Tumgik
#il fonce dans la chambre de sa grand-mère
lolochaponnay · 6 months
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Toto surprend ses parents dans leur chambre en train de faire l`amour. Aussitôt, il fonce dans la chambre de sa grand-mère, lui saute dessus et commence à la déshabiller. Le père attiré par les cris de la grand mère arrive affolé : "Mais Toto, que fais-tu ?!" "Celui qui nique ma mère, j`lui nique sa mère !"
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valeriehervo · 4 years
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"La première fois que j’ai vu Noah, il était affairé à déplacer des orangers dans la véranda de mes futurs beaux-parents. On voyait ses muscles se tendre sous la chemise, je me suis dit  qu'il  était beau cet homme, de dos. 
C’est ma future belle-mère qui nous a présentés (rires) . La famille de Simon, mon futur mari, est éparpillée autour de la planète, et comme notre mariage coïncidait avec les 95 ans d’une arrière-grand-mère, il avait été décidé de doubler les festivités. Noah est arrivé dix jours avant. Son sourire soulignait ses pattes-d’oie et il avait un je ne sais quoi de patiné qui me touchait.
Très vite on a dépassé les banalités, il y avait un mélange de profondeur et d'excitation dans nos échanges, entre le bla-bla séduction de cocktail et les confidences de deux personnes qui ont envie de se connaître et tentent de masquer tant bien que mal une attirance réciproque.On a même disserté  sur la séduction et les postures homme-femme. On a parlé choix de vie, du psy chez lequel il s’était allongé.
Célibataire, il répétait les mêmes scénarios, voués aux mêmes échecs…
J’étais à mille lieues de ma peau de future mariée. J'ai paniqué et cela m’a fait atterrir d’un coup, j’ai saisi un prétexte pour détaler.  Il me troublait. Beaucoup. Trop.
Impossible de le regarder en face
Je ne le connaissais même pas et, surtout, j’allais me marier. En plus, il était à l’opposé de mon type d’homme. Simon est blond, genre Viking élancé, avec des yeux bleu glacier renversants. Noah a une carrure de bûcheron, des yeux et des cheveux noirs avec des mains d’ogre. Je me suis réfugiée dans le cellier. J’avais envie de pleurer et de me terrer dans un coin, et en même temps de hurler de joie sans savoir pourquoi.
J’avais changé de pilule et enchaîné deux plaquettes pour ne pas avoir mes règles ; je devais être à fleur de peau à cause des hormones et du stress du mariage. J’ai vécu les heures qui ont suivi en flottant comme sous l’effet d’un gros décalage horaire, j’observais les gens s’agiter dans la maison comme on regarde un film.
Quand je pensais à Noah, c’est-à-dire tout le temps, j’avais des bouffées d’angoisse. Je l’ai revu le soir, c’était imparable puisque la propriété des parents de Simon faisait " club de vacances familial ". Impossible de le regarder en face.
Il a pris la situation en main : "Si on faisait un tour dehors ? "
Trop intense, trop lourd, trop beau
On a parlé de nos enfances, de nos goûts, de l’appartement dont on rêvait, je m’efforçais d’inclure "Simon et moi " et "nous " dans mes phrases, comme si le prénom de mon futur mari allait faire bouclier à ce qu’il était en train de se produire. J’étais fébrile, je tremblais par 25°C, j’étais terrorisée, tout en me sentant à un moment unique de ma vie, qui ne se reproduirait pas et qu’il ne fallait pas laisser filer.
Ça fait guimauve, mais c’était ça… Nous n’étions pas en train de nous découvrir. Non : nous nous révélions l’un à l’autre.  Quand il a pris ma main, nos doigts se sont entrecroisés dans une caresse qui nous a semblé habituelle, comme si j’avais toujours eu ses doigts contre les miens. Sa peau non plus ne m’était pas étrangère. On a mis du temps avant de s’embrasser, car nous étions submergés par un besoin compulsif de verbaliser encore et encore ce qu’il nous arrivait, de matérialiser ce que nous ressentions par des mots.
La culpabilité était là aussi… Il fallait que ça sorte, c’était trop, trop intense, trop lourd, trop beau, trop absurde… En une journée, une vie change de cap. Ça met la trouille au ventre. Se parler c’était faire exister le début de notre histoire… et se l’autoriser. C’est avec Noah que je voulais vivre.
De retour de balade, j’ai pris de plein fouet la réalité : j’avais 29 ans et je me mariais dans neuf jours. J’ai vécu K-O debout et perdu trois kilos en quarante-huit heures. Dans mon cerveau c’était les 24 Heures du Mans. Me marier ? Annuler ? Simuler l’appendicite pour filer à l’hôpital ? J’aimais Simon et je n’ai pas cessé de l’aimer du jour au lendemain, d’où la douleur de la situation.
Au bord du précipice
Je sais ce qu’on dit sur ces rencontres : qu’il faut être disponible affectivement, qu’il y a des problèmes refoulés dans le couple. Nous n’en avions pas, ni au lit, ni dans la vie.
Comment fait-on lorsqu’on doit épouser un homme à qui on n’a rien à reprocher et qu’on sait qu’on va faire sa vie avec un autre ? J’étais au bord du précipice, sans personne à qui me confier. Pour ne pas me noyer, je n’ai pensé qu’à Simon, pas à la famille ni à la fête. Si j’annulais, il y aurait les 95 ans de l’arrière-grand-mère, ils ne seraient pas venus pour rien…
J’ai choisi de me marier et de nous offrir d’aller au bout de notre histoire sans rien abîmer, en sachant que je divorcerais ensuite. Bien sûr que je me suis demandé si je n’étais pas lamentablement lâche, incapable d’assumer, minable.
Noah n'a rien dit. Il a hoché la tête pendant un long moment, sans me quitter des yeux. Je savais, nous savions qu’on se retrouverait après.
Le jour J, lorsque j’ai enfilé ma belle robe de mariée, j’ai fondu en larmes, j’allais vers la fin de mon histoire avec Simon. Une tante m’a tendu un verre de liqueur, et j’ai endossé le rôle. Ma robe était somptueuse, très Vivienne Westwood  : un bustier en soie et dentelle bordé de minuscules plumes, le bas était une grosse meringue avec de petits nœuds relevant les côtés. Cérémonie, dîner… Tout était organisé au cordeau, on nous parlait non-stop, je me suis laissé porter, j’ai assisté à mon mariage plus que je l’ai vécu.
Trouver le moins mauvais moment pour rompre
Noah s’est assis loin de notre table. J’ai cessé de le regarder pour ne pas m’effondrer. Le lendemain, il a pris l’avion. Un mois et demi après le mariage, je l’ai rejoint chez lui, à Bangkok.
Fonctionnaire internationale, je pars souvent à l’étranger pour des missions. Pendant six mois, je les ai enchaînées, avec de brefs retours en France. En fait, je prenais des congés sans solde pour rester avec Noah. C’était magique, mais quand je pensais à Simon, ça me tordait le ventre. J’avais mal pour lui, même s’il ne savait rien encore. Je fuyais, je n’en suis pas fière, mais je redoutais de lui parler du divorce, et plus j’attendais moins je voyais comment m’y prendre. J’essayais de trouver le moins mauvais moment pour le faire. Il n’y en avait pas.
A l’issue de ces six mois, et donc presque huit mois après le mariage, je lui ai enfin parlé, comme on fonce dans un mur en écrasant la pédale de l’accélérateur, en retenant mon souffle.
D’ordinaire expansif, Simon est resté assis sur le bord du canapé en regardant ses mains serrées entre ses genoux, sans tourner les yeux vers moi. J’aurais préféré la colère, des mots qui cinglent comme des baffes, qu’il claque les portes, qu’il hurle que je m’étais foutue de sa gueule. Rien. J’ai fait un geste vers lui, il m’a repoussée et est allé s’enfermer dans notre chambre. Il a tourné la clé.
Plusieurs fois, j’ai frappé. Silence. Sa réaction ne collait tellement pas avec ce qu’il est que j’ai eu peur qu’il fasse une  connerie . Mais j’entendais le parquet craquer… Il n’est ressorti que le lendemain, pour partir travailler. J’étais désemparée.
Quels mots pouvaient être à la hauteur ? Avec le recul je pense que je me suis arrangée pour croire que sa déception et sa tristesse s’estomperaient vite, et je n’ai pas mesuré sa souffrance. Un an après le divorce j’ai croisé l’un de ses collègues, qui m’a dit que Simon avait morflé . Pour qu’un quasi-inconnu me dise ça…
Avec la famille de Simon – et donc celle de Noah – ce fut la guerre. J’ai tout entendu, de  petite fille pourrie gâtée  à  irresponsable et inconséquente .  Noah aussi s’en est pris plein la figure. Nous nous sommes mariés en 2010. Surtout pour que nos familles acceptent enfin notre amour, car après douze ans nous restions ceux par qui le malheur était arrivé. On nous toisait sévèrement, comme si notre couple était incestueux, alors que nous n’avions aucun lien familial et qu’on s’aime. Tout simplement.
Simon, lui, n’a jamais voulu nous revoir.
Et pourquoi pas ?
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Alors résumé de Noël ;
- J’ai bossé le 24 de 8h à 20h donc j’étais « tranquille » loin de ma famille. Cependant mon père m’a quand même envoyé « Je prends quoi pour mamie? » BEN JE SAIS PAS TU TE DÉBROUILLES C’EST TA MÈRE NON? Bref ça commençait bien.
- Mon père vient me chercher au travail et me dit « J’ai pas trouvé le papier cadeau pour tes cousins donc si tu peux me le donner en arrivant. Au fait j’ai pas de cadeau pour toi désolé. » Oh joie, oh bonheur.
- J’arrive à l’appart, rien n’est prêt sauf la table qui est mise. « J. faut faire les toasts, J. faut préparer l’apéro, ah assis toi ici comme ça tu pourras sortir plus facilement à la cuisine » Ok donc déjà bonne ambiance je me sentais vachement bien accueillie après le travail.
- Mon oncle qui a absolument pas bougé son cul de tout le repas pour aider. Finalement c’est mon père, ma sœur et moi (et un peu mon frère quand même) qui ont pas arrêter de tout le repas à servir, deservir, fais la vaisselle. Au final avec mon père on s’est même pas assis 15 minutes à table. Mon oncle qui me dit « Oh mais t’es infirmière de toute façon tu fais rien de tes journées et en plus t’es mal payé Ahahah. » Il m’a appelé « Serveuse, en plus t’auras un mauvais commentaire sur TripAdvisor hein » je lui ai dis que si il continuait c’était les escargots que je tenais dans le plat qu’il allait se prendre dans la gueule, il a rit.
- On à attendu 00h et j’ai dis que j’allais dormir parce que c’était ça ou j’allais fondre en larmes. Je suis partie dormir et ma grand mère m’a dit « eh ben super » Pour rien sachant qu’elle allait dormir aussi hein.
- Le lendemain, mon père qui me re harcèle pour faire les papiers cadeaux et me redire « je te fais un chèque alors » D’ailleurs la gueule du chèque sachant que il m’a absolument rien offert pour mon anniversaire bref. Donc je fais les papiers cadeaux à 11h du matin, limite en larmes parce que je tiens plus cette situation.
- On se donne les pseudo cadeaux, et rebelotte pour le repas je fais la « serveuse ». Au repas y a des escargots et du poisson ma sœur en mange pas elle s’est faite allumé parce que elle aime pas ça et elle a manger autre chose. « Ouais les gosses de nos jours c’est des enfants pourris gâtés ». Je reste calme. Mais je bouille.
