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#en français
thebusylilbee · 4 days
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"Un café crème et une minute, voire deux, de réflexion. Nawel (1) est à la recherche des mots pour décrire ses sentiments. La trentenaire est «chargée de sécurité en ligne» pour un média social. Elle a «galéré» pour se faire embaucher. La faute à quoi ? Son nom, son prénom et sa religion, dit-elle dans une brasserie parisienne proche de la place de la République. «Je fais attention à ne pas tomber dans la colère parce qu’on nous refuse le droit à la colère. Elle est perçue comme une forme de violence alors que nous la subissons au quotidien.» Le «nous» englobe de nombreux Français musulmans diplômés. Ils dénoncent une atmosphère «pesante» dans le monde du travail, les médias et l’espace public. Ils ne supportent plus les regards de travers les jours qui suivent les attentats, la «suspicion» et les débats politiques. Une vie avec la «boule au ventre», disent-ils.
Aïcha (1) qui enseigne la littérature dans le Val-de-Marne garde encore en elle la souffrance lorsqu’un collègue lui a posé une question après l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre. Elle était installée en train de boire son café en pianotant sur son téléphone dans la salle des professeurs. Tout était calme. Puis : «Et toi Aïcha, tu es bien silencieuse, ça ne te fait rien ce qui vient de se passer ?» Elle a fondu en larmes dans sa voiture sur le chemin du retour. En arrivant à son domicile, Aïcha a demandé à son compagnon : «Pourquoi on reste encore ici alors qu’on pourrait être respectés ailleurs ?»
«On se bat pour se faire embaucher»
Le ressenti est documenté. Trois sociologues ont mené une enquête. Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin ont interrogé une partie de cette «élite minoritaire» – appuyée sur un échantillon quantitatif de plus de 1 000 personnes et sur 140 entretiens approfondis – qui a décidé de quitter la France pour s’installer à Londres, Dubaï, New York, Casablanca, Montréal. Ils ont en fait un livre, La France, tu l’aimes mais tu la quittes (Seuil). Les interrogés racontent les raisons de l’exil : discrimination, stigmatisation et difficultés à grimper dans le fameux ascenseur social. Libération a rencontré une dizaine de jeunes diplômés musulmans – pratiquants ou non – qui travaillent actuellement en France mais qui pensent chaque jour un peu plus à l’exil. Nous en avons également croisé qui ont passé le cap ; celui de vivre ailleurs.
Le recteur de la grande mosquée de Bordeaux, le médiatique Tareq Oubrou, perçoit le phénomène. «Le malaise est profond chez les musulmans et ne l’a jamais autant été. Il y a de grandes interrogations, une angoisse même face à l’avenir politique et social d’une France qui se crispe», explique cette figure de l’islam de France. Combien ont passé la frontière ? Les chiffres n’existent pas.
Salim est ingénieur dans la téléphonie. «J’en parle presque tous les jours avec des copains, dit-il en introduction. Nous sommes nombreux à ressentir la même chose. On se bat pour se faire embaucher et on galère pour être promu. Récemment, mon collègue qui a été nommé chef d’équipe a été gêné. Il n’arrive même plus à me regarder dans les yeux. Je suis arrivé avant lui et j’ai fait de meilleures écoles que lui. Je suis vu comme le mec sympa qui fait des blagues, qui devrait remercier chaque matin ses patrons d’être là.» Le trentenaire est en train de se laisser convaincre par son cousin à Londres. Il gagne le double de son salaire mais pas seulement. Salim regarde le plafond, s’évade et revient parmi nous : «Personne ne lui fait de réflexions pendant le ramadan ou après une attaque terroriste. Il n’est pas vu comme un arabe ou un musulman mais comme un ingénieur français.»
