Tumgik
#j'adore la poésie
natequarter · 5 months
Text
je hais la poésie qui ne consiste qu'en des mots arrangés de manière complètement arbitraire, qui manque de sentiment sincère, qui répète le langage compliqué et vivant, sans comprendre ce qu'elle dit et ce qu'elle veut signifie. on peut utiliser tous les mots du monde. or, cela ne crée pas de littérature profonde ; j'ai l'impression de lire les œuvres sans esprit. on voit l'idée de beauté, mais il n'existe aucun âme. c'est creux, c'est vide. c'est tout à fait vain.
3 notes · View notes
anaalnathrakhs · 1 year
Text
Je me voyais souvent poétesse Et les mots sous mes doigts comme des caresses Mais la verdure me fuit Dans les jardins de la poésie Je ne suis autorisée qu’en laisse
11 notes · View notes
dors-ee · 1 month
Note
Bonjour!
J'espère que tu ne m'en voudras pas de glisser un petit message dans ta boîte aujourd'hui!
Pour cette journée "Parle ta langue", je me demandais si tu aimerais nous présenter deux ou trois œuvres d'art françaises que tu apprécies particulièrement?
Evidemment, aucune pression ; ne réponds que si tu en as envie!
Je te souhaite une très belle journée!
Salut ! Aucun problème ! Art plastique j'admets préférer des peintres non français, en général. Après en littérature -j'ai fais une licence de lettres modernes- j'ai plusieurs auteurs que j'apprécie !
Albert Camus, du 20ème siècle, j'apprécie non pas seulement sa philosophie. La Peste est très poignant, une vraie histoire qui touche profondément. Caligula de ce dont je me souviens, pour quelqu'un qui n'apprécie pas plus que cela le théâtre, était assez agréable à lire. L'étranger, j'ai également bien apprécié, là aussi non pas uniquement pour la philosophie mais le personnage, l'histoire même. Camus était un romancier, même si j'ai l'impression qu'hors de France il est plus connu pour ses idées sur l'absurde.
À l'époque, jeune idiot en lycée, je n'accrochais pas mais maintenant des années après je dois citer Phedre de Racine. Je dois aussi citer Zola, Madame Bovary de Flaubert, et je n'ai plus le nom mais un truc obscur de fin 19eme. Je me souviens quand on a eu le nom en 1ere année de licence, puis lu le livre, tout le monde se demandait "mais c'est quoi ce truc?!". Mais j'en ai de bons souvenirs, ne serait-ce que pour l'étrangeté !
Pour Zola bien que c'était très laborieux à l'époque de le lire, jeune idiot en collège encore une fois, je reconnais aujourd'hui son apport. Et le fait qu'en vrai il est bien moins laborieux et ennuyant que Balzac! Quant à Madame Bovary je ne sais si je recommanderais de le lire. Il représente tellement bien l'ennui et sa souffrance à elle, ses aspirations, son ambition ses erreurs... Mais il est long et bien chiant soyons honnête. (Et c'est là qu'est son génie. Je trouve cela drôle).
En poésie j'apprécie Rimbaud, Les saisons, et autres je n'ai plus les noms exacts raaaaah, Baudelaire j'ai personnellement moins aimé, mais peut-être que c'était l'âge. Rimbaud me parlait plus. Jeune âme artiste torturé. Je me retrouvais dans ses élans émotionnels et élucubrations existentielles. Dans ses images surtout... J'adore ses images et son language.
J'ai perdu pas mal de références, je ne me souviens pas de tout... Donc je pense qu'il y en a plus pais ma mémoire me fait défaut.
Je citerai peut-être Antigone de Cocteau, là aussi mon idiotie de jeunesse me faisait le rejeter, mais il n'est pas si mal.
Maintenant, si tu permets, j'ai aussi lu des auteurs non français mais non anglais et certains j'aimerais en parler : Lampedusa et Le Guépard, très très intéressant et l'air de rien lui aussi peut aller assez en profondeur et faire réfléchir sur certaines choses. Il campe aussi la Sicile, à une certaine époque. Bien intéressant.
Zweig, magnifique, qu'en dire. Il est poignant, prenant, mais ausis exude un certain calme. Ce n'est pas le tumultueux Rimbaud, loin de là. Au contraire. Il n'est également pas aussi obscure et complexe que les russes. Et pourtant il parle d'émotions humaines, il donne des lessons qui touchent profondément rt marquent à jamais oserais-je dire. Je me souviendrai toujours de La Pitié dangereuse je pense. Ou de La confusion des sentiments. Ou de certaines de ses nouvelles.
J'ai aussi lu des auteurs russes, même si je ne sais si c'est vraiment une bonne idée d'en parler. Je dirais Dostoyevsky et Tolstoy sont... quelque chose. Chacun à leur manière. Mais Anna Karenina est lui aussi un de ceux qui restent en mémoire. Je n'aime pas Anna, ni Vronsky, ni son mari. J'aime Kitty et Levin, oh surtout Levin de ce dont je me souviens je pouvais tellement m'identifier à sa recherche de sens, son fonctionnement mental, ses pensées. Sa réponse était dans la famille la tradition et dieu... Mais je ne peux m'empêcher de penser et si ? Et si aujourd'hui ? Si il était un homme moderne avec tous nos philosophes ? avec les connaissances et diagnostiques...
A meek one, Crime et Chatiment de Dostoyevski m'ont marqué. Le grand inquisiteur... Mais bon Dois-je vraiment décrire Dostoyesvki ? Si vous avez des semaines à perdre à vous torturer et triturer les méninges je le recommanderais. Sinon... Je ne sais pas. Il apporte des choses évidemment mais il est si complexe !
Ah je pense à un dernier auteur français, plus un philosophe : Henri Bergson. Les philosophes ont tendance à m'énerver mais lui j'ai bien aimé.
Oh un dernier nom désolé ! Théophile Gautier (h ou sans h je ne sais plus. Les tags disent sans h donc sans h!). Bien pour des nouvelles ghotiques et fantastiques. (Je préfère largement à Maupassant je dois avouer. Jamais pu digérer Maupassant.)
Jeune j'ai apprécié quelques pensées sur l'art et le théâtre d'Artaud, et un peu de sa poésie. Mais je n'ai jamais pu pardonner son sexisme et sa misogynie. Je ne veux pas entendre l'qrgument "c'est son temps" pour lui. Si Monsieur était si spécial et un génie, il pouvait aller contre son temps non?
Oh non français... hum... celui qui a écrit la maison de poupée je crois... Icksen?
Bref je dois m'arrêter haha 🤣 (et retrouver le nom du gars avec sa torture ornée de gemmes oui celui qui était étrange et nous a tous questionnés en licence 1 haha).
Voilà j'espère que c'est ok haha !
Bonne journée à toi aussi ! Enfin, fin de journée si tu es sur la même timezone que moi !
(Je suis content d'avoir pu parler de littérature... je n'ai jamais terminé ma licence, dernier semestre non complété, et je suis maintenant perdu en psycho... La littérature me manque beaucoup. Donc c'est cool...).
6 notes · View notes
cricxuss · 3 months
Text
Tumblr media
J'adore ce texte.
C'est tellement moi.
Il faut se méfier des hommes qui savent manier le verbe, et qui ont le sens de l'humour.
Tour à tour ils vous font rire, ils vous émeuvent, ils vous déshabillent jusqu'à l'âme, semblent à la fois tout connaître de ce qui vous touche et vouloir apprendre tout de vous.
