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#je suis retournée dans le lycée où je travaillais
maviedeneuneu · 2 years
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Big news que je vous ai pas dit : fin septembre je suis repartie à Majorque !!!!! (En vacances) (pour l'instant haha)
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reaganxc · 3 years
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pendant les vacances de printemps, je suis rentré à la maison pour travailler, sortir avec des amis et passer du temps avec ma famille ! Je suis rentré chez moi jeudi après-midi et j'étais tellement excité de voir Bailey! Malheureusement, j'ai oublié de le prendre en photo, mais je rentrerai à la maison pour son anniversaire et je m'assurerai d'en prendre beaucoup ! Bien que vendredi soir, j'ai passé du temps avec ma mère et mon père dans une ferme locale en bas de la route. Ça s'appelle Raising Roots (ils n'ont malheureusement pas de site Web) et ils ont des planches de charcuterie, des bières, des confitures et plus encore! C'était trop bien! Après cela, nous avions vraiment faim alors nous sommes allés à Sakuras (où je travaillais) pour prendre des sushis. Et c'était tout aussi bon. Samedi, je n'ai pas vraiment fait grand-chose mais dimanche, j'ai eu une leçon sur Pauly, celle-là était un peu difficile parce qu'il se sentait vraiment bien et le vent soufflait mais nous avons réussi. Lundi, je suis allé travailler au Y et j'étais si heureux de voir des amis et des collègues. Lundi soir, je suis allé chez Madison pour la tourte au poulet maison de son père. C'est à mourir ! Mardi, Madison et moi sommes allés à notre ancien lycée pour voir les anciens enseignants et le personnel. Nous avons rencontré notre officier de police scolaire Dale Lail. Il m'avait promis avant Covid que lorsque j'aurais obtenu mon diplôme, je pourrais conduire son Segway. Et il l'a bien gardé ! C'était tellement amusant de rouler et maintenant j'en veux un. Mercredi, je suis allé au bingo musical avec Madison et j'ai mangé et joué, c'était très amusant ! Jeudi j'ai eu une autre leçon sur Pauly et c'était vraiment bien, on travaille vraiment bien ensemble et il a beaucoup à m'apprendre. J'espère le louer pendant l'été. Puis vendredi, je me suis dirigé vers la maison de Cademon. Son père avait préparé un steak pour le dîner et c'était incroyable. Nous avons regardé des films et traîné. Puis à la dernière minute, Cademon et moi sommes allés à un match de hockey ! Malheureusement, notre "équipe" a perdu mais c'était quand même très amusant. Puis dimanche, je suis retourné au campus pas prêt à commencer les cours lundi (aujourd'hui).
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Travailler sur soi, un investissement vital
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J’avais 15 ans lorsque j’ai approché ma mère, tremblotante pour lui confier que je désirais voir un psychologue, que j’en avais besoin. J’avais préparé un speech, un power point mental, des arguments en béton pour qu’elle accepte. Ridicule pourtant comme démarche car c’était la première à m’envoyer chez le médecin lorsque j’avais un léger rhume. La première aussi à soupirer d’inquiétude au téléphone lorsque je lui disais que j’avais une rhino-pharyngite. Pourtant, là, j’étais coincée. Coincée à l’idée de lui dire, « maman, je ne vais pas bien, j’ai besoin d’aide et tu ne peux pas m’aider ». Ma mère avait une perception erronée des psychologues et je ne pouvais pas la blâmer. Elle avait grandi avec une éducation différente de la mienne, des conditions précaires et malgré son insertion dans la culture française, certaines idées continuaient d’appartenir au passé. J’ai toujours été la rebelle de la famille, celle qui refusait de se soumettre à ces idées préconçues partagés par l’ensemble de ses membres ayant eu un parcours migratoire que je qualifierais de défaillant. Tout cela pour dire que ma mère pensait que les psychologues étaient réservés aux fous. Quelques années plus tôt, elle avait eu affaire à une psychologue. Il lui a suffit d’un commentaire de la part de celle-ci pour être persuadée que le rôle d’un psychologue était non seulement de soigner les fous mais en plus, de remettre en question ses capacités à être mère. En conséquence, il était judicieux de ma part de préparer une argumentation pour cette demande.
