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#king charles portait
ye-olde-devilfish · 4 months
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Had to do it to 'im
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skitskatdacat63 · 1 year
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Yaaaayyyyyyyy vettonso wip!!:
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THEY WON'T LEAVE ME ALONE!!!!!!
I barely ever use my physical sketchbook, but now there is literally 12 pages just of trying to figure these guys out....
But hey happy to say I can actually draw Seb's face from memory!! I like it better when I can draw from memory than having to stare at ref pics. Nothing wrong with using ref, I use it all the time, but it causes me to think about it way too much. Fernando I've really only drawn one other time so I kinda just copied off my last one as a placeholder 😭 so I should probably just stare at pictures of him for a while, like I did with Seb, until his face is eventually burned into brain
This is like, first joint portrait into the arranged marriage type vibe sjfkfl
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jotx · 4 months
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joe biden must be trembling patrick bateman style at king's charles's new portrait. lets see trudeau's portait...
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crests-and-coronets · 7 years
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German School, A Woman with a King Charles Spaniel, 18th century (Sothebys)
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roehenstart · 2 years
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Portait of Bonne de Berry, wife of Amedeo VII of Savoy.
Bonne was the eldest daughter of Prince Jean, Duke of Berry, brother of King Charles V of France, and his first wife Jeanne, daughter of Count Jean I of Armagnac. She was named in memory of her paternal grandmother, Bonne de Luxembourg, sister of Emperor Charles IV and daughter of John I of Bohemia, known as the Blind.
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thelittlehansy · 5 years
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It sucks that i m terrible at drawing 😄 i would have defintly draw a portait of the king of the southern isles in his study with disney villain charisma and outfit style.
Edit : the statue of a big lion also of course "westergraad are lion not mices"
I would have also dare to offense charles darwin by putting a portrait of him on the back. ( he beleive in social darwinism )
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extrabeurre · 4 years
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Top 10: Les plus grands psychopathes du cinéma
Je suis retombé sur cet article que j’avais écrit pour l’édition de novembre 2013 du magazine Summum, et ça me semble un survol encore assez complet des figures les plus marquantes du cinéma d’horreur, alors je le republie ici à quelques jours de l’Halloween. 
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 10 - Jigsaw (Saw)
Alors que la majorité des psychopathes les plus inoubliables du grand écran ont fait leur marque pendant les années ’70 et ’80, le règne sanglant de Jigsaw est plus récent, ce sinistre personnage ayant fait son apparition dans le premier film de la série Saw en 2004. On y découvrait alors ses méthodes cruelles, qui consistent à emprisonner de pauvres individus dans de dangereux pièges et à les mettre au défi de trouver le moyen de s’en échapper vivant. Tordu à souhait, son but ultime n’est pas de tuer ses victimes, mais plutôt de leur faire apprécier la vie… s’ils survivent. Ce désir malsain de tester la nature humaine est venu à Jigsaw après qu’il eut appris qu’il avait une tumeur au cerveau inopérable et qu’il eut tenté de se suicider sans succès.
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 9 - Frank Booth (Blue Velvet)
Dennis Hopper a trouvé un de ses rôles les plus mémorables dans le film Blue Velvet de David Lynch. Il y incarne Frank Booth, un criminel sévissant dans une petite ville de la Caroline du Nord, où il entretient notamment une relation trouble avec une chanteuse de cabaret jouée par Isabella Rossellini, qu’il violente et humilie à répétition. Ayant par ailleurs l’habitude d’inhaler un gaz mystérieux, Booth kidnappe, mutile et tue diverses personnes à travers le film, en plus de terrifier tous ceux qu’il rencontre avec ses personnalités multiples. La rumeur veut que plusieurs acteurs aient refusé le rôle, qu’ils trouvaient trop répugnant. Hopper, par contre, s’est écrié qu’il « devait » jouer Frank, car il « était » Frank!
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  8 – Alex DeLarge (A Clockwork Orange)
D’abord créé par Anthony Burgess dans son roman A Clockwork Orange, c’est sous les traits de Malcolm McDowell dans le film du même nom de Stanley Kubrick que le personnage d’Alex DeLarge a traumatisé d’innombrables cinéphiles. Commettant divers crimes allant du simple vol au viol et au meurtre, le jeune homme au costume blanc, au chapeau noir et à l’œil maquillé ne semble faire preuve d’aucune logique dans ses actions. Quiconque croise son chemin peut devenir la prochaine victime de ses « droogs » et lui. Il ne démontre aucun remords. Pire : il semble prendre plaisir à faire le mal, comme lorsque qu’il chante Singin’ In the Rain en esquissant quelques pas de danse pendant qu’il attaque un pauvre couple…
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 7 - Leatherface (The Texas Chainsaw Massacre)
Le visage recouvert d’un masque fait de chair humaine et brandissant une tronçonneuse, Leatherface est une vision cauchemardesque comme on en a rarement vu au cinéma. Apparemment inspiré du véritable tueur en série Ed Gein, qui portait lui aussi un masque de chair humaine, Leatherface n’est pas seul dans sa folie meurtrière. En effet, il est généralement entouré du clan Sawyer, une famille de consanguins qui pratiquent le cannibalisme. Dans le film original de 1974 et dans ses suites, Leatherface ne prononce jamais un mot alors qu’il traque et exécute ses victimes, ce qui le rend encore plus effrayant. Certains estiment qu’il est probablement déficient mental ou du moins comme un « gros bébé », pour reprendre les mots de Tobe Hooper, le réalisateur des deux premiers films de la série.
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  6 - Jack Torrance (The Shining)
Adapté du célèbre roman de Stephen King, The Shining met en vedette le grand Jack Nicholson dans le rôle de Jack Torrance, un écrivain qui accepte de s’occuper du mythique Overlook Hotel pendant un hiver. Enfermé dans ce lieu isolé avec sa femme et leur jeune fils, Torrance sombre lentement mais sûrement dans la folie et en vient éventuellement à vouloir massacrer sa propre famille. Ceci mène à une séquence iconique, réalisée de main de maître par le légendaire Stanley Kubrick, où Jack poursuit ses proches à travers l’hôtel, armé d’une hache avec laquelle il défonce une porte où il se glisse ensuite la tête pour livrer sa réplique classique : « Here’s Johnny! »
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  5 - Jason Voorhees (Friday the 13th)
Alors que le premier film de Friday the 13th avait pour antagoniste la mère de Jason Voorhees, ce dernier a pris le contrôle de la série à partir du deuxième épisode. Dès lors, il massacre sans répit les malheureux ayant la mauvaise idée de séjourner aux abords du Crystal Lake. Laissé pour mort à la fin de chaque film, Jason trouve toujours le moyen de ressurgir la fois suivante pour continuer son carnage. Généralement le visage caché derrière un masque de gardien de but et armé d’une machette, Voorhees est une véritable force de la nature. Sean S. Cunningham, le réalisateur de Friday the 13th, le compare d’ailleurs à un grand requin blanc, soit un prédateur impitoyable avec lequel il est impossible de raisonner...
