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#l'étrange défaite
gregor-samsung · 2 years
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“ Abbiamo appena subito un’incredibile sconfitta. Chi ha sbagliato? Il sistema parlamentare, la truppa, gli Inglesi, la quinta colonna, rispondono i nostri generali. Tutti, tranne loro. Quant’era più saggio il vecchio Joffre! «Non so - diceva - se sono stato io ad aver vinto la battaglia della Marna, ma di una cosa sono sicuro: se l’avessimo persa, sarebbe stato per causa mia». E forse, con queste parole, intendeva ricordare che un capo è responsabile di tutto quanto accade sotto il suo comando. Poco importa se non tutte le decisioni siano state prese di sua iniziativa, se non era a conoscenza di ogni mossa. Perché è il capo, ha accettato di esserlo e su di lui, nel bene come nel male, ricade la responsabilità dei risultati. Di questa grande verità, che un uomo semplice esprimeva con tanta semplicità, solo oggi ci pare di cogliere sino in fondo il significato. Alla fine della campagna, non conoscevo ufficiale che ne dubitasse: checché si pensi delle cause profonde della disfatta, la causa diretta - che andrà a sua volta indagata - fu l’incapacità degli organi di comando. “
Marc Bloch, La strana disfatta. Testimonianza del 1940, (traduzione di Raffaella Comaschi, a cura di Silvio Lanaro, Collana Biblioteca studio), Einaudi, 1995. (Libro elettronico)
[ Edizione originale postuma: L'Étrange Défaite. Témoignage écrit en 1940, Éditeur Franc-Tireur, 1946 ]
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if-you-fan-a-fire · 2 years
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“Visits Husband in Prison,” Sault Star. April 30, 1942. Page 14. ---- Madame Jean Zay Is shown leaving Central prison, Riom, with two children after visiting her husband, Jean Zay, who was minister of education in the Daladier cabinet and who was first to suffer military degradation and imprisonment in connection with war guilt trials.
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mikaelpetitjean · 9 months
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L'Étrange Défaite — Wikipédia
"Les élites ont, en cela, été encouragées par l’égoïsme ou le cynisme économique de cette époque, où le syndicalisme s'est surtout confiné aux revendications matérielles et où le Front populaire n'a pas pu tenir ses promesses."
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claudehenrion · 3 years
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L'Etrange défaite...
 Après Romain Rolland hier, c'est le grand Marc Bloch que je vais appeler à l'aide aujourd'hui. Ce grand français, trop jeune assassiné par la Gestapo, en des temps où, comme aujourd'hui dans 99 % du monde musulman, il ne faisait pas bon s'appeler Bloch (le 1 % qui manque étant, bien sur, mon cher Maroc !) avait écrit, entre juillet à septembre 1940, un ouvrage qui sera publié  en 1946 (Ed. Franc-Tireur), deux ans après son assassinat. J'ai n'ai pas oublié la stupeur admirative de mes parent découvrant ce chef d’œuvre. J’avais 13 ans. Je l’ai lu pour la 1ère fois.
  L'Étrange Défaite est un témoignage devant le tribunal de l'Histoire. Marc Bloch tire de cette ''Déposition d'un vaincu'' un ''Examen de conscience'' sur les carences évidentes et leur lien avec la société française de ''l'entre-deux-guerres''. Je l'ai relu, une fois de plus, avant d’en parler aujourd'hui, et le parallèle qui peut être fait entre ces deux époques, ces deux situations et les problématiques qui en résultent est dramatiquement comparable : il suffit de remplacer ''Armée française'' par ''système sanitaire'' et ''généraux'' par ''experts ès-riens-du-tout'' pour sauter de 1940 à 2021 !
  Marc Bloch dénonce tout d'abord le caractère bureaucratique de l'armée, qu'il attribue à de mauvaises habitudes prises en temps de paix, au culte de la chose écrite et à une peur patente de mécontenter un puissant d'aujourd'hui ou de demain (Ça devrait vous rappeler quelque chose !). Ces habitudes induisent une dilution de la responsabilité entre de trop nombreux niveaux hiérarchiques qui entraîne une déresponsabilisation généralisée (Et ça aussi !). Il écrit : ''Nous venons de subir une incroyable défaite. À qui la faute ? Mais voyons, répondent nos généraux, au régime parlementaire, à la troupe, aux Anglais, à la cinquième colonne... À tout le monde, en somme, sauf à eux''. On attend avec impatience l'écrivain de génie qui va reprendre, demain, cette belle tradition française d'analystes qui dissèquent sans complaisance les effarants manquements des responsables de nos défaites.
  Car dans sa recherche des rapports entre les carences de l'armée, responsable visible de la défaite, et l'impréparation et la myopie du peuple français dans son ensemble, la première cible, de Marc Bloch, c'est l'État et les partis. Il dénonce ''l’absurdité de notre propagande officielle, son irritant et grossier optimisme et l’impuissance de notre gouvernement à définir honnêtement ses buts de guerre'' (NDLR : on s'y croirait !). Il stigmatise l'immobilisme et la mollesse des ministres qui abandonnent leurs responsabilités à des techniciens, recrutés par copinage et corporatisme (il visait alors Polytechnique et Science-Po. Mais que n'aurait-il écrit, s'il avait connu l'ENA !). Tout ce petit monde avance à l'ancienneté dans une culture commune de mépris du peuple (Nihil novi sub sole : la soif de pouvoir des énarques-managers --de très mauvais managers, en plus !-- contre les médecins-hospitaliers exaspérés explique et rythme notre ''étrange défaite-bis'' !).
  Il écrit aussi : ''Peu de gens sont aveugles, mais personne n'ose dénoncer les carences avant qu'elles ne soient révélées par les faits. Et après, personne n'ose remettre en cause les idées reçues''. Aujourd'hui, en plus, on a les médias, qui, très contrôlés par le Pouvoir, ne jouent absolument pas leur rôle et considèrent qu'ils doivent faire taire toute voix dissidente, empêcher toute question d'être posée, et interdire à toute personne qui ne souscrit pas à la mensongère ''vérité d'Etat'' tout accès aux médias ''main stream'' --dociles au plus petit des désir des puissants.
  Devant l’avalanche de panique non-assumée et de mauvaises décisions, on doit faire honte à tous ces “bac + 18” qui pontifient sur nos petits écrans : ils affolent au lieu de rassurer, et plus ils vaccinent, plus ils manquent de lits... (mais pas au point d'en ajouter de nouveaux, tout de même !). Se moquent-ils de nous… ne savent-ils vraiment rien… ou raisonnent-ils comme des grosses caisses ? En tout cas, “ils” ont ouvert la porte à des forces dont ils ignorent absolument tout… Et on ne voit guère qu’un énorme coup de bol (ou de balai ?) pour que tout cet amateurisme mondialisé se termine autrement que par une vraie catastrophe.
