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#je viens de perdre mon grand-père.
jules-and-company · 8 months
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mmepastel · 1 year
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Je viens de finir cette merveille. Ce roman finlandais a été remarquablement chroniqué sur le site en attendant Nadeau, à qui j’emprunte mon introduction ci-dessous :
« Il ne faut pas lire Gorge d’or, premier roman d’Anni Kytömäki, pour se distraire ou passer un bon moment, mais pour éprouver physiquement la texture des pas lors de la traversée d’une tourbière, pour se réjouir du martèlement d’un pic noir sur un pin. Pour avoir les larmes aux yeux parce qu’un nom est écrit dans une botte, pour être bouleversé par une écriture à la fois simple et précise, lyrique et hypnotique, qui conduit jusqu’à une intensité incroyable les sentiments des personnages. Pour être émerveillé par la délicatesse et l’intelligence d’un art romanesque qui sait trouver dans le rapport intime à la nature la part de bonheur nécessaire pour que survive l’affection entre un père et sa fille, sur fond d’histoire troublée de la Finlande entre 1903 et 1937. Et si le grand livre de cette rentrée littéraire était un roman décrivant principalement des marches au fond des forêts finlandaises ? »
Ce livre est énorme. Plus de 600 pages, écriture serrée. Il est très contemplatif, parfois lent. Et pourtant je l’ai lu goulûment, avec avidité.
C’est tout d’abord une très belle histoire de filiation, entre un père, Erik, et sa fille, Malla ; ils nouent un lien indestructible, viscéral, en partageant leur amour et leur fascination organique pour la forêt finlandaise. J’ai été bouleversée par leurs destins complexes dans cette première moitié du XXe siècle, où la Finlande a été secouée par la première guerre mondiale, la révolution russe, l’indépendance durement acquise, la chasse aux communistes (les Rouges), la famine, la pauvreté.
Dans la première partie du livre, on suit l’évolution d’Erik, fils d’un riche propriétaire terrien qui se soucie principalement de s’enrichir, en vendant du bois, et en modernisant les accès à la forêt. Erik, lui, tient plus de sa mère, pourtant jugée dérangée, qui aime les histoires, et la nature. Elle lui en raconte de nombreuses, l’initié à la magie de la forêt, au secret des correspondances inexplicables, avant de ne plus pouvoir le faire. Sa première épreuve sera de perdre cette mère précieuse, mais beaucoup d’autres l’attendent, liées au contexte politique globalement hors champ mais dont on sent bien les répercussions. Amoureux d’une insurgée, perdu, il s’échappe vers le nord, et expérimente la solitude radicale.
Puis, un peu plus tard, redescendu vers le manoir familial, il devient père ; sa femme doit vite être écartée de lui aussi, je n’en dis pas plus pour ne pas gâcher votre lecture. Il semblerait que chaque être féminin qu’il aime soit condamné à un exil forcé. Il en va de même pour sa fille, Malla, qu’il a quand même la chance d’éduquer jusqu’à ses sept ans, et à qui il transmet le goût de la forêt.
On suit le destin de Malla dans la deuxième partie du roman. Elle aussi doit faire face au rejet qu’on voue à ceux qui n’étaient pas dans le bon camp lors de l’insurrection. On la force même à changer de nom. L’ombre étonnante d’un ours apparaît aussi, et la silhouette d’un vagabond (lui aussi rejeté pour son ascendance révolutionnaire) qui lui apprend à communiquer avec l’ours. Ils veulent le protéger des hommes qui ne manqueraient pas de le transformer en proie de chasse. On pourrait dire qu’à force de marcher dans la forêt par toutes saisons, à force d’en connaître chaque plante et animal, tous deux sont en osmose avec la forêt, et avec un certain esprit magique, ancestral, issu du folklore ancien de la Finlande, lorsque nature et humain ne se distinguaient pas autant, et où la forêt était souveraine.
C’est en cela que le roman a une dimension souterraine politique et écologiste très forte. La compréhension respectueuse d’Erik ou de Malla de la forêt est précieuse mais en danger par la course au profit et la modernité mal réfléchie.
Depuis mon canapé, j’ai adoré lire ce livre. C’était une expérience quasi sensorielle, physique. On entend craquer le gel sous les bottes de Malla, on sent sur sa langue les myrtilles qu’elle cueille, affamée, on sent les effluves des pins, la brume odorante qui émane de la tourbière au matin, c’est assez extraordinaire. Dans une langue simple mais sans cesse surprenante, Anni Kytömäki nous envoûte, nous promène et nous broie le cœur. Une merveille qui ressemble à un long voyage bouleversant.
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christophe76460 · 2 months
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Je vais vous expliquer au travers d'une image, qu'est-ce que le péché contre le Saint-Esprit.
Imaginons qu'un chrétien est persuadé que le salut ne peut pas se perdre, et que malgré le témoignage du Saint-Esprit dans son cœur, qui veut l'emmener à se repentir, il se dise en lui-même : je n'écoute pas cette voix, car on m'a enseigné que le salut ne vient pas des œuvres.
Donc, cette voix dans mon cœur ne peut pas venir de Dieu, puisque Dieu est amour, et que le salut ne vient pas des œuvres.
En effet, le Saint-Esprit ne peut pas produire en moi une crainte, puisque l'amour bannit la crainte, il me comprend.
Et j'ai été racheté à un Grand Prix, donc, même si l'Évangile que j'entends ne m'emmène pas à renoncer aux œuvres mortes, cela ne peut pas me priver du salut.
Cela m'emmène à penser que cette voix en moi ne peut pas venir du Saint-Esprit, parce qu'un chrétien est libre.
À votre avis, lorsque le Seigneur viendra chercher son peuple, est-ce que cette personne sera reconnue comme ayant été un des siens ?
Et pour bien comprendre l'image que je viens de vous donner, je vous encourage à lire pour cela le verset qui va suivre.
Si quelqu’un contredit le Fils de l’homme, il recevra le pardon, mais si quelqu’un contredit (la conviction intérieure que lui donne) l’Esprit saint, cela ne lui sera pas pardonné, ni dans la vie présente ni dans le monde à venir. Matthieu 12: 32 POV
Vous pouvez lire aussi l'avertissement qui se trouve dans le livre de l'apocalypse, au chapitre 3 et dans les versets 15 à 22.
Je connais ta vie : tu n’es ni froid ni bouillant. Comme je voudrais que tu sois l’un ou l’autre ! Mais puisque tu es tiède, c’est-à-dire ni froid ni bouillant, je vais te vomir de ma bouche.
Tu prétends : « Je suis riche ! J’ai fait des affaires ! J’ai amassé des trésors ! Je suis arrivé ! J’ai tout ce qu’il me faut », mais tu ne te rends pas compte à quel point tu es misérable et pitoyable : s’il y a quelqu’un qui est pauvre, aveugle et nu, c’est bien toi !
C’est pourquoi je te donne un conseil : achète chez moi de l’or purifié au feu pour devenir réellement riche, des vêtements blancs pour te couvrir afin de ne pas laisser apparaître ton indécente nudité, et un collyre pour oindre tes yeux afin que tu voies clair.
Ceux que j’aime, je les reprends et je les éduque sévèrement. Secoue donc ton indifférence, ranime ton zèle, et change !
Me voici debout devant la porte : je frappe. Si quelqu’un est sensible à mon appel et s’il ouvre la porte, j’entrerai chez lui et nous dînerons en tête-à-tête : moi près de lui, et lui près de moi.
Au vainqueur, j’accorderai de siéger à mes côtés sur mon trône : il régnera avec moi, comme moi-même, après ma victoire, j’ai pris place auprès de mon Père sur son trône et j’ai pris le gouvernement avec lui.
Que celui qui est capable d’écouter prête attention à ce que l’Esprit dit aux Églises. Apocalypse 3: 15-22 POV
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semena--mertvykh · 1 year
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Ce qui te fait mal, supprime-le
Tentation infernale de se refaire le match, comme de grimper encore et encore sur le tripalium : si je n'avais pas perdu une année de M1 à Angers, j'aurais pu partir en Belgique l'année dernière, mon père aurait eu le temps de vendre l'appartement et aujourd'hui, je serais dans un autre espace-temps. Oh putain.
I.
En train de pleurer sur le canapé de Valérie. Elle me frotte l'épaule les yeux pleins de larmes et elle écarte une de mes mèches de cheveux que je suis en train de couvrir de bave. Enzo me dévisage effrayé, interdit et penaud, son camion pendant mollement au bout du bras. J'entends Thierry prendre les clés sur la console : "Tu viens Enzo, on va chercher des glaces ?".
Ils avaient voulu m'annoncer la mutation de Thierry, ce soir-là, et leur départ pour Montpellier d'ici la fin de l'année. Deuxième enfant en projet ; envie d'espace ; marre de la banlieue parisienne.
Et puis ils avaient renoncé, évidemment.
Encaisser les décélérations successives - un phénomène aussi scandaleux, aussi suffoquant, qu'une accélération que tu n'as pas vue venir.
Elle va être longue cette année je sens.
II.
Et dire adieu à un paquet d'argent, assez pour se recommencer une vie à l'autre bout de la planète comme un petit lot de consolation, "Et là c'est pas au Canada que je partais finir mes études, c'est en Nouvelle-Zélande et tu me revoyais jamais".
On est sur le Périph avec AstroLab, en route vers je sais plus où, et il commente sans lever le nez de Candy Crush :
"Eh tu le prends bien quand même. Si moi j'avais cette somme, je m'achèterais un duplex en plein Paris et je ferais des grosses teufs de bâtard".
Si j'avais pu me barrer sur la Lune, je l'aurais fait. Mettre le maximum de distance entre moi et cette vie qui n'existera jamais. Je le pense mais je ne le dis pas. AstroLab sacrifierait tout pour une soirée avec Lionel Messi, mais il ne peut pas comprendre que j'aurais tout sacrifié pour une vie de chercheuse. Il m'énerve. Même là - obstinée à arroser un arbre mort, doutant de tous sauf de mes propres voix intérieures - même là, auprès de mes amis, je passe pour la perchée du village.
-- Qu'est-ce que j'irais foutre d'un appart, dans une ville qu'est grande comme une boîte à chaussures ? Plus de chances de croiser un ex que de croiser un prof qui me prendrait en thèse, bon tu déboîtes toi ou tu ramasses tes neurones ?
-- Ah bah pas si bien que çà, finalement, flûte AstroLab avec une petite voix philosophe.
Çà doit être la première fois qu'il me voit perdre mon sang-froid au volant. Ne plus prendre aucun plaisir à louvoyer entre les files.
"Première destination touristique mon cul ouais".
III.
Et comprendre, mais tard, tellement tard, au moment exact où le soleil se couche derrière la herse de La Défense, que l'Université était ce nouveau monde que je brûlais de rejoindre
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et que je suis condamnée à revivre le même déchirement encore et encore, devoir quitter Cologne et Oma et Opa parce que sacro-saint droit maternel à me rejeter puis me reprendre quand çà lui chante, ne jamais pouvoir rester, devoir rentrer dans un pays et une ville que je déteste
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piu-chi-mi · 11 years
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very old oneshot
POV ???
Le soleil touche ma peau. C'est déjà fini de dormir? Peux importe. Je me lève en m'étirant et je regarde le soleil. C'est bientôt "midi" comme disent les humains. Je me dirige vers mes semblables qui me saluent en baissant la tête. Il est vrai que je suis la fille du mâle alpha, mais je n'ai jamais compris l'utilité de me saluer.
- Mademoiselle Suzu, votre père vous demande ! cria Ryu dans la langue des pokémons
Pokémon !!!!
Ryu est une gentille Pyroli. De loin que je me souvienne, ce fut la seule qui m'accepta pour qui je suis et pas comme "la fille du mâle alpha du clan". En pensant à ça, je me mit à frissonné.
Ryu me regarda avec un sourire, elle sait que je n'ai pas peur de mon père. Elle sait que si je frissonne, c'est pour autre chose.
- Je te suis, répondais-je.
Ryu se retourna et commença à avancer. Je me mit à courir pour marcher à coté d'elle. On marcha pendant une minute ou deux et on arriva devant une sorte de tanière. Ryu me laissa la passage et je m'avança.
Dans la pièce se trouvait assis en son milieu mon père, un vieux Pyroli, qui se préoccupe plus de sa santé que de sa famille. Tsss, je ne l'ai jamais aimé et c'est réciproque. Il croit dure comme fer que je suis la cause de la mort de ma mère. En pensant à elle, je me sentis toute triste. Je me ressaisis, il ne fallait pas qu'il me voit comme ça.
- Merci d'être venu. Je viens t'annoncer que tu est maintenant assez grande pour décider de ta voie. dit-il avec un ton neutre.
Je me sentis heureuse d'un coup. Je répondis :
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parlez.
Je ne l'ai jamais appeler papa ou même père. J'en ai pas besoin de cette preuve d'amour. Grandir dans la solitude peut-être utile pour ce qui m'attends.
- Tu va pouvoir choisir de continué à vivre dans le clan ou de partir loin d'ici et vivre comme une sauvage.
J'eus un sourire de coin. Mon père n'a jamais été par quatre chemin. Et n'appréciais pas les Pyrolis qui sortais du clan. Mais ces sauvages, eux, étaient libres. Et, depuis toujours, je la voulais, cette liberté. Je répondit en aissayant d'être neutre.
- Je pense que je vais partir du clan. Dis-je d'un ton neutre mais je ne pus m'empêcher de continuer de façon à l'insulter. Comme ces sauvages qui ont une liberté.
Sur cette pique je me retournai et partis. Je me mis à courir quand j'entendis mon père crier. " bien fais pour lui pensai-je.
Le crépuscule pointa le bout de son nez. Il est temps pour moi de trouver un endroit ou dormir. Je marchais et j'arrivais dans une clairière ou je le vit pour la première fois.
POV Suzu FIN
Elle le détailla. Il avait des cheveux ébène en bataille qui lui donnait un aire enfantin. Ses yeux était d'un vert foret si magnifique qu'elle pouvait si perdre. Il portait une chemise blanche et un pantalon bleu-noir. Le jeune garçon sentis un regard et dirigea légèrement ses yeux vers un... Pyroli.
POV jeune garçon
Je savait que ce Pyroli ne voyait pas que je le regardait. Je pencherait pour une femelle vu la façon don elle se tiens debout. Sa fourrure orange était magnifique comme sa. Sa queux ainsi que sa "barbe" était d'un jaune poussin magnifique. Ses yeux étaient d'un bleu qui faisait penser à la nuit. En gros, "elle" était magnifique.
Je levait la tête vers elle et ce fut un déclic. Le temps c'était arrêter. Plus rien ne comptait pour chacun à part l'autre. J'avais l'impression de voir un humain et non un Pokémon. Mais notre bulle fut vite brisé quand la Pyroli repris la raison et s'en alla en courant. Je soupirai. Et regarda les étoiles et dis une phrase les plus bizarre :
- Chers étoiles qui brillent dans les cieux, faites que je puissent la revoir.
POV jeune garçon FIN
POV Suzu
Je m'arreta. J'étais arrivé à un fossé. Mon regard tomba sur les étoiles et prononça une phrase qui ne venait pas de ma pensée, mais de mon cœur :
- Chers étoiles, vous qui brillez dans les cieux la nuit, faites que je puisse revoir ce jeune humain.
POV Suzu FIN
Mais ce qu'ils ne savait pas, c'est que les étoiles avaient écoutés leurs vœux semblable et décidèrent de le réalisé. Mais avec un tout petit ( un gros ) plus.
Quelque jours plus tard. Le jeune homme se retrouva à devoir combattre un Pokéùon mutant. La nouvel création de la Team Rockette. Mais la créature était puissante et se prépara à envoyer une attaque sur le jeune homme.
Suzu, étant présente, n'écoutant que son coeur fonça et sauta pour se prendre l'attaque et tomba sur le jeune homme, qui tomba.
POV le jeune homme
J'allais me ramasser une attaque de ce Pokémon Mutant quand, soudain, je la vit sauter et se prendre l'attaque. Le choc fut tellement puissant qu'elle tomba sur moi. Et nous tombâmes sur le sol. Attendez, je suis tombé? Mais je ne sentis pas le corps d'un Pyroli, mais d'une humaine sur moi. Je me redressa en tenant le corps de l'humaine qui d'ailleurs était chaud, très chaud.
Ses cheveux était aussi roux que la fourrure qu'elle avait avec des méches aussi blanche que la "barbe" qu'elle avait aussi. Son visage était fin avec un petit nez et des fines lèvres. Mon regard tomba plus bas et je rougis fortement. La fille ne portait pas de vêtement. Je remontai mon regard pour regarder le Pokémon Mutant. Mais je ne vis que des arbes et des mauvaise herbes. Je sentis du mouvement dans mes bras et entendis d'une voix cristalline :
-Mais... Ou suis-je. Je me souvient d'avoir vu ce jeune humain ce faire attaquer et je me suis mis entre pour le protéger puis plus rien...
Le jeune homme regarda son visage, les même yeux qu'elle a.
- Tu dois être le Pyroli qui ma sauvé. Mais pourquoi est tu ... humaine? dis-je.
POV Le jeune homme FIN
Suzu se regarda, puisque, oui, c'était bien Suzu, et, eu peur. Mais ne cria pas, elle eu juste des frissons. Le jeune homme la regarda. Il la déposa par terre, enleva sa chemise et lui donna.
- Il faudrait mieux que tu porte des vêtements si tu ne veux pas attraper froid.
Elle prit la chemise et... ne fit rien. Elle ne savait pas comment la mettre.
Le garçon ris d'un petit rire. Il reprit la chemise et lui fis passer un bras, puis l'autre. Puis vient le dilemme. car oui, Suzu avait hérité d'un beau corps de femme. Et, disons que sa poitrine ne faisait pas exception à la règle. Le garçon prit son courage à deux mains et commença à boutonner la chemise.
- Je me nomme Valentin. Je suis un dresseur, bon, je suis novice. Et toi, tu à un nom à part Pylori ?
- Je me nomme Suzu. dit-elle tout bas.
- Clochette...Tu savais que Suzu veux dire clochette ?
- Non.
Prit d'une pulsion, Valentin mit sa mains sur la joue de Suzu. Il se rapprocha de son visage. Il ne peut rien faire, c'est comme s'il est aimanté. Suzu n'était pas dans un état mieux que celui de Valentin. La bulle qui était apparu le premier jour revint en force. Leurs visages étaient séparé que par quelques millimètres. Que Valentin franchit très vite. C'était un simple baiser, mais pour eux, c'était mieux que ça.
Ils se séparèrent manquant d'aire (enfin surtout Valentin,Suzu pouvait ne pas respirer pendant 15 minutes). Ils se regardèrent dans les yeux. Ce fut Valentin qui rompit le silence :
- Ma petite clochette... fut tout ce qu'il dit avant que Suzu reprennent sa forme de Pylorit.
Valentin fut surpris mais quelque secondes plus tard la Suzu humaine revint et dit :
- Je sais modifiez ma forme à volonté. C'est incroyable !
- Et utile. Je ne te vois pas te balader en ville comme ça et moi non plus. Dit-il en regardant Suzu puis lui même. J'ai assez d'argent pour t'acheter des vêtements. Je vais demandé à ma sœur d'aller en acheter avec toi.