«Je me suis sentie entièrement française»
Dans la brasserie parisienne, Nawel commande un second café crème et déroule le câble de sa trajectoire. C’est la petite dernière des huit enfants de la famille. Ses parents ont quitté le Maroc à la fin des années 60 pour s’installer dans l’Yonne. Le daron à l’usine et la daronne avec la marmaille. La famille déménage un peu plus tard dans un petit village du Loir-et-Cher. «Mon père est devenu bûcheron. Les premiers temps étaient compliqués dans le village. Il y avait beaucoup de racisme, nous étions la seule famille arabe du coin. Mais notre famille nombreuse a sauvé l’équipe de foot, la fanfare et l’école du village.» Après un bac littéraire, la petite dernière se lance dans la sociologie. Elle se retrouve à Londres grâce au programme Erasmus. Tout change. «Je rencontre des gens du monde entier et plus personne ne me méprise, dit-elle. Je n’avais plus besoin de me justifier ou d’avoir honte de ce que je suis. Et, pour la première fois de ma vie, je me suis sentie entièrement française.» Cette dernière phrase reviendra souvent tout au long de nos rencontres avec les expatriés.
Nawel se cherche à son retour. Elle se lance dans le journalisme, un milieu où l’entre-soi est roi et la diversité (surtout dans les postes à responsabilité) un songe. Elle galère, enchaîne les petits jobs pour payer les factures. Elle décide de partir pour Dublin, en Irlande, où elle se retrouve – après avoir vendu des sandwichs – modératrice de contenus pour Facebook. Elle gravit les échelons en interne et change de boîte. Airbnb puis Twitter (devenu X). La vie est belle. Un bon salaire et des responsabilités. Nawel décide de rentrer en France après sept années en Irlande. «Je pensais que ça allait bien se passer. J’avais fait mes preuves dans de grosses boîtes, mais non. Je postule à un tas de trucs mais je n’ai aucune réponse. Je galère aussi pour trouver un appartement à Paris. J’avais des offres d’emploi toutes les semaines en Irlande et pas une depuis mon retour en France.» Elle ne lâche pas l’affaire. La «chargée de sécurité en ligne» décroche deux entretiens. Deux réponses positives. Elle ne croit pas au hasard : «J’ai eu un entretien avec un directeur des ressources humaines maghrébin et le second, c’était en visioconférence avec un Afro-Américain parce que c’est une entreprise américaine.»
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Pour Amara, 24 ans, la religion en France reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. (Dorian Prost/Libération )
La jeunesse diplômée qui pense à l’exil se ressemble dans le regard de ceux qui mettent dans le même sac les enfants d’immigrés nés en France. «Nous sommes différents. Tous les Arabes ne sont pas musulmans et tous les musulmans ne sont pas Arabes, explique Salim. Et chez les croyants, les degrés de pratique varient mais de nombreuses personnes ne cherchent pas à comprendre.» Les pratiquants, notamment les femmes voilées, sont nombreux à se projeter loin de la France ; pas forcément dans des pays musulmans.
«On est obligés de cacher un peu notre identité»
Cap au Nord. Ils ont tous les deux un parcours brillant : étudiante en M1 dans une grande école lilloise pour l’une ; en dernière année de Centrale-Lille, cursus ingénieur en développement applications mobiles et web, pour l’autre. Fatima (1), 22 ans, a grandi à Roubaix, immigration de troisième génération. Ses grands-parents, habitants de l’Algérie française, sont arrivés en métropole dans les années 50. Amara, 24 ans, originaire de banlieue parisienne, a des parents venant d’Afrique subsaharienne : Côte-d’Ivoire pour le père, Guinée pour la mère. Tous les deux, si différents dans leur histoire, partagent le même désir d’ailleurs. «Rester reviendrait à vivre dans un pays où on ne se sent pas à 100 % acceptés», résume Fatima, voile kaki accordé à sa chemise vintage, chinée en friperie, et jeans blanc. Amara approuve : «Je voudrais trouver un pays où je peux pratiquer ma religion dans des conditions plus propices.» Il dit qu’en France, la religion reste un «tabou», surtout dans le cadre professionnel. Un regret ? «On est dans le pays où on a grandi, on fait la culture de ce pays, mais on est obligés de cacher un peu notre identité.»
