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#hh2 au
askthedarkone · 2 years
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@askawomanwithsomethingtofightfor​ from here.
@askthedarkone Well, that IS the direction in which we're heading, isn't it? Unless... you don't like cats?
Oh, I like cats. Just wasn’t sure you’d want all those things with me. Thought maybe a dog.
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feardakez · 5 years
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HEADHUNTER 2 | No. 49 | FEARDEKEZ
HEADHUNTER 2: The Collection No. 49 Fates Fortune the Unicorn FEARDAKEZ━━━━━━━━━━━━━━━━━━━ ᴘᴀᴛʀᴇᴏɴ 💀 ᴄᴏᴍᴍɪꜱꜱɪᴏɴꜱ 💀ꜱᴛʀᴇᴀᴍ 💀 ᴛᴡɪᴛᴛᴇʀ 💀 ᴅɪꜱᴄᴏʀᴅ
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haitilegends · 4 years
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GUY DUROSIER :
L’ITINÉRAIRE D’UN ARTISTE IMMORTEL
🔟e et dernière partie
Par Louis Carl Saint Jean
Haïti, au cours de la dernière décennie du XXe siècle, a vu les étincelles de la violence se succéder aux gerbes de lumières qui, jadis, bon gré mal gré, « gouvernaient la rosée » dans ce coin de terre fondé voilà alors près de deux siècles par d’admirables martyrs. Chacun ou presque semblait vivre rien que grâce à de délicieuses rêveries et à la nostalgie du passé glorieux de ce pays. À chacun de nos pas, l’on entendait carillonner le glas en hommage à nos jours sans aurore et sans pain. Tout avait l’air vain. Tout autour de nous, voire en nous, semblait s’enfuir sans trêve vers des lieux incertains, même nos rêves les plus lointains. Ouf! Heureusement que, comme Jacques Stéphen Alexis nous l’avait dit dans son Réalisme merveilleux des Haïtiens: « ... L’artiste est un professeur d’idéal, ...un chantre de l’espoir et du rêve placés en antithèse avec les duretés et les laideurs du moment.»
Voici, donc, 1999. « Les duretés et les laideurs du moment » sautent aux yeux. Jacqueline Scott-Lemoine, l’inoubliable femme de plume haïtienne, du Sénégal étant, s’est écriée: « Je ne reconnais plus mon pays! Je ne reconnais plus Haïti! » Une fois de plus, certains de nos artistes, au milieu de ce brouillard épais, ont su nous frayer un chemin convenable, pour nous trouver ensuite « un logis mérité, un morceau du ciel bleu ». Et comment, en parlant de nos « chantres de l’espoir », ne pas revenir illico sur celui qui, de l’avis de la majorité, a marqué du sceau de son génie notre musique et notre chant: Guy Durosier!
Notre artiste frôle ses 68 ans. Il vit à Bothell, ville située dans la banlieue nord de Seattle, dans l’État de Washington. Seule l’entoure la chaleur de l’amour de sa femme Marianne et de son fils Robert. Sa dernière publication, Réminiscences Haïtiennes, est comme son œuvre-testament.
Des rêves d’espoir lui chatouillent encore l’esprit. Pour reprendre l’agréable verve que Charles Moravia avait déversée À la mémoire de Toussaint Louverture, Guy Durosier, ce « fils d’un climat tropical, loin de son sol natal », refuse que la nature, tel le Corse, fasse « de son rêve sublime un horrible forfait ». Il refuse de voir endiguer le flot croissant de son inspiration, sa seule nourriture, son principal élément. Aussi, forme-t-il de grands desseins tant pour l’avenir immédiat que pour le lointain. D’abord, avec son fils Robert Durosier, il planifie la sortie d’autres Réminiscences Haïtiennes. Ensuite, il compte participer en septembre 1999 à un programme spécial qu’organisera au Whitman Auditorium, situé sur le campus du Brooklyn College, l’ancien brillant percussionniste du Bossa Combo, Jean-Jean Pierre. Malheureusement, nos voies ne sont pas celles du Très-Haut. Guy Durosier proposait, mais Dieu, qui fait toujours les choses selon sa sagesse infinie, disposait.
Mille-neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf (1999) avait à peine sonné. Tout est bien qui…commence bien. Sur l’un des navires du « Princess Cruise Line », Guy Durosier, sa femme et son fils effectuent un voyage en croisière à la Riviera mexicaine. Encouragé par les siens, pendant 45 minutes, dans la salle du théâtre de ce bâtiment, il offre un ravissant tour de chants, s’accompagnant au piano. Selon son fils Robert Durosier : « Il a rendu la dernière soirée euphorique pour tous les croisiéristes. » (Référence : The Maestro and Marianne, par Robert Durosier, page 188.) C’est, rappelons-le, en ce lieu que le prince de la chanson haïtienne se produira en public pour la dernière fois.