Suzu acquiesça. Valentin la regarda et mis sa main sur sa joue. Sur le coup, la jeune fille ferma les yeux mes les rouvrit pour voir Valentin sourire. Il déposa ses lèvres sur celles de Suzu. Mais Suzu le repoussa et dit devant le regarde à la fois triste et neutre :
- Quand... Quand tu m'embrasse, j'ai l'impression que mes... force reviennent. Est ce normal?
- Je ne sais pas. Mais ensemble on découvrira bien.
- J'avait demander aux étoiles de pouvoir te revoir, et je croit qu'elles réalisées plus...
- Toi aussi tu te dis ça? Bon, allez, ensemble, on part à la conquêtes du monde et on deviendra les meilleurs dresseurs...
- C'est surtout toi le dresseur. Moi je suis juste un... Pokémon. C'est comme ça que vous dites?
- Pour moi tu est bien plus... Allons-y. Partons voir ma famille.
Suzu se retransforma en Pylori, disant qu'elle préférait cette forme mais donna quand même la chemise à Valentin qui avait détourner le regard. C'est ainsi qu'ils partirent à l'aventure. Ce "couple" élu des étoiles, née d'un coup de foudre partagé.
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bunnyjoyce-blog · 3 years
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LE MARIAGE DE PIERROT by Eudoxie Dupuis, published in St. Nicolas in Feb 1883. I made a transcription of the French to make it easier to translate.
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LE MARIAGE DE PIERROT
PERSONNAGES
PIERROT, PIERRETTE, CASSANDRE
Une chambre dans la maison de Pierrot.
SCÈNE PREMIÈRE
Pierrot, seul, s’avançant sur le bord du théâtre.
Messieurs et mesdames (se reprenant), c’est-à-dire, mesdames et messieurs… et mesdemoiselles, c’est plus poli comme ça, monsieur Pierrot Blancminois, c’est votre serviteur, a l’honneur de vous faire part de son mariage avec mademoiselle Clorinda, fille du seigneur Cassandre, et vous prie d’assister à la bénédiction nuptials, ‘qui leur sera donnée… Au fait, où leur sera-t-elle donnée, la bénédiction nuptiale?… C’est ce que je ne sais pas encore… car il n’est pas très avancé mon mariage. On peut même dire qu’il n’est pas avancé du tout. Il n’est guère fait que d’un côté… du mien… Moi… je consens. Il s’agit maintenant de savoir si M. Cassandre consent aussi. Quant à mademoiselle Clorinda, elle serait bien difficile si un joli garçon comme moi ne lui plaisait pas; car je suis très joli garçon… et, pour difficile, elle n’a pas le droit de l'être, la pauvre fille! oh non! Mais c’est M. Cassandre!… comment va-t-il accueillir ma demande? Cela nu lui suffira pas que je montre un physique séduisant; il voudra que j’aie un état. C’est père sont tous les mêmes; ils veulent qu’on ait un état!… Eh bien! est-ce que je n’en ai pas un? Est-ce que je ne suis pas étudiant en médecine?… Bah! il est dans le cas de me chicaner là-dessus et de trouver que depuis le temps que je suis étudiant… C’est vrai! Combien y a-t-il d’années de cela? Ma foi, je ne sais plus! Au diable la chronologie! je n’ai jamais pu retenir une date.
SCÈNE II
PIERROT, PIERRETTE
PIERRETTE, entrant. — Bonjour, Pierrot.
PIERROT. — Ah! c’est toi, Pierrette! Comme tu es matinale!
PIERRETTE. — C’est que c’était l’habitude chez mademoiselle Grinchette, notre maîtresse, et depuis hier au soir que je nuis arrivés, je n’ai pas encore eu le temps de la perdre. D’abord je ne dormais pas; la joie de penser que je vais rester à la maison maintenant! que je ne rentrerai plus à la pension!… Je voulais aussi causer avec toi; et, pour commencer, pourquoi n'es-tu pas encore marié? J’espérais, en arrivant ici, que tu allais me présenter une gentille petite belle-sœur.
PIERROT. — Comment ça se trouve! Justement j’y pensais.
PIERRETTE. — Voyez-vous ça!
PIERROT. — Oui;il y a une jeune personne… (à part) jeune! hum! (haut) dont j’ai résolu de faire madame Pierrot.
PIERRETTE. — A la bonne heure! Qui est-ce?
PIERROT. — C’est la belle Clorinda, la fille du seigneur Cassandre.
PIERRETTE. — Qu’est-ce que le seigneur Cassandre?
PIERROT. — C’est le propriétaire de la superbe maison qu’on aperçoit d’ici (il désigne la fenêtre) et qui a su remplir de grands et nombreux sacs d’écus dans le commerce.
PIERRETTE. — Quel commerce?
PIERROT. — Il vendait de la poudre insecticide.
PIERRETTE. — De la poudre…?
PIERROT.  — In-sec-ti-cide.
PIERRETTE. — Qu’est-ce que c’est que ça?
PIERROT. — C’est une poudre merveilleuse pour la destruction de certains insectes qui… (Il fait mine de de gratter.)
PIERRETTE. — Ah! j’y suis.
PIERROT, avec emphase. — Et a ce titre le seigneur Cassandre peut être regardé comme un des bienfaiteurs de l’humanité. A l’exemple des héros des temps antiques, il extermine les monstres qui troublent le repos des pauvres humains; et même, au lieu d’aller à leur rencontre armé de toutes pièces, comme le faisaient Hercule, Thésée, et autres…..
PIERRETTE, interrompent. — Il se contente d’un modeste soufflet. Je sais. Mais ce n’est pas de cela qu’il s’agit; comment est-elle, Mademoiselle Clorinda?
PIERROT. — Elle a cent mille écus de dot.
PIERRETTE. — Ce n’est pas cela que je te demande. Est-elle jolie, aimable, instruite?
PIERROT. — Son père est le plus riche propriétaire du quartier.
PIERRETTE. — Voyons, réponds-moi, donc sérieusement. Te plait-elle?
PIERROT, avec feu. — Oh! beaucoup, beaucoup. (A part.) Si elle me plait! Je le crois bien! ses écus surtout!
PIERRETTE. — Eh bien, alors, marie-toi; marie-toi bien vite, mon cher Pierrot.
PIERROT. — Je ne demanderais pas mieux; mais il y a une petite difficulté: c’est que je n’ai pas encore fait ma demande à son père.
PIERRETTE. — Dépêche-toi de la faire.
PIERROT. — Sans doute… seulement je crains qu’il ne me refuse.
PIERRETTE. — Pourquoi donc?
PIERROT. — J'ai peur qu’il ne veuille que je sois reçu docteur avant de m’accepter pour gendre.
PIERRETTE. — Je comprends cela. Eh bien! fails-toi recevoir.
PIERROT. — Fais-toi recevoir! fais-toi recevoir! c’est bientôt dit, mais ces diables d’examens! Si j’allais ne pas réussir!
PIERRETTE. — Par exemple! depuis je ne sais combien d’années que tu étudies, tu ne serais pas en état de subir un interrogatoire!
PIERROT. — Dame! écoute donc, ce n’est pas facile! Ils sont là une demi-douzaine de savants, de médecins, de professeurs, qui semblent n'avoir d’autre idée que celle de vous fourrer dedans… Mais j’entends du bruit. (Se penchant à la fenêtre.) C’est précisément le sieur Cassandre. Il se dirige du côté de la maison… le voilà qui entre… Que vient-il faire chez moi? N’importe! je vais te présenter à lui. 
PIERRETTE. — Non, non; je ne suis pas en toilette, ce sera pour une autre fois; je me sauve 
PIERROT. — Comme tu voudras.
(Pierrette sort.)
SCÈNE III
PIERROT, CASSANDRE (Il bolte).
PIERROT, allant au-devant de Cassandre avec de grandes révérences. — Bonjour, seigneur Cassandre: donnez vous donc la peine d’entrer, et de me dire ce qui me vaut l’honneur de vous recevoir dans mon humble logis… Mais que vois-je? Vous boiter, il me semble. (Il lui avance un siège.)
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CASSANDRE. — Eh! oui, mon cher voisin. Oh! je souffre! je souffre cruellement, je vous assure.
PIERROT. — Qu’avez-vous donc? Vous serait-il arrivé quelque accident?
CASSANDRE. — La faute en est à ce maudit Crépin, qui m’a fait une paire de souliers trop étroits, de sone que mon cor — j’ai un cor — me fait horriblement souffrir. Si bien que je me suis dit tantôt en déjeunant…. (S'interrompant.) Ce que ça a de bon, un cor au pied, c’est que ça ne vous empêche pas de déjeuner. — Je me suis donc dit: je vais aller trouver mon voisin, le sieur Pierrot Blancminois; lui qui étudie la médecine depuis nombre d’années, il pourra me donner une consultation. — Aie!  aie! maudit cor! va! Coquin de Crépin!
PIERROT, d’un ton important. — Un cor! un cor au pied! c’est grave. (Il lui prend la main et tátle pouls.) Vous dormez bien?
CASSANDRE. — Parfaitement.
PIERROT, de même. — Hum! hum! cela m'étonne! Vous mangez bien?
CASSANDRE. — Je viens de vous le dire.
PIERROT. — Hum! hum! cela m’étonne! Montez-moi votre langue. (Cassandre tire la langue.)
PIERROT, après l’avoir examine. — Cette langue-là ne me dit rien de bon.
CASSANDRE, inquiet. — Vraiment!
PIERROT. — Dans votre famille était-on sujet à avoir des cor aux pieds?
CASSANDRE. — Je ne sais trop. Il me semble pourtant avoir entendu autrefois mon père et mon grand-père s’en plaindre de temps en temps.
PIERROT, de plus en plus important. — Je suis fâché, très fâche!… Cela devient sérieux, très sérieux!… Vous n’avez jamais entendu dire que personne des vôtres en soit mort?
CASSANDRE, de plus en plus inquiet. — Est-ce qu’on meurt d’un cor au pied?
PIERROT, de même. — Ah! si ce n’est pas pris à temps ou si on n’a pas faire à un médecin savant et qui ne recule pas devant les moyens énergiques…
CASSANDRE, de même. — Mon Dieu! mon Dieu! qui se serait jamais douté!… J’espère qu’il n’est pas trop tard pour enrayer le mai…?
EUDOXIE DUPUIS
(A suivre.)
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(Suite.)
PIERROT. — Grâce au ciel, vous n'êtes pas encore mort! mais combien il est heureux que vous ayez eu la pensée de venir me consulter, mon cher voisin! Je vais vous donner une ordonnance qui vous débarrassera de votre mal immédiatement. (Il regarde autour de lui.) Bon! voilà du papier, une plume et de l’encre. (Il se met à écrire.) Mais, surtout, exécute-la ponctuellement.
CASSANDRE. — Soyez tranquille.
PIERROT, griffonnant quelques mots qu’il remet à Cassandre. — Là! je suis sûr que vous vous en trouverez bien.
CASSANDRE, lisant. — « Commander une nouvelle paire de bottes au sier Crépin et, en attendant qu’elles soient faites, ne mettre que des pantoufles. » — (Continuant et avec admiration .) Commander une nouvelle paire de bottes!… Je n’aurais jamais trouvé ça à moi tout seul. C’est un trait de génie!… Et quand je pense qu’il n’est encore qu'étudiant!… Que sera-ce quand il aura été reçu docteur!… Merci, merci, mon cher voisin; je cours faire exécuter votre ordonnance. (En s’en allant .) Commander une nouvelle paire de bottes!… (Il sort.)
PIERROT, courant après lui. — Seigneur Cassandre! seigneur Cassandre!... (Révevant.) Bon! le voilà parti! Il me semble qu’il était bien disposé; c’était le moment de lui présenter ma requête, et il se sauve. Je ne retrouverai jamais une occasion pareille. La reconnaissance lui faisait une loi de ne me rien refuser. C’est ça qui peut s’appeler une malchance. Il faut que j’aille chez lui sans plus tarder. Je me présenterai sous prétexte de venir voir si le traitement a opéré d’une manière satisfaisante. C’est égal; c’est vraiment vexant d’avoir laissé échapper…
CASSANDRE, rentrant en pantoufles. — Pardon, pardon, mon cher voisin, de m'être éclipsé si vite; mais j'avais hâte d’essayer l’effet de vos prescriptions. Je viens de faire une commande au sieur Crépin et, en attendant, de chausser mes pantoufles. Tout de suite j’ai senti du soulagement. Que je vous suis reconnaissant d’avoir ainsi déployé toute votre science en ma faveur! Permettez que je… (Il fouille dans sa poche.) On ne saurait jamais payer assez cher un conseil tel que le vôtre; cependant… (Il tire de l’argent de sa poche et veut le donner à Pierrot.)
PIERROT, repoussant la main de Cassandre. — De l’argent entre nous, voisin! Allons donc! ce que j’en ai fait, c’est par pure amitié.
CASSANDRE, avec admiration. — Refuser ses honoraires! Quel désintéressement! Quelle grandeur d’âme!
PIERROT. — Je ne fais que suivre l’exemple des anciens, seigneur Cassandre. Artaxerce n’a-t-il pas repoussé les présents d’Hippocrate?
CASSANDRE. — Pardon! je croyais que c'était Hippocrate… mais, après tout, vous devez le savoir mieux que moi. Cependant, voisin, je ne veux pas être en reste de générosité avec vous. Vous m’avez guéri; que dis-je, vous m’avez sauvé la vie peut-être; je me regarderai toujours comme votre obligé. Demandez-moi ce que vous voudrez.
PIERROT. — Ces bonnes paroles, seigneur Cassandre, m’encouragent à vous ouvrir mon cœur. Si mes faibles services ont mérité de votre part quelque reconnaissance…
CASSANDRE. — Eh bien?
PIERROT. — Accordez-moi la faveur de devenir votre gendre.
CASSANDRE, avec étonnement. — Mon gendre?
PIERROT. — Oui, j’aspire au bonheur d'épouser la ravissante Clorinda.
CASSANDRE, à part. — Ravissante!…
PIERROT. — Ses charmes ont fait la plas profonde impression sur mon cœur et je serai malheureux tant qu’elle ne sera pas madame Pierrot.
CASSANDRE. — Vous vez vu ma fille?
PIERROT. — J’ai eu ce plaisir.
CASSANDRE. — Avez-vous vu sa… (Il montre son épaule pour indiquer une bosse.)
PIERROT. — Oh! c’est si peu de chore?
CASSANDRE. — Vous connaissez son humeur!
PIERROT. — Oui, beau-père.
CASSANDRE. — Beau-père, beau-père, pas en core! Vous pensez bien que la fille du seigneur Cassandre ne peut pas épouser le premier venu.
PIERROT, offense. — Le premier venu…
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CASSANDRE. — Je ne veux pas vous offenser, voisin; mais enfin,… vous n'êtes pas riche.
PIERROT, avec emphase. — La science ne vaut elle pas mieux que l’argent?
CASSANDRE. — C’est tout à fait mon avis, et cette science, voisin, vous la possédez au suprême degré : j’en sais quelque chose; car, voyez, je ne souffre plus. Je vais, je viens; au besoin, je danserais! (Il saute.)
PIERROT. — Vous danserez à la noce de votre fille.
CASSANDRE. — J’y compte bien; mais pour qu’elle ait lieu, cette noce, ou du moins pour que ma fille se marie avec vous, il faut…
PIERROT. — Il faut?
CASSANDRE. — Oh! presque rien, ou du moins rien qui doive vous causer la moindre inquiétude. Il faut seulement que vous vous fassiez recevoir docteur. Je pense bien que si vous ne l’avez pas fait encore, c’est que vous ne l’avez pas voulu; mais, comme je vous le disais tout à l’heure, je ne peux pas donner ma fille à n’importe qui. Je connais votre mérite, c’est vrai; seulement je veux qu’il saute aux yeux de tous. Je veux pouvoir annoncer à mes amis et connaissances que je donne ma fille au savant docteur Pierrot Blancminois. Madame la doctoresse Pierrot Blancminois!… cela sonne beaucoup mieux que…. Madame Pierrot tout court. Donc, mon cher gendre, — je me plais à croire que je pourrai bientôt vous donner ce nom, — prenez vos grades, et ma fille est à vous.
PIERROT (avec embarras). — Certes, seigneur Cassandre… (On entend un violent coup de sonnette.) Qu’est-ce que ce peut-être? (Nouveau coup de sonnette. À Cassandre:) Vous permettez?
CASSANDRE. — Faites, faites, mon ami. (Seul.) Il n’est pas difficile de vouloir de Clorinde, et ma foi, l’occasion est trop belle pour la laisser échapper! Se faire recevoir docteur ne sera qu’un jeu pour lui. C’est que ma fille, avec sa bosse et les autre agréments dont la nature l’a pourvue, avec son aimable caractère, par-dessus la marché, qui la fait ressembler à une harpie, n’est pas facile à marier, et puisque monsieur Pierrot Blancminois…
SCÈNE IV
CASSANDRE, PIERRETTE et PIERROT
Pierrette est costumée en médecin du temps de Molière, robe noire, rabat blanc, énorme chapeau pointu.
PIERROT, introduisant et balbutient. — Entrez, entrez, Doctoribus, et veuillez prendre la peine de vous asseoir. (Il lui présente un fauteuil. (À part.) Quel est ce docteur, et que peut-il me vouloir?
PIERRETTE. (Elle s’assied d’un air d’importance, en poussant quelques heim! heim! Regardent Cassandre.) — Quel est ce monsieur?
PIERROT. — C’est le seigneur Cassandre; mon voisin, mon bon voisin.
PIERRETTE, tirant un énorme pince-nez et lorgnant Cassandre. — Ah! c’est là le seigneur Cassandre! Je suis charmé de faire sa connaissance.
PIERROT, à part, la reconnaissant. — Eh! mais, je ne me trompe pas; c’est Pierrette. Pourquoi a-t-elle pris ce déguisement?
PIERRETTE, lorgnant toujours. — Vraiment, c’est le seigneur Cassandre! Le riche, l’illustre seigneur Cassandre, connu dans l’univers et dans mille autres lieux pour sa célèbre poudre de perlimpinpin!
CASSANDRE, s’avançant avec satisfaction. - Lui-même, seigneur Doctoribus, pour vous servir, et si jamais vous aviez besoin…
PIERRETTE, continuant. — Qui ne connaît le seigneur Cassandre; l’heureux père de la charmante Clorinda! Je le répète, je suis ravi du hasard providentiel qui me procure la joie de la rencontrer!
CASSANDRE. — De mon côté, seigneur Doctoribus, je me félicite d’avoir eu un cor au pied,… c’est-à-dire de ce que j’ai eu besoin d’avoir recours aux lumières de mon savant voisin et ami, le sieur Pierrot, puisque cela me donne la satisfaction de connaître l’illustrissime docteur… docteur…?
PIERRETTE. — Purgibus, présidente de l’Académie de médecine du Lutecia, membre de toutes les sociétés savantes d’Europe, d’Asie, d’Afrique, d’Amérique et d’Océanie. (Cassandre s’incline.)
PIERRETTE, reprenant. — Ainsi, il est réellement savant, ledit sieur Pierrot?
CASSANDRE, avec feu. — Vous allez en juger, docteur Purgibus. Il y a une heure, je ne pouvais plus mettre un pied devant l’autre; je me traînais à peine. En une seconde, il m’a fait recouvrer l’usage de mes jambes et rendu guilleret comme me voilà! (Il saute et danse quelques pas.)
