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#et j'ai pas parlé des collègues de restauration
jezatalks · 2 years
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J'ai fait CINQ après midi de suite. C'est la cohue au boulot car : 2 collègues boutiques en vacances, 2 en arrêt d'urgence pour problème familiale ou COVID.
Le week-end dernier on n'a eu le temps de faire que le minimum car on a eu beaucoup de monde en continu, (quasi impossible de ne laisser qu'une personne en caisse), alors que lundi et mardi c'était calme à mourir. Preuve en est qu'on a pris 4 pauses/jour avec le collègue en restauration qui a remplacé mes collègues absentes.
C'est aussi la panique pour le bureau (mais retour de karma pour la cheffe) car ils reprennent pas un intérimaire mi septembre car "il fait trop d'erreurs et pas assez bien ses tâches". SAUF QUE LES CONS l'ont mis sur TROIS postes différents (hôte polyvalent, agent d'entretien et NUIT), normal qu'il arrive pas à suivre.
Et même si je me casse fin du mois, ils le reprennent pas alors qu'ils manquent de monde, et j'ai 2 collègues qui attendent le 13ème mois pour réfléchir à se barrer et d'après les rumeurs, une autre collègue de boutique aussi veut arrêter.
Donc cheh hein.
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J'ai fait de la cyberintimidation!
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Oui, vous avez bien lu! Pendant la pandémie, et même jusqu’à tout récemment, j’ai dépassé les bornes lorsque je commentais une publication ou que je répondais à un commentaire en ligne de ceux que j’appelais « les complotistes ». J’étais dans un mode « tu m’insultes, alors je te rends la pareille ». Mais le pire, c’est que parfois, c’était moi qui insultais l'internaute en premier!
Je me considère pourtant comme étant bonne personne. Mon père m’a appris à toujours voir le beau côté des gens avant de voir leurs défauts. Il m’a surtout appris à leur dire ce que je pensais de bien d’eux, plutôt que de le garder pour moi. Et c’est ce que je fais. Je le fais même avec des inconnus que je croise dans la rue, des serveuses de restaurant, des chauffeurs de taxi, des infirmières qui me soignent, des collègues, bref, tous les gens qui croisent mon chemin. Et pourtant, ce qu’il y a de plus laid en moi est ressorti avec les médias sociaux. C’est gênant de vous en parler, mais je pense que c’est important. Ce n’est pas pour rien que mon blogue s’intitule À coeur ouvert avec Karine!
Les complotistes
Voici comment je décrivais les complotistes :
Des gens anti-vaccin qui pensent que la Covid est un simple rhume, qui partagent de la désinformation ridicule qui se débunke en 30 secondes et qui se pensent supérieurs aux médecins du haut de leur secondaire 3. Des êtres qui ne pensent qu’à eux et qui se foutent des conséquences sur les autres. Des personnes qui traitent ceux qui ont suivi les mesures sanitaires de moutons, de soumis, de « lécheux » de bottes à Legault, d’« écouteux » de TVA en faisant une faute par mot. Je disais souvent que les complotistes étaient de grands prix Nobel de l’école de la vie. Ai-je besoin d’en ajouter? Je ne crois pas!
C’est quoi la cyberintimidation?
Je me suis mise à réfléchir à tout ça et j’ai décidé de lire sur ce qu’est la cyberintimidation. Selon Sécurité publique Canada , « la cyberintimidation utilise des ordinateurs, des téléphones intelligents ou d'autres appareils connectés pour humilier, blesser, se moquer, menacer ou être méchant envers une personne en ligne ». Je n’ai jamais humilié ou menacé des gens sur le Web, mais je crois que je peux en avoir blessé beaucoup.
Pourquoi je fais ça?
Je n’ai jamais compris pourquoi j’avais autant besoin d'argumenter avec des gens qui me contrarient. Je compte d’ailleurs faire une réflexion à ce sujet dans un prochain article. Ce que je sais, par contre, c’est que ça m’a apporté beaucoup de négatif dans ma vie. J’ai même fait des crises de panique où ma pression artérielle était très élevée. J’ai aussi été profondément blessée par des attaques sur mon physique que j’avais peut-être cherchées. De plus, j’ai perdu du temps précieux pendant lequel j’aurais pu faire tellement de choses plus constructives.
Comment arrêter de faire de la cyberintimidation?
Comme ce n’était pas évident pour moi de ne pas répondre, et de mauvaise façon, quand je lisais un commentaire qui me déplaisait de la part d’un « complotiste » et même d’autres gens, j’ai cherché des trucs. J'en ai parlé à une amie et elle m’a envoyé cette affiche de l’auteure québécoise et illustratrice de livres jeunesse Élise Gravel que je trouve tout simplement parfaite!
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Maintenant, j’essaie le plus possible de me poser ces 7 questions avant de commenter. Mais il faut faire attention, parce que même si on écrit un beau commentaire, il se peut que quelqu’un y réponde de façon négative. Je le dis, parce que ça m’est arrivé! Peu importe la teneur d’un commentaire, il faut s’attendre à avoir des réponses. Et est-ce que j’ai toujours envie d’avoir des réponses, sachant que cela me met souvent dans tous mes états? Poser la question est y répondre!
Quand intimider devient criminel
Bien qu’insulter une personne sur le Web ne soit pas acceptable, ça ne veut pas dire que ça constitue une infraction au sens de la loi. Mais alors, qu’est-ce qui est interdit? Selon Éducaloi, on ne peut pas :
Harceler quelqu’un avec des messages qui lui font craindre pour sa sécurité;
Nuire à la réputation d’une personne avec des messages qui pousseraient les gens à la détester, la mépriser ou la trouver ridicule;
Écrire des insultes graves contre quelqu’un;
Menacer de mort une personne ou menacer de s’en prendre à elle ou à ses objets;
Partager une photo sexuellement implicite d’une personne sans son consentement;
Inciter quelqu’un à se tuer.
Ces gestes sont passibles de poursuites criminelles, mais aussi de poursuites devant les tribunaux civils et l’intimidateur pourrait devoir verser une somme d’argent à la victime. J’avoue que ça me fait vraiment réfléchir. Moi qui me suis toujours fait un point d’honneur de respecter les règles en société et de veiller à avoir une bonne réputation, je serais plus qu’ébranlée de devoir faire face à la justice parce que j’ai causé du tort à quelqu’un en ligne!
La nétiquette
Je ne suis pas naïve, je savais très bien que je ne respectais pas du tout la nétiquette en agissant ainsi! Mais qu’est-ce que la nétiquette? Selon l’Office québécois de la langue française (OQLF), « elle représente l’ensemble des conventions de bienséance régissant le comportement des internautes. » Toujours selon l’OQLF, « la nétiquette repose sur des valeurs telles que la tolérance, le respect d’autrui, l’écoute et la politesse. On s’entend qu’en écrivant des commentaires du genre « va donc finir ton secondaire », j’étais loin de la respecter!
Je trouve que la nétiquette de Radio-Canada est un très bon aperçu de ce qu’on ne doit pas faire lorsqu’on communique en ligne. Par exemple :
S’écarter du sujet;
Publier le même contenu à répétition;
Être irrespectueux entre internautes ou envers leurs employés;
Offenser des gens pour des motifs fondés sur la race, l’origine, la couleur, la religion, le sexe, l’orientation sexuelle, l’âge ou la déficience physique ou mentale;
S’exprimer dans une autre langue que le français;
Publier des propos vulgaires, haineux, diffamatoires, etc.
J'en tire quoi?
Je me sens beaucoup mieux depuis que j’ai arrêté de faire de la cyberintimidation, mais j’ai parfois des rechutes. Il faut que je garde à l'esprit que ça ne nuit pas seulement à ma petite personne, mais aussi aux internautes à qui je dis des choses blessantes. Je ne connais pas ces gens. Ils vivent peut-être avec un cancer, ils viennent peut-être de perdre un enfant, ils sont peut-être complexés par leur écriture ou par leur peu de scolarité, ils ont peut-être adhéré à des théories du complot, parce qu’ils sont fragiles et bien plus encore. Je ne sais pas à quel point je peux profondément blesser une personne par un simple commentaire.
Il y aurait tant à dire encore au sujet de la cyberintimidation et de la nétiquette. Je n’ai pas parlé du phénomène des « trolls », des manières à adopter quand on écrit, par exemple, un courriel ou du tort que la cyberintimidation fait aux jeunes. C’est un vaste sujet qui mérite réflexion.
Je vous invite à consulter ma bibliographie pour en savoir plus.
À bientôt!
Karine
Bibliographie
Éducaloi. (2022, 27 avril) Cyberintimidation : les gestes interdits. https://educaloi.qc.ca/capsules/cyberintimidation-les-gestes-interdits
Office québécois de la langue française. (2018) Nétiquette dans les réseaux sociaux. https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/25376/la-redaction-et-la-communication/redaction-dans-les-reseaux-sociaux/netiquette-dans-les-reseaux-sociaux
Radio-Canada. Nétiquette. (date inconnue) https://ici.radio-canada.ca/conditions-utilisation/netiquette
Sécurité publique Canada. (2023, 28 novembre). Ensemble, nous pouvons arrêter la cyberintimidation. https://www.canada.ca/fr/securite-publique-canada/campagnes/cyberintimidation.html
#acoeuouvertaveckarine #karinelacoste #cyberintimidation #netiquette #intimidation #complotistes #conspirationnistes
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yes-bernie-stuff · 8 months
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Vivre dans les pas de Christ, c’est apprendre à pardonner.
Je voudrais vous inviter à une démarche remplie de puissance et de bénédiction : demander pardon. La vie est faite de relations, avec les membres de notre famille, nos amis, nos frères et sœurs dans la foi, ou encore, nos collègues de travail ou de ministère.
Je suis relié, pour ma part, à chacune de ces personnes par une sorte de « tunnel » invisible. Il en est de même pour vous. 
À chaque fois que j’ai parlé négativement d'une de ces personnes, que j’ai critiqué ou jugé leurs paroles ou leurs actions, que j’ai prétendu avoir "raison" au prix d'un conflit, que j’ai mal agi à leur égard... ou que vous en ayez fait autant avec vos relations, vous comme moi avons déposé des déchets dans ce tunnel.
