Tumgik
#j'ai revu tous les gens que j'aime là-bas
maviedeneuneu · 2 years
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Big news que je vous ai pas dit : fin septembre je suis repartie à Majorque !!!!! (En vacances) (pour l'instant haha)
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nix-bishop · 6 years
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NME - Interview Gorillaz “The Now Now “ en français
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Gorillaz : Le pouvoir de " now now"
Après des décennies au top, Gorillaz vient de sortir son premier album sans le bassiste Murdoc. Et ça a eu de l'effet sur 2D, trouve Dan Stubbs. Cela fait 20 ans que Gorillaz a explosé pour la première fois sur la scène, et - hey - ils ont l'air bon pour ça ! Mais tout n'est pas rose du coté des Gorillaz : depuis la sortie de “Humanz” l'année dernière, Murdoc, le bassiste du groupe, a été incarcéré à la prison de Wormwood Scrubs pour un crime qu'il prétend ne pas avoir commis. Cela a donné à 2D, (chanteur, à la voix mystérieuse comme celle de Damon Albarn), l'occasion de reprendre le contrôle créatif du groupe. Alors qu'une pétition pour libérer Murdoc prend de l'ampleur, 2D a sorti l’album “The Now Now”, le sixième album des Gorillaz, un cocktail estival de soulful jams et de breezy bops a qui nous avons donné la note de quatre étoiles dans notre revue. Après les atmosphères apocalyptiques et house de l'album “Humanz”, leur dernier album ne pouvait pas être plus différent, mené par Damo.... nous voulons dire 2D, avec des invités discrets comme : Snoop Dogg, George Benson et le pionnier américain Jamie Principle. Et c'est exactement comme ça que la 2D l'aime.
Nous avons invité 2D au donjon du NME pour parler de tout ce qui concerne Gorillaz.
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Photo credit:  Jenn Five/NME/Gorillaz
“Je ne suis ni un Gallagher, ni un Albarn, ni un Doggy-Dog. Je suis un Dee. Je veux dire, 2D. J'ai ma propre musique et mon propre message maintenant" – 2D
Salut 2D. Avec Murdoc hors du tableau, vous êtes le leader du groupe. Comment vous installez-vous dans votre nouveau rôle ? 2D : "Hey NME. Vraiment bien, merci. Comme on dit, certaines personnes naissent grandes, et d'autres deviennent grandes avec le temps. Je suis le deuxième. Je ne suis pas un leader né, car à l'époque, j'étais un bébé et personne ne me prenait vraiment au sérieux. Mais j'ai beaucoup grandi dernièrement, et les gens commencent à m’écouter. J'ai fait un wikiHow sur la façon d'être un leader, et je décrirais mon style de leadership comme un croisement entre Gandhi et Marge Simpson".
Quel a été l'impact sur le groupe ? Tout le monde est bouleversé par l'absence de Murdoc ?
2D : "Cela a été comme une attaque massive de météorite, mais au lieu de la météorite qui anéantit toute vie, elle a fait exploser un dinosaure vraiment ennuyeux (c'est une métaphore, soit dit en passant, les gars. Je voulais juste clarifier les choses. OK, je vais revenir à ma réponse maintenant). Et à sa place, nous avons notre bassiste de remplacement, Ace. Il est cool et me respecte vraiment. Comme ce matin, j'ai dit “Yo yo yo yo ! quoi de neuf Ace?” et au lieu de m'insulter ou de baisser mon pantalon, il m'a dit: “S'il te plaît, tu peux t'écarter de mon chemin”. Vous voyez ? Notez le "s'il te plaît". Donc non, je ne pense pas que quelqu'un soit bouleversé, sauf peut-être Yakob, le gars qui dirige l'off-licence au coin de la rue. Il est ruiné."
Pensez-vous être un leader naturel ? De quels chanteurs emblématiques du passé vous inspirez-vous ?
2D : "Je ne l'ai pas toujours été. Ils avaient l'habitude de me pousser sur scène avec un long bâton ou de me faire sortir avec un " Crème Egg " suspendu au plafond. Maintenant, je n'en ai plus besoin non plus, bien que j'aime toujours les "Crème Egg". Ce sont mes fans qui me font sortir maintenant. Mes 2Disciples. J'entends leur appel et je vais vers eux, comme Batman quand il entend un appel à l'aide. Désolé, j'ai oublié le reste de votre question car je ne pense qu'à Batman."
Si le dernier album était une fête de fin du monde, comment décririez-vous “The Now Now” ?