Malheureusement, après le beau temps arrive parfois la pluie. Peu de temps après cette croisière, il commence à se plaindre de violentes migraines. Vers la fin du printemps, un médecin de l’EvergreenHealth Medical Center, à Kirkland, diagnostique chez notre artiste un cancer du poumon à un stade avancé. Pour consoler sa femme désolée et pleurante, Guy, optimiste et courageux, lui a dit : « Chérie, ne pleure pas. C’est un simple cancer… On a dit que j’ai un cancer, mais c’est plutôt le cancer qui m’a eu. » Sur l’heure, il reçoit une radiothérapie intense. (Référence : Idem, pages 196, 197, 203.)
C’était déjà peine perdue. Les traitements n’ont pas eu raison de sa tumeur déjà maligne. Il était déjà trop tard. L’heure avait déjà sonné. Stoïque, Guy Durosier affronte la mort avec une fermeté d’âme proverbiale. Pour sécher les larmes de son fils, il lui a simplement dit : « Ah ! Robert, c’est la vie ! » (Référence : Idem, page 206.) Il semblait alors pensé à ces sublimes vers de Charles Aznavour : « Enfin quoi qu'il puisse arriver / Et quoi que vous puissiez décider / À vous qui m’avez tant donné / Je redis : Merci madame la vie ! »
« Va où tu veux, meurs où tu dois. » Ce proverbe français dit vrai ! Qui, à part de Dieu, savait que cet homme exceptionnel qui a germé le 1er mars 1932 à la rue Montalais, au pied du Bel-Air éternel à Port-au-Prince, allait s’éteindre à Bothell, Seattle, jusqu’au nord-ouest des États-Unis ? Qui, à part de Dieu, savait que cette « fleur du rêve » qui s’est épanouie à l’Institution Saint Louis de Gonzague, au « Shango Room » de l’Hôtel Ibo Lélé, à « La Ronde » de l’Hôtel El Rancho, à la « Bamboche Room » du Riviera Hôtel d’Haïti, à Vert Galant, au Casino International d’Haïti, à Rumba Night Club, au Ciné Paramount, à la HH2S, à la HH3W, au Rex Théâtre, au Théâtre de Verdure et sur d’autres tréteaux d’Haïti, allait rendre le dernier souffle le mercredi 18 août 1999 non loin du Pacifique ?
Même devant la mort, Guy Durosier s’était montré gracieux. Ont témoigné ce fait les deux dernières personnes qui, à ma connaissance, en dehors de sa femme et de son fils Robert, ont conversé avec lui: Jean-Jean Pierre et son ami d’adolescence, le légendaire pianiste Edner Guignard. Au cours de sa dernière conversation avec l’ancienne vedette du Bossa Combo, qui a eu lieu soixante-douze heures avant sa mort, Guy a dit à son jeune admirateur comment il se sentait réconforté à chaque fois qu’il parlait le créole, vu qu’il vit très loin de la communauté haïtienne. (Référence : Entretien de Jean-Jean Pierre à l’émission radiophonique Moment Créole, dimanche 22 août 1999.)
Son échange avec Edner Guignard fut encore plus poignant. Se sachant à l’article de la mort, Guy a fait presque un testament, sinon un acte de contrition, digne d’un enfant de Dieu. Il a dit à son premier accompagnateur officiel : « Edner, si je t’ai fait un mal quelconque, pardonne-moi… J’aimerais en dire autant à tous mes anciens amis. Dis à Féfé de m’appeler… En tout cas, ma plus grande satisfaction est que j’ai aimé Haïti et mes frères avec passion. Je ne sais pas si j’ai beaucoup donné à Haïti, car on ne finira jamais de lui donner assez. En tout cas, j’ai donné tout ce que je pouvais à mon pays. » (Entrevue de LCSJ avec Edner Guignard, 25 août 2019.) Quel souffle patriotique ! Quelle déclaration d’amour! C’est une confession que, je n’ai aucun doute, chacun de nous, du moins tout patriote sincère, aurait souhaité faire avant de rendre l’âme.