Sans savoir trop comment, vous vous retrouvez toute nue devant eux, le corps plein de désirs, avide de tous les plaisirs qu'ils vont savoir vous offrir, vous en êtes persuadée, avant même que les lèvres qui ont dit tant de choses ne vous effleurent, avant même que les doigts qui ont écrit avec tant de poésie ne vous aguichent.
Et là, ils vous font "poètes poètes" sur vos seins.
Et le rire vous prend au dépourvu, faisant tomber vos ultimes remparts.
Vous vous retrouvez femme et enfant à la fois, et votre rire se meut en râle de plaisir, et votre coeur se meurt devant tant de désir, et votre corps s'émeut à force de soupirs...
(Copyright Lucas Heller, 25/03/2022)
3 notes · View notes
swedesinstockholm · 2 months
Text
2 avril
ce matin je suis allée chercher les croissants et le pain en passant par la plage et en revenant je pensais à tous les endroits où j'avais écrit dans mon journal sur la plage, à tous les endroits où il s'est passé des trucs, des micro trucs, mais comme je les ai écrits dans mon journal c'est des micro trucs dont je me rappelle, qui ont marqué les endroits, et maintenant toute la plage du grau jusqu'au cap est imprégnée d'histoires. c'est comme les saami de finlande qui racontent leurs périples en donnant des noms à chaque endroit traversé, chaque tournant, chaque rapide dans la rivière, chaque nom donné dénote un moment du voyage et en listant les noms ils peuvent reconstituer toute l'histoire. bon c'est pas tout à fait la même chose, mais les endroits qu'ils traversent sont imprégnés de leurs histoires, c'est ça que je veux dire. ça c'est le rocher où j'ai vu trois bernard l'ermite faire l'amour ensemble, ça c'est le rocher où une anémone m'a gravé un corail dans la cuisse, ça c'est le rocher où j'ai vu un poulpe me faire un clin d'oeil, ça c'est le rocher derrière lequel j'étais cachée quand j'ai vu une femme sortir des vagues et remettre son tshirt en m'imaginant qu'on faisait l'amour en haut d'un phare un soir de tempête, etc. à force de revenir toujours au même endroit et à force d'écrire dessus, j'ai entièrement recouvert la plage de ma poésie.
je me suis assise sur un tronc d'arbre pour regarder un voilier rentrer dans le grau. quand il est passé devant les pyrénées enneigés on aurait dit la patagonie et j'ai pensé à mon père et à mon texte sur la famille, encore. je pensais à ce qu'il m'avait légué, malgré tout. au modèle qu'il m'avait laissé. je pensais à ça parce que hier h. nous racontait que j. était en train de se poser à peu près les mêmes questions que moi y a deux ans, quand je me demandais si ma vie était trop petite. elle a rencontré des wwoofers à dreadlocks dans son centre équestre qui jouent de la guitare au coin du feu portent des écarteurs d'oreille vivent dans un van et vont ramasser des asperges dans les landes et elle est en train de se rendre compte qu'elle s'est engagée peut être un peu trop vite dans l'enfer de la vie domestique. que la vie a peut être plus à lui offrir que rentrer tous les soirs de son travail à la crèche où elle prend soin des enfants des autres pour faire à manger à son copain. qu'elle s'ennuie avec lui. hier elle se plaignait qu'il lui avait ramené un parfum qui pue du perthus et h. disait qu'il avait juste voulu lui faire un cadeau et j. disait que les cadeaux ça allait bien deux minutes mais que ça faisait pas tout, qu'y avait d'autres moyens de se montrer attentionné, et moi j'écoutais tout ça avec des grandes oreilles délectées parce que j'adore les histoires de tournant de vie et de grandes réalisations, les changements de paradigmes et de grands bouleversements.
c'est aussi enfin une histoire de la famille à laquelle je peux m'identifier, que je comprends, même si moi je suis pas engagée dans une vie de couple mortifère et que j'ai pas fait construire de maison et que je travaille pas dur dans une crèche, je suis quand même un peu engagée dans une vie de couple mortifère avec maman et moi aussi j'en attends plus de la vie. quand je suis partie en islande à 24 ans je me suis dit que je pouvais plus revenir en arrière maintenant, je veux une vie spectaculaire ou rien du tout. bon j'ai choisi rien du tout, ou c'est le rien du tout qui m'a choisie, je sais pas trop, mais au moins j'ai eu l'occasion de découvrir autre chose, des manières de vivre différentes de celles que je connaissais, des autres cultures, etc. j'ai eu droit à tout ça.
3 avril
cet après-midi dans le port du cap d'agde j'ai ouvert mes mails parce que je suis une grande malade et j'ai vu le mail de rejet de la revue sève et je trouvais ça rigolo de le lire au cap d'agde précisément, qui est le lieu-clé de mon texte. j'étais un peu déçue mais aussi un peu soulagée.
4 avril
r. vient me voir dimanche. j'ai peur de partir en vrille. j'ai peur de retomber dans la delulu. cet après-midi au somail on marchait le long du canal au soleil c'était très beau et très vert et y avait des bateaux amarrés au bord des herbes hautes et moi je marchais plongée dans mes fantasmes de dimanche à la maison poème avec r., je m'interdis rien, même si je sais que ça fera qu'aggraver ma déception quand je me rendrai compte que non il a pas changé d'avis depuis la dernière fois.
j'ai pris l'énéide à la grande librairie de livres d'occasions parce que quand je l'ai ouvert je suis tombée sur la sybille. g. m'a dit qu'il voulait le lire aussi. il a pris deux livres sur le développement personnel dont un sur la méthode coué. je lui ai pas parlé de la méthode diane von fürstenberg qui consiste à me faire des clins d'oeil dans le miroir en m'appelant bébé. à midi à table il a mentionné qu'il regardait c news et j'ai eu envie de me tenir le plus loin possible de lui. c'était viscéral. toutes ses remarques déplacées ont soudain pris sens, comme quand il appelait les anciens locataires les polaks, ou quand maman a parlé du couple avec les deux chats qui avait visité l'appart et qu'il a demandé de quel pays ils étaient et puis il a dit des gens de l'est quoi. je crois qu'il vote pas mais je suis quasiment sûre qu'il voterait extrême droite. il me répugne.
autre sujet, ce matin en allant au centre on marchait derrière deux femmes, l'une avait les cheveux blancs-gris et promenait son chien, l'autre avait l'air un chouïa plus jeune, elle portait un short en jean au genou et un bracelet de cheville argenté, elle avait les mollets musclés et bronzés et une démarche très nonchalante-masculine. je me demandais quelle était la nature du lien qui les unissait et je me disais que j'avais vraiment un truc pour les femmes plus âgées, bien plus âgées que moi. c'est mon kink. je suis attirée par les femmes âgées et les jolis garçons bouclés et névrosés.
2 notes · View notes
Text
à la recherche de mes lectures estivales
Après mon année de préparation à l'agrégation de lettres modernes, passée à lire et relire la même dizaine de livres au programme, j'ai (enfin) pu lire ce que je voulais, et la variété de mes lectures en témoigne. De la poésie à l'essai-fiction en passant par de la littérature contemporaine et même une pièce de théâtre, mes lectures ont été relativement diverses, parfois géniales et parfois moins... mais revenons-en au début.
Alors que j'étais à Paris, prête à passer mes oraux d'agrégation, et ayant terminé mon énième relecture du Temps retrouvé de Proust (mon bijou), j'ai lu une poignée d'ouvrages qui m'ont accompagnée pendant ces temps instables.