  En effet, si le système français avait été… ne serait-ce que ‘’pas trop mauvais’’, ‘’ils’’ ne se seraient pas écharpés sur les masques, les tests de dépistage et ces vaccins si âprement disputés (C'est le mien-à-moi, na ! Je veux pas te le prêter...) que nous allons mendier aux quatre coins de la planète, à grand renfort de l'argent que nous n'avons plus, l'ayant gaspillé en idées absurdes, et en faux humanisme immigrationniste ! Au réveil… nous n'avons plus le ‘’meilleur système’’, et nous ne sommes plus un grand pays mais une petite nation mesquine et endettée, qui est bouffie d’orgueil et de prétention, dont les chefs regardent leur propre échec avec une indulgence coupable, et se répandent en ''auto-cocoricos'' à leur propre gloire : stupéfaction, il y a 48 heures, en entendant notre Président se tresser à lui-même (seul au monde à le faire. Mais il a l’air sincère quand il dit que c'est tous les autres qui sont cons !) des couronnes de lauriers. Pas l'ombre d'un regret, d'un remords, d'une compassion, d'un sentiment humain... mais de l’orgueil, de l’arrogance et de la prétention, qui ne servent pas à grand chose, face à un virus plutôt vicelard !
  La question ''pourquoi un tel désastre ?'' renvoie aujourd'hui aux mêmes mots qu'hier : incompétence, inexpérience, mépris, prétention,  absence de vision, improvisation, mensonges, et nullité de dirigeants irresponsables (Buzyn, après Touraine, a été exfiltrée mais promue, à Genève où elles peuvent continuer à nuire en étalant leur vacuité). Cette camarilla de petits chefs tout dégoulinants de morgue et de suffisance va entrer dans l’Histoire par la porte de la honte, comme les généraux de 40. Mais ceux qui vont payer le prix, c'est ceux qui sont morts, les vieux, les soignants... Et demain, toute une génération, ces jeunes qui sont en train d'être sacrifiés sur l'autel des fausses bonnes idées, de l'impéritie et de la trouille institutionnalisées. Le prix final à payer pour ces énormes fautes va être terrible.
  Toutes ces mesures sont illogiques et incompréhensibles (puisque inexplicables). Elles créent et cultivent un sentiment d'injustice insupportable, dont il faudra répondre un jour, d’une manière ou d’une autre, car le désastre est si grand qu'on ne pourra pas se contenter de marches blanches, de gerbes aux Invalides et de quelques Légions d’honneur à titre posthume : le sentiment de justice est le ciment d'une société, et quand il est bafoué, ce n’est pas seulement un système, de santé ou autre qui s’effondre, mais l'édifice tout entier. Le nôtre est en train de se lézarder en profondeur, à un point tel qu'il est permis de se pose la question : ‘’Pourquoi ?’’.
  Hier comme aujourd'hui, les responsables-en-chef sont la bureaucratie, les routines, le culte de la procédure, l'adoration des ''normes'', la peur de mécontenter les puissants et d’inadmissibles querelles d'ego entre hiérarques jaloux de leurs prérogatives.  “Ces élites internationalistes (nous dirions ''mondialistes'', de nos jours) incompatibles avec l'amour de la patrie, et encouragées par l’égoïsme et le cynisme économique de l'époque, où des syndicats, obsédés par l'intérêt immédiat de leurs membres, n'ont d'autres revendications que matérielles, au détriment de l'intérêt du pays, et où le Front Populaire (en français 2021 : ’'le politiquement correct”) n'a bien entendu pas pu tenir ses promesses’’. A trois mots près, il n'y a rien à changer... puisque rien n’a changé ! L'Histoire serait-elle donc cet ‘’éternel recommencement’’ dont parlait Thucydide quelque 450 ans avant l’ère chrétienne ?
Dans ce cadre plus historique que les considérations habituelles, commenter les déclarations du chef de l’Etat ce soir serait sans doute déplacé, d’autant qu’elles vont soulager autant de gens qu’elles vont en irriter. Pour une fois, ‘’je passe’’. 
H-Cl.
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montagnarde1793 · 4 years
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choses-dingen · 4 years
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Après "La crise environnementale sur le divan" de Luc Magnenat, j'entame le nouveau livre du psychanalyste Roland Gori "Et si l'effondrement avait déjà eu lieu. L'étrange défaite de nos croyances." Cet essai est un vade-mecum pour temps troubles, précieux pour déconstruire le mythe du progrès et ne pas souffrir de « solastalgie » - ce « sentiment de désolation causé par la dévastation de son habitat » selon son concepteur, le philosophe australien Glenn Albrechts – dans lequel Roland Gori voit une forme de « syndrome pré-traumatique ».
Les croyances, les catégories de jugement et les manières de penser le monde et l’humain qui ont fondé et inspiré les sociétés thermo-industrielles se sont effondrées. Nos malheurs actuels, – pandémie, crise climatique, crises sociales et psychiques –, attestent tels des symptômes de notre impréparation culturelle, sociale et civilisationnelle. Notre sol s’est dérobé, nos fondations s’effondrent, comment alors penser l’avenir ?
Les lueurs du présent proviennent d’un astre mort, celui des croyances du xixe siècle, obscurcies par les tragédies du siècle suivant. Et pourtant, ces valeurs guident encore nos conduites, orientent nos actions, fabriquent nos visions du monde et nos subjectivités. Nous retrouvons ces illusions zombies dans des discours progressistes qui, au nom de la modernité – sélection, compétition, progrès continu, évolution orientée par une conception linéaire et mécanique du temps… font du futur leur paradis perdu.
Ce déséquilibre majeur, entre la force de nos découvertes et l’indispensable sagesse qu’elles requièrent, nous fait rater depuis un siècle nos rendez-vous avec l’histoire. Un nouveau langage nous manque pour dire un monde aujourd’hui disloqué, chaotique, fait d’une multitude d’événements inattendus.
Or, nous avons plus que jamais besoin de l’histoire, de la philosophie et de la psychanalyse pour nous délivrer de ce passé qui est moins trace qu’actualité d’une histoire méconnue. Il nous faut sans attendre inventer une nouvelle forme d’utopie fabriquée avec l’étoffe de nos rêves, pensée moins comme le projet d’un avenir meilleur sans cesse repoussé aux calendes grecques que comme l’originalité à saisir à tout moment pour inventer un futur inédit.
