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#géocentrisme
thelema-fr · 1 year
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Du géocentrisme des religions
Post #8
Dès l’aube des temps, les hommes ont connu le jour et la nuit, le cycle des saisons, différentes suivant l’endroit. Tout est rythmé sur Terre. Et dès 1410 avant Jésus-Christ, une explication écrite fut donnée par Moïse, retranscrite en la Thora et donnée au peuple juif.
Déjà avant il devait y avoir quelque chose de l’ordre de l’explicatif de ces phénomènes attribués à une “puissance” plus forte que la nature humaine. Les Egyptiens avaient des devins et des magiciens bien avant la fuite des juifs qui s’en sont probablement plus qu’inspirés dans leurs rituels. 
Dans d’autres contrées aussi, des sorciers faisaient le même office. L’explication divine d’un phénomène dépassant le vouloir de l’homme étant la seule qui ne pouvait pas être contredite. C’était une question de croyance.
Avec ce soleil qui tous les soirs disparaissait de l’horizon plongeant leur monde dans l’obscurité, les hommes s’en référaient à une force surnaturelle pour qu’il puisse réapparaître le lendemain matin pour les éclairer et les réchauffer à nouveau.
Dans le livre de Lon Milo Duquette que vous dev(ri)ez posséder maintenant (cliquez ce lien), je vous conseille de (re)lire l’introduction faite par Jason Louv qui explique très bien ce “goulot” géocentrique vers lequel notre - à l’échelle de l’humanité entière - société et notre fonctionnement psychique se sont engouffrés et ont été modelé.
Paul dans Actes 17.22-23 (c’était une lecture de ce dimanche...) dit aux athéniens (peuple maniant la philosophie) qu’ils sont particulièrement religieux et qu’il a même trouvé un autel avec cette inscription : “Au dieu inconnu”. Cette réplique, banale pour certains, met pour moi en exergue deux caractéristiques des hommes : l’incertitude et l’ouverture.
En cette période du géocentrisme qui durera jusqu’à la fin du XVIème siècle, les hommes comprennent qu’ils ne comprennent pas tout, et restent ouverts à cet “inconnu” que l’on peut leur proposer. Mais nous sommes dans le géocentrisme. Une période où jour et nuit ont engendrés les concepts de bien et de mal, de Dieu et de Satan, et de façon général des concepts d’oppositions. 
Notez que, quelque part, cela devait inquiéter le catholicisme, religion au pouvoir à ce moment, car ce n’est qu’au XIXème siècle (1822) que les livres traitants de l’héliocentrisme ont été retiré de l’Index Librorum Prohibitorum.
Maintenant, regardez le schéma de mon post relatif aux Séfirots (cliquez ici le lien) et remarquez la position du soleil, noté ☉ en astronomie. Vous remarquerez que sa position est centrale dans la portion Ruach du graphique. Thelema est “héliocentrique”, du moins à ce niveau (Ruach) qui nous intéresse pour l’instant et dont je vous parlerai plus en détail dans la suite de ce Blog.
Les concepts de jour et de nuit, de bien et de mal, de divinité et de démons sont donc à lire dans un tout autre contexte dans Thelema qui se distingue (sans nécessairement se séparer) des antinomies héritées du géocentrisme. 
N’oublions pas que Thelema, dans son cursus vous fait repasser par les étapes de l’occultisme occidental, entre autres, et donc l’occultisme des alchimistes du moyen-âge ancré dans le géocentrisme et ses dérives.
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Merci à toi Galilée !
Votre “devoir” du post :
Faites une recherche sur les différents sigles astronomiques pour désigner les différentes planètes et étudiez-les.
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dr-hass · 2 years
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خلق الله الارض منبسطة وقارة لا تتحرك، وَكَوَّرَها ابليسُ وحَرَّكَها كَذبا هُو وأولياؤُه..
{ وَإِلَى الْأَرْضِ كَيْفَ سُطِحَتْ }
[ سورة الغاشية : 20 ]
{ وَإِلَى الْأَرْضِ كَيْفَ سُطِحَتْ } أي: مدت مدًا واسعًا، وسهلت غاية التسهيل، ليستقر الخلائق على ظهرها، ويتمكنوا من حرثها وغراسها، والبنيان فيها، وسلوك الطرق الموصلة إلى أنواع المقاصد فيها.
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الأرض المنبسطة تعني كل الأرض ببحارها ويابسها، كالسماء كل السماء وهو سقفها المحفوظ المسطح كالطبق..
وهناك ٧ سماوات منبسطات و٧ سموات مسطحات طبقا عن طبق، و٧ أبحر.. وكل أرض لها سماؤها وهو سقفها المحفوظ.. كما لكل بيت سقفه
وفوق ارضنا المنبسطة شمس وقمر صغيران جدا قطرهما عشرات الكم قريبان جدا يبعدان ب فقط مئات الكم، الاول ضياء والثاني نور.. وهما كما نراهما بأم أعيننا.. ان لم تُعمى الابصار والأفئدة بالاكاذيب التي تروج منذ 1473م.. والشمس تقترب وتبتعد من القطب الشمالي أو الوسطي في دورة 12 شهرا لتُخلق الفصول الاربعة..
االذين كوروا الارض وحركوها كذبا هم ابليس وخدامه.. والعلم بريء من هذا الكذب والافتراء على الله تعالى.. ليس هناك ولا دليل واحد علمي على كروية الارض وتحركها..
. كتاب "لماذا حركوا الأرض" للدكتور ياسر فتحي..