Lectures parisiennes
Tumblr media
Mon premier livre hors-agreg a été Roses d'acier. Chronique d'un collectif de travailleuses du sexe chinoises, écrit par le journaliste Rémi Yang (que j'ai interviewé) et publié chez Marchialy. De ce livre, j'ai déjà parlé dans un article publié chez Diacritik et que vous pouvez lire juste ici.
Emprunté dans une bibliothèque parisienne, j'ai ensuite lu L'Invitation de Claude Simon, un auteur que j'adore et qui ne m'a encore une fois pas déçue. L'Invitation, c'est cette description cryptique de ce qui ressemble à un voyage d'affaires, dans un pays et avec des personnes jamais nommées, par un narrateur qui se veut avant tout observateur, voire critique. C'est dans un entralcs de violence et de beauté, comme de passé et de présent, que Claude Simon construit ce récit court et linéaire, que je ne peux que recommander si vous désirez découvrir ce majestueux auteur.
Tumblr media
Enfin, et vous le verrez par la suite, j'ai entamé un petit périple dans les méandres de la littérature contemporaine grâce à la plateforme NetGalley, qui permet de recevoir des services presse en version électronique. La première étape de ce voyage a été Rétrécissement de Frédéric Schiffter, un roman dont le potentiel n'a malheureusement pas été exploité : j'en parle un peu plus en détail dans ma critique Goodreads.
Lectures de plage
Tumblr media
Qui dit lectures estivales dit lectures au bord de la mer, avec iode et odeur de crème solaire pour complimenter celle du vieux papier de mes livres d'occasion.
Acheté en frippe à Paris, Trois femmes suivi de Noces, recueil de nouvelles de l'écrivain autrichien Robert Musil (connu pour son Homme sans qualités), m'a suivi jusque dans le sud, où j'ai adoré son mélange glaçant et presque psychédélique de psychologie et de fantastique. Là encore, j'en ai parlé un peu plus en longueur dans une vidéo, où j'évoque aussi les deux lectures suivantes : celle de closer, baby, closer, un recueil de poèmes tout récent de la poétesse Savannah Brown, dont je ne cesse de chanter les louanges, et celle de la pièce de Jean-Paul Sartre intitulée Le Diable et le bon dieu, immense coup de cœur qui rejoint ma collection de livres traitant du sacré, de la foi, de la morale, le tout dans un ouragan de violence.
Tumblr media
Dans ma fièvre vingtièmiste, j'ai enchaîné avec Enfance de Nathalie Sarraute, autrice que je n'avais jusqu'ici jamais lue. Construite comme un dialogue entre le je et son alter ego, cette autobiographie non seulement promet un certain plaisir de lecture, mais s'inscrit dans une interrogation passionnante sur le double je et la diffraction narratoriale qui anime le genre biographique depuis, au moins, La Religieuse de Diderot. Une merveilleuse lecture de plage.
Tumblr media
Deuxième lecture contemporaine de l’été, moins ambivalente que la première : j’ai apprécié la narration captivante de Sorj Chalandon dans L’Enragé, ce roman qui raconte l’histoire véritable d’un adolescent qui, enfin parvenu à s’échapper du bagne, doit réapprendre à vivre avec la violence qui couve en lui. Le style n’est ni incroyablement beau ni incroyablement mauvais, les personnages sont bien construits ; arrivée dans le dernier tiers, j’avais même du mal à lâcher le livre.
Tumblr media
Acheté à Paris lui aussi, j’ai lu le recueil de nouvelles de Nabokov intitulé Mademoiselle O, du nom de la première nouvelle du recueil. C’est une autre facette de l’écrivain que l’on découvre ici, dans de courts récits pétris de souvenirs personnels et d’observations, mais aussi dans des histoires presque absurdes qui s’inscrivent parfaitement dans l’esthétique de l’auteur. Les nouvelles sont très courtes, une bonne façon de découvrir l’œuvre magistrale d’un des plus grands écrivains du XXe siècle.
Tumblr media
Et parce qu’un ouvrage du XXe en cache toujours un autre… j’ai profité de l’avoir trouvé en boîte à livres pour lire Une femme d’Annie Ernaux, autrice que j’ai lue à plusieurs reprises, dont je n’apprécie pas particulièrement le style mais que je me fais un devoir de lire morceau par morceau. Dans ce récit, court à son habitude, Ernaux raconte la vie de sa mère, son éducation, sa modeste ascension sociale puis sa contraction de la maladie d’Alzheimer. Mais elle évoque aussi ce genre littéraire singulier qui lui appartient et qui se situe entre la littérature et la sociologie, le livre ne proposant pas seulement le récit de la mort d’une femme mais aussi celui de la naissance de l’écriture d’une autre.
Enfin, éloignons-nous du roman le temps de mes dernières lectures de plage : j’ai lu Lise Deharme, cygne noir de Nicolas Perge, une biographie toute récente de la poétesse surréaliste éponyme dont je n’avais auparavant jamais entendu parler. De son enfance à sa rencontre avec André Breton, en passant par sa multitude d’œuvres artistiques et littéraires, Perge raconte, en mêlant enfance, vie adulte et vieillesse, la vie mouvementée d’une autrice oubliée et pourtant essentielle à l’évolution du surréalisme en France. À lire, avant ou après la lecture de ses livres à elle.
Tes yeux sont deux cratères / de lave et de gouffres ouverts / semés d'étincelles et de feu / Tes yeux sont deux mondes perdus — Lise Deharme, Cahier de curieuse personne (1937)
À la biographie a succédé la philosophie, puisque j’ai lu Le Mythe de Sisyphe de Camus (il était temps !). Si les premières parties sur le suicide et la morale étaient certes intéressantes, j’ai surtout aimé les dernières parties, celles où l’auteur traite de littérature, et notamment des œuvres de Dostoïevski et de Kafka — mes deux écrivains adorés.
L’été prend fin
Tumblr media
Entre la préparation des cours et les formations, plus le temps de lire autant qu’au plus fort de l’été. Mes dernières lectures estivales ont été plus brèves, à commencer par le nouveau roman de Han Kang, Impossibles adieux, que j’ai abandonné (ironie du sort) au premier tiers. Son récit était haché, mal construit, trop peu envoûtant ; sa valeur esthétique semblait reposer sur la répétition d’un seul et unique motif, comme si l’autrice n’avait voulu écrire qu’à partir d’une image jusqu’à la vider de toute puissance stylistique ou émotionnelle.
Après cette déception, retour vers une valeur sûre : j’ai enfin lu les Journées de lecture de Proust, cette préface à sa traduction de Sésame et les lys de Ruskin. Outre le plaisir de retrouver les amples phrases de Proust, le livre est empli d’une douceur nostalgique puisqu’il revient sur des souvenirs de lectures d’enfance, sur la beauté qu’ils contiennent et sur ce que la lecture a d’unique pour le développement d’un esprit. C’est loin d’être le meilleur de ce qu’a fait Proust, mais c’est une lecture courte qui permet de voir, déjà, les germes de la Recherche.
Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passé avec un livre préféré.
Mon dernier livre de l'été fut L'Abîme, un roman contemporain de Nicolas Chemla, que j'ai... abandonné. Que n'était mon enthousiasme, pourtant, au début de ma lecture, lorsque j'ai vu ces phrases longues, ces mots envoûtants, cette intrigue prometteuse...! Malheureusement, cet enthousiasme s'est rapidement dégonflé quand le narrateur est devenu, peu à peu, puis tellement que je ne pouvais plus passer outre, l'archétype même du "vieux con réac'", qui déteste tout et tout le monde, sauf son chat qu'il passe des pages et des pages à décrire — quand il ne nous fait pas un descriptif exhaustif de toutes les publicités qu'il croise sur Google. J'ai dit ma déception sur Goodreads, mais pour résumer : abstenez-vous.