2D : "C'est vraiment difficile de décrire la musique avec des mots. C'est pourquoi nous faisons de la musique, pour combler les vides entre les mots. C'est un peu comme le coloriage ; les mots sont les lignes, et la musique, les crayons de couleur. Mais quelle est la photo, demandez-vous ? C'est une sorte de fusée spatiale, avec deux propulseurs ronds en bas, et une pointe conique où les astronautes sont assis, avec un petit trou au sommet pour qu'ils puissent entrer et sortir".
Certains disent que “The Now Now” est en fait votre album solo. Qu'en pensent les autres membres du groupe ? Et ça vous préoccupe ?
2D : "Han Solo a toujours été une grande source d'inspiration pour moi, et je suppose qu'il est quelque part dans toute ma musique, mais je ne dirais pas que cet album ne parle que de lui. Bien que tous deux partagent des thèmes de solitude et d'isolement au sujet d'un voyageur solitaire qui dérive à travers la galaxie sans foyer. En fait, je suppose que c'est mon album Solo. Cool !"
Euh, vous n'avez pas bien compris. Si le reste du groupe vous décrivait en trois mots, quels seraient ces mots ?
2D : "Pas sûr, peut-être.... Oh, bon sang, ça fait trois. Je foire toujours cette question."
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Quelques questions pour Russel maintenant. Russel, qui est sur votre liste de légendes avec qui travailler ?
Russel : "Joan Armatrading. John Shuttelworth. Question suivante."
OK.... et les nouveaux artistes ?
Russel : "J'aimerais en nommer deux : Rosalia Vila et Rex Orange County."
Qu'avez-vous fait des quatre nouveaux albums de Kanye ?
Russel : "Ils sont bien. Mieux que ces questions, en tout cas."
2D : "Désolé pour Russ. Il a une de ses migraines. Je m'en occupe à partir de maintenant. En réponse à votre question, qu'avez-vous fait des quatre albums de Kanye - j'ai fait un carré."
Votre album 'Plastic Beach' de 2010 était étrangement prémonitoire : le plastique dans l'océan est LE grand point de discussion écologique de notre époque. Tu as anticipé ça ? Que pouvons-nous faire pour résoudre le problème ?
2D : "Je n'utiliserais pas le prémonitoire parce que je ne sais pas ce qu'il signifie. Ce que je dirais, c'est que parfois nous pouvons rater un problème juste sous nos yeux. Je veux dire, j'étais sur l'île depuis 2 semaines avant de réaliser qu'elle était entièrement faite de déchets plastiques. Peut-être parce que mes yeux sont mauvais. Je n'ai pris conscience de l'ampleur du problème que lorsque j'ai appris la tragique vérité sur mon concombre de mer, Peter. Quand Russel a lu les mots 'Vibro-Max 2000' sur le côté, je suis tombé au sol, le cœur brisé. Soudain, j'ai ressenti toute l'horreur de l'impact de l'homme sur la nature. En plus, j'avais aussi perdu un bon ami. Mais oui, pour résoudre le problème, nous pourrions commencer par donner à chacun une chose en plastique que nous aimons. Je m'engage à renoncer aux pailles bouclées. Ou en fait, toutes les pailles en plastique - mais c'est plus d'une chose."
David Attenborough vous a utilisé comme consultant pour Blue Planet II ?
2D : "Non. Ce qui est vraiment dommage car je l'ai trouvé brillant dans Jurassic Park.
Quelle est la chose la plus bizarre que tu as vue échouée sur Plastic Beach ?
2D : "Cher."
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"De quoi je parle avec Snoop Dogg ? Des trucs normaux, en fait. Je lui parle de mon sandwich préféré (fromage et ananas) et il me dit comment il pourrait me faire tuer"– 2D
“The Now  Now” est une la suite la plus rapidement crée que ce que nous n'avons jamais eu auparavant avec une sortie des Gorillaz. Pourquoi cela ?
2D : "Normalement, après une grosse sortie, on se sent vide pendant longtemps. Mais cette fois, j'ai fait le plein rapidement, comme une cuve de toilette, mais parfois il est temps de vider la cuve. Et c'est ce dont je m'occupe maintenant, faire changer les choses et dire la vérité. Je casse la cuve. Je pourrais faire imprimer ce slogan sur un chapeau."
Vous avez présenté l'album en live au Japon. Pourquoi là-bas ?
