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#finir avec la faiblesse sexuelle
bahabaki · 2 years
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FINIR AVEC LA FAIBLESSE SEXUELLE AVEC LE MARABOUT BAH ABAKI.
Le sexe joue un rôle important dans un couple. En plus d'être le moyen par lequel on passe pour procréer, la relation sexuelle constitue de nos jours un moyen de loisir ou du plaisir pour les uns et un centre de jeux pour d'autres. Pour cela les deux partenaires doivent bien jouir au cours du jeu. Il n'est donc pas considérable qu'un des deux partenaires faillisse à cette noble mission. Mais force est de contacter que de nos le partenaire qui lâche plus vite l'affaire ou quitte précocement le jeu est l'homme. Et pourquoi donc?
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Tout simplement parce qu'il y a la faiblesse sexuelle. La femme ne jouit plus du jeu. Une frustration s'implante tant chez l'homme que chez la femme. Cela peut engendrer beaucoup de conséquences au sein du couple. Rami ces conséquences, on peut citer 
*La séparation d'un couple
*La femme peut rapidement commettre l'adultère
*Le souci permanent chez l'homme...
Si vous êtes homme et vous souffrez de ce mal, sachez que ce n'est pas une honte mais plutôt une faiblesse. Grace aux plantes médécinales,le grand maitre marabout ABAKI  vous guérira rapidement ce genre de mal  et vous aurez encore plus de vigueur dans l'activité sexuelle ceci dans un court délai.
Nom: Bah Abaki Mail: [email protected] Site: https://retourdamour.me.ma/ Tél/ WhatsApp: +229 69553390
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vrai-marabout · 2 years
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PUISSANT MARABOUT AFRICAIN Grand spécialiste du retour affectif et des rituels de richesse sans sacrifice Résultats rapides surtout la où les autres marabouts ont échoué Pour tous vos problèmes tel que: - Faire revenir votre ex rapidement même en cas de divorce et sans sacrifice ni inconvénient - Rituel de richesse sans sacrifice - Réussir votre examen de permis de conduire 100% - devenir grand joueur - avortement a distance - réussir aux examens aux concours - chance aux jeux de loterie - guérison des maladies - avoir la clientele - gagner un procès - devenir un grand pasteur puissant et tes vœux seront exaucés - Développer votre pénis, finir a jamais avec la faiblesse sexuelle WhatsApp : +22995958212 https://www.instagram.com/p/CkjU5x3IwxQ/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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christophe76460 · 1 month
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Faites preuve de sagesse !
“J’ai peur d’être... disqualifié de la course.” 1 Corinthiens 9. 27
Considérons la vie de Samson : il ne cessa d’enfreindre les règles établies par Dieu. 1- Il entretint des relations qui finirent par le détruire. La Bible nous avertit : “Ne vous mettez pas avec des incroyants sous un joug qui n’est pas du Seigneur” (2 Corinthiens 6. 14). Un bœuf et un âne sont incapables de travailler sous le même joug. Pourquoi ? Parce que leurs natures sont trop différentes. Si Dieu vous refuse certaines choses, ce n’est pas parce qu’Il est trop difficile ni exigeant. Il veut simplement vous protéger.
Ecoutez donc Ses conseils. 2- Samson n’écouta que son instinct. Il se crut amoureux d’une femme alors qu’il ne pensait qu’à la posséder sexuellement. Le jour où ses parents voulurent le faire réfléchir sur ses choix, il ne put que répondre piteusement : “Mais c’est elle dont j’ai envie !” (Juges 14. 3). Sa libido fit de lui la risée de tout le monde. Pierre a écrit : “Ne cédez pas aux désirs de l'homme livré à lui-même : ils font la guerre à votre âme” (1 Pierre 2. 11). La victoire appartient d’habitude à l’armée la plus forte, aussi apprenez à contrôler vos instincts. 3- Il utilisa ses dons à mauvais escient. Samson se servit de la force que Dieu lui avait accordée afin de satisfaire ses propres appétits.
Prêtez attention aux paroles de Samson, lorsque ses “copains” philistins le taquinèrent sur le défi qu’il leur avait lancé : “Alors, c’est vous qui me donnerez...” (Juges 14. 13). Dieu nous accorde des dons afin que nous les utilisions pour accomplir Ses desseins, pas pour satisfaire nos désirs et nos ambitions. Si nous nous en servons à mauvais escient, nous risquons d’en souffrir ! 4- Il ne se rendait pas compte de ce qui constituait sa plus grande faiblesse. Peut-être estimez-vous que vos fantaisies secrètes ne regardent personne d’autre que vous, mais n’oubliez pas qu’elles font partie de vous-même et que vous n’échapperez pas aux conséquences de vos erreurs.
Si Satan osa attaquer Jésus à trois reprises, vous imaginez-vous qu’il vous laissera tranquille ? Satan aime particulièrement attaquer ceux que Dieu veut bénir. Pourquoi Dieu Se sent-Il tellement concerné par tout cela ? Parce que nous risquons de souffrir cruellement de nos péchés et qu’Il déteste tout ce qui risque de faire souffrir Ses enfants !
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yes-bernie-stuff · 8 months
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Vendredi 26 janvier 2024 Faire preuve de sagesse en tout
“J’ai peur d’être… disqualifié de la course.” 1 Co 9. 27
Considérons la vie de Samson : il ne cessa d’enfreindre les règles établies par Dieu. 1- Il entretint des relations qui finirent par le détruire. La Bible nous offre cet avertissement : “Ne vous mettez pas avec des incroyants sous un joug qui n’est pas du Seigneur” (2 Co 6. 14). Un bœuf et un âne sont incapables de travailler sous le même joug. Pourquoi pas ? Parce que leurs natures sont trop différentes. Si Dieu vous refuse certaines choses, ce n’est pas parce qu’Il est trop difficile ni exigeant. Il veut simplement vous protéger. Ecoutez donc Ses conseils. 2- Il n’écouta que son instinct. Il se crut amoureux d’une femme alors qu’il ne pensait qu’à la posséder sexuellement. Le jour où ses parents voulurent le faire réfléchir sur ses choix, il ne put que répondre piteusement : “Mais c’est celle dont j’ai envie !” (Jg 14. 3). Sa libido fit de lui la risée de tout le monde. Pierre a écrit : “Ne cédez pas aux désirs de l’homme livré à lui-même : ils font la guerre à votre âme”(1 P 2. 11). La victoire appartient d’habitude à l’armée la plus forte, aussi apprenez à contrôler vos instincts. 3- Il utilisa ses dons à mauvais escient. Samson se servit de la force que Dieu lui avait accordée afin de satisfaire ses propres appétits. Prêtez attention aux paroles de Samson, lorsque ses copains Philistins le taquinèrent sur le pari qu’il leur avait lancé :“Alors c’est vous qui me donnerez…”(Jg 14. 13). Dieu nous accorde des dons afin que nous les utilisions pour accomplir Ses desseins, par pour satisfaire nos désirs et nos ambitions. Si nous nous en servons à mauvais escient, nous risquons d’en souffrir ! 4- Il ne se rendait pas compte de ce qui constituait sa plus grande faiblesse. Peut-être estimez-vous que vos fantaisies secrètes ne regardent personne d’autre que vous, mais n’oubliez pas qu’elles font partie de vous-même et que vous n’échapperez pas aux conséquences de vos erreurs. Si Satan osa attaquer Jésus à trois reprises, imaginez-vous qu’il vous laissera tranquille ? Protégez-vous contre ses attaques ! Satan aime particulièrement attaquer ceux que Dieu veut bénir. Pourquoi Dieu Se sentit-Il tellement concerné par tout cela ? Parce que nous risquons de souffrir cruellement de nos péchés et qu’Il déteste tout ce qui risque de faire souffrir Ses enfants !
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EN FINIR AVEC LA FAIBLESSE SEXUELLE Le rôle que joue le sexe dans un couple est d'une importance capitale. Néanmoins, il est de coutume de faire face à des cas plutôt isolés dans lesquels un des partenaires, le plus l'homme, abdique en plein exercice suite à une éjaculation précoce ou à une fatigue indescriptible sans que la femme n'est pas été convenablement satisfaite. Ce phénomène est décrit comme étant une faiblesse sexuelle. Une partie ne jouissant pas de l'exercice, on assiste à une déception, à une frustration et même parfois à un sentiment de honte. Cet état de chose est nocif pour la stabilité et la durabilité d'un couple et créé trop souvent des histoires d'infidélités. engendrer beaucoup de conséquences au sein du couple. Dorénavant, si vous êtes un homme souffrant de ce mal, ou que vous soyez une femme subissant cette déception dans vos relations sexuelles et que vous voudriez y mettre un terme, sachez donc que grâce au savoir-faire et  la connaissance des plantes, vous connaîtrez bientôt de bien meilleurs ébats sexuels. Wossou est un bon féticheur très compétent, un bon guérisseur par les plantes, un marabout féticheur reconnu, un marabout honnête et sérieux capable de vous aider à mettre un terme à tous ces differents problèmes. Vous obtiendrez le tonus et la vigueur pour mener à bien ce défis Contactez moi WhatsApp ou appelez 0022969102375 Que les bénédictions soient...
