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#la grange aux pianos
dutchjan · 1 year
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August 20, 2023
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Paintings and books and music and I barely felt whole.
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jpbjazz · 2 months
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LÉGENDES DU JAZZ
JOHN LEWIS, QUAND LE JAZZ REJOINT LA MUSIQUE CLASSIQUE
"If somebody else enjoyed it, fine, but it wasn't created for that purpose. We had a responsibility for playing for the public, to let them participate by understanding and gaining pleasure from what we did. But that's not the primary thing. The primary thing for us was the interplay, which took a long time to achieve. The whole point of a composition is to make a piece that incorporates improvisation into it as seamlessly as possible, so you won't know what's improvised and what's not. It took a long time for that to happen, but that was the goal we worked toward achieving."
- John Lewis
Né le 3 mai 1920 à La Grange, dans les Illinois, John Aaron Lewis avait seulement deux mois lorsqu’il était déménagé à Albuquerque, au Nouveau-Mexique, avec sa mère après la mort de son père. Lewis avait quatre ans lorsque sa mère, qui était chanteuse, était morte d’une péritonite. Lewis avait alors été confié à sa grand-mère et à son arrière-grand-mère qui avaient pris en charge son éducation.
Lewis avait grandi dans un environnement multi-culturel. En plus de la population blanche et afro-américaine, Albuquerque était peuplée de nombreux Mexixains, Autochtones et Américains d’origine espagnole. Il expliquait: "In my family you found everything you could imagine. Cherokee, Comanche, Irish and the French part came from Martinique. My great grandmother's husband was one of the Buffalo Soldiers from the 7th Cavalry. My grandmother and great-grandmother spoke Spanish and French." Selon Lewis, le groupe qui avait le plus souffert de la discrimination à Albuquerque n’était pas les Afro-Américains, mais la population d’origine hispanique.
Lewis avait commencé à étudier le piano avec sa tante à l’âge de sept ans. Issu d’une famille musicale, Lewis disposait d’un groupe familial avec lequel il pouvait jouer régulièrement. Lewis précisait: "We had pianos in our houses, no TVs. You had to find other was to entertain yourself. We belonged to the Methodist Church, but on some Sundays, these people from the Holy Rollers church would ask my grandmother, who raised me, if I could come and play, and they paid me 50 cents.’’ Lewis avait aussi joué avec un groupe des Scouts.
Même si Lewis avait appris à jouer du piano en jouant de la musique classique, il avait été exposé au jazz dès son plus jeune âge. La tante de Lewis adorait danser et l’avait familiarisé avec la musique qu’elle appréciait. En plus des musiciens locaux, de grands noms du jazz comme Duke Ellington, Lester Young et Count Basie se produisaient à l’occasion à Albuquerque. Particulièrement impressionné par Ellington, Lewis avait commenté: "The most incredible visual experience I've ever had was with Duke Ellington's orchestra in 1939, 1940... He's still my role model."
Après avoir terminé son high school, Lewis s’était inscrit en anthropologie et en musique à l’Université du Nouveau-Mexique où il avait fondé et dirigé un petit groupe de danse. Le professeur de piano de Lewis à l’université était Walter Keller, à qui il avait rendu hommage sur l’album de 1974 du Modern Jazz Quartet intitulé In Memoriam. Éventuellement, Lewis avait abandonné ses études en anthropologie après avoir été informé qu’une carrière dans ce domaine n’était pas très lucrative.
Lewis faisait son service militaire en Europe en 1942 lorsqu’il avait joué pour la première fois aux côtés du légendaire batteur Kenny Clarke. C’est d’ailleurs Clarke qui avait incité Lewis à s’installer à New York à la fin de son service militaire. Lewis était finalement déménagé à New York en 1945 afin de poursuivre ses études musicales à la Manhattan School of Music où il avait décroché une maîtrise en musique en 1953. Même si le fait de résider à New York avait contribué à développer son intérêt pour le jazz, Lewis avait continué de jouer et d’écouter des oeuvres de musiciens classiques comme Chopin, Bach et Beethoven.
DÉBUTS DE CARRIÈRE
Après que Lewis se soit installé à New York, Clarke l’avait familiarisé avec le bebop joué par le groupe de Dizzy Gillespie. Lewis avait passé une audition dans laquelle il avait interprété la pièce ‘’Bright Lights" qu’il avait composé avec Clarke alors qu’il jouait avec le groupe de l’armée. Rebaptisée "Two Bass Hit", la pièce avait remporté un succès immédiat. Engagé en relève de Thelonious Monk, Lewis avait joué, composé et écrit des arrangements pour le groupe de Gillespie de 1946 à 1948. Parmi les arrangements que Lewis avait écrits pour le groupe de Gillespie, on remarquait “Two Bass Hit”, “Emanon”, “Minor Walk”, ainsi que sa composition “Toccata for Trumpet and Orchestra”, qui avait été présentée en grande première à Carnegie Hall.
Après avoir fait une tournée en Europe avec le groupe, Lewis avait quitté Gillespie et avait entrepris une carrière d’accompagnateur, collaborant notamment à des enregistrements de Charlie Parker comme "Parker's Mood" (1948) et "Blues for Alice" (1951). Il avait également travaillé avec d’autres grands noms du jazz comme Lester Young, Ella Fitzgerald et Illinois Jacquet. 
Lewis avait également participé aux sessions de l’album Birth of the Cool avec Miles Davis. Durant le séjour de Lewis en Europe, Davis avait invité le pianiste à revenir aux États-Unis pour participer à la seconde session de l’album avec des musiciens comme Gerry Mulligan, Lee Konitz et Gil Evans. Lewis avait fait partie du nonet de Davis de 1948 à 1949 et avait été considéré comme un des arrangeurs les plus prolifiques du groupe. Dans le cadre de l’album, Lewis avait écrit les arrangements des pièces "S'il Vous Plait", "Rouge", "Move" et "Budo".
Lorsqu’il faisait partie du big band de Gillespie, Lewis avait formé une excellente section rythmique composée du vibraphoniste Milt Jackson, du contrebassiste Ray Brown et du batteur Kenny Clarke. Le quartet jouait souvent ensemble durant les intermissions afin de permettre au reste du groupe de prendre un peu de repos. Très apprécié, le quartet s’était éventuellement transformé en groupe à part entière sous le nom de Milt Jackson Quartet en 1951 avant d’être rebaptisé Modern Jazz Quartet l’année suivante. Le groupe avait été incorporé officiellement le 14 janvier 1952. Percy Heath et Connie Kay avaient éventuellement remplacé Brown et Clarke un peu plus tard.
Le Modern Jazz Quartet avait été fondé pour répondre aux besoins des membres du groupe de bénéficier de plus de liberté de création qu’avec le big band de Gillespie. Même si Lewis désirait donner au groupe plus de possibilités d’improvisation, il souhaitait également incorporer des éléments classiques dans ses compositions et ses arrangements. Déplorant que le bebop ait mis trop d’accent sur les solistes, Lewis désirait parvenir à un meilleur équilibre entre l’improvisation et les partitions écrites. Même si le groupe avait toujours prétendu ne pas avoir de leader, Lewis avait assuré le rôle de directeur musical de la formation dès le départ et lui avait donné son identité. Comme le critique Gary Giddins l’écrivait avec ironie dans son ouvrage ‘’Visions of Jazz: The First Century’’ publié en 1998: "John Lewis, for reasons of his contributions to the band, was apparently the first among the equals". Quant à Miles Davis, il avait ajouté: "John taught all of them, Milt couldn't read at all, and bassist Percy Heath hardly". Autrement dit, Lewis avait contribué à rehausser le niveau du groupe en raison de ses habiletés musicales particulières.
En 1956, le nouveau Modern Jazz Quartet avait remporté un succès instantané après avoir participé à une tournée historique du club Birdland mettant en vedette Miles Davis, Lester Young et Bud Powell. Sous l’influence de Lewis, le groupe avait progressivement abandonné le bebop en faveur d’une sorte de jazz de chambre qui était devenu un véhicule parfait pour l’improvisation. Très influencé par la musique baroque européenne, Lewis s’était servi de ces influences pour créer un groupe complètement original. Interrogé par Nat Hantoff du magazine Down Beat peu après la fondation du groupe en 1953, Lewis avait expliqué: "I think that the audience for jazz can be widened if we strengthen our work with structure. If there is more of a reason for what's going on, there'll be more overall sense and, therefore, more interest for the listener."
Les compositions de Lewis pour le groupe étaient marquées par un style néoclassique qui combinait le bebop avec un jazz plus détendu typique des années 1920 et 1930. Dans son ouvrage ‘’In the Moment: Jazz in the 1980s’’ publié en 1996, Francis Davis écrivait qu’en établissant ‘’a group music in which the improvised chorus and all that surrounded it were of equal importance, Lewis performed a feat of magic only a handful of jazz writers, including Duke Ellington and Jelly Roll Morton, had ever pulled off—he reconciled the composer's belief in predetermination with the improviser's yen for free will".
Conformément à sa formation classique, Lewis s’était assuré que les membres du groupe soient toujours vêtus de façon impeccable. En effet, pour Lewis, la tenue des membres du groupe devait refléter ce qu’ils tentaient de véhiculer dans leur musique: un style poli, élégant et unique. Lewis s’était d’ailleurs inspiré du style de Duke Ellington pour déterminer la façon dont ses musiciens devaient s’habiller. Comme Lewis l’avait expliqué au cours d’une entrevue qu’il avait accordée au magazine Down Beat: "My model for that was Duke Ellington. [His band] was the most elegant band I ever saw".
