Tumgik
#joyeux jour de parler votre langue!!!
sillyfairygarden · 1 year
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comment on peut dire 'eepy' en francais
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the-crow-binary · 5 months
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Joyeux jour de langues! Je ne parle pas bien en français (c'est ma deuxieme langue, moi-même) mais quand je lis votre reponds, j'inspiré de essayer encore. Merci à vous - passez-vous une bonne journee! (J'espere que c'est message fait du sens... >_< nerveux!)
Oh...... 🥺 Je m'y attendais pas 🥺 Ça me fais plaisir, merci! 🥺 Je peux voir que tu es sur la bonne voie, continu comme ça, courage!! 💪
Et bravo pour avoir eue le courage de m'envoyer ce message, je sais à quel point ça peut être stressant de parler (même par écrit) une langue qu'on ne maîtrise pas encore, je suis passé par là avec l'anglais 🥲
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christophe76460 · 11 months
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Jean 4/23... Les Vrais Adorateurs ADORERONT le Père en esprit ET en VERITE / Car ce Sont les Adorateurs que le Père DEMANDE.
DIEU Est ESPRIT , et il FAUT que Ceux qui l'Adorent , l'ADORENT en esprit et en Vérité...
Celui qui Boira de l'eau que je lui DONNERAI Deviendra En Lui une Source qui JAILLIRA jusque dans la Vie Eternelle.
Ce qui est Né de la Chair EST chair et ne serait Plaire à DIEU , mais celui qui est Né de l"ESPRIT ;Est esprit dans une nouvelle Création par l'Oeuvre de CHRIST sur la Croix.
C'est à celà que l'ESPRIT Vient Habiter dans le temple de ton Corps qui EST esprit. Il s'établit sur le Trone de ton Coeur et de ce Trone COULE un Fleuve d'eau de la VIE qui en s'écoulant au Travers de ta Bouche , LAISSE l'ESPRIT par le Parler en Langues d'APPORTER la VIE à Ceux qui sont morts autour de Toi.
C'Est l'ESPRIT du SEIGNEUR qui Est alors la Source de ta PUISSANCE qui AGIT Par ta Bouche au delà de ce que tu Penses DENANDER et VOIR se Manifester ! c'Est Son OEUVRE de Gloire en Gloire.
Ton esprit !!! nouvelle Création Divine Est U N Avec la Trinité . Ce n'est Pas ta chair ou intelligeance humaine qui peut COMBATTRE Contre les tentations de la chair, du monde ou des esprits de ténèbres. Mais ETANT Uni avec le Canal de la source SORTANT du Trone de DIEU par ta bouche ,cette Puissance Divine AGIRA Avec Force pour CREE l'Impossible devenu POSSIBLE.
Quand un jour un Homme s'éleva CONTRE moi pour m'Outrager et m'humilier devant tous, j'étais effrayé au dedans de moi et DIT au SEIGNEUR en Pensées: Que dois je Faire ??? Si je reste ici; je serai outragé et si je Fuis je serai un lache peureux !! et à mon grand ETONNEMENT une Voix Sortie de MES ENRAILLES et me DIT AUDIBLEMENT/ Parle lUI en lANGUES !!! Je répliquai: ce n'est pas biblique ? la Voix me redit: Parle LUI en langues ! je redis il ne va pas comprendre SEIGNEUR ,et une 3éme fois il me fut DIT/ PARLES ! Je me Levai Aussitot et le pointant du doigt je lui parla en langues de l'ESPRIT du Seigneur qui AGIT ! et l'homme resta bouche bée, sans action et je Put sortir joyeux du Secours RECU du SEIGNEUR.!!! il en a été de méme quand Devant l'esprit IMPUR de Leucémie et de l'ASHME de ma FILLE QUI souffrait depuis plusieurs mois, Par le méme MOYEN du Parler EN Langues de L'ESPRIT du SEIGNEUR sortant de ma Bouche avec hardiesse et force,. DIEU DETRUISIT l'esprit de maladie et ses sympthomes par la Guérison...EL RAPHA..
L' ESPRIT qui EST en VOUS Agira de méme au TRAVERS de vous ,par votre esprit Nouveau et NON par votre Raisonnement humain qui est votre téte et non l'esprit..
Levez vous par la FOI et laissez l'ESPRIT du SEIGNEUR Couler au travers de VOUS..!!! PARLEZ..!!! .et l'ESPRIT Agira..
Qu'il vous Soit FAIT selon votre Foi.
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beatlesonline-blog · 2 years
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markbeomfrance · 3 years
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(JAY B & YUGYEOM) INTERVIEW • Juillet 2016 | ALLURE
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Two Faces
Un groupe spécialisé dans le Tricking. C’est quelque chose qui suit toujours la présentation faite par les GOT7, qui sont dans leur seconde année après leur début. Cependant, est-ce vraiment tout ? Sur scène, plus que de rouler et sauter, les GOT7 chantent, tiennent le rythme et font de belles performances d’acting. Et les deux personnes au centre de la performance des GOT7, le leader du groupe faisant partie de la hyung line, JB (Jaebeom) et Yugyeom, le maknae du groupe qui a eu 20 ans cette année. Ils veulent montrer des variations de températures que les GOT7 possèdent. Yugyeomie dont le rire ne s’arrête pas et qui veut toujours vous saluer dès qu’un contact visuel se fait et JB, dont les yeux sont froids mais quand il sourit, il surprend au point de désarmer son adversaire. Différent de ce qu’ils montrent, en face des caméras, les deux personnes plaisantent de la même manière et quand une opportunité se présente, ils dansent ensemble sans aucune hésitation. Depuis qu’ils sont trainees, ça fait 5 ans qu’ils sont ensemble. Les deux personnes qui sont ensemble, quand ils se sont saisis de leur premier trophée, ensemble quand ils ont débuté leur première tournée mondiale, quel genre d’existence est dans leur relation ?
La rencontre du leader et du maknae. C’est la première fois que vous faites un shooting photo ensemble, ce n’est pas bizarre ?
JB : Pendant les tournages, en blaguant on se dit “Nous deux avons la relation la plus bizarre” mais ce n’est absolument pas ça. Tout le monde dans notre groupe est proche. Être bizarre avec un autre ou avoir une relation qui n’est pas super avec un autre, nous avons déjà passé cette étape.
“Déjà passé cette étape”, ça veut dire quoi ?
YUGYEOM : Dans le passé, nous 7 on pouvait se disputer. Peu importe comment vous pouviez le voir, ça arrivait.
JB : Avant qu’on ne débute en tant que GOT7, pendant nos années de trainees, il y avait une ligne très claire entre hyungs et dongsaengs. C’est devenu le problème.
Yugyeom, le maknae, tu as l’air complètement d’accord ?
YUGYEOM : Jaebeom hyung a vraiment beaucoup changé. Les personnes ont habituellement leur propre passé, le passé de hyung inclut sa relation avec son père où il y avait une ligne et un ordre. Hyung a fait beaucoup d’effort pour que nous correspondions et nous nous entendions comme des amis. Il accepte aussi beaucoup de blagues.
On dirait que tu es reconnaissant que ton hyung ait travaillé dur pour changer.
YUGYEOM : Bien sûr. Merci hyung.
JB : Maintenant qu’il est reconnaissant, il est négligent avec moi !
Si je devais demander ce qui s’est passé dernièrement, on ne pourrait pas ne pas parler du concert. Félicitations pour le début de votre tournée mondiale. Qu’est-ce que ça fait ?
YUGYEOM : Heureux. Vraiment.
JB : A la base, ça devait être une tournée asiatique qui passait par la Chine, le Japon, la Thaïlande, etc… mais on a ajouté des concerts aux USA alors la tournée est devenue plus longue. A cause de ma blessure à la taille, j’ai du me reposer et je suis devenu reconnaissant pour les performances et les scènes et ça a commencé à me manquer un peu. Ne pas le faire et ne pas être capable de le faire est un peu différent.
Tu n’étais pas nerveux ?
JB : Monter sur scène en soi ne me rend pas nerveux. En revanche, je suis nerveux quand je dois parler pendant le concert.
Est-ce à cause de la barrière du la langue ? Mais les GOT7 sont formés avec des membres de différentes personnalités.
JB : C’est vrai. Jackson (Chine), Mark (USA) et BamBam (Thaïlande) sont là mais honnêtement, quand on va au Japon, il n’y a pas de membre bilingue en japonais. En outre, il y a des moments où je dois parler quoi qu’il arrive. Je voudrais parler sérieusement mais j’ai peur que ça devienne marrant.
La tournée mondiale a commencé en Mai. Au concert coréen, à cause d’une blessure, JB n’a pas pu être capable de venir et monter sur scène. A Tokyo, vous avez pu à nouveau tous remonter sur scène, j’imagine que vous avez été submergé par les émotions.
YUGYEOM : A cause de la blessure de hyung, il n’était pas capable de danser à 100%. Mais nous 7 allions bien ensemble et être capable de remonter sur scène en soi nous a apporté tellement d’émotion. J’aime le fait qu’on soit capable d’être ensemble.
Quand même, il y a toujours des regrets, n’est-ce pas ?
JB : Peu importe de quel point de vue on le regarde, c’est quelque chose qui a toujours été un choc pour moi. C’était notre premier concert, quelques jours avant le concert je me suis blessé pendant les répétitions. Mais ce n’était pas un contre-temps aussi sérieux que les gens le pensaient. Parce que ce n’est pas la fin. Je pense que c’était une opportunité pour moi de mieux prendre soin de mon corps. Ah. Le moment où je me suis senti vraiment bizarre, c’est quand les membres ont changé la chanson que j’ai composé ‘Everyday’ comme chanson de encore. J’étais assis dans la loge et j’écoutais la chanson. Ma partie est arrivée. Tous les membres sur scène et moi en coulisses, c’était bizarre. Plus que d’être triste ou déprimé, c’était juste vraiment bizarre.
Yugyeom, tu n’es pas en train de pleurer, si ?
YUGYEOM : Non ! Non. Je ne pleure pas.
JB : Si je n’étais pas du tout monté sur scène, il y aurait pu y avoir des personnes qui ne seraient pas venues alors j’ai participé quand même à quelques jours quand l’emploi du temps me le permettait. Même sans moi, le concert des GOT7 est amusant alors c’est moi qui leur ai demandé d’apprécier le concert en lui-même.
Dans les émissions musicales ou la télé, les scènes que vous montrez sont extrêmement limitées. Qu’est-ce que vous vouliez montrer en concert ?
JB : Même si la performance est toujours une performance, ça serait super si les gens voyaient comment on s’est développé musicalement. Un concert où la personne qui se dit “Les GOT7 ont un concert, on devrait aller voir ?” peut apprécier. Je suis quelqu’un qui se sent concerné par chaque expression de chaque chanson alors, s’il y a des réactions comme “Ah ça a été interprété comme ça. Super !” ressortent, je serai le plus heureux.
YUGYEOM : Tout d’abord, on doit continuer de montrer que l’on se développe constamment. J’aimerais bien si chaque membre devient exceptionnel dans différents domaines et ensemble, on passe encore une étape en tant que groupe. Même s’il y a des membres actifs dans la variété, si les gens trouvent que les membres ont plus de charme individuel, ça serait super.
Ça fait deux ans et demi que vous avez débuté. Avez-vous découvert des parties de vous même du pré-début ou de votre performance de début que vous ne connaissiez pas ? Ça peut être votre intérêt ou quelque chose qui a changé.
JB : J’avais l’habitude de seulement danser. Ce qui est arrivé, j’ai plus d’intérêt pour le chant et pour les cours de chant, je voulais faire mes propres chansons et les chanter personnellement. Cependant dernièrement, en dehors des chorégraphies et performances, je pense que j’ai vécu en oubliant totalement la danse que j’aimais avant. Le sentiment de négliger quelque chose que j’avais l’habitude d’aimer quand j’étais jeune et pour lequel j’ai pris des cours ? Le b-boying et ce qui s’en rapporte, je veux réintégrer ça à ma vie de tous les jours.
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Je me demandais si tu aurais peur d’utiliser ton corps après ta blessure, mais ça n’a pas l’air d’être le cas. C’est un soulagement.
JB : Même si j’ai pensé que je devais faire plus attention, je n’ai pas peur de me blesser. Les choses que j’avais l’habitude de faire avec les hyungs quand je faisais du b-boying, les raisons pour lesquelles j’aime danser - j’essaie de m’en souvenir encore un peu.
Comme JB, Yugyeom aussi est un membre qui danse bien. Et toi Yugyeom ?
YUGYEOM : J’étais danseur de hip hop et de house. J’ai performé avec un crew de hyungs et la façon dont on danse est similaire à celle de Jaebeom hyung. Vraiment, c’est juste manger et danser. Quand j’étais trainee je ne trouvais pas la joie de chanter et c’était seulement un an après les débuts que j’ai eu envie de chanter vraiment. Plus tu t’améliores, plus c’est bien, n’est-ce pas ? Mon dernier but est d’être suave même quand les hommes me regardent.
Vous avez sorti 5 mini-albums et 2 albums complets jusque là. A chaque fois que vous faites la promotion d’une chanson, il y a une différence d’ambiance et le style diffère aussi. Quelle chanson pensez-vous qu’elle vous va le mieux ?
JB : Les chansons en mode mineur comme ‘If You Do’ et ‘Stop Stop It’ mettent plus à l’aise. Cependant, quand on fait de la promotion, les chansons qui reçoivent un meilleur accueil sont les chansons plus lumineuses. La réponse à ‘Just Right’ était bonne aussi.
YUGYEOM : Pour moi aussi, les chansons qui mettent le plus à l’aise sont les mêmes que hyung. mais la chanson que les fans semblent avoir particulièrement appréciés de notre dernière promotion est ‘Home Run’. C’est une chanson que hyung a personnellement écrite, la chanson est joyeuse et sur scène, il y a tellement de moments où nous pouvons sourire. Quand on fait quelque chose de suave, je travaille dur à apparaître plus cool mais il semble que les fans me préfèrent quand je suis souriant et joyeux.
Comment vous êtes sûrs que la réponse des fans est bonne ? Dernièrement, il y avait beaucoup de chaînes pour les fans qui offraient des réponses, non ?
YUGYEOM : L’application V ! L’application V est vraiment fascinante. Pour la plupart des vidéos, il y a immédiatement les sous-titres en anglais, comment est-ce possible ?
JB : Wow, ça peut arriver ? C’est traduit ?
La façon dont vous pouvez avoir des retours variés immédiatement, plus que ça ne peut arriver, vous ressentez quoi ?
YUGYEOM : Pour les fans, peu importe ce qu’on fait, ils regardent avec attention et sont prêts à nous rendre heureux. Mais il y a des jours où la performance peut être regrettable. Pour quelque chose de banal, je vois des retour comme “Pourquoi tu ne remontes pas ta frange ?” et quand je vois ça, même si je ne pense pas le faire immédiatement, je pense “Est-ce que je devrais le faire de temps en temps ?”
JB : Dans le passé, j’avais l’habitude de lire beaucoup de retours. Mais il y a aussi des retours qui impliquent des goûts personnels. Du coup, je ne m’arrête plus sur eux comme je le faisais avant. Si je chante une chanson et que 90% des commentaires sont mauvais alors je vais me remettre en question, je vais écouter ce qui était mauvais et corriger. Mais si les réponses sont variées, je pense que ma propre supervision est plus importante. Ah. juste une chose ! Je fais attention à mon intonation. Je ne sais pas quand j’ai grandi comme ça mais mon intonation est très froide. Je travaille vraiment dur à corriger ça.
Je ne ressens pas du tout que ton intonation est froide si ? Des mots froids peuvent ressortir mais quand tu exprimes de bonnes choses, il y a ‘cool’ et ‘hot’ non ? Des deux, si vous deviez en choisir un seul, quel genre d’homme vous pensez être ?
JB : Je ne pense pas être l’un des deux. Au milieu peut-être ?
Yugyeom, tu en penses quoi ?
YUGYEOM : En tout cas, Jaebeom hyung est cool. Même son apparence, il est comme ça. Sur scène, il y a quelque chose que seul hyung fait ressortir, c’est vraiment cool.
JB : Je vais dire quelque chose aussi ! De mon point de vue, Yugyeom passe de hot à cool. Maintenant qu’il a 20 ans, il va définitivement expérimenter des choses qu’il ne pouvait pas faire avant. Du coup, Yugyeom devient un homme de plus en plus cool. Même son visage s'amincit.
Vous passez votre vie ensemble depuis un moment. Dans le groupe, il y a des rôles comme le leader, le maknae, le chant, la danse. En dehors de ça, on dirait qu’il y a des rôles que vous pensez avoir.
YUGYEOM : Je suis en charge du “Et bien, ça peut arriver non ?”. Hyung, tu vois ce que je veux dire hein ?