- Ma sœur laisse un mini morceau de fromage dans son assiette parce que le morceau était super dur donc immangeable pour elle. Ma grande tante crise « TU GÂCHES TOUJOURS TOUT NOUS ON PAYE, T’ES QU’UNE INGRATE, VOUS ME SOÛLEZ AVEC VOS CAPRICES LES GOSSES, J’AURAI DU RESTER CHEZ MOI TIENS ». Je vacille doucement du côté de la colère et je fonce dans la cuisine balancer les trucs à laver et faire le ménage. Ma sœur part dans la chambre, triste.
- Pour l’heure du goûter on va chez ma tante maternelle, on rigole tout se passe bien. On pense évidemment à ma mère qui nous manque beaucoup et qui passe noël seule... (putain on aurait du rester avec elle merde) Ma grand mère a 20h commence à nous harceler de textos, d’appel parce que on est pas à 20h pile pour le repas du soir. Je suis à bout. Ma tante me dit, on va t’aider à chercher un appartement, ça va aller. Bisous, câlins avec les cousines et on rentre.
- Quand on rentre douche froide, là grand mère et la sœur font la gueule comme jamais. Donc on mange tous les 4 avec mon père en silence. Super ambiance de Noël. Ma sœur veut ranger un lit dans le chambre parce que il nous sert à rien, ma grand mère lui HURLE dessus. Dit que « elle devrait être dresser celle là », et « elle aurait du rester avec sa mère cette peste ». Je vrillé, j’attrape mon père je lui dis de dire quelque chose parce que je vais lui rentrer dedans. « Faut temporiser J. ». SUPER.
Bilan : noël de merde, l’année prochaine je reste clairement avec ma mère. J’en peux plus de cette famille qui se comporte comme ça. Que moi on me respecte pas à la limite ok, mais qu’on touche à mon frère et ma sœur. Je vais lui rentrer dedans.
Ça m’a fait du bien d’écrire tout ça.
(J’entends à l’instant que ma grand mère parle à son kine en disant que on l’aide absolument pas et qu’on a passé notre temps sur notre portable à noël. Quelle malade »
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syrhana · 8 years
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Et s’il y avait plus ?
Cela fait un moment que j’y pense, et voila, je me suis enfin décidée.
Voici une fanfiction que j’ai écrite il y a, quoi… à peine trois ans. XD  J’espère que la barrière de la langue ne vous stoppera pas, étant Belge, j’écris en français. Je peux lire l’anglais et éventuellement répondre en anglais, mais seulement grâce à “google translate” ^^’
Enfin soit. Ceci est une fanfiction sur “Rise of the guardians” ( Jack/Pith ).
Même si ce n’est pas en rapport avec “Trolls”, cela reste du “Dreamworks” et j’espère qu’elle plaira à ceux qui prendront le temps de la lire. L’histoire se compose de six chapitres et d’un épilogue. Vous pouvez déjà la lire complète sur Fanfiction.net si cela vous tente.
Je vous posterez un chapitre par semaine, sur mon tumblr. 
Résumé:  Et si, le combat contre Pitch n'avait résulté que d'une suite de mauvais choix. Et si il était destiné à plus que de faire peur aux enfants ?
Chapitre 1
“Quoi?! Non !” Pitch semblât terrifié en voyant les cauchemars se ruer vers lui. Il fît demi-tour, espérant pouvoir leurs échapper. Il fût vite rattrapé par un nuage de ténèbres qui l'engloutit sans ménagement, le tirant vers l'entrée qui menait à son domaine. Pitch tentât en vain de s'agripper, mais le sol glissait sous ses doigts alors que les cauchemars le tiraient rageusement vers les profondeurs.
Jack pensait qu'il serait heureux, ou au moin soulagé du sort réservé au roi des cauchemars par ses propres créations de sable noir, mais ce ne était pas le cas. Il sentit son cœur se serrer quand son regard accrocha celui de Pitch. Tout ce qu'il y vit fût les ténèbres et la peur. La peur d'être à nouveau seul et invisible au monde. Jack ferma un instant les yeux, ne voulant plus entendre ses cris de désespoir. Il sursauta quand Jamie appela son nom d'une voix enthousiaste.
Jack se retourna affichant son éternel sourire espiègle.
“Jamie, ça va mon pote?” Mais il n'eut pas l'occasion d'attendre la réponse que Nord l'interpellait déjà de son accent russe.
“Alors Jack, prêt pour faire ça dans les règles maintenant?” Un Yéti lui apporta le grand livre des Gardiens.
“Bien! Alors commençons… ” Nord se tourna vers lui, le livre ouvert entre les mains, le visage étrangement sérieux.
“ Toi, Jack Frost, jures-tu de protéger tout les enfants du monde ? De défendre, au péril de ta vie, leurs espoirs, leurs souhaits et leurs rêves ? Car ils sont tout ce que nous avons, tout ce que nous sommes, et tout ce que nous serons jamais. ” Jack lança un regard à Jamie qui lui fît un signe de tête en souriant.  Il se retourna ensuite vers Nord à qui il répondit positivement de la tête, affichant un sourire confiant.
“Je le jure.”
“Alors nous te félicitons, Jack Frost, car tu es désormais et jusqu'à la fin des temps, un Gardien !”
Alors que tout le monde l'acclamait et fêtait la défaite de Pitch Black. Jack, lui, laissa son regard glisser vers l'emplacement où ce trouvait, il y a quelques minutes encore, l'une des entrées vers le royaume des cauchemars, revoyant encore le regard terrifié de Pitch. Il serra sa poitrine inconsciemment, sachant parfaitement se que Pitch devait ressentir, la peur, la solitude et le désespoir. D'accord,  il l'avait mérité, mais en même temps, tout ce qu'il voulait, c'était être visible, avoir quelqu'un à qui parler…avoir une famille…
“Jack…Hey, Jack.  Camarade, ça va?” Bunny était entrain de littéralement le secouer, ne le voyant pas réagir. Jack cligna des yeux à plusieurs reprises, et leva le regard vers la foule autour de lui. Tout le monde sans exception le fixait, légèrement inquiet.
“Oui … oui, ça va.” Dit-il souriant, essayant d'ignorer son cœur serré dans sa poitrine.
“Bien ! Sable, il est temps de partir !” Ce dernier fit apparaître des feux d'artifices qui éclatèrent dans le ciel, dispersant du sable sur tout les enfants présent. Les gardiens montèrent à bord du traîneau de Nord afin de retourner au Pôle. Jack suivit les autres et se plaça à l'arrière, les pieds dans le vide tout en serrant son bâton contre son torse.
“Et c'est parti !” Nord cria tout en faisant claquer les sangles, donnant aux rennes l'ordre de décoller. Bunny s'accrocha, toutes griffes dehors, au traîneau, n'appréciant toujours que peu les voies aériennes. Surtout quand c'était Nord qui conduisait. Dent et Sable faisaient signe de la main aux enfants qui s'endormaient déjà sur la glace.  Ceux-ci étant les un après les autres reconduit dans leur chambre par les yétis, les elfes et les petites fées des dents. Jack quant à lui, se mit à nouveau à observer l'endroit où Pitch avait disparu, le regard dans le vague.
Nord sorti une boule à neige de son manteau et l'approcha de son visage.  Il prononça le nom de leur destination, un sourire aux lèvres en lançant un regard à Bunny, qui écarquilla les yeux d'anticipation.
“Je dit … au Pôle !” Nord lança la boule à neige et un portail s'ouvrit devant le traîneau, les y aspirant.
Une fois ressortit de l'autre coté du portail, Sable lança un regard vers Jack, toujours perdu dans ses pensés.  Le vent venait lui caresser doucement le visage tout comme une mère le ferait. Jack leva les yeux et se tourna pour voir que Sable le regardait, un point d'interrogation au dessus de la tête.
“Je vais bien Sable, je t'ass…” Soudain, une bourrasque emporta Jack dans les airs, l'éloignant du traîneau. Nord tira brusquement sur les rennes et tous crièrent.
“Jack !” Ce dernier ce mit à rire, le vent lui faisant faire des pirouettes dans les airs.
“Ça va ! Mais je crois qu'il est temps que j'y aille. On me rappel à l'ordre !” Il continua de rire alors que le vent lui ébouriffait les cheveux.
“Je vous revoit plus tard, les gars !” C'est alors que le vent souffla à nouveau, l'emportant plus profondément dans le désert de glace. Les autres le regardèrent s'éloigner un moment. Nord, un sourire en coin sur le visage, fit ensuite repartir le traîneau.
A plusieurs kilomètres de là, le vent laissa enfin Jack atterrir sur un monticule de neige. Ce dernier s'aperçut que c'était ici même qu'avait eu lieu sa confrontation avec Pitch, c'était ici qu'il avait… il regarda son bâton, le serrant contre lui en fermant les yeux.
“Pourquoi m'avoir conduis jusqu'ici?” Jack rouvrit les yeux alors que le vent souffla brusquement dans ses cheveux.  Il savait qu'il n'aurait pas de réponse claire,  mais ne pu s'empêcher d'être malgré tout déçu. Regardant autour de lui, il repensa à la conversation qu'il avait eu avec Pitch, ici même. Ce dernier lui demandant de le rejoindre. Lui disant qu'à eux deux, ils se feraient connaitre et que les gens croiraient en eux… Ou plutôt, qu'ils auraient peur d'eux. Il secoua la tête en avançant dans la neige, accompagné par le vent qui sifflait doucement à ses oreilles sous le regard de la lune.
Cela faisait des jours qu'il errait dans le désert de glace,  avançant au hasard dans ce paysage blanc. Par moment il lui semblait entendre un cri, au loin. Mais il n'y faisait pas vraiment attention, personne à part lui, ne pourrait survivre ici dans ce froid. Quelques fois, le vent le soulevait doucement du sol, ou lui caressait les cheveux, mais Jack ne pouvait pas s'empêcher de repenser au regard perdu de Pitch. À la terreur visible dans ses yeux au moment où il avait été entraîné dans les ténèbres.
Soudain, alors qu'il était perdu dans ses pensés, il entendit un cri qui lui glaça le sang. Jack se figea, non loin devant lui se trouvait l'entrée de ce qui semblait être une grotte. Se dirigeant vers celle-ci, il tenta de voir si quelqu'un s'y était réfugié quand un autre cri retenti.
“Non ! Allez-vous-en ! Ça suffit… ” Les yeux de Jack s'écarquillèrent, il connaissait cette voix. Serrant son bâton fermement dans ses mains, prêt à se défendre, il s'avança prudemment dans l'entrée de la grotte avec méfiance.
Tout n'était que ténèbres et silence, la voix s'était éteinte aussi brusquement qu'elle avait retenti. Jack se retourna un instant vers l'extérieur, le vent soufflait maintenant telle une tempête. S'engouffrant par moment dans la grotte, le vent le poussait à avancer dans l'obscurité. Fronçant les sourcils, perplexe face à cette réaction, Jack commença à s'enfoncer dans les ténèbres …
Partout où l'on regardait, on pouvait voir yétis et mini fées s'agiter dans l'atelier.
“Mais où peut-il se trouver ? Il a du lui arriver quelque chose Nord ! ” Dent n'arrêtait pas de voleter dans tout les sens, inquiète pour Jack dont-ils n'avaient pas de nouvelles depuis plusieurs jours, même Quenotte ne l'avait pas trouvé.
“Je ne sais pas Dent… Sable, tu penses pouvoir le retrouver si jamais il s'endort ? ” Sable hocha simplement la tête en guise d'affirmation.
“Bien ! Tiens-nous au courant. Bunny, dés que Sable a du nouveau, tu fonce avec Dent en passant par les terriers si besoin et Sable tu viens me chercher. ”
“Je me tiens prêt camarade. Dent ? ” Cette dernière voletait un peu partout, donnant des ordres à ses petites fées, mais on pouvait voir l'inquiétude marquée sur son visage.
