Madame Duchant, police Corona.
Avez-vous votre certificat covid ?
´S.O.S Bonheur’ à la lumière de la pandémie de COVID19.
«Tout ce qui est décrit dans la BD existe ou a existé. Tout cela est parfaitement plausible.» Jean Van Hamme
S.O.S Bonheur – Griffo & Van Hamme, 1988.
Fiction qui deviendra réalité?
Qu’advient-il si l’ « État providence » s’applique si bien à faire le bonheur de ses citoyens que ceux-ci sont obligés de se protéger sous peine d’amende ?
Un sujet, on le voit, très contemporain…
Confinement : les images prophétiques de Jean Van Hamme et de Griffo
Mathieu Laine: «’’ S.O.S. Bonheur ‘’, ou les risques d’un monde durablement hygiéniste»
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#4 - Du Fouquet à la Rotonde
Votez-les tous, Zeus ne reconnaît pas les miens
Le sacre de Reims sur un parking d’Amiens,
Ce pseudo dieu élu au-dessus de leur liste
Prêtre de campagne, ce piètre duelliste
C’est le simple, le curé, le miraculé
Un génie est singé, un médiocre adulé
Le sept ou le six mai. Voilà votre messie :
Simple semi-dément décimant sans merci
Ce mythe décisif où Sisyphe est heureux
Ses idées ? Son âge. Ses discours ? Areu Areu !
Ce sont ces premiers mots, ceux d’un analphabète
Plus ça devient jeune, plus ça devient bête
Tant de bagatelle pour un énième sacre,
Peuple, ta gabelle, sera ton sang âcre
Le chemin est long à pas mi-lent, mi-rapide
Un nain restera nain au pied de pyramide
Un nez restera nez, pharaon de profil
Ne voit pas son reflet, remonte au fil du Nil
Victorieux ce Pyrrhus, défaitiste en fœtus
Se joue de Bérénice, se méfie de Titus
Ce petit Tito a-t-il la tête à Toto ?
On s’attend à tout de lui, sauf s’étonner d’un sot.
Si tôt dit, si tôt fait, voilà le chant du cygne.
Nouvel ancien régime, le sang divin rechigne
On eut Naboléon, on a donc Jupiter
D’un empereur, l’autre… En pire. Noster pater
On prend les mêmes, du Fouquet à la Rotonde
Un crâne repousse avant qu’on ne le retonde,
N’ont ni queue ni tête, les rois sont des lézards,
Dorment sur des lauriers et les rendent aux Césars
Ressortent d’un tombeau, mouvant et arable,
Rampent sur les remparts de châteaux de sable
On vit dans les limbes, lui, loge au mont Olympe.
Gravissent les mortels comme le lierre grimpe
Drôle de dynastie que cette destinée
Qui choisit des prénoms de premiers de lignée
Tragédie de la farce, l’histoire en représailles
La couronne à Paris et le sceptre à Versailles
Le roi sommeil s’amuse, astre solaire s’éclipse
Brave catastrophe, tente l’apocalypse
Le monde d’avant-hier, celui d’après notre erre
Dieu des dieux, dieu du ciel. Du ciel et du tonnerre,
Jupiter avait pour épouse, non de non,
Sa sœur (ou sa mère ?) tenant pour nom Junon.
Qu’il l’aime et l’embrasse qu’il en fasse sa Duègne
Durant toute sa vie ou son règne s’il daigne,
Qu’il fasse son œuvre, de façon neuve
Chevauche son fauve, nasse ou masse sa veuve
Outrage aux bonnes mœurs, ces amours d’un autre âge ?
Peu importe. Vite, ce bateau fait naufrage…
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