Tumgik
#les miserlables
torvocomics · 5 years
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Hay una chica en el equipo pero los X-Men tenian 4 chicas y aun así eran “men”.
La idea original era imitar alguna portada de un disco de Dick Dale, guitarrista surf quien tocaba el popular tema Miserlou, esa guitarra surf acelerada que salia en la pelicula Tiempos Violentos (Pulp Fiction de Tarantino), fue cantada por los black eyed peas renomandola “pump it” y misma melodía que se usa para una broma que se le hace a las mascotas molestándolas al son de esa guitarra….. SI, ERA NECESARIO QUE SUPIERAN TODO ESO.
Busqué las fuentes de sus discos con bajas expectativas, encontré unas similares que descarté por que no me convencían, el primero es usando fuentes que ya no se parecían a lo que buscaba, luego quise una fuente como la que pueden apreciar aquí en el “HUH-HOM-HA” pero al no saber como se llama esa fuente (que no sé si exista pero es tan simple que DEBE existir), simplemente la vectoricé. 
En la parte de “The Wild Men” la fuente es “Aloha Script”. Luego noté que aun que ya parecía listo para una portada de disco musical de acetato (unos discos negros algo grandes también conocidos como discos de vinilo), se veía muy ambiguo y muy serio, así que terminé llenándolo de hojas similares a las de los arboles de las selvas (filodendro erubescens, helecho nido de ave, jungle king, etc.) y usé unos “dibujitos” similares a cuando tallas con una navaja en madera sin buscar un gran resultado, solo darle su toque cómico y tosco.
De momento estoy contenta con lo que tengo, pero si por capricho quiero cambiarlo lo haré.
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kevindurkiin · 4 years
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Rock ‚N‘ Roll Guitar Greats
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VA – Rock ‚N‘ Roll Guitar Greats 1 (2014)
Dick Dale – Miserlou (2:16) Duane Eddy – Shazam (2:01) Chuck Berry – Johnny B. Goode (2:41) Link Wray – Rumble (2:26) Scotty Moore – Have Guitar, Will Travel (2:01) The Shadows – F.B.I. (2:20) The Ventures – Walk Don’t Run (2:05) Eddie Cochran – C’mon Everybody (1:55) Chet Atkins – Mister Sandman (2:16) Les Paul – Guitar Boogie (2:28) Bert Weedon – Ginchy (1:55) Duane Eddy – Peter Gun (2:20) Dick Dale – Shake ’n‘ Stomp (2:10) Bill Haley & His Comets – Rock Around The Clock (2:11) Link Wray – The Black Widow (1:52) Buddy Holly – That’ll Be The Day (2:17) John Barry Seven – Blacksmiths Blues (2:12) The Shadows – Man Of Mytery (2:01) The Fireballs – Vaquero (2:00) The Ventures – Perfida (2:05) Santo & Johnny – Sleepwalk (2:23) Johnny Bond – Hot Rod Lincoln (2:48) The Shadows – Apache (2:55) Gene Vincent – Be-Bop-A-Lula (2:36) Johnny Kid & The Pirates – Shakin‘ All Over (2:21)
Rock ‚N‘ Roll Guitar Greats published first on https://soundwizreview.tumblr.com/
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parkerbombshell · 5 years
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From Whispers To Screams 1962 / Twistin' the night away
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Thursdays 8:00am-10am EST bombshellradio.com PLAYING TRACKS BY Skeeter Davis, Sam Cooke, The Isley Brothers, Chris Montez, John Lee Hooker and more. #pop, #soul,#surf, #1962, #sixties 1. The End of the world - Skeeter Davis 2. Twistin' the night away - Sam Cooke 3. Twist & Shout - The Isley Brothers 4. Let's dance - Chris Montez 5. Boom Boom - John Lee Hooker 6. Sheila - Tommy Roe 7. Dream Baby (How Long Must I Dream) - Roy Orbison 8. Wanderer - Dion and The Belmonts 9. The loco-motion - Little Eva 10. Tell Him - The Exciters 11. Le Temps De L'Amour - Françoise Hardy 12. The Young ones - Cliff Richard 13. Perdoname - Duo Dinamico  14. Breaking up is hard to do - Neil Sedaka 15. Early In The Morning - Peter, Paul and Mary 16. Young world - Ricky Nelson 17. Rhythm of the rain - The Cascades 18. 500 Miles - Peter, Paul and Mary 19. Hey Paula - Paul & Paula 20. Where Have All The Flowers Gone? - Peter, Paul and Mary 21. Tous Les Garcons Et Les Filles - Françoise Hardy 22. Sherry baby - The Four Seasons 23. If I Had A Hammer - Peter, Paul and Mary 24. Things - Bobby Darin 25. Roses are red - Bobby Vinton 26. Your Cheatin Heart - Patsy Cline 27. Love letters - Ketty Lester 28. Return To Sender - Elvis Presley 29. I can't stop loving you - Ray Charles 30. Love Hurts - Roy Orbison 31. I (Who Have Nothing) - Ben E. King 32. A bringin it on home to me - Sam Cooke 33. These Arms Of Mine - Otis Redding 34. Cry to me - Solomon Burke 35. The one who really loves you - Mary Wells 36. He's A Rebel - The Crystals 37. I'm Blue (The Gong-Gong Song) - The Ikettes 38. Surfin' Safari - The Beach Boys 39. Pipeline - The Chantays 40. Miserlou - Dick Dale 41. Telstar - The Tornados 42. The Man Who Shot Liberty Valance - Gene Pitney 43. You belong to me - The Duprees 44. My Baby just cares for me - Nina Simone 45. Take five - Dave Brubeck Quartet 46. James Bond Theme - John Barry & His Orchestra 47. On the Trail - Tak Shindo Read the full article
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rollingstonemag · 6 years
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Un nouvel article a été publié sur https://www.rollingstone.fr/dick-dale-mort-81-ans/
Dick Dale, le roi du surf rock, est mort à l'âge de 81 ans
Dick Dale, guitariste pionnier et précurseur du surf rock avec notamment « Let’s Go Trippin' » et « Miserlou », a influencé toute une génération de musiciens 
Une légende s’en est allée. La nouvelle a d’abord été rapportée par nos confrères informés de chez California Rocker. Dick Dale est mort ce dimanche 17 mars 2019, à l’âge de 81 ans. Son bassiste Sam Bolle a ensuite confirmé sa mort au Guardian. Aucune cause de décès n’a pour le moment été révélée. Même s’il est répandu que le guitariste a souffert de nombreux problèmes de santé au cours de ces dix dernières années.