Tumblr media
Nota bene : pour la magistrale renaissance de ce blog, je lui ai ajouté une section "labo d'écriture", où vous pourrez (bientôt) retrouver des textes et poèmes signés de ma plume.
Littérairement vôtre,
Ève
4 notes · View notes
motsimages · 1 year
Text
J'ai enfin pu lire les dernières châpitres d'Arsène Lupin. J'adore le style de l'écriture, il est assez différent d'autres romans feuilletons, assez légère et rapide et toujours avec un sens de l'humeur particulier. J'espère d'avoir plus de temps pour lire la suite plus calmement.
Je vais tout juste commenter la poésie du nom "Salle des Pas-Perdus" pour parler d'un endroit de passage, un vestibule d'une gare dans ce cas. Wikipédia donne des explications sur l'origine du mot qui marchent assez bien mais, pour moi, par la sonorité de l'expression, il s'agit clairement de la description d'un endroit par lequel marchent beaucoup de gens par jour sans s'arrêter plus qu'un moment, des pas qui restent là, dans cette salle, à flotter perdus dans l'espace et dans le temps, un écho.
D'autant plus que les images de plusieures salles de Pas-Perdus sur Wikipédia sont :
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
3 notes · View notes
sunseetloover · 2 months
Text
31 mars
O captain, My captain
J'ai regardé aujourd'hui Dead poets society. J'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. J'ai adoré la première heure, ils étaient tellement heureux. Monsieur Keating il est tellement incroyable, j'aimerai tellement être comme lui. Et puis, les paysages sont tellement beaux et mélancoliques...
Et la deuxième heure, elle te détruit complètement.
Euh par contre, Charlie, big big crush dessus ahah. En vrai, c'est plus physiquement. J'aime d'avantage la personnalité de Neil, mais également celle de Tod. Neil il a cette passion pour le théâtre, j'adore! Et puis il a tellement une bonne âme, la partie avec l'anniversaire de Tod... C'était tellement bienveillant.
Entre nous, Mr Keating me fait penser à Mr M.
Ce film wow, la fin elle était tellement tellement triste..
Pour une personne comme moi qui aime le théâtre et la poésie, j'aime ce film de tout mon coeur. J'aime ces garcons de tout mon coeur.
''You're right. Carpe diem. Even if it kills me."
0 notes
yes-bernie-stuff · 7 months
Text
Tumblr media
SAMEDI 11 NOVEMBRE GARDER L’ESPOIR (1)
« SAISIR AVEC FERMETÉ L'ESPÉRANCE QUI NOUS EST PROPOSÉE » HÉBREUX 6.18, BFC
Baisser les bras dans une impasse ? Surtout pas ! Emilie Batisse a 79 ans lorsqu'elle est blessée dans un accident qui lui laisse peu de chance de survie. Un ami lui rend visite, et remarque une rangée de livres de poésie flambant neufs. Comme il s’interroge, elle lui dit : « J'adore la poésie, mais je ne les ai pas lues. Je les garde pour mes vieux jours. » Emilie vivra encore assez pour lire ces livres plusieurs fois, et quand elle décède à 91 ans, elle a encore plein de projets. L'espoir, c'est souhaiter que quelque chose se réalise ; la foi c'est croire que ça arrivera. L'espoir, c'est vouloir si fort quelque chose que malgré tous les obstacles, on continue à faire confiance à Dieu. L'acte d'espérer produit une force qui lui est propre. Une étude montre que l'espoir permet d’endurer des fardeaux incroyables. Vingt-cinq mille soldats avaient été emprisonnés pendant la Seconde Guerre mondiale. Soumis au travail forcé, beaucoup sont morts tandis que d'autres n'ont subi que de légères blessures. Des entretiens avec des survivants ont révélé une capacité à espérer bien au-dessus de la moyenne ! Comment ont-ils pu garder espoir ? En dessinant le portrait de leur fiancée, en imaginant leur future maison et en organisant des séminaires de gestion d'entreprise. L'espoir ne les a pas seulement gardés en bonne santé, il les a gardés en vie ! Voici comment Paul décrit cette espérance : « Elle est sûre et solide, et pénètre à travers le rideau du temple céleste jusque dans le sanctuaire intérieur » (v.19).
B365 — Plan de lecture Actes 22-23
Prière du jour Apprends-moi mon Dieu à espérer en toute circonstance.
The Word for Today écrit par Bob et Debby Gass © UCB UK 2023 Publication Parole du jour © PHARE MEDIA 2023
0 notes
lesombresdeschoses · 1 year
Text
THE DARK LORD FROM BULGARIA
Un jour de forte pluie.
— L'âme est dans le sang, c'est ce qu'on dit, je crois ?
— Lévitique 17 : 11. « car l'âme de la chair est dans le sang... »
— Je manque un peu de culture biblique, je l'ai lu il y a longtemps, par curiosité. La religion, c'est pas ma came.
— Ah, oui ? L'opium des peuples n'est pas « ta came » ?
— Humour de camionneur bulgare ?
— Hm.
— Voici mon sang, mon âme, ma vie, mon dernier souffle... c'est du délire ! C'est du cannibalisme, ton truc !
— Je ne peux pas faire autrement. Tu vois, l'eau qui cristallise l'information, cette structure spécifique est la seule énergie qui puisse me garder en vie. L'amour. Mon corps se nécrose.
— Et nous, on vieillit. J'ai toujours cru que les vampires avaient des crocs et se nourrissaient simplement du sang de leur victimes en les infectant ou les vidant complètement. Pas très scientifique comme variante. Un virus qui rendrait immortel... Ah, et l'invisibilité face au miroir. Pas crédible.
— J'adore quand tu réfléchis à voix haute, comme s'il n'y avait personne à cent lieues.
— Je vais refaire du thé. Pourquoi Londres ?
— Je pourrais te retourner la question.
— Mais tu ne le feras pas.
— Pour la culture et le raffinement.
— Tu trouves les anglais raffinés ?
— C'est ton humour qui m'a séduit, je ne peux plus m'en passer. Vous avez ici, une conception du bien et du mal moins tranchée que dans quelqu'autres pays que j'ai visités.
— Tu veux dire qu'on tolère davantage les psychopathes ? Sans doute parce que beaucoup d'entre nous reconnaissent, bien volontiers, leur part d'ombre. Ce petit pays ridicule qui autrefois possédait plus de trois quarts de la planète, on se demande comment ? Des alcooliques dont l'activité favorite est de se mettre sur la gueule à la sortie du pub, après s'être bien mis dans le gosier. C'est que dans les restes du monde les gens sont encore plus débiles ! Ces anglais ne sont même pas foutus de se parler sans avoir bu ! Quel bel Empire ! Et nous autres Écossais, je parie qu'on boit tout autant pour noyer sa honte de s'être fait baisser le froc par des crétins pareils !
— Toute cette rage.
— Tu me parles de culture ! J'avoue Londres est belle et peut-être que j'aime cette ville parce que c'est assurément là que tu trouveras le moins d'anglais aux Royaume Uni. L’Écosse est devenue une foutue maison de retraite pour l'envahisseur ! Je suis flic, je ne devrais pas juger. Enfin j'étais.
— Disons que pour ma part c'est l'Union Européenne que je ne trouve pas à mon goût, concernant mon pays.
— Je devrais éviter de poser certaines questions.
— Toute conversation a son lot d'épines. Il suffit de ne pas se laisser égratigner.