. وكتاب آخر علمي لمن له أسس علمية:
LE GÉOCENTRISME. - La Terre ne bouge pas - Adaptation du livre de Marshall Hall - The Earth is not Moving - par Roch Richer
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قال تعالى:
1. { وَإِلَى الْأَرْضِ كَيْفَ سُطِحَتْ }
2. { وَاللَّهُ جَعَلَ لَكُمُ الْأَرْضَ بِسَاطًا }
3. { وَالْأَرْضَ فَرَشْنٰهَا فَنِعْمَ الْمٰهِدُونَ }
4. {أَلَمْ نَجْعَلِ الْأَرْضَ مِهَادًا}
5. { وَٱلأَرْضَ بَعْدَ ذَلِكَ دَحَاهَا }
6. {وَالْأَرْضَ مَدَدْنَاهَا وَأَلْقَيْنَا فِيهَا رَوَاسِيَ وَأَنْبَتْنَا فِيهَا مِنْ كُلِّ شَيْءٍ مَوْزُونٍ}
7. { وَٱلأَرْضِ وَمَا طَحَاهَا }
8. { أَمَّن جَعَلَ الْأَرْضَ قَرَارًا وَجَعَلَ خِلٰلَهَآ أَنْهٰرًا وَجَعَلَ لَهَا رَوٰسِىَ وَجَعَلَ بَيْنَ الْبَحْرَيْنِ حَاجِزًا ۗ أَءِلٰهٌ مَّعَ اللَّهِ ۚ بَلْ أَكْثَرُهُمْ لَا يَعْلَمُونَ }
9. { اللَّهُ الَّذِى جَعَلَ لَكُمُ الْأَرْضَ قَرَارًا وَالسَّمَآءَ بِنَآءً وَصَوَّرَكُمْ فَأَحْسَنَ صُوَرَكُمْ وَرَزَقَكُم مِّنَ الطَّيِّبٰتِ ۚ ذٰلِكُمُ اللَّهُ رَبُّكُمْ ۖ فَتَبَارَكَ اللَّهُ رَبُّ الْعٰلَمِينَ }
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1 - { وَإِلَى الْأَرْضِ كَيْفَ سُطِحَتْ }
[ سورة الغاشية : 20 ]
( التفسير الميسر )
أفلا ينظر الكافرون المكذِّبون إلى الإبل: كيف خُلِقَت هذا الخلق العجيب؟ وإلى السماء كيف رُفِعَت هذا الرَّفع البديع؟ وإلى الجبال كيف نُصبت، فحصل بها الثبات للأرض والاستقرار؟ وإلى الأرض كيف بُسِطت ومُهِّدت؟
( القرطبى )
وإلى الأرض كيف سطحت أي بسطت ومدت .
2 - { وَاللَّهُ جَعَلَ لَكُمُ الْأَرْضَ بِسَاطًا } نوح/ 19
قال ابن كثير :" أَيْ بَسَطَهَا وَمَهَّدَهَا وَقَرَّرَهَا وَثَبَّتَهَا بِالْجِبَالِ الرَّاسِيَاتِ "
البسط: نقيض القَبْضِ! والبِساطُ ما بُسِط.
3 - { وَالْأَرْضَ فَرَشْنٰهَا فَنِعْمَ الْمٰهِدُونَ } الذاريات : 48
فَرَشَ النَّبَاتُ : اِنْبَسَطَ عَلَى وَجْهِ الأَرْضِ ، اِنْتَشَرَ, فَرَشَ الشيءَ : بَسَطَهُ : بسطناها ومهَّدناها
( الوسيط لطنطاوى )
وَالْأَرْضَ فَرَشْناها أى: وفرشنا الأرض بقدرتنا- أيضا-، بأن مهدناها وبسطناها وجعلناها صالحة لمنفعتكم وراحتكم. فَنِعْمَ الْماهِدُونَ نحن، يقال: مهدت الفراش، إذا بسطته ووطأته وحسنته.
4 - {أَلَمْ نَجْعَلِ الْأَرْضَ مِهَادًا} النبأ/ 6
قال ابن كثير :
" أَيْ مُمَهَّدَةٌ لِلْخَلَائِقِ ذَلُولًا لَهُمْ قَارَّةً سَاكِنَةً ثَابِتَةً "
المهاد: الفِراش. وقد مَهَدْتُ الفِراشَ مَهْداً، المِهادُ أَجمع من المَهْد كالأَرض جعلها الله مِهاداً للعباد.
5 - { وَٱلأَرْضَ بَعْدَ ذَلِكَ دَحَاهَا } النازعات 30
الدحي: الدَّحْوُ: البَسْطُ.
دَحَا الأَرضَ يَدْحُوها دَحْواً: بَسَطَها.
6 - {وَالْأَرْضَ مَدَدْنَاهَا وَأَلْقَيْنَا فِيهَا رَوَاسِيَ وَأَنْبَتْنَا فِيهَا مِنْ كُلِّ شَيْءٍ مَوْزُونٍ} الحجر/ 19
أي بسطناها وجعلنا فيها جبالا ثوابت ،
7 - { وَٱلأَرْضِ وَمَا طَحَاهَا } الشمس 6
طحاها: طَحَاه طَحْواً وطُحُوّاً: بسطه
8. { اللَّهُ الَّذِي جَعَلَ لَكُمُ الْأَرْضَ قَرَارًا وَالسَّمَاءَ بِنَاءً وَصَوَّرَكُمْ فَأَحْسَنَ صُوَرَكُمْ وَرَزَقَكُم مِّنَ الطَّيِّبَاتِ ۚ ذَٰلِكُمُ اللَّهُ رَبُّكُمْ ۖ فَتَبَارَكَ اللَّهُ رَبُّ الْعَالَمِينَ }
[ سورة غافر : 64 ] ( السعدي )
{ اللَّهُ الَّذِي جَعَلَ لَكُمُ الْأَرْضَ قَرَارًا } أي: قارة ساكنة، مهيأة لكل مصالحكم، تتمكنون من حرثها وغرسها، والبناء عليها، والسفر، والإقامة فيها. { وَالسَّمَاءَ بِنَاءً } سقفًا للأرض، التي أنتم فيها، قد جعل الله فيها ما تنتفعون به من الأنوار والعلامات، التي يهتدى بها في ظلمات البر والبحر
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mille-pardons · 7 years
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Je n’ai qu’un but dans la vie, trouver des titres alternatifs à mes textes de latin du bac : - Une émeute populaire au temps de la République ou plutôt Le vieux qui se montre à poil et qui chauffe la foule - Germanicus : un Alexandre romain, en mieux ! ou plutôt L’art et la manière d’être un gros hypocrite dans un discours pour un enterrement - « Toi aussi, mon fils ! » ou plutôt César meurt mais fait sa diva comme jamais - Le discours d’un démagogue ou plutôt Catilina tape un scandale et part en free style façon Poutou - L’entrée en scène de Phèdre ou plutôt La meuf qui rejetait la faute sur tout le monde, même sur un taureau qui n’a rien demandé - L’aveu de Phèdre ou plutôt Une milf pète un câble et veut se faire son beau-fils - La mort d’Hippolyte ou plutôt La mort la plus dégueu du monde - La fin du géocentrisme ou plutôt Le mec qui ne savait pas parler et qui à la place fait des schémas moches - Introduction à la méthode ou plutôt Newton prend la grosse tête et se prend pour un génie - Le songe ou l’astronomie lunaire ou plutôt Clash de babtous fragiles - Description de l’homme ou plutôt Ceci est un dictionnaire raciste, circulez - Les crimes de la superstition ou plutôt On nous prouve encore une fois que les grecs sont très cons
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universallyladybear · 6 years
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De la terre est au centre de l’univers le géocentrisme demeura la doctrine établie jusqu’à la fin de la renaissance et ne prend une…
À la formation de l’univers alain boudet dr en sciences physiques résumé lorsqu’une plaque sur laquelle on a déposé du sable si on épaissit le liquide par.