En 2010, Dale a dit qu’il luttait contre le cancer du rectum. Plus tard en 2015, le musicien a fait une interview choc en déclarant : « Je ne peux pas arrêter de tourner parce que je vais mourir » en raison des dépenses médicales découlant du traitement du cancer, du diabète et de l’insuffisance rénale. « Je dois amasser 3 000 $ par mois pour payer les fournitures médicales dont j’ai besoin pour rester en vie, et cela s’ajoute à l’assurance que je paie », a continué Dale dans le fameux entretien.
Icône californienne 
En tant que précurseur du genre surf rock (popularisé dans les années 60, dans le comté d’Orange, en Californie), Dale a inspiré des musiciens comme Jimi Hendrix, Eddie Van Halen, Ry Cooder et bien sûr les Beach Boys. Le « Miserlou » de Dale a également figuré dans le générique d’ouverture de Pulp Fiction de Quentin Tarantino.
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Né Richard Monsour à Boston en 1937, Dale a d’abord joué du ukulélé, puis de la guitare quand il était enfant. Son père, d’origine libanaise, a enseigné à son fils les gammes qui allaient devenir, plus tard, l’épine dorsale du surf music.
En 1954, après s’être installé dans le sud de la Californie alors qu’il était au lycée, Dale a développé une obsession pour le surf. Il a finalement réussi à combiner ses deux passions et faisant équipe avec les Del-Tones. Ensemble, ils ont composer des titres comme « Let’s Go Trippin' » en 1961, considéré comme la toute première chanson surf rock. L’année suivante est arrivée « Miserlou », la reprise par Dale d’une chanson orientale méditerranéenne. Les Beach Boys reprendront « Let’s Go Trippin » deux ans plus tard sur leur album Surfin’ USA (1963).
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D’ailleurs Brian Wilson lui a rendu hommage via son compte Twitter. « Je suis désolé d’apprendre le décès de Dick Dale. Le jeu de guitare de Dick a eu une grande influence sur nous tous (…) »
I’m sorry to hear about Dick Dale passing. Dick’s guitar playing was a big influence on all of us, and we covered “Misirlou” on our Surfin’ USA album in ‘63. Love & Mercy to Dick’s family. pic.twitter.com/QPd2wzo7zB
— Brian Wilson (@BrianWilsonLive) March 18, 2019
À l’époque, Dick Dale avait été recruté par la société Fender pour tester ses instruments et ses amplis et aider à leur développement. Grâce à son association avec Dale, la Fender Stratocaster est devenue la guitare incontournable du surf rock, avec la Stratocaster dorée signée Dale, la bien-nommée « The Beast ».
Jimi Hendrix, comme Dale, jouait avec sa Stratocaster de la main gauche. Eddie Van Halen citera plus tard Dale et le surf rock comme ses principales inspirations. Stevie Ray Vaughan, un autre disciple du genre, fera équipe avec Dale en 86 sur une reprise de « Pipeline ». La prestation sera d’ailleurs nominée pour la meilleure interprétation instrumentale rock, aux Grammys en 1987.
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Humble
« Je ne suis pas un aussi grand guitariste que les Satrianis et Van Halen », disait Dale au Washington Post en 93. « Je n’ai jamais été à l’école et n’ai jamais appris la théorie musicale. Quand je joue, je me dis : ‘Ça ressemble à un tigre, ça ressemble à un volcan, ça ressemble à la vague qui passe au-dessus de ma tête’ quand je fais du surf. Mon bassiste me dit : ‘Quand je me tiens derrière toi, je ne vois pas que tes bras bouger, je vois tes épaules trembler, ton dos aussi’. C’est parce que j’ai mis toute ma force physique dans mon jeu. J’emmène les gens faire un tour sur une vague sonore. »
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sonicsunglassess · 7 years
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Vincent: And you know what they call a... a... a Quarter Pounder with Cheese in Paris?
Jules: They don't call it a Quarter Pounder with cheese?
Vincent: No man, they got the metric system. They wouldn't know what the fuck a Quarter Pounder is.
Jules: Then what do they call it?
Vincent: They call it a Royale with cheese.
Jules: A Royale with cheese. What do they call a Big Mac?
Vincent: Well, a Big Mac's a Big Mac, but they call it le Big-Mac.