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jbgravereaux · 5 years
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John Cale - Hallelujah (Leonard Cohen)                     https://www.youtube.com/watch?v=vEOZLQ3d1FI                                                                                                                                                                        John Cale - Hallelujah (Official Video) - YouTube                                                John Cale - Hallelujah (Brussels, 1992) - YouTube                                                                                                                                                                        Hallelujah (chanson de Leonard Cohen) — Wikipédia : Hallelujah, qui signifie en hébreu Hallelou « Rendez louange » Yah, Yahweh « à Dieu », est une chanson écrite par Leonard Cohen. Elle a été enregistrée pour la première fois sur son album de 1984 intitulé Various Positions. Elle a été l'objet de multiples reprises, notamment par Jeff Buckley en 1994...                                                                                                                                                                                            ...Cette chanson a été reprise par de nombreux artistes (il y aurait, sans compter les versions live, plus de 120 reprises d'Hallelujah). La plus connue d'entre elles est celle de Jeff Buckley, sortie en 1994 sur son album Grace25,26. Toutefois, ce n'est pas la version de Leonard Cohen que Jeff Buckley reprend, mais celle de John Cale (sortie en 1991 sur la compilation I'm Your Fan27)28. John Cale avait obtenu l'autorisation de Cohen pour modifier un passage du texte original, et c'est ce texte modifié que Jeff Buckley chante par la suite.                                                                                                                                                                                                                                                            Hallelujah de Leonard Cohen : l'histoire secrète d'un titre ...                              Elena Scappaticci : Avant de devenir un hymne universel psalmodié lors de nombreuses cérémonies, le titre Hallelujah, dont la première version paraît en 1984, a longtemps été ignoré du grand public. Retour sur la trajectoire extraordinaire de cette chanson.                                                                                                                                                                                                            Il s'agit sans doute de la prière profane la plus populaire de l'histoire de la musique.Tout commence à l'orée des années 80. Au moment d'entamer son septième album, Leonard Cohen traverse une crise artistique majeure. Le chanteur peine à se reconvertir et craint plus que tout d'apparaître aux yeux des fans comme désuet. Recent Songs, son album le plus classique, qui sort en 1979, ne marche pas. Cohen entre alors dans une période de remise en question qui le pousse à reconfigurer en profondeur son écriture.                                                                                                                                                    C'est dans ce contexte tourmenté que l'artiste accouche dans la douleur de la première version du texte d'Hallelujah, en 1980. «J'ai rempli deux carnets de notes et je me souviens m'être retrouvé au Royalton Hotel de New York, en sous-vêtements sur la moquette, me cognant la tête sur le sol en me lamentant de ne pas pouvoir finir cette chanson», confiait-il aux journalistes l'interrogeant sur la genèse de son chef-d'oeuvre.                                                                                                                                                                                                      Un véritable sacerdoce pour l'auteur, qui avouera à Bob Dylan avoir pris deux ans pour composer cet hymne. Il faut dire qu'avant de retenir les cinq sublimes couplets de la version finale d'Hallelujah, Leonard Cohen en aurait écrit pas moins de... 80.                                                                                                                                                                                                                                        Un texte érotique devenu chant de Noël                                                                                                                                                                                              Leur examen détaillé confirme la dimension follement sexuelle d'un texte devenu pourtant l'un de nos chants de noël préféré... Au-delà de l'incantation mystique suggérée par le titre, les références bibliques dont le chanteur parsème son texte composent en réalité une ode érotique à l'amour charnel. Une gentille sournoiserie de la part de l'impénitent Cohen pour qui la sexualité reste liée à l'obsession du péché originel.                                                                                                                                                                                      Comme le relevait dès 2005 le journaliste du Sunday Times Bryan Appleyard, dont les propos sont rapportés par le magazine Les Inrocks , Hallelujah est avant tout le texte de la faiblesse humaine vis-à-vis de la chair. Une dimension certainement demeurée inaperçue du studio Dreamworks, qui choisira de faire du titre la BO du dessin animé Shrek.                                                                                                                                                                                                  Les nombreux indices disséminés dans le texte confirment pourtant cette interpétation pour le moins sulfureuse. Le choix des références, d'abord. Il y a David, le roi de l'Ancien Testament, amoureux de la belle Bethsabée, et puis la sublime tentatrice Dalila, qui fait son apparition dès le deuxième couplet de la chanson.                                                                                                                                                                                                                                              Dans la louange au seigneur adressée par Leonard Cohen à Dieu, de nombreux commentateurs perçoivent ainsi une apologie détournée de l'orgasme. «And from your lips she drew the Hallelujah / Et de tes lèvres elle a tiré l'Hallelujah...» Une interprétation jamais démentie par le chanteur canadien et confirmée par la reprise qu'en fera John Cale quelques années plus tard. Reprenant certains des couplets abandonnés par Leonard Cohen, l'ex membre des Velvet Underground livre une version enrichie de l'hymne dont la connotation nettement plus sexuelle ne peut cette fois être contestée.                                                                                                                                                                                              Un pari gagnant pour Leonard Cohen puisque cette première reprise permet enfin au titre d'accéder à la notoriété. Jeff Buckley renchérit dans l'érotisme avec son interprétation désormais mythique d'Halleluyah, auquel le jeune artiste apporte en 1994 sa sensualité démoniaque et sa mélancolie absolue.                                                                                                                                                  Le début de la gloire pour un titre qui sera désormais décliné à l'infini dans les télé-crochets musicaux tels qu'X-factor, transformé en sonnerie de téléphone ou parachuté dans des séries à succès (The OC, The West Wing). On dénombre entre 180 et 200 reprises du titre, qui aurait été le plus téléchargé en 2004.                                                                                                                                      Depuis Jeff Buckley, la reprise la plus touchante est certainement celle de Rufus Wainwright, beau-fils de Leonard Cohen, qui livre de sa voix rauque et éraflée une interprétation lancinante du titre pour la bande-originale de Shreck. Un beau clin d'oeil familial qui permet, en 2001, d'associer de nouveau l'artiste à une chanson née dans la douleur et dont il aura très tôt été dépossédé.
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navisseli · 5 years
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La vérité sur l’affaire Harry Québert
Marcus Goldman, tome 1
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Auteurice : Joël Dicker
Maison d’édition : De Fallois
Date de publication : 2012
Nombre de pages : 857
Genre : Policier, Thriller
!! CRITIQUE 100% SPOILERS !!
Au lendemain d’avoir fini ce livre, pas mal de choses tournent encore dans ma tête. Bon, c’était sympa, mais avec un roman comme celui-là, ce n’est pas la question. Pour résumer rapidement car je n’ai pas vraiment connu la hype de la sortie, je l’ai lu dans le creux de la vague, nous parlons d’un roman plusieurs fois récompensé par des prix prestigieux, dont on m’a rebattu les oreilles pendant des mois (mes proches, la blogosphère, les suggestions Amazon, etc.) et qui a eu droit à son adaptation en série avec rien de moins que Patrick Dempsey dans le rôle de Harry. Paie donc ta renommée internationale, tes avis élogieux et tes hordes de fans qui ont sans doute oublié que le genre thriller existait bien avant que Joël Dicker ne vienne au monde ! J’ai l’air d’être très grinçante, car même si j’ai passé un bon moment, je ne comprend pas ce qui a fait de ce roman un succès de librairie à même de le différencier du thriller classique. Car il n’a pas grand-chose à envier à ses homologues relégués dans le fond de la boutique car n’ayant pas bénéficier d’une telle couverture médiatique.
Commençons par le positif. C’est un très bon page-turner. L’auteur sait doser son rythme, égrainer ses mystères, lancer des pistes, les noyer et en créer d’autres avec efficacité. Le mystère autour de Nola est intriguant, de même que le personnage de Harry, qui paraît cependant trop honnête pour faire vrai passé un bon tiers du récit. Les ficelles sont parfois un peu grosses, mais elles permettent de bien enchaîner et de rebondir quand il le faut, ce qui est nécessaire quand on écrit un roman très long, sinon on lasse ou pire, on ennuie le lecteur. Je me suis laissée surprendre à plusieurs reprises et j’ai été bien divertie, ce qui explique ma note extrêmement généreuse (asseyez-vous bien confortablement car les points négatifs sont légions, j’adore râler !).
Le cadre est également assez immersif, et on se plaît à rêver de flâner à Aurora, sur la plage ou dans les ruelles de la ville. Les rares fois où le roman adopte un point de vue contemplatif, c’est réussi, mais c’est hélas trop rare.
Le seul personnage que j’ai pleinement apprécié est le sergent Galahawood, le flic qui aide Marcus dans son enquête, bourru, un poil cynique, mais extrêmement attachant. En plus d’être la caution diversité du roman (pour un roman qui se déroule aux États-Unis, c’est quand même très blanc tout ça…) grâce à son ethnie, il semble être le personnage au caractère le plus marqué et à la fois le plus nuancé, dont on apprécie d’autant plus les apparitions.
Bon voilà, j’ai fait le tour, passons à tout ce qui m’a gêné, sur le moment ou a posteriori.
- Pour commencer, après trois clics, m’est revenue une vieille rancœur que j’ai vis-à-vis de certains auteurices francophones. Joël Dicker est né, a grandit et vit en Suisse. Et son roman se passe dans une petite ville du New Hampshire, où tout le monde a ses rivalités et ses secrets, autrement dit, le classique de ce genre d’histoires. Je sais que la Suisse se traîne une longue tradition de neutralité dans les conflits, mais aurait-il été si difficile d’imaginer un village des Alpes où les voisins ont des conflits d’intérêts et des histoires d’amour mièvres ? Franchement, si on avait transposé le roman en Suisse, ça n’aurait vraiment pas été si différent… On a déjà suffisamment l’impression de vivre dans un super pays type United States of America the World pour que les auteurices francophones transposent leurs histoires sur le plancher de l’Oncle Sam. Si je chipote sur un détail, imaginez ce qui suit…
- Autre détail, les écrivains en carton pâte. Je veux bien que le personnage de Marcus ait été un mythomane dans sa jeunesse (c’est même la partie la plus intéressante du personnage), et que son envie d’écrire soit un peu intéressée, mais où sont ses références littéraires ? Pour un roman qui base ses thématiques sur le processus d’écriture, c’est très pauvre. La seule référence est le roman fictif écrit par Harry Québert Les origines du Mal, et du peu qu’on en voit, il s’inscrit dans la longue tradition d’amour impossible type Les Hauts de Hurlevent ou encore Roméo et Juliette. Mais rien d’autre, néant… Mais d’un autre côté, je comprend, si une autre référence littéraire avait été proposée, les romans fictifs n’auraient pas tenu la comparaison.