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  4 - Freddy Krueger (A Nightmare on Elm Street)
Frederick Charles Krueger, Freddy pour les intimes, a envahi le subconscient des amateurs de films d’horreur en 1984 dans le premier film de la série A Nightmare on Elm Street de Wes Craven. Armé d’un gant muni de lames de rasoir et éternellement vêtu d’un chapeau et d’un chandail rayé, ce tueur en série au visage défiguré se distingue de la majorité des autres psychopathes du grand écran par sa nature foncièrement surnaturelle. En effet, c’est dans les rêves de ses victimes que Freddy leur fait subir divers sévices mortels, dont les conséquences se répercutent dans le monde réel lorsqu’ils se réveillent. Tel que joué par Robert Englund, Krueger se démarque aussi par l’humour noir dont il sait faire preuve, pas tant dans le film original, mais plus particulièrement dans ses suites.
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  3 - Michael Myers (Halloween)
Michael Myers (à ne pas confondre avec Mike Myers, la star d’Austin Powers!) commet son premier meurtre à l’âge de six ans, alors qu’il tue sa propre sœur le soir de l’Halloween. Interné dans un asile pendant une quinzaine d’années, il reprend du service après s’être évadé, terrorisant les adolescentes de sa ville natale, dont la gardienne d’enfants Laurie, jouée par Jamie Lee Curtis. Portant un masque et ne disant jamais un mot, Myers est une véritable figure cauchemardesque, un horrible monstre que même la mort ne peut pas arrêter. Il semble en effet être tué à la fin de chaque film, mais il refait toujours surface tôt ou tard. Selon le réalisateur John Carpenter, Michael Myers est « presque une force surnaturelle, une force maléfique qui s’est déchaînée. »
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 2 - Hannibal Lecter (The Silence of the Lambs)
C’est d’abord dans les pages des romans de Thomas Harris qu’on a fait sa connaissance, puis Brian Cox l’a interprété dans le film Manhunter en 1986. Mais il est indéniable que c’est lorsque Anthony Hopkins s’est glissé dans sa peau dans l’adaptation cinématographique de The Silence of the Lambs que le personnage de Hannibal Lecter est devenu plus grand que nature. Cet effroyable tueur cannibale, aussi psychiatre à ses heures, diffère de la plupart des psychopathes du grand écran par sa grande intelligence et par son charisme à glacer le sang. Loin d’être une simple brute silencieuse, Lecter parvient à entrer dans la tête de tous ceux qu’il croise et à les troubler profondément, même lorsqu’il est immobile dans une cellule de prison.
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 1 - Norman Bates (Psycho)
Il est un des premiers psychopathes à avoir fait des siennes au cinéma et, 53 ans après la première du film d’Alfred Hitchcock le mettant en vedette, Norman Bates demeure un des esprits les plus tordus qu’on ait jamais pu découvrir au grand écran. Incarné par Anthony Perkins, le propriétaire du Bates Motel souffre d’un trouble dissociatif depuis la mort de sa mère, dont il conserve le cadavre chez lui, en plus de régulièrement enfiler ses vêtements et d’adopter sa personnalité pour commettre des meurtres. Le plus inoubliable étant évidemment celui de Marion Crane (Janet Leigh), pour qui une simple douche est devenue un bain de sang...
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max-rainet · 4 years
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Shop for Art ~ CHARLES LEANDRE King Leopold of Belges (1897) Dancer tickles Nose of Man w Beard ~ #man #beard #ballet #dancer #portait #art #king #belgium #prints #drawing #mancave #whimsical #shop #find #buy #win #today #MaxRainet Thank You! | AT eBay https://buff.ly/3gj4DQR https://www.instagram.com/p/CENvgSBgrTb/?igshid=3rn10las3phx
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if-you-fan-a-fire · 5 years
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“Affidavit De Morris Schatzberg,” La Presse. August 15, 1919. Page 10. --- Ils nie toutes les allégations de Giannetti, dans son déclaration solemne --- LE GREFFIER BEAULIEU SUBIRA UNE ENQUETE --- M A -E. Corrlveau, greffier de la Couronne, a reçu, hier après-midi, un message de M. Charles Lanctôt, assistant procureur-général. lui disant de suspendre l'employé de la Cour de police Beaulieu Jusqu'à nouvel ordre. Il y aura, dlt-on. enquête pour étudier les faits racontés par Giannettl dans son affidavit donné devant le Juge Choquet, mercredi dernier Cependant rien n'a encore été décidé quant à cette procédure M. Corrlveau attend d'autres ordres de M Lanctôt. L’investigation sera faite te huis-clos. Si les accusations sont fausses. Beaulieu sera aussitôt réinstallé. mais dans le cas contraire, une plainte serait déposée en Cour de police. 
M. Beaulieu a commencé, dès hier, à préparer sa défense. Il a donné un affidavit pour contredire celui de Giannettl, mais ce document n'a pas encore été rendu publie. 
"Moe" Shatzberg. mentionné par Giannettl. dans sa déclaration solennelle, a été ramené de la prison de Bordeaux, hier. Il a aussitôt assermenté une longue déclaration niant tous les faits rapportés par l'Italien. 
Voici en résumé, ce qu’il déclare: "Mon nom est Morris Schatzberg. Je deumeure an No 6 Place Mont-Charles, mais je suis présentement détenu dans la prison de Bordeaux. "Je vais raconter l'histoire telle que je la connais. "J’étais au palais de Justice, un après-midl, vers 4 heures, quand j'ai aperçu Giannettl qui se tenait près du comptoir. M. Beaulieu lui disait alors: "Je ne puis préparer le» garantie? aujourd'hui, il est trop tard.’’ "Giannetti se tournant vers moi et me dit: "Morris aide-nous donc à remplir quelques documents. Quand M Beaulieu a vu que j’étais prêt à aider. Il a consenti à préparer les ; documents, mais je ne sais pas s'il les a signés ou non. "Ces garanties étaient pour les causes de Crystal. M. Beaulieu est ensuite parti seul. Giannettl l'acresta à la porte et lui demanda s’il consentirait à l'accompagner dans un auto. Jusqu'à la prison de Bordeaux. car ajouta l'italien, il sera peut-être trop tard pour faire sortir , Crystal si je vais seul à la gédle."  "Je n’ai pas vu donner un seul sou. M. Beaulieu avait reçu quelque chose, je l'aurais vu. 
"Je n’ai pas donné d'argent à M. Beaulieu quand je me trouvai avec lui, Crystal père et celui qui se portait garant. "Je n'aurais jamais préparé de garanties dans le cas de Crystal s'il n'avait pas été si tard. J'ai agi de bonne foi à la demande de Glannetti. 
"C'était le premier après-midi que je me trouvais en cour avec King Giannattl. J'étais occupé à parler et Je ne puis dire à M. Beaulieu a demandé à quelqu'un de signer les garanties. “Je me souviens très bien que quand l’on a apporté les garanties. M. Beaulieu a dit: "C'est un cas: fort dangereux et Je ne vous aviserais pas de mettre votre signature: au bas de ce documents.” Shatzberg continue encore long temps et nie toutes les allégations de Giannettl, les unes après les antres. 