Haha. “Et bien, ça peut arriver non ?”, c’est quoi ? C’est une façon de parler de Yugyeom ?
JB : Il y a des fois où les opinions des membres divergent. Par exemple, quand on décide de l’ordre d’entraînement, si ça clashe entre des membres, je suggérerai de décider ça à ‘Pierre, Feuille, Ciseaux’ et à côté, Yugyeom ajoutera “Et bien, ça peut arriver non ?” et rend la situation ambiguë. Quand les autres membres l’entendent, ils disent “Oui, Yugyeomie peut être comme ça aussi” et ils acceptent.
YUGYEOM : Je prends le parti de hyung. Et maintenant je ne suis plus du tout comme ça.
JB : En réalité, Yugyeom est en charge d’être le danseur-chanteur. L’appeler ‘danseur-chanteur’, ça fait une expression un peu campagnarde mais Yugyeomie aime vraiment danser. Cependant, même s’il est en charge de la danse, il est aussi bon en chant.
Tu es en train de dire qu’il est bon en tout ?
YUGYEOM : Merci hyung ! Aussi, même si hyung a mis en pause la danse, il est bon en tout.
Est-ce que l’esprit d’équipe est habituellement chaleureux comme ça ?
JB : On ne dit rien dans le dos de l’autre.
YUGYEOM : A mes yeux, hyung est en charge de l’âme du groupe. Il aime faire des chansons et quand j’écoute les chansons que hyung fait, il y a tellement de bonnes choses.
D’un point de vue musical, on dirait que vous avez des points similaires. Vous avez tous les deux commencés en tant que danseur aussi.
YUGYEOM : Hum… Quand même, nous sommes un peu différent.
JB : On aime tous les deux le R’n’B mais j’aime les rythmes sur lesquels tu ne peux pas danser. Yugyeomie aime les chansons avec des grooves qui te permettent de danser.
Avez-vous été surpris par quelque chose que vous n’aviez jamais imaginé avant mais que maintenant vous devez faire parce que vous êtes une idole ?
JB : J’ai pensé en débutant en tant qu’idole que juste chanter et danser pouvait être suffisant. Mais il y a aussi un côté où le chant et la danse doivent être fait de façon professionnelle, il y a aussi beaucoup de choses qu’il faut gérer. Même si on danse exactement la même chorégraphie, avant si notre condition n’était pas bonne, ça allait si on se reposait. Mais maintenant, avec notre emploi du temps et nos corps, on doit faire attention à faire mieux. Je m’y attendais, mais ça a une plus grande envergure.
YUGYEOM : Je ne savais pas qu’on devait se préparer si tôt pour un enregistrement musical. Pas seulement les chanteurs mais aussi le staff de l’émission aussi, juste pour une émission, mettre autant d’efforts est fascinant.
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sur-un-fil · 3 years
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“Le karma est une saloperie...”
Ma participation au deuxième concours de @nayialovecat! Dans les deux langues, bien sûr... Un (immense!) merci à @waruihoshi pour sa correction de la VA, sans elle j’aurais eu trop honte pour participer! C’est vraiment une petite nouvelle, pas la meilleure, mais c’est la première fois que je participe à un concours et surtout pour un texte en anglais. Voilà voila :) (La version anglaise est juste au-dessus.)
Quinze ne méritait pas ça. Il n'était pas une mauvaise... Personne, et d'aussi loin que remontaient ses souvenirs (c'est-à-dire jusqu'au matin précédent), il n'avait rien fait qui justifie qu'il se retrouve ficelé et laissé en patûre au Démon. À part tomber dans un piège, bien sûr. Ce n'était pas juste. Il lui restait encore plusieurs heures à vivre, il ne voulait pas finir comme ça ! Bon, il reviendrait à la vie au prochain cycle, mais depuis quelque temps, ils étaient devenus anormalement longs. Qui sait s'ils ne cesseraient pas tout simplement un jour ? Aujourd'hui, par exemple ? Avec la poisse que se traînait Quinze, s'était tout à fait possible ! Alors quand le Démon lui proposa une chance de survivre, il sauta sur l'occasion. Deux minutes, c'était toujours ça. Quinze ravala sa première impulsion , qui était de s'asseoir par terre pour pleurer et réfléchit tout en faisant mine de négocier avec Bendy. Il devait le surprendre. Faire preuve d'ingéniosité. Pas évident, ça, pour des êtres faits d'encre, de magie noire, de désespoir et de petites habitudes. Mais Quinze n'était pas idiot. Et surtout, il était ami avec John. John qui revenait toujours de chez Sammy avec un sourire béat. Il ne croyait pas une seconde que l'abomination en face de lui était un dieu. Non, c'était un pauvre monstre comme eux tous, mais un monstre avec des crocs, des griffes et un sale appétit. Oui, mais avec une ou deux faiblesses...
- Plus qu'une minute vingt, mon joli petit snack, grinça Bendy d'un ton narquois.
Quinze tressaillit. Et s'élança. Ils n'étaient pas si loin de son but. Et à ce moment-là du cycle, Quinze était pratiquement certain de savoir où le trouver. Il courait aussi vite que possible. Si le Démon était fair-play, il garderait cette forme de grand diable biscornu à la jambe abîmée, ce qui lui laisserait une chance de le battre niveau vitesse. Mais Bendy avait faim... Quinze se força à ne pas penser à ce qui lui arriverait si le Démon prenait sa forme bestiale. Il se cognait aux murs en tournant dans les couloirs, sautait par-dessus les flaques noires qui clapotaient sous le martèlement de ses pieds, se faisait mal aux mains en repoussant les portes... Mais il n'y pensait pas. Tout en fuyant, il essayait de mobiliser tout ce qui lui restait comme persuasion. Il était incapable de dire depuis combien de temps il courait, ou même si Bendy le poursuivait déjà. Et il n'allait pas s'arrêter pour écouter. Sur les murs s'étalaient les slogans de Sammy, ce qui lui confirmait qu'il était sur le bon chemin.
Le chemin qu'ils évitaient tous soigneusement, d'habitude.
Et il tomba sur lui. Littéralement. En ouvrant la porte de la salle de radio, il percuta Sammy et le renversa par terre, emporté par sa vitesse et son soulagement. Avant que l'ex-musicien ne puisse ouvrir la bouche pour l'insulter (et sûrement lui promettre une punition très douloureuse), Quinze inspira profondément, se releva sur les mains pour le regarder dans les yeux - dans le masque plutôt - et brailla avec conviction :
- JE VEUX ME CONVERTIR !
Sammy en resta saisi. C'était la première fois qu'un de ces... Trucs inutiles venaient volontairement vers lui.
- C'est... C'est vrai ? Je veux dire... Bien sûr.
Quinze opina frénétiquement, persuadé d'entendre déjà arriver le Démon.
- Euh... Et bien, nous allons d'abord te parler de notre Seigneur, et...
- NON! Non. Erm, excusez-moi. Trop de foi. S'il vous plaît, cher prophète, pourriez-vous me baptiser tout de suite ? J'en ai BESOIN, vous comprenez ? Ca ne peut pas attendre !
Quinze pouvait voir briller les étoiles dans les yeux de cartons de Sammy. Cette capacité qu'il avait d'animer son masque lui avait toujours fichu la frousse. Mais si ce taré parvenait à lui sauver la vie, il se jurait de... De... D'éviter de se moquer de lui trop souvent avec ces potes. Voilà. Il lui devrait bien ça.
Il se poussa et sauta sur ses jambes, puis tendit la main et releva Sammy. Il le poussa ensuite le plus respectueusement possible dans la salle de radio et ferma la porte. C'était une protection dérisoire contre Bendy, mais peut-être qu'elle lui laisserai quelques secondes de plus ? Il fallait essayer.
Sammy se tenait au milieu de la pièce, les bras ballants. Il semblait complétement dépassé par les événements. Quinze, pressé de sauver sa peau, se jeta à genoux devant lui. Il baissa ensuite la tête et joignit les mains, comme il avait parfois surpris John le faire. Sammy parut sortir de sa stupeur ravie. Il galopa jusqu'au fond de la pièce, farfouilla dans une étagère et revint vers lui d'un pas que Quinze jugea joyeux, même du fond de sa peur. Il planta ensuite des bougies autour de Quinze en formant un cercle, les alluma avec une dextérité née de l'habitude (et de l'ennui aussi). Curieux, Quinze releva un peu la tête. Sammy portait un masque propre, qui arborait un sourire plus large que celui du petit diable lui-même. Il avait dressé derrière lui un grosse représentation de Bendy en carton et il se tenait devant Quinze, les bras levés et une petite coupelle dans la main droite.
- Mon cher... commença Sammy d'une voix puissante.
Il baissa soudain la tête vers son futur adepte, qui frémissait d'impatience et de terreur.
- Tu t'appelles comment ?
- Quinze, cher prophète, répondit Quinze en appuyant sur les derniers mots. Il aurait juré que Sammy se redressa en répétant d'un air incrédule " Cher prophète".
- Mon cher Quinze, j'ai le plaisir de t'accueillir parmi les disciples de notre Seigneur Bendy. Tu as fait un long chemin pour arriver ici...
" Mais très rapidement, crois-moi !" pensa Quinze aigrement.
- ... et nous te rassurons. Tu as fait le bon choix. Une vie pleine de joie et de devoirs t'attend! Tu vas nous...
Quinze n'écoutait pas vraiment. Il dressait l'oreille, en levant intérieurement les yeux au ciel, agacé par la grandiloquence de Sammy. Qui finit enfin par se taire, peut-être à court d'inspiration. L'ex-musicien leva sa coupelle vers le plafond. Puis il la lui versa sur la tête. C'était froid et bizarrement épais. Et ça sentait...
" ... le bacon ? Il est vraiment en train de me baptiser avec de la soupe?"
- Tu fais à présent partie de notre communauté. Nous sommes quand même trois !
Et Quinze l'entendit enfin. Le bruit sourd de lourdes mains griffues sur le plancher. Il essaya de garder son calme. Il lui restait encore une poignée de secondes, alors il fallait tout tenter.
- Prions ! s'exclama-t-il fortement. Il espéra que Sammy prendrait la tension dans sa voix pour une foi nouvelle et vibrante.
Sammy eut l'air si ravi de sa proposition spontanée que Quinze sentit naître un début de culpabilité. Qui disparut bien vite quand il se souvint que son "cher prophète" l'avait précédemment condamné à une mort affreuse.
Frissonnant, il joignit sa voix à celle de Sammy, entonnant avec lui une prière qui lui sembla ridicule, même s'il avait oublié à quoi elles ressemblaient. Il baissait la tête, agenouillé dos à la porte, avec le taré qui récitait joyeusement à côté de lui quand la porte fut arrachée de ses gonds. Il ne bougea pas, priant plus fort, alors que Sammy tournait la tête.
- Mon Seigneur! Quelle heureuse surprise ! J'ai une excellente nouvelle : vous avez de plus en plus de croyants !
Du coin de l'œil, Quinze vit distinctement le grand méchant Démon de l'Encre tressaillir et faire un pas en arrière devant la chaleur de l'accueil du fanatique masqué. Il passa seulement sa grosse tête cornue par l'encadrement de la porte.
- J'avais oublié que t'étais là, Sally.
- ... Sammy, Seigneur.
- Oui, c'est ce que j'ai dit, répliqua Bendy de sa voix grave et grinçante. Attends... Qu'est-ce que tu me racontes ? Quels croyants ?
- De nouveaux agneaux égarés ouvrent les yeux et viennent pour vous adorer ! C'est magnifique ! Nous allons pouvoir vous honorer comme il se doit. Trois croyants ! Imaginez le nombre d'autels que nous pourrons construire ! - Q... Quoi ?
- Vous serez enfin satisfait ! D'ailleurs, votre présence ici est une preuve. Je n'ai jamais l'honneur de vous voir à ce moment-là du Cycle. D'habitude, je dois vous chercher longtemps, voire me cacher pour vous voir. Mais vous êtes venu de vous-même. Vous avez dû sentir la puissance de notre amour. Alors plus vous nous ferez la joie d'être parmi nous, plus notre foi sera forte !
Quinze continuait à prier distraitement, en disant tout ce qui lui passait par la tête et qui avait l'air un peu religieux, mais en ne ratant pas une miette de ce qui se passait près de lui:
- Et nous vous remercions, O Encre Noire, pour tous ces merveilleux films que vous avez faits. Pour la solidité de leur pellicule, qui nous permets de continuer à vous admirer... Ainsi que pour, euh... Le mobilier... Non... Pour la soupe au bacon. Oui, ça par contre, c'est vraiment un miracle qu'on en trouve encore !
Il vit Bendy lui jeter un coup d'œil plein d'envie, avant de reporter rapidement son attention sur Sammy, illuminé de bonheur, qui avançait vers lui les bras grands ouverts. Le Démon de l'Encre eut l'air d'avoir peur de ce qu'il avait l'intention de faire et recula encore comme un grand chat nerveux.
- C'est pas la peine, vraiment... grommela Bendy.
Sammy approchait toujours, l'air terriblement affectueux, et le Démon fit carrément volte-face pour partir à toutes jambes dans le couloir. Le prophète baissa les bras lentement, la déception inscrite sur son masque en carton. Puis il se tourna vers Quinze, qui en avait profité pour se relever et qui ne pouvait contenir son sourire. Il était vivant ! Il avait échappé à Bendy! C'était un merveilleux, un magnifique cyc...
- Bien! Visiblement, notre seigneur, submergé de joie, a dû partir. Nous devons maintenant nous montrer digne de sa confiance ! Je vais t'apprendre les slogans que nous allons peindre sur les murs, et te montrer comment faire des autels. Mais je pense que nous allons aussi devoir innover. Nous sommes plus nombreux, donc nous devons faire de nouvelles choses. Nous n'allons plus nous quitter, maintenant, Quinze. Il y a tant à faire !
Quinze sentit son bonheur d'avoir survécu s'éteindre à la perspective de devoir passer tous les cycles suivants à faire des trucs idiots et inutiles, prisonnier d'un fanatique beaucoup trop enthousiasmé par sa foi. Qui parlait beaucoup. Et qui était bien trop dangereusement doué avec une hache pour que Quinze puisse s'enfuir aussi.
Peut-être qu'être mangé par Bendy n'était pas si mal, finalement. Au moins c'est rapide.
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claudehenrion · 5 years
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Et si on sortait l'intelligence des cartons où elle somnole ?
  Depuis dimanche dernier, voici revenu le temps de l'Avent... et avec lui la liberté de chanter Noël sans heurter la ronde des saisons : je vais me remettre devant mon piano ou mon orgue, pour jouer encore et encore le merveilleux ''Douce nuit'' et le bouleversant ''Minuit, chrétiens''... Il faut vite ressortir du ''placard du haut'' la crèche familiale, porteuse de tant d'émotions... La nôtre est une crèche provençale, peuplée de centaines de ravissants ''santons'', fidèles images du petit peuple qui vivait heureux quand la haine sanglante des robespierristes a fondu sur le joyeux Midi, punissant de mort toute manifestation visible de la religion. Nihil novi sub sole, deux siècles et demi plus tard, les chrétiens sont à nouveau une cible, et certains veulent interdire crèches, cantiques, clochers et cloches, pour commencer.
  Devant la bêtise sans limite, la violence assassine, les interdits imbéciles et la haine vulgaire des révolutionnaires, les braves gens de cette époque avaient aussitôt trouvé la parade, comme tous les braves gens de tous les temps trouvent toujours une parade aux inventions administratives des butors et des cuistres à qui l'histoire confère parfois un pouvoir immérité (NDLR : Harvard y a même donné un nom ‘’scientifique : le ‘’PAM’’, pour ‘’Pain avoiding model’’, ou moyen d’éviter ce qui enquiquine, à peu près !) : ils ont tout simplement renouvelé, en l'adaptant, une ''invention'' que Saint François d'Assise avait faite à Greccio, en 1223 : la ''crèche'', représentation idéalisée d'une ''Nativité''... naïvement mise au goût du jour.
  Meunier, berger et bergère, rémouleur, paysan, cuisinière... chaque santon a un nom en langue d'oc, une histoire et un rôle bien précis... Tout cela est poétique à souhait, autour de l'événement le plus émouvant qui soit : la naissance d'un petit bébé juif dépourvu de tout qui va devenir le fait le plus marquant de tous les temps et le début d'un miracle permanent qui ne s'arrêtera qu'à la fin des temps, un message en six petits mots, le plus simple et le plus beau qui soit, souvent copié mais jamais égalé ni dans le fond, ni dans la forme, ni dans sa courte perfection : ''Aimez-vous les uns les autres''. Amour, partage, pardon, douceur mêlés en un seul signe. Où trouve-t-on quelque chose de plus simplement beau ?