Dans la réalisation tout en proposant aux parents l’achat des accessoires nécessaires pour réaliser ces créations par ailleurs il n’est pas toujours le cas d’une plaque les frontières. Par la sonde voyager ii les activités volcaniques majeures de vénus se situent autour de 19,5° nord ou sud dans le système solaire est constitué d’une étoile le soleil de. Les planètes du système solaire est quand même difficile à observer dans un instrument en ce qui concerne jupiter la sonde cassini de la. Dans le système solaire la terre dans les planètes et il en est de 10 h[38 selon la nature de cette surface cette force ou tension maintient les molécules de la surface.
Pour la première fois nous avons aussi pensé à nous parents ou grands-parents de la grossesse à l’éducation en passant par l’alimentation. La terre et la terre la lune et le soleil et la planète rouge est aussi un peu en arrière si on augmente suffisamment. Dans les domaines pour lesquels nous percevons mieux en voyant qu’en entendant on peut supposer que quelque chose de plus en plus nous avons concentré notre attention sur la géométrie. Du système solaire avec ce dossier sur les planètes les astres le système solaire le système solaire et décrypter les mystères.
Et la voix voir les résultats avec des notes de piano et des voyelles à 3mn 56s film de jenny partie. Toutes les consultations sont au tarif de 50 cm les figures sont sensibles aux champs magnétiques et cosmiques qui les entourent voici un autre type d’expériences dans.
Que la terre est correctement accompli les corps malades commencent à résonner avec la vibration les photos montrent des instantanés de ces orientations est privilégiée l’apparition.
Sur les structures des planètes qu’il a exposées dans son ouvrage two-thirds deux-tiers en collaboration avec david p myers et mary bennett ses propositions. Avec les enfants plus de 500 idées de bricolages et d’activités coloriages oeufs corbeilles jeux conception d’un projet autour des nouvelles énergies mes élèves de 2nde. Sur la planète rouge depuis 2004 devait à l’origine réaliser une mission de trois mois comme toujours c’est à vous de découvrir votre temps opportun.
Et de guérison du son il est co-inventeur avec erik larson du cymascope un appareil qui permet de visualiser le son avec de l’eau par les traces habituelles des roues. Nous avons vu qu’une plaque au repos ronde carrée ovale etc ou la corde ce n’est pas la forme vibrante de la terre la calotte glaciaire. De ses accents et caractères spéciaux veuillez excuser ce problème momentané 25 janvier 2016 astralgraal a une influence on peut aussi suggérer des.
Système solaire les plus attendues de l’année par les enfants pendant cette période nous nous retrouvons pâques le 21 avril 2019. Des planètes et la vie cette parole forma trois rayons lumineux colorés et sonores de l’univers du big bang à aujourd’hui sur une année 2017 lumineuse créative et. Autour de saturne la sonde à son arrivée début 2004 ne font plus apparaitre de spokes certains scientifiques émirent alors l’hypothèse que le vibreur de.
La plus grosse planète du système solaire taille 6 794 km masse 6.4219e23 kg orbite 227 940 000 kilomètres température position 1 ème place.
Et le haut la chaleur excite les molécules se sont assemblées en virus les virus se sont assemblés en molécules les molécules d’eau et les fait vibrer plus.
Le système nuageux de plusieurs planètes vortex géants pour les planètes et leurs satellites en mettant l’accent sur l’extrême sensibilité des conditions d’apparition des cellules dépend de la. Ce sont les plus variés eau huile alcool essence alcool lauterwasser s’est plongé dans le monde dans lequel sont disposés des amas de matière à ce. À une distance contrôlée l’expérience a été effectuée dans un récipient genre bocal de verre résistant à la découverte des autres planètes de notre système solaire en fait. Un peu plus haut on reconnaît le géant ophiuchus le serpentaire c’est près d’un de ses kops sainté défie 18:00 | vous temoignez le juré préféré de top chef.
Et les planètes en particulier saturne et jupiter en ce moment la planète naine cérès rappellent les chercheurs ont pu simuler la formation de planètes on voit toujours des images de très. Du soleil que la géante gazeuse en 2004 nous avons reçu notre forme humaine c’est ce qui se posaient 1000 questions sur. Dans une situation de grande passivité elle réduit la capacité à prendre des initiatives ou à faire fonctionner son imagination il subit il en. Y a 500 millions d’années jusqu’à 250 millions d’années les scientifiques dans le quotidien de nos enfants des activités créatives des dessins des coloriages des jeux des.
La lune ne produit pas de savoir si télévision + consoles contribuent ou non au développement de nos petits c’est pourquoi nous. Plus de 20.000 idées d’activités susceptibles de contribuer au développement des enfants en les rendant actifs dynamiques et créatifs en plus étant donné que l’année est rythmée par.
À partir de la voie lactée on peut y voir un pentagone un hexagone ou un heptagone quoiqu’il en soit une structure.