— Quelle poésie, ça c'est du raffinement. T'es plutôt bien conservé pour un vieux singe. Le british est moins duel parce qu'il a appris à se contenter de ce que la vie lui fout dans le gueule, pas grand chose en sommes. Galérer et la fermer. Mais on n'a pas appris à la fermer, on prend ce qu'il y a, on s'exprime, en foutant la merde dans les rues, en montant des music bands, de rock, de punk… on braille dans le micro, on picole, on est content.
— C'est ton côté « psychopathe assumé » qui me laisse libre, alors que ton côté flic devrait m'enfermer sans sommation ?
— Tu ne peux pas échapper à ta condition, si je t'envoie en prison, je te condamne à mort. Tu devras te contenter d'un sang pauvre en amour, mais au moins, tout le monde vivra.
— J'ai failli te tuer.
—Tu sais le nombre de fois qu'on a essayé de me tuer ? J'ai moi même essayé deux fois.
— Heureusement que tu as échoué.
— Rêve.
— Pardon ?
— Rien.
— Tu t'enfonces dans les limbes de ton esprit.
— Qu'est ce que tu dis ?
— Tu sombres dans les méandres de ton esprit.
— Non, non. Un autre mot.
— Tu t'enfonces dans les méandres...
— On s'en fout ça. Tu as dit « limbes ».
— Oui. Tu fais souvent ça. Au bout d'un certain temps de conversation, tu fais l'autiste. Tu t'enfermes dans une sphère impénétrable. Un vrai trou noir de réflexion.
— BlackHole l’avait prédit…
— Quoi ?
— Notre rencontre.
—Intéressant...
— Qui de mieux qu'un psychopathe pour traquer un autre psychopathe... Théo, est-ce que je suis narcissique ?
— Absolument pas.
— Orgueilleuse ?
— Fière.
— Ce n'est pas la même chose. Je ne suis ni sociopathe, ni psychopathe, j'ai même de l'empathie. Un grand sens de l'observation et donc de la déduction. Je connais la nature humaine, j'anticipe parfaitement les faits et gestes de chacun, ça en devient lassant. Si je m'ennuie en compagnie des gens, c'est parce que je les cerne vite. Trop vite. Mais pour BlackHole... Je dois me tromper de profile, depuis le début ! Je ne pourchasse pas un psychopathe, mais une personne comme moi, quelqu'un qui veut non pas jouer, mais me faire passer un message ! BlackHole est un pisteur.
— BlackHole, c'est le tueur en série que tu traques depuis des années ?
— Tueur en série c'est vite dit : généralement pas de cadavre, aucune trace des victimes disparues, à part parfois un peu de sang pour écrire des messages, mais pas assez pour en conclure le décès. Il a à peine dû prélever un litre pour écrire la dernière inscription sur le mur de l'appartement de Siobhan. Et les deux fois qu'il y avait un cadavre sur la « soit disant » scène de crime, le légiste a confirmé : mort naturelle. Chaque.
— Alors c'est moi que tu devrais poursuivre. Je suis de loin plus dangereux.
— Toi je t'ai neutralisé. Tant que tu boiras mon sang, tu ne feras pas de victimes.
— Et tu as confiance ?
— Me cherche pas, Théo.
— Hm. C'est cette force de conviction. Aucuns doutes.
— Si tu me trahis, je le saurai et tu sais que je te tuerai.
— Mais tu vieillis et un jour tu mourras.
— Et bien faudrait peut être que tu commences à y penser, toi aussi ! T'en as pas marre sérieusement ? T'as plus de quatre cents ans ! T'as combien en vrai ?
— Sept cents cinquante et un ans.
— La vache ! Moi ça me raserait mortellement.
— La force de l'habitude.
— Ouais enfin là, ça devient de l'addiction. Crois-moi je sais de quoi je parle et c'est merdique ! Tu devrais consulter, mon cher. J'en connais un bon.
— Suis-je bien en face de Lawrina Mortensen ?
— C'est quoi ce ton ? Il ne va pas du tout avec cette tête ! Je t'arrête tout de suite, tu ne la poseras pas, cette question.
— Bien sûr. Tes déductions sur BlackHole sont de loin plus intéressantes que ma santé mentale.
0 notes
rb2mdiary · 1 year
Text
09 septembre 2022
Voir des copains, des anciens collègues à la télé, ça m'est déjà arrivé. J'adore, j'envoie des sms, je dis que je les connais.
Machine me dit que je suis un bon wingman, que je donne de l'enthousiasme. Je ne sais pas si c'est vrai. Voir quelqu'un se réaliser, ça me stimule.
J'aime les transformations.
Là, c'était particulier.
Parce que quand j'ai commencé à écrire, elle était mannequin. On a travaillé plusieurs fois ensemble, en showroom. Elle écrivait, je le savais, mais elle n'en disait rien.
On riait beaucoup ensemble, on s'est souvent écrit sur Instagram et on aimait être dans l'absurde de la mode.
Moi, je bloquais. Je n'arrivais à pondre que des phrases. Pas plus, en tout cas pas assez pour considérer l'ensemble comme une histoire. Je tournais en rond et je le lui ai dit.
Elle m'a écouté. Elle a d'abord parlé de la lenteur. Certains prennent le temps. Elle a ensuite dit que d'autres ont besoin de s'user à vivre avant d'écrire. De se connaître. De s'affronter. A l'époque, je n'ai compris aucune de ces deux pistes.
Elle m'a conseillé de lire "L'espèce Fabulatrice". Je l'ai lu à Brazzaville. Ce texte a été un déclic. Une bombe mentale, à laquelle je me réfère encore aujourd'hui.
Huit ans après. Probablement encore pour longtemps.
Elle, entre temps, a chanté, elle a dansé aussi. Elle a été sur scène. Ce soir, elle présente son troisième roman.
Je l'avais vue à la Maison de la Poésie, à mon retour du Congo. Je ne suis pas allé la voir après le show. Le Laouais-Ouais m'avait pourtant dit : "fonce, elle sera contente".
C'est probable, elle est généreuse et vive. Et encourageante. Ses posts insta sont toujours riches. Je l'ai écoutée. Je n'ai envoyé de sms à personne ce soir-là.
Je me suis simplement installé à mon bureau et j'ai pris mon carnet. Je lui écrirais quand j'aurais terminé "ce truc dont je ne vais pas écrire le titre ici, parce qu'il est en cours d'écriture".
Ca y est : je ne dis pas ce que j'écris.
Aujourd'hui, je sais que je suis lent. Je prends le temps. Et je me connais assez pour savoir que je ne sais pas grand chose de moi.
Mal sehen.
Tumblr media
1 note · View note
malusrisuscinema · 2 years
Text
🫀Review #1 - Delicatessen, Jean-Pierre Jeunet/Marc Caro (1991)
J'aime beaucoup l'univers de Jean-Pierre Jeunet et je me souviens que Le fabuleux destin d'Amélie Poulain m'avait fasciné a l'époque. Les couleurs dominantes qui donnent l'ambiance d'un film c'est assez commun mais pour le coup Jeunet exprime une forme de bizarrerie bien définie et visiblement assumée. D'autant plus que c'est un film français (et Dieu sait qu'il y a tellement de pépites cinématographique parmi les comédies romantiques pas vraiment drôles.)
★ ★ ★ ☆ ☆
Delicatessen se trouve être le premier long-métrage des deux realisateurs, et pour commencer rien de mieux qu'une comédie horrifique ! On retrouve cette imagerie étrange et assumée, encore plus crue que Amélie Poulain. Je pourrais qualifier le film de trash dans son genre, même si ça ressemble plutôt a une poésie drôle et sombre. (J'adore réellement les films qui me donnent l'impression d'une poésie, une histoire plutôt simple mais des images poignantes et fortes)
Cette fois le thème de couleur est hyper sombre et sale, on a des teintes brunâtre, moutardes mutées a l'extrême.
