Tumgik
#ça a été une semaine tellement bien
maviedeneuneu · 2 years
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Big news que je vous ai pas dit : fin septembre je suis repartie à Majorque !!!!! (En vacances) (pour l'instant haha)
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e642 · 5 months
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J'ai pas dormi de la nuit. Pas trop de nouvelles de mon copain, il devait rentrer ce soir de vacances et on devait se voir demain. Mais je sais pas je sentais qu'un truc se tramait. Pour pas m'auto gâcher la surprise je fais juste une insomnie sur d'autres sujets existentiels. Ce matin je vais donc au partiel, je me fais détruire comme prévu (j'aimerais bien avoir 8 mes critères sont si bas depuis que jsuis à la fac c'est fabuleux). Je sors de l'enfer et il me bombarde d'appels. Il m'appelle souvent après chaque partiel pour avoir mon ressenti (j'apprécie ça). Et jlui dit "ouais je réponds plus tard je discute avec les meufs du groupe". Bon à un moment donné ça m'a saoulée et jsuis partie, mais genre ça a duré 30 min de discussion stérile à propos des réponses de chacune (je déteste les debrief, c'est se mettre du sel dans la plaie tout seul). Je rentre un peu saoulée et il me re appelle. Donc je décroche, il me demande si ça a été, la basique. Et il me dit "purée il fait grand soleil". Moi jlui dis "c'est bizarre il fait pas beau au 3/4 de la France". Et là je capte doucement. Du coup jlui rep "après à nice c'est vrai qu'il fait très très beau aussi". Eh il rigole. Long silence et il me dit "qu'est ce qu'il te va bien ce pantalon vert purée, ça te fait un de ces culs". Et là je capte vraiment. Jle cherche, il était derrière moi. Omg trop heureuse. Mais jvous qu'il a pas d'affaires jme dis bizarre. On rentre, la vaisselle est faite, mes habits sont pliés, un gros bouquet de fleurs, les courses sont faites, et ses affaires sont dans mon appartement. En fait, le mec a tracé paris-nice de nuit, et il a attendu que je parte en partiel pour s'installer et m'attendre. Non en vrai dinguerie. Ça m'a fait tellement plaisir. Je le vois changer et faire mieux et être capable et c'est vraiment plaisant. J'ai de la chance qu'il ait fait ça. Voilà je suis reconnaissante. Et je me pose moins de questions concernant une rupture. Mais pas juste grâce à aujourd'hui, grâce à quelques semaines où il se montre capable d'avoir une relation mature avec un autre être humain, moi en l'occurrence.
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brevesderp · 23 days
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La plaie de l'accueil sur forum
Bon faut qu'on parle, franchement. Ça me fusille l'ignorance qu'on peut se prendre dans la tronche en débarquant sur un forum sans avoir sa bande de potes déjà implantée, et surtout que tout ça paraisse super normal. On a pas tous·tes l'énergie pour accueillir tout le monde, mais le principe d'une communauté, c'est qu'en se partageant la tâche c'est sensé pouvoir s'équilibrer, non ?
J'pense honnêtement qu'on peut tous·tes se reconnaître dans les deux situations : on a sans doute tous·tes été ce·tte membre, posé·e depuis un bail dans un cocon, qui a vu passer tellement de personnes nouvelles (dont la plupart finissaient jamais leur fiche ou restaient deux semaines, admettons-le) qu'iel ne prête plus vraiment attention à qui arrive, qui part, parce qu'au bout de moment faut le reconnaître : une petite lassitude s'installe. On a tous·tes sans doute eu un peu la flemme, devant une fiche postée totalement vide, de complimenter le faceclaim ou le choix de pré-lien pour avoir un truc à dire ; de prendre ça comme un devoir à faire, et plus comme un plaisir.
Et puis de l'autre côté, on a sans doute aussi tous·tes un jour été ce·tte membre qui débarque, plein·e d'espoir sur un nouveau forum qu'iel trouve super cool, super beau, super actif. Un peu flippé·e peut-être, comme le jour d'une rentrée des classes, à se demander s'iel va se faire des potes. Qui poste sa fiche et qui attend, qui attend, genre des jours, et qui se récolte péniblement... 2 messages ? Allez, 3 ? Vous l'avez certainement déjà vécu : vous savez à quel point c'est frustrant, que c'est difficile de se sentir à sa place, d'aller vers les autres après ça.
Alors franchement je sais pas : coupons la poire en deux, non ? Evidemment qu'on est pas obligé·es de lire toutes les fiches de toutes les personnes qui arrivent, qu'on a pas l'énergie d'accueillir tout le monde. Mais j'sais pas, statistiquement – et surtout sur les grands forums – si tout le monde passait faire un coucou à ne serait-ce qu'une fiche sur deux, ça changerait tout, non ? Et j'dis pas, je suis la première à attendre qu'il y ait au moins une base d'infos sur la fiche en question pour avoir quelque chose de sympa à dire, et pour pouvoir mettre un petit mot plus personnalisé que "Bienvenue !" : mais quand les personnes qui arrivent font l'effort de poster des trucs déjà bien remplis et avec matière à lire, pitié, soyez cools. Ne niez pas ces personnes par flemme, surtout quand vous voyez que le reste de la communauté a déjà passé son chemin. Prenez une minutes, deux minutes, et accueillez cette personne : sinon vous pouvez être sûr·e que même si elle passe la validation, elle se sentira jamais totalement à l'aise chez vous, et c'est trop con.
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chifourmi · 2 months
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[La suite de mon périple d'été]
Après être revenue d'Italie, j'ai eu un jour de repos où j'ai juste vu ma famille. Ça m'a fait du bien. On est allés au resto et on était tous hyper heureux. Y avait pas d'énergie négative comme d'hab, on s'effritait pas pour rien comme d'hab. C'est là que je me suis rendu compte qu'il était vraiment temps que je parte. Si on se voit une fois de temps en temps, ça se passe très bien. Le lendemain, ils sont partis en Crête. J'en ai profité pour inviter le musicien chez moi. Il m'avait trop trop manqué. Depuis mon retour, je suis à 100% à l'aise avec lui. Je saurais pas expliquer mais y a un truc qui a changé par rapport à avant que je parte. On a fait l'amour plusieurs fois et on a mangé des pizzas en regardant The last of us. Oui, j'avais toujours pas regardé la série. Honte à moi, je sais. Le lendemain je suis allée chez lui cette fois et comme sa chambre est bien plus pratique pour faire l'amour, on en a énormément profité mdr. On a fait que ça en fait, on s'arrêtait pas. On continuait même quand on en pouvait plus. C'était dingue. Et le lendemain, rebelotte.
Puis je suis rentrée chez moi pour faire mon sac parce que le musicien m'avait proposé d'aller à la mer pendant 3 jours avec lui et sa mère et j'avais accepté. Les 3 jours se sont bien passés. Je me suis trop bien entendue avec sa mère. Elle est admirable. C'est une business woman qui a perdu son mari quand ses enfants avaient 14 et 18 ans. Dans son boulot, c'est la patronne. Et pourtant elle est très chill.
Sinon ce petit voyage nous a encore plus rapprochés avec le musicien. Il était en sevrage de beuh donc il était extrêmement aigri. Ça n'a pas toujours été facile mais on arrivait à communiquer. On ne s'est jamais disputés parce que c'est quelqu'un qui arrive à se remettre en question, hallelujah. Quand on parle, on arrive tous les deux à comprendre le point de vue de l'autre et on finit toujours par s'entendre sur un avis final nuancé. Y en a jamais un qui a complètement raison et un qui a complètement tort.
Sinon, tout était trop chouette. Il a réinstallé Pokemon Go pcq à chaque fois qu'il allait à la mer avec son frère c'était un peu un rituel. Du coup il m'a convertie et je suis toujours à fond dedans actuellement. Puis les balades sur la plage, la nourritureeee avec les fruits de mer bien frais omg, notre habituelle séance de dessin, les jeux d'arcade impayables, le petit mojito en terrasse, la glace en bord de mer, l'envie de le faire dans une cabine d'essayage,... D'ailleurs on l'a même pas fait du voyage pcq on l'avait tellement fait chez lui que je me suis chopée une infection urinaire.
Puis on est rentrés chacun chez soi et j'avoue que ça m'a fait du bieeeeen d'être enfin un peu seule. Pendant tout le mois, j'étais h24 avec des gens. J'ai rangé ma chambre, fait mes petites lessives, puis je me suis posée devant les sims en écoutant le podcast de Chloé Gervais. Et le soir, rebelote, j'ai vu une pote et on a organisé nos prochaines vacances en France début septembre. Et on arrive à aujourd'hui où cette fois j'ai vraiment rien de toute la journée, je suis trop contente. Pendant ce temps, le musicien s'envole en Espagne avec sa meilleure pote et la famille de sa meilleure pote. Là c'est le moment où tout le monde m'applaudit d'avoir autant évolué niveau jalousie. Merci, merci. J'ai totalement confiance en lui.
Et la semaine prochaine je fais du pet sitting où il y aura un chien, un chat et c'est pas tout parce qu'ils sont famille d'accueil pour chats donc y aura aussi une mère et ses chatons 😭😭😭😭😭 Je vais mourir d'amour!!!
Bref, tout va bien en ce moment!
(05/08/2024)
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sh0esuke · 4 months
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" Journalist "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Vinsmoke Sanji
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Tandis que Sanji concocte le dîner des chapeau de paille, sa petite amie lui tient compagnie. Lui aux fourneaux, elle sur la table à manger, les deux amants discutent, passent du bon temps ensemble, tout en profitant du calme que leur apporte leur voyage maritime, sans nouveau défi à relever ni ennemi à vaincre. À s'y méprendre, l'instant est d'une perfection sans pareil.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS. If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad, my account is in my bio, this is the ONLY ONE i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS. Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad, j'ai un lien dans ma bio, c'est mon SEUL compte.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟓𝟐𝟏.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Sanji arrive près de moi, contournant la table et déposant dessus une assiette ainsi qu'une tasse fumante. Je relève la tête, abandonnant mon article.
« Et voilà pour toi ma douce, un chocolat chaud et une part de tarte à la pomme. Bon appétit. » il déclare dans un sourire.
Sa phrase me fait arquer un sourcil, je le questionne du regard. Je dépose mon stylo à plume près de mon papier et tâche de me souvenir si je lui ai demandé de me servir quoi que ce soit, cependant, rien ne me vient à l'esprit. Enfin, à vrai dire, j'ai été tellement occupée à travailler aujourd'hui, même me souvenir de ce que j'ai mangé à midi serait complexe. Il est vrai que j'ai un léger petit creux, par contre, il doit être assez tard dans l'après-midi, peut-être bientôt l'heure de dîner, voilà pourquoi mon estomac s'est soudain mis à grogner, et la vue alléchante de la dite tarde ainsi que l'odeur de ma boisson n'aident pas. Le sourire flamboyant de Sanji me fait face. Je lui souris en retour, qu'il est beau... Puis, sur un ton pensif je lui réponds :
« Je ne me souviens pas de t'avoir demandé de me faire quoi que ce soit. »
Sanji essuie ses mains humides sur son tablier, il attrape sa cigarette entre ses doigts.
« Je me suis dis que tu devais avoir faim à force de travailler. » explique-t-il en expirant de la fumée.
« Je vois, merci beaucoup alors. »
Ma réponse semble lui plaire, puisque je vois son sourire s'agrandir et ses yeux se plisser. Sanji se penche au dessus de moi et embrasse mon front, puis il se redresse et prend une taffe de sa cigarette.
« Tu me diras ce que tu en penses ? »
« Bien sûr. Laisse moi finir ma phrase et je suis toute à toi. »
Je rattrape mon stylo à plume et tire mon article au bord de la table. Pendant que Sanji retourne dans sa cuisine, moi, je conclue mon travail. Cela fait depuis hier que je suis dessus. Sur cette feuille de papier, j'y conte mes aventures avec Luffy et l'équipage, les gens que nous avons rencontrés à Wano, les ennemis que nous avons vaincus à Dressrosa et Punk Hazard. Ces dernières semaines ont été particulièrement agitées, je n'ai pas eu une seule minute à moi, pas une seule minute à écrire. Ça n'est pas vraiment une passion. J'ai le don de l'écriture, je m'en sers, mais ça n'est pas par plaisir, plutôt pour satisfaire la curiosité de mon père. Peut-être aussi mettre sur papier ces choses folles que j'ai vécu depuis mon arrivée sur le Sunny. Et qui sait... Peut-être que cet article finira publié.
En guise de bruit de fond, j'ai Sanji et le dîner qu'il nous prépare. C'est plaisant. Je l'entends trancher de la viande, mélanger des ingrédients, marmonner dans sa barbe et sortir des restes de son immense frigo fermé à double tour. Parfois, je l'entends goûter sa propre nourriture et faire des commentaires, affirmant qu'il manque ceci, que cela est parfait, ainsi de suite. J'aime cette atmosphère.