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renehw · 5 years
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Charles IX, King of France (r. 1560-1574), by François Clouet (1510-1572), painted around 1569/70. François, the son of Jean Clouet (1480-1541), worked as painter and miniaturist and followed in his father’s footsteps as painter to the French Court. Both he and his father made many paintings and drawings of members of the French Court and high nobility, always depicting them in all of their splendour and finest dress. With portaits such as this one François, together with other famous names like Titian (for the Spanish Court), Hans Holbein the Younger (Tudor Court) and Anthonis Mor (Spanish Court), would set the standard for royal portraiture. This portrait may have been among the gifts to Archduke Ferdinand II of Tyrol by King Charles IX. @kunsthistorischesmuseumvienna #kunsthistorischesmuseum #kunsthistorischesmuseumvienna #kunsthistorischesmuseumwien #wien #wenen #vienna #clouet #francoisclouet #françoisclouet #renaissance #princelyportraits #royalportrait #royalportraiture #art #painting #kunst #gemälde #fashion #king #charlesix #charlesixoffrance #valois #valoisangoulême (bij Kunsthistorisches Museum Vienna) https://www.instagram.com/p/B0jcfTkIiuy/?igshid=1r46g4nd320hy
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rollingstonemag · 6 years
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/aretha-franklin-barack-obama/
Ce lien unique entre Aretha Franklin et Barack Obama
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Aucun artiste ne signifiait plus pour le 44e président des États-Unis que la Reine de la soul
Il y a trois ans, au Kennedy Center Honors. Aretha Franklin, 73 ans, monte sur scène, vêtue d’un long manteau de fourrure, s’assoie au piano et fait pleurer le président Obama. Cette interprétation de « (You Make Me Feel Like) A Natural Woman » était si incroyable qu’elle a suscité une immense ovation, avant même qu’elle ait fini de chanter. Elle baisse son micro et s’incline, sous un tonnerre d’applaudissements.
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Franklin est décédée d’un cancer du pancréas jeudi matin à l’âge de 76 ans. Elle était chez elle à Detroit, entourée de ses amis et de sa famille. « Dans l’un des moments les plus sombres de notre vie, nous ne sommes pas capables de trouver les mots appropriés pour exprimer la douleur dans notre cœur », a déclaré sa porte-parole Gwendolyn Quinn, dans une déclaration. « Nous avons perdu la matriarche et le pilier de notre famille. L’amour qu’elle avait pour ses enfants, petits-enfants, nièces, neveux et cousins n’avait pas de limite. »
La performance historique de 2015 au Kennedy Center Honors demeurera probablement le point d’orgue de la relation entre entre Franklin et Obama. Même si l’amour que le président portait pour la Reine de la soul peut être retracé sur un fil conducteur tout au long de sa carrière politique ; depuis sa campagne électorale en 2008 jusqu’à la fin de sa présidence. Après la fin de cette campagne historique, Franklin avait répondu présente au National Mall. Elle a chanté « My Country,’Tis of Thee ». Encore une fois, Obama avait l’air au bord des larmes.
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L’un des charmes indéniables d’Obama, était son rapport à la musique populaire, en particulier la soul. Au cours d’une campagne de financement de 2012 au Apollo Theater de Harlem, il a chanté quelques mesures de « Let’s Get Together » d’Al Green. Quelques mois plus tard, il a invité B.B. King, Buddy Guy, Mick Jagger et une foule d’autres musiciens légendaires à la Maison-Blanche. Alors qu’ils jouaient les premiers accords de « Sweet Home Chicago », Guy a convaincu Obama de prendre le micro et de rendre hommage à leur ville natale. « Je t’ai entendu chanter Al Green », a dit Guy après avoir montré du doigt le micro. « Tu as commencé quelque chose, tu dois continuer maintenant. »
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Dès 2009, lorsqu’il a chanté « Walk On By » de Dionne Warwick, lors d’un rassemblement démocrate dans le New Jersey, à 2016, quand il a joué « What’d I Say » en hommage à Ray Charles à la Maison-Blanche, Obama n’a jamais hésité à s’exprimer en chanson. L’exemple le plus mémorable de son attrait au chant est survenu lors des funérailles de la sénatrice Clementa Pinckney, qui a été tuée avec huit autres personnes lorsque, le 17 juin 2015, Dylann Roof a ouvert le feu dans une église de Charleston. Après avoir réfléchi à comment lui faire honneur, le président s’est arrêté, a baissé la tête et a commencé à chanter « Amazing Grace ». Toutes les personnes présentes se sont levées et se sont jointes à lui. Alors que le président Trump a refusé de reconnaître les arts et la culture en Amérique, Obama était un champion en la matière. Il a régulièrement invité des artistes à la Maison Blanche, dévoilé des playlists, au fil des ses deux mandats. Il a salué les figures actuelles du rap comme Chance The Rapper, sans oublier leurs mentors. Quand Prince est mort en 2016, Obama a publié une déclaration – pas seulement un tweet – pleurant cette perte.
Franklin était bien sûr parmi les nombreux musiciens qu’Obama accueillait à Washington. Quelques mois avant que le président ne chante « Amazing Grace » aux funérailles de Pinckney, il a organisé une célébration du gospel à la Maison Blanche, sous la direction de Franklin et de la Morgan State University Choir. « Nous sommes allés à l’église ce soir », a-t-il glissé à la fin de la cérémonie. « C’est comme la religion d’autrefois. Le climatiseur s’est cassé. Les femmes s’éventent toutes. »
« C’est comme à l’ancienne », répondit Franklin avant d’accepter un programme tendu par la Première Dame pour se faire de l’air. Barack Obama est ainsi resté sur scène pour danser et serrer la main aux autres artistes, tandis que Franklin clôturait le spectacle par une interprétation poignante de « Lord Lift Me Up ».
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Lorsque David Remnick, rédacteur en chef du New Yorker, a contacté Obama après sa performance au Kennedy Center Honors, le président n’a pas hésité à répondre :
« Personne n’incarne mieux l’esprit afro-américain, le blues, le R&B, le rock and roll qu’Aretha- elle a cette façon de transformer les difficultés et la tristesse en quelque chose de beau, plein de vitalité et d’espoir. L’histoire américaine est saillante quand Aretha chante. C’est pourquoi, lorsqu’elle s’assoit à un piano et qu’elle joue ‘A Natural Woman’, elle peut m’émouvoir jusqu’aux larmes – de la même manière que Ray Charles peut me faire pleurer avec ‘America the Beautiful’, la musique la plus patriotique jamais interprétée – parce qu’elle capture la plénitude de la vie américaine, le bon et le mauvais, et la possibilité de synthèse, de réconciliation, de transcendance ».
Après sa mort jeudi, les Obama ont publié une déclaration en hommage :
Il était donc logique qu’Obama voulait que Franklin chante « My Country,’Tis of Thee » lors de son inauguration en 2009. Un triomphe éclatant en honneur de la détermination de la communauté afro-américaine. Sa voix résonne plus fort et plus longtemps que celle de ses contemporains, représentant à la fois la lutte et la « beauté, la vitalité et l’espoir » du peuple américain.
Quelques mois avant cette représentation, un Obama pas encore élu était alors en pleine campagne électorale à Detroit. Lorsqu’il a reconnu la présence de Franklin dans l’auditoire, vous pouvez probablement deviner ce qui s’est passé…
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tribalarts · 7 years
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Captain James Cook (1728-1779). Nathaniel Dance. BHC2628
Le nom de James Cook (1728-1779), l’illustre navigateur, hydrographe et explorateur du XVIIIe siècle, est indissociablement lié aux îles Hawaii. À la fois parce qu’il est le premier Européen à les visiter et à la fois par la fin tragique qu’il y trouvera.