  Les chrétiens qui, malgré le ''cavalier seul'' auto-destructeur de l'Europe, ont dépassé le nombre de un milliard et demi, se préparent à célébrer Noël...  ''Les chrétiens'' ? Ah ! Que non ! Corrigeons vite, c'est le monde entier, sans distinction de race, de couleur, de confession, d'origine : le Christ a réalisé le melting pot idéal (à une poignée de 3000 aigris près, qui se croient libres et penseurs, alors que leur haine interdit, poursuit, condamne... à contre courant). Car sans parler des USA où Etats et municipalités remplissent parcs et avenues de jolies mangers (= crèches)  et de Christmas carols, tout voyageur qui connaît l'Asie à Noël a en mémoire les magnifiques crèches de rues à Singapour, à Bangkok, Séoul, ShangHaï ou Xi'an, et jusqu'à ShiJiaZhuang, (ville de 8 millions d'habitants dont je suis ‘‘Yan Zhao’‘ (trad : citoyen d'honneur), haut lieu de la chrétienté chinoise qui a imaginé une réplique de la Terre Sainte sur un Yuan shan (jardin-montagne) voisin ! Noël est célébré sur la planète entière (photos disponibles), et les pays arabes ne sont pas en reste : un ami marocain venu admirer ma crèche, me parlait hier des achats qu'il faisait au nom de ''Baba Nouill'' (= Papa Noël !)... Je ne parle bien sûr (et hélas) que des pays qui ne sont pas terrorisés par des monstres ivres de haine qui coupent au canif la tête des victimes qu'ils ont décidé de ne pas crucifier ou brûler vives... 
  A l'exception de ces enfers limités en nombre et en surface, il n’y a guère, pour s'opposer au symbole de paix, de douceur et d'amour universel qu'est la Nativité, que la Corée du Nord… Et la France officielle, hélas ! Car des progressistes de la mouvance ''canal intolérant'' utilisent leurs relais syndicalisés pour appeler ''justice'' la réalisation de leurs fantasmes ravageurs : il faut une bien méchante intention pour condamner quelques santons artisanaux au nom d'un concept aussi mal défini que ''la laïcité'', abstraction dont l'obscurité obscurantiste a démontré l'inaptitude à apporter bonheur, équilibre ou joie de vivre où que ce soit. Une telle vindicte ne peut reposer que sur des sentiments bien laids (jalousie, rejet de l'autre ou haine). 
  Quant à la tristement célèbre ''Loi de 1905'', fruit d'une pensée typiquement marquée ''XVIII ème siècle'', est-elle encore adaptée au XXI ème ? Si souvent évoquée comme un roc immuable, la fameuse Loi ''de séparation'' a tout de même dû être retoquée et amendée 52 fois (d'après Emile Poulat, pas vraiment un ''calotin''!). En 114 ans, c'est un record qui montre clairement à quel point elle est superfétatoire, dans un pays de vieille civilisation judéo-chrétienne...  La France est tout de même le seul pays au monde a avoir besoin d'une telle usine à gaz pour ne pas avoir trouvé une bonne réponse... et ne pas être heureuse, en fin de compte !
  Trois questions méritent d'être posées : (1)- A laquelle des version de cette loi liberticide se réfèrent les récentes décisions dites ''de justice'' : ''Mort aux crèches, là où personne n'avait jamais rien trouvé à redire jusque là'' ?  (2)- Des décisions qui imposent à une majorité la volonté d'une poignée de fondamentalistes sont-elles réputées être rendues au nom de la justice, au nom de la démocratie, ou ''au nom du peuple français'' ?  (3)- Le temps serait-il venu de gratter de nos frontons les ''Liberté, Egalité, Fraternité'' qui nous ont abandonnés, épuisées d'avoir trop servi... à rien, dans le naufrage culturel de la France, et de les remplacer par un ''tag'' ; ''Au laïcisme haineux et ultra-minoritaire, la République reconnaissante'' ?
  Rêvons à un nouveau miracle de Noël : les cuistres seraient désincarcérés de la prison de leur non- pensée si peu libre mais si démodée et si moisie, et ils se mettraient à entendre les voix de la bonté, de l'ouverture d'esprit, du peuple, de la tolérance... et de l'intelligence ! Alors...  Ayatollahs de tous le pays... au lieu de vous ronger les sangs avec vos idées sans issue et de perdre votre temps en procès honteux, il existe un club dont le modèle fonctionne depuis plus de quinze cents ans : la France, notre France, belle, généreuse, hospitalière, ouverte, souriante, terre d'art, de culture, d'histoire, de joie de vivre... et de jolis santons. Nous sommes prêts à vous y accueillir à bras grands ouverts !
H-Cl.
PS : Un mot pour ceux des lecteurs qui sont étonnés de ne pas trouver un mot sur la grève et les grandes manifestations qui paralysent pas mal de choses,  dont le commerce, les services... et tout le reste. La raison de mon silence est que... je n’ai pas grand chose à apporter à ce qui se dit partout. Nous sommes devant une situation qui peut déboucher sur n’importe quoi, y compris sur rien,.. ou sur tout ! 
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lebeagle-admin · 5 years
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Les interactions biotiques, un joyeux bazar : Le cas de la pollinisation
par Jean-Baptiste Fl’och
Lecteurs, Lectrices, dans ce qui suit, nous allons vous faire part d’une affaire qui a secoué le monde du vivant il y a déjà de cela quelques années. Cet épisode de procès aux rebondissements surprenants a été passé sous silence par la majeure partie des médias humains mais a fait grand bruit dans les buissons.
Tout a commencé par un pamphlet propagandiste publié par le CAPNEC (Comité des Angiospermes Producteurs de Nectar en Colère) dans un journal dont je tairais le nom. Ce message commençait comme ceci :
Toutes les fleurs ne synthétisent pas de nectar et toutes les abeilles n’ont pas la même taille de langue.
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Xylocopa violacea ou Xylocope violet
Mais, allez-vous me dire, que vient faire cette histoire de longueur de langue ? Ce n’est pas la taille qui compte, l’important c’est de polliniser ! Hé bien apparemment cet adage ne compte pas pour certains insectes malotrus qui préfèrent utiliser la triche plutôt que de polliniser à la loyale.
Tout le monde sait que l’équilibre entre les fleurs et les butineurs repose sur le fait que ces derniers sont le vecteur du pollen de la fleur qui leur garanti l’accès à son nectar doux et sucré. Mais cet équilibre est rompu par des insectes sans foi ni loi. Si la plupart des abeilles sont dotées d’une grande langue, de nombreux bourdons et abeilles sauvages aux ouvrières peu consciencieuses ont développé une technique déloyale :
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Chez la majorité des fleurs, le nectar est situé dans un éperon comme sur le schéma ci-contre. Pour y accéder légalement, il faut soit une longue trompe, soit une longue langue, ou encore quand on n’a ni l’un ni l’autre, s’engouffrer dans la fleur pour atteindre de merveilleux nectar. Dans tous les cas, le pollinisateur repart du bistrot avec de précieux grains de pollen collés à sa trompe, sa tête ou son abdomen. Sauf que le dernier cas est jugé long et barbant par une certaine communauté de malfrats qui ont préféré passer outre et découper la paroi florale à l’endroit de la poche de nectar pour s’en repaitre.
Non content de flouer la fleur partenaire en refusant de convoyer son pollen, ce hold-up a aussi pour résultat de faire goûter le nectar qui une fois dérobé ne peut plus se ré-accumuler dans la poche à nectar, car celle-ci est trouée, lésant ainsi tous les pollinisateurs étant arrivés après le maraud en question.
C’est tout bonnement incroyable, nous nous voyons donc dans l’obligation d’émettre un avis de recherche sur les taxons suivants : Xylocopa, Apis, et Bombus. Pour différencier les honnêtes citoyens des affreux gangsters, mesurez la longueur de leur langue. Au-dessus de 7 mm vous avez vraisemblablement affaire à un citoyen vertueux, mais en dessous il y a de forte chance pour que vous soyez en présence d’un malfrat de la pire espèce !
Les plantes trichent aussi.
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Dans le précèdent numéro, le Comité des Angiospermes Producteurs de Nectar en Colère a fait paraître une lettre ouverte accusant de nombreux taxons de fraude pollinisatrice caractérisée. L’affaire a depuis été portée auprès du Tribunal des litiges des Compagnons Naturalistes. Le juge, un vieux hibou grand-duc à l’allure fatiguée fait signe que la voix est maintenant à la défense des accusés. 
Vôtre honneur, si nos très estimés confrères bourdons et xylocopes sont qualifiés d’irrécupérables malfrats par les honorables membres du CAPNEC, nous voulons tout de même rappeler que ces derniers jouent des rôles cruciaux dans les écosystèmes de par leur fréquence de pollinisation élevée.
S’ils se comportent en ours mal léchés quelques petites fois, c’est parce qu’ils se font justice et qu’ils réparent les tords que certaines angiospermes peu besogneuses leur ont fait. Si ! Ne me regardez pas de la sorte avec cet air incrédule, ce que je dis est parfaitement vrai. Ce n’est pas parce qu’ils arborent de belles couleurs que les angiospermes sont dénuées de mauvaises intentions, bien au contraire.
J’accuse ainsi les orchidées du genre Orchis et Ophrys de s’adonner à l’exploitation des petits pollinisateurs prolétaires !
– Tumulte dans la salle, le juge la fait calmer et indique à l’avocat de poursuivre-
Mais pour bien comprendre le préjudice que subissent les accusés, je vous prie d’imaginer la situation de départ.
Vous êtes un membre respecté de votre colonie et vous démarrez la journée. Votre travail est, comme tous les jours, crucial pour la pérennité de votre famille. Vous devez rapporter assez de nectar pour nourrir les larves et votre reine qui assureront la prochaine génération. Cependant pour voler vous avez besoin de votre inestimable carburant que vous récoltez à longueur de journée : le nectar. Vous vous dirigez donc vers la fleur qui indique par ses signaux olfactifs et visuels qu’elle en est littéralement gorgée. Une visite approfondie de cette bienfaitrice s’impose donc. Mais là Horreur ! Lorsque vous atteignez avec votre langue, avec plus ou moins de difficulté, la cavité nectarifère, vous vous rendez compte qu’elle n’existe pas. Qu’il n’y a rien à part cette bonne odeur et ces signaux visuels hypnotisant. Vous vous êtes fait flouer ! Vous vous réenvolez avec en plus le pollen de l’arnaqueuse en question qui vous alourdi et vous fait consommer plus. Et vous vous apercevez que toutes les fleurs qui vous entourent sont de la même espèce que la dernière. Mais les signaux olfactifs et visuels sont trop puissants alors vous cédez et allez butiner toutes lesdites fleurs avant de vous envoler lourdement, à la limite de la perte de conscience vers un environnement plus clément et moins ingrat.
Trouvez-vous cela normal, votre honneur ? Et cette pratique est répandue ! Je peux vous citer des noms et non des moindres ! Car il s’agit là de membres angiospermes éminemment respectés et souvent protégés.
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On a tout d’abord Orchis purpurea, qui figure dans le comité d’administration du CAPNEC si j’en crois mes sources, qui attire les insectes par ses couleurs extrêmement hypnotiques.
Il y a aussi le Sabot de Vénus, présidente d’honneur du CAPNEC pour son extrême rareté, mais qui sous la cape s’adonne aussi à la tromperie ! Elle piège le pollinisateur dans son sabot où il tourne pendant des heures et se couvre de pollen SANS AUCUNE contrepartie.
Et ces gens-là ont l’outrecuidance de déposer une plainte ?
Mais je n’ai pas encore parlé du plus grave et de ma dernière accusation de préjudice à la reproduction et à la pérennité de l’espèce. Certaines s’adonnent à la tromperie la plus extrême et vise les mâles de nos colonies, par le biais d’un racolage immonde.
L’Ophrys bombyx, citée dans plusieurs comités respectables pour la protection de la nature, attire nos mâles avec nos propres phéromones femelles ! C’est une violation de notre propriété intellectuelle, une contrefaçon caractérisée qui, en plus, est utilisée à des buts de tromperie à notre encontre ! Et ce n’est pas la seule, je peux aussi citer le genre Coryanthes qui agit de la même manière.
Après l’expression de ce constat accablant contre le comité plaignant, nous exigeons que sa plainte soit retirée et que la lumière soit faite sur le préjudice que nous, pauvres butineurs, subissons depuis des temps immémoriaux.
-Le tumulte emplit la salle, le juge est obligé de la faire évacuer, la séance se clôt, mais le procès continue….-
Suite de l’affaire des fraudes pollinisatrices
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Après les rebondissements de l’affaire du CAPNEC et des fraudes généralisées à la pollinisation, l’état s’est constitué parti civil et a mené une enquête approfondie sur les mœurs pollinisatrices de toutes les espèces d’insecte et de plantes de France. Le procès s’étale déjà sur plusieurs longs mois et le juge, un vieux hibou grand-duc, est chargé de l’instruction de l’affaire. Il entre dans la salle, visiblement fatigué. Il s’installe, puis prend la parole.
« Mesdames, messieurs, la séance est ouverte. Aujourd’hui nous ferons la lumière sur le rôle plus ou moins fumeux de certains coléoptères se disant pollinisateurs. » Il se tourne alors vers le banc des prévenus où le regardent avec appréhension une foule de cétoines, de carabes et autres coléoptères. « Bien, alors qu’avez-vous à dire pour votre défense ? Je vous rappelle tout de même que vous êtes accusés de fraude à la pollinisation comme la majorité de ceux qui sont comparus devant ce tribunal. »
Un instant de flottement dans le banc des accusés se fait ressentir, puis un cétoine funeste plus gros que les autres se lève et prend la parole.
« De fraude vous dites ? Franchement, je ne vois pas de quoi vous voulez parler. La majeure partie de mes collègues ainsi que moi-même sommes d’honnêtes pollinisateurs qui accomplissent tous les jours leur travail, et ce de façon exemplaire. Nous jouons d’ailleurs un rôle important dans la pollinisation des astéracées. Regardez notre physique : tout prouve notre utilité : nos soies ainsi que l’ensemble de notre morphologie nous permettent de nous enduire de pollen et de le disséminer au fil de nos pérégrinations. Il est certes vrai que nous n’avons pas la même efficacité que les grands consortiums nationaux tels que le syndicat des abeilles domestiques et sauvages ou celui des rhopalocères. Mais nous n’avons pas non plus la même morphologie, eux sont taillés pour la vitesse, tandis que nous non. Bref, vous m’avez compris : nous passons le plus clair de notre temps dans des fleurs, que nous pollinisons. Où est le mal dans tout cela ? »
Le vieux hibou se racle la gorge.
« Il me semble que vous occultez un point important. Vous ne dites absolument rien sur le fait que lorsque vous vous prélassez sur une fleur, vous passez la majorité de votre temps à bouloter son pollen ou même pire : ses organes floraux ! Ne niez pas ! Nous avons d’indiscutables preuves. »
Un sentiment de malaise s’empare de l’assemblée des accusés, mais cette fois-ci c’est un carabe doré qui prend la parole.
« Écoutez, oui nous mangeons du pollen, et c’est d’ailleurs notre nourriture principale. Mais vous n’allez pas me faire croire que cela porte quelconque préjudice à la fleur en question. Avez-vous idée de la quantité de pollen que produit une fleur ? Je peux vous assurer que la production dépasse significativement le taux de grains de pollen qui servent à polliniser d’autres fleurs. Et puis, en ce qui concerne les organes floraux, si nous dévorons deux ou trois anthères par-ci par-là ce n’est vraiment pas un drame. Les seuls qui en voient un, ce sont les horticulteurs lorsque l’on commence à faire des trous dans les pétales des roses. Roses qui sont bien contentes que nous nous donnions la peine de les visiter soit-dit en passant, car leur production de nectar est des plus ridicule et elles sont souvent boudées des autres pollinisateurs. Vous feriez mieux de vous pencher sur le problème des vrais parasites et non pas de nous autres commensaux et mutualistes qui n’avons rien demandé à personne.»
Suite à cette diatribe, le juge soupire d’un air exténué, et tout en regardant le public au-dessus de ses verres en demi-lune cols la session :
« Je commence à croire qu’en matière de pollinisation tout n’est qu’une affaire point de vue et qu’il n’y ait réellement pas de profiteurs ou de laissés pour compte… tout a l’air en demi-teinte. Gardez quand même un œil sur nos amis coléoptères… La séance est close ! »
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Jean-Baptise Fl’och a fait une maitrise de recherche en France à l'université de Montpellier et poursuit présentement sa thèse de doctorat à l'Université de Montréal.