Maintenant vous sentez que la communication avec cette personne n'est plus fluide, vous n'êtes plus à l'aise. Sans les voir, vous ressentez ces déchets qui ont été déposés entre vous et cette personne.
Il existe une solution : lorsque je l’ai expérimentée, elle a eu la puissance de déboucher entièrement le tunnel, et de restaurer de bonnes relations avec cette personne : demander pardon. 
Prenez un moment dans la prière et laissez le Saint-Esprit sonder votre coeur.
Demandez-lui : «Saint-Esprit, montre-moi les personnes avec qui ce tunnel est bouché. » Commencez par demander pardon, puis réclamez d'avoir la force d’aller trouver cette personne pour lui demander pardon. Vous pouvez le faire de vive voix, ou en lui envoyant un message.
Soyez simple et vrai. N’employez pas la triste formule : « Pardon, mais… ». Dites : « J'ai mal agi avec toi, je te demande pardon, je souhaite que nous ayons de bonnes relations. »
« Seigneur, toi qui as prié pour tes bourreaux, en demandant le pardon de Dieu en leur faveur, nous te prions pour que tu nous donnes la force de pardonner à ceux qui nous ont offensés et la force de demander pardon à ceux que nous avons offensés. Seigneur, je m’approprie ce message de ce jour afin d’entrer dans une nouvelle dimension de puissance et de bénédiction.  Que le pardon coule dans ma famille, ma communauté, mon lieu de travail, mon voisinage ! Au nom de Jésus, Amen ! » Avec amour,
Paul
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maracujapassion · 3 years
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À cœur ouvert,
En janvier 2020, j'étais stressée mais pas trop inquiète par rapport au coronavirus. Notre ministre de la santé de l'époque avait jugé la propagation faible, une épidémie quasi nulle. J'écoutais religieusement tout en étant sceptique. Pourquoi pas ? Bon, il ne me reste plus qu'à attendre l'évolution de la situation puisque j'avais en mains un billet pour un road trip mémorable en Asie (lol). Je l'attendais ce voyage. Je voulais du soleil à foison, être perdue, désorientée et kiffer ma vie.
En mars 2020, coup massue. On est confiné avec NG. Je relativise. C'est l'histoire de quelques semaines voire mois tout au plus. Je suis confiante et putain ça fait du bien de ne plus aller à la fac. Bon, ma fac était fermée depuis janvier par rapport à la grève à laquelle je participais contre la LPPR (je vous laisse vous informer tant c'est nauséabond). Je me crée une petite routine. Je suis à fond NG et des progrès. J'imprime, je plastifie, je réalise des expériences. On continue à faire nos courses comme d'habitude. Rapidement, la farine et le papier toilette deviennent une denree rare. Mais je refuse de céder à la panique. On continue notre routine. Je jongle entre les apprentissages et activités de NG et mon mémoire, les cours à suivre. Je suis à quelques mois de réaliser mon rêve. J'ai tout donné pendant 3 ans de licence + bientot 2 ans de master. C'est pas pour avoir un coup de mou maintenant. 
En avril 2020, le beau temps arrive. Je mesure ma chance d'avoir des extérieurs. Je peste contre les gens qui ont un comportement jugé hors norme. Je veux une pause dans ce confinement mais on tient bon. Petit à petit, le rythme devient moins soutenu avec NG qui veut sortir, parler a des enfants. Je lâche un peu de mou. Elle ne va pas passer le bac non plus. C'est déjà éprouvant pour elle alors tranquille. J'avance sur mes écrits mais une partie de moi s'est vidée. Plus rien ne fait sens. Mais courage nous dit-on, c'est bientôt la fin du master, la fin de ce cauchemar.
En mai 2020, je réussis mes derniers écrits. Je ne savoure pas. Ce n'est pas pareil de rendre un devoir en ligne que de venir pour la dernière fois à la fac. Mais pas le temps de se morfondre, il y a un titre à décrocher. Je me résigne à l'idée de partie. On annule les billets et je pleure. C'est bête mais ce billet c'était mon sesame. J'ai tout idéalisé. J'avais tout fondé sur ce voyage. Pour la première fois j'allais me déconnecter, j'allais me récompenser de toutes ces années de labeur. Tout ça partait en fumée. Ma mère a eu le covid. J'appelle et j'entends son souffle douloureux. J'ai peur. Peur qu'elle parte et que je ne puisse même pas avoir le temps de la revoir.
En juin 2020, j'envoie un mail à ma directrice de mémoire. Je lui annonce que j'arrête. Je n'en peux plus. J'étouffe. Elle, si bienveillante, me demande de ne plus bosser pendant 10 jours. À situation exceptionnelle, solution exceptionnelle. Pendant 10 jours, je déconnecte un peu. Je ne suis QUE maman, QUE conjointe et rien d'autre. Je ne suis pas en flux tendu. Les 10 jours passés, je me remets au travail. Je suis perdue mais avec ma collègue, on s'entraide et on s'en sort. Plus qu'une dizaine de jours et je soutiens. J'ai 2 jurys de la mort. Les crises d'angoisse et de larmes s'enchaînent. J'ai peur. Je ne me sens pas à la hauteur. J'étouffe à la maison.
En juillet 2020, je deviens psy. J'ai fini. J'ai du mal à y croire. Je pleure devant mon jury. Les mots manquent. Les félicitations pleuvent. J'ai du mal à réaliser que j'ai réussi. Je sors me balader en forêt à défaut de le fêter au restaurant. Je suis psy mais ce virus existe toujours. Je rêve de la vie avant. J'ai envie de voir des gens, de sortir un peu de la ville. Je me sens égoïste alors je reste confinée. Je veux aider à inverser la tendance. Je ne vais toujours pas en magasin. Je fais tout pour ne pas avoir à le faire. Les anniversaires s'enchaînent. On voit quelques personnes. Ca fait du bien! NG a changé de comportement et panique quand les gens n'ont ps de masque. Je suis triste de voir les effets du confinement sur elle. On en parle beaucoup. Je suis contente parce qu'on a toujours beaucoup parlé. Elle a peur du virus et je la comprends. Je tente de la rassurer comme je peux.
En août 2020, nous assistons à un mariage et j'ai peur. Les gens sont détendus. Tres peu possédé un masque sauf quelques personnes et moi. Je veux rentrer chez moi. Ca m'étouffe. Je passe quand une bonne soirée et NG est heureuse. J'ai peut-être un emploi, je me projette et je me sens bien même si je n'arrête pas de penser à ce voyage de délivrance. On part dans le Sud Ouest un peu, pas trop loin.. l'Homme continue de travailler d'arrache pieds alors on part un samedi avec des potes et on revient le dimanche soir. Trop court. Mais suffisamment top pour me détendre. On rentre et je prépare la rentrée des classes. J'ai une appréhension. Le virus est encore là. NG est olus oi moins au point pour les gestes barrières mais et les autres ?
En septembre 2020, mon futur employeur fait le mort. Tout n'était que paroles. Il voit mes nombreuses relances. Je suis en colère. Je m'étais trop projetée et ça fait mal. J'avais commencé à travailler un petit peu et cette absence de réponse me poignarde en plein coeur. Je tente de remonter la pente mais je ne voulais ce boulot putain. Je sombre doucement. Je postule. D'autres projets ne fonctionnent pas. Je doute. J'ai peur. Que m'arrive-t-il ? Je me sens si seule, si perdue.
En octobre 2020, les retombés des vacances sont pointé du doigt. Ce virus putain je n'en peux plus. À quand la fin ? Je veux partir. Je veux souffler. On fait pause ? Je me sens glisser mais'vraiment. On part un week-end en Bretagne. Il pleut mais je suis contente. Vais-je me plaindre ? Certains n'ont pas quitté leur domicile depuis mars ou plus. On rentre et je reprends mes habitudes de confinement. Je ne sors toujours ps depuis mars. On parle de confiner encore. Coup de massue. Ca ne va donc jamais s'arrêter ? Je n'ai toujours pas fait de test parce que j'ai peur. Je suis épuisée. Ma vie se résume à être passée à côté de celle-ci.. je rêve de mon tour du monde en van dont je rêve depuis plus de 10 ans. Tous ces projets qui peut-être ne se réaliseront jamais parce qu'on danse une valse confiné/déconfiné.
En novembre 2020, je suis au plus bas. Je fais mon possible. Je me sens épuisée physiquement. J'ai mal à l'estomac. Je commence à de moins en moins manger. J'ai des pulsions alimentaires alors que c'est assez inédit. L'Homme m'achète un test. Il est positif. Suis-je heureuse ? Oui. Mais après, mon corps a lache.
En décembre 2020, je mange à peine 4 fourchettes par jour. Je vomis absolument tout. Je n'ai plus de force pour m'occuper de moi. C'est l'Homme qui prend le relais. NG ne comprend pas et est tantôt un amour, tantôt déboussolée, tantôt ingérable. Je ne peux rien faire. Je suis désolée de tant la décevoir, de décevoir le monde entier. Le monde s'écroule. Je n'ai plus de force pour me battre. Je baisse les bras. Rien ne se passe comme. Prévu. Je tombe. La tristesse, l'angoisse et la douleur prennent le dessus. Je suis enceinte. Enceinte en temps de COVID.. j'ai peur de revivre une grossesse seule. Je ne voulais pas autant de symptômes m; même si certains ont été amplifiés par mon stress. C'est ma dernière grossesse et je la vois affreuse. Si je suis autant malade maintenant, ça va donner quoi la suite ? Je suis épuisée. Je suis malheureuse. Le bilan de mon année est triste à mes yeux. Je veux tout arrêter. L'Homme me voit tomber et prend les devants. Il appelle une consœur et amie. Il fait tout mais il est hors de question qu'il assiste à ma destruction dit-il. Comment fait-il pour m'aimer ?
En janvier 2020, je n'ai plus de mental. Je n'ai plus rien. Hôpital, médecin, sage-femme, je m'effondre. Je supplie tout le monde de m'aider. Je ne sais pas ce que je veux. Je suis perdue. On va être confiné et je me sens déjà au bord du gouffre mais je tiens bon. NG est mon carburant. Je dois tenir bon. Si vous saviez comme j'aimerais être sur mon île maintenant à ne plus penser à rien...