Pour la troisième fois en moins de dix ans, le 12 juillet 1776, Cook et son équipe d’érudits repartent pour un nouveau tour du monde à destination du Nord de l’océan Pacifique, l’une des régions les moins connues du globe, à la recherche du passage du nord-ouest, censé être situé entre les pointes nord de l’Amérique et de la Sibérie. Il commande alors le HMS Resolution. Il est accompagné du capitaine Charles Clerke (1741-1779) qui dirige le HMS Discovery et qui doit reconduire Omaï — voyageur tahitien accueilli avec tous les honneurs à Londres, entre la deuxième et la troisième expédition de Cook — dans les îles de la Société, à Huahine. Le 18 janvier 1778, Cook devient le premier Européen à débarquer à Hawaii et baptise l’archipel du nom d’îles Sandwich, en l’honneur de son commanditaire — John Montagu (1718-1792), IVe comte de Sandwich et premier lord de l’Amirauté.
Thomas Gainsborough, « John Montagu (1718-1792), 4th Earl of Sandwich, 1st Lord of the Admiralty », 1783. Huile sur toile. Dim. : 232,5 x 151,4 mm. © National Maritime Museum, Greenwich, London, Greenwich Hospital Collection (BHC3009).
Poursuivant sa route, il effectue une remarquable étude hydrographique du littoral nord-américain. Arrêté par les glaces, au-delà du détroit de Béring, il est contraint de rejoindre les îles Sandwich pour attendre de meilleures conditions climatiques où il jette l’ancre, le 17 janvier 1779, dans la baie de Kealakekua. Le 26 janvier, Cook est honoré par le roi Kalani’ōpu’u et les indigènes qui l’accueillent comme un roi, l’assimilant au dieu Lono, célébré en cette période de l’année. Le 4 février 1779, les deux navires appareillent pour le nord-est de l’Asie. Après une semaine en mer, des tempêtes causent de graves avaries aux bateaux, ce qui oblige les explorateurs à retourner dans la baie de Kealakekua. Ce retour correspond à un changement de saison pour les Hawaiiens et à la mise à mort rituelle de Lono qui doit céder sa place et son pouvoir à un autre dieu majeur, Kū, dieu de la guerre. Cette circonstance explique probablement l’hostilité soudaine des insulaires.
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« Téréoboo [Terryaboo’ ou également Kalani’ōpu’u], roi d’Owyhee [Hawaii] apportant des présents au capitaine Cook [26 janvier 1779] », gravure d’après un dessin de John Webber (1751-1793), Paris, 1785 © Niedersaechsisches Landesmuseum Hannover. Inv. 18295.
Les rapports se tendent très rapidement, le séjour des Britanniques, prolongé par le mauvais temps, représentant une lourde charge pour les îliens. Le matin du 14 février, à la suite du vol d’un canot, Cook se rend au village, en compagnie de neuf hommes, pour prendre le roi en otage jusqu’à ce que l’embarcation soit restituée. Mais la situation dégénère, un chef indigène trouve la mort au cours de l’accrochage et les marins britanniques sont forcés à la retraite, vers la plage, sous les pierres et les lances et, alors qu’il tente de revenir avec ses hommes sur son navire qui l’attend au large, le capitaine Cook est assassiné par la main même de ceux qui le considéraient jusqu’alors comme un demi-dieu : « Notre infortuné commandant, la dernière fois qu’on le vit distinctement, était debout au bord de l’eau et criait aux chaloupes de cesser le feu et d’approcher du rivage. S’il est vrai, selon ce qu’avancèrent quelques-uns des témoins, que les soldats de marine et l’équipage des chaloupes avaient tiré sans son ordre, et qu’il voulait éviter de nouvelles effusions de sang, il se peut que ce soient ses sentiments d’humanité qui lui aient coûté la vie. Car […] on remarqua que tant qu’il faisait face aux naturels aucune violence ne fut exercée sur lui mais, dès qu’il eut tourné le dos pour donner ses ordres aux bateaux, il fut poignardé par derrière et tomba le visage dans la mer. En le voyant tomber, les insulaires poussèrent un cri général, et tirèrent aussitôt son corps sur la grève, où ses ennemis le cernèrent en nombre et, s’arrachant les uns aux autres leurs dagues, chacun s’acharna avec une ardeur sauvage à participer au meurtre. […] ».
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George Carter (1737-1794), « Death of Captain James Cook », par George Carter, 1783. Huile sur toile. © Bernice P. Bishop Museum, Honolulu.
« 20 février 1779. Après des tractations difficiles pour obtenir le corps de notre chef, le fils du roi vint à bord apporter les restes du capitaine Cook, les canons de son fusil et quelques objets qui lui appartenaient. Son corps était démantelé et avait été partagé, mais ne portait pas de traces d’anthropophagie. Le fils du roi désirait que la paix fût rétablie, mais l’irréparable avait été commis. Nous le renvoyâmes en lui enjoignant de déclarer tabou la baie tout entière. L’après-midi, les os ayant été mis en bière, lecture fut faite du discours funèbre et, tandis que nous rendions les honneurs militaires, les restes de J. Cook allèrent s’abîmer dans les profondeurs de la mer ». (Extraits du journal du capitaine King, capitaine de la Resolution après la mort de Cook). C’est donc tragiquement que se termine une aventure humaine et scientifique incomparable qui conduisit cet homme aux modestes origines à percer les grands mystères de l’océan Pacifique. Après la mort de Cook, Clerke, commandant du Discovery prit la tête de l’expédition et chercha à nouveau à découvrir le passage au nord, mais il mourut de phtisie, au large du Kamchatka, seulement six mois après son commandant, sans avoir réussi.
Les Polynésiens descendent de peuples originaires d’Asie du Sud-Est, connus des archéologues sous le nom de Lapita — nom du site en Nouvelle-Calédonie où fut découverte la céramique éponyme. Entre 600 et 1000 ap. J.-C., ces peuples, devenus polynésiens, émigrèrent vers l’est, le nord et le sud jusqu’aux îles Marquises, Hawaii et l’île de Pâques. Les premiers qui abordèrent l’archipel s’y établirent en fondant différentes communautés, souvent distinctes, tout en instaurant contacts et échanges entre elles. Les îles étaient généralement divisées en moku (district), chaque moku instaurant son propre contrôle politique. Au cours du XVIIIe siècle, l’un des plus célèbres kāula (prophète) de Maui prédit l’avènement de celui qui apporterait la paix en unifiant toutes les communautés.
Couteau, Hawaii, XVIIIe siècle. Bois, dents de requin et fibres végétales. Collecté par James Cook (1728 Marton cum Cleveland/Yorkshire – 1779 Kealakekua (Hawaii). Acquis par le Parkinsonsches Museum, 1806. © Weltmuseum Vienne. Inv. 161.