2D : "Je l'ai fait, oui, parce que le Japon est un endroit spécial pour Gorillaz. C'est cool et les fans nous comprennent et aiment notre style. Ils adorent se déguiser en Noodle. J'ai même vu quelques cosplayers en 2D avec des mom jeans et de l'ombre à paupières noire."
Snoop est sur l'album. De quoi parlez-vous avec Snoop entre deux prises ?
2D : "Eh bien, juste des choses normales en réalité. Je lui parle de ma garniture à sandwich préférée (fromage et ananas) et il me dit comment il pourrait me faire tuer. On a pas mal de choses en commun, en fait. Il vient de Californie, je viens de Crawley. Les deux endroits commencent par la lettre'C'."
Il y a une campagne “Free Murdoc” en ligne, mais certains disent que vous êtes secrètement plus heureux avec lui dans l'étouffement (Chokey). Que répondez-vous à cela ?
2D : "Où est chokey ? C'est près de Basingstoke ? Je ne sais pas vraiment de quoi vous parlez. J'ai entendu parler d'une campagne, mais je pense que c'est pour que Toblerones redevienne comme avant. C'est un véritable scandale, mettre des écarts plus grands entre les triangles pour économiser de l'argent sur le chocolat. C'est l'un des points de mon agenda. "Rendre Toblerone  grand de nouveau." ( Make Toblerone Great Again.)
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"Comment résoudre le problème du plastique dans l'océan ? On pourrait commencer par donner à chacun une chose en plastique qu'on aime. Je m'engage à renoncer aux pailles bouclées. Ou en fait, toutes les pailles en plastique - mais c'est plus d'une chose" – 2D
Pourquoi Russel vous a fait trébucher dans la vidéo 'Humility' ?
2D : "Il faudrait demander à Russel. En fait, je ne sais pas. Peut-être qu'il me faisait un high five avec son pied ? Peut-être qu'il essayait de me mettre en garde contre un serpent ou une peau de banane ? Il faudrait lui demander."
Je ne dis pas que vous y êtes pour quelque chose, mais avez-vous déjà été en contact avec El Mierda, le gangster mexicain qui à fait condamner Murdoc ?
2D : "Je ne me mêle pas aux criminels. Pas pour l'instant, en tout cas, parce que Murdoc est en prison. Je ne sais pas non plus qui est cet El Mierda, mais il a pu me contacter sur Facebook Messenger. Beaucoup de gens m'ajoutent et je me sens malpoli si je ne leur envoie pas de réponse personnelle. J'ai 256347 messages non lus, en fait, donc ce serait bien de terminer bientôt, mes gens m'attendent."
Si vous étiez un frère Gallagher, lequel seriez-vous ?
2D : "Je dirais probablement Ian Gallagher. Mais je pense que ce que je veux vraiment dire, c'est que je ne suis pas un Gallagher, ou un Albarn, ou un Doggy-Dog. Je suis un Dee. Je veux dire, 2D. J'ai ma propre musique et mon propre message maintenant. Russ pense que j'ai quelque chose à dire, et je devrais le dire. Alors je vais le faire. Umm.... Je n'arrive pas à penser à quoi que ce soit quand je suis sur place. Quelle est la prochaine question ?"
2018 est votre 20ème anniversaire en tant que groupe. Comment peux-tu avoir l'air si jeune ?
2D : " Vraiment ? Merci beaucoup, vous êtes vraiment gentil. Je ne me suis pas regardé dans le miroir depuis des lustres, en fait. Murdoc les a tous fait descendre de notre maison parce qu'il a dit qu'ils étaient des branleurs et qu'ils n'étaient pas capables de refléter vraiment son génie ou sa beauté. Mais oui, c'est peut-être parce qu'on a ce brillant styliste et costumier qui s'appelle Jamie. De plus, Noodle reçoit de très bonssoins hydratants du Japon."
Avez-vous des projets spéciaux pour marquer l'occasion ?
2D : "Je n'ai pas encore vraiment fait de projets, mais vu que je suis le leader des Gorillaz maintenant, je vais inviter le groupe à dîner dans le meilleur restaurant de Londres. Aberdeen Angus Steakhouse. Personnellement, en raison de mes préoccupations environnementales, je ne mangerai pas de bœuf, alors je commanderai les nuggets de poulet, moyennement rares. Ensuite, je dirai quelques mots au groupe, comme “bonjour” et “merci” et “c'est tout ce que j'ai à dire”.
La ville dans laquelle vous avez grandi, Crawley, a voté pour quitter l'UE. Quels sont vos sentiments sur Brexit ?