PIERRETTE, avec importance. — Le bruit de son savoir était déjà arrivé jusqu’à nous; aussi, mes confrères et moi, nous nous demandions comment il se faisait qu’un si éminent personnage n’eût pas demandé à se faire admettre dans notre illustre corps. — Une de ces bizarreries auxquelles les hommes de génie sont quelquefois sujets! — C’est pourquoi mes éminents collègues m’ont donné la mission de venir le conjurer de nous accorder cet honneur et m’ont chargé de lui faire passer ses examens, afin de lui conférer le titre de docteur. Ordinairement, nous faisons comparaître les candidats devant nous; mais quand il s'agit d’un personnage aussi distingué, on ne saurait procéder par les voies ordinaires. Bénissez votre heureuse étoile, seigneur Cassandre, qui va vous rendre témoin du triomphe dudit sieur Pierrot, et qui vous permettra d’assister à sa prise de bonnet de docteur.
PIERROT, à part. — Je crois deviner où elle veut en venir.
PIERRETTE, à Pierrot. —  Veuillezavancer, jeune savant, et daignez répondre aux questions que je vais vous poser. Ce ne sera pas long; c’est une pure affaire de forme. Je sais à quoi m’en tenir sur l’étendue de vos lumières. — Qu’est-ce que la flèvre?
PIERROT. — C’est une maladie.
PIERRETTE. — C’est une maladie; on ne saurait mieux dire. Le fait est qu’une personne qui a la fièvre ne se porte pas bien.
CASSANDRE, avec satisfaction. — On ne saurait mieux dire, en effet.
PIERRETTE. — Et d'où vient cette maladie?
PIERROT. — De ce que le maladie est agité et qu’il a le délire.
PIERRETTE, avec satisfaction. — Fort bien.
CASSANDRE. — J’avais cru jusqu’ici que c’était la fièvre qui causait l’agitation et le délire; il paraît que c’est le délire qui donne la fièvre. Oh! l’ignorance.
PIERRETTE. — Qu’ordonneriez-vous à une personne enrhumée?
PIERROT. — Je lui dirais: Toussez!
CASSANDRE. — Oh! la science! la science!
EUDOXIE DEPUIS
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(A suivre.)
(Suite el fin.)
Pierrette. — Et que direz-vous à celle qui éternue?
Pierrot. — Dieu vous bénisse!
(Pierrette hoche la lèle à plusieurs reprises d’un air approbatif)
CASSANDRE. — Ah! l’habile homme!
PIERRETTE. — Si quelqu’un souffrait d’une dent, que lui ordonneriez-vous?
PIERROT. — Je conseillerais à ce quelqu'un de se la faire arracher.
PIERRETTE. — Fort bien! je vois que vous êtes pour les grands moyens; c’est comme moi. Si vous avez mal à un bras, coupez-le; à une jambe, coupez-la; à la tête…
CASSANDRE. (à part) — Ah mais! il va bon train, le docteur Purgibus! (À Pierrette.) Est-ce que vous seriez d’avis, docteur, que quand on a mal à la tête on doive se la faire couper?
PIERRETTE. — Demandez au candidat. (À Pierrot.) Vous avez entendu, messire Pierrot, la question du seigneur Cassandre. Quand on a mal à la tête, faut-il se la faire couper?
PIERROT, balbutiant. — C’est selon.
PIERRETTE. — A la bonne heure! voilà une réponse dictée par la plus haute sagesse. Tout dépend, en effet, du temps et des circonstances. Il n’y a pas de plus sûr moyen de guérison que celui-là. Une fois qu’on vous a coupé la lèle, n’avez plus à craindre la migraine. Je n’ai pas besoin d'être renseigné, davantage sur les capacités du candidat; je vais aller chercher le bonnet que la docte Académie lui a voté et que j’aurai l’honneur de déposer sur son chef, en remerciant mes confrères de la marque de haute estime qu’ils m’ont donnée lorsqu'ils me chargèrent de cette tâche. (Elle se lève et se dirige vers la porte.)
CASSANDRE. — Un instant, un instant, docteur Purgibus! Permettez-moi d’aller chercher ma fille. Je voudrais que cette pauvre Clorinda assistàt au triomphe du docteur Pierrot Blancminois car..
PIERRETTE. — J’attendrai, cher monsieur Cassandre; j’attendrai. Amenez-nous votre charmante fille.
CASSANDRE. — Merci, illustration docteur.
(Il sort.)
SCÈNE V
PIERRETTE, PIERROT
PIERRETTE, enlevant son chapeau et sa perruque. — Ouf! j’ai besoin de respirer un peu! Eh bien, Pierrot, que dis-tu de mon idée?
PIERROT. — Qu’elle est excellente et que tu es tout à la fois la plus gentille petite sœur et le plus grave docteur qui soit au monde.
PIERRETTE. — J’ai vu que tu désirais tant épouser mademoiselle Cassandre? S’il t'avait fallu passer par les conditions que le faisait notre voisin, tu aurais eu peut-être un peu longtemps à attendre. — Maintenant, parle-moi de rua future belle-sœur. Elle est donc bien jolie?
PIERROT, avec embarras. — Oh! jolie… On ne peut pas dire positivement qu’elle soit jolie… ses yeux laissent un peu à désirer. Ils… (Il croise ses deux index devant ses yeux pour indiquer une personne qui louche.)
PIERRETTE. — Ah! j’y suis… Il paraît qu’il y a ses personnes qui aiment cela; tous les goûts sont dans la nature.
PIERROT. — Et puis… (Il marche en boitillant.)
PIERRETTE. — Comment?
PIERROT. — Oui, elle est un peu… (Même jeu.)
PIERRETTE. — Bancale?
PIERROT, avec un signe affirmatif. — Un peu.
PIERRETTE. — Bah! (Se reprenant.) Au fait! Mademoiselle de La Vallière boitait bien!
PIERROT. — Et puis, elle est encore… (Il soulève son épaule.)
PIERRETTE. — Que veux-tu dire?
PIERROT. — Un peu… (Même jeu.)
PIERRETTE. — Bossue?
(Pierrot fait signe que oui.)
PIERRETTE. — Ah! bah! Alors elle doit avoir beaucoup d’esprit; on dit que les bossus en ont plus que les autres; c’est ce qui t’aura charmé en elle.
PIERROT, avec embarras. — Pas absolument; je ne l'ai jamais entendue dire qu’une phrase.
PIERRETTE. — Laquelle?
PIERROT. — Je frappais à la porte de son père; c’est elle qui est venue m’ouvrir, et elle m’a dit: «Mon père n'est pas-i-à la maison. Allez-vous-en, imbécile!»
PIERRETTE, stupéfaite. — Pas possible!
PIERROT. — Je l’ai encore entendue au travers de la porte se mettre en colère après sa servante de ce qu’elle n’était pas descendue assez vite, et je crois bien qu’elle la battait, car l’autre criait comme un beau diable.
PIERRETTE. — Ah çà! je ne peux pas en croire mes oreilles! Est-il possible que ce soit là la personne que tu veux épouser?
PIERROT. — Pourquoi pas?
PIERRETTE. — Une femme louche, bossue, bancale…
PIERROT, sentencieusement. — La beauté passe; la laideur reste.
PIERRETTE. — Une femme ignorante: «Pas-I-à la maison! »
PIERROT. — Je me soucie bien qu’elle sache ou non la grammaire!
PIERRETTE. — Une femme méchante! qui t'injuriera, qui te battra!
PIERROT. — Qui me battra! qui me battra! Elle ne me battra pas longtemps; je saurai bien le lui rendre.
PIERRETTE. — Ça fera un gentil petit ménage! Mais enfin qu’est-ce qui te plait en elle et pourquoi la demandes-tu à son père?
PIERROT. — Ce qui me plait! je te l’ai déjà dit, c’est sa fortune, donc! Sais-tu bien que mademoiselle Clorinda a deux cent mille écus de dot.
PIERRETTE. — Comment! c’est là la raison! Tu n’es pas honteux!
PIERROT. — Deux cent mille écus! ce n’est pas à dédaigner. Sais-tu qu’il faut en faire pas mal de visites à quarante sous pour arriver à deux cent mille écus! Mais j’entends le seigneur Cassandre; remets bien vite ton bonnet et ta perruque et sauve-toi.
PIERRETTE, à part. — Ah! c’est ainsi!
(Pierrette sort en emportant son bonnet et sa perruque.)
SCÈNE VI
CASSANDRE, entrant. — Ma fille va venir; elle m’a seulement demandé un petit quart d’heure pour faire sa toilette. La pauvre enfant! un petit quart d’heure pour elle, c’est bien peu, car elle a fort à faire pour se rendre présentable; n’importe! elle va se dépêcher. (A Pierrot.) Je lui ai dit ce dont il s’agit et elle est on ne peut mieux disposée pour vous. Ainsi, soyez tranquille; tout marchera à merveille. Qu’elle joie pour moi de pouvoir appeler mon gendre le savant Pierrot Blancminois! la lumière de la science! Le…
(On entend une marche solennelle. La porte s'ouvre; paraît Pierrette portant sur un coussin de velours un énorme bonnet d’due. Pierrot, qui s'était avancé empressement, recule de deux pas.)
PIERROT, avec colère. — Un bonnet d’âne!
CASSANDRE, en même temps et avec stupéfaction. — Un bonnet d’âne!
PIERRETTE. — C’est celui que la docte Académie, dont j’ai l’honneur d'être membre, m’a chargé de présenter au sieur Pierrot Blancminois. C’est le bonnet qui convient aux savants de son espèce!
CASSANDRE. — Mais je croyais, seigneur Purgibus, que vous aviez reconnu vous-même…
PIERRETTE. — Que ledit sieur Pierrot est le plus grand ignorant de la terre.
PIERROT, a port. — Elle se moque de moi; elle me le payera.
CASSANDRE. — Vraiment! que m’apprenez-vous là? Moi qui comptais lui donner ma fille en mariage!…
PIERRETTE. — Vous réserverez la main de la belle Clorinda pour un époux plus digne d’elle.
CASSANDRE, a Pierrot. — Ce n’est pas ma faute, voisin; mais la Faculté s’est prononcée; je retire ma parole. (À port.) Encore un mariage de manqué! Je vais prévenir cette pauvre Clorinda qu’elle n’a pas besoin de se presser. (Il sort.)
SCÈNE DERNIÈRE
PIERROT, à Pierrette, avec colère. — M’expliqueras-tu, au moins?…
[PIERRETTE]. — Pourquoi j’ai fait manquer ton mariage? Parce que je ne me souciais pas d’avoir une belle-soeur housse, bancale, sotte, ignorante, et, par-dessus tout, méchante… (Le caressant.) une femme qui aurait rendu mon frére; mon cher petit Pierrot, malheureux toute sa vie. Va, crois-moi, étudie sérieusement; passe tes examens pour de bon, et alors je te trouverai une petite femme, qui n’aura peut-ètre pas auiant d’écus que madamoiselle Clorinda, mais qui ne sera ni bossue, ni louche, ni bancale, qui ne fera pas de pataquès, et avec laquelle tu ne seras pas exposé à échanger des souffiets. 
EUDOXIE DUPUIS
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kdumya · 3 years
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“Ne peux pas...”
Chapitre 1 :
Hier était mon anniversaire, je l’ais passée avec ma mère, père était parti à la ville pour son travail, mère m’avait offert des livres, énormément d’histoire au moral “ne pas...”.
Aujourd’hui j’étais entrain dans lire un mais j’entendis un bruit près de ma fenêtre, en m’approchant de la fenêtre je vis que les feuilles du pommier se trouvant juste à côté bougeais, j’ouvris la fenêtre et passa ma tête pour voir l’origine du bruit, qu’elle animal aurait put se perdre dans le pommier ? Les rares fois sont juste des oiseaux qui s’était posés pour se reposer les ailes, mais cette fois, le bruit était plus fort comme-ci l’animal était bien plus grand qu’un simple oiseau.
Avant même que je ne puisse réagir, l’animal en question sauta vers moi, pour s’introduit par la fenêtre afin de terminer son parcours sous mon lit, je l’entendais manger quelque chose, sûrement une des pommes du pommier, je n’ais pas eu le temps de voir qu’elle espèce appartenait l’animal.
En m’approchant de mon lit pour voir l’animal, j’entendit vers ma fenêtre une voix : “Hey ! Ruddy me force pas--...”, la voix était légèrement aigue, mais assez faible également pour ne pas distinguer d’un homme ou d’une femme, j’entendis les feuilles du pommier faire encore plus de bruit, cette personne était vraiment entrain de monter dans l’arbre pour trouver l’animal ? Je n’ai pas eu le temps de fermer la fenêtre pour l’empêcher de rentrer que je vis son ombre près de cette dernière.
Terrifier, je me cache dans mon armoire à livre (tout mes livre ne tenant plus sur ma commode), je laisse la porte de l’armoire entrouverte car ma curiosité m’empêcher de la fermer, à quoi pouvez ressembler l’étranger ? Hors mis mes parents et le repas d’il y a maintenant douze ans, je n’avais jamais vus une nouvelle personne.
L’étranger rentre dans la pièce, ses vêtement était assez différent de ce que je peux voir dans mon quotidien : composée d'une chemise beige, d'un gilet marron avec des gants marron foncé à bretelles de même couleur, d'un pantalon marron également et d'une ceinture utilitaire marron foncé accompagné d’un tablier et des bottes marron foncé et kaki., idolâtré t-il le marron ? Ou du moins les couleurs qui y ressemble ? Il ressemblait à un adolescent mince à la peau claire, aux cheveux noirs hirsutes avec des reflets bruns et une mèche turquoise, des taches de rousseur, deux dents de devant et des yeux bleu clair, différents de l’image que je me fessait des gens masculin de mon âge.
“Ruddiger, vient maintenant il faut aller au château, Raiponce nous attends.” L’inconnue commença à chercher sous les commodes de ma chambre, il s’approcha de mon lit et regarda en dessous “Te voilà !” Cria t-il presque de joie “Maintenant viens, je n’aime pas rentrer chez les gens comme un voleur”.
L’inconnu repartie aussi vite qu’il était venu, par la même fenêtre, je sortie de ma cachette, puis me précipita vers ma fenêtre pour croiser de nouveau l’étranger, je le vis à peine avant d’être cacher par les arbres autour du sentier.
Il était parti, j’aurais voulus lui parler mais... “Tu ne peux pas parler au inconnue.” Je me rappelle d’une des nombreuses interdiction que avait dit mère.
Je me retourne pour ranger quelque affaire trainant sur ma table, soudain je sentis une chose cogner mon pied, je me baisse et vois un bracelet avec un morceau de lune, plutôt un croissant de lune bleu clair : L’étranger aurait t-il oublié ceci ? Je devrais peut-être lui ramener mais mère m’a dit avec une voix douce “Tu ne peux pas partir de la maison”.
Je reste silencieuse pendant un moment, pensif à ce que je dois faire “mère ma dit aussi de ne pas garder ce qui ne m’appartient pas.” pensais-je. Je suis censé faire quoi ? Je ne peux pas le garder et je ne peux pas lui ramener, je peux toujours attendre qu’il revient mais peut-être que mère reviendra de son voyage et qu’elle s’énervera du faite qu’un inconnu soit venue plusieurs fois. Je reste figée en regardant le bracelet, je me rappelle soudain de ce que avait dit l’étranger plutôt :
[Ruddiger, vient maintenant il faut aller au château, Raiponce nous attends]
Le château ? Il se trouve dans la ville, je ne l’ais jamais vus j’ai juste entendu des histoires de père qui racontait sa journée en buvant souvent une bière.
Je me lève et serre le bracelet, je me suis décidée : “Je vais sortir, je ne serais plus la fille qui ne peux pas”. Je prend mon sac, prend quelque livre puis les met soigneusement dans mon sac puis également des affaires de rechange, je ne sais pas combien de temps dure l’aller-retour, mais comme père prend du temps à revenir à chaque fois, je préfère prendre des précautions. Après avoir ranger mes affaire dans mon sac, je descend pour rentrer dans la cuisine puis ramasse quelque fruit et de l’argent qui trainait sur la table à manger.
Je me place devant la porte d’entrée, cette porte en bois que je n’ai jamais touchée, je lève ma main et la pose sur la poignée, elle est également en bois, je pousse la porte et laisse rentrée la lumière du jour dans la maison, je traverse doucement, mes botte touchant le sol en dehors de la maison pour la première fois, une fois mes deux pied en dehors de la maison, je referme la porte doucement, je regarde le sentier et croise le regard des arbres qui ont cachés ma vue de voir l’étranger plutôt, j’ai une impression qu’il me regarde aussi avec un regard doux et protecteur, comme-ci ils attendaient le moment que je sorte de ma prison où j’ai grandi, je commence à marcher sur le sentier, entendant le bruit de mes botte sur les cailloux qui s’entrechoque, au début ça ma surpris mais comme une mélodie, mes oreilles se sont vite habituer et ont juste plus fait attention, je marche pour la première fois dehors, serrant mon sac à deux mains.
Je ne suis plus la fille que ne peux pas, mais juste pour aujourd’hui, pour les prochains jours qui sait, je serais la fille qui peux.
Après une semaine (je crois) je publie le chapitre un qui est légèrement plus long, j’ai commencée l’écriture du chapitre deux est j’en suis à 20% du chapitre selon mon avis, les choses avance lentement mais surement. Goodbye !
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galit27 · 3 years
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Imagine Harry Potter | Draco Malfoy
Demandes : 
1-Je voudrais bien du genre histoire d'amour avec Drago la maison Gryffondor, meilleure amie Hermione granger et Harry Potter, pire ennemi Ginny, fille sang mêlé et brune avec les yeux marrons et pour le nom Chaïma Watson.
2- Draco affectionne cette sang de bourbe alors qu'il n'est pas sensé en aimer
Je t'aime malgré tout dit par Drago
Le personnage est à Serdaigle elle s'appelle Emma et après la rencontre comme tu veux mais j'aimerais bien que une fois qu'il soit ensemble ça soit en secret puis quelqu'un le découvre et cafte mais il reste quand même ensemble à la fin voila
  Je m’appelle Emma je suis en cinquième année et j’ai 16 ans. Malgré ma maison qui est Serdaigle, mes véritables amis sont à Gryffondor, Harry Potter et surtout Hermione avec qui je partage de nombreux points communs dont mon origine moldu. Si elle a décidé de ne pas le cacher aux autres, moi je préfère demeurer à l’abri des insultes sur mon sang. Cette année est étrange, cela fait depuis plusieurs années que je sens qu’ils me cachent quelques choses, je sais que ça a un rapport avec Voldemort. Je suis une élève studieuse, je ne veux pas donner raison aux stéréotypes sur la valeur du sang qui disent que les sangs de bourbe sont plus faibles. Un seul cours me pose problème, il s’agit des cours de Défense contre les forces du mal, c’est comme si cette vieille chouette avait vu sur mon front une cible à visé.
-             Mademoiselle Gray, vous semblez ailleurs pouvez-vous revenir parmi nous et répondre à la question ?
-             Excusez-moi, je prenais notes je n’ai… Je n’ai pas entendu votre question.
-             (Elle sourit comme l’hypocrite qu’elle était) Vos bonnes notes ne vous dispensent pas d’écouter, avoir de bons résultats ne veut pas dire que vous êtes au-dessus de tout le monde.