Jules: Le Big-Mac. Ha ha ha ha. What do they call a Whopper?
Vincent: I dunno, I didn't go into Burger King.
Pulp Fiction (1994)
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Soundtracks : Miserlou - Dick Dale
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cajazul · 4 years
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TBH+C---K
                                      Para la mujer que es un escopetazo en mi vida.
Who’s Zed? Zed’s dead, baby, Zed’s dead Pulp fiction
Las palabras que callamos eran las que deberíamos haber pronunciado. Prosas apátridas                                                    Miserlou 1. “¿Qué significa tu URL?” FWN---AXL consta de dos siglas. La primera refiere a Favourite Worst Nightmare, el segundo álbum de mi banda favorita: Arctic monkeys. A, X y L son las iniciales de los nombres de tres chicas que conocí y me marcaron de distintas maneras. Favourite porque son las personas que en todo este tiempo he querido a mi lado y no he podido tenerlas, pero, de alguna manera. siempre las recordaré. Cada una me enseñó algo respecto de la vida y de mí mismo. Worst porque fue una época muy difícil, no me sentía bien conmigo mismo por todas las frustraciones que conllevaba haber conocido a esas personas. Nightmare porque el tiempo se pasaba como si estuviera durmiendo, además no fue una experiencia grata. “A” representa el amor frustrado que pudo ser pero no fue, “X” es el ideal de belleza que siempre me atrajo y del cual no pude hacer nada para complacerme con esa compañía y “L” es esa amistad muy profunda que de un día a otro simplemente perdí. Ella significó mucho como un apoyo y siempre le estaré agradecido por hacer de mi soledad menos agobiante. Los 3 guiones representan esos 3 años que esas mujeres formaron parte de mi vida.  
2. ¿Por qué cierras los ojos? - Me ha dado curiosidad algo que he notado hace un rato, ¿sientes algo distinto con los ojos cerrados? - ¿Tú prefieres estar con los ojos abiertos? - Sí, disfruto observando todo. Sobre todo tu carita con los ojos cerrados. Creo que en general es así, a los hombres nos gusta lo visual. ¿Para ti es diferente? - Algo así, siento las cosas de una manera más intensa concentrado la sensación en un solo sentido. Además por otra razón. - ¿Cuál? - Prefiero no ver tu cara mientras haces tus gestos. Es muy graciosa y me distrae. 3. Conversar Echarme a tu lado y respirar fuertemente, el cansancio se apodera de mí, el sosiego de mi cuerpo está en contraposición con el latido fuerte de mi corazón. Te observo y se nota tu persistente agitación que en un momento te hará dormir por unas horas. Me abrazas y dices que me amas, te acuestas en mi pecho y quedas de nuevo en silencio. Observo tu cabeza un poco despeinada, tu cara que ya está con las expresiones de adquirir el sueño, tus senos, tus brazos, tus caderas, solo una de tus nalgas  por la posición de tus piernas, observo estas hasta su final, y finalmente tus pies. Te echas en tu lado de la cama y te duermes muy rápido. Observo de nuevo todo tu cuerpo y luego observo alrededor de mi cuarto. Mis libros, la foto de Julio Ramón Ribeyro que me regalaste, mi escritorio y mi puerta. Me detengo en el closet, pienso que luego que regreses a tu casa tengo que ordenarlo.  Mi cuerpo desnudo y mi mente totalmente calmada, relajada. Una tranquilidad como de los minutos antes de dormir. Una sonrisa suelta y divagar mientras duermes. Relajación y sueño. Admirar todo tu cuerpo y seguir divagando. No tocarte porque necesitas el descanso. Observación: lo placentero y lo oportuno en los momentos de silencio. Hambre. Volver y verte seguir durmiendo. Satisfacción egoísta luego de gozar juntos. Se va terminando el día y en algún momento despertarás. Repetición hasta quedar exhaustos de nuevo.  Escuchar todas las historias que tienes que contarme y que pospusimos para el momento en el que queremos estar abrazados o mirándonos y nada más. Escucharte y entretenerme con todo lo que me cuentas. Escucharte porque realmente me gusta hacerlo. Escucharte y adquirir conocimiento a través de un punto de vista distinto y muchas veces contrario al mío. Escucharte y abstraerme, por un momento, al puro sonido de tu voz. Saber que es el sonido que siempre quiero oír. Desde una de tus bromas hasta un “te amo”. De uno de los chismes de tu trabajo hasta una reflexión sobre las enseñanzas que adquieres en la iglesia. Escucharte muy atento porque cada palabra, expresión o entonación le dan un significado único a lo que cuentas y enriquece en cada momento a lo que quieres decir. Escucharte y desear expresar de la misma manera todo lo que siento por ti. De una manera tan viva y alegre es como todos merecemos que nos amen y es así como tú me amas y como tú lo expresas. Escucharte y por un momento sentir cierta tristeza porque no nos queda mucho tiempo. Extrañaré sentir toda la vivacidad y espontaneidad que desprendes. Escuchar a la mujer que amo y querer volver a sentir todo su cuerpo, tocar cada parte de ella y sentir ese olor propio que tiene y que ya ha dejado en mis almohadas, en las cuales conciliaré un sueño solitario dentro de poco y solo ese olor me acompañará, al menos por esa noche, porque ella no podrá. Escucharla y pasarle mi mano por su cara y recordar táctilmente cada rasgo, recordar toda su belleza física mientras su belleza interior ella misma me la transmite al hablar. Escuchar y entender cada palabra porque ahora lo placentero es la conversación. Escuchar y preguntar o buscar una frase para que sigas exponiendo tu punto al mayor detalle posible. Comprender lo que quieres decir y responder, muchas veces hasta ponerte picona porque no te gusta lo que oyes. Sentirme libre de decir lo que siento. El sosiego de mi cuerpo da paso a que mi mente fluya. Estar desnudo y ahora poder desnudar el alma. Mis sentidos le han dado la confianza a  mis sentimientos para que puedan ser expresados como siempre quisiera decirlos. Conversaciones luego de amarnos físicamente. Amarnos físicamente y luego amarnos espiritualmente. No tiene que ver un orden necesario, encontramos el nuestro, pero siempre lo cambiamos.  