Pendant cette ère, un jeune garçon nommé Kamehameha (vers 1758-1819), formé à l’art du combat par le fameux guerrier Kekūhaupi’o, vivait à la cour de Kalani’ōpu’u (vers 1729-1782). Après la mort de Kīwala’ō (1760-1782), fils et successeur de Kalani’ōpu’u, Kamehameha prit le contrôle de l’île d’Hawaii (nom de la plus grande des îles de l’archipel). Après plusieurs batailles infructueuses contre son cousin Keoua (1762-1791), Kamehameha décida de demander de l’aide à son kahuna (sorcier, prêtre, expert dans un domaine) Kapoukahi. Ce dernier lui conseilla de construire une grande maison pour son dieu, Kūkā’ilimoku (dieu de la guerre), lui garantissant que cette action lui assurerait la victoire sur toutes les îles. Le moku entier se mit à l’œuvre pour édifier le vaste heiau (temple) de Pu’ukoholā à Kohala. En 1791, Kamehameha consacra cet édifice avec le sacrifice de son cousin Keoua. Stimulé par le pouvoir de son dieu de la guerre, Kamehameha lança, en 1796, sa flotte de peleleu (canoës de guerre à double coque) contre Kalanikūpule à O’ahu. Après sa défaite à Nu’uanu, Kalanikūpule fut capturé et offert en sacrifice à Kūkā’ilimoku. Cependant, l’île de Kauai résista. La tentative de Kamehameha pour la soumettre resta vaine, une violente tempête ayant anéanti une large partie de sa flotte. Plus tard, les deux grands ali’i nui (chefs suprêmes, intermédiaires entre les hommes et les dieux), se réunirent et trouvèrent un accord pour permettre à Kaumuali’i (1780-1824) de rester l’ali’i nui de Kauai jusqu’à sa mort, l’île devant passer ensuite sous la domination de Kamehameha. En 1810, Kaumuali’i décida de s’installer, avec son entourage, à Oahu et organisa le cession de l’île à Kamehameha qui, ainsi, accomplit la prophétie en créant le Royaume d’Hawaii.
Bol à kava supporté par deux personnages, Hawaii, XVIIIe siècle. Bois, nacre et dents de sanglier. L. : 46,5 cm. Collecté lors du troisième voyage de Cook (1776-1780). © Trustees of the British Museum, Londres. Inv. HAW 46.
Bol, Hawaii, XVIIIe siècle. Bois et nacre. L. : 18,5 cm. Collecté lors du troisième voyage de Cook (1776-1780). © Acquis en 1922 de la Widdicombe House Collection ; ex-coll. du Leverian Museum, vente de 1806 ; Museum of Archaeology and Anthropolgy University of Cambridge. Inv. Nr. 1922.916.
Bol supporté par trois personnages, Hawaii, avant 1780. Bois de kou (Cordia subcordata), tubes en os, traces de fourrure (chien ?), graines, nacre et réparations en os ou défense de sanglier. H. : 30,2 cm. © Trustees of the British Museum, Londres. Inv. Oc,HAW.48.
Cuillère, Hawaii. XVIIIe siècle. Bois, nacre et obsidienne. L. : 29 cm. Collectée par James Cook (1728 Marton cum Cleveland/Yorkshire – 1779 Kealakekua (Hawaii). Acquise par le Parkinsonsches Museum, 1806. © Weltmuseum Vienne. Inv. 175.
Jusqu’en 1819, la société hawaïenne était administrée par l’aikapu, un système de lois où la religion était indissociable de la vie politique, sociale et économique. Sous cette doctrine, les communautés, très hiérarchisées, avaient à leur tête des chefs dotés d’un statut divin obtenu en fonction du rang qui était déterminé par la généalogie. Elles se divisaient en trois classes : les ali’i formaient la classe aristocratique, les maka’ainana la classe intermédiaire et la plus nombreuse, et les kaua, la plus basse. Ces généalogies étaient mémorisées dans des chants appelés ko’ihonua glorifiant les ali’i, les ancêtres et leurs descendants. Cette idéologie prit fin avec l’avènement au trône de Liholiho (1797-1824), fils aîné de Kamehameha I. Sous l’influence de Ka`ahumanu — désignée kuhina nui (régente) par Kamehameha I — et de sa mère Keopuolani, Kamehameha II discrédita très rapidement le caractère sacré de l’aikapu. Il défia la tradition en organisant une fête réunissant les principaux chefs et de nombreux étrangers où hommes et femmes furent autorisés à partager le repas et ce, sans restriction, ce qui était interdit par l’aikapu. Cet acte, dénommé ‘Ai Noa, aboutit à la disparition de tout ce système de croyances. Certains prêtres, tels qu’Hewahewa, adoptèrent ce changement tandis que d’autres, comme Kekuaokalani, se rebellèrent. Après avoir vaincu les derniers partisans de l’aikapu dans la bataille de Kluamo’o, les anciens dieux furent abandonnés, les temples démantelés et la plupart des idoles brûlées.
Figure (ki’i akua), Hawaii, XVIIIe-XIXe siècle. Bois et tapa. H. : 40,7 cm. © University of Edinburgh, National Museum of Scotland. Inv. A.UC.384.
Dans toutes les cultures polynésiennes, on trouve un panthéon de dieux créateurs, d’esprits d’ancêtres déifiés et de héros légendaires semi-divins. Un panthéon qui était à l’origine de la philosophie régissant l’aikapu. Rien dans la vie quotidienne n’avait lieu sans la volonté et l’assentiment des dieux et, pour pouvoir mener une vie salutaire et fructueuse, il fallait entretenir une bonne relation avec les divinités, dénommées akua. Cette société complexe et polythéiste rendait un culte à des milliers d’entre elles. Leurs faveurs divines pouvaient être obtenues par le biais d’actions de grâce, d’offrandes, de chants et de danses. Tous les aspects de la vie étaient imprégnés d’un profond sens spirituel, de l’événement le plus banal au plus extraordinaire tels que le lever du soleil, la maternité, l’agriculture, la guerre, la pêche, la structure familiale… Les dieux familiaux `aumākua — généralement un ancêtre divinisé — protégeaient, guidaient et étaient honorés par les membres de la famille qui leur étaient liés généalogiquement. Il s’agissait de « réceptacles » dans lesquels les esprits pouvaient descendre lorsqu’ils étaient invoqués pour des raisons familiales, privées, professionnelles ou pour des actes de magie. Tous les akua avaient une ou plusieurs apparences terrestres appelées kinolau — littéralement « nombreux corps » —, végétale, animale ou matérielle. Les manifestations terrestres d’akua se trouvaient également dans les ki’i (images de dieu). Ainsi, les akua n’étaient pas inaccessibles ou éphémères, mais familiers et réels, partageant le royaume terrestre avec les hommes.
Tapa, Hawaii, XVIIIe siècle. Fibres (Broussonetia papyrifera). Dim. : 78 x 55 cm. Collecté lors du troisième voyage de Cook (1776-1780). Ex-coll. John Webber. © Bernisches Historisches Museum Bern. Inv. 1791.531.111. Photo : Yvonne Hurni.
Alphonse Pellion (1795-1815), « Îles Sandwich : Maisons de Kraïmokou, Premier Ministre du Roi ; Fabrication des étoffes », gravure, Paris, 1825. © Coll. privée. Photo : Sharok Shalchi.
Excellents navigateurs, ces hommes utilisaient un système complexe basé sur la position des étoiles, le vol des oiseaux de mer et la direction des courants. Observateurs attentifs du ciel, les hawaiiens acquirent également des connaissances incroyables quant à la science de l’astronomie, en particulier, en ce qui concerne les variations climatiques saisonnières. L’un des signes les plus significatifs était l’apparition de Nā huihui o Makali’i (la constellation des Pléiades). Sur l’île d’Hawaii, cet évènement astrologique apparaissait durant la période de l’Īkuwā (environ fin octobre, début novembre) et annonçait l’arrivée du dieu Lono et de la saison makahiki, une période majeure dans la vie des Hawaiiens. Lono revenait dans son ancienne demeure Hiki’au Heiau à Kealakekua, Kona. Kū était relégué dans son heiau (temple) et Lono prédominait. Cette saison correspondait à une période de renouveau et de célébrations dont le calendrier était établi en fonction des phases de la lune. Ce temps de régénération correspondait également à une période de gestion des ressources. Des kapu (interdits) étaient édictés, par exemple, concernant la pêche de certains poissons et le ramassage d’algues pour permettre la reconstitution des stocks.