“ Oui, bien sur ! Je reste avec Bunny. ”
“Bien, moi je prends le traîneau et je vois si il ne se trouve pas ici, au pôle. Phill ! Prépare traîneau. Et vite! ”
Plus il s'avançait dans les ténèbres et moins il distinguait les parois de la grotte. Jack agita légèrement sa main gauche, tenant son bâton de la droite, des flocons commencèrent à tomber tout autour de lui pour recouvrir le sol de la grotte d'un fin manteau de neige, permettant de mieux capturer le peu de lumière présente.
A quelques mètres de lui, le chemin se divisait en deux. Jack s'avança jusqu'à l'intersection puis s'arrêta, ne sachant pas par où aller, il ferma les yeux, attendant un bruit ou un signe mais rien ne vint perturber le silence des ténèbres. Il se laissa glisser contre la paroi séparatrice regardant vers la sortie mais tout n'était que nuit, il était allé tellement profondément dans la grotte sinueuse qu'il ne pouvait plus en voir la sortie, juste l'obscurité.
Jack commença à jouer avec ses flocons, formant les images de Nord, Sable, Dent, Bunny et même… Pitch. S'attardant sur la dernière image, il se perdit dans ses pensées, son menton posé sur ses genoux. Essayant de comprendre quel était la réelle motivation du croque-mitaine, il se remémora ses confrontations avec celui-ci.
Voulait-il vraiment la chute des Gardiens et régner seul sur un monde de terreur ? Où y avait-il plus ? Voulait-il comme il l'a dit, réellement une famille et être vu? Simplement vivre et non survivre dans les ténèbres ? Pitch était l'esprit de la peur, mais cela voulait-il dire qu'il devait terroriser tout les enfants du monde ?
Apres plusieurs heures à guetter le moindre bruit, l'image de Pitch tomba au sol pour ne laisser qu'un petit tas de neige. Jack venait de s'endormir son bâton toujours serré dans sa main droite, reposant contre son torse.
Apres quelques instants seulement, de fins filets de sable d'or traversèrent la paroi de la grotte pour venir flotter autour de Jack. Le sable eut à peine le temps de toucher Jack, qu'il se réveilla en sursaut au bruit d'un galop effréné. Le jeune gardien se releva en toute hâte, prêt à se battre.
Yétis et mini fées continuaient de s'affairer à leurs tâches, les uns préparant des jouets pour Noël et les autres venant chercher leurs ordres auprès de Dent.
Bunny venait de sortir de l'un de ses trous, revenant de son domaine après s'être assuré que tout s'y passait bien.
“Toujours aucune nouvelle ? ”
“Aucune. Cela fait plus d'une semaine Bunny … Je redoute le pire. Et si Pitch avait réussi à l'avoir ? S'il nous avait bernés ? ” Dent délaissa ses minis fées, suivie de prés par Quenotte.
“Nan… Tu ne le pense quand même pas assez intelligent tout de même ? Tu le surestime. ” Bunny regarda vers l'horizon visible depuis la grande baie vitrée.
“Faites que je ne me trompe pas…” Remarquant des éclat dorés dans le ciel, Bunny remarqua que c'était Sable arrivant au loin dans son avion d'or.
“ Sable ! ” Dent rejoignit Bunny toujours suivie de Quenotte en l'entendant crier. Quand Sable arriva à leur hauteur, la fée des dents l'assailli de questions, lui laissant à peine le temps de se poser.
“Alors ? Est-ce que tu sais où il est ? Est-ce qu'il va bien ? Est-il blessé ? ” Sable essaya de répondre aussi vite qu'il le pouvait, les images au dessus de sa tête changeant tellement vite que ses amis et collègues ne comprenait rien.
“Dent ! Arrête. Laisse-lui le temps de répondre. Doucement Sable… Est-ce que tu sais où se trouve Jack ?” Sable se tourna vers le globe au centre de la pièce, un filet de sable d'or se dirigea vers le pôle et ci déversa pour s'étendre sur toute sa surface.
“Quoi ? Il est au pôle ? Tu n'as rien de plus précis ? ” Sable secoua la tête. Au-dessus de sa tête apparut l'image de Jack semblant dormir et d'un filet de sable d'or se dirigeant vers lui lorsqu'au moment de le toucher, où l'image de Jack se redressa.
“Il s'est réveillé juste au moment où tes rêves l'ont trouvé ? Il a du se passer quelque chose. Va prévenir Nord. Jack doit se trouver dans une grotte. Je passe par mes terriers. Dent tu me suis ? ” Bunny tapa du pied pour ouvrir l'un de ses fameux tunnels et s'y engouffra, suivit de prés par Dent et Quenotte. Sable quant à lui, partit à la rencontre de Nord à bord de son avion d'oré.
Jack était en position défensive face au tunnel d'où provenait le bruit qui l'avait réveillé.
“Pitch ? ” Le jeune gardien resta sur ses positions, méfiant, c'était peut-être un piège. Il fit un pas en direction du bruit, quand soudain un cheval de sable noir, création de Pitch, lui sauta à la figure. Réussissant de justesse à l'éviter et il le toucha du bout de son bâton, le transformant en sculpture de glace.
Jack observa un moment la sculpture du cauchemars prit dans la glace. Pitch avait raison sur un point, c'était magnifique.
“Non ! Lâchez-moi …” En entendant le cri, Jack délaissa la sculpture et fonça dans le tunnel, prenant la direction que le cri lui indiqué. Après plusieurs minutes de course dans les ténèbres, évitant par trois fois de se prendre de plein fouet la paroi du tunnel qui bifurquait subitement, il déboucha sur une grande salle. Au centre ce trouvait le globe de Pitch dont les lumières éclairées faiblement l'immense pièce. Alors qu'il cherchait la source du cri des yeux, un tourbillon de sable noir attira son attention de l'autre coté de la salle. Au centre de ce tourbillon se trouvait Pitch, à genou, le regard vers le sol.
Il pouvait voir les lèvres de Pitch bouger. Tendant l'oreille pour essayer d'entendre ce qu'il pouvait bien dire, Jack fit un pas dans sa direction. Celui-ci ne semblait pas l'avoir remarqué, gardant les yeux rivés vers le sol poussiéreux.
“Stop… Taisez-vous. ” Sa voix était à peine audible et remplie de détresse. Fronçant les sourcils, Jack figea deux des cauchemars d'un éclair tout en se précipitant sur eux. Les cinq restants se retournèrent dans sa direction, hennissant furieusement avant de foncer droit sur lui pour le percuter avec violence dans un bruit de glace qui éclate.
“Qu'est-ce que…?” Levant les yeux, Pitch put voir Jack être projeté contre le mur dans un bruit sourd, légèrement sonné.
“Frost ?! "Ce dernier releva vivement la tête en entendant son nom, esquivant de peu l'un des cauchemars qui alla s'écraser contre le mur. Le jeune gardien éclata de rire tout en esquivant un autre cauchemar, s'envolant au dessus du globe, alors qu'il en transformait un autre en statue qui alla s'écraser au sol.
"Au suivant ! ” Jack continuait de rire, évitant les cauchemars avec une facilité déconcertante sous le regard incrédule du roi des ténèbres.
Pitch n'en revenait pas, que faisait-il ici ? Sûrement était il venu profiter du spectacle… Alors qu'il n'en avait pas conscience, l'un des cauchemars s'était retourné vers lui, le prenant à nouveau pour cible. Quand il l'aperçut, il était trop tard pour l'esquiver… Mais au dernier moment, le cauchemar se figea pour ne plus jamais bouger, le museau de celui-ci à quelques centimètres de son visage.
“Qu…” Pitch n'eut pas le temps de finir sa phrase que Jack lui passa devant comme une flèche, le sourire aux lèvres, poursuivit par les deux derniers cauchemars. Le suivant des yeux, Pitch serra les dents, étouffant un grognement de rage.
“J'y crois pas…Il se moque de moi ! ” Se relevant difficilement, il se dirigea vers une zone d'ombre pour s'y fondre, continuant d'observer Jack au combat contre ses cauchemars. Car oui, c'était bien les siens, ils se nourrissaient de ses propres peurs.
Au moment le jeune gardien venait de rajouter une statue à la salle du globe des ténèbres, le dernier cauchemar le percuta avec force, le projetant au sol si violemment qu'il en lâcha son bâton. Alors qu'il tentait de reprendre ses esprits, cherchant son bâton des yeux, le cauchemar commença à l'envelopper de ses ténèbres.
Pitch qui regardait la scène, sortit subitement de l'ombre en poussant un cri de rage emportant le bâton du jeune gardien, qu'il lâcha aux pieds de ce dernier pour ensuite frapper le cauchemar juste assez pour qu'il lâche son emprise. Puis plus rien, il disparut à nouveau dans l'ombre, silencieux. Souriant, Jack attrapa son bâton avec lequel il frappa le dernier cauchemar avant d'adresser un sourire en coin à la pénombre, là où Pitch avait disparu.
“Ne crois surtout pas que j'ai fais ça pour t'aider, Frost, c'était dans mon intérêt qu'ils disparaissent ! ” Sa voix était faible mais on pouvait facilement sentir sa haine à travers ses paroles. Jack sentait que Pitch lui tournait autour et tenta de le localiser avec précision, en vain.
“Pourquoi être venu jusqu'ici, Frost ? Pour te complaire de ma défaite ? ” Une ombre traversa la salle, fonçant vers Jack qui l'évita sans trop de difficulté.
“Quoi ? Non ! ”
“Ne me ment pas, Jack ! Je ne suis pas stupide. ”
“Pitch…” Jack n'eut pas le temps de finir que l'ombre revenait à la charge, mais cette fois, le jeune gardien n'essaya pas de l'évité et tomba au sol sous l'impact. Pitch ne pouvait pas le blesser mortellement au vu de sa faiblesse mais pouvait tout de même le malmener. Du moins, c'est ce qu'il pensait.
“Tu espérais peut-être que j'allais t'accueillir à bras ouvert après ce que TU m'as fait ? ” Jack fut à nouveau projeté au sol alors qu'il tentait de se relever.
“Va-t'en ! Sort d'ici et ne reviens pas ! ” Une nouvelle vague vint frapper Jack qui restait au sol, attendant que Pitch se calme.
“Non ! Tu l'as dit toi-même, tu ne veux plus être seul, Pitch… ” Jack déposa son bâton à coté de lui, entourant ses genoux de ses bras, le regard fixé sur l'obscurité.
“Je ne serais jamais un gardiens ! ” L'ombre se dirigea rapidement vers lui, le soulevant du sol avant de le jeter au sol. “ Je suis le croque-mitaine ! Je ne suis que ténèbres et cauchemars” L'ombre continua de frapper le jeune gardien sans relâche, ne lui laissant aucun moment de répit.
Quand il aperçut du coin de l'oeil Pitch reprendre forme à quelques pas de lui pour s'approcher, Jack prit la parole, le regard fixé vers le sol alors qu'un fin filet de sang s'échappait du coin de ses lèvres.
“Ne pas être gardien ne veut pas dire reste seul, Pitch. J'aurais voulu que les gardiens viennent à moi avant que je n'en devienne un moi-même. Je ne ferais pas la même erreur qu'eux. Je sais ce que c'est que d'être seul, ignoré et rejeté. ”
“Tais-toi ! ” Dans sa rage, Pitch envoya Jack contre le mur plus fort qu'il ne le pensait, celui-ci perdant connaissance. Donnant un coup de pied dans le bâton tombé au sol, Pitch se retourna pour repartir dans l'ombre, mais il fut coupé par un boomerang qui frôla son visage. Bunny et Dent venaient de les trouver et semblaient de très mauvaise humeur.
“Pitch ! Qu'as tu fais à Jack, sale monstre ?! ” Le concerné disparut instantanément pour aller se fondre dans l'ombre de son domaine.
“Bunny, il est ici ! ” Dent venait d'apercevoir Jack toujours inconscient au sol et volait vers lui, suivie de Quenotte. Le lapin de pâque la rejoignit en quelques bonds.