2D : "Crawley est la porte de l'Angleterre à cause de l'aéroport de Gatwick, donc je pense que nous devrions accueillir les gens chez nous, et non pas leur montrer la porte (Gatwick). Mais peut-être que vous posez la mauvaise question. La vraie réponse à la question que vous n'avez pas posée est de suivre vos rêves.  Et ensuite les laisser tomber si tout va mal. Les temps changent. Tout le temps. Maintenant devient alors en un clin d'oeil. C'est pourquoi nous avons appelé l'album 'The Now Now Now' (Maintenant Maintenant) et non 'The Now Then' (Dès maintenant). Parce que les choses doivent changer tout de suite. Je suis 2D (dit en français dans l'interview). Merci beaucoup."
Interview original : http://www.nme.com/gorillaz-big-read-interview-2018
Écrit par Dan Stubbs  
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vikeuvikeu · 4 years
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NOUS SOMMES DANS UNE TÊTE, tout est dans une tête, je vois ça par exemple quand je regarde le ciel et l’océan, car alors je vois le ciel comme la paroi de ma tête. parce qu’il y a quelque chose de lointain qui est en train de tinter en moi. parce que je suis du lointain qui tinte ici. et même ce ciel au final on dirait est un tintement, un reflet. d’une sorte de nuit, d’une sorte de vie dans la nuit, une vie qui correspond en fait totalement à une nuit, d’une sorte de VIE-NUIT.
et si vous ne me croyez pas mettez-vous à l’envers et regardez la mer : vous voyez alors toutes les voitures, l’église, et les gens, qui marchent à l’envers, et la mer et tout ça qui ne tombe bizarrement pas dans le ciel, et si vous poussez un peu l’imagination vous pouvez voir ce que je veux dire : que tout est dans une sorte de boîte crânienne, et que tout est des sortes de reflets dans une boîte, enfin, une boîte qui serait aussi grande que le ciel, qui n’aurait comme pas de limites.
car toujours avec la tête à l’envers vous voyez aussi les étoiles, et vous pouvez voir alors que vous êtes vous aussi de tout là-bas, vous êtes des sortes d’étoiles, mais vous êtes plutôt des reflets d’étoiles qui vibrent par ici, comme je vous disais.
et je voyais ça peut-être aussi quand j’étais petit. il y avait tout un environnement bizarre qui m’entourait.
je marchais par exemple dans Bordeaux, dans les belles journées, avec un temps du Sud-Ouest (va savoir la couleur exacte, on recolle toujours les morceaux qu’après de toute façon), c’était peut-être déjà un temps si beau qu’il ressemblait presque à un souvenir déjà.  et il y avait dans la ville des statues, des sortes de monstres, des grands chevaux palmés qui font peur, ou des trucs qui font moins peur, juste bizarres, comme des poissons monstrueux, mais au fond même les statues les plus intenses et les plus effrayantes ne me faisaient pas vraiment peur, c’était juste étrange et familier à la fois, c’était une cohabitation étrange avec toutes ces émotions fortes, il y avait comme ça Montaigne qui regardait les gens à la foire sans qu’on y fasse vraiment attention.
et il y avait aussi des belles lanternes suspendues, et j’étais comme ces lanternes, suspendu dans ma tête. et cette ville était comme un cerveau, avec des circulations dans un espace clos, et des trucs qui pendent, comme des moments et des espaces suspendus autour de moi qui me regardaient. et je parcourais ces moments et ces espaces. et ces vieux trucs et ces trucs récents. et je voyais les gens aller à leur boulot, dans la belle journée, ou jouer au basket à côté de l'église, les gens avaient leurs problèmes et leurs plaisirs, parmi tout ça, mais je voyais à tout ça, tout ce croisement de choses incroyables, qu’ils n’appartenaient pas à cette vie, qu’ils étaient condamnés à vivre toute la vie jusqu'à la mort, à jouir, à avoir des relations, à avoir une responsabilité, alors qu'ils sont dans une sorte de nuit.
et on se demande bien quelle responsabilité, si nous sommes dans la nuit alors. on pourrait se lancer sous un train si on voulait, et y'aurait plus de responsabilité qui tienne. on est déjà pas vraiment vivant, et alors il y a une responsabilité? Mais c’est rien de supérieur qui nous oblige, pas même dieu ou le militantisme, c’est rien du tout, et par contre les emmerdes sont sources de joie, l'emmerde de vivre, ce travail à mener de A à Z, par exemple, j’en jouis, mais j'l'avais pas forcément demandé à la base.