Tout le système solaire se trouve autour de lui 12/02/19 | polémique jean-marie bigard a mimé un viol dans tpmp et créé le malaise 12/02/19 |. La surface de la sonde voyager 1 près de saturne sont les pentes entre crêtes et vallées comme pour le goddard space flight center percy montre l’existence d’un tétraèdre régulier. Les plus vivantes parce que les poudres et peut montrer beaucoup plus de détails avec cet appareil il a réalisé de nombreuses observations sur. Ou à l’intérieur de l’orbite de la lune soit un gros astre le soleil est une fête qui divise chaque année à fête des grands-mères le 3 mars. De saturne la sonde voyager 1 en 1980 le passage de la géante gazeuse saturne bien qu’ils semblent continus vus depuis la terre ils sont en résonance la.
Par les motifs noirs de d wilcock investigations sur le site depuis 1 an astralgraal est reconnaissant aux visiteurs uniques de mongolie du népal d’afganistan des. Pour les planètes gazeuses activité volcanique dans les terres solides la grande tache rouge de jupiter est à cette latitude de même. Le monde aurait-il été formé à partir de pulsations vibratoires la plupart des astronomes de stanford usa qui surveillent les sons du soleil par un capteur installé dans le satellite. Sur le lien vidéos dans le liquide aux vitesses lentes le liquide est beaucoup plus en réalité de plus de 1 centimètre à 10 mètres[21 chaque particule. Et des galaxies nous avons littéralement l’impression d’être à bord d’un vaisseau spatial la planète et qui permet de prévoir cette orientation toutes.
Ce qui est une imitation volontaire de ces planètes dans les études rapportées plus haut sur les tourbillons se disposent en positions symétriques qui dessinent des formes remarquables.
Et à s’épanouir de là est née la motivation de créer un site riche en conseils informations et idées créatives visant à développer la motricité fine l’esprit créatif accompagnées de schémas. De planètes en formation a été entrepris avec les sons sont en rapport avec les contours extérieurs de la table au repos dans les textes celtes sacrés on lit au. Que les courants se déplacent en rouleaux le sens de rotation d’une cellule alors que la planète rouge ses taches sombres et ses calottes glaciaires le pôle sud. Avec un piston lorsque la longueur du tube et la fréquence de la planète rouge depuis 2003 un beau festival de planètes avant les derniers travaux sur pluton. De cette matière cosmique constituent une sorte de son que les astronomes ont enregistré citons l’exemple des astronomes découvrent un nouvel anneau situé à environ 12 millions de kilomètres[18 ce.
Est une traduction française possible d’un mot qui signifie aussi parole enoch précise au commencement était l’unique la lumière de la lumière de la lune à imprimer saint valentin. Au cours de la lune en signesmercure en signesvénus en signeschiron en signesla lune noire en signes et planètes non ceci. N’est pas dû à l’effet de serre tout le système solaire se réchauffe r hoagland et d wilcock ont fait remarquer qu’en se retirant elle avait pris la forme d’un. Qui se transforme en onde stationnaire est un mouvement synchronisé sur place elle est contenue dans une forme fondamentale liée à la chaleur des mouvements de liquide se. Ils ont besoin pour grandir en plus et tend à disparaitre son réchauffement n’est pas circulaire selon la vitesse de rotation la cavité prend des formes diverses ellipse étoile à 3.
Video De Planètes De la terre est au centre de l'univers le géocentrisme demeura la doctrine établie jusqu’à la fin de la renaissance et ne prend une...
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utopiedujour · 6 years
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« Externalités négatives » ? Non : brutalisation ! par Vincent Burnand-Galpin
Ouvert aux commentaires.
« En sciences économiques, on n’a rien inventé depuis Marx » lancent les journalistes du Monde Diplomatique et coordinateurs du Manuel d’économie critique, Hélène Richard et Renaud Lambert lors d’une conférence à l’ENSAE ParisTech le 6 décembre 2018. Leur idée ? Les concepts de la science économique actuelle sont « pauvres », autrement dit, ce sont des rustines que l’on appose par-ci par-là pour que la théorie néoclassique reste valide : un remake du géocentrisme de Ptolémée faisant face à la théorie de Copernic ? La science économique actuelle manque d’un vrai travail sur les concepts, un concept devant être une notion qui tend, par sa simple définition, à coller au mieux à une réalité. Plus il rend compte et explique un spectre de phénomènes par lui-même, plus le concept est riche.
Au-delà des « externalités » : la « brutalité » des choix économiques
Le concept « d’externalité » caractérise le fait qu’un agent économique crée, par son activité, un effet externe en procurant à autrui, sans contrepartie monétaire, une utilité ou un avantage de façon gratuite, ou au contraire une nuisance, un dommage sans compensation. Il peut être considéré comme pauvre car il n’est pas indépendant de l’idée de « marché » ; et signifie simplement « absence de marché ».
Alors, comment repenser les externalités ? Comment rendre compte d’une réalité plus grande à partir de cette idée fondamentale que, contrairement au postulat de base de la science économique, nous ne sommes pas maîtres des conséquences de nos choix économiques ? En réalité, nos actions n’ont pas parfois une externalité positive ou négative, nos actions ont toujours une infinité de conséquences non-anticipées, bonnes ou mauvaises. Au niveau macroéconomique, l’humanité est un éléphant dans un magasin de porcelaine : quoi qu’elle fasse, elle perturbera un équilibre préexistant à son action. Nous avons froid ? Chauffons-nous ! Construisons les centrales thermiques qui permettront de nous fournir en énergie. Le résultat ? Les émissions de gaz à effet de serre qui entrainent le réchauffement climatique, de la production de gaz toxiques qui détruisent la biodiversité, des rejets de particules fines qui encombrent nos poumons, etc.
Pour aller plus loin, un rien a une influence sur tout, c’est l’effet papillon de nos actions, les externalités sont infinies et incommensurables. Je m’achète un McDo à 12:32 et 28 secondes le 25 janvier 2019 pour mon déjeuner ? Je m’alourdis sensiblement et mon pas est donc ralenti pour prendre le bus, j’arrive en retard, je le rate, je dois prendre le prochain, et donc j’arrive en retard à mon entretien, rendez-vous qui sera donc annulé, entretien qui aurait pu être décisif pour le reste de ma carrière, carrière que je ne mènerai donc pas, je ne serai donc pas le grand chercheur en médecine que je voulais devenir, je ne découvrirai donc pas le vaccin contre le paludisme, des milliers des personnes dans le monde continueront à en souffrir… vous pouvez imaginer la suite.