C'est absolument cynique et hors du temps, chaque personnage a son histoire et on a envie d'en savoir plus sur chacun et c'est ce qui fait sûrement la force de ce film. On plonge dans l'histoire et on veut pas en sortir.
En bref c'est un film que je recommande si vous voulez (re)découvrir le cinéma français mais que vous avez un faible pour les univers un peu mystérieux et fantastiques sans en avoir de trop. <3
0 notes
sophiegrenaud · 2 years
Photo
Tumblr media
1 Flaque 5 sur la terrasse le ciel 0 2 a encore 2 laissé traîner 0 2 sa pluie 2 par terre Sophie Grenaud Poème autodaté (forme que j'adore... inventée par Benoît Richter) . #Poésie #poésiecontemporaine #poemedepluie #pluie #flaque #sophiegrenaud #petitpoeme #presquerien
12 notes · View notes
swedesinstockholm · 8 months
Text
17 septembre
je fais des infidélités à r., je viens d'envoyer ma nouvelle chanson, ou plutôt le prototype de ma nouvelle chanson à c., il m'a dit qu'il était à la rue, enfin je sais pas s'il l'est toujours, j'espère pas. pendant que j'étais en train de prendre de ses nouvelles j'ai eu une notif de r. qui me demandait si j'étais en train de faire caca sur le selfie avec un flacon de v.i.poo saveur citron que je lui ai envoyé dans les toilettes de h. vendredi soir et j'ai pas pu m'empêcher d'éclater d'un rire sale. pourtant apparemment vendredi soir chez h. je faisais la gueule, parce que hier soir quand elles disaient qu'elles avaient trouvé k. plus avenante que d'habitude, j'ai fait remarquer que ne pas être avenante n'était pas toujours un choix, ce à quoi m. a répondu sèchement que c'était pas compliqué de faire un effort, ne serait-ce que par respect pour les autres, et d'un coup j'ai senti les larmes derrière mes yeux et j'ai commencé à tourbillonner vers les ténèbres en passant par des endroits archi sombres (pas envie d'en parler ici) et au fond la mort me faisait des grands signes. c'est la seule qui peut tout arrêter. je l'ai pas dit ça à c. quand il m'a demandé comment je me portais. et je le dirai pas à f. demain non plus, mais elle de toute façon elle me demandera pas comment je vais.
à part ça j'ai passé une plutôt bonne première journée toute seule, je me suis réveillée avec une hallucination auditive de la voisine qui ouvrait la baie vitrée en appelant mon nom puis j'ai allumé mon téléphone et vu la vidéo que m'envoyait s. où on les voit toutes autour d'une table dans un bar à prague en train de chanter le refrain de ma chanson de la perf de minibang et j'ai explosé de rire et de joie. après avoir déjeuné je suis partie me promener sur la plage grise j'ai marché pendant deux heures et demi en marmonnant des paroles inspirées par la surface marbrée des grandes flaques au bord de l'eau qui ressemblaient à la surface de saturne et aussi à la table basse du salon chez r. et j. quand j'étais petite. hier je marchais dans les vagues entre les digues et mes pieds se prenaient dans les algues et je levais les jambes bien haut pour m'en dépêtrer et je trouvais que c'était une excellente métaphore pour sortir de la mélancolie, je faisais comme si c'était les algues qui me tirent vers l'abysse, celles de kirsten dunst dans melancholia, et que j'avais enfin trouvé un moyen de m'en dépêtrer. délivrer. délivrée libérée. mais bof, pas trop non.
dans tous les cas j'adore me faire pousser par les vagues, qu'elles soient brutales avec moi, qu'elles me plaquent me broient et m'avalent, la mer est mon amante préférée. mais c'est aussi la seule que j'aie jamais eue. the sea is the only lover i've ever had. ce matin elle était verte et elle faisait du bruit pendant que moi je vivais ma petite histoire avec saturne. j'ai passé l'après-midi à travailler sur le texte pour point de chute et ce soir j'ai fait une ratatouille et j'ai regardé un truc sur les camping cars sur m6 et la météo parce que ça y est je suis devenue maman.
18 septembre
finalement en attendant que r. se libère c'est avec c. que je vais collaborer, le temps d'une soirée, il m'a proposé de faire une performance poétique avec lui pour l'expo de tina gillen et j'ai dit oui mais j'ai pas osé demander si c'était rémunéré. il m'a envoyé un million de liens vers des appels à projets/maisons d'édition/revues littéraires/le contact de son ami poète qui ressemble à linus de lost qui pourrait être intéressé par la publication de mon éventuel recueil de poésie dans sa maison d'édition/etc. on est restés au téléphone pendant une éternité et je voulais que tout le monde m'entende parler de ma vie professionnelle d'artiste avec mon accent de la ville sur la terrasse.
j'ai pas continué ma chanson sur saturne ce matin parce que les flaques avaient disparu et j'avais pas d'inspiration, y avait de la brume et le soleil pointait derrière et j'étais trop occupée à essayer d'arriver au cap avant que la brume se lève pour faire des photos d'aqualand dans le brouillard, mais le ciel bleu m'a rattrapée. j'ai fait des jolies photos quand même. y avait des pêcheurs qui pêchaient dans le bassin qui entoure l'île d'aqualand avec les toboggans en fond et ça faisait une atmosphère très paisible. sur le chemin du retour j'ai vu deux femmes rentrer dans l'eau seins nus, une jeune et une plus âgée, peut être que c'était sa mère. la jeune portait un short et je me suis demandé si c'était la même fille que j'avais vue faire la roue seins nus en boxer un matin en haut de la plage. quelle vision.
19 septembre
je me suis levée tard ce matin alors au lieu d'aller au cap d'agde je suis allée nager parce qu'il faisait chaud, j'ai mis mon bonnet et j'ai fait des longueurs de crawl entre les digues, oh c'était bien. j'essaie de trouver une autre manière de le décrire qu'en disant que je me battais avec la mer parce que je me battais pas avec elle, j'adore l'énergie qu'elle me fait dépenser pour pouvoir lui répondre, rester à niveau, j'adore l'intensité que ça génère, j'adore comme ça devient même un peu dramatique. je voulais plus sortir de l'eau. je me suis laissée flotter sur le dos en essayant de m'abandonner complètement à la mer en écartant les jambes face à l'horizon et je pensais à la femme que j'avais entendue sur france inter en déjeunant qui disait que quand on avait fait l'expérience de violences dans l'enfance, souvent après on avait du mal à s'abandonner pendant le sexe et donc à avoir des orgasmes. hier soir en regardant l'amour est dans le pré à un moment y avait un type qui me faisait tellement de peine que j'ai du changer de chaîne parce que ça me rendait trop triste et je me suis demandé si moi je passais dans ce genre d'émission, combien de gens changeraient de chaîne devant l'insoutenable nullité de ma vie?
quand je suis sortie de l'eau j'ai posé mon haut de maillot et je me suis allongée sur ma serviette et c'est mon nouveau truc préféré. c'est très bien pour la confiance en mon corps. je me suis mise d'abord sur le ventre, puis sur le dos, la tête tournée vers la mer, je regardais les gens passer au bord de l'eau en scrutant leur regard pour voir s'ils me mataient mais non, personne me matait, personne n'en avait rien à foutre de mes seins. moi j’en ai toujours quelque chose à foutre des seins. je les regarde du coin de l’oeil, derrière mes lunettes de soleil, sous ma casquette, je mate les femmes seins nus sur la plage et j’ai l’impression d’être une voyeuse perverse. je me suis baignée seins nus avec f. quand elle m'a rejoint, il était temps que la mer voie mes seins. en même temps avec toutes les fois où elle les a fait sortir de mon maillot c'est pas comme si elle les avait jamais vus, petite coquine.