De 1952 à 1974, Lewis avait joué et composé presque exclusivement pour le Modern Jazz Quartet. Les compositions de Lewis avaient permis au groupe de se faire connaître sur la scène internationale avec un jazz plutôt classique qui n’avait jamais perdu son caractère swing. Décrivant le style du groupe, le contrebassiste Percy Heath avait commenté: ‘'John's vision for the group was to change the music from just a jam session, or rhythm section and soloist idea, to something more . . . to change the whole attitude about the music''. Pour sa part, l’historien et compositeur Gunther Schuller écrivait dans le High Fidelity Magazine:
‘’It will not come as a surprise that the Quartet's growth has followed a line parallel to Lewis' own development as a composer. A study of his compositions from the early "Afternoon in Paris" to such recent pieces as "La Cantatrice" and "Piazza Navona" shows an increasing technical mastery and stylistic broadening. The wonder of his music is that the various influences upon his work—whether they be the fugal masterpieces of Bach, the folk-tinged music of Bartók, the clearly defined textures of Stravinsky's "Agon", or the deeply felt blues atmosphere that permeates all his music—these have all become synthesized into a thoroughly homogeneous personal idiom. That is why Lewis' music, though not radical in any sense, always sounds fresh and individual.’’
En 1958, Lewis avait publié son premier album orchestral intitulé European Windows.
À la même époque, Lewis avait également participé à la fondation de la Lenox School of Jazz à Lenox, au Massachusetts, dont il avait été le directeur musical de 1957 à 1960. Il s’agissait d’une des premières écoles de musique à se consacrer exclusivement au jazz. Lewis avait aussi été directeur et consultant musical du Festival de jazz de Monterey de 1958 à 1982. Au cours de cette période, Lewis avait également formé le Cooperative Big Band Orchestra U.S.A., avec qui il avait enregistré ses Third Stream compositions de 1962 à 1965. Avec les autres compositions de Lewis, ces oeuvres avaient joué un grand rôle dans le développement de la musique dite de la ‘’Troisième Vague’’, qui avait permis de faire le pont entre les traditions du jazz et de la musique classique. En 1955, Lewis avait aussi fondé la Jazz and Classical Music Society qui avait organisé des concerts à Town Hall qui avaient contribué à accroître la popularité du jazz de chambre auprès du public.
Également compositeur de musique de films, Lewis avait été chargé en 1957 de composer la musique du film ‘’Sait-On Jamais’’ (No Sun in Venice) du réalisateur français Roger Vadim mettant en vedette Françoise Arnouil et Robert Hossein. Parmi les autres musiques de films composées par Lewis, on remarquait ‘’Odds Against Tomorrow’’ (1959), ’’A Milanese Story’’ (1962), ’’The Tempest’’ de Derek Jarman (1979) et ‘’Emmanuelle 4: Concealed Fantasy’’ (1994). La trame sonore du film ‘’Odds Against Tomorrow’’ avait été publiée tant comme musique de film que comme album du Modern Jazz Quartet en 1959.
Le Modern Jazz Quartet avait été démantelé pour la première fois en 1974 parce que Milt Jackson trouvait que le groupe ne gagnait pas suffisamment d’argent compte tenu du prestige qu’il s’était mérité dans le monde de la musique. Jackson désirait également passer plus de temps avec sa famille.
De 1975 à 1982, Lewis avait enseigné l’improvisation au City College de New York et à l’Université Harvard. Durant cette période, Lewis avait également enregistré un premier album solo au Japon. Durant son séjour au Japon, Lewis avait aussi travaillé avec les pianistes Hank Jones et Marian McPartland avec qui il s’était produit en récital à de nombreuses reprises.
Le Modern Jazz Quartet s’était éventuellement reformé en 1981 en vue d’une tournée du Japon et des États-Unis, même s’il n’avait pas eu l’intention au début de se produire de nouveau ensemble de façon permanente. Ce qui n’avait pas empêché le groupe d’enregistrer un hommage à Duke Ellington intitulé For Ellington en 1988, de faire paraître une rétrospective de quatre CD en 1991, et d’enregistrer MJQ and Friends (1994) avec des artistes invités comme les trompettistes Harry "Sweets" Edison, Freddie Hubbard et Wynton Marsalis, le chanteur Bobby McFerrin, et les saxophonistes Phil Woods et Illinois Jacquet.
Cette période d’inactivité avait laissé le temps à Lewis de former et de jouer avec un sextet appelé le John Lewis Group. Quelques années plus tard, en 1985, Lewis avait collaboré avec Gary Giddins et Roberta Swann dans le cadre de la fondation du American Jazz Orchestra, un groupe qui avait été actif jusqu’en 1992 et dont il avait été le directeur musical. Durant le même laps de temps, Lewis avait continué de donner des cours de piano comme il l’avait fait tout au long de sa carrière. À l’époque, le style d’enseignement de Lewis avait évolué. Dans ses cours, Lewis avait pris soin de s’assurer que ses étudiants soient capables de maîtriser trois styles de musique: le blues, les balades et les pièces plus rythmées. Lewis avait continué d’enseigner jusqu’à la fin de sa carrière.
Dans les années 1990, Lewis avait participé à différentes aventures musicales, dont une nouvelle version de la session Birth of the Cool avec Gerry Mulligan en 1992. Il avait également collaboré au projet "The Birth of the Third Stream" avec Gunther Schuller et George Russell. Les derniers albums de Lewis, deux albums solo intitulés Evolution et Evolution II, avaient été enregistrés pour les disques Atlantic en 1999 et 2000. Dans son compte rendu de l’album Evolution, le critique Ben Ratliff du New York Times écrivait: ''Mr. Lewis has applied as much thought to the arrangement of these songs as he would if he were playing with a group, and then made a music that's utterly at peace with itself.''
Lewis avait également continué de jouer de façon sporadique avec le Modern Jazz Quartet jusqu’au démantèlement définitif du groupe en 1997. Après la mort de Connie Kay en 1994, le frère de Percy, Albert ‘’Tootie’’ Heath avait pris la relève l’année suivante. Mais Percy Heath en avait assez des tournées et le groupe n’avait pas survécu à son départ. Finalement, tout espoir d’une dernière réunion du groupe s’était envolé après la mort du vibraphoniste Milt Jackson en novembre 1999. Lorsqu’on avait demandé à Lewis d’expliquer les raisons de la longévité du groupe, il avait répondu: "We enjoyed making music. When we played on stage, we played for our pleasure first.’’ Dans une autre entrevue, il avait ajouté: "If somebody else enjoyed it, fine, but it wasn't created for that purpose. We had a responsibility for playing for the public, to let them participate by understanding and gaining pleasure from what we did. But that's not the primary thing. The primary thing for us was the interplay, which took a long time to achieve. The whole point of a composition is to make a piece that incorporates improvisation into it as seamlessly as possible, so you won't know what's improvised and what's not. It took a long time for that to happen, but that was the goal we worked toward achieving."
John Lewis est mort à New York le 29 mars 2001 à la suite d’un long combat contre le cancer de la prostate. Il était âgé de quatre-vingt ans. Il laissait dans le deuil son épouse, la claveciniste d’origine croate Mirjana Vrbanić, son fils Sasha, sa fille Nina, sa soeur Marylyn Gore, ainsi que trois petits-enfants. Lewis avait présenté son dernier concert à Avery Fisher Hall deux mois avant sa mort. Il habitait à Manhattan.
Lauréat de nombreux prix, dont un ‘’Jazz Master’’ de la National Endowment for the Arts en 2001, Lewis était également récipiendaire d’un doctorat honorifique du Berklee College of Music. Lewis avait accepté son prix de ‘’Jazz Master’’ en lisant la déclaration suivante: ‘’This award from one of our government’s highest forums for support of the arts was totally unexpected.  I am honored beyond words and would like to express my profound appreciation and gratitude for being chosen as one of the recipients of the American Jazz Masters Fellowship Award."
Décrivant la contribution de Lewis à l’histoire du jazz, le critique Leonard Feather écrivait: "Completely self-sufficient and self-confident, he knows exactly what he wants from his musicians, his writing and his career and he achieves it with an unusual quiet firmness of manner, coupled with modesty and a complete indifference to critical reaction." Lors de ses funérailles, Gunther Schuller avait souligné le perfectionnisme de Lewis en saluant son grand sens du détail.
Très influencé par le style d’arrangements de Count Basie, Lewis avait expliqué au cours d’une entrevue qu’il avait accordée au magazine Metronome:
‘’My ideals stem from what led to and became Count Basie's band of the '30s and '40s. This group produced an integration of ensemble playing which projected—and sounded like—the spontaneous playing of ideas which were the personal expression of each member of the band rather than the arrangers or composers. This band had some of the greatest jazz soloists exchanging and improvising ideas with and counter to the ensemble and the rhythm section, the whole permeated with the fold-blues element developed to a most exciting degree. I don't think it is possible to plan or make that kind of thing happen. It is a natural product and all we can do is reach and strive for it.’’
Grâce à sa formation classique et à sa connaissance du bebop, Lewis avait toujours eu le don de combiner les deux styles musicaux et avait contribué à redéfinir la jazz. Comme d’autres pianistes comme Earl Hines et Bud Powell qui avaient été marqués respectivement par Louis Armstrong et Charlie Parker, Lewis avait également été très influencé par les saxophonistes et les trompettistes. Le saxophoniste qui avait le plus influencé le style de Lewis était Lester Young. Lewis affirmait également avoir été très influencé par Hines. Au début des années 1980, Lewis avait aussi été très marqué par des pianistes comme Art Tatum, Hank Jones et Oscar Peterson. Dans une entrevue, Lewis avait décrit l’influence que des musiciens comme Duke Ellington et Lester Young avait exercé sur son développement. Il avait déclaré: ‘’"Young for showing how improvisation can have all the hallmarks of great composition, and Ellington in terms of how to set the music down on manuscript paper without sacrificing its spontaneity. Both these men also reveled in musical counterpoint.’’