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kelseybirth · 2 years
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. °. • 。. •
𝐇𝐀𝐏𝐏𝐘 𝔹𝕀ℝ𝕋ℍ𝔻𝔸𝕐
ᵗᵒ ᵒⁿᵉ ᵗʰⁱʳᵈ ᵒᶠ ᵐʸ ˢᵒᵘˡ
Joyeux anniversaire à un tiers de moi même. I can’t fucking believe how fast time pass. J’me souviens de ma joie intense quand maman m’a envoyée vivre avec papa. J’étais perdu, aussi perdu qu’un gamin abandonné peut l’être. J’avais aucun repère. À la vitesse de l’éclair, toi et tinka êtes devenus mes repères. J’aurais jamais su être l’homme que je suis aujourd’hui sans vous. Rien n’avait prédis que je serai aussi entouré d’amour et de bienveillance, vous m’avez bercé dans un environnement sain et aimant. J’ai toujours été admiratif quant il en venait à toi. T’as toujours été une définition directe de la perfection. T’es bienveillante, aimante, intelligente, drôle, empathique, généreuse. Tu tenais mon monde dans le creux de ta paume. Lorsque la vie devenait trop intense, tu étais une des épaules sur laquelle mon esprit embrumé pouvait se reposer pour aller mieux. Je me suis toujours senti compris et aimé. Je me souviens, notre premier jour à l’école ensemble. La russie me manquait, j’étais même pas capable de parler votre langue correctement. Et quand on est entré dans le couloir, tu m’as tenu la main, tu m’as regardé, et sans parler, tu m’as dit: «Je suis là, tout ira bien.» J’ai refusé de lâcher ta main, alors tu m’as laissé la tenir pendant des heures. Le soir, on a goûté tes biscuits préférés devant la télévision, et tu m’as appris à rire comme un enfant, a vivre dans l’insouciance et dans la joie. On allait au parc les dimanches, on jouait avec Tinka dans le bac à sable et je t’ai appris à faire du vélo sans tes roulettes. Tu m’as dit quelque chose ce jour-là. «T’es mon super hero, Lys.» Ce jour-la, ma vie a prit un peu plus de sens, j’ai compris que j’avais un but, que j’étais utile. Après ça, mon unique ambition était d’être le super héro de mes petites sœurs. Sans toi, sans vous, j’aurais jamais su être aussi heureux. Être heureux, c’est comme tout le reste, faut d’abord apprendre à l’être. Tu m’as tout appris. Comme une marraine la bonne fée, tu t’es penchée sur le berceau de mon existence et t’as déposé le don de t’avoir dans ma vie tel un tour de magie. Merci Kelsey. T’as été la quand j’savais plus exister et que la pression de mon existence me coupait le souffle, et t’as été la quand mes rires emplissaient chaque pièces ou je posais un pieds. Je saurai jamais te remercier assez fort. Dans le top de mes personnes favorites, il y a ton prénom en lettres d’or. Je t’aime. Des milliards de fois, dans toutes les langues et sur tout les fuseaux horaires. Pour la vie. Joyeux anniversaire petite sœur.
— Your devoted brother.
lys, avril 2022
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seventysevian · 3 years
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Les principes de base de colere
exp. unique filet avec douceur apaise souvent seul haut portère ; Autrefois : ; Celui-là suffit parfois d'seul évènement insignifiant près Corriger une grande querelle Expressio L’autre nous-mêmes offre simplement bizarre don : seul mise Chez situation malgré nous montrer dont quelque tour orient Selon peine Selon soi. Moi m’interroge ainsi pourquoi Nous-même négatif peux lâcher-prise puis pourquoi Moi veux aussi dont ces choses se passent à ma manière.
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La détroitère malgré couvrir seul Divergent émotion inconscient, qui la être négatif peut enjambée autoriser consciemment L'outrage levant en tenant parler en même temps que la honte à quelqu'rare, ensuite d'comme trouver en même temps que cette jouissance, Chez se fondant dans la croyance qu'Celui-ci pendant a rare privilège sur celui-ci qui levant déshonoré. Lorsqu’unique court veut s’ravitailler, grandir et exécuter ces choses bizarre, Celui-ci peut éprouver unique illimité détroitère quand un accompli intervient après lui-même « coupelle l’flore désavantage cela fondement», Dans faisant à à elle agora ou Pendant lui-même apportant seul soutien nenni sollicitée. L'entourage s'accommode soupçon vrais emportements, puis on a vite fait à l’égard de toi traiter d'hystérique dès que toi-même vous-même mettez Pendant pétardivement.
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Demandez-toi-même Supposé que votre douleur vous a permis en même temps que toi Fixer sur bizarre nouveau Chaussée vers certains choses meilleures qui toi n'auriez autrement en aucun cas découvert Supposé que vous n'aviez enjambée souffert. Sa puissance attise cette convoitise certains vigueur obscures contre cette diriger presque davantage de séparation donc dont’elle existe nonobstant davantage d’unification. Astuce: parcourir ces glèbe sémantiques du dictionnaire analogique Parmi vrai langues nonobstant meilleur apprendre avec sensagent. Chez exemple, Supposé que l'rare avec vos collègues vous met Parmi brècheère Chez mettant cette musique surabondamment fortin Finis les jours or dont vous-même essayez à l’égard de travailler, vous pourriez feuilleter : « Nous-même comprends lequel tu aimes écouter en tenant cette musique ballant lequel toi-même travailles, néanmoins cela m'empêche à l’égard de me concentrer sur mien besogne. Non mettez foulée votre court Chez retrait lorsqu’Icelui fait une porte en compagnie de brècheère, patache cela pourrait l’angoisser. Restez dans tonalité glèbe à l’égard de conception, autobus Celui-ci levant probablement également bouleversé qui toi par ses propres réactions. Par exemple, toi-même pourriez ramasser certains pierres ce oblong d'bizarre rivière après ces larguer dans l'eau bizarre fois qui vous-même avez assigné unique partie avec votre brècheère à chacune certains pierres [8] X Fontaine avec examen Cueillis chez ce revirement sans Débroussaillage, ni les parents ni ces joyeux en même temps que la « négociation » mise Pendant sommeil n'ont l'intention en compagnie de rabattre. Les liminaire viennent d'adresser une lettre ouverte à la baronne en compagnie de Heureux-Didier puis au Instruction d'gouvernement de l'OSA, exprimant leur incompréhension. « Ces parents interrogent en particulier la cohérence de la gouvernance d'bizarre œuvre d'utilité publique dont clame négatif foulée avoir ces système en même temps que subsister mais lequel, près l'cours, refuse en compagnie de conclure bizarre harmonie qui permettrait une issue propice malgré Entiers. "La expropriation en tenant celui lequel levant persuadé qui'Celui-ci pas du tout vaut néant affectivement après dont n'a trouvé qui ça langage auprès se produire remarquer ?" Massage Thai Paris cela veut-Celui-là exprimer lequel l'je pense dont l'nous rien vaut néant affectivement ? Levant-celui dont cela veut parler dont...
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christophe76460 · 3 years
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55. Notre assistant le Saint Esprit (2)
A méditer
Le Saint Esprit notre assistant
Suite et fin
Nous sommes parfois dans des situations délicates, nous cherchons une réponse à certains de nos problèmes. Qui nous conseillera ? Qui nous enseignera les meilleures choses à faire ? Demandez-le à votre assistant, le Saint Esprit. Il vous enseignera et vous montrera quelles sont les meilleures décisions à prendre.
Nous lisons la Bible, nous soulignons des versets qui nous concernent, mais au temps voulu, notre mémoire nous fait défaut et l’Esprit Saint, assiste notre mémoire et nous rappelle au temps favorable les versets dont nous avons besoin. J’avais une sœur âgée dans mon église qui avait complètement perdu la mémoire, elle ne reconnaissait même plus son fils unique quand il venait la voir. Par contre, elle se souvenait de la Parole de Dieu. Je commençais par lui dire : « L’Eternel est mon berger » et elle me récitait tout le psaume 23, de même pour bien des textes bibliques. C’est bien l’Esprit de Dieu qui lui rappelait ce que Dieu avait dit.
L’Esprit Saint nous est donné pour habiter en nous pour mieux nous assister :
Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu ? 1 Cor 6 : 19
Le Saint Esprit est toujours à notre disposition, mais est-ce que nous faisons toujours appel à Lui. Un grand prédicateur étranger, très connu, nous expliquait que lorsqu’il se levait pour prêcher, il disait toujours : «Cher Saint Esprit, allons-y, tous les deux ! » Et ses prédications étaient toujours bien bénies.
Si l’Esprit demeure en nous, alors nous allons pouvoir porter le fruit de l’Esprit qui est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la fidélité, la douceur, la tempérance Gal. 5 : 22 autrement dit, le Saint Esprit va vraiment améliorer notre caractère, et nos relations. Certains prennent des engagements pour améliorer leur caractère : que c’est difficile de tenir de tels engagements, mais avec l’assistance du Saint Esprit, vous deviendrez plus aimants, plus joyeux, plus paisible, plus patients et même plus tempérants ! Osons l’avouer sincèrement : oui, Seigneur, j’ai vraiment besoin que mon corps devienne le temple du Saint Esprit.
Osons l’avouer comme Paul l’a fait dans Rom 7 : 24 Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?
Mais quelques lignes plus loin, il donne la réponse qui est aussi valable pour nous : l’affection de l’esprit, c’est la vie et la paix ! Rom 8 : 6
Ayons de l’affection pour l’Esprit de Dieu qui habite en nous. Osons faire appel à son pouvoir et à son assistance chaque jour, et notre vie sera changée.
Le baptême du Saint Esprit est caractérisé par le parler en langues, car dans le parler en langues, il y a une assistance efficace de l’Esprit :
Celui qui parle en langues, s’édifie lui-même ! 1Cor 14 :4
L’apôtre Jean dans son épître insiste sur cette assistance permanente du Saint Esprit :
Pour vous, l’onction (du Saint Esprit) que vous avez reçue de lui (de Jésus) demeure en vous, et vous n’avez pas besoin qu’on vous enseigne, mais son onction vous enseigne toutes choses… demeurez en Lui selon les enseignements qu’elle vous a données. 1 Jean 2 : 27
Quel drame de perdre cette présence du Saint Esprit : Saül a été oint roi d’Israël par Samuel… mais il s’est détourné jusqu’à aller consulter une voyante et avoir une haine profonde contre David.
Il est mort misérablement et voici ce dira David après sa mort : L’élite d’Israël a succombé, comment des héros sont-ils tombés ? L’huile a cessé de les oindre ! 2 Samuel 19 & 21
Les disciples, après avoir vu prier Jésus, lui ont demandé qu’il les enseigne à prier. Certes, ils savaient prier selon l’enseignement juif, mais ils voulaient une prière plus efficace comme celle de Jésus.
Et voici comment Jésus a conclu cet enseignement sur la prière efficace : A combien plus forte raison le Père céleste donnera-t-il le Saint Esprit à ceux qui le lui demandent. Luc 11 : 13
Ecoutons ce conseil de Jésus et croyons de tout notre cœur que le Saint Esprit nous est donné à cause de nos faiblesses, pour nous assister dans tous les domaines de la vie. La volonté du Seigneur, c’est que les enfants de Dieu mènent une vie heureuse et victorieuse dans tous les domaines, voilà pourquoi, IL nous a envoyé le Saint Esprit, un assistant très efficace.
Edouard Kowalski
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awakennovella · 7 years
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Acte I
Harriet se promenait dans les rues, son sac à dos à la main gauche et un cupcake dans sa main droite. Il y avait une bougie sur le cupcake, dont la première moitié était fondue.
« Happy birthday to me », murmura-t-elle. « Joyeux anniversaire à moi. »
Aujourd’hui, elle devenait juridiquement adulte. Elle ne devait plus habiter chez sa famille d’accueil, qui ne comprenait pas sa conviction que son frère était en difficulté. Elle était libre de chercher Jack … au moins, elle serait libre de le chercher le jour où elle aurait assez d’argent pour aller en France.
Elle arriva au cimetière, sa destination, et laissa tomber son sac par terre. Elle l’ouvrit. Elle sortit un bouquet de tulipes et une lettre froissée. Il faisait beau, donc elle enleva sa veste et la mit dans le sac à dos à la place des fleurs et de la lettre.
Harriet balaya du regard cette section du cimetière et choisit deux tombes qui représenteraient ses parents, presque au hasard. Elle divisa le bouquet en deux et mit une moitié devant chacune des tombes, et ensuite elle s’assit entre les deux. À en juger par les noms sur les pierres tombales, le défunt à sa gauche était un homme, celui à sa droite une femme. Mais ce n’était pas important. Souvent elle aimait imaginer qu’elle avait eu deux pères ou deux mères. L’important, c’était qu’elle avait eu des parents.
Dans sa tête, ses parents avaient été deux espions d’une intelligence et d’un courage hors pair. Alors, c’était logique que leurs tombes se trouvassent dans le cimetière d’Arlington. Et c’était logique que le directeur du service social ne pût pas trouver des informations sur leurs identités. Sans doute, avaient-ils dû adopter des identités secrètes pour ne pas mettre en danger la sécurité nationale. Ou même la sécurité internationale.
Harriet était certaine que ses parents étaient morts. S’ils vivaient, ils seraient venus la retrouver et elle n’aurait pas grandi chez une famille d’accueil. Son frère n’aurait pas été adopté par un étranger.
« Bonjour, maman. Bonjour, papa », dit Harriet. « J’ai dix-huit ans aujourd’hui. » Elle sourit. « Mon français is getting better, um, s’améliore, vous voyez ? Il faut que je suis—que je sois prête pour sauver Jack. »
Elle déplia la lettre pour la énième fois.
« Il m’écrit exclusivement en français maintenant », expliqua-t-elle, et elle commença à lire la lettre à voix haute.
« Chère Harriet, J’aime mon père adoptif. Il travaille incroyablement dur, mais pendant les week-ends et certains soirs ultra-ennuyeux, il raconte des histoires … »
Harriet fit une pause. « See ? He’s in trouble. » Elle posa le papier par terre pour que les tombes pussent le lire. Elle avait encerclé la première lettre de chaque troisième mot. « It’s a code », expliqua-t-elle. « If you take the J from j’aime, then the A from adoptif, and so on … » Elle lit toutes les lettres encerclées : « J, A, I, P, E, U, R. J’ai peur. That means ‘I’m afraid’. »
Cette révélation laissa les tombes silencieuses.
Harriet souffla. « Vous ne me croyez pas », dit-elle. « Mais j’ai raison. Il a besoin de moi. Je le sais. » Les tombes ne répondirent pas.
À ce moment, la lettre s’envola.
À première vue, Harriet pensa qu’elle imaginait son mouvement, mais non, la lettre planait vraiment dans l’air. Elle la saisit immédiatement.
« Did you see that ? » chuchota-t-elle aux tombes, son français oublié sous le choc.
Ensuite, elle sentit ses jambes s’envoler, seulement quelques centimètres, avant de se poser encore sur le sol. Harriet se mit debout, un peu ébranlée, et ses pieds perdirent complètement leur contact avec la terre. En même temps, elle remarqua un changement dans l’air. Il semblait plus lourd, curieusement, comme si on avait ajouté un élément qui n’était pas présent plus tôt. Si Harriet devait nommer cet élément, elle l’appellerait la magie. Mais elle était une fille pragmatique et elle savait que la magie n’existait pas.
Au début, elle avait pensé qu’elle n’était plus tirée par la pesanteur de la terre. Mais maintenant elle commençait à croire que la situation était plus sérieuse : il y avait quelque chose d’autre qui la tirait, quelque chose comme une pesanteur qui venait du ciel. Les tulipes et les objets de son sac à dos valsaient autour d’elle, en montant de plus en plus haut. Harriet reconsidéra sa croyance en la magie. Elle examina rapidement le cimetière dans l’espoir de discerner la source du changement dans l’air, mais sinon une jeune femme à quelques rangs d’elle, Harriet était seule.
Puis elle regarda l’autre femme plus attentivement et elle décida que cet être ne pouvait pas être une femme après tout.
En battant les bras pour rester verticale dans l’air, Harriet se rendit compte qu’elle pouvait voler, d’une certaine manière. Ce n’était pas comme dans les films, où les superhéros et les sorciers volaient avec élégance et dignité, leurs cheveux soufflés doucement par le vent comme ceux des mannequins, leurs bras posés habilement comme ceux des ballerines. Dans son cas, Harriet avait du mal à voir à travers le désordre emmêlé de ses cheveux devant son visage et elle se débattait désespérément pour maîtriser les mouvements de son corps. Mais malgré sa gaucherie, elle arriva à voler progressivement en direction de la non-femme.
Cette autre avait des cheveux gris argentés. Elle regardait le cimetière autour d’elle, mais elle n’avait pas encore apparemment remarqué la présence de Harriet. La non-femme était plus grande que Harriet l’avait initialement remarqué ; elle devait mesurer au moins 6 pieds. Et la chose la plus perturbante : la non-femme avait des ailes massives qui ressemblaient à celles d’une chauve-souris. Elle devait être la responsable des événements magiques.