Et cette âme magnanime, il l’a rendue à Dieu le mercredi 18 août 1999, aux environs de 4 h 30 du matin. Avec la mort de Guy Durosier, c’est une des dernières féeriques pages de l’art haïtien qui s’est tournée. Dans tous les domaines, rarement un Haïtien a fait l’unanimité parmi ses pairs. Qu’il s’agisse de Raoul Guillaume, de Félix « Féfé » Guignard, d’Edner Guignard, d’Herby Widmaïer, d’Hulric Pierre-Louis, de Kesnel Hall, de Charles Dessalines, de Joe Trouillot, de Jean Séjour et d’autres encore, ils ont tous admis : « Guy Durosier était le meilleur musicien de notre génération. »
Rarement également un artiste aura exercé une si grande influence sur les musiciens et surtout les chanteurs de la génération suivante. À chaque fois que je pense à Guy Durosier, je ne puis m’empêcher de ressasser la parabole biblique du grain de blé. Guy Durosier, dans la musique haïtienne, était un grain de blé. Il est tombé en terre, mais ne meurt pas. Il a porté beaucoup de fruits, et des fruits variés. Il a permis la germination et l’éclosion de vivaces bourgeons devenus de fruits succulents. Parmi eux, on dénombre: Gary Jean-Jacques, Paul Choisil, Raymond Marcel, André « Dadou » Pasquet, André Déjean, Mushi Widmaïer, Yves Arsène Appolon, Adrien Jeannite, Gérard Antoine Noël, Georges Loubert Chancy, Joseph Charles, Jr., Yvon « Kapi » André, etc. Il aurait été très difficile de voir ces talentueux artistes sur un tréteau si le numéro 25 de la rue Montalais, au pied du Bel-Air, n’avait pas vu naître cette « immortelle fleur du rêve » que André Durosier et Francine Pétrus Durosier avaient baptisée Guy Durosier!
Idem chez les chanteurs. Sans Guy Durosier, on n’aurait pas vu scintiller dans notre firmament cette belle constellation d’étoiles formée des Yvon Louissaint, Jean-Elie « Cubano » Telfort, Jean-Claude Eugène, Yves André Mardice, Chris Bazile, etc. Le témoignage final de ces trois derniers suffira pour justifier mon assertion. En effet, l’excellent artiste capois Jean-Claude Eugène m’a confié: « Guy Durosier est mon idole. Mettre mon nom dans la même phrase où est mentionné le sien est déjà un honneur. Guy Durosier est le premier chanteur haïtien de qui j’ai suivi la trace et dont le style et la voix m’avaient vraiment influencé. » (Entrevue de LCSJ avec Jean-Claude Eugène, Vendredi 9 octobre 2020.)
Écoutons la voix d’un autre admirateur impénitent de notre artiste : celle du chanteur et compositeur Yves André Mardice. M’a-t-il dit: « Guy Durosier est de loin mon artiste haïtien préféré. Il avait une inspiration très riche. Je ne peux comparer Guy avec aucun autre chanteur de ma génération. Jusqu’à présent, nous n’avons pas su trouver un autre chanteur ayant atteint son niveau. » (Entrevue de LCSJ avec Yves André Mardice, Samedi 10 octobre 2020.)
Chris Bazile, l’ancienne star de l’Afro Combo de Boston et du Volo Volo de Boston, est, lui, un dévot à l’art durosiérien. Aussi est-il allé un peu plus loin que ses collègues. Il a joint le geste à la parole. Rarement, chez nous, un chanteur a fait un album dans lequel il a repris exclusivement l’œuvre de son alter ego. À ma connaissance – et je peux bien me tromper de bonne foi -, à cette date, cela s’est répété chez nous en trois occasions: D’abord, en 1979, Gérard Dupervil a donné le ton. Il a consacré un album entier en souvenir de la voix suave de Rodolphe « Dòdòf » Legros. Ensuite, en 2001, la gracieuse et talentueuse Gina Dupervil l’a fait fait pour son génial père Gérard Dupervil. Finalement, en 2007, Chris Bazile a fait sortir un disque dans lequel il a chanté exclusivement Guy Durosier. Quand j’ai demandé au chanteur pétionvillois ce qui l’a poussé vers cette grandiose aventure, il m’a répondu: « Guy Durosier était unique. Je n’ai jamais entendu quelqu’un d’autre chanter comme lui, avec un timbre clair, puissant et propre à lui. Ce qui m’a également attiré vers lui était son style exquis et sa parfaite diction. » (Entrevue de LCSJ avec Chris Bazile, Vendredi 9 octobre 2020.)