- Autre point de détail mais qui a des relents vraiment nauséabond, le cliché de la maman juive. La mère de Marcus est juste insupportable, et c’est le but, mais aurait-il été possible de garder cette intention sans en faire une caricature antisémite ? Parce que là, ça pue quand même pas mal et on était sans doute à un cheveu du nez crochu et des grosses oreilles. En gros, elle passe son temps à harceler son fils, à lui reprocher tous les maux du monde, à faire des remarques homophobes et à tenter de caser son fils avec la première porteuse de vagin fertile qu’il pourrait croiser.
- Pour continuer sur les personnages, la relation entre Harry et Nola est tellement niaise et dégoulinante de clichés que je croyais au début que c’était une histoire que racontait Harry à Marcus pour lui cacher la vérité. Bon, a minima, la relation entre une ado de quinze et un homme mûr de trente-cinq ans est critiquée, mais très vite on pardonne à Harry parce que « c’est de l’amoureuh !! ». D’ailleurs, pour éviter la polémique, l’auteur ne mentionne aucune relation sexuelle. Une relation pure et saine n’est-ce pas ? Au-delà de ça, on nous ressort tel quel le cliché du coup de foudre sans nous le dépoussiérer, si bien qu’on ne sait pas ce que les tourtereaux se trouvent (où alors j’ai pas bien lu, les restes de poussière sans doute). Ou plutôt, on ne sait pas ce que Harry trouve à Nola, car une ado aux hormones en ébullition qui s’amourache d’un homme d’âge mûr qu’elle prend pour une célébrité, ça reste cohérent. Elle passe tellement de temps à lui dire qu’il est un grand écrivain, à le flatter, à les cajoler que ça ressemble presque au fantasme du vieux prof de fac qui se tape une étudiante pour sentir puissant. On ne sait pas ce qu’il aime chez elle, à part sa … dévotion justement ! C’est un problème ? Oui, car malgré les efforts de l’auteur, ça rend leur relation assez dégueu. A l’attention de tous ceux qui pensent que c’est un bon roman, de la « vraie » littérature, je tiens simplement à signaler que la romance Bella/Edward est infiniment mieux construite car… on sait ce que les personnages se trouvent. Je tenais à le préciser car apparemment, Twilight est une valeur étalon de la médiocrité pour certains… Allez lire les dialogues que partagent Harry et Nola, franchement, Charlotte Brontë peut aller se rhabiller…
- Pour continuer sur la pauvre Nola… c’est quoi cette pauvre gamine que tout le monde veut se taper avec aucune autre raison que sa jeunesse et sa beauté ? L’auteur aurait-il un soucis avec la définition de pédophilie ? Et encore, le relation entre elle et Luther est bien plus plausible, car lui ne fait que nourrir un fantasme sur elle et leur amour alors qu’elle ne l’apprécie pas vraiment.
- Ah oui et tant que je suis sur Luther. C’est quoi ce gros dégueulasse qui se fait presque dédouaner à la fin du roman ?! Il a un passé difficile, victime d’agressions, incapable de poursuivre sa passion, tué pour quelque chose qu’il n’a pas commis. Ouais, c’est injuste, et si ce n’était pas ça, moi aussi je voudrais rétablir la vérité et faire sortir de l’ombre ce génial auteur maudit. Sauf que… on parle d’un type qui a stalké une adolescente pendant des semaines, lui envoyait des lettre où il se faisait passer pour son amoureux, l’a contrainte à poser nue pour lui en profitant de sa faiblesse, et a écrit un roman sur cette romance fantasmée… Vous avez toujours envie de mettre en avant cet écrivain oublié ? Parce que Marcus oui… Nola était vraiment entourée par une belle bande d’enfoirés.
- Et pour finir sur la pauvre fille, même l’auteur semble la détester… Car un des retournements dont on se serait bien passé, c’est la révélation quand à ses troubles psychiatriques, pour justifier un twist paresseux et une tentative de suicide. On apprend donc que Nola, alors petite fille, a mis le feu à la maison et tué sa mère. Elle a ensuite été exorcisée à coups de simulations de noyade, et ce second traumatisme lui a créé un dédoublement de la personnalité où elle « devient » sa mère et se bat elle-même de façon grave. Et bien sûr, son père était parfaitement au courant mais si jamais il ne laissait pas sa fille se faire du mal… bah l’intrigue et les retournements n’auraient pas pu fonctionner. Justification du père : « ils me l’auraient enlevée alors j’ai préféré prendre le risque qu’elle se mutile ou se tue par accident plutôt que de demander de l’aide ».  Donc, une ado qui est déjà victime d’une trousaine de relations abusives a un père horrible prêt à la laisser se faire du mal… pour avoir le privilège de ramasser son cadavre noyé dans la baignoire un de ces quatre j’imagine…
- Autre retournement douteux. Nola qui décide de fellationner le Chef Pratt pour « détourner l’attention ». On pouvait s’en passer non ? Y avait pas d’autres solution pour « faire de lui un criminel » ?
- Bon c’est fini avec Nola, mais si déjà tout ça ne fonctionne pas, il ne reste pas grand-chose. Passons à l’autre soucis majeur (les autres étaient à mettre ensemble dans le pack « What the f**ck happened with Nola ??! ») : pour rendre son personnage malin et persévérant, les autres en deviennent cons. Harry et Marcus semblent incroyablement plus malins que les autres et de l’extérieur, il y a une espèce de complaisance classiste qui oppose les éduqués « de la grande ville » au bouseux des petites villes paumées (mais je surinterpréte peut-être). Il suffit de voir les Quinn se monter le bourrichon tous seuls, persuadés que Harry est amoureux de Jenny avant même que ce dernier ne fasse mine de s’intéresser à elle juste parce qu’il passait son temps au dinner familial pour y chercher l’inspiration. Quand ils organisent une garden-party en son honneur, c’est d’un ridicule qui confine à la misère. Même si bon, Tamara a quand même bien raison de traiter Harry de gros dégueulasse quand il apprend pour lui et Nola. Pareil pour l’exorciste, dont le récit dégoutte et horrifie Marcus (vous comprenez, lui il n’est pas fanatisé et sait que noyer à répétition une môme de neufs ans ne va pas l’aider des masses), ou encore pour Travis, qui en vient à tuer parce qu’il était bien trop con et amoureux transi pour laisser Luther repartir d’Aurora alors qu’il n’avait rien fait de mal (ah les violences policières)…
- Tant qu’on est sur sur les flics… Le Chef Pratt qui décide OKLM de forcer une ado à lui faire une fellation, ça lui a pris d’un coup comme ça ? Comme une envie de pisser ?
- Autre pendant de ce soucis, c’est quand même assez lassant de voir encore un tiers dont ce n’est pas le métier faire le boulot de la police… mieux que la police. Comment ? Il a l’idée géniallissime d’interroger tous les gens liés de prêt ou de loin à Harry ! Le nouveau Hercules Poirot mes chers amis ! Ah oui et pour les besoins de l’intrigue il se mange soudainement un malus -50 dans sa carac intelligence quand il oublie de vérifier en quelle année la mère de Nola est morte (c’est quand même une donnée importante de son livre?) sachant que personne d’autre à part Nola ne parle d’elle. Cet événement est l’élément pivot qui relance l’intrigue. Je pose ça là vous en faites ce que vous voulez…
Voilà, je pense avoir fait le tour… Qu’en conclure ?
Je ne lui reproche rien que je ne reprocherais à n’importe quel autre roman de ce type. Sauf que nous parlons ici d’un roman plébiscité, par la presse, les lecteurs, les libraires (que dis-je le monde!), multi-récompensé et apprécie. Alors quoi ? Pour ce genre de tapage médiatique, ça sent quand même pas mal le pétard mouillé cette affaire…
Ma note : 13/20
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lesaromates · 5 years
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L’éléphant invisible
L’éléphant invisible est un post de Sciatrix, publié sur son blog Writing from Factor X[1], qui essaie de décrire son expérience en tant qu’asexuelle vis-à-vis de l’attirance sexuelle. Elle la décrit ainsi :
« Nous naissons dans un monde où, une fois l’adolescence atteinte, tout le monde obtient un éléphant invisible aux yeux de tous, sauf des leurs. Ils ont une telle importance que la société est structurée autour des besoins de ces éléphants. Tout le monde parle d’eux et de leurs faiblesses, les médias les insèrent dans toutes leurs histoires et, à chaque fois, ils ont une forte importance dans l’intrigue principale. Pourtant, avant d’atteindre l’âge d’obtenir notre propre éléphant, nous ne pouvons pas les voir, mais nous restons sûrs que nous aurons le nôtre lorsque l’on sera plus grand, et qu’à ce moment-là, on comprendra tout.
Mais voilà, on grandit et atteint l’âge d’obtenir notre éléphant et… il n’y a pas d’éléphant. Tu es sûr qu’ils existent. Après tout, tout le monde insiste là-dessus et tout ceux de ton âge parlent de leurs éléphants, racontent à quel point ils sont merveilleux et intéressants. De plus, les personnes ayant des éléphants assez inhabituels sont prêtes à faire des choses vraiment déconcertantes pour leur bien. Tu penses que les éléphants existent probablement, mais tu n’en es pas sûr parce que tu n’as jamais eu ton propre éléphant. Serait-il possible que ce soit une sorte de complot élaboré ? Une désillusion de masse ou quelque chose dans le genre ?
Pourtant, tout le monde continue d’insister que les éléphants son réels. Tu es vraiment la seule personne confuse. Peut-être que tu essaies de l’évoquer, mine de rien, ou peut être que tu essaies de demander aux personnes a quoi ressemblent leurs éléphants. Peut-être as-tu ton propre éléphant et que tu ne l’as juste pas remarqué ! Donc tu essaies de demander autour de toi, juste au cas où tu aurais raté quelque chose. Ou bien peut être que tu n’interprètes pas les choses de la bonne façon. Tu cherches de toutes tes forces quelque chose qui pourrait être ton éléphant. Mais quand tu demandes aux personnes à quoi ressemble leurs éléphants, ils te regardent bizarrement et te traitent comme si c’était stupide de demander ce genre de choses, parce que clairement, ils savent a quoi ressemble un éléphant. Tout le monde en a un ! Tout ce que tu dois faire c’est être attentif, ce n’est pas comme s’ils étaient durs à voir !