quand j'étais en Charentes le ciel était different, d'un bleu charentais particulier, on ne sait pas alors on dit charentais, on peut dire aussi moyennageux, c’est l’idée que je lui collerais, (mais de toute façons on ne fait que recoller les morceaux après-coup, et l’important est de retenir qu’il y a eu différents beaux ciels différents, que c’est complètement fou si on y réfléchit deux secondes), on était à Angoulême avec ses remparts plus ou moins en ruine, du moyen-âge, on vivait dans ces ombres, la beauté de ces ombres, la beauté de cette ville qui était comme notre théâtre d’ombres, et qui avait ce caractère-là, et à ce caractère particulier on voyait vraiment qu’on était dans des ombres, et donc la beauté de vivre dans ces belles ombres là. et ce caractère donc était celui d'une sorte de village, un petit endroit avec nos habitudes, et avec entre autre un côté moyennageux. Moyen-Âge Moyen-Âge Moyen-Âge. c’est taré de penser à ça. arrêtons-nous ici pour constater à quel point il est taré d’avoir vécu dans une ville moyenâgeuse :  j'aime bien les statues du Moyen-Âge.  Le Moyen-Âge, ça fait un peu encore “farfelue” comme époque, ça fait moins “sévère” que la Renaissance, qui est arrivé après. dans le Moyen-âge il y a encore un peu d'Asie et de polythéisme. Enfin pour ce que j'en sais de l'Asie du polythéisme, et du Moyen-âge. le Moyen-âge, c’est pour moi encore assez "farfelu" comme époque, et ça fait moins "sévère" que la renaissance, avec sa lumière, avec sa découverte de “l'optique”, de la lumière qui va vers l'oeil et cette façon de voir qui est une sorte de “vérité de la réalité”. au Moyen-âge c'était pas pareil on dirait bien. au Moyen-âge on dirait qu'ils représentaient plus les “idées” et les “esprits” qu'autre chose, je crois. et toutes les choses comme un arbre par exemple avait une sorte d'”essence” à représenter. sûrement. mais du coup ça fait un truc vraiment “curieux” par rapport à la renaissance ou à mon idée du catholicisme. sur les églises romanes, par exemple il y a tous ces personnages “curieux”. pas “nobles”. pas très “catholiques”...on se demande presque comment ça s'est retrouvé là. on dirait que c’est encore un peu une religion polythéiste en fait ! polythéiste ! oui! une religion monothéiste qui commence à naître mais qui garde en fait pleins de petits “dieux” et “démons” un peu cachés, malgré qu’on est censé avoir d’yeux que pour le christ, les malins ! les malins ils ont mis des trucs un peu hybrides, des trucs un peu entre-deux, une espèce de croyance encore un peu “horizontale”. (j’essaye de comprendre l’intelligence du moyen-âge dans ce moment vague comme entre deux gouffres et ce qu’ils ont inventé pour transitionner, malgré qu’on dit que le catholicisme c’est monothéiste ! mon oeil ! eux-même devaient croire être monothéiste peut-être. les malins ils ont inventé un truc très très bizarre, qui en regard avec après ressemble à un un truc très très curieux) pour la Renaissance par exemple c’est beaucoup moins “farfelu” les sujets. alors qu’au Moyen-âge il y a tout un peuplement de “bonhommes”, de gargouilles, d'animaux, etc, et on se demande un peu ce qu'ils ont voulu signifier, pourquoi vraiment ont-ils ressenti le besoin de représenter tous ces trucs plus ou moins “grotesques”, et beaux, aussi? Il y a par exemple en haut d'une porte d'une Eglise Romane que j'ai vue à Bazas, une belle figure d'un monstre avec une grosse bouche qui avale les gens dans l'enfer, faite un peu "gauchement". C’est curieux ce moyen-âge, on dirait qu’ils ont voulu garder la croyance un peu “moyenne”, “à hauteur d’homme” pour ainsi dire. avec les mystères qu’il y'a dans son cerveau. alors qu’avec la renaissance ils ont fait un peu plus place nette et ça a du progressivement s’orienter vers une vérité de “l’oeil”, et non de de je ne sais quels méandres, et essences aussi, peut-être, en tout cas qui n’étaient pas en rapport avec l’oeil et la lumière vraiment. je trouve cela intéressant.