-             Je n’ai jamais prétendu être au-dessus de qui que ce soit. Je me suis égarée dans mes pensées et je m’en excuse.
-             Vous semblez penser que c’est en vous faisant passer pour ce que vous n’êtes pas que vous réussirez-
-             Quoi ?! Comment … Qu’insinuez-vous ?!
-             ASSEZ ! Dix points en moins pour Serdaigle et je vous conseille de baisser d’un ton.
Elle s’approcha de moi, et dans un murmure qui m’étais à peine audible :
-             Sale sang de bourbe…
---
Je mangeais lorsque je vis Hermione me faire signe de la suivre dans les couloirs. Nous nous sommes éloignés de la Grande salle avant qu’elle ne me parle. :
-             C’est vrai ce que Luna m’a dit ? Dolores s’en ai pris à toi ?
-             Elle s’en prend à tout le monde, elle ne m’atteindra pas, et elle ne doit pas t’atteindre non plus.
Des personnes approchaient et je reconnus au loin Draco Malfoy et ses chiens. Avec sa tête de prétentieux et son air suffisant. Et dire que j’avais eu un crush sur lui en début de quatrième année.
-             Tu devrais faire attention à qui tu fréquentes Gray sinon tu seras une traite à ton sang.
Et alors qu’il allait partir, je ne pus laisser son commentaire blessant sans réponse.
-             Au cas où tu ne te serais jamais écorché la peau de toute ta douce jeunesse passer près de ton misérable père, je t’apprends aujourd’hui qu’il n’existe qu’une seule couleur de sang et que le seul traite c’est toi, tu fais honte a toute forme d’humanité, misérable reptile.
Il semblait blesser car il se retourna et s’approcha de moi, il resta à bonne distance de moi.
-             Il n’y a que les faibles pour répondre qu’il n’existe aucun classement. Je t’ai peut-être surestimé Emma, finalement ton côté moldu semble plus marqué que ton sang noble.
Alors que j’avais attrapé ma baguette et que j’étais prête à jeter un sort, lorsque la voix de la vieille harpie, Dolores Ombrage se fit entendre :
-             Que se passe t’il ici ?
Je la dévisageai avec haine :
-             Eh bien ?
-             De toute façon, vous avez déjà décidé qui vous punirez n’est-ce pas ?
-             Mademoiselle Gray, vous devriez vous taire avant de faire perdre plus de points. Pourquoi cela ne m’étonne pas que vous trainiez avec Mademoiselle Granger ? Surement car les né-moldus comme vous, chercher toujours à vous réunir comme des insectes.
-             Aguamenti !
Ce fut le plus beau de tous les spectacles qui me fut donner de voir. Même les pires punitions ne pouvaient me faire regretter la scène qui se dérouler devant moi. Ombrage gesticulant pendant que l’eau se déverser sur elle. Profitant de cette distraction je dis à Hermione de retourner dans son dortoir comme ça lorsque Ombrage sera calmé elle ne punira que moi.
---
Le lendemain lorsque je retrouvai Hermione, Harry, Ron et Ginny à Pré au lard, je ne pouvais m’empêcher de gratter la phrase gravée littéralement sur mon avant-bras : J’arrêterai de me prendre pour ce que je ne suis pas. J’ignorai le regard noir de la jeune Weasley, entre elle et moi ce n’était pas l’amour fou, pour cause, elle voyait en moi une adversaire pour gagner le cœur d’Harry. Hermione me sourit de façon compatissante, et Harry souleva sa manche pour me montrer sa cicatrice-phrase :
Harry : - Tu étais jalouse de pas avoir la même que moi ?
Hermione : - Par Merlin, j’ai cru qu’elle allait te tuer.
Ron : - Dommage que j’ai loupé ça.
Emma : - Tu aurais dû voir sa tête ça valait largement la punition !
Ginny : - Et qu’est ce que tu comptes raconter à ta famille d’accueil ?
Emma : - Sale garce ! Qui t’as dit ses bêtises ?
Ginny : - Donc c’est vrai ?
Hermione : - Qu’est ce que ça veut dire Emma ?
Ginny : - Meilleurs amis, pas de secret c’est ça ?
Et sur ses mots de peste elle s’en alla.
Emma : - Je suis désolée je ne savais pas comment vous le dire, je suis orpheline.
Ron : - Pourquoi tu ne nous l’as pas dit ? Ça n’aurait rien changé ?
Emma : - Tu sais que lors de la Répartition dans les maisons, j’ai failli aller à Serpentard ?
Harry : - Oui comme moi, je ne vois toujours pas le problème ?
Hermione compris :
Hermione : - Tu es orpheline, tu as failli être répartie à Serpentard …
Emma : - Et comme tout le monde le sait, j’adore faire des farces, des bêtises ; je travaille dure et n’hésite pas à apprendre des sortilèges non enseignés, comme le sortilège Aguamenti que l’on apprend qu’en sixième année. J’ai peur que l’on me voit comme Tom Jedusor, comme Voldemort. Je suis désolée.
Je partie avant que l’on ne me dise quelque chose sur le ton de la pitié. Je me baladais au bord de la forêt, lorsque Draco s’approcha, seule, de moi.
Emma : - S’il te plait, je ne suis pas d’humeur.
Draco : - Je suis venue m’excuser.
Je le regardais dubitative :
Emma : - Toi ? Venir t’excuser ? Où est le piège ?
Draco : - Pourquoi il y aurait un piège ?
Emma : - Quelqu’un t’as lancé le sortilège de l’imperium ?
Draco : - Arrête un peu avec ton sarcasme ! Je ne peux pas venir simplement m’excuser.
Je me sentis un peu honteuse lorsque je le vis s’éloigner.
Emma : - Ecoute je suis désolée, je ne voulais pas être aussi énervante, c’est juste que généralement, les gens ne s’excusent pas. Tu devrais t’excuser auprès d’Hermione, moi, j’ai l’habitude, je sais encaisser.
Draco : - Tu sais encaisser ? Je ne pense pas vu comment Ombrage a crié après que tu l’ais arrosé. Je présenterais mes excuses à Hermione si c’est ce que tu veux.
Je ris nerveusement :
Emma : - Depuis quand mon avis compte ?
Draco : - Depuis toujours Emma.
Je le regardai complètement perdu. Il s’approchait doucement et pris ma main.
Draco : - Je… J’ai du mal à exprimer mes sentiments mais… depuis que je t’ai vue, j’ai ressenti quelque chose, de l’attirance. Mais lorsque j’ai vu qui tu étais vraiment lors des quelques cours que l’on partage, je suis tombé amoureux de toi et je sais que tu ressens quelque chose pour moi, je ne sais pas quoi mais je sais que tu ressens quelque chose ; car si ce n’était pas le cas tu ne m’aurais pas retenue tout à l’heure, j’ai plein d’autres exemples si tu veux.
Je ris avant de le stopper
Emma : - Non s’il te plait laisse moi croire que mes émotions ne sont pas si… Facile à lire.
Il rit à son tour :
Emma : - Ok, tu as raison je ne suis pas la personne la plus subtile. Mais…
Il m’interrompu en m’embrassant. Après quelques temps, je l’éloignai et le regardais choquer :
Emma : - Et ton père ? Je suis … Enfin je ne sais pas ce que je suis.
Il sourit avant de me répondre :
Draco : - Je croyais que mon père était misérable ?
Emma : - Oui mais je sais que son avis compte pour toi.
Draco : - Que tu sois une née moldu, ou un sang-pur… Je m’en fous. L’autre soir, lorsque j’ai appris que tu étais une née moldu, au début, j’ai cru que j’allais te détester et puis, je me suis rendu compte que rien n’avait changé.
Je souris :
Emma : - Personne ne m’avait jamais dit quelque chose d’aussi gentil.
Draco : - Donc, si je te demande de sortir avec moi, tu répondrais oui ?
Emma : - Être ta petite amie ?
Draco : - Tout ce que tu veux tant que je suis avec toi.
Emma : - Ok, oui, une seule condition.
Draco : - Je t’écoute.
Emma : - Il faut que ça reste entre nous pour le moment.
Draco : - Si tu as peur de mes amis, tu n’as rien à craindre d’eux.
Emma : - Non, enfin ça me rassure, mais c’est surtout que je ne me vois pas aller voir mes amis et leur dire que je sors avec toi alors que je viens juste de leur apprendre que j’étais orpheline.
Draco : - Tu es orpheline ?
Emma : - Oui… On devrait rentrer avant de dépasser le couvre feu.
Draco : - D’accord mais d’abord…
Il m’embrassa avant de me prendre dans ses bras.
---
Plusieurs semaines étaient passées, Draco et moi avions réussi à garder le secret. Nous étions à Pré-au-Lard près de la Cabane Hurlante en train de nous embrasser lorsque nous avons entendus des gens se rapprocher, puis s’éloigner. Alors que nous pensions être enfin seul, et que l’on se re embrassa. J’entendit un halètement de choque et mon prénom, lorsque je me retournai je vis Ginny et son regard de fouine. Alors que j’allais l’arrêter, elle se mit à courir vers Pré-au-Lard.
Emma : - Merde ! Fais chier ! Ils vont croire que je les ai trahis.
Draco : - Tu n’as qu’à dire que je t’ai surpris en t’embrassant.
Emma :- Quoi ?!
Draco : - Je ne veux pas te forcer à choisir entre tes amis et moi. Je sais qu’il compte pour toi, comme une famille.
Emma : - Draco… Les semaines que j’ai passé avec toi m’ont permis de ressentir un sentiment que je n’avais jamais eu, l’amour. Je ne veux pas perdre mes amis, et encore moins toi.
Draco : - On n’est même pas sûre que Ginny va aller leurs dire.
Emma : - Crois moi, elle le fera.
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markbeomfrance · 3 years
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(JAY B & JINYOUNG) INTERVIEW • Janvier 2016 | CéCi
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“Si c’est vraiment un drama, Que ce soit une fin heureuse ou une fin triste, peu importe quelle pourrait être la fin ça n’a pas d’importance parce que nous sommes un drama qui ne se termine jamais. Je pense qu’on doit essayer d’être continuellement heureux quand on fait le job qu’on aime.”
Qu’est-ce que vous avez fait ? Vous deviez être extrêmement occupés avec les promotions nationales de ‘If You Do’ et les activités à l’étranger.
JB : Après la promotion de ‘If You Do’, nous sommes allés à l’étranger faire une tournée de fanmeetings. Nous étions occupés mais dès qu’on avait le temps, on pouvait composer des chansons et s’entraîner.
Vous n’avez probablement pas eu le temps de prendre une pause cette année aussi, vous ferez une pause après cette année et les émissions de fin d’année ?
JINYOUNG : C’est notre choix. Notre compagnie accepte volontiers nos propositions alors si on veut une plus grosse bouchée et travailler plus, on le fait, si on veut prendre du repos, on peut. Cependant, on pense que maintenant est le moment pour les GOT7 de travailler dur, alors je veux continuer à travailler. Je ne veux pas me reposer *rires*.
Personnellement, je pense que ‘If You Do’ est une chanson qui marque un tournant pour les GOT7. Qu’est-ce que vous pensez de ça ?
JINYOUNG : Plutôt qu’un tournant, c’était un défi que d’exposer une image différente pour les GOT7. Les couleurs des 7 membres des GOT7 sont trop différentes pour continuer avec le même concept tout le temps, alors même si ce n’est pas quelque chose comme ‘If You Do’, je pense qu’on deviendra un groupe qui tentera des concepts variés dans le futur.
Vous avez obtenu la 1ère place pour la première fois dans une émission musicale aussi. Vous vous sentez récompensés pour les efforts fournis jusque là ?
JB : Je pense que c’était une chance qui nous a permis de sentir dans une plus grande mesure que nos fans ont travaillé dur avec nous. Ce n’est pas quelque chose qu’on fait pour une récompense, mais c’est devenu une force directrice qui nous pousse à travailler encore plus dur pour aller plus loin. Juste comme quand vous êtes grondé tout le temps et ensuite félicité, alors vous travaillez plus dur automatiquement.
JB, tu es le centre du groupe en tant que leader, et si tu devais noter ta performance depuis 2 ans, quelle note tu te donnerais à toi-même ?
JB : Hum, je ne pense pas avoir fait aussi bien *rires*. Je n’étais même pas autoritaire en tant que leader et je n’ai pas vraiment pris d’initiative et montré l’exemple *rires*. C’est parce que nous avons cette atmosphère où tous les membres règlent les choses ensemble en en parlant, au cas où quelque chose arriverait.
Jinyoung, quelles sont tes pensées à ce sujet ?
JINYOUNG : En fait, je ne suis pas du genre à juger, mais je pense qu’il fait vraiment très bien parce que le rôle de leader n’est pas quelque chose d’exposé, c’est un rôle silencieux.
Vous êtes ensemble depuis les JJ Project, quand est-ce que vous vous aidez l’un l’autre le plus ?
JB : Quand j’ai besoin d’un sérieux conseil sur mes inquiétudes ? C’est juste que, le sujet n’est pas quelque chose de personnel, on parle plus de la direction ou de la voie que les GOT7 doivent prendre à l’avenir. Ça aide vraiment beaucoup.
JINYOUNG : Quand j’ai beaucoup de pensées compliquées. C’est comme ça depuis les JJ Project. Ce n’est pas que je partage intentionnellement mes inquiétudes, ça sort juste naturellement quand on parle. Quand ça arrive, ça m’aide à faire le tri.
JB : On ne dit pas “Allons parler de nos inquiétudes.” Quand on parle, ça finit par devenir des conseils.
Quand pensez-vous que vous allez bien ensemble ?
JINYOUNG : Le caractère sérieux ?
JB : Oui, c’est ça *rires*.
JINYOUNG : Il n’y a pas si longtemps, j’étais quelqu’un de très bruyant, mais maintenant je me suis calmé. Quand j’ai besoin de me concentrer, hyung règle l’atmosphère autour de moi pour ne pas que je perdre ma concentration.
Maintenant que j’y pense, vous semblez tous les deux très doux. Les plus doux de toutes les idoles que j’ai rencontrées jusque là *rires*
JB : C’est pourquoi nous avons décidé d’être plus doux. Tous les deux. Surtout quand on sent que l’interview devient plus lourde, on se dit chacun l’un à l’autre “Plus doux, plus doux !” *rires*.
Votre tempérament sérieux peut aussi être votre avantage. A côté de ça, quel est votre plus grosse inquiétude dernièrement ?
JINYOUNG : L’inquiétude de savoir comment je vais survivre au froid de l’hiver ?
JB : Même si nous avons décidé d’être plus doux, c’est trop doux *rires*.
JINYOUNG : Je ne supporte vraiment pas l’hiver, vous savez. C’était trop doux ?
JB : Dans mon cas, c’est “qu’est-ce que je dois faire pour devenir réel ?”
JINYOUNG : Ce n’est pas trop lourd ?
JB : Chaque groupe et chaque membre d’un groupe à une couleur individuelle, n’est-ce pas ? Comment je peux exprimer la couleur des GOT7 et la couleur de JB dans tout ça ? Comment la couleur que les GOT7 expriment peut briller devant le public ? Plutôt que de constamment essayer de suivre la tendance d’être cool, je pense à comment on peut devenir les vrais GOT7.
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Quand tu es dans un groupe d’hommes vous vous disputez aussi non ? Comment vous résolvez ça ?
JB : On n’échange pas de coups. On résout en discutant. Même si la conversation peut ressembler à une dispute *rires*.
JINYOUNG : Parfois, on peut partir sur un débat de 100 minutes avec les membres.
JB : Si, par exemple, certains membres commencent à se disputer sur quelque chose, alors on se rassemble tous et on en parle.
JINYOUNG : Si je me dispute avec Jaebeom hyung, alors Jackson dira “Je pense que Jaebeom hyung a raison” et un autre membre dira “Je pense que Jinyoung hyung a raison” et comme ça on tempère les opinions de tout le monde. Plutôt que de pointer qui a tort, on arrive à une conclusion positive en disant des choses comme tu devrais essayer de corriger ce point ou de comprendre où voulait en venir l’autre *rires*.
J’ai lu vos précédentes interviews, vous semblez aimer faire des choses de votre côté. Est-ce que c’est parce que vous passez votre temps entouré de gens ?
JB : Même si il y a beaucoup de gens autour, j’aime faire des choses de mon côté au milieu de tout ça. J’ai la personnalité d’un chat, alors même si vous ne me portez pas d’attention, je suis du genre à faire mes affaires à ma propre manière. Une fois un jour de congé, j’ai été au pied d’une montagne, mais quand je me suis découvert dans un endroit calme avec personne, j’étais frustré de ne pas pouvoir y rester.
JINYOUNG : Je suis l’opposé. J’aime contempler seul, lire, regarder plein de films. J’ai regardé ‘Secret Sunshine’ hier.
Effectivement. J’ai trouvé beaucoup beaucoup de conversations sur les livres et les films dans vos précédentes interviews.
JINYOUNG : Je commence à aimer toutes les choses analogiques.
JB : C’est vraiment super de lire un livre seul sur ton notebook en écoutant de la musique dans un café à Hongdae.
Vous n’êtes pas reconnu si vous allez dans un café ?
JB : On n’est pas encore à ce niveau.
JINYOUNG : Et Hongdae est simplement loin. C’est bon *rires*.
Hey, vous n’êtes pas trop modeste ? Ça fait presque 2 ans depuis vos débuts, où vous pensez que les GOT7 en sont ?
JB : Si on se dit que c’était comme prendre le métro, on en serait à la validation du ticket.
JINYOUNG : Ça serait comme la carte Tmoney. Une carte de bus juste pour le bus, une carte de métro juste pour le métro *rires*.
JB : A la cérémonie des MAMA, en coulisses, Taeyang sunbaenim des BIGBANG a dit qu’après 10 ans il gravit les étages dont il rêvait petit à petit. Je rêve de quelque chose de grand. C’est pourquoi je pense maintenant que nous avons fait un pas en avant. Comme vient de le dire Jinyoung, je viens de valider ma carte Tmoney *rires*.
Quand est-ce que vous vous sentez le meilleur pendant vos activités ?
JINYOUNG : Quand je me perds dans quelque chose tellement je suis concentré. Quand je ne me souviens même plus ce que je faisais, je ressens de la catharsis.
JB : Quand je compose des chansons. Je pense que je ne peux pas autant me concentrer qu’à ce moment là.
Ces émotions sont votre force conductrice, n’est-ce pas ?
JINYOUNG : Bien sûr. Au moment où vous pensez que vous ne pouvez plus vous concentrer sur quelque chose que vous aimez, vous devez tout arrêter.
Est-ce que vous avez un modèle que vous suivez ?
JINYOUNG : Mon père. Je pense beaucoup à lui dernièrement. En fait, mon père aura vécu des tonnes de choses plus difficiles que moi. Alors je me demande comment il a géré pour traverser tout ça sans s’éloigner de sa famille, comment il a pu s’occuper d’un gamin désobéissant comme moi pendant 22 ans.
Mais vous avez une image d’un enfant obéissant qui ne pose pas de problème ?
JINYOUNG : C’est juste à l’extérieur *rires*. J’ai toujours eu ce sentiment que mon père est incroyable. Je veux être quelqu’un comme mon père. Je deviendrai un papa superman pour mes enfants aussi.