Éventuellement, tu te dis que tu es différent et pas seulement inattentif. Tu essaies de te construire une image, de deviner à quoi ton éléphant ressemblerait afin de mieux comprendre le monde qui t’entoure. Mais personne ne veut bien prendre de son temps pour répondre à tes questions.
Du coup, tu fais de ton mieux avec le peu d’information que tu as. Le problème, c’est que tout le monde met l’accent sur différentes parties de l’éléphant, parce que tout le monde est différent et pense différemment.
C’est ce à quoi être asexuel et essayer de définir l’attirance sexuelle ressemble. Ou être aromantique et essayer de définir l’attirance romantique. Ou encore être agenre et essayer de décrire le genre. Et j’imagine qu’il doit exister bien d’autres parallèles. Le fait est qu’il y a quelque chose que tu n’as pas, et même si tu essaies de comprendre comment tout cela fonctionne, personne disant comprendre ce que c’est essaiera réellement de t’apprendre à quoi cela ressemble.
Vous pourriez dire que mon profond besoin de définir les choses est plutôt contre-productif, et que la sexualité humaine est tellement variée et complexe qu’une définition opérationnelle est inutile. Vous pourriez également dire qu’il n’y a aucune utilité a définir tout ça d’une façon assez claire de sorte à avoir des labels, car cela irait à l’encontre de la célébration de notre diversité infinie. Mais ce n’est pas ce que je pense, car à mon avis une définition opérationnelle est réellement utile, même si vous n’avez pas un besoin profond de catégoriser les choses pour mieux les comprendre.
Tout d’abord, les définitions sont selon moi nécessaires pour avoir une conversation. Si personne n’est vraiment sûr du sens d’un terme, alors la conversation va le plus souvent finir par embrouiller ou dérouter beaucoup de personnes. Surtout si quelqu’un demande de clarifier le terme et que personne n’est capable de le faire.
Savez-vous pour qui les définitions opérationnelles sont utiles ? Ceux qui se questionnent sur leurs identités. Si vous êtes en train de vous demander si ce label en particulier marche pour vous ou pas, ou si vous devriez vous identifiez en tant que tel, ou encore si vous faites partie d’un groupe spécifique, cela aide vraiment de pouvoir dire « bien, j’ai ça, ça et ça mais pas ça ». Comment peut-on utiliser une terminologie disant une personne asexuelle ne ressent pas d’attirance sexuelle sans expliquer ce que l’attirance sexuelle est ? Comment peut-on s’attendre à ce que des personnes en questionnement prennent une décision sur si oui ou non ce terme leur convient si la définition en elle-même n’est pas claire ?
Cela fait depuis, oh, deux ans maintenant, que j’essaie de comprendre comment les orientations romantiques marchent pour pouvoir décider de la mienne, mais à cause d’un manque de définitions concrètes je n’y arrive pas. Et à chaque fois que je demande a des asexuels alloromantiques, j’ai comme réponse des « Oui, je sais. Tu le sais, c’est tout. » De plus, demander à des personnes n’ayant pas passé de temps avec la communauté asexuelle est encore pire car ils donnent des définitions ridicules comme « de l’amitié mais avec du sexe ! » Et ce n’est clairement pas utile car les amitiés avec bénéfice existent également. En plus de cela, il existe des relations romantiques à long terme sans sexe ! Peu importe combien de fois je pose ces questions a des personnes alloromantiques, je n’ai jamais de réponse satisfaisante.
Expliquez-moi donc, comment sommes-nous supposés réussir à faire en sorte que les personnes pouvant voir cette chose invisible nous la décrive ? Car ceux qui, comme nous, ne peuvent pas la voir, essaient d’en peindre un portrait, et il est clair que nous ratons quelque chose afin de pouvoir comprendre, même si nous ne savons pas trop ce que c’est.
Le problème est que les personnes pour qui ce sentiment ne manque pas sont considérées comme étant la norme. Il n’y a donc rien qui les pousse à le définir, que ce soit pour l’attirance sexuelle, romantique, ou d’autres choses. Peu importe ce qu’ils font sur cet aspect de leur sexualité, ils sont facilement compris par les médias. Alors, pourquoi prendraient-ils de leur temps pour définir ce qu’est un éléphant ? De leur point de vue, tout ce qu’ils ont à faire c’est d’évoquer le concept « d’éléphant » et tout le monde comprendra de quoi ils parlent. Sauf ceux d’entre nous, faisant partie de la vaste minorité, ne possédant pas d’éléphant.
Mais voilà, même si peindre un portrait de ce concept ne permet pas de le comprendre dans son intégralité, peut être que quelqu’un ayant l’expérience de celui-ci pourrait le définir. Jusqu’à présent, ceux d’entre nous pour qui la « norme » ne correspond pas doivent continuer d’essayer. Ce serait bien d’avoir l’aide de personnes qui ont l’expérience de ces formes d’attirance. Mais s’ils ne travaillent pas sur une définition, nous avons besoin de nos portraits bancals pour nous en sortir. »
Personnellement, je trouve que l’image de l’éléphant permet de bien décrire à quel point il est dur pour nous de définir ces concepts d’attirance. Toutefois, ils peuvent être tout aussi durs à définir pour ceux qui le ressente, car il s’agit d’un ressentit propre à chacun.
Selon moi, nous n’arriverons jamais à réellement les définir, ou en tout cas trouver une définition qui convient à tout le monde, car ces concepts sont tellement flous ! J’espère juste qu’un jour nous arriverons à ou moins avoir des portraits clairs, ou au moins réduire ne serait-ce qu’un peu le flou qui les compose. De plus, comme dit par Sciatrix dans son article, les définitions sont importantes et pour avoir des conversations, des débats qui mènent quelque part, nous avons besoin d’une définition commune. Sinon, nous pourrons difficilement avancer.
[1] https://writingfromfactorx.wordpress.com/2011/04/02/if-you-can-see-the-invisible-elephant-please-describe-it/
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cequilaimait · 6 years
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Cdv6 – 3. Le grand foutoir de Marama
Pour son treizième anniversaire, ce petit imbécile a fait un énorme caca nerveux et a exigé qu’on lui offre un Kili’an. J’ai eu beau lui expliquer que ce n’était pas le genre de bien de consommation qu’on trouve dans une pochette surprise, rien n’y fit. Monsieur le quatorzième n’en avait rien à faire de ma tutelle. Il fallait que cela soit lui qui régente tout, et il fallait lui passer tous ses caprices. Alors, pour lui faire plaisir, et pour éviter qu’il ne me fasse exécuter et qu’il ne mette Vojolakta à feu et à sang, j’ai organisé pour lui un petit safari-chasse sur Aheqet. Ah ça, il faisait le fier avec sa jeep et son chapeau. Bien entendu, tout était pipé, mais ça, il ne s’en est jamais rendu compte. Trop persuadé d’être le meilleur, il ne s’est jamais demandé comment un troupeau de blondinets à poil s’était retrouvé sur notre chemin après seulement cinq minutes de route… alors qu’ils ne sont pas censés exister à l’état sauvage sur Aheqet. C’est moi qui ait eu cette idée, de les traquer dans Vojolakta tout entier et de les foutre dans un champ le cul à l’air. En espérant que le bon, la réincarnation des Kili’ans successifs se retrouverait dans le lot.
Enfin, après en avoir abattu quelques-unes de ces créatures pour la forme, le petit cœur fragile de notre brun a fait boum. Comme je l’imaginais, le blond qui lui était destiné faisait bien parti du troupeau. On l’a trouvé en train de faire une sieste sous un arbre, une bande dessinée ouverte sur son visage pour le protéger du soleil. Grand bien lui en a fait, ce fut ce qui lui évita de se prendre du plomb dans les fesses.
Dès qu’il vit l’éclat lumineux de ses cheveux, le jeune quatorzième lui sauta dessus en criant « C’est mon mien, c’est mon mien ! ». Puis, après avoir bien ligoté sa proie, vint le temps de la photo souvenir. Il était tellement content ! Ainsi Vojolakta fut sauvée. On ne peut pas en dire autant du Kili’an…
Lettre de démission de Mathuz, tuteur et conseiller du 14ème Aar’on
*****
– Un Kili’an habillé en rouge, cela ne devrait pas exister ! Un bon Kili’an se fringue en vert ou ne se fringue pas du tout !
Ce fut par ces mots que le Malaimé annonça au conseil son désir de mener une guerre totale contre l’anti-humanité et d’exterminer ses membres et ses idées, afin que plus jamais elle ne mette en danger les espèces libres de Vojolakta et, accessoirement, pour qu’il puisse récupérer son bien le plus précieux pour le punir comme il se devait. La formule, destinée à rester dans l’Histoire, devint immédiatement la devise des armées fédérées. Ainsi débuta la grande bataille qui fut plus tard connue sous le nom de « grand foutoir de Marama ».
Riche de nombreuses ressources minérales précieuses, le système Solzabul et son immense planète tellurique s’étaient depuis longtemps retrouvés au centre de toutes les convoitises. À peine après y avoir mis les pieds pour la première fois, l’Humanité avait soumis l’espèce âminale locale, les Maors, sous le huitième. Attirés par les grandes quantités de souffre qu’on y trouvait sous la surface de Marama et qui leur servait habituellement de fard à paupière, les Ashtars s’étaient empressés d’y mener un assaut sauvage. Trop occupé à dresser son Kili’an et à promulguer le code sexuel, le neuvième avait dû abandonner ce territoire, et il avait fallu attendre l’arrivée du treizième pour qu’enfin Solzabul revienne dans l’escarcelle de la Fédération. Jusqu’à la génération suivante.
Forcément, le Bottel’ron et les siens ne pouvaient pas accepter cette situation sans bouger. La décision de lancer l’assaut fut prise pendant les vacances scolaires, histoire de prendre par surprise ses adversaires. Cela fut un véritable succès qui permit aux Ashtars de très vite récupérer un quart de la planète. Mais sur leur route, le monstre et les siens eurent la surprise de tomber sur une opposition imprévue. Il n’y avait pas que le Bien et le Mal qui désiraient se battre pour cette terre sacrée. L’anti-humanité, menée par Jar’no, avait elle aussi des vues sur ce territoire. Basée sur la lune Tapu, les rouges n’avaient eu qu’à réaliser un saut de puce pour atterrir sur Marama.