Conversar y expresar lo que siento al igual que cuando escribo para ti cada año. Conversaciones en las que te hablo, te refuto, te reto, te amo. Momentos donde mis sentimientos, mis ideas, mis divagaciones, mis temores y mis proyectos se mezclan y flotan en el cuarto como temas que van y vienen, que en otras situaciones no sé expresarlos. Conversar contigo y saber que siempre será la oportunidad correcta para decir todo lo que no sé decir, porque lo importante es decirlo, lo importante es conversar.                                                              Routine 4. Soledad Entrar a una sala de cine, sentarse en una de las últimas filas. La película está por empezar y nadie más viene. Inicia la función. Un corto de 30 segundos que representa la vida de uno mismo. Empieza. La cámara enfoca la puerta de la sala de cine y empieza a entrar, baja unas cuantas gradas y gira. Ahí estoy yo sentado mirando la pantalla. Enfoca la pantalla de la sala y aparece una secuencia infinita de cámaras enfocando la pantalla. Vuelve a dirigirse a mí y se va acercando por una fila adelante de donde estoy. Llega a mi al frente y me enfoca de nuevo. Se va acercando a mi cara, a mis ojos que siguen mirando la pantalla. Dirijo la mirada a la cámara. Tengo una mirada triste y confundida. Otra cámara me enfoca desde la primera fila y como al principio solo estoy yo. Fin del corto.   Los ojos son la ventana del alma. ¿Qué reflejan esos ojos cafés casi negros? Regresar de viaje y despedirse de la gente con la que fuiste, cada uno va a su casa. Organizar una fiesta y al final de esta la última persona se va. Las memorias y las emociones que quedan son una carga cuando uno depende de ser necesitado por otras personas para sentir que importa.  La dependencia de estar acompañado hace visible lo solos que nos sentimos por dentro. Esperar que nuestra felicidad tenga una imagen y sea de las personas que conocemos. ¿Debe ser así? Depender de los demás. Quizás no, pero si creemos que no debemos depender de nadie, entonces qué nos queda. Estar totalmente solos y no contar con nadie es lo mismo que no sentir plenamente la vida.  Soledad, algo muy patético pero inevitable de lo que todos huímos. Llegamos al punto que lo que nos rodea nos llega a definir y si ya no somos parte de eso, no somos nada. En qué momento definiremos o entenderemos o encontraremos o al menos usaremos un punto medio de saber estar solos, pero nunca sentirse así. Es parte de nuestra naturaleza pertenecer a un grupo, pero cada vez nos aislamos más y las oportunidades que queremos que todo sea como hace unos años se siente muy fingido y aburrido. Cuando más necesitamos de los demás, no para definirnos sino para encontrar y disfrutar todo lo demás que la vida nos ofrece, dejamos escapar todo eso. Para qué. Cuál es ese magnífico reemplazo que hemos encontrado a lo que es vivir y a nuestra realidad.  Todos estamos solos y por eso necesitamos de lo exterior. Por eso la vida es dolorosa. Por eso la vida es solitaria. Cada que tenemos la oportunidad la dejamos pasar por todos los conflictos internos que tenemos.  Nos preguntamos en cada momento difícil "¿qué hicimos mal?" y no obtenemos respuesta. Nadie quiere aceptar que son las propias decisiones que nos condenan y forman nuestro destino. No hay un camino trazado porque no hay una meta o lugar a la que debamos llegar, simplemente caminamos hasta donde nuestra vida llegue. Somos unos eternos viajeros y cada cosa que veamos en el camino es el destino.  En ese viaje necesitamos de acompañantes, y no todos estarán hasta el final, pero no podemos estar siempre por nuestra cuenta. Sin embargo, cuando lo estemos debemos saber lidiar con eso porque eso permite conocernos. Conocernos permite lidiar con todo tipo de situaciones y saber cómo aceptar a los demás. Hacer de la vida menos dolorosa y solitaria y es empezando por conocer el dolor y la soledad. Necesitamos de los demás, pero primero necesitamos conocernos a nosotros mismos. Entonces lo inevitable de buscar unirse a otro corazón o de complacerse con un cuerpo no será para evitar la soledad, sino porque estamos listos para vivir.   No hay que buscar en otras personas lo que debemos haber formado en nosotros mismos. La única persona que puede consolarte y entenderte plenamente es tú mismo, por lo que necesitas cuidarte y conocerte. Al parecer hay esperanza en esos ojos, lo único negro es su color.  5. Apatía No estar cansado, solo no querer hacer nada. Un lunes en la mañana, despertar y querer que ya se termine el día. La primera decisión determinará el resto de horas. Moverse y hacer lo que se supone que debo de hacer y cumplir con mi vida. No levantarse y sumergirse en el sin sentido que me esta empezando a envolver. Tomarse un tiempo y pensar en hacer algo diferente para no sufrir con ninguna de las dos cosas.  