JB : Avant, je réfléchissais beaucoup à qui je pourrais suivre, mais maintenant, c’est dur de choisir une seule personne. Le nombre de personnes que j’ai rencontré et qui m’ont influencé est grand et chacune d’entre elles avait des forces différentes.
Une autre année est passée. A quoi a ressemblé l’année 2015 ?
JB : On a eu beaucoup d’opportunités pour se tenir sur scène en tant que GOT7. Personnellement, c’était une année de développement qui m’a permis de chanter, de composer et de réfléchir sur des choses variées.
Alors, qu’est-ce qu’on pourrait souhaiter aux GOT7 pour l’année 2016 ?
JINYOUNG : J’espère qu’on aura plus d’opportunités d’essayer de nouvelles choses. On a toujours une équipe avec qui on peut discuter de ce qu’on voudrait l’année d’après en tant que groupe et individuellement. En partant des choses qu’on a déjà planifié, j’espère que ça sera une année où l’on pourra faire face à de nouvelles opportunités. Par exemple, faire un album par nous-même, ou alors chacun d’entre nous nourrirait nos capacités dans des activités individuelles et qui ferait grandir encore plus l’équipe.
JB : Vu que j’ai décidé d’y aller plus doucement, je vais y aller doucement. J’espère une année chaleureuse. J’espère que l’année 2016 sera saine et une belle année plein de combativité ! *rires*
Enfin, si vous deviez dire un mot à l’autre ?
JINYOUNG : Devenons vraiment plus doux cette année à venir ! *rires*
JB : La même chose. Essayons de devenir quelque chose de plus brillant. Pas besoin d’être super brillant, mais ça serait super de devenir une personne pleine d’esprit.
Les gens optimistes sont bons pour avoir des idées intéressantes et originales *rires*.
JB : En fait, je suis une personne optimiste, mais quand je commence à faire une interview, je ne sais pas pourquoi, je deviens trop respectueux.
JINYOUNG : Probablement parce qu’une interview est un genre de “relique” *rires*.
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eiffel21 · 4 years
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Jour 21 - Sorcière
Dans le quartier, il y avait cette femme qui habitait seule, juste au bord du périphérique. Sa petite bicoque ressemblait davantage à une cabane qu’à une maison. Le vieux portail en ferraille ne tenait pas bien et se balançait en grinçant au gré du vent. Dans le jardin, on apercevait une ou deux chaises en plastique cassé, des plantes desséchées dans des pots en terre cuite et un vélo à moitié recouvert de lierre. Les volets en bois étaient toujours fermés.
On passait dans cette rue tous les jours pour aller à l’école et en revenir, même si ça nous fichait drôlement la frousse. On aurait pu faire le grand tour, mais ça rallongeait de 10 minutes alors hors de question. On restait groupé, on se racontait des blagues et on évitait de tourner la tête en passant devant chez elle.
Je ne l’avais pas vu très souvent, la Jeanne. Elle avait de longs cheveux blancs, des yeux reflet de lune, qui semblaient lire dans les pensées de ceux qui osaient la regarder en face. Elle avait aussi un grand bâton en bois pour l’aider dans sa marche et un sempiternel chat roux qui la suivait comme son ombre. J’avais comme l’impression qu’elle avait toujours été vieille.
Un jour pas comme un autre, Romu me poussa en rigolant contre le portail de la Jeanne. Je m’étalai de tout mon long dans l’allée, entraîné par le poids du sac à dos. Je n’eus pas le temps de me relever et vit qu’elle sortait de sa maison, suivie du chat, alors que les copains avaient déjà détalé sans demander leur reste. Elle se pencha au dessus de moi, me regardant droit dans les yeux et dit d’une voix rauque :
« Que viens-tu faire ici, Loïc ? »
Comment connaissait-elle mon prénom ? Alors là grand mystère.
« …. Heu… Ben, rien en fait, je suis tombé contre le portail, c’est Romu qui…
- Ouais… toujours la même histoire, toujours la faute des autres… Ben moi je pense qu’il n’y a pas de hasard, t’as atterri chez moi pour une bonne raison.
- Hein, qu’est ce que vous dites ? Non, non c’est juste une blague de Romu, il m’a poussé… faut que je rentre chez moi, mes parents...
- Ttttt, tu viens avec moi. »
Elle m’attrapa par le bras pour me remettre debout et m’entraîna en direction de la maison. Arrivés sur le seuil de la porte, je vis avec effroi que celle-ci s’ouvrait toute seule, laissant s’échapper une forte odeur de poussière. Je commençai à avoir sérieusement les pétoches. La Jeanne se tourna vers moi et dit :
« Ca faisait longtemps que je t’attendais, Loïc. Il faut que je te remette un objet très spécial, aux pouvoirs assez surprenants… Reste là, je vais le chercher. »
Et elle disparut dans la maison, toujours talonnée par le chat.
Le cœur battant, j’attendis quelques instants en tendant l’oreille, guettant son retour. Rien. Juste le bruit habituel des voitures sur le périphérique. Ne tenant plus, je fis demi-tour, attrapai mon sac dans l’allée et partit en courant, sans demander mon reste.
Arrivé chez moi, hors d’haleine, je restai quelques instants sur le pas de la porte pour reprendre mon souffle. Je revoyais les yeux de la Jeanne, son regard hypnotisant… Elle connaissait mon prénom, peut être savait-elle où j’habitais... Et si elle me retrouvait ? Encore mort de trouille, j’entrais dans la cuisine où je vis mon grand-père, qui venait de temps à autres m’aider pour les devoirs.
« Bonjour Loïc ! Bah qu’est ce qu’il t’arrive, t’es tout pâlot, t’as vu un fantôme ou quoi ? »
A ces mots, j’éclatai en sanglots et lui racontai ma mésaventure chez la Jeanne.
« Mais enfin, la Jeanne n’existe pas. C’est une histoire que les anciens racontaient aux enfants, pour qu’ils ne traînent pas trop vers le périphérique, un coin un peu dangereux. Cette maison n’est plus habitée depuis 20 ans. »
Je restais stupéfait… Pourtant je l’avais vu, la Jeanne, et elle m’avait parlé !
Mon grand-père reprit :
« Tu as du perdre connaissance en tombant dans l’allée quand Romu t’a poussé, je ne vois que ça... ».
Effectivement, j’avais une bosse énorme derrière la tête, qu’il essaya de faire dégonfler avec une poche de glace.
Après le goûter, encore plein de doutes, je montais dans ma chambre. A côté du bureau, mon sac à dos noir était couvert de poils roux. Et en ouvrant ma trousse, je trouvais une pierre à l’étrange reflet de lune.
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supercorpkarad · 4 years
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A Thousand Years
Point de vu de Kara :
Je suis assise sur mon canapé depuis déjà plusieurs heures. Mon regard ne cesse de fixer la photo que je tiens entre mes doigts. Cette photo qui représente les derniers moments de notre amitié. Lena a toujours été tellement importante pour moi, que ma vie sans elle n'a plus aucun sens. Mon esprit dérive pour me remettre en mémoire ce fameux soir. Celui où je lui ai révéler être Supergirl.
Flash-back...
Lena : Je ne voulais pas rater une occasion de dire au monde entier combien tu es merveilleuse.
Moi : Non je... Lena je ne peux pas te laisser faire ça. Je ne le mérite pas.
Lena : Tu rigoles ? Je sais mieux que quiconque combien tu le mérites. Je t'ai vu risquer ta vie pour révéler les crimes de Lex...
Moi : Je suis Supergirl... Je m'exclame en lui coupant la parole.
Lena me regarde, abasourdie. Elle fronce ses sourcils, la bouche entre-ouverte. Je vois ses yeux devenir brillants de larmes comme les miens. Je ne peux plus faire marche arrière maintenant, alors je décide de retirer mes lunettes.
Moi : J'ai toujours été Supergirl... j'aurais dû te le dire il y a longtemps, je le sais. Je m'inventais des excuses, car on t'a fait du mal si souvent, et... Je me suis convaincue que je te protégeais. Et une journée tu étais tellement fâchée contre moi, contre Supergirl. Mais tu aimais toujours Kara. Et je pensais... Que si je pouvais être Kara, rien que Kara... Qu'on pourrait rester amies. J'ai été égoïste, j'avais peur. Et je ne voulais pas te perdre. Donc j'ai continué à faire semblant et je n'ai jamais arrêté. A chaque fois que je te cachais mon secret, je ne te protégeais pas, je te faisais du mal, comme le reste du monde, et j'en suis vraiment désolée. Je suis tellement désolée... Je t'en prie, dis quelque chose...
Fin Flashback
Mais elle ne m'avait pas répondue. Elle m'avait simplement regardé, les larmes aux yeux, avant de partir. Et aujourd'hui elle ne veut plus m'adresser la parole. Ce que je comprends parfaitement car je l'ai trahis, comme sa famille. La seule fois où j'ai revue la brune après cet épisode c'est lorsqu'elle est venue me voir à Cat Co après la mort de mon père. Elle m'avait simplement dit qu'elle était désolée. Ces simple mots avaient légèrement réchauffés mon cœur. Mais par la suite elle avait quitté les locaux et ne m'avait plus donnée de signe de vie.
Mes larmes dévalent mes joues quand je pense à tout ce que j'ai perdue. Mon amitié avec Lena faisait partie des choses les plus précieuses de ma vie. Aujourd'hui je n'ai plus rien. Winn est partie dans le futur avec Mon El, ma sœur à trouver l'amour, James a quitté Cat Co et j'ai perdu ma seule véritable amie.
Alex : Kara on a besoin de toi, un incendie vient de se déclarer à l'Ouest de la ville.
Je pose la photo sur ma table basse, et m'envole par la fenêtre de mon salon après m'être rapidement changée. Je plane au-dessus des immeubles, écoutant chaque bruit qui parvient à mes oreilles. Et c'est là que je réalise. Si je n'avais pas décidé de devenir une super héroïne, tout ça ne serait jamais arrivé...
Ellipse de plusieurs semaines...
Comme tous les jours, mon nom résonne à travers l'écran de ma télévision. Ou plutôt celui de Supergirl.
« Nous sommes toujours sans nouvelles de la dernière fille de Krypton. La fille d'acier n'est plus apparue à National City depuis maintenant trois semaines, laissant les crimes et délits reprendre le dessus. »
La ville se portait très bien avant Supergirl, alors j'ai décidé de laisser tomber ma cape. La police et les habitants n'ont pas besoin de moi.
??? : Kara, ouvre-moi s'il te plaît !
La voix de ma sœur résonne derrière la porte en bois blanc. Je n'ai pas vraiment envie d'avoir de compagnie mais les coups répétitifs qu'elle donne contre celle-ci, me force à me lever de mon canapé.
Je tourne le verrou et entre-ouvre la porte avant de revenir sur mon canapé, me faufilant sous mon plaid. Alex referme la porte et soupir lorsqu'elle me voit.
Alex : Tu ne peux pas rester comme ça...
Moi : Pourquoi ? Je suis très bien « comme ça » ! Je lui réponds sèchement.
Alex : Je ne reconnais plus ma sœur et je m'inquiète terriblement pour toi. Je n'ai pas abordé le sujet « Lena » parce que je savais que ça te ferait du mal, mais là j'en peux plus. Kara Danvers n'abandonne jamais. Et Supergirl non plus...
Moi : Je ne veux plus être Supergirl ! La ville se débrouille beaucoup mieux sans moi.
Alex : Tu sais que c'est faux. Tu as toujours aidé les habitants, on a besoin de Supergirl et on a besoin de Kara Danvers pour rétablir la vérité.
Moi : Rétablir la vérité ? Je suis la plus grosse menteuse de la ville ! Tu ne trouves pas ça un peu ironique ? Je ne sauve pas les gens, je ne fais que les blessés. Supergirl et Kara Danvers sont exactement les mêmes. Pas parce que les deux représentent la même personne, mais simplement parce qu'elles sont toutes les deux hypocrites.
Alex : Tu n'es pas hypocrite. Tu as simplement voulu protéger une personne cher à tes yeux. Tu ne devrais pas t'en vouloir pour ça. Et en tant que meilleure amie, Lena devrait comprendre pourquoi tu as fait ça. Elle devrait te soutenir. Je ne dis pas ça seulement parce que tu es ma sœur mais parce que c'est la vérité.
Moi : Elle a raison de m'en vouloir. Je ne lui ai pas fait confiance. Depuis son enfance, les gens la trahissent les uns après les autres. Et j'ai continuée.
Alex : Tu ne l'as pas trahie Kara. Arrête de penser à ça. Supergirl est une femme forte mais Kara Danvers l'est encore plus. Je connais ma sœur et je sais qu'elle se battrait jour et nuit pour regagner la confiance de sa meilleure amie, qu'elle ferait n'importe quoi pour protéger les gens qu'elle aime. Prouve-moi que je ne me trompe pas, que cette personne existe toujours.
Sur ses dernières paroles, elle se retourne et quitte mon appartement, me laissant seule avec mes pensées.
Je me rappelle alors les dernières paroles de Cat Grant avant qu'elle ne s'envole pour Washington. Celles qu'elle m'a dites lorsque j'ai perdu Mon El.
Flash-back...
Cat : Votre douleur finira par passer. Voyez-vous, la chose qui fait que les femmes sont fortes, c'est parce qu'elles ont le crans d'être vulnérable. Nous avons la capacité d'aller au plus profond de nos émotions tout en sachant que quoi qu'il arrive nous referons toujours surface.
Fin flash-back...
Ellipse de quelques jours...
J'avais oublié à quel point voler pouvait m'aider à me sentir mieux, même sans ma cape. Je continue de croire que National City n'a pas besoin d'une super héroïne, mais Alex avait raison sur une chose. Je ne peux pas laisser Lena disparaître de ma vie sans m'être battue.
Je reste de longues minutes devant le balcon du bureau de la brune, stagnant au-dessus du vide. Je l'observe, assise sur le sofa blanc, sa tablette entre les doigts. Je pense qu'elle doit sentir ma présence car elle relève son visage dans ma direction. Quand nos regards se croisent mon cœur s'emballe. J'hésite entre partir et retourner me cacher dans mon petit appartement ou bien l'affronter.
Je finis par opter pour la deuxième option. Je me pose en douceur sur le grand balcon et prend une profonde inspiration avant de pénétrer dans le bâtiment. La PDG de LCorp ne bouge pas d'un centimètre. Elle me regarde avancer dans la pièce sans dire le moindre mots. Pendant de longues secondes nous nous regardons sans qu'aucune de nous n'ouvre la bouche. Son calme et son regard insistant me rendent de plus en plus nerveuse, me faisant baisser la tête.
Lena : Qu'est-ce que tu veux Kara ?
Sa voix est dure. Je relève les yeux et tombe sur ses iris vertes. Son regard remplis de dégoût glace mon sang d'ordinaire si chaud. J'avance de quelques pas vers elle avant de me stopper et de me lancer.
Moi : Je sais que je t'ai déçue, Lena, que j'ai trahie ta confiance. Tu as parfaitement le droit de m'en vouloir. Mais sache que malgré tout je serais toujours là pour toi, pour te protéger. Et je ferais tout pour que tu me pardonnes. Même si ça doit prendre plusieurs milliers années. C'est pourquoi je viens de publier une vidéo sur le site de Cat Co, révélant qui je suis. Après tout, la ville entière mérite de savoir qui est réellement Supergirl même si ça me met en danger. J'ai été lâche, mais à partir de maintenant, ce défaut ne fera plus partie de moi. Tu me manques Lena. Je ne te demande pas de me pardonner, juste de... Juste de ne plus m'ignorer...
Lena : Lex avait raison. Vous les Kryptoniens, vous pensez être meilleurs que tout le monde alors qu'en réalité, vous ne valaient pas mieux. Vous n'êtes que des hypocrites. Tu veux savoir la vérité Kara ? Je sais qui tu es depuis des mois, depuis que j'ai tué mon propre frère.
Ses paroles me font l'effet d'une bombe de kryptonite.
Moi : Pourquoi est-ce que tu n'as rien dit ?
Lena : Je voulais voir pendant combien de temps tu allais encore te moquer de moi, ta soi-disant meilleure amie ! Tu sais ce que ça fait de se sentir humilier, déçue par une personne qui prêtant être ton amie ? Je pensais que tu étais différente des autres, mais j'avais tort.
Moi : Tu crois que je t'ai mentis par plaisir ? Tu crois que ça été simple pour moi ? Tu penses que je n'avais pas réfléchis aux conséquences de mes actes ? Je n'ai jamais demandé à ce que tout ça arrive. Je n'ai jamais voulu que ma planète explose, je n'ai pas demandé à atterrir sur terre et à avoir des pouvoirs, je n'ai jamais voulu te faire de mal. Je n'ai rien demandé de tout ça et pourtant c'est arrivé. Et si Supergirl n'avait pas existait, tu serais morte aujourd'hui. Personne ne t'aurait sauvée lorsque tu es tombée de se balcon, ou lorsque Edge ta mis dans un avion pour te tuer et détruire la ville et j'ai failli mourir pour sauver Sam. Alors oui, je t'ai mentis sur mon identité, mais mes sentiments pour toi on toujours étaient sincères.
Des perles salées dévalent mes joues à toute vitesse. Je suis blessée mais aussi en colère contre la brune. Lorsqu'elle se rend compte de mon état, elle fait un pas vers moi mais je ne la laisse pas faire. Je cours jusqu'à son balcon et m'envole en direction mon appartement. Je me pose dans mon salon des larmes pleins les yeux, avant d'être propulsée à l'autre bout de celui-ci.
Ellipse...
Je me réveille, étourdie, faible. Je regarde autour moi, mais je ne reconnais pas l'endroit où je me trouve. On dirait un ancien entrepôt. Je suis assise, les mains attachée dans le dos. À plusieurs centimètres devant moi, est posé un tube de couleur verte.
??? : De la kryptonite. Il n'y en a pas assez pour vous tuer, mais la quantité est parfaite pour vous affaiblir, Kara Zor El. Du moins, pour l'instant. S'exclame un homme en marchant vers moi.
Moi : Agent Liberty !
Liberty : Divulguer votre véritable identité était une erreur pour vous, mais une excellente idée pour moi. Vous n'avez pas idée à quel point je me réjouis de pouvoir vous éliminer ! A cause de vous, j'ai perdu tout ce à quoi je tenais. Ma femme est morte et mon fils ne veut plus me voir !
Moi : Ce sont vos actes qui ont tués votre femme, je n'y suis pour rien !
Liberty : C'est faux, si vous n'aviez pas atterri ici, aucun autre Alien n'aurait fait la même chose et nous aurions été en paix. Maintenant je vais pouvoir en finir avec vous...
Au même moment au DEO... Point de vu externe :
Alex : Brainiac est-ce que tu peux me localiser Kara ? Je n'arrive pas à la joindre et elle n'est pas chez elle.
Brainiac : Les radars détecte une présence extraterrestre dans un vieille entrepôt à trois rue d'ici, ainsi qu'une faible quantité de kryptonite !
Alex : Oh non Kara ! Ok les gars on se bougent, Supergirl est danger, à nous de jouer.
Point de vu de Kara :
Liberty : J'ai une dernière question à vous poser avant d'en finir avec vous. Pourquoi avoir pris un tel risque ? Vous saviez quand divulguant votre identité vous seriez en danger ! Oh non laissez-moi deviner. Je paris que c'est pour Lena Luthor, n'est-ce pas ?