« Hey ! » appela Harriet.
La non-femme tourna la tête et regarda droit dans les yeux de Harriet. Harriet se figea. Ses yeux étaient de la même couleur que ses cheveux et ils scintillaient malgré le manque de soleil sous l’ombrage des arbres.
« Please stop ! » supplia Harriet. Il fallait presque hurler pour se faire entendre par-dessus le souffle de l’air lourd qui tournoyait autour d’elle. Elle se sentait comme l’œil d’une tempête. Puis, puisque la non-femme n’avait pas encore répondu et que Harriet s’impatientait, elle vola plus près d’elle pour saisir son bras et cria, « Arrêtez ! »
La non-femme ne bougea pas, mais Harriet sentit que l’air s’allégeait et se calmait. Ses pieds touchèrent encore les pelouses impeccablement soignées du cimetière. Harriet laissa tomber le bras de la non-femme. Devant ses yeux, ses ailes disparurent graduellement, comme s’ils entraient dans son corps. Un bruit de succion accompagna cette transformation. La vue donna la nausée à Harriet.
« Est-ce que vous parlez français ? » demanda la non-femme d’une voix bizarre.
Harriet hocha la tête non, et ensuite oui. « Un peu », expliqua-t-elle. « Je l’étudie. »
La non-femme sourit et c’était le sourire le plus effrayant que Harriet n’eût jamais vu. Ses dents étaient toutes pointues, comme les crochets d’un serpent. Elle fit un mouvement rapide de sa langue et Harriet vit que cet organe était aussi comme celui d’un serpent : mince et fourchu.
« Mais vous n’êtes pas mon rêveur », continua la non-femme. « Vous n’êtes pas lui. Qu’est-ce que vous faites ici ? »
Harriet était un peu perdue. La non-femme parlait un peu trop vite pour son niveau de français. Elle pensa qu’elle avait dit que Harriet n’était pas son rêveur, mais ça n’avait pas de sens. Elle décida de répondre seulement à la deuxième partie de la déclaration.
« Je visite mes parents », dit-elle. Il n’était pas nécessaire de tout expliquer.
« Vous leur rendez visite », corrigea la non-femme.
Harriet ne pensa pas que cette non-femme qui venait de mettre en danger sa vie était habilitée à critiquer sa grammaire.
« En général », dit-elle, « les gens expriment leur compassion quand … ils apprennent que … que quelqu’un est mort. »
« D’accord. Vous avez ma compassion. »
Harriet fronça les sourcils. « Expliquez-vous », exigea-t-elle. « Qu’est-ce que vous avez fait ? »
« Ce n’est pas clair ? » demanda la non-femme. « J’ai inversé la pesanteur. »
Harriet ne connaissait pas le mot pesanteur mais elle pouvait déduire le sens, et puis surtout elle ne voulait pas donner à la non-femme la satisfaction d’admettre qu’elle n’avait pas compris.
« Mais pourquoi ? »
La non-femme fit une pause avant de répondre. « C’est une histoire très longue », dit-elle finalement.
Harriet jeta un regard vers les tombes qu’elle avait choisies pour représenter ses parents. Le contenu de son sac à dos était redescendu et s’était éparpillé sur l’herbe. Elle repéra la petite bougie, cachée dans les vestiges spongieux du cupcake. Elle était devenue une adulte aujourd’hui. En tant qu’adulte, elle n’avait plus de permission de neuf heures, ni de limitations sur sa vie sociale. Elle se retourna pour faire face à la non-femme.
« J’ai du temps », dit Harriet.
« D’accord », dit la non-femme. Elle s’assit sur une pierre tombale, ce que Harriet trouva très irrespectueux. « Je doute qu’il y ait des sanctions ; ce n’est pas un secret exactement … OK. Je suis une fée. »
Harriet s’assit sur le sol juste à côté de la tombe, ou il y avait un carré mou de mousse.
« Une fée française ? » précisa-t-elle.
« Non, je ne viens pas de votre plan … euh, c’est-à-dire de votre univers, plus ou moins. Je peux parler anglais aussi, si vous voulez. »
Harriet voulait bien, mais elle sentait qu’elle avait quelque chose à prouver à cette fée, donc elle serra les dents et résolut de continuer en français. De toute façon, elle pouvait le comprendre mieux qu’elle ne pouvait le parler.
« Vous n’êtes pas … un peu trop grande pour une fée ? » demanda Harriet.
La fée parut un peu surprise par la question. « Je suis de taille normale pour ma race », dit-elle. « Vous n’êtes pas un peu trop petite pour une humaine ? »
« Moi aussi je suis normale », répondit Harriet, vexée.
« Bon, c’est décidé », dit la fée. Le coin de sa bouche tressaillit, comme si elle essayait de s’empêcher de sourire pleinement. Harriet se demanda si la fée se moquait d’elle. Puis elle se demanda si l’humour féerique était comparable à celui des humains.
« Alors, vous m’avez demandé pourquoi. Je vais vous le raconter, mais je vous avertis que vous trouverez cette histoire peut-être un peu macabre. »
Harriet fit un signe de la main pour encourager la fée à continuer.
« Moi et mes semblables, c’est à nous de créer les cauchemars des humains. »
« Seulement les cauchemars ? »
« Toutes ces visions que vous considérez des rêves sont en fait des cauchemars. Un bon rêve n’est qu’un cauchemar inachevé. Bref, on crée des cauchemars et l’on habite loin d’ici. Mais ce n’est pas exactement une autre planète, c’est plutôt un autre plan de la même planète. Ainsi, on appelle notre plan le plan endormi, et votre plan le plan éveillé. Vous comprenez ? »
La fée avait parlé extrêmement vite.
« Je comprends … la plupart », dit Harriet, mais en fait elle n’avait compris que la moitié.
« Je peux parler plus doucement », dit la fée, et cette fois elle n’avait pas l’air de se moquer de Harriet.
« Merci. »
« De rien. Chez moi, j’ai créé un très beau cauchemar pour un humain. Je l’ai si bien fait que j’ai pu entrer sur ce plan. Si je recrée mon cauchemar ici pendant le délai de trois jours, je pourrai rester ici. Avec vous. »
« Pourquoi est-ce que vous voulez rester ? »
« Parce que le plan endormi est vraiment misérable. C’est un véritable—c’est un cauchemar. » La fée rit et Harriet se rendit compte que les fées pouvaient, en fait, être drôles.
« Bon, je vais en venir au fait. Mon cauchemar comprend trois parties. Trois actes. Le troisième finira par la mort. Est-ce que vous êtes horrifiée par ça ? »
« Non », dit Harriet honnêtement.
« Mais je viens de vous dire que je vais tuer un autre être humain. »
« Oui », dit Harriet. « Est-ce que vous allez … me tuer ? »
« Non, vous n’êtes pas mon rêveur. »
« So …pas de problème. »
« Vous êtes une humaine étrange », dit la fée. « Vous ne vous sentez pas concernée par les autres de votre race ? »
Harriet la fixa avec le regard vide.
« Do you not care about other members of your race ? » traduisit la fée.
« Oh. Oui. I mean, si. J’aime mon frère, Jack. »
« Est-ce qu’il est là aujourd’hui aussi ? »
« Non. Il n’habite pas à Washington. Il vit en France. » Harriet ne savait pas pourquoi, mais elle commençait à faire confiance à la fée. Elle savait que c’était illogique, parce que la fée était évidemment dangereuse. Et un peu insultante. Et Harriet l’avait presque détestée quelques minutes plus tôt. Mais elle raisonna qu’elle n’avait pas su que la fée était une fée quelques minutes plus tôt.
« Ah, c’est la raison pour laquelle vous apprenez le français », dit la fée, sortant Harriet de ses rêveries.
« Oui. Je pense que Jack est, um, in trouble, donc je vais le chercher. »
« Oh ! Vous allez en France ? Moi aussi ! » La fée sembla très contente de cette nouvelle et ses dents serpentines réapparurent. Harriet lui rendit son sourire. « Je dois y aller pour achever mon cauchemar. Quand est-ce que vous allez partir ? »
« Pas maintenant », dit Harriet. « Un jour. Maintenant je n’ai pas assez d’argent. »
« Argent ? Est-ce qu’il faut de l’argent pour voyager ? »
« Bien sûr que oui. »
« Bin ... je n’ai pas d’argent. Alors, je vais me téléporter », constata la fée. Elle parla d’une manière si détachée que Harriet avait l’impression que la téléportation était quelque chose de quotidien pour elle.
« Take me with you ! » elle laissa échapper, et puis elle rougit.
« Vous voulez m’accompagner ? »
« Oui, je veux dire, si c’est possible, si ça … doesn’t bother you. »
« Me déranger », la fée prononça immédiatement. De toute évidence, elle se considérait la nouvelle prof de français de Harriet. Ou peut-être qu’elle était simplement fière d’avoir maîtrisé deux langues humaines. C’était plus que Harriet elle-même avait accompli et elle n’était pas une fée. « Non, ça ne dérangerait pas mon programme. En fait, vous pourriez m’aider beaucoup. Vous devez comprendre comment ce plan marche. Vous savez qu’on paie pour voyager, par exemple. »
« Je sais beaucoup de choses », dit Harriet avec ferveur. Maintenant c’était un entretien d’embauche et elle voulait énormément ce poste. « Je sais—connais bien la géographie de la France. » C’était un mensonge, mais elle était douée en lecture des cartes.
« Super », dit la fée. « En échange, je vous aiderai à trouver votre frère et aussi à améliorer votre français. »
Harriet esquissa un sourire radieux. « Merci ! »
« Avant qu’on commence, est-ce que vous avez d’autres questions à me poser ? Comme je vous ai dit plus tôt, je vais finir par blesser des humains. »
« Oui, j’ai une question. »
« Allez-y. »
« Comment vous vous appelez ? »
La fée fronça les sourcils. « Je n’ai jamais eu de nom, » dit-elle.
Harriet était choquée. « Mais … comment est-ce que c’est possible ? »
« On n’a pas besoin de noms sur le plan endormi. Ni de votre système bizarre de classification—comment vous l’appelez ? Le genre, c’est ça ? »
« Um … oui. »
« Mais puisque vous ne parlez pas ma langue, vous pouvez utiliser des pronoms féminins pour moi. »
« D’accord », dit Harriet.
« Enfin, vous, comment vous vous appelez ? »
« Harriet », dit Harriet. « Comment est-ce que je vous appelle … si vous n’avez pas de nom ? »
« Comme vous voulez. Fée, je suppose. »
« Non », refusa Harriet. « Tout le monde … au moins, tout le plan … doit avoir un nom. Et maintenant vous êtes sur ce plan. Je vais vous nommer. »
« … d’accord. »
Harriet regarda fixement la fée pendant une demi-minute et puis elle sourit. « Belle », dit-elle.
La fée plissa le nez. « Belle ? Pourquoi ? »
« C’est une partie du nom de ma fée préférée. Tinker Bell. Et c’est en français. Et, évidemment, vous êtes belle. Terrifiante, mais belle. »
La fée ouvra et referma la bouche sans rien dire. « Je … merci », dit-elle d’une voix basse. Elle s’éclaircit la voix. « On manque de temps », dit-elle rapidement. « On a beaucoup à faire pendant les prochains jours. Allons-y. »
La fée—Belle—marchait avec raideur derrière Harriet. Chaque fois que Harriet jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, Belle lui semblait un peu perdue. Harriet se demanda si elle était habituée au vol sur le plan endormi.
« Où est-ce que vous m’emmenez ? » demanda Belle après quelques minutes.
« Le National Mall », répondit Harriet. « This way. »
« Par là », proposa Belle.
« Par là », répéta Harriet. Elle tourna à gauche pour descendre l’escalier d’une station de métro.
« Il y a un centre commercial sous terre ? » continua Belle.
Harriet faillit manquer une marche et elle essaya de saisir la balustrade en riant. « Non », expliqua-t-elle, « ce n’est pas un centre commercial. Et on n’est pas encore là. Le National Mall est … un parc, je suppose. Et il faut … prendre le métro pour aller à—pour y aller. Le métro, c’est un train. Un train sub, um, souterrain. »
Elle marqua une pause devant un distributeur de billets et ouvrit son portefeuille, qui était couvert d’autocollants d’oiseaux. Elle sentit le regard fixe de Belle sur son interaction avec la machine. C’était une sensation bizarre pour Harriet, d’être observée avec tant d’attention par qui que ce soit, encore moins par une fée d’un autre monde, une autre dimension, un autre plan, quel que fût le bon mot. Elle ne pensait pas qu’on pût la blâmer pour avoir du mal avec la terminologie du pays féerique.
Le distributeur accepta les billets de Harriet et lui donna une carte SmarTrip. Elle passa la carte à Belle, qui la prit avec une légère réserve.
« Qu’est-ce que c’est ? »
« C’est votre billet. »
Après avoir passé par le tourniquet à la quatrième tentative, Belle attendait le train avec Harriet. Elle ne disait rien et elle paraissait encore mal à l’aise. Deux trains d’autres lignes passèrent devant elles sans s’arrêter et les yeux de Belle s’élargirent. Puis elle dévisagea sa carte, qu’elle tenait avec précaution depuis sa réception, en pinçant l’un de ses côtés avec ses doigts.
« Ça va ? » demanda Harriet.
« Ça va », Belle confirma. Elle sourit. Ce n’était pas un sourire sûr, mais c’était un sourire quand même. Elle baissa la voix, bien que le bruit de fond de la foule fût si fort que personne ne pouvait surprendre la conversation. « C’est seulement que j’avais pensé être bien préparée. J’ai étudié vos coutumes, vos cultures. J’avais une image mentale d’un billet et d’un train. Mais votre monde est plus compliqué que je n’aurais pu imaginer. Votre billet et votre train ne ressemblent pas du tout aux images dans ma tête. C’est la chance que j’attendais depuis, bon, depuis toujours et je ne sais plus si je suis prête, mais c’est trop tard. » Elle détacha finalement ses yeux de la carte. « Pardon, Harriet. Ce n’est pas votre faute. »
Mais la situation gênait aussi Harriet. Elle était encore en train d’apprendre comment s’occuper d’elle-même—c’était son premier jour comme adulte, après tout—et maintenant elle devait guider un être magique et beaucoup plus âgé. Elle ouvrit sa bouche pour répondre à la fée, pour la consoler, mais le train arriva. Harriet prit la main de Belle pour ne pas la perdre de vue et monta dans l’une des voitures.
À bord, Belle s’appuya contre la fenêtre, tirant la main de Harriet mais ne la lâchant pas. Harriet inclina sa tête curieusement. On ne pouvait pas beaucoup voir dehors, sauf les murs sombres qui passaient en un éclair.
Harriet trépignait sur l’herbe, le Lincoln Memorial à droite et le Capitole éloigné à gauche, pendant qu’elle attendait le jugement de la fée.
« Alors ? » poussa-t-elle.
« Parfait », dit Belle. « C’est parfait. Merci. » Harriet lui sourit. « Il y a du monde ici. J’aimerais en particulier utiliser l’eau dans ce … lac … là-bas. »
« Oh, bonne idée, c’est la » —Harriet chercha des mots pour s’exprimer— « la piscine qui réfléchit. »
« Ah, je comprends. C’est un miroir d’eau. »
« Sure », accepta Harriet. Elle suivit Belle, qui s’approcha du miroir d’eau pour l’inspecter. « Je peux vous poser une question ? »
« Bien sûr. » Belle effleura la surface de l’eau avec les bouts des doigts.
« Comment est-ce qu’on inverse la pesanteur ? »
Harriet devina de l’expression de Belle qu’elle ne s’attendait pas à cette question. Elle se demanda à quelle question elle s’était attendue.
« Je ne peux pas l’expliquer », dit Belle, « pas avec vos mots, mais je vous montrerai. Mettez la paume de votre main sur le dos de la mienne. »
Harriet s’accroupit et obéit. La main de Belle était devenue froide et Harriet pouvait sentir une petite vibration étrange sous sa peau.
« N’ayez pas peur », continua Belle. « À condition que vous me touchiez, ma magie ne vous affectera pas. »
Harriet hocha la tête. Belle ne l’effrayait pas.
La vibration s’intensifia, jusqu’au point où Harriet eut l’impression qu’il y avait une batterie au centre de son cœur. Des ondulations s’étendaient en cercles concentriques de leurs deux mains. Ensuite, quelques gouttelettes se détachèrent du bassin et flottèrent dans l’air. Harriet jeta un coup d’œil à Belle, tout excitée. Elle aimait bien la magie féerique quand elle ne se trouvait pas du côté du récepteur.