“Jack, mon pote, tu m'entends ? ” Ne voyant pas le jeune gardien réagir, son regard s'assombrit, se tournant vers Pitch qui venait de reprendre forme pour se rapprocher du jeune gardien qu'il avait blessé. Grosse erreur. Bunny lui lança son boomerang qu'il évita de peu, laissant échapper un cri de surprise. Il fut percuté quelque seconde après par le lapin de pâque fou de colère qui le plaqua au sol avec une rare violence.
“J'aurais du faire ça depuis longtemps …” Bunny le releva par le col avant de le frapper de son poing. Il lui asséna des coups de pattes, de poings et lui lança son boomerang, ne lui laissant aucune chance de s'enfuir. Au bout d'un moment, Pitch fut projeté contre le mur si violemment qu'il perdit connaissance à son tour. Bunny s'avançant vers lui, le regard noir, prêt à en finir.
“Aie… ” Jack ouvrit doucement les yeux, mais quand il aperçut Dent en face de lui, une lueur de panique passa dans ses yeux.
“Où est Pitch ?! ” Le jeune gardien tenta de se redresser mais sa tête lui lançait tellement qu'il dut se la prendre entre ses mains tant la douleur était forte.
“Ne t'inquiète pas, Bunny s'occupe de lui” On pouvait entendre sa haine envers le roi des cauchemars dans sa voix.
“Quoi?!” Redressant vivement la tête, Jack les chercha des yeux. Quand il les vit, son sang ne fit qu'un tour, il en bouscula Dent qui était sur son passage. Attrapant son bâton, il en frappa le sol avec force, érigeant un mur de glace entre Bunny et Pitch qui se trouvait toujours au sol, inconscient. Le jeune gardien se plaça devant la paroi de glace, encore légèrement sonné, se dressant face à son ami.
“Jack ? Qu'est-ce que tu fais ? ” Bunny se tenait devant lui, figé, alors que Dent le rejoignait, ne comprenant pas la réaction de Jack.
“Écarte-toi de lui, Jack. ” Bunny était à nouveau en position de combat, boomerang à la main alors que l'esprit de l'hiver levait son bâton, prêt à en découdre si besoin.
Le jeune gardien lança un coup d'œil au corps immobile de Pitch avant de planter son regard dans celui de Bunny.
“Non.” Sa voix était grave et son regard dure, ne montrant aucune hésitation de sa part.
“Je ne te laisserais pas t'acharner sur lui plus longtemps Bunny. ” Il pointa le lapin de pâque de son bâton, appuyant ses paroles d'une vague de froid qui fit frissonner les deux gardiens en face de lui.
“Quoi ?! Tu le défends après se qu'il t'a fait ? Il te manipule Jack ! ” Bunny lança son boomerang qui contourna le jeune gardien pour se diriger vers le mur de glace. Au dernier moment, il fut arrêté en plein vol, givré par l'esprit de l'hiver. Le gardien de l'espoir se précipita vers le mur de glace, s'apprêtant à sauter par-dessus quand Jack l'aperçut et s'envola vers lui, le percutant de plein fouet. A peine Bunny eut-il touché le sol qu'il fonça à nouveau vers la barrière de glace, bien décidé à en finir avec son ennemi. Un combat acharné commença alors, opposant Jack et Bunny. Dent refusant de se battre contre l'un des leurs, resta en arrière, son regard passant de Jack à Pitch.
Le jeune gardien avait le dessus, supportant très bien la fraîcheur des ténèbres, il s'en fit un allier. Gelant le sol de la salle, il rendit les déplacements de Bunny périlleux et maladroit. Après avoir coupé Bunny dans son élan une nouvelle fois, il leva les bras avant de les rabaisser brusquement, créant une tempête glaciale qui s'abattit sur Bunny, le clouant au sol.
“Stop ! Arrêtez, je vous en prit ! ” Dent se plaça entre Bunny et Jack, faisant face au jeune gardien, levant les mains en signe d'apaisement.
“Ça n'a aucun sens de se battre entre nous ! ”
Le vent s'arrêta aussi brusquement qu'il avait commencé. Bunny se releva lentement, se massant le bras avant de ramasser furieusement son boomerang. Jack réapparut quelques instant après, sortant de la tempête, perché sur son bâton.
“Partez ! Il a suffisamment souffert comme çà. ” Son ton était sans équivoque et ne laissait place à aucune objection.
“Parce que tu crois qu'on va te laisser ici avec lui après ce qu'il t'a fait ?! ” Bunny fit un pas en avant mais s'arrêta bien vite, un pieu de glace venait de frapper le sol à ses pieds.
“Parce que tu crois que je vous laisse le choix ? ” Jack ferma les yeux, la température l'entourant baissa brusquement, le froid s'étendait de plus en plus dans la pièce, rendant l'atmosphère insupportable pour Bunny et Dent, les obligeant à fuirent l'antre de Pitch par les terriers.
Quenotte, quant à elle, trouva l'astuce en allant se mettre à l'abri dans la poche du pull de Jack.
Le jeune gardien rouvrit les yeux après un moment, se calmant légèrement en voyant qu'ils étaient finalement partis.
“Je suis désolé les gars…” Son regard glissa vers Pitch toujours au sol. Il descendit de son bâton pour se diriger vers lui, faisant disparaître le mur de glace d'un geste de la main. Jack installa Pitch sur le dos prudemment, l'observant un instant. Du sang s'écoulait doucement d'une plaie à son front, mais ça n'avait pas l'air grave. Le jeune gardien frotta doucement le sang avec sa manche.
Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas Quenotte qui venait de sortir de sa poche et s'était posée sur son épaule.
Elle lui piqua doucement la joue de son nez pointu, le faisant sursauter. Quand il l'a vit, son sourire lui revint légèrement.
“Ah, c'est toi, je te croyais partie avec les autres. ” Quenotte secoua doucement la tête, posant sa petite main sur la joue de Jack avant de tourner la tête vers Pitch en émettant un couinement interrogatif.
“Je ne sais pas petite Quenotte. Tout ce que je peux te dire, c'est que je ne ferais pas la même erreur que les autres. ” Jack se releva, cherchant quelque chose à mettre sous la tête du maître des lieux, son regard s'arrêta sur un vieux rideau déchiré.
Faute de mieux, il vola jusqu'au rideau, le décrocha et le roula en boule pour former un petit coussin qu'il plaça sous la tête de Pitch.
Une fois que cela fut fait, Jack alla ensuite s'installer au sommet du globe, observant la salle. Elle était aussi grande que celle de Nord mais complètement à l'opposé. Sombre et terne, elle semblait poussiéreuse, sûrement du aux cauchemars de Pitch. Il fut coupé dans son observation quand Quenotte se plaça dans son champ de vision, remuant les bras.
“Qu'est-ce qu'il y a petite Quenotte ? ” Elle s'envola vers Pitch, celui-ci avait commencé à s'agiter, toujours inconscient. Jack fronça les sourcils, descendant du globe pour atterrir à coté du roi des ténèbres. Il plaça sa main sur son front, grimaçant à la chaleur qui s'en dégageait.
“Il est brûlant ” Jack ferma les yeux un instant. Quand il les rouvrit, des flocons avaient commencé à tomber doucement tout autour de Pitch, disparaissant avant de toucher le sol. Le jeune gardien s'installa prés de lui, adossé à un rochet.
Après un moment, il prit à nouveau sa température, celle-ci avait un peu baissée et cela le rassura. Affichant un sourire soulagé, il se releva, laissant la neige continuer à tomber et retourna s'allonger au sommet du globe. Quenotte vint s'installer sur son torse tout en gardant un œil sur le Croque-mitaine, méfiante. Quand Pitch reprit connaissance, la première chose qu'il remarqua fut la température, légèrement plus froide qu'à son habitude. Il porta la main à sa tête, ouvrant lentement les yeux. Ce qu'il vit le figea.
“De la neige … ? ” Se redressant, Pitch regarda la neige tomber dans sa main, incrédule. Quand soudain, il se rappela se qu'il venait de se passer. Relevant la tête, il tomba nez à nez avec Quenotte qui fila à toute vitesse pour disparaître au dessus du globe d'où s'échapper un mince filet d'or appartenant à son rival, filet qui s'évapora.
Pitch tourna vivement la tête à la recherche d'une ombre où se fondre, mais alors qu'il venait de trouver, il senti une main froide se poser sur son front. L'attrapant par le poignet, Pitch se retourna victorieux. Mais dans sa précipitation, ses lèvres frôlèrent celle de Jack qui s'était accroupi prés de lui pour prendre sa température. C'est, les yeux écarquillés, qu'il repoussa violemment Jack qui tomba sur ses fesses, portant une main à ses lèvres, le regard baissé.
“Je peux savoir se que tu crois faire Frost ?! ” Il se redressa, menaçant Jack de toute sa hauteur. C'est alors que Quenotte se précipita sur lui, le menaçant de son nez pointu pour le piquer à plusieurs reprises, filant à chaque fois aussi vite que possible, restant hors de sa portée, le gardant ainsi à distance de son ami.
“Ta fièvre a finie par baissée” Agitant son bâton, le jeune gardien fit cesser la pluie de flocons au dessus de Pitch qui le fixé, étonné.
“C'est bon Quenotte, laisse le.” Celle-ci vint se poser sur son épaule, laissant le maître des lieux.
“Ne fait pas celui qui s'intéresse à mon sort et dit moi ce que tu veux ! ” Jack eu soudain un flash de lui et Nord, lors de son arrivée au pôle. Pitch lui se dirigea vers les ténèbres pour disparaître.
“Qui es tu Pitch ? Qu'elle est ta vrai nature ? ” Ses mots n'étaient presque qu'un murmure mais Pitch les entendit distinctement. Jack releva la tête pour chercher Pitch des yeux, attendant une réponse qui ne vint pas.
Apres presque une heure, Jack se perdit dans ses pensées, se remémorant les quelques jours passé avec les Gardiens. Le pôle, royaume de Nord, rempli de jouets construit par les yétis. Le domaine de Bunny, son terrier débordant de verdure et d'œufs de toutes les couleurs. Sable et son nuage de sable doré, apportant ses rêves aux enfants endormis. Et enfin, le palais des dents où toutes les minis fées, qui sous l'œil avisé de Dent, rapportaient les dents récoltées. Celles-ci renfermant les souvenirs de tous les enfants du monde, les siens y compris. Soudain, cela apparut comme une évidence à ses yeux et il tourna son regard brillant d'espoir vers Quenotte.
“Les dents…” Jack baissa la voix, ne parlant que pour la mini fée. “Quenotte, éclaire moi, tu veux bien. Vous récoltez les dents de tous les enfants, pas vrai ? ” Quenotte fit un signe affirmatif de la tête.
“Bien. Avant d'être des esprits nous étions tous quelqu'un, c'est bien ça ? Même Pitch ? ” Elle sembla hésiter un instant mais fini par répondre que oui, commençant à voir où il voulait en venir.
“Tu veux bien me rendre un énorme service petite Quenotte ? Va chercher les dents de Pitch. ” Quenotte secoua la tête refusant.
“Je t'en pris petite Quenotte, j'en ai vraiment besoin. ” Il l'a prit dans ses mains, la fixant de ses yeux bleus. Quenotte finit par céder et s'envola vers la sortie, droit au palais.
Tous étaient à nouveau rassemblés devant le globe, la tension palpable dans l'air.
“Comment ça, Jack est du coté de Pitch, qu'est ce que c'est que cette histoire? ”
“Je te le dit comme çà c'est passé, camarade. Il a défendu Pitch ! Il a fait tellement baisser la température autour de nous qu'on a du partir. Tu veux que je te l'explique comment ?! ”
“C'est vrai, Nord. Quand nous sommes arrivés, il était évanoui au sol et Pitch était prés de lui. Bunny s'est alors jeté sur lui. Quand Jack est revenu à lui, il m'a demandé où se trouvait Pitch. J'ai trouvé ça étrange mais je lui ai répondu que Bunny s'occupait de lui. Et là, il s'est relever d'un coup et a foncé vers Bunny en dressant un mur de glace tout autour de Pitch. ”
“Il doit y avoir autre chose la derrière, je le sens dans ma…” Bunny coupa Nord, agacé.