Fatima souffre, elle, de l’image des musulmans issus des quartiers populaires. «On les associe dans l’imaginaire collectif à délinquance et à communautarisme. Et on nous confond avec des terroristes», soupire-t-elle. Le retour de Berlin, après un séjour Erasmus, a été dur. «Deux jours après, c’était l’annonce de l’interdiction de l’abaya. Je ne me sens pas vraiment concernée, je n’aime pas porter des robes, mais après Berlin, où tout le monde se respecte…» Elle porte le voile depuis trois ans. Dans son école lilloise, elle n’a subi aucune discrimination, de la part des profs comme des élèves. Juste parfois des étonnements maladroits quand on constate qu’elle ne parle pas arabe ou que ses parents sont français. Elle flippe pour les entretiens d’embauche. Elle a une autre peur, que l’extrême droite arrive au pouvoir. Pour ces raisons, elle prévoit de chercher du travail au Canada ou en Grande-Bretagne. «Soit on reste et on aide au développement de sa ville, soupire-t-elle. Soit on part, avec un sentiment de culpabilité. La France a investi sur moi, mais cela ne lui profitera peut-être pas. Je n’ai pas l’impression qu’elle se rende compte de cette perte.»
Amel a une phobie : l’avion. Elle traverse les mers et les océans pour rejoindre les différents continents. Elle a vécu un temps au Brésil. Puis un long moment à Dubaï. Elle raconte toujours un tas d’histoires. Ses traversées en cargo ou en voiliers. «J’ai toujours su que je quitterais la France après mes études, explique l’ancienne étudiante en école de commerce. Je n’ai jamais été une victime directe de racisme mais je sentais que j’aurais moins de barrières ailleurs et qu’on ne me jugerait pas.» Amel a créé plusieurs entreprises à Dubaï dans la cosmétique. Elle travaille aussi dans la finance. Dans un café du IIe arrondissement de Paris, la trentenaire pose une question qui paraît banale : «Pourquoi les choses ne changent pas ?» Elle ne cherche pas la réponse. Elle refuse de parler de «regrets» ou de «gâchis». Elle préfère dire «tant pis» pour la France. Son retour à Dubaï est programmé pour les prochaines semaines. Elle cherche un voilier pour embarquer.
Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante»
Omar est ingénieur en informatique. Il a tout quitté du jour au lendemain pour la Californie. Une décision «difficile mais réfléchie», «contrainte aussi». Le trentenaire, fils de Marocains, est musulman pratiquant. Il y a six mois, il était encore «bien installé». Omar a traversé le monde pour s’établir à Los Angeles avec sa femme Nadia, 30 ans, chercheuse en biologie, et leurs deux enfants de 3 et 8 ans. La réponse à «une atmosphère islamophobe» devenue trop pesante. «Nos proches nous manquent, mais on ne veut plus se cacher par peur d’être jugés», dit-il. La réalité ? Un «incident» leur a fait franchir le pas l’an dernier. «Nadia a été dénoncée par des collègues car elle portait le voile dans son laboratoire.» Des questions de sécurité ont été mises en avant. Une «fausse excuse», selon Omar, qui insiste pour dire que sa femme travaille désormais dans l’un des plus grands hôpitaux de Californie «sans que cela ne leur pose de problème». Dans son entourage, leur cas n’est pas isolé, ses deux sœurs, dont il préfère taire la profession, sont parties en Angleterre pour les mêmes raisons.