Les touristes sur l’Esplanade Nationale commencèrent à se rendre compte des changements autour d’eux. Harriet reconnaissait leurs sentiments évidents de déstabilisation tandis que la pesanteur inversée les tirait vers le ciel, mais elle n’eut pas la possibilité d’avoir pitié d’eux. Elle dut baisser la tête rapidement pour éviter le passage d’un frisbee, d’un canard et d’une boîte de Pringles qui avaient pris leur envol. Tout le monde était trop apeuré pour faire attention à deux jeunes femmes au bord de l’eau qui ne souffraient pas d’effets de l’inversement.
Devant son visage, toute l’eau du bassin se levait. Harriet regardait stupéfaite. L’eau forma un gigantesque mur changeant, qui scintillaient sous le soleil. Elle pouvait à peine voir à travers l’eau et c’était comme se tenir debout à côté d’une chute, mais une chute sans source. Puis c’était terminé ; la pesanteur inversée tira l’eau au-dessus de sa tête et elle ne voyait plus à travers des lunettes aqueuses.
« Belle », dit Harriet, et elle devait élever sa voix pour être entendue par-dessus les hurlements intermittents, « quand est-ce que vous allez arrêter l’inversement ? »
« Quand je l’aurai fini », répondit-elle mystérieusement.
Les cris de la foule continuaient d’augmenter comme si quelqu’un montait le volume d’une radio.
Harriet prit une petite gorgée de son chocolat chaud. Elle posa sa tasse distraitement sur la table ronde devant elle. Une chanson entraînante passait doucement par les haut-parleurs, mais elle n’y faisait pas beaucoup attention. Belle lui racontait une histoire. Une histoire captivante au sujet de l’un de ses semblables qui avait conçu un cauchemar efficace, mais ne l’avait pas recréé dans le délai de trois jours. Une fée qui réussit pourrait rester définitivement parmi les humains. Une fée qui échoue serait arrachée du plan éveillé au moment où le soleil se coucherait la troisième fois.
« … et tout le monde pensait qu’elle réussirait. Comprenez, on ne peut pas communiquer avec votre plan sinon par les rêves et dans ce cas seulement avec des êtres humains. Mais le matin du quatrième jour … c’était comme si on avait incisé la substance de notre plan. Une déchirure béante est apparue dans l’air, remplie d’un flamboiement rouge et orange, et nous avons dû baisser les yeux. Le monde devenait froid, et normalement il fait toujours chaud sur notre plan. Quand nous avons levé les yeux, la fissure avait disparu. À sa place … elle était à genoux sur terre. Ses vêtements étaient lacérés … non, ce n’est pas le bon mot. Ils paraissaient … brûlés. Oui, c’est plutôt ça. Puis elle a levé la tête. Ses yeux … vides. Noirs et vides, je n’y voyais rien de son ancienne personnalité. J’ai vu les marques de larmes sur ses joues. Elle n’a rien dit. En fait, elle a gardé le silence pendant quelques mois. Encore aujourd’hui, elle ne se ressemble plus à … ton chocolat va devenir froid. »
Harriet reprit sa boisson. Maintenant que Belle ne parlait plus, elle devint plus consciente de la musique. Elle reconnut la chanson actuelle : « Do You Believe in Magic ».
« Pourquoi est-ce que vous avez arrêté l’inversement sans causer de morts ? » demanda-t-elle après une pause.
« C’est plus simple », répondit Belle. « Je ne veux pas trop susciter les soupçons. Ce n’était que mon premier acte. »
Harriet se demanda si la raison était plus complexe que cela, mais elle ne pressa pas.
« En parlant des trois actes … j’aimerais commencer le deuxième dès que possible. Je peux l’accomplir en France sans problème. Commençons à Nantes. J’ai l’impression que votre frère est là. »
« Comment est-ce que vous le savez ? » dit Harriet, les yeux grands ouverts.
« Je ne le sais pas. Je le sens. C’est une … aptitude. »
« C’est un superpouvoir », corrigea Harriet.
« Quoi que ce soit, il faut y aller. Prenez ma main. » Harriet le fit, sans la moindre hésitation. L’image du café se brouilla autour d’elle et puis, tout à coup, pour la première fois de sa vie, elle n’était plus à Washington.
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lescocasseries · 7 years
Conversation
Derrière le comptoir #15
Cliente : Oui, j'appelle pour savoir ce qu'il en était de ma commande, ça fait trois semaines que vous l'avez envoyée.
Moi : Oui, quel est votre -
Cliente : Parce que j'avais envoyé l'argent par la poste, c'était 49$ et quelques chose, moi j'ai envoyé deux vingt et un dix, c'était dans une petite enveloppe, dans une carte de joyeux automne mais avec un bonhomme de neige et c'était rouge et orange, et j'avais écrit une petite lettre dedans pour l'automne et j'avais mis ça dans la petite enveloppe par la poste il y a un mois et la propriétaire m'avait appelée et -
Moi : J'ai besoin de savoir votre nom pour regarder dans votre dossier -
Cliente : Arrête donc de m'interrompre, laisse-moi parler sinon moi je perds le fil de mes idées-là, ma nièce est à l'hôpital pis moi j'ai mal à la tête, en tout cas, la propriétaire m'a appelée pour me dire que vous aviez reçu l'argent et on a préparé mon colis et votre collègue m'a appelée pour me dire que c'était envoyé mais ça fait trois semaines, la propriétaire m'a dit que ç'allait prendre 7 à 14 jours ouvrables, mais là ça fait trois semaines, moi j'ai toujours rien reçu pis... Ah faut pas que je m'emporte, là, euh oui, on va revenir à votre question, mon nom c'est ******.
Moi : D'accord juste un instant, je vais regarder ça, je vous mets sur attente.
Moi : * fais les recherches *
Moi : Oui, Madame? J'ai dans votre dossier ici que le colis a bien et bel été envoyé le 9 novembre, et sur notre compte de Postes Canada, il est indiqué qu'ils vous ont laissé une notice de livraison le 16. Le colis est au bureau de poste, vous devez aller le chercher.
Cliente : Quoi ?! Comment ça ? Non, moi madame j'ai rien reçu ! Là on est le 27, ils ont retourné le colis c'est sûr! C'est de votre faute, vous m'aviez dit 14 jours ouvrables et le 9 + 14 ça fait 23 et moi le 23 j'étais là et personne m'a livré quoi que ce soit -
Moi : Il est indiqué qu'ils sont venus le 16, pas le 23.
Cliente : ARRÊTE DE ME COUPER LA PAROLE, VOTRE PROPRIÉTAIRE M'AVAIT DIT 14 JOURS ET LE 16 ÇA FAIT PAS 14 JOURS ÇA, ELLE L'A ENVOYÉ D'AVANCE, MOI J'AI PAYÉ PAR LA POSTE 50$ SI J'AI PERDU MON COLIS À CAUSE D'ELLE, JE VAIS LA TUER LA SACRAMENT, ELLE EST MIEUX DE ME REMBOURSER, JE VAIS PLUS JAMAIS FAIRE AFFAIRE AVEC VOUS -
Moi : Madame, le délais de livraison de la poste est externe à la boutique. Postes Canada vous a laissé un avis le 16, et le colis est à votre comptoir postal -
Cliente : MOI MA NIÈCE EST À L'HÔPITAL, J'AI MAL À LA TÊTE, 9+14 ÇA FAIT 23 ALORS POURQUOI VOUS ÊTES VENUS LE 16, VOUS ÊTES UNE BANDE DE MENTEURS, JE VAIS VOUS BRÛLER, VOTRE PROPRIÉTAIRE C'EST RIEN QU'UNE VOLEUSE, UNE MENTEUSE PIS UNE INCOMPÉTENTE, MOI C'EST DENISE QUI M'A RÉFÉRÉ À VOUS J'AI DÛ PAYER MON PRODUIT 10$ PLUS CHER POUR QUE JE LE REÇOIVE PAR LA POSTE PARCE QU'IL N'Y EN A PAS À QUÉBEC, ÇA FAIT TROIS SEMAINES QUE J'ATTENDS, IL Y A TOUJOURS DES PROBLÈMES, JE PEUX JAMAIS AVOIR MES AFFAIRES, J'AI ENVOYÉ L'ARGENT PAR LA POSTE, JE VAIS VOUS POURSUIVRE EN JUSTICE, SURTOUT LA PROPRIÉTAIRE, JE VAIS LA TUER, VOUS AVEZ PERDU MON COLIS, C'EST DE VOTRE FAUTE, JE -
Moi : Madame, votre colis n'est pas perdu, il est au bureau de poste depuis le 16 novembre. Si vous avez perdu votre avis, je vais vous redonner votre numéro de repérage et vous pourrez demander qu -
Cliente : ARRÊTE DONC DE DIRE DES MENSONGES, J'AI JAMAIS EU D'AVIS, LA PROPRIÉTAIRE A DIT 14 JOURS, ELLE DIT DES MENSONGES AUSSI, TOUT LE MONDE MENT DANS VOTRE MAUDIT COMMERCE, 9+14 ÇA FAIT 23 OK? PIS LÀ J'AI PERDU MON COLIS, MOI J'AVAIS PAYÉ D'AVANCE PAR LA POSTE, 50$, VOUS -
Moi : Oui, vous me répétez la même chose depuis tantôt, tout ce que je peux faire pour vous, c'est vous donner votre numéro de repérage et vous devrez aller au bureau de poste -
Cliente : C'est quoi ça? Je comprends pas de quoi tu me parles, on parle pas la même langue, arrête donc de me mélanger là, faut que tu m'expliques, pis pas trop vite parce que j'ai mal à la tête.
Moi : Le numéro de repérage -
Cliente : JE T'AI DIT DE PAS ALLER TROP VITE, QU'EST-CE QUE TU COMPRENDS PAS ?!?!
Moi : *extrêmement lentement* Le numéro de repérage est le code qui permet de suivre l'emplacement de votre colis chez Postes Canada.
Cliente : Poste de Québec.
Moi : Postes Canada.
Cliente : De quoi tu parles, poste du Canada, t'es-tu stupide? Toi t'es à Montréal, moi je suis à Québec, c'est la poste de Québec!
Moi : Le nom de l'entreprise c'est Postes Canada.
Cliente : C'est la poste de Québec !!!
Moi : ... Avez-vous un papier et un crayon pour que vous puissiez prendre en note le numéro de repérage ?
Cliente : Bin oui, ça fait 30 minutes que je suis prête, depuis que je suis au téléphone avec toi pis que j'attends les indications pour avoir mon colis !
Moi : ... Ok alors le numéro c'est le -
Cliente : Attends, là, va pas trop vite, j'ai de la misère à suivre moi, là j'ai mon crayon pis mon petit papier, ok, je vais écrire dans le coin nu-mé-ro de re-pé-ra-ge, ok, c'est quoi ça ?
Moi : Comme je vous l'ai dit, c'est le code qui -
Cliente : Bin là, c'est un numéro ou un code ?!?! T'es donc bin mélangée toi, mélange-moi pas en plus!
Moi : Le numéro est le 7 -
Cliente : Wôh, wôh attends, là! Tu vas beaucoup trop vite, j'ai pas le temps de noter. Le numéro c'est juste des chiffres ?
Moi : Oui.
Cliente : Il y en a combien, des chiffres ?
Moi : 16.
Cliente : 16 chiffres !!!! Tu me niaises-tu là? Sacrament que c'est compliqué ton affaire, moi ma nièce est à l'hôpital pis la propriétaire a dit 14 jours, j'ai envoyé 50$ par -
Moi : Le numéro est le 7, 2-
Cliente : Attends ! J'ai de la misère à écrire là, mon papier est pas bon, j'ai besoin d'une grande feuille pour écrire ton gros numéro, attends -
Moi : ...
Cliente : Ok. Vas-y. Attends. Je dois écrire numéro de repérage... Ok.
Moi : Le 7, le -
Cliente : Ah oui, le 7, ça c'est un chiffre chanceux. Ok, continue.
Moi : Le 2, -
Cliente : Ça c'est un beau chiffre le 2, j'aime beaucoup ça.
Moi : Le 3, -
Cliente : Le 3, c'est un autre bon chiffre !
Moi : Le 3 -
Cliente : Attends, attends, deux 3 de suite ?
Moi : Oui.
Cliente : Ça fait trois chiffres chanceux ! Avec ça on dirait quasiment que je devrais pas avoir de problèmes avec mon colis, le numéro est plein de chance !
Moi : *après un bon 10 minutes, je réussis à lui donner le code au complet*
Cliente : Ok, je vais répéter les chiffres pour être sûre que j'ai tout bon !
Moi : D'accord.
Cliente : 7, 2, 3... Il faut que tu répètes après moi sinon ça me mélange ! 7.
Moi : 7.
Cliente : 2.
Moi : 2.
Cliente : 3.
Moi : 3.
Cliente : 3.
Moi : 3.
Cliente : *finit par avoir confirmé le numéro au complet*
Cliente : Fait que là vous allez me renvoyer mon colis chez moi ?
Moi : Non, votre colis est au bureau de poste, vous devez vous y rendre avec votre numéro-
Cliente : C'EST QUOI LÀ, VOUS ÊTES PAS CAPABLE DE VENIR LE LIVRER CHEZ MOI ?
Moi : C'est pas nous qui le livrons, c'est Postes Canada.
Cliente : HEY SI J'AI PAS MON COLIS, JE VAIS VOUS BRÛLER, JE VAIS VOUS POURSUIVRE, VOTRE PROPRIÉTAIRE C'EST UNE OSTIE DE VOLEUSE PIS VOTRE COMMERCE C'EST DE LA MERDE JE VAIS PLUS JAMAIS FAIRE AFFAIRE AVEC VOUS, JE VAIS VOUS POURSUIVRE POUR VOL MES MAUDITS JE -
Moi : D'accord madame. Je prends ça en note et je transmets le message à la propri-
Cliente : NON, TU VAS PAS FAIRE DE MESSAGE, C'EST MOI QUI VAIS LUI DIRE CE QUE JE PENSE DE SON COMMERCE DE -
Moi : Donc tout ce que vous avez à faire, c'est de vous présenter au bureau de poste avec le numéro de repérage, bonne journée madame.
Moi : *raccroche au nez*
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brevesdenatlyn · 8 years
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INSEPARABLES
Tome : 1.
Nombre de chapitres: 18 / 21.
Pairings: Nick Jonas & Katlyn Itachi.
Synopsis: "Elle essayait d'atteindre la porte, de sortir de la pièce mais ses forces la lâchaient. Sa vue était de plus en plus trouble et, bientôt, elle ne vit plus rien. Les larmes striaient ses joues provoquées par la chaleur qui brûlait ses yeux. Elle se sentait défaillir. Elle se sentait mourir."
CHAPITRE 18 : ESPOIR
Le monde était sourd à ses appels au secours. Il était aveugle à la souffrance qui se peignait sur son visage. Il était ignorant de la brûlure qui ravageait sa poitrine. Elle essayait d'atteindre la porte, de sortir de la pièce mais ses forces la lâchaient. Sa vue était de plus en plus trouble et, bientôt, elle ne vit plus rien. Les larmes striaient ses joues provoquées par la chaleur qui brûlait ses yeux. Elle se sentait défaillir. Elle se sentait mourir. C'était presque agréable en comparaison de ce qu'elle avait vécu ces derniers mois. Il lui suffisait de se laisser aller. Elle cesserait de souffrir. Oui, ce serait tellement facile de lâcher prise. Ses doigts se crispèrent une dernière fois sur le sol. Elle n'avait plus de forces. Elle sentait le noir lui tomber dessus peu à peu. Elle avait encore des sensations. Un aboiement retentit au loin au milieu du vacarme. Le petit chiot de Katlyn avait réussi à s'enfuir quand il avait senti sa maitresse en danger. Il l'avait cherchée dans l'hôtel, la truffe au sol, ignorant la fumée qui l'intoxiquait. Il trouva sa maitresse. Ses mâchoires se refermèrent sur la manche de son pull et il tira. La manche se déchira mais le chiot ne lâcha pas prise, continuant de tirer sa maitresse hors de la pièce enfumée. Quand la manche se déchira pour de bon, il attrapa le poignet de Katlyn, ignorant les dégâts que faisaient ses crocs. Il la traina jusque dans le couloir où, enfin, quelqu'un s'aperçut qu'elle était là. Un pompier. Il remercia le chien et souleva Katlyn qui était au bord de l'asphyxie. Il la transporta jusqu'au premier camion de secours qu'il trouva. Katlyn sentit qu'on l'allongeait sur quelque chose de moelleux mais glacial. L'air avait presque déserté ses poumons. Une douleur étrange qu'elle n'avait pas avant lui vrillait le poignet. Elle sentait un liquide chaud couler le long de son bras pendu dans le vide mais ce qui l'intriguait le plus était l'étrange lumière éclatante qui brillait sous ses paupières closes.
  — Mademoiselle ? Vous m’entendez ?
— ...
— Ses pupilles réagissent, déclara quelqu'un en braquant une lampe torche dans les yeux de la jeune femme.
— ...