“Ta bedaine, on sait. ”
Soudain, un groupe de minis fées vinrent s'accumuler autour de Dent, agitées.
“Quoi ? Mais qu'est-ce que ? Vous êtes surent ? ”
“Qu'est-ce qu'il se passe Dent ? Des problèmes au palais ? ”
“Je ne sais pas. Ma petite Quenotte est venue voler une boite contenant des dents. ”
“Des dents ? Mais les dents de qui et pour quoi faire ? ”
“C'était les dents de…Pitch. ”
“Quoi ?! ” S'écriaient-ils tous ensembles, sauf Sable qui avait un point d'exclamation au dessus de la tête.
“Qu'est-ce qu'une de tes fées pourrait bien faire avec les dents de Pitch ? ”
“Elle rien. Elle a était envoyée par Jack. ”
“Mais, Pitch n'a même pas de dents… enfin, il n'a jamais était un enfant, pas après que l'on n'est été choisis. Il était déjà un esprit, comment ce fait-il que vous ayez ses dents ? ”
“Pour dire vrai, lorsque je suis devenue la fée des dents, mes petites fée sont parties à la recherche des dents de tout les enfants. Même celles qui étaient tombées depuis longtemps et elle en on ramené plusieurs lui appartenant. ”
Tout se regardèrent, n'arrivant pas à comprendre se que Jack cherchait à faire.
Alors que cela faisait des heures que Jack était seul au milieu de la salle, cherchant toujours Pitch des yeux sans succès, celui-ci ayant décidé de rester caché. Quenotte réapparut, la boite renfermant les dents ainsi que les souvenirs de Pitch entre ses petites mains. Une fois à sa portée, Jack prit doucement la boite.
“Est-ce que je pourrais voir ses souvenirs ? ” Quenotte fit signe qu'elle l'ignorait.
“Vous n'avez jamais eu besoin de le faire pas vrai ? Elle secoua la tête.
Jack sourit légèrement s'apprêtant à toucher le couvercle de la boite comme il l'avait fait avec la sienne. Pitch qui se trouvé toujours tapis dans l'ombre, l'observait les sourcils froncés, se demandant à quoi tout cela rimait et pourquoi diable, Frost refusait-il donc de partir.
Jack ferma les yeux. Lorsqu'il toucha le couvercle de la boite du bout des doigts, il fut aspiré dans l'un des souvenirs qu'elle contenait…
*Pitch humain, rigolant avec un garçon plus jeune qui lui ressemblait, sûrement son frère. Pitch un peu plus vieux, surprenant un enfant plus grand qui s'en prenait à un plus jeune et allant l'effrayer pour qu'il arrête. Pitch s'opposant à une bande qui s'en prenaient à son frère. Cela continua encore sur quelques souvenirs. Pitch prenait toujours la défense d'enfants en utilisant la peur.*
Jack rouvrit les yeux, le souffle coupé, il chercha Pitch des yeux. "Pitch, sors de ta cachette ! ” Jack n'eut aucune réponse mais il s'y attendait. Il poursuivit donc avec un sourire en coin.
“Tu as peur, c'est tout à fait compréhensible mais venant du roi des ombres… c'est d'un pathétique. ” Et comme il s'en doutait, il fit mouche. Pitch sortit précipitamment de l'ombre se dressant de toute sa hauteur devant lui.
“Je n'ai pas peur de toi, Frost ! ”
“Qui a parlé de moi ? ” Jack émit un léger rire alors qu'il lui tendait la boite contenant ses souvenirs.
“J'aimerais que tu regarde quelque chose. ” Pitch suivit son regard, incrédule.
“Des dents ? Qu'est ce que tu veux que j'en fasse ? ” Pitch laissa échapper un rire amer.
“Pas n'importe quelles dents, Pitch, ce sont les tiennes. ”
“Tu peux te les gardées, je n'en veux pas. ” Il se retourna, repartant vers la pénombre.
“Ta vrai nature réside dans cette petite boite, Pitch. Ne voudrais-tu pas savoir pourquoi tu existe réellement ? Ne pense tu pas que tu puisses faire plus que cela ?! ” Voyant que Pitch continuait à avancer, il continua.
“Pourquoi y a-t-il un globe qui montre le nombre d'enfants qui croient en les gardiens si tu es voué à leur faire peur ?” Il pointa le globe de son bâton.
“Cela ne devrait-il pas plutôt être un globe qui montre le nombre d'enfants qui ont peur de toi ?” Jack s'avança vers Pitch qui s'était immobilisé et lui mit la boite entre les mains alors qu'il se retournait vers lui. Pitch observa la petite boite entre ses mains pendant un moment. Il allait en toucher le couvercle quand il s'arrêta, hésitant. Jack posa sa main sur celle de Pitch, le regardant dans les yeux avant de lui faire toucher le couvercle, le plongeant ainsi dans ses souvenirs.
Quand enfin, il sortit de ses souvenirs, Pitch semblait perdu dans ses pensées.
“Tu veux que l'on croit en toi ? Alors viens!” Jack attrapa la main de Pitch, l'emportant haut dans le ciel sombre de la nuit tombante. Ils volèrent longtemps avant que Jack ne les fasse descendre sur le toit d'une maison surplombant une ruelle sombre. En contre bas, on pouvait voir deux enfants qui revenaient certainement du parc situé à quelques mètres de là. Devant eux, se dressaient trois adultes, l'un d'eux tenait un couteau à la main. Les enfants étaient coincés, dos à un mur.
“Venez ici les gosses. Soyez sage et il ne vous arrivera rien, promis. ” Les deux enfants était terrifié et ça Pitch pouvait le sentir.
“Oui c'est ça, il ne vous arrivera rien” Répéta le deuxième affichant un sourire malsain. Le troisième attrapa violemment le plus jeune par le bras, le faisant pleurer de peur.
“Ils ont peur…”
“Oui et si on ne fait rien, ces personnes vont leurs faire du mal. Qu'est ce que tu attends Pitch ? Fais ce pourquoi tu existe. Va leur faire peur. ” Un sourire carnassier apparu sur le visage de Pitch avant qu'il ne disparaisse dans l'ombre pour se dirigé vers le mur derrière les enfants. Une masse sombre grandissante apparue en face des adultes.
“Euh, les gars ? ” L'un d'eux pointa l'ombre où une paire d'yeux jaunes venaient d'apparaître, les fixant d'un air sombre. Tandis que l'ombre se propageait autour d'eux, une voix se fit entendre.
“Vous avez peur…vous avez bien raison… ” Un sourire cruel composé de dents pointues apparut dans l'ombre.
Jack sourit en voyant les adultes reculer, morts de peur, pour finir par s'enfuir à toute jambes. L'ombre les poursuivant jusqu'au bout de la ruelle. Le rire de Pitch se fit entendre, un rire de bonheur retrouvé, alors qu'il reprenait forme au milieu de la ruelle sans prendre attention que l'on puisse le voir ou pas, vu qu'il était sensé être invisible. Il fixa un instant la boite renfermant ses souvenirs qu'il tenait toujours dans sa main, affichant un sourire en coin.
Les enfants qui avaient assisté à la scène, sans vraiment comprendre au début, finir par réaliser que quelqu'un ou quelque chose venait de leur venir en aide et affichaient un sourire reconnaissant.
“Merci. ” Lorsqu'il se retourna vers les enfants, Pitch se figea, lâchant presque la boite dorée sous le choc. Ils le regardaient, les enfants le fixaient droit dans les yeux, non pas à travers lui. Il le regardaient vraiment.
“Vous… vous me voyez ? ” Les enfants sourirent en hochant de la tête. Ils croyaient en lui, pas forcement en tant que croque-mitaine mais ils y croyaient. Jack descendit à ses cotés , lui souriant avant de lui faire un signe de tête pour qu'il les renvoi chez eux. Pitch acquiesça avant de se tourner vers les enfants qui le fixaient toujours.
“Allez, rentrez chez vous maintenant. ”
Les enfants rirent en passant à coté de lui. Le plus jeune s'arrêta brusquement pour faire demi-tour et venir serrer brièvement les jambes de Pitch qui resta sans bouger, ne sachant pas quoi faire. Jack et lui remontèrent sur le toit une fois les enfants hors de vue.
“Tu vois Pitch, l'homme de la lune t'a choisi il y a très longtemps pour être gardien. L'un des tout premier gardiens en faites. Mais comme tout se que tu savais faire, c'était contrôler les ténèbres et la peur, tu ne l'a jamais su… Ta vraie nature est de faire peur, oui. Mais seulement à ceux qui font du mal aux enfants et ton devoir est de tenir les ténèbres loin d'eux. Voilà ta vraie nature. ”
“Ma vrai nature… je n'avais jamais vu les choses de cette façon. ” Son regard s'adouci, chose qui sembla étrange sur le visage de l'ancien maître des cauchemars mais compréhensible sur celui du gardien des cauchemars.
“Ils n'accepteront jamais de me laisser faire, tu le sais. Pas vrai Jack ? Ils ne me laisseront jamais gagner en puissance…pas après ce que je vous ai fait…après ce que je t'ai fait. ” Son regard glissa vers le bâton de Jack. Celui-ci secoua la tête.
“Moi-même, je ne t'ai pas encore totalement pardonné, mais je comprends se que tu as pu ressentir. C'est pour cela que j'ai refusé de te laisser dans l'ombre. Maintenant c'est à toi de me prouver que je n'ai pas eu tort, Pitch. ”
Ce dernier regarda une dernière fois la petite boite qu'il tenait dans sa main et la tendit à Jack.
“Merci, pour ça. ” Jack referma la main de Pitch sur la boite.
“Tu la rendra à Dent toi-même, en espérant qu'elle ne décide pas de rajouter encore une de tes dents à sa collection.” Jack rigola de bon cœur, affichant un sourire sous entendu à Pitch qui émit un léger grognement de mécontentement au souvenir.
“Il faudrait déjà que je puisse l'approcher sans me faire tuer par les autres. ”
“Chaque chose en son temps. ”
Jack leva les yeux vers le ciel noir alors que les filets de rêve du marchant de sable pointait dans le ciel, Pitch suivant son regard.
“On leur montrera. Commence par faire peur à ceux qui veulent faire du mal aux enfants, montre leur que tu peux faire les bonnes choses.”
Pitch lui accorda un léger sourire avant de reporter son regard vers Sable qui propageait ses rêves.
“Il est même possible qu'avec le temps, si on lui demande, Sable te laissera transformer en cauchemars les rêves des enfants qui auront été méchant pour leur donner une leçon.”
Pitch resta silencieux, observant le ciel, perdu dans ses pensé. Apres un certain moment, l'attention de Pitch fut attirée par un filet de sable doré qui lui passa devant, il le suivit du regard pour remarquer que Jack s'était endormi et qu'il rêvait de dauphins et de flocons de neige. Quenotte postée sur son épaule, montant la garde. Pitch se rapprocha légèrement, tendant la main vers Jack mais fut arrêté par Quenotte qui lui piqua la main, il l'a fixa de son regard doré.
“Je ne lui ferais rien. ” Il tendit à nouveau doucement la main et replaça une des mèches qui avait glissé devant les yeux de Jack.
“Voila…tu vois, il va bien. ” Mais alors qu'il finissait cette phrase, il fut violemment tiré en arrière loin du jeune gardien, un lasso de sable doré autour de la gorge.