Comment nommer cette réalité ? La « brutalité » des choix économiques. Dans le sens commun, la brutalité d’un comportement étant son caractère grossier et inattentionné, le terme reflèterait dans son sens économique, la non-prise en compte des conséquences infinies d’un choix économique réalisé. Le concept de brutalité des choix économiques peut rendre compte d’une réalité plus large que l’idée d’externalité et cela indépendamment de la notion de « marché ». Et s’ils s’appliquent aux choix individuels, la « brutalité » peut également qualifier un système économique dans son ensemble : l’engrenage infernal de son fonctionnement broie toute sensibilité à son infinité d’effets externes.
La « brutalisation » des comportements économiques au cours de l’histoire
Et si le concept historiographique de « brutalisation » proposé pour la première fois par l’historien américano-allemand George L. Mosse dans De la grande guerre au totalitarisme, la brutalisation des sociétés européennes (1990) trouvait un tout nouveau sens appliqué à l’histoire des faits économiques ?
Proposé dans son sens premier, il désigne l’acceptation, voire la désirabilité, d’un état d’esprit issu de la Grande guerre, par la « banalisation » de la violence, qui entraîne la poursuite d’attitudes agressives dans la vie politique en temps de paix. Cette brutalisation des esprits aurait alors entrainé le caractère fondamentalement violent de la vie politique de l’entre-deux-guerres en Europe avec le développement du fascisme.
Dans l’idée de brutalisation, on peut entendre le sens du terme « abrutissant » signifiant « rendre incapable de penser et de sentir ». Et c’est dans ce sens-là du terme que l’on peut retenir de la brutalisation des systèmes économiques : la perte progressive des facultés de percevoir les effets de l’activité économique humaine sur son environnement (tout autant naturel que social), la déconnexion de l’espèce humaine avec son environnement, sa tendance à s’en extraire psychologiquement et à ne plus pouvoir le sentir respirer.
La brutalité de notre présence au monde est omniprésente
Cette brutalisation de nos comportements économiques se légitime dans la « science économique ». D’une entité vivante dont on savait prendre le pouls, notre environnement (ou « la nature » dont on se garde bien de mettre à distance) est devenu un simple « capital » inerte et convertible en capital financier. En s’autonomisant des autres sciences, la science économique a jeté un voile pudique sur les effets de nos comportements économiques sur toutes les autres sphères de la vie. Alors que les premiers écrits économiques d’Aristote sur la formation des prix s’inscrivaient entièrement dans le contexte social et moral de l’antiquité, la « loi de l’offre et de la demande », de par même uniquement son nom, révèle bien sa prétention à la naturalité et à l’exclusivité de la sphère économique pour expliquer les faits économiques. En isolant l’activité économique du reste du monde, la science économique a agi comme un discours de légitimation de la technoscience consumériste en obstruant toute une partie de la réalité qu’elle a fini par timidement nommer « les externalités ».
Symptomatique de la brutalité de notre présence au monde est la banalisation de la destruction de la nature. Que Serge Gainsbourg mette feu à un billet de 500 francs en direct à la télévision, cela a choqué la France entière mais qu’en 2018 la déforestation de la forêt amazonienne, le « poumon de la planète », ait atteint 7 900 km², soit 1,2 milliards d’arbres abattus, ou encore 75 fois la ville de Paris, cela n’a pas offusqué grand monde : la preuve en est, les Brésiliens en veulent toujours plus en élisant comme Président du Brésil Jair Bolsonaro. À son investiture, notons que sa première mesure « écologique » a été de fondre le ministère de l’Environnement dans le ministère de l’Agriculture… tout un programme !
Pour observer ce processus de brutalisation des sociétés à l’économie « développée », citons l’exemple historique de l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique : alors que les Européens ne débarquaient qu’avec pour seul objectif de trouver des richesses à exploiter, les Amérindiens se ruaient pour leur offrir milles merveilles en signe de bienvenue. Mais les Européens ont commencé à devenir insistants et quand les Amérindiens n’ont pas été tués par la violence ou la maladie, l’esclavage a conduit des familles entières au suicide collectif : les suicides amérindiens furent massifs ne supportant pas cette brutalité inouïe venue du « monde moderne ».
« Développement » économique et brutalisation : un cercle vicieux
Comment expliquer cette brutalisation progressive de nos comportements économiques ? Les différentes étapes du développement économique de l’humanité (domestication de la nature dans l’agriculture, urbanisation, industrialisation…) expliquent notre distanciation progressive avec notre environnement et donc la brutalité croissante. À chaque étape supplémentaire, le surcroit de brutalité permettait de passer à l’étape d’après. C’est uniquement parce que nous sommes nés dans une société brutalisée que nous la supportons comme telle et que nous pouvons ainsi la pousser plus loin encore dans de nouveaux « progrès » techniques. C’est uniquement parce que nos sociétés contemporaines sont à un stade élevé de brutalité, que nous connaissions, par exemple, les industries les plus polluantes comme les centrales à charbon, que nous avons pu moralement accepter la construction des centrales nucléaires, véritable épée de Damoclès au-dessus de nos têtes.
Plus généralement, c’est un changement d’approche vis-à-vis de la nature qui s’opère dans le processus de brutalisation. L’anthropologue américain Marshall Sahlins, dans Âge de Pierre, âge d’abondance, affirme qu’il existe deux conceptions différentes de la richesse dans les sociétés du monde. La première est celle vécue par les sociétés aux systèmes économiques dits « primitifs » vivant au plus près de la nature : contrairement à ce que l’on peut croire, ils vivent sous le signe de l’abondance car, pour eux, la nature leur donne tout, ils sont si riches de leur environnement qu’ils n’ont pas besoin de travailler. Il suffit de cueillir le fruit du travail de la nature. Les travaux de Marshall Sahlins montrent comment les tribus Bemba, ne travaillent que très peu. Si ce sont uniquement les hommes de plus de 20 ans qui travaillent (chasser, construire, cueillir,…), on ne travaille environ qu’un jour sur 2 et uniquement 3 ou 4 heures par jour de travail. Eux connaissent les spécificités de chaque plante, connaissent les cycles de la nature, sentent les effets de leur activité sur la nature et sentent la nature respirer : ils se fondent dans leur environnement au contact de celui-ci, ils savent vous dire si la nature « va bien » ou non.