Roland Gori est psychanalyste, professeur honoraire de psychopathologie à Aix-Marseille-Université et Président de l’Association Appel des Appels. Il a publié une vingtaine d’ouvrages dont, aux éditions Les Liens qui libèrent, La nudité du pouvoir : comprendre le moment Macron, La Dignité de penser, L’Individu ingouvernable, Faut-il renoncer à la liberté pour être heureux ?, Un Monde sans Esprit et La Fabrique des imposteurs.
LLL Les liens qui libérent
"Notre civilisation est dépressive mais refuse de l’admettre et trouve des dérivatifs dans le culte de la croissance pour la croissance, le consumérisme effréné, la fuite en avant du système technicien ..." Marianne, 7 juillet 2020
Roland Gori : "Nous fonctionnons avec des mots complètement caducs. Le progrès est un mirage"  Roland Gori 
“[...] Les discours déclinistes et d'effondrement actuels sont réalistes, d'une extrême lucidité et produisent une prise de conscience et de responsabilité que les idéologie de progrès et de l'évolution des siècles précédents avaient méconnues. Ces discours de l'#effondrement ne sont pas que des lamentations, des plaintes ou des déplorations chargées de colère porteuses de burn out. Ils constituent un moment essentiel de "dépression" de la culture qui pourrait permettre changement auquel ne saurait conduire ni le Droit, ni les prescriptions normatives.  Simplement, il convient de prendre la mesure de la perte dont se plaignent ces discours de l' effondrement, ces douleurs de la solastalgie. Nonobstant la réalité des menaces à venir dont ces discours sont porteurs, ce dont ils témoignent c'est aussi d'une perte qui a déjà eu lieu et qui n'est rien d'autre que l'armature logique des discours de progrès et d'évolution dont nous avons hérités à la fin du XIXè siècle et qui avaient pris le relais des anciennes croyances religieuses des siècles précédents. [...]”
Extraits pages 274 et 275
Les discours collapsologiques , comme les analyses solastalgiques, nous mettent légitimement en garde contre la destruction de la planète sous l'effet conjugué du capitalisme débridé et mondialisé et de la civilisation des moeurs qui exploitent les potentialités maniaques des sujets humains. Ce faisant, non seulement nous détruisons notre terre, mais nous anéantissons notre « sol » psychique et corporel par une dématérialisation croissante nous réduisant à de simples paquets d'informations numériques.   [...] L'effondrement n'est plus à craindre car il a déjà eu lieu. Nos manières de vivre en sont les symptômes, nos paniques en sont la révélation : terrorismes ou pandémies, catastrophes écologiques ou effondrements économiques, disent le chaos d'un monde en perte de substance, de sens, d'ordre et de langage. Un nouveau langage nous manque pour dire le monde, pour en assurer le sens historique, sans crainte de l'avenir dès lors que nous aurons fait ce travail de mémoire que cachent les monuments historiques.
Extraits pages 294 à 296
Pandémie de Covid-19 On a vécu dans nos corps l’expérience de l’ effondrement L’incertitude va devenir dans les années futures un champ d’expérience prioritaire. Or l’on sait que la tolérance au risque et à l’incertitude est un marqueur très pertinent pour évaluer une santé psychique. Or, le monde de demain va nous sursolliciter par rapport à cette aptitude. Entre le premier et le deuxième confinement, il y a la confirmation d’un fait : ce n’est pas seulement un «hapax» – un inédit, un accidentel – c’est du systémique, du récurrent. C’est la certitude que nous allons de nouveau être victimes de failles systémiques, avec des conséquences très directes dans nos vies. En somme c’est la conscientisation et l’expérience dans nos corps de l’«effondrement», et cela est très anxiogène. Le sentiment d’être dans des impasses, piégés, conscients des changements nécessaires mais les effets d’emballements sont maintenant compris, ce que la «modélisation dite de l’effondrement» tentait de faire comprendre, comment il se joue des irréversibilités, un phénomène de rétroactions, qu’on ne peut maîtriser.
Cynthia Fleury, 22-12-2020 dans Le Figaro Madame
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keenywong · 2 years
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土木膠程師 • 22m 喬治歐威爾談二戰前的英國:反帝反戰反特權的「左派知識份子」,就是一群純粹消極性的生物 https://www.thenewslens.com/article/142638/fullpage 文:一個律師的筆記本 〈喬治・歐威爾談二戰前的英國〉 喬治・歐威爾(George Orwell,本名Eric Arthur Blair)影響最大的作品,自然是《動物農莊》與《一九八四》。不過,除了這兩部小說之外,他的散文也值得一看,其風格冷澈、直率、又帶著淡淡的黑色幽默。雖然歐威爾不是哲學家或史學家,也不具備理論建構所需的概念工具,但我卻覺得他對時局與歷史的若干洞見,比許多思想家更具參考價值,儘管我不完全同意他的某些想法。 在歐威爾留下的散文當中,有一系列對於二戰前英國時局的評論。這些隨筆寫於二戰前期,大約在1940年前後。當時英國雖然勉強免於潰敗,戰局前景卻仍屬難言。在「一局收秤勝屬誰」混沌不明的情況下,歐威爾對於「英國何以至此」作了一番思索。我認為,歐威爾這些戰時隨筆,跟法國史學家馬克・布洛克(Marc Bloch)在法國淪陷後寫下的《奇怪的戰敗》(L'Étrange Défaite),堪稱相互對應之作。 (以下引註頁碼參閱George Orwell, “George Orwell: Essays”, Penguin Books 2000) 在歐威爾看來,二戰的爆發早已無可避免。至少到了1936年之後,戰爭的到來對於傻瓜以外的任何人都已經是顯而易見 (p136)。然而,英國政府在戰前的政策,卻是既無法維持和平,也無助於準備戰爭。像哈里法克斯勳爵(Lord Halifax,1938至1940年擔任英國外務大臣)這些政治人物,除了繼續維持無法維持的現狀,試圖把時間撥回1933年之外(p166、p184),別無其他因應措施。 問題是,凡爾賽條約所建構的脆弱和平早已不具備延續的條件,縱使不願意面對這個現實,繼續用徒勞無功的綏靖政策討好納粹,也不可能避免戰爭。哪怕是英國主動歸降(實際上等於是拱手把部分國民送進集中營),也只是讓納粹德國得以運用英國的資源,來構築對抗美國與蘇聯的霸業,戰爭終究還是會爆發。 