j’arrête mon délire mais ce n’est pas totalement du délire car ce qui m'intéresse c'est d'évoquer ces mondes seulement, je nage à l'indienne dans toutes ces histoires de perception de la réalité, comme quand tu ouvres un livre de philo puis que tu le refermes, pour s' enchanter des idées, des idées étranges, des folies, d'avoir pensé comme-ci ou comme-ça. je veux faire comme quand en cours de philo le prof nous passait en revue toutes les façons de penser de tous les philosophes et ça tenait en quelques paragraphes, puis on faisait des débats. se prendre une dose de mondes différents, faire le petit touriste quoi, car au fond on est toujours un peu des touristes dans sa vie, alors autant assumer c’est-à-dire aller voir ailleurs et revenir, faire des allers-retours d’ailleurs à ici, aller voir les ailleurs non pas pour les comprendre totalement mais aussi pour comprendre qu’il y a une circulation, et que notre vie est complètement taré, et qu'on comprend rien. rentrer et sortir des trucs comme un touriste, voir une statue viteuf et repartir, ouvrir un livre et le refermer, me rêver croisé de mondes. ou comme quand tu lis un livre de philo avant de t'endormir et tu comprends plus les mots, j’ai déjà fait ça et il y avait juste des mots genre "les gens sont des rapports", qui sonnaient dans ma tête comme dans une caverne, ils sonnaient dans leur absurdité totale aussi, l'absurdité d'un tel mot "rapport, rapport, rapport, les gens sont des rapports". comme là, "lumière, peinture optique, peinture de l'essence" etc etc. Angoulême, Moyen-âge. Angoulême ! Moyen-âge ! Angoulême ! Moyen-âge ! car on réglera pas ses problèmes en voyageant, à  moins qu'on embarque tous nos problèmes dans le voyage, notamment le problème de ne jamais sortir de soi (ça se mord la queue je sais), car on ne sort jamais vraiment de soi, on ne fait que circuler d'un ailleurs à un ici, et c’est toujours soi, soi et ses problèmes, et circuler par contre ça peut faire respirer notre dedans, notre dedans et ses problèmes, le problème par exemple d’être dans une vie tarée et terrée en nous.
les magies les langages, les mécanismes, les moulins, les poulies, les tuyaux, toutes les littératures, les poissons, les langues, toutes les musiques folks de partout.
autour du centre ville d'Angoulême, il y avait la forêt, et aussi les usines de papier Leroy-Somer, Leröy' Somërr ou LeroA Sômé on prononce, il y avait aussi des chevaux ou des vaches quand on prenait le train pour s'en aller ou revenir à Angoulême, quand on traversait les champs en train on voyait les plans du paysages coulisser entre le premier plan et l’arrière plan, quand on arrivait à Angoulême en train on pouvait voir la ville pivoter vers nous, en voiture c'était les poteaux télegraphiques, comme de sortes de géants, qui venaient se présenter devant nous et se tournaient pour partir, et il y avait, à ce propos, quand j’étais petit, les bandes d'autoroutes qui jouait la techno dans ma tête en passant toutes les demi-secondes tchaaaaak, tchaaaak, tchaaaaak, tchaaaaak, pareil pour les essuie-glace des fois aussi d'ailleurs qui faisait poum tchik poum poum sous la pluie torrentielle, il y avait aussi à Angoulême des animaux comme des chauves-souris, comme à Bordeaux quand j'allais dans le parcs, les cygnes tout blanc ressemblaient à des dinosaures, il y avait ces temps qui stationnaient autour de nous, il y avait les canards avec leur vert émeraude aussi, qui faisaient des rires cruels de canards, il y avait les joggeurs, et les statues, les enfants et les vieux, les trucs lents et les trucs rapides, et les lapins qui commencent à sortir le soir quand le parc va fermer, c'était un bel air de soir, je me disais je vais sortir je vais revenir chez moi par la rue dans l'air du soir et ce serait l'odeur d'habiter chez moi, et de manger et d'ensuite regarder la télé, un air qui va avec toute la ville qui m'entourait, la maison et autour la ville, l'école, tout l'environnement familier que j'avais en tête, tout ça qui était disposé dans ma tête et qui me faisait vivre dans son environnement, et c’est donc à ça que me faisait penser le bel air de soir. on est comme à mentir de vivre, parce qu’en réalité nous sommes dans une sorte de nuit. mais c'est normal du coup et faut pas avoir honte. et puis c'est aussi comme un vaccin, faut aller dans le pas-clairi pour s'en guérir, quelque part faut pas y regarder de trop prés et se prendre un peu de phrases puantes. on navigue à vu pour s'amuser comme on peut. c'est ça qu'il faut piger pour pas faire le prêtre ou l’hygiéniste. et puis comme tout le monde s’oriente aux mots d’ordres, c'est aussi du coup la guerre, il faudra s'y faire, faudra pas avoir les mains trop propres, même avec les plus grandes intentions de pureté. la vie vivante en tout cas c'est pas la parole clean et clinique, faite au coup de rabots des bons mots militants qui couvent tout.