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La trentenaire Amel a préféré dire «tant pis» à la France et partir vivre à Dubaï. (Marie Rouge/Libération)
Facky, lui, raconte un tas d’anecdotes. Diplômé d’école d’ingénieur l’an dernier, il a sauté le pas il y a quatre mois pour rejoindre le Japon. Une parenthèse pour le moment. Il compte y apprendre la langue, pendant un an, et, s’il s’y plaît, s’y installer définitivement. Ici ou ailleurs mais pas en France. «J’aime mon pays mais malheureusement je n’ai plus vraiment l’espoir de vivre sereinement quand on te répète tous les jours que tu n’es pas chez toi en France.» Il raconte des expériences. Du racisme ordinaire devenu «monnaie courante». Cette fois, lors d’un contrôle d’identité alors qu’il attend sa mère, où quatre policiers le mettent en joue par crainte de ce qu’il peut avoir dans son sac. Un flingue pointé sur sa tête. Ou alors, «moins grave», mais tout aussi «fatiguant», lorsqu’un caissier de supermarché refuse de passer ses articles. Dernier épisode en date, il y a un mois, dans l’avion le ramenant en France pendant le ramadan. Il explique au personnel de bord qu’il jeûne. Une femme, assise à portée de la conversation, juge bon de donner son avis : «On est au Japon ou à Kaboul là ?»
Dans la brasserie parisienne, Nawel regarde l’heure. Elle doit retourner travailler. La pause est terminée. Une ultime question : partir ou rester en France ? «Je parle cinq langues et j’ai fait mes preuves mais mon pays a du mal à reconnaître mes compétences. C’est triste. Nos parents sont venus ici pour travailler sans faire de vagues. Ils ont accepté beaucoup de choses que je ne pourrais jamais accepter.» Nouvelle hésitation. Nouveau silence. Puis : «Je n’ai pas envie de faire semblant ou de jouer à la meuf sympa pour me faire une place. C’est terminé cette époque. Peut-être que demain j’aurai des enfants et je ne veux pas qu’ils grandissent dans une ambiance ou il faut toujours montrer patte blanche ou se justifier.» "
(1) Les prénoms ont été modifiés.
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dduane · 8 months
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hello! i've never read your work before (i'm a lil french boy and your stuff has never come up before, i really just saw your reblog on the star trek screenshot and got curious) but ive been meaning to get into reading again, and you seemed so nice so i felt comfortable to ask:
do you have any recs in your work in fantasy ; magic is very cool but i really dislike the harry potter style magic (i really enjoyed brandon sanderson's work tho, such fun and interesting magic styles and world building!!) i've always loved good dark steampunk too, my favourite game franchise is Dishonored if you know of it
i'm always too hesitant to pick up books on my own and rely on recommandations 😰
i hope you feel better soon too! Food poisoning is so exhausting, so sending you my best wishes
(waving at you) Hey, thanks for the good wishes. The food poisoning seems to be over now. (I had a run-in with a salad that either had dodgy lettuce or dodgy dressing: the jury is still out on which.)
About those fantasy recs: My fantasy at the moment (excepting various standalone books) comes in two flavors—the LGBTQ-centered Middle Kingdoms works, and the YA-oriented Young Wizards series. At the moment I'd suggest that the YW books might be a good place for you to start, particularly because the first two of them are available in France from Lumen éditions, which brought them out some years back. (These were also translated from the newer, 2011/2012-revised editions of the books, and are presently the only traditionally-published versions that were set from the NMEs.) Amazon.fr has them here and here.
And just in case you're concerned—the magic style and general ethos of these books are absolutely nothing like what appears in the Potter books (which I guess is no surprise, since the first book of the series came out when certain other writers were just starting college). I have absolutely no patience with the wave-your-wand-and-shit-just-happens style of magic... or with wizardry that only happens on one planet, or to one species. So I think you're in for a very different experience here. :) And there are plenty of YW fans around if you want to discuss what you've found.
Meanwhile, thanks for asking! À bientôt.
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cartblanche66 · 22 days
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Comment dit-on “Whatever!!” en Francais?
“QUIOEVER”
Artwork: Steven Bulloch
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jullbnt · 2 months
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Bonjour bonjour ! Comment vas-tu ?