Me da igual todo, hay que ser parte de la maquinaria. No hay forma de salirse de esto. O vives como todos lo esperan o tomar el camino alterno de los riesgos y vivir plenamente. En la indecisión y la duda sigues siendo empujando y moviéndote a cualquier lado menos a donde quieres ir. Poner música para bañarse pero todo suena patético y no representa nada. Buscar algo triste para qué, si no te sientes así, no sientes nada, solo que el peso de vivir no lo puedes aguantar hoy. Alistarse y no importa mucho como luces. Despedirse de quien encuentras y no sentir la alegría de los demás como en otras oportunidades, todo es gris y no necesariamente es invierno, es el lente en cómo ves la vida en este mismo momento. Ver todos los defectos de lo que te rodea y avanzar con la mente en blanco, el ánimo gris y el camino a una esperanza que lo salve esta totalmente ennegrecido. Ir al lugar que se supone que debes de ir, escuchar musica, querer saltarse todas las canciones, pero estar en silencio es agobiante. Llegar, ver a las personas que siempre ves y sentir que te odian porque en ese momento tú lo haces. Odio irracional, solo te fastidia todo lo que representan, dicen o hacen. No quieres aguantar a nadie. Las horas son la brisa fastidiosa en una tarde de verano cuando te golpearon el estómago. Finaliza el horario que tienes programado y te vas, cansado de sentirte cansado. Maldecir al mundo, a ti mismo, a tus padres por haberte hecho nacer, a las personas que te rodean, a las personas que han hecho mierda todo, a tus experiencias que llevaron a traumas insuperables, a tu carácter, a la persona que se veía feliz por algo estúpido, a los perros, a los ambulantes, a los gringos, a los animales que se hacen pasar por personas, al desorden, a la indiferencia, al cariño disforzado o que tú crees así porque muy pocas veces lo sientes. Regresar. La comida para llenarse, no hay placer en nada. Querer dormir, pero no poder. Pensar en lo amargada que es la vida, pensar muchas otras más tonterías. Finalmente dormir. Esperanza que el día siguiente sea diferente, uno como verdaderamente lo vives. Ha pasado una hora y sigo sin hacer nada, echado sin pensar en nada. Dormir de nuevo. Es mediodía y recién voy a desayunar. Me alisto con toda la calma posible porque hoy no haré nada. Silencio, no hay necesidad de música porque solo se sentirá como ruido. Ver tv y seguir con el estómago vacío. La abuela preocupada llama y te riñe con cariño por no desayunar temprano. Conversamos, pero es imposible no evitar el tono triste. Pero triste de qué. Pasan las horas. Son las 4 de la tarde y sigo en pijama. Almorzar solo porque tu estómago no necesita nada, ni tu mente, ni tú. Todo el mundo pasa, pero en el claustro que significa mi cuarto en ese momento no me entero de nada. Salir a la calle por alguna necesidad y sentirlo algo distinto todo lo exterior, como si todo hubiera cambiado pero tiene la misma apariencia. Sensación de no haber caminado por esas calles por años. El día se pasó indiferente al igual que mis ánimos. Esperanza que el día siguiente sea diferente, uno como verdaderamente lo vives.  Abrir las cortinas de mi cuarto. Observar los ramas con muy pocas hojas, el cielo gris. Escuchar a las mototaxis que pasan, a los escolares conversando. Oler el desayuno que mi abuela está preparando. Observar ese cielo gris, tan melancólico que me gusta. Ir al baño, poner musica, cantar por un momento, pensar en tonterías y alistarme. Desayunar con mi abuela, sentir el cariño de esa mujer que toda mi vida me ha cuidado. Ser feliz por ese momento, pero de alguna manera hoy hay algo que me impide sentirme plenamente feliz. Decidir salir, pero no ir al lugar al que debo de ir. Ver a la gente y todas las cosas que hay en el exterior. Notar que todos están en su rutina, muy apurados, distraídos con todo lo que no tenga que ver con ellos ni sus asuntos. Subir al transporte público y pensar en muchas otras cosas más, aparte de tonterías. Surgen ideas para personajes, tramas o algún capítulo, me entusiasmo con este fluir, pero no lo anoto. Una vez que termine ese derroche de ideas quedará de nuevo en el vacío. Escuchar música, pero saltarme varias que no van acorde a la situación. Bajar y prender un cigarro. Caminar y escuchar música. Observar rápidamente todo lo que me rodea sin ninguna atención profunda. Llegar al cementerio y buscar la tumba. Sentarse al frente y prender otro cigarro, ponerlo en la tumba y prender otro nuevo para ti. Seguir divagando y finalmente animarse a abrir uno de sus libros, leer un fragmento. Terminar el cigarro y dejarle la cajetilla como ofrenda. Ir ahora a la universidad. Llegar y haberse perdido un par de clases, cruzarte con varios conocidos y saludar, uno que otro se queda para hablar un momento y alegra haberlos visto. Asistir a las clases restantes, hablar con los amigos, ir por un trago, hablar y reír. Regresar a la casa y por un momento ver todo de una manera más optimista. Querer hablar con mis papás, sonreirle a mi abuela, acariciar a mi gata, decirle a Karla que la amo mucho. Todos los sentimientos son un arranque de espontaneidad que me gusta, pero que desearía que fuera así desde el principio del día. Esperanza que el día siguiente sea diferente, uno como verdaderamente lo vives.  