Adulé par ses fidèles, et aidé par un Kili’an fermement tenu en laisse et vêtu d’écarlate, Jar’no avait sans peine réussi à conquérir un quart de la planète, là aussi pendant les vacances. Humilié, l’Aar’on en titre décida de les interdire purement et simplement, afin que plus jamais il ne se fasse avoir de la sorte. L’idée se révéla particulièrement mauvaise. Très attachés à leurs congés, les Maors entrèrent immédiatement en rébellion et, dirigés par un leader charismatique tiré au sort et qui changeait toutes les heures, ils réussirent sans peine à reconquérir un bon quart de leur planète natale.
– Attendez… Donc du coup, si les Ashtars ont un quart, Jar’no un quart aussi et les Maors pareil… Cela veut dire qu’il ne nous reste plus que deux huitièmes ? J’ai bon ?
Bien qu’alambiqués, les calculs du quatorzième étaient tout à fait corrects, comme le lui indiqua le nouveau Grand Khass’Kouil fraichement nommé, La’cout.
Plutôt grand et pas aidé par son physique difficile – il avait des crocs jaunes, trois bras et trois jambes ainsi qu’une peau abimée et infestée de pustules rouges qui lui recouvraient tout le corps –, La’cout avait fait de ses faiblesses une force pour se hisser au sommet de la hiérarchie militaire. Certes, la ressemblance frappante de cet Humain avec un Ashtar lui avait valu l’inimitié de nombre de ses camarades, mais ces derniers, s’était finalement fait une raison, après qu’il les ait tous bouffés tout cru. Le tribunal militaire n’y retrouva rien à redire et retint le cas de légitime défense ainsi que de nombreuses circonstances atténuantes, à commencer par la laideur de l’accusée. La’cout avait fêté son acquittement en bouffant le juge. Le reste de sa carrière fut une succession d’exemplarité. À chaque fois qu’un nouveau poste se libérait, il se portait candidat et l’emportait. Souvent parce que ses concurrents mourraient étrangement dans d’atroces souffrances avant l’annonce de la décision, mais on ne pouvait pas lui reprocher d’être chanceux et talentueux. En plus, il était plutôt bon en maths. Son parcours sans la moindre fausse note l’avait propulsé à la tête des armées, directement sous le commandement de l’Aar’on lui-même. Avec dans sa manche un tel atout qui savait si bien compter, le quatorzième ne doutait pas un seul instant de sa victoire finale.
– Nous sommes prêts à attaquer, oh grand Aar’on. – annonça solennellement le Grand Khass’Kouil en se léchant les babines. Demain, le Kili’an sera mort… euh… enchaîné aux pieds de son maître ! Purée, c’est compliqué, un jour, j’vais vraiment finir par me faire griller… Bref, on attaquera à l’aube, au Four Corner de Marama. C’est comme ça qu’on nomme la frontière entre les quatre territoires que les diverses factions contrôlent. J’ai demandé aux copains, ils trouvent que c’est plus simple de faire ça là-bas. En plus, c’est touristique…
– Hein ? Ah, ouais, génial, nan mais cherche pas, j’t’écoutais pas… – répondit le brun sans même lever le regard vers son général. La guerre, tout ça… Nan mais moi, ça me stresse. J’veux juste récupérer mon Kili’an, le reste, j’m’en fous. Tu peux tous les exterminer. Mais on touche pas à mon Kili’an. C’est à moi ! J’lui ai écrit un poème d’excuse, d’ailleurs, pour qu’il comprenne à quel point je l’aime, cet ingrat ! Je lui ai aussi acheté un collier étrangleur et un gant clouté pour le punir. Avec ça, s’il ne tombe pas amoureux de moi, franchement, j’comprends pas…
L’attaque eut lieu à l’aube. Chaque camp portait ses revendications et avait une bonne raison de se retrouver là. L’anti-humanité jouait son renouveau et son futur et voulait conserver à tout prix le Kili’an. La Fédération se battait pour récupérer le Kili’an. Les Asthars profitaient du bordel pour avancer leurs pions et si possible capturer le Kili’an. Les Maors, enfin, semblaient présents principalement pour se prendre les trois autres groupes sur la tête. Vindicatifs, ils cherchaient surtout à récupérer leur petit bout de terrain et n’étaient pas contre l’idée de mettre la main sur le Kili’an. Ils avaient, il faut bien l’avouer, les boules depuis qu’ils avaient perdu celui du treizième en plus de leur liberté.
– Attendez, donc en fait, tout le monde en veut à mon cul ? – s’exclama le héros blond en pleine prise de conscience après avoir embroché plusieurs adversaires au bout de son fleuret. Cette bataille, c’est avant tout une bataille pour mon cul ? Les autres revendications, c’est du flan en réalité ?
– Ta gueule et choisi moi plutôt que ton brun – répondit Jar’no en l’attrapant par le col.
– Je t’aime, espèce de traître ! J’vais te tuer et ensuite te faire l’amour, et j’vais le bouffer, ton cul, tu vas voir ! – rétorqua l’Aar’on tout en tapant du poing contre le leader des antihumains qui lui avait piqué son jouet.
– S’il vous plait, c’est une bataille sérieuse, un peu de concentration… – ajouta La’cout en trucidant une partie de ses propres armées.
– Ton cul, c’est du flan ! – conclut un Maor, qui voulait faire de l’humour, et qui ne put jamais percevoir les droits d’auteurs pour sa blague, la faute à sa mort soudaine, transpercé par les armes des trois précédents.
Le combat continua de plus belle. Âminêtre, Âminaux et même animaux, toutes les espèces se cognèrent dessus, parfois sans trop savoir contre qui ils se battaient. La faute au Grand Goinfrr qui, dérangé par le bruit, était descendu de sa lune pour voir ce qu’il se passait sur Marama. Du coup, le trajet lui avait ouvert l’appétit, surtout qu’il avait servi de monture à un Chérub à lunettes de soleil qui avait passé la traversé à surfer sur son dos en lâchant des « Geb ! Trop cool ! » bien sonores. Une fois arrivée dans la mêlée, le Grand Goinfrr avait commencé à boulotter puis déféquer la majorité des armées en présence, causant la destruction de leurs uniformes et créant ainsi une grosse confusion sur le champ de bataille.
Seul le Kili’an réussit à éviter l’humiliation de se retrouver nu au milieu des armes. Ayant trouvé un petit bout de papier sur le sol, il était tranquillement allé le lire assis au pied d’un arbre aux feuilles bleues, en haut d’une colline qui dominait la scène. C’était un poème que lui avait écrit l’Aar’on. Curieux, le blond n’avait pu s’empêcher d’y jeter un coup d’œil. La lecture causa quelques reniflements et le poussa à se moucher dans sa cape rouge. Ce n’était pas très propre, mais en même temps…
Mes excuses à un petit con
 Je sais bien, Kili’an, que parfois je suis lourd
Que mes réactions et ma bêtise t’étouffent
Surtout quand un autre te tourne autour
Mais désolé, le voir, ça me bouffe.
 Parce qu’il cherche à te détourner de moi
À se comporter comme s’il était le meilleur
Je te l’assure, vraiment, j’en suis sûr, je le crois
Il cherche seulement à te faire tourner la tête, le cœur
 Oui, j’aimerais que tu recherches mes bras
Plutôt que la compagnie de cette espèce de rat
Je t’implore, je t’en supplie, aime-moi
 Tu n’as pas besoin d’admirer son esprit
Tu n’es bien que contre mon torse, dans mon lit
Je t’en supplie, je t’implore, regarde-moi
Plus bas, la bataille avait pris un tournant inattendu. Alors que la disparition soudaine du Kili’an était passé inaperçue, plusieurs évènements avaient redistribué les cartes. Faute d’uniformes en bon état, les différents protagonistes ne savaient plus trop pour quoi et contre qui ils se battaient, et le Grand Goinfrr, rassasié, était allé faire une sieste en plein milieux des soldats. Plusieurs demandèrent une trêve. La’cout la refusa en massacrant toujours plus de ses propres Hommes, ce qui finit par causer la colère de l’Aar’on :
– Nan mais oh, tu bosses pour quoi, toi, déjà ? – hurla-t-il en direction de son général.
– Bah… Pour le Bottel’ron… – répondit La’cout en écarquillant les yeux. Non, mais, tu n’avais toujours pas compris que j’étais un agent double infiltré avec comme mission de détruire la Fédération de l’intérieur ? Sérieusement ? J’suis même son général en chef, là. Lui, il est resté à la maison à regarder la bataille à la télé.
– QUOI ? Mais… mais… Tu es le Grand Khass’Kouil ! Je t’ai donné un des titres les plus honorifiques qui soit, je t’ai fait confiance, je ne me suis même pas moqué de toi parce que tu étais aussi moche qu’un Asht… Ah, merde ! Oui, du coup, je comprends… Ouais, t’as raison, c’est logique… Nan mais là, c’est la faute de Mathuz aussi. Depuis qu’il s’est cassé parce que soi-disant je suis con, je ne prends que des mauvaises décisions… C’est malin, ça… Bon bah… Ça devient chiant, là… On se fait ça à Pierre Papier Ciseaux ?
Après une longue hésitation, Jar’no et La’cout acceptèrent d’arrêter les frais et de jouer le devenir du Kili’an à ce jeu hautement stratégique, preuve de l’importance folle qu’ils lui vouaient. Un nouveau chef Maor fut élu pour participer lui aussi à l’épreuve, et s’avança fièrement pour serrer la main de ses adversaires.
– Geb !
– Attendez ! – s’énerva l’Aar’on. Elle fout quoi la peluche, là ? C’est même pas un Maor ! C’est n’importe quoi !