Sur le Sunny, je ne trouve rien de mieux que de me réfugier dans la cuisine lorsque Sanji y confectionne des plats. Le bruit des vagues et les mouvements du navire qui tangue est tout autant agréable, sachant que, puisque nous sommes en intérieur, le tout est atténué. Et puis, savoir Sanji proche de moi a quelque chose de réconfortant. Je me sais en sécurité. J'aurais pu rester avec Robin, elle lit souvent au calme, ou même Nami, pendant qu'elle est chargée d'observer les directions que le navire prends. Ou Zoro, lui qui a cette fâcheuse tendance à s'entraîner dans la tour de pie sans jamais vraiment dire ou faire quoi que ce soit. Mais, il n'y a pas à dire, je ne me sens bien qu'ici. La table, tous ces bruits autour de moi et l'idée que, dans quelques heures, je serai encore assise ici, cette fois mon travail terminée et auprès de mes amis à dîner. Nous serons tous présents, à nous chamailler, rire et boire, jusqu'à ce que la fatigue nous emporte.
Alors je reste là. Je reste là et je continue d'écrire mon article.
Les lignes et phrases s'enchaînent, je conte mes aventures sur Wano en attendant que Luffy nous revienne, je conte mes combats contre les hommes de Kaido aux Cents Bêtes et les révélations sur le pays de Wano que nous avons faites au cours de la bataille. Mon père en sera ravi, j'en suis persuadée, après tout, ça n'est pas tous les jours que les secrets de cette terre fermée au publique sont dévoilés.
Lorsque j'ai fini, quelques secondes plus tard, je dépose ma feuille dans une pochette rouge et mon stylo à plume dedans. Je repousse le tout et me saisis ensuite de mon assiette et tasse. La boisson est encore chaude, parfait.
« Alors dis moi, ton père, ce Morgans, pourquoi il s'intéresse autant à nous ? »
Sanji cuisine dos à moi, de sa poêle, il fait revenir du riz. J'esquisse un rictus tout en apportant mon chocolat chaud à mes lèvres.
« Je ne sais pas vraiment, je t'avouerai.. Il m'a juste demandé de le tenir au courant des décisions de Luffy et de citer le nom de tous nos ennemis. »
Mes mains sont un peu froides, elles commencent à se réchauffer.
« Je crois qu'il l'aime bien, c'est tout. »
« Je me souviens l'avoir vu sur le territoire de Big Mom. » affirme-t-il en attrapant sa cigarette de sa main libre. « Il n'a pas cherché à nous arrêter. Il me semble qu'il nous encourageait, à vrai dire.. »
Ma réponse s'accompagne d'un léger rire.
« Ça lui ressemble bien. »
Mon père est un personnage haut en couleur, toujours à la recherche du dernier scoop et à fouiner là où il ne devrait pas. D'aussi loin que je me souvienne, We News ⸺le ballon gonflable dans lequel il écrit, poste et imprime ses articles⸺ a toujours été ma maison. Mon terrain de jeu aussi. J'y ai écris mes premières histoires, j'en ai imaginé des centaines, et combien de fois me suis-je imaginée grande journaliste.. prenant le siège de mon père et tenant le monde dans la paume de ma main, reine des informations, cheffe de la vérité. Puis, un jour, Monkey D. Luffy est arrivé avec son équipage, et j'ai été forcée de prévenir mon père que non, je ne rentrerai pas à la maison, que j'étais à présent une ennemie du gouvernement. Je me souviens encore parfaitement de sa réaction, il avait ri et m'avait dit de m'amuser. Ce morceau du passé me met du baume au coeur. J'ai écouté son conseil, je n'ai jamais été aussi épanouie..
Pendant quelques semaines après mon départ, nous n'avons pas pu nous parler. Les communications entre pirates sont souvent détournées par la marine, c'est un fait, mon père était persuadé que ça aurait aussi été le cas avec nous. Il m'a affirmé que notre équipage détient des vérités et secrets que le gouvernement mondial convoite dans le but de les faire taire. Nous avec. Nous nous sommes donc résolus à nous envoyer des lettres via ses Martins Facteurs, une fois, deux fois tous les trois mois. Et cela me suffit amplement.
« Je lui ai parlé de Kinémon. »
Déposant ma tasse sur la table, je m'attaque à ma tarte aux pommes.
« Kinémon ? » s'étonne Sanji.
Il est toujours dos à moi, coupant quelque chose. Je le vois remuer sa lame et déplacer des morceaux de nourriture d'un bol jusqu'à sa planche en bois, pour cela, je me suis penchée en avant. Je me rassois ensuite.
« De lui et sa femme. » je précise. « Tu te rends compte qu'elle l'a attendu pendant vingt ans ? Elle n'était même pas sûre qu'il reviendrait un jour ! »
« Oh, ma douce.. Que tu es romantique ! »
Sanji fait volte-face dans ma direction, les yeux brillants. Je lui offre un clin d'oeil et lui fait mine d'être touché en plein coeur, poussant une plainte au passage. Nous échangeons un rire complice. Mon coeur s'est légèrement emballé, quant à ma main elle a raffermi sa prise sur la petite assiette. Je me pince mes lèvres. Ce jeu entre lui et moi ne me laisse pas indemne... Depuis que je le connais, je n'ai jamais pu vraiment résister aux charmes de Sanji.
Celui-ci reprend d'ailleurs la parole. Il est retourné à sa précédente tâche.
« Mais, tu es sûre que c'est le genre d'informations que ton père veut entendre ? »
« Je ne vais pas non plus lui dire que nous avons trouvé un ponéglyphe ou lui donner les coordonnées de la tombe de Kaido. » je me justifie. « Je le connais, il a beau dire qu'il ne postera rien, il voudra quand même titiller le commandant en chef de la marine. »
« Il a déjà fait fort avec nos affiches de recherche.. » il acquiesce.
« Exactement ! Tu sais qu'il m'a dit que celle de Luffy les terrifie ? Ils lui ont demandé de la retirer, mais c'était trop tard quand il a reçu l'appel. Je doute d'ailleurs qu'il aurait accepté de le faire. »
« L'affiche de Luffy ? » s'exclame Sanji. « Pourquoi ça ? »
J'hausse les épaules. J'apporte ensuite une partie de ma tarte entre mes lèvres et la goûte, je reprends donc une fois ma bouchée finie :
« Peut-être que c'est l'éveil de son fruit qui a fait paniquer la marine ? Après tout, ça doit être spectaculaire si c'est grâce à ça qu'il a vaincu Kaido. »
« Peut-être, ça me paraît pas faux. »
Sanji m'a l'air surpris par mon hypothèse, pendant ce temps là, je finis de trancher ma troisième part et l'enfourne dans ma bouche. Sa tarte est succulente, finement fraîche, sucrée à souhait, elle fond sur la langue. Je suis à deux doigts de pousser une plainte liée à l'extase. Sanji a vraiment des doigts d'or..
« Quoi qu'il en soit, mon père n'en saura rien. C'est un secret ! Je garde nos informations les plus importantes dans un coffre fort, je le lui donnerai lorsque Luffy sera devenu le roi des pirates; et qui sait, il me laissera enfin une place en tant que journaliste indépendante. »
« Qu'elle merveilleuse idée ! »
Sanji fait volte-face, une carotte à la main qu'il épluche.
« Je t'imagine déjà écrire des articles sur nous et notre mariage ! Tu serais si mignonne avec un clapet et un trench-coat ! La plus belle des journalistes ! »
Son enthousiasme me m'arrache un gloussement. Je me cache derrière mon poing, l'expression hilare avec mes yeux plissés. Sanji continue son monologue et, l'espace d'une seconde, je crois même apercevoir des coeurs à la place de ses yeux, de gros coeurs palpitant et d'un rose pétillant. Mes doigts se retrouvent et, nerveusement, je me mets à les triturer. Sanji abandonne sa carotte épluchée, il s'en saisit d'une autre sans pour autant arrêter de me sourire.
« Je n'en suis pas encore à là, mais un jour, oui, sûrement... » je murmure.
Sanji me sourit grandement.
« Tu es si talentueuse, ça ne fait aucun doute, ma douce ! »
Je termine de boire le fond de mon chocolat chaud et dépose la tasse au coeur de mon assiette vide. Mon goûter conclut, je me dépêche donc de rendre la vaisselle à Sanji. L'assiette et la tasse assemblées en cette jolie sculpture, je me lève de la table à manger du Sunny et marche en direction de la cuisine pour les lui rendre.
« Merci beaucoup Sanji, c'était délicieux. »
Il me regarde d'un œil curieux.
Sanji se dépêche de poser la pomme de terre qu'il épluche et de me vider les mains. Surprise, je le laisse faire.
« Laisse moi m'occuper de ça, c'est mon travail. »
« Oh⸺ mais je peux m'en charger, tu sais ? Ça ne me dérange pas. »
« Je sais. » il répond, un petit rictus au coin des lèvres. « Mais c'est mon plaisir. »
« Mhh, d'accord alors. »
Me voyant approcher, Sanji se penche sur moi, il tourne légèrement la tête sur le côté et accueillit mon baiser à bras ouvert. Ce sont les mains dans le dos, posée sur la pointe de mes pieds que j'embrasse sa joue. Toutefois, cela ne me suffit pas. C'est soudain; j'en désire plus. Un simple baiser me paraît bien trop maigre pour remercier Sanji de tout ce qu'il fait au sein du Sunny, pas seulement auprès de moi, lorsque mes après-midis s'écoulent à ses côtés et qu'il prend le temps de discuter avec moi et de me donner à manger, non, il y a tout le reste. Sa position sur le navire, sa détermination et force. Alors qu'il se tient devant moi, aussi aimant, aussi attentif, je ne peux m'empêcher de l'aimer davantage. Pire encore, j'ai l'impression de retomber amoureuse de lui. J'attrape donc son visage en coupe, et embrasse ses lèvres.
Nos bouches se rencontrent dans un délicat baiser. Il est bref, ne voit le jour que pendant à peine deux petites secondes, c'est apparemment le temps qu'il faut à Sanji pour commencer à trembler. La vaisselle entre ses mains se met à frétiller bruyamment. Depuis la paume de mes mains, je sentais sa peau chauffer.
Je me recule une fois satisfaite.
Mes lèvres pincées en une fine ligne, je rejoins mes mains devant mon corps et m'incline légèrement en avant.
« Encore merci, Sanji. Ça m'a fait plaisir. »
Soudain, il m'apparaît en 2D. Sanji tombe en arrière telle une feuille de papier, balancée de droite à gauche guidée par le vent ⸺alors que nous sommes en intérieur ?⸺, avant d'atterrir au sol. J'arque un sourcil. Ses yeux palpitent, tels de cœurs enragés et un sourire béat frôlant l'idiotie s'est incrusté sur ses lèvres. Je le regarde faire, tenant toujours ma vaisselle dans ses mains, il me paraît ailleurs, dans un autre monde. Je l'entends murmurer mon prénom, à l'instar d'une incantation, suivit de "ma jolie", "ma douce" et mon propre cœur s'emballe. Il ne bouge vraiment pas. Sanji est figé sur place.
« Euh, tout va bien..? »
Je me risque à le questionner, ne sachant pas si ce sont ses sottises habituelles, ou si il est temps que j'aille chercher Chopper. C'est une première toutefois : il ne saigne pas du nez. Mais ça, c'est peut-être parce que je ne lui avais pas montré mon décolleté..
Tout de même préoccupée, je refuse de l'abandonner, je me rapproche donc de lui. Cela se déroule en silence. Je contourne sa silhouette élancée pour m'accroupir à côté de son visage et le toucher, Sanji ne répond toujours pas. Le débarrassant de l'assiette de tasse, que je dépose au sol, je me mets à titiller sa joue. Plantant le bout de mon ongle dans l'onctuosité de cette dernière, je répète l'opération, murmurant son prénom au passage, jusqu'à le voir finalement cligner des yeux.
« Tu as besoin que j'appelle Chopper ? »
Sanji a l'air hébété. Un sourire presque immédiat prend place sur son visage lorsque son regard encontre le mien.
« Pourquoi donc ? Je ne me suis jamais sentis aussi bien de ma vie. »
Peu satisfaite de sa réponse, je fais la moue. Pendant ce temps, il apporte ses doigts à ses lèvres. Il semble pensif, il est plongé dans ses pensées.
« Tu n'es vraiment pas croyable quand tu t'y mets... »
« Tu t'es inquiétée pour moi, ma douce ? Comme c'est gentil ! Je⸺ »
« Pas croyable, j'ai dit. » je peste.
Je lui donne un petit coup de pied aux côtes, plutôt une bousculade, de manière à le faire taire. Sanji cligne des yeux, cela fait fait son effet.