Il ne faut pas croire que Guy Durosier, en dépit de son immense talent, n’avait pas voué une très grande admiration à nos musiciens de valeur. À part ses camarades Raoul Guillaume, Roland Guillaume, Ernest « Nono » Lamy, Michel Desgrottes, Félix « Féfé » Guignard, Edner Guignard, Herby Widmaier, il avait un profond respect pour Raymond Sicot, Webert Sicot et surtout pour l’illustre compositeur Antalcidas Murat. D’ailleurs, parlant du « Maestro difficile », il avait admis: « Chacun a son style. Je ne peux pas déclarer que je suis meilleur saxophoniste que Webert Sicot. Ah ! Webert était extraordinaire, mon ami. Il avait un doigté à nul autre pareil, une très bonne inspiration. » (Référence : Entretien datant de la fin des années 1980 entre Dr Joseph David et Guy Durosier.)
Parmi nos compositeurs, s’il n’avait pas tari d’éloges sur Ludovic Lamothe, Justin Elie, Lina Mathon Blanchet, Théramène Ménès, François Alexis Guignard, Carmen Brouard, Augustin Bruno, Antalcidas Oréus Murat et bien d’autres, toutefois, il avait trouvé le glorieux Werner Anton Jaegerhuber l’homme selon son cœur. Pour lui : « Beaucoup de nos musiciens avaient bien abordé notre folklore. On peut citer, parmi eux : Antalcidas Murat, Lina Mathon Blanchet, etc. Cependant, aucun d’eux n’avait exploité ni compris notre folklore autant que Jaegerhuber. » (Référence : Entretien datant de la fin des années 1980 entre Dr Joseph David et Guy Durosier.)
À l’étranger, s’il aimait bien Michel Legrand, Quincy Jones, Billy Taylor, Budd Johnson et Antonio Carlos Jobim, il avait idolâtré le chanteur, compositeur et guitariste brésilien Milton Nascimiento et le compositeur français Henri Dutilleux.
Ses chanteurs haïtiens préférés furent Rodolphe « Dòdòf » Legros et Herby Widmaier. Parmi les chanteuses, il aimait Lumane Casimir, Marthe Augustin et Martha Jean-Claude. Ailleurs, il avait donné son suffrage à Charles Aznavour, Gilbert Bécaud, Jacques Brel, Ella Fitgerald, Nina Simone, Sarah Vaughan, Billie Holiday et la Brésilienne Ellis Regina.
Guy Durosier n’avait pas caché non plus son sentiment à l’égard de nos ensembles musicaux. Sur ce point, il a été avare en compliments. À part l’Orchestre Issa El Saieh, au sein duquel il a joué, il semblait n’aimer que le Jazz des Jeunes. Au cours de la dernière entrevue publique qu’il a accordée – c’était le 24 décembre 1998 à Tribune Tropicale, émission de radio communautaire diffusée alors à New York -, il a déclaré sans doute avec un peu de précipitation: « On n’a jamais eu, en Haïti, un orchestre de l’envergure de celui d’Issa El Saieh…»
Quand, grâce à son esprit alerte, l’un des speakers lui a alors demandé, ce qu’il avait fait du Jazz des Jeunes, sans hésiter une seconde, il a répondu : « Ah ! oui, il y avait également le Jazz des Jazz des Jeunes, bien sûr. Le Jazz des Jeunes avait, en la personne d’Antalcidas Murat, un orchestrateur hors pair… » Venant d’un musicien exigeant et du calibre de Guy Durosier, cette déclaration mérite tout un article.
Il sied de signaler que Guy Durosier était multi-instrumentiste. Il a joué au moins de dix instruments: la flûte, la clarinette, le saxophone, le piano, l’orgue, le vibraphone, la guitare, la contrebasse, la batterie et le tambour. Quand sa fille Djénane Durosier lui a demandé quel était son instrument préféré, il lui avait répondu que c’était le saxophone.
Guy Durosier a tellement consacré sa vie à la scène qu’on croirait qu’il n’avait aucune autre passion. Dès son enfance, il avait montré un vif penchant pour l’aviation. Madame Denise Pétrus m’avait appris ceci au sujet de son neveu: « Tout petit, dès qu’il entendait passer un avion, il laissait tomber tout ce qu’il faisait pour aller le regarder. Et tant que l’avion n’aura pas disparu de l’horizon, il gardait les yeux rivés au firmament. D’ailleurs, quand, vers cinq ou six ans, on lui demandait ce qu’il aimerait devenir quand il sera grand, il répondait toujours aviateur. » (Référence : Entrevue téléphonique de LCSJ, avec Mme Denise Pétrus Dupont, 20 août 2006.) On peut dire sans ambages que le désir d’aller toujours plus loin et plus haut était déjà présent dans son esprit et son corps d’enfant.