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Vérité(s)
''Truth is singular. Its versions are mistruths.'' - Cloud Atlas.
  C'était un accident. Nous devions simplement passer une belle journée à visiter les falaises. Une randonnée des plus insouciantes, à découvrir de nouveaux paysages et se créer des souvenirs à deux. Juste lui et moi. Et la côte vertigineuse en bas de laquelle fleurissent d'immenses rochers pointus qui font exploser la tête des vagues. Et la sienne. Nous admirions l'immensité du néant, son regard apaisé avait la même quiétude que celle de l'horizon. Un léger vent s'est levé. « Il faut que je mette un pull, je vais attraper froid sinon. », il m'a répondu par un léger sourire, imperturbable face à l'océan. Le pull bleu marine était au fond du sac, difficile à atteindre sous les autres objets lourds. Précipité, j'ai tiré fort pour l'en extirper, et vous connaissez la maladresse qui me caractérise : mon coude a percuté son dos si fort qu'il a fait un pas en avant. Il n'y avait rien en avant, que le vide. Et les rochers.
 C'était prémédité. Je ne suis pas vraiment rancunier, plutôt du type ''pardonne mais n'oublie pas''. Mais elle. Elle était vraiment spéciale, comme toutes les personnes que j'ai aimées j'imagine. On a failli faire l'amour ensemble, c'est vous dire à quel point. Et si sa mère n'était pas rentrée plutôt du travail, on l'aurait fait – mais je m'égare. Je lui ai raconté tellement de secrets, et n'ai appris que bien plus tard que ses réponses n'étaient pas de la compassion mais des mensonges de toutes pièces. Alors je lui ai fait des cupcakes, d'innocents cupcakes, délicieux pour la plupart des gens mais à éviter si on a une forte allergie aux amandes. Je ne l'ai plus jamais revue après ça.
 C'était libérateur. Avoir sa fragile tête entre mes mains et la frapper contre le sol froid. Je ne saurai dire aujourd'hui pourquoi je me suis attaqué à lui, lui qui ne pouvait pas se défendre. Je ne saurai dire ce qui m'a fait sortir de mes gonds et a ouvert la porte à tant de violence. Je ne saurai seulement dire que ça m'a fait du bien. Instant d'inhumanité face à l'éternel contrôle, revanche sur les attaques passées et celles à venir, instant de pouvoir, instant d'envol. Métamorphose du hérisson en aigle royal, suprématie céleste sur celui qui reste au sol. Voler à travers l'orage qui gémit et filer sans se soucier de la pluie de larmes. Puis redevenir soi, et renfiler sa carapace piquante.
 C'était regrettable. Le collège est sans aucun doute la période de ma vie que je déteste le plus. Toute cette superficialité, cette méchanceté face à celles et ceux qui ne correspondent pas aux ''standards'' définis par l'élite des populaires. Et dans ce clivage entre les gens ''à fréquenter'' et ceux ''à éviter'', tu te doutes bien de quel côté j'étais. Il y avait ce garçon – encore un garçon, toujours un garçon (tu liras) – que je voyais tous les jours. Chaque matin, nos regards se croisaient ; chaque soir, j'y lisais de la haine. La routine. Et puis il y avait ces moments entre lui et moi, dans la baignoire, où les lames de verre entaillaient ses avant-bras. Jusqu'au jour où il n'y en eut plus.
 C'était le néant. Tu sais, ce moment où soudain un vide s'installe en toi, et décide d'y rester. Ce soir-là, une part de moi s'est détachée de mon âme pour s'ancrer dans le passé. J'ai toujours eu des émotions fortes dans les gares, mes souvenirs les plus intenses sont pour la plupart près d'un train C'était une après-midi qui s'annonçait des plus joyeuses, donc des plus fournies en alcool. Comment célébrer l'été en restant sobre, hein ? On a bu, mais qu'est-ce qu'on a bu. Et qu'est-ce qu'on a ri ! C'était cette époque estivale de liberté, de renouveau avec la joie : nouvelle saison, nouvel état d'esprit. Un esprit pour le moins… aventureux. ''Et si on suivait les lignes de train, juste pour voir où ça va ?'', quelle brillante idée j'ai eu. Alors on a suivi les lignes, à s'en écorcher les genoux à force de se pousser amicalement pour se faire chuter. On l'a pourtant entendu, le train. Mais sans en percevoir le danger. J'y repense à chacun de mes voyages.