J'avais besoin de dire tout ça quelque part. J'en ai marre des phrases toutes faites qui ne font pas sens. Je veux revivre. C'est quoi vivre ? Je veux pouvoir aller profiter un peu de la vie que j'ai. Je voudrais une pause dans toute cette pagaille. Ou est-ce que je vais ? Qu'est-ce que je dois faire ?
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christophe76460 · 2 years
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Je voudrais vous inviter à une démarche remplie de puissance et de bénédiction : demander pardon. La vie est faite de relations, avec les membres de notre famille, nos amis, nos frères et sœurs dans la foi, ou encore, nos collègues de travail ou de ministère.
Je suis relié, pour ma part, à chacune de ces personnes par une sorte de « tunnel » invisible. Il en est de même pour vous.
À chaque fois que j’ai parlé négativement d'une de ces personnes, que j’ai critiqué ou jugé leurs paroles ou leurs actions, que j’ai prétendu avoir "raison" au prix d'un conflit, que j’ai mal agi à leur égard... ou que vous en ayez fait autant avec vos relations, vous comme moi avons déposé des déchets dans ce tunnel.
Maintenant vous sentez que la communication avec cette personne n'est plus fluide, vous n'êtes plus à l'aise. Sans les voir, vous ressentez ces déchets qui ont été déposés entre vous et cette personne.
Il existe une solution : lorsque je l’ai expérimentée, elle a eu la puissance de déboucher entièrement le tunnel, et de restaurer de bonnes relations avec cette personne : demander pardon.
Prenez un moment dans la prière et laissez le Saint-Esprit sonder votre coeur.
Demandez-lui : "Saint-Esprit, montre-moi les personnes avec qui ce tunnel est bouché." Commencez par demander pardon, puis réclamez la force d’aller trouver cette personne pour lui demander pardon. Vous pouvez le faire de vive voix, ou en lui envoyant un message.
Soyez simple et vrai. N’employez pas la triste formule : « Pardon, mais… ». Dites : « J'ai mal agi avec toi, je te demande pardon, je souhaite que nous ayons de bonnes relations. »
J’ai été ému par ce témoignage diffusé par Info Chrétienne.
« Seigneur, nous te prions pour que nous soyons capables de pardonner et de demander pardon. Cela afin que nous entrions dans une nouvelle dimension de puissance et de bénédiction dans nos familles, nos communautés, et dans tous nos milieux de vie, au nom de Jésus, amen ! »
Avec amour,
Paul Calzada
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Samedi 23 octobre 2021
Le deuil des jeunes filles
Mes récits, mes notes, sont un peu chaotiques.
Je note des idées de thèmes à aborder, des bout de phrases et puis ensuite lorsque je me décide à ouvrir mon logiciel de traitement de texte je jette un œil à toutes ces notes et j'essaye de les développer.
Et donc mon « journal » c'est en train de devenir tout ça, ce n'est plus tout à fait un récit strict de mon quotidien. J'aime bien la forme que ça prend. En fait, en y réfléchissant un peu, j'ai fini par penser à en faire une sorte de (modeste) témoignage de mon époque. Les années 2020 vu par un type banal. Oui, ça me plaît bien !
Alors il faut que je pense à parler des choses de mon temps, à évoquer des artistes du moment. Seulement, mes références sont un peu datées, voyez-vous. J'ai tendance à m'intéresser à des gens d'un autre temps : Picasso, Bob Dylan, Karl Lagerfeld (le célèbre couturier allemand qui est en train de faire son entrée dans mon panthéon)...
Si je devais évoquer des jeunes artistes, je serais bien embêté. Quelle musique moderne trouve t elle grâce à mes yeux ? J'aime assez Billie Eilish. Bon, je connais surtout son premier album qui commence à dater (il est sorti voilà deux ans, autant dire une éternité à l'échelle de la vie d'une chanteuse âgée d'à peine 19 ans!). Elle a opérée cette année un surprenant changement de look, se transformant en femme fatale  style années 40, c'est assez extraordinaire, depuis lors je la vois d'un tout autre œil : elle est devenue sexy et elle l'assume. Tant mieux !
Si je jette un œil sur ma playlist du moment, les morceaux récents qui en ressortent sont des chansons de Kevin Morby, Caroline Polachek et The Weeknd (quel pseudo idiot!), je raffole de son hit « Blinding Lights ». Voilà un peu les artistes de notre ère que j'arrive à apprécier en ce moment
Si l'on parlait de cinéma, là j'aurais peut être plus de références modernes, parce que je vais régulièrement au cinéma voir des nouveautés. Aujourd'hui même je suis allé voir « Illusions Perdues » et c'était très bien. J'y ai adoré Vincent Lacoste en journaliste pourri et cynique et j'y ai aussi croisé le monument du cinéma français qu'est Gérard Depardieu et ça c'est toujours un plaisir. Longue vie à lui !
Dans mes notes, je lis « les jeunes filles c'est finit pour moi »... ah, les jeunes filles et moi, histoire qui dure depuis quelque chose comme...23 ans ? J'y pensais l'autre jour, dans le bus, observant les lycéennes, j'ai réalisé que ça, c'était finit pour moi. Ces jeunes filles de 16 ans, je ne pourrais désormais les dévorer que des yeux. J'ai peut être encore le droit d'en rêver, mais plus d'essayer de les séduire. Alors voilà, je suis en deuil, en deuil des jeunes filles.
L'autre jour en mangeant au restaurant japonais avec Canel nous avons parlé de Saint Germain-des-Près et du café de Flore auquel je ne cesse de penser, et nous nous sommes demandés qui étaient les nouveaux Camus, Sartre, De Beauvoir de notre époque : qui sont leurs héritiers ? Quels personnalités de leur acabit peut on croiser aujourd'hui lorsqu'on traîne au Flore ? Beigbeder, peut être ? Nous n'avons pas réussi à trouver beaucoup de noms...
Aujourd’hui, suis allé retrouver Justine et Canel. Avant le cinéma, nous nous sommes posés à une terrasse. On avait beaucoup de choses à se dire, puisque la vie sentimentale de Justine s'est trouvée toute bouleversé lorsqu'elle a rencontré un collègue et qu'elle est tombée amoureuse de lui. Problème : Justine est en couple, et le charmant collègue aussi. Finalement, elle a finit par quitter Noël qui est dévasté. Le pauvre homme, je le comprend un peu. J'avais de la sympathie pour lui malgré les quelques 18 années qui nous séparent. Justine était peut être trop jeune pour lui (elle a dix ans de moins que moi). Ca devait finir par arriver... Bref, tout ça c'est du caviar lorsqu'on aime les potins, j'aime bien les potins ! Noël m'a envoyé un message l'autre soir. Je lui ai répondu qu'on resterait amis Facebook, pas de problème. Je ne l'ai jamais détesté, même si au début j'ai eu du mal à me faire à l'idée que Justine avait un amoureux de l'âge de ses parents.
Samedi prochain, on va tous se revoir, Canel, Justine et moi. Il y a une soirée Halloween au bar à vinyles, nous avons réservés, nous irons y manger et passer le reste de la soirée. Il y aura des groupes qui viendront jouer, ça risque d'être festif, et puis moi qui sort rarement, ça me ravit ! Est-ce qu'on fera des rencontres ? Oh, j'aimerais bien ! Mais je suis un vrai autiste en soirée moi. On verra bien !
J'ai raconté tout ça à Marz qui aime les potins. Je lui ai dit que Justine était amoureuse et tout ça, puis j'ai ajouté que j'aimerai bien avoir une vie sentimentale aussi excitante. Mais, m'a dit Marz « toi tu ne prend jamais de risque, alors ce genre de chose ne peut pas t'arriver ». Elle a raison. Que voulez vous qu'il m'arrive d'excitant ? En restant à là maison, pas grand chose. La chose la plus excitante qu'il puisse m'arriver, à vrai dire, c'est un rencard Tinder. Mon dernier presque rencard a été annulé parce que j'ai fais le con et qu'avec mes sarcasmes j'ai provoqué une brouille entre la jeune demoiselle et moi et cela peut de temps avant notre premier rendez-vous.
Quels sont mes espoirs de rencontres, aujourd'hui ? Je devais partir à Lyon rencontrer une fille mais elle a finit par se désintéresser totalement de moi, et puis de toutes façons, elle ne m'attirait pas plus que ça, ça aurait été gênant.
Il y a aussi Anne-Sophie qui voudrait bien qu'on se rencontre mais son caractère particulier me décourage régulièrement. Pourtant, elle a pas mal de qualités. Elle est jolie, intelligente, cultivée. L'autre jour elle m'a envoyé un courrier bien rempli. Je suis bête, au lieu d'aller à Paris je devrais aller la voir. Enfin, ça arrivera peut être en début de l'année prochaine. Il faudrait juste qu'on choisisse un endroit où se rencontrer. Pas trop loin de chez elle (elle vit à Marseille) ni de chez moi. On a évoqué vaguement l'idée de prendre un airbnb et de passer quelques jours ensemble. On verra bien.
Je pourrais bien rencontrer Melissa aussi, depuis le temps qu'on en parle. Il y a peut être moyen qu'on se voit en novembre et qu'on passe un moment ensemble. J'aimerais beaucoup.
Bande son : Lana Del Rey, Thérapie Taxi, Roxy Music, Oasis, Kevin Morby
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baishayuinjapan · 3 years
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27/09 : Kumano Kodo - Partie 1
Ce jeudi, Florian et moi partons le matin pour 4h de transport : direction le Kumano Kodo ! Pas si connu que ça au Japon (en tout cas après en avoir parlé avec quelques collègues Japonais), c'est un pèlerinage ancestral jumelé avec celui de Saint Jacques de Compostelle et aujourd’hui classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco. Le pèlerinage originel débute à Kyoto, passe par Osaka pour descendre vers la péninsule de Kii et finir au Kumano Sanzan, zone composée de 3 grands sanctuaires bouddhistes.
Pour éviter les plusieurs centaines de kilomètres à pieds nous prévoyons de commencer à Takijiri, marcher environ 40km sur 4 journées et visiter ainsi les 3 sanctuaires. Défi donc à la fois sportif et culturel, la dernière journée étant plutôt détente.