« Je t'embrasse tout le temps, tu devrais t'y habituer... »
« Quoi ? Jamais ! » il s'offusque.
Sa main se saisit brusquement de la mienne, cela m'arrache un hoquet de surprise.
« Tes lèvres sont le nectar le plus délicieux qu'il m'ait été donné de goûter. Si il m'arrive un jour de m'en lasser, alors je suis devenu fou, j'ai perdu ma raison de vivre. Car pour rien au monde je ne voudrais m'en séparer, si ça ne tenait qu'à moi je⸺ »
Furieusement gênée, je m'éloigne.
« J'ai compris ! »
Je cache ensuite mon visage derrière mes mains, espérant qu'en faisant ceci, il comprenne mon embarras et cesse son numéro. Qu'est-ce qu'il peut être charmeur quand il s'y met, je peine à y croire ! Mon corps se redresse de lui-même, j'entends Sanji m'imiter. La vaisselle et le dîner sont depuis longtemps abandonnés.
« Ne sois pas embarrassée, je t'en prie, ma douce. Je ne fais que dire la vérité. »
Il se saisit de mes avants-bras et les abaisse de manière à faire tomber mon masque. Face au sérieux de son expression, je suis incapable de tourner la tête, c'est à mon tour de me retrouver figée sur place. Sanji me sourit timidement et se rapproche de moi.
« Puis-je en avoir un autre ? »
« Un⸺ Un quoi ? »
Il pointe ses lèvres de son index.
« Oh⸺ »
Mon cœur bat si vite désormais... J'ai l'impression que des tambours palpitent en mon sein. Rythmés et puissants, ils s'en vont jusqu'à faire trembler mes tympans, et faire tressaillir ma jugulaire.
« Je⸺ Je suppose. »
« Tu pourras travailler sereinement après, je te laisserai tranquille. »
« D'accord... »
Je me pose sur la pointe des pieds, et tandis que abaisse son visage dans ma direction.
Sanji m'embrasse.
Mes yeux se ferment et nos lèvres se touchent de nouveau, encore une fois dans un baiser si tendre et amoureux... Il s'est approché de moi, consciencieux, puis s'est emparé de ma bouche, sans avoir cessé de me contempler. Ça n'a rien à voir avec un baiser sensuel, plein de vie voire empestants la luxure. Ici, non, c'est totalement différent. La manière dont Sanji tient mes poignets entre ses mains, celle dont il se colle à moi, sans pour autant se frotter. Il est entièrement focalisé sur notre échange. Sûrement a-t-il lui aussi fermé les yeux. Mes doigts se referment jusqu'à former des poings et mes sourcils se froncent. Malgré moi, je gémis contre lui, Sanji me répond dans un grognement et, à cela, nos langues se frôlent.
Il m'emporte ailleurs. Des portes s'ouvrent sur une toute autre dimension. Je sens le vent me caresser les cheveux, une chaleur me dévorer l'estomac et mes pieds se faire léger. Ce... C'est indescriptible. Je m'accroche à ce sentiment jusqu'à en redemander plus.
Sanji m'a fiévreusement embrassée. Lorsque je le force à se séparer de moi, il me laisse bouche bée. Je suis sans mot; haletante, le visage couvert de gêne.
J'ai les yeux grands ouverts.
« Je crois⸺ »
« Je vais⸺ »
Nos regards se croisent, puis, à l'unisson nous parlons :
« Toi d'abord ! »
Nous rions.
« Je.. je t'en prie ma douce. » déclare Sanji en relâchant mes poignets. « À toi l'honneur. »
« Je⸺ Je disais... Je vais⸺ Je vais retourner travailler ? » je balbutie, tant bien que mal.v« Enfin⸺ Poster ma lettre ? Mon père doit attendre. Enfin non ! Le Martin facteur, je.. je veux dire. »
« Oui et, quant à moi je⸺ j'ai le dîner à finir de préparer. Alors⸺ »
« Oui ! »
« Oui, oui ! »
Sanji et moi échangeons un coup d'œil. Un petit rire s'échappe de mes lèvres, il m'imite et cela me fait sourire, malgré le fait qu'il a l'air totalement paniqué. Sanji est tout rouge. Ses joues sont rosies au possible, c'en est stupéfiant. Plus je le regarde, et plus j'ai envie de⸺
Un grand fracas nous arrête.
Surpris, nous faisons volte-face en direction de l'entrée de la cuisine, là où la porte a violemment été ouverte. Celle-ci claque contre le mur. Une seconde plus tard, les silhouettes de notre capitaine et du canonnier y font leur apparition.
« Sanji ! » se lamente Luffy. « J'ai faim ! »
C'est mon signal. Jetant un dernier coup d'œil à Sanji, je presse le pas jusqu'à atteindre ma pochette sur la table. Il est à présent bien trop occupé pour me remarquer, c'est dommage... Ma pochette n'a pas bougé depuis que je l'ai refermée. Elle y est abandonnée. Je la visse donc contre ma poitrine, évitant le regard lourd de suspicions de Usopp au passage et profite des plaintes poussées par notre capitaine pour prendre la poudre d'escampette. J'entends Sanji élever la voix et Luffy s'écrier ⸺plutôt le supplier⸺, les deux ne tardent pas à se chamailler. Apprendre que Luffy s'est jeté sur le frigo ne me surprendrait pas, il a toujours été un énergumène sacrément gourmand..
Je referme la porte de la cuisine derrière moi et me dépêche de descendre les escaliers menant au pont principal du Sunny. Ensuite, je fuis jusqu'à rejoindre ma chambre à coucher. C'est le cœur battant à mille à l'heure et l'esprit embrumé que je marche. La sensation des lèvres du joli blond imprimée dans ma tête, et la chaleur de ses doigts enroulés autour de mes poignets hantant mes souvenirs, je commencé à sourire.
Il me tarde d'écrire mon prochain article. Qui sait.. Peut-être que celui-ci lui sera dédié..?
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perduedansmatete · 3 months
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beaucoup de choses à dire mais je ne sais pas comment les écrire, ça fait longtemps que je n'ai pas été si bien même si ce n'est qu'une passade elle est si agréable que j'ai l'impression d'être à strasbourg à défaut d'y avoir été avec toute ma famille ce week-end (strasbourg = impression que rien n'est réel et que je suis la plus heureuse) je me sens vide et remplie après avoir passée la semaine avec Y, on a fait un pacte en crachant dans nos mains avant de les serrer et j'ai promis de ne plus jamais lui mentir, il m'a dit qu'il me comprenait mieux et qu'il fallait qu'on essaie de faire plus de choses ensemble, ce qu'on a fait ce week-end notamment quand je l’ai ramené chez mes copains de montreuil puis même avant quand ça n'allait pas avec la tonne de concerts auxquels on est allés ensemble en un temps si réduit mais avant ça j'ai cru qu'on ne se parlerait plus jamais, on s'était beaucoup eu au téléphone pour essayer de se comprendre mais on ne se comprenait pas peut-être car moi-même je n'y arrivais pas, ça m'avait mis dans tous mes états pendant bien quinze jours et lui aussi de son côté, c’était tellement la crise que la semaine dernière chez la psy je n’ai pas dit je ne sais pas de quoi parler comme les autres séances j’ai directement embrayé sur ça puis on a parlé de ma peur du conflit, de celle de blesser et quand la séance s’est finie elle m’a dit qu’elle était frustrée car c’était passé super vite et qu’elle voulait en savoir plus, en tout cas je vais continuer mes efforts qui n’en sont pas tant que ça quand on aime quelqu’un puis continuer d’essayer de mieux comprendre puis d’abandonner mes comportements d’adaptation qui ne m’aident plus du tout dans la vie la vraie la vie d’adulte… bref je suis toute seule dans mon lit ça fait longtemps et je préférerais être avec lui
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hellmouthheritage · 1 year
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RPG sur www.hellmouth.forumactif.com
FAITH LEHANE :
Cette maison me rappelle tellement de souvenirs. Mon tout premier Noël en famille, avec Joyce. La seule et unique femme à m'avoir fait aveuglement confiance. J'ai bien failli la tuer, je n'en reviens pas encore que j'ai menacé de mort la mère de Buffy, alors qu'elle était ma seule et véritable amie. Mon stress grandit à chaque pas que je fais vers la porte. Tant de choses se sont passées depuis la dernière fois que j'ai vu Buffy. J'ai changé, grandi, évolué, mais les souvenirs de notre passé me hantent toujours. J'espère qu'elle me pardonnera pour tout ce qui s'est passé. Mon poing se lève lentement, et je cogne à la porte. Le bruit résonne dans le silence de la nuit, et j'entends mon propre souffle s'accélérer. Les secondes semblent durer une éternité, et j'attends anxieusement que Buffy apparaisse devant moi. Soudain, la porte s'ouvre, et c'est elle. Buffy, debout là, les yeux écarquillés de surprise.
Hey, B Essayant de cacher mon propre émoi derrière un sourire timide. Ça fait un moment. J'ai entendu dire que tu avais besoin d'aide.
BUFFY SUMMERS : Ça ne faisait pas longtemps que j'étais rentrée à la maison. La semaine avait été longue, mais c'était enfin vendredi soir. Les week-ends, comment pourrais-je vivre sans ? C'est les seuls deux jours de la semaine où je peux être libre de mes fonctions de policière. L'autre nuit, j'avais envoyé ma fille, au Bronze, mettre Faith au courant de ce qui était entrain de ce passer à Sunnydale. Je me demandais ce qu'elle en pensait. Malgré notre passif assez agressif, elle est la seule alliée dans cette guerre qui est capable de livrer bataille avec la même force et la même expérience que moi. Je n'ai pas le choix de piler sur mon orgueil et de la faire participer à cette guerre, malgré tout ce qu'elle m'a fait.
Ça cogne... J'ouvre, et devant moi se tient Faith. Mon cœur bat fort, mais je n'arrive pas à masquer ma méfiance. La voir ici, devant ma porte me fait ressentir encore plus cette plaie sur mon front entrain de cicatriser. J'avais eu de la difficulté à vaincre un Turok-Han, un peu plus tôt. Je n'avais jamais rencontré de vampires aussi forts qu'eux. Ils sont presque invincibles et le pire dans tout ça, c'est qu'ils ne sont pas la plus grande menace, en ce moment. Nous avons la reine des enfers qui veut notre peau et celle de nos enfants sans oublier la grande annonce de @Willow Rosenberg, concernant des tueuses venues tout droit des enfers.
Je ne suis pas contente de la revoir après tout ce temps. Vingt-deux années dans une tombe ont fait remonter beaucoup d'émotions, y compris la rancune envers Faith pour tout ce qu'elle a fait par le passé. Elle s'est invitée dans ma famille, elle a essayé de me voler mes amis, ma vie, de tuer Willow et Alex sans oublier Angel. Cette fille, je la déteste, mais je dois admettre que je suis contente qu'elle soit là.
Faith... dis-je d'une voix froide, gardant mes émotions sous contrôle. Oui, vingt-deux ans pour être exacte. Lui lançais-je sur un ton sèche en hochant la tête sur la gauche. Aurais-tu pu choisir un moment pire pour revenir?
Je m'écarte de la porte légèrement pour la laisser entrer et la suivre dans la cuisine. Faith n'avait pas changé. Sa façon de bouger, de parler... Elle faisait comme si elle était déjà comme chez elle. Mes yeux tournèrent vers le plafond. Je prend place derrière le comptoir de la cuisine en sortant une bouteille de sauvignon blanc et deux coupes de cristal. Si j'ai à affronter une conversation avec Faith Lehane, je vais avoir besoin d'un verre et sans doute que elle aussi.
Oui, j'ai demandé à Aube de te parler des dernières nouvelles. Dis-je en gardant une distance émotionnelle. Mais ça ne signifie pas que je te fais confiance ou que je te pardonne pour tout ce que tu as fait.
Je sens le regard de Faith sur moi et ça me perturbe de la savoir ici, dans ma maison. Je sais qu'elle veut retrouver sa place dans notre équipe, mais je ne suis pas prête à lui accorder rapidement. Le ressentiment est profond, et il faudra du temps pour le surmonter, si c'est possible. Je reste sur mes gardes, ne lui accordant qu'une attention minimale. Je sais que nous avons besoin de toute l'aide possible, mais cette fille, elle me travaille les entrailles. Chaque fois que je croise ses yeux, j'ai envie de lui en mettre une.
La guerre approche, et nous devons nous concentrer sur cette menace. Je suis prête à mettre de côté mes sentiments personnels pour l'instant, mais je ne sais pas si je pourrai un jour te pardonner pour tout ce que tu m'as fait, Faith. La blessure est trop profonde. Je ne crois pas qu'un jour, toi et moi, nous serons amies.