I would like to know how the idea of ballet zelda come ! I mean this is pretty awesome 😍 but also very original !
(Broken English ? Ik sorry)
Oh bonjour (et merci) ! Je vais très bien et toi ? :D
J’ai envie de faire une réponse bilingue pour une fois ! Il y a aussi une petite explication dans ce post (je suis assez fière du dernier dessin haha).
Dessiner des danseurs classiques est un exercice que j’adore et que je fais régulièrement, ça m’a beaucoup aidée pour m’améliorer en anatomie. Ce type de pose permet à la fois de travailler la musculature et le mouvement, mon but étant d’obtenir un tracé fluide et gracieux/énergique sans trop sacrifier l’exactitude anatomique.
En général quand je fais ça je m’amuse à remplacer les visages des danseurs que j’utilise comme références par ceux de personnages qui me tiennent à cœur. Je l’ai fait avec des OCs mais OoT Link et Zelda y ont eu droit également, et c’est comme ça que l’idée du ballet m’est venue :)
J’ai trouvé que l’univers de Zelda se mariait tellement bien à celui de la danse que j’ai décidé d’en faire une série complète ! Et j’ai encore pas mal d’autres dessins à venir sur le même sujet ;)
Et voilà ! Merci pour la question, ça m'a vraiment fait plaisir !
_______
I felt like answering in French for once, but here's my reply in English! I also gave a little explanation about the origins of my ballet series here (I'm so proud of the last drawing).
Drawing ballet dancers is one of my favorite exercices and helped me get a better grasp of anatomy, I've been doing it for some time. These poses are a great way to practice both drawing beautiful muscles and fluidity (which is perfect for me cause I want flowing movement in my drawings without sacrificing anatomical exactitude).
When I practice like that I like to replace the faces of the dancers I'm drawing with those of characters I love, it makes the whole thing even more enjoyable. I did this with OCs and recently tried it with OoT Link and Zelda in the post I linked above, and that's how the idea of a LoZ ballet series came to me. I thought these two made beautiful dancers and was immediately convinced LoZ and ballet would mix perfectly ;)
There are still a few things I want to do, I'm not done with this ballet thing yet! And I'm so happy people are interested in this idea ^^
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princesse-tchimpavita · 5 months
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wittylittle · 1 month
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Vendredi
J’ai fait une séance de FaceTime BDSM avec mon mentor
J’ai vu boytoy #2, j’ai fait du soft Domme avec lui, il est venu dans ma bouche.
Plus tard, allumée par tout ce tease je suis allée rejoindre un nouveau prospect à l’hôtel, sub slut cumwhore. Il m’a fait un pédicure et j’ai mis des trucs dans son cul.
Samedi
Je suis allée voir un show (avec le mari de ma meilleure amie morte). Après on est allés voir le strip karaoke. Je l’ai teasé assez. Vocalement et physiquement. Il m’a demandé s’il pouvait venir chez moi. Il m’a dominé comme la princesse que je suis. Euh… wow.
Dimanche
Le patron était malade. On devait passer la journée ensemble. J’ai décidé d’aller chez boytoy #2.
Il m’a fait à manger. Il m’a fait plein de câlins. Il m’a baisé, est venu sur ma chatte tel que demandé. Je n’ai pas jouit.
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Finalement j’ai juste eu des orgasmes avec des jouets. Devant deux garçons.
Devinez qui…
They gave me some cum. I need to make sure they make me cum now.
Fuckers
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street-light-poetry · 7 months
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nouveau poème en français (incroyable je sais).... (transcription dans la description d'image)
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culturefrancaise · 2 months
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Quel est votre podcast francophone préféré ?
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bibistroon · 7 months
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Je ne poste pas souvent sur ce sujet, mais il faut quand même rappelé que ce graphique n'est pas une opinion :
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Ce dessin représente la différence de température en France chaque année depuis 1850 par rapport à la moyenne de toutes ces années. Il s'agit donc d'une donnée scientifique.