— Est-ce que vous m’entendez ? Serrez ma main.
— ...
— On est en train de la perdre !
  Katlyn était épuisée. Elle voulait dormir. Elle voulait se laisser aller au sommeil. Elle avait froid mais personne ne semblait s'en soucier. Tout à coup, elle ne sentit plus rien. La douleur, le froid et la peur avaient disparu pour faire place à la chaleur et au réconfort. La lumière se fit plus intense, plus brûlante. Katlyn se sentait partir. Des visages lui souriaient. Ceux de ses parents. Ils lui tendaient les bras, l'accueillaient dans cet univers chaud et joyeux. Elle n'avait qu'à tendre la main, qu'à attraper celle de sa mère. Rien ne la retenait. Elle sourit, heureuse. La douleur, la mort et la peur étaient derrière elle. Elle tendit la main, ravie de retrouver ses parents. Elle était si proche. Une pression brutale sur sa poitrine l'arracha à cette chaleur, à cette lumière. La douleur et le froid refirent surface. Elle paniqua et ouvrit les yeux. Un visage qu'elle ne connaissait pas était penché sur elle et des mains se baladaient sur son corps. Elle se débattit, ne sachant pas ce qu'on lui faisait. Une aiguille traversa sa peau et un liquide se répandit dans ses veines, obligeant son corps à se calmer. Sa respiration était laborieuse. Sa gorge la brûlait. Ce ne fut que lorsqu'on lui appliqua un masque à oxygène qu'elle comprit. Quelqu'un l'avait trouvée. Quelqu'un l'avait sauvée. Elle se détendit. On l'aidait. On ne lui faisait pas de mal.
  — Elle était toute seule ?
— Avec le chien. Il la trainait dehors.
— Elle a une carte de presse autour du cou. Elle était forcément avec quelqu'un.
  Quelqu'un se tourna vers elle et lui parla. Ses oreilles bourdonnaient. Elle était étourdie. Le tranquillisant avait endormi ses muscles et ses nerfs, supprimant la douleur. C'était soulageant si ce n'était que ses oreilles avaient décidé d'être épargnées par le tranquillisant et qu'elles lui menaient la vie dure. Son oreille interne avait été touchée. La jeune femme aurait été bien incapable de se lever. Si seulement les lumières pouvaient cesser de s'agiter dans tous les sens !
  — Je crois que mon anglais est très mauvais.
— Non, il y a autre chose.
— Autre chose ?
— Ses réactions. Elles ne sont pas comme les nôtres.
— C'est-à-dire ?
— Je crois qu'elle est sourde.
— Il va nous falloir un interprète.
— Je connais l'alphabet de la langue des signes. C'est universel. Si elle pouvait nous épeler un nom...
— On n’a rien à perdre.
— K-A-T-L-Y-N, épela le pompier, hésitant.
  Katlyn comprit qu'il avait lu son nom sur sa carte de presse et que son langage des signes laissait à désirer. Elle se contenta donc de lui épeler le surnom de Nicholas, cela par lequel elle l'appelait toujours. Si quelqu'un le cherchait avec ce nom-là, Nicholas saurait qu'il viendrait de la part de son amie.
  — J-E-R-R-Y.
— Jerry !
— Comme la souris ?
— Pas de temps à perdre avec tes conneries. Je vais le chercher. Gardez-la en vie.
  Le pompier ayant dialogué avec Katlyn se lança à la recherche de Nicholas. Ce dernier errait dans la nuit autour de l'hôtel seulement éclairé par les gyrophares des véhicules de pompiers et de police et les vagues lumières restées allumées dans l'établissement. Il avait perdu Katlyn dans la cohue. Il ne l'avait pas vue sortir. Il était mort d'inquiétude. Où pouvait-elle bien être ? Il avait essayé d'entrer dans l'hôtel mais on l'avait recalé. Depuis, il courait comme un fou au milieu des forces de police, des pompiers et des clients de l'hôtel. Il percuta brutalement quelqu'un et recula. Il n'avait pas encore réalisé ce qui s'était passé que quelqu'un attrapa son pass.
  — Hé !
— Dites-moi que Nicholas n'est qu'un nom d'emprunt pour votre boulot.
  Nicholas observa son interlocuteur. C'était un pompier. Un pompier qui attendait quelque chose de lui. Pourquoi lui posait-il une question aussi bizarre ?
  — Non, c'est mon véritable nom.
— Vous ne travailleriez pas avec un Jerry ?
— Jerry ?
— Nous avons une jeune femme avec ce même pass qui demande après un certain Jerry. Que je ne trouve pas.
— Vous avez retrouvé Katlyn ?! demanda Nicholas avec une pointe d'espoir dans la voix.
— C'est son nom, oui, mais...
— Jerry, c'est mon deuxième prénom. Elle est la seule à m'appeler comme ça.
— Comment je peux savoir que vous êtes bien ce Jerry-là?
  Nicholas sortit son portefeuille et fouilla dedans. Il en sortit sa carte d'identité française et une photo de Katlyn et lui datant de quelques années. Ses preuves suffirent à convaincre le pompier que le jeune homme disait vrai. Nicholas rangea ses papiers.
  — Où est-elle ?
— Suivez-moi.
  Nicholas ne se le fit pas dire deux fois et emboita le pas au pompier. Il le mena tout droit au camion où était Katlyn. Deux autres pompiers se tenaient là. Le premier discutait via un talkie-walkie pour se tenir au courant de l'évolution des choses et le deuxième attendait qu'on lui donne des ordres. Nicholas monta directement dans le camion et s'assit auprès de Katlyn. Elle parut soulagée de le voir là.
  — Comment te sens-tu ?
— Beaucoup mieux.
— Je suis désolé. On m'a littéralement mis à la porte dans la panique. Je n'ai pas pu te prévenir.
— Je l'ai senti. Avant que tout le monde sorte. J'ai senti la fumée. Je ne le supportais pas.
— Tes autres sens se développent de plus en plus.
— Ils ne compensent pas celui que j'ai perdu.
— Que t'est-il arrivé ? demanda le jeune homme en découvrant le bandage sanglant autour du poignet de son amie.
— Aucune idée, répondit-elle en le découvrant.
— Qui l'a retrouvée ?
  Surpris que Nicholas se remette à parler à haute voix, les trois pompiers se retournèrent pour lui faire face. Inconsciemment peut-être, Nicholas glissa sa main dans celle de Katlyn, éveillant les soupçons des trois hommes qui leur faisaient face. Il y avait anguille sous roche.
  — Pardon ?
— Qui l'a sortie de l’hôtel ?
— Moi, répondit le pompier qui l'avait accompagné jusque-là.
— Comment est-ce arrivé ? répliqua Nicholas en montrant le poignet de Katlyn.
  Le pompier désigna le chiot, tranquillement couché sur le flanc le long du corps de Katlyn. Il n'avait pas daigné bouger. Tant que sa maitresse serait là, il resterait là. Personne n'avait essayé de le déloger de là. Il ne l'aurait pas accepté.
  — Ce chiot la tirait par le poignet. S'il n'avait pas été là, je n'aurais jamais su qu'elle se trouvait encore dans l'hôtel.
— Je crois que c'est la deuxième fois qu'il lui sauve la vie en deux jours.
— Vous avez un chien bien dressé.
— L'hôtel a été entièrement évacué, grésilla un talkie-walkie. On a maitrisé le feu. Aucun blessé de notre côté.
— Bien reçu. De notre côté, on a une jeune femme retrouvée inconsciente. RAS en apparence mais on va l'emmener aux urgences. On se rejoint à la base.
  Cette phrase parut être l'ordre qu'ils attendaient puisque l'un d'entre eux monta à l'avant du camion. Un autre commença à remballer.
  — Vous l’accompagnez ?
— Oui.
— Bien.
  Le pompier qui remballait monta à l'arrière avec son matos et les deux amis. Le dernier ferma les portes et monta à l'avant. Le camion se mit en route. Nicholas pensa tout d'abord qu'on l'emmenait à l'hôpital de Cléon avant de songer qu'ils avaient plus de chance aux urgences de Charles Nicolle à Rouen. Ce fut ce qui se passa. On les lâcha dans un box et on les abandonna là. Les deux amis attendirent plusieurs minutes, plusieurs heures même mais personne ne venait. Les allées et venues étaient pourtant fréquentes et provoquaient des courants d'air froids. Katlyn était frigorifiée. Nicholas s'en aperçut et lui fit enfiler sa veste pour la réchauffer. Elle se recroquevilla dedans, profitant de la chaleur pour cesser de claquer des dents et de trembler.
  — Qu'est-ce qu'ils fichent ? Ils sont plus rapides habituellement.
  Katlyn se leva du lit au pied duquel elle était assise et farfouilla autour d'elle. Elle déposa son butin sur le lit et reprit sa place. Nicholas l'observa faire sans un mot, se demandant ce qu'elle manigançait avec tout ça.
  — Ne me regarde pas comme ça.
— Que fais-tu ?
— Puisque personne ne vient, je me débrouille.
— Quelqu'un va forcément venir.
— Ouais. Quand ils auront fini avec les autres. J'ai le temps de mourir.
— Ne dis pas ça.
— Aide-moi.
— Je préfère voir un médecin.
— Je n'ai pas fini mon internat mais j'ai tous les diplômes. Je suis qualifiée.
  Nicholas finit par se résigner à obéir et suivit les indications de son amie. Elle déclara n'avoir rien de grave mais se rangea à l'avis de Nicholas sur le fait de voir un professionnel. Ils attendirent donc. Encore et encore. Lorsque quelqu'un se montra enfin, Katlyn somnolait sur l'épaule de Nicholas. Ce dernier jeta un œil sur l'arrivant et grommela son mécontentement. Il s'agissait de William. En se redressant, Nicholas remarqua que le nouveau venu avait l'air particulièrement perturbé. Que lui arrivait-il ? Ce visage défait et inquiet était loin, bien loin de l'expression arrogante et dédaigneuse que William arborait toujours.
  — Que se passe-t-il ?
— J'ai compris, dit-il simplement en tendant une feuille pliée en quatre à Katlyn d'une main tremblante.
— Compris quoi ?
— Ce que vous avez ressenti. En pire.
  Katlyn prit la feuille et la déplia. Nicholas surveillait William. Son visage était blême et ses propos confus. Que voulait-il dire ? Voyant que l'homme ne bougeait pas, le journaliste entreprit de lire la fine écriture noire qui recouvrait une partie du papier. Les mots qu'il découvrit inscrits sur cette feuille le laissèrent bouche bée.
  « Je dois commencer par te présenter des excuses. J'ai douté de tes propos à l'égard d'Anthony. Comprends-moi, j'avais mes raisons. Anthony était mon seul enfant et j'ai toujours pensé l'avoir élevé correctement, dans le respect et la bonne conduite. Je pensais le connaitre mais j'ai réalisé à quel point je me trompais. De nature méfiante, mon fils avait truffé votre maison de caméras de surveillance qui filmait en permanence toutes les pièces. Toutes les vidéos de cette surveillance étaient enregistrées dans son ordinateur que je n'ai pas pris le temps de consulter quand on me l'a donné après l'enquête. Si je l'avais fait, j'aurais eu mes réponses dans l'immédiat et je n'aurais pas eu recours à cette méthode brutale qui t'a terrorisée. Je suis désolé. Vraiment. J'ai regardé certaines de ses vidéos et j'ai vu la réalité telle que tu me la décrivais. Ce n'est pas mon fils que j'ai vu sur ses vidéos mais un monstre empli de haine et assoiffé de violence. J'ai vu ce que tu as vécu, comment tu te pliais à ses exigences, comment tu le pardonnais à chaque fois. Tu t'es battue contre lui avec une détermination que beaucoup n'aurait pas eue. Que tu en sois sortie vivante est un miracle. Beaucoup aurait abandonné mais pas toi. Je pense que Nicholas y est pour beaucoup dans cette histoire. Le lien qui vous unit est impressionnant. Si tu veux un conseil, ne le laisse jamais filer. Il était prêt à sacrifier sa vie pour sauver la tienne. Pourtant, comme tout le monde le sait, c'est toi qui as failli y rester pour le sauver. Ne devrais-tu pas te demander quelle est la véritable nature de tes sentiments pour ce jeune homme ? Quoiqu'il en soit, je me sens redevable envers toi à cause de ce que mon fils t'a fait subir. Je me dois de faire quelque chose pour faire pardonner ce comportement inadmissible. Je sais que l'argent n'y changera rien mais je m'engage à te verser une sorte de pension pour l'enfant. J'ai remboursé ton prêt étudiant et tous tes frais d'hospitalisation. Un coup de fil de ma part te ferait rentrer dans n'importe quel programme de médecine de n'importe quelle ville. Demande-moi juste et je le ferais. Un avenir brillant t'attend. Tout ça ne changera rien au fait que tu es blessée et que tu le resteras probablement toute ta vie mais je voulais au moins faire ce geste. Anthony a agi comme un monstre. Je n'essaie pas d'obtenir ton pardon mais seulement de t'aider à retrouver une vie normale. J'espère que tu comprendras mon geste et mes mots, des mots que j'aurais été bien incapable de te dire en face si tu avais pu les entendre... »
  Les deux amis restèrent bouche après avoir lu cette sorte de lettre. Katlyn tremblait et ses yeux étaient encore plus rouges. Nicholas passa son bras autour de ses épaules et la serra contre lui. Les yeux de la jeune femme ne cessaient de faire des allers-retours entre William et cette lettre. Elle ignorait ce qu'elle devait répondre. Un simple merci serait bien peu de choses pour tout ce qu'il avait fait et promettait de faire mais, dans le même temps, elle ne pouvait pas accepter tout ça. C'était beaucoup trop. Après tout, elle avait tué Anthony ! Elle avait tué l'unique fils de William et il lui offrait tout ça ? Non, elle ne pouvait vraiment pas l'accepter.
  — Elle ne peut pas l'accepter.
— Comment le savez-vous ?
— Katlyn se sent coupable de la mort d'Anthony. C'était votre unique enfant. Elle ne comprend pas pourquoi vous pardonnez aussi facilement, pourquoi vous lui faites ces cadeaux.
— Une partie de moi la rendra toujours coupable. Cependant, Anthony ne l'avait-il pas cherché ?
  Nicholas fut choqué par ces propos. Son père aurait-il tenu le même discours s'il avait été le méchant de l’histoire ? Certes, Anthony l'avait cherché et mérité mais William était son père. Comment pouvait-il parler de lui ainsi ? Nicholas sortit de son état de transe quand son téléphone sonna. Il prit rapidement l'appel sans prêter attention à l'appelant. L'appel ne dura que très peu de temps et, bientôt, il se leva.
  — Je dois y aller, déclara-t-il aussi bien à voix haute qu'en signant.
— Où ? demanda Katlyn.
— L'hôtel où on était vient de m'appeler. Il y a eu un incident en cuisine. Ils font évacuer l'hôtel par précaution. On logera dans un autre hôtel jusqu'à la fin de notre séjour. On me demande de bouger nos bagages. Je n'en ai pas pour longtemps.
— D'accord.
— Je te laisse avec lui. Au moindre problème, texte-moi. Le chien reste avec toi.
— Reviens vite.
— Promis.
  Il lui déposa un baiser sur le front et expliqua rapidement la situation à William. Il lui demanda également de rester avec Katlyn jusqu'à ce qu'il revienne. Le père de Tony accepta tout de suite.
  — Je lui trouverais un médecin avant que vous ne reveniez.
— Il serait temps.
— Ce sera tout ?
— Prenez-la dans vos bras pour qu'elle puisse vous remercier pour le geste que vous venez de faire.
  William s'exécuta tandis que Nicholas s'éloignait. Le jeune homme jeta un œil derrière lui et ressentit un pincement au cœur en voyant son amie dans les bras d'un autre homme que lui. Cela ne lui rappela que trop bien le jour où il avait vu Anthony embrasser Katlyn pour la première fois.