Après avoir versé le vin dans les coupes, j'en fais glisser une devant elle en levant mon verre pour qu'elle puisse le cogner contre le mien. J'ai la quarantaine, je suis capable de faire la différence entre une amie et une alliée. J'ai besoin d'elle dans cette guerre et je veux lui faire comprendre. Je cogne mon verre contre le sien et je bois une gorgée avant de la relancer.
J'ai entendu dire que tu es la nouvelle propriétaire du Bronze. L'ancien propriétaire est disparu, la police de Sunnydale n'a toujours pas retrouvé le corps. Je le sais, parce que j'en fais partie maintenant. Lui dis-je en sortant mon badge, pour regarder sa réaction. Faith était toujours recherchée par la police de Los Angeles. Je voulais qu'elle stresse un peu.
T'en fait pas Faith. Je garderai tes petits secrets.
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likielandco · 2 years
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Bonjour à tous, bonjour mes reines, Bonjour mes chevaliers, bonjour Kaamelott fandom!
Ça fait un long moment n’est-ce pas?
Je vais être honnête: je me suis forcé à ne pas poster sur Tumblr, car je souhaitais vraiment pouvoir revenir vers vous tous avec une date définitive pour l’update de l’OS 11.
Alors sans faire de ronds de jambes, je vous annonce que je poste la première partie du OS 11, le mardi 31 janvier, à 20h 🥳
Ça fait plus d’un an que je n’ai pas updater ma fic sur AO3, mais je n’ai jamais, jamais, jamais cessé de l’écrire. Des mois et des mois de frustration et de prise de tête car ma vie professionnelle a pris un tournant intense, et toutes les nouvelles responsabilités qu’on m’a attribué n’ont pas ramené que du pognon, elles ont aussi ramené beaucoup de stress. Pour le coup, écrire le OS 11 m’a beaucoup aidé émotionnellement, même quand je ne pouvais sortir que 2 pages par semaines, même quand j’en effaçait 10 par pure perfectionnisme.
Le revers de la médaille c’est la culpabilité de ne pas avoir pu partagé la suite avec vous, mes lectrices et lecteurs tellement merveilleux et tellement impliqués dans LPDG.
L’attente a été longue et j’en suis la première désolée, mais pour le coup, je reviens non seulement organisée, mais aussi avec du Lourd (notez le grand L 😂)
Le OS 11 fait bien plus que 100 pages, je vais pas vous donner le décompte tout de suite, sinon vous allez halluciné 😅
À tout ceux qui attendent l’update depuis tout ce temps, à tout ceux qui commentent, qui m’envoient des messages d’encouragements sur Tumblr, qui n’ont pas l’intention d’abandonner cette histoire malgré le manque d’update, qui veulent toujours continuer à suivre les aventures de Guenièvre et Arthur, de la Svala et son Dux Bellorum… je veux vous dire que je vous adore, que je brûle de reconnaissance, que ces centaines de pages vous sont dédiés, que je n’ai jamais relâché mes efforts pour vous donner une suite, que vous méritez la grosse bombe que ce OS 11 va être, et que vous allez manger de plus de cent pages avec uniquement Guenièvre et Arthur. Yup. On se rattrape comme on peut. ❤️
Vu la longueur de la bête, je vais devoir découper le OS en trois parties. Ça me fend le cœur mais c’est comme ça. J’ai grave hésité à tout balancer d’un coup, mais ça ferait trop, beaucoup trop à digérer. Il y aura énormément de dialogues, plus que dans la totalité des OS précédents, et la façon dont j’ai construit ce chapitre, chaque élément, chaque attaque, question ou révélation entre Arthur et Guenièvre, va trouver son écho au fur et mesure de la lecture. Aucun de ces deux personnages ne perdra le nord dans leur affrontement, ce fameux affrontement qui aborde finalement leur mariage passé. Vous allez probablement avoir l’impression d’assister à un match de tennis, puis à une avalanche 😅
Beaucoup des questions qu’on m’a posé en commentaire sur AO3, trouveront leurs réponses, il y aura beaucoup de révélations sur Horsa, sur Lancelot… bref, ça va être la pétarade quoi.
Je vous conseille fortement de relire la fic depuis le début, ou tout du moins depuis le OS 5, la destruction de Kaamelott, pour pouvoir savourer à quel point le OS 11 est un écho et une fatalité évidente pour tout ce qui s’est passé avant dans l’histoire. Tout les dialogues entre Arthur et Guenièvre du OS 5 au OS 10, sont particulièrement importants.
J’ai la chance inouïe d’avoir des lectrices et lecteurs qui flairent mes plots comme Sherlock Holmes flairent les mystères. J’espère que vous allez kiffé ce qui vient, les dénouements et les renouements des plots, tout ça c’est pour vous!
Finalement, même si cette année 2023 ne s’annonce pas plus chill que les autres niveau boulot, j’ai décidé de faire de LPDG une priorité. Ça veut dire poster tout les mois. On va voir si j’y arrive, mais je suis déterminée. Je veux m’avancer dans cet objectif avec bienveillance et sans stress ou culpabilité, j’ai déjà trop de ça dans ma vie. À travers LPDG, je veux viber avec vous, rire avec vous, pleurer avec vous, hurler avec vous et à mon petit niveau, rendre hommage à l’univers de Kaamelott qui m’a tant donné et ce depuis que je suis petite.
La seconde partie du OS sera posté fin février, la troisième fin mars. Ça part en crescendo, soyez prévenue! Énormément de angst, mais aussi énormément d’amour, comme il se doit. ☺️
Ok je crois que c’est tout! Encore merci, merci beaucoup, merci mille fois, merci tellement à toutes les personnes qui ont glissé dans mes DM sur Tumblr, juste pour m’encourager, ou juste pour me demander comment ça va… merci à toute les personnes qui commente sur AO3. Ça n’a pas de prix, ça signifie tant pour moi. Merci pour tout les kudos et les Hits, merci pour votre temps, merci pour votre soutien, merci pour votre lecture.
À très vite,
Avec tout mon amour,
Lily.
#LesPétalesDeGuenièvre🌸
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nos-nouveaux-espoirs · 10 months
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"You were my easiest hello, and my hardest goodbye"
J'ai lu cette phrase un jour et je n'ai pu l'enlever de mon esprit, car elle reflète parfaitement ce que je ressens pour toi depuis tout ce temps. Il a été si simple pour moi de te laisser rentrer dans ma vie. En quelques semaines seulement, tu avais attisée ma curiosité et me donnait envie de te découvrir alors même que j'avais le coeur brisé. Je t'ai ouvert la porte de mon appartement, comme s'il était le tien avec une telle facilité qu'aujourd'hui encore, je me demande ce que tu m'as fait ce jour-là. Ce jour où j'ai décidé de me laisser porter par toute la chaleur et la joie qui émanaient de toi. Et ce jour-là, ma vie a considérablement changé. Tu l'as changé, pour être honnête. Pour la première fois de ma vie, je me sentais pleinement heureuse et surtout, je me sentais vivante. J'avais un sentiment de légèreté, comparable à aucun autre. Plus que n'importe qui, je découvrais enfin le bonheur et la joie de vivre en se sentant aimée et aimant si fort en retour. Tu le sais, notre relation a eu des hauts et des bas, et dans chacun d'eux, j'y mettais toute mon âme. Il était dur de nous voir souffrir, mais il était tellement bon de nous voir heureuse. Aujourd'hui encore, il m'arrive de rire lorsque je me souviens de toutes les conneries qu'on faisait, lorsqu'on courrait autour de la table, lorsqu'on suçait nos pouces ensemble, quand on jouait aux échecs ou a la bonne paye… Tous les souvenirs, quels qu'ils soient, me rappellent à quel point nous ne formions qu'un. A quel point tu étais vitale et à quel point tu donnais du sens à mon existence.
Je ne minimiserai jamais ce qui s'est passé entre nous. Les bas, les disputes, la tristesse et la peine. Nous en avons souffert toutes les deux, et je te l'accorde, ça n'a pas été simple. Parfois, je me demande si nous avons bien fait de rompre. Si c'était la seule solution. Car je me souviens de nos aurevoirs déchirants et de l'incompréhension de nos parents. Après tout, deux êtres qui s'aiment doivent-ils réellement se quitter ? Pourtant nous l'avons fait, et je peux t'assurer que souvent, je me demande si nous n'avions pas abandonné trop vite. Malheureusement, les choses sont ainsi. Si cette rupture n'a pas permis de me libérer de notre histoire, peut-être que c'est le cas pour toi, et dans ce cas-là, tout va bien.
Je ne sais pas comment tu réagiras à ce message. Peut-être que tu me bloqueras dans l'instant car tu as refait ta vie dans laquelle tu ne souhaites pas que j'existe, peut-être que tu auras de la peine de me savoir toujours accrochée à nous, peut-être que tu seras en colère parce que je te réécris à nouveau. Sache qu'en aucun cas, je ne souhaite que ce message ait des répercussions négatives sur toi ou ta copine. Car tu auras peut être du mal à le croire, mais si ton bonheur est loin de moi, auprès d'une autre, je le comprendrai. Il n'est pas facile d'aimer une âme comme la mienne, mais tu l'as fait avec beaucoup de passion et d'amour et pour ça, je t'en remercie.
Aujourd'hui, l'air me manque, tu sais ? Parce que je te vois de partout, et pourtant tu n'es pas là. A chaque endroit que je découvre ou que je revisite, je te vois. A l'autre bout du monde, vivant mon plus grand rêve, mon coeur était serré de ne pas t'avoir près de moi pour vivre ce que j'étais entrain d'accomplir. Les sons passent en boucle dans ma playlist et ils ne me rappellent que toi. Chaque page de livre que je tourne ne me mène qu'à toi.
J'ai essayé, comme tu me l'as demandé, comme on se l'était promis, d'avancer et d'être heureuse. De reconstruire, de ne plus attendre après nous. Mais la réalité, Chloé, c'est qu'il n'y a que toi que j'attends. Je n'y arrive pas. Après plus d'un an et demi, je ne parviens toujours pas à passer à autre chose. A me dire que cette histoire est terminée et qu'elle doit appartenir au passé. Pourtant, et je te jure que c'est vrai, je l'ai espéré et prié si fort. Réussir à tourner la page. Réussir à accepter ton départ. Accepter de retomber follement amoureuse. Accepter de tout recommencer à zéro. Mais je n'y arrive pas. Quelque chose s'accroche à toi comme on s'accroche à la vie. Une partie de mon être est restée auprès de toi, et je crois que tu l'as pris et gardé pour toujours. Malgré tout mon travail de thérapie, malgré l'hypnose à laquelle j'ai succombé pour te sortir de ma tête, malgré la relation que j'ai tenté de construire, mes proches qui m'encouragaient à être patiente car la peine passerait, je n'y suis pas parvenue. Il m'est impossible de t'oublier, de te laisser t'en aller pour toujours et à jamais. Je n'y arrive pas. Parce que personne au monde, autre que toi, ne m'avais permis de me sentir aussi vivante…
Ce message est très malvenu et je suis vraiment désolée de devoir encore te contacter. Mais je pense qu'il est nécessaire que je lise ce que mon coeur refuse d'admettre. Tu es même venue jusque dans mes rêves pour me dire de ne plus rien attendre de toi, pour me dire à quel point tu l'aimais, à quel point elle te comblait et à quel point je ne représentais plus rien. C'est terriblement triste, tu ne trouves pas ? Même mon inconscient a tenté de me dissuader de continuer de t'aimer… Et pourtant…
Chloé, je sais que la vie doit faire les choses, mais la vie n'a jamais été très belle avec moi. Plus j'évolue, plus j'apprends des choses terribles qui me font perdre confiance en ce qu'on nomme le "destin". Je t'avoue que je n'y crois pas, que je n'y crois plus… Aujourd'hui, c'est KAIROS. L'instant présent, l'instant que je choisi pour changer le cours des choses. Car il y a eu un long avant, et il y aura un après… Ma vie doit changer, elle ne peut pas rester sur pause en attendant l'âme que mon coeur a choisi d'aimer…
Avant de te poser cette question, je veux que tu saches que je ne peux plus me rattacher à l'idée qu'on "pourrait" se retrouver dans plusieurs années. Parce que ce sont ces paroles qu'on s'est prononcé tant de fois, qui me font tant souffrir aujourd'hui. Parce que mon coeur a gardé l'espoir qu'un jour, tu reviendrais. Et tu as eu beau me dire de ne plus rien "espérer", mon coeur a gardé l'espoir que tu continuais de l'aimer et que c'était pour cette raison que tu me disais de cesser d'espérer. Peut-être pour me préserver, parce que tu vis une relation qui te comble et dans laquelle tu te sens bien actuellement, peut être parce que tu sens que ce n'est pas le moment pour toi… Mais mon coeur se rattache à mille et une excuse pour justifier le fait que tu voudras peut être retenter une nouvelle histoire. Tu as été mon plus simple bonjour, tu es mon plus douloureux au revoir.