不戰不和不守,「經濟歸經濟」的先行者 不過,歐威爾無意把所有責任都歸咎於政治人物。他用冷澈銳利的筆調點出讓人不快的事實:當張伯倫推行綏靖政策的時候,大部分英國人無疑支持他。所以說,英國人不要逃避責任。說到底,大多數英國人就是既不願意支付和平的代價,也不願意支付戰爭的代價(did not want to pay the price either of peace or of war,p148)。最後才會弄出一個無法保障和平,又不能因應戰爭的局面。 於是乎,英國就在這樣「不戰不和不守」的狀況下,眼睜睜看著納粹的軍備不斷壯大。另一方面,英國陸軍的水平卻還是跟1918年一戰終結時相差無幾(p162),最終釀成1940年的西線大敗。尤其荒謬的是:直到開戰已經迫在眉睫的1939年8月,英國商人們卻還在向德國出售錫、橡膠、銅等戰略物資,堪稱「經濟歸經濟」的先行者。「這就跟賣給別人用來割斷你喉嚨的剃刀一樣合理。不過這是『好生意』」(It was about as sensible as selling somebody a razor to cut your throat with. But it was “good business”,p162),歐威爾如是說。 那麼,以英國人這副樣子,是如何撐過納粹橫掃歐洲的風暴?歐威爾認為,關鍵在於英國人的愛國情感仍然能在危機時刻起作用(p189)。這是一種宛如動物本能的心理機制,「就像面對狼的牛群一樣」(like a herd of cattle facing a wolf,p147)。就是這樣根深蒂固的情感,讓英國人突然在懸崖邊緣行動起來,救出困在敦克爾克的部隊,並積極防備德軍入侵(p148),從而撐過了德軍開戰第一年的凌厲攻勢。不過諷刺的是:這種「愛國心」正好就是英國知識份子所鄙夷、並且極力想要消解的一種情感(p190)。 對於英國當時的「左派知識份子」(「左派」兩字或許可以省略,因為當時幾乎所有知識份子都是左派,p155),歐威爾是沒有多少好話的。在他看來,這些「善良」的人們就是一群純粹消極性的生物(purely negative creatures,p156) ,反帝反戰反特權,什麼都反,但要他們積極「支持」什麼事,卻是難上加難。這是一群徹底喪失行動能力的人,儘管在口頭上反納粹,但又不肯正面支持對抗納粹的戰爭,甚至還高唱所謂「和平主義」,要讓英國人變得反戰(making their own countrymen unwarlike,p183)。歐威爾的評論是:「如果他們成功,我們現在就看著(納粹)黨衛軍在倫敦街頭巡邏了。」(p190) 歐威爾進一步指出,許多所謂「和平主義者」心底始終有一個不甚光彩的念頭:「等時候到了,俄國人會來幫我們打仗」(when the time came the Russians would do our fighting for us,p183)。換言之,與其說這是「和平主義」,不如說是「和平外包主義」:「納粹好可怕,打仗好危險 https://www.instagram.com/p/CYKyFMTPSaM/?utm_medium=tumblr
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reseau-actu · 6 years
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Nommé il y a un an à la tête des armées françaises après la démission de Pierre de Villiers, cet officier d'infanterie de marine met son expérience de l'action au profit d'une réflexion constante.
Avec ce physique-là, François Lecointre aurait pu faire du cinéma. Grand, svelte, une carrure d'athlète, une «belle gueule» soulignée par des yeux bleu acier: un Burt Lancaster français. Pourtant, il n'aurait pas trouvé sa place dans le septième art: le chef d'état-major des armées, le «Cema» dans le jargon militaire, est trop discret et pudique pour les sunlights, les interviews et les premières.
La gloire, François Lecointre l'a connue en bravant le danger les armes à la main, en tant que capitaine au 3e régiment d'infanterie de marine (RIMa) dans le cadre des forces onusiennes. C'était lors de la reprise du pont de Vrbanja, à Sarajevo, le 27 mai 1995. Des Casques bleus français y avaient été pris en otage par les Bosno-Serbes. Hors de lui, Jacques Chirac avait ordonné qu'on les libère par la force. Une section menée par le lieutenant Heluin, subordonné du capitaine Lecointre, avait donné l'assaut. Lorsque le jeune officier fut blessé, François Lecointre prit lui-même la tête des soldats jusqu'à la victoire. Deux marsouins du 3e RIMa perdirent la vie dans ce qui est considéré comme le dernier combat «baïonnette au canon» de l'armée française. Pour cet acte de bravoure, le capitaine Lecointre, 33 ans à l'époque, avait été fait chevalier de la légion d'honneur deux semaines plus tard.
» LIRE AUSSI - Les grands travaux du général François Lecointre à la tête des armées
Éviter le pire
À 56 ans, celui qui arbore désormais cinq étoiles sur sa vareuse contemple sa carrière comme la chronique des conflits auxquels la France a pris part, soit comme belligérante, soit comme force d'interposition. Le général Lecointre les a tous connus, sur le terrain ou depuis l'état-major: Irak, Somalie, Djibouti, Rwanda, Bosnie, Côte d'Ivoire, Afghanistan, Mali, Syrie. Quand son interlocuteur tente de l'amener sur le terrain d'une armée française qui incarna l'humanitaire des années 1980-1990, François Lecointre réagit vivement: «Quelle que soit l'opération, nous sommes restés des soldats. Les Français n'ont jamais été en posture de paix. Notre mission consistait au maintien de la paix et nous n'avons pas hésité à utiliser la force si nécessaire, comme ce fut le cas à Sarajevo.» Pour lui, les mandats que la France a reçus de l'ONU consistaient à éviter le pire, à empêcher que des situations de guerre dégénèrent. «Nous avons contribué au retour du droit et d'une vie civile normale», insiste-t-il. Et d'illustrer son propos par une comparaison éclatante: «Aujourd'hui, mieux vaut habiter Sarajevo que Grozny.»
François Lecointre est un soldat. Par vocation, par ­patriotisme et par éthique
François Lecointre est un soldat. Par vocation, par patriotisme et par éthique. Très tôt, il a choisi le métier des armes. Comme l'homme parle difficilement de lui-même, il ébauche quelques pistes. La plus évidente est celle de la famille. Né d'un père officier de marine - l'amiral Yves Lecointre, qui commanda le Redoutable, premier sous-marin nucléaire lanceur d'engins français -, le Cema compte d'autres militaires dans sa famille. Un oncle paternel, amiral lui aussi. Et surtout un grand-père officier qui connut l'étrange défaite de 1940, la captivité en Allemagne et les combats de la Libération. Et enfin, douloureuse mémoire familiale, un oncle maternel saint-cyrien mort à 23 ans brûlé vif en Algérie après avoir fait passer ses hommes devant lui pour leur sauver la vie. Cette généalogie constellée de galons et d'étoiles a certainement constitué une sorte de «destinée», comme il l'appelle lui-même.