Commentant le style de Lewis dans son ouvrage ‘’The Great Jazz Pianists: Speaking of Their Lives and Music’’ publié en 1989, Len Lyons écrivait: "Sitting straight-backed, jaw rigid, presiding over the glistening white keyboard of the grand piano, John Lewis clearly brooks no nonsense in his playing, indulges in no improvisational frivolity, and exhibits no breach of discipline nor any phrase that could be construed as formally incorrect. Lewis, of course, can swing, play soulful blues and emote through his instrument, but it is the swing and sweat of the concert hall, not of smoke-filled, noisy nightclubs." 
Paradoxalement, même si Lewis était considéré comme un pianiste bebop, il était aussi considéré comme un des plus conservateurs. Plusieurs compositions de Lewis étaient devenues des standards du jazz, dont ‘’Django’’ (en hommage à Django Reinhardt) et ''Two Degrees East, Three Degrees West''. Compositeur très éclectique, Lewis avait également écrit un arrangement de la balade ‘’Lonely Woman’’ d’Ornette Coleman, ainsi que des versions de compositions de Jean-Sébastien Bach, d’Heitor Villa-Lobos et Joaquin Rodrigo. Lewis avait aussi consacré un album complet aux compositions de Duke Ellington et enregistré sa propre version de l’opéra Porgy and Bess de George Gershwin. Dans le cadre de sa collaboration avec le Modern Jazz Quartet, Lewis avait également joué avec des artistes invités comme Sonny Rollins, le Beaux Arts String Quartet, la chanteuse Diahann Carroll. Il avait aussi collaboré avec des orchestres symphoniques.
En dehors de sa collaboration avec le Modern Jazz Quartet, Lewis avait également composé un mini-concerto en hommage à Miles Davis. En plus de ses albums solo Midnight in Paris (1988) et Evolution (1999), Lewis avait aussi enregistré The Chess Game, Vol. 1–2, avec son épouse Mirjana, une claveciniste. Il avait également composé des oeuvres pour des orchestres symphoniques.
Lewis était très attaché à son piano Steinway, au sujet duquel il avait déclaré: “I would be lost without a Steinway - my constant companion in making music all over the world.”
Même s’il était très fier de ses accomplissements, Lewis n’avait jamais été complaisant. Interrogé en 1961 à une époque où le Modern Jazz Quartet était au sommet de sa popularité, il avait déclaré: ''Remember, you have to communicate as clearly and as correctly as you can. In my case, if I make a mistake the audience may not realize it. But I do. And I'm part of the audience too.'' Lewis, qui ne s’était jamais tellement intéressé au passé, se préoccupait davantage de ses futurs projets de ce qu’il avait accompli plus tôt dans sa carrière. Il expliquait: "I don't even think about that. I'm to busy trying to make music and be with my family. Now, I have one grandchild, Samuel. And I have time to spend with him."
Au cours de sa carrière, Lewis avait écrit et arrangé une centaine de compositions allant du blues aux balades en passant pat les bandes sonores, les concertos et les oeuvres symphoniques.
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affairesasuivre · 4 years
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Herman Dune est de retour avec un nouveau single, “Say You Love Me Too”
Un premier extrait de Notes from Vinegar Hill, son prochain album à paraître le 6 novembre prochain, vingt ans après son premier disque.
Il y a 20 ans, Herman Dune sortait son tout premier album, Turn Off The Light. A l’époque, ils sont trois dans le groupe. Aujourd’hui, il ne reste plus que David Ivar, qui œuvre en solo sous ce pseudonyme depuis 2011. Et pour marquer d’une pierre blanche la naissance de la formation, l’artiste français dévoile un tout nouveau single, Say You Love Me Too, premier extrait de son nouvel album à paraître. Né en France, David Ivar vit aux Etats-Unis depuis 2015, plus précisément à San Pedro en Californie, dans le quartier de Vinegar Hill. Un quartier qui donne son nom à l’album à paraître, Notes from Vinegar Hill, et qui inspire fortement l’artiste.
Say You Love Me Too respire la folk et la country. Derrière la musique, on retrouve David Ivar. Piano, guitares, contrebasse, batterie et percussions : le musicien s’est occupé de la quasi-totalité de la mélodie. Pour l’épauler, il a fait appel à la chanteuse de country de Nashville Caitlin Rose, ainsi qu’à sa compagne Mayon Hanania pour les choeurs. Il s’aide aussi de Spencer Cullum III pour la pedal steel, un type de guitare hawaïenne, ainsi qu’à Jon Natchez pour des arrangements de cuivres. Le clip réalisé par sa femme le met en scène dans une grange. Un micro planté au milieu, David Ivar chante et joue de la guitare, regardant la caméra droit dans les yeux. Le visage de Mayon Hanania fait parfois son apparition en fondu.
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De l'autre côté du camion, la traversée du Sichuan : boîte et trous noirs.
Ça commence dans le noir pendant très très longtemps. Puis ça finit dans la cuisine-grange de chinois qui s'embrouillent pour du business. Ah non, c'est vrai, ça finit archi cuité dans une chambre d'hôtel.
La concept de privation sensorielle à été développé en expérimentation carcérale aux USA dans les années 70. Il visait à incarcérer des détenus politiquement dérangeants (militants, activistes, artistes...) en contexte dit "démocratique". C'est à dire qu'il fallait réussir à réprimer et faire taire les esprits critiques, et ce de façon définitive, de façon à ce qu'ils ne puissent pas dénoncer les conditions de leur détention. La privation sensorielle consiste donc en des cellules uniformisées et asceptisées : murs blancs capitonnés, silence complet, pas ou peu de lumière naturelle, gros néons samère. Tout cela est sensé provoquer une perte totale de repères pour le détenu.
Eh bah moi j'suis pas allé en taule ces deux derniers, et j'ai pas non plus vécu de privation sensorielle. J'ai plutôt vécu une sorte d'explosion sensorielle, même si les effets étaient perturbants de la même façon.
On a traversé le Sichuan avec deux gars qui, comme Noé vous l'a expliqué, faisaient des livraisons et chargement de produits de récup, dont notamment des vieilles batteries de voitures. Mercredi, 12h, j'embarque à l'arrière de leur camion car il n'y a pas assez de place à l'intérieur. Je me retrouve plongé dans le noir presque complet. Dans cette caisse de tôle qui ressemble à un contener de fret, seuls quelques petits trous laissent passer un micro faisceau de lumière qui me permettent au moins d'identifier les objets blancs dans le foutoir qui règne. Alors moi je suis monté en pensant qu'il s'agissait d'un stop d'une heure ou deux tout au plus. Puis à la première pause Noé m'annonce que les cocos vont à Chengdu sur 2 jours. Soit, très bien, il n'y à que théoriquement 600 bornes, ce sera une expérience. Ce que je ne savais pas encore, c'est qu'on allait sillonner la région par des petites routes de montagnes, pour rejoindre les différents points de livraison, que la distance à parcourir allait donc s'allonger considérablement, et que j'allais passer 32 heures dans une caisse, presque sans interruption.
J'ai donc eu le temps de vivre l'extase du passager clandestin. Dans le noir, je m'étais confectionné un petit siège rudimentaire composé de la tente sous mon cul et mon sac en dossier. Mais ce sont surtout les diverses vibrations et sautillements qui m'ont accompagné. La route, de ce que j'en suppose, parce que je ne pouvais que la deviner, c'était Les Routiers de l'Extrême. Des nids de poules à t'en loger 4 batteries de poulets, des irrégularités (pour rester polis) et autres trous, petits ravins, qui sont qu'aléatoirement, et environ toutes les 30 secondes, t'es propulsé à gauche, à droite, sur le dos, hop tu décollés du sol pour t'écraser le coccyx sur la tôle. Et tout ça dans un vacarme infernal de tôle qui grince qui vibre et qui couine. Et puis les batteries, vieilles batteries de voiture, camion et tracteur, perdues entre quelques enjoliveurs et jantes en pagaille.
Alors, certes, au début, j'étais plutôt enthousiaste : mon intarissable soif de dirty et de clandestinité me mettaient en joie. Alors je me suis occupé et défoulé avec grand plaisir. Il m'est arrivé de faire des sessions ultra fitness assis en dansant assis (je pose un brevet pour ce genre de danse) sur de la tribecore (Zone 33 et Mimaniac, kassdaide à Mr Sébastien Gaschard), mais également de prendre une plaisir d'extase à faire glisser mes doigts sur le piano imaginaire du What the label doesn't want to hear mix part.1 de Mr Bill (kassdaide à Mr Chemise Rougerie).
Donc un peu de folie quoi, j'étais en joie. Et puis ça me rappelais le délire fantasmé que j'avais quand j'étais gamin : pouvoir être enfermé dans une petite boite qui rend invisible, et voyager en volant de la sorte.
Puis l'euphorie à commencé à descendre, la réalité de la boîte à s'installer plus crûment. En fait, aucun moyen de communiquer avec le cockpit avant. Du coup, je dois un peu deviner les différentes manoeuvres du camion. On s'arrête souvent, toutes les demies heures, le contact coupé, parfois non. Mais la porte ne s'ouvre pas. Pas de pause pipi, pas de lumière, pas d'air. Le deuxième jour, on à décollé à 8h, une pause pipi à 10h. Une autre à 14h. Et c'est tout, jusqu'à 20h. Alors ça fait long. J'ai eu le temps de refaire le monde 3 fois entre temps. D'inventer des chansons sur plusieurs tonalités avec pour seuls lyrics " Qu'est ce qu'on sfait chier iciiiii".