6. Reflexiones Nicole regresó del colegio con una noticia que cambiaría mi percepción sobre la totalidad de la vida. Ella recién había sido cambiada a un colegio particular al iniciar la secundaria. Yo estaba en cuarto grado de primaria y seguía en el mismo colegio en el que ambos estudiamos la primaria. La educación era muy diferente, a ella le chocó demasiado porque el nivel era superior, de sacar puras diplomas y notas que no bajan de 16 a sacar ceros. Eso afectó bastante a mi hermana. Me apena aún que ella haya pasado por situaciones difíciles y luego mis papás evitaban eso para mí y me preparaban mejor para lo que se venía. De alguna manera eso me quitó bastante independencia y las ganas, por mucho tiempo, de querer hacer cosas nuevas por mi cuenta.  Las tardes durante la primaria eran muy tranquilas: después de almorzar veía tv, luego hacía la tarea y al terminar seguía viendo tv hasta que finalice el día. Salía al mediodía y tenía demasiado tiempo libre porque no tenía otra actividad que el colegio. Ahora que tengo 20 años quisiera que el Renato de 9 años me preste una de sus tardes para poder hacer más cosas. Desde el almuerzo hasta casi las 3 de la tarde tenía tiempo solo para mí y poder hacer lo que yo quisiera ya que no tenía que compartir nada con Nicole, hasta esa hora  ella seguía en el colegio. Una de esas tardes, Nicole vino con una noticia, como muchas que siempre me contaba (en ese tiempo aún seguíamos siendo muy buenos amigos), me comentó que su profesor de Lenguaje era ateo. Le pregunté qué era eso y me dijo “es alguien que no cree en Dios”. Eso me dejó perplejo y fue la primera reflexión que realize en mi vida. La existencia de Dios fue un tema que me ha llevado a muchos enredos, desde el momento en el que me entere que hay gente que no cree en Dios. Por ese tiempo yo creía en Dios, rezaba en las noches, pero no iba a la iglesia. Durante mis vacaciones en Calupe era la excepción: iba porque mis primos también iban. Esta creencia se desmoronó fácilmente porque se basaba en el miedo. Un tío que vivió una época en mi casa y usaba mi cuarto (yo dormía en el cuarto de Nicole), nos contó a mi hermana y a mí sobre el Apocalipsis, las señales antes de este suceso y sobre quienes irían al Cielo y quienes se quedarían en la Tierra para sufrir del gobierno del Diablo. Fue una época muy aterradora para mí y de un día a otro escuchar que una persona no creía en nada significó que no tenía miedo. Eso me llamó bastante la atención y fue el inicio de buscar lo mismo. Negar la existencia de Dios en primer momento fue un acto de rebelión y de querer dejar de sentir miedo. Con los pocos conocimientos que fui adquiriendo en ese tiempo, mi idea se fue fortaleciendo. Una vez que escuché y leí algo de Filosofía mi modo de reflexión pudo ser no tan débil y mis motivos no tan personales.  La conclusión a la que llegué fue muy simple porque de la misma manera fueron mis reflexiones. El hombre creó a Dios para tener algo superior y de esta manera no sentirse solo en el mundo que sigue siendo desconocido. Además de ser una forma de explicación del orden de las cosas, sean las naturales como las sociales, la condición de los hombres y las desigualdades sociales que han sido lo característico de la civilización desde siempre. Esa puede ser la primera fase de la religión y de los dioses en general. Luego con el Catolicismo se convirtió en la unión para formar un imperio ideológico, permitir el enriquecimiento de sus miembros a costa de los fieles y justificar el poder y el exceso de los reyes. O sea una forma más moldeada de lo que siempre ha sido la religión.  La última fase es producto de las revoluciones y guerras que le dieron una sacudida al mundo y ya nada pudo ser como antes. De esta manera, la religión y Dios se transformaron en una vía de escape de la miseria en el mundo y el atenuante de la angustia permanente que tenemos por darnos cuenta de lo insignificante que somos y el sin sentido de la vida misma. Buscar una comunidad de personas que compartan nuestra forma de vivir y darnos a nosotros mismos y a la personas que nos rodean algo de esperanza. El problema de esto es que hacía de las personas muy ajenas a todos los problemas que pasan en el mundo y las hacía parte del  porqué seguimos atascados en lo mismo de siempre.  Era una visión muy despectiva de la religión, pero con cada cosa que pasaba parecía confirmarlo. Decidí verlo de una manera más ontológica y solo enfocarme en Dios. No llegaba a nada porque solo me introducía a aspectos metafísicos como la fe o el alma. Descarté la idea y ya no por miedo o por rebeldía, sino sentía que era por un acto de plena libertad luego de haber pensado por mí mismo. Ahora creía entender que finalmente tenía las ideas claras y un aspecto de la vida estaba resuelto para mí. Eso cambió cuando te conocí, en las primeras salidas descubrimos las diferencias respecto a este tema. Contigo pude descubrir que un punto muy importante me faltaba en esta enredadera que me había formado en la cabeza: la moral y las enseñanzas cristianas. Cada que iba a la iglesia contigo además de conocerte y acercarme más a tu entorno, el mensaje que se transmite ahí permite conocer otra perspectiva y conocer un poco más de mi carácter y de mí mismo ya que ese tipo de valores y de moral aún forman parte de mi yo. De esta manera, comprendí que es necesario pensar por uno mismo para formarse una concepción sobre la vida, pero a la vez es necesario conocerse para saber qué ideas han formado a uno porque estas se mantienen. Esta vida es un eterno proceso, no hay un destino final, solo el camino. Adquirir ideas, refutarlas y adecuar otras a uno mismo y a sus circunstancias. Las ideas que he ido desarrollando se han ido adecuando a la base que es las ideas primarias y mi yo. Y esto no será definitivo, será un constante cambio.