Certainement, on ne peut considérer Guy Durosier comme un aviateur professionnel. Toutefois, vers le début des années 1960, il avait pris au Québec des cours de pilotage d’avion à Mascouche, petite ville de Lanaudière. Cette formation lui a permis de piloter un Cessna, un avion de tourisme monomoteur à quatre places. Le pianiste Félix « Féfé » Guignard m’a plus d’une fois confirmé d’avoir monté en deux occasions un avion piloté par son ami. Cela s’était passé à Montréal en 1963. À l’époque, Féfé Guignard et Ferdinand Dor jouaient dans le groupe du saxophoniste Victor Flambert. Cinq ans plus tard, toujours à La Belle Province, Didier Pétrus a fait la même expérience avec son multi-talentueux cousin.
Guy Durosier était également un mordu de sports. Ses deux disciplines sportives préférées furent le football et surtout le golf. Dans la première, il était, comme la majorité d’entre nous, un fol admirateur de la sélection nationale du Brésil. Pour ce qui est de la seconde, il s’en était adonné depuis les années 1960. En 1965, le journaliste canadien Roche Desgagne nous avait appris: « Le chanteur Guy Durosier consacre ses moments de loisir à perfectionner sa technique du golf. Il a d’ailleurs une méthode originale de faire des coups roulés de faible distance… » (Référence : Le Haïtien Guy Durosier est un ambassadeur éloquent de son pays, par Roche Desgagne, Le Devoir, Mardi 29 juin 1965, p. 4).
Guy Durosier adorait Tiger Wood. D’ailleurs, il aimait se vêtir du pantalon noir et du polo rouge de cette légende du golf. Même dans ses derniers jours, il n’avait pas abandonné ce sport. Il y a joué à la fin du mois de juillet, quelques heures après son traitement de radiothérapie. (Référence : The Maestro and Marianne, par Robert Durosier, pages 172.)
Guy Durosier était également homme éduqué, bien poli et entiché des choses de l’esprit. Rares sont les sujets qui lui échappaient. D’abord, on connaît déjà son envoûtement pour la poésie et le théâtre. Les sciences sociales étaient également sa tasse de thé. En effet, bien qu’il n’eût jamais fait d’études en sciences économiques, il pouvait aisément en parler. Au cours d’une conversation, il a confié à son fils, qui est pilote et économiste, qu’au lieu du keynésianisme de John Maynard Keynes, il a plutôt donné son adhésion au monétarisme. Rappelons que Milton Friedman, le chef de file de l’École de Chicago, fut l’un des papes de ce dernier courant de pensée économique.
En gros, Guy Durosier fut un homme exceptionnel, un fils authentique d’Haïti. Lorsque, tôt le jeudi 19 août 1999, un ami m’a appelé pour m’apprendre la nouvelle de sa mort survenue la veille, j’avais ressenti un très grand choc. Je ne pouvais pas concevoir la musique haïtienne sans la présence de ce grand artiste. En tout cas, je m’étais consolé à l’idée qu’il avait fait de son mieux pour représenter dignement l’art haïtien à l’étranger. Jean Brierre, le grand barde indigénsite, avait dit de Werner Anton Jaegerhuber, l’une de nos anciennes gloires musicales: « Cet homme est une motte de terre haïtienne, vibrante, chantante, exaltée… » Constantin Dumervé, mon maître à penser, avait dit du même compositeur : « Toute sa vie, il accorda son cœur au pays qui le vit naître… » Je pense que, dans les deux cas, il ne serait pas exagéré d’en dire autant de Guy Durosier.
Et Guy Durosier a prouvé son amour pour Haïti tant par sa musique que par ses actes. Bien qu’il eût quitté le pays définitivement à l’âge de 29 ans, jusqu’à son dernier soupir, il était demeuré un Haïtien intégral. De ses 53 années de carrière, il en a passé 15 en Haïti et 38 à l’étranger, et ceci, loin du milieu haïtien. Malgré cela, sur les tréteaux du monde entier, il s’était toujours présenté comme artiste haïtien. Tout court !
En peu de mot, Guy Durosier n’avait jamais renié son pays ! À Nassau, il était resté Haïtien. D’ailleurs, ses collègues des Bahamas et ceux d’autres pays, l’avaient surnommé « Mister Haiti ». En Colombie, il était connu comme « El Haitiano ». Voyons. En 1983, il avait fondé un ensemble à Bogota. Il aurait pu le baptiser simplement par ses prénom et nom, comme c’est le plus souvent le cas. Cependant, soucieux de faire ressortir clairement sa nationalité, il l’a nommé: « El Conjunto Haitiano Guy Durosier ». Selon moi, cela est simplement dû à un élan de patriotisme. Au Québec, dans les années 1960, on l’appelait dans les journaux « Le Haïtien » ou « Le soleil d’Haïti ».