“Humph ! ”
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wikprod · 5 years
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Le Monde Réel
Lilian ouvre la fenêtre des commentaires et descend jusqu’au dernier. On lui a répondu.
BlackLil229 : « Cette série, cette fête religieuse (dans un état laïque !!!), cet homme politique, ce mouvement contestataire, sont les nouveaux marronniers lassants, subculture validée par le choix de la rédaction, une sorte de nivellement (pas par le haut) par la répétition moutonnière. »
BERTRAND DRILLON : « Tout à fait d'accord BlackLil229. Je suis affligé de la prépondérance accordée à un sujet aussi futile, surtout un jour comme aujourd'hui dédié à l'hommage à des hommes de grand courage morts pour des valeurs plus essentielles. »
BlackLil229 lève un sourcil. Un internaute éclairé, tout comme lui. Un frère dans la nuit de la blogosphère. Il clique sur répondre et commence à imaginer un compliment quand la page se rafraîchit. Quelqu’un d’autre vient d’entrer dans la conversation.
SunSue : « Détendez-vous bande de puco lol. C qu’une série xD »
Bande de puceaux ? Sérieusement ? En arriver à de telles extrémités pour… BlackLil répond aussitôt. Ses doigts volent sur le clavier.
BlackLil229 : « SunSue est bien la preuve de la victoire de la bêtise, de l’aliénation des masses. Du pain et des jeux ! Continuez à vous vautrer dans votre dose quotidienne de violence et de sexe et oublier… »
- Lilian, on n’a plus de lait !
La voix de sa mère interrompt sa diatribe. Il l’entend crier depuis la cuisine. Il enlève son casque et tend l’oreille.
- Tu m’as parlé, m’man ?
- Tu veux pas aller chez l’épicier en acheter avant que ça ferme, amour ? continue-t’elle.
Lilian soupir et regarde par la fenêtre. Dehors la nuit commence à tomber. C’est l’été, des insectes volent en essaim autour des réverbères.
- Oui m’man, j’y vais !
Il verrouille son PC et part dans la nuit.
§
- Tu es le fils des Rouiller, c’est ça ? demande l’épicière.
La brique de lait sur le comptoir, elle n’en finit pas de compter la monnaie. Au fond de la boutique, une mère attend que son fils sorte des toilettes.
- Oui c’est ça, répond Lilian nerveusement. Il regarde les pâtisseries exposées en vitrines. Les Kalb el louz lui font envie mais Maman ne lui a pas donné assez de monnaie.
- Comment va ta mère ?
- Ca va, ça va…
L’épicière compte toujours la monnaie. Le petit garçon enfermé dans les toilettes ne semble pas vouloir sortir.
- Et ton père ? Elle pose la monnaie sur le comptoir. Toujours pas revenu de…
- Non, toujours pas.
Lilian ramasse la monnaie. Il récupère la brique de lait et se dirige vers la sortie.
- Merci au revoir.
- Au revoir, Lilian. Bonjour à ta mère.
- Sors de là, Medhi ! s’énerve la mère au fond la boutique.
- J’ai pas envie d’aller au judo !
- Medhi, m’oblige pas à venir te chercher !
- Ou alors je fais que regarder, regarder c’est bien, si je regarde j’apprends, négocie le gosse.
- Laisse le regarder, Inès, c’est vrai s’il regarde il apprend… intervient l’épicière.
- Wallah à chaque fois il me dit ça, il regarde il regarde mais il apprend rien ! réplique la mère en récupérant son fils penaud.
La porte se ferme derrière Lilian et il se retrouve dans la nuit. Les lumières de l’épicerie percent les ténèbres. Un peu plus loin sur la colline, son immeuble. Entre eux, un petit parc, entouré d’un quartier résidentiel aux immeubles haussmanniens. Lilian évite le parc et s’engage dans les rues désertes. Le chemin est plus court par le parc, mais il a peur des grands arbres la nuit, qui craquent et bougent sous le vent, comme des géants filiformes.
§
- Excusez-moi, vous n’avez pas vu une mère de famille ?
- Pardon ?
Le groupe d’hommes a surgit d’une contre-allée. Ils portent de longues blouses blanches, des stéthoscopes pendent autour de leurs cous.
- Une mère de famille ? C’est-à-dire, je… commence Lilian.
- Elle est là-bas ! Attrapez-la, vite ! l’interrompt une femme du groupe.
Tous s’élancent en direction d’une silhouette, qui les observait depuis une petite ruelle.
- Hahaha, vous ne m’attraperez jamais ! crie-t’elle en s’enfuyant. Cette méthode révolutionnaire restera secrète !
Le groupe disparaît à la suite de la femme.
- Qu’est-ce-que c’est que ce… commence Lilian. Haussant les épaules, il reprend sa route.
Les rues sont désertes à cette heure du soir. La vie du quartier s’agite par les fenêtres éclairées. Un homme prépare à manger, des enfants déballent des jouets, une femme suit un cour de yoga… Elle croise le regard de Lilian et lui fait un sourire. Elle lui indique le bas de sa fenêtre où se trouve un l’image d’un pouce bleu, collé sur la vitre. Lilian détourne le regard, rapidement. L’homme en train de cuisiner lui fait un signe, également. Pareil pour les enfants déballant des jouets, une femme en train de couper les cheveux à un chien, un homme faisant de la musculation… Tous les regards de ces gens sont tournés vers lui, ne le quittant pas des yeux. Certains se mettent à frapper aux carreaux. Un rideau rouge s’ouvre au rez-de-chaussée et un homme habillé en costume d’animal se saisit d’une carotte pour…
- Psst !
Lilian sursaute. Une femme en fourrure l’interpelle entre deux voitures. Une autre se trouve à proximité, accroupie sur le trottoir. Elles grelottent de froid, de la neige recouvre leurs manteaux.
- Oui ? répond Lilian.
- Tu cherches des femmes russes ? Nous pouvoir venir te tenir compagnie, mariage facile et bonnes épouses. Toi juste donner nationalité et nous donner amour !
- C’est-à-dire que… commence à répondre Lilian en marchant un peu plus vite.
- Attends, reviens, dit la femme en tendant une main. Ne nous ferme pas, ne nous…
Lilian accélère le pas et les femmes disparaissent derrière un platane. L’arbre passe et le trottoir où elles se trouvaient est vide.
- Tu as bien fait de ne pas les écouter, dit un homme bien habillé avec une couronne sur la tête. Tu n’aurais eu que des problèmes avec elles.
- Qui, qui êtes-vous ? demande Lilian sentant son cœur s’emballer.
- Je suis le prince du Togongo, et j’ai un million de dollars à te confier. Vois-tu, je suis victime d’une révolution et si tu m’aides à cacher cet argent quelques semaines, nous…
- Laissez-moi, laissez-moi ! dit Lilian en accélérant.
- Non, reviens ! Ne me ferme pas non p…
Lilian le dépasse et l’homme disparaît. Que se passe-t’il ici ? Qui sont tous ces gens ? De plus en plus d’individus apparaissent sur la route de Lilian, surgissant des ombres, des arbres, de derrière les voitures…
- Voici comment je gagne mille euros par jours, sans bouger de chez moi…
- Obtenez facilement une carte de verte en répondant à huit questions faciles !
- Je suis une femme mûre et j’habite dans la même ville que toi, ça te dirait qu’on se rencontre sans arnaque et sans carte bleue c’est facile ?
- Non, non, non ! Lilian baisse la tête et se met à courir. Son cœur clique à toute allure, les gens disparaissent dans son sillage.
- Ces vidéos amateurs vont faire votre journée ! La douzième va vous surprendre !
- 15 choses que les stars aimeraient oublier, mais pas nous !
- AGRANDIS TON PENIS !
- Foutez-moi la paix, foutez-moi la paix ! crie Lilian en courant à toute vitesse et en se bouchant les oreilles. La brique de lait explose sur le goudron noir. Il savait qu’il n’aurait jamais dû sortir. Son immeuble, enfin ! Le monde réel est horrible ! Il savait qu’il…
- Hé ! Attention !
Au pied de chez lui, Lilian vient de bousculer une femme étrange avec une demi-aile dans le dos. Les yeux cachés derrière de grosses lunettes jaunes, elle a le regard rivé sur l’écran de son téléphone portable.
- P… Pardon…
- Peux-pas r’garder d’vant toi ? dit-elle sans lever le nez du smartphone. Aucun réseau dans c’quartier…
- Pardon !
Lilian la contourne, passe le hall, courre jusqu’à son étage et fonce dans son appartement. Personne, tout est calme. Il s’engouffre dans sa chambre et referme la porte derrière lui. Son cœur bat la chamade. Quelle horrible sortie. Le monde réel… Monde de fous, oui ! Au fond de sa chambre, son PC. Le ronflement de l’unité centrale le rassure.
- Lilian c’est toi ? lui provient la voix lointaine de sa mère. Tu as ramené le lait ?
- Oui c’est moi ! répond-il en criant. Désolé pour le lait, il… Il n’y en avait plus ! dit-il en reprenant son souffle.
- Lilian ? Lilian ! J’ai dû rêver… dit sa mère dans le lointain. Pourquoi met-il autant de temps…
Sa voix est faible, désincarnée, comme si elle parvenait des écouteurs d’un casque… Un casque… Lilian s’approche de son PC. Le casque posé sur la chaise grésille. Le clavier est là, la souris aussi, mais l’écran… L’écran a disparu.
« Appuyez sur Ctrl+Alt+Suppr pour déverrouiller cet ordinateur » s’affiche sur la fenêtre de la chambre de Lilian.
Lilian s’approche, le souffle court, déverrouille en tremblant son poste… La fenêtre de sa chambre change. Derrière le verre froid, il voit sa chambre, chaleureuse, colorée, aux nombreux posters. Sa mère vient d’entrer et allume la lumière.
« Lilian ? provient une voix des écouteurs du casque. Etrange, j’aurais juré avoir entendu du bruit… »
- Maman ! crie Lilian face à l’écran. Maman je suis là !
« Il a encore laissé son ordi allumé… On voit que ce n’est pas lui qui paie les factures… dit Maman en s’approchant. Drôle de fond d’écran… Allez, éteignons-ça. »
- Maman, non attends !
Le clavier, la souris, l’unité-centrale et les périphériques de son PC disparaissent au moment où Maman éteint. Il ne reste plus que la fenêtre, immobile, affichant une chambre qui n’est déjà plus la sienne.
Quelqu’un s’installe face à la fenêtre et observe Lilian, distraitement, tout en mangeant un bol de nouilles. Lilian lève la main, l’étranger hoche la tête. Il se met à taper sur son clavier.
J’AI PAYE, s’affiche sur les murs de la chambre, derrière Lilian. IL SE PASSE QUOI ?
Dans la chambre où se trouve Lilian on frappe à la porte. L’étranger sourit.
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damn-musa · 6 years
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Toutes les vies manquées de Jessica
Trois fois par semaine, Jessica se lève une trentaine de minutes plus tôt que d’habitude pour enfiler une tenue de sport et aller courir dans son quartier. Avant de partir, elle passe d’abord par la cuisine, ouvre le placard et empoigne un petit porte-monnaie à fleurs dans lequel sa mère garde un peu d’argent pour aller acheter du pain à la boulangerie. Elle fourre quelques pièces dans sa poche, enfonce des écouteurs dans ses oreilles et lance sa playlist préférée avant de s’élancer dans la brume automnale. Il ne fait que 5 degrés mais Jessica ne porte qu’une petite polaire fine au-dessus de son maillot. Elle avait hésité à enfiler celle plus légère (essentiellement car elle la trouvait plus jolie) mais elle se résolue à accepter le fait que l’été était terminé et qu’il valait mieux jouer la prudence. Ce que Jessica ne sait pas, c’est que si elle s’était obstinée à porter la veste plus fine, elle aurait attrapé froid et n’aurait jamais pu aller à la fête d’anniversaire de sa meilleure amie ce weekend, au cours de laquelle son premier baiser ne se serait jamais produit avec Valentin, le garçon de sa classe sur qui elle avait flashé depuis un mois.