Figure surmontant un piédestal circulaire, Hawaii. Bois, nacre et cheveux humains. H. : 45 cm. © Trustees of the British Museum, Londres. Inv. Oc,HAW.75.
Kū figure parmi l’un des quatre principaux dieux avec Kanaloa (dieu de l’océan, guérisseur et compagnon proche de Kane), Kane (dieu de la création) et Lono (dieu de la fertilité et de la pluie). Il était considéré comme le dieu masculin de la force, de la guerre et de la guérison. La noix de coco était l’une de ses formes terrestres. De ce fait, ce fruit était interdit aux femmes de peur qu’elles absorbent la puissance physique et spirituelle du dieu. Sculpté pour inspirer crainte et sévérité, Kū se tient debout, les jambes pliées, avec une large bouche grimaçante, à l’instar des guerriers qui lui rendaient un culte dans le heiau (temple) qui lui était consacré. Il existe des dizaines de manifestations de Kū comme par exemple Kūkā’ilimoku (Kū voleur d’îles), Kūolonowao (Kū de la forêt profonde) Kū’ula (Kū de l’abondance de la mer)… Ces différentes apparences de Kū avaient pour vocation de favoriser des activés telles que la pêche, la collecte de bois pour la sculpture, la capture d’oiseaux pour la plumasserie, etc.
Grande idole (ki’i) de temple représentant le dieu Kū (Kūkā’ilimoku), Hawaii. Style de kona. Bois d’arbre à pain ’ulu (Artocarpus altilis). © Achat par Charles Reed Bishop, mars 1895 ; Bernice Pauahi Bishop Museum, Honolulu. Inv. 7654.
Grande sculpture (ki’i) de temple représentant le dieu Kū (Kūkā’ilimoku), Hawaii, vers 1790-1819. Style de kona. Bois d’arbre à pain (’ulu) (Artocarpus altilis). H. : 267 cm. Don de W. Howard, 1839. © Trustees of the Trustees of the British Museum, Londres. Inv. Oc,1839,0426.8.
Grande idole (ki’i) de temple représentant le dieu Kū (Kūkā’ilimoku), Hawaii, début du XIXe siècle. Bois de l’arbre à pain. H. : 199,4 cm. © Don de John T. Prince, 1846. The Peabody Essex Museum, Salem. Inv. E12071.
Les œuvres d’art étaient créées en priorité à l’intention d’une élite héréditaire, constituée de ceux qui détenaient l’autorité politique et social et qui étaient eux-mêmes investis du pouvoir spirituel transmis par les ancêtres. Les sculptures figuratives hawaiiennes sont extrêmement rares et développent des formules plastiques inconnues ailleurs. Férocité de l’expression, puissance du modelé et monumentalité sont les caractéristique du style « kona » qui s’est développé sur la côte éponyme, au sud-ouest de l’île d’Hawaii. Ce caractère doit son origine à Kamehameha I pour qui Kū fut la divinité favorite et devint ainsi le dieu « officiel » d’Hawaii. Ces représentations, empreintes d’une forte tension évoquant un lutteur dans une position de défi ne peuvent laisser indifférent le contemplateur. Les sculpteurs des grandes effigies érigées dans les temples appartenaient à l’élite des kahuna (experts professionnels dans un domaine particulier).
Figure debout, Hawaii. Fin XIXe-début XVIIIe siècle. Bois, cheveux humains, nacre et tissu en fibre végétale (le bouchon en os ou en ivoire représentant les dents est perdu). H. : 41,5 cm. Ex-coll. Harry Geoffrey Beasley, no. 2630, acquise le 18 novembre 1930 d’un descendant de John Knowles, aspirant à bord du HMS Blonde (capitaine Lord Byron) ; don d’Irene Marguerite Beasley, 1944. © Trustees of the British Museum, Londres. Inv. Oc,1944,02.716.
Le kahuna kalai, « celui qui donne une forme », était sculpteur. Certaines d’entre elles étaient sculptées par paires pour être vraisemblablement utilisées ensemble. On distingue quatre représentations : les figures monumentales akua mo’i, exposées dans la cour des heiau — seuls trois exemplaires subsistent (Bishop Museum Honolulu, British Museum Londres et Peabody Essex Museum Salem), sans que l’on sache vraiment de quels dieux elles étaient les manifestations, qui les utilisaient et comment elle étaient classées sur le plan culturel et linguistique —, les gardiennes d’autel ki’i akua, servant à l’extérieur et à l’intérieur des temples, les divinités personnelles akua ka’ai et les petites sculptures de sorcellerie aumakua. Les cérémonies avaient pour théâtre ordinaire des esplanades rectangulaires enceintes de murets de pierre ou de palissades semblables aux marae polynésiens.
Casque (mahiole), Hawaii, XVIIIe siècle. Les casques collectés par Cook lors de son troisième voyage (1776-1780) présentent chacun une crête différente. Racines aériennes d’’ie’ie (Freycinetia arborea), plumes et fibres. H. : 61 cm. Ex-coll. Cook/Forster (1776-1780). © Ethnologische Sammlung der Universität Göttingen. Inv. Oz 2457. Photo : Harry Haase.
Si l’emploi de la plume se retrouve également à Tahiti et en Nouvelle-Zélande, les Hawaiiens étaient passés maîtres dans l’art de la plumasserie, activité consistant à préparer des plumes d’oiseaux pour leur utilisation dans la confection d’objets et d’ornements vestimentaires. Cet art, qui réclamait dextérité manuelle, patience et créativité, s’est traduit dans la réalisation de somptueux manteaux, de capes, de casques, de sceptres, d’étendards et d’ornements, notamment des colliers, soulignant le rang des élites. Ces regalia, objets symboliques de la royauté, étaient précieusement conservés comme des trésors par les ali’i dans un pavillon particulier se trouvant dans l’enceinte du temple. Les chefs qui avaient le droit de porter ces vêtements d’apparat étaient ainsi investis d’un remarquable statut mais aussi protégés car pénétrés de mana (pouvoir surnaturel qui émane de certains êtres et rend efficace leurs actes) quasi divin. Les manteaux ‘ahu’ula, réservés aux dignitaires et aux chefs, étaient décorés de vastes aplats aux contours curvilignes excluant toute figuration. Ils étaient portés en association avec le mahiole (couvre-chef en forme de heaume surmonté d’une crête sagitale) dans les périodes de conflits militaires ou pendant les cérémonies, signe que son propriétaire descendait d’une importante lignée et qu’il jouissait d’une protection sacrée. La majorité des plumes utilisées — les jaunes étaient attachées au symbole du pouvoir politique alors que les rouges, les plus importantes, relevaient du sacré — provenaient d’oiseaux endémiques, comme les “Hawkian Honeycreepers” — oiseaux de la famille des passereaux — dont l’i’iwi (Vestiaria coccinea) et l’apapane (Himatione sanguinea) qui fournissaient de grandes quantités de plumes rouges tandis que les plus rares ō’ō (Moho nobilis et bishopi) et mamo (Drepanis pacifica) fournissaient les plumes jaunes et les noires. Manteaux et capes sont composés de plusieurs centaines de milliers de plumes, représentant une quantité impressionnante d’oiseaux, ce qui explique que certaines de ces espèces soient aujourd’hui éteintes. Des chasseurs spécialisés capturaient ces oiseaux pendant la saison de la mue avec des filets et des pièges, en particulier en enduisant de sève collante de l’arbre à pain des branches de l’‘ōhi’a (arbuste endémique, Metrosideros polymorpha) où se trouvaient des fleurs dont le nectar attirait les volatiles. Considérées comme une ressource sacrée, les plumes étaient retirées avec précautions et conservées dans des coffrets. Les oiseaux au plumage rouge, une fois plumés, étaient généralement cuits et mangés tandis que ceux à plumage jaune étaient relâchés, chaque oiseau ne donnant qu’un petit nombre de plumes, les chasseurs allant même jusqu’à appliquer un onguent pour aider à la cicatrisation.