J’avais 15 ans et cela faisait quelques mois que j’avais fait ma rentrée dans un lycée à quelques minutes en transport de mon quartier. J’avais sombré dans un mutisme sélectif avec mes pairs, entravant la possibilité de nouer de nouvelles relations. La bonté et la bienveillance de mes pairs m’avaient tout de même permis de créer des liens sociaux mais ma parole s’éteignait dès lors que près de moi plus de deux personnes étaient présentes. Je m’arrêtais de parler. Dans ces moments-là, il m’était impossible de dire quelque chose. Mon cerveau était en court-circuit. L’avantage c’est qu’on me qualifiait tout bonnement de timide, de personne très réservée. Moi, je savais qu’il y avait un problème. Je n’avais jamais été de celles que l’on qualifie de sociable. Il est vrai que j’avais peur des autres et que pour la contrer, j’avais toujours à mes côtés ma meilleure amie d’enfance qui était mon opposé. Elle n’avait peur de rien. Lorsque je stagnais, elle me tirait par la main pour que l’on avance. Au point qu’en CM2, on nous sépara pour cette raison. Mon ancienne maîtresse souhaitait que je m’individualise, que je prenne en indépendance. Cela n’a duré qu’une année. Au lycée, ma meilleure amie n’était plus là et tous mes repères étaient chamboulés. Je devais apprendre à vivre avec les autres, sans elle. Il n’y avait plus personne pour terminer mes phrases lorsque je ne trouvais pas les mots. Il n’y avait plus personne pour approcher les autres. J’étais livrée à moi-même et pour me protéger de ce monde inconnu, j’avais décidé de me taire. Ma mère m’écouta malgré la maladresse de mes propos. Il m’était difficile de lui expliquer pourquoi je souhaitais un suivi psychologique. Probablement en partie car cela l’incriminait d’une certaine façon. Elle n’était pas convaincue et me proposa de consulter un médecin généraliste en premier lieu. Néanmoins, j’étais sûre de moi et comme les médecins le savent, le patient est détenteur d’un savoir que eux non pas, sur son propre état. Contrairement à ma mère, je n’ai pas eu besoin de convaincre le médecin qui m’a dirigé vers un Centre Médico-Psychologique de mon arrondissement.
J’ai été pris en charge rapidement et c’est là que mon parcours thérapeutique a débuté. En 9 ans, j’ai consulté 8 psychologues. Je n’ai pas honte d’énoncer ce chiffre. En effet, la thérapie n’est financièrement pas accessible à tous. J’ai été suivi en CMP jusqu’à mes 18 ans, en trois ans, j’avais eu 2 psychologues. Après quelques mois de suivi, mon mutisme sélectif avait disparu. Ensuite, ma psychologue est partie à la retraite. Lorsque j’ai vu la première fois celle qui prenait sa relève, elle me dit « Madame X m’a confié que vous aviez toujours quelque chose à dire et que vous étiez très bavarde ». J’ai alors souri parce que j’avais arrêté de me taire. À mon entrée à l’Université, je me suis inscrite pour être pris en charge au BAPU, réservé aux étudiants. Comme à mon entrée au lycée, l’entrée à l’Université m’était difficilement vivable. Ma nouvelle psychologue m’était aussi difficilement vivable. Je ne supportais pas son regard lorsque je venais à son cabinet, je ne supportais pas ses remarques, ses manies, sa manière de se tenir sur la chaise et encore moins ses interprétations. Malgré mes études de psychologie entamée, j’ignorais ce qu’était le transfert négatif et j’étais en plein dedans. Malgré mon mutisme soigné, il m’était impossible d’arrêter mon parcours thérapeutique. Il était nécessaire pour moi de le poursuivre. Sans me décourager, j’ai consulté un psychiatre (donc un médecin) qui pratiquait également la psychanalyse. Étant donné que mes parents ne pouvaient pas financer ma thérapie, j’avais besoin d’avoir recours à un service gratuit (CMP, BAPU) ou bien de passer par un médecin (psychiatre) pratiquant des thérapies (psychothérapies) ou bien la psychanalyse (analyse personnelle). Erreur de ma part de ne pas avoir consulté les avis au préalable. Après quelques séances de 15 minutes où il ne parlait pas ne me regardait pas, regardait parfois son Ipad et pire encore, ne se souvenait pas de moi et répétait « Bon, vous rêvez de quoi ? Vous ne vous souvenez pas ? Vous me les écrivez pour la semaine prochaine. Votre fiche de soin, au revoir », j’ai arrêté de le voir. Je suis retournée en CMP pour adultes cette fois-ci, j’ai été pris en charge par une fantastique psychologue qui arrêta d’y travailler quelques mois plus tard. La relève ne lui arrivait pas aux chevilles, à nouveau le transfert négatif empiétait sur mon travail mais surtout ma difficulté à reconnaître que je souffrais des départs des psychologues qui m’avaient suivies. Deux retraites, une grossesse. La psychologue en question, en miroir à mon transfert négatif, avait un fort contre-transfert négatif car quelques mois plus tard, c’est elle qui me mit à la porte. Désemparée, j’ai fini par trouver à nouveau un psychiatre pratiquant la psychothérapie. Après quelques séances presque adaptés et ma persuasion que ses interventions étaient correctes, bénéfiques, il fit quelque chose qui me paralysa. Il m’embrassa les mains pour me féliciter de mes résultats scolaires. J’étais en fin de cursus universitaire, je maitrisais parfaitement l’art du cadre, le rôle d’un thérapeute, les règles, les normes, le processus thérapeutique. S’il y avait quelqu’un qu’il ne pouvait pas berner à ce sujet, c’était bel et bien moi. Consternée, je n’y ai jamais remis les pieds.