Le parcours préféré de Jessica longe la rivière, mais étant donné qu’il avait plu pendant la nuit et qu’une partie du chemin n’était pas goudronné, elle ne voulait pas salir inutilement ses baskets blanches presque neuves. Si jamais elle était rentrée avec des chaussures aussi sales, son père lui aurait fait des remontrances, en lui disant qu’il n’avait pas d’argent à gaspiller toutes les semaines dans de nouvelles chaussures car « Mademoiselle Jessica » agissait encore comme une gamine. Ce à quoi Jessica aurait rétorqué qu’il était mal placé pour parler, puisque cela faisait plus de six mois qu’il était au chômage et semblait passer le plus clair de ses journées sur le canapé à fumer plutôt qu’à éplucher les petites annonces. Avant de claquer la porte de sa chambre, Jessica aurait ajouté que son père était devenu une vraie loque et qu’il lui faisait honte. Blessé, le père de Jessica aurait mis plus de temps à se ressaisir et à se remettre de sa dépression, ce qui aurait mis la famille dans une situation financière délicate. Mais la jeune fille longe à présent la rue des peupliers pour arriver près de son ancienne école primaire. Là, elle sent son téléphone vibrer dans sa poche et reconnaît le petit son de notification de sa boîte e-mail. Jessica reçoit peu d’e-mails et est intriguée. Elle se met à penser que c’est peut-être une réponse à sa candidature de stage chez le pédiatre de la ville, et elle a raison. Elle décide cependant de ne pas s’arrêter pour vérifier, en se disant que de toute façon le message sera toujours le même dans 30 minutes, ce qui est aussi vrai. Ce que Jessica ne sait pas encore, c’est qu’elle a bien été acceptée en stage, et que si elle avait lu le message dès maintenant, elle aurait été trop excitée et pleine de joie pour poursuivre son jogging. Elle aurait fait immédiatement demi-tour pour sautiller partout dans la maison et annoncer la bonne nouvelle à sa famille, et rien des évènements qui vont suivre ne se seraient déroulés.
Une fois arrivée derrière l’école, elle traverse l’aire de jeux, déserte à cette heure de la journée. Normalement, seuls les enfants âgés de moins de douze ans peuvent aller sur le tourniquet, dans le bateau pirate en bois et sur le toboggan. Jessica est seule, il n’y a personne aux alentours, alors elle ralentit le rythme et se sent prise d’une certaine nostalgie. Elle fonce vers les jeux au lieu de continuer sur le chemin en gravier qui traverse le parc. Elle grimpe sur le bateau pirate, admire la vue pendant quelques secondes puis redescend par le toboggan en gloussant. Amusée, elle court un peu sur l’herbe avant de repartir sur les graviers, évitant ainsi une zone en particulier où une racine d’arbre sort de terre. Si Jessica n’était pas allée sur les jeux, elle ne l’aurait pas vue et aurait très méchamment trébuché. Incapable de marcher et tordue de douleur, elle aurait appelé sa mère à la rescousse et quelques heures plus tard, le médecin aurait confirmé que la cheville de Jessica était fracturée. À cause de cela, elle aurait porté un plâtre pendant un mois et demi et n’aurait pas pu participer aux championnats d’athlétisme de novembre. Malgré la rééducation, la cheville de Jessica aurait eu du mal à retrouver toute sa vigueur et d’autres blessures auraient suivies. Démoralisée, Jessica aurait abandonné le sport et aurait pris plusieurs kilos à force de se morfondre dans son chagrin. Les adolescents cruels se seraient moqués de son changement physique, faisant perdre à Jessica toute sa confiance en elle et tout amour pour son corps. Elle mettrait de nombreuses années à se sentir mieux et à retrouver une silhouette qu’il lui conviendrait et son manque de confiance lui aurait fait passer à côté de nombreuses opportunités trépidantes.
La boulangerie se trouve à deux rues du parc. Jessica s’y arrête à chaque fois qu’elle va courir, cela évite ainsi à sa mère de devoir y aller avant de partir au travail. Elle prend toujours la même chose : une baguette pas trop cuite. Elle bavarde un peu avec la boulangère puis reprend son chemin. Afin d’éviter de refaire le même parcours en sens inverse, elle décide de passer par le boulevard des hortensias, c’est ici que se trouvent les plus belles et grandes maisons de la ville, avec leurs murs de pierres et les colombages détaillés, tels des morceaux de dentelles qui habillent les toits. Ce que Jessica préfère encore plus regarder, ce sont les belles devantures, toujours soignées et élégantes. Une des amies de Jessica vit ici et lui avait confié un jour que certains voisins investissaient de petites fortunes pour avoir le plus joli bassin ou l’arbuste le plus exotique. Elle remarque justement que la maison numéro dix semble en avoir un nouveau, un arbuste qu’elle n’avait jamais vu avant, aux petites feuilles vertes et parsemé de boules blanches. Elle traverse la rue pour le regarder un instant et le prendre en photo. En allumant son téléphone, elle se rend compte qu’elle a bavardé un peu trop longtemps avec la boulangère et qu’elle va être en retard au collège si elle ne rentre pas vite chez elle. Deux options s’offrent à elle pour rentrer plus vite, passer derrière le centre médical qui se trouve au bout de la rue, ou tourner tout de suite à gauche pour emprunter l’allée privée de la maison numéro quatorze et s’épargner d’emprunter deux rues supplémentaires. Le seul souci est que la propriétaire du numéro quatorze déteste que Jessica fasse cela, la dernière fois elle avait menacé d’appeler ses parents si elle n’arrêtait pas, en criant à tue-tête qu’il fallait respecter la propriété privée. Au loin, Jessica ne la voit pas mais une voiture roule un peu plus vite que la vitesse autorisée dans sur le boulevard principal, pas de beaucoup, 53 km/h au lieu de 50, Émilie est en retard elle aussi, elle travaille en tant qu’infirmière au centre médical. Son réveil s’était arrêté pendant la nuit, elle s’était donc levée en retard et avait encore la tête dans le brouillard. Si Jessica devait surgir de derrière le gros 4x4 de la maison numéro vingt-deux, elle n’arriverait pas à freiner suffisamment vite. Jessica reste plantée là quelques secondes, se demandant quel chemin prendre. Elle voit la vieille dame du numéro 14 à sa fenêtre, qui l’observe de ses petits yeux perçants et la collégienne se précipite d’autant plus rapidement vers le boulevard principal.
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subbiland · 6 years
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Le foyer africain
La veille, quand je rentre, parrain est rentré, mes parents aussi. Maman me dit d’aller faire mes devoirs, comme tous les soirs. Parrain me dit alors :
— Ah, oui, c’est important de bien faire ses exercices.
La remarque m’amuse. Je monte dans ma chambre et commence par récupérer le bidule en plomb de parrain et le gode gonflable. J’introduis le bidule. Il entre sans problème et de par son poids, se cale en bas de mon cul. Je sens le poids et mon cul est ouvert. Trois de mes doigts entrent sans problème. Je décide de rentrer en plus une boule de pétanque. Elle entre sans trop forcer. Le poids commence à être énorme dans mon cul. Quatre de mes doigts rentrent. Je sens que l’ouverture n’est plus ronde. Elle est tirée vers le bas. J’introduis le plug et gonfle. Ça tire. Je pense à ce que m’a dit parrain sur la déformation qui doit être violente pour que mon cul soit déformé à vie et reste ouvert. Je pompe comme un fou. La douleur devient atroce. Je pense au lendemain, à tous les mecs que je vais prendre dans mon cul-chatte. Je bande de plus en plus et la douleur diminue. Je gonfle un peu plus. Je me cale sur le lit, le temps que la douleur se calme.
Parrain entre dans ma chambre. Il voit mon cul écartelé. Il me dit que j’y vais quand même très fort. Je lui dis que je veux une vraie chatte. Mon cul ne doit jamais se refermer. Je veux que n’importe quelle bite puisse entrer sans forcer. Il me caresse les cheveux, me dit qu’il a de la chance d’avoir un filleul comme moi, et sort.
Je relis mes cours en restant allongé, le cul complètement étiré. Maman crie "à table". Je décide de me rhabiller sans rien enlever. Pas évident de marcher. Je fais quelques pas dans ma chambre pour arriver à marcher normalement, et je descends. Dur de descendre l’escalier normalement. Il m’est difficile de rester assis alors je me pose sur le devant de la chaise, le cul relevé. Parrain voit ma position et comprends que mon cul est toujours encombré. À la fin du repas, je prétexte un grand coup de fatigue et monte dans ma chambre.
Je me mets en pyjama. J’ai peur que maman monte me voir. Finalement, il ne se passe rien et je m’endors.
Je suis réveillé par une sensation étrange. Parrain est en train d’étirer mon cul. Il a enlevé le plug, la boule de pétanque et le bidule en plomb, et il a entré huit doigts dans mon cul. Il tire de chaque côté, puis enfonce complètement une main et tire avec les autres doigts vers le bas. Il me demande si ça va. Je lui demande de tirer plus fort. Il tire de plus en plus fort sur ses doigts. La douleur me réveille complètement. Il me dit que mon cul s’est bien déformé. Qu’il est resté rond en haut, mais est ovale en bas. Qu’il pense qu’à ce régime, je n’aurai plus besoin de rien à la fin de la semaine : mon cul ne pourra jamais se refermer. Ses paroles me font jouir dans les draps. Je me rendors doucement, les mains de parrain toujours en train de déformer mon cul.
Je me réveille avec la sensation d’être plein à exploser. Je suis incapable de me lever. Je dégonfle le plug, et je sens une boule de pétanque tomber. Puis une seconde, et enfin le bidule. Parrain m’avait farci. Je plaque le tout et vais à la salle de bains. La poire de douche entre dans mon cul, c’est habituel. Sauf que là, je ne la sens pas. Je touche mon cul avec ma main. Ma main entre par l’ouverture ! Effectivement, je comprends parrain cette nuit. Mon cul ne se refermera jamais. D’ailleurs, ce n’est plus un cul, mais une chatte.
Cul bien propre, je m’habille. Je suis surexcité : cet après-midi, je retourne au foyer des travailleurs africains. La matinée au lycée me semble une éternité. Marc n’a pas le moral, ses grands-parents ont passé la soirée à lui parler de la mort… Il comprend qu’ils soient vieux, mais de là à parler de la mort en permanence, ça le soûle. Il me dit qu’il est désolé, que cet après-midi, il est bloqué chez lui avec sa mère. Je ne sais comment lui dire que ce n’est pas grave du tout.
Enfin libre. Je fonce chez mon homme. Il m’attend avec Thierry et un autre africain. Thierry me fait mettre à poil. Il demande à son copain ce qu’il en pense. J’apprends ainsi que son copain s’appelle Auguste. Auguste me fait mettre à quatre pattes sur la table. Il tourne autour de moi, me tâte, écarte mes fesses, les caresses. J’ai l’impression d’être une bête de foire. Auguste dit que j’ai une très belle chatte, bien large, bien ouverte, il entre deux doigts dans ma "chatte" et dit qu’elle est bien souple. Il dit aussi que j’ai un peu de poitrine et que ma bite est petite et doit se cacher facilement mais que l’on doit bien m’épiler entièrement.
Thierry demande par quoi il veut commencer. Auguste dit qu’il va d’abord m’épiler, mais qu’avant tout, il veut tester ma chatte. On me fait mettre par terre, toujours à quatre pattes. Auguste vient derrière moi. Je sens son gland à l’entrée de mon cul. Il dit que je mouille et m’encule d’un coup jusqu’à la garde. Son sexe est gros mais ma "chatte" est souple et l’avale sans problème. Je ne ressens aucune douleur mais me sens bien enculé. Je bande dur.
