Tumgik
#le pire c'est que personne n a changé
cestmoiquand · 1 year
Text
Quand tu fais du tinder dans ta ville, et qu'une personne sur 5 tu la connais, soit ancien plan cul, gens du primaire/collège/lycée, pote ,pote de pote, ex de pote ou des gens randoms que tu as déjà rencontré dans ta vie
Tumblr media
10 notes · View notes
claudehenrion · 3 years
Text
Vacances n°5 : un autre monde…
 Le ras-le-bol omniprésent devant les cataractes de mensonges, de contre-vérités et de mauvaises décisions que rien ne justifie ni n'excuse donne envie de sortir de tous les carcans inutiles et liberticides qui sont notre seul espoir désespérant pour demain… L'évasion vers des domaines plus ouverts et plus profonds devient “un must”.  Je vous propose un petit voyage en des temps “que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître”, dans un monde qui était tellement plus digne d'être aimé que le cloaque que nous avons laissé construire (ou plutôt : détruire) à sa place…
Il m'est récemment revenu en mémoire cette phrase, tirée du Livre de Job (donc écrite vers le Vè siècle av JC) : “Tout ce qui était grand et beau a disparu. A quoi bon vivre encore”. Comme tout ce qui me ramène à mon enfance, cette évocation m'a replongé parmi les merveilleux maîtres auxquels je dois tant (il paraît que c'est normal, “à cet âge là” !). Celui-là était un bon père franciscain, le RP Colombier qui, précédé d'une barbe grise de 25 ou 30 centimètres, se donnait bien du mal pour nous expliquer que ce livre de Job, qui est un des Livres du Tanakh de l’Ancien Testament, cherchait à réconcilier la cohabitation de Dieu et du mal dans le monde (ce que Leibniz avait baptisé “théodicée”). C'est, disait-il, une invitation à la droiture et à la méfiance d’une religion “puritaine”. Moi, j'en avais retenu que, pour que Job regrette ce qui était “avant”… qu’est-ce que ça devait être bien… ‘’avant’’ !
Quelque 75 ou 80 ans plus tard, ma re-lecture de ces lignes a plutôt à voir avec l'impression morose mais irrésistible que “le désenchantement du monde” (le mot est de Max Weber), qui est une constante de l'humanité, chacun regrettant surtout sa propre jeunesse, n'a jamais paru aussi lourd qu'en ce temps où la science vacille dans ses fausses certitudes, où la mort –que nous nous disions avoir maîtrisée, comme la vie, pauvres fous que nous sommes– revient en longues listes ânonnées à la télé par des incapables, inconscients et laids, qui font croire qu'ils savent de quoi ils parlent : nos “scientifiques”, arc-boutés sur leurs certitudes envolées, camouflent leur grande ignorance sous des affirmations péremptoires démontrées fausses l'une après l'autre. Jamais, je pense, la “panne de sens” n'a été si violente et si justifiée, depuis, pratiquement, la fin de la deuxième guerre mondiale…
Et pourtant, personne ne se demande à quel moment nous sommes sortis des bons chemins, où nous avons commencé à sérieusement “déconner”, et pourquoi nous avons perdu à la fois le nord, le sud, l'est et l'ouest, “en même temps” que tout bon sens et toute faculté de nous remettre réellement en question… Nous n'avons plus que des certitudes, indéfendables et que rien ne vient confirmer… C’est une pathologie typique de la crise nerveuse qui ébranle la France entière autour des vaccins, et le nouveau ‘’iso-Credo’’ de l’espèce de caricature de l'anti-religion pandémique à la mode : “Donnez-nous aujourd'hui notre vaccin quotidien”…
En l'absence de toute compétence en moi, j'ai été chercher chez Marcel Gauchet l'idée que nous sommes désormais voués à vivre à nu, sans plus de protections, et donc dans l'angoisse… ce qui nous avait été épargné, par la grâce des dieux pendant longtemps, puis par la grâce de Dieu lorsque l'aventure humaine a enfin pris un sens jamais atteint ni même imaginé… Car en vérité, qu'applaudissaient donc, chaque soir, les français, les italiens, les espagnols, et d'autres, pendant les heures noires de l'inutile confinement de 2020, sinon toutes les valeurs du “monde d'avant” : gratuité, solidarité, entraide, dévouement, don de soi, croyance en un “bien commun” et au primat de la vertu altruiste sur le calcul économique égoïste et desséchant, et le sentiment invincible d'appartenir à une communauté, à une Nation, à la Nation française (NDLR : et comme nous devrions avoir honte de les remercier si mal, en les contraignant à des injections dont ils ne veulent pas)
Lire et relire ce verset du livre de Job m'a entraîné dans une exploration de ce monde nouveau qui nous ronge et dont Emmanuel Macron se veut le chantre (le chantre du chancre, si on me pardonne cet affreux jeu de gros mots). Les gens de ma génération se souviennent parfaitement de la fin des années dites “glorieuses”, de 1945 à 1975, qui ont rendu vivable et amical un après guerre que tout annonçait noir et sans espoir. Et pourtant, c'est dès 1962 que les premiers craquements auraient dû être perceptibles. Mais personne n'était prêt à entendre les Cassandres que l'on n'écoutait pas, mes maîtres aux Hautes Etudes en 1959, Jean Fourastié, Pierre Chenu ou Raymond Aron : le temps était à la recherche du bonheur, et on allait certainement finir par le trouver, c'était sûr, dans le progrès… ou grâce à lui.
Pourtant, les coups de semonce ne manquaient pas, dès 1962, avec la dérive “gauchière” du Concile Vatican II et avec la fin de la décolonisation (intempestive et si mal conduite), puis avec la crise de folie de 1968 qui a marqué le début de notre décadence et dont les ravages sont durables : la folie, qui est sortie des asiles à ce moment-là, n'y est jamais retournée. L'économie, qui obéit à ses propres lois (pas toujours propres), a pu faire illusion et a repoussé la date officielle de l'effondrement à 1975– mais le moteur était fêlé à partir du moment où Rome elle-même a déclaré que la Messe, jusque là intangible et qui était un véritable ‘’étalon’’ de et pour l'éternité, pouvait –et même devait– être remise en question : plus aucune autorité n’allait pouvoir subsister. Etat, patrie, famille, école, police, morale… tout s’est effondré, jusqu'à la grande casse de mai 1968. Peu de gens ont vu cette dérive !
J'étais, à l'époque, aux USA, “visiting professor” dans 11 des plus prestigieuses universités, et à mon retour, le chœur des vierges effarouchées (et suivistes) –ce sont les mêmes, mutatis mutandis, que celles que l'on voit sur nos petits écrans, s'extasiant à longueur de séance d'injection– se sont répandues en explications complaisantes (et mensongères, déjà. Mais on fait tellement mieux, aujourd'hui !) sur les raisons pour lesquelles les jeunes ou les islamo-gauchistes, uniquement parce qu'ils n'ont pas la moindre idée de ce dont ils parlent, devraient être écoutés et compris (contre toute sagesse), etc… etc… (on connaît la rengaine : c'est celle que nos inutiles “idiots utiles” nous ressortent chaque soir, à chaque “JT”, sur les chaînes publiques ! On pourrait presque dire que pas un mot n'a changé !).
Je n'ai le souvenir que d'une seule voix discordante, alors : mon cher et regretté ami l'Abbé Jean Vieillard, polytechnicien et prêtre (“Il vaut mieux consacrer à Dieu une cathédrale qu’une baraque en planches !”, me disait-il pour expliquer ce trajet), fondateur et directeur de l'ISEP (Institut supérieur d'Electronique de Paris, où j'ai enseigné pendant plus de dix ans), le tout premier et longtemps le seul de sa catégorie, m'avait dessiné le tableau apocalyptique des conséquences, à termes variables, du psychodrame qui venait de foutre par terre toute la société française… et toute possibilité de vrai bonheur pour l'Humanité à venir… Il avait raison.
Pour se dégriser (?) de ces deux énormes traumatismes, on a foncé vers et dans “le changement”, réputé progressiste (ce qu’il est, de fait… mais dans le pire sens de ce mot si trompeur) en nous réfugiant vers un modernisme que nous avons alors assimilé à un pas en avant, mais c'était vers le néant et vers notre malheur : les autoroutes, les ZAD et les ZUP, le TGV –donc la fin des ‘’petites lignes’’– les grands ensembles, le début de la fin de la paysannerie, l'appel à la main d’œuvre bon marché ou la toute-puissance de l'administration… Bref, de tout ce en quoi Maurice Clavel voyait des péchés contre l'esprit… et tout ce qui a indiscutablement ravagé le paysage, la famille, la structure de la société, la place de l'Homme dans la Cité, nos façons de vivre, de parler, et pire encore, de penser ou de ne plus savoir le faire… et jusqu'à l'aspect extérieur de l'humanité : “une foule” dans les années 50 ou 60 n'avait rien qui puisse faire croire qu'une foule d'aujourd'hui serait une descendante… de ses ascendants : tout les sépare et tout les oppose. (à suivre)
H-Cl.  
2 notes · View notes
toclic · 4 years
Text
Ethalia - Chapitre 6
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 4104 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12 ; 13
A/N : J’ai vraiment rien à dire pour ce chapitre, juste que c’est pour l’instant le plus long de l’histoire et qu’il vous plaira ! 
Tumblr media
                                                                         Crédit au propriétaire de l’image Chapitre 6 :
Parmi, tous les yeux que j'ai pu voir dans ma vie, ceux que j'ai juste devant moi font sûrement parti des plus beaux, un à la fois d'un magnifique et d'un profond vert foncé, et le second d 'un blanc nacré nous faisant presque croire qu'il ne possédait aucune pupille.
Je ne pouvais écarter mon regard du sien, il était tellement... envoûtant, c'était magnifique, une de ces pupilles était assorties à la couleur de ces cheveux, ayant l'air à la fois si doux, mais aussi si rugueux.
Il fronça les sourcils, et plissa les yeux, malgré son changement d'expression, ça ne changeait aucunement mon admiration pour lui. Je réussis enfin à éloigner mon regard du sien pour remarquer que tout le monde me regarde avec une étrange pitié dans leurs yeux, je cherchai Man Yeo du regard, et quand je la trouvai enfin dans la foule, elle était en train de nous regarder avec non de la pitié, mais de l'horreur et de l'effroi inscrites sur son visage tout entier. Je fronçai moi aussi les sourcils ne comprenant pas sa réaction. Elle déplaça son regard vers moi, il n'y avait pas changé, puis il m'a clairement dit de partir et de fuir le plus loin possible, mais je fus interrompue par une voix profonde et grave.
'' Qui es-tu pour oser me foncer dessus? '' demanda-t-il en me regardant de haut, j'avalai difficilement ma salive, et ouvris ma bouche mais aucun son ne put sortir de ma gorge. Son expression changea, maintenant il avait un sourire en coin faisant apparaître une canine pointue. '' Tu ne peux même pas répondre? '' Il se moqua. '' Si pathétique. '' déclara-t-il en me regardant dégoûté.
Je baissai alors la tête, j'avais l'impression d'être complètement écrasée, l'admiration que j'avais pour lui s'était maintenant transformée en de la pure peur, de la vraie peur, ça faisait bien longtemps que je n 'avais pas ressenti ça, non en fait je ne l'ai jamais ressentie, je n'avais jamais pu connaitre à ce sentiment, celui qui me rendait incapable de pouvoir bouger et parler.
. Je descendis un peu plus ma capuche, et pris mon courage à deux mains pour lui dire d'une petite voix, presque inaudible:
'' Je suis désolée... ''
'' Quoi, qu'est-ce-que tu as dit? Je n'ai pas entendu. '' déclara-t-il.
'' Je suis désolée. '' répétai-je un peu plus fort.
'' Tu es désolée, hein? '' il répéta se léchant un peu sa lèvre inférieure. '' Tu crois vraiment que trois simple mot, aller arranger ton cas? '' demanda-t-il levant un de ses sourcils. Je ne répondis pas cette fois-ci, je ne savais pas quoi répondre, j'essayai de réfléchir à quelque chose n'importe quoi juste une issue qui puisse me sortir de cette situation de toute façon j'i déjà le malheur au dessus de ma tête dès que j'étais sortie de cette forêt, mais je ne pouvais réfléchir proprement, je l'entendis soudainement soupirer, et vis l'ombre de sa main s'approcher de plus en plus de ma tête. '' Et qu'est-ce-que cette tenue? Enlève au moins cette capuche! '' Il suggéra, j'écarquillai mes yeux, s'il enlevait cette capuche, il allait voir que j'étais une elfe, et je n'osais même pas m'imaginer ce qui allait se passer ensuite, je finirais peut-être comme la sorcière Nox, enfermée dans une grotte sombre et noire, ou bien tout simplement être exécuter devant tout le monde serviteur d'exemple à ce qui pourrait arriver aux personnes ne respectant pas les règles. Non ça n'allait pas arriver! Il faut que je fasse quelque chose a choisi.
Je soufflai, et me levai d'un coup, en m'éloignant le plus loin possible de lui, je gardai toujours mes mains accrochées à ma capuche, et le regardai cette fois-ci droit dans les yeux à travers ma frange, je sentais déjà que la peur se lisait très facilement dans mes yeux. Je m'inclinai devant lui, en m'excusant le plus fort que je pouvais et m'enfuis en courant dans le couloir de personnes se formant devant moi me regardant tous comme si j'étais un animal de foire, pour m'échapper le plus loin possible de lui, et de ce terrible sentiment de peur.
Je continuai à courir dieu-ne-sait-où, quand je vis une ruelle étroite et sombre, il n'y avait personne, je tournis alors dans la ruelle et m'adossai au mur en pierre, haletante à cause de ma course, mais aussi de ce sentiment de peur, j'enlevai mon sac de mon dos, le posai par terre, puis je m'assis lentement par terre, essayant de reprendre mon souffle, lentement, la main posée contre ma poitrine. Je sentais des larmes coulaient le long de mes joues, mais je m'en fichais complètement, étrangement ça me calmait, mais je ne pouvais enlever cette image, ces yeux de ma tête, ils étaient à la fois magnifique et effrayant, personne ne pouvait les regarder longuement.
Je fermai mes yeux, repliai mes jambes contre ma poitrine et posai ma tête dessus, toujours haletante et en train de pleurer.
Soudain, je sentis une main sur mon dos, je sursautai au soudain contact, et regardai la personne, toujours effrayée, mais je me calmai lentement en voyant que ce n'était que Man Yeo.
Elle me regardait tendrement, je voyais une certaine lueur de pitié dans ses yeux, Elle avait aussi eu peur pour moi j'imagine, elle porta sa main libre vers mon visage, et essuya mes larmes tendrement et lentement, elle caressa ma joue comme aurait fait une mère à son enfant, et me regarda inquiète.
'' Tu ne vas pas bien, pas vrai? '' demanda-t-elle.
'' Ses yeux, son regard, ils étaient... '' Je ne pus finir ma phrase, par cette image hantant ma mémoire, je n'arrivais à m'en débarrasser. '' tellement... effrayant, ils me glaçaient littéralement le sang. '' décris-je sentant des frissons parcourir l'entièreté de mon corps. Je mis mes mains contre mon visage sanglotant, puis j'ai été pris dans les bras de Man Yeo, elle, me caressant doucement mes cheveux, me réconfortant doucement.
Après un petit moment de réconfort, je me dégageai enfin de ses bras, et la regardai dans les yeux.
'' Qu'est-il? C'est impossible d'avoir un regard aussi terrifiant. '' Elle soupira.
'' C'est... '' Elle hésita à répondre. '' un deus, sûrement une des races les plus puissante au monde. ''
'' Un deus? '' répétai-je. '' Je n'ai jamais vu ça dans le carnet de ma mère. ''
'' Eh bien disons, qu'ils sont tellement effrayants que personne n'ose les approcher. '' déclara-t-elle, puis elle soupira et me regarda, semblant essayer de chercher ses mots. '' Bon laisse-moi t'expliquer, ce qui vient de t'arriver. Alors comme tu peux t'en douter par rapport à leur nom, les deus, sont littéralement des dieux, enfin ce sont leur descendant. Celui que tu viens de voir et de percuter, et le fils de Mars, le dieu de la guerre, il doit faire sûrement parti des plus effrayants avec celui de Pluton. Les deus sont réputés pour leur perfection dans leur domaine, dans son cas, dans celui du combat, ils sont aussi connus pour leur incroyable beauté ce qui explique un sentiment que tu as sûrement ressenti au premier regard, mais seulement pour renverser toute cette perfection, ils sont aussi connus malheureusement pour leur caractère de merde, on peut le dire. '' Je baissai ma tête, comprenant maintenant tout ce qu'il s'est passé, en percutant alors quelque chose.
'' Leur yeux c'est comme ça qu'on arrive à les reconnaître? ''
'' Oui, c'est exact, même si ça ne sert pas à grand chose, en voyant leur apparence, leur compétence et leur personnalité. '' Je hochai une seconde fois la tête de compréhension. '' Bien, tu te sens mieux? Tu veux continuer à visiter la capitale? '' J'acquiesçai doucement me relevant, et remettant correctement mon sac sur mon dos.
'' Oui allons-y. ''
Se suivit alors une suite de la visite de la capitale, la découvrant petit à petit, mais cette fois-ci je me sentais moins en sécurité, je regardai bien de partout pour vérifier tous les commerces mais aussi pour me rassurer, pour être sûre qu'il n 'était pas dans les alentours.