Tête emplumée (ki’i hulu manu), Hawaii, fin du XVIIIe siècle. Bois, cheveux humains, nacre, dents de chien, plumes d’oiseau et vannerie. H. : 81 cm. © Londres, Trustees of the British Museum. Inv. Oc,HAW.80.
Temple miniature (hale waiea), Hawaii. Racines aériennes d’‘ie’ie (Freycinetia arborea), écaille de tortue et plumes de o´o (Moho). H. : 59 cm. Collecté par James Cook. Acquise par le Parkinsonsches Museum, 1806. © Weltmuseum Vienne. Inv. 203.
Tête emplumée (ki’i hulu manu), Hawaii, fin du XVIIIe siècle. Probablement collectée lors du troisième voyage de Cook. Bois, cheveux humains, nacre, dents de chien, plumes d’oiseau, graines et vannerie. H. : 62 cm. © Londres, Trustees of the British Museum. Inv. Oc,HAW.78.
Les dieux hawaïens étaient représentés, certes par des statues en bois, mais aussi par des figures uniques en vannerie couvertes de plumes, constituées du cou et de la tête de la divinité. Ce type d’image était connu sous le nom de kii hulu manu. Une armature en fibres tressées d’‘ie‘ie (Freycinetia arborea) était recouverte d’un filet en fibres d’olona (Touchardia latifolia, plante endémique offrant une très grande résistance), sur lequel étaient fixées des touffes réunissant six à dix plumes. Le rouge, en tant que couleur divine et traditionnelle de la royauté, était la couleur dominante pour la peau, les plumes jaunes ou noires étaient employées pour rehausser les traits de la sculpture (jaunes pour les cheveux, la crête et la base et noires pour les sourcils). Des dents de chien soulignaient la bouche et les yeux étaient incrustés d’un disque en coquille de nacre, avec une graine noire ou un morceau de bois au centre pour former la pupille. Ces figurations ont en général une bouche largement ouverte en signe d’irrespect, exprimant la violence convenant à un objet au moyen duquel les diverses formes du dieu de la guerre kû pouvaient être invoquées. Elles étaient exhibées en procession lors des cérémonies et dans les batailles avec pour objectif de stimuler les guerriers. Huit figures de ce type ont été collectées par Cook (dont une a été perdue, aujourd’hui conservées dans les musées de Berlin, Vienne, Göttingen, Chicago et du British Museum). On en trouve mention dans les carnets du capitaine James King, commandant du Discovery, relatant la grande célébration des moissons en l’honneur du dieu Lono du 26 janvier 1779 qui se tenait au moment de leur retour : « En grande cérémonie, le roi Kalaniopuu et ses prêtres annoncèrent leur arrivée. Des casques faits de minuscules plumes couronnaient leurs têtes.
Manteau (‘ahu’ula), Hawaii, XVIIIe siècle (avant 1778 ?). Fibres d’olona et plumes d’’i’iwi, d’’o’o et de mamo. Dim. : 168 x 294 cm. Aurait appartenu à Tamehamaha II ; ex-coll. du capitaine Charles Clerke qui lui aurait été présentée par le chef de Maui, Kahekili, en 1778 et collection du roi Edward VII, en 1903. © Trustees of the British Museum, Londres. Inv. Oc,HAW.133Oc.
Manteau (’ahu’ula), Hawaii, XIXe siècle. Fibres végétales et plumes. Dim. : 141 x 238 cm. © Ex-coll. Carl Ludwig Steinhauser, 1861. National Museum of Denmark. Inv. Ic.311.
Ils portaient de magnifiques manteaux de plumes, rouges et vertes [jaunes], symboles de la royauté, qui tombaient de leurs épaules jusque sur le pont… Koa, grand prêtre et premier ministre du roi, s’avança vers le capitaine Cook et fit un long discours dont nous ne comprîmes le sens que bien plus tard. […] Alors le vieil Hawaiien s’agenouilla et frappa trois fois son front contre le pont, tandis que le roi et sa suite rendaient le même hommage. Même les enfants avaient cessé leurs jeux et restaient silencieux. Nous étions embarrassés et confondus. Seul le capitaine murmura : “Je crois qu’ils nous prennent pour des dieux…”. À cet instant, cérémonieusement, le grand prêtre lança sur les épaules du capitaine une splendide robe de plumes, symbole de très haute dignité. Aux yeux des habitants des îles Sandwich, nos navires et nous-mêmes étions des réalisations de Lono. Nous étions immortels. Nous étions infaillibles. Après les solennités, le capitaine Cook fut conduit à terre au heiaou, haut lieu sacré, en grande cérémonie. C’était un autel élevé, en pierres, construit pour l’exercice des rites religieux. Sur la plate-forme du heiaou le roi et le capitaine échangèrent leurs noms, le plus sacré des gages d’amitié chez les insulaires du Pacifique. Tandis que les prêtres entonnaient une mélopée sans fin, Kalaniopuu posa son casque sur la tête du capitaine puis ce dernier offrit son tricorne galonné d’or en échange et ceignit le roi de sa propre ceinture et de son épée. L’accueil à Lono le dieu hawaiien semblait alors terminé et définitif ». Un autre objet, unique en son genre, fut ramené lors de cette troisième expédition. Il s’agit d’un petit temple emplumé qui devait servir de réceptacle, lui aussi, à la divinité lorsqu’elle se manifestait lors de rites.
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Collier (lei niho palaoa), Hawaii, XIXe siècle. Fibres d’olona, cheveux humains et dent de baleine. L. : 32 cm. Pendentif : 12,5 cm. © Ex-coll. Karl Helbig, 1985, Linden-Museum Stuttgart. Inv. S.41.341. Photo : Dominik Drasdow.