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Questionnement constant
Tout naturellement, ses études secondaires au Prytanée militaire de La Flèche l'ont conduit droit à Saint-Cyr-Coëtquidan. Mais le général Lecointre insiste sur l'étape précédente, le collège Saint-François Xavier de Vannes. «Le passage chez les jésuites m'a beaucoup aidé, dit-il. Leur enseignement passe par le questionnement.» Une pédagogie qui l'a tellement marqué que ses quatre filles ont fréquenté le collège et lycée Madeleine-Daniélou de Rueil-Malmaison, un des établissements les mieux côtés en France.
Le questionnement à la manière des jésuites semble ne l'avoir jamais quitté. Car celui qu'Emmanuel Macron a présenté comme un «héros» quand il l'a nommé Cema en remplacement du général de Villiers (qui avait démissionné avec fracas en juillet 2017parce que le budget des armées avait subi une coupe soudaine) est aussi un intellectuel en réflexion constante sur son métier, la mission des armées et leur devenir dans une société en rapide transformation. Ceux qui ont étudié, servi ou servent encore à ses côtés sont unanimes: François Lecointre est brillant. Il brille, certes, mais sans morgue et sans distance. Quand il explique sa pensée à son interlocuteur, il est pédagogue. Il n'hésite pas à dessiner un croquis sur un carnet pour clarifier son propos et cite les meilleurs auteurs pour appuyer son argument.
« C'est un chef comme il en existe peu »
«C'est un chef comme il en existe peu», dit le colonel Patrik Steiger, aujourd'hui porte-parole des armées après avoir été son chef d'opérations dans le dispositif Licorne en Côte d'Ivoire (2006-2007). Un de ses condisciples à «Coët» se souvient d'un élève officier sympathique et intellectuellement impressionnant mais «rarement prêt à la déconne». Un jeune officier, un de ses actuels subordonnés, explique combien le général Lecointre pousse son entourage à lire, à se cultiver, à réfléchir. On retrouve ce trait de caractère dans la revue de l'armée de terre Inflexions qu'il a contribué à fonder, qu'il a dirigée et dont il est resté très proche. «Nous voulions créer un espace de réflexion et de dialogue, associant à parité civils et militaires, dit-il. Et encourager les officiers à écrire.» Le général Lecointre salue au passage les évolutions du statut des militaires qui leur ont permis de grandes avancées en matière de liberté d'expression. Lui-même adore lire et écrire et dit admirer de grands anciens comme de Gaulle et Lyautey. Parmi ses livres de chevet, il cite Lucien Leuwen, de Stendhal, et Le Hussard sur le toit, de Giono. Puis il évoque dans le même souffle Vendredi ou les Limbes du Pacifique, de Tournier, avant d'avouer son intérêt pour les travaux philosophiques de Bachelard.
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Proximité avec les soldats
En l'accompagnant au Burkina Faso et au Mali dans le cadre d'une visite à l'opération Barkhane, on découvre le Cema sous un autre visage, celui d'un homme de terrain proche de la troupe. Durant sa «tournée des popotes», aussi bien sur la gigantesque base de Gao qu'auprès des légionnaires de la 13e demi-brigade de Légion étrangère déployés dans un oued sous une chaleur brûlante, le général Lecointre fait montre de proximité avec les soldats. Il les interroge sur leurs conditions de vie, la fiabilité de leur matériel, la qualité des communications qu'ils utilisent. Il s'attarde également aux côtés de jeunes officiers maliens en détachement auprès des forces françaises. Il reconnaît l'un d'entre eux qu'il avait contribué à former lorsqu'il dirigeait la mission de formation de l'Union européenne au Mali en 2013.
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Un an après sa nomination, est-il parvenu à dissiper le malaise des officiers français consécutif à la bruyante démission du général Pierre de Villiers et au mouvement de menton malvenu du président Macron(«Je suis votre chef!»)? Auprès des militaires, son autorité et sa légitimité sont incontestables. La loi de programmation qui vient d'être définitivement adoptée assure des dépenses en progression pour atteindre 2 % du PIB en 2025. En cela, il a ferraillé dans le sens de son prédécesseur qui en avait fait un de ses chevaux de bataille. François Lecointre se soucie également beaucoup des conditions de vie des officiers, souvent plus complexes et moins favorables que celles des sous-officiers. Il envisage leur amélioration comme une priorité.
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Reste le chapitre des missions extérieures, dont la plus importante de toutes, Barkhane (4 500 hommes). La récente recrudescence d'attentats avant la visite d'Emmanuel Macron dans la région a semé le doute. Mais pas dans la tête du Cema. «Nous sommes dans les clous, explique-t-il. Les forces françaises sont déployées dans la durée, une dizaine d'années encore.» Avant d'ajouter: «Partir signifierait le retour du chaos. Et personne ne le veut.»
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medialivresgratuits · 3 years
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Un village français tome 1 : 1940 Alain Ade fiche de lecture
Un village français tome 1 : 1940
strong>Saga Alain Ade
Un village français tome 1 : 1940 Alain Ade fiche de lecture - あなたが読むべきである著者によって書かれた素晴らしい本はタイトルです。 Un village français tome 1 : 1940のトピックはきっと気に入るはずです。 余暇にすべてのページページを読むのに十分な時間があります。 この美しい本をリリースしたメーカーは出版社です。 今すぐUn village français tome 1 : 1940を入手してください。コンテンツに失望することはありません。 適度な手順でUn village français tome 1 : 1940をコンピューターにダウンロードできます。. この本を見つけたり読んだりすることにした場合は、Un village français tome 1 : 1940の詳細を以下に示します。
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によって Alain Ade
3.08 5つ星のうち6 人の読者
ファイル名 : un-village-français-tome-1-1940.pdf
ファイルサイズ : 21.05 MB
"Vivre c'est choisir" Le 12 juin 1940 l'armée allemande entre dans Villeneuve sous-préfecture du Jura. L'Occupation vient de commencer et pour Raymond l'industriel Daniel le médecin Marie la métayère Marcel le militant communiste ou encore le bébé Tequiero fils de réfugiés républicains espagnols c'est la plongée dans un univers où la peur la faim et le danger deviennent omniprésents. Assommés par la défaite militaire et divisés par la ligne de démarcation...
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Personne n'est obligé de penser que son rapport au monde est plus important que sa vie amoureusela disposition de ses biens l'usage de son pouvoir qu'elle qu'en soit la nature.