Et comme Montesquieu qui s’était écrié dans ses Cahiers : « Je suis un bon citoyen », j’entends la voix de Guy Durosier, au sein de l’éternité de la musique haïtienne chantant : « Je suis un bon citoyen haïtien!» Comme Bernard Dadié, j’entends ce fol admirateur de la bonne poésie, de son élocution bègue, psalmodiant : « Je vous remercie Dieu de m’avoir créé Noir ! …Le Noir, c’est la couleur de tous les jours ! »
Guy Durosier est sans conteste une gloire nationale. Pour l’honorer, il me paraît nécessaire d’emprunter ces vers que le poète jérémien Edmond Laforest avait consacrés à Beethoven : « Toi…, artiste à la voix souveraine, ton génie est semblable aux riches cathédrales, plus puissant que le roc et plus fier que le chêne… »
Ce qui est sûr, c’est que, jusqu’à la consommation des siècles, lorsque seront mentionnés les artistes ayant rehaussé la culture haïtienne, le merveilleux nom de Guy Durosier sera placé au haut de la liste. Il avait toujours voulu vivre, méringuer et valser parmi les étoiles. Pari réussi ! En cet endroit enchanteur et magique, il s’est servi de l’esprit d’Occide Jeanty, de l’âme de Werner Anton Jaegerhuber, de la plume de Ludovic Lamothe, de l’encrier de Justin Elie, de la dévotion d’Augustin Bruno et de la grâce de Lina Mathon Blanchet pour écrire l’une des plus belles pages de la musique haïtienne. Pour ce, Guy Durosier demeurera un artiste immortel!
Louis Carl Saint Jean
16 juillet 2019
REMERCIEMENTS:
Sans les personnes suivantes, il m’aurait été impossible de rédiger cette centaine de pages sur Guy Durosier. Et je veux les remercier du plus profond de mon cœur. Il s’agit de: Léopold Joseph, directeur d’Haiti Observateur, Dr Marcelo Mitchelson, William Pierre, Félix Guignard, Edner Guignard, Raoul Guillaume, Dr Philippe Guillaume, Djénane Durosier, Didier Pétrus, Marc Lamarre, Michel Pressoir, Jean Neff, Léopold Molière, Raymond Marcel, Paul Choisil, Fritz Frédéric Joassin, Julio Racine, Joseph Charles, Jr, dit Joe Charles, Yves Arsène Appolon, Jean-Claude Eugène, Yves André, Chris Bazile, etc.
(Dans l’au-delà: Denise Pétrus, Herby Widmaier, Joe Trouillot, Jacques Borges.)
Je remercie également tous ceux qui m’ont envoyé des mots d’encouragement après chacune de mes humbles publications. Je pense, en particulier, à Alain Lebon, Guy Frantz « Gifrants » Toussaint, Pachoso Nelson, Louis Mercier, Guesly « Ti Gousse » Morisseau, Leslie Eyma, Suze Baron, Joe Charles, Dr Gaston Valcin, Josette Séraphin, Darwin Clermont, Réginald Martin, Fritz Frédéric Joassin, Ronald Jean-Baptiste, Jacques Patrick Glaure, Tido Déjean, etc.
Louis Carl Saint Jean
11 octobre 2020
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GUY DUROSIER :
L’ITINÉRAIRE D’UN ARTISTE IMMORTEL
📰 1ere Partie
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📰 2e Partie (1944 – 1949)
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📰 3e partie (1950 - 1953)
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📰 4e partie (1954 - 1956 )
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L’ITINÉRAIRE D’UN ARTISTE IMMORTEL
📰 5e partie (1957 - 1963)
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📰 6e partie (1964 – Mai 1969)
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📰 9e partie (1980 - 1998)
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📰 10e et dernière partie
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dsvn86 · 6 years
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Theo cách thứ hai, không những khách hàng có tiền khi giá Jaagcoin tăng mà còn tăng theo cấp số nhân khi khách hàng gửi tiết kiệm qua hệ thống(?). Theo sơ đồ tính toán của hệ thống Jaang thì yêu cầu số tiền khách hàng đầu tư tối thiểu là 250 USD và tối đa lên đến 20.000 USD, lãi cũng được tính 2%, 3%, 5%, 6% tương ứng với kỳ hạn gửi là 9, 12, 18, 24 tháng.