 C'était incontrôlable. La petite voix dans ta tête qui discerne le bien du mal est une instance fragile, et il arrive un moment où face aux coups de la vie elle est mise K.O. Le lycée n'est pas une époque facile, bon ça a été plus facile que le collège, mais quand même. Les problèmes deviennent moins frontaux, mais plus intenses. Il y avait ce garçon que j'aimais, cet autre garçon que j'aimais aussi, et… et je vous la fait courte : il y avait donc ces deux garçons que j'aimais et qui s'aimaient et qui donc ne m'aimait pas. Et quand je les ai vus ensemble, j'ai perdu raison. Du sang a coulé. Aujourd'hui il ne me reste d'eux que le silence, et des cicatrices sur les mains.
 C'était amusant. Les adolescents sont des personnes cruelles. Je le sais : j'ai été adolescent. J'aimerais dire que je n'ai pas été seul, que j'étais porté par un mouvement de foule : ce serait mentir. J'aimerais dire que je n'ai pris aucun plaisir, que j'aimerais revenir en arrière : ce serait mentir encore plus. Le pouvoir d'infliger la souffrance a quelque chose de grisant, et je ne parle pas ici de bdsm. Mentir pour arriver à mes fins, tordre la vérité et les perceptions des autres de celle-ci est un jeu tellement divertissant. Tel un chat qui retombe sur ses pattes, j'ai simulé l'amour afin de ne pas être seul ; puis, une fois lassé, j'ai croqué ma victime suivante. Qui sait dans quelle région du monde cet amant vit – s'il vit encore ?
 C'était un cauchemar. Le genre de nuit dont on ne voit pas la fin, dont on se réveille en sueur, avec ce sentiment de déjà-vu. Le pire étant qu'il n'y eut pas qu'une seule nuit. Que chaque nuit ne se produisit pas qu'une seule fois. Cycliquement, ces boucles en noir et blanc et rouge repassent sans cesse. Ces virages à on-ne-sait-combien-trop de degrés. Il fait si chaud : trop de degrés. Il fait si ivre : trop de degrés. Je m'écarte dans l'espace : trop de degrés. Sept rêves qui se comptent sur les doigts d'une main onirique. Le fameux chiffre sept. C'est bien calculé n'est-ce pas ? Je ferme les yeux, et son corps chute dans le vide, et son visage change de couleur, et son crâne résonne sur le sol, et son bras est lacéré, et le train arrive trop vite, et ma main se grave d'un souvenir impérissable, et ma bouche prononce les mots maudits. Et je me réveille. Enfin, je crois.
 C'était mis en scène. Je me suis toujours demandé comment les gens réagiraient à ma mort, et évidemment si j'écris ces lignes c'est que je n'ai pas encore eu le courage de franchir la limite. Mais en attendant, j'aime inquiéter les gens, j'aime prendre des risques pour attirer l'attention. Et j'ai aimé m'allonger seul par terre dans la nuit glaciale, en attendant que quelqu'un me trouve. Et j'ai aimé disparaître de la réalité pendant un temps indéfini, être pour une fois celui qui tire les ficelles. Et j'ai tellement aimé être le chorégraphe que jusqu'au dernier acte je ferai mon possible pour vous faire danser.
 C'était indispensable. Les faits relatés ci-dessus sont violents. Le pouvoir des mots est violent. La force du conteur est violente. L'acte d'écrire est violent. Une de ces histoires est vraie. La majorité de ce que je raconte est inspiré de ma propre vie, mais par souci d'honnêteté, je me devais un jour de glisser cet instant autobiographique. La vérité, c'est que quel que soit la façon dont je peux le raconter, le fait reste le même : je suis quelqu'un qui fait du mal.
Mais au bout du conte, je suis un raconteur d'histoire, et peut-être t'ai-je ici raconté des histoires : peut-être que tout est faux, peut-être que tout est vrai. La vérité est unique, et aucune des versions qu'on ferait de ce texte ne saurait l'approcher.
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