– Gaby Geb ! – acquiesça le Chérub d’un sourire accompagnant un grand signe de la tête. J’suis tout à fait d’accord, moi, mais en fait, tous les Maors ont foutu le camp lorsque le Grand Groinfrr est arrivé. Ils en ont une peur bleue, ils le prennent pour un Dieu. Alors du coup, ils m’ont demandé de les représenter. Moi, à la base, je voulais aller me reposer sur Kamedeva, mais c’est tellement le bordel en ce moment avec les bouchons que bon, j’ai décidé d’attendre la fin des départs pour prendre la route. Faut dire que vu ma nature, j’ai le temps. Mais cette idée conne, aussi, d’interdire les vacances en plein milieu des vacances ! Y a que des politiques pour imaginer des trucs pareils. Les gens se pressent tous pour rentrer, on est complétement coincé ! Bon, on joue ? Geb !
Après une courte réflexion, les différents protagonistes acceptèrent les règles. Tout se jouerait en une manche, et interdiction de tricher. Jar’no se lança le premier avec un magnifique « Ciseaux », auquel l’Aar’on répondit immédiatement, un énorme sourire au coin des lèvres, par une très belle « Pierre ». Malheureusement, La’cout avait anticipé ce mouvement audacieux et sorti par surprise une étonnante « Feuille » qui laissa tous ses adversaires sans voix. Tous, sauf le Chérub.
– PUITS ! J’ai gagné, Geb ! Ah ah ah ! La Pierre et les Ciseaux tombent dans le Puits, et la Feuille, j’dessine dessus ! C’est moi le meilleur !
– MAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS ! – hurla le brun en se roulant par terre et en chouinant comme un bébé. C’est pas juste, il a trichéééééé ! On n’a pas le droit de faire « Puits » normalement… Y veut me piquer mon Kili’aaaaaaaaaaaaan ! Il est méchaaaaaaaant. C’est pas juuuuuuuuste ! J’veux mon Kili’aaaaaan, snif… D’ailleurs, il est où, ce con ? Ça fait des plombes qu’on ne l’a pas vu…
À la réflexion, en effet, personne ne savait bien où le blond était passé. Ni l’Aar’on qui souffrait d’un manque atroce, ni La’cout qui voulait le torturer, ni même Jar’no, malgré toutes ses manipulations pour en faire son chien docile. Seul Geb avait bien une petite idée. Et pour cause, il représentait le fier peuple Maor :
– Ah nan, mais ne le cherchez pas, on l’a capturé tout à l’heure. Gaby Geb ! Alors que mes copains étaient en train de fuir à toutes jambes le Grand Goinfrr, ils l’ont trouvé en train de se moucher dans un poème sous un arbre. Enfin, je crois. Alors du coup, mécontent de s’être fait griller la larme à l’œil, il a tout de suite provoqué le combat, mais il s’est fait poutrer la gueule.
– Comment ça ? – demanda le quatorzième, interloqué. Mais son RP Chlorophyli est un des plus puissants de Vojolakta, la marque de tous les Kili’ans ! Quand il est vêtu de sa ©Végéscratch qui lui sert de réserve à fibres végétales vertes, il est quasi invincible !
– Bah oui, Geb, mais là, ce con, comme il est passé du côté de l’anti-humanité, il était en ©Végéscratch rouge, – déplora le Chérub. Du coup, son RP qui ne réagit qu’aux végétaux et fibres vertes a complétement merdé, et il s’est fait poutrer. Le rouge de la trahison lui va si mal, Gaby Geb… Enfin maintenant, c’est le prisonnier des Maors ! Avouez, vous ne vous attendiez pas à un tel dénouement, hein ?
Cela était vrai, sans doute parce que le réel dénouement n’avait pas encore eu lieu. En réaction à ce léger imprévu, l’Aar’on, Jar’no et La’cout déclarèrent une trêve immédiate, saucissonnèrent Geb avec des cordes et un bâillon et l’envoyèrent dans une navette en première classe vers la fameuse Kamedeva, afin qu’il sauve Vojolakta à sa manière et n’intervienne plus dans cette histoire. L’heure de parlementer entre faction avait sonné.
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karrdr · 7 years
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#METOO, MASTER OF ALL ? (PREMIÈRE PARTIE)
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Difficile d'être un homme en ce moment. D’aucuns craindraient l'hystérisation du « débat », la délation ou tout simplement la ruine. A #metoo, répondirent « pas moi » ou « pas tous les hommes » ; et quand bien même la libération de la parole de millions de femmes à travers le monde, le spotlight est resté braqué sur les célébrités et autres personnalités qui faisaient déjà la une de nos newsfeeds avec peut-être l’avantage d’une dénomination plus claire du problème qui occupe les esprits : le viol, les agressions sexuelles, la coercition par un homme, figure d'autorité, et puis surtout l'impunité de ces crimes. Une image somme toute assez nette… manichéenne, permettant pour un temps de choisir le camp du « bien » sans trop se remuer les méninges. L’affaire Aziz Ansari arrive juste à temps pour finir de flouter la compréhension déjà vaseuse de ce qu’est le consentement.
Le 13 janvier dernier, le site Babe dot net publie un compte-rendu des « mésaventures » de Grace (nom changé afin de préserver l’anonymat de la narratrice) avec la star de Master of None.
Aziz Ansari s’est positivement fait remarquer ces dernières années – pur produit du multiculturalisme à l'américaine, c’est un millennial d’origine sub-asiatique qui a su trouver sa place dans le tout Hollywood, notamment au travers de sa série à succès, Master of None.
Surtout, Ansari est un féministe autoproclamé qui aime faire des relations hommes/femmes le centre de ses productions et qui a même écrit un livre – Modern Romance: An Investigation – traitant du sujet. Ansari est le nouveau boy-next-door jouant savamment de son image inoffensive et drôle et c’est à la fois un self-made man dans la plus pure tradition Américaine.
De Grace, on ne sait pas grand-chose sinon qu’elle est photographe, mais c’est le récit clinique et glaçant qu’elle fait de sa rencontre avec Ansari qui vient pulvériser l’image que s’est construite l’artiste et avec celle-ci, l’image que l'Amérique s’est faite de lui. On reprochera d’ailleurs à Babe un certain cynisme, plus grave encore, de faire perdre son focus à #metoo pour ce qui s’apparenterait au mieux à une retranscription sulfureuse d’un rendez-vous décevant, au pire la plume vengeresse d’une fan désappointée.
Mais voilà, la machine s’est emballée : leçon de morale après leçon de morale, le récit de Grace n’est devenu qu’une tentative vaine de créer le buzz, de profiter de l’attention et du prétendu pouvoir qu’auraient les femmes de nuire aux hommes qui les auraient abusées.
Un peu de distance suffirait à faire remarquer qu’Ansari est bien loin d’être au fond du trou, que les Winstein et Spacey de ce monde se contentent juste de faire profil bas alors qu’Allen jouit encore pleinement de ses passe-droits.
Alors pourquoi cette histoire nous hérisse-t-elle autant ?
Pourquoi Grace cristallise-t-elle autant de colère et de mépris ?
Comme bien souvent lorsqu’une femme ose faire part d’une possible « mésaventure » d’ordre sexuel, son récit est haché menu, disséqué, analysé afin de prouver qu’elle ment – coupable jusqu’à preuve du contraire. Alors bien sûr, dans un contexte aussi pesant que celui de #metoo, il n’est pas étonnant que son histoire soit observée à la loupe ; et l’on pourrait relever plusieurs points de tension :
1. Quelle crédibilité accorder à Babe ?
Les révélations qui ont mis à nu Weinstein et tous les autres sont le fruit de mois, voire d’années d’enquête minutieuse menée par des équipes de choc au sein de rédactions de prestige comme le New York Times ou le New Yorker qui n’ont plus à faire leurs preuves.
En face, Babe n’est qu’un pure player obscure[1] cultivant une image sulfureuse sous couvert de féminisme (?), de girl power, ou d’un quelconque [insérer un concept fumeux] positivity comme les millennials en ont le secret.
Que Babe publie un article à charge à l’encontre du quasi petit fiancé de l’Amérique fleure plus comme un coup de pub savamment concocté que comme du grand journalisme d’investigation. Il serait bien aisé de remettre en doute les procédés de vérification et de validation d’un média qui a clairement fait du click bait son modèle de financement.
2. Ce n’est pas (aus)si important
Face aux accusations portées à l’encontre de Winstein ou Spacey – coupables de harcèlement sexuel et/ou de viol répétés au cours des dernières décennies, il est certain qu’une seule « mauvaise » soirée en compagnie d’Aziz Ansari parait bien inoffensive.
D’ailleurs Grace n’accuse pas l’acteur directement – l’article est intitulé : « I went on a date with Aziz Ansari. It turned into the worst night of my life » comme des centaines d’articles à sensation parus avant lui dans des magazines people que tout le monde prétend ne pas lire. Alors est-ce qu’elle n’en ferait pas un peu trop ?
Ne ferait-on pas quelque part le procès de la banalité de cet incident, comme s’il n’était pas suffisamment extraordinaire pour qu’on y prête attention.
3. Grace est anonyme
A l’heure d’Internet et de ses légions de trolls sans visage, l’anonymat est vu d’un très mauvais œil – ce serait faire acte de lâcheté que de se cacher derrière un pseudonyme, une exacerbation de la veulerie d’une attaque déjà considérée comme profondément injuste.
Pire encore, l’anonymat empêcherait de ressentir de la sympathie pour quelqu’un dont on ne sait rien sinon qu’elle partage la même passion de la photographie argentique qu’Ansari. Impossible donc de se mettre à sa place ou de se reconnaître en elle.
Les victimes d’agressions sexuelles sont déjà rendues responsables de leur malheur alors que l’on connaît leur identité. Imaginez lorsqu’elles témoignent face cachée ?
4. Le cliché de la victime
A tout cela s’ajoute le fait que Grace ne soit pas une victime « pure ». Elle n’est ni la damoiselle en détresse, ni la jeune femme sans défense que l’on aime à s’imaginer dans ces situations, et c’est bien là tout le problème. Dès qu’une femme n’est pas dans une position évidente de faiblesse, il devient clair que si elle a su s’attirer des problèmes toute seule, elle devrait aussi pouvoir s’en dépatouiller ou en assumer les conséquences quelles qu’elles puissent être.