Un village français tome 1 : 1940に���味がある場合は、Journal d'Anne Frank Un sac de billes Un secret La Bicyclette bleue tome 1 Au nom de tous les miens La Bicyclette bleue tome 1 L'étrange Monsieur Joseph Le Réseau Corneille L'orchestre rouge Les Patriotes tome 1 : L'om.. Heureux comme Dieu en France Un village français tome 2 : .. Un village français tome 3 : .. Un village français tome 4 : .. Un village français tome 5 : .. La Commanderie : L'héritière du .. Quinze au balconなどの同様の本を読むこともできます。
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gregor-samsung · 3 years
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“ Il nostro ordinamento governativo si fondava sulla partecipazione delle masse. Ma che cosa mai fu fatto affinché questo popolo, cui affidavamo i nostri destini e che, in sé, non ritengo incapace di una scelta avveduta, disponesse di quel minimo di informazioni chiare e sicure senza le quali è impensabile qualsiasi comportamento razionale? Nulla, in verità. Questa, certo, è stata la grande debolezza del nostro sistema che si diceva democratico, questo il peggior crimine di tutti i nostri pretesi democratici. Pazienza non avessimo avuto a lamentare che le omissioni e le menzogne suggerite da un dichiarato spirito di parte, riprovevoli, certo, ma in definitiva facilmente individuabili. Succedevano cose peggiori. La stampa che si professava di pura informazione, persino certi fogli tra quelli che dichiaravano di obbedire unicamente a consegne di ordine politico servivano in realtà interessi nascosti, spesso sordidi e a volte originariamente estranei al nostro paese. Forse il buon senso popolare trovava qui una rivincita, espressa nella crescente diffidenza verso ogni forma di propaganda, scritta o radiofonica. Sbaglia infatti chi pensa che l’elettore voti sempre «come vuole il suo giornale». Conosco più di una persona, di umile estrazione, che ogni giorno riceve il quotidiano locale e vota quasi immancabilmente contro. Ed è forse tale impermeabilità a direttive insincere a costituire oggi, nelle condizioni in cui versa la Francia, uno dei nostri migliori motivi di consolazione, quasi una speranza. Ma era questa, lo si ammetterà, una ben misera formazione intellettuale quando si trattasse di individuare gli obiettivi di una immensa lotta mondiale o di prevedere l’uragano e di armarsi adeguatamente, e in anticipo, contro i suoi fulmini. Deliberatamente - si leggano Mein Kampf e le conversazioni con Rauschning - l’hitlerismo rifiuta alle sue folle ogni accesso al vero. La persuasione è sostituita dalla suggestione emotiva. Quanto a noi, la scelta s’impone: faremo anche del popolo francese la tastiera vibrante del magnetismo di qualche capo (ma quali? gli attuali non suscitano fremiti) o ne faremo il collaboratore cosciente dei rappresentanti che esso si è dato? Allo stadio attuale della nostra civiltà, non vi può essere risposta equivoca a questo dilemma. Le masse non obbediscono più. Seguono, perché suggestionate o perché sanno. “
Marc Bloch, La strana disfatta. Testimonianza del 1940, (traduzione di Raffaella Comaschi, a cura di Silvio Lanaro, Collana Biblioteca studio), Einaudi, 1995. (Libro elettronico)
[ Edizione originale postuma: L'Étrange Défaite. Témoignage écrit en 1940, Éditeur Franc-Tireur, 1946 ]
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if-you-fan-a-fire · 2 years
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“Riom Trial Not Likely To Continue,” Kingston Whig-Standard. March 31, 1942. Page 5. ---- VICHY, France, March 31 — The Riom trial of persons accused of responsibility for France's defeat is to be suspended from April 2 to April 15. and although there was no official announcement. it is doubtful whether it will be resumed/ 
The Nazis have frequently expressed dissatisfaction with the turn taken by the trial. 
It had been predicted that if the court was to complete the hearings. they would probably continue into May or even later.
The Rome radio, in a French language broadcast heard in New York, also said the Riom trial would be suspended but that it would be resumed at some later date in a different form "which would conform with the aim that Marshal Petain wishes to attain." 
Thus the Vichy Regime apparently seeks to stop with the least possible publicity a trial which from its inception has proved a boomerang with the defendants accusing their accusers with uncomfortable defiance. 
The trial was planned elaborately almost from the moment old Marshal Petain took over the French Government and made his armistice with the German victors.
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martialrochefilms · 4 years
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L'ÉTRANGE DÉFAIT
L’ÉTRANGE DÉFAIT
Le 16 juin 1944, il y a 76 ans, Marc Bloch est sommairement abattu dans l’Ain par ses geôliers.
La cellule de Marc Bloch à Montluc.
Parmi ceux de la Résistance, il fait parti de ceux qui avaient acquis, avant guerre, une notoriété. Ce qui ne l’empêchera pas, lui le professeur d’université, d’entrer dans son réseau, modestement parrainé par un de ses étudiants.
Sa notoriété, c’est celle…
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yespat49 · 4 years
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dlebouc · 7 years
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Chronique à retrouver sur le site Humeurs Mondialisées
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razki030775 · 7 years
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«Rase campagne» : l'étrange défaite de Juppé vue de l'intérieur https://t.co/l4OoYqSekd https://t.co/K7jbdPtIRZ
«Rase campagne» : l'étrange défaite de Juppé vue de l'intérieur https://t.co/l4OoYqSekd http://pic.twitter.com/K7jbdPtIRZ
— razki030775 (@razki030775) February 21, 2017
via Twitter https://twitter.com/razki030775 February 21, 2017 at 10:49AM
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reseau-actu · 5 years
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Événement éditorial, Passion de la France regroupe, en un volume de la collection «Bouquins», les moments forts de l'expression publique de Jean-Pierre Chevènement, tout au long d'un demi-siècle de vie politique. L'occasion de mieux saisir l'itinéraire intellectuel d'un homme d'État. Le Figaro publie en exclusivité des extraits de sa préface inédite.
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Extraits choisis par Alexandre Devecchio
«La France, la patrie dont je ne saurais déraciner mon cœur. J'y suis né, j'ai bu aux sources de sa culture. J'ai fait mien son passé, je ne respire bien que sous son ciel, et je me suis efforcé, à mon tour, de la défendre de mon mieux. » Ces mots de Marc Bloch, Jean-Pierre Chevènement aurait pu les faire siens. Celui qui deviendra ministre de l'Intérieur voit le jour peu avant l'invasion de mai-juin 1940, qui inspirera à l'historien L'Étrange Défaite, rédigé aussitôt après la débâcle. La «brûlure de cette défaite» marquera à jamais le jeune Chevènement et dictera le sens de son action politique: aider la France à se relever d'un désastre sans précédent dont on mesure encore aujourd'hui la profondeur. Voici les extraits de la préface de Passion de la France, son nouveau recueil à paraître.