Tu m'as souvent répondu que tu ne pouvais rien prédire, mais je pense qu'il y a une chose à laquelle tu n'as jamais donné de réponse, et je crois que cela me permettra d'avancer, quand bien même je souffrirai surement de la réponse. C'est la dernière chose que je te demande de faire pour moi, même si je sais que tu ne me dois plus rien. Mais pour la relation qu'on a vécu, et pour l'amour qui réside toujours en moi…
Chloé, ton coeur aime-t-il toujours le mien ? Ou doit-il accepter de te laisser partir pour toujours ?
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sofya-fanfics · 8 months
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Les patins à glace
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Fandom : Fairy Tail
Relationship : Gray x Juvia
Je me suis inspirée d’un prompt du mois de Janvier de @creativepromptsforwriting​ : Patins à glace.
J’espère que ça vous plaira.
Résumé : Juvia attacha ses patins à glace et alla sur la piste. Elle avait attendu la soirée pour s'y rendre. Personne n'était là et elle pouvait librement patiner. Du moins, elle voulait apprendre à patiner. Personne n'était au courant qu'elle ne savait pas patiner et surtout pas Gray. Elle ne voulait pas qu'il le sache.
Disclaimer : Fairy Tail appartient à Hiro Mashima.
@creativepromptfills
AO3 / FF.NET
Juvia attacha ses patins à glace et alla sur la piste. Le froid s'était installé sur Magnolia et une patinoire en plein air avait été installée au centre de la ville. Tous les habitants pouvaient en profiter et s'amuser.
Juvia avait attendu la soirée pour s'y rendre. Personne n'était là et elle pouvait librement patiner. Du moins, elle voulait apprendre à patiner. Personne n'était au courant qu'elle ne savait pas patiner et surtout pas Gray. Elle ne voulait pas qu'il le sache.
Cela faisait seulement quelques semaines qu'ils étaient en couple. Il était un mage de glace et elle ne voulait pas le décevoir s'il apprenait qu'elle ne savait pas patiner. Alors quand elle avait vu qu'une patinoire avait été ouverte, elle avait sauté sur l'occasion pour apprendre. Ça devrait être facile, s'était-elle dit. Après tout, elle avait accompli des choses bien plus difficiles que de tenir sur des patins à glace.
Elle glissa sur quelques centimètres. Elle sourit, fière d'arriver à avancer. Soudain, elle se sentit partir en arrière et elle tomba sur les fesses. Elle grimaça de douleur. Elle se leva avec difficulté, manquant de tomber plusieurs fois. Lorsqu'elle retrouva son équilibre, elle avança doucement. Elle se disait qu'en avançant lentement, elle ne tomberait pas. Mais sa jambe droite dérapa et elle tomba à nouveau sur les fesses. Elle se releva tout en gémissant de douleur. Il était hors de question qu'elle abandonne. Elle devait réussir à patiner pour Gray-sama.
Elle ne savait pas combien de temps était passé depuis qu'elle était arrivée à la patinoire. Tout ce qu'elle savait, c'était que la température avait baissé et qu'elle commençait à avoir froid. Mais elle voulait continuer. Elle n'arrivait toujours pas à tenir sur ses patins. Elle tombait à chaque fois et elle était sûre d'avoir des bleus sur tout le corps. Elle tomba à nouveau en arrière, lorsqu'elle sentit quelqu'un la rattraper en passant ses bras autour d'elle.
« Gray-sama ! S'exclama-t-elle en tournant la tête.
-Je peux savoir ce que tu fais ?
-Ri… Rien. »
Elle ne voulait pas lui avouer qu'elle apprenait à patiner et qu'en plus, elle n'était pas douée. Elle se redressa et se tourna vers Gray. Celui-ci encercla ses mains dans les siennes.
« Tu es glacée. »
Il retira sa veste et la passa autour des épaules de Juvia. Il ne portait qu'un simple t-shirt et même s'il ne sentait pas le froid, elle se sentait coupable de l'ennuyer.
« Maintenant, dit-il, dis-moi ce que tu fais à la patinoire à cette heure-ci.
-Juvia apprenait à patiner. »
Elle avait marmonné tellement doucement que Gray n'avait pas compris.
« Quoi ? »
Juvia soupira. Cela ne servait plus à rien de lui cacher la vérité.
« Juvia apprenait à patiner. »
Elle se cacha le visage entre ses mains, honteuse.
« Juvia ne voulait pas te décevoir. »
Il lui retira les mains de son visage.
« Pourquoi tu me décevrais ?
-Tu es un mage de glace et Juvia ne sait pas patiner. Elle a essayé d'apprendre, mais c'est une catastrophe. »
Gray se demanda où elle avait pu avoir cette idée qu'elle le décevrait si elle ne savait pas patiner. Il voulait la rassurer.
« Ce que tu fais avec l'eau est exceptionnel et je ne pourrais jamais nager aussi bien que toi. Est-ce que c'est pour ça que tu penses moins de moi ou que je te déçois ?
-Bien sûr que non ! »
Gray lui sourit et Juvia ne put s'empêcher de sourire timidement. Elle se sentait stupide d'avoir agi ainsi. Son manque de confiance en elle l'avait fait douter de ce que Gray pouvait penser d'elle.
« Je peux t'apprendre à patiner, dit Gray. »
Un immense sourire illumina le visage de Juvia et elle acquiesça. Ils se mirent à patiner. Juvia essayait d'imiter Gray. Il ne lui avait pas lâché la main et elle n'était pas tombée une seule fois. Elle ne s'était jamais autant amusé en apprenant quelque chose. Et tout ça, pensa-t-elle, s'était grâce à Gray.
Fin
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nayelleya · 16 days
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update de l'inconnu
Bon alors, le rendez-vous était hier au milieu d'un pont. J'arrive avec quinze minutes d'avance. Je vais à l'endroit indiqué mais je le vois, de l'autre côté du pont en train de littéralement partir ? Alors je marche jusqu'à le voir sur un passage piéton. Je lui tapote l'épaule et il se retourne et me dit "Tu es venue c'est pas possible" (drôle qu'il me dise ça car je pensais qu'il n'allait absolument pas venir). On se fait direct un énorme câlin. Il était là depuis 30 minutes sauf que quand je l'ai vu partir c'était juste pour s'acheter des cigarettes. Bref, on passe au tabac et on ne se rend toujours pas compte qu'on est tous les deux venu ici. Il me touchait de temps en temps les bras et les épaules pour se rendre compte que j'étais vivante c'était à la fois drôle et mignon à voir.
On commence à marcher, on se pose dans un de ces bars parisiens avec des bières en bouteilles à 33cl qui coûte 7€ et le serveur ne me mettait vraiment pas à l'aise alors il décide qu'on va partir (je n'osais pas partir de moi-même). Donc, on se remet à marcher pendant très longtemps. On se raconte notre été. Lui été remplit de révisions et moi de dépression. Il me demande si ça va mieux, je lui demande si ses examens se sont bien passés. Je finis par lui dire que cet été la seule chose qui me faisait tenir réellement en vie c'était que je me disais que j'allais potentiellement le voir. Il m'a dit que c'était touchant, je lui ai dit qu'il ne fallait pas qu'il s'inquiète si un jour je ne viens pas à un de nos rendez-vous. Je voudrais qu'il passe sa vie à se dire que je suis bien vivante. On discute aussi de comment notre entourage a réagit face à notre rencontre à Vienne. J'apprends aussi, qu'il a énormément lu le papier que je lui avais laissé. Il s'était mit des rappels un mois, une semaine et deux jours avant en regardant bien si il avait noté la bonne date, le bon lieu et la bonne heure. Il avait même prit le papier en France pour le lire et ne pas se tromper. Moi qui croyais qu'il n'allait jamais venir, je lui dis que j'avais hésité à venir justement. Il savait que j'allais venir (le mec trop confiant jpp).
Bref, on marche, on se prend une bière sur le passage et on continue à marcher. Je commence à avoir mal aux genoux et je n'arrête pas de me plaindre littéralement. Mais on continue de vagabonder, il était euphorique et je l'étais aussi mais je le chariais comme quoi je ne voulais plus le revoir après cela (totalement faux je veux le voir toute ma vie). On rentre dans une cours pour voir les appartements. Il me fait rire parce qu'il prenait beaucoup de photos de la ville et était émerveillé par tout. Il m'a même prit en photo en souvenir (je n'ai même pas pensé à faire cela, trop bête). (Je n'explique pas exactement tout car le post va faire 15 pages). À un moment j'ai tellement mal qu'il commence à chercher alors un endroit où on pourrait manger. On trouve un joli restaurant asiatique, on commande et en mangeant on parle déjà de notre prochain rendez-vous. Il était 21h30 et nous voir tous les deux ici ressemblait réellement à un film. Comme la première fois, ça semblait hors du temps, irréel et magique. On a réussit a se fixer un autre rendez-vous et on l'a noté dans un papier pour ne pas oublier. Il me demande si je veux voir un de ses amis qui habite ici. Je suis plutôt réticente mais au bout d'une heure à déambuler j'accepte car il m'avait déjà parlé de lui et je le sentais bien.
Donc vers 22h30/23h (je ne sais plus trop). On rejoint son ami dans un bar très très sympa. Et directement je l'adore son pote, une personne tellement apaisante. Je me sentais si bien avec l'inconnu mais là c'était doublé. On a beaucoup discutés, les garçons beaucoup bu pendant qu'ils parlaient de leur relation ou avec des copains dont j'ai déjà entendu le nom. Et, même si ils racontaient des anecdotes de leurs vies à deux je me sentais pas du tout mise de côté. C'était vraiment très plaisant car normalement je me sens pas trop comme cela. Son ami a même prit mon mail pour pouvoir m'envoyer des documents pour la méthodologie à la fac car j'étais selon lui un jeune talent aha. L'inconnu disait que c'était de la triche, seulement on a promit avec son ami que ce serait purement professionnel et que je n'allais pas demander des nouvelles de lui. On regarde l'heure à un moment et on se rend compte qu'il est 1h40. On avait tous halluciné.es car le temps passait tellement rapidement. L'inconnu decide de nous payer des shots (spoiler : j'ai bof aimé). On décide de partir car le bar fermait et qu'on voulait continuer la soirée autre part pas très loin.
On arrive dans une sorte de boîte/bar. Un établissement que je déteste typiquement à Lyon. Mais j'étais tellement heureuse d'être avec eux, j'étais un peu saoul que cela ne me dérangeait pas. On danse (enfin eux, moi je me tapais des énormes barres car ce moment était tout simplement improbable). On va ensuite au coin fumeur. Et là, je ne sais pas si c'était l'euphorie, l'alcool mais je me souviendrais très longtemps de ce moment. Il était vraiment et sincèrement heureux que je sois venue au rendez-vous. Donc, chaque fois qu'on parlait (enfin lui car il est beaucoup plus sociable que son ami et moi aha) il parlait de notre rencontre. Il me disait "Tiens Leyan raconte, tu racontes beaucoup mieux que moi je le sais" et je le voyais avec un sourire aux lèvres en disant "Mais c'est pas dingue quand même cette rencontre ???". Il me dit aussi à un moment qu'on devrait écrire une nouvelle sur nous deux. Je lui ai dit que j'avais déjà commencé. Il veut le lire dans cinq ans. Je ne dévoile pas tout ici parce que sinon vraiment le post ferait 1000000 pages. J'espère que vous achèterez mon livre parlant de lui et moi (lol).
Bref, les gars étaient super fatigués, il était 4h du matin. On part alors de cet établissement et L'inconnu me paye un uber pour que je sois safe sur la route. On s'est fait un énorme câlin et on s'est dit à la prochaine.