Il se tient là, juste devant moi. Une lame de kryptonite dans la main gauche. Mon corps est tellement affaibli, que je sais que suis devenue humaine. Si cette lame transperce ma peau, alors ma vie sera terminée.
Moi : J'ai fais ce que j'avais à faire et je ne regrette rien. On m'a envoyée sur Terre pour faire le bien autour de moi et c'est ce que j'ai fait. Vous pouvez m'enlever la vie si vous le souhaitez, je n'ai pas peur de la mort ! Ça apaisera certainement votre conscience mais cela ne fera pas revenir votre femme.
Liberty : Ne parlait pas d'elle !
Alex : Agent Liberty éloignez-vous et posez votre arme immédiatement !
Ma sœur se tient là, debout, à quelques mètres de nous, une arme entre les mains. Son regard est dur mais j'arrive aussi à y lire de la peur.
Liberty : Vous pensez être forte mais vous ne l'êtes pas.
Alex : KARA NON !
Alex tire à plusieurs reprise, faisant s'écrouler l'homme devant moi. Elle se précipite vers moi mais c'est trop tard. La lame de kryptonite est enfoncée profondément dans mon ventre.
Alex : Accroche-toi Kara, on va te soigner ! Elle s'exclame en retirant la lame avant d'appuyer sa main sur la plaie saignante.
Moi : Non Alex c'est trop tard ! Je lui réponds alors que je sens le goût du sang envahir ma bouche.
Alex : Non ne dis pas de bêtises, on va t'emmener au DEO et te soigner. Tu as déjà survécu à pire que ça.
Moi : Alex écoute moi. La kryptonite m'a trop affaiblie, je suis humaine et aucun humain ne peut survivre à ça. S'il te plait, promet-moi que tu vas tout faire pour garder Kelly auprès de toi et que tu vas veiller sur Lena...
Alex : Non Kara arrête de parler comme si tu allais mourir, je refuse de te promettre quoi que ce soit !
Je n'ai pas le temps de lui répondre que je m'écroule sous la douleur incessante de mon ventre. Mes yeux se ferment et je me retrouve plongé dans le noir complet.
Ellipse...
Mon corps me fait atrocement mal, je ne peux pas bouger sans ressentir une douleur atroce dans chacun de mes membres. Au loin j'entends des voix mais je ne comprends pas ce qu'elles disent. Doucement mes paupières se soulèvent et papillonnent pour s'habituer à la forte lumière. Est-ce que je suis morte ? Si c'est le cas, pourquoi est-ce que mon corps me fait aussi mal.
Mes membres tressaillent lorsque je sens une main se poser sur la mienne. Je tourne lentement ma tête vers celle-ci et aperçois ma sœur.
Alex : Kara ? Est-ce que tu m'entends ?
J'incline doucement ma tête pour lui dire que oui. Elle sourit avant de m'expliquer la situation. Au fur et à mesure de ses paroles mes souvenirs reviennent. Elle l'a fait, elle a réussi à me sauver alors que je me sentais mourir. Cette fille m'étonnera toujours. Je souris bêtement avant de fermer mes yeux et de me rendormir.
Ellipse de quelques jours...
Ce matin Alex m'a laissée sortir de ma capsule solaire. J'ai repris suffisamment de force pour pouvoir rentrer me reposer chez moi. Je suis allongée sur mon canapé lorsque quelqu'un frappe à ma porte. Étant la plus prudente possible je regarde à travers celle-ci avant de me lever pour l'ouvrir.
Quand je l'ouvre je tombe nez à nez avec Lena. Je laisse la porte ouverte et marche jusqu'à mon frigo pour me servir à boire. La brune rentre dans mon appartement d'un pas hésitant. Nous restons de longues minutes face à face sans rien dire. Finalement Lena finit par briser ce silence pesant.
Lena : Comment est-ce que tu te sens ? Alex m'a prévenue que tu étais rentré chez toi !
Moi : J'ai connu mieux mais je vais bien, merci !
Lena : Écoute Kara je... Je suis désolée. Tu avais raison, sans toi je serais morte. Tu me protèges depuis qu'on se connait, et tu n'as pas arrêter quand j'étais en colère contre toi, enfin Supergirl. J'ai été déçue c'est vrai mais tu viens encore de me prouver que j'avais tort. Tu as révélé ton identité au monde entier pour moi, tu as pris des risques, tu as failli mourir, pour essayer d'avoir mon pardon. Au final c'est moi qui ne te mérites pas. J'aurais dû te soutenir au lieu de te tourner le dos. Aujourd'hui c'est moi qui vient te demander de me pardonner ! Et je comprendrais très bien que tu ne veuilles pas le faire...
Elle à l'air tellement sincère. Son regard émeraude est brillant de larmes, et sa lèvre inférieure est coincée entre ses dents, signe qu'elle est nerveuse. C'est vrai qu'elle m'a blessée, mais au final c'était un retour mérité. Mais maintenant j'en ai marre, je ne veux me battre contre elle, je ne veux plus qu'on passe notre temps à se disputer.
Je pose mon verre sur la table et m'approche d'elle avant de la prendre dans mes bras. Son contact m'avait terriblement manqué. Et même si elle me rend mon étreinte avec enthousiasme et soulagement, je sais qu'il va lui falloir du temps pour avoir de nouveau confiance en moi. Mais je serais là et je ferais ce qu'il faut pour la protéger. Tout comme les habitants de National City. Supergirl va faire son grand retour.
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leleaulait · 4 years
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27.04.20
VIDAGE DE SAC :
Surdose à cause de hier soir et se matin. J'ai avoué à Abel la cause de mes cauchemars, lui, ce qu'il m'a fait et évidement les cauchemars sur mon père. Je lui ai avoué (pour la deuxième fois) que j'ai fait des conneries avec mes médocs, encore, il m'aide tellement, du coup on a convenu d'un code quand je n'allai pas bien et que j'avais envie de craquer vue que je ne sais pas demandé de l'aide je lui enverrais juste un message codé et il viendras pour me rassurer et être auprès de moi. Il est extraordinaire. Aujourd'hui j'ai appris que ma grand mère été en fin de vie, je n'ose plus lui parler ou aller la voir depuis plusieurs mois car les souvenirs de mon père sont trop présent dès que je la voie ou que j'entends le son de sa voix et ça me met dans un état trauma ++ du coup je m'en veux, je m'en veux horriblement de ne pas réussir à ne serais-ce que lui passé un coup de téléphone. Ma grand-mère et moi étions extrêmement fusionnelle depuis toujours, elle m'a élevé pendant des années, mais après la mort de mon père c'est devenue très douloureux de la voir pour moi, c'est une épreuve de lui rendre visite et je me déteste de ressentir ça. Je ne parlerai même pas de mon oncle qui ne vas même pas la voir et qui la laisse à l'abandon depuis toujours, il ne s'est jamais réellement occupé d'elle, c'est ses enfants qui le font à sa place.. il m'a même dis le jour de l'enterrement de mon père "c'est a vous d'être présent pour mémé" mais je venais de perdre mon père ! Et lui il n'est même pas là pour s'occuper de sa mère qui viens de perdre son fils ? Je venais de reprendre mes études à Lyon, mon frère allait être papa et bossais H24 alors que lui était à la retraite et ne faisait rien à part jardiner et aller à la chasse.. je lui en veux énormément pour ça et pour tout ce qu'il à fait après mais je ne m'étendrai pas plus la dessus je l'ai déjà asser fait.
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christophe76460 · 8 months
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APOCALYPSE : 2 V 4 : CE QUE J'AI CONTRE TOI, C'EST QUE TU AS ABANDONNÉ TON PREMIÈRE AMOUR : Peuple de Dieu ! Le Seigneur nous dit ( je cite) J'AI PLACÉ DES SENTINELLES AUTOURS DE VOUS SOYEZ ATTENTIF AU SON DE LA TROMPETTE ! Je vous transmet son message qu'il m'a donnée ce matin .( La voix du Seigneur retenti comme des grandes eaux disant .MON PEUPLE A PERDU SON PREMIÈR AMOUR , IL NE ME CHERCHE PLUS , IL NE M'AIME PLUS , REVENEZ À MOI DE TOUT VOTRE CŒUR , VOICI JE VIENS BIENTÔT ET JE PRENDRAIS UNIQUEMENT CEUX QUI M' OBÉISSENT ET FONT MA VOLONTÉ . ILS Y AURA BEAUCOUP D'APPELÉS ET PEU D'ÉLUS . RÉVEILLEZ-VOUS , RÉVEILLEZ-VOUS ET IL CRIAIT AIMÉ MOI , AIMÉ MOI, ! Sa voix était comme un cri de douleur mêlé a une grande compassion c'était le cri d'un Père qui ne veut pas perdre ses enfants . Jusqu'à maintenant je suis tout remué du cri de son coeur . Peuple de Dieu ! Cessons de courir après les choses vils de ce monde ,cessons d'être paresseux , distrait , et léger car notre salut est engagé si nous le négligeons.
Pardon Seigneur de te causer tant de tristesse .
AMEN ✝️
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traitor-for-hire · 4 years
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Un télégramme
« Novembre est le mois le plus désagréable de l'année, » dit Margaret, debout à la fenêtre par un après-midi terne, en train de regarder le jardin couvert de givre.
« C'est pour ça que c'est mon mois de naissance, » observa Jo, pensive, inconsciente de la tache d'encre sur son nez.
« Si quelque chose de très plaisant se produisait maintenant, nous penserions que c'est un mois merveilleux, » dit Beth, qui avait toujours une vision optimiste des choses, même du mois de novembre.
« Mais il faut bien dire, qu'il n'arrive jamais rien de plaisant dans cette famille, dit Meg, qui était de mauvaise humeur. On besogne jour après jour, sans le moindre changement, et très peu de loisirs. On pourrait aussi bien être dans le moulin de discipline.
—  Pauvre de nous, que nous sommes morose ! s'écria Jo. Cela ne m'étonne guère, pauvre chérie, car tu vois les autres filles passer de bons moments, tandis que tu trimes, trimes, d'un bout de l'année à l'autre. Oh, comme j'aimerais pouvoir arranger les choses pour toi comme je le fais pour mes héroïnes ! Tu es déjà bien assez jolie et bonne, aussi je ferais en sorte qu'un riche parent te laisse une fortune inattendue ; alors tu irais dans le monde en tant qu'héritière, en méprisant tous ceux qui t'ont manqué de respect, partirais à l'étranger et reviendrais comme Lady Quelque Chose, dans un tourbillon de splendeur et d'élégance.
— On n'hérite pas ainsi de fortunes de nos jours ; les hommes doivent travailler, et les femmes se marier pour l'argent. C'est un monde horriblement injuste, dit Meg, amère.
—  Jo et moi allons faire fortune pour vous toutes ; attendez juste dix ans et vous verrez un peu, » dit Amy qui était assise dans un coin à faire des « gâteaux de boue », comme Hannah appelait ses petits modèles d'oiseaux, de fruits et de visages en argile.
« Je ne peux pas attendre, et j'ai bien peur de pas avoir une grande confiance dans l'encre et la terre, mais je suis reconnaissante de vos bonnes intentions. »
Meg soupira, et se retourna vers le jardin gelé ; Jo grogna et s'appuya des deux coudes sur la table, l'air abattue, mais Amy continua de patouiller avec vigueur et Beth, qui était assise à l'autre fenêtre, dit en souriant, « Deux choses plaisantes vont arriver tout de suite; Marmee descend la rue, et Laurie est en train de traverser le jardin comme s'il avait une bonne nouvelle à annoncer. »
Tous deux firent leur entrée, Mrs. March avec sa question habituelle, « Une lettre de Père, les filles ? » et Laurie pour dire, de sa façon si persuasive, « Est-ce que certaines de vous ne viendraient pas faire un tour en voiture ? J'ai pioché les mathématiques jusqu'à avoir le cerveau en bouillie, et je vais me rafraîchir les idées en changeant d'air. C'est une triste journée, mais il ne fait pas froid, et je vais ramener Brooke chez lui, aussi l'ambiance sera joyeuse à l'intérieur, si ce n'est à l'extérieur. Allons, Jo, Beth et toi allez venir, n'est-ce pas ?
—  Bien sûr que nous viendrons.
—  C'est très gentil, mais je suis occupée » ; et Meg se saisit de son panier à ouvrage, car elle avait convenu avec sa mère qu'il était mieux, du moins pour elle, de ne pas passer trop de temps avec le jeune gentleman.
« Nous serons prêtes dans une minute, » s'écria Amy en se précipitant pour aller se laver les mains.
« Puis-je faire quoi que ce soit pour vous, Madame Mère ? » demanda Laurie en se penchant au dessus de son fauteuil, avec le regard et le ton affectueux qu'il avait toujours pour elle.
« Non, merci, si ce n'est passer au bureau de poste, si tu le veux bien, mon chéri. C'est notre jour d'avoir une lettre, et le facteur n'est pas passé. Père est aussi régulier que le soleil, mais peut-être y a-t-il du retard. »
Un vif coup de sonnette l'interrompit, et une minute après Hannah entra avec une lettre.
« C'est une de ces horribles choses du télégraphe, Mum, » dit-elle en la tenant comme si elle avait peur qu'elle explose et fasse des dégâts.
Au mot « télégraphe », Mrs. March s'en empara, lut les deux lignes qu'elle contenait, et retomba dans son fauteuil, aussi blanche que si le petit papier l'avait frappé d'une balle en plein cœur. Laurie se précipita en bas pour aller chercher de l'eau, tandis que Meg et Hannah la soutenaient, et Jo lut tout haut, d'une voix terrifiée,
« MRS. MARCH :
Votre mari est très malade. Venez tout de suite.
S. HALE,
Hôpital Blank, Washington. »
Comme la chambre était silencieuse tandis qu'elles écoutaient, le souffle coupé ! Comme le jour semblait étrangement plus sombre au dehors ! Et comme le monde sembla changer soudain, alors que les filles se rassemblaient autour de leur mère, avec l'impression que tout leur bonheur, le soutien de leurs vies allait leur être ôté. Mrs. march revint rapidement à elle-même, relut le message, et ouvrit grand les bras pour enlacer ses filles en disant, sur un ton qu'elles n'oublièrent jamais, « Je dois partir tout de suite, mais il est peut-être trop tard ; oh, les enfants, les enfants ! Aidez-moi à supporter cette épreuve ! »
Durant plusieurs minutes on n'entendit rien d'autre dans la pièce que le son des sanglots, entremêlés de pauvres mots de réconfort, de promesses d'aide, et de murmures pleins d'espoir qui finissaient en larmes. La pauvre Hannah fut la première à se remettre, et avec une sagesse dont elle n'avait pas conscience elle donna l'exemple à tout le monde ; car, pour elle, le travail était la panacée à la plupart des maux.
« Le Seigneur garde le cher homme ! Je n'vais pas perdre de temps à pleurer, mais préparer vos affaires sur le champ, Mum, » dit-elle avec vigueur en s'essuyant le visage de son tablier et en serrant vivement la main de sa maîtresse de sa main rude, et elle se mit au travail, comme trois femmes en une.
« Elle a raison ; il n'y a pas de temps maintenant pour les larmes. Soyez calmes, les filles, et laissez-moi réfléchir. »
Elles firent de leur mieux pour se calmer, pauvres petites, tandis que leur mère était assise, pâle mais assurée, et repoussait son chagrin pour penser et planifier.
« Où est Laurie ? » commença-t-elle par demander, quand elle eut rassemblé ses esprits, et décidé des premières tâches à accomplir.
« Ici, m'dame ; oh, laissez-moi faire quelque chose ! » s'exclama le garçon, en se précipitant depuis la pièce voisine où il s'était retiré, sentant que leur premier accès de chagrin était trop sacré, même pour son regard amical.
« Envoie un télégramme disant que je viens tout de suite. Le prochain train part tôt dans la matinée, je le prendrai.
—  Quoi d'autre ? Les chevaux sont prêts ; je peux aller n'importe où, faire n'importe quoi, » dit-il, l'air prêt à filer au bout du monde.
« Laisse une note chez Tante March. Jo, donne-moi cette plume et du papier. »
Jo déchira le côté blanc d'une de ses pages fraîchement copiées et poussa la table devant sa mère, sachant bien que l'argent nécessaire au long et triste voyage devait être emprunté, et se sentant capable de faire n'importe quoi pour ajouter un peu à la somme.
« Va maintenant, très cher, mais ne te tue pas en chevauchant comme un forcené, ce n'est pas nécessaire. »
L'avertissement de Mrs. March fut évidemment inutile ; cinq minutes plus tard Laurie passait devant la fenêtre, sur son propre cheval, filant comme si sa vie en dépendait.
« Jo, cours dire à Mrs. King que je ne peux pas venir. En route, tu devras te procurer certaines choses ; je vais te faire une liste. J'en aurai besoin, et je dois être préparée. Les réserves des hôpitaux ne sont pas toujours bien fournies. Beth, va demander à Mr. Laurence deux bouteilles de vin vieux ; je ne suis pas trop fière pour quémander quand il s'agit de Père, il doit avoir ce qu'il y a de mieux, en tout. Amy, dis à Hannah de descendre la malle noire, et Meg, viens m'aider à rassembler mes affaires, je suis à moitié étourdie. »
Écrire, réfléchir et tout diriger en même temps ne pouvait qu'étourdir la pauvre femme, et Meg l'implora de s'asseoir tranquillement dans sa chambre pour un moment et de les laisser travailler. Tout le monde s'éparpilla, comme des feuilles dans le vent, et le foyer heureux et tranquille se brisa aussi soudainement que si ce bout de papier avait été un mauvais sort.
Mr. Laurence vint précipitamment avec Beth, en apportant tout ce à quoi il avait pu penser de réconfortant pour le malade, et d'amicales promesses de protection des filles durant l'absence de leur mère, qui la réconfortèrent grandement. Il n'est rien qu'il n'offrit pas, depuis sa propre robe de chambre jusqu'à lui-même, comme escorte. Mrs. March ne voulut pas entendre parler de laisser entreprendre ce long voyage au vieux monsieur ; mais elle ne put s'empêcher d'avoir l'air soulagée quand il en parla, car l'anxiété est une mauvaise compagne de voyage. Il vit cet air, fronça ses épais sourcils, se frotta les mains, et repartit brusquement en disant qu'il reviendrait très vite. Personne n'eut le temps d'y repenser avant que Meg, traversant l'entrée avec une paire de caoutchoucs dans une main et une tasse de thé dans l'autre, se trouva nez à nez avec Mr. Brooke.
« Je suis vraiment désolé de ce qui vous arrive, Miss March, » dit-il, de son ton calme et doux, qui résonnait très plaisamment à son esprit tourmenté. « Je suis venu me proposer comme escorte pour votre mère. Mr. Laurence m'envoie à Washington m'occuper de certaines affaires, et ce sera pour moi une vraie satisfaction que d'être utile à Mrs. March. »
Les caoutchoucs tombèrent au sol, et le thé fut très près de les suivre, car Meg offrit sa main, avec un visage si plein de gratitude, que Mr. Brooke se serait senti récompensé pour un sacrifice bien plus grand que celui qu'il était sur le point de faire.