Rappelez vous qu'un dérèglement climatique n'a jamais été aussi rapide de l'histoire de notre planète ! Il est temps de comprendre et d'agir (et pas que a l'échelle individuelle).
Je reste complètement disponible pour en discuter.
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philgbtqochs · 4 months
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metablood · 1 year
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More Aizawa HC that are straight up depressing (En/Fr)
In English
He still thinks he could have saved Oboro if he trained more seriously before the incident. He clings to his "rational thinking" habit in order to stay sane. With that kind of thinking, it makes no sense to regret the past, or to think about what could have been.
He claims he eats jelly packets because it's practical, but really his stomach hurts from all the stress he's under. Eating has been a struggle for years. He sleeps that much to make up for the lack of nutrition.
Present Mic and himself avoid working together at all cost, because they are terrified they could be responsible if one of them gets hurt or killed. They teamed up again in the manga because they wanted to do something for Oboro/Kurogiri.
He's been neglected as a child, and as a result he thinks he's responsible for everything, all the time. Hizashi and Nemuri have been trying, for years, to teach him how to prioritize.
Anytime he's not asleep he will work, study for teaching, go on patrol, etc. There's almost nothing personal in his bedroom as it would be "a distraction".
Being at UA with Oboro and Hizashi made him feel like he finally had a caring family. He's very close to Nezu for that same reason. Nezu knows that, and refrains himself from asking too much to Aizawa, knowing he would never say "no" to him.
En français
Il pense encore qu'il aurait pu sauver Oboro s'il s'était entrainé plus séireusement avant l'incident. Il s'accroche à sa "pensée rationnelle" pour rester sain d'esprit. En effet, en pensant ainsi, ça n'a pas de sens de regretter le passé, ou de penser à ce qui aurait pu être.
Il prétend manger des gourdes de gelée nutritive parce que c'est pratique, mais en fait il a mal à l'estomac à cause du stress. Cela fait des années qu'il a du mal à bien manger. Il dort beaucoup pour récupérer l'énergie qu'il perd faute d'une meilleure nutrition.
Present Mic et lui évitent de travailler ensemble à tout prix. Ils sont terrifiés à l'idée d'être responsable si l'un d'eux était blessé ou tué. Ils font de nouveau équipe dans le manga car ils veulent faire quelque chose pour aider Oboro/Kurogiri
Il a été négligé durant son enfance, par conséquent il se sent responsable pour tout et tout le monde, tout le temps. Hizashi et Nemuri essaient, depuis des années, de lui apprendre à avoir des priorités.
Du moment où il n'est pas endormi, il va travailler : étudier pour sa classe, aller en patrouille, etc… Il n'y a presque rien de personnel dans sa chambre car ce serait une "distraction".
Être à UA avec Oboro et Hizashi lui a donné l'impression d'avoir enfin une famille aimante. Il est très proche de Nezu pour la même raison. Nezu le sait, et il tâche de ne pas trop en demander à Aizawa, sachant qu'il ne lui dirait jamais "non".
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simbelmyneswriting · 9 months
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Jour 7 -  Tomber, encore
Tomber, encore. Se relever, toujours. Avancer, aussitôt. Espérer, parfois. Apprendre, régulièrement. Désespérer, souvent. S’arrêter, quelque fois. Abandonner, jamais.
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forsooth-verily · 1 year
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Y'all, reading the Three Musketeers for the first time is WILD
d'Artagnan Sr really said, here's a jalopy, $300 bucks, and fight anyone who gives you side eye
This whole time I thought bby d'Artagnan was just a dumbass teen - no he was a dumbass teen given *explicit* instructions
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yuri-cosmos · 7 months
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yall en français airs on pats deathday
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wittylittle · 3 months
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lamanufacturedeliens · 10 months
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