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e642 · 8 months
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Le week end dernier a été compliqué pour nous deux. L'ambiance était froide, pesante et désagréable. Suite à quoi, en début de semaine, je lui avais écrit le fameux "il faut qu'on parle". J'y avais notamment abordé le thème de la communication. Notion sur laquelle j'ai du travail certes mais lui encore plus. Je lui disais que ce n'était plus possible qu'on vive des moments aussi pénibles uniquement parce qu'il ne voulait pas me dire ce qu'il se passait que je n'étais pas dans sa tête, que tout n'était pas flagrant, que des fois, je pouvais ne pas me rendre compte d'avoir mal agi ou été maladroite. J'avais pas fait du chantage affectif, j'avais seulement spécifié que moi ce n'était pas quelque chose qui me convenait et que ça me ferait partir à un moment donné si ça ne changeait pas, que j'en avais marre d'amorcer les discussions difficiles mais nécessaires, d'être rejetée par lui à chaque fois que j'essayais de savoir ce qu'il ressentait, et d'accepter ça globalement. On avait beaucoup parlé, il m'avait expliqué ce qui l'avait dérangé le week end dernier, ce qu'il avait ressenti, ce qu'il pensait de mon monologue, etc. Mais du coup, moi j'avais une appréhension pour ce week end là. Je me suis dit "je suis déjà assez chamboulée par les partiels, je veux pas risquer de l'être plus en le voyant, de me rajouter de l'angoisse". Il est quand même venu. Et j'ai senti que la conversation avait fait un bout de chemin dans sa tête. Il est parti tout à l'heure, milieu d'après midi, et avant de partir, il m'a dit "viens on se pose un peu, couche toi tranquillement et écoute moi, laisse moi parler jusqu'au bout et après tu me diras ce que tu as dans la tête". Je savais pas trop ce qu'il allait me dire. J'ai obéi du coup. Je l'ai laissé parler. Il m'a dit, dans les grandes lignes, qu'il était désolé pour le week end dernier et qu'il allait faire de réels efforts pour que notre couple pâtisse moins de ses traumas et surtout de son incapacité à parler dans les moments compliqués. Ensuite, il m'a dit qu'il n'était pas bête, qu'il voyait bien que sous mon calme plat, j'avais peur de rater, puis il m'a aussi dit qu'il avait conscience que cette année avait été dure pour moi. Surtout ce changement de vie, le cancer de ma mère, sa tromperie, et que c'était normal d'avoir eu du mal à m'y mettre. Et que même si je ratais, mes notes ne reflèteraient jamais qui je suis ni ma valeur. Il m'a dit aussi qu'il avait rarement croisé quelqu'un d'aussi intelligent que moi et d'aussi fort (mentalement) et qu'il admirait beaucoup ce côté là de ma personnalité. Puis il a rajouté qu'il croyait en moi, que j'étais capable et que son amour et celui de mes proches n'étaient pas conditionnés à ma réussite scolaire. Puis qu'il m'aimait aussi.
Et tout ça, j'ai beau le savoir, ça m'a fait tellement de bien qu'il le dise et qu'il me montre un côté plus émotionnel de lui. Finalement, ce week end m'a fait un bien fou. J'ai eu l'impression qu'on s'était retrouvés. Il montre tellement peu de lui des fois, qu'on a vite fait de le prendre pour un con mais là, il m'a prouvé le contraire sans même que j'ai à demander.
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marie-swriting · 16 days
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Conseil En Amour - Jake "Hangman" Seresin
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Top Gun Maverick Masterlist
Résumé : Jake revient après avoir été en déploiement pendant six mois et il a besoin de ton aide pour avoir la femme qu'il aime.
Warnings : un peu d'angst, attirance mutuelle, peur que l'amour ne soit pas réciproque, fin heureuse, dites-moi si j'en ai loupés d'autres.
Nombre de mots : 3.7k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : How You Get The Girl (Taylor's Version) par Taylor Swift
Quelqu’un frappant à la porte te tire de ton programme télé. D’abord, tu baisses le volume pour que la personne ne sache pas que tu es chez toi et attends qu’elle parte. Toutefois, quand les coups sur la porte se font plus insistant et que tu entends un “je sais que tu es là” avec un accent texan, tu quittes ton canapé à grande vitesse et ouvres la porte à Jake. Tu fais un cri de joie avant de te jeter dans ses bras. Jake rigole face à ton enthousiasme puis, il te serre avec tendresse contre lui. 
Vous ne vous êtes pas vus pendant six mois à cause de son dernier déploiement. Bien sûr, vous avez pu vous téléphoner, mais ce n’est pas pareil. Vous êtes fusionnels depuis vos cinq ans, vous avez besoin de vous voir souvent. 
-Pourquoi tu ne m’as pas dit que tu rentrais aujourd’hui ? demandes-tu en faisant un pas en arrière. 
-Je voulais te faire la surprise. 
-C’est réussi. Tu m’as tellement manqué ! t’exclames-tu en lui embrassant la joue et avant de le tirer à l’intérieur. J’espère que tu vas rester ici un petit moment. Six mois sans se voir, c’est beaucoup trop long !
-Je suis bien d’accord, sourit-il tendrement. 
Comme à votre habitude quand il rentre de déploiement, vous passez la journée ensemble puis, Jake dort chez toi. Vous sortez dans le centre-ville, mangez ensemble et si un film vous intéresse, vous allez au cinéma et le lendemain, Jake rentre enfin chez lui - il habite à une vingtaine de minutes. 
Quand le soir est arrivé, vous rentrez, un plat à emporter en main. Vous vous installez dans ton salon et tu mets une série au hasard afin d’avoir un fond sonore. Vous continuez à parler de ces derniers mois et ce que vous avez loupé quand tu décides d’évoquer un sujet que Jake semble éviter.
-Alors, tu ne m’as pas dit, où ça en est avec Lara ?
Jake a rencontré Lara une semaine avant de partir dans un bar. Tu n’étais pas avec lui ce soir-là donc tu ignores pas mal de détails sur leur relation. Tout ce que tu sais, c’est que Jake a bien accroché avec elle. 
-Oh, euh… Eh bien…, bégaye-t-il en évitant ton regard. 
-Jake, dis-tu avec un ton réprobateur. Ne me dis pas que tu as merdé. Pas encore.
-Pas vraiment. Enfin, si un peu. 
-Qu’est-ce que tu as fait ?
-Je lui ai peut-être pas téléphoné depuis que je suis parti.
-Tu te fous de moi ? t’écris-tu en lui frappant l’épaule. Tu te rends compte quand même que tu es le genre de mec qu’on critique quand on se retrouve entre filles ? Jake, faut que tu arrêtes de faire le connard et de détruire tes relations ! Tu es un mec gentil, mais quand il s’agit d’amour, tu es le pire. A chaque fois, tu tombes sur une fille superbe et tu ruines tout.
-Je sais et cette fois, je veux régler les choses.
-Avant qu’on continue, tu l’as pas trompée, j’espère ?
-Je suis nul en relation, mais tu sais que j’ai des limites et je dois dire que je suis fier de jamais l’avoir franchie, affirme-t-il avec un sourir satisfait.
-Encore heureux ! 
-Bref, au début, je ne savais pas ce que je voulais avec elle, mais maintenant si. J’ai vraiment accroché avec Lara et je veux qu’elle me pardonne et qu’elle me donne une autre chance, mais je ne sais pas quoi faire.
Suite à sa phrase, tu comprends le sous-entendu de Jake. Il a mal agi et il a besoin de tes conseils avisés pour régler la situation. Encore. Tu roules des yeux avant de te redresser.
-Je vais finir par te faire payer mes conseils en amour, au moins, je deviendrai milliardaire en un mois avec toi.
-T’es la personne la plus stable  que je connaisse en termes de relations amoureuses donc forcément que je me tourne vers toi ! Puis, tu es une femme, tu sais ce qu’il faut faire.  
-C’est vrai, confirmes-tu avec modestie. Bon, déjà, tu vas essayer de la voir dans un endroit neutre, par exemple, un café. 
-Et je lui offre des fleurs ?
-Tu connais ses fleurs préférées ?
-Les roses, c’est la sécurité, non ? suggère-t-il et tu es désespérée. 
-Tu connais un détail personnel sur Lara, comme le genre de livres qu’elle aime ? demandes-tu et il secoue la tête. D’accord, contente toi de lui payer ce qu’elle prend au café. Déjà, tu excuses et comme il faut, tu fais en sorte que le focus soit sur elle et sur ce qu’elle a pu ressentir. Le but n’est pas qu’elle te réconforte parce que tu te sens coupable alors que c’est toi qui as merdé. Si elle ne t’a pas encore jeté son verre d’eau à la gueule, c’est que t’es sur la bonne voie. Là, de la manière la plus convaincante, tu vas lui dire que tu la veux, elle et pas une autre fille, pour le meilleur et pour le pire. Tu sais que ça va lui prendre du temps pour qu’elle te fasse confiance à nouveau mais que tu attendras pour toujours jusqu’à ce que ça soit le cas. Dis-lui que tu sais que tu lui as brisé le cœur, mais que tu veux le réparer, car tu tiens vraiment à elle et que tu vas faire mieux pour elle. En bref, prouve que tu veux t’améliorer et appuie tes mots par des gestes. Et voilà, comment ça fonctionne, c’est comme ça que tu pourras avoir la femme. En tout cas, tes chances seront plus grandes. 
-Tu penses vraiment que ça peut marcher ? demande Jake, sceptique. 
-Je ne peux pas te le promettre à 100%, mais au moins, ça montre que tu veux devenir l’homme qu’elle mérite. En tout cas, t’as intérêt à me tenir au courant ! Et aussi, ne tarde pas trop pour le faire. Tu devrais même la contacter ce soir pour pouvoir la voir dans les jours qui arrivent. 
-Tu as raison.
Jake prend son téléphone et tape rapidement un message. Après ta validation, il l’envoie et attend nerveusement la réponse. Cependant, étant fatigué du voyage, Jake ne tarde pas à bailler, vous allez donc vous coucher. Jake dort dans le même lit que toi. Vous l’avez toujours fait et vous n’allez pas changer maintenant. Après tout, entre vous, c’est complètement platonique. 
Enfin, pour lui. De ton côté, ça n’a pas toujours été le cas. Quand vous étiez encore au lycée, le béguin que tu avais sur Jake était presque embarrassant. C’est d’ailleurs le seul secret que tu ne lui as jamais dit. Officiellement. Lors du bal du lycée, tu avais confessé à Jake que tu aimerais être plus que de simples amis, mais il était tellement saoul qu’il n’a pas compris ce que tu insinuais et le lendemain, il avait zéro souvenir et tu en étais reconnaissante. Tu ne sais pas ce que tu aurais fait s’il s’en était souvenu. Tu aurais sûrement perdu ton meilleur ami et tu ne pouvais pas te le permettre alors tu as enfoui ce béguin jusqu’à ce qu’il meurt. 
Toutefois, ce que tu ne sais pas et le seul secret que Jake ne t’a jamais partagé, c’est qu’il se souvient très bien de ce que tu lui avais dit ce soir-là. Il était juste tellement surpris qu’il avait fait semblant de ne pas comprendre. Il n’avait pas l’impression de t’aimer de cette façon alors il n’a rien dit pour ne pas changer votre amitié. Cependant, le retour de bâton a été violent deux ans plus tard, quand tu as eu ton premier petit ami sérieux. Jake avait ressenti une forte jalousie, pensant d’abord qu’il avait juste peur de perdre sa meilleure amie avant d’arriver à la terrible conclusion : il avait des sentiments pour toi et c’était trop tard, il avait loupé le coche avec toi. Par conséquent, Jake a enchaîné les relations sans lendemain alors que tu enchainais les relations sérieuses de plusieurs années sans qu’il comprenne ce que tu trouvais à “ces mecs”, comme il dit si bien. Cependant, ces derniers mois, il a accepté qu’un de “ces mecs” avec qui tu es depuis plusieurs années soit celui qu’il te faut. Jake n’est pas sûr d’être celui que tu mérites et il ne veut pas ruiner votre amitié, c’est pourquoi il veut tellement réparer sa relation avec Lara. Surtout que ton histoire avec Scott est actuellement la plus longue, il est sûrement ton futur mari alors Jake doit définitivement arrêter d’espérer qu’un jour, vous serez ensemble. Il doit avancer comme toi, tu l’as fait à l’époque. 
Le lendemain matin, quand Jake se réveille, tu es déjà partie au travail. Pendant qu’il mange son petit-déjeuner, Jake a les yeux posés sur une photo de toi et lui accrochée sur le mur, il a ses lèvres sur ta joue alors que tu caches ton embarras avec un sourire. La photo date du dernier jour du lycée et il mentirait s’il disait que ce n’était pas une de ses préférées. Il te trouve adorable dessus. La sonnerie de son téléphone le tire de ses pensées. Il le déverrouille et découvre un message de Lara.
Message de Lara à Jake, 8h37 : 
Je veux bien t’écouter, mais juste parce que je veux des explications. Ça te va demain après-midi ? 
Jake se dépêche de lui répondre et de confirmer le rendez-vous. Il devrait être content, Lara est ouverte à la discussion, mais il ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au cœur et de regarder la photo accrochée au mur à nouveau. Il secoue la tête et reporte son attention sur Lara. Tu fais partie de son passé romantique, même s’il n’y a jamais rien eu, Lara est son futur. Il doit penser à elle, pas à toi. 
Le soir quand tu rentres du boulot, Jake t’informe de son rendez-vous le lendemain. Tu le félicites avec un grand sourire, même si ton cœur se brise un peu. Jake te répète ce qu’il doit dire à Lara afin de s’assurer qu’il ne va pas ruiner sa dernière chance et tu lui confirmes que son discours est parfait, le rassurant. 
-Les lys blancs, c’est ses fleurs préférées, informe Jake de but en blanc. 
-Alors prends-lui un bouquet. Ça prouvera que tu tiens à elle, car tu t’es rappelée d’un détail sur elle. 