Heureusement, ce second jour, j'avais un carton avec des poires, et un couteau. J'avais donc le luxe de pouvoir manger poire sur poire. Mais aussi d'évoluer dans une atmosphère qui respirait une mélange de mégot, de poire pourrie, et de jus de batterie stockée dans le caca d'animal des différentes fermes et dépotoirs du Sichuan. Ps, sans oublier qu'on à dormi dans le camion la nuit, histoire d'assurer la continuité du séjour en boîte.
Et ça se termine pas l'ouverture des portes arrières, il fait nuit, et j'ai vu sur une sorte de cour de ferme hardcore dégeu surplombée par une porte-arche bien style chinois. On fais un arrêt avant Chengdu pour récupérer des batteries. Ya besoin d'un coup de main. Sauf que le programme consiste en : trier par ampères environ 400 batteries allant de 15 à 50kg puis les charger dans le camion. Des batteries de récup entreposées en plein air depuis des lustres, délicatement saupoudrées ou incrustées de merde de cochon, de jus de cochon ou d'ordure. Les mecs s'en branlent un peu , parce qu'ils ont des changes, moi pas trop, mais c'est partis. En sortant, je condense toutes les odeurs de la terre sur mes fringues, et mon fut pas lavé depuis 1 mois fais office de dégradé très esthétique. Mais ça valait le coup, parce que le dénouement du chargement , c'est de se retrouver dans la cuisine (enfin il n'y à le poêle qui indique la cuisine, sinon on est entre la grange et le crachoir) autour des mecs qui négocient le prix des batteries chargées. Les mecs galerent 40 minutes à compter chaque batterie par type. Puis vient le moment du prix à l'ampère, et là ta désaccord. Alors commence 1h30 de ce qui ressemble à une embrouille vis à vis du prix. On finit par comprendre que c'est l'intermédiaire entre nos potes et les gars de la ferme qu'a essayé d'enfiler tout le monde en donnant un mauvais prix. Aussi notre pote se lève, bâton à la main, et menace le petit filou. Bon, je me demande s'il faut que jintervienne, mais au fond je me marre bien d'assister à la scène, tellement chacune de leurs expressions faciales sont épiques. Ils finissent quand même pas de mettre d'accord et mettent à l'écart l'arnaqueur.
Ça aurait pu finir là. Mais ils ont tenu à nous emmener manger à Chengdu en arrivant. Alors grosse rasade de poulet en sauce magiquement épicée. Et de la biere, et du "vin" (de la goutte quoi). Il est 2h, j'suis saucé d'alcool. Déjà que j'avais le tournis d'avoir passé ma vie dans la boîte, là c'est ultime. Il nous mettent dans un taxi (le premier qu'on paye du voyage - 2,5 chacun pour 13km ça va) et on est catapultés dans l'hôtel qu'on à réservé, qui s'avère être un truc très haut de gamme. C'est marrant j'suis rébou. Gros dodo samère au point qu'on se réveille pas le lendemain.
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Dîner des étoiles : Magie et gastronomie
Magie aux tables, Spectacle / Par Majerik Le dîner des étoiles c’est dix vins, dix plats, dix chefs étoilés et de la magie à votre table avec Majerik Votre Magicien. Pour avoir plein d’étoiles dans l’assiette et dans les yeux!
La septième édition du « Dîner des étoiles » se déroule sur deux événements : – Jeudi 10 octobre chez le chef étoilé Romuald Fassenet au Château du Mont Joly – 39100 Sampans (COMPLET). – Jeudi 24 octobre 2019 au Moulin de la mangue – 2 Route de Secenans – 70400 Granges-le-Bourg (ENCORE QUELQUES PLACES DE DISPONIBLES). Le dîner se clôturera par un feu d’artifice.
Un dîner unique qui associe les meilleurs savoir-faire au profit d’une bonne cause. Et cette année une partie des recettes financera un nouveau piano pour l’hôpital de Besançon.
«  Avis aux gourmands et gourmets ! Cette soirée va ravir les papilles et les yeux ! Nous aurons des vins de grande qualité et nous serons très attentifs aux produits choisis» , selon Alain Pralon, chef d’orchestre de la soirée et fondateur des guides l’Indispensable et l’Essentiel. Magie et gastronomie à votre table !
INFOS ET RÉSERVATIONS : Le dîner des étoiles – 7e édition
Accords mets et vins : 220 euros par convive
Réservation indispensable au 06 80 60 42 97
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productions-sarfati · 5 years
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ACTU DE LA SEMAINE 
C'est lundi ! L'occasion de passer en revue l'actualité de la semaine...
- Demain soir, Alexandre Knyazev et Boris Berezovky se retrouveront pour un récital à Istanbul dans un programme Strauss/ Chostakovitch/ Rachmaninov au Sanat Concert Hall. Les deux complices de longue date se produiront ensuite en France au Festival de la Grange de Meslay,  le vendredi 21 juin.
- Andrei Korobeinikov interprétera le célèbre Concerto pour piano n°2 de Tchaikovsky, avec le Sinfonia Varsovia, sous la baguette d’Alexander Vedernikov. Il sera ensuite au festival "Lavaux Classic", le 23 juin, pour le concert de clôture du festival.
- Dimanche 23 juin, Alexandre Kniazev et Vadim Repin seront en quintet aux côtés de Nikita Boriso-Glebsky, Maxim Rysanov et Denis Kozhukhin dans un programme Brahms/Dvorak, à la Mozart Saal de Vienne.
- Côté danse, vendredi, samedi et dimanche, la Kibbutz Contemporary Dance Company sera au Théâtre de Paris dans le cadre des Paris de la Danse. Rami Be'er présentera sa nouvelle création, Asylum, qui traite du sort des réfugiés et de l'immigration.
Belle semaine ! ✨
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lachansonceleste · 6 years
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(via https://www.youtube.com/watch?v=ukFXWZZ5sTw)
Barbara Nantes Il pleut sur Nantes Donne-moi la main Le ciel de Nantes Rend mon cœur chagrin Un matin comme celui-là Il y a juste un an déjà La ville avait ce teint blafard Lorsque je sortis de la gare Nantes m'était encore inconnue Je n'y étais jamais venue Il avait fallu ce message Pour que je fasse le voyage: "Madame soyez au rendez-vous Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup Faites vite, il y a peu d'espoir Il a demandé à vous voir." À l'heure de sa dernière heure Après bien des années d'errance Il me revenait en plein cœur Son cri déchirait le silence Depuis qu'il s'en était allé Longtemps je l'avais espéré Ce vagabond, ce disparu Voilà qu'il m'était revenu Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup Je m'en souviens du rendez-vous Et j'ai gravé dans ma mémoire Cette chambre au fond d'un couloir Assis près d'une cheminée J'ai vu quatre hommes se lever La lumière était froide et blanche Ils portaient l'habit du dimanche Je n'ai pas posé de questions À ces étranges compagnons J'ai rien dit, mais à leurs regards J'ai compris qu'il était trop tard Pourtant j'étais au rendez-vous Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup Mais il ne m'a jamais revue Il avait déjà disparu Voilà, tu la connais l'histoire Il était revenu un soir Et ce fut son dernier voyage Et ce fut son dernier rivage Il voulait avant de mourir Se réchauffer à mon sourire Mais il mourut à la nuit même Sans un adieu, sans un "je t'aime" Au chemin qui longe la mer Couché dans le jardin des pierres Je veux que tranquille il repose Je l'ai couché dessous les roses Mon père, mon père Il pleut sur Nantes Et je me souviens Le ciel de Nantes Rend mon cœur chagrin http://www.lefigaro.fr/musique/2017/01/24/03006-20170124ARTFIG00019-barbara-nantes-le-secret-d-une-chanson-d-adieu.php Barbara, un jour, une chanson : "Nantes", la fondatrice TROISIEME EPISODE. En 1964, Barbara raconte la mort de son père dans "Nantes", la chanson fondatrice de son répertoire. Par Sophie Delassein Publié le 10 août 2017 Le 24 novembre 1997, Barbara disparaissait. Pour célébrer ce triste anniversaire et remettre la longue dame brune au présent, "l’Obs" retrace son parcours en chansons. "Il pleut sur Nantes, donne-moi la main", chante Barbara, plantant d’emblée le décor de ce funeste du jour où elle apprit la mort de "ce vagabond, ce disparu". On saura à la fin de "Nantes", cette chanson fondatrice, emblématique de son répertoire, qu’elle convoque en le sublimant un souvenir qui remonte au mois de décembre 1959. Elle se trouve alors chez sa mère, Esther, au 50 rue de Vitruve, quand au téléphone un inconnu leur annonce que Jacques Serf vient de s’éteindre à Nantes. Dix ans qu’ils étaient sans nouvelle, depuis qu'il avait abandonné sa femme et leurs quatre enfants : Jean, Régine, Monique (alias Barbara) et Claude, le benjamin. "Voilà qu’il m’était revenu", écrit Barbara, refaisant chaque fois qu’elle interprète cette chanson le voyage jusqu’à Nantes, jusqu'au 25 rue de la Grange-aux-Loups, cette adresse qui n’existe que dans la chanson. La jeune femme de 29 ans, escortée de son petit-frère, Claude, ne le couchera pas "dessous les roses", comme c'est dit, mais dans une fosse commune, faute de moyens. Jacques Serf hantera longtemps le répertoire de Barbara. Les relations père/fille étaient compliquées, douloureuses, tragiques. A plusieurs reprises, la chanteuse reviendra sur l’inceste paternel dont elle fut victime plusieurs années durant. Elle l'évoquera dans plusieurs chansons, mais chaque fois dans un langage imagé, codé, jusqu’au jour où elle en dévoilera plus directement la nature. Dans ses mémoires, "Il était un piano noir…", qui paraîtront un an après sa disparition, elle écrit : "Un soir, à