« Que vous êtes bons, tous ! Mère acceptera, j'en suis sûre ; et ce sera un grand soulagement de savoir qu'elle a quelqu'un pour prendre soin d'elle. Merci, merci infiniment ! »
Meg était tout à fait sincère, et elle s'oublia un moment, jusqu'à ce que quelque chose dans les yeux bruns baissés sur elle lui rappelle le thé en train de refroidir, et qu'elle le conduise dans le parloir en disant qu'elle allait appeler sa mère.
Tout était arrangé avant que Laurie ne revienne avec une note de Tante March, contenant la somme désirée et quelques lignes répétant ce qu'elle avait souvent dit auparavant, qu'elle leur avait toujours dit qu'il était absurde que March entre dans l'armée, qu'elle avait toujours prédit qu'il n'en sortirait rien de bon, et qu'elle espérait qu'ils tiendraient compte de son avis la prochaine fois. Mrs. March mit la note au feu, l'argent dans sa bourse, et continua ses préparatifs, les lèvres étroitement serrées, d'une manière que Jo aurait reconnue, si elle avait été là.
Le court après-midi prit fin ; toutes les autres courses avaient été faites, et Meg et sa mère s'occupaient à de nécessaires travaux d'aiguille, tandis que Beth et Amy prenaient le thé, et Hannah terminait son repassage « avec perte et fracas », comme elle le disait, mais Jo ne rentrait toujours pas. Tout le monde commençait à s'inquiéter ; et Laurie partit la trouver, car personne ne savait jamais quelle lubie pouvait frapper Jo. Il la manqua, cependant, et elle entra avec une expression très étrange, un mélange d'amusement et de crainte, de satisfaction et de regret, qui dérouta sa famille autant que le rouleau de billets qu'elle déposa devant sa mère, en disant, avec un léger trémolo dans la voix, « Voici ma contribution au confort de Père, et pour le ramener à la maison !
—  Ma chérie, où as-tu eu cet argent ? Vingt-cinq dollars ! Jo, j'espère que tu n'as rien fait d'inconsidéré ?
—  Non, je l'ai gagné honnêtement ; je n'ai ni quémandé, ni emprunté, ni volé. Et je ne pense pas que tu me blâmeras, car je n'ai vendu que ce qui était mien. »
Tout en parlant, Jo retira son bonnet, et un cri général s'éleva, car son abondante chevelure avait été coupée court.
« Tes cheveux ! Tes beaux cheveux ! —  Oh Jo, comment as-tu pu ? Ton unique beauté ! —  Ma chère enfant, il n'y avait nul besoin de faire ceci. —  Elle ne ressemble plus à ma Jo, mais je l'en aime encore davantage ! »
Comme tout le monde s'exclamait, et que Beth câlinait tendrement la tête tondue, Jo afficha un air indifférent, qui ne trompa absolument personne, et dit, tout en ébouriffant le chaume brun et en essayant de faire comme si ça lui plaisait, « Ça n'affecte en rien le destin de la nation, alors pas de lamentations, Beth. Ce sera bon pour ma vanité ; je commençais à être trop fière de ma tignasse. Ça fera du bien à mes méninges, d'être débarrassées de ce casque ; ma tête me semble très agréablement légère et fraîche, et le barbier a dit que j'aurai bientôt des boucles à la garçonne, seyantes et faciles à coiffer. Je suis satisfaite ; alors s'il te plaît, prends l'argent, et allons souper.
— ��Raconte-moi tout, Jo ; je ne suis pas franchement satisfaite, mais je ne peux te blâmer, car je sais avec quelle bonne volonté tu as sacrifié ta vanité, comme tu l'appelles, à ton amour. Mais, ma chérie, ce n'était pas nécessaire, et j'ai peur que tu ne viennes à le regretter, un de ces jours, dit Mrs. March.
—  Non, je ne le regretterai pas ! » rétorqua vaillamment Jo, bien soulagée que son coup d'éclat ne soit pas complètement condamné.
« Qu'est-ce qui t'a poussé à le faire ? » demanda Amy, qui aurait plutôt envisagé de se faire couper la tête que ses jolies boucles.
« Eh bien, je brûlais d'envie de faire quelque chose pour Père, » répondit Jo tandis qu'ils se rassemblaient tous autour de la table, car les jeunes gens en bonne santé peuvent manger même par les temps difficiles. « Je déteste emprunter, tout autant que Mère, et je savais que Tante March allait maugréer ; elle le fait toujours, quand vous lui demandez le moindre sou. Meg a donné tout son salaire du trimestre pour payer le loyer, et je n'ai fait qu'acheter des vêtements avec le mien, alors je me suis trouvée mauvaise, et déterminée à trouver de l'argent, même si je devais vendre mon nez.
—  Tu n'avais pas à te sentir mauvaise, mon enfant, tu n'avais pas de vêtements d'hiver, et tu t'es acheté les plus simples qui soient, avec l'argent que tu as gagné en travaillant durement » dit Mrs. March, avec un air qui réchauffa le cœur de Jo.
« Je n'avais pas du tout l'idée de vendre mes cheveux, au début, mais tandis que je marchais je n'arrêtais pas de penser à ce que je pouvais faire, j'avais comme l'envie de pouvoir puiser et me servir dans les richesses de notre terre. Dans la vitrine d'un barbier j'ai vu des queues de cheveux, avec les prix marqués ; et une queue brune, plus longue, mais pas aussi épaisse que mes cheveux, coûtait quarante dollars. Il m'est apparu tout à coup que j'avais quelque chose dont je pouvais tirer de l'argent, et, sans prendre le temps de réfléchir, je suis entrée et j'ai demandé s'il achetait des cheveux et ce qu'il donnerait pour les miens.
—  Je ne sais pas comment tu as osé le faire, » dit Beth avec admiration.
« Oh, c'était un petit homme qui avait l'air de ne vivre que pour pommader ses cheveux. Il m'a juste fixée, au début, comme s'il n'avait pas l'habitude de voir des filles faire irruption dans son magasin pour lui demander d'acheter leurs cheveux.  Il a dit qu'il n'était pas intéressé par les miens, que la couleur n'était pas à la mode, et qu'il ne payait jamais grand chose de toute façon ; que c'était trop de travail pour ce que ça lui rapportait, et ainsi de suite. Il se faisait tard, et j'avais peur, si cela ne se faisait pas de suite, que cela ne se fasse pas du tout, et vous savez que quand je commence quelque chose je déteste abandonner ; alors je l'ai supplié de les prendre, et je lui ai expliqué pourquoi j'étais si pressée. C'était stupide, je dois dire, mais ça l'a fait changer d'avis, parce que je me suis excitée, et j'ai raconté l'histoire à ma façon sans queue ni tête, et sa femme a entendu, et a dit, très gentiment,
"Prends-les, Thomas, et rends service à la jeune fille ; j'en ferais autant pour notre Jimmy si j'avais une boucle qui vaille d'être vendue."
—  Qui était Jimmy ? » demanda Amy, qui aimait qu'on explique les choses au fur et à mesure.
« Son fils, a-t-elle dit, qui est dans l'armée. Ce genre de choses fait des amis de gens inconnus, n'est-ce pas ? Elle n'a pas cessé de parler pendant que l'homme coupait, et m'a bien distraite.
—  Est-ce que tu ne t'es pas sentie mal, au premier coup de ciseaux ? » demanda Meg en frissonnant.
« J'ai regardé mes cheveux une dernière fois pendant que l'homme rassemblait son matériel, et ça a été tout. Je ne pleurniche jamais sur des broutilles de ce genre ; mais je dois confesser que je me suis sentie bizarre quand j'ai vu mes chers cheveux étalés sur la table, et n'ai plus senti sur ma tête qu'une brosse courte et rude. J'avais presque l'impression d'avoir un bras ou une jambe en moins. La femme a vu mon regard, et a choisi une longue mèche que je puisse garder. Je vais te la donner, Marmee, en souvenir des gloires passées, car cette coupe est si confortable que je ne pense pas me laisser pousser à nouveau une telle crinière. »
Mrs. March plia la longue mèche ondulée de cheveux châtains, et la déposa dans son bureau, auprès d'une courte mèche grise. Elle dit seulement, « Merci, ma chérie, » mais quelque chose sur son visage fit changer de sujet les filles, et parler aussi gaiement qu'elles le pouvaient de la gentillesse de Mr. Brooke, de la perspective d'une belle journée le lendemain, et des joyeux moments qui les attendaient quand Père reviendrait à la maison pour sa convalescence.
Personne ne voulait aller au lit, quand, à dix heures, Mrs. March mit de côté son dernier ouvrage, et dit, « Allons, les filles. » Beth se mit au piano et joua l'hymne favori du père ; toutes l'entonnèrent bravement, mais fondirent en larmes l'une après l'autre jusqu'à ce que Beth soit seule à chanter, de tout son cœur, car la musique était toujours pour elle un grand réconfort.
« Allez vous coucher, et ne parlez pas, car nous devons nous lever tôt demain matin, et nous aurons besoin de tout le sommeil que nous pouvons avoir. Bonne nuit, mes chéries, » dit Mrs. March à la fin de l'hymne, comme personne ne se souciait d'en chanter un autre.
Elles l'embrassèrent calmement, et se mirent au lit aussi silencieusement que si le cher malade dormait dans la pièce à côté. Beth et Amy s'endormirent bientôt en dépit des soucis, mais Meg resta éveillée, en proie aux pensées les plus sérieuses qu'elle eut jamais connues de sa courte vie. Jo était étendue immobile, et sa sœur la croyait endormie, jusqu'à ce qu'un sanglot étouffé la fasse s'exclamer, en touchant une joue humide,
« Jo, chérie, qu'est-ce qu'il y a ? Tu pleures à cause de Père ?
—  Non, pas maintenant.
—  Pourquoi alors ?
—  Mes - mes cheveux, » s'exclama la pauvre Jo, essayant vainement d'étouffer ses émotions dans son oreiller.
Cela ne sembla pas du tout comique à Meg, qui embrassa et caressa tendrement l'héroïne affligée.
« Je ne le regrette pas, protesta Jo d'une voix étranglée. Je le referais demain, si je le pouvais. C'est seulement la partie vaine et égoïste de moi-même qui pleure de cette façon stupide. Ne le dis à personne, c'est fini maintenant. Je croyais que tu dormais, alors je me suis juste lamentée en privé sur ma seule beauté. Comment se fait-il que tu sois éveillée ?
—  Je n'arrive pas à dormir, je suis si anxieuse, dit Meg.
—  Pense à quelque chose de plaisant, et tu t'endormiras vite.
—  J'ai essayé, mais je me sens plus éveillée que jamais.
—  À quoi as-tu pensé ?
—  À de beaux visages, à des yeux, surtout, » répondit Meg en se souriant à elle-même dans le noir.
« De quelle couleur les préfères-tu ?
—  Bruns - enfin, parfois - les yeux bleus sont très beaux. »
Jo rit, et Meg lui ordonna vivement de se taire, puis lui offrit gentiment de boucler ses cheveux, et s'endormit pour rêver de son château en Espagne.
Les pendules sonnèrent minuit, et les chambres étaient tout à fait silencieuses, mais une silhouette se glissait doucement de lit en lit, lissant une couverture ici, arrangeant un oreiller là, et s'arrêtant pour contempler longuement et tendrement chaque visage inconscient, et pour les embrasser chacun, les bénissant en silence et priant avec cette ferveur que seules les mères connaissent. Comme elle soulevait le rideau pour regarder au dehors dans la terrible nuit, la lune apparut soudain de derrière les nuages, et brilla au dessus d'elle comme un visage bienveillant, qui semblait murmurer dans le silence, « Rassure-toi, chère âme ! Il y a toujours de la lumière derrière les nuages. »
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maudguyane · 5 years
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Un atterrissage en douceur.
31 octobre – 14 novembre
 Me voilà partie de métropole (et non pas de France attention !!) pour la Guyane.  Un poste de 6 mois dans la maternité de Saint Laurent du Maroni m’attend ! C’est le CHOG (centre hospitalier de l’Ouest Guyanais). Seule pour le moment, c’est une expérience inédite pour moi (je suis l’exemple de ma sœur !!!). Heureusement j’ai été bien équipé par Constant (ordi, enceinte, casque) et bien aiguillé avant mon arrivée. Ce qui m’a permis de trouver une coloc depuis la métropole et d’être donc attendue et accueillie à Saint Laurent. Dans la coloc nous sommes 7 dont 2 couples. Je suis arrivée le 31 octobre en fin d’aprem à l’aéroport de Cayenne où un taxi m’attendait. Dans le mini bus, ma voisine arrivait pour un poste d’infirmière au CHOG! Elle a reçu son billet d’avion la veille ; comme quoi je n’avais pas à me plaindre d’avoir reçu le mien 1 semaine avant le départ ! Très sympa, nous roulons 3 heures jusqu’à St Laurent. Le chauffeur va très vite, je me dis qu’il doit être au dessus de la vitesse réglementaire sur une départementale : en effet 130km/h. Au moins c’est plus rapide.
La coloc
Les styles et les métiers sont variés à la coloc : électricien, infirmière, instit, assistante sociale, interne et sage-femme (moi-même). Ils sont là depuis 2, 6, 12 mois, ici les métropolitains arrivent pour une certaine durée puis prolongent d’autant. Pour ma part ça ne se prolongera pas même d’un jour, la Roberto dictature me l’interdit. Notre coloc se trouve à côté du quartier haïtien sur la route principale qui vient de Cayenne ; on prend une piste pour quitter la grande route et le long de cette piste se trouvent plusieurs maisons alignées. La notre est accolée à une autre coloc de 6 métro et ensuite une maison avec pleins d’enfants. Juste en face des maisons se trouve la forêt, c’est agréable ! Le soir de mon arrivée les coloc m’expliquent qu’il faut faire attention et bien fermer la maison la nuit et quand on est pas là, d’autant plus en ce moment car ce sont les vacances et du coup y a plus de vol. « Les mecs viennent de la forêt et rodent, quand le chien aboie c’est que y a quelqu’un qu’il ne connait pas qui rode. L’autre jour il aboyait, David est allé voir chez les voisins qui étaient absent, il a délogé un mec qui rodait avec sa machette » okayyyy bienvenu !! Tout ça après une arrivée de nuit et une chambre petite et vide, j’étais pas rassurée ! Mais une fois le jour se levé, tout m’a paru moins hostile !!
Ce qui me réjouit dans cette coloc et dans cette ville : on ne pourra plus me dire que je n’ai jamais été en coloc, mes colocs cuisinent super bien, on joue au combo/ dutsh, il y a une piscine pour se rafraichir quand on est en sueur parcequ’on a lavé un verre, il n’y a pas d’araignée que des cafards parfois, je peux acheter des yagourts, tout est accessible en vélo, les enfants qui viennent souvent nous voir, les soirées jeux et les discussions écologie/ nature et excursions en Guyane (autant dire qu’entre les uns qui sont végétariens, les autres qui font leur propre lessive et liquide vaisselle … je ne semble pas à la page !!), il fait moins chaud qu’aux Philippines la nuit et j’ai un ventilateur pour moi toute seule, une coloc a rapporté son vidéo projecteur et son appareil à raclette de métropole, aller nager dans le Maroni, avoir réservé un vol en ULM pour le 15 décembre pour 20euros … partir le week-end en carbet !
 Les activités
De nombreuses choses à faire à St Laurent et en Guyane (mais ça sera pour plus tard!)
Saint Laurent borde le Maroni, de nombreuses criques/ plages permettent de s’y baigner ! Ne nous emballons pas, quand je dis criques et plages on parle d’eau marron et de sol vaseux mais d’une eau douce à 27 degrés je pense ! Bérénice (une coloc) fait du kayak sur le fleuve et en connait donc les courants. Elle va y nager parfois, samedi dernier je lui ai demandé de m’y emmener. Nous sommes parties avec sa voiture se garer à côté de la base de kayak et de la Goelette (bateau de pêche en bois échoué, dont un gars a décidé d’en faire un restaurant) et hope dans l’eau ! Pas beaucoup de fond et beaucoup de vase puis du fond et du courant, heureusement Béré connaît très bien les courants, je n’ai qu’à suivre. Nous remontons le rivage à contre-courant (un peu lent du coup), je peux admirer ce qui nous entoure : les hauts arbres dans le ciel bleu mais surtout les racines géantes sur lesquelles les arbres semblent marcher. Ca ressemble à la mangrove pour ceux qui connaissent. Je n’ose imaginer toutes les bêtes qui m’entourent, Bérénice m’a dit que je n’avais rien à craindre, ne réfléchissons pas trop ! Au bout de 30-45min (qui passent beaucoup plus vite que les AR dans la piscine de Levallois) nous arrivons au terrain de polo de kayak, à marée basse un étang se forme dans la végétation et 2 paniers sont suspendus pour le jeu. Bérénice m’explique la différence entre les punks à chien et les skined, elle m’explique qu’elle ne supporte pas quand dans la rue les gens la traite de rasta à cause de ses dread. Elle n’est pas rasta pour un sou me dit-elle, elle aime juste coiffer ses cheveux ainsi. Nous reprenons notre nage, direction l’île au Lépreux avec quelques consignes avant :
« on va devoir viser beaucoup plus haut que l’ile parce que juste la y a une marmite, si tu es prise par son courant et qu’il t’amène en son centre, tu ne peux plus rien faire, ça sert à rien de se débattre de toute façon tu ne sauras pas où est le haut et où est le bas, tu te laisses couler et quand tu touches le fond tu te dégages sur le côté »
« … okayyyyy man je te suis … »     
La traversée était rapide mais j’ai eu temps de flipper avec le courant qui tirait bien fort dans un sens puis dans l’autre, Bérénice paraissait bien détendue, je suivais. Comme vous l’aurez compris il s’agit d’une île dans laquelle on parquait les lépreux et cette île est voisine de l’île de la quarantaine ! L’île aux lépreux est petite, on y trouve des cabanes (4 poteaux et un toit) où vivaient les lépreux, aujourd’hui on peut venir y dormir avec son hamac mais ça n’est pas très conseillé. Les gens viennent plutôt y faire un tour en canoë. Bref, une très belle excursion ! Nous rentrons après 2h de balade/nage à la Goélette.
Lundi, le gars qui m’a refilé sa chambre dans la coloc m’a proposé de m’emmener en voiture acheter un ventilo et voir pour un vélo …trop sympa !! Il m’a expliqué les différentes ethnies de la Guyane mais ça sera pour une prochaine lettre! Puis nous sommes repassés à la coloc récupérer Camille et 2 enfants pour se baigner à la crique de Terre Rouge. C’était au coucher du soleil, marée basse, les arbres penchés au dessus de l’eau, magnifique !! (photos ci-dessous). Le ciel flamboyant, la forêt Amazonienne (pas la primaire bien sur) et le calme, un délice. Maxime va souvent à cette crique, tous les jours ou tous les 2 jours « quand t’as envie d’y aller tu m’appelle et je viens te chercher ! ». Yes cimer !! Lundi aprem avec les coloc on a tenté une autre crique « la crique Tatoue » qui n’a vraiment rien d’une crique pour le coup ! 15 min de caisse puis 15km de piste, Mahé (une voisine) s’est éclatée au volant elle se croyait au Paris/ Dakar. La crique se trouvait au milieu de la forêt : de la terre rouge, de l’eau douce qui s’écoule de bassin en bassin, on a fait trempette puis des jeux de cartes, tranquille quoi !!
Sinon niveau activité y a aussi un club de voile qui propose des cours de planche/dériveur/multi activités sur le Maroni mais vu le prix je vais peut-être plus m’inscrire au cours de salsa batchata ou de cirque !