Depuis le début de mon cursus universitaire, je travaillais. Certes, j’enchainais les emplois étudiants précaires et encore aujourd’hui, ma situation est précaire. Je n’ai jamais gagné le SMIC et au détriment de ma santé psychique, je suis restée habiter chez mes parents en attendant d’avoir un vrai travail (peu importe ce que cela signifie). Il m’était difficile d’investir dans une thérapie, payer pour celle-ci. Tout d’abord car je ne voyais pas la thérapie comme un investissement mais quelque chose qui m’était dû. Mon parcours de vie difficile, ma souffrance quotidienne m’incitait à penser de la sorte: je ne vais pas payer pour me soigner car ce n’est pas de ma faute si je suis malade. Néanmoins, avec le temps, j’ai compris que l’on ne choisit pas ce qui nous arrive mais on peut choisir comment réagir. J’ai alors décidé d’investir en moi-même. Alors oui, je sonne comme ces fameuses pubs d’actionnaires, de BitCoin lorsque vous regardez un film sur un site en streaming mais c’est le meilleur investissement que j’ai pu faire. Après de longues semaines de recherche sur Doctolib, j’ai fini par trouver un psychologue à une demie-heure en transport de chez moi ayant un tarif convenable. Malgré cela je m’étais dit que financièrement je ne pourrai y aller qu’une semaine sur deux. Il a tout de même réussi à me convaincre de venir chaque semaine. Cela fait un an à présent et je ne le regrette jamais. L’argent que je dépense durant mes séances fait parti de mes dépenses quotidiennes, essentielles, nécessaires. Je ne les compte pas comme des factures qui entravent ma possibilité de vivre convenablement: non, c’est grâce à elles que je vis petit à petit mieux.
En sélectionnant mon psychologue j’avais écarté toutes les possibilités que mon passé se répète: il est jeune donc il ne peut pas partir à la retraite, c’est un homme, il ne peut pas tomber enceinte. Hormis la mort ou un possible déménagement, jusque-là j’avais fait un pas en avant, j’avais choisi que mes traumatismes ne se répètent pas. D’autant plus, qu’il ne m’embrasse pas les mains. D’ailleurs, grâce au covid, il ne me serre même plus la main.
Alors non, une thérapie ce n’est pas un miracle. Il y a des séances où on dit beaucoup de choses, parfois trop de choses, parfois on ne dit rien. Parfois on vient en avance, parfois on vient en retard. Parfois on a pas envie d’y aller et parfois on aimerait y aller un jour avant. Parfois on aime notre thérapeute, on l’idéalise, le transfert positif et parfois on le déteste, transfert négatif. Parfois on sort de thérapie et on se sent mieux, parfois on en sort et le monde s’écroule. Il se peut que l’on pense que cela ne sert à rien, que l’on est toujours au même stade et il y a d’autres jours où l’on se rend compte que cela fait trois jours que l’on a pas eu de crises d’angoisse alors qu’à une période on en faisait cinq par jour. Il y a des séances où on répète en boucle la même chose que les semaines précédentes et il y a des séances où on se rend compte que l’on dit d’autres choses, que l’on pense différemment.
Parfois notre thérapeute nous dit 100 fois la même chose et c’est à la 101ème fois que l’on comprend ce qu’il veut dire.
Et ainsi, on avance.
La thérapie n’est pas une honte: c’est un choix que l’on fait pour soi. C’est un investissement de soi. C’est la preuve que l’on croit en soi et que l’on peut s’en sortir.
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