'' Yo Jeong! '' Je tournai la tête vers Man Yeo. '' Viens, j'ai quelqu'un à te présenter. '' me dit-elle en se dirigeant vers un vieux magasin, sombre et délavé.
Je la vis s'éloigner de plus en plus de moi, pour commencer à entrer dans le magasin. Je courus la rattraper, et nous entrâmes alors dans le magasin.
L'intérieur était pire que l'extérieur, le parquet craquait bruyamment sous chacun de nos pas, des dizaines d'objet douteux et effrayants étalaient sur les étagères et dans les rayons, au plafond, malgré la faible luminosité de la pièce, des toiles d'araignée, je regarde curieusement chaque objet malgré leur apparence douteuse et repoussante, puis soudain Man Yeo prit la parole.
'' Le gérant est un vieil ami à moi, tu peux lui faire confiance. '' déclara-t-elle en arrivant devant un comptoir semblant être la caisse. Derrière, se trouve une silhouette masculine, en train de dormir un livre posé sur son visage, ses jambes étendues et croisées sur le comptoir. On pourrait entendre des ronflements s'échappant de sa bouche. Man Yeo se racla alors la gorge, essayant de le réveiller, mais voyant qu'il ne faisait pas, elle a commencé à être frustré, elle prit une profonde inspiration, et tout à coup, tapa du poing sur la table, ce qui réveilla, bien sûr, directement le gérant de ce magasin, il se replaça sur sa chaise, faisant tomber au passage le livre de son visage, révélant un jeune homme semblant avoir le même âge que la sorcière, des épaisses lunettes noires avec derrière de petits yeux marrons. Il replaça les verres correctement sur son nez, et déplaça son regard vers nous enfin plus vers la sorcière que vers moi.
'' Ma-ma-ma Man Yeo?! '' demanda-t-il en la fixant, et se leva de sa chaise.
'' Salut Ye Yag*. '' salua-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.
'' Waouh Man Yeo! Ça fait tellement longtemps! '' s'exclama-t-il partant de l'arrière du comptoir pour se déplacer juste devant elle et.... L'enlacer?! J'écarquillai soudain les yeux, c'était incroyable, un homme qui était en train d'enlacer Man Yeo, c'était une première, bon sûrement parce que j'ai vécu seize longues années de ma vie auprès  de femmes, mais là n'est pas le sujet. Man Yeo l'écarta soudainement d'elle, le traitant de fou et de pervers, puis elle souffla encore une fois, et se tourna vers moi.
'' Ye Yag, voici Hwal Yo Jeong, c'- ''
'' Hwal?! '' répéta-t-il me regardant cette fois-ci les yeux aussi grands que les verres de ses lunettes. '' T-tu veux dire que c'est la fille de... ''
'' Oui, de Ja Yu. '' confirma-t-elle.
'' Waouh je ne savais pas qu'elle avait eu une fille! '' exclama-t-il en témoignent à s'approcher. '' Cela veut dire qu'elle est aussi une elfe? ''
'' Oui, je l'ai aidée à sortir du dôme de ronces, elle veut elle aussi aller à Ethalia. '' explique-t-elle, en se frottant le front, Ye Yag rigola doucement et se baissa un peu pour atteindre mes yeux, il posa sa main sur le haut de ma tête, et me sourit.
'' Tu es bien la fille de Ja Yu! ''
'' Vous connaissez ma mère? ''
'' Oh que oui que je la connais! Nous étions dans la même classe à Ethalia! ''
'' C'est vrai?! '' Il hocha la tête toujours souriant. '' Comment était-elle?! '' demandai-je les étoiles plein les yeux.
'' Eh bien, elle était à la fois, très intelligente et réfléchie, qu'impulsive! Elle était surtout très forte dans l'étude des plantes. '' déclara-t-il en se pertinent. '' Mais elle causait surtout énormément de problèmes. '' continua-t-il en rigolant. '' Au fait, j'ai oublié de me présenter, je suis Park Ye Yag, je suis un simple humain, enchanté! '' se présentera-t-il en me tendant la main.
'' Oh euh Hwal Yo Jeong, une elfe des bois. '' me présentai-je à mon tour en lui serrant la main.
'' Oh venez! Nous n'allons pas rester debout comme ça! '' déclara-t-il en nous escortant à l'arrière de la boutique, il nous fit nous asseoir sur des  vieilles chaises bancales en bois foncé. '' Vous voulez peut-être à boire? Attendez je vais aller chercher quelque chose! '' déclara-t-il, en repartant à l'avant du magasin. J'enlevais mon manteau, il faisait vraiment chaud dans la boutique, laissant apparaître au monde entier mes oreilles d'elfes.
'' Fais bien attention, en faisant ça, un client peut rentrer d'un moment à l'autre. '' prévient Man Yeo, en me regardant l'enlever.
'' Ne t'inquiètes pas Man Yeo. '' la rassurai-je. '' Mais dis-moi, Man Yeo, si les humains sont acceptés à Ethalia, pourquoi ne pas m'avoir passé pour l'un d'entre eux? ''
'' Ils ne le sont plus maintenant. Pour tout expliquer, entre l'époque où Ye Yag, ta mère et moi étions élèves à Ethalia, sa réputation n'était pas aussi énorme que maintenant, à l'époque, ils n'avaient pas de rabaissement, d'harcèlement, de mépris, envers les races les plus faibles comme les humains qu'on trouve aujourd'hui, ce n'est plus aussi sain. '' explique-t-elle.
'' C'est complètement stupide, je ne vois pas l'intérêt de rabaisser un humain, juste parce qu'ils n'ont pas de pouvoirs particuliers, et puis d'après ce que tu m'as expliqué les humains sont plus forts que les... deus, puisqu'ils peuvent annuler tout pouvoirs. '' déclarai-je fronçant les sourcils en ayant un frisson au souvenir du deus.
'' Malheureusement pas tout le monde n'est comme toi. '' Ye Yag, arriva ensuite, avec deux tasses dans les mains, semblant être rempli par du thé vert.
'' Vu que je ne sais pas ce que tu aimais, je t'ai pris du thé vert. '' déclara-t-il en s'asseyant en face de nous et posa les tasses sur la table.
'' Ça me va, j'aime ça. ''
'' Tu sais, Yo Jeong, maintenant que je te vois sans ta capuche, je remarque combien tu ressembles à ta mère. '' remarqua-t-il, je lui souris alors et commença à boire mon thé. Man Yeo se racla une seconde fois la gorge et commença à parler.
'' Ye Yag, comme tu dois te l'imaginer, je- enfin nous ne sommes pas venues ici, juste pour te voir. ''
'' Ah bon ? Mais à vrai dire ça ne m'étonnes pas venant de toi. '' déclara-t-il en enlevant ses lunettes, et commença à les nettoyer avec un tissu sorti de d'une de ses poches.
'' Je suis venue, pour te demander de devenir son tuteur, juste le temps de ses études à Ethalia! '' A sa requête, Ye Yag a failli faire tomber ses lunettes par terre, il releva la tête et la fixa incompréhensif.
'' Qu-quoi? ''
'' Je ne peux malheureusement pas rester avec elle en tant que tuteur, pendant trois ans et tu es la personne dont j'ai le plus confiance dans la capitale! ''
'' Mais tu sais ce que ça veut dire, n'est-ce-pas? ''
'' Oui, je sais, mais... tu es la seule personne qui pourrait lui préparer les potions les plus puissantes pour qu'elle puisse étudier, sans son apparence d'elfe, assez longtemps, je lui ai déjà préparé une potion de changement d'apparence , mais elle ne dura malheureusement que quelque mois et tu sais la difficulté à trouver des ingrédients pour ce genre de potion! '' L'homme soupira alors, remit ses lunettes sur son nez, il regarda d'abord la sorcière, ayant la tête baissée, puis il déplaça son regard vers moi, après l'explication de Man Yeo, je compris son incapacité à pouvoir me faire une potion durant trois années d'affilées, mais pour être honnête je m'en doutais un peu, je le regardai alors droit dans les yeux, avec espoir, priant intérieurement quelconque dieu, pour qu'il puisse accepter.
Il soupira une seconde fois, croisa les bras sur sa poitrine et dit alors:
'' Haaa, d'accord, mais tu m'en revaudras une. '' accepta-t-il à sa réponse, Man Yeo releva soudainement la tête, les yeux remplit d'étoiles.
'' C'est vrai? '' demanda-t-elle, il acquiesça, puis tout à coup, se fut à elle, de lui sauter dans les bras, dans le remerciant des milliers de fois, ce geste a fait immédiatement rougir l'homme, et me fit soudainement écarquiller les yeux. Puis réalisant son geste, elle se rassit, les joues aussi rouges qu'une monarde *, je ne sais pas ce que cela signifiait, ayant des joues d'une telle couleur, c'était... étrange, très étrange. L'air autour de la table était devenu beaucoup plus pesant, sur pouvait sûrement le sentir à des milliers de kilomètres.
'' Euh, qu'est-ce qu'un tuteur? '' demandai-je, déplaçant mon regard entre les deux adultes, en essayant d'enlever l'atmosphère autour de nous.
'' Ah euh, un tuteur, c'est comme euh ... Des parents. '' expliqua-t-elle en cherchant ses mots.
'' Il va devenir mes parents? '' répétai-je en baissant ma tête sur le côté. '' Ça ne sert à rien, j'ai déjà ma mère. '' remarquai-je, je ne comprenais pas à quoi cela pouvait marcher, j'ai déjà ma mère comme parent, certes je ne sais PAS où elle est, mais elle reste quand même ma mère, celle qui m'a donnée ma vie.
'' Non, je ne peux pas être ta mère, je suis un homme! Je peux être ton pè- '' Man Yeo coupa la fin d'une phrase, en lui un coup de coude dans les côtes.
'' Ecoute moi, il va devenir comme euh... ton grand-frère! '' déclara-t-elle.
'' Qu'est-ce qu'un grand-frère? '' demandai-je, en prenant une gorgée de thé vert.
'' C'est un homme très proche de toi et de tes parents, qui a l'obligation de s'occuper de toi quand tes parents sont absents. '' expliqua Ye Yag. J'acquiesçai alors, comprenant un peu mieux ce qu'était qu'un grand frère, dans le village, il n'y a aucun grand-frère, il n'y a aucun homme.
'' Eh bien d'accord! '' acceptai-je. '' Mais à quoi ça sert? ''
'' Eh bien disons que ce sera lui qui s'occupera de tous les papiers, pour les sorties etc ... '' Je hochai la tête, en prenant la dernière gorgée de mon thé. Man Yeol regarda vers la fenêtre, puis tout à coup elle se leva de sa chaise, en finissant à son tour son thé. '' Bien je te remercie pour ce thé, et ayant accepté de devenir le tuteur de Yo Jeong, j'aurai préféré rester plus longtemps avec vous, mais il est temps que je reparte. '' J'écarquillai les yeux, surprise, par sa soudaine déclaration, je savais pourtant qu'elle allait tout au tard partir, en me laissant seule, mais je ne pensais pas aussi tôt.
'' T-tu pars maintenant? Déjà? '' demandai-je, en fronçant les yeux.
'' Malheureusement oui, je suis obligée. '' déclara-t-elle en fermant les yeux. '' Ye Yag, je te confie Yo Jeong, j'ai déjà fait tous les papiers, je les ai faits tous à ton nom, il faut juste l'amener demain à l'académie, maintenant elle s'appelle Cho Na Mu, c'est une fée croisée à un humain. '' informa-t-elle tout d'un seul coup, cela nous prit tous les deux au dépourvu, j'imagine qu'il n'avait lui-même pas prévu qu'elle allait partir maintenant, moi-même sous son aile. Elle remit son sac sur son dos, je me levai pendant qu'elle continuait à se préparer, je la regardai impuissante, je voulais qu'elle reste, je voulais qu'elle continue de m'informer sur ce monde à la fois passionnant et dangereux. Elle se tourna vers moi, et me regarda tristement, en ce moment-même je sentais les larmes à nouveau inondaient mes yeux, elle s'avança doucement et soudain me prit dans ses bras en me serrant fermement et me caressant lentement l'arrière de ma tête. Je pleurais silencieusement sur son épaule, mes bras lâches se levaient lentement pour se faufiler lentement derrière son sac en tissu et serra le tissu de son haut dans mes poings.
Après quelques instants de pleurs, et de mots réconfortants, nous nous séparâmes, elle avec mon visage en coupe, et essuya mes dernières larmes de mes joues. Man Yeo s'écarta alors de moi:
'' Normalement, demain la potion sera prête, elle ne marchera pas ou presque pas la nuit, donc fais bien attention, d'accord? '' J'acquiesçai lentement restant là où je me trouvais, là regardant s'éloigner, loin de moi, quand elle fut arrivée devant la porte, elle se retourna vers moi et dit: '' Travaille bien à Ethalia, je suis sûre que tu deviendras une incroyable médecin! '' Puis elle ouvrit la porte et partit, loin très loin, je n'étais maintenant plus accompagnée par des personnes ayant vécu dans la forêt avec moi, j'étais entourée de personne inconnue.
Un silence était apparu entre nous, mon nouveau grand-frère se racla la gorge, puis dit alors:
'' Bien euh alors... je vais te montrer là où tu vas dormir alors. '' dit-il en se dirigeant vers un vieil escalier en bois sombre, je séchai mes dernières larmes, puis je pris mon manteau et mon sac, et je le suivis lentement à l'étage, il ouvrit une porte. '' Désolé pour le bazar, je n'avais pas prévu que quelqu'un aller dormir ici. '' Je hochai la tête de compréhension puis entrer dans la chambre, il y avait bien énormément bazar, le lit était mal fait, et sans draps, il n'y avait eu qu'un matelas, et aucune taie de coussin, il y a avait plus de toiles d'araignée qu'au rez-de-chaussée, et traînée ici et là des boites remplies de je ne sais quoi. '' B-bon je vais te chercher des draps. '' déclara Ye Yag en sortant et fermant la porte de ma chambre. Je posai mon sac par terre, et pendis mon manteau trop grand pour moi à ce qui ressemblait à un porte manteau. Je m'assis sur le matelas, et regardai vers la petite fenêtre ronde, elle avait un carreau cassé, l'air extérieur rentrer et me donner des frissons, je soupirai, puis tombai sur le matelas sans drap, à regardai le plafond me rappelant tous les souvenirs que je pouvais me rappeler, énormément était avec Hin Jin, Geom Jeom et Man Yeo, ils étaient tous heureux tous sans exception, puis il y avait ceux avec ma mère, certes qu'ils étaient moins nombreux mais ils étaient tous incroyables, aimants, réconfortants. La majorité était était juste ma mère qui me parlait du monde extérieur, mais ils étaient incroyables et je ne les échangerais pour rien au monde.
Je regardai encore le toit me servant de plafond, quand je sentis mes paupières tombaient peu à peu, juste qu'elles se fermentaient, et que je tombe dans les doux et réconfortants bras de Morphée.
----------------------------
Bon alors déjà bonjour !
C'est ma deuxième lexique de ma fanficition, , dans celui-ci je voulais tout simplement expliquer un peu l'attitude de Yo Jeong dans ce chapitre, je sais dedans elle a l'air un peu bête et faible, mais je vous rappelle qu'elle a vécu toute sa vie emprisonnée dans un dôme de ronces, avec des femmes, donc ce qui explique ça débilité quand on parle de grand-frère. et aussi dites vous qu'à cause de ça elle n'a jamais vécu la vraie peur, alors quand elle a rencontré le deus je pense que sa réaction est tout à fait explicable, et que en plus de ça elle a rencontré l'un des deus les plus effrayants existant.
En parlant de la scène avec le deus, je pense d'ailleurs que vous savez déjà qui il est vraiment, mais là n'est pas ce que je voulais expliquer, je vais entrer dans cette petite scène, je me suis inspirée d'une chose personnelle, quand je l'ai écrite j'ai directement pensé à moi même pendant une temps orageux, il se trouve que j'ai la phobie de l'orage, j'ai fait quelque recherche et cela s'appelle la brontophobie, j'ai donc mis dans ce passage mes différentes réactions quand il y a un orage, même si là c'est rien, j'ai des réactions encore plus pire, par exemple : rien qu'en pensant, en visualisant, ou même en parlant je sens une boule se formait dans mon ventre, je sens aussi comme si la température de mon corps avait soudainement augmenté, c'est vraiment une sensation horrible.  
Bref, j'espère maintenant que vous comprenez un peu son attitude dans ce chapitre, je voulais essayer de montrer un peu ses réactions quand elle découvre la vraie peur et aussi la nouveauté.
Donc j'espère que ce chapitre vous ait plu!
Restez en bonne santé
À bientôt !
*
Ye Yag : Réservation (demandez pas, juste parce que je trouvais ça bien)
Monarde: plante médicinale de couleur rouge parfois violette ou rose, utilisée dans les huiles essentielles ayant des produits antiseptiques, énergiques et rafraîchissantes.
Tumblr media
1 note · View note
dearmyblank · 5 years
Text
N.,
Il est tard et je ne peux pas dormir. Je revois nos 10 ans ensemble, qui défilent et défilent sous mes yeux. Je ne sais pas ce qu'on a loupé.