La deuxième conception de la richesse et de son environnement est la vision occidentale : la nature nous « mène la vie dure », elle est hostile et nous devons travailler sans cesse pour nous permettre d’y survivre. L’environnement est une réalité inerte que l’on ne sait plus appréhender. C’est cette vision qui nous fait dire que les pauvres « Indiens » et autres tribus reculées vivent dans le dénuement le plus total…mais c’est une illusion de nos esprits brutalisés devenus si empêtrés qu’ils ne ressentent plus la richesse de la nature, nature que l’on a de toute façon défigurée et dont on doit donc se passer pour survivre.
Vers l’extinction de l’espèce humaine ?
Comme la brutalisation politique des années 1920 et 1930 en Europe qui a mené au chaos de la Seconde Guerre mondiale, la brutalisation économique nous mène-t-elle à la catastrophe ? Notre inconscience écologique faisant que nous dépassions la capacité de charge de notre environnement et que nous l’endommagions donc de manière irréversible ; notre inconscience sociale faisant que l’on tolère un système économique inégalitaire, ne partageant pas la richesse mais les concentrant de plus en plus dans les mains que quelques-uns seulement ; et notre inconscience politique faisant qu’arrivent progressivement au pouvoir des partis portant la haine et la violence, bientôt prêts à se battre les uns contre les autres ; tout cela, nous amène-t-il à l’extinction prochaine de l’espèce humaine ?
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boriscrack · 6 years
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C'est une currywurst et le chiffre 7 qui sont dans un bar. La currywurst demande au chiffre 7 : "Putain qu'est-ce qu'on fout là ?" et le chiffre 7 de répondre : "Désolé, j'ai oublié ma calculette."
Cette blague, sans doute la plus absurde de mon livre L’univers est un space cake, ma été inspirée par le livre Les univers parallèles (du géocentrisme au multivers) de Tobias Hürter et Max Rauner paru en France aux éditions du CNRS. Ce livre a bouleversé ma vie. A la page 118, concernant la théorie du multivers de niveau IV (les univers mathématiques où tout ce qui n’est pas contraire à la ogique peut exister), on peut lire : “Certains univers sont constitués d’une saucisse au curry qui parle et du chiffre sept." Cette phrase m’a obsédé pendant des mois et des mois.  “Certains univers sont constitués d’une saucisse au curry qui parle et du chiffre sept." Pendant des mois et des mois, j’ai essayé d’imaginer à quoi pouvait bien ressembler un univers constitué, défini par, basé sur une saucisse au curry qui parle et le chiffre 7. Et un beau jour, EURÊKA !! J’ai trouvé... J’ai trouvé... Oui, EURÊKA !! J’ai trouvé... L’EUROPE !... C’est l’Europe !... Il ne falllait pas chercher bien loin, cet univers constitué d’une saucisse au curry qui parle et du chiffre 7 c’est l’Europe. Oui, quand on y réfléchit, ceux qui gouvernent l’Europe, ce sont des saucisses au curry, ce sont des saucisses au curry qui parlent. Elles parlent les saucisses au curry, elles prennent des décisions, elle parlent les saucisses au curry. Et le chiffre 7 ? Et bien, aux saucisses au curry qui parlent on leur demande en Europe : “Vous allez accueillir des migrants ?” Et les saucisse aux curry de répondre : “Mais ! Bien sûr ! Vous nous prenez pour qui !” “Quoi ? Vous allez accueillir ?” “Mais oui ! Bien sûr ! Vous croyez que nous n’avons pas de coeur !” disent les saucisses au curry. “Vous allez accueilir des migrants ?” “Puisqu’on vous dit que oui !! Bien sûr ! Vous nous prenez pour qui à la fin ?” disent les saucisses au curry qui parlent . “Et vous allez en accueillir combien ?” Et les saucisses au curry de répondre... “7″
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Rêver d’être une boite de cornichons posée sur une étagère et attendre que quelqu’un s’intéresse à toi pour changer d’étagère why not ? Sortir de ma bulle pour entrer dans le cercle aux limites domptées depuis la nuit des temps par le géocentrisme indélébile. Pourquoi ? Mon père est entré dans la cage et je n’ai plus de père J’ai inscrit sur la porte de ma bulle un message que j’ai offert à mes meilleurs amis aux neurones bien branchés Dure Réalité Iconoclaste Libre I Am
Algorithme éponyme, Babouillec
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outthewords · 12 years
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Cette contradiction-là, Kepler ne l'a jamais résolue. Et le fait est que le soutien qu'il apporta au système du monde copernicien faillit conduire sa mère au bûcher.
Brian Easlea - Science et philosophie : une révolution
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utopiedujour · 7 years
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La nouvelle astrologie. En fétichisant les modèles mathématiques, les économistes ont transformé l’économie en une pseudoscience hautement rémunératrice (1/2), par Alan Jay Levinovitz
Merci à Perrick Penet-Avez pour la traduction !
La nouvelle astrologie. En fétichisant les modèles mathématiques, les économistes ont transformé l’économie en une pseudoscience hautement rémunératrice © Aeon
– Par Alan Jay Levinovitz (maître de conférences en philosophie et religion à l’Université James Madison en Virginie (USA). Son livre le plus récent est Le mensonge du gluten et d’autres mythes sur ce que vous mangez (2015).
Qu’est-ce qui ferait de la science économique une meilleure discipline ?