Khi khách hàng đóng tiền Việt sẽ được lập một ví Jaag (ví điện tử). Mọi giao dịch sẽ được công khai trên chiếc ví này.
Theo chị Phạm Thị My, nhân viên hệ thống tiền ảo Jaagcoin, tổng số tiền khách hàng nhận về trong 3 tháng là 1,649 tỷ đồng từ số tiền bỏ ra 10.000 USD.
Đầu tư tiền khủng nhưng đảm bảo chỉ bằng... lời nói
Theo tìm hiểu, “văn phòng” của Jaagcoin Việt Nam tọa lạc trong tòa nhà HH2 Bắc Hà Nam Thăng Long 2 (Nhân Chính, Thanh Xuân, Hà Nội) rộng khoảng 60m2, bao gồm một phòng khách và một phòng ngủ.
Một nhân viên cho biết, “thủ lĩnh” Văn phòng Jaagcoin Việt Nam là ông Tiêu Hà. Khi được hỏi về số tiền khách hàng giao dịch có giấy tờ chứng từ gì không thì nhân viên nơi đây khẳng định là không. Theo họ, đây là tiền điện tử đã được thể hiện trên hệ thống nên các giấy tờ chứng từ là không cần thiết(?).
Một nhân viên có tên là Linh chia sẻ với chúng tôi: “Anh đầu tư bằng kiến thức và nhận định của mình chứ đừng nghe theo ai và đừng hỏi người khác về việc này. Việc của anh là đầu tư. Anh mượn cho em 10 chứng minh thư, bên em sẽ hỗ trợ anh 7 - 8 chứng minh thư lập 10 email để em tạo hệ thống cho anh. Việc của anh là hưởng quyền lợi như thăng cấp, lãi suất, hoa hồng… Vừa làm, vừa chơi, anh bỏ ra 2 tỷ đồng thì 1 tháng anh nhận về tầm 400 - 500 triệu đồng”. Thấy chúng tôi còn do dự, nhân viên này giới thiệu: “Anh đầu tư thì nên gặp những người có kinh nghiệm trong đồng tiền điện tử và có tâm như anh Tiêu Hà”.
Diện kiến ông Tiêu Hà, chúng tôi được ông này tiết lộ: “Khi đồng tiền Jaagcoin bắt đầu ra mắt, dự án đã có 38.000 người tham gia. Hiện số người chơi tại Việt Nam cũng lên đến hàng nghìn người”. Chúng tôi hỏi về việc nếu số tiền đầu tư kia bị mất thì kêu ai, ông Tiêu Hà khẳng định: “Hệ sinh thái của Jaagcoin rất tốt, chắc rằng sẽ là miếng bánh ngon và không có việc giá đồng Jaagcoin hạ thấp hơn mức hiện nay. Nếu đồng tiền có xuống và sập sàn thì cũng không thể mất trắng (?)”.
Về việc Jaagcoin Việt Nam có bảo lãnh lợi nhuận hoa hồng cho người tham gia hay không, ông Hà cho biết: “Nếu bảo lãnh sẽ mất phần trăm từ lợi nhuận khách có được từ dự án”. Chúng tôi ngỏ ý cần giấy tờ để đảm bảo quyền lợi thì ông Hà tránh trả lời. Nếu khách vẫn muốn cam kết thì đơn vị này yêu cầu người chơi tham gia với mệnh giá từ 10.000 USD trở lên và chấp nhận cắt phần trăm cho ông chủ tầm 50 - 60% lợi nhuận.
Trong khi đó, phản biện về gợi ý nộp tiền của Jaagcoin Việt Nam, một chuyên gia lĩnh vực ngân hàng phân tích, yêu cầu đầu tư tiền ảo nhưng không có giấy tờ xác nhận nộp tiền, hóa đơn hoặc muốn đảm bảo phải nộp số tiền lớn là cách gây khó cho người tham gia. Đồng thời, phương thức trao đổi, mua bán không giấy tờ là cách rất dễ “phủi tay” nếu xảy ra hậu quả. Cuối cùng, người chơi là chịu thiệt.
Chị T.T.T.Q (ở phố Trần Nguyên Hãn, Hải Phòng) cho biết, chị đầu tư số tiền 1,449 tỷ đồng vào tiền ảo nhưng hiện không thể rút được tiền. Dù trên “ví điện tử” của chị vẫn thể hiện dòng tiền nhưng bán thì không ai mua và cũng không thể quy đổi sang đồng tiền khác được. “Háo hức đầu tư, nhìn thấy tiền thưởng, lãi suất… cho vào tài khoản, thích lắm, chờ đến tháng thứ 6 (như cam kết gửi tiết kiệm) để rút tiền thì đã bị sập sàn. Tôi đành ngậm ngùi khi thấy tiền đấy mà không thể tiêu được”, chị Q tâm sự.