Parfois, souvent même, tu as été un vrai connard. Doublé d'un lâche, ce qui pour moi est impardonnable. Et j'ai un caractère de lionne, alors entre ça et ton côté "je m'en foutiste", on était sans doute mal barrés. Mais je t'aimais comme je n'ai jamais aimé personne.
Tu m'as tellement poussée à bout que j'ai déménagé, changé d'adresse mail, de numéro de portable... Mais je consultais de temps en temps mon ancienne adresse mail.
Je n'ai jamais su si tu avais reçu ma réponse à ton mail, il y a 3 ans, parce que tu m'as tellement blessée que je n'ai jamais eu le courage de regarder... Et que j'avais bloqué ton adresse mail auparavant.
Chaque fois que je tombe sur un truc génial, j'ai envie de t'appeler. De te dire : "je viens de découvrir un super vinyle !!! Une photo de Kurt Cobain magnifique ! " Ou juste de te téléphoner pour te dire: "des attentats viennent d'avoir lieu. Plein de gens sont morts et je voulais te dire que je t'aime". Parfois, j'ai aussi envie de te dire : "je suis en couple et belle-mère ou tout comme. Mais tu me manques tellement que j'en ai mal physiquement". Certains soirs, j'ai envie de te dire : "je suis vraiment très malade. Je vais à l’hôpital tout le temps. Il n'y a qu'avec toi qu'on aurait pu en rire, et faire un doigt d'honneur à cette putain de maladie qui me pourrit la vie".
Mais quand j'ai été opérée, il y a quelques mois, je ne t'en ai même pas informé. Je savais que tu n'aurais pas été à la hauteur. Et c'est ça le pire.
J'ai aussi envie de te voir et d'avoir enfin une vraie histoire avec toi, pas une de celles qu'on a eues, et qui me donnaient envie de lancer des assiettes contre les murs
J'ai envie que certains rares moments qu'on a eus deviennent éternels. "Pouce", comme disent les enfants. Quand tu as débarqué sur mon parking, une nuit, et qu'on a couru l'un vers l'autre. Quand on est monté direct dans ma voiture et qu'on s'est embrassés. Quand tu es monté chez moi et qu'on a parlé longtemps, assis par terre sur des coussins. On voulait se toucher mais on était trop émerveillés de se retrouver.
Quand tu m'as prise dans tes bras, sur la jetée, devant les péniches, allongés par terre. L'un contre l'autre, les pieds dans l'eau, avec une cigarette.
Il n'y a et il n'y aura que ton corps qui me connaisse si bien.
Nous étions faits l'un pour l'autre.
Je t'aime. Je t'aime. Je t'aime. Et je sais que tu es un connard. Que tu es a personne la moins fiable au monde. Je t'en veux pour ça. Et ce soir, j'avais besoin de te le dire.
11 notes · View notes
angelbittyabuse · 4 years
Text
French Translation: There's a Change Gonna Come by SlayBelle
Traduction française de la fanfiction de SlayBelle Bitty Hell: There's a Change Gonna Come.
C'est une fiction bottage de derrière, aussi la discrétion du lecteur est-elle recommandée.
https://archiveofourown.org/works/19165507
Résumé: Avec le stimuli approprié, un Edgy méchant, agressif, peut être rendu... Différent. Meilleur. Ton travail est de mettre ce procédé en route.
Attention: Abus de bitty, torture de bitty, mention de mort de bitty. Si ce genre de choses n'est pas pour vous, s'il vous plait, ne lisez pas.
...
Le bitty Edgy frappait contre les murs du contenaire de plastique et tu levas les yeux au ciel, pas pour la première fois, ce jour-là. Tu pouvais entendre des jurons étouffés en provenant et enfila tes gants de métal renforcés en préparation de ce qui t'attendais. Tu dévissas rapidement le couvercle, assurée par l'idée que les rebords de la table activeraient le collier électrique du bitty, et ouvris la boite. L'edgy en tomba, dérapant le long de la surface stérile et te jeta un regard noir. Il mordit dans les airs une fois ou deux et grogna, mais tu n'étais pas inquiète. Ce n'était pas ton premier rodéo.
" Donc, Edgy, est-ce que tu sais pourquoi t'es là ? " Tu demanda, presque ennuyée.
" Sale pute ! Retire-moi ce collier et laisse-moi partir ! " Le bitty hurla, sans surprise. Tu gardas une expression neutre.
" Eh bien, ça ne risque pas d'arriver. Étant donné que tu n'es pas assez intelligent pour répondre à une question directe, je vais me contenter de te le dire. Tu es ici à cause de ton propriétaire..." Et là, tu jeta un coup d’œil au dossier près de toi. "Anna, t'as amené chez moi pour un léger... reconditionnement. "
" D-de quoi ? Tu mens ! " Insista Edgy. Tu les appelais tous Edgy. Ça ne valait pas le coup de chercher quel nom idiot leur propriétaire leur avait donné, et ça avait l'effet bonus de leur donner l'impression que leur identité n'avait pas la moindre importance. Elle n'en avait pas, mais la plupart n'étaient pas prêts à l'accepter.
" Non, en fait, je ne mens pas. " Tu offris un petit sourire. " Elle était contrariée de ton comportement alors tu es ici pour devenir un meilleur bitty ! " Ta voix avait des allures de maîtresse de maternelle.
" Tu mens ! Elle ne ferait pas ça ! Maman disait... Elle disait qu'elle m'aimait comme j'étais ! " Le visage du bitty devenait rougeâtre et tu t'applaudis mentalement. Commencer par la trahison du propriétaire était ton coup préféré.
" Tu peux croire ce que tu veux, mais les faits sont là: Elle t'as mis dans cette boite et t'as amené chez moi. " Tu répondis. " Pourquoi aurait-elle fait cela si elle t'aimait ? Ça ne semble pas plus logique qu'elle voulait que tu change ? "
" Va te faire foutre, salope d'humaine ! " Dit l'Edgy en guise de réponse, se jetant vers le rebord de la table, probablement pour attaquer, et s'octroyant un douloureux choc alors que tu le repoussa vers le centre de la table.
" C'est ce qui arrive quand tu n'écoutes pas, ou si tu essaies de descendre de cette table. " Tu dis. " Je vais me répéter encore une fois. Tu es ici parce que ton propriétaire veut que tu deviennes un meilleur bitty. Un qui ne va pas la mordre, ou l'appeler sale pute ou salope, ou casser ses affaires pour s'amuser. " Tu remarquas que le regard noir du bitty se troubla juste un chouïa, se rendant intérieurement compte qu'il avait fait la plupart, sinon toutes ces choses. C'étaient des présomptions faciles à faire, avec son type. " Elle veut un bitty qu'elle puisse emmener en sortie avec ses amis, ou faire les courses, sans qu'elle ait à s'inquiéter qu'on porte plainte contre elle lorsque tu attaques quelqu'un. " L'expression de l'Edgy se décomposa plus amplement, et il fixa les lacets de ses petites baskets. Tu savais désormais que tu l'avais dans la poche.
" T'as... T'as tord ! Elle me veut moi, elle veut un Edgy ! Elle m'a choisi ! " Tu pouvais entendre quelque chose d'étouffé et d'hésitant dans la voix du bitty, un excellent présage. Il était vulnérable et se sentait peu confiant.
" Elle t'as probablement choisi car tu coûtais pas cher. Personne ne veut vraiment d'un Edgy. " Que tu expliquas avant d'appuyer sur le bouton pour activer le collier électrique à son réglage le plus élevé.
" Owww ! Mais putain ! " L'Edgy en question couina, bondissant de la surface de la table. " C'était pourquoi, ça ?! "
" Tu vois, ce qu'on va faire aujourd'hui, " Tu continuas comme s'il n'avait pas parlé, " C'est faire quelques changements. Tu vas avoir mal, et tu vas pleurer, et tu vas devenir un animal de compagnie qui n'est pas dangereux pour Anna. " Tu appuyas à nouveau sur le bouton et le maintins, regardant l'Edgy serrer les dents, trembler, et tomber à genoux. Oh, il s'était fait dessus. Rien de grave, il aura de nouveaux vêtements quand tu en auras fini avec lui. Le bitty parvint à se remettre sur ses pieds une nouvelle fois, mais était essoufflé comme s'il avait couru un marathon.
" Boucle-la... " Il grinça des dents.
" Tu es le pire genre de bitty qui soit," tu dis et lui envoya une autre secousse, brièvement. " Tu as rendue misérable la vie d'Anna. " Un autre choc électrique, directement dans sa moelle épinière.
" Arrête ça... " Le bitty suffoquait, les bras enlacés contre lui-même, comme pour se réconforter face à la douleur.
" Tel que tu es, tu pourrais servir de jouet pour chien mais pas à grand chose d'autre." Tu continuas. " Et au fond, tu le sais. " L'Edgy tomba à genoux dans sa propre flaque de déchets magiques, gémissant lourdement.
" Va.... Te faire... " Il lâcha avec difficulté. Tu maintins le bouton un peu plus longtemps, juste pour sa vulgarité.
" T'es un déchet, Edgy. T'es un détritus ayant la forme d'un squelette et ta précieuse maman le savait. Elle ne veut pas de toi. Personne ne veut de toi. Personne ne veut d'un déchet d'animal de compagnie qui ne fait rien sinon blesser les gens et bousiller leurs affaires. " Là, tu arrivais quelque part. La décharge avec laquelle tu ponctua cette phrase fit valser le petit corps du bitty, mais il ne lâcha pas le moindre bruit.
" Tu es inutile. " Tu appuyas. " Et je veux que tu saches... " Tu retiras ta main de la télécommande. Edgy te regarda dans son court répit face à la douleur, les yeux brillants et le souffle difficile. Un rougissement traître commençant à apparaitre sur ses petites pommettes. " Tu sais ce qu'Anna m'a dit quand elle t'as laissé là ? "
Le bitty secoua la tête et laissa échapper un petit reniflement.
Tu dû vraiment faire de ton mieux pour dissimuler ton sourire. C'était l'heure du grand final. " Elle m'a dit que si je ne pouvais pas faire de toi un bon bitty, je devais te mettre dans ce mixeur et briser le moindre de tes os inutiles. " Tu achevas, sortant un mixeur à épices de sous la table.
Edgy se brisa enfin, les larmes coulant de ses yeux et un hurlement échappant de sa bouche à travers ses dents tranchantes. " N-n-non, pitié, pitié, me tue pas - " Et là, il laissa filer un cri aigu, parce que t'avais avancé ta main et avais brisé sa jambe droite presque en deux au niveau du tibia. Ce coup final de douleur terrible l'avait fait. Le bitty pleura et pleura, roulant le long de la table et globalement se ridiculisant au possible pendant cinq bonnes minutes, avant qu'il ne semble en avoir fini. Tu le laissa pleurer tout son saoule, puis le poussa d'un doigt ganté pour le forcer à relever la tête. Un rougissement framboise semblait avoir coloré son visage de manière permanente et ses yeux étaient humides et effrayés.
" Qui es-tu ? " Tu demanda, joignant tes mains dans ton dos. Le bitty ne répondit pas immédiatement et tu appuyas sur le bouton de la télécommande encore une fois.
" Aiiiiiiiie ! " Hurla le bitty, les larmes coulant immédiatement à flots de ses orbites.
" Qui es-tu, bitty ? " Tu demanda à nouveau.
" Ch-Cherry. J'suis... Cherry. " Le bitty répondit, reniflant et maintenant fermement sa jambe brisée. Il malmena accidentellement le membre, lui causant un couinement et quelques larmes supplémentaires.
" Bon bitty, Cherry. C'est exactement ce que je voulais." Tu répondis. " C'est beaucoup mieux. " Tu cherchas à nouveau quelque chose sous la table, en sortant un morceau de nourriture monstre et le tendant au squelette tremblant. il l'avala avec hésitation et l'os brisé de sa jambe refusionna en un seul morceau. La partie difficile était terminée, maintenant, et ton job l'était tout autant. Ils ne brisaient pas tous si facilement, mais Edgy-maintenant-Cherry #27 de la journée avait été particulièrement sensible au coup du propriétaire.
Ensuite, il ira dans la zone de toilettage pour avoir ses dents tranchantes limées, puis dans le département des ventes pour être nettoyé et se voir offrir de nouveaux vêtements tout doux (plus de style 'punk', l'idée était confortable et cajôlable). Il sera le bitty parfait pour n'importe quelle famille. Ton travail était accompli, et tu étais encore une fois ébahie que tu étais payée pour faire ça.
Tu vois, tu ne faisais pas cela uniquement pour l'amusement, ou parce qu'Anna te l'avait demandé (bien qu'elle l'eut fait, techniquement). Quand Bitty Buddies Inc en avait eue assez des poursuites en justice sur des Edgies mordant les gens, et que la cour eut déclaré ces dites blessures comme étant la stricte responsabilité de l'entreprise, la compagnie décida que le style Edgy coûtait plus en procédures judiciaires que ça n'en valait la peine. Ils rappelèrent la série entière, promettant des compensations massives à ceux qui ramenaient les leurs, ce que la plupart des propriétaires furent heureux de faire. Pour ceux qui ne voulurent pas abandonner leur bittys pour de l'argent, Bitty Buddies réfléchi à une autre solution- une manière de faire d'un vicieux Edgy prône à la morsure quelque chose de différent, plus gentil, moins dangereux à la fois pour les enfants et les adultes.
Avec assez de douleur émotionnelle et physique combinée, un Edgy pouvait être changé en un Cherry. Bien plus placide, bien moins en risque de causer des dégâts matériels et, mieux que tout - plus de poursuites judiciaires pour morsures. Les Cherrys étaient anxieux, pots de colle, prône à pleurnicher; pour faire court, ils étaient agaçants d'une manière qui ne jetterait personne en plein procès. Tu croyais qu'il restait très peu d'Edgys restant dans le monde et qui le resteraient comme tels; d'après les chiffres de Bitty Buddies, 70% des Edgys avaient été ramenés pour destruction contre un gros chèque, tandis que 25% avaient étés envoyés dans des entreprises comme la tienne pour avoir leurs vilains traits retirés. Il fût raconté aux propriétaires que le procédé était facile et indolore, une histoire d'activer un interrupteur dans le cerveau. Ce n'était qu'à moitié vrai, mais l'amnésie partielle causée par le changement et les méthodes de soins monstres de la compagnie rendait tout cela crédible pour n'importe qui de l'extérieur.
Faire le changement, activer l'interrupteur ? C'est là que tu intervenais. Ces petites bâtards le méritaient, tu te dis avec une grimace, repensant à l'Edgy de compagnie dont la morsure avait tranché net l'index de ta jeune sœur lorsqu'elle était bébé. Repensant à combien ta famille avait été gentille envers lui, envers " Spike ", repensant à tous les jouets et les vêtements que tu avais acheté en anticipation d'une longue et heureuse vie à ses côtés, repensant aux cris de ta sœur alors qu'elle n'avait fait qu'essayer de le porter pour la première fois. Repensant à la manière dont ton père eut à l'euthanasier le même jour, écrabouillé sous ses lourdes bottes de travail sur le patio extérieur.
Le Cherry tout neuf sur la table te fixait avec de grands yeux larmoyants. " Est-ce que je suis ton bitty ? " Il demanda, tendant ses bras comme pour te demander de le porter.
" Non." Tu répondis. " Mais tu vas rentrer à la maison très bientôt. " Tu utilisas le talkie-walkie suspendu à ta hanche pour informer un des employés polyvalents que cet ancien Edgy était prêt pour l'étape suivante de la Cherryfication, et le salua d'un seul doigt alors qu'ils l'emmenaient dans la boite dans laquelle il était arrivé.
Une minute plus tard, un nouvel employé arriva, et une nouvelle boite fût placée sur ta table, désormais propre. Tu entendis quelqu'un se débattre à l'intérieur et soupira. Même torturer ses petites saloperies, qu'importe à quel point t'aimais ça, devenait un boulot assommant lorsque tu le faisais tout la journée.