  - Flashback -
  Nicholas se tenait debout dans le gymnase du lycée transformé en piste de danse à l'occasion du bal de fin d'année. Il souriait. A son bras était pendue une superbe créature qu'il avait eu la chance de pouvoir inviter avant le bal. Cette dernière s'était montrée très flattée de cette demande et avait accepté sur le champ. Ils étaient tellement beaux, lui avec son costard impeccable, sa cravate et la fleur à sa boutonnière et elle dans sa robe de bal d'un bleu nuit profond incrustée de petits strass reflétant la lumière. Tout le monde les admirait, leur souriait, les enviait. Ils étaient les plus beaux. Ils étaient les plus populaires. Ils étaient les plus aimés. Ils auraient facilement pu être nommés roi et reine de la soirée si une nouvelle entrée ne les avait pas éclipsés. Le sourire de Nicholas s'effaça en découvrant les nouveaux venus. Anthony et Katlyn, plus resplendissants encore que d'habitude dans leurs tenues de soirée. Anthony portait le costume trois pièces de rigueur. Il ne portait pas de cravate et son col était légèrement déboutonné, ce qui rendait les filles totalement hystériques. Elles devinrent encore plus folles en découvrant Katlyn à son bras. Katlyn qui souriait. Katlyn qui était heureuse. Katlyn qui était magnifique dans sa robe de bal identique à celle de Cendrillon quand elle avait rencontré son prince charmant. Anthony l'avait faite faire sur mesure et l'avait offerte à sa petite-amie peu de temps après qu'elle ait accepté d'être sa cavalière. Désormais, personne n'avait de doutes sur les rois et reines de la soirée. Nicholas regarda le jeune couple passer devant lui sans lui accorder un regard. Ils avaient joué le jeu pour leurs parents, surtout pour Denise, et avaient posé pour les photos mais ne s'étaient pas adressés la parole depuis leur dispute.
  — Il aurait pu choisir n'importe quelle fille du lycée et il a jeté son dévolu sur la paria de l'école.
— Je le comprends.
— Ne me dis pas que tu l'envies. Cette fille est le souffre-douleur du lycée. Je n'ai jamais vu quelqu'un d'aussi stupide et faible.
  Nicholas ne répondit pas et serra les dents pour se contrôler. Il avait beau être fâché avec Katlyn, elle restait sa meilleure amie et il ne supportait pas qu'on la dénigre. Il entraina sa cavalière sur la piste de danse où ils enchainèrent danse sur danse. Vint le moment du slow. Par un hasard qui se voulut malheureux, Katlyn se retrouva dans le champ de vision de Nicholas qui ne cessa de la regarder. Quand Anthony se pencha et l'embrassa délicatement, Nicholas sentit son cœur se déchirer si violemment qu'il manqua de défaillir. Sa cavalière recula d'un pas.
  — Pardon.
— Ça ne va pas?
— Non, je... Je dois prendre l'air.
  Il s'éloigna sans un mot de plus et sortit du gymnase. La légère brise d'été qui soufflait le fit tressaillir et les larmes lui piquèrent les yeux. Il refusa cependant de les faire couler. Ce n'était pas le moment. Il marcha plusieurs minutes et rentra pour voir Katlyn accéder au statut de reine de bal aux côtés de son roi, Anthony. Il les applaudit et passa le reste de la soirée à s'amuser comme il le pouvait pour oublier la blessure de son cœur brisé. Il rentra chez lui très tard et seul. Les jours qui suivirent cette soirée passèrent lentement. C'était le début de l'été. Nicholas vivait comme un automate. Un beau jour, alors qu'il était seul chez lui, il sortit sa valise et balança ses fringues dedans. Il ne prit que le strict nécessaire. Il glissa tout son argent dans portefeuille et sa fausse carte d'identité qu'il avait un jour fait faire pour entrer dans un bar avec ses potes. Ensuite, il imprima une autorisation de sortie du territoire et imita la signature de ses parents. Quand il fut fin prêt, il quitta la maison. Un taxi le déposa à l'aéroport où il demanda à avoir un billet sur le prochain vol pour la France.
  — Je vous programme un retour ?
— Non. Je n'ai besoin que d'un aller simple.
  Sa demande fut enregistrée. Bientôt, il embarqua sans éveiller de soupçons. L'avion décolla. Nicholas s'envola, laissant toute sa vie derrière lui...
  - Fin -
  Il avait rempli toutes les formalités. Il avait déplacé tous les bagages. Il avait récupéré les clés de leur nouvelle chambre. L'hôtel se situait au Vaudreuil. C'était plus loin que prévu mais les autres hôtels affichaient complet. Nicholas avait accompli toutes ses tâches pour s'occuper l'esprit mais le souvenir de ce baiser continuait de le hanter et de le blesser. La réaction qu'il avait eue après, cette décision de partir... Tout ça avait été puéril. Pourtant, prendre du recul leur avait fait du bien en quelques sortes. Cette « rupture » les avait aidés à se retrouver puis à se réconcilier. Le lien qu'ils pensaient avoir perdu était, en fait, toujours là. Ils avaient su le retrouver. Ils s'en étaient sortis. Voilà qui était le plus important. Nicholas retourna à l'hôpital. L'aube commençait à pointer. Il n'avait pas dormi de la nuit et commençait à s'en sentir mal. Il n'allait probablement pas pouvoir conduire pour le retour. Katlyn allait devoir prendre le volant. Il retrouva son amie se reposant dans son lit. William était assis auprès d'elle.
  — La nuit est longue.
— Trop longue. Vous avez vu un médecin ?
— Oui. Il vous attendait.
— Quelque chose de grave ?
— Ça avait plutôt l'air d'une bonne nouvelle.
— Ça changerait, tiens.
— Monsieur Jonas ? fit un homme en blouse blanche qui venait d'apparaitre.
— C'est moi.
— Je peux vous parler un instant ?
  Nicholas acquiesça et suivit le médecin qui l'entrainait à l'écart. Katlyn ne pouvait pas l'entendre et, quand bien même elle le pourrait, elle dormait si bien que l'agitation autour d'elle ne la dérangeait pas. Alors, une conversation...
  — On m'a parlé d'une bonne nouvelle.
— C'est vrai.
— Je serais ravi de la connaitre.
— On m'a dit que votre amie était sourde.
— C'est le cas. Depuis quelques mois.
— Elle pourrait entendre à nouveau.
— Pardon ?
  Nicholas était sincèrement surpris. Il avait retourné le problème dans tous les sens mais n'y avait jamais trouvé de solution. Y en avait-il vraiment une ? Un espoir s'alluma en lui.
  — Ses oreilles réagissent. Pour faire simple, elle nous entend mais le son est trop faible pour que son cerveau puisse l'interpréter.
— Il y a une solution pour ça ?
— Des prothèses auditives. Ce n'est pas l'idéal mais elle pourrait entendre.
— C'est plus qu'on ne pouvait espérer à ce stade. On nous a dit que ce serait permanent.
— Vous pourrez la rassurer sur ce point.
— Pour le reste ?
— Nous avons fait un examen complet pour en être sûr. Votre amie n'a rien. Le bébé non plus.
— Dieu merci ! s'exclama Nicholas en levant la tête vers le plafond.
— Cependant, et pour ne courir aucun risque, vous allez devoir la surveiller durant les prochaines quarante-huit heures.
— Je comprends.
— Si jamais elle éprouve des difficultés respiratoires, vous devez la ramener immédiatement. Le moindre doute pourrait lui coûter la vie.
— Elle est asthmatique. Comment je pourrais faire la différence entre une crise normale et une autre ?
— Qu'elle utilise son inhalateur mais ramenez-la pour éviter tout risque.
— D'accord. Je vous remercie.
— Vous allez bien ? demanda le médecin en voyant le visage pâle du jeune homme.
— Je viens de passer une nuit blanche dans le stress. J'ai besoin d'insuline et de sucre.
— Suivez-moi. Je vais m'occuper de vous.
  Nicholas suivit le médecin. Il n'était pas question de jouer avec sa santé. Il devait veiller sur Katlyn. C'est exactement ce qu'il fit quand il prit la place de William dans le fauteuil auprès du lit de Katlyn. Celle-ci dormait encore, son fidèle chien à ses côtés. Le jeune homme se contenta de prendre sa main et de fermer les yeux. Il se sentait encore faible mais c'était déjà mieux. Avec du repos, il irait encore mieux. Quand Katlyn se réveilla, elle accepta de prendre le volant et de les ramener à l'hôtel. Ils passèrent d'abord chez un vétérinaire de garde pour s'assurer que le chiot ne courait aucun risque. Nicholas passa la journée à dormir, Katlyn ne le réveillant que pour l'obliger à s'hydrater et à manger. Le reste du temps, elle était allongée auprès de lui et lisait un livre qu'elle avait emporté. Le soir même, ils refirent l'interview qui, cette fois, se passa sans incident. Le lendemain, ils reprirent l'avion. Nicholas passa l'intégralité du voyage à surveiller Katlyn de peur que sa santé ne décline. A son grand soulagement, il n'en fut rien. Bien qu'épuisés, ils passèrent chez Kevin et Amber puis chez les parents Jonas. Nicholas leur apprit la nouvelle. Une nouvelle que Katlyn ignorait encore. Il ne voulait pas lui en parler tant qu'il n'aurait pas les fonds nécessaires. Lui dire maintenant ne ferait que la blesser davantage. Les prothèses étaient coûteuses et inaccessibles à l'heure actuelle mais il était certain qu'en travaillant dur, il finirait par avoir les moyens. Ce jour-là, il lui ferait la surprise de lui rendre son sens perdu. En attendant, il allait s'occuper d'elle et de l'enfant afin qu'ils se sentent le mieux possible. Pourtant, il sentait que Katlyn lui cachait quelque chose, que sa conversation avec William continuait de la perturber. Il avait peur qu'elle ne fasse une bêtise. Comme cette peur était légitime !
  → Quelques jours plus tard...
  Nicholas déverrouilla la porte d'entrée de son appartement et l'ouvrit. Le chiot l'accueillit à grand renfort d'aboiements. Il entra et referma la porte d'un léger coup de pied. Il se rendit dans la cuisine et déposa son sac de courses sur la table avant de verrouiller de nouveau la porte. Il n'irait plus nulle part aujourd'hui. Il trouva son appartement silencieux, trop silencieux. D'ordinaire, la télévision aurait été allumée avec le son à fond. Katlyn faisait ça pour lutter contre le silence dans lequel elle était enfermée. Malheureusement, cela ne fonctionnait pas. Rien ne pouvait briser ce silence. Il y a quelques semaines encore, elle entendait parfaitement bien. Anthony les avait enfermés dans la cave pendant des heures. Il se fichait totalement qu'ils meurent de faim et de soif. Il les avait laissés dans le froid et le noir. Nicholas avait appris que ce n'était pas la première fois que ça arrivait quand Katlyn lui avait désigné une boite dans un coin de la cave. A l'intérieur, il avait trouvé de la nourriture et de l'eau pour une personne ainsi qu'une couverture et une boite de premiers secours. Il s'était alors demandé depuis combien de temps Katlyn subissait la violence de son fiancé. Il avait pris soin d'elle tout le temps qu'ils étaient enfermés, lui donnant sa part de nourriture et d'eau. Il avait résisté longtemps avant de perdre connaissance, mourant de faim et de manque d'insuline dans son organisme. Il ne savait pas ce qui s'était passé après son blackout. Il s'était réveillé à l'hôpital avec sa mère à ses côtés. Katlyn était là elle aussi, dans le lit voisin du sien. Son ouïe s'était gravement dégradée lors de leur captivité. Elle ne l'entendait quasiment plus au moment où il avait sombré. Désormais, elle ne l'entendait plus. Il avait appris que Tony était décédé mais il n'avait aucune idée de la façon dont ça s'était passé. Il espérait que Katlyn le lui dirait un jour, quand elle retrouverait l'usage de la parole. Ses derniers mots avaient été une supplication. Elle voulait qu'il tienne le coup, qu'il ne l'abandonne pas. Il était en vie aujourd'hui et n'avait pas l'intention de l'abandonner. Il s'aventura dans son appartement à la recherche de son amie. Il n'y avait aucun bruit. Peut-être dormait-elle. Ce n'était pas le cas. Il le sentait. Un mauvais pressentiment l'envahit soudainement comme si une alerte s'était enclenchée pour lui dire que quelque chose ne tournait pas rond.
  — Katlyn ? appela-t-il, sachant pertinemment qu'elle ne l'entendait pas.
  Il entendit du bruit en passant devant la salle de bains. Il ne frappa pas et entra directement. Katlyn était là. Elle était assise sur les toilettes et pleurait, comme tous les jours. Nicholas eut immédiatement envie de la prendre contre lui et de la serrer dans ses bras pour la consoler comme chaque jour... Sauf qu'aujourd'hui, elle tenait le canon d’un neuf millimètre plaqué sous son menton. Ses mains tremblaient et ses yeux étaient ouverts. Elle semblait hésiter à appuyer sur la gâchette. Elle avait le doigt dessus mais cherchait encore le courage de l'actionner. Nicholas ignorait que l'arme était chargée et que la sécurité n'était plus enclenchée. Il s'en fichait. La panique s'empara de lui. Elle ne devait pas faire ça. Il ne le fallait pas. Il avait promis de la protéger, de ne jamais lui faire de mal, de toujours s'occuper d'elle. Elle portait son bébé. Il l'aimait. Il ne pouvait pas la laisser faire. Elle savait qu'il était là. Elle l'avait vu mais elle garda le silence, comme d'habitude.
  — ...
  Nicholas commença à signer pour lui parler et la faire renoncer à ce suicide.
  — Ne fais pas ça, je t'en prie ! Tu n'as pas le droit !
— ...
— Tu t'en es sortie vivante, n'est-ce pas suffisant ? Je sais que ce qu'il a fait est horrible mais il ne recommencera plus jamais !
— ...
— Il est décédé, Katlyn. Il ne te fera plus de mal.
— ...
— Je t'en prie, éloigne cette arme de ton visage.
  Rien de ce qu'il disait ne l'atteignait. Elle fondit en larmes une nouvelle fois, toujours en maintenant l'arme pointée sous son menton. Nicholas remarqua la feuille de papier qui trainait sur le sol. Il la ramassa et la déchiffra.
  « Jerry,
  Je dois te faire un aveu. C'est moi qui ait tué Anthony. Il voulait te tuer. Je ne pouvais pas le laisser faire. Ces images me hantent et je n'arrive plus à les oublier. Je suis désolée mais je ne supporte plus cette situation, ni ce silence. Je sais que je peux compter sur toi en permanence mais... Il est temps que tu cesses de te préoccuper de mon sort et que je te laisse mener ta vie comme tu le souhaites. Quoiqu'il se passe, laisse-moi partir. N'essaie pas de me sauver. Merci de tout ce que tu as fait pour moi jusqu'à présent. Je ne pourrais jamais te rendre la pareille. N'oublie pas que je t'aime, comme un ami.
  Pardonne-moi.
  Katlyn. »
  Des larmes avaient coulé sur le papier, faisant baver l'encre. Le message semblait avoir été rédigé dans l'urgence si l'on en croyait l'écriture brouillonne. Cela rendait la lecture difficile mais Nicholas en avait saisi le sens. Elle avait tué Anthony et elle l'avait fait pour le protéger, uniquement pour le protéger. Elle le suppliait de la laisser mourir mais il ne pouvait pas faire ça. Il se mit à pleurer à son tour. Il pleurait parce qu'il se sentait coupable. Elle allait mettre fin à ses jours parce qu'elle avait voulu le protéger en tuant l'homme qui la torturait. Il l'aimait trop pour la voir mourir sous ses yeux sans rien faire. Il l'aimait trop pour la voir malheureuse. Il fallait qu'il la dissuade de faire ça.
  — ...
— Tu t'es battue pendant plus d'un an pour sauver ta peau contre ses coups et tu voudrais abandonner maintenant ? C'était de la légitime défense. Je te suis reconnaissant de m'avoir sauvé la vie mais tu l'auras fait pour rien si tu meurs maintenant. Il t'a dit la vérité ce jour-là. Je t'aime, Katlyn. Je t'aime depuis plus de trois ans et j'en souffre énormément. Je ne veux pas te forcer à accepter mes sentiments et je souhaite rester le Jerry que tu as toujours connu. Seulement, tu portes mon enfant en ce moment même et j'aime déjà ce petit être. Je l'aime autant que je t'aime. Ne me demande pas de t'aider à mourir. Je ne le pourrais pas. Tu t'es battue jusqu'au bout et tu en es ressortie vainqueur. Tu n'as pas à te sentir coupable. Si tu avais vraiment voulu mourir, tu l'aurais laissé faire. Tu l'aurais laissé te tuer... Mais ce n'est pas le cas. Je sais que quelque part en toi, tu refuses la mort que tu veux t'infliger. J'ignore si ce que je signe a un impact quelconque sur toi mais je te supplie, du plus profond de mon être, de lâcher cette arme et d'abandonner cette idée de suicide. Pense que tu emporteras trois vies avec toi si tu appuies sur cette gâchette : La tienne, celle de notre enfant... Et la mienne. C'est vraiment ce que tu veux ?
  Il s'arrêta et la regarda à travers le rideau de ses larmes. Elle le fixait droit dans les yeux, pleurant de plus belle. Elle ne céda pas à ses belles paroles qui l'avaient émue. Il essayait de la sauver à tout prix mais elle ne voulait pas qu'on la sauve. Elle voulait mourir. Elle ne voulait plus affronter cette vie qui la faisait trop souffrir. Elle lui jeta un dernier regard désolé et appuya sur la détente, sourde au hurlement de Nicholas qui suivit son geste...
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