                                                           Gula Las papas se fríen para el lomo saltado. Sentir hambre en ese momento a pesar que el desayuno fue más que suficiente. Sacan las primeras que ya están listas y, sin que la abuela se de cuenta porque está preparando otras cosas, coger una y soplarla y soplarla rápidamente para comerla, así con 5 más, seguir esperando que salgan las demás para seguir comiendo, no tienen sal y están muy calientes, pero igual tú las quieres, las comes quizás por hambre, por engreimiento, por aburrimiento, no me lleno, solo quiero comer, generarme a mí mismo el hambre mientras voy comiendo. La abuela queriendo que no falte para nadie, me sirve de una vez un plato con varias papas fritas, pero ya se me quita un poco el entusiasmo, igual lo como. Cuando llega el almuerzo, ni ganas me da de comer, el placer estaba en comer papas calientes y sin sal. 7. El norte Las risas por recordar todo lo que hemos hecho en la mañana. Ir regresando a la casa de mi tía abuela luego de la primera parte de los juegos del día. Nos espera la comida recién hecha, platos llenos y mucho refresco para todos. Terminar super lleno, ir a la casa de mi bisabuelo porque es ahí donde me quedaba todo el mes de febrero, muchas veces volvía a comer. Ceviche de caballa, chileno, chicha de jora como entrada, frejoles con cabrito y maracuyá como almuerzo. El gusto por el pescado lo adquirí en mis vacaciones de la infancia al igual que el del alcohol al iniciarme con la dulce chicha de jora a cada lado que iba. En ocasiones que alguien iba a Tumán y compraba chicha o los domingos que la señora Zarela vendía ceviche y chicha, en las fiestas era la bebida previa a la borrachera con cerveza. Grandes y chicos podían compartir esa bebida por lo dulce que era y porque demoraba en marearte. Ir a la huaca donde la gente tenía sus corrales con animales, comprar chicha luego de alimentar a los chanchos y a los patos. Luego de jugar en el playstation alquilado comprar con mi primo papa a la huancaína con ceviche de pota, comer ceviche con tortitas de choclo afuera del mercado de Tumán con mi tia y mi mamá luego de hacer las compras, un lujo comer hotdog en la cena junto con arroz. Ir a la casa de la tía abuela para buscar a mis primos y tomar lonche: humitas y café. La madrugada que mataban el chancho y vendían chicharrones, el desayuno era rellena con humitas y café y si alcanzaba estómago pan con chicharron. Días seguidos se comía cerdo porque a veces no se vendía lo suficiente de la carne. El arroz con pato en el que se sentía la cerveza negra, las sopas calientes en pleno verano, los bodoques de coco para relajarse un poco del calor y luego de haber almorzado, las raspadillas de lúcuma y un jarabe rosado que siempre se vendía muy poco y del que nunca me cansaba y siempre quería más. Las conchas negras y ceviche lo primero que me recibió cuando llegué a Tumbes. Piura el paraíso con la comida de mi tía Silvia, manjar tras manjar, todo era comida marina, pero que nunca había probado antes y de la que siempre se me olvida el nombre. Plátanos fritos, causa de pescado. Chicha de jora que me ha acompañado todo mi vida. Crecidos todos los primos ya íbamos a la señora Zarella y pedíamos nuestra fuente de ceviche y nuestras jarras de chicha de jora, ya no teníamos que esperar que los tíos nos inviten a ir a ese lugar. Comer, conversar, estar rodeados de los señores del pueblo, sentirnos hombres, ir por cervezas, pero esta vez salir del restaurante porque aún no teníamos la edad. Tomar y reir.  Sensación de no querer hacer nada, de estar sentado y solo observar el cielo y todas las plantas del parque que están al frente de la casa, ver que lindas han crecido las flores que el tío Beto sembró en ese parque que nadie cuidaba a pesar de ser de todos, todos los familiares sentados, algunos hablando y otros también en silencio mirando a la nada por esa pesadez que da el placer de comer comida tan deliciosa. Pasarse el poto con chicha entre primos y tíos. Momentos claros de felicidad, sentirse relajado y complacido de algo tan simple como comer y estar lleno, de sentir la compañía de todos tus familiares que solo ves un mes en todo el año.  Las comidas en Lima se sienten muy distintas porque no hay ese relajo y esa compañía característica de mis veranos en el norte, pero igual disfruto comer lo que a diario hace mi abuela, conversar con ella y con los familiares que a veces nos acompañan en los almuerzos, en las cenas con mis papás hay días que tenemos buenas conversaciones y nos reímos, hay otras en las que solo como rápido y tengo que seguir haciendo lo que debo de hacer.  Enojarme porque estoy con hambre. No querer hablar y no poder aparentar ni siquiera en la expresión, una vez que empiezo a comer algo vuelvo a estar normal e incluso sonrío o comienzo a hablar sobre cualquier cosa. Te diste cuenta de eso, te sorprendiste de lo rápido que como y también de la cantidad que es mucho mayor a lo que tú comes usualmente, me dejas una parte de tu hamburguesa a pesar que al principio digo que estoy lleno porque sabes que igual la comeré. Eres la que siempre dice para ir a comer una hamburguesa y la que tienes sus lugares donde comer, como esa pollería por Las flores a la que fuimos por mi cumpleaños, Hawaii en el centro y a comer salchipapa a una cuadra de tu casa. Le dimos una oportunidad a Alva’s y nos pusimos tristes cuando definitivamente cerró. A pesar de lo mucho que me gusta comer no tengo lugares especiales, me acostumbré tanto a que mis lugares especiales sean la cocina de mi abuela y la de mis tías en Calupe. Una sorpresa muy grata probar de casualidad como tú cocinas, probar la carne frita y el puré que hiciste cuando fui a tu casa a ver una película muy mala que ni llegamos a la mitad. Verte comer y hablar con mi abuela, sentirme feliz, de nuevo acompañado por personas a quienes amo mucho. Preparar chorizo y quesos con vino para ver nuestra película, sentirme lleno y feliz, tenerte abrazada y ver esa película de terror que te llamó la atención y que al final nos terminó gustando. Momento de claro de felicidad, sentirse relajado, lleno y tener la compañía de cada sábado. Ahora eres mi Norte.