Tu dévissas le couvercle du contenaire, en jeta le contenu sur la table et pris une profonde inspiration. " Alors, Edgy, est-ce que tu sais pourquoi t'es là ? "
0 notes
houssemaouar · 7 years
Link
@theblackwook 😘
On dirait que le monde entier veut lui faire des câlins. Ses collègues clament leur admiration, le public lui offre des ovations en plein match, son chirurgien (devenu un proche, forcément) voudrait que tous les gamins l'affichent en poster dans leur chambre. À force de batailles homériques sur le court et en dehors, Juan Martin Del Potro est devenu, à 29 ans, la flamboyante incarnation de la résurrection sportive. Qu'il est loin le joueur des débuts, géant (1,98 m) brut de décoffrage et pas franchement charismatique, qui, en remportant l'US Open 2009 grâce à son coup droit surpuissant et son jeu sans émotion, vint perturber l'indéboulonnable Big Four (Nadal, Federer, Djokovic, Murray). Ensuite, le corps a craqué. Quatre opérations du poignet en cinq ans (une du droit en 2010, trois du gauche entre mars 2014 et juin 2015), des convalescences qui n'en finissent plus, une carrière en pointillé, la 1 041e place du classement ATP en janvier 2016. Et puis, quand plus personne ne l'attendait, surgit l'année de la renaissance : la médaille d'argent des Jeux de Rio, en finale face à Murray, après avoir vaincu Djoko et Nadal au terme d'un match marathon, une wild-card honorée d'un quart de finale à l'US Open, et, pour couronner le tout, la victoire en Coupe Davis, une première pour l'Argentine. Rare en interview, Del Potro, désormais 11e joueur mondial, a accepté, pendant le Masters de Bercy, de mettre des mots sur ce parcours hors norme. Tandis que la bande à Noah tente, ce week-end, face à la Belgique de succéder à l'Argentine, il raconte l'enfer et le paradis. Après une année 2016 si intense, comment avez-vous vécu la saison 2017 ? Un peu différemment, forcément. J'ai plutôt bien terminé cette saison (demi-finales à l'US Open après une victoire contre Federer, finale à Bâle, titre à Stockholm), alors qu'elle avait, en toute logique, mal commencé. Émotionnellement, l'année dernière fut incroyable, c'est ce que j'ai vécu de plus fort dans toute ma carrière. Il a fallu la digérer. Je ne m'attendais pas à pleurer de joie aussi souvent ! Aujourd'hui, je suis content car je me sens en forme, mon poignet va bien, j'ai pu enchaîner les tournois et je me rapproche de nouveau des premières places. J'ai l'impression que le tennis est bien décidé à m'accompagner pour quelques années encore. Si vous deviez choisir le souvenir le plus fort de cette folle année 2016 ? Pfff, il y en a tellement... L'image la plus forte pour moi, je crois que c'est ma victoire en demi-finales des Jeux Olympiques, quand je m'allonge sur le court après la balle de match contre Rafa (Nadal). Ensuite, je me relève et je pars me jeter dans la foule, étreint par tellement de gens. Ce fut vraiment bouleversant. Et puis, pour terminer l'année, la victoire en Coupe Davis face à la Croatie, à Zagreb... Oui, la première dans l'histoire de mon pays. Ça aussi, quelle sensation exceptionnelle ! La communion avec les Argentins fut tellement forte. Je n'oublie pas non plus l'émotion que j'ai ressentie quelques mois plus tôt lors de mon retour au tennis, en février, à Delray Beach en Floride. En fait, chaque match remporté l'an dernier, je l'ai vécu avec intensité. J'ai été tellement mal avant de retrouver les courts...
Tumblr media
Son souvenir le plus fort en 2016 ? «Ma victoire en demi-finales des JO, quand je m'allonge sur le court après la balle de match contre Nadal.» L'Argentin décrochera la médaille d'argent après sa finale perdue contre Andy Murray 
Depuis votre retour, il semble s'être créée entre le public et vous une relation privilégiée... Quelque chose d'unique. Je crois que les gens apprécient vraiment la valeur des efforts que j'ai fournis pour revenir. Des gamins, des personnes âgées, tant de monde, viennent me parler de mon histoire. Ils me disent qu'elle les a touchés et que je peux leur servir d'exemple. Malgré tous les sales trucs qui me sont arrivés, malgré les opérations et les moments de dépression, je n'ai jamais baissé les bras. Je n'ai jamais cessé d'essayer de revenir. Les gens ont l'air contents de me voir heureux. Et de mon côté, maintenant que je me sens bien, je prends un grand plaisir à partager avec le public. Plus qu'avant ? Ces épreuves ont changé le joueur et l'homme que vous êtes ? On change tous. Regardez Roger Federer : jeune, il avait les cheveux longs et cassait des raquettes. Aujourd'hui, c'est un monsieur sur le court et en dehors. Moi, j'ai toujours été passionné, j'ai toujours aimé partager et rigoler avec les fans. Mais quand tu es sans cesse tout en haut, tout devient automatique. Ta carrière est tournée vers la recherche de la perfection : tu ne penses qu'à gagner, gagner et gagner. Dans les premiers mois qui ont suivi ma première blessure au poignet gauche (opérée en mars 2014), c'est le tennis qui me manquait beaucoup. Ensuite, c'est l'absence du reste qui a commencé à me rendre très triste : le public, l'ambiance autour des courts, les voyages, les autres joueurs... Mon métier tout entier me manquait. Aujourd'hui, je profite de tout : le simple fait de jouer un match est devenu super précieux à mes yeux. J'ai été si près d'abandonner. De ces années de galère, quel fut le pire moment ? Après ma deuxième opération au poignet gauche, en 2015. Dans la foulée, j'ai fait énormément d'efforts pendant la rééducation et malgré ça, je ne pouvais pas rejouer car la douleur ne partait pas. Là, j'ai dit à mes proches que c'était trop de souffrance. Je n'en pouvais plus de toutes ces nuits passées à pleurer, de toutes ces journées passées sans avoir la force d'avancer. C'était trop dur de continuer d'essayer de revenir. Envisagiez-vous alors de prendre votre retraite et de vous consacrer à votre autre grande passion, l'architecture ? En tout cas, il était temps d'envisager de faire autre chose. À chaque fois que j'allais au lit plein de tristesse, je me disais que c'était peut-être la fin de ma carrière et que la vie devait continuer malgré ça. Mais j'étais si jeune, je n'avais que 27 ans. Un matin, je me suis réveillé chez moi, à Tandil (la ville d'Argentine dont il est originaire, à 350 km au sud de Buenos Aires), et j'ai parlé avec mes parents, ma sœur et quelques amis. Je leur ai dit : «Allez, je vais essayer une fois de plus.» Puis j'ai appelé mon médecin aux États-Unis pour lui annoncer que je voulais tenter une troisième opération. On l'a fait, et voilà, je suis là (il rit) ! Vos proches ne vous ont pas déconseillé d'insister ? Si, bien sûr. Parce que pour mes proches, je ne suis pas un joueur de tennis mais une personne comme n'importe quelle autre. Qui à l'époque était très triste parce qu'en pleine souffrance. Ils n'arrêtaient pas de me dire qu'ils voulaient juste me voir heureux, avec une raquette à la main si possible mais sinon, tant pis. Ils m'ont aidé à chercher d'autres activités pour retrouver le bonheur. Mais je n'y arrivais pas, la tristesse était toujours là. Je ne pensais qu'au tennis, je ne cessais de me dire que j'étais trop jeune pour arrêter. Mes proches ont toujours soutenu toutes mes décisions. Alors, quand j'ai décidé de passer une nouvelle fois entre les mains du chirurgien, ils m'ont dit : «O.K., on essaie de nouveau.» Mon entourage a beaucoup compté dans mon retour.
«Mon revers est à 80% de ce qu'il était autrefois. Je ne suis plus très loin de le retrouver, ça me motive pour les années qui viennent»
À ce moment-là, il paraît que vous avez reçu une vidéo qui vous a fait beaucoup de bien... J'étais aux États-Unis, j'attendais cette troisième opération. J'étais mort de trouille à l'idée de retourner sur le billard. Là, un coiffeur bolivien m'a envoyé une vidéo pour me transmettre de la force. Après un accident, il avait perdu plusieurs doigts. Il me racontait que pendant longtemps, il avait été très déprimé, mais qu'ensuite, il était reparti de l'avant. La passion de sa vie, c'était la coiffure, et il voulait absolument continuer d'exercer son métier. Sur la vidéo, on voyait comment il avait adapté sa technique de coiffure, en travaillant avec les doigts qui lui restaient. J'ai trouvé ça tellement fort ! Ça m'a remonté le moral et m'a beaucoup aidé à affronter l'opération. De votre côté, vous avez dû adapter la technique de votre revers en raison de la fragilité de votre poignet gauche... (Il sourit.) Oui. Forcément, mon revers n'est plus aussi bon qu'autrefois, parce que trois opérations, ça laisse des traces, et que je continue d'avoir des douleurs au poignet. Au début, je ne jouais qu'en slice pour ne pas avoir à trop solliciter ma main gauche (il est droitier). Il fallait éviter les mouvements extrêmes. Peu à peu, j'ai pris confiance et j'ai de moins en moins eu peur d'avoir mal. J'ai gagné de la force et du courage. Aujourd'hui, techniquement, je dirais que mon revers est à 80% de ce qu'il était autrefois. Je ne suis plus très loin de le retrouver totalement, ça me motive pour les années qui viennent. Votre poignet nécessite encore beaucoup de soins ? Oui, avec mon physiothérapeute, on fait de longs exercices d'échauffement et d'étirement. Autour de deux ou trois heures par jour, tous les jours. C'est beaucoup de travail, mais je pense que ça vaut vraiment le coup. Ce poignet est tellement important pour moi. Je dois en prendre soin comme si c'était ma raquette. À votre avis, d'où vient votre force mentale ? (Il réfléchit.) Elle est naturelle chez moi, je crois. Ce sont des choses qu'on m'a inculquées tout petit : lorsqu'on veut vraiment obtenir quelque chose, il faut absolument faire des sacrifices et des efforts. Quand tu as appris ça jeune, ta façon de grandir et de penser est forcément différente. Jamais rien ne m'a été offert sur un plateau. J'ai toujours dû lutter. Je n'oublierai jamais les difficultés que ma famille et moi avons traversées pour réussir dans le tennis. À quoi ressemblait votre enfance ? Chez moi, il n'y avait jamais rien en trop. Juste ce qu'il fallait pour manger, étudier et faire du sport. Au départ, le tennis était un sport difficile d'accès pour nous : les raquettes sont chères, les bonnes tenues aussi, il y a beaucoup de voyages. Je n'avais aucun soutien extérieur pour me lancer. Mon père travaillait énormément dans son cabinet de vétérinaire pour pouvoir m'emmener aux tournois les week-ends. C'est grâce aux immenses efforts de mes parents, et à tous les miens, que j'ai pu vivre une vie agréable. Je connais le prix de chaque chose. Je tiens vraiment à enseigner ça à mes futurs enfants : sans sacrifice, on n'obtient rien.
Tumblr media
Et de trois... Au total, Del Potro a subi trois opérations du poignet gauche entre mars 2014 et juin 2015 
Cette force mentale, ne la devez-vous pas aussi à «El Negro» Gomez, votre tout premier coach à Tandil, une petite ville d'où sont sortis plusieurs joueurs de tennis professionnels ? (Il rigole.) Oui, c'est un excellent formateur de joueurs de tennis (Juan Monaco, Mariano Zabaleta et Maximo Gonzalez notamment). Sa méthode, c'est de travailler très dur. Dès notre plus jeune âge, on passait énormément de temps sur le court ou à taper seul contre un mur. Avec lui, on s'entraînait tout le temps. Le dimanche, on jouait aussi. Et s'il pleuvait, il fallait vite trouver un endroit couvert pour s'entraîner. Ce bel apprentissage nous a aidés à devenir un peu plus humbles et sereins. Votre enfance a été marquée par un événement tragique : la disparition de votre sœur à l'âge de quatre ans, lorsque vous en aviez deux... (Il prend une grande inspiration.) C'est un sujet extrêmement délicat. Ce que je sais, c'est que depuis là où elle est, elle me guide, elle prend soin de moi et me donne beaucoup de force pour pouvoir faire ce dont j'ai envie. La religion vous a-t-elle aidé à surmonter les moments difficiles ? Chez moi, nous sommes des catholiques très croyants. Quand j'étais très mal, il m'arrivait de me demander : «Mais pourquoi tout ça m'arrive à moi ?» Je m'accrochais alors à l'idée que, là-haut, ils voient tout et savent pourquoi les choses arrivent. Je crois qu'avec le temps, chaque événement de la vie trouve sa place et que celui qui mérite de belles choses finit par les obtenir. Aujourd'hui, jouez-vous avec la peur de vous blesser à nouveau ? Non. Même si ça reste une question super compliquée pour moi, j'ai intégré l'idée que les blessures font partie de notre métier, au même titre que les voyages. Pratiquement à chaque match, je ressens des douleurs. Il faut juste s'habituer à elles, jouer avec elles et essayer de gagner malgré elles (il sourit). Qu'attendez-vous de la suite de votre carrière ? Si je devais classer mes objectifs, je dirais : en priorité, la santé ; ensuite, le plaisir ; et enfin, le classement. J'ai réussi à terminer la saison parmi les quinze meilleurs joueurs mondiaux. Dans les six premiers mois de l'année prochaine, je n'aurai pas beaucoup de points à défendre. Je peux en profiter pour essayer de faire mon retour dans le top 10. C'est bizarre, quand même, parce qu'il y a un an, je n'aurais jamais envisagé un tel défi. Mais bon, comme j'adore tenter des choses incroyables...
4 notes · View notes
ichifaitdesbios · 5 years
Text
JOAQUIN N. FLORES
Tumblr media
Joaquin Nathanael Flores, 33 ans, serveur dans un bar. 
(1.) Joe est né à New York, sa mère est mexicaine, son père lui, c'était un gros con d'américain. C'était un type qui pensait réussir dans les affaires bien que ça n'a jamais réellement été le cas. Il est l’aîné d'une grande famille, qui est on ne peut plus que décomposée et recomposée. (2.) Malgré l'arrogance dont faisait preuve Hugh, c'était un père qui aimait son gosse, contrairement à sa femme qu'il délaissait. Et il ne fallut d'ailleurs pas si longtemps pour que leur couple explose et résulte à un divorce. Mais ce divorce fut des plus difficile pour le gamin. Joe était attaché à son père, comme à sa mère et ne voulait pas voir sa famille se séparer. Il était dur pour lui de choisir entre les deux. Il adorait son papa, qui était le gentil de la maison, il jouait avec lui, lui racontait plein de chose, tandis que sa mère elle, se retrouva à jouer le rôle de la méchante, à être la seule à le disputer quand il faisait des bêtises.  Le procès du divorce fut une très dur journée pour le gamin, les disputes qui éclataient dans le tribunal le faisait pleurer, alors qu'il attendait au fond de la salle, assis sur son banc tout seul.  Finalement, c'est une garde partagée qui fut conclu.   (3.) La grosse tâche dans le tableau, qui était déjà bien présente depuis bien avant leur divorce, était cette tendance à boire qu'avait le paternel. Ce qui faisait de lui un homme pas toujours des plus responsable. Et puis c'était un abruti, qui ne prenait rien bien au sérieux. Alors il ne surveillait jamais réellement son fils qui pouvait faire des cascades dans l'appartement sans même qu'il ne le remarque. Un accident arriva alors sans grande attente. Le gamin, qui visiblement voulait attraper un truc dans un placard bien trop haut pour lui avait trouvé malin de grimper sur le comptoir. Mais son pied glissa à cause de chaussette trop douce mais pourtant hyper confortable. Il se cassa la figure en arrière et hurla à la mort dans la cuisine, décidant enfin à son père de se lever du canapé pour veiller sur son gosse. Après un tour à l'hôpital, ils avaient échappé au pire. Il serait tombé un peu plus penché et il aurait pu finir sur une chaise toute sa vie. (4.) En colère en apprenant les faits. Sa maman, voulu empêché ce dernier de garder son fils chez lui. Clamant qu'il était un danger pour celui ci. Bien qu'elle n'avait guère d'argent, elle demanda un service à un personne qu'elle connaissait pour qu'il enquête sur celui ci et lui donner de quoi définitivement retirer Hugh de la vie de son fils. Elle ne fut pas prête pour ça, visiblement. Parce que les informations qui lui étaient revenu étaient guère à quoi elle s'attendait. Elle était rentré en fin d'après midi, Joaquin prenait son goûté, qui était à la base de corn-flakes et d'un paquet de sucre. Elle lui avait embrassé le front puis était directement parti se coucher. Le gamin, surement trop curieux, avait attrapé l'enveloppe. Il y avait glissé sa petite main à l'intérieur et y avait sorti des photos. Ses yeux d'enfant ne comprenaient pas ce qui il y avait dessus, il y avait papa, et un autre monsieur. Il se rappelait qu'il lui avait dit une fois "J'aurais aimé changé pour toi, parce que je t'aime du fond de mon coeur, mais je ne peux pas, mais je veux que tu saches que je t'aimerais toujours quoi qu'il arrive.". Il avait eut l'impression que c'était en lien. Laissant tomber son bol, il sortit de la maison alors qu'il n'avait pas le droit et il se mit à courir aussi vite qu'il ne le put à travers les rues, pour atteindre la maison de son père. Il y entra alors que c'était ouvert. Il était à la maison, ses affaires étaient là. Son chapeau qui le rendait si cool était posé sur le meuble de l'entrée.  Mais papa n'était pas dans le salon, mais le gamin, l'attendit sagement sur le canapé alors que la télé était allumé.   Ce jour là était certainement ce qui le brisa pour toujours. Son papa était bien là, dans l'appartement, mais il était dans sa chambre. Le gamin ne le sut qu'au moment où il entendit un gros bruit, un bruit de pistolet. Courant jusque la chambre, il resta figé en voyant son père dans l'état où il était. C'est sa mère qui le trouva là-bas une heure après, l'ayant chercher partout. Elle l'avait trouvé là complètement immobile fixant le corps inanimé de son père. Elle dût le porter pour le forcer à partir de là. (5.) Joaquin ne vivait pas la mort de son père d'une bonne manière, il en souffrait énormément. Il ne parlait plus beaucoup, avait des problèmes à l'école. Puis vint un soir où sa mère rentra avec un autre homme et un enfant de deux ans de moins que lui seulement, Joaquin eut énormément de mal à accepter ça. Il détestait cette homme comme tous ceux qu'ont suivi. Mais il ne rejeta aucun de ses frères et sœur, ils étaient de sa famille, eux mais pas les pères, qui partaient les uns après les autres. (6.) A ses dix huit ans, il quitta le cocon familiale pour s'installer  à l'appartement de son père, qui était plus ou moins la seule chose qu'il lui avait laissé. Il y retrouvait des souvenirs de lui là-bas. Il était presque...heureux. Bien que tout n'avait été qu'une façade, couvrant l'immensité du vide qui se trouvait en lui. Vide qu'il essayait de combler comme il le pouvait. C'est dans ces années là qu'il rencontra Craig. Craig fut le plus grand ami qu'il eut depuis son père. Ils se disaient tout et rien, faisait les cons. Perdaient leurs jobs ensembles. Deux inséparables qui ignoraient pas mal de chose de l'un de l'autre mais qui s'en foutaient. Ils n'avaient pas besoin de ça. Ils vivaient simplement le jour présent, rythmé par l'alcool. 
(7.) Mais malgré tout, le vide était toujours là, au fond de lui, le rongeant de jour en jour, heure par heure. Parfois donnait l'impression qu'il n'était pas là. S'il buvait pour s'amuser en soirée, c'était devenu régulier, comme un besoin dangereux de sentir l'alcool dans son sang. Il avait l'impression que ça lui permettait de vivre. Sombrant lentement mais dangereusement dans le pire des démons qu'il pouvait avoir.  Un soir, ils faisaient le show, les andouilles sur scène avec Craig dans l'espoir de gagner quelques dollars. C'est là qu'il la vit. Une belle et grande blonde, il ne voyait qu'elle dans le public, oubliant même sa blague, éblouie par cette dernière. Quand ils eurent fini, il courra à sa rencontre, ne voulant pas avoir eu le regret de ne pas avoir essayer de la rencontrer. C'était surement un des meilleurs choix qu'il avait pu faire. Les deux semblaient être fait l'un pour l'autre. Du moins, c'est ce qu'il avait cru. (8.) Il ne fallut que quelques mois pour que le couple se détériore, de jour en jour. Joaquin était amoureux d'elle, mais il y avait ce vide, il était toujours là. Et elle le sentait, elle voyait qu'il était absent, elle voyait qu'il n'était pas l'homme idéal. Il rentrait parfois ivre, à quatre heures de l'après midi, c'était plus fort que lui, il ne s'en rendait même pas compte. Il perdait ses emplois aussi vite que l'on perd la deuxième chaussettes d'une paire. Et elle était tombé enceinte. C'était un petit miracle. Il allait être papa. Et rien au monde ne l'avait rendu aussi heureux, il allait être papa, lui. Il n'avait pas cru ses oreilles quand elle le lui avait annoncer. A croire que ça allait panser leur maux. Pendant ces neuf mois, Joaquin avait tout fait pour avoir un travail stable, malgré l'alcool qui était toujours là, qu'il ne le veuille ou non. Il ne savait pas arrêter.   (9.) Puis l'enfant grandit, il a deux ans alors. Et ce jour-là, c'était la saint valentin, il avait une surprise à lui annoncer, qui n'en était pas des moindres. Il était rentré, une grosse boîte de chocolat en main, avec un bouquet. Il traversa la maison, y cherchant Ellina. Et c'est dans la chambre qu'il la trouva ▬ accompagnée. Il resta figé pendant quelques minutes, les fixant, dans son lit. Ses mains relâchèrent sa prise, laissant tomber les fleurs et la boîte en fracas sur le sol. Il vivait son pire cauchemar. Il ressentait la même chose que ce jour-là, qu'il n'avait jamais réussi à identifier, mais il le pouvait maintenant. Il se sentait trahie, abandonné. Et il détestait ce sentiment, ça torpillait sa poitrine qui était sobre. Sobre depuis trois mois. Il avait son jeton, au fond de sa poche, il voulait lui annoncé ce jour-là. Mais elle était là, dans les bras de Craig, dans son lit. Puis le lendemain, la blonde le quitta mais l'arracha de son enfant, partant avec du jour au lendemain. Le séparant de Noah, qui avait été ce qui lui avait permis de trouver la force d'arrêter l'alcool. (10.) Il pensait devenir fou, il ne supportait pas cette absence, il voulait revoir son fils qu'on lui avait injustement enlevé. Tous les efforts qu'il avait fait s'étaient évaporé dans son chagrin qui était bien trop fort. Le soir du départ d'Ellina, il avait erré dans la rue, seul. Une bouteille en main, mais il ne s'arrêta pas à une. Il faillit mourir ce jour-là, il s'était réveillé miraculeusement chez lui après un black out. Les deux années suivantes furent un peu moins difficile, bien que douloureuse, il appelait chaque jours le numéro de la blonde, dans l'espoir d'avoir son enfant au téléphone, mais le numéro n'était même plus attribué, il ne savait pas où elle était parti. Et savoir qu'il grandissait sans lui le bouffait de l'intérieur, il ne supportait pas l'idée que son enfant grandisse en pensant qu'il l'a abandonné, alors qu'il aurait tout fait pour lui, il aurait donné sa vie, tout. C'était son enfant, sa vie, son sang. Mais Ellina lui avait pris. Joaquin n'est plus qu'une ombre de lui-même, un type qui passe sa soirée dans les bars après son travail, qui n'est jamais le même chaque mois.
0 notes
Text
Je viens de prendre une décision . J'abandonne ,ça fait presque 10 ans que j'essaye le tout pour le tout mais je dois me résoudre au fait que certaines choses ne peuvent être modifiées . C'est décréter, ma soeur ne m affectera plus jamais. Les "tu n arriveras jamais à rien dans la vie ", "vas crever de toute façon tu es inutile", "sale petite peteuse", je vais saigné ton abruti de cheval avec une fourche", et tout récemment : "la ferme tu casses les couilles a tout le monde " et "ton avis ne vaut rien" j'en ai marre. Elle peut m'en vouloir d'être venue au monde t d'exister autant qu elle le veut . Je n'ai pas à m'excuser pour ça . Pour moi elle n'existe plus en tant que soeur pour moi . C'est triste mais bon ,si elle est conne je n'y suis pour rien . Si à 35 ans elle est incapable de se comporter comme une adulte vis à vis de moi et des autres , elle n'en sera jamais capable. 5 années qu'elle me pourrie la vie . A partir d'aujourd'hui elle ne m affectera plus . Elle me déteste ,tant pis. A mes sept ans j'ai commencé l'équitation en club pour pouvoir me rapprocher de ma grande soeur que je connaissais à peine. J'ai rapidement été le souffre douleur car je n'étais pas en admiration devant elle et que je ne faisais pas du lèche... ça ne me dérangeait pas car ça me donnait l'occasion de voir ma grande soeur une fois par semaine . Les années ont passés. Lorsque j'avais 10 ans ,elle est devenue mère . Ma soeur gardait lilou 2 jour dans la semaine. Le reste du temps c'est ma mère qui s'en occupait . Et bien sûr ma mère était fatiguée, tout me retombait toujours dessus mais elle n'a jamais rien dit à marie laure ,ma soeur. J'ai eu du mal car ma mère n'avait presque plus de temps à m'accorder... en 2013, ma soeur s'est séparé de son mari qui possédait le centre équestre et est venue habité chez moi , dans la chambre à côté De la mienne pendant 8 mois . C'était la guerre , elle a débarquer en essayant de me donner des ordres,en prenant TOUTES mes fringues , elle en a même cassé. Elle ne foutait rien dans la maison . Bien sûr moi j'avais 13 ans et elle a débarqué du jour au lendemain j'allais pas lui faire du leche boule comme toutes les meufs de son écurie . Elle a ramené deux jeunes chevaux ,une jument pleine et un poulain de 6 mois. Le poulain était quasiment sauvage et je lui ai tout appris ,en un an il se laissait monter par lilou dans le pré sans rien,se laissait longer ,seller et je le promenais comme un chien . Elle a vendu ce poulain avec lequel elle n'avait aucun lien en me jurant de m enmener le revoir . Je ne l'ai jamais revu et il est mort 6 mois plus tard à cause de sa conne de proprio . La jument pleine à eu un poulain , dont je m occupais tous les jours . Un jour il était mal en point ,j'ai demander à ma soeur la grande monitrice d'équitation d'appeler le veto mais elle n'étais pas d'accord "c'est juste la chaleur tkt pas". Trois jours plus tard mon autre soeur à appeler le véto et quand il est venu ,il a dit que c'était trop tard et à la clinique ils ont dû le piqué. Depuis ce jour là je fais confiance à mon instinct. Les trois autres chevaux je m'en occupais tout les jours et ça me prenait au moins une heure . Bref maintenant elle a prit les deux jeunes et m'a prit les deux autres ,au bout de 5 ans et ils sont monté par des idiots et ont beaucoup maigri mais bon c'est une autre histoire et c'est trop long à expliqué. En gros, les petites bombes qu elle avait ont peur de tout et ressemblent limite à ma jument de 30 ans tellement ils ont maigri... Mais la vieille jument immontable est tranquille car marie laure ne l'aplus vue depuis 1 an et car je m'en occupe avec mon autre soeur ,la gentille. Bref tout ceci pour dire que les animaux elle s'en fou ,pendant les 5 années où ils etaient chez moi pas une seule fois elle n'a nourri et elle n'allait que les voir de temps en temps pour les faire monter ou les monter . Comme par hasard sa vieille jument n'est plus exploitable du coup elle s'en fou royalement. Bref passons à la suite. Quand j'avais 13 ans , à une fête de famille, elle m'a engueulé pour une connerie que d'autres gamins avaient fait . J'étais même pas impliqué mais elle m'a agressé ,je lui ai dit qu elle n'avait rien à me dire et que je n'avais rien fait . Elle a menacé de me frapper ,elle est venue vers moi sauf que je lui ai mis une tarte,et ma marraine est partie discuter avec ma soeur (qui voulait ma mort il me semble😂). J'ai un tas d'autres anecdotes mais elle a fait tellement de chose que je ne pourrais tout évoqué. D'après elle je ne savais pas monter à cheval , car mon cheval était trop gentil (ou pas) mais étrangement quand j'ai monté son cheval , la terreur qui faisait tomber tout le monde (elle y compris) , elle et tout ceux à qui elle racontait ça ont changé d'avis . Durant 4 mois malgré les rodéos et tout le bordel ,je ne suis pas tombé une seule fois . Elle a vu que je savais monter et aussi que contrairement à elle je n'avais pas peur de son cheval. Et maintenant que je peux faire quasi n'importe quoi avec ma jument,comme la coucher , lui faire faire la reverance ,sauter 1 m 20 à cru,monter avec ma nièce devant sur le cheval,monter simplement en licol pendant des heures , (toutes ces choses dont elle n'a jamais été capable ) elle prétend avoir tout appris à mon cheval😂 qu'elle a monter 3 fois dans sa vie 😂 alors que j'ai galéré seule pendant plus d'un an pour que mon cheval fasse tout correctement alors que j'avais une soeur monitrice qui ne m'a jamais aider . D'après Béné , (la gentille grande soeur) c'est simplement de la jalousie. Récemment le patron de ma soeur m'a demandé de sortir en concours certains de ses chevaux,des futures bombes en saut d'obstacle car il avait vu ce que j'étais capable de faire avec ma petite haflinger . J'aurais du accepter pour souler ma soeur , mais j'ai mon cheval sont je dois m'occuper ,et je pense que cette simple proposition a suffit à l emmerder! Le pire dans tout ça, c'est que tout ce dont je suis capable avec les chevaux, elle n'y est pour rien y ne peux donc pas s'en vanter. En plus elle est prétentieuse, mais à un point hallucinant! A l'entendre parler elle sait tout , à déjà tout fais et elle a toujours raison. Rien que son rire m exaspère . Elle m'en veut aussi car je n'ai pas besoin d'elle , pour rien . Ensuite elle croit que tout lui es dû. Elle laisse des deux enfants à ma mère en permanence. Ma mère qui ne lui dit jamais rien . Béné et moi elle nous enguele tout le temps et marie laure tout ce que nous ont fait sans poser de question,c'est normal qu'elle en soit dispensé. Quand ̀ elle skouate chez moi (70 % du temps qu elle passe sans ses leches boules,c'est à dire quand elle ne travaille pas ) ,elle le passe à traîner chez moi en laissant ma mère s'occuper de ses enfants et donner à manger au petit . Elle m'en veut aussi car je n'ai jamais fait pitier comme les filles qu elle fait monter , je ne lui fais pas du suce boule du coup ça la fait chier. Bref cette connasse ne pourrira plus jamais ma vie . Elle peut s'en prendre à moi ,je n'ai aucun lien avec elle donc rien à perdre. Sois je l'ignore soit je lui répond violemment, dans les deux cas , je ne souffrirais plus de ça. Rabaisse moi ,vas y ! Moi je suis en train de passé à un autre stade, je grandis et je gagne en maturité, chose qu'elle semble avoir oublier de faire ... c'est triste mais je fais le tri actuellement et c'est lui des personnes qui me touche le plus ... sa gangrène envers moi j'en veux pas .
4 notes · View notes
caaarramel2 · 7 years
Text
Dans des moments pareil, c'est la que tu te retrouves toute seule. Les amis, les potes ils ne sont plus la à ce moment. Quand tu te rends compte que la confiance, toute cette énèrgie, l'honneur, l'amour, la passion, tout ces choses rassembler, que j'ai fait, que j'ai donné à cette personne pour que tout marche, pour que tout part de l'avant et que la je me rends compte que finalement je me suis pas rendu compte de l'élément déclencheur qui à fait que les choses ont changer, du jour au lendemain ce n'était plus pareil. C'est là que je me pose la question "Mais qu'est-ce que j'ai fait? Qu'est-ce que j'ai loupé? Mais qu'est-ce qui m'arrive?" Mais avant que tout ça arrive, je me suis imaginer plein de choses, me marier avec cette personne, fondre ma famille avec cette personne, être bien, être heureuse, une ville toute simple enfaite que chacun entre nous veut au final..
Quand je ne voyais pas cette personne, quand je ne m'entendais pas, j'étais mal à l'aise, j'étais pas bien.. J'avais besoin de l'appeler, j'avais besoin de savoir comme la personne va, j'avais besoin d'être rassuré. La présence de cette personne me fessais énormément du bien, elle m'apaisais enfaite. Et puis j'essayais de casser la routine, pour changer, de ramener un peu de piment, un peu de flamme, dans notre vie, dans notre couple, dans notre amour, j'étais même prête à prendre sa défense auprès de mes amis, de ma famille quand ils commençaient à me dire le contraire, quand même bien moi je me rendais compte qu'il y a un truc qui a changé, malgré qu'on me disait "Fait attention" et que moi je ne voulais pas m'en rendre compte, je me disais "Non ça va aller.. C'est quelque chose de nouveau.." que c'est juste un temps.. que ça va changer.. Mais au fond de moi j'espérais et puis il arrive que je sois déçu, l'image que j'avais de cette personne se casse, il arrivait aussi que mon cœur en souffrait, je me dis "Putain j'ai vraiment mal au cœur", je me pose des questions .. Certe que j'ai de la fierté et que devant les amis je ne vais pas montrer la douleur qui est en moi mais quand je suis toute seule la douleur s'agrandit et j'ai envie de fondre en larmes.
Cette personne la a pris trop de place dans ma tête, trop de place dans mon cœur, trop de place dans ma vie enfaite.. Tout à coup le réalité prend place et tout ce que je fais, tout ce que je pense, tout ce que je mange, tout ce que je vois, tout ce que j'entends, tout me rappelle à cette personne et au final je me dis que je serai incapable de vivre sans cette personne.. Et là les idées mal saines arrivent.. De plus en plus de questions.. "Pourquoi ça m'arrive à moi?"
Peu importe ce que cette personne a fait, j'ai appris.. Premièrement je dois être forte, je sais que ce n'est pas facile mais il ne fait surement pas ce cacher dans un trou, être triste et parce que c'est ça que la personne veut voir, elle va s'applaudir et ce dire "Ouais yeeess j'ai réussi à lui brisé son cœur".
Tout ce que je peux en dire c'est que certe le cœur brisé c'est le pire des sentiments mais la vie continue tant que je respire, tant que j'ai la santé, la force de me lever, de manger, de me laver, me préparer, aller à l'école, ma famille. Je montre que je suis forte, qu'on n me peut pas me détruire, je tombe et je me relève.
0 notes
claudehenrion · 4 years
Text
Le dilemme incomplet…
  Malgré le mal se donnent les “ceux-qui-ont-droit-à-la-parole-publique” pour nous faire prendre leur vessie pour une lanterne et nous faire gober une improbable “seconde vague”, beaucoup de nos contemporains semblent avoir déjà oublié le catastrophique “confinement”. Comme ce fut si longtemps le cas pour l'affreuse dystopie communiste, les gens avalent n'importe quel bobard, pourvu qu'il soit asséné par ceux que personne ne devrait écouter : les officiels. Ils nous ont donné un nouvel os à ronger, dans les conversations oiseuses et les dîners mondains : “Faut-il redouter davantage l'islam ou la Chine’‘ ? Réponse : ’'les deux, bien entendu”. Et le Covid n'y a rien changé : le soi-disant ‘’complotisme’’ dont ils accusent ceux qui ne pensent pas comme eux (donc : bien !) est de leur seul fait !
  Car il y a un tout nouveau venu, dans le décor. Personne ne l'a invité, personne n'en a vraiment envie, et il ne peut rien amener de bon, jamais, dans aucun cas : ce truc infâme, repoussant et ravageur a pour nom : “le nouvel ordre mondial”. Dit comme ça, ça ne fait même pas peur, au contraire : il faut de l'ordre, c'est évident, et nos pays qui se disent démocratiques en sont “en manque” évident, tant sont grands la faiblesse, l'aveuglement doctrinaire et l'absence de toute réaction intelligente de l'Etat français et de plus en plus d'autres états dans le monde qui affichent, “tous ensemble, ouais”, une tendance à sacrifier aux plus mauvaises idées possibles. OK, donc, pour un ordre, quel qu'il soit : après tout, il est dans l'ADN de tout homme politique de déclarer “nouvelle” chaque connerie mille fois ressassée (surtout grave !) dont il s'attribue sans raison une  paternité honnie.
 Sauf que ce n'est absolument pas cela dont il est question, cette fois. Leur soi-disant “Nouvel ordre mondial” est tout sauf nouveau, tout sauf un ordre, et tout sauf mondial ! C'est une vision absurde et partagée par quelques richissimes “happy fous” (il n'y a pas de faute de frappe !) dont les plus connus sont Bill Gates, George Soros, le Club Bildenberg, et quelques autres officines à structure iso-maçonniques pour avoir l'air secret et mystérieux… Leur “programme commun”, criminel, tend à asservir à leurs théories folles-furieuses ce qui resterait de l'Humanité telle que nous la connaissons. Mais avant d'aller plus loin dans l'énoncé de ce qui nous attend si on les laisse poursuivre dans leur sacrilège, il convient de préciser que ce dont nous parlons ici ne ressortit ni d'élucubrations, ni de fantasmes, ni même d'une participation à quelque “complotisme pervers”, comme on tente de nous le faire croire : tout est déjà en marche (et “En Marche”, au tout premier chef !)… tout se met en place devant nous… tout est là, en pièces détachées mais dans le désordre, pour passer inaperçu et œuvrer en douce le plus longtemps possible. 
 Car ce qui est en cause, ce n'est pas un de ces “changements-qui-n'en-sont-pas” dont se gargarise le monde politique depuis des décennies, qui n'est que “dadas à la con”, tous pervers quand ils ne sont pas mortels à terme… Cette fois, il s'agit bel et bien d'un départ vers l'inconnu, rendu possible par les “progrès” (c'est le mot consacré. Il est mauvais) de ce qu'ils appellent “la Science” qui est le nom générique du nouvel Olympe auquel un petit nombre d'hommes prêts à tout a décidé que nous devrions nous soumettre. La Chine de Xi-Jinping donne un avant goût de ce qui nous attend, tous, très bientôt (les mesures absurdes qui ont tourné autour du coronavirus ont sensiblement accéléré le tempo de notre soumission) : un Etat tout-puissant dont les esclaves (qui se prennent pour les nouveaux maîtres mais ne sont que des exécutants, eux-mêmes en sursis) utilisent, fut-ce contre eux, toutes les possibilités d'une technologie devenue complètement dingue, aussi.
 Le nouveau  pseudo-dieu auquel ils prétendent nous soumettre (il n'a rien à voir avec toutes les religions qui se sont succédé sur terre, et surtout pas avec le christianisme) est un faux-dieu dévoreur, un nouveau Cronos (le père de Zeus, à ne pas confondre avec Chronos, le père du Temps) qui déchirait ses enfants pour mieux les manger. Les sectateurs de cette (n+1) ième dystopie tentent de nous faire croire qu'ils cherchent à protéger la santé en général et la nôtre en particulier… quand ils n'ont qu'un seul but : nous asservir à leur folie. Pensez que leur pouvoir de convaincre et notre docilité surprenante sont  tels qu'il leur a fallu moins de trois mois pour réduire à néant notre liberté, notre économie, notre joie de vivre, notre aspect physique, notre rapport “à l'autre”, et la totalité des habitudes les plus ancrées en nous, pour fabriquer une génération d'autistes complets, celle qui n'apprendra jamais à sourire, n’ayant connu que des visages atrophiés, masqués
 Seuls quelques “risque tout” s'insurgent contre le port du masque partout et n'importe où, et regrettent le temps où on pouvait se sourire, se parler à moins de 2 mètres, passer une soirée entre amis, faire ses courses sans être rappelé à l'ordre par un vigile agressif, aller au restaurant, au théâtre, au cinéma, respirer ou comprendre ce que murmure “l'autre” derriède son niqab… Même lorsqu'il y avait une épidémie de grippe, on faisait gaffe 3 ou 6 mois, mais la vie continuait… Mais ce coup-ci, sans raison car cette épidémie n'est de loin pas la plus terrible qui ait jamais frappé l'humanité, le monde est devenu un immense bagne, au nom de la recherche d'une santé, redéfinie mais qui se refuse obstinément… puisque toutes ces mesures sont inutiles, perverses et dangereuses à terme… Souvenez-vous comme la vie était douce, avant que leur urgence sanitaire ne nous condamne à l'étouffement… et au ridicule ! Et tout ça pour rien, car si une seule de leurs mesures servait à quelque chose, nos faux experts feraient cocorico !
 En tout état de cause, préparez-vous au pire : vous ne serez pas déçu ! Comme c'est déjà le cas en Chine, votre “carte d'identité” va s'enrichir de tas d'informations sur vous, dont chacune vous paraîtra inutile, donc vous semblera acceptable. Très vite, des caméras disposées un peu partout (nous regretterons alors les anciens “radars’' : même les plus vicieux laissaient des failles dans leur filet !) sauront qui vous êtes, où vous allez, combien de fois vous êtes passé par là… et si votre masque est conforme à la norme du jour ! Elles sauront aussi si vous êtes chômeur, fonctionnaire ou artisan, où vous en êtes de vos vaccins, de vos impôts et de vos obligations administratives, combien de contraventions vous avez ’'mérité” (sic !), et dans quels pays vous avez voyagé… Mais ce n'est pas tout : très vite, il vous sera impossible de trouver un travail ou un logement, de prendre un train, un avion, de louer ou d'acheter une voiture ou un vélo… si vous n'êtes pas parfaitement en règle avec l'Administration toute puissante… qui deviendra, de fait, la seule et unique déité à laquelle vous devrez obéissance et soumission : entre les nano-particules non-spécifiées ajoutées en douce à vos vaccins, la reconnaissance faciale à tous les coins de rue et votre portable, cet autre “vous-même” (ou celui des gens que vous croisez dans la rue)… Léviathan saura tout sur vous, à chaque seconde de votre vie, où que vous soyez, quoi que vous fassiez. C’est d’ailleurs commencé !
 Et ne croyez pas vous libérer de cette menace réelle en pensant que je suis devenu fou… Regardez plutôt autour de vous la mise en place insidieuse d'un système qui fait considérer “normaux” des nouveaux critères dont aucun ne présente le plus petit avantage. Et s'il est trop tard pour vous, si vous êtes déjà “conditionné” à ces nouvelles règles insensées (encore une fois : si elles étaient bonnes… on aurait vu quelque résultat autre que mauvais !), si vous appartenez déjà à la cohorte moutonnière de ceux qui récitent leur leçon devant toute caméra qui passe par là (“Il faut ce qu'il faut… C'est pour le bien de tous… Ce n'est pas si insupportable que ça… C'est pour stopper la pandémie” (NDLR : laquelle ?)… C'est pour éviter un autre confinement’’… et autres enfilages de contre-vérités, toutes tout aussi mensongères), BIENVENUE DANS LE NOUVEL ORDRE MONDIAL.
H-Cl.
6 notes · View notes
icedgreenteaa · 4 years
Text
Pendant de nombreuses années, j'ai renversé
Nous avons demandé à Bruce Karsten, propriétaire de Gravity Cycles, ce qu'il considère être le top 10 des outils de vélo indispensables pour tout atelier à domicile. Enregistrez ce blog en tant que liste de contrôle pratique pour une boîte à outils bien garnie lorsque vous devez changer cette chaîne ou cette vraie roue.
Si vous débutez dans le cyclisme, vous vous rendrez rapidement compte que l'entretien est absolument vital pour garder votre vélo en bonne santé et en état de rouler. De plus, apprendre ces tâches simples mais importantes vous fera économiser temps et argent à long terme. Vous aurez une meilleure compréhension du fonctionnement de votre vélo et moins de problèmes seront aggravés entre les services. Alors quoi de plus satisfaisant que d'apprendre à entretenir soi-même son vélo?
Stand de travail support de vélo outils de vélo
Pendant de nombreuses années, j'ai renversé mes vélos ou les ai appuyés contre une chaise. Puis j'ai acheté mon premier stand de travail et quel changeur de jeu c'était! Si vous allez travailler ou nettoyer votre vélo régulièrement, cela peut vous faire économiser beaucoup de chagrin! Il existe différentes options, mais la plupart des supports vous permettent de serrer la tige de selle, le tube supérieur ou de retirer et de fixer votre roue avant. Tous élèvent le vélo à une hauteur pratique et vous permettent de faire tourner les manivelles.
Avoir la capacité de fixer le vélo pour pouvoir tourner les manivelles et travailler avec les deux mains semble trivial. Mais une fois que vous en aurez utilisé, vous vous demanderez comment vous avez réussi auparavant.
Indicateur d'usure de chaîne
C'est un scénario fréquent: vos vitesses glissent et vous ne vous souvenez plus de la dernière fois que vous avez eu un service ou changé de chaîne. Un bon point de départ consiste à vérifier si votre chaîne a porté au-delà de sa durée de vie utile.
Placez l'outil d'usure de la chaîne sur la chaîne avec les deux broches de mesure entre les maillons de la chaîne. Déplacez le curseur de mesure vers l'avant jusqu'à ce que les broches de mesure ne puissent plus se dilater et lire la jauge. Les valeurs supérieures à 0,5 indiquent une chaîne usée, ce qui signifie qu'il est temps d'en changer une. Il existe des outils de vélo plus faciles à utiliser, par exemple, des versions fixes où si la broche plus longue peut s'insérer dans l'espace de la chaîne, votre chaîne est trop usée.
Veiller à ce que votre chaîne ne soit pas usée ou étirée prolonge considérablement la durée de vie de votre cassette et de vos rouages, donc cela vaut la peine de garder un œil, surtout si vous utilisez votre vélo pour faire la navette.
Outil de retrait du fouet et du pignon de chaîne
Soit vous avez épuisé les rouages ​​de votre cassette, soit vous avez décidé de vous diriger vers les Alpes françaises (ou Box Hill) et vous avez besoin d'un plus grand rapport de vitesses. Ces deux outils de vélo vous permettront de maintenir la cassette immobile (fouet à chaîne) et de tourner la bague de verrouillage (outil de démontage des pignons) afin de pouvoir retirer la cassette. Certains outils de retrait des pignons seront livrés en une seule pièce et d'autres auront des douilles interchangeables qui vous permettraient de retirer les cassettes Shimano ou Campagnolo. Assurez-vous d'acheter la bonne bague de verrouillage correspondant à la marque de votre cassette.
Dissolvant de maillon de chaîne décapant de maillon de chaîne
Après avoir vérifié l'usure de votre chaîne et décidé que vous en avez besoin d'une nouvelle, vous remarquerez peut-être qu'elle possède un maillon rapide ou un verrouillage électrique (SRAM). Peut-être que la nouvelle chaîne a un maillon rapide. Cet outil vous permet facilement d'ajouter ou de supprimer ces liens pratiques. Le nettoyage ou le changement de votre chaîne est une tâche beaucoup moins intimidante lorsque vous en avez un.
Placez les pinces de chaque côté du lien et appuyez pour le fermer. Séparez ensuite les poignées pour extraire un lien. Lorsque vous remettez le maillon en place, la tension sur la chaîne le verrouille à nouveau.
Outil de broche de chaîne Outil de broche de chaîne
Si votre chaîne n'a pas de maillon rapide ou si vous installez une chaîne Shimano ou Campagnolo, vous en aurez besoin pour insérer la nouvelle broche dans la chaîne pour la connecter. L'outil peut également être utilisé pour chasser ou retirer une épingle si vous souhaitez supprimer toute la chaîne. Lors de l'installation d'une nouvelle chaîne, il vaut toujours la peine d'insérer un maillon rapide pour les réparations futures ou le nettoyage hivernal. Avant d'acheter, assurez-vous également d'acheter un outil de broche compatible avec votre groupe! Si vous demandez à votre magasin de vélos local, ils vous indiqueront la bonne direction.
Clé dynamométrique et douilles
Vous êtes-vous déjà demandé quels sont les chiffres avec le symbole «N» sur votre cadre et vos composants? Cela signifie Newtons Meters, l'unité utilisée pour mesurer l'étanchéité, ou «couple». Les fabricants recommandent le serrage des boulons sur les différents points autour de votre vélo. Un serrage excessif d'un boulon peut le faire fileter ou pire, endommager les composants, en particulier lorsqu'il est fixé à un cadre en carbone. Une clé dynamométrique vous permet de régler le couple souhaité et arrête de serrer lorsque vous avez atteint la limite.
Pompe à pied
Une nécessité. Personne ne veut rester assis avec une pompe à main pendant des heures pour gonfler un pneu. Une pompe à pied de bonne qualité soufflera de l'air dans votre caoutchouc et vous dira exactement combien il s'y trouve en vous assurant d'avoir la bonne pression pour la conduite.
Clé à pédale outils de vélo
Si vous rangez votre vélo dans une voiture ou une boîte à vélo, les pédales gênent souvent mais peuvent être difficiles à retirer sans les bons outils de vélo.
Certaines pédales peuvent être retirées avec un outil hexagonal surdimensionné (ou une clé Allen), mais beaucoup nécessitent une clé. Une bonne clé à pédale aura donc
0 notes
ecriremesauvera · 5 years
Text
A toi, ma future 1/n
Je publie cette lettre parce que je te connais, je me connais, j’ai bien peur qu’on /la supprime avant de la lire, et on le regrettera parce que nous lire nous fait du bien.
Écrite le 17/04/19 et envoyé pour le 17/08/19
Salut Lélé,
Pour commencer : l'album de PNL (DF) est sorti depuis 12 jours, donc je n'écoute que ça depuis. Si tu veux te mettre dans l'ambiance dans laquelle j'ai écrit ce mail, sors tes écouteurs, et mets moi Deux Frères, ou Coeurs à fond dans les oreilles.
J’espère que tu vas bien. Que tu vas au mieux. J'ai eu envie de t'écrire après avoir repris contact avec Mme B* (tu te souviens de cette histoire ? encore une histoire qui commence par un acte de procrastination de ta part.… mdr 8mois pour lui répondre : du grand Léa. Vraiment faut qu'on apprenne à gérer ça, ce n’est pas possible. Même notre mort, on serait capable de la retarder). Bref, dans le mail madame B* me demandait : es-tu heureuse ? C'est la chose qui l'importe le plus. C'est tellement elle, tellement d'amour et de bienveillance. Le genre de personne que tu as envie de devenir, je ne sais toujours pas si on va y arriver. J'en ai envie de tout mon cœur.
Mais, es-tu heureuse ? Je lui ai dit "oui, je crois, pas nécessairement par la fac mais par le temps que je dégage pour autre chose : notamment mes activités associatives". Mais sincèrement, es-tu heureuse ? De toi à moi. J'ai l'impression de mentir. Non, le temps que je dégage ne me suffit pas. Il ne suffit pas. Je me trouve si égoïste, je voudrais tellement prendre plus de temps pour les autres. Mais, je ne t'écris pas pour me morfondre, mais pour rappeler : tu en fais déjà beaucoup. Tu en fais déjà énormément. Pour les autres, plus que pour toi. Toutefois, j'ai l'impression qu'en grandissant on oublie comment on fonctionne : prends du temps pour toi, beaucoup, parce que tu en as besoin. C'est comme ça que tu gères tes émotions Léa, du temps, seule. Cette course au temps que nous impose plus ou moins la société, tu ne dois pas la suivre.  Tu ne peux pas la suivre. Et dors aussi, c’est important. Prends du temps, pour moi.
Toutefois, je ne sais toujours pas répondre à cette question : es-tu heureuse ? Il y a un truc qui a changé à un moment dans notre vie. J’ai perdu une forme d’insouciance que j’avais. M***a ironisé en disant : « tu as appris l’existence des hommes ». Je fais beaucoup cette blague, je la trouve si marrante. Mais j’ai l’impression que ça mériterait plus que je me questionne dessus. Je vais le faire, et j’espère que quand tu auras reçu cette lettre, on aura la réponse.
Je ne sais pas si je suis heureuse, mais je sais que je vais bien. Je suis bien. On va être tata. Ça se passe bien avec les parents (pas mieux, mais bien). Et avec les frérots, ça passe. On est bien entouré : je pense que quand tu liras ce mail, il y aura plus les mêmes personnes autour de nous (comme d’habitudes, on bouge, c’est nous). Les copains de la fac sont gentils mais tu sais que ça ne durera pas. Parlant de ça, j’ai besoin de préciser un truc (pour toi mais aussi pour moi) : je ne crois pas qu’on ait besoin de changer comment on fonctionne. On n’est pas faite pour être dans une course de la longévité dans les relations, on le sait. Pourquoi tenter ? Je ne suis pas faite pour garder une amitié/une relation coûte que coûte. Ce n’est pas moi. Donc ne te force pas. Encore une fois, arrêtons de penser aux autres et à leurs sentiments. Non, le principal c’est nos sentiments (égoïsme, je sais)
Cette année, avec mon arrivée à la fac, j’ai réussi à mettre en place une forme de schéma qui (je pense pourrait marcher) : à chaque nouvelle période de notre vie, on ressent le besoin de s’investir totalement humainement dans cette expérience. Vivre tout, avec tous. Et pour vivre tout, tu sais que tu dois être libre. J’avais pensé à quelque chose : pourquoi pas au début de toute nouvelle expérience, mettre en pause le reste ? Ne plus mettre en stop/fin, comme avant. C’est la simplicité Léa, l’arrêt. C’est trop simple de juste arrêter. Ce n’est pas toi, la simplicité. On a besoin de ça, de cette période. Pour vivre pleinement nos relations sociales. Qu’elles soient nouvelles, ou anciennes. Je veux tester ça. Je pense t’envoyer ce petit mail pour la fin de l’été, tu auras des pistes pour canaliser ton excitation face aux nouvelles rencontres mais aussi la solution à ta grande question (« on fait comment pour les autres ? »). Tentons de ne pas mettre la fin, mais juste une pause. Et n’hésite pas à le verbaliser petite Léa. Tu peux le dire, tu dois le dire. Et ceux qui te méritent, le comprendront. Même si, je t’avoue, je pense que tu n’auras pas trop ce problème à gérer cette année. Après, je pense que le problème ne sera pas en quantité mais bien en intensité des besoins relationnels et des liens.
Je me souviens que la première lettre que je t’avais écrite c’était en fin de 1ere année. Elle était pour me motiver, pour l’attente, et je te l’avais envoyé pour que tu la lises avant les écrits/oraux. Et tu sais ce qui est marrant ? c’est que tu n’as même pas pris la peine de te lire, c’est tellement toi. Et même pire, tu l’as supprimée. Tu vas peut-être/certainement faire le même coup pour celle-ci. Mais ce n’est pas grave, ça me fait plaisir d’écrire.
Tu as tellement honte de tes sentiments, tellement honte de pouvoir ressentir. Mais en même temps, tu as une fascination malsaine. Il n’y a pas longtemps ça n’allait pas. Tu sais pourquoi ? parce que tu avais l’impression de ne pas savoir aimer, que la seule personne que tu aurais aimée c’était J*. La phrase que tu répétais à M* c’était « j’ai envie de tomber amoureuse, j’ai envie de souffrir, ça me rappellera que je suis humaine ». C’est ça ta fascination malsaine : tu es convaincue de ne pas en être capable. Mais c’est faux, je veux croire que c’est faux. Tu sais aimer Léa, juste pas comme les autres.
 Tu aimes, mais différemment.
T’écrire me donne envie de réécrire. C’était important pour moi, d’écrire. Je passais des heures à écrire. Pour moi, pour toi, pour nous.
 Je vais aller me coucher Lélé, je dois me lever tôt : tout à l’heure, je rentre sur Lille avec E*.
Demain, on va à Rotterdam. (Tout ça pour me la péter un peu). J’espère que quand tu liras, tu auras d’autres projets de voyage.
Je t’aime Léa, vraiment. A très bientôt. Écris moi vite.
1 note · View note
equipedefranceinfo · 6 years
Text
À Lens, les Red Tigers ont pris Racing
  Inspirés par les "collectionneurs de stades" anglais, les deux auteurs de Supps Par Terre ont lancé un tour de France des vingt stades de Ligue 1 pour aller à la rencontre des supporters et vivre le supportérisme de l'intérieur. Après Nice, Paris, Guingamp, Nantes, Caen, Lyon, Troyes, Monaco, Saint-Étienne, Toulouse, Montpellier, Bordeaux, Angers, Strasbourg, Metz, Marseille, Rennes et Dijon, ils achèvent leur périple par Lens. 
  * * * 
  Alors que le coup d’envoi de Lens-Auxerre est donné, la nacelle dédiée au capo reste désespérément vide. "Pessimiste", c’est son surnom, nous a accompagné au stade. Mais il ne donnera pas de la voix. Sa venue est exceptionnelle, liée à notre présence, et il compte bien quitter Bollaert rapidement en première période. Certains supporters, porte-parole ou leaders d’autres groupes, vont voir celui des Red Tigers. "Limite, ils s’excusent d’être là. Mais nous, on s’en fout. On a décidé de faire grève, mais on n'impose à personne de nous suivre." Il fait une pause puis balance en souriant: "Des fois, j’ai l’impression que je suis dictateur!"
  À la place des ultras, qui ont mis la main sur l’ambiance depuis une dizaine d’années dans cette ville du Pas-de-Calais, une trompette et un tambour tentent de donner le rythme. Dans le haut de la tribune, au-dessus du petit orchestre, flotte une forte odeur de tabac. Quelques supporters suivent. Beaucoup ne regardent même pas le match, d’une pauvreté tragique en première mi-temps.
        « C'est un ras-le-bol général »
L’extrême majorité des Red Tigers sont quant à eux ensemble à empiler les godets. "La défaite contre Les Herbiers (en quart de finale de Coupe de France, fin février) a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase, explique Pierre, un des leaders du groupe. Là, on fête les vingt ans du titre, mais ça fait également dix ans que le club se casse la gueule, dix ans qu'on bouffe de la merde. Depuis, on a décidé de faire des actions choc, de ne pas aller à Reims, de seulement bâcher pour nos couleurs. Et dernièrement, de ne pas aller au stade même si on a obtenu le maintien. C'est un ras-le-bol général."
  Après la débâcle contre Les Herbiers, Lens reçoit Bourg-en-Bresse. La fronde se traduit par des dizaines de banderoles humoristiques, déployées tout au long de la rencontre. "Vous faites chier même les constipés" sort du lot. "On s’est dit qu’on pouvait toucher dans la sensibilité de certains joueurs", raconte celui qui est de toute façon interdit de stade "pour une connerie à Valenciennes". Si l’opération est une réussite en termes de communication, elle ne changera pas grand-chose aux résultats du club, malgré un maintien assuré avant la dernière journée.
  En ce mois de mai 2018, Lens termine à une anonyme quatorzième place de championnat. Vingt ans plus tôt, les Sang et Or remportaient le titre de champion de France, grâce à un nul à Auxerre, déjà. Yannick, un ancien du groupe, débarque. Et raconte la plus belle année du club: "C'était un gros bordel. À l'époque, j'avais quinze ans, j'étais pas Tigers. Je faisais partie d'une section de Super Lens (un groupe actif, mais pas ultra). Internet n’était pas encore aussi développé pour acheter des places. Les gens allaient à Auxerre en caisse et en prenaient.
  Les souvenirs affluent. "Le match là-bas, je le vois dans un deuxième kop qui se forme dans le stade. C'est un truc de fou. À la mi-temps, on est menés 1-0. Sikora dans un documentaire a dit après 'On savait qu'on va être champion'. Et nous aussi, on le savait, même si on se chiait dessus, Il y avait un tel climat de sérénité…"
        « Tu viens parce qu’on t’a appris à aimer »
La fête aura bien lieu. "Le lendemain à Lens c'est pire que la Libération, glisse Yannick, devant ses potes hilares. Non mais c'est vrai, mon grand-père me l'a dit! Dans toutes les villes du coin c'était la fête. T'avais 35.000 personnes à Bollaert à trois heures du mat après le match. Ces choses là te font dire que Lens, c'est vraiment un club à part."
  Ces quelques années de bonheur permettent d’enfanter des supporters du Racing. Le retour en L1, il y a quelques saisons, moins. Privé de Bollaert, le club joue à Amiens. Les ultras n’acceptent pas et décident de ne pas se déplacer. "Des gens nous ont un peu pris à partie car on n'a pas été à Amiens, à l’époque. Ils n’ont pas compris notre décision", souffle Pierre au sujet des relations avec les autres supporters. Ils n’ont pas loupé grand chose. "Tu ne vas pas voir Lens pour voir du foot", glissent-ils tous à tour de rôle.
  "J'ai un filleul de quatre ans, je le ramène pas encore au stade, car je sais qu'il va pas aimer Lens! T'aimes Lens pour autre chose. Et nous on a connu les plus belles années du Racing", confie Yannick, persuadé que supporter le RCL est une histoire de famille pour beaucoup d’entre eux. "Tu viens parce qu’on t’a appris à aimer." Pierre souligne: "Souvent, avec nous, il y a plein de gamins."
  Autre particularité des Tigers, la délocalisation de ses membres: "Notre groupe, comparé à d'autres en France, a pris plus de temps à éclore, constate Yannick. Un groupe comme Saint-Étienne, c'est les Stéphanois et la banlieue. Pareil pour Bordeaux. Et pour ceux plus loin, il y a des sections. À Lens, tu prends un compas et tu fais un tour de cent kilomètres, de Maubeuge à Dunkerque. C’est pour ça qu’il a toujours été plus compliqué d'avoir un local, d'instaurer des choses régulières, préparer des tifos, mobiliser les gens: on habite tous loin."
        « Meilleur public de France ? C’est commercial »
La petite trotte effectuée aujourd’hui n’est même pas pour se rendre au stade. Lens devra faire sans son moteur, puisque les Red Tigers, créés en 1994 et qui comptent aujourd’hui 430 cartés, sont devenus le groupe principal depuis le début des années 2000. "C’est parti d’un tract en tribune pour dire qu'un groupe était en train de se lancer. Les fondateurs ont eu pas mal de réponses, même si ça a été très compliqué au début. Lens c'est assez pouet-pouet-la trompette. Au départ, c'était très mal perçu par le club et il y a eu de gros moments de tensions entre le Super Lens et les Tigers, le groupe a changé plusieurs fois de place, il y a eu des incidents – pas forcément avec les Tigers, mais ça touchait l'entité."
  La légitimité est venue avec le temps, explique Pierre. "On a su se faire respecter par la mise en place de tifos et de la culture déplacements, par l'activité qui a fait de nous l'élément moteur en Marek. Avant, en tribune, on était côté droit, puis côté gauche, tu avais vraiment un bloc et tu le voyais si tu allais en face avec nous d'un côté, le 12 lensois de l'autre. Au fur et à mesure, on a attiré les personnes et on s'est décalé vers le centre."
  Yannick, en ancien, détaille l’installation du groupe dans le Kop, le seul groupe d’ultra à être en latérale dans une division professionnelle française: "Au début, on est sur la droite du Kop. En 1998/99, un arbitre assistant est touché par un jet de bouteille. Ce n’est pas dû à un mec des Tigers mais comme ça s’est passé devant notre bâche, on change de place pour couper court. En 2000, les Tigers grossissent, on passe rapidement de cent à cinq cents personnes".
  Cete évolution en implique d'autres. "Au fur et à mesure, on se rend compte que l’ambiance passe par nous. Les jeunes venaient ici. Et les dix ans, en 2004, sont une étape charnière. Tout ce qu’on voulait, on le faisait: animations, levée de rideau avec un match entre une sélection des Tigers contre d’autres supporters. Dès la création, il y avait l’ambition des fondateurs de s’installer au centre de la Marek. C’était le moment. Il y a eu débat en interne. 'Si on va dans le centre, est-ce qu’on ne va pas perdre en mentalité? Ou alors, on reste sur le côté, on ne pense qu’à nous, pas à l’ambiance générale'." 
        « On se rend compte que l’ambiance passe par nous » 
La décision de s'installer au centre est prise précipitamment un soir de Lens-Auxerre. Les dissensions internes font de l’opération un échec. Des membres préfèrent rester sur le côté. Ce ne sera que partie remise. Aujourd’hui, le groupe est au centre, et bien au centre.
  Lors du match, Pessimiste entend les trompettes et le tambour. Il souffle: "Quand on est là, on ne les laisse pas lancer tous les chants. On leur en laisse un ou deux, mais sinon, on gère." Cette gestion fait-elle de Lens, comme on peut souvent l’entendre, l’un des meilleurs publics de France? "On ne se revendiquera jamais meilleur public, repousse Pierre. C’est le club qui joue sur cette image, c’est plus commercial qu’autre chose. Maintenant, même nous on est surpris que, même en bouffant de la merde, il y ait encore 23.000 personnes de moyenne."
  Le régime alimentaire est à base de résultats très moyens, saupoudrés de fortes contestations. Parce que les Red Tigers ne sont pas seulement en première ligne face à leur club, le groupe étant un membre majeur de l’Association nationale des supporters. Cette position oblige à être exemplaire, même si "on ne donnera jamais la patte, insiste Yannick. On restera avec nos idées. C'est pas parce qu'on est dans l'ANS et qu'on parle avec la Ligue que l'on change ça. Si on doit dire merde à des gens, on le fera. Mais on fera tout notre possible pour montrer qu'un supporterisme responsable peut exister."
  Ce supporterisme responsable passe par une cause nécessaire: les déplacements. "On ira toujours, même en cas d'interdiction. On préfère que l'association soit dissoute pour une cause qui nous semble juste plutôt que se parjurer", lâche Pierre. À force d’échanges, les deux conviennent d’un paradoxe: si les groupes de supporters se battent pour avoir le droit de se déplacer en toute liberté, la venue de supporters visiteurs dans le centre-ville du club qui reçoit est souvent mal vue, et peut amener de fortes tensions.
        « L’aspect de défense du territoire est plus ancré chez les nouvelles générations »
"C'est une évolution du mouvement ultra en vingt ans, pense Yannick. Aujourd’hui, quand tu vas dans une ville, c’est pris comme une agression. Je trouve ça pathétique. Qu’est-ce que j’en ai à foutre que des mecs de Nantes, Saint-Étienne, Strasbourg ou Louhans-Cuiseaux aillent dans un café à Lens? À partir du moment où ils font les choses 'proprement' et ne cherchent pas la merde… Après, que les Lyonnais prennent mal le fait que des Lensois soient chez eux, à la rigueur je peux le comprendre, l’inverse me ferait chier aussi."
  Yannick lie ce phénomène à la répression, et à une mode, celle des fights, importée de la culture hooligans. "Avant, quand des groupes qui ne s’aimaient pas se retrouvaient, ils se mettaient sur la gueule, entre personnes consentantes. Point barre. Aujourd’hui, c’est plus compliqué à organiser." "L’aspect identitaire, de défense du territoire, est plus ancré chez les nouvelles générations", pense Pierre, sans pouvoir trouver de raison au phénomène.
  Et, en prolongeant l’explication, souligne le paradoxe: "Avant, avec les supporters de Valenciennes, on allait boire des coups ensemble dans leur bar. Là, comme ça fait dix ans qu’on bouffe de la merde, les seuls matches où ça peut être marrant, avec de la tension, c’est Valenciennes. Du coup, si on les voit, ça risque de partir."
  Se revoir, cela devrait arriver. Alors que Tony Vairelles a fait le tour du terrain avec quelques anciens joueurs au début du match, et, qu’à la mi-temps, des photos de la célébration du titre sont passées en boucle sur les écrans géants, Lens s’impose face à Auxerre. Et repart, une année de plus, pour la Ligue 2. Avec ou sans les Red Tigers en tribune Marek.
  Suivez les déplacements de Supps par Terre sur Twitter et Facebook.  
  LIRE AUSSI : "GÉNÉRATIONS OL, SUPPORTERS AU PLURIEL" "48 HEURES AVEC LA POPULAIRE SUD NICE" "RETOUR DES ULTRAS AU PARC DES PRINCES : UN AN APRÈS"  "À GUINGAMP, UN DERBY DISCRET MAIS PASSIONNÉ" "AU NOM DE LA LOIRE" "MNK, PLUS POÈTES QU'ULTRAS" "ULTRAS À TROYES : L'AUBE EN SOLITAIRES" "LOUIS-II, CLICHÉ 0" "GREEN ANGELS, LES VERTS DU DECOR" "À TOULOUSE, LES INDIANS VEULENT SORTIR DE LEUR RÉSERVE" "ULTRAS À MONTPELLIER, LA MOSSON DE CONFIANCE" "ULTRAMARINES SOLITUDE"  "À ANGERS, LE KOP MÈNE LA BUTTE" "REMONTÉS COMME DES SUPPORTERS DU RACING"  CINQUANTE NUANCES DE GRENAT  AU VÉLODROME, LES ULTRAS MONTENT LE SON  ROAZHON CELTIC KOP : LE K RENNAIS DIJONNAIS, MAIS PAS EN PAIX
  via https://ift.tt/2x5mJo7
0 notes
tonmauvaispote · 8 years
Text
Année N-3
Il y a quelques années, la vie m'a définitivement fait comprendre que les centres villes n’étaient pas pour moi... Je n’ai jamais aimé la fausse ambiance détendue des quartiers rongé par les foodtrucks, les restaurants sympas et leurs autochtones trop cool pour être vrai qui finiront de manière inexorable par me casser les couilles. Lorsque je repasse dans certaine ville ou j’ai vécu aujourd'hui, encore forcé par la vie, je me rends compte à quel point cette ambiance ouverte et conviviale est devenue irrespirable.
Entre les primeurs et les sandwiches turcs encore fréquentables se presse désormais une population anxiogène dont la vie ne semble déterminée que par une idée, un état d'esprit, un concept difficilement descriptible à en croire Wikipedia: l'être cool.
Les bras ballants, le sourire aux lèvres, l'œil aguicheur toujours pointé en direction de la bonne personne, les jambes croisées, un masque de décontraction absolue ; tout cela semble dissimuler autant de pervers narcissiques, de sommes insondables de pathos et autant de frustrations diverses. C'est en tout cas ce que j'ai appris des « gens cool » ces dernières années. Et c'est ce qui m'a poussé à essayer de comprendre ce qui motivait de pauvres hères à tenter de se réfugier dans cette attitude déplorable, nombriliste, et parfaitement inutile passé l'âge des 25 ans.
Mais déjà il faut savoir un truc : avant de chercher vaguement à devenir cool, j'étais probablement la créature la moins cool que la terre n’ait jamais portée en ce bas monde.
Je suis presque fils unique, à papa / maman, affichant un surpoids comme un fardeau régulièrement moqué par autrui, j'ai très rapidement trouvé refuge dans le cinéma de science-fiction et les jeux vidéo. Bloquant sur la série « Stargate » plus qu'aucun de mes camarades de classe, plongé dans le magazine Science et vie à partir de 8 ans, je suis arrivé à l'adolescence en portant des vêtements trop ample et parfois même des costume/gilet. Tout ça parce que je voulais ressembler aux héros des films que j’ai pu voir plus jeune – sans comprendre pourquoi un jour, dans ma ville, un mec m'avait craché dessus en me demandant « en quoi j'étais déguisé ». Après coup, j’ai tellement bien appris à me défendre que plus jamais personne ne m’a fait chié. 
Je crois que ma mère était fière d'avoir un rejeton anticonformiste. Moi je ne le vivais pas comme ça. Je me trouvais pas hyper classe mais mes connaissances acquises grâce aux bouquins ou au magazine me donnait une certaine confiance en moi et quoi qu'en pense le reste du monde, je me sentais bien dans mes pompes un jour sur deux. J'écoutais tous les CD de la Fnac ou du Virgin Megastore du coin que je pouvais me payé. Je n’aimais pas trop la radio, mais de temps en temps j’écoutai Fun Radio et même Spliknot sans distinction – ça peut sembler fou, mais j’adoré aussi la pop aussi bien hip-hop … Surtout dans une tranche de vie ou ce que tu écoutes dicte ce que tu es en tant que adolescent.
Encore très éloigné de l'idée que mes camarades commençaient à se forger de « l'être cool », j'ai commencé à m'intéresser à d'autres trucs vers 14,15 ans. Les autres trucs étant : les comics, le cinéma des années 20 et la littérature Américaine. Tout ça en portant des manteaux Barbour et l'occasionnel pantalon trop grand en peau de pèche que ma mère m'avait acheté. Autant dire, l'antithèse absolue du cool. Pour le collégien français de base tout du moins, provincial qui plus est – et dans un établissement de centre-ville bourgeois de surcroît.
Vers 2006, dans cette partie de l'Hexagone, la dictature du cool avait cependant commencé à frapper mes congénères.
Je crois que les tout premiers mecs cool furent ceux qui avaient des grands frères. Je me souviens qu’au collège, un mec ramenait autant de cocaine que de valium piqué dans le sac de sa mère par son grand frère. Ce sont eux qui leur ont montré la voie du cool à certain. La voie de la clope, ou celle du café en face du lycée. Mais aussi la voie du sport ou la voie de la music plus indie. Fait totalement invraisemblable d'un point de vue contemporain, je me souviens de mecs jouant à une sorte de GN qui étaient alors dans le vent, notamment les rares qui se baladaient avec leur costume. Ou tous ces mecs qui s'appelaient invariablement Alexandre, beaux ténébreux, comédiens à leurs heures, qui menaient régulièrement les défilés dans les manifs que personne ne comprenait à cette époque.  
Dans ma promo, les deux mecs cool se nommaient, j’oubli toujours les prénoms désolé. Objectivement, il s'agissait de deux glandeurs invétérés sapés streetwear, j’entends par Streetwear ce qui était cool dans la rue à cette époque précise ; skatant, sortant, et étant visiblement très à la pointe au sujet des musiques jeunes que l'on pouvait écouter à l'époque : Babyshamble en est un exemple. Ça aurait pu coller …, sauf que je suis revenu sur de la musique que tout le monde trouvé naze car sur exposé médiatiquement et que je trouvais ces mecs super cons. Jaloux ? Sans doute. Il émanait d'eux une classe et une assurance naturelles à laquelle je n'avais pas accès. Ils avaient l'air à l'aise en toute occasion, et traînaient avec des meufs canon.
De mon côté, les meufs me méprisaient. Je vous rassure, elle continue toujours aujourd’hui. Ceci peut sans doute être corrélé au fait que je passais mon temps à dessiner des San Goku, ou d’autre truc sur mes cahiers, ou que j’adulé Tealk dans Stargate !  « L'être cool » était alors loin de me préoccuper – sinon pour éviter de tomber sous son courroux. Un matin d'hiver en effet, un grand connard looké « à la mode de l’époque » m'avait fait tomber de manière volontaire pour m'enfoncer la gueule dans la neige. Oubliez Stephen King ou Stranger Things : ce genre de truc arrivait aussi sur les trottoirs chics. Autant dire que rapidement, j'ai assimilé « l'être cool » à une bande de blaireaux vicieux, tantôt poseurs, tantôt pseudo-romantiques lorsqu'ils avaient le malheur d'être accablés d'une fêlure qu'il leur fallait absolument exhiber au monde.
Puis, en entrant au lycée, tout a changé. Enfin, presque tout. Disons que pour la première fois, j'aurais pu prétendre m'inscrire dans le cercle des mecs cool.
En classe de première par exemple, j'ai commenc�� à tourner des petites vidéos avec des potes grâce à l’avènement des nouvelles technologies portables. On était les seuls à faire ça de tout le lycée. J’ai aussi essayé de vendre mon lycée sur Ebay, mais ça c’est une autre histoire … C'est ce premier tournant qui m'a permis de me mettre dans la poche (de manière platonique, certes) quelques jolies meufs. Dans le même temps, j'ai commencé à écouter des trucs complètement étrange grâce à des potes, qui versait par ailleurs dans la musique tout autant étrange – leur collant, dans un lycée de province, la plus grosse pancarte UNCOOL que l'univers ait pu créer. C’était des types complétement hors du temps. J’ai aussi oublié, mon t-shirt du Up In Smoke Tour m'avait – accidentellement – permis de me faire adouber par un lycéen fraîchement débarqué de Chicago. Ce dernier, en tant qu'Américain, était idolâtré par tout le lycée, peuplé de Français. Avec lui, je discutais de trucs moyennement cool tels que Star War ou divers dessin animé satyrique Américain. Qui est par ailleurs toujours mon seul ami anglo-saxon régulier
À 15 ans, je ne portais plus de pantalon trop large. En conséquence de quoi, j'ai fini par me faire draguer par une meuf à laquelle j'avais filé mon numéro de téléphone. Je n'ai jamais trop compris
1 / Pourquoi elle avait fait ça
2/  ce que je pourrais bien faire dudit numéro.
Je n'en ai rien fait, d'ailleurs. J'avais toujours autant envie d'être cool que de me pendre. Néanmoins, j'avais désormais quelques idées concernant la manière de me passer la corde au cou.
Puis vint l'affirmation de ma conviction. Juste avant le bac, puis après l'obtention de celui-ci, j'ai découvert presque simultanément une multitude de nouvelle manière de penser ou de réagir, mais aussi des groupes de personnes revendiquant des choses dont je n’avais jamais entendu parler. Plein de nouveautés anti-cool, donc ultra-cool, qui m'ont confirmé dans l'idée que « l'être réglo » valait mieux que tout « l'être cool » du monde, dût-il passer par une énorme dose de mauvais esprit, nécessaire pour affronter un monde déterminé à se vautrer dans la « coolitude ». La seule attitude qui vaille, donc. Si je suis depuis revenu de l'attitude anti-cool, même si j’ai depuis cherché bon an mal an à créer ma propre version du cool, je continue à penser que - n'en avoir rien à branler de tout voir et de tout savoir – ou – d’avoir une attitude rabat-joie vis-à-vis des standards du fun n'a jamais rien eu d'une pose – définissait au mieux ce que c'était que d'être cool. À savoir : n'en avoir rien à foutre du regard des autres. Et aussi : ne pas spécialement s'emmerder à revendiquer ou même défendre ses choix.
Après ces longues années d'errance, étais-je alors devenu cool ? Peut-être.
En tout cas à partir de là, je me suis mis à regarder d'un autre œil les try-hard qui tentaient par tous les moyens de s'emparer des codes qui pourraient faire d'eux des gens cool. Ces codes étaient désormais les miens, musique extrême, cinéma de genre, bandes dessinées indie, détachement vis-à-vis des autres et de la masse, tous ces concepts de gamin foireux sont en ce moment devenus cool à leur tour. Le paroxysme du cool, même. Un cauchemar, donc.
Car ces copieurs commençaient sérieusement à empiéter sur mon territoire. Entre-temps, il était devenu cool de se pointer à des évènements improbable. Ou de se s'afficher avec d’autres nerds dans les pires endroits sur terre. Voire pire, d'acheter des jouets – mais tout en continuant de lire Les Inrocks et Nova parce que faut pas exagérer. Aux yeux des mecs cool, mon personnage préféré, Al Bundy, de Marié, deux enfants, était devenu le summum du cool. Ce qui n'avait déjà pas beaucoup de sens tombait d'un coup dans un gouffre. Celui du non-sens absolu.
En tout cas, un truc était désormais clair. Face à mon incompréhension totale, une seule alternative, excessive, s'imposait : la haine. Cette haine, au fil des années, a heureusement fini par se muer en simple mépris relatif vis-à-vis de tout ce que « l'être cool » pouvait représentait. Pour finalement faire de moi l'homme que je suis. Et je ne suis pas aigri. En revanche, je suis sans doute quelqu'un de moral.
Car très sérieusement, en 2017, non seulement je vous enjoins à arrêter de voir la valeur cool comme le parangon des qualités, mais surtout, de relever un peu le niveau de vos exigences. Être cool, sourire l'air blasé, faire preuve d'une nonchalance assurée tout en faisant tout pour se tenir au courant des tendances proposées par des marques de produits, sortir aux bons endroits, au bon moment, s'extasier pour un rien, tout ça ne fait pas de vous un homme bon. Ça fait simplement de vous une personne qui traîne aux terrasses de la rue du Faubourg St Denis. Vous trouvez ce destin enviable ? Il ne l'est pas.
Vivez votre vie, putain. Arrêtez de croire qu'être cool est une fin en soi. Arrêtez de juger les choses et les gens qui vous entourent à l'aune du barème existentiel de Beavis & Butthead. Il est temps que vous réalisiez que vous êtes en droit d'attendre mieux de la vie, mieux des gens, et surtout, mieux de vous-même.
Il y a quelques semaines, par hasard, pendant une réunion de vieux pote, un mec a décrété valeureusement que j'étais « le mec le plus cool du monde ». Je le lui ai dit, en guise de réponse la totalité de mes défauts ainsi que mon mépris envers les autres. « Non mais, même avec ça, tu restes quand même le mec le plus cool du monde », m'a-t-il répété.
J'ai été cool. Je n'ai rien répondu
0 notes
claudehenrion · 7 years
Text
L'EUROPE A 60 ANS :                                                                    ‘’Errare humanum est, sed perseverare diabolicum...’’
  Le 25 Mars, 510.056.011 européens auraient dû fêter en grande liesse le 60 ème anniversaire de la signature du premier Traité de Rome, qui avait annoncé au monde cette grande nouvelle : l'Europe est réunie ! Six pays si longtemps ennemis et/ou rivaux ont enfin accepté de trouver la paix à laquelle aspiraient si fort leurs peuples après tant de drames épouvantables... Mais connaissez-vous une seule personne qui ait pensé, ne serait-ce qu’une seconde, à cette commémoration ?
   Par une coïncidence trop belle pour ne pas être soulignée, cet anniversaire a correspondu, presque jour pour jour, avec la sortie fracassante de l'un des pays les plus emblématiques de cette Europe qui pourrait bien mourir à la fleur de son âge : 60 ans, ce n'est rien, à l'échelle de l'Histoire. Et pourtant, le Royaume-Uni avait réussi, contre toute logique, à imposer la langue anglaise comme ''lingua franca'' à tout un continent... à l'écart duquel il se tenait, prudemment ! (Enfin... Cette langue anglaise n'a rien à voir avec celle de Shakespeare : c'est au mieux un sabir de 200 mots à la grammaire anémique, plus connu sous le nom de ''l’anglais d'aéroport''.)
   Il était pourtant facile de prévoir tout ce qui est arrivé. Le 10 avril 2014, ce Blog était vieux de six petits mois à peine, et nous écrivions que ''les dirigeants des pays européens ont cru que tout ce qui arrivait de bien avait une seule cause : leur coopération. Une marche vers le “toujours plus” a donc transformé le “marché commun” initial en ce qui est devenu une caricature d'Europe que ses peuples déplorent : celle d'une monnaie mal fagotée, de normes tatillonnes et mortifères, des traders fous, des lobbies impudents et des décisions injustifiables de technocrates ivres de leur pouvoir. Cette espèce de dictature molle veut effacer les nations -seules vraies pierres angulaires de tout l'édifice- et les remplacer par un ectoplasme indéfini, sans souvenirs et sans références. Des technocrates sans légitimité rêvent de lui faire oublier le christianisme, cet unique ciment entre les peuples, pour le remplacer par l'obéissance aveugle à une administration distante, féconde en décisions normatives, contraignantes (donc liberticides), rarement indispensables et souvent inutiles ? Est-ce pour “ça” que nous avions voté ?''.
  Trois ans plus tard, rien n'a changé, et… pas un seul de ces mot n'est à changer ! La semaine dernière, les super-nuls auxquels nous avons stupidement confié notre destin se sont réunis à Rome, où étaient nés tous nos espoirs, volés depuis. Là, ils ont gastronomisé pour (ont-ils osé dire) ''répondre aux défis de demain'' (sic !).           Résultat : une n+1 ème ''Charte'' qui reprend, sans rien changer que des virgules, la totalité des anti-recettes qui ont transformé leurs forfaits en notre cauchemar.
  Sans l'aval réel des populations, ils avaient déjà remplacé en douce le “Traité de Rome” par un “machin” acéphale, aptère et anoure, sans âme, sans finalité réelle et sans vocation autre que de s'élargir (ils disaient ''Oui'' à l'entrisme turc, c'est tout dire ! Caramba ! Le coup passa si près que leur chapeau faillit bien tomber !).             Dans une vision archéo-marxiste des rapports socio-économiques, un Présidium suprême responsable devant lui seul, a remplacé le citoyen par un consommateur.     Il est maintenant évident que la ''relance de l'Europe'' ou le ''plus d'Europe'' sont des impasses vouées à l'échec, et que le ''Brexit'' risque d'annoncer d'autres départs. La réponse des ''Nuls'' ? ''Il est urgent de renforcer l’intégration'' : l'Europe ne marche pas et les peuples s'en méfient ? Alors, renforçons-la ! Quitte à aggraver le mécontentement, dégoûter les peuples et saborder le peu qui reste...
   Les chantres d'une ''Union sans cesse plus étroite'' ne veulent voir dans toute attitude négative ou réservée que du ''populisme'', ce concept non-défini qui leur permet de ''cacher la poussière sous le tapis'' (le Brexit, par exemple ne serait qu'une folie de populistes britanniques qui rejettent une Europe où tout va bien).          Ils refusent d'admettre que l’Union s’est mêlée de tout et de n’importe quoi, abusivement et lourdement, et que trop de promesses non tenues se sont retournées contre elle : on avait promis ''la convergence des économies'', et 60 ans plus tard, le coût horaire du travail va de 4,10 € en Bulgarie à 41,30 € au Danemark : nos usines ferment et nous importons à grand coût de carbone ce qui était fabriqué en bas de notre rue... On voit tout de suite où est le progrès !                 Le déni du réel est ''de système'', mais il leur permet d'être ''droits dans leurs bottes'' devant l'absurdité d’une relance à l’identique... censée, à leurs yeux, re-motiver les tièdes, les sceptiques et les allergiques, baptisés ennemis de l'Europe.
1- Quels points communs réels peuvent avoir 27 pays que tout sépare, surtout dans un ''machin'' présidé par l'inénarrable Jean-Claude Juncker (celui qui, le 28 juin 2016, racontait aux micros du monde entier qu'il avait ''rencontré des chefs d'autres planètes'' ? (sic ! Cette imbécillité est facilement vérifiable sur le ‘’Net’’).       2- Quelle stratégie nos élites délitées ont-elles choisi pour répondre à la colère des hongrois, des slovaques, des slovènes, des croates ou des polonais avec Beata Szydlo... et à celle de la majorité des autres qui refusent, par exemple, les mortifères quotas de migrants que la Commission et A. Merkel rêvent d’imposer ?   3- Où en est l’Europe des Nations, la seule qui puisse remettre le chantier en route ? Nulle part : la seule réponse disponible en magasin est : ''toujours plus d’intégration'', cette intégration qu'ils ont abandonnée pour leurs immigrants, mais qu’ils persistent à recommander pour les nations. Comment ne pas se demander, parfois, si ''le pire n'est pas devenu obligatoire'', dans ce monde de fous ?
H-Cl.
1 note · View note