-C’est pour ça que tu ne voulais pas que je prenne de roses ?
-Exactement. Si tu as de la chance et que ce sont ses fleurs préférées, tu t’en tires bien, mais imagine qu’elle les déteste car elle les trouve clichés, tu vas ruiner tous tes efforts avant même d’avoir parlé, car en plus de pas être original, tu prouves que tu n’as pas fait attention à elle. Les roses sont la sécurité, mais ça ne veut pas dire que ça doit être ton choix au moindre obstacle. Tu prends déjà des risques en revenant six mois après avoir fait le mort, alors va jusqu’au bout, ne joue pas la sécurité avec des roses. 
-Tu as raison.
-Je sais que j’ai raison ! Et par pitié, ne lui achète pas que des fleurs quand tu merdes. Offre-lui en aussi quand tout va bien entre vous. Offre-lui en même s’il n’y a rien de spécial à fêter, c’est ce genre de petits détails qui vont faire la différence, ça prouve que tu tiens toujours à elle. Bien évidement, ça va au-delà de fleurs, mais tu as l’idée, le fait est que tu ne dois pas laisser une routine s’installer où les seules fois où tu la brises et que tu lui donnes de l’attention, c’est pour te faire pardonner ou crois-moi, c’est la rupture assurée, car elle se sentira délaissée, précises-tu en disant ta phrase rapidement et Jake te regarde de manière suspicieuse. 
-Tout va bien entre toi et Scott ? Ça avait l’air personnel sur la fin.
-On ne parle pas de moi, mais de toi.
-Donc ça ne va pas entre vous, affirme-t-il en lisant en toi comme dans un livre ouvert. 
-On a rompu il y a cinq mois, soupires-tu.
-Quoi ? Mais pourquoi tu me l’as pas dit ? Qu’est-ce qu’il a fait ? Il t’a pas trompé, j’espère ! s’assure Jake, protecteur.
-Non, ce n’est pas ça. C’est juste qu’après six ans presque sept de relation, on s’est perdus dans une routine et on a réalisé qu’on restait ensemble par habitude et non par amour. Et puis, on se disputait de plus en plus pour des broutilles. C’est mieux comme ça.
Ce que tu ne dis pas à Jake, c’est qu’il y avait également une autre raison. Scott était persuadé que Jake et toi, vous vous aimiez. Tu avais beau lui dire que tes sentiments dataient de l’adolescence et que Jake ne t’a jamais vu de cette façon, Scott ne voulait rien entendre. Ton amitié avec Jake était un des principaux sujets de disputes entre Scott et toi.
-T’aurais dû me le dire plutôt que de faire semblant d’aller bien à chaque fois qu’on s’appelait. 
-T’inquiète pas, je m’en suis remise. Revenons-en à toi et à Lara. Tu m’as à peine parlé d’elle.
-Normal, je ne pensais pas que je voudrais aller plus loin avec elle. 
Jake répond à tes nombreuses questions, mais il ne peut s’empêcher de penser à l’information que tu viens de lui donner. Tu as rompu avec Scott, chose qu’il ne pensait pas possible. Il était sûr que tu allais finir ta vie avec lui. Contrairement à tes anciens petits amis, Jake devait avouer que Scott te méritait vraiment et ça lui coûtait de l’admettre, mais il voyait bien que Scott te rendait heureuse comme lui ne pourrait jamais. Peut-être que cette fois Jake saurait te rendre heureuse ? Jake finit par repousser cette dernière pensée dans un coin de sa tête. Il a dit qu’il devait te laisser dans le passé. Il ne peut pas espérer un avenir avec toi alors qu’il va reconquérir Lara ! Il doit rester concentré.
Jake finit par partir en fin de soirée afin de rentrer chez lui. Tu le prends dans tes bras et lui fais des encouragements pour son rendez-vous avant de fermer la porte derrière lui. Cette nuit-là, Jake a dû mal à dormir, totalement perdu quant à ce qu’il veut réellement. 
Le lendemain, étant ton jour de repos et la pluie coulant à flot, tu restes chez toi et tu nettoies ton appartement de fond en comble. La musique sortant de ton téléphone, tu laves le sol avec attention quand quelqu’un frappe à la porte. Tu soupires fortement puis, tu remets la serpillère dans le seau et fais attention à ce qu’il ne tombe pas avant d’aller ouvrir tout en coupant ta musique. En ouvrant la porte, tu découvres avec surprise Jake, trempé jusqu’aux os, un bouquet avec différentes fleurs dans les tons violets en main.
-Jake ? Qu’est-ce que tu fais là ? 
-Je me souviens, annonce-t-il comme si tu devais comprendre. 
-De quoi tu parles ?
-Le bal de promo.
-Quoi ? Mais t’es pas censée être avec Lara à cette heure-ci ? Et je croyais que tu allais lui prendre des lys, questionnes-tu après avoir compris à quoi il fait référence. 
-Ces fleurs, c’est pour toi. Je ne joue pas la sécurité, je sais que tu adores ce genre de bouquet, car tu n’arrives pas à choisir une fleur préférée et le violet est ta couleur préférée, dit-il en te tendant le bouquet, mais tu ne le prends pas.
-Quoi ? Mais t’es fou ? Lara est celle que tu dois reconquérir, pas moi ! 
-C’est ce que je croyais aussi, mais ça n’aurait pas été juste envers elle. Je suis bien allé la voir, je me suis excusé de l’avoir ghostée, mais ce n’est pas elle que je veux. 
-Je ne comprends pas, Jake.
-Je peux rentrer ?
Sans répondre, tu te décales et le laisses entrer. Jake défait ses chaussures trempées avant de faire quelques pas vers l’entrée de la cuisine. 
-Je vais te chercher une serviette, j’ai pas envie que tu tombes malade. Tu peux te préparer un café pour te réchauffer.
Pendant que tu récupères une serviette propre, tu essayes de comprendre ce qui est en train de se passer. Tu ne t’attendais pas à le voir, surtout avec un bouquet de fleurs. Quand tu retournes vers lui, Jake pose sa tasse tout juste remplie et accepte la serviette tout en tendant le bouquet, cette fois, tu le prends. Sans pouvoir te retenir, tu humes le parfum et regardes les fleurs avec plus d’attention et tu les adores. Jake a visé juste. Il est fier de lui quand il voit un sourire attendri sur ton visage.
-Elles sont magnifiques, Jake, mais pourquoi ? 
-Comme j’ai dit, je me souviens. Je me souviens de ce que tu m’as dit au bal de promo, précise-t-il en se séchant le visage.
-Je ne vois pas de quoi tu parles, mens-tu, en évitant de le regarder.
-Je suis sûr du contraire. Tu m’as dit que tu avais des sentiments pour moi. 
Tu regardes Jake, perdue et les sourcils froncés. Tu étais persuadée qu’il n’avait aucun souvenir de ce moment-là. En une seconde, tes joues commencent à chauffer et tu ne sais plus où te mettre.
-J’ai fait comme si je ne me souvenais pas, car je ne savais pas comment réagir et je suis désolé, admet Jake en posant la serviette et en buvant une gorgée de son café.
-Sois pas désolé, tu m’as sauvé d’un moment qui aurait hanté toutes mes nuits comme ça va être le cas avec celui-ci.
-J’aurais pas dû t’ignorer, affirme-t-il en posant la tasse sur la table. Tu m’as confessé quelque chose d’important et en t’ignorant, je t’ai brisé le cœur et par la même occasion, le mien. Je ne le savais pas encore à ce moment-là, mais j’avais aussi des sentiments pour toi. Je l’ai réalisé bien trop tard, quand tu as rencontré connard numéro un.
-Josh ? demandes-tu en rigolant.
-C’est ce que j’ai dit. Bref, continue Jake en se rapprochant de toi, j’aurais dû parler avec toi et pas te laisser dans l’ombre. Ton amitié compte pour moi et ce soir-là, je ne me suis pas comporté en bon ami. Même si je n’avais pas de sentiments pour toi, j’aurais dû te répondre et pas te laisser affronter ce chagrin seul. Je suis désolé de t’avoir brisé le cœur ce soir-là et si ce n’est pas encore trop tard, je veux le réparer. Je n’ai jamais cessé d’avoir des sentiments pour toi. J’ai passé trop d’années à ignorer mes sentiments et les fois où j’ai voulu te les partager, tu étais en couple et maintenant, c’est le bon moment pour que je te le dise. Tu es celle que je veux, toi et pas une autre fille, pour le meilleur et pour le pire. 
-Et Lara ? Je croyais qu’elle te plaisait, demandes-tu, en tentant de ne pas avoir trop d’espoir.
-Elle est sympa, mais elle ne me fera jamais ressentir ce que je ressens avec toi. Je n’aurais pas été honnête avec elle si je m'étais mis en couple avec Lara. C’est pour ça que je n’ai jamais réussi à être en couple sérieusement, tu étais toujours dans ma tête et je ne voulais pas d’une autre fille. Avec Lara, je voulais essayer, car je pensais avoir loupé ma chance avec toi donc je voulais avancer, mais quand tu m’as dit que c’était fini avec Scott hier, j’ai compris que tu serais toujours dans mon coeur. C’est pourquoi j’ai préféré m’excuser auprès de Lara sans lui dire que je voulais une relation. Je n’aurais pas pu m’engager avec elle, car c’est avec toi que je veux le faire. Je ne sais pas si tu as toujours des sentiments pour moi et si c’est le cas, tu es sûrement hésitante vu mon historique et je comprends, mais je le pense vraiment quand je dis que je veux m’engager, insiste-t-il en te regardant droit dans les yeux. Je ne dis pas que je serai parfait tout de suite, mais tu peux être sûre que je ferai tout pour l’être. Je sais que ça va prendre du temps pour que tu me fasses confiance et j’attendrai jusqu’à la fin des temps que ça soit le cas. Je tiens à toi, non, je t’aime et je veux faire mieux pour toi. Pour une fois, je veux être le bon petit ami, et surtout, je veux être l’homme qui te mérite, déclare Jake en posant sa main sur ta joue, qui t’offira des fleurs à la moindre occasion, qui ne te laissera pas tomber, avec qui tu ne seras jamais dans une routine, celui qui saura te rendre heureuse, te faire sentir aimée et te chérira jusqu’à son dernier souffle. 
Tu restes sans voix suite au discours de Jake. Tu ne t’attendais pas à une confession de sa part et tu ne pensais pas que Jake était capable de dire de si belles choses ou même d’être aussi sérieux concernant une relation. Ignorant quoi répondre, tu poses ta main de libre sur la joue de Jake et l’embrasses avec passion. Il ne perd pas une seconde avant de répondre à ton baiser. Parmi tous ceux qu’il a pu partager, celui-ci est officiellement son préféré et il espère le revivre chaque jour de sa vie. Son cœur bat la chamade alors qu’il te rapproche de lui. Quand vous vous séparez, tu regardes Jake avec des yeux remplis d’amour.
-J’ai jamais cessé de t’aimer, Jake.
Jake sourit en entendant ta confession. Il avait beaucoup d’appréhension en venant te retrouver. Il avait peur de tout ruiner et il est rassuré de voir qu’il avait tort. 
-Wow, ton conseil était parfait, dit-il soudainement, d’un ton sarcastique. Bon, j’ai un peu improvisé en le modifiant un peu, mais je le valide. Tu devrais vraiment te faire payer pour tes conseils en amour.
-Je t’avais dit que c’est comme ça que ça fonctionne, affirmes-tu comme si c’était évident. C’est comme ça que tu as pu avoir la femme.
-C’est comme ça que j’ai pu avoir ma femme.
Quand tu entends les deux derniers mots, tu évites son regard pendant une seconde, légèrement troublée. Tu t’éclaircis la gorge avant de reprendre la parole. 
-On va d’abord faire un premier rendez-vous avant d’aller aussi loin. 
-T’as raison. Tu as des conseils à me donner pour un premier rendez-vous ? Je dois impressionner une femme que j’aime beaucoup.
Vous rigolez puis Jake attire ton visage vers lui avant de poser ses lèvres à nouveau, le deuxième baiser encore meilleur que le premier.
Top Gun Maverick Masterlist
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chifourmi · 3 months
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OK. Après avoir pris du recul, je me dis qu'être avec quelqu'un qui a encore une autre personne en tête au début, c'est possible. Le truc c'est que pour moi ce n'est vraiment pas à dire à la personne avec qui tu tentes quelque chose. Mais le musicien est super honnête et j'ai capté qu'il avait énormément besoin de communiquer. Il est du genre à penser que toutes les vérités sont bonnes à dire. Il me fait trop penser à mon frère, qui dit parfois plus que ce qu'il ne devrait. Des vérités blessantes qu'on ne sait pas contrôler en fait. Peut-être qu'il avait vraiment besoin d'en parler parce qu'il se sentait mal par rapport à ça et que ça tournait dans sa tête. En tout cas, s'il devait le faire un jour, il a bien fait d'en parler maintenant. Plus tard, ça m'aurait vraiment blessée. Et plus tôt, ça m'aurait fait fuir et on serait peut-être passés à côté de quelque chose de beau. Parce que c'est un fait : il me plaît. Et pour la première fois depuis le début de ma vie, TOUT me plaît chez un garçon. Même les défauts que j'ai aperçu pour l'instant. (Bon SAUF quand il me coupe la parole mdr mais je sais que si je lui en parle il fera super gaffe parce que c'est une grande qualité qu'il a : il prend en compte ce qu'on lui dit, il APPLIQUE ce qu'on lui dit). Je sais aussi que pour une fois, je ne l'idéalise pas. Même si tout a été très vite, il est tellement honnête, vrai, spontané, que je l'ai vite cerné. Après je sais que ce n'est encore que le début et que je ne sais pas encore tout de lui. C'est surtout que je commence à capter quand j'enjolive un peu trop la réalité (il était temps).
Je pense qu'il est HP. Mon frère et ma meilleure amie le sont et j'ai remarqué les mêmes comportements typiques. Y a un truc très réconfortant là dedans parce que je sais un peu comment il fonctionne. Les personnes avec qui je m'entends le mieux s'avèrent toujours être HP. Leur manière de penser en arborescence est juste géniale, c'est tellement enrichissant. Parfois je sais que je reste bloquée dans ma vision des choses et ils sont toujours là pour m'ouvrir à une autre manière de penser. Ils pensent à tout sans spécialement l'avoir vécu parce qu'ils prennent en compte absolument tous les facteurs possibles, c'est assez impressionnant. J'ai des orgasmes intellectuels avec eux mdr. D'ailleurs je me demande souvent "j'en penserais quoi si j'étais HP?", ça ouvre à pleins de manières de réfléchir. Mais bon là je digresse.
Par contre il y a pleins de petites choses desquelles on doit vraiment parler. Je vais faire des points pour organiser ma pensée parce qu'il y a beaucouup.
Très vite quand on a commencé à se voir, il me disait "Je te connais, t'es comme ça". Et moi j'étais en mode "Frérot, non, on s'est rencontrés y a 2 semaines. Tu ne peux pas prétendre me connaître??". Et cette fois il m'a dit "au final, je ne te connais pas" alors que maintenant ça fait 1 mois qu'on apprend à se connaître. On s'est tous les deux dit qu'on s'était attachés. Tu ne peux pas non plus dire que tu ne me connais pas du tout. Je sais pas, je trouve ça assez blessant. Ça a été rapide mais on a quand-même vécu des trucs. J'ai l'impression que dire ça, ça délégitime notre attachement. Tu ne t'es pas attaché à rien chez moi? Après je sais qu'il a peur de s'attacher et ça ressemble à quelqu'un qui dit ça pour mettre un peu de distance à cause de cette peur, c'est une pro de ça qui parle
Puis parfois je déteste qu'on couche ensemble parce que j'ai l'impression qu'on ressemble à des plans culs. Parce que les sentiments ne sont pas encore vraiment là. Or j'ai pas du tout envie de ça. On a été tellement vite à ce niveau là et en même temps ça s'est fait tellement naturellement. C'est très bizarre comme sensation. Et quand il m'a sorti ce "au final, je ne te connais pas", ça m'a tellement renvoyé à cette image là de plan cul. Pour lui on ne fait que baiser alors? En tout cas pour moi on fait quelque chose qui se situe entre baiser et faire l'amour. Il faudrait inventer un nouveau terme. La baise d'amour. Ou un truc du genre. Non, c'est pas fou.
La différence entre lui et moi c'est que lui cherchait à être en couple et je l'ai intéressé alors que moi je ne cherchais pas mais il m'a donné envie d'essayer. C'est tellement énorme pour moi le fait d'accepter de m'engager et il ne s'en rend pas compte. Lui ne s'embête pas avec les "qu'en dira-t-on?" et les codes de la société. Il m'a fait rencontrer sa mère sans pression parce que pour lui ce n'est pas quelque chose d'énorme. Il m'a fait des câlins devant elle et son frère parce que pour lui ce n'est pas quelque chose d'énorme. Il m'a très vite raconté des trucs deeps parce que c'est quelqu'un qui a la mauvaise habitude de se confier très rapidement à n'importe qui. Il veut venir chez moi alors que pour moi c'est énorme de ramener un garçon à la maison. Il m'a embrassé et m'a tenu la main dès le premier date comme si c'était rien. Alors quelque part c'est rafraîchissant parce que ça fait du bien de ne pas se mettre de la pression pour tout et je crois que j'avais besoin d'un gars qui agit comme ça MAIS il faut qu'il comprenne aussi que parfois ça dépasse mes limites, et là c'est à moi de jouer. Sauf que comme je suis une people pleaser, j'ai vraiment du mal à lui en parler sur le moment. Il m'a dit qu'il était conscient qu'il n'agissait pas comme on a l'habitude d'agir et qu'il fallait vraiment que je pose mes limites si je n'étais pas à l'aise avec quelque chose.
Je crois que si je me suis attachée aussi vite c'est non seulement parce que je peux m'attacher vite, mais aussi parce que j'ai vu qu'il s'attachait vite, et enfin et surtout parce que je me suis un peu forcée à le faire pour passer à autre chose avec mon plan cul. Parce que quoi que j'ai pu dire, cette relation m'a quand-même impactée. Et c'est NORMAL. Il faut que j'arrive à l'accepter. Ça faisait longtemps que je n'avais rien vécu avec un gars, il a été le premier avec qui j'ai eu autant de contacts physiques (rien que les papouilles, j'avais jamais vécu ça avant), il m'a fait aimer mon corps, m'a fait me sentir désirée, je me sentais vraiment féminine et épanouie dans cette féminité, puis surtout il est arrivé dans une période où j'avais besoin d'attention et il m'en a donné exactement comme je le voulais sans que j'aie eu besoin de le réclamer. Ce qui m'a fait très mal c'est d'avoir compris que je n'avais pas été spéciale pour lui. Je n'étais qu'une fille parmi d'autres. Et c'est ce qui m'a fait super peur quand le musicien m'a parlé de son ex. Je n'avais pas envie de n'être qu'une fille parmi d'autres juste pour qu'il arrive à penser à autre chose qu'à son ex. Je mérite d'être la priorité de quelqu'un. Mais au final on est pareils, on veut tous les deux passer à autre chose après une relation qui s'est mal terminée. La différence c'est que moi je me suis convaincue que j'étais passée à autre chose alors que j'ai même pas pris le temps de passer à autre chose, j'ai directement enchaîné avec un autre gars.
Par contre je sais que si mon plan cul revenait vers moi, je ne reviendrais pas vers lui. C'est sûr et certain. Tandis que lui il ne sait pas ce qu'il ferait si elle revenait. Et ÇA c'est pas possible. Même si ça n'arrivera peut-être jamais, le fait qu'il soit dans cette optique là c'est juste pas compatible avec le fait de se lancer dans une autre relation. Ça met en insécurité alors qu'il faut pouvoir avoir confiance.
(21/06/2024)
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swedesinstockholm · 10 months
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12 novembre
j'ai du m'arracher à mes collages sur photoshop pour aller dormir ce soir. ça me rassure de pouvoir éprouver autant de plaisir à faire quelque chose. écouter de la musique aussi me procure du plaisir x1000. ce matin après avoir déjeuné je suis remontée dans ma chambre et j'ai écouté les trois premiers albums de muse par ordre décroissant assise sur mon lit. quand maman est rentrée dans ma chambre en disant qu'est-ce que tu fais là? j'avais l'impression d'avoir douze ans et d'écouter avril lavigne sur mon lecteur cd assise en tailleur sur la moquette. je me suis rendu compte à quel point muse me réconfortaient encore, presque vingt ans après, en les écoutant bien fort, ils restent un refuge. tellement d'anniversaires à fêter l'année prochaine. vingt ans de muse, vingt ans du journal, vingt ans de ma non tumeur à l'oeil. j'espère que ça va mettre en branle des forces géologiques ou des forces cosmiques ou n'importe quelles forces qui me feront sortir d'ici.
l'autre jour j'ai regardé un film sur une femme de 63 ans qui a traversé la mer à la nage entre cuba et la floride, après avoir échoué à 28, 60, 61 et 62 ans, et puis le même jour j'ai appris que jenna lyons avait embrassé une femme pour la première fois à 42 ans AND LOOK AT HER NOW, icône lesbienne en couple avec cass bird. je vais essayer d'aborder mon anniversaire avec ces deux histoires en tête.
14 novembre
j'ai fait un rêve tellement long ce matin que j'ai l'impression de m'être perdue en chemin. de m'être perdue moi je veux dire. je me suis réveillée à 11h14, je sais pas si c'est normal. tout d'un coup à la veille de mes 33 ans mon corps me dit que je suis pas SI vieille que ça et que je suis encore tout à fait capable de faire des grasses matinées. à part ça on est mardi et je me tiens absolument pas à ma nouvelle routine que j'étais censée instaurer mais c'est pas grave parce que c'est la semaine de mon anniversaire et j'ai décidé de me laisser luxurier dans mon luxe mon luxe absolu de pouvoir hiberner et me lever à 11h14 parce que c'est ce que mon corps réclame, mon luxe de pouvoir décider de ne pas sortir dehors sous la pluie et la tempête sans fin et de commencer ma journée doucement en répondant aux messages de r. de m. et d f. qui visiblement ne m'en veut pas pour dimanche soir parce qu'elle est intelligente et qu'elle doit avoir compris que c'était mon cerveau dysfonctionnel à l'oeuvre. je me suis laissée faire des collages photo tout l'après-midi, même si j'ai rien produit de grandiose.
15 novembre
9h50, je fais des progrès. j'ai lu jusqu'à 2h11, j'ai temporairement laissé tomber le livre académique très sec sur violette leduc et le temps de l'autobiographie pour lire the cost of living de deborah levy et j'aurais pu lire toute la nuit, mais ne pas dormir me fait peur. ça s'écarte trop de l'ordre quotidien des choses. la nuit c'est fait pour dormir. j'ai passé la matinée à lire et je pensais à la femme au mascara bleu électrique avec qui j'avais discuté sur le trottoir devant la bellone qui m'avait dit qu'elle considérait le temps qu'elle passait à lire comme du temps consacré à son travail d'écrivaine. je me demande si je suis trop jeune pour écrire un livre dans le style de the cost of living ou si maintenant que j'ai presque 33 ans ça va, j'ai l'âge.
16 novembre
10h24, mes progrès reculent. hier soir j'ai vu que la chambre de c.b. dans la coloc à bruxelles était toujours libre et j'ai été prise de panique, d'un sentiment d'urgence, d'urgence absolue c'est maintenant ou jamais lara si je veux m'échapper du marasme qu'est mon quotidien de la maison avec maman, tout luxueux et confortable soit-il, et commencer une nouvelle vie avec du mouvement et de la stimulation et des relations sociales et des responsabilités et des obligations et du fun et du partage. mais au lieu de lui écrire j'ai entrepris une exploration approfondie du tumblr d'une des colocataires parce que son pseudo me disait quelque chose, j'ai remonté ses archives jusqu'en 2011 et j'ai trouvé des posts à moi, je suis sûre qu'elle faisait partie de la blogo mais je me rappelle plus de qui c'était. j'ai peur de leur écrire et de leur dire que je débarque à bruxelles sans travail sans revenus et sans perspectives avec un cv bancal et une forte instabilité mentale, mais si je commence à raisonner comme ça je bougerai jamais.
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perduedansmatete · 4 months
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tellement pas stressée par mon mémoire puisque j’ai décidé que je ne le rendrai jamais à temps soit dans quatorze jours même si ça implique de mettre au courant mon directeur de mémoire sans que je ne sache ce qu’il me répondra mais j’imagine qu’il sera bien obligé d’accepter l’évidence je n’ai pas de matière suffisante pour le moment ce qui présage d’un bel été à écrire écrire écrire (de toute façon même si dans l’idée j’ai grandement besoin de partir et de ne jamais revenir dans les faits je ne peux partir que chez mes grands-parents cette année donc j’irai certainement une semaine sur les bords de loire pour boire les monacos de la guinguette en rêvant du château de la rive d’en face, ouvrir trois bouteilles par repas et faire un petit peu de vélo pour annuler tout ça chez mon grand-père et ma grand-mère puis une semaine fin août chez ma mamie quand tous les autres seront partis que la maison sera vide de toute tension que l’été commencera à ranger ses valises et puis surtout pour l’anniversaire de la mort de mon papy chéri puisque qu’étrangement je commence à bien aimer y être à cette période ça me rend toujours triste mais ça m’apaise aussi peut-être car je me sens connectée à lui)
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