Boire un jus de fruit frais. Au marché (2 fois/ semaine) on peut s’installer à une petite table entre le boucher et le resto de pho, et autres délice d’Asie, pour déguster un délicieux jus de fruit frais (pastèque, gingembre-citron, maracuya, banane …) et laisser son esprit flâner ! Camille (une coloc) m’y a emmenée le lendemain de mon arrivée, un délice. Un délice une fois les courses de fruits et légumes terminées au marché. On peut aussi y déjeuner : nems, rouleaux de printemps and co. Dimanche soir, nous sommes allés boire un jus de fruit à « Point couleur », une buvette sur une pelouse le long du Maroni. La buvette se trouve à côté de la piscine qui a fermé lundi pour 5 mois...dommage ! En sirotant son jus et en grignotant de cochoneries frites du Brésil on peut voir une petite île recouverte d’arbres qui est en fait un bateau échoué lors de la 2nd guerre mondiale et sur lequel la végétation s’est installée… Pas de déchetterie à St Laurent du coup les épaves de bateaux ou les carcasses de voitures sont laissées sur le lieu du naufrage/accident.. Je reviendrais à cette buvette car ils y vendent des churros !!!!! Je suis venue en moto avec le voisin et pour le retour nous sommes passé par « Paddock », le village amériendien. C’était génial, ça me rappellait les Philippines quand on louait des motos. Il faisait nuit, les habitations étaient éclairées, les gens nous regardaient passer.
Hier, comme je travaillais la nuit, et que c’était jour de marché je voulais aller y déjeuner … mais tous mes colocs travaillaient. Alors que je me baignais en musique sur l’Aziza, Max et Max les anciens colocs sont arrivés pour récupérer leurs affaires, je leur ai proposé un dej sur le marché (ne pas perdre son but de vue bien sur !!).  Max et sa sœur circacienne (qui fait du cirque, de la roue de cyr plus précisément) sont venus me chercher à l’heure du dej. Un pho et un rouleau de printemps puis nous sommes allés déguster ça sur le bord du Maroni avec un jus frai pastèque citron ! Comme beaucoup de gens ici j’ai l’impression, ils ont des vies un peu décousues/ difficiles psychologiquement. J’écoute, je pose des questions. Dépression, hospitalisation, crise de panique, père bipolaire, frère dépressif … je vous fais un condensé la mais heureusement ça n’est pas la majorité des gens non plus ! Des niveaux de vie différents de ceux qui nous entoure en région parisienne.
Les nuits en carbet.
C’est mon deuxième week-end en Guyane et me voilà déjà partie en carbet ! Merci à Adèle, une sage-femme de Louis Mourier venue en Guyane également et à Camille ma coloc. Un carbet c’est une cabane dans la forêt, souvent sur le bord d’une rivière, constitué de 4 poteaux et un toit en tôle où tu poses ton hamac pour dormir. Il y a une table et un coin feu pour le barbeuc également. Parfois des toilettes dans la nature parfois, parfois non. C’est roots. J’ai débuté par le fameux carbet de Mr Li. Samedi soir j’étais prévu avec Adèle et ses amis (des infirmiers du Chog) et dimanche avec Camille et ses collègues (des instit de 35-40 ans). Je pensais qu’il fallait marcher en forêt pour y accéder mais en fait pas du tout ! Les instit avaient prévus le matos du coup ! Les glacières étaient pleines (bières, gâteaux apéros, viandes, conserves en tout genre, brioches, céréales, nutos …de quoi nourrir un régiment). On a beaucoup trop mangé ! Le fils de Mr Li nous a emmené en pirogue à moteur jusqu’aux carbets. 20 minutes de pirogue sur la Mana (le fleuve), au milieu de la forêt si verte et si dense. J’étais déjà surexcitée. Les carbets étaient au nombre de 3 + celui des proprios. Nous sommes partis à 14h, une balade guidée dans la forêt était organisée le dimanche matin…tout ceci pour la modique somme de 35 euros (pirogue + carbet + balade), ils se font pas chier les chinois !! Quoiqu’il en soit c’était top !
Ce qui était ouf c’est surtout qu’il y avait un ponton de bric et de broc avec une tyrolienne (qui avançait très mal) … de quoi passer des après-midi à faire des saltos et autres conneries ! Deux des collègues de Camille étaient complètement tarés, c’était génial ! Surtout un, il doit peser plus de 100kg mais alors rien de l’arrête ! Je ne calculerai pas le nombre de plat qu’il a fait depuis la tyrolienne ou en tentant des figures mais le mec n’a peur de rien ! J’admire ! Il a tenté en 2 seconde son 1er salto arrière, du haut du ponton de 3 mètres je pense et il a réussit. Quand il a voulu tenter le double salto avant en partant en courant …ça a finit en ¾ de salto avec un plat final sur le dos, le fou rire qu’on a eu, magique. Nous avons tenté des prouesse avec Camille sur la tyrolienne à 2, plus ou moins concluantes mais très drôles. J’ai réussi mon 1er salto arrière demi vrille (trop saucéeeee) et avec un des mecs on a tenté le  salto avant suivi d’un plongeon …un plat chacun, la tête ou les cuisses au choix ! Martin j’ai fait ça pour toi !!! Tu m’aurais dit « mais vas y t’es nulle faut essayer ;) J’ai beau être plus jeune, ils sont beaucoup plus tête brûlée que moi ! C’était vraiment ouf, on s’est trop marré ! Objectif avec le collègue : réussir cette figure avant de rentrer en métropole ! Je vous mets des vidéos plus loin !
Samedi soir j’étais donc avec Adèle et ses potes, très sympa, puis ils m’ont un peu perdu quand ils étaient tous défoncés le soir (ça fume beaucoup la bas), du coup j’étais pas mécontente de passer la 2ème soirée avec les instits qui sont plus branchés bières ! Dimanche matin, le fils de Mr Li nous a emmené faire la balade en forêt. On y a vu un serpent chasseur, il n’est pas venimeux, se déplace à 45km/h sur 10sec puis s’arrête, si vous en voyez un il faut courir vite et ne pas de retourner ! Quelques singes sont passés haut dans les arbres mais on a surtout senti la démarcation de leur territoire, waouh on ne peut pas la louper. Nous avons vu le terrier d’une mygale squelette mais le monstre s’était caché ! Ma 1ère araignée fut pour mardi 12 novembre à la mater : une mygale bien poilue dans le poste de soin ! L’autre sage-femme et moi avons juste crié (d’une utilité incontestable) et les aides soignantes habituées sans doute l’ont mise dans une pelle à l’aide d’un balais puis dans un sac poubelle car il ne faut pas l’écraser sinon elle pond ses œufs ! Elles t’chipaient c’était énorme ! Revenons à Mr Li qui après nous avoir montré un caméléon (non je ne l’ai pas vu changer de couleur) nous a fait une démonstration de tous les pièges qu’utilisaient ses ancêtres (les Mongues) pour la chasse. Juste avec du bois, des encoches et de la ficelle. On y attrape des rongeurs comme des félins ... comme des hommes (le genou flingué ou mort tout simplement), attention aux fils tendus dans la forêt quoi !!
Le CHOG
C’est une autre paire de manche ! RDV le vendredi, lendemain de mon arrivée pour rencontrer les cadres. Dans le taxi ma voisine me dit que son RDV est annulé puisque c’est férié…ah ok merci de prévenir. Lundi j’ai rdv pour la journée de formation, pas d’heure, pas de lieu de rdv et quand je trouve la cadre dans les couloirs « en fait Maud on va faire la journée demain car aujourd’hui vous êtes toute seule mais attendez moi ici et on se voit après le staff ». Okay merci, je suis à votre entière disponibilité bien sur, demain était un jour off mais pas de souciiiis. Bref mardi journée de formation, j’ai fini en PLS quand j’ai vu toutes les taches que les sages-femmes ont à accomplir et la tête des dossiers (mazette le bordel). La formation était intéressante, présentation de la Guyane, ses populations, ses spécificités, les pathologies de grossesse, visites des services et pause déj au resto. En sortant de cette journée je n’arrivais plus à réfléchir.
A partir d’ici, les novices en obstétrique pourront avoir une petite idée de l’activité d’une maternité et les plus confirmés pourront se marrer un peu. Constant je ne parlerai pas de GHR mais t’inquiète y aura des mots techniques à réutiliser. Du coup le service de salle de naissance est constitué  de 6 salles de naissances et 4 salles de prétravail toutes nouvellement équipées (l’hôpital a été construit il y a 1 an), 2 salles de réa bébé (1 avec 3 tables et une autre pour les césariennes avec 2 tables). 3 sages femmes en salle le jour et 2 la nuit (avec une sage-femme tournante sur tous les services la nuit pour aider en cas de rush car y a de l’activité en ce moment.). Pas d’infirmière, seulement des aides-soignantes … sur qui ont peu plus ou moins compter car ici on ne se presse paaaaas. L’urgence ? C’est quoi ? Toutes les sages femmes viennent de métropole (pas d’école de sage-femme ici ni de fac de médecine …pas le niveau ?), la plus part ont peu d’année de diplôme donc c’est cool on est entre potes en fait ! Toutes les aides soignantes sont de Guyane. En gros l’hôpital tourne avec des métro pour les sages-femmes et les internes, un peu pour les médecins (les autres viennent d’Afrique et n’ont pas un très bon niveau, c’est pas évident) et les infirmiers aussi. Les locaux c’est plus les AS et la sécu.
Pour les urgences, 2 sages-femmes sont affectées jour comme nuit. L’activité est très intense le jour, beaucoup moins la nuit !! Les jours de marché y a moins de monde (forcément Madame) et dans l’ancien hôpital comme il était à côté du centre ville, quand on laissait les dames aller marcher 1h, elles revenaient 4h après les bras chargés de bouffes : « Madame tu es allé au marché ? », elles baissent les yeux comme un enfant pris la main dans le sac « non », « si Madame, me mens pas tu es allée au marché », tranquille la nana avec sa perf sur la main (pas avec le pied et la poche hein) qui va faire ses courses. J’adore.
On tourne en 12h30 ( 6h40-19h10, ce qui permet d’avoir une vraie soirée après la garde c’est cool !)
Petite particularité ici : la trappe a bébé. Habituellement lors d’une césarienne, la sage-femme s’habille en habits de bloc et va récupérer le bébé auprès du médecin dès que le ventre est incisé (on l’a fendu dit on dans notre jargon). Ici, pas besoin d’aller au bloc, on attend dans la salle de réa bébé que l’infirmière du bloc nous amène le bébé à bout de bras. La trappe donne direct dans la salle opératoire. Autant dire qu’au niveau de la relation maman bébé à la naissance…. . Habituellement si le bébé va bien on le montre à sa maman, on le met sur son ventre au chaud quelques minutes le temps de le voir et de lui faire des bisous. Là, pas de câlin, pas de bisous, juste les mains de la sage-femme puis la table d’examen avec la rampe chauffante au dessus de sa tête …. Bienvenu !!! La relation avec le nouveau-né n’est pas la même qu’en métropole, sans faire de généralité, les mamans ne sont pas autant dans le lien avec le bébé, bref ça n’a pas l’air de choquer les mamans, pour les bébés reste à voir … !
Les femmes parlent peu français ou parfois quelques mots, il faut apprendre des mots en taki-taki ou srananga (un créole) pour pouvoir poser les questions de base. C’est trop drôle comme langue, un mix de français, anglais et espagnol :
-          You fili pain ? Tu as mal ?
-          You lashi watraa ? bloudou ? Tu as perdu de l’eau ? du sang ?
-          You fili pikin seke bon ? Tu sens bien ton bébé bouger ?
-          You fili crampou ? Tu sens de contractions ?
-          You pishi bon ? Tu fais bien pipi ?
Et puis un mot omniprésent : tchiper !
Attention avec les patientes, y en a pas mal qui comprennent plus ou moins le français mais qui te disent que non elles ne comprennent pas ... pck elles ont pas envie de faire l’effort. Au début je ne le savais pas, du coup parfois je me retrouvais avec des dames qui arrivaient aux urgences : Tu comprends le français ? Elle te tchipe en disant non, j’essaie le taki avec mon anti sèche et la elle se marre en mode « pff je comprend rien », j’essaie de mimer et elle me regarde même pas. Okay meuf on va pas s’en sortir là, si tu fais aucun effort je risque pas de pouvoir t’aider. J’étais un peu désorientée du coup. Puis les sages-femmes m’ont dit : ah mais tkt elles comprennent très bien, si elles veulent pas faire d’effort tant pis pour elles. Bon du coup les interrogatoires sont assez succin ! Crampou ? oui/non, bloudou ? oui/non, watra ? oui/non. Les pathologies sont plus cognées qu’en métropole. Il n’est pas rare qu’une femme éclampse en salle ou en suite de couche. L’éclamspie c’est une aggravation d’une pathologie de grossesse liée à de l’hypertension et à une fatigue au niveau du rein. Quand une patiente éclampse elle convulse. Du coup y a un peu partout le matos pour la prendre en charge et on a tous une note plastifiée avec les médicaments à lui administrer et les dosages. Du coup si ça arrive, il faut vite lui mettre une canule dans la bouche avant que sa machoire ne se crispe. Je n’en ai pas vu encore mais on m’en a raconté pas mal. Il ne faut pas pas compter sur les médecins mais plutôt sur ses collègues sages-femmes. En effet, la dernière fois, le médecin est arrivé et est resté tétanisé devant la patiente qui convulsait ainsi que l’anesth…allô allô c’est le moment d’agir la ! On verra comment je réagis quand ca sera pour moi ahah. Pas mal d’hémorragies de la délivrance (c’est quand une patiente saigne après son accouchement, normalement on perd entre 50 et 200 cc, quand on  dépasse 500cc on parle d’hémorragie). Les hémorragies arrivent le plus souvent quand la patiente a déjà accouché pas mal de fois. Comme ici il n’est pas rare que ça soit le 7ème ou le 13ème bébé…bah forcément elles saignent plus qu’en métropole ! Hier soir j’ai reccupéré une dame qui avait accouché le matin et saigné plus d’1L, on a dû lui transfuser un 2ème culot de sang…ma 1ère transfusion !!
Parfois le service est calme mais très souvent ça peut péter d’un coup ! Mardi la journée a commencé calmement puis c’est parti en live. Un dame qui saigne, ma collègue qui demande une safe-femme en renfort, je viens l’aider, puis je ressors je retourne à mes dossiers et la mon autre collègue qui appelle de l’aide pour s’occuper du bébé qui vient de naitre et qui a du mal à atterrir et elle ne peut pas s’en occuper car sa patiente saigne un peu « coucou bébé t’es qui ? et bien on va t’aider un peu ». Et quelques minutes plus tard « une 6ème pare à 9cm qui accouche on vous la passe !!! », la dame arrive sur sa chaise, on l’allonge, ma collègue la perfuse pendant ce temps la poche des eaux se rompt et la tête arrive, j’ai juste le temps de mettre mes gants. Mes chères amies sage femmes (#safepoufsbranleuses) me liront en se disant « oui bah nous aussi on a ça parfois », sauf que là c’est pas parfois c’est tout le temps ! ;) Mais du coup j’apprend beaucoup de choses ! J’ai surtout appris à ne pas vouloir faire comme en métropole, à accepter de ne pas être aussi rigoureuse, heureusement que je l’ai vite compris sinon je me serais arrachée les cheveux et j’aurais été frustrée !
Ici les femmes accouchent sans péridurale, soit elles en ont peur soit c’est culturel. Du coup c’est bien plus rapide qu’en métropole. Parfois elles les pondent. Mais ça donne parfois lieu à des scènes absurdes. Une dame qui contracte douloureusement depuis 2 jours mais son col ne bouge pas. Elle a mal, elle hurle, de toute la journée son col n’a pas bougé (court, 1 doigt), je lui propose la douche, le ballon, le gaz (nubain impossible car rythme micro oscillant), rien n’y fait. La péri ? « non ma mère ne veut pas » « c’est-à-dire … ? elle a des contractions elle aussi ? ». Je ne veux pas juger mais c’est vrai que se retrouver devant une dame en pleure toute la journée qui se tort dans tous les sens et qu’on ne peut pas soulager parceque sa mère ne veut pas qu’elle mette de péri…c’est … inattendu. Mais bon parfois c’est la dame elle-même qui ne veut pas car elle en a peur ou "qu‘il ne faut pas ». Cette nuit je me suis occupée d’une dame toute la nuit qui ne voulait pas de péri, qui en chiait depuis plusieurs jours avec un col qui ne bougeait pas (3cm depuis 3 jours). Pareil elle ne voulait pas de péri, elle se tordait de douleur, elle était à poil dans sa chambre, elle faisait pipi dans un bassin par terre, le liquide amniotique coulait partout et elle marchait dedans…mais à ce stade de douleur on s’en fou un peu de tout ça nan ? Compliqué de la calmer quand on ne parle pas la même langue… .
A côté de ça y a aussi la patiente qui accouche sans un bruit ... ça me fascine ! Trop bien tous ces accouchements en tout cas !
Voilà voilà j’ai surement oublié pleins de choses mais c’est déjà un bon aperçu !
Ps : heureusement que je me suis coupée les cheveux avec cette chaleur !! Pas de clim dans la maison, c’est hard pour dormir la journée après mes gardes !
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(Jean-Louis Gaillard) De la musique mais pas de déjeuner ! Wolfgang Mozart
Le père de Mozart était un organiste de talent, mais, il gagnait difficilement sa vie. On raconte qu’un lundi matin, son jeune fils, Wolfgang, se leva de bonne heure, mais il n’y avait rien à manger. Le mardi matin : leçon d’orgue et toujours pas de déjeuner. Le mercredi, il surprit une conversation de ses parents :
— Je supplie le Seigneur, disait la mère, de nous envoyer quelque chose à manger !
Le petit Mozart appela sa sœur :
— Viens près de la rivière, il y a un endroit où nous pourrons prier nous aussi. Ils se mirent à genoux tous les deux :
— O Dieu ! disait Wolfgang, nous avons très faim, envoie-nous quelque chose à manger. Permets que papa puisse continuer à me donner des leçons afin que je devienne un musicien célèbre.
Comme ils se relevaient, ils virent près d’eux un monsieur qui souriait :
— Il n’y a pas de quoi rire, nous n’avons plus rien à manger.
— Mon garçon, où habites-tu ? Je te ferai porter de la nourriture… et j’irai t’écouter jouer de l’orgue.
Vers midi, un valet se présenta chez les Mozart :
— Mon maître, l’archiduc d’Autriche vous envoie ces provisions. Il viendra, ce soir, écouter votre petit garçon jouer de l’orgue.
Et il vint. Emerveillé par la façon dont jouait cet enfant, il dit au père :
— Continuez à enseigner la musique à votre fils. Je paierai vos efforts. Un jour, il écrira une musique qui traversera les siècles sans perdre sa beauté.
C’est ainsi que Dieu répondit à la prière du petit Wolfgang Mozart.
Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai et tu me glorifieras, Psaumes 50 : 15.
Oh ! Que ta bonté est grande que tu as mise en réserve pour ceux qui te craignent, Psaumes 31 : 19.
https://soundcloud.com/jlgaillard/de-la-musique-mais-pas-de-dejeuner-wolfgang-mozart
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