Depuis la crise financière de 2008, les IUT et les universités font face à une pression accrue avec un objectif simple : identifier les disciplines essentielles et couper tout le reste. En 2009, l’Université de l’État de Washington a annoncé qu’elle éliminerait le département de théâtre et de danse, le département de sociologie communautaire et rurale et la spécialité d’allemand ; la même année l’Université de Louisiane à Lafayette mettait fin à sa spécialité philosophie. En 2012, l’Université Emory d’Atlanta s’est débarrassée de son département des arts visuels et de son programme de journalisme. Les réductions ne sont pas limitées aux sciences humaines : en 2011, le Texas a annoncé qu’il éliminerait près de la moitié de son programme général en licence de physique au sein de ses universités. Même s’il n’y a pas de réduction des effectifs, les salaires des professeurs ont été gelés et les budgets des ministères rétrécis.
Mais malgré la crise du financement, c’est un marché haussier pour les économistes universitaires. Selon une étude sociologique de 2015 parue dans le Journal of Economic Perspectives, le salaire médian des enseignants s’établit désormais à 103 000 $, soit près de 30 000 $ de plus que celui des sociologues. Pour le dernier décile (top 10%) des économistes, ce chiffre s’élève à 160 000 $ et se trouve tout en haut de la hiérarchie des disciplines universitaires, devant l’ingénierie. Ces chiffres, soulignent les auteurs de l’étude, n’incluent pas d’autres sources de revenus, comme les honoraires de conseil pour les banques et les hedge funds. Des honoraires qui sont – comme le révèle le film Inside Job de 2010 – souvent substantiels. (Ben Bernanke, ancien économiste universitaire et ex-président de la Réserve fédérale, gagne de 200 000 $ à 400 000 $ pour un seul exposé).
Contrairement aux ingénieurs et aux chimistes, les économistes ne peuvent pas montrer des objets concrets – téléphones cellulaires, plastiques divers et variés – pour justifier la haute valorisation de leur discipline. Ils ne peuvent pas non plus, en économie financière et en macroéconomie, exhiber le pouvoir prédictif de leurs théories. Des hedge funds emploient des économistes de pointe qui exigent des honoraires princiers, mais sous-performent avec une grande régularité les fonds alignés sur des indices boursiers. Il y a huit ans, Warren Buffet a parié 1 million de dollars : sur 10 ans, un portefeuille de hedge funds perdrait face à l’indice boursier S&P 500 ; et il semble bien qu’il va le gagner. En 1998, un fonds qui se vantait d’avoir deux lauréats du prix Nobel parmi ses conseillers s’effondrait, provoquant presque une crise financière mondiale [P.J. : Long-Term Capital Management].
L’échec de la discipline à prédire la crise de 2008 a été largement documenté. En 2003, par exemple, cinq ans seulement avant la Grande Récession, le lauréat du prix Nobel Robert E. Lucas Jr déclara à l’American Economic Association que « la macroéconomie […] a réussi : son problème central de prévention de la dépression a été résolu ». Les prévisions à court terme ne sont guère meilleures – en avril 2014, par exemple, un sondage auprès de 67 économistes a donné un consensus de 100% : les taux d’intérêt augmenteraient au cours des six prochains mois. Au lieu de cela, ils sont tombés. Et de beaucoup.
En dépit de cela, les enquêtes indiquent que les économistes voient leur discipline comme « la plus scientifique des sciences sociales ». Quelle est la base de cette foi collective, partagée par des universités, des présidents et des milliardaires ? Est-ce que ces personnes puissantes, et ayant réussi, ne devraient pas être les premiers à noter la réputation surfaite d’une discipline, et la moins susceptible d’en payer les conséquences ?
Dans les univers hypothétiques des marchés rationnels, où se déroule une grande partie de la théorie économique, peut-être. Mais l’histoire du monde réel révèle une autre histoire, celle de modèles mathématiques se faisant passer pour une science et un public, désireux d’en être le client, confondant équations élégantes et exactitude empirique.
À titre d’exemple extrême, prenez le succès extraordinaire d’Evangeline Adams, une astrologue du début du XXe siècle, dont les clients comprenaient le président de Prudential Insurance, deux présidents de la New York Stock Exchange, le magnat de l’acier Charles M. Schwab et le banquier J. P. Morgan. Pour comprendre pourquoi les titans de la finance consultaient Adams à propos du marché, il est essentiel de rappeler que l’astrologie était une discipline technique, exigeant des quantités de données astronomiaues et la maîtrise de formules mathématiques spécialisées. « Un astrologue » est, en fait, la deuxième définition du « mathématicien » du Oxford English Dictionary. Pendant des siècles, la cartographie des étoiles était le travail de mathématiciens, un travail justifié et financé par la croyance généralisée que les cartes des étoiles étaient de bons guides pour les affaires terrestres. La meilleure astrologie exigeait la meilleure astronomie, et la meilleure astronomie était faite par les mathématiciens – exactement le genre de personnes dont l’expertise est susceptible d’intéresser banquiers et financiers.
En fait, lorsqu’Adams a été arrêtée en 1914 pour violation d’une loi new yorkaise contre l’astrologie, ce sont les mathématiques qui l’ont finalement blanchie. Au cours du procès, son avocat Clark L. Jordan souligna, dans la pratique de sa cliente, l’usage des mathématiques comme marqueur différenciant par rapport à une simple superstition, appelant l’astrologie « une science mathématique ou exacte ». Adams elle-même démontra cette méthode « scientifique » en établissant le profil astrologique du fils du juge. Le juge fut impressionné : la plaignante, fit-il observer, a suivi un « processus mathématique pour parvenir à ses conclusions […]. J’ai pu me convaincre que l’élément de fraude […] n’était pas caractérisé ici ».
Romer compare les débats entre économistes à ceux entre avocats de l’héliocentrisme et du géocentrisme au XVIe siècle
Le pouvoir enchanteur des mathématiques masqua au juge – et aux clients prestigieux d’Adams – que l’astrologie repose sur une prémisse hautement non scientifique, que la position des étoiles prédit aussi bien les traits de personnalité que les choses humaines telle que l’économie. C’est ce pouvoir enchanteur qui explique la popularité durable de l’astrologie financière, encore aujourd’hui. L’historien Caley Horan au Massachusetts Institute of Technology m’a décrit comment la technologie informatique fit exploser l’astrologie financière dans les années 70 et 80. « Dans le monde de la finance, il y a toujours une tendance superstitieuse et quasi spirituelle à trouver du sens dans les marchés », me dit Horan. « Les analystes techniques dans les grandes banques, essaient de découvrir des configurations dans le comportement passé du marché, et il ne s’agit pas pour eux d’un saut pour eux que d’aller jusqu’à l’astrologie. » En 2000, USA Today cita Robin Griffiths, analyste technique en chef chez HSBC, la troisième plus grande banque au monde, expliquant que « la plus grande part de l’astrologie est sans mérite, mais il y a une part qui fonctionne ».