Tarbes, mon univers bascule dans l’horreur. J’ai 10 ans et demi. Les enfants se taisent parce qu’on refuse de les croire. Parce qu’on les soupçonne d’affabuler. Parce qu’ils ont honte et qu’ils se sentent coupables. Parce qu’ils ont peur. Parce qu’ils croient qu’ils ont les seuls au monde avec leur terrible secret." La reconnaissance que Barbara attend depuis tant d’années arrive avec "Nantes", dont la version définitive figure sur l’album de 1964, "Barbara chante Barbara", avec Claude Dejacques à la direction artistique, c'est lui qui lui suggère de cesser de rouler les "r". Sur ce disque, on découvre "A mourir pour mourir", "Pierre", "Au bois de Saint-Amand", "Gare de Lyon" ou "Paris 15 août". Barbara éclot sur scène à la fin de l'année, en première partie de Georges Brassens à Bobino. Enfin ! Sophie Delassein Barbara, un jour, une chanson : "J'ai troqué", le frémissement PREMIER EPISODE. Lors de sa première apparition à la télévision, Barbara dévoile "J'ai troqué", l'une des premières chansons dont elle est l'auteur. Par Sophie Delassein Publié le 03 août 2017 Le 24 novembre 1997, Barbara disparaissait. Pour célébrer ce triste anniversaire et remettre la longue dame brune au présent, l"’Obs" retrace son parcours en vingt chansons. Ce 12 juillet 1958, pour elle, c’est un début à la télévision. Elle vient d’avoir 28 ans. Dans l’émission "Cabaret du soir", animée par Micheline Sandrel et Colette Mars, Barbara interprète "J’ai troqué", sa première tentative en tant qu’auteure-compositrice. Car, jusqu’à présent, Barbara, née Monique Serf le 30 juin 1930 à l’orée du square des Batignolles, a passé ses dernières années à se chercher. En France et en Belgique surtout, elle n’a fait que de promener sa misère et compter ses défaites sur le boulier de sa jeune existence. D’elle, le public ne veut pas, ouvertement réfractaire à cette nouvelle voix, allant jusqu’à balancer des projectiles sur l’inconnue qui semble vouloir marcher sur les brisés d’Edith Piaf – son modèle, en effet. Non, rien de rien, chaque fois les gens dans le noir ne lui passent rien. En cette année 1958, elle sent enfin un frémissement. Au mois d’avril, elle a sorti son deuxième 45 tours, "la Chanteuse de minuit", comme on la surnomme au cabaret l’Ecluse, 15, quai des Grands-Augustins, où elle se produit chaque soir en fin de programme, comprenez en vedette. A quelques centimètres du piano droit qu'elle appelle sa "casserole", la jeunesse vient oublier son enfance sous les bombes, en s'enivrant, en découvrant les apprentis chanteurs, les nouveaux comiques, les mimes en herbes. Cette présence, ébouriffée et bruyante, force les artistes à grossir le trait, à en rajouter. Tous diront plus tard que ces cabarets qui fleurissaient partout sur la rive gauche dans les années 1950, auront été pour eux la plus exigeante et la meilleure école. Voilà pourquoi, sur cette archive de la télévision française, Barbara sur-interprète la rouerie qui caractérise le personnage de sa chanson : cette bourgeoise devenue une fille de joie. Sophie Delassein Barbara, un jour, une chanson : "Dis, quand reviendras-tu ?" DEUXIEME EPISODE. 1962, Barbara sort "Dis, quand reviendras-tu ?", inspirée par son idylle avec un diplomate. Le 24 novembre 1997, Barbara disparaissait. Pour célébrer ce triste anniversaire et remettre la longue dame brune au présent, "l’Obs" retrace son parcours en chansons. Le 45 tours "le Temps du lilas" arrive avec le mois de mai 1962. On y découvre "Dis, quand reviendras-tu ?". A 31 ans, Barbara espère toujours sur la minuscule scène de l’Ecluse qu’on vienne la chercher pour l’emmener au music-hall. Elle rêve de Bobino, de l’Olympia pourquoi pas. "La chanteuse de minuit" attend son heure, tout en continuant à écrire ses chansons, comme le lui a conseillé Cora Vaucaire, dans les coulisses du 15, quai des Grands-Augustins. Sa carrière, ce long chemin de patience. Un an plus tôt, en 1961, elle y a cru quand Félix Marten, étoile filante de chanson, propulsé par Edith Piaf son amante, son mentor, lui a proposé de se produire en première partie de ses concerts à Bobino. Le succès n’y est pas, et Barbara, bredouille, retourne enchanter le petit public de l’Ecluse. La patience est un atout pour les auteurs-compositeurs-interprètes, Barbara l’apprend à ses dépens. Dans l’attente de lendemains qui chantent, elle entre souvent en studio. En 1958, elle sort son premier album, "Barbara à l’Ecluse", qui fige le répertoire qu’elle y interprète chaque soir : on y entend "les Amis de monsieur" de Fragson, "la Joconde" de Paul Brafford, mais aussi des morceaux choisis de Jacques Brel ("Il nous faut regarder") et de Georges Brassens ("la Femme d’Hector"). Bientôt, elle consacrera à chacun de ses contemporains un 25 cm : "Barbara chante Brassens" puis "Barbara chante Brel". C’était juste avant qu’elle se lance vraiment avec "Barbara chante Barbara", en 1964. Nous n’y sommes pas. Puisque nous ne sommes qu’en 1962, l’année où la chanteuse révèle "Dis, quand reviendras-tu ?", la ballade d’une amoureuse impatiente, brûlante ("Et j’ai le mal d’amour et j’ai le mal de toi") et très autobiographique - comme le sera l’essentiel de son répertoire. Pour l’écrire, Barbara s’inspire de son idylle avec le diplomate Hubert Ballay, avec lequel elle s’est même installée rue Rémusat, dans le XVIe arrondissement parisien. Mais il s’absente souvent, trop souvent, comme l’imposent ses missions entre la France et la Côte d’Ivoire. Barbara n’est pas du genre à attendre éternellement. D’ailleurs, elle a déjà assez : "Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin/Je n’ai pas la vertu des femmes de marins". Le 24 novembre 1997, Barbara disparaissait. Pour célébrer ce triste anniversaire et remettre la longue dame brune au présent, "l’Obs" retrace son parcours en chansons. Le 45 tours "le Temps du lilas" arrive avec le mois de mai 1962. On y découvre "Dis, quand reviendras-tu ?". A 31 ans, Barbara espère toujours sur la minuscule scène de l’Ecluse qu’on vienne la chercher pour l’emmener au music-hall. Elle rêve de Bobino, de l’Olympia pourquoi pas. "La chanteuse de minuit" attend son heure, tout en continuant à écrire ses chansons, comme le lui a conseillé Cora Vaucaire, dans les coulisses du 15, quai des Grands-Augustins. Sa carrière, ce long chemin de patience. Un an plus tôt, en 1961, elle y a cru quand Félix Marten, étoile filante de chanson, propulsé par Edith Piaf son amante, son mentor, lui a proposé de se produire en première partie de ses concerts à Bobino. Le succès n’y est pas, et Barbara, bredouille, retourne enchanter le petit public de l’Ecluse. La patience est un atout pour les auteurs-compositeurs-interprètes, Barbara l’apprend à ses dépens. Dans l’attente de lendemains qui chantent, elle entre souvent en studio. En 1958, elle sort son premier album, "Barbara à l’Ecluse", qui fige le répertoire qu’elle y interprète chaque soir : on y entend "les Amis de monsieur" de Fragson, "la Joconde" de Paul Brafford, mais aussi des morceaux choisis de Jacques Brel ("Il nous faut regarder") et de Georges Brassens ("la Femme d’Hector"). Bientôt, elle consacrera à chacun de ses contemporains un 25 cm : "Barbara chante Brassens" puis "Barbara chante Brel". C’était juste avant qu’elle se lance vraiment avec "Barbara chante Barbara", en 1964. Nous n’y sommes pas. Puisque nous ne sommes qu’en 1962, l’année où la chanteuse révèle "Dis, quand reviendras-tu ?", la ballade d’une amoureuse impatiente, brûlante ("Et j’ai le mal d’amour et j’ai le mal de toi") et très autobiographique - comme le sera l’essentiel de son répertoire. Pour l’écrire, Barbara s’inspire de son idylle avec le diplomate Hubert Ballay, avec lequel elle s’est même installée rue Rémusat, dans le XVIe arrondissement parisien. Mais il s’absente souvent, trop souvent, comme l’imposent ses missions entre la France et la Côte d’Ivoire. Barbara n’est pas du genre à attendre éternellement. D’ailleurs, elle a déjà assez : "Je ne suis pas de celles qui meurent de chagrin/Je n’ai pas la vertu des femmes de marins". "Dis, quand reviendras-tu ?", l’un des morceaux de choix de l’œuvre de Barbara. Elle était devenue l’hymne des inconditionnels, qui l’entonnaient en cœur lorsque le rideau de scène retombait après l’ultime rappel. Et qu’ils en réclamaient une dernière, encore, rien qu’une, parce que d’elle ils en voulaient toujours plus : "Le sais-tu que tout le temps qui passe ne se rattrape guère ?". Ses paroles, inspirées par un chagrin amoureux de passage, lui revenaient en boomerang. Sophie Delassein https://www.nouvelobs.com/culture/20170803.OBS2941/barbara-un-jour-une-chanson-nantes-la-fondatrice.html Le piano noir Quand je serai morte, Enterrez-moi Dans un piano noir comme un corbeau, Do, ré, mi fa, sol, la, si, do. Quand je serai morte, Ecrivez dessus, comme il faut, " Elle faisait bien son numéro, Do, ré, mi fa, sol, la, si, do. " Quand je serai morte, Veuillez alors me mettre à l'eau Sur l'eau d'un fleuve Ou d'un ruisseau, Do, ré, mi fa, sol, la, si, do. Quand je serai morte, S'il vogue, vogue, mon piano. Viendront s'y poser les oiseaux, Do, ré, mi fa, sol, la, si, do, Viendront s'y poser les oiseaux, Viendront s'y poser les oiseaux. Quand je serai, Quand je serai, Quand je serai Morte...