Autre originalité d’Hawaii, le lei niho palaoa, un important symbole porté par les hommes ou les femmes, signe de leur noble naissance et de leur statut. Ce collier est composé d’un lien constitué de plusieurs tresses de cheveux humains très finement entrelacés, nouées au sommet par une cordelette en fibres, retenant un pendentif en ivoire de cachalot ou de baleine sculpté en forme de crochet. Les cheveux — la tête des personnages importants, siège du mana, était considérée comme la partie la plus importante du corps — qui étaient coupés en signe de deuil étaient utilisés aussi bien pour la confection d’objets commémoratifs, pour être incorporés dans des objets et des sculptures rituellement importantes que pour ces colliers. On les tressait si adroitement, en réunissant huit brins, que leur longueur totale, une fois déployée, pouvait atteindre des dizaines de mètres. La signification de la forme de ce pendentif reste incertaine. Au XVIIIe siècle, les dents de baleine étaient recueillies sur des carcasses qui s’échouaient à des endroits précis. Ces wahi pana (lieux sacrés) étaient considérés comme des zones au fort pouvoir spirituel, il était donc important de les contrôler pour bénéficier de leur mana, contrôle qui pouvait s’apparenter à celui de toute l’île. À l’origine de petite taille, ils étaient faits en os, en pierre, en bois ou en coquillage et plus rarement en ivoire marin. L’emploi de matériaux rares et précieux accroissait le pouvoir et le prestige de celui qui les portait, démontrant ainsi que son propriétaire avait accès à ces richesses et était capable d’assurer la fabrication de l’objet. À partir du XIXe siècle, les chasseurs de baleine européens qui débarquèrent à Hawaii utilisèrent de l’ivoire de morse et de cachalot comme monnaie d’échange ce qui permis aux sculpteurs hawaiiens de réaliser des bijoux plus grands et en plus grande quantité.
Bracelet (kupe’e ho’okalalakala) constitué de vingt-trois défenses de sanglier enfilées sur une double bande de fibre d’olona tressée. Fin XIXe-début XVIIIe siècle. H. : 10 cm. Ces bracelets étaient portés par les danseurs hula. Les défenses évoquent la puissance masculine de l’animal. Acquis vers 1780-1800. © Trustees of the British Museum, Londres. Inv. Oc,HAW.157.
Deux colliers (lei hulu), Hawaii, XVIIIe siècle. Plumes noir, rouge, jaune et fibres végétales. L. : 42 cm. Collecté lors du troisième voyage de Cook (1776-1780). Ex-coll. John Webber. © Bernisches Historisches Museum, Bern. Inv. 1791.531.14.02. Photo : Yvonne Hurni.
Bracelet (kupe’e), Hawaii, XVIIIe siècle. Écaille de tortue, dents de cachalot et fibres végétales. Collectée par James Cook (1728 Marton cum Cleveland/Yorkshire – 1779 Kealakekua (Hawaii). Acquise par le Parkinsonsches Museum, 1806. © Weltmuseum Vienne. Inv. 197.
À l’exception de certains jours kapu (interdits) hommes et femmes pratiquaient différents sports et jeux tout au long de l’année. Le point culminant était le festival makahiki qui avait lieu en l’honneur de Lono, le dieu des pluies et de la fertilité, durant la saison des récoltes et qui durait quatre mois, de la mi-octobre à la mi-février. Des compétitions sportives se tenaient durant cette période, une façon de compenser le kapu sur les activités guerrières, les travaux des champs et la pêche.
Ornement de jambe, Hawaii, XVIIIe-XIXe siècle. Fibres végétales et dents de chien. Dim. : 22 x 28 cm. © Museum Fünf Kontinente, München. Inv. 241. Photo : Marietta Weidner.
Tambour (pahu), Hawaii, XVIIIe siècle. Bois, peau de requin et fibres végétales. H. : 22 cm. Collecté lors du troisième voyage de Cook (1776-1780). © Museum of Arachaeology and Anthropolgy, University of Cambridge. Inv. 1922.915.
Ces jeux avaient pour but de développer l’endurance et l’agilité des guerriers. Des compétences qui étaient fondamentales sur le champ de bataille ou pour le combat au corps à corps. Les meilleurs champions et athlètes venaient des différents districts et îles pour s’affronter dans des tournois qui avaient lieu sur des terrains aménagés à cette occasion, délimités par des bannières colorées. Ces compétitions pouvaient faire l’objet de paris.
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« Native Hawaiians Making Poi. 3593 Made in Germany 193122 ». Cachet de la poste du 20 mars 1911. 8,8 x 13,8 cm. À Hawaii, la préparation quotidienne du poi — purée de racines de tarot bouillies —, était considérée comme une activité sacrée.
Dans la société hawaïenne, la préparation de la nourriture était la tâche des hommes. Bols et récipients divers en bois et en calebasse étaient utilisés pour conserver, cuire, bouillir et rôtir (fruits de l’arbre à pain, bananes, patates douces ; la volaille, le cochon et le poisson pouvaient être traditionnellement cuisinés enveloppés dans des feuilles à l’aide de pierres chaudes). Des pilons en pierre et en basalte étaient utilisés pour produire des poi (purées de tubercules de taro).
Figure (ki’i akua), Hawaii, avant 1780. Bois. H. : 77,5 cm. Probablement collectée lors du troisième voyage de Cook (1776-1780). © Trustees of the British Museum, Londres. Inv. Oc,HAW.74.
À partir de 1820, les missionnaires protestants arrivèrent de Nouvelle-Angleterre et s’établirent progressivement, bouleversant les mœurs et la société, rejoints, en 1827, par des catholiques français. Le développement du commerce du bois de santal, très prisé en Chine, s’il apporta de nouveaux profits aux chefs, entraîna une surexploitation et, par voie de conséquence, épuisement des richesses et déséquilibre des sociétés. En 1848, le système de propriété terrestre féodale fut aboli, rendant ainsi la propriété privée possible en encourageant l’investissement dans l’agriculture. C’est à cette époque que l’industrie du sucre, lancée dans les années 1830, pris son envol. Parallèlement, l’arrivée de colons qui acclimatèrent dans l’archipel certains végétaux, les méthodes de culture et du bétail européens commença à détruire l’écosystème des îles et à perturber le mode de vie agricole des indigènes. La dynastie fondée par Kamehameha perdurera jusqu’en 1893. Lui succédera une éphémère République (1894-1898) et le Territoire d’Hawaii créé après l’annexion de l’archipel pas les États-Unis (1898), territoire dissous en 1959 lorsqu’Hawaii devint le cinquantième État américain.
  Catalogue
HAWAI’I – Königliche inseln im Pazifik [Îles royales dans le Pacifique – Art, culture et histoire], exposition organisée par le Linden-Museum de Stuttgart, du 14 octobre 2017 au 13 mai 2018.
Catalogue, œuvre collégiale sous la direction d’Inés de Castro, publié en allemand par Sandstein Verlag, Dresde et Linden-Museum Stuttgart, 2017. Format : 21,5 x 27,5 cm, 280 pp., 262 ill. coul. et 24 N/B et duotone. ISBN : 978-3-95498-343-8. Relié : 28 €.
“HAWAI’I – Königliche Inseln im Pazifik”* Le nom de James Cook (1728-1779), l’illustre navigateur, hydrographe et explorateur du XVIIIe siècle, est indissociablement lié aux îles Hawaii.
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elleshushan · 7 years
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The wedding was a fairy tale - the King's Page married the Queen's Lady. Charles I gave away the bride. The announcement of the union stated that the bride and groom were 'boethe Dowarfes.' Richard Gibson and Anne Shepherd were each 3 feet 10 inches tall. Gibson, already an accomplished miniaturist, would enjoy royal and atristocratic patronage. Serving briefly as "Picturemaker" to Charles II, Gibson, who had been drawing master to the King's niece, Princess Mary, traveled with her to The Hague when she married William III. He remained there with the court, not returning to London until William & Mary assumed the British throne in 1688. During their long life together, Richard and Anne had 9 children, all of normal size. Three would be successful artists, including next generation miniaturist, Susan Penelope Rosse. ******************************** After one of the many portaits of Gibson by his friend Sir Peter Lely, in the collection of the National Portrait Gallery, London @nationalportraitgallery #NationalPortraitGallery
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