Auguste dit que ma chatte est vraiment super, que je mouille comme une chienne. Il me lime en profondeur et je gémis de plaisir. Il prend ma bite dans sa main et me branle violemment. Je jouis très vite. Il me dit que maintenant, je dois jouir du cul. Je sens que je bande à nouveau, et je sens monter l’orgasme. C’est beaucoup plus fort et beaucoup plus long. Il arrive à me faire jouir ainsi longtemps. Il sort de mon cul, il tient sa bite serrée dans sa main. Il passe devant moi, je l’attends bouche ouverte. Il jouit et me remplit la bouche. Je lui montre ma bouche pleine et attends. Il dit :
— Une vraie chienne. Il attend pour avaler.
Mon homme lui dit que je suis un vide-couilles exceptionnel. Il me dit de fermer la bouche, mais de ne pas avaler. Il dit alors qu’il va m’épiler. Je reste dans la même position. Mon homme demande comment il va m’épiler, Auguste répond :
— Au sucre.
Je regarde mon homme, l’air étonné. Mon homme me dit que c’est une technique africaine, avec du sucre fondu. Auguste revient avec une boule dans sa main, et commence à m’épiler la raie. Ça fait mal. Je ne bouge pas. Quand il a fini, il me fait me retourner. Il épile ainsi mon cul, mes fesses, ma bite et mes couilles et mes jambes.Puis il me dit d’avaler, et me masse avec une huile. Quand il masse ainsi mon cul, je me mets à bander. Auguste dit que je suis une vraie chienne à bites.
Quand il a fini, il dit qu’il faut faire disparaître "cette petite bite qui ne sert à rien". Il me donne à boire un produit assez dégueulasse. Il dit qu’avec ça, dans cinq minutes, je ne banderai plus pendant un long moment. Au bout de cinq minutes, je débande. Ma queue est petite. Auguste sort un truc du sac. Mon homme demande comment il va s’y prendre. Auguste lui dit qu’il a amené du latex médical et de la colle médicale, et une sonde urinaire. Il va coller mes couilles et ma bite après avoir mis en place la sonde médicale. Il introduit la sonde dans ma queue. Ça ne fait pas mal. Puis, il enduit le bas du morceau de latex de colle. Il le colle en dessous de mes couilles. Il les aplatit et elles rentrent en moi. Il colle alors le latex, aplatit ma bite, et fait sortir la sonde par un trou dans le latex et colle fermement. Il maintient en place un petit moment, puis enlève sa main et me dit de me lever. Mon sexe a disparu !
Le latex est presque de la couleur de ma peau. Avec un scalpel, il découpe le reste de la sonde. Il me dit que pour pisser, je dois m’accroupir, comme une fille.
Il me fait aller devant la glace de l’entrée. Je ressemble vraiment à une fille. Il passe alors une pommade sur mes seins. Ça chauffe. Il dit que ça va les faire ressortir. Il sort alors de son sac un porte-jarretelle noir et des bas noirs, me dis de les mettre. Je n’en ai jamais vu et ne sais comment faire. Mon homme dit qu’il va m’aider et m’enfile les bas, fixe le porte-jarretelle autour de ma taille. Auguste lui tend alors un soutien-gorge que mon homme s’empresse de me mettre. Puis auguste sort une jupe, très courte, qui une fois en place arrive juste en dessous de la fixation de mes bas. Un chemisier blanc. Auguste me fait asseoir et sort une trousse à maquillage. Il me maquille les yeux, et me met une crème transparente sur les lèvres.
Il me dit de me lever, sort de son sac des chaussures de filles, mais plates, et me dit d’aller devant la glace de l’entrée. Je ressemble à une fille. Non, je suis une fille. Grand choc pour moi. Il m’a transformé en jeune fille. Il me dit de me pencher en avant de relever ma jupe et d’écarter les jambes. J’obéis. À peine en position, Thierry m’encule. Il me demande ce que je suis. Je lui dis :
— Je suis une chienne, un vide-couilles permanent, ouvert à tous. Ma bouche et mon cul sont ouverts à n’importe quelle bite, n’importe où, n’importe quand.
Il me demande comment je m’appelle. Je lui réponds :
— "Laurence".
Il sort sa bite de mon cul, je me retourne de suite pour boire son jus mais il rentre sa bite en me disant d’attendre. Auguste me fait remettre en position, il enduit ma rondelle d’une crème. Je sens que ça chauffe. Il dit qu’il vient de m’enduire le cul d’une pommade chauffante. Comme ça, mon cul va me démanger, et je vais supplier que l’on m’encule pour calmer le feu. Effectivement, ça chauffe. J’ai le cul réellement en feu. Thierry ressort sa bite et fait quelques aller-retours dans mon cul. Le feu se calme, c’est trop bon. Il arrête de bouger. Ça brule à nouveau et je bouge pour sentir sa bite me ramoner et calmer le feu. Auguste est mort de rire. Il dit que je vais pleurer et supplier pour que l’on m’encule tout l’après-midi et que ça tombe bien, il a dit au foyer qu’il amenait une jeune salope. Ils sont, selon lui, une trentaine à m’attendre pour me bourrer. Thierry sort de mon cul. Il me demande ce que je veux. Je lui réponds :
— De la bite, des centaines de bites.
Il me dit que l’on part au foyer. Je suis le premier dehors. Ils sont tous hilares.
Mon cul me brûle de plus en plus jusqu’au foyer. C’est intenable. On entre. Plusieurs mecs sont dans l’entrée. L’un me demande ce que je veux. Je lui réponds :
— Ta bite.
Le mec sort sa bite de son pantalon. Une grosse et longue bite bien noire. Il bande dur. Je me retourne, relève ma jupe et recule vers lui. Je m’encule sur sa bite. Le mec dit à Auguste qu’il n’a jamais vu une salope pareille. Je me défonce sur sa bite. C’est moi qui vais et viens sur sa bite. Un second se positionne devant moi, j’ouvre la bouche et me penche. Il me prend par les cheveux, enfonce sa bite dans ma gorge. Je suis empalé des deux côtés. En me tirant par les cheveux, il rythme la cadence. Les deux jouissent. Je me dirige vers les autres. Auguste me bloque par le bras et me dit de le suivre. On entre dans la salle où j’étais la première fois.
Je me jette sur le matelas, relève ma jupe, écarte les jambes et tiens mes fesses écartées avec mes mains. Deux secondes plus tard, une bite vient calmer le feu de mon cul. Ma "mise à l’abattage" durera trois heures. Je n’ai pas compté les bites. Le feu de mon cul n’est pas calmé. Je les supplie de continuer. Thierry me traite de pure salope et me fiste. Oh que c’est bon ! Je m’encule sur sa main. Quasiment tous les autres ont quitté la pièce. Auguste s’allonge sur le dos. Thierry me dit d’aller sur lui. Il laisse sa main dans mon cul. Auguste positionne sa bite et l'entre dans mon cul déjà occupé par la main de Thierry. Je sens que Thierry branle son copain dans mon cul.
Il sort alors sa main et la rentre tout en la laissant autour de la bite d’Auguste. Mon cul est ouvert en deux mais ça calme le feu. Auguste me demande si ça va. Je lui dis que c’est trop bon. Il défait les boutons du chemisier, passe sa main sous le soutien-gorge et caresse mes tétons. Je gémis de plus en plus. Auguste me dit que je suis une salope exceptionnelle, qu’il n’a qu’une envie, c’est de m’envoyer dans un bordel chez lui au Sénégal. Il jouit. Thierry ne lâche pas la bite d’Auguste et me fait me relever. Sa main est trempée de sperme. Il me dit de lécher sa main. Je lèche.
Ils me font me relever. Mon cul est ouvert et je sens que ça coule encore sous mes fesses et sur les cuisses. Le feu s’est un peu calmé mais ça me démange encore.
On sort du foyer...
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noway2survive-blog · 8 years
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Première tentative de viol.
Mes parents partent à l'étranger afin d'assister à l'enterrement de mes grands parents et me laisse donc avec la seule personne en qui ils ont véritablement confiance : G. Le meilleur ami de ma mère depuis le lycée. Ils se sont toujours connus ou presque, enfants ils jouaient ensemble, ados ils faisaient les 400coups. G. a toujours été fou amoureux de ma mère qui, quant à elle, a toujours refusé ses avances. Quoi qu'il en soit il ne la jamais laissée tomber pour autant et a toujours su être là pour l'épauler et la conseiller. Je le connais depuis toute petite, son fils G. Junior est mon meilleur ami et mon premier petit copain en date. J'ai 16ans. Après 2 ans de relation platonique et destructrice avec mon premier amour A. je décide d'y mettre fin le jour même où mes parents décollent pour la métropole. G. m'aide à m'installer dans la chambre d'amis qui jouxte celle de G. Junior. Comme je l'ai dis ma relation avec mon premier amour était platonique et nous n'avions donc rien tenté, n d'autre termes j'étais vierge et sans expérience aucune. G. Étant sorti ce soir là. G.Junior et moi décidons de faire la fête à deux, musique, 1 ou 2 joints rien de méchant. Le connaissant depuis toujours et ayant tout fait ensemble (1er bisous etc…) je me laisse aller et fini par faire ma première fois avec G. Junior. C'est les vacances après tout autant en profiter puis il a su me faire oublier ma peine de coeur alors c'est sans regret ! Les jours passent et je m'amuse beaucoup profitant de la liberté octroyée par le départ de mes parents. Un soir il y a la fête de Rayhann et il est hors de question que je rate ça ! Il fait les meilleurs soirées et je suis invitée alors je fonce me préparer et redescend à 18h30 toute prête pour réaliser que G.Junior est parti sans moi. Toute triste je me mets à pleurer avec un sentiment d'abandon de la part du garçon qui a visiter mon intimité pour la première fois… G. Me sert alors un verre de vodka jus d'Orange et me propose de me déposer à la fête. On commence à parler comme on l'habitude de le faire lui et moi. Mes parents sont assez coincés alors c'est avec celui que je considère comme mon second papa que je me lâche vraiment et m'autorise à parler et demander conseil sur certains sujets. Nous buvons et la vodka se vide rapidement. Voyant l'heure passer je coupe court à la discution pour monter récupérer mes affaires avant de partir. D'en bas j'entends G. m'appeler car il a quelque chose pour moi. Je récupère mon sac en vitesse et redescend l'escalier pour le rejoindre a l'entrée de sa chambre. Il me fait alors signe d'entrer. Sans hésitation aucune j'obtempère. Il cherche quelque chose dans son armoire, quelque chose pour moi, un cadeau dit-il. Voyant qu'il a visiblement du mal à mettre la main dessus je prends la liberté de m'assoir sur le lit le temps qu'il ai enfin trouvé. Il brandit alors un string et me le tent. Voyant mon regard peu convaincu il me demande alors de le porter ce que je refuse de faire. Les femmes doivent porter ce genre de chose, c'est sexy, séduisant, ça donne envie ! Dit-il. Il s'assoit à côté de moi. Commence à poser sa main sur mon genoux, chose que je ne relève pas car le geste n'était pas totalement déplacé dans la mesure ou nous étions très proches. Je le sens d'approcher et ai un mouvement de recul assez distinct sans qu'il ne stoppe quoi que ce soit. Il se retrouve sur moi allongé de tout son long et prise d'une peur incontrôlable je le repousse de toutes mes forces et par miracle parvient à me dégager de son étreinte. La maison étant vide mis à part nous je me relève rapidement et me précipite dans la voiture en lui rappelant que je suis attendue. On faisont le trajet et plus rien ne se passe, ni de la soirée , ni même de toutes les vacances, car je prend grand soin d'éviter de me retrouver seule avec lui. Mes parents reviennent et je n'ose pas leur en parler. Cela durera jusqu'à sa prochaine tentative…
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