8. Una sonrisa de agotamiento Levantarse a una hora prudente para aprovechar el día y sin flojera de nada: estar listo para vivir desde que me despierto.  Desayunar con mis tíos y mi papá un día de semana porque hay la posibilidad de tomarse todo el tiempo.  El transporte público vacío y que no haya tráfico.  Tener una canción en la cabeza, poder encontrarla y escucharla.  Ver el cielo gris de Lima y sentirme del mejor ánimo posible.  Cruzarme con varios conocidos y hablar con ellos, que finalmente se reúna el grupo de siempre y pasar un momento juntos. Los momentos rutinarios se pasen de manera rápida. Visitar a Karla de manera repentina y poder hablar por un momento, reír y besarnos. Ver lo hermosa que es, escuchar su voz y desde ese momento ya extrañar cada historia que tiene por contarme, su compañía, todo lo que me transmite. Darnos un beso de despedida. Sentirme muy feliz por haberla visto. Leer un libro que me enganche con cada página, un libro memorable y que me enseña algo.  Ver películas de corrido e ir completando mi lista que debo de ver antes de morir.  Leer artículos interesantes Fumar un cigarro mientras camino y escucho música Descubrir música que se convierte en mi favorita desde el primer instante Escuchar el timbre de mi casa y saber que eres tú Las conversaciones que nunca recordamos previas a amarnos Los primeros besos lentos que poco a poco van siendo más intensos.  Ver como te desnudas, admirar tu cuerpo, el deseo de verlo detenidamente. Besarte desenfrenadamente.  El silencio mientras nuestros cuerpos se comunican Terminar exhaustos y ver tu cara cansada y contenta Sonreír y admirar de nuevo lo hermosa que eres Me preguntas que me pasa, pero no pasa nada solo quiero observarte, ahogarme con cada uno de tus rasgos.  Ir por agua, regresar y verte con uno de mis polos Sonreír  Sonreír por cada una de estas cosas, dar una pausa a cada una de estas cosas y saber que es mi satisfacción. Todos mis placeres me llevan inevitablemente a una sonrisa.
9. Lolita El primer copo de nieve que cayó en mi cabeza   Campos de trigo en un atardecer  Un melocotón fresco del que quieres disfrutar con cada mordida, lenta y pequeña El baile íntimo con una canción lenta, la pareja muy cerca susurrándose cosas que solo ellos entienden, los minutos previos a los besos apasionados Los detalles de una pintura renacentista que quiero colmarme con todos sus detalles La química instantánea al bailar El panorama perfecto para tomar una foto El chiste inoportuno que será recordado más que toda la situación en la que se contó Lolita el incendio de mi vida que me quemo por dentro El pecado que no cometí y del que me arrepiento 1955. 2014 El alma de mi adolescencia La desdicha, la frustración, el deseo El primer acto, pero no la obra entera Nervios, mutismo, incomprensión de los sentimientos Ella tiene muchos nombres pero una sola imagen en mi memoria En mis deseos y en mis sueños siempre será Lolita La fantasía de todo hombre ¿Eso me acobardaba? Sentir que no era  suficiente La veo ahora en muchas mujeres, el fantasma que me persigue y del cual no hago mucho por huir  Cometo los mismos errores con todos esas piezas sueltas que forman a mi Lolita Una foto y ningún adiós.  
                                                    ¿Quién soy yo?
10. "¿Por qué eres tan callado?” No eres la primera persona que me lo dice. Y no lo hago al propósito o quiera demostrar algo con mi silencio. A veces simplemente no se me ocurre nada para decir. Creo que esto se debe a algo que me pasó hace unos años. En el verano del 2014 fue el inicio de este silencio. Aunque hay un antecedente profundo, cuando era niño era de hablar bastante, pero esto se detuvo al darme cuenta que me gustaba una compañera del colegio. No sabia que decirle y me ponía muy nervioso. Por lo que no me iba muy bien con las chicas. Sin embargo, durante cada verano que viajaba a Chiclayo mi primo quería que sea quien lