Tumgik
#la vie de nerd c'est mieux
akiratronixe006 · 2 months
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- Undyne -
Vivant seule aux Chutes, Undyne en a fait son terrain de chasse. Elle déteste Calciterre car c'est un poisson et trouve Couveneige un peu trop glacial.
Elle est une bonne amie de Papyrus et le trouve beaucoup trop gentil pour le laisser intégrer la garde royale. Mais respecte sa détermination et est consciente de son niveau au combat. Sauf, qu'elle préfère qu'il fasse autre choses de sa vie car elle ne le voit pas ainsi.
C'est aussi une amie de longue date d'Alphys, avec qui elle partage un certain intérêt pour le manga. Croyant toutes les deux que c'est réel. Elle semble chercher de plus en plus d'excuse pour la voire régulièrement mais n'y arrive que très rarement à cause du boulot de celle-ci. Elle dit que ce qu'elle fait sont des trucs de " Nerds" mais apprécie les partager avec elle.
Elle est très connue au vue de son poste de cheffe de la garde royale et est admirée et respectée de tous.
Undyne est forte, déterminée et ne renonce jamais. Elle est tête de mule et réagit au quart de tour, avec un tempérament explosif et son comportement excessif, elle a tendance à en faire trop. Dynamique, enjouée et très expressive sont les mots qui la définissent le mieux quand on la connait. Elle se montre des fois narcissique sur les bords.
Elle ne sent pas vraiment Frisk au début, elle a un mauvais pressentiment concernant les damnés mais n'en tiens pas vraiment rigueur. C'est lors d'un quiproquo qu'elle sera amenée à le poursuivre pour l'arrêter.
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mistercorbac · 4 years
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((merci à @mysterious-corvidae pour le challenge, ça va me faire du bien de me replonger dans certains persos que j'ai adoré et que j'oublierais jamais ! j'essaye de faire au plus vite pour continuer et faire mes autres persos <3))
Perso 1/6 ; Shibata Natsume (ft. Hanzo Shimada)
Natsu, Natsu, Natsu... mon petit chouchou, l'un des persos que j'ai le plus joué, que j'ai le plus refait, qui a eu trois versions et que j'ai pas lâché jusqu'à récemment parce qu'il était devenu bien trop sombre. Je l'ai imaginé en juillet 2016, et je viens seulement d'accepter de tourner la page il y a quelques semaines. Natsume, c'est ce perso que j'ai toujours adoré jouer, parce qu'il était souvent dans le too much, complètement excentrique ou au fond du trou - il passait par tous les états en fonction de sa version. La seule chose qui ne changeait pas, c'était le fond du perso.
Natsume, au départ, c'est un acteur de théâtre nô, âgé de trente-sept ans. Ç'a toujours été ce gosse qu'on mettait de côté à l'école parce qu'il était pas comme les autres. Atteint du syndrôme de Gilles de la Tourette, ses tics faisaient fuir les gosses de son âge parce qu'ils pensaient que c'était pas normal et qu'il vallait mieux pas s'en approcher sinon on allait attraper la même connerie que lui.
Il a toujours été très distant avec les autres, jamais très sociable, jamais très populaire, un peu ce nerd qui se penchait dans ses bouquins à la première occasion qui passe, autant quand il était en cours que chez lui. Sa famille, très traditionnelle, lui a donné cette passion du théâtre nô, un art ancien au Japon, qui vivait encore au travers des siècles quand bien même ça disparaissait petit à petit.
Si la vie n'a pas été très facile avec lui, il a trouvé sa voie en s'entraînant et donnant son maximum pour apprendre cet art qui lui donnait comme une raison de vivre et de continuer à avancer.
Natsu, c'est un personnage complexe que je pourrais même pas résumer en un seul post tumblr tant il a vécu en rp et dans mon esprit. Natsu, ça restera à jamais mon gros chouchou que j'oublierais pas.
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adam-fury · 5 years
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La noradrénaline est l'hormone qui dit "fuis ou combat" pour survivre. Lorsqu'un homme est face à un Lion dont la vitesse de course est de 80 km/h la fuite n'est pas une option, il va donc automatiquement combattre car l'option de fuite n'existe pas. Mais il faut savoir que c'est aussi cette même hormone qui est sécrétée lorsqu'un homme voit une jolie jeune fille assisse devant lui en association avec le cortisol (hormone du stress). Ce qui fait que l'écrasante majorité des hommes n'iront pas lui parler c'est parce que l'option de fuite existe. Par conséquent l'homme peut avoir bien plus peur d'affronter (draguer) une très belle femme que un Lion. Donc quand les filles associent à tord la drague à la virilité et le courage alors qu'en réalité trouver le courage pour la drague est bien plus complexe et difficile que de trouver le courage pour combattre un Lion quelque soit la fonte que tu as poussé, les sports de combats que tu as pratiqué etc... En réalité, dans la vie courante les gens qui trouvent le courage pour draguer des filles dans la rue c'est assez souvent ceux qui sont les plus experts en la matière, et qui ont déjà eu de multiples expériences. Donc potentiellement des fornicateurs, manipulateur... Et c'est avec eux que les jeunes filles ont leur première expérience et se font berner, puis disent les hommes sont tous les mêmes.... De plus, ce sont les hommes (hétéro) qui ont une plus grande part de féminité en eux (voir test:https://elle-lui.me/) qui s'entendent mieux avec les femmes puisqu'ils les comprennent mieu. Et donc pour les plus masculins (plus virils) d'entre les hommes (hétéro) c'est l'inverse. De plus, ces derniers ne fréquentent que des milieux masculins (écoles d'informatiques/électronique, fréquentations entre geek, nerd geek gamers geek, ingénieurs, mathématiciens secteur du bâtiment...), des loisirs masculins (jeux vidéos, airsoft, sports de combat, films d'action...). Du coup bien qu'ils soient hétéros, ils ont non seulement du mal à s'entendre/se faire comprendre par les femmes, mais c'est aussi de part leur loisirs et fréquentations. C'est donc les hommes les plus virils (au sens les plus masculins) qui ont le plus de mal à aborder les femmes et ce sont eux aussi les moins connus des femmes qui osent prétendre les hommes sont tous les mêmes.
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PEOPLE ARE BETTER THAN RECORDS : this is the end (pt 28)
Johann Gourlet, 27 ans, Talence.
Nerd extraordinaire.
A choisi Night Time, My Time de SKY FERREIRA.
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J'aurais pu essayer de parler du Spiderland de SLINT, dire combien, lorsque j'ai entendu pour la première fois résonner les entrelacs de guitares cristallines de Breadcrumb Trail j'ai crû qu'on entrouvrait une porte sur certains de mes rêves et que j'entends depuis régulièrement ces quelques notes en dormant. C'est resté mon album préféré pendant sept ans et je croyais qu'il le serait à vie, jusqu'à la sortie de Night Time, My Time. Sky Ferreira est devenue au fur et à mesure l'artiste qui compte le plus pour moi et à laquelle je pense le plus souvent (et étant donné que je peux difficilement passer plus de deux heures sans penser à Frank Miller, ça en dit long). C'est sûrement la première fois que je me suis autant passionné pour une chanteuse, à me retrouver à collectionner le moindre truc et chercher la moindre pièce du puzzle ou bribe d'information qui pourrait m'éclairer un peu plus sur elle.
L'album est sorti pile poil lorsque je semblais en avoir besoin et m'a permis de tenir le coup et d'aller progressivement mieux. Quitte à sonner un brin cliché, je franchis allégrement le pas, je ne sais pas si un album peut réellement changer une vie ou la sauver mais j'aime à penser qu'il l'a fait ou qu'il y a au moins énormément contribué. Si l'album était là pour moi dans les moments rudes, il m'accompagne encore quasi-quotidiennement et il ne s'est pas le moins du monde émoussé malgré les écoutes répétées, et semble au contraire grandir en moi à chaque écoute (c'est l'une des choses que j'apprécie le plus avec mes disques préférés, de pouvoir évoluer avec eux et y entendre de nouvelles choses quelque soit le moment).
J'ai dû commencer à tomber amoureux en voyant le clip de Red Lips il y a cinq ans. Un chouette petit morceau qui rentre instantanément dans la tête mais surtout une putain de voix, grave avec un timbre légèrement voilé et une sorte de magnétisme qui semble se dégager d'elle. Le coup de foudre s'est confirmé en écoutant ses deux EP totalement différents. As If a déjà été un petit électrochoc puisque c'est pour le coup le premier disque aussi pop que j'ai écouté en boucle, chaque morceau a un petit truc infectieux qui le rend absolument imparable et c'est très difficile d'y résister. Ghost, quant à lui, partait dans plusieurs directions (et pour cause, c'est un assemblage de différentes sessions où l'on trouve des collaborateurs de Fiona Apple et Cass McCombs) et contenait Sad Dream et Ghost, deux merveilles dans une veine folk singer/songwriter qui laissent entrevoir une sensibilité sans filtre. J'ai du mal à imaginer qu'on puisse rester de marbre en entendant Sad Dream en live et un gars comme Christopher Owens prétend faire le déplacement à chaque fois rien que pour l'entendre. Elle a un spectre vocal qu'on pourrait situer quelque part entre Fiona Apple (c'est particulièrement flagrant sur certains morceaux de Tidal, d'ailleurs pour l'anecdote c'est le premier album qu'elle a acheté) et la Cat Power des débuts. Les deux ont des points communs avec elle. Ce sont toutes les trois des chanteuses hypersensibles, pleines de fêlures qui exorcisent un paquet de traumas et pansent leurs plaies à travers leur musique sans avoir peur de dégager à la fois quelque chose de vulnérable et une pure force. Elle les citait comme références mais je n'avais pas fait le rapprochement jusqu'à récemment. Je ne peux maintenant plus écouter les premiers Cat Power sans avoir l'impression d'entendre Sky. Même si elle a tendance à moins crier, il y a déjà tout elle en germe sur Wealthy Man et c'est carrément à s'y méprendre sur le divin Metal Heart, le timbre éraillé, la façon de placer sa voix, de chuchoter, d'attaquer les mots, de laisser trainer les syllabes et ce côté incertain mais frondeur. J'aurai absolument aucun mal à l'imaginer chanter du SLINT rock à la What Would the Community Think plus tard (et ça me fait du coup bêtement plaisir de savoir que David Pajo rêve de collaborer avec elle). On peut ajouter Madonna, surtout pour le phrasé et cette manière d'aller parfois dans les graves en fin de phrase comme si elle jubilait (les espèces de montées de dernières secondes que Madonna claque sur Over & Over par exemple). L'attente de l'album avait commencé à être infernale quand j'ai vu une photo postée pendant l'enregistrement où elle montrait les vinyles qu'elle avait embarqué avec elle pour se mettre dans l'ambiance, avec plusieurs Nico, Linda Perhacs, Mark Fry, LA DUSSELDORF et FAUST. J'imagine que ça peut sembler un peu bête de s'enthousiasmer pour ça à l'heure d'Internet, mais je ne connais pas grand monde qui écoute du krautrock donc ça me fait toujours quelque chose (j'ai su une fois que je m'étais fait un ami à la seconde même où il a commencé à parler de FAUST). C'est anecdotique mais c'est aussi le premier et jusqu'ici le seul album dont j'ai vraiment vécu la sortie en direct et acheté dans la foulée, à commander l'album dans un bundle digital en pleine nuit (il a mis quelques temps à sortir en physique) et je garde un souvenir marquant de l'excitation ressentie. C'est le premier album que j'ai eu en différents exemplaires. Ca sonne sûrement pour certains comme un bon album de pop aux refrains accrocheurs (ce qu'il est totalement, c'est une des raisons pour lesquelles c'est toujours un bonheur de l'écouter) mais j'y entend aussi bien plus. Il y a une personnalité très particulière avec un coeur gros comme ça qui en transpire par tous les pores et qui en dit énormément sur son auteur pour peu qu'on tende l'oreille et c'est ce qui en fait tout le sel. L'album s'ouvre sur un sample du dernier morceau de FAUST, So Far, et poursuit sur le début de Geld du Viva de LA DUSSELDORF, son album préféré, qui donne la première note sur laquelle commence la chanson. Outre l'hommage sincère je ne peux pas m'empêcher d'y voir une sacrée note d'intention, une manière subtile de prévenir de ne pas se fier aux apparences. Elle est en effet souvent réduite à son physique (le fait de faire du mannequinat ne doit pas aider de ce côté là alors que ça lui sert principalement à financer sa musique et que le moindre centime qu'elle y gagne est réinjecté dedans) et beaucoup doivent se représenter une pop star un peu formatée. Toutes proportions gardées, c'est un peu comme les a priori qu'on peut avoir sur Peter Steele : si on ne prend pas le temps de lire ses paroles, on ne repère pas son humour et ce qu'il cache, et on passe facilement à côté du personnage et de ce qu'il joue. C'est pourtant quelqu'un d'extrêmement humble et réservée, pleine d'esprit (ça se ressent énormément sur sa manière peu commune de percevoir les choses et de les exprimer, il suffit ne serait-ce que de la lire évoquer ses agressions sexuelles de façon désarmante et pudique en interview et de constater comment elle l'aborde brillamment en filigrane et sans insister dans une chanson de l'album, Nobody Asked Me) et qui possède l'une des cultures artistiques les plus dingues et éclectiques que je connaisse. Je ne compte pas le nombre de disques, bouquins ou films que j'ai découvert grâce à elle, je me retrouve beaucoup dans certains de ses goûts et c'est aussi l'une des raisons pour lesquelles je me suis énormément attaché à elle. Bobby Gillespie de PRIMAL SCREAM, avec qui elle a fait un morceau l'an dernier et à qui l'on demandait pourquoi il l'avait choisi pour ce duo, en parle comme de quelqu'un de clairement blessée, un peu distante et dure à cerner ou à ranger dans une case en un clin d'oeil mais 100% vraie, une passionnée d'art qui a un paquet de choses à dire et à faire passer et qui livrera une prestation à mille lieues d'autres chanteuses et je pense que c'est exactement ça. Cette culture, ces influences ne se ressentent pas directement dans sa musique et se télescopent sans qu'on puisse forcément s'en rendre compte instinctivement (sauf pour Omanko, un morceau super cool à la manière de SUICIDE). Ce n'est pas la seule bien sûr, à ce train-là je cherche toujours en quoi le blues du Delta a pu être d'une quelconque influence sur Spiderland. Mais c'est intéressant en soi parce que ça éclaire un petit peu son processus créatif, sa façon d'aborder sa musique et permet de mieux la comprendre. Elle a en effet un côté obsessionnel et un goût pour se concentrer sur des détails qui peuvent nous apparaitre comme des clins d'yeux anodins mais qui sont important dans sa tête : le fait de récupérer certains micros employés par plusieurs groupes de krautrock ou des samples tellement discrets qu'on ne les aperçoit qu'à la quarantième écoute (on parle de quelqu'un qui, à 17 ans, a placé un effet vocal dans un single bubblegum pour rendre un hommage imperceptible à Laurie Anderson et qui cherche actuellement à travailler avec Todd Rundgren). Les influences sont parfois indécelables mais par contre lorsqu'on en prend conscience ou qu'on y réfléchit, elles peuvent totalement éclairer la chanson sous un nouvel angle. Si l'influence de LA DUSSELDORF ne se repère pas telle quelle et qu'elle ne retrouve pas le beat motorik (encore que, les saillies de claviers sur Boys renvoient à HARMONIA), je ne serais pas étonné d'apprendre qu'elle a calqué un paquet de ses rythmiques dessus (comme sur Ain't Your Right, même les deux morceaux qui sonnent un peu à la BLONDIE, Nobody Asked Me et I Will ont quelque chose de lointain dans les lignes de gratte et un côté un peu rigide et des rythmiques lourdes). De même, elle et ses musiciens se sont échinés à retrouver un feeling qui ne saute pas forcément aux oreilles à la première écoute. L'influence revendiquée du Low de Bowie peut avoir l'air incongrue ou prêter à sourire quand on en fait la remarque et pourtant la section rythmique de You're Not the One est très similaire à celle de Breaking Glass, encore faut-il mettre le doigt dessus.
L'un des points les plus agréables de l'album vient de son ambiance. La prod joue certainement pas mal sur ce sentiment et si elle peut demander un petit temps d'adaptation, on a de suite l'impression d'être dans un cocon. Il y a comme, pas vraiment de l'urgence mais une nonchalance électrique qui s'en dégage, renforcée aussi par la façon faussement désinvolte qu'elle peut avoir de chanter. Certains morceaux semblent un peu chancelant (je pense notamment à Ain't Your Right), mais ont un charme indéniable. D'une manière générale, et ce même dans les passages les plus pétillants, elle semble traverser son album d'un pas à la fois chaotique mais implacable, et continuer à tenir sur ses jambes, tracer droit devant et à avancer vaille que vaille. Ca se ressent très bien sur le génial Heavy Metal Heart et j'ai toujours trouvé que les rythmiques de l'album illustraient très bien cette idée. C'est clairement à rapprocher de sa présence scénique, elle est anxieuse et ne fait pas semblant d'avoir terriblement peur sur scène, elle reste la plupart du temps statique mais demeure complètement happée et d'une intensité dingue (qui l'a vu chanter You're Not The One sait qu'elle en a dans le ventre et qu'elle finit littéralement le morceau sur les rotules). Au-delà de la qualité hallucinante des chansons (et au passage, vu le nombre de mélodies et de motifs récurrents qui parsèment l'album je pense que c'est une erreur d'en attribuer principalement les mérites à ses co-compositeurs), c'est fort probable que cette idée positive qui sous-tend tout l'album, que même esquinté ou meurtri on garde une force latente participe à l'envie qu'on a d'y revenir constamment, de s'y accrocher et de l'écouter en boucle. Ce qui revient le plus souvent concernant l'album et sa musique est son honnêteté sans fard. C'est vraiment l'un des trucs les plus remarquables chez elle et ça vient en partie de ses paroles, hyper personnelles, au style souvent reconnaissable, transparentes mais avec un voile de pudeur et surtout peu appuyées (voir à ce titre le cathartique Nobody Asked Me). Parfois critique envers elle-même ou autodépreciative, il n'y a cependant pas d'auto-appitoiement. Ce que j'en retire surtout, et la raison pour laquelle je la tiens pour une parolière incroyable, c'est une puissance d'évocation proprement terrassante. Elle tape juste en l'espace de quelques mots, place des déclarations estomaquantes avec une force de frappe, une concision et une économie de moyen que je trouve assez stupéfiante. On trouve de vrais morceaux de sa vie esquissés en deux souffles comme dans I Blame Myself où au détour d'un pur tube à la early Madonna, on peut entendre le hanté "10 years old without a voice / I feel like nothing's really changed / Now I'm just a little older" qui me prend toujours autant au dépourvu à chaque écoute (je dirais bien en plaisantant à moitié que c'est mon haïku préféré depuis Elektra Lives Again de Frank Miller), des lignes sidérantes à prendre au mot puisqu'elles viennent d'une période de deux ans où elle n'a pas prononcé le moindre mot parce qu'elle jugeait qu'elle n'avait plus rien d’intéressant à dire. Ce qui frappe d'emblée quand on lance l'album, c'est ce son étonnamment peu clinique ou habituel pour de la pop moderne. Une production très caractéristique qu'on peut tout autant expliquer par des choix esthétiques que les imputer aux conditions d'enregistrement. Il faut savoir qu'elle est signée sur le même label depuis qu'elle est ado et s'est battue pendant des années pour sortir un album (un paquet d'albums beaucoup plus pop ont été enregistrés selon les desiratas des dirigeants et annulés à répétition, et celui-ci a également connu pas mal de mutations), tout ça car elle n'a pas choisi la facilité en livrant l'album formaté qu'on lui commandait. Elle en paie encore le prix mais ça ne fait que renforcer la sympathie et le respect qu'elle peut m'inspirer. Ces frustrations ont clairement nourri l'album, il ne serait pas comme ça si elle n'avait pas autant galéré.
Plein de choses se sont faites dans le dos de la maison de disque qui n'en avait visiblement plus rien à cirer du disque, ne s'en cachait même pas et n'a pas hésité à le saborder. La sortie a été purement sacrifiée, l'album se voyant balancé en digital dans l’indifférence du label deux mois après l'enregistrement. Aucune promotion, de toute façon l'album a été en partie autofinancé, idem pour les clips et il n'y a eu aucune sortie physique jusqu'à ce qu'elle s'en occupe elle-même. Les conflits internes sont allés au stade où le label s'est quand même amusé à sortir un EP de pseudos faces B (dont un titre même pas enregistré pendant cette période) avant la sortie physique de l'album (on devait se coltiner l'album en téléchargement mais on pouvait trouver un CD d'inédits d'un quart d'heure). Quitte à sortir ça, j'aurais aimé y trouver Pretty Dull dont les rares versions live dispo sur Youtube sont pour le moins rageuses.  Il était prévu qu'elle enregistre une moitié d'album avec les producteurs Ariel Rechtshaid et Justin Raisen et qu'elle l'ajoute à six autres chanson produites par John Brion (dont certaines qu'on peut entendre sur le EP Ghost) pour boucler ainsi son premier album. Rechtshaid dit avoir halluciné en voyant qu'elle avait eu le culot et la capacité de dire "non, je veux un album cohérent". L'album s'est donc fait dans l'urgence, dans le temps qui leur avait été imparti, façon dernière chance.
Pour bonne part composé à même le studio et enregistré dans la foulée en trois semaines, Rechtshaid considère que l'album n'a pas été vraiment fini ni même proprement mixé (les gens du mastering se demandaient si ce son râpeux était une erreur ou un choix), pour la simple et bonne raison qu'ils avaient peur que la sortie ne soit encore repoussée voire tout bonnement annulée. Il s'étonne que l'album soit réussi malgré ça et le qualifie d'heureux accident et je ne peux que confirmer et m'en réjouir tant l'album est unique. Il est au final très saturé, les claviers bourdonnent, le mix est étrange comme si la balance n'avait pas toujours été faite correctement, on croit parfois entendre plus de choses d'un côté que de l'autre mais sa voix est vraiment bien mise en valeur et frontale. il y a peu d'effets si ce n'est de l'écho mais elle n'hésite pas à doubler sa voix (pas à un stade abusé comme le premier CARNIVORE, on s'en doute mais, même si le rendu est différent ça doit d'une manière ou d'une autre pour elle rejoindre Cat Power ou Elliott Smith qu'elle vénère) ou enchevêtrer plusieurs pistes vocales pour enrichir l'album (on peut l'entendre sans prévenir parler d'un côté ou on va l'entendre chanter simultanément avec une voix grave et une voix aiguë plus discrète). On peut en avoir un bon aperçu en écoutant Nobody Asked Me où en plus de la piste principale elle vient renforcer les pré-refrains en chuchotant avec insistance à chaque oreille "ask you" de façon trainante, saccadée, répétitive et obsessionnelle. Les “S” y sont particulièrement stridents. Ca fait partie des bizarreries de l'album qui fonctionnent sur moi du feu de Dieu.
J'aurais voulu au départ une autre instrumentation, plus live, entendre certains morceaux avec des guitares plus incisives et un son de batterie naturel mais au final je n'en changerais pas une note tant cette prod apporte quelque chose de rugueux et weird qui contrebalance bien les accents pop et sonne du meilleur effet. De même, l'aspect expéditif et l'instrumentation quelques fois approximative ne jouent finalement pas en sa défaveur. Pour tout dire, il reste même un couac ou une erreur numérique qu'on peut entendre dans le background (mais qu'on ne repère qu'après des années d'écoute) et le fait de ne pas avoir gommé ces aspérités le rend curieusement organique et peu artificiel. Rechtshaid, soit dit en passant, est coutumier des disques aux productions surprenantes, je suis toujours bloqué sur l'apparition de la guitare qui semble déchirer le mur du son sur Right Now dans le dernier HAIM. On sent que ses deux collaborateurs ont fait au mieux pour l'aider non pas à faire quelque chose de parfait mais à matérialiser ce qu'elle avait en tête et à faire un album qui ne ressemble qu'à elle. C'est le cas, le disque est miraculeux et elle en hante chaque recoin. Il y a un paquet de passages qui font plaisir. La cavalcade de claviers vrombissants qui semblent apparaitre comme par enchantements et t'attaquer de chaque côtés sur le refrain de Boys me rend bien fou ou l’irrésistible 24 Hours qui alterne des couplets détachés et un brin espiègles à des refrains bien plus vifs et catchy. Mais il y a pour moi trois sommets.
D'abord le doublé monstrueux You're Not the One / Heavy Metal Heart. Elle irradie de charisme sur ces tueries et ce sont sûrement les deux morceaux sur lesquels elle s'échine le plus sur scène. You're Not the One est une décharge électrique jouissive sciemment conçue comme sa version ultra pop du Low de Bowie (d'où la basse et les percussions qui semblent calqués sur Breaking Glass). C'est certainement mon single préféré de tous les temps et peut-être le pré-refrain que j'aime le plus au monde. Elle y met en avant un de ses traits distinctifs immédiatement reconnaissable : une manière de respirer volontairement perceptible et accentuée, qu'elle utilise ici pour pendant les couplets pour contraster avec sa façon rentre dedans de pousser sa voix sur les refrains putain d'impliqués. C'est un régal et aussi what the fuck que ça puisse paraitre je serais prêt à payer cher pour entendre TODAY IS THE DAY en faire une reprise reptilienne (faites le test dans votre tête et essayez d'imaginer Steve Austin hurler le fabuleux "it's the middle of the night...") Le démentiel Heavy Metal Heart, quant à lui, est une machine de guerre d'une efficacité redoutable, on croirait entendre des boucles mécaniques broder une tapisserie sonore qu'on aimerait être sans fin sur lesquelles elle vient assener des couplets absolument implacables. On l'imagine se démener pour se battre et s'extirper d'un mur de machines (c'est encore plus prégnant en concert avec une batterie lourdissime et une sensation palpable de la voir se battre réellement contre ses propres voix puisqu'en live une piste de voix préenregistrées fait office de choeurs sur le refrain). Ca fonctionne très bien en corrélation avec les paroles et le morceau me touche d'une façon assez dingue et est parmi mes favoris sans que je sache vraiment expliquer pourquoi, je la trouve mortelle et le "The way I was before / I'm not her anymore" me déchire toujours autant la gueule après 300 écoutes. Enfin, Night Time, My Time, le dernier morceau de la session et probablement le chef-d'oeuvre, enregistré dans un état de fatigue avancé, conclut l'album. A signaler, c'est le seul morceau produit et coécrit uniquement par Justin Raisen, un mec curieux qui a fait un boulot du tonnerre sur le dernier Angel Olsen et vu les contrées Hawkwindiennes période In Search Of Space sur lesquelles ils sont allés voguer ensemble sur Not Gonna Kill You, c'est peu dire que j'aimerais que ça donne des idées à Sky et qu'elle embrasse à pleine bouche ses amours pour le krautrock (qu'on soit clair, je vendrais mon âme pour entendre du SKYMON DUUL II). Il déclare qu'il y a vraiment un avant et un après NTMT dans sa carrière : Kim Gordon est venu spécialement vers lui parce qu'elle aimait l'album et il bosse en ce moment avec John Cale . Le plus frappant dans ce morceau est qu'il présente le tour de force de résumer à lui seul tout l'album et son propos, de l'unifier (l'album apparait comme d'une cohérence absolue quand bien même il semble prendre des petits chemins de traverse dans sa dernière partie) et de le conclure de la façon la plus obsédante possible alors qu'il est pourtant très éloigné musicalement de ce qui précède.
J'adore le boulot sur les voix (avec cette superposition de pistes sur la fin et ce mixage clairement inachevé qui correspond au morceau à la perfection) et les synthés. Je ne sais toujours pas s'il s'agit de synthés, de mellotrons ou de machines mais qu'importe, les textures en sont très sensitives et instaurent une atmosphère irréelle, pas vraiment oppressante mais pesante et cotonneuse qui bizarrement aère l'album en même temps qu'elle l'engloutit, comme si la noirceur sous-jacente et la tension sourde qui infuse et charpente tout l'album se dressait finalement. Si tout ça suinte autant Twin Peaks à plein nez, ce n'est pas pour rien. Les paroles sont une variation, quasiment une paraphrase du monologue de Laura Palmer dans Fire Walk With Me (et pour info, l'un des albums précédents finalement annulé devait s'intituler Wild At Heart). Ce n'est évidemment pas la première artiste à se réclamer de David Lynch mais il ne faut pas y voir une tentative d'avoir l'air lynchien pour l'apparat, c'est une fan hardcore et elle a répété à plusieurs reprises qu'elle lui devait sa vocation. Son oeuvre lui a, selon elle, permis d'ouvrir pour la première fois sa sensibilité artistique (c'est devenue une boulimique absolue d'arts en tous genres), de lui proposer un certain point de vue sur le monde tout en lui permettant de s'accepter telle qu'elle est et d'oser s'exprimer (ça peut avoir l'air d'une lapalissade mais il faut garder en tête l'image d'une collégienne mutique qui passe ses journées à revoir tout Lynch en boucle et qui a vu rigoureusement la filmo complète du regretté Harry Dean Stanton). L'influence de Lynch a été en cela déterminante qu'elle résume un peu sa profession de foi puisqu'il est la raison principale pour laquelle elle a eu l'envie de se lancer, quitter l'école et tout faire pour commencer à devenir actrice en même temps qu'elle perçait dans le milieu musical.
Avant même son premier single on a pu la voir en rôle principal dans deux projets assez sous-estimés qui me sont chers. Le troublant Putty Hill de Matt Porterfield, un faux documentaire largement improvisé par les acteurs qui semble de fait avoir presque des aspects biographiques où elle tire son épingle du jeu avec quelques scènes très touchantes et où elle a carrément des airs de Glenn Danzig derrière ce visage qu'on croirait dessiné par l'immense Hugo Pratt. Elle est également dans le brillant court métrage éthéré IRL réalisé par son ancien clippeur attitré Grant Singer, que je ne saurais jamais assez recommander. Elle y est formidable et totalement habitée, un jeu tout en introspection mais intense.
Plus la chanson avance et plus les synthés se font persistants et donnent l'illusion de créer une sorte de vortex à mesure qu'elle scande inlassablement "faster and faster", répétés ad nauseam et qui passent d'une oreille à l'autre. Il y a une sorte d'aboutissement avec ce chuchotement final qui s'évapore et qui laisse à la fois un trouble et soulage. C'est de la musique avec des vertus apaisantes dans laquelle je pourrais volontiers me perdre, je me sens mieux et délaissé d'un poids à chaque fois que Night Time, My Time se termine. Je me suis d'ailleurs étonné à ressentir un feeling très similaire en découvrant la fin tétanisante de la nouvelle saison de Twin Peaks il y a quelques semaines. Au fil des réécoutes, l'espèce de son de forêt qu'on peut entendre à l'arrière plan m'a rappelé la somptueuse version de No One Knows I'm Gone de Scarlett Johansson. Il n'y a peut-être pas de ressemblance parlante et la filiation n'existe que dans ma tête (j'imagine qu'on est nombreux à avoir des lubies de ce type) mais les arrangements fantomatiques, la voix grave un peu lointaine, pas éteinte ni en retrait mais un peu noyée dans le mix, mi-chuchotée, mi-déclamée calmement de manière implacable et fiévreuse, à la fois frontale et en retrait avec une respiration hyper prégnante, tout ça ne peut que me faire ranger les deux dans des coins pas très éloignés de mon cerveau. Mine de rien, l'album m'a permis de me séparer de certaines œillères par la force des choses et de finalement assumer pleinement mes goûts sans me soucier du qu'en dira-t-on (à partir du moment où un album compte autant pour toi, à quoi bon s'en cacher ?), d'être plus ouvert et de découvrir plus de choses (c'est tout con à dire mais il y a dix ans, même si j'essayais déjà d'être curieux de tout ça ne me serait pas forcément venu à l'esprit d'écouter le premier Madonna par exemple). Aucune condescendance là-dedans, mais je n'aurais tout simplement pas pu deviner qu'un album de pop actuel puisse me parler à ce point et me remuer aussi bien les tripes (et largement autant que quand je m'écoute un vieux BLACK SABBATH ou du REVENGE) que de me toucher droit au coeur comme seul un album l'avait fait avant. Flo parlait du déclic qu'il a eu le jour où il a enfin mis la main sur son vinyle tant convoité de Kylie Minogue, c'est peut-être un chouïa différent mais il y a de ça chez moi avec ce disque. Le disque fêtera ses quatre ans le mois prochain et son successeur, Masochism, n'a toujours pas pointé le bout de son nez, mais ce qu'elle laisse percevoir laisse confiant. Elle semble avoir les mêmes soucis que la première fois : manque d'argent pour faire l'album, de disponibilité des producteurs et son label semble l'avoir gentiment prise en otage et mise au chômage forcée pendant un temps. Il faut rajouter à ça un syndrome de la page blanche qui en a découlé même si tout cela semble doucement se régler. Je conseille à tous la lecture de The Thin Black Book, le livre-making of du nouvel album d'OXBOW qui contient certaines des plus belles réflexions sur le processus créatif que j'ai pu lire tout en expliquant les mille et une emmerdes auxquelles ils ont du faire face. J'ai dans l'idée que, bien qu'elle soit sur une major et que sa musique n'a rien à voir avec la leur, il y a dedans pas mal de pistes qui expliquent sa situation et pourquoi dans certains cas créer prend un temps monstre. J'ai attendu The Think Black Duke d'OXBOW pendant huit ans, je suis prêt à attendre tout le temps qu'il lui faudra, d'autant qu'elle a, de ses propres dires, passé trop de temps dessus pour ne pas sortir quelque chose qui compte et dont elle soit fière à 100% et c'est tout à son honneur. Aux dernières nouvelles, elle semblait vouloir se diriger sur un terrain fortement électronique et typé FEVER RAY. Impossible de savoir à l'avance de quoi il retournera d'autant qu'on sait que l'écart peut être grand entre ses intentions, les influences dont elle parle et la façon dont elle les régurgite dans le résultat final et c'est très bien comme ça, on sait en tout cas que ça lui ressemblera totalement et rien que pour ça, je la suivrai quoi qu'il advienne.
En attendant que tout soit aligné, elle reste égale à elle-même, ses choix de carrière ont toujours pour but de l'aider à faire fructifier sa musique et ses projets annexes ou extra musicaux sont tout sauf inintéressants : des collaborations avec certaines de ses idoles (des apparitions sur les nouveaux PRIMAL SCREAM et JESUS & MARY CHAIN, des concerts pour la fondation David Lynch ou encore un shooting avec le grand Nobuyoshi Araki), quatre films à venir l'an prochain et elle continue de se diversifier et de rajouter des cordes à son arc (elle est de plus en plus impliquée comme creative director, bosse sur des scripts et est devenue productrice sur une série de courts-métrages pas plus tard que cette année). Surtout, elle a aussi depuis peu une démarche qui m'intrigue vachement. Elle semble apprendre à jouer de la guitare pour pouvoir composer plus facilement et être ainsi moins tributaire du bon vouloir et du planning de collaborateurs, tout en assumant le fait de ne pas savoir tout faire seule et d'avoir besoin d'aide (à l'inverse de certains qui semblent ne pas trouver légitime qu'on ne sache pas composer et produire seul son album). Je suis très curieux de voir si ça aboutira mais je respecte beaucoup le geste. Je ne peux pas ne pas évoquer son dernier morceau en date, une reprise de Easy des COMMODORES. Elle n'a peut-être jamais aussi bien chanté. Elle a aussi fait un caméo “rob zombiesque” dans la nouvelle saison de Twin Peaks (connaissant son amour pour Lynch et vu la réussite labyrinthique que c'est, je suis sincèrement ravi pour elle) mais son rôle dans Baby Driver, pourtant encore plus court mérite vraiment qu'on s'y attarde. La chanson (qui est, si je ne me trompe pas, la seule enregistrée spécialement pour l'occasion) tout comme le personnage qu'elle interprète, tiennent un rôle central dans l'histoire que raconte le film. Un rôle aussi fugace qu'important (concrètement, une scène muette d'à peine une minute qui contient un hommage ahurissant à Enter the Void et sa chanson qui apparait plus loin dans le film et répond en miroir à la chanson originale) puisque Edgar Wright ne lui a pas seulement confié les plus belles scènes, il lui a confié le coeur même de son film, ni plus ni moins. Je n'en dis pas plus si ce n'est que les scènes m'ont bouleversé et que c'est certainement le plus bel hommage qu'un réalisateur puisse faire à une chanteuse (je ne pensais pas qu'il réussirait à capturer sa singularité et sa sensibilité avec autant de grâce, ça fait d'autant plus sens qu'il l'aie choisi). Il y a surtout une variante qui fait toute la différence : ce n'est pas elle-même qui chante la chanson mais le personnage qu'elle interprète dans le film. C'est la première fois qu'elle a à interpréter une chanson dans la peau d'un personnage et de fait, son approche, sa manière d'aborder la chanson change et paradoxalement elle a rarement semblé aussi naturelle et intuitive. C'est assez excellent de voir que c'est finalement en fusionnant sur un seul projet ses deux aspirations qu'elle a pour le moment donné l'une des meilleures performances. Sa façon d'appréhender le rôle et la chanson est également lié puisqu'elle cite une double influence de Cat Power, pour la reprise en elle-même (via l'album Cover Records) et le personnage et ça se comprend pleinement.
La reprise est à se damner et peut sembler de prime abord être un retour aux couleurs qu'elle arborait sur Ghost et on se rapproche de l'émotion de Sad Dream en décuplé. Le son chaud et les instruments live sont du plus bel effet et lui vont bien au timbre, et on aimerait la voir les adopter plus souvent. Son guitariste live fait des prouesses dont je ne le savais pas capable (arrangements, touché, solo plein de feeling). Sa voix m'y fascine encore plus qu'à l'accoutumée, toujours reconnaissable entre mille mais encore plus plus rocailleuse et marquée. Elle semble avoir pris du vécu en très peu de temps et en ce qui me concerne c'est un compliment. Je ne vais pas répéter ce que j'ai dit de Cat Power concernant Metal Heart, je pourrais dire mot pour mot la même chose à propos de ce morceau et de Sky. Elle n'a par contre jamais eu un tel grain de voix. Je l'avais déjà repéré sur sa reprise de Blue Velvet (sur The Music Of David Lynch - Benefiting The David Lynch Foundation) mais sa respiration n'est plus la même. On a vraiment l'impression que chaque respiration fait office de virgule, fait partie de la chanson et c'est ici poussé à son paroxysme. La façon intuitive en diable qu'elle a d'enchainer les cassures, les trémolos sur les "easy", de faire durer les mots plus que de raison ou au contraire de les laisser en suspend, de gémir ou de machouiller des mots comme "morning".... Je suis vraiment bluffé que ce travail d'orfèvre ait été enregistré en une prise deux jours avant le tournage de sa scène. J'ose à peine imaginer ce que ça donnera si elle arrive à conserver cette scansion sur ses propres nouveaux morceaux.
De très bon augure pour la suite.
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tonmauvaispote · 8 years
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Année N-3
Il y a quelques années, la vie m'a définitivement fait comprendre que les centres villes n’étaient pas pour moi... Je n’ai jamais aimé la fausse ambiance détendue des quartiers rongé par les foodtrucks, les restaurants sympas et leurs autochtones trop cool pour être vrai qui finiront de manière inexorable par me casser les couilles. Lorsque je repasse dans certaine ville ou j’ai vécu aujourd'hui, encore forcé par la vie, je me rends compte à quel point cette ambiance ouverte et conviviale est devenue irrespirable.
Entre les primeurs et les sandwiches turcs encore fréquentables se presse désormais une population anxiogène dont la vie ne semble déterminée que par une idée, un état d'esprit, un concept difficilement descriptible à en croire Wikipedia: l'être cool.
Les bras ballants, le sourire aux lèvres, l'œil aguicheur toujours pointé en direction de la bonne personne, les jambes croisées, un masque de décontraction absolue ; tout cela semble dissimuler autant de pervers narcissiques, de sommes insondables de pathos et autant de frustrations diverses. C'est en tout cas ce que j'ai appris des « gens cool » ces dernières années. Et c'est ce qui m'a poussé à essayer de comprendre ce qui motivait de pauvres hères à tenter de se réfugier dans cette attitude déplorable, nombriliste, et parfaitement inutile passé l'âge des 25 ans.
Mais déjà il faut savoir un truc : avant de chercher vaguement à devenir cool, j'étais probablement la créature la moins cool que la terre n’ait jamais portée en ce bas monde.
Je suis presque fils unique, à papa / maman, affichant un surpoids comme un fardeau régulièrement moqué par autrui, j'ai très rapidement trouvé refuge dans le cinéma de science-fiction et les jeux vidéo. Bloquant sur la série « Stargate » plus qu'aucun de mes camarades de classe, plongé dans le magazine Science et vie à partir de 8 ans, je suis arrivé à l'adolescence en portant des vêtements trop ample et parfois même des costume/gilet. Tout ça parce que je voulais ressembler aux héros des films que j’ai pu voir plus jeune – sans comprendre pourquoi un jour, dans ma ville, un mec m'avait craché dessus en me demandant « en quoi j'étais déguisé ». Après coup, j’ai tellement bien appris à me défendre que plus jamais personne ne m’a fait chié. 
Je crois que ma mère était fière d'avoir un rejeton anticonformiste. Moi je ne le vivais pas comme ça. Je me trouvais pas hyper classe mais mes connaissances acquises grâce aux bouquins ou au magazine me donnait une certaine confiance en moi et quoi qu'en pense le reste du monde, je me sentais bien dans mes pompes un jour sur deux. J'écoutais tous les CD de la Fnac ou du Virgin Megastore du coin que je pouvais me payé. Je n’aimais pas trop la radio, mais de temps en temps j’écoutai Fun Radio et même Spliknot sans distinction – ça peut sembler fou, mais j’adoré aussi la pop aussi bien hip-hop … Surtout dans une tranche de vie ou ce que tu écoutes dicte ce que tu es en tant que adolescent.
Encore très éloigné de l'idée que mes camarades commençaient à se forger de « l'être cool », j'ai commencé à m'intéresser à d'autres trucs vers 14,15 ans. Les autres trucs étant : les comics, le cinéma des années 20 et la littérature Américaine. Tout ça en portant des manteaux Barbour et l'occasionnel pantalon trop grand en peau de pèche que ma mère m'avait acheté. Autant dire, l'antithèse absolue du cool. Pour le collégien français de base tout du moins, provincial qui plus est – et dans un établissement de centre-ville bourgeois de surcroît.
Vers 2006, dans cette partie de l'Hexagone, la dictature du cool avait cependant commencé à frapper mes congénères.
Je crois que les tout premiers mecs cool furent ceux qui avaient des grands frères. Je me souviens qu’au collège, un mec ramenait autant de cocaine que de valium piqué dans le sac de sa mère par son grand frère. Ce sont eux qui leur ont montré la voie du cool à certain. La voie de la clope, ou celle du café en face du lycée. Mais aussi la voie du sport ou la voie de la music plus indie. Fait totalement invraisemblable d'un point de vue contemporain, je me souviens de mecs jouant à une sorte de GN qui étaient alors dans le vent, notamment les rares qui se baladaient avec leur costume. Ou tous ces mecs qui s'appelaient invariablement Alexandre, beaux ténébreux, comédiens à leurs heures, qui menaient régulièrement les défilés dans les manifs que personne ne comprenait à cette époque.  
Dans ma promo, les deux mecs cool se nommaient, j’oubli toujours les prénoms désolé. Objectivement, il s'agissait de deux glandeurs invétérés sapés streetwear, j’entends par Streetwear ce qui était cool dans la rue à cette époque précise ; skatant, sortant, et étant visiblement très à la pointe au sujet des musiques jeunes que l'on pouvait écouter à l'époque : Babyshamble en est un exemple. Ça aurait pu coller …, sauf que je suis revenu sur de la musique que tout le monde trouvé naze car sur exposé médiatiquement et que je trouvais ces mecs super cons. Jaloux ? Sans doute. Il émanait d'eux une classe et une assurance naturelles à laquelle je n'avais pas accès. Ils avaient l'air à l'aise en toute occasion, et traînaient avec des meufs canon.
De mon côté, les meufs me méprisaient. Je vous rassure, elle continue toujours aujourd’hui. Ceci peut sans doute être corrélé au fait que je passais mon temps à dessiner des San Goku, ou d’autre truc sur mes cahiers, ou que j’adulé Tealk dans Stargate !  « L'être cool » était alors loin de me préoccuper – sinon pour éviter de tomber sous son courroux. Un matin d'hiver en effet, un grand connard looké « à la mode de l’époque » m'avait fait tomber de manière volontaire pour m'enfoncer la gueule dans la neige. Oubliez Stephen King ou Stranger Things : ce genre de truc arrivait aussi sur les trottoirs chics. Autant dire que rapidement, j'ai assimilé « l'être cool » à une bande de blaireaux vicieux, tantôt poseurs, tantôt pseudo-romantiques lorsqu'ils avaient le malheur d'être accablés d'une fêlure qu'il leur fallait absolument exhiber au monde.
Puis, en entrant au lycée, tout a changé. Enfin, presque tout. Disons que pour la première fois, j'aurais pu prétendre m'inscrire dans le cercle des mecs cool.
En classe de première par exemple, j'ai commencé à tourner des petites vidéos avec des potes grâce à l’avènement des nouvelles technologies portables. On était les seuls à faire ça de tout le lycée. J’ai aussi essayé de vendre mon lycée sur Ebay, mais ça c’est une autre histoire … C'est ce premier tournant qui m'a permis de me mettre dans la poche (de manière platonique, certes) quelques jolies meufs. Dans le même temps, j'ai commencé à écouter des trucs complètement étrange grâce à des potes, qui versait par ailleurs dans la musique tout autant étrange – leur collant, dans un lycée de province, la plus grosse pancarte UNCOOL que l'univers ait pu créer. C’était des types complétement hors du temps. J’ai aussi oublié, mon t-shirt du Up In Smoke Tour m'avait – accidentellement – permis de me faire adouber par un lycéen fraîchement débarqué de Chicago. Ce dernier, en tant qu'Américain, était idolâtré par tout le lycée, peuplé de Français. Avec lui, je discutais de trucs moyennement cool tels que Star War ou divers dessin animé satyrique Américain. Qui est par ailleurs toujours mon seul ami anglo-saxon régulier
À 15 ans, je ne portais plus de pantalon trop large. En conséquence de quoi, j'ai fini par me faire draguer par une meuf à laquelle j'avais filé mon numéro de téléphone. Je n'ai jamais trop compris
1 / Pourquoi elle avait fait ça
2/  ce que je pourrais bien faire dudit numéro.
Je n'en ai rien fait, d'ailleurs. J'avais toujours autant envie d'être cool que de me pendre. Néanmoins, j'avais désormais quelques idées concernant la manière de me passer la corde au cou.
Puis vint l'affirmation de ma conviction. Juste avant le bac, puis après l'obtention de celui-ci, j'ai découvert presque simultanément une multitude de nouvelle manière de penser ou de réagir, mais aussi des groupes de personnes revendiquant des choses dont je n’avais jamais entendu parler. Plein de nouveautés anti-cool, donc ultra-cool, qui m'ont confirmé dans l'idée que « l'être réglo » valait mieux que tout « l'être cool » du monde, dût-il passer par une énorme dose de mauvais esprit, nécessaire pour affronter un monde déterminé à se vautrer dans la « coolitude ». La seule attitude qui vaille, donc. Si je suis depuis revenu de l'attitude anti-cool, même si j’ai depuis cherché bon an mal an à créer ma propre version du cool, je continue à penser que - n'en avoir rien à branler de tout voir et de tout savoir – ou – d’avoir une attitude rabat-joie vis-à-vis des standards du fun n'a jamais rien eu d'une pose – définissait au mieux ce que c'était que d'être cool. À savoir : n'en avoir rien à foutre du regard des autres. Et aussi : ne pas spécialement s'emmerder à revendiquer ou même défendre ses choix.
Après ces longues années d'errance, étais-je alors devenu cool ? Peut-être.
En tout cas à partir de là, je me suis mis à regarder d'un autre œil les try-hard qui tentaient par tous les moyens de s'emparer des codes qui pourraient faire d'eux des gens cool. Ces codes étaient désormais les miens, musique extrême, cinéma de genre, bandes dessinées indie, détachement vis-à-vis des autres et de la masse, tous ces concepts de gamin foireux sont en ce moment devenus cool à leur tour. Le paroxysme du cool, même. Un cauchemar, donc.
Car ces copieurs commençaient sérieusement à empiéter sur mon territoire. Entre-temps, il était devenu cool de se pointer à des évènements improbable. Ou de se s'afficher avec d’autres nerds dans les pires endroits sur terre. Voire pire, d'acheter des jouets – mais tout en continuant de lire Les Inrocks et Nova parce que faut pas exagérer. Aux yeux des mecs cool, mon personnage préféré, Al Bundy, de Marié, deux enfants, était devenu le summum du cool. Ce qui n'avait déjà pas beaucoup de sens tombait d'un coup dans un gouffre. Celui du non-sens absolu.
En tout cas, un truc était désormais clair. Face à mon incompréhension totale, une seule alternative, excessive, s'imposait : la haine. Cette haine, au fil des années, a heureusement fini par se muer en simple mépris relatif vis-à-vis de tout ce que « l'être cool » pouvait représentait. Pour finalement faire de moi l'homme que je suis. Et je ne suis pas aigri. En revanche, je suis sans doute quelqu'un de moral.
Car très sérieusement, en 2017, non seulement je vous enjoins à arrêter de voir la valeur cool comme le parangon des qualités, mais surtout, de relever un peu le niveau de vos exigences. Être cool, sourire l'air blasé, faire preuve d'une nonchalance assurée tout en faisant tout pour se tenir au courant des tendances proposées par des marques de produits, sortir aux bons endroits, au bon moment, s'extasier pour un rien, tout ça ne fait pas de vous un homme bon. Ça fait simplement de vous une personne qui traîne aux terrasses de la rue du Faubourg St Denis. Vous trouvez ce destin enviable ? Il ne l'est pas.
Vivez votre vie, putain. Arrêtez de croire qu'être cool est une fin en soi. Arrêtez de juger les choses et les gens qui vous entourent à l'aune du barème existentiel de Beavis & Butthead. Il est temps que vous réalisiez que vous êtes en droit d'attendre mieux de la vie, mieux des gens, et surtout, mieux de vous-même.
Il y a quelques semaines, par hasard, pendant une réunion de vieux pote, un mec a décrété valeureusement que j'étais « le mec le plus cool du monde ». Je le lui ai dit, en guise de réponse la totalité de mes défauts ainsi que mon mépris envers les autres. « Non mais, même avec ça, tu restes quand même le mec le plus cool du monde », m'a-t-il répété.
J'ai été cool. Je n'ai rien répondu
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captainmayazzura · 9 years
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Quand t’as passé une journée où le Karma s’est complètement acharné sur toi...
... Et que tu te fous en boule en mode autiste sur ton forum pour oublier en rentrant.
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