● On ne naît pas impunément en 1939
Plutôt qu'un choix de livres sélectionnés, j'ai entrepris de présenter aux lecteurs les moments forts de mon expression tels que je les discerne, tout au long d'un demi-siècle de vie politique où j'ai mêlé étroitement la réflexion et l'action. Le lecteur pourra ainsi apprécier l'évolution de ma pensée, mais aussi sa continuité depuis mes premiers engagements et même, oserai-je dire, depuis qu'adolescent, je me suis irrésistiblement senti attiré par la politique. Sa définition, pour moi, n'a pas changé: c'était l'Histoire en train de se faire, et pas n'importe quelle histoire, celle de la France. On ne naît pas impunément en 1939.
Je ne m'aperçus que trop tard que l'éminent stratège qu'était François Mitterrand, au prétexte d'«inscrire dans la durée» le Parti socialiste, allait surtout lui apprendre à aimer le pouvoir
Il me semble que j'ai ressenti tout petit la brûlure d'une défaite sans précédent dans l'histoire de notre pays. J'ai vécu sa «passion ». Il n'y avait pas pour moi de plus bel idéal que de servir la France et de l'aider à se relever d'un désastre inouï mais dont j'étais loin encore de mesurer la profondeur. Pressentais-je qu'il y faudrait longtemps, et sans doute plus que la vie d'un homme? Cette vue décourageante ne m'a jamais effleuré. C'est pourquoi il est sans doute indifférent que j'aie entrepris de gravir un si haut sommet par la face gauche. Pouvais-je, d'ailleurs, faire autrement? Mes parents, instituteurs, votaient naturellement à gauche, même s'il leur est arrivé de voter de Gaulle en 1958. À gauche, c'est-à-dire socialiste, ou même tout simplement «républicain».
Dans mon Haut Doubs natal, on n'imaginait pas de voter communiste: l'espèce y était inconnue. Pour être à gauche, on n'en était pas moins patriote. Dans nos marches de l'Est, la chose allait de soi. Jeune homme, mon cœur est allé tour à tour à Mendès France et à de Gaulle, les seuls qui me parussent capables de sortir la France du bourbier dans lequel la IVe République l'avait enlisée et de lui faire «épouser son temps». Pour m'engager au Parti socialiste (PS), au retour des djebels algériens, il me fallut surmonter le rejet que Guy Mollet concentrait sur sa personne. Aux yeux de notre génération, quelquefois injustement, il symbolisait tout ce avec quoi il fallait rompre. Mais le Parti socialiste était un passage obligé, si on faisait sien ce raisonnement qui, en 1964, pouvait paraître hasardeux: pour façonner un «après de Gaulle» digne de la France et de nos aspirations à la justice, il fallait faire l'union de la gauche, et pour cela créer un Parti socialiste entièrement renouvelé qui donnerait une base de gauche à la Ve République. […]
● L'élection présidentielle dénaturée
Je ne m'aperçus que trop tard que l'éminent stratège qu'était François Mitterrand, au prétexte d'«inscrire dans la durée» le Parti socialiste, allait surtout lui apprendre à aimer le pouvoir. Je n'avais pas mesuré sur l'instant l'importance de la confidence qu'il m'avait faite en 1979, à la veille du congrès de Metz: «Nous sommes d'accord sur tout, Jean-Pierre, sauf sur un point: je ne crois pas, hélas, que la France, à notre époque, puisse faire autre chose que passer à travers les gouttes.»
Pendant près de trente ans, de 1988 à 2017, les Français ont moins choisi leur Président qu'ils n'ont rejeté le gouvernement sortant
Au fond, le Parti socialiste en 1971, comme la droite en créant le RPR en 1976, avait adapté son fonctionnement aux institutions de la Ve République. Le chef de la gauche comme le chef de la droite étaient les candidats naturels de leur camp à l'élection présidentielle. Foin du rassemblement des Français autour de la France! L'élection du président de la République telle que de Gaulle, en 1962, l'avait voulue - la rencontre d'un homme et de la nation - serait surtout, et contrairement à l'esprit des institutions, l'affrontement de deux partis, ou cartels de partis, d'abord dominés par leurs intérêts de partis.
Pendant près de trente ans, de 1988 à 2017, les Français ont moins choisi leur Président qu'ils n'ont rejeté le gouvernement sortant. C'est ce que j'ai appelé l'«effet essuie-glace». Le peuple français a fini par s'en lasser: la montée, depuis deux décennies, de l'abstention et des votes extrêmes ou alternatifs aux élections nationales montre la désaffection croissante des citoyens vis-à-vis des partis dits «de gouvernement». Ceux-ci, prisonniers des mêmes engagements «européens» (Acte unique, traité de Maastricht, traité budgétaire européen dit «TSCG») auxquels ils ont souscrit ensemble, finissent par faire la même politique économique, en vertu des mêmes dogmes libéraux imposés du dehors, n'offrant plus ainsi aux Français que le choix entre le pareil et le même. Là sont les causes profondes du «dégagisme».
● Alors Macron vint
Ce fut l'art d'Emmanuel Macron de deviner le moment où il devint possible de retourner les institutions de la Ve République contre la partitocratie qui les avait confisquées. Ce n'était pas sans risque. Mais c'était un préalable. Avec son «en même temps», il fit «turbuler» le système. Les deux partis, qui avaient monopolisé le pouvoir depuis plus de trente ans, dévissèrent, chacun à sa manière. Le Parti socialiste ressemble aujourd'hui à un wagon couché sur le ballast dont on ne voit pas quelle locomotive pourrait le remettre sur les rails. Quant à la droite, elle a été piégée par le système des primaires auquel elle s'est crue obligée de recourir pour raviver chez ses électeurs l'intérêt qu'elle ne suscitait plus. Je n'épiloguerai pas sur l'élimination de son candidat, curieusement mis en examen deux jours avant la clôture des parrainages. […]
L'élection d'Emmanuel Macron a été acquise au premier tour. Marine Le Pen ne pouvait rassembler qu'une part des «antisystème», car elle est au système ce que la quille est au navire: un stabilisateur automatique.
La seule question est de savoir si les mesures de Macron sont efficaces et s'il existe une alternative à l'horizon
Emmanuel Macron s'est ainsi trouvé projeté à la tête des institutions dans la position qui était celle de Charles de Gaulle au début de la Ve République, même s'il ne disposait pas de semblables réseaux de fidèles. Mais pour mener quelle politique? Se place-t-il dans la logique des institutions? Offre-t-il une véritable alternative? Cet espoir a habité une partie de nos concitoyens. Emmanuel Macron a d'ailleurs su mettre en marche rapidement l'appareil de l'État, rompant ainsi avec un très long immobilisme. Le président Macron a méritoirement rompu, à ses risques et périls, avec cette philosophie. L'erreur serait d'attribuer à son seul mérite le renversement de la partitocratie qui s'était installée dans les institutions de la Ve République.
Ce renversement a été le fait d'un rejet plus profond, celui d'une politique qui a conduit à faire succéder aux «Trente Glorieuses» les «trente piteuses», en vertu de choix erronés faits dans les années 1980-1990. Le nouveau président de la République se veut, «en même temps, de droite et de gauche», bien que la plupart des réformes qu'il a faites au début de son mandat pour adapter l'économie française à un environnement mondialisé ressortissent plutôt à la panoplie de la droite. Là n'est pas le problème principal. La seule question est de savoir si ces mesures sont efficaces et s'il existe une alternative à l'horizon. […]
● Les dilemmes d'un pouvoir isolé
Notre Président, s'il a l'étoffe d'un homme d'État, ne peut pas ne pas discerner les limites de l'«en même temps», à la fois internes et externes. En interne, l'appel à l'effort ne peut être compris que s'il donne le sentiment d'être équitablement partagé: l'affaire n'est pas simple dans une économie de plus en plus mondialisée. L'atout dont bénéficie Emmanuel Macron tient à ce que l'implosion de la «partitocratie» qui s'était mise en place précédemment ne laisse pas aujourd'hui apercevoir, à droite comme à gauche, d'alternative crédible à son gouvernement. Mais cet atout a son revers: l'isolement du nouveau pouvoir face à une société minée par les inégalités.
Emmanuel Macron a hérité de la gestion de ses prédécesseurs un tissu social fragile. En France, plus qu'ailleurs en Europe, la mondialisation a entraîné la désindustrialisation. Le revenu par habitant stagne depuis le début des années 2000. La périurbanisation galopante traduit la faillite des politiques publiques: prolifération des grandes surfaces, réformes territoriales mal pensées, abandon de la politique d'aménagement du territoire, retrait des services publics, politiques d'inspiration écologiste ressenties comme punitives par les couches populaires. Mais comment changer ce modèle de développement sans remettre en cause le dogme du libre-échange et de la concurrence «libre et non faussée»?
● Face à l'Allemagne
En externe, nous dépendons de la conjoncture internationale et européenne. Or, nous savons que le capitalisme financier mondialisé porte en son sein la crise «comme la nuée l'orage». En Europe, la politique mercantiliste de l'Allemagne, outre l'effet déflationniste qu'elle exerce sur la conjoncture européenne, nous expose à des chocs violents venus d'ailleurs. Angela Merkel n'a pas voulu - et aujourd'hui n'est plus en capacité de - répondre à l'appel que lui a lancé son partenaire français: une relance européenne forte, équivalant à plusieurs points de PIB. Et le nouveau ministre de l'Économie, issu du Parti social-démocrate (SPD), semble bien décidé à mettre ses pas dans la même politique «orthodoxe» que celle de son prédécesseur, M. Schäuble.
Pour Emmanuel Macron, c'est aussi l'heure de vérité : il a fait ce que l'Allemagne lui demandait de faire. Mais la contrepartie qu'il en attendait n'est pas au rendez-vous
Le SPD semble ainsi faire passer sa vocation européenne après le réflexe petit-bourgeois du «bas de laine» qui répond aux aspirations d'une société vieillissante. L'Allemagne laisse ainsi échapper la chance qu'a été pour elle l'élection d'Emmanuel Macron. Car, en maintenant le cap de sa politique mercantiliste, l'Allemagne s'expose à cristalliser à terme l'hostilité de plusieurs de ses partenaires de l'Europe du Sud et de l'Ouest, sans oublier les États-Unis. Elle met en danger le cocon européen à l'abri duquel elle a pu se réunifier et rétablir sa position centrale, pour ne pas dire dominante, sur le continent.
● Gouvernement du marais ou air des sommets?
Pour Emmanuel Macron, c'est aussi l'heure de vérité: il a fait ce que l'Allemagne lui demandait de faire. Mais la contrepartie qu'il en attendait n'est pas au rendez-vous. Notre nouveau Président saura-t-il revoir les paramètres de sa politique européenne et ne pas opposer l'Europe à la nation? C'est dans les orages que le renversement de la partitocratie mise en place après de Gaulle prendra son véritable sens: retour aux sources de la République et à l'esprit des institutions de la Ve, conjuguant l'ouverture européenne et l'intérêt national? ou simple coagulation «centriste» de la droite libérale et de la gauche «bobo», ultime avatar néolibéral d'un hollandisme sans Hollande? Ce serait l'enlisement assuré.
C'est en incarnant l'« homme de la Nation » que le nouveau Président pourrait à la fois relever ces défis presque surhumains et tenir en lisière les instincts revanchards des anciens partis
La France n'aime pas les gouvernements du marais, fussent-ils maquillés d'Europe. Mais préfère-t-elle l'air des sommets? L'exercice conjuguant le renouveau de la nation française et la construction d'une «Europe européenne» est difficile, mais y a-t-il un autre chemin? Il faudrait pour cela vaincre les résistances de l'«État profond», rompre avec l'idéologie des «élites mondialisées» et renouer avec le peuple. C'est en incarnant l'«homme de la Nation» que le nouveau Président pourrait à la fois relever ces défis presque surhumains et tenir en lisière les instincts revanchards des anciens partis. Ceux-ci, qui ne portent aujourd'hui aucune alternative crédible, renaîtront forcément, car les partis sont dans la nature même de la démocratie. La Ve République ne peut échapper à cette loi.
Je ne pense pas que le général de Gaulle, en grand réaliste qu'il était, ait pu, au-delà de sa personne, cultiver vraiment l'illusion qu'il arracherait durablement la République à l'influence des partis. Son ambition se limitait à vouloir soustraire la République au «système» ou au «régime» des partis, en faisant en sorte que l'homme de la Nation qu'est censée produire l'élection du président de la République au suffrage universel soit capable de porter l'intérêt de la France à long terme, en Europe et dans le monde. Qu'il y soit ou non parvenu, reste qu'il a cherché à insuffler un esprit aux institutions qu'il a créées: il incite à remonter la pente de l'esprit de parti. C'est ce que j'ai essayé de faire, pour ma part, avec un bonheur inégal sans doute, et dont témoignent les textes qui retracent cinquante ans de vie politique.
Jean-Pierre Chevènement donnera une conférence consacrée à «Passion de la France» le 19 février à 18 h 30 au Théâtre des Mathurins à Paris (VIIIe).
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