Après un train et un bus, nous arrivons donc à notre point de départ à 13h et entamons notre première journée. On a croisé au passage quelques étrangers (un groupe d'Australiens et une indienne en solitaire) qui semblent partir en direction de la même expérience que nous. On fait une première halte au centre d'informations du Kumano Kodo et nous assurons d'être correctement équipés : on est chacun munis d'un sac à dos avec assez d'affaires chaudes, imperméables et légères pour les 5 jours, tous nos logements sont déjà réservés et notre programme quotidien de marche (minutieusement planifié à l’avance) à respecter. On récupère un plan de la région et cette fois ci partons pour de bon!
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La météo est parfaite (ensoleillé et abrités sous les arbres), et la route très belle avec exclusivement de la forêt, quelques points de vue, de petits temples et beaucoup de montées. 
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2h30 et 400m de dénivelé plus tard nous arrivons à Takahara. N’ayant presque pas fait de pause, on se prend un petit moment pour observer le beau panorama qui se présente devant nous avant de rejoindre le lieu où l’on passera notre première nuit. 
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 : une belle auberge avec de grandes chambres privatives et une jolie vue, équipée d'un chouette onsen (bain Japonais) qui fait plaisir après une journée de marche. Tous nos logements sont avec dîner et petit déjeuner inclus et c'est fort plaisant car pendant nos 40km de marche, nous ne croiserons pour ainsi dire aucun restaurant. C'est aussi une bonne chose de moins à se soucier une fois arrivés.
On sirote tranquillement une petite bière en haut d'une terrasse installée sur le toit à regarder le coucher de soleil dans les montagnes.
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Après quoi, nous passons au dîner à 18h30 : petit festin avec plein de petits plats et en pièce maîtresse un sukiyaki. Je n'ai jamais eu l'occasion d'en manger jusqu'ici : on nous a servis au début du repas une petite cocotte en terre cuite remplie de viande et de légumes crus. Une fois le feu allumé en dessous, on nous prévient de retirer le couvercle une fois que de la vapeur s'échappe, et de déguster en trempant le contenu dans un œuf cru mélangé : une nouvelle expérience culinaire concluante !
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Le personnel est également super accueillant et parle correctement l'anglais (le gérant nous explique être fan de flamenco, on s'en doutait légèrement vu la musique qui passait depuis quelques heures). On ne se fait pas de vieux os et allons dormir pour passer à la journée suivante qui débute avec une belle mer de nuages une fois le rideau ouvert !
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Après le petit déjeuner, les nuages étaient déjà dissipés et nous repartons dans les mêmes conditions idylliques que la veille. Le chemin devient de plus en plus sauvage : une végétation de plus en plus dense et de petits sanctuaires de l'époque se succèdent. N'imaginez pas de grands temples mais plutôt de simples stèles en pierre accompagnées d'un panneau explicatif (généralement il s'agit d'un point de passage pour les anciens pèlerins). On en aura croisé une quinzaine sur les 4 jours de randonnée.
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Mais surtout, on croise des animaux plus ou moins sympa : écureuils, grenouilles, mais aussi des lézards, des araignées et des serpents. On était prévenus et avons sans arrêt fait attention à là où on mettait nos pieds car le risque de croiser des vipères est non nul : on en aura vu 2 en tout, rien d’alarmant. 
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La pause de midi se fait dans le seul endroit où cela est possible, à savoir une boutique de souvenirs qui a vu le filon et sert également des udon : naturellement on croise notre indienne et nos Australiens vus la veille. La randonnée aura été dans la continuité de la veille, traversant des forêts, longeant des rivières et passant dans quelques villages.
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On arrive a Nonaka 7 heures après être partis et avoir marché 14.8km (et monté 1000m de dénivelé). Notre nouvelle guest house est un peu plus rustique que la veille car les villages aux alentours sont très reculés (salle de bain commune, toilettes sèches), mais reste tout de même très convenable (tout est super propre et la chambre équipée avec futon, couette et électricité). 
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Les gérants parlent anglais (le mari travaillait à Tokyo avant de craquer sous la pression de sa femme pour venir s'installer à la campagne). Drôle de coïncidence, la troisième personne qui complétera le logement sera l'indienne avec qui on partage le repas : très sympa, on échange sur nos vies et la raison de notre présence au fin fond du Japon. 
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Fait marquant de ce logement : deux chèvres gardent la maison! C'est clairement ce qui nous a fait choisir cet endroit en regardant les photos, on était pas déçus de rencontrer Haru (printemps) et Rain (pluie).
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Après un nouveau festin a la Japonaise au dîner (une grosse dizaine de petits plats disposée sur un plateau), on va dormir. On repart le lendemain matin après un copieux petit déjeuner (avec du pain maison!) pour ce qui sera notre journée la plus chargée : 19km au programme !
La météo est encore une fois avec nous ce qui rend la randonnée d'autant plus belle : grandes forêts de cèdres, rivières, on a vu certains endroits qui respiraient le bouddhisme. Dur d'expliquer pourquoi, mais ce genre de lieu avec de la mousse se formant sur des pierres donne à la forêt un côté mystique qui pourrait presque être effrayant dans d'autres conditions.
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Pour le déjeuner on se régale avec un petit bento préparé par nos hôtes de la veille ! La journée se termine à mesure qu'on voit des petits villages apparaitre : j'ai trouvé ça émouvant de voir un Japon si rural, loin des grandes agglomérations comme Osaka ou Kyoto.
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Ne vous inquiétez pas, tout n’est pas tout rose. Malgré le caractère authentique de ce pèlerinage, la modernité Japonaise n’est jamais très loin, en témoignent les troncs coupés à la tronçonneuse tout le long du chemin (si vous regardez les photos de plus près vous devriez en apercevoir quelques uns), ou bien cette cascade tout à fait naturelle juste après une grosse zone de travaux
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Comme prévu, on parcourt 19km et 1000m de dénivelé en 8h de marche, on est donc bien usés! Notre logement est ce soir géré par le propriétaire d'un restaurant de Soba à Fushiogami, à seulement 4km du premier temple du Kumano Sanzan. Les visites commencent bientôt !
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15 février 2020 - Soirée improvisée
14 février - 18h - Ok, cette fois ça risque d'être bizarre. J'ai accepté un ... rencard ? - enfin je crois que c'est le nom que l'on peut donner à ce rendez-vous du samedi soir que m'a proposé Y.
Des explications s'imposent. Alors voilà, c'était le 14 février- jour de la saint Valentin pour ceux qui auraient oublié. C'était le soir après le travail, j'étais sous la douche et j'organisais déjà mentalement mes plans pour le week-end qui approchait quand j'ai entendu mon téléphone vibrer. J'ai reconnu le son de la notification Instagram. J'espérais secrètement que ce serait G - j'en parlerai sûrement plus tard - le guitariste et chanteur des Pink Goats. J'ai rapidement enroulé ma serviette autour de moi et ai déverrouillé l'écran. "Nuevo mensaje de Y" - oui mon téléphone me parle en espagnol-. Ok... ça devient étrange. "Bon, tu me fais visiter Dax demain?". Autant dire qu'il n'est pas passé par quatre chemins. Sans vraiment réfléchir, j'ai répondu positivement lui proposant même d'aller manger au restaurant. C'est que j'avais tellement envie de retourner au Ramuntcho, ce bar à tapas dans lequel j'avais mangé un midi avec mes collègues de travail.
Bref, Y a finalement accepté. Et voilà comment je me suis trouvée à avoir des plans pour le samedi soir.
15 février- J'ai passé la journée du samedi à faire les boutiques et à boire des chocolats chauds de chez le French Coffee Shop. Sur le coup des 18h je me suis mise en route pour mon appartement. J'avais hâte de prendre une douche, de changer de tenue... mais évidemment c'était trop demander. Alors que j'étais à moins de cinq minutes de chez moi à pied, qui ne vois-je pas sur le trottoir opposé ? Y !
On s'est regardé, Y a soulevé un sourcil, il nous a fallu un peu de temps avant de comprendre qui on était l'un et l'autre. Quand il a finalement réalisé, Y a sourit, s'est presque jeté sur le passage piéton, moi aussi, et on s'est fait la bise au beau milieu de la voie de circulation. Bref, le rendez-vous commence bien: j'allais devoir garder mes habits sales toute la soirée...
Ma première impression quand j'ai aperçu Y : wow il est mignon! Mais wow il est tellement mince et tellement plus grand que moi !" Au début, ça m'a un peu perturbée, puis plus on parlait moins mon esprit focalisait sur des détails débiles.
On a marché longtemps avant de trouver un bar ouvert... et oui on est à Dax. On s'est finalement installé à la terrasse d'un bar dont le nom m'échappe, et où on a tout les deux siroté une sangria comme de vrais touristes.
On s'est confié sur plein de sujets, on a parlé de nos passions, de nos peurs - il a peur de la mort, et n'aime pas les avions car il dit qu'il ne peut avoir aucun contrôle sur l'engin -, on a évidemment abordé le question des relations amoureuses et c’est là que je me suis dit qu'il ne pourrait rien y avoir de plus que de l'amitié vu que j'allais partir loin dans quelques semaines. Et j'avoue que l'idée m'a rendu un peu triste. C'est vrai qu'il était attachant. Et puis j'aimais bien sa personnalité, un mélange un peu atypique et à la fois assez conventionnel. Ce côté un peu vieux jeu - il est fan de musiques françaises, il aime Johnny Hallyday et a rêvé devenir présentateur dès le moment où il a vu Céline Dion à la télé alors qu'il était petit. Et puis, j'aimais bien son sourire. Un peu charmeur, un peu gêné, un peu malicieux.
Le Ramuntcho affichait complet ce soir-là. Alors il a fallu improviser. On a fini au Marché Friand, une sorte de marché couvert où se réunissent les Dacquois pour manger des tapas et boire des verres. Ce qui est franchement drôle dans cette histoire c'est sûrement le fait que l'on se soit retrouvé au même endroit que des collègues de travail avec qui j'aime bien discuter. Malaise ? Je ne vais pas mentir. Pourtant Y m'a proposé d'aller ailleurs.
"Non, j'ai envie de rester là, c'est sympa!". Et c'est vrai que c'était vraiment sympa. On s'est installé sans un coin un peu isolé. On a commandé nos plats, chacun à un stand différent. Le mien est arrivé plus d'un quart d'heure avant le sien. J'ai attendu que le sien soit servi avant de commencer à manger. J'avoue que je priais interieure pour que le plat refroidisse doucement. Très doucement. Pas de chance. J'ai dû manger mes noix de saint-Jacques froides. YOLO.
La soirée m'avait ouvert l'appétit- bien que j'aie tout le temps faim - alors on est allés du côté des desserts. On a d'ailleurs recroisé ma collègue de travail devant le stand. Y s'est positionné dos à elle, quant à moi j'ai tenté de me cacher derrière Y. Je dis bien tenté.
Bref, entre les gâteaux basques, les gâteaux de soirée, les macarons mon cœur balançait... j'ai finalement opté pour une tartelette aux amandes, à la framboise et à la crème de pistache - que j'ai mangée seule-. Comme dirait Lignac, so gourmand croquant.
"Tu devrais goûter, tu rates vraiment quelque chose !"
Je lui ai tendu une cuillère.
"Allez, ne me laisse pas la manger seule..."
Et il a cédé. Pour la bonne cause.
On était en breakdown émotionnel. Enfin peut-être moi plus que lui.
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23h - On a erré dans le centre ville à la recherche d'un autre bar où prendre un verre. On a atterri dans le club le plus farfelu de Dax. Les serveurs étaient deux gays très maniérés qui chantaient et dansaient au rythme de la musique.
J'ai commandé un mojito et Y une Corona. Je vous épargne la blague ou pas ? Non. "Vous voulez une Corona avec ou sans virus?" a lancé le serveur. "De préférence sans" a dit Y. On a rit pendant plus de cinq minutes.
Rappelez-vous que Y aime la chanson française. Comble du comble, au moment d'aller régler la note, un tube de Celine Dion est passé. Puis "Les démons de minuit". Bref, les serveurs avaient monté le son, les murs tremblaient et une fille au bar chantaient avec vigueur, une bouteille de bière à la main et le yeux contemplant le vide.
L'ambiance était malgré tout vachement cool et je crois que je serais bien restée un peu plus longtemps, mais ma tête commençait déjà à tourner ... Maldición.
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zhannabelle-fr · 4 years
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Comment rencontrer le véritable amour : les pratiques de Zhannabelle?
Si vous êtes toujours célibataire, la Saint-Valentin vous aidera à le corriger
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L'amour est un sentiment merveilleux. Il contient notre manifestation divine, c'est une merveilleuse supercapacité envoyée par les Puissances supérieures. Tout le monde rêve du véritable amour, attend et croit qu'il éclatera dans nos vies et miraculeusement le monde brillera de couleurs vives. Mais comment la retrouver ? Ce véritable amour existe-t-il vraiment ou s'agit-il uniquement de fiction d'écrivains et de scénaristes pour des mélodrames ? Zhannabelle est sûre que cet amour existe. Et elle raconte comment la rencontrer.
Miranda, Vienne :
« Le fait que les romans d'amour n'aient été écrits que pour maquiller la tête de filles naïves, je suis devenue convaincue d'un âge assez jeune. Quelqu'un a-t-il vu ce très beau partenaire qui serait à la fois intelligent, fort, beau et riche ? Depuis quarante-trois ans, je n'ai pas vu un seul exemplaire de ce type et j'étais absolument sûre qu’ils n'existent pas sur la planète.
Je suis venue au séminaire de Zhannabelle sur la recommandation d'une collègue. Elle a beaucoup parlé de ces cours, des projets volontaires que ces gens organisent. Et j’ai vraiment voulu apporter ma contribution à l’aide de ceux qui en ont besoin.
À partir de ce moment, ma vie a beaucoup changé, elle a rempli de sens.
J'ai constamment assisté aux cours de groupe et aux séminaires afin de comprendre toutes les bases de la perfection spirituelle. J'ai aidé Zhannabelle à organiser les séminaires et les voyages dans les Lieux de Pouvoir. Le sens que c’est un bon mode de vie m'a rendu heureuse.
Oui, ma vie a reçu le sens et j'ai beaucoup changé pour le mieux. La solitude maudite me pressait périodiquement et ne me laissait pas dormir la nuit. C'est pourquoi lors d'un des événements de Zhannabelle, lorsque j'ai visité l'un des Lieux de Pouvoir les plus puissants du monde, j'ai décidé de demander à l'Univers de m'aider à rencontrer le véritable amour. Qu'attendais-je du destin à ce moment ? Maintenant, j'ai même du mal à répondre à cette question ...
La chose la plus intéressante est que littéralement un mois plus tard, une histoire incroyable m'est arrivée. Et c’est moi qui ne croyais pas aux contes romantiques ! Cela s'est produit le jour principal de tous les amoureux - le jour de la Saint-Valentin. J’étais assise dans un petit restaurant italien, en regardant tristement les couples heureux aux tables voisines. Personne ne se souciait de moi. Même les serveurs agiles se précipitant à travers la pièce, pour une raison quelconque ont ignoré ma table. Apparemment, avec toute mon apparence, j'ai exprimé un sentiment de solitude si désespéré le jour de la Saint-Valentin qu'ils ont préféré m'éviter.
J'étais sur le point de partir, et sans attendre le menu, le propriétaire du restaurant s'est approché de ma table, m’a proposé le menu et m’a parlé de quelques bagatelles.
J'ai réalisé que c'était Lui dès la première seconde. Le même idéal, qui est décrit dans les romans, qui figure dans les mélodrames et d'autres opus romantiques.
Nous sommes ensemble depuis quatre ans et notre famille est étonnamment forte et heureuse. Notre belle fille grandit. C'est difficile à croire, mais elle est née le jour de la Saint-Valentin ! C'est une journée si spéciale pour notre famille. Je suis extrêmement heureuse ! Ce n'est que maintenant que j'ai pu comprendre pourquoi j'étais privée de tout cela pendant ces années de solitude. Et ce bonheur m'a aidé à retrouver Zhannabelle ! ».
Qu'est-ce que c’est que le véritable amour ?
La Saint-Valentin est extrêmement populaire dans le monde moderne. Elle est célébrée avec plaisir dans de nombreux pays. Les amoureux se préparent de petits messages – les cartes de Saint-Valentin - où ils avouent leurs sentiments, demandent parfois en mariage, et parfois présentent les fleurs ou les bonbons. Cette belle tradition est enracinée dans une belle histoire d'amour mais très tragique.
Un prêtre peu exceptionnel, Valentin, dès son jeune âge était très dévoué à sa foi. Chacun de ses sermons portait la pure lumière de vérités simples : appréciez la vie - un don de Dieu, s'aimez et s’appréciez. Cependant, l'empereur de Rome, Claude II, était fortement en désaccord avec de tels discours. Il a lui-même sacrifié sa vie personnelle au nom d'une carrière politique, et il n'a pas aimé les appels à une vie paisible dans l'amour et le respect.
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Un jour, il est devenu si endurci qu'il a complètement interdit aux amoureux de se marier.
Son objectif était la disponibilité constante des hommes à la guerre, et un attachement excessif à la famille était un obstacle gênant.
Le brave Valentin a désobéi au cruel empereur et, sous couvert de nuit, a entrepris d'unir les couples amoureux par mariage. Pour cela, le prêtre a été emprisonné. Mais il a obstinément rencontré son destin, pas un peu désolé pour son acte.
L'histoire d'amour de Valentin lui-même était très symbolique. Le prêtre était un guérisseur très talentueux. Un jour, un gardien de prison s'est adressé à lui pour lui demander de guérir sa fille bien-aimée de la cécité. Julie était belle, comme un ange. Et un sentiment de tendresse est né dans le cœur de Valentin.
Mais malheureusement, il n'a pas pu guérir sa bien-aimée. Ironiquement, son père était le geôlier de Valentin. C'est par lui que le prêtre a transmis à sa bien-aimée une déclaration d'amour avec une fleur de safran - la première carte de Saint-Valentin du monde. Cela a eu lieu le 14 février, après l'exécution de Valentin.
Julie a déplié le message et a commencé soudain à voir, les larmes aux yeux, pour lire sur son premier amour si tragique.
C'est ainsi que cette fête est apparue - la Saint-Valentin.
Types d'amour
Le véritable amour est comme un fantôme. Tout le monde parle d'elle, mais personne ne l'a vue. La grande majorité des gens a fait cette conclusion. Et avec l'âge, le véritable amour nous semble un sentiment de plus en plus éphémère. Elle vit dans la créativité en musique, en peinture, en poésie, au cinéma, mais en réalité tout est complètement différent. Problèmes domestiques, conflits, fatigue et irritation - tous ces facteurs peuvent rayer même la relation la plus exaltée.
Est-il possible de trouver le véritable amour à l'âge adulte ? Naturellement ! Cependant, vous devez d'abord déterminer quel est le caractère unique d'un vrai sentiment.
Il est accepté de distinguer trois niveaux d'amour. Et chacun d'eux occupe une certaine place dans le développement des relations.
« Je ne peux pas vivre sans lui »
C'est le tout début d'une belle sensation lumineuse. Quand la passion rentre comme une avalanche, les émotions submergent votre tête, le désir de se dissoudre dans l'être cher éclipse tout le reste.
Mais sans confiance ni responsabilité, toute relation est vouée à disparaître. La tempête de sentiments et d'émotions s'affaiblira progressivement et a séparation sera inévitable.
Ayant ressenti le refroidissement dans la relation, désactiver toutes les émotions et réfléchissez à la raison de cette tournure des événements. Lors de ses séminaires, Zhannabelle analyse les situations les plus typiques quand les couples amoureux font des erreurs le plus souvent.
« Où tu vas, je vais te suivre »
La deuxième étape des relations se caractérise par l'unification de vos intérêts et des passe-temps, la préparation de plans communs pour l'avenir, les amis et les connaissances communs, la même vision du monde.
La compatibilité sociale est le meilleur moyen de démontrer que vous n'avez pas perdu la tête des passions bouillantes et que vous pouvez créer des relations de confiance fiables.
Pour cette étape de l'amour, le développement spirituel est simplement nécessaire. Lors de ses séminaires, Zhannabelle offre une opportunité de comprendre l'essence même de votre mission dans ce monde et de maximiser votre potentiel spirituel, vous aide à apprendre à gérer votre énergie interne et externe, et donne des recommandations pour créer l'harmonie dans la famille.
« Nous sommes ensemble, ce qui signifie que nous sommes un »
L'amour de haut niveau est une relation intuitive de votre âme, une compréhension mutuelle et un sacrifice de soi complets, le soutien d'un être cher en toutes circonstances et une aide constante au développement spirituel du partenaire. Une telle paire est reliée par des fils de destin invisibles et leur relation ne peut pas être détruite.
Le plus haut degré d'amour est assez rare.
Un tel sentiment unique ne peut surgir que pour les personnes qui consacrent leur vie à leur amélioration continue et à leur développement spirituel.
Sans le soutien d'un moniteur, c'est très difficile. C'est pourquoi Zhannabelle invite tout le monde à ses séminaires.
Lors de ces cours, elle vous enseignera des pratiques spéciales et choisira pour vous des amulettes uniques chargées de l’énergie puissante de l'Univers. Avec leur aide, vous découvrirez en vous-même des supercapacités endormies et des talents uniques qui deviendront pour vous une nouvelle étape vers le plus haut niveau de spiritualité.
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Que faire pour trouver son amour ?
Comment trouver son destin ? Que faut-il faire pour cela ? Il existe des pratiques simples que Zhannabelle recommande à ses élèves.
Pratique №1 : créer une liste
Faites une liste spéciale des qualités nécessaires de votre partenaire potentiel. Décrivez quel devrait être votre idéal. Peut-être devrait-il être doux, généreux, fort, attentionné, fidèle, gentil, sérieux ?
Et faites immédiatement une liste de qualités pour la compagne de cet homme idéal. Après tout, un beau prince a besoin d'une belle princesse qui lui correspond.
Et puis essayez par vous-même les qualités de cette princesse et analysez. Y a-t-il quelque chose en commun ? Et si certaines qualités ne suffisent pas, il faut se ressaisir et changer ! Pour devenir cette femme parfaite ! Comment ? Les cours ou les consultations individuelles de Zhannabelle y aideront.
Pratique №2 : aider les personnes dans le besoin
Aidez les affligés, et Dieu vous aidera sûrement. Ça marche vraiment. Nous recevons de l'Univers autant que nous lui donnons. Et les femmes attentionnées ont toujours été bien vues par la moitié la plus forte de l'humanité.
Alors, devenez notre volontaire ! Votre aide à ceux qui en ont besoin peut être très petite.
Mais cela augmentera considérablement la concentration de l'amour dans notre monde, et il entrera enfin dans votre destin !
Pratique №3 : développement spirituel
Préparez-vous à aimer et à rêver, à partager votre bonheur, à vous améliorer ! Venez aux séminaires de Zhannabelle. Plus votre potentiel énergétique et votre niveau de développement spirituel sont élevés, plus vous augmentez la possibilité de rencontrer le véritable amour. Il est temps de prendre des mesures décisives pour trouver votre amour et devenir une personne heureuse !
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ceciliacornet · 7 years
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Pause 6, vacance Juin, Le matin nous nous sommes levés tôt avec mon père. J'ai eu tous le temps pour me préparer et vers 9h, nous sommes partis pour Disneyland! Nous sommes arrivés à l'ouverture du parc et mon père est allé acheter les places pour les deux parc de Disneyland. Dès que l'on a eu les places, nous sommes directement aller à Disney Studio. Nous avons fait quelques attraction mais malheureusement le roller coaster était fermé toute la journée. Vers 12h, nous sommes passés à l'autre parc et nous avons chercher ou manger. Nous avons trouver un petit restaurant mexicain qui était bon et assez rapide. Après le déjeuner, nous avons un peu marché et fait des attraction tranquilles t ensuite nous avons fait toutes les attractions à sensations du deuxième parc. Vers 17h, nous sommes partis de Disneyland et cette journée était vraiment cool. Surtout que j'ai pu passer une journée complète avec mon père alors qu'en général c'est assez compliqué qu'il ne soit pas au téléphone avec des clients ou ces collègues. On s'est vraiment super bien amusé et on a vraiment bien rigolé aussi 😁. Sur la route, nous sommes allés récupérer Guillaume chez lui et avons été acheter mon gâteaux d'anniversaire qui était un grand éclair au chocolat. Nous avons d'abord manger avec mes parents et ensuite ma tante est arrivé pour le gâteau. Avant de le manger j'ai soufflée mes bougies et j'ai ouvert mes cadeaux. Après le gâteaux, nous pas mal parlé et ensuite nous sommes monter nous coucher. Je me suis assez rapidement endormi comparé à Guillaume.
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uncoeurtoutentier · 6 years
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L’amour a tout épreuve
En bref : Hier j'étais à l'église, et le pasteur a prêché sur l'amour. J'ai compris l'importance/l'urgence d'aimer.
Ce culte était vraiment particulier pour moi car il répondait à un cri silencieux que j'avais au fond de moi. Mais je n'aurais JAMAIS imaginé que ce serait ce dimanche que le Seigneur me parlerait, me restaurerait là où mon coeur avait pris de sérieux coups ces 4 derniers mois. Pour moi c'est un #Exaucement voir même un #Miracle. vraiment.
Le Pasteur a parlé du fait que prier sans amour ne servait à Rien, servir sans prier ne servait à rien, Et que le manque d'amour était un blocage à nos prière. Il nous a expliqué que l'amour pardonne tout, croit tout, supporte tout, excuse tout, ne soupçonne pas le mal.
J'ai pensé aux amis que j'avais perdu, aux situations ou je m'étais senti trahie ou abandonné, aux efforts que j'avais a faire pour continuer à rester avec ces personnes, aux mises à nue, aux mises de coté, les coups bas à l'école, au mépris et toutes ces choses qui alourdissaient mon coeur.
J'ai beaucoup pleuré, tout simplement parce, jusqu'ici, j'avais refusé de pleurer pour ces choses, j'avais pris la résolution que je serais une "femme forte" et que toutes ces choses passeraient, qu'en 2019 je changerai d'attitude, je m'ouvrirais moins et ca irait mieux. bref, trucs de #Warriors
Pendant la prédication le Pasteur nous a fait comprendre que nous n'étions pas mieux que quelqu'un, qu'on était nous aussi très méchants souvent. Et là j'ai vu ma misère, les personnes que j'avais blessés et qui eux aussi pouvaient avoir le coeur lourd à cause de moi.
bref, je suis méchant, tu es méchant, apprenons seulement à nous aimer et sortons de la méchanceté.
Alors j'ai prié, et je demandé un transfert de coeur, un coeur qui aime, qui pardonne tout. J'ai demandé à Dieu de me faire TOUT oublier et de me faire passer à autre chose. Je dois aimer, comme une mère aimerait ses enfants. C'est même un commandement #Wesh ! (On oublie souvent ca 😂)
Et l'amertume silencieusement profond qui était dans mon coeur est partie. Moi qui ne trouvait plus de ressources en moi pour aimer, je me suis senti libre et renouvelée. J'ai eu la force de prendre dans mes bras des personnes que j'avais décidé d'oublier.
Les semaines dernières j'ai eu a méditer sur l'amertume, j'ai suivie plusieurs predications, jeuner, prier en mode 'Seigneur restaure moi' 😢mais Dieu show up quand il veut show up.. mais quand il show up, he does it GOOD ! Bref,Il a fallut juste UN CULTE, pour trouver toutes les réponses à mes questions, recevoir la bonne attitude à avoir & pour que mon coeur soit restauré.
Aussi, pour les 21 jours de jeûne actuel, il était plus qu'indispensable pour moi d'avoir un coeur nouveau. Sinon j'allais prier/crier les soirs à l'église pour rien. #WaistOfTime non ?
Je témoigne simplement parce que tu peux toi aussi avoir été brisé en amitié, au travail, par tes frères/soeurs, par un prof, dans ton service ou jcp. Tu t'es peut-être des fois senti "sali" dans une relation ou tu avais mis ta confiance, utilisé par un collègue que tu aimais beaucoup, mis de coté, bref.
Just... Let it go
Au lieu de te demander "qu'est ce qui s'est passé" et ressassé dans ta tête les souvenirs d'antan, demande à Dieu la Grâce surmonter cela, d'augmenter le niveau d'amour en toi.
"l'amour" est peut être un sujet neuh-neuh qui fait très "chrétien" mais toi et moi savons que ton coeur pèse à cause de cette situation et qu'il y des situations qui t'ont vraiment piqués récemment.. Donc arrêtes de faire "genre", prend juste ce message comme il est. Si il étais pour toi, prend le personnellement.
Juste, décide d'aimer, d'oublier tout, de pardonner tout et de supporter tout.
"Excuser" une personne c'est trouver une excuse, une raison qui t'emmènerai a pardonner, par exemple "peut être qu'il ne savait pas que je voulais ce bonbon", "peut être que mon collègue s'est pris la tête avec sa femme avant de venir" bref, excuse la personne. si il faut prend même un papier et écrit des "peut être que", lol.
Pour ta propre santé, oublis tout, tourne la page.
Dieu est un Dieu de compensation, il saura (1) mettre une compresse sur ta blessure, (2) penser cette blessure (3) te donner quelque chose qui te redonnera la joie, des personne qui te valoriseront, un meilleur cadeau etc.
Nous ne sommes pas à l'abri de l'offense. Demain encore d'autres personnes t'offenseront. Si tu apprends aujourd'hui à gérer ce genre de situations avec l'amour, tu seras implacable, indérangeable face aux situations autour de toi.
--- With Love, Your girl :)
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reseau-actu · 6 years
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Dans les tourments d'un collège de banlieue
Actualité Société
Une ancienne pionne publie un témoignage-choc sur le collège où elle a exercé. Elle raconte la violence, le renoncement, l'emprise religieuse... Extraits.
Modifié le 13/04/2018 à 15:16 - Publié le 13/04/2018 à 10:18 | Le Point.fr
Dans la cour d'un collège (photo d'illustration).
© DAMIEN MEYER / AFP
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Contrairement à une idée répandue, il ne suffit pas de se frapper le poitrail en répétant « République, République ! » pour restaurer l'autorité à l'école. Il faut des bras, des volontés, des soldats de l'éducation qui abandonneront leur confort et leurs illusions pour écoper le navire qui menace de faire naufrage.
Nora Bussigny, qui a raconté sur Le Point.fr ses premiers pas comme surveillante d'un collège classé REP en région parisienne, fait partie de ces soldats. Elle vient de publier Survaillante, journal d'une pionne de banlieue (Favre) où elle raconte son quotidien, parfois absurde, parfois touchant, souvent effarant : violences avec armes, drogues, intolérance, imprégnation de discours religieux, sexualité brutale... Rien ne semble épargner cet établissement presque ordinaire, qui loin d'être un sanctuaire, subit de plein fouet les maux du quartier qui l'entoure.
Nora Bussigny raconte « l'envers du décor de la pionne qui bosse pour payer ses études à la Sorbonne » et assiste, impuissante, à l'érosion de sa volonté d'enseigner au fur et à mesure des journées qui s'enchaînent dans l'établissement. Même le personnel encadrant semble, parfois, avoir renoncé. Lorsqu'un élève tabassé se retrouve aux urgences, le principal – dont le passe-temps favori est de jouer à Candy Crush – s'agace : « L'élève est-il mort ? Alors, ça peut attendre lundi. J'ai un dîner et je suis pressé. » Extraits.
Sanctions
Les sanctions étaient quasiment proscrites par le chef d'établissement, qui jugeait les conseils de discipline aussi épuisants qu'inutiles et le fait de confisquer un téléphone complètement désuet (il rendait d'ailleurs aux élèves leurs téléphones confisqués par nos soins). Cette presque liberté était d'ailleurs agréablement ressentie par les élèves, certains n'hésitant pas à nous rétorquer après un sermon « t'façon on fait ce qu'on veut ! » Entre bagarres à coups de poing, insultes devenues mode de communication, absentéisme coutumier et surtout utilisation de bombes lacrymogènes, l'anarchie atteignit son apogée un mercredi, jour où nous étions une fois encore en sous-effectif.
Armes « Y a des mecs du lycée à côté ils ont essayé de me draguer y a deux jours alors que j'étais sortie acheter de la bouffe. Ils ont commencé à me suivre et comme je leur répondais pas ils m'ont traitée de pute. Je leur ai dit que j'sortais avec Youssef et ils ont dit qu'ils s'en battaient les couilles. Du coup j'lui en ai parlé et il est devenu ouf. Il les a menacés avec Moha et Kevin et du coup ils ont prévu de se taper tout à l'heure à treize heures [...]. » Je retins ma respiration, le récit était certes impressionnant, mais des rumeurs de bagarres collège/lycée, nous en entendions toute l'année et au final tout s'annulait devant la couardise de chacun. Je lui expliquai alors cela, mais elle s'exclama : « Tu comprends rien ! Ils ont des armes ! Tous ! ! ! »
« Pute » ou « beurette » ? La « pute » tire ses dérivatifs dans plusieurs langues, y compris l'argot, ce qui offre aux jeunes filles un panel de synonymes conséquent pour mieux s'insulter entre elles. La « keh », diminutif de « kahba » (que l'on retrouve dans la langue arabe « qahba »), la « tshoin » (dérivatif ivoirien « tchoin ») ou encore la « tcheubi » (verlan américain de « bitch ») m'ont posé le plus de fil à retordre [...]. La « beurette » était l'insulte absolue pour une jeune musulmane. [...] Elles me firent alors l'un de mes premiers cours de sociologie de la banlieue. En gros une beurette c'est une rebeu qui est une grosse pute. [...] La meuf elle a pas compris que faut pas se maquiller comme une chienne. [...] Genre plein de fond de teint, des habits méga moulants de pute, elles veulent que baiser et tout. [...] Elles ont des gros eins' [seins] et un gros cul, des michto' [profiteuses] tu vois l'genre ? »
Religion Monsieur B., chrétien converti à l'islam [...], m'avait d'emblée inspiré une certaine antipathie en raison de sa froideur [...] et de sa volonté farouche d'éviter tout échange superflu avec ses collègues. « Samy, l'ancien surveillant, cachait son exemplaire du Coran derrière un roman », me raconte Lola. Mais Monsieur B., lui, n'avait aucune envie d'être discret. « Il a lu le Coran à haute voix en perm' aux gamins. Même nous, on lui avait fait la remarque que ça se faisait pas, mais s'en foutait, il ne voulait pas changer. Il a fini par arrêter quand le principal l'a convoqué », m'expliqua Solange. Mais là où Monsieur B. a commencé à nous intriguer, c'est quand il s'est mis à masquer la porte vitrée de son bureau avec des feuilles blanches alors qu'il recevait des élèves. [...] Des rumeurs circulaient : il aurait encouragé des élèves à prier. [...] Emmanuel, le gestionnaire ne les contredit pas. « [...] En fait là où il pose le plus problème, c'est quand il se rend au domicile des familles, officiellement pour parler de l'enfant, mais c'est pour mieux juger leurs modes de vie qu'il trouve dépravés. On a eu pas mal de plaintes de familles qui ont vu leurs opinions religieuses violemment critiquées, bien que la moitié soit musulmane. Il a toujours une remarque désobligeante à leur faire sur la façon d'élever leurs gosses, éloignés à ses yeux de la “vraie religion”. »
Religion (encore)
Je tombai des nues en voyant Lola, une de mes collègues, m'alpaguer en me chuchotant : « Tu veux connaître le secret de ta petite Anaïs ? » J'acquiesçai bien évidemment. « Eh bah, dis-toi qu'elle n'a pas seulement grossi, elle est enceinte ! C'est l'infirmière qui s'occupe d'elle qui me l'a dit, mais attention on n'est pas censé le savoir ! » C'était absolument impossible : Anaïs avait à peine treize ans et demi ! C'est une enfant, elle ne pouvait pas en porter un ! [...] Anaïs fut contrainte de s'absenter, non seulement à cause de la découverte de son état par ses camarades – qui ne cessèrent de la harceler –, mais surtout en raison de la grossesse qui l'épuisait et l'empêchait de suivre sereinement son programme de quatrième. [...] « Pourquoi n'a-t-elle pas fait avorter sa fille quand il en était encore temps ? » se demandèrent certains de ses profs. Nous apprîmes que la mère, qui venait elle-même d'accoucher quelques mois plus tôt, s'opposait farouchement à une IVG. Était-ce pour des raisons religieuses ? J'avais en effet remarqué la petite croix en or qu'Anaïs portait autour du cou, mais je n'en savais pas plus. Il était désormais trop tard de toute façon, Anaïs était déjà à six mois de grossesse, six mois durant lesquels elle semblait avoir nié la réalité.
Survaillante, journal d'une pionne de banlieue, par Nora Bussigny, éditions Favre, 161 pages.
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Article complet: Le Point — http://www.lepoint.fr/societe/dans-les-tourments-d-un-college-de-banlieue-13-04-2018-2210355_23.php
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quellehistoire · 7 years
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Martin... Marie-Taos ?
Nous sommes le 6 Mars 2017, je suis de retour dans mon petit pays depuis plusieurs mois.
Il y a un an, j'étais au Mexique. Je suis partie en Janvier 2016.
à partir du mois de Mars 2016, j'ai décidé de quitter l'auberge dans laquelle je travaillais, ainsi que mes collègues et mon partenaire pour vivre dans une petite maison avec un propriétaire plus qu'adorable. Payo. 45 euros par mois, de l'eau chaude, que je n'avais plus depuis 1 mois et demi, et la chance d'avoir peut-être des colocataires qui allaient arriver dans les jours à venir.
Alors j'en ai vu défiler, des suisses, des allemands, des mexicains aussi. Ils restaient quelques jours, en vacances ou pour le travail. Ils dormaient dans la chambre d'à côté, et jouaient parfois avec les chiens. Mais un jour, une petite brune est arrivée. Marie. Mais pour moi, c'était Mary. Elle m'a parlé anglais pendant une semaine, avec un bel accent anglais bien travaillé, même si elle avait plutôt l'allure d'une espagnole, italienne, ou magrébine, avec ses cheveux noirs épais et son joli bronzage.
Un mercredi, alors que je venais d'avoir ma famille au téléphone, qui m'annonçaient, désolés, que l'état de ma grand mère s'empirait, elle est venue vers moi avec des crayons et un carnet. Elle m'a dit quelque chose comme “ ne t'en fais pas”.
Marie a été élevée à Paris, et son vrai prénom est Marie-Taos. Son père vient d'un pays en guerre dont j'ai oublié le nom. Elle n'a pas de bons souvenirs de France, et a décidé de s'enfuir à Londres à 14 ans. C'est pour ça qu'elle ne veut plus parler cette langue, elle a d'ailleurs beaucoup de mal à articuler certains mots! C'est ce jour là que nous avons décidé de se parler uniquement en Espagnol. Quand je l'ai rencontrée, elle s'arrêtait à “tengo 27 anos” et quand je l'ai quittée, on parlait de spiritualité, du grand amour, et même de politique, sans même qu'elle cherche ses mots.
Cette fille est devenue chef cuistot à 16 ans, elle a travaillé dans de nombreux restaurants londonniens, et quand on s'est serrées dans les bras pour se dire Adios, elle partait en basse Californie pour apprendre à faire du fromage de chèvre dans une ferme mexicaine.
Si Marie m'a donné des crayons et un carnet, c'est parce qu'en plus de cuisiner du bonheur à croquer, elle sait dessiner le bonheur en lui-même. Elle s'enfermait parfois pendant 3 heures pour peindre, et elle partait parfois avec un sourire et revenait avec un sourire + un tatouage sur la cuisse. Son tatouage, son dessin.
Je viens de me souvenir de Marie en me souvenant d'un autre ami rencontré sur la route, j'avais prévu d'écrire sur Martin, ce mec qui vivait sans électricité. Et mes doigts ont décidé de parler d'elle.
Aujourd'hui Marie est toujours au Mexique. Elle fait le tour du pays en ne dépensant aucun argent pour dormir.
C'est simple, elle paie en art, et en bonheur.
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yes-bernie-stuff · 2 years
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Bonjour, Je voudrais vous inviter à une démarche remplie de puissance et de bénédiction : demander pardon. La vie est faite de relations, avec les membres de notre famille, nos amis, nos frères et sœurs dans la foi, ou encore, nos collègues de travail ou de ministère. Je suis relié, pour ma part, à chacune de ces personnes par une sorte de « tunnel » invisible. Il en est de même pour vous. À chaque fois que j’ai parlé négativement d'une de ces personnes, que j’ai critiqué ou jugé leurs paroles ou leurs actions, que j’ai prétendu avoir "raison" au prix d'un conflit, que j’ai mal agi à leur égard... ou que vous en ayez fait autant avec vos relations, vous comme moi avons déposé des déchets dans ce tunnel. Maintenant vous sentez que la communication avec cette personne n'est plus fluide, vous n'êtes plus à l'aise. Sans les voir, vous ressentez ces déchets qui ont été déposés entre vous et cette personne. Il existe une solution : lorsque je l’ai expérimentée, elle a eu la puissance de déboucher entièrement le tunnel, et de restaurer de bonnes relations avec cette personne : demander pardon. Prenez un moment dans la prière et laissez le Saint-Esprit sonder votre coeur. Demandez-lui : "Saint-Esprit, montre-moi les personnes avec qui ce tunnel est bouché." Commencez par demander pardon, puis réclamez la force d’aller trouver cette personne pour lui demander pardon. Vous pouvez le faire de vive voix, ou en lui envoyant un message. Soyez simple et vrai. N’employez pas la triste formule : « Pardon, mais… ». Dites : « J'ai mal agi avec toi, je te demande pardon, je souhaite que nous ayons de bonnes relations. » J’ai été ému par ce témoignage diffusé par Info Chrétienne. « Seigneur, nous te prions pour que nous soyons capables de pardonner et de demander pardon. Cela afin que nous entrions dans une nouvelle dimension de puissance et de bénédiction dans nos familles, nos communautés, et dans tous nos milieux de vie, au nom de Jésus, amen ! » Avec amour, Paul Calzada
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raynalmarion · 7 years
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Bonjour guys ! Il y a quelques temps que j’ai lu ce livre, mais il n’est jamais trop tard pour partager un avis n’est-ce-pas ? J’avais beaucoup entendu parler de “Sweetbitter“, notamment en lisant des articles sur mon téléphone. C’est après avoir lu une interview de l’auteur Stephanie Danler dans “Vanity Fair US ” que j’ai décidé de l’acheter. Il n’était pas encore traduit en Français à ce moment là, je l’ai donc commandé sur Amazon en version originale. Je ne me fie jamais aux critiques, qu’il s’agisse de films, de livres etc. et préfère me forger ma propre opinion. Néanmoins, je n’avais lu que des opinions positives sur cet ouvrage, aussi je m’attendais à quelque chose d’un certain niveau. J’ai été fortement déçue.
  L’auteure est Américaine, et signe avec “Sweetbitter” son premier roman qui fût publié le 24 mai 2016. Il ne faut pas me méprendre lorsque je dis être déçue, ce n’est pas un navet non plus. Disons que j’avais placé la barre trop haute. Ce n’est pas un mauvais livre pour autant. Stephanie Danler s’est inspirée de sa propre vie pour son roman, bien qu’il s’agisse d’une fiction. Elle vit à New-York où elle travailla comme serveuse au Union Square Café. C’est son expérience dans la restauration qui signe le point de départ de son livre.
  Nous sommes donc à New-York, mais en 2006. La narratrice parle à la première personne de son histoire qui dure 1 an. Elle commence en été et s’achève au printemps suivant. Tout commence lors de son aménagement dans la Grande Pomme, puis son nouveau travail en tant que serveuse dans un grand restaurant, ainsi que des détails de sa vie en général. Déménager est un point bon de départ, mais je reste sur ma faim / fin car justement je ne trouve pas de dénouement particulier, comme si toute l’histoire était en fait inutile.
Pour faire un résumé sans rien dévoiler, le personnage principal âgé d’une vingtaine d’années, dont nous apprendrons au fil des pages s’appelle Tess, est venue à N-Y dans le but de changer de vie, de tout recommencer à zéro. Elle n’a pas de famille, pas d’argent, vit dans un appartement miteux et déroche un job dans un restaurant chic. Tant bien que mal, elle se fait une place au sein de l’équipe, sort avec ses collègues, se met à boire, à fumer et à se droguer. C’est une travailleuse acharnée qui ne compte pas les heures. Elle est épuisée mais fait tout son possible pour tenir le rythme effréné de la restauration. On ne peut pas lui reprocher son manque de motivation et son absence d’acharnement. Cependant, dans ce flot d’activités, elle ne recherche rien en particulier. Quand elle relate ses pensées, c’est comme si elle souhaitait tout et rien à la fois. Je suppose que c’est volontaire de la part de l’auteure qui démontre par là le caractère perdu, perturbé, indécis, chaotique de Tess.
L’intrigue de ce roman réside dans la relation qu’entretien Tess avec deux de ses collègues en particulier : Simone et Jake. Simone est une femme de plus de trente ans, respectée de tous dans le restaurant pour son ancienneté et son savoir en oenologie. Jake est le stéréotype du mec torturé, ténébreux et sexy. Tess va craquer pour lui, bien sûr, mais va être perturbée par sa relation avec Simone. Celle-ci et Jake se connaissent depuis l’enfance, et il semblerait que des sentiments plus qu’amicaux soient partagés entre eux. Peut-être même y-a-t-il eu des relations charnelles entre eux ?
Les descriptions, qu’il s’agisse des personnages, des lieux, du temps, du vin, de la nourriture, des sentiments etc. sont bien faites car elles sont précises sans être d’une longueur lassante. Les tourments psychiques, physiques et sentimentaux de Tess sont intéressants à analyser, et rassurent le lecteur en montrant que ce que ressent la narratrice est humain, que chacun de nous passe par des moments de doute, de peur, de souffrance, et qu’il n’y a là rien d’honteux ou dramatique. En soi, l’histoire, bien qu’elle ne soit pas palpitante, est disons excitante, dynamique.
Ce que je reproche à ce roman n’est pas une médiocrité littéraire, c’est l’absence de réponse sur le fond de l’histoire. En effet, le triangle amoureux Tess-Jake-Simon est censé être l’intrigue du roman. Or, bien que cela guide le fil des chapitres, à la fin aucune réponse n’est apportée aux questions posées par la narratrice, et donc aux interrogations du lecteur. On ne saura jamais ce qui s’est réellement passé entre Simone et Jake, donc à quoi bon en avoir parlé des pages durant ?
  Au fond, ce qu’il faut retenir de cette histoire ce n’est pas les relations amoureuses, sexuelles, et leur complexité. Ce qui me reste dans la bouche, en plus du goût doux-amer de la fin inachevée, c’est l’amertume des sentiments que l’on éprouve parfois, l’acidité de la vie qui nous brûle le coeur, l’âpre odeur de la sueur que notre corps sécrète à force de travailler, mais aussi et malgré tout la douceur des plaisirs qui fondent sur notre langue, la jouissance que l’on peut ressentir à l’intérieur de nous, la douceur de l’air dans nos poumons. Finalement, ce qui compte ce n’est pas de savoir qui est amoureux de qui, c’est de savoir qui l’on est et ce que l’on veut. On ne peut pas s’attendre à être aimé à moins de s’aimer soi-même. Il faut avant tout vivre pour soi, ne pas abandonner ses rêves ou avoir peur de l’ambition. Il faut savoir être téméraire, courageux, et s’abandonner à la vie, notre vie, celle que l’on aura choisi, et la vivre intensément.
Si vous avez lu ce livre n’hésitez pas à partager vos avis. J’espère que vous allez bine, je vous dis à très vite dans un prochain article. Bonne lecture.
Bisous, Marion. 
Sweetbitter, un livre au goût doux amer Bonjour guys ! Il y a quelques temps que j'ai lu ce livre, mais il n'est jamais trop tard pour partager un avis n'est-ce-pas ?
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christophe76460 · 3 years
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Bonjour La vie est faite de relations, avec les membres de notre famille, nos amis, nos frères et sœurs dans la foi, ou encore, nos collègues de travail ou de ministère. Je suis relié, pour ma part, à chacune de ces personnes par une sorte de « tunnel » invisible. Il en est de même pour vous. Il arrive que pour diverses raisons ce « tunnel » invisible s’obstrue. À cause d’une parole, ou d’une action blessante, la relation devient compliquée, tendue, voire inexistante ! Il existe une démarche remplie de puissance pour faire sauter « le bouchon » : demander pardon. À chaque fois que j’ai parlé négativement d'une de ces personnes, que j’ai critiqué ou jugé leurs paroles ou leurs actions, que j’ai prétendu avoir « raison » au prix d'un conflit, que j’ai mal agi à leur égard, j’ai déposé des déchets dans ce tunnel ! Pour rétablir la relation, et faire exploser ces détritus, j’ai dû demander pardon ! Si le « tunnel » qui vous relie à l’une ou l’autre des personnes proches est obstrué pour les mêmes raisons, je vous exhorte à demander pardon ! Si vous sentez que la communication avec une personne n'est plus fluide, que vous n'êtes plus à l'aise, c’est que vous ressentez ces déchets qui ont été déposés entre vous et cette personne. Il existe une solution. Lorsque je l’ai expérimentée, elle a eu la puissance de déboucher entièrement le « tunnel », et de restaurer de bonnes relations avec cette personne.  Si le lien avec Dieu est obstrué à cause de vos péchés, demandez-lui pardon comme l’a fait Justin Bieber. Vivez un temps de libération en priant maintenant : « Seigneur, je te demande pardon pour mes péchés. Concernant mes proches, je sais avec qui ma relation est compliquée, mais si je ne sais pas, je te demande de me montrer les personnes avec qui ce tunnel est bouché.  Donne-moi le courage et la volonté de demander pardon, donne-moi la force d’aller trouver cette personne pour lui demander pardon.  Seigneur, donne-moi d’être simple, et de ne pas entrer dans des excuses ou des justifications. Donne-moi d’être concis, et de dire simplement : J'ai mal agi avec toi, je te demande pardon, je souhaite que nous ayons de bonnes relations.  Seigneur https://www.instagram.com/p/CLYZ_9JAc4O/?igshid=barobvw9qvz
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