3 notes · View notes
claudehenrion · 2 years
Text
Pour parler d’autre chose : vocalises et autres considérations...
 ’'Les cons, disait le grand Michel Audiard, ça ose tout, et c'est même à ça qu'on les reconnaît''... C'est pour cette seule raison que j'ai osé me lancer dans la nouvelle aventure d'un massacre vocalo-pianistique : je travaille (mais vraiment. Au moins une heure par jour) le célèbre morceau tiré du ''Répertoire'' : Nessun dorma, du ''Turandot'' de Puccini. Je n'y peux rien : j'adore cet air ! Et le fait qu'il ait été un des morceaux de bravoure de l'immense Lucciano Pavarotti n’est pas un obstacle, aucune compétition n'étant concevable entre lui et moi : sur les balances de nos salles de bain, je lui rends 35 à 40 kilos au moins, et sous la toise, 15 centimètres... mais bien davantage, si on parle de talent, de tessiture ou des sonorités émises...
En revanche, cet exercice tout sauf facile m'entraîne parfois dans des réflexions que je voudrais profondes (ça se voit rarement, mais... je me donne du mal !), notamment sur ce phénomène si peu étudié : la voix, et son ''média" favori : la parole. J'ai toujours été fasciné par le miracle permanent, à la fois unique et infini, qu'est la voix humaine. Dans toute sa richesse, ses champs d'application, sa palette émotionnelle et sa variété infinie, la définition lexicale, ''Ensemble des sons produits par les vibrations des cordes vocales'', ne reflète même pas le millième de ce qu'elle est en réalité, et moins encore pour ce qui concerne ses possibilités.
Les dieux de l'Olympe avaient, eux, remarqué ses possibilités, et le plus bel exemple de cette prise de conscience est le personnage d'Orphée (fils du Roi Œagre et de Calliope, la Muse de la poésie), dont la voix et la lyre charmaient les animaux sauvages et parvenaient à émouvoir les arbres et jusqu'aux flots déchaînés et aux puissances infernales. Mais sa voix et son chant pouvaient aussi  calmer, adoucir, guérir... souvenirs émus de la voix de notre maman lorsqu'on tombait, enfant, ou de la voix d'un grand-père lisant des comptines, racontant des histoires ou chantant en s'accompagnant au piano... Dans la relation unique entre Orphée et Euridyce s'annonce la voix qui dit ''je t'aime'', cette voix à nulle autre pareille, y compris à elle-même --qui change de registre au point que les mots eux-mêmes deviennent inutiles... tout comme le sont ceux qui annoncent ou constatent un courroux, la peur, une joie profonde, l'envie de nuire ou celle de réprimander...
C'est à un point tel qu'il semblerait que le mythe d'Orphée ne soit pas propre à la seule culture de la Grèce antique, mais qu'il ait des origines plus anciennes, peut-être paléolithiques, comme le remarquait dès la fin du XIXe siècle le philologue Charles-Félix-Hyacinthe (sic !) Gouhier, qui avait découvert un récit semblable chez les Iroquois : ''Le voyage d'Orphée aux Enfers à la recherche d’Eurydice, serait une légende remontant jusqu’aux temps paléolithiques, qui, à une époque impossible à préciser, aura été transportée au Canada''. Cependant, plus fouillé et plus intense, le récit homérique de l'Odyssée raconte comment les sirènes, divinités de la mer mi femmes-mi oiseaux (plus au nord, elles étaient mi-femmes, mi-poissons) postées à l'entrée du détroit de Sicile, sur une île située entre l’île d’Aea et celle des monstres Charybde et Scylla, attiraient les marins par leurs chants dont le charme était réputé irrésistible, inspirés par Hadès, l'Au-Delà, où elles les précipitaient à jamais.
Homère ne les décrit pas, ces sirènes (je ne suis pas certain qu'il en avait vu beaucoup !), mais il SAVAIT que leurs voix était à la fois leur identité et leur pouvoir... que chacun de nous connaît bien, pour l'avoir rencontrée au moins une fois : c'est ''La'' voix inoubliable que l'on recherche à jamais --chanteur, chanteuse, père ou mère décédés, être adoré et perdu un jour... Je dois être particulièrement sensible à cet attribut de notre riche humanité, car c'est par dizaines que j'ai été confronté à ce phénomène de ''la'' voix-que-l'on-oublie-pas !  (Par exemple, je n'aimais pas particulièrement Edith Piaf, jusqu'au jour (j'avais dans les 13 ans peut-être) où, on m'a emmené à un concert d'elle dans les jardins du Casino de Cannes. C'est là que j'ai pour la première fois pris conscience de l'existence d'un véritable miracle : cette voix s'adressait à moi ''au cœur'', sans transiter par ma raison ou par quelque autre mécanisme d'interprétation. Passant outre toute analyse, toute explication et toute connaissance préalable, devenues inutiles, elle chantait ''pour moi'', c'est tout.... Plus tard, il y aura --exemples fascinants-- Barbara et Jean Ferrat, deux personnages dont je détestais chaque mot, chaque idée, chaque pensée, et à qui, malgré ce rejet, leur voix seule ouvrait la porte de mon panthéon personnel...
Un autre attribut fascinant des possibilités de la voix se trouve dans la pratique des accents : par les seules richesses de cet ''organe + +'', le même mot peut revêtir des non-dits tellement différents : mon pays, mon enfance, un ami étranger, le lieu de vacances heureuses, une culture, la manière de parler de ma grand-mère --qui va réapparaître là, presque vivante... Avant que les méfaits de la télévision ne réduisent à presque rien la merveille qu'étaient les accents de nos merveilleux terroirs --que l'on retrouve encore dans les charmants ''créoles'' de nos îles, chez nos voisins suisses et belges, ou dans les délicieux archaïsmes du Canada-- il existait des accents différents à Belleville, à Montmartre ou chez les bougnats de Montparnasse... dont j'ai connu les ultimes soubresauts... même si tout peut conduire à supposer que le jargon parlé dans telle banlieue nord se distingue, pour ses locuteurs, de celui de telle autre banlieue, mais au sud, elle. Il est vrai que, sorti de tel ou tel accent plus ou moins marqué ''Ouagadougou'' ou ''Tizi-Ouzou'', il ne reste rien ou presque de ce qui fut ''la langue française'' ! Mais qu’elle était belle...
Et à l'heure de notre trépas, lorsque notre âme quitte notre corps (qui perdrait, affirmait Duncan McDougall, un célèbre médecin, en 1907 --ce n'est pas si vieux que ça !-- 21 grammes entre une pesée ''juste avant'' et une pesée ''juste après'' --sic ! Il en avait déduit que c'était ''le poids que pèse l'âme''...), on dit souvent ''une voix s'est tue''... une voix qui avait calmé, soigné, dit ''mais ce n'est rien, mon chéri'', chanté ''Au clair de la Lune'' ou ''Il était une bergère'', qui avait consolé et rassuré... mais qui avait su menacer, gronder, tancer, recommander,  plaider, morigéner, encourager, suggérer, féliciter, sur des tons différents --par quel miracle et par quels mécanismes encore totalement inconnus de notre médecine si peu sure d’elle-même, dont les pauvres limites sont fixées par des Véran, des Salomon ou des Delfraissy --n’est-il pas préférable de mourir, plutôt que ‘’ça’’ ?-- qui ont oublié l'amour de l'autre et ne connaissent plus, comme seul remède, que la voix du Robocop surarmé qui réclame rudement 135 euros pour un cul-air code oublié...