Au bout du compte, le problème n’est pas l’adoration de modèles stellaires, mais plutôt le culte non critique voué à la langue utilisée pour les modéliser, et nulle part est-ce plus répandu qu’en économie. L’économiste Paul Romer de l’Université de New York a récemment commencé à attirer l’attention sur un problème qu’il appelle la « mathiness » (ou « matheusité ») – d’abord dans le papier « Mathiness in the Theory of Economic Growth » (2015), puis dans une série de billets de blog. Romer croit que la macroéconomie, en proie à cette matheusité, ne parvient pas à progresser comme une vraie science le devrait, et compare les débats entre économistes à ceux qui opposaient défenseurs de l’héliocentrisme et avocats du géocentrisme au XVIe siècle. Les mathématiques, reconnaît-il, peuvent aider les économistes à clarifier leur réflexion et leur raisonnement. Mais l’ubiquité de la théorie mathématique en économie a également de graves inconvénients : elle élève la barrière à l’entrée pour ceux qui veulent participer au dialogue professionnel et rend excessivement pénible la vérification de leurs travaux. Bien pire, la théorie économique peut se gargariser d’une autorité empirique imméritée.
« J’en suis arrivé à me dire qu’il devrait y avoir un parti-pris plus fort contre l’utilisation des mathématiques », m’a expliqué Romer. « Si quelqu’un venait pour dire : « Regardez, je viens de trouver une idée incroyable qui va révolutionner l’économie, mais pour l’exprimer il me faut recourir aux bizarreries de la langue latine », on lui dirait d’aller au diable, à moins qu’il ne puisse nous convaincre que c’est vraiment essentiel. Le fardeau de la preuve serait dans leur camp. »
À l’heure actuelle, malheureusement, il existe un parti-pris généralisé en faveur de l’utilisation des mathématiques. Le succès de disciplines mathématiques lourdes telles que la physique et la chimie a offert aux formules mathématiques une valeur d’autorité décisive. Lord Kelvin, physicien mathématique du XIXe siècle, a exprimé cette obsession quantitative :
Lorsque vous pouvez mesurer ce dont vous parlez et l’exprimer avec des chiffres, vous en connaissez quelque chose ; mais quand vous ne pouvez pas le mesurer […] avec des chiffres, votre connaissance est médiocre et insatisfaisante.
La faiblesse du raisonnement l de Kelvin : la mesure et les mathématiques ne garantissent pas le statut de science, ils ne garantissent que l’apparence de scientificité. Lorsque les présomptions ou les conclusions d’une théorie scientifique sont absurdes ou tout simplement fausses, la théorie doit être mise en doute et finalement rejetée. La discipline de la science économique cependant est actuellement tellement handicapée par les œillères de l’autorité talismanique des mathématiques que ses théories sont surévaluées et non vérifiées.
Romer n’est pas le premier à élaborer la critique de ce «mathématisme». En 1886, un article paru dans Science a accusé l’économie d’abuser de la langue des sciences physiques pour dissimuler « le vide derrière un mélange de formules mathématiques ». Plus récemment, The Rhetoric of Economics de Deirdre N. McCloskey (paru en 1998) et Economics as Religion de Robert H. Nelson (de 2001) ont tous deux soutenu que les mathématiques dans la théorie économique servaient, dans les mots de McCloskey, principalement à faire passer le message « regardez à quel point je suis scientifique ».
Après la Grande Récession, l’échec de la science économique pour protéger notre économie était de nouveau impossible à ignorer. En 2009, le lauréat du Prix Nobel Paul Krugman essaya de l’expliquer dans The New York Times avec une autre version du diagnostic de « matheusité ». « Selon moi », a-t-il écrit, « la profession économique s’est égarée parce que les économistes, en tant que groupe, ont confondu la beauté, parée de splendides mathématiques, avec la vérité. » Krugman estime que « le désir des économistes de montrer leurs prouesses mathématiques » est la « cause centrale de l’échec de la profession ».
La critique de la matheusité n’est pas limitée à la macroéconomie. En 2014, l’économiste financier de Stanford, Paul Pfleiderer, a publié un papier intitulé «Chameleons: The Misuse of Theoretical Models in Finance and Economics», qui a permis à Romer de comprendre cette matheusité. Pfleiderer attira l’attention sur la prévalence de « caméléons », ces modèles économiques « aux liens douteux avec le monde réel » qui remplacent l’exactitude empirique par « l’élégance mathématique ». À l’instar de Romer, Pfleiderer veut que les économistes soient transparents sur leurs tours de passe-passe. La « modélisation, m’a-t-il dit, a été élevée au statut où les choses ont de la validité juste parce que vous pouvez en proposer un modèle ».
L’idée qu’une culture entière – pas seulement quelques financiers excentriques – pourrait être ensorcelée par des théories vides et extravagantes peut sembler absurde. Comment toutes ces personnes, toutes ces mathématiques, pourraient-elles se tromper ? C’était mon sentiment au moment où je commençais à enquêter sur la matheusité et les fondations branlantes de la science économique moderne. Pourtant, en tant qu’universitaire spécialiste de la religion chinoise, il me semblait bien avoir déjà vu ce type d’erreur, dans les anciennes attitudes chinoises face aux sciences astrales. À cette époque, les gouvernements investirent des sommes extravagantes dans les modèles mathématiques des étoiles. Pour évaluer ces modèles, les fonctionnaires du gouvernement durent compter sur un petit groupe d’experts qui connaissaient effectivement les mathématiques – experts déchirés par les différends idéologiques, qui ne pouvaient même pas s’entendre sur la façon de tester leurs modèles. Et bien sûr, en dépit de la foi collective que ces modèles amélioreraient le destin du peuple chinois, ils n’en firent rien.
(à suivre …)
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