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sexwiththepast-blog · 6 years
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Un aller-retour de circonstance
Une nuit claire du mois d'août. À la hauteur de la fenêtre ouverte, l'enseigne néon bleu du bar en soubassement. Tamisée, la rumeur des clients se mêle au grésillement du néon. Le torse nu, coiffé d'un genre de Stetson, Romain est avachi sur un canapé éculé. Devant lui sur la table basse, une bouteille de vodka. Le noir et blanc de la TV fait concurrence au néon bleu.
Le jour levé, c'est le bruit des voitures qu'on entend. L'enseigne du bar est éteinte, la TV aussi. Une lampe-tempête est posée à côté de la bouteille de vodka debout mais vide. Sur les murs, une tête de cerf empaillée fait face à un miroir à moulures dorées. Un éparpillement de journaux jonche le parquet.
Toile cirée à carreaux vichy rouge, cafetière italienne. Œufs au plat, jambon cru, pain brioché, jus d'orange. Une rue étroite prolonge la fenêtre. Au bout, un immeuble de trois étages, un square, un carrefour. D'autres immeubles courts, d'autres rues biscornues et quelques arbres, des tilleuls. Le long du cimetière juif.
Des tombes. Un tombereau de tombes. Des tombes à perte de vue. Comme autant d'incisives. Minuscules et grises. Éparses et mangées. Emmitouflées de lierre.
Vêtu de son chapeau, Romain ouvre le vasistas de la salle de bain. Le ciel est assorti à la faïence, l'air est frais. On entend le tramway qui passe au loin. Et les cachets effervescents. La sonate en provenance du salon contribue à attendrir la barre au front. Le Stetson est posé sur le bidet. L'eau froide de la douche atténue le feu dans le ventre.
Gamin, tu passais le mois de juillet à Nanteau-sur-Essonne. Le portail au fond du jardin donnait directement sur la forêt, la forêt de Fontainebleau. La nuit, tu dormais parfois dans la tente. Sur les coups d'une heure du matin, ton frère venait alors à pas de loup roder autour, te foutre les jetons. Une fois, pour de vrai, tu es tombé sur un renard. Ton frère et ses amis enchaînaient les tournois de ping-pong dans la grange. Avec Romain, vous vous mettiez en scène, dans des spectacles censés être drôles, des fausses pubs et tout. Ta mère vous emmenait à Malesherbes acheter les feux d'artifice à faire péter pour la fête nationale. Certains jours, vous alliez même à la piscine de Buthiers, ce havre sans pareil au beau milieu de la forêt, des rochers et des dunes de sable blanc signant la présence ancienne de la mer.
Tu marches depuis trois heures sur le bord d'une quatre-voies en plein soleil. Tu aurais pu prendre un taxi à la descente de l'avion mais non, il a fallu que tu empruntes à pied l'échangeur, enjambes le terre-plein central. Qu'est-ce que tu fabriques ? Se remémorer le trajet de nuit jusqu'à Berlin. Une heure du matin, pas un chat dans Bruxelles. Les vitrines closes, les lumières jaunâtres. Tu continues de marcher droit sous le soleil caniculaire en direction de Copenhague. Chaussé de bottes de pêcheur, effectuer en bassin des mesures d'effort sur un propulseur miniature. Romain et toi, vous avez rendez-vous à Prague. Tu passes le temps dans le car à lire Proust. Quand enfin tu poses le pied sur le parking Coca-Cola, Romain manque à l'appel. Tu prends le tramway seul. Personne non plus à l'appartement. Tu ne reconnais pas la tronche de cerf empaillée. Tu ne te souviens pas du miroir rococo. Seule l'enseigne du bar d'en bas te dit quelque chose. Tomber sur le Stetson conforte ton impression d'être entré dans un film de Jim Jarmusch. Mais il est où Romain, putain ? Tu portes à la consigne la bouteille de vodka vide.
Il pleut des cordes sur la place Venceslas. L'ancien marché aux chevaux ressemble aujourd'hui plus à une avenue. Romain est bien au sec sous un préau à grignoter des ailes de poulet. Mais il ne redoute pas pour autant de se mouiller. Non, pas plus que d'avoir les doigts tout gras. Non, vraiment, prendre la saucée lui est égal. Le voilà d'ailleurs qui se dirige vers le parc. Traverse la grand-rue sans se presser. La pluie lui glisse dessus comme sur les plumes d'un canard. Il s'assied sur un banc à quelques mètres de l'entrée, non sans quand même avoir tenté d'essuyer les lieux avant d'y poser les fesses. Alors que cesse l'averse, une femme ressemblant fort, trench-coat compris, à Julia Roberts s'approche de lui en pliant son parapluie.
Ça sonne et ça trébuche sur la rive nord de la Vltava. Des grappes de gens, des guitares, un harmonica. Au-dessus du pont au loin, un feu d'artifice. Des klaxons, un type jongle avec des bouteilles. Si les huîtres perçoivent le bruit des cargos, les sacs en plastique ont-ils vent du passage des bateaux-mouches ? Romain est introuvable. Tu remontes sur l'avenue et te procures un hot-dog auprès d'un vendeur ambulant. Avant d'entrer dans un bar au fin fond d'une allée pour goûter pas qu'un peu la bière locale. Murs verts sombres, loupiotes opportunes. Piano rêche et flow velours de Norah Jones — « Oh, I can't help myself, I've got to see you again. ».
Romain dîne avec "Julia Roberts" dans la salle à manger de l’hôtel Europe. Ils ont commandé de la langouste, les salopiauds. Tu connais la suite de l'histoire, tu vas remonter dans le bus de nuit retour avec ton régime de bananes un peu trop mûres. Banane, régiment de bananes à toi tout seul ! Tu n'as plus qu'à mettre le casque, snober Berlin, reprendre Proust, oublier Copenhague, traverser Bruxelles en sens inverse. Bruit de route parfum banane. Le cul bien au fond du siège, la queue certes entre les jambes mais l'esprit libre à la vitre.
[Texte écrit dans le cadre de l’atelier d’été de François Bon : construire une ville avec des mots]
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J.C. Satàn - Centaur Desire (Born Bad, 2018)
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Voila un disque qui démarre avec quelques coups de baguettes qui te disent : HEY SALUT, JE SUIS UNE VRAIE BATTERIE :) Ensuite, grosse caisse bien couillue, caisse claire tout aussi burnée, un petit shaker à droite, un piano autoroute, une basse saturée élastique, une guitare fuzz, et plein d'autres trucs qui s'empilent, oui bon, une intro quoi. Mais pas n'importe laquelle, celle du dernier Satàn. On peut dire qu'ils savent comment faire leur entrée en scène. Que de muscle ! Quelle belle évocation de la sueur et de la gonflette.
Bon est-ce qu'il faut parler des paroles ? Oui vite fait. En gros elles disent, je suis ton gars, tu peux compter sur moi, mais quelque chose a changé cette fois je reviendrai pas. C'est pas très logique, mais ça sonne bien. Ce qui me fait dire que peut-être, c'est pas de la chanson à texte.
Deuxième chanson : mince ça ressemble beaucoup à Queens Of The Stone Age. Schéma classique, assaut suspension assaut suspension, centaur desire, refrain. C'est vraiment efficace et le son est agréable, la stéréo pète de partout, le spectre est rempli comme il faut, la batterie est OUHLALA il y a un peu de guitare sèche. Quelle surprise et puis il y a cette espèce de cassure sortie de nulle part avant un solo et une partie heavy metal puis reprise et fin. Bon alors comment dire. C'est fun et c'est tout. Mais c'est déjà pas mal. C'est l'Amérique, à Bordeaux. C'est du bel artisanat, muscles saillants genre Bruce Springsteen dans les années 80@, entertainement grand luxe, le top du top de sa catégorie. A Bordeaux, oui.
Bref. La suite. Le morceau suivant est plus du genre balade des années 70. Ou plutôt revival 70, pas tout à fait la même chose, ici la production est tout à fait optimisée. C'est moitié bouseux moitié spatial, du genre on construit un télescope dans une grange à foin au kansas. Cool.
La chanson suivante : là je me rends compte qu'elles se ressemblent toutes un peu, bon c'est pas forcément une critique, mais à force de chercher le muscle, l'efficacité et tout, on finit par toujours faire la même chose. OK, j'exagère un peu. Il y a de petites oasis à l'intérieur de chaque chanson, entre deux assauts de Panzer Massey Ferguson.
Ce groupe a peut-être fait trop de concerts. Bon ok, c'est sa Voie. Le live c'est cool, et la musique qui se construit au contact du public possède une vérité qui est tout simplement irréfutable. Elle suit sa Voie. Peut-Être que la prochaine fois, les mecs et filles, il faudra enregistrer dans les conditions du live, alors. Ross Robinson, Steve Albini, ou leurs équivalents français, je sais pas. Les conditions d'enregistrements déterminent souvent la nature finale d'un disque. Relationship of command est comme un ouragan. 
Je suis un peu nostalgique de l'album au pigeon. Il était un peu plus touchant. Un peu moins Helter Skelter. D'ailleurs, saviez vous que Paul a écrit Helter Skelter avec l'intention de créer la chanson la plus brutale et vulgaire au monde ? Elle était pourtant 1000 fois moins brutale et vulgaire que les derniers morceaux de Satan ! Ils sont plus forts que les Beatles c'est tout.
Bon quelque chose d'intéressant à la moitié du disque, ça s'appelle Complex Situation et il y a une sorte de delay flanger sur la voix, un peu moins de gras, du synthé et même probablement de la basse synthé. Sauf qu'au bout d'un moment, retour à la normale, aux multicouches de power fuzz panoramiques et bof. En concert oui mille fois oui quand tu veux où tu veux, par contre sur disque, bof. J'ai déjà Faraway Land en vinyle, ça me suffit. Même si ok, la batterie est une fausse sur le disque sus nommé. Franchement c’est pas si révolutionnaire que ça, une vraie batterie dans un disque de Satàn. C'est amusant 5 minutes, et puis on oublie. Le truc qui changerait vraiment la donne, c'est les conditions du live sur le disque. Waou.
Non mais par contre, quels jolis sons de guitare. Ça oui je prends. Et cette grosse basse sur "the end". avec les deux premières notes de Ashes To Ashes. SATAN, on veut plus de bowie ! Plus d'accords bizarres, plus de dentelle, moins de chars d'assauts ! N'empêche que The End, elle est assez cosmique, on dirait presque les Warlocks. Satan et les Warlocks, les deux meilleurs trucs vus au café pompier. Avec Deerhunter et R stevie moore. Je crois. 
Ensuite, il y a un truc avec de la caisse claire sur tous les temps et un petit synthé mignon et des guitares d'halloween, ça me fait penser à un épisode de scooby doo. SATAN est une sorte de scooby gang, ils voyagent en camion en tout cas. Ça leur fait un point commun. Scooby dans l'espace. Des fantômes dans la base lunaire. Genre.
CENTAUR DESIRE by JC SATAN
Plus que deux chansons. Intro de batterie tout à fait samplable (à condition que ce mot existe) avant de tomber dans tous les clichés satan mid tempo. Je reconnais que le refrain atteint un nouveau palier dans l'efficacité optimisée, on se rapproche de plus en plus des gros bras de Bruce Springsteen époque gonflette, voire Josh Homme. Ces musiciens qui prennent du tour de biceps avec l'âge, c'est pas anodin, ce n'est que le reflet de l'évolution de leur musique. Maîtrise, efficacité. Et oui bon, dépression aussi, dans le cas de Bruce Springsteen. Courage les SATAN la vie c'est dur mais ça vaut le coup. Vous savez qui a des gros bras aussi ? Trent Reznor. Et aussi, mon chef, au travail.
Dernier morceau :  mais oui enfin autre chose. La guitare bloubloute et il y a de l'ESPACE, de la respiration, et cette impression enfin qu'on tente une petite aventure intérieure et non plus dans l'espace. Petit plus de cette chanson qui s'appelle Libera : elle est chantée en espagnol. Les chansons de Satan qui ne sont pas en anglais, sont chouettes en général. Celle ci, c'est un nuggets espagnol optimisé qui se termine avec le bruit des vagues, une scène digne du foetus cosmique de 2001, et puis une dernière convulsion comme à la fin de A Day in a life. Genre.
Bref. Je suis blasé. Le rock est mort. Je souhaite une très longue postérité à David Bowie.
BISOUS.
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We’ve got tonight
Minho regardait sa main. Il était marié maintenant, il se tourna vers la grange maintenant changer en salle de réception. La musique régnait dans salle Ashlynn et Taehyung dansait ensemble sur une version Jazz de « Histoire éternelle ». Elrick arriva doucement et vint l'enlacer avec tendresse. Un doux baiser dans son cou le sortit de sa rêverie. Doucement le jeune coréen se tourna vers cet homme extraordinaire.
« Donc... Monsieur ? » demanda Minho
« Choi. » fit Elrick simplement « Même si sur scène ça reste Levine. » fit Elrick doucement.
« Elrick Choi... J'aime... beaucoup. Vraiment. Beaucoup plus que j'aurais cru. » fit Minho doucement.
« Et en rentrant on se renseigne sur l'adoption ou une mère porteuse. » dit Elrick en soupirant
« Quoi ? » demanda Minho étonné
« J'ai vu ton regard en voyant Chanel. » dit Elrick « J'avais le même quand Logan est née. » expliqua Elrick simplement « Alors on va s'occuper de ça. »
« Elrick... je peux vivre sans tu sais ? » murmura Minho
« Ne me mens pas Minho. » dit Elrick « J'ai eu mes enfants... je les aie voulut de mon sang, libre a toi de choisir. » dit Elrick simplement.
« Elrick.... » souffla-t-il
« C'est mon prénom. » dit-il doucement. 
« Tu es merveilleux. » dit Minho en se jetant au cou de son mari.
« C'est pour ça que tu m'as épousé. » dit Elrick en serrant son mari dans ses bras.
-
Le dîner avait commencer par les discours de Bryan et Jolene qui avaient toujours su qu'un jour des couples se marieraient dans cette grange, par contre ils pensaient pas que ça se ferrait le même jour. Minho rit doucement, serrant la main de son mari. Hilary haussa les épaules, absolument pas coupable de ce second mariage. Zhen se leva, un verre de champagne à la main.
« I wrote songs enough to know love is something that sells. » dit-il en soupirant « Vous me faites chier vous savez ? » lâcha-t-il blasé « Moi aussi j'aurais bien épousé Johnny là...Mais j'ai des responsabilités moi. » grogna-t-il a Elrick « Ash, j'ai un dossier pleins de choses qu'on s'était juré de ne montrer que si tu te mariais. Ma vengeance serra terrible. »
« Merci mon Zazou d'amour » chantonna Ashlynn en riant
« Et je t'emmerde. » lâcha Elrick en riant
« Allez vous faire fouttre. » siffla Zhen en se rasseyant le sourire au lèvres
« A mon tour ! » lança Emma « A mon petit Papa d'amour, j'ai envie de dire pleins de choses, mais je me contenterais juste de me joindre a Ash, Mona et Elisa pour chanter tout ce que je pense de toi au mariage d'Eli. A toi mon petit-grand-beau-papa chéri, tu sais à quel point tu as changé la vie de mon père. Je te remercierait jamais assez pour tout le bien que tu lui apportes et tout ce que tu vas encore lui apporter. » Elle se tourna vers Ashlynn. « Et toi... ma chère, t'as intérêt a être heureuse hein. »
« Je le serais ! » dit Ashlynn en souriant
« A moi ! » fit Namjoon en souriant « Félicitations a tout les 4 en particulier a toi Taehyung... Qui aurait pensé que tu serais le premier marié… J'ai perdu mon copain quelque part... Personne n'a vu Tobias ? »
« Il a du partir pour Londres … un souci de traiteur » fit Elaine
« Je crois que c'est à moi. » fit Elisa en souriant « Vous me prenez tous de vitesse ! C'est pas gentil ! »
« C'est toi qui veut un mariage de princesse ! » fit Ashlynn en riant « nous ça nous va de nous marier dans une étable a moutmouts ! »
« C'est pas moi ! » se défendit Elisa
« C'est moi » avoua Junmyeon
« Booon, je prend mon tour de force. » fit Diana en souriant « Mes félicitations sincères pour vous tous et n'oubliez pas qu'on se retrouve a Oxford dans 3 semaines pour le mariage d'Eli et Junmyeon. »
« Merci mémé. » lâcha Elrick
« Minho, frappes le. » grogna Diana
« Me mêlez pas a vos affaires » dit Minho
« On va être sage. » fit Elaine doucement
« Oui maman » firent Diana et Elrick en chœur
Et tout le monde commença a manger en discutant de tout et de rien.
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La soirée battait son plein. Zhen avait bu le verre de trop et se leva vers le piano, Samael bourré le suivit, et voilà les deux qui chantaient : « My family thinks i'm gay ». Si Johnny était mort de rire. Ten lui ne quittait pas cet homme au physique de démon des yeux. Il chantait bien, il était beau comme un dieu et … il croisa le regard brûlant et bleu sombre de celui qui portait le nom du diable.  Johnny secoua la tête doucement quand Faust se joignit aux deux tontons bourré, pour chanter « I'm not gay ». Malia, Ashlynn et Serah mouraient de rire en voyant leur frère si sérieux chanter une chanson si étrange. Sicheng se posa près des membres de son groupe et les regarda fixer les chanteurs bourrés. Si Ten ne perdait rien de Samael, Lucas était intrigué par Faust.
« Ils ne sont pas comme ça sobre... » murmura Sicheng doucement
« Ils sont pas comme ça, mais ils sont bandant. » fit Lucas.
« Samael est pire que bandant » dit Ten
« Ah je suis bandant ! » lâcha Samael en s'approchant à pas de félins Ten posant ses mains sur lui « Vos quadriceps manque de muscles quand a vos dorsaux et vos lombaires... état lamentable. » Il leva les yeux « Vous êtes danseur. » dit Samael
« Ah... oui. » marmonna Ten un peu surpris
« Kiné... a en devenir. » marmonna Sicheng doucement
« Donc je suis bandant... » dit Samael en fixant Ten dans les yeux
Un frisson parcourut l'échine du jeune thaï face a cet homme semblant beaucoup plus âgé que lui dans ses agissements. Sa voix rauque l'avait cloué sur place et si il portait le nom du diable, il en avait aussi les manières. Susurrant dans son cou des vérités qu'il ignorait... Soudain Samael fixa la piste de danse ou Antonio avait emmener Coleen.
« ça sent l'ordre d'Elaine » dit Samael
« C'est un ordre d'Elaine. » dit Zhen en s'écroulant sur Johnny
Et sur la piste Antonio montrait ce que c'était de la vrai danse. Hoseok était médusé par la perfection de son amant, alors que Jongin était sur le bord de sa chaise serrant les poings. Elaine était assise juste a côté et sourit doucement alors que les mains d'Antonio parcouraient le corps de Coleen, happant presque ses lèvres. Jongin se leva d'un coup et sortit. Alors que la danse terminait, Coleen lui couru après. Antonio vint se rasseoir à côté d'Elaine et lui tapa la main.
« Et voilà pour notre fille. » fit Antonio.
« votre fille ? » demanda Hoseok
« J'ai adopté Coleen.. » expliqua Antonio en souriant
« Ah d'accord. Jongin le sait? » demanda Hoseok
« Non. » dit Elaine en souriant « J'espère qu'il nous pardonnera cette omission. Mais il fallait qu'il réagisse. »
« En effet. » dit Antonio « Et vite. Parce que des bons danseur y en a pleins la SM et Elaine aurait du prendre la place de Coleen »
« J'ai plus l'âge pour ces âneries » fit Elaine en douceur
« Pourtant tu seras sur les performances de TVXQ » dit Antonio
« Je m'en accommoderais. » dit-elle en souriant  
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« Jusqu'ou comptes-tu courir comme ça Jongin !? » appela Coleen en le poursuivant
« Laisse moi tranquille et retournes donc danser avec Antonio. » grogna Jongin
« Oh misère... tu es jaloux d'Antonio ? » demanda Coleen amusé
« Qu'est-ce que ça change ? » marmonna Jongin
« Disons que pour faire simple, Antonio est mon père adoptif et qu'il est éperdument amoureux d'Hoseok. » fit Coleen en s'approchant
« Alors pourquoi il a danser comme ça avec toi ? » aboya Jongin
« Connaissant mes parents ? Pour te faire réagir. » dit Coleen en posant ses mains sur le torse de Jongin
« Mais tu es si jeune.... si je réagis.... je vais te démonter. » marmonna Jongin
« Me démonter ? Encore faut-il que tu me montes pour ça. » remarqua Coleen en se mordillant la lèvre.
« Coleen, c'est pas raisonnable et avec l'alcool que j'ai … je vais vraiment te faire mal...» dit Jongin
« Je ne suis pas faite de porcelaine, et justement parce que je suis jeune, je saurais résister. » Elle se colla a lui et leva la jambe sur ses hanches « Et si tu me montrais, comme tu danses à l'Horizontale, Kai. » susurra la jeune rouquine
« Tu le regretteras. » souffla Jongin a deux doigts de craquer
« Quand on aime on ne regrette rien. » dit Coleen en caressant la joue de Jongin
A cette déclaration, Jongin cessa d'exister et c'est Kai qui reprit la relève embrassant la jeune fille avec passion avant de la soulever pour rejoindre la chambre du jeune homme. Plus loin Elaine sourit en voyant au loin sa fille partir avec Jongin. Doucement elle rejoignit Antonio et lui fit un signe positif. Au moins elle serait heureuse...
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Une enquête faite l'année dernière dont j'ai eu le résumé qu'aujourd'hui. Les chambres de la petite-fille et aux portraits n'étaient pas encore restaurées ... Cette dame, car c'est un enquête menée par des personnes entre 50 et 60 ans, ne savait pas pour la pendaison dans les écuries. Bonjour Véronique, Bonjour François, Nous allons bien et j'espère qu'il en est de même pour toute votre petite famille.Pour répondre aux phénomènes que nous avons enregistrés durant la nuit passée au château, en premier j’ai fais une reconnaissance des lieux de jour avec une caméra (style go pro). Au rez-de-chaussée. J’ai eu la voix d’une femme qui semblait se faire étrangler puis trainée de la petite pièce en face de la  cuisine comme pour la jeter dans les oubliettes de cette dernière. Ensuite en montant les étages j’ai eu la chance d’avoir de nombreux bruits (chambre de la grand-mère : bruit de grille ; couloir : bruit de meubles trainés et déplacés, bruits de claquement de portes. Tournée pour filmer la pièce ou nous ne pouvons rentrer (celle du plancher fragile) : bruits de pas bien distincts qui sont passés dans mon dos (comme une personne faisant la ronde) avec la sensation d’une main effleurant mes épaules ; bruit de craquements assez flou là dans la chambre des maitres ; bruit de tuyaux et de volet en bois dans la salle de bain-sensation d’une présence confirmée dans la chambre de la petite fille par le bruit d’une perle qui roule (et par la suite par un ballon qui bougera plusieurs fois lors de mon enquête de nuit- avec une réponse timide : un petit « oui » à une question posée)….Durant la nuit, tout nous semblait calme et je pensais repartir sans trop de phénomènes écoutés et encore moins filmés. Toutefois, j’ai décidé de changer des chaises de place, de faire un peu de bruit et des notes du piano qui n’est pas accordé. J’ai eu un gros « pfff ! » d’énervement enregistré à ce moment dans la chambre d’Alice. Si cela avait été un animal, le micro serrait tombé (il était au bord du chevet de lit en direction du couloir pour enregistrer les 2). Ayant installé des détecteur avec carillon pour nous interpeler si quelque chose passait au niveau des issus, nous avons entendu, toujours dans la salle de bain un « chut » bien distinct (lorsque nous l'avons déclanché en passant devant) ; puis une fraction de voix féminine mais inaudible dans le cabinet de la chambre de l’huissier. J’ai eu aussi une sensation de présence pas très sympa dans le salon mais je n’ai pas entendu, j’ai ressenti de l’énervement : confirmé lors de l’écoute par « aller va y fout le feu ! » pas du tout agréable ce dernier. Dehors 2 pve (dont je ne me rappelle pas le contenu sur le moment (un émanent de la mémoire des lieux et l’autre me répondant). Une caméra a enregistré une ombre noire à l’extérieur du château (ombre inexpliquée ce jour car aucune lumière ne l’a éclairée alors qu’elle aurait du l’être au moins par l’infra rouge-elle est resté noire et furtive ? ). …Et enfin, j’avais placé 2 micros dans les écuries  car dès ma première visite ce bâtiment m’a particulièrement attiré, j’avais senti un être assez en colère et désespéré qui s’était pendu dans la petite pièce attenante. Ils ont tourné toute la nuit. Rien n’a pu rentrer car les feuilles sèches jonchaient le sol de l’entrée de la grange, le premier micro aurait détecté étant placé à l’entrée. Le second était bien sur dans cette petite pièce qui m’avait intrigué et il a porté ses fruits (les sons provenaient bien de cette petite pièce car le premier micro à enregistré la même chose mais très bas). Donc bruit de fracas de bois, de chaise (il n’y en avait pas dans cette pièce à ce moment, j’en suis sure), de porte (impossible aussi) comme quelqu’un d’énervé qui fait tout tomber, met la pagaille, cherche quelque chose (peut-être une corde-mais attention c’est mon ressenti, non une affirmation : pose la chaise et la chavire  pour se pendre. J’ai eu la sensation d’une personne de votre famille mais c’est une sensation qui reste à confirmer.) Une chose est sure aucun animal ni personne n’est rentré ni sorti-avec le vacarme l’animal aurait fuit-nous aurions écouté des pas ou le bruit des feuilles devant l’écurie et enfin malgré tout ce vacarme rien n’a bougé (du moins à première vue car nous n’avons pas regardé la place des objets dans l’écurie)… Désolée pour la longueur mais je ne voyais pas comment expliquer plus court
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Dîner des étoiles : Magie et gastronomie
Magie aux tables, Spectacle / Par Majerik
Le dîner des étoiles c’est dix vins, dix plats, dix chefs étoilés et de la magie à votre table avec Majerik Votre Magicien. Pour avoir plein d’étoiles dans l’assiette et dans les yeux!
La septième édition du « Dîner des étoiles » se déroule sur deux événements : – Jeudi 10 octobre chez le chef étoilé Romuald Fassenet au Château du Mont Joly – 39100 Sampans (COMPLET). – Jeudi 24 octobre 2019 au Moulin de la mangue – 2 Route de Secenans – 70400 Granges-le-Bourg (ENCORE QUELQUES PLACES DE DISPONIBLES). Le dîner se clôturera par un feu d’artifice.
Un dîner unique qui associe les meilleurs savoir-faire au profit d’une bonne cause. Et cette année une partie des recettes financera un nouveau piano pour l’hôpital de Besançon.
«  Avis aux gourmands et gourmets ! Cette soirée va ravir les papilles et les yeux ! Nous aurons des vins de grande qualité et nous serons très attentifs aux produits choisis» , selon Alain Pralon, chef d’orchestre de la soirée et fondateur des guides l’Indispensable et l’Essentiel.
Magie et gastronomie à votre table !
INFOS ET RÉSERVATIONS : Le dîner des étoiles – 7e édition Accords mets et vins : 220 euros par convive Réservation indispensable au 06 80 60 42 97                
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