Plus désolant s’il était possible, Grace apparait comme une gold digger tentant de profiter de la gloire d’Ansari, une pseudo starlette en mal de célébrité. Aux oreilles de beaucoup son récit résonne comme un échange quasi marchant : l’attention d’Ansari contre du sexe. Quand bien même, n’aurait-elle pas eu le droit de changer d’avis une fois sur place ? ou d’attendre d’Ansari qu’il la traite simplement comme un être humain ?
5. L’indécence du détail
Le compte rendu de Babe dot net revient en grands détails sur cette fameuse rencontre – des détails donnés froidement à vous en rendre malade justement parce que jamais romancés.
Le cerveau humain est toujours en recherche d’une échappatoire à ce qu’il a du mal à traiter. La romancisation des faits ouvre à l’interprétation et permet de tirer ses propres conclusions ou de s’identifier aux personnages. Ici, ce travail est impossible rendant l’empathie inconcevable. L’on est forcé de faire face aux événements tels que décrits.
6. Le public aime Aziz Ansari
C’est aussi simple que ça et ce récit vient à l’encontre de tout ce que l’on aimerait penser de lui. Il n’aurait pas tant les pieds sur terre que cela, ne serait pas si accessible (il la rejette une première fois avant d’accepter d’échanger leurs numéros de téléphone), il fait partie du cercle des puissants – il habite maintenant à TriBeCa.
Même la mention de Taylor Swift n’est pas anodine. La chanteuse de Reputation est aussi WASP que l’on puisse être et est particulièrement connue pour sa sournoiserie (son dernier album est une ode à sa personnalité serpentine). Ansari serait coupable de la même sournoiserie par simple association (il veut que leur rencontre reste secrète, lui demandant d’user du pseudonyme « Essence » pour lui appeler un taxi).
Ansari appartient aussi à une double minorité – d’origine Indienne et musulman – son profil ne court certainement pas les rues d’Hollywood. Des éléments qui feront les minorités le soutenir mordicus comme elles l’ont fait avant avec Cosby, R. Kelly ou O.J. avant lui. Il fait partie des minorités modèles – celles qui ont réussi à s’intégrer. Personne n’a intérêt à voir cette image voler en éclats pour une soirée somme toute sans importance.
Tout cela fait-il d’Ansari la vraie victime de cette affaire ?
Quoi que l’on veuille reprocher à Grace, l’attitude d’Ansari n’en est pas moins déplorable. Au contraire, elle est tout particulièrement significative : elle est l’expression d’un désir d’obtenir coûte que coûte ce qu’il pense lui être déjà acquis.
Cela se traduit par :
• Sa précipitation. Ansari expédie leur dîner afin de rentrer au plus vite chez lui. Dès le pas de la porte passé, il l’invite à s’asseoir sur le comptoir de la cuisine où il la déshabille presque immédiatement pour lui faire un cunnilingus.
• Son manque d’écoute. A plusieurs reprises, Grace manifeste son inconfort ou son désir de ralentir – verbalement et non verbalement. Ansari feint de l’écouter, calmant le jeu à chaque fois l’affaire de quelques minutes avant de se remettre à insister lourdement.
• Son agressivité. Alors même que Grace lui a fait part de son besoin de douceur, Ansari continue pourtant de lui mettre les doigts dans la bouche dans le but d’essayer de la pénétrer digitalement. Symboliquement fort, c’est comme s’il cherchait son silence.
• Il l’invite aussi à boire à plusieurs reprises, ce qui n’est pas non plus bénin.
Il ne s’agit que d’un avis personnel, mais je doute que la majorité des femmes imagine leur première fois avec un homme qu’elles viennent de rencontrer se dérouler à la façon d’un film X – à moins que ce soit là le but.
« Pourquoi n’a-t-elle tout simplement pas dit non ? »
L’inévitable question. C’est bien ce qu’on nous apprend : dire « NON ! » fermement, se débattre, crier s’il le faut. Pourtant les femmes imposent rarement un « non » à leurs partenaires. A la place, elles diront :
• « Attends… »
• « Ralentis… »
• « Je ne suis pas à l’aise… »
• « Je n’aime pas trop ça… »
Ou elles resteront silencieuses et immobiles en attendant que ça passe ou en espérant que leur partenaire daigne comprendre. Mais jamais un « non » franc.
Les hommes n’aiment pas s’entendre dire « non »
« Non » est pour eux l’occasion d’insister, souvent avec une escalade dans la violence. Pour une femme, « non » équivaut à prendre le risque de précipiter ce qui pourrait rapidement devenir un viol.
Alors demandera-t-on encore :
• « Pourquoi aller chez quelqu’un qu’on ne connait pas ? » en omettant gracieusement que des agressions sexuelles/viols sont majoritairement commis par des proches.
• « Elle devait bien savoir ce qu’il attendait d’elle, non ? » en prenant bien soin de repousser l’idée qu’elle puisse peut-être vouloir autre chose, elle.
• « Pourquoi avoir accepté de lui faire une fellation ? » en ignorant volontiers que les femmes cèdent souvent à la pression de leurs partenaires en espérant la paix ou pour faire plaisir.
• « Pourquoi ne pas être partie plus tôt ? » en ne se doutant pas que même ça relève d’une fine négociation afin de ne pas brusquer les sentiments de son partenaire toujours dans le but de ne pas provoquer de réactions violentes. Ou tout simplement, peut-être qu’elle espérait qu’il l’écoute et change d’attitude…
N’est-ce pas naturel de s’attendre à ce que la personne avec qui vous passez un bon moment vous respecte suffisamment pour ne pas vous traiter comme un simple morceau de viande ? Il semblerait que non.
Et si on changeait de focus ?
Au lieu de blâmer les victimes, peut-être faudrait-il jeter un œil aux fondations du problème.
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carnet-a1 · 4 years
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LE PRIVILÈGE : SALOPERIE INDISPENSABLE
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La Terre est ronde, mais la société est plate. Les humains y évoluent sur un échiquier grandeur nature, quadrillé par les différences, l’alternance des possibilités, l’étroitesse des mouvements, la longueur de vues. Est-ce le jeu d’échecs qui s’inspire de la société ou la société qui s’inspire du jeu d’échecs ? Il y a d’autres imbroglios à démêler pour l’heure. De nos jours, avec une force et un fracas augmentés par la vigueur des réseaux sociaux, les amis du Progrès s’indignent de ce que les êtres humains ne valent pas le même nombre de points sur l’échiquier social. Cette dissemblance des points de valeur, comparable au jeu d’échecs, fertiliserait l’iniquité entre hommes et femmes, Blancs et Noirs, pauvres et riches, beaux et laids.
Un fantassin vaut 1 point, une Reine en vaut 9. Les 5 points de la Tour se couchent au pied du Roi dont la valeur dépasse les estimations. Le jeu d’échecs est ainsi fait : lardé d’une injustice essentielle entre ses différentes pièces. Cette injustice essentielle, de valeur présupposée forte à valeur présupposée faible, caractérise depuis la nuit des temps le quadrillage culturel des êtres humains. Qui pourrait le nier ? Nous sommes au cœur du jeu, le jeu est au cœur de nous. Les amis du Progrès crient que les règles étant pipées dès le départ, les mêmes privilégiés l’emporteront sur les mêmes maudits jusqu’à la fin des temps, à moins de détruire le jeu. L’indignation populaire forme ce vœu : détruire le jeu ! Un vœu formé par l’émotion n’est pas réfutable, l’émotion n’ayant ni tort ni raison. L’émotion se prend en compte. Nous ne sommes pas les cyborgs de l’entreprise Skynet. L’émotion a son mot à dire : qu’elle le dise !
Toutefois, il apparait clair que la refonte de la société ne se développera pas sur une fondation de cris et de larmes. Les cris et les larmes attirent l’attention, engendrent des sympathies, excitent l’instinct grégaire, mais ne renverseront pas le système de valeurs qui les légitimise. Ce système de la valeur présupposée d’une pièce, autrement dit du privilège, rafraîchit et actualise l’indignation : l’injustice est le pétrole du progrès. Le véritable progrès ne consiste pas à renverser l’échiquier injuste, mais à maîtriser le jeu des valeurs. Le privilégié passe, le privilège reste. Les indignés français de 1793 ont cru faucher le privilège aristocratique en fauchant la tête du roi…. Jusqu’à ce que Robespierre, devenu roi des indignés, se mette à jouer au foot, dans son équipe de privilégiés révolutionnaires, avec des milliers de têtes coupées par ses bons soins. Le privilégié passe, le privilège reste. De quoi s’indigne ton ? Robespierre valait 3 points quand Louis XVI dépassait les estimations. Le jeu fluctue. Il faut ravaler les larmes et ne plus crier au scandale. Le jeu fluctue.
Fixer des règles, ce n’est pas fixer le mouvement. N’importe quel enfant qui joue à chat le sait. Le vrai défi n’est pas de pousser la note de l’indignation toujours plus haut, mais de montrer aux enfants comment jouer le jeu du monde toujours plus efficacement. Etre un renard plutôt qu’une chèvre. Un gros enfant moqué par ses camarades dont le privilège est d’être mince, ne gagnera rien à laisser les ainés conforter la faiblesse de sa position par leurs interventions de justicier. Mais il gagnera tout à se servir de sa langue pour devenir l’as de la répartie, le champion de la vanne, le pétrificateur de p’tits cons. Il y gagnera d’abord l’acquisition d’un talent fondamental : l’éloquence ! Ce gros enfant, qui ne valait qu’1 misérable point dans la cour de récréation, tutoiera les pièces maîtresses. Vouloir à toute force adoucir le monde, lui soustraire son gaz pour en faire de l’eau plate… puérile ambition ! Aux échecs, n’importe quel fantassin peut gober n’importe quelle reine. La reine exécute des bonds de géant ; grand bien lui fasse ! La petite danse en diagonale du fantassin exécute la mort. Question de stratégie.