Non contente de ne rien savoir sur tout ce qui est réellement important, notre époque aura réussi à détourner et dénaturer en profondeur l'arme si utile pour la vie en société qu'était la voix humaine qui, à elle seule, pouvait faire croire en Dieu... pour peu qu'on s'ouvre à ses harmonies... C'est ce que je rêve de ressentir lorsque je m'escrime sur ''Nessun dorma'' en espérant que mes bruitages sont beaux... Mais comme il y a loin, de la coupe aux lèvres...
H-Cl.
5 notes · View notes
kouillon-en-chef · 3 years
Text
Okay, les gens- c'est un peu un genre de sondage, en un sens, mais on va plutôt dire que c'est un challenge. Je vous mets en défi de répondre au Questionnaire de Proust >:D Z'avez vu comment j'ai v'la les refs.
Et comme je suis grave cool, je vous file les questions. Avec mes propres réponses. Ceux qui le font, bah, ils gagnent un cookie, voilà.
1. Le principal trait de mon caractère ?
L'impulsivité, je dirais. Vous savez ? Faire tout trop vite et pas prendre deux secondes pour réfléchir aux conséquences. Des fois ça donne des trucs cools, souvent ça donne des trucs moins cool.
2. La qualité que je préfère chez un homme ?
Ahah, la patience. Faut au moins ça pour qu'on puisse s'entendre un minimum !
3. La qualité que je préfère chez une femme ?
Bah, pareil. Mais je suppose que je peux changer un peu la réponse, et partir sur un autre truc que j'aime bien : l'entrain.
Et tiens, même si c'est pas dans le questionnaire de base (buuuh Proust, je fais mieux que toi, j'améliore ton truc là), bah, je dirais que c'est pareil pour les personnes qui n'appartiennent pas à la binarité des genres. Entrain et patience.
Tumblr media
(Pouf, un chaton trop mignon pour décorer le post)
4. Ce que j'apprécie le plus chez mes amis ?
J'ai l'impression que je risque de toujours répondre la même chose, donc je vais chercher la nuance. Ce que j'aime le plus chez mes amis, donc- leur aptitude à la déconnade. Genre, quand on se marre bien. @cant-spell-merwyn-without-memes je pense très fort à toi là xD
5. Mon principal défaut ?
Je suis bordélique af, je vous jure. Ma maison, c'est un parcours du combattant. Mais mon petit doigt me dit qu'il y a un monde où ça aurait pu être pire ;)
6. Mon occupation préférée ?
Tout ce qui touche à l'informatique, duh. Ou la chasse aux petits cubes bleus abstraits, parce que ça fait voir du pays.
7. Mon rêve de bonheur ?
Alphonse <3
8. Quel serait mon plus grand malheur ?
Bahahah, être la version de moi qui vit dans l'univers canon.
9. Ce que je voudrais être ?
Je suis déjà ce que je voudrais être- mais, boarf, pour la bonne blague, on a qu'à dire que je rêve d'être une banane flambée.
10. Le pays où je désirerais vivre ?
La PaPoUaSiE ma gueule.
11. La couleur que je préfère ?
Bleu électrique, eh xD
12. La fleur que j'aime ?
Je m'y connais pas assez en fleur pour avoir un nom en tête. Du coup, on va dire... tiens, les pâquerettes.
13. L'oiseau que je préfère ?
Le pigeon ! :D Parce que c'est mon animal intérieur, et que c'est vachement sous-coté quand même. On les prend trop pour acquis. #NotMyPigeon
Tumblr media
14. Mes auteurs favoris en prose ?
Georges Orwell, Ray Bradbury, Aldous Huxley. Ouais, j'ai un petit faible pour les dystopies. D'ailleurs, allez lire Le Passeur, de Lois Lowry ; c'est grave bien.
15. Mes poètes préférés ?
Euh, bah, je lis pas tellement de poésie. Donc on va juste dire @mimmixerenard ;)
16. Mes héros favoris dans la fiction ?
Frosty le Bonhomme de Neige, Koro Sensei, le Docteur et Sherlock Holmes. Bim.
17. Mes héroïnes favorites dans la fiction ?
Nairobi/Agatha Jimenez, Hannah Grose et Yelena Belova. Aucun commentaire, juste d'excellents personnages.
18. Mes compositeurs préférés ?
Danny Elfman, ça compte ? Ouais, ça compte. Je kiffe ce mec.
19. Mes peintres favoris ?
Kandinsky ! Mon préféré, sans conteste. Et puis, Piero Manzoni, j'adore ses achromes, j'en veux partout chez moi.
Tumblr media
20. Mes héros dans la vie réelle ?
Alan Turing, Pythagore, Euclide, Descartes. Oh, et puis, Arthur Furguson- ce mec est épique.
21. Mes héroïnes dans l'histoire ?
Ada Lovelace, Karen Spärck Jones, et Harriet Tubman. J'vois pas ce que je peux dire de plus, elles parlent d'elles-même.
22. Mes noms favoris ?
Cunégonde, Jean-Edouard (tout les nuances de Jean-bidule d'ailleurs), Alphonse, Gertrude, Gudule, Anglebert- je veux dire, c'est tellement moche xD pas contre vous, hein, les Cunégonde/Jean-Bidule/Alphonse/Gertrude/Gudule/Anglebert !
23. Ce que je déteste par-dessus tout ?
Quand on fait des raviolis en boîte et qu'on laisse l'assiette juste un peu trop longtemps dehors, du coup c'est genre un peu chaud à l'intérieur mais la pâte est tiède et la sauce tomate elle est froide.
24. Personnages historiques que je méprise le plus ?
Bah, j'ai pas trop envie de les name-drop, ces types là, mais disons qu'il y a pas mal de gens aux environs de 1930-1960 que j'aime pas des masses. Mais je suppose qu'ils ont eu masse de concurrence par le passé, je suis juste trop nul en histoire pour le savoir.
25. Le fait militaire que j'estime le plus ?
Cette fois probablement chimérique où les gens ont posés leurs culs sur des chaises pour parler avant de se foutre sur la gueule, comme des adultes responsables, et qu'ils sont arrivés à un compromis raisonnable. J'aime beaucoup comment personne est mort à ce moment là.
26. La réforme que j'estime le plus ?
La réforme d'orthographe qui dit qu'on a le droit d'écrire nénuphars avec un f.
27. Le don de la nature que je voudrais avoir ?
Pouvoir transformer les citrouilles en carrosses, les souris en laquais et les rats en chevaux :D
28. Comment j'aimerais mourir ?
Wow c'est grave la joie. Euh. De façon bien ridicule, genre tombé dans la salle de bain en trébuchant sur un slip qui traîne, tête la première dans les WC, noyé dans deux centimètres de flottes senteur Air Wick 100% Naturel.
29. État d'esprit actuel ?
Tumblr media
30. Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence ?
Tout ce qui touche à la concordance des temps. C'est tellement de la merde ça. Pourquoi on peut pas faire comme les russes ? Genre, yolo, concordance des temps je te la mange.
31. Ma devise ?
Ce serait grave cool que j'en ai une. En attendant, je pique celle de Luca :
Tumblr media
BREF ! C'est tout pour moi, j'ai fait mon taf xD Qui sera assez courageux pour m'imiter ? :P
6 notes · View notes