Dưới hình thức kêu gọi đầu tư tiền thật vào tiền ảo theo kiểu đa cấp qua cách chiết khấu cao, nhiều người hám lợi, nhẹ dạ đã “dốc túi”. Việc mua bán tiền ảo nhưng không có bất kỳ giấy tờ gì đảm bảo ngoài số tiền đang hiển hiện trên hệ thống điện tử do chính các đơn vị kinh doanh dòng tiền này lập ra, thì khi xảy ra tình trạng sập sàn, “thủ lĩnh” biến mất không còn là chuyện hiếm(!?). Thiết nghĩ cơ quan chức năng cần sớm vào cuộc, tìm hiểu thực hư chuyện hùn vốn sinh lời qua đồng tiền ảo Jaagcoin để sớm ngăn tình trạng nhiều người sập bẫy.
Một “cao thủ” trong việc “dựng cây” những dòng tiền ảo cho hay: Tại Việt Nam, người ta mượn mác tiền ảo trên hệ thống thế giới để xây dựng riêng cho mình “thương hiệu” nhằm kêu gọi đầu tư. Phần mềm là do họ tự tạo nên. Khi đã kêu gọi được số tiền đủ lớn thì họ cho sập sàn. Lúc đó, người chơi mất tiền mà chẳng biết kêu ai.
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askthedarkone · 2 years
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How do you like to spend your free time?
With Lacey, mostly. Doesn't matter where we are so long as I'm with her.
Also like a few drinks with my pals where possible. I'm sure both Kian and Rowan owe me a round...
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askthedarkone · 2 years
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what's your favorite thing about hyperion heights?
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She's here. Makes it pretty perfect.
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askthedarkone · 2 years
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If you could travel anywhere in the world, where would you go?
Probably Italy as I'm a big fan of Italian food. Eating it as genuinely as you can? Must be amazing to experience.
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askthedarkone · 2 years
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Have you read any intriguing books lately?
I actually enjoy reading autobiographies more than anything else. I like reading in general, but an autobiography is always preferential. All that being said, Alan Rickman's Diaries is fascinating read. If you're remotely interested in him, I'd offer up a recommendation
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I suppose my studying of people rarely stops.
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askthedarkone · 2 years
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What is your biggest regret?
Not being a Dad. But on the other hand, my work hasn't always been the safest, so maybe it's been for the best. I might have made mistakes being overly cautious, gotten myself hurt on more occasions.
Besides, I've been shot in the line of duty. Wouldn't be fair to put a child through knowing their Dad was experiencing that, would it?
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askthedarkone · 2 years
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Do you want to marry someday?
I do. I'd long given up on the idea but with Lacey in my life, it's what I want.
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askthedarkone · 2 years
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Are you close with anyone?
Lacey, of course. Kian I'd consider my closest friend, and Will is someone very important to me.
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askthedarkone · 2 years
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CHARACTER NAME (before and during curse): Rumplestiltskin/Mr Gold - Detective Robert Weaver AGE: 47 PROFESSION: Detective RELATIONSHIP STATUS: In a relationship with Lacey
HH AU
Since the age of 20 Robert Weaver has lived in Hyperion Heights. Originally from Glasgow, Scotland, Robert settled down in America for the most classic of reasons; a woman. But years passed and he and his ex broke up, which left him fully dedicated to just his work. He didn’t have anything else, after all.
He quickly worked his way up the ranks and is now a highly respected and experienced Detective. Robert even has a handful of friends now and, most important of all to him, a relationship with a wonderful woman named Lacey. He’s looking to propose to her as soon as the time is right, such is his desire to spend his life with her.
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askthedarkone · 2 years
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@asksnow​ replied here.
That does sound pretty incredible, I have to say.
Can you imagine just how good that fresh pasta would be? A cannoli as you walk the streets. The wine, too. 
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askthedarkone · 2 years
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What would your elf name be?
How the hell would I know? Is this one of those odd 'first pet, first street' things the kids give away security questions answers to when innocently playing along?
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askthedarkone · 2 years
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what’s your favourite Christmas song?
I can't say I'm a big fan of Christmas music. Too much forced joviality. Too commercial, too.
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askthedarkone · 2 years
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name something you have a talent for that comes in handy during the holidays
Knitting. Made a few scarves, festive at that, through the years. Always was handy when I was younger and needed to come up with a gift for someone, but didn't have much cash to hand.
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