Offrir son bouclier protecteur aux victimes d’abus : noble carrière. La beauté de l’esprit chevaleresque ne s’applique pas qu’aux héros de la table Ronde. Il faut des redresseurs de torts, ne serait-ce que pour rappeler aux privilégiés que le privilégié passe. Le jeu fluctue. La piqûre de ce rappel vivifie l’esprit du jeu tout entier. Mais le redresseur de tort, en son âme et conscience, doit raffermir les muscles de la victime, pas la changer en martyre. La position du martyr, fixée à jamais par l’indignation, ne trouble pas l’échiquier. Sa valeur est aussi symbolique que la fumée d’un bâtonnet d’encens. L’horreur faite à George Floyd, qui ne valait pas le même nombre de points que son meurtrier blanc sur l’échiquier racial, coiffe George Floyd de son auréole de martyr, mais le jeu continue.
Le jeu a continué trente ans plus tôt après le passage à tabac de Rodney King. Filmé ou pas, le jeu continue parce que sa fonction précède les larmes. Les larmes n’organisent rien. Comment raffermir une victime toute désignée ? Comment passer d’1 point misérable à une orgie de points ? Comment gouverner les Etats-Unis d’Amérique quand on sort du sperme d’un père africain ? Questions de stratégie. L’effort est là, pas dans les cris, pas dans les larmes. Le silence accompagne le meilleur joueur. Qui se souvient de l’indignation de Tiger Woods ? Qui se souvient des larmes de Marie Curie ? Leur force de caractère s’est épanouie à l’ombre de la vindicte populaire. Un redresseur de torts n’a pas de meilleur exemple à donner au peuple que l’exemple de son propre ascendant sur le jeu. Mais personne ne peut jouer avec une balle dans la tête ou un genou sur la nuque rétorqueront les sceptiques. Je réponds : L’horreur et la sauvagerie infligées aux martyrs enflammeront le cœur de leurs enfants. Mais le feu de la haine consume, rétorqueront les sceptiques. Je réponds : Oui. Mais pas le feu qui éclaire la partie en cours. Ce feu augmente la valeur du consumé. Il y voit clair ! Le privilégié passe, le privilège reste.
L’indignation est une plaie ouverte aggravée par le sel du ressentiment. L’endroit de la blessure où le sel tombe le plus abondamment est l’endroit de la valeur des points attribués à tel homme, telle femme ou tel homme. Cette valeur n’a aucun fondement naturel, bien sûr. C’est une invention de l’être humain pour corser le jeu. Le déséquilibre de départ entre les pièces corse nécessairement le jeu. Le déséquilibre est le sel du sel. On dit aujourd’hui de l’homme blanc, non plus à mots couverts mais à pleins poumons, qu’il bénéficie d’emblée du plus grand nombre de points, que sa position de départ sur l’échiquier est celle du dominant. Ça n’a rien de nouveau, ce qui est nouveau c’est de l’exprimer en place publique, sur Facebook et autres agoras virtuelles. L’homme blanc bénéficierait d’un privilège racial, de loin supérieur au droit commun, et fondé sur son seul épiderme et son seul membre viril.
Où œuvre le privilège de l’homme blanc ? Partout et surtout chez lui, en Occident. Qui en sont les subordonnés ? Tout le monde et surtout les femmes et les Noirs. C’est la rengaine du moment dont la Grande Histoire, en effet, comporte quelques sidérants témoignages. Les Indignés de 1793 voulaient mettre à bas la monarchie de droit divin, les Indignés de 2020 veulent mettre à bas le privilège de l’homme blanc de droit épidermique et sexuel, c’est-à-dire en finir avec la valeur jugée arbitraire des points de départ. Le soi-disant Fort doit dévaluer sa force ou permettre au soi-disant Faible de le rejoindre au sommet. C’est la proposition de l’équité. Quitte à se battre, autant se battre à armes égales ! David contre David, Goliath contre Goliath. Pourtant, une question en plusieurs parties se pose : en admettant que l’homme blanc soit réellement le maître du jeu, par les seules grâces de son épiderme et de son sexe, qui lui a donné son pouvoir ? Auprès de qui s’est-t-il plaint pour obtenir le pouvoir ? De qui était-il le subordonné ? Qui lui a attribué ses points de départ ? Si l’homme blanc, en tant que personnage historique, a pu bénéficier d’un acte de bienfaisance, alors charge à lui de rendre la pareille ; c’est le mot d’ordre contestataire. Mais qui est le bienfaiteur de l’homme blanc ? Dieu ? Wall Street ? Panoramix ?
Répondre que le sexe et l’épiderme sont des grâces décisives, ce n’est rien comprendre au jeu. En Occident, ce sont des grâces, oui, il faudrait être un imbécile heureux pour le nier, mais en aucun cas sont-elles décisives. Ces grâces ne permettent pas la victoire sur l’échiquier. La volonté est une chose horrible : boucherie des peuples amérindiens. La volonté est une chose miraculeuse : édification des Etats-Unis d’Amérique sur cette même boucherie. L’épiderme et le sexe sont de jolies choses qui ne valent pas un caillou sans une volonté. Louis XVI n’en avait aucune bien qu’il eut un joli teint de crème. Aung San Suu Kyi en possède une cargaison bien qu’elle ait des seins.
Le privilège ne disparaîtra jamais. Conquérir cette bonne saloperie ; c’est le mot d’ordre des visionnaires. Du temps de l’Allemagne nazie, Harvey Weinstein et Jeffrey Epstein n’auraient pas valu 1 seul point. Leur obédience religieuse aurait joué contre eux. A notre époque, ces deux hommes de supra volonté ont amoncelé tant de points de valeur qu’ils s’en sont cru inviolables. Mais le jeu fluctue et leurs adversaires, des femmes supposément faibles, ont eu leurs têtes de nababs brandies sur une pique. La réputation de ces deux joueurs ne vaut plus rien. On trouve toujours plus volontaire que soi. Le jeu est le jeu ! La volonté de vaincre est la clé. Tout le monde grogne, cri ou pleure après une défaite. La bonne nouvelle, la voici : la partie continuera d’avoir lieu jusqu’à ce que la planète nous explose dans les dents. D’ici là, chut ! Laissons nos enfants se concentrer en silence.
Ewan Lobé, Jr.
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maraboutbabaonikoyi · 4 years
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vrai-marabout · 2 years
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COMMENT RECONNAÎTRE UN VRAI MARABOUT Grand spécialiste du retour affectif et des rituels de richesse sans sacrifice Résultats rapides surtout la où les autres marabouts ont échoué Pour tous vos problèmes tel que: - Faire revenir votre ex rapidement même en cas de divorce et sans sacrifice ni inconvénient - Rituel de richesse sans sacrifice - Réussir votre examen de permis de conduire 100% - devenir grand joueur - avortement a distance - réussir aux examens aux concours - chance aux jeux de loterie - guérison des maladies - avoir la clientele - gagner un procès - devenir un grand pasteur puissant et tes vœux seront exaucés - Développer votre pénis, finir a jamais avec la faiblesse sexuelle WhatsApp : +22995958212 https://www.instagram.com/p/CkjUxULoZdX/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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christophe76460 · 8 months
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*LETTRE DU PÈRE !*
*Faire preuve de sagesse en tout*
*“J’ai peur d’être... disqualifié de la course.” 1 Co 9. 27*
*Considérons la vie de Samson : il ne cessa d’enfreindre les règles établies par Dieu.*
*1- Il entretint des relations qui finirent par le détruire. La Bible nous offre cet avertissement : “Ne vous mettez pas avec des incroyants sous un joug qui n’est pas du Seigneur” (2 Co 6. 14). Un bœuf et un âne sont incapables de travailler sous le même joug. Pourquoi pas ? Parce que leurs natures sont trop différentes.*
*Si Dieu vous refuse certaines choses, ce n’est pas parce qu’Il est trop difficile ni exigeant. Il veut simplement vous protéger. Ecoutez donc Ses conseils.*
*2- Il n’écouta que son instinct. Il se crut amoureux d’une femme alors qu’il ne pensait qu’à la posséder sexuellement. Le jour où ses parents voulurent le faire réfléchir sur ses choix, il ne put que répondre piteusement : “Mais c’est celle dont j’ai envie !” (Jg 14. 3). Sa libido fit de lui la risée de tout le monde.*
*Pierre a écrit : “Ne cédez pas aux désirs de l'homme livré à lui-même : ils font la guerre à votre âme”(1 P 2. 11). La victoire appartient d’habitude à l’armée la plus forte, aussi apprenez à contrôler vos instincts.*
*3- Il utilisa ses dons à mauvais escient. Samson se servit de la force que Dieu lui avait accordée afin de satisfaire ses propres appétits. Prêtez attention aux paroles de Samson, lorsque ses copains Philistins le taquinèrent sur le pari qu’il leur avait lancé :“Alors c’est vous qui me donnerez...”(Jg 14. 13).*
*Dieu notre Père nous accorde des dons afin que nous les utilisions pour accomplir Ses desseins, par pour satisfaire nos désirs et nos ambitions. Si nous nous en servons à mauvais escient, nous risquons d’en souffrir !*
*4- Il ne se rendait pas compte de ce qui constituait sa plus grande faiblesse. Peut-être estimez-vous que vos fantaisies secrètes ne regardent personne d’autre que vous, mais n’oubliez pas qu’elles font
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EN FINIR AVEC LA FAIBLESSE SEXUELLE
EN FINIR AVEC LA FAIBLESSE SEXUELLE
Le rôle que joue le sexe dans un couple est d’une importance capitale.Néanmoins, il est de coutume de faire face à des cas plutôt isolés dans lesquels un des partenaires, le plus l’homme, abdique en plein exercice suite à une éjaculation précoce ou à une fatigue indescriptible sans que la femme n’est pas été convenablement satisfaite. Ce phénomène est décrit comme étant une faiblesse sexuelle.Une…
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atouboui · 6 years
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(🌵🌿🍀🗽 Victoire Sur La Sorcellerie Les Maladies . La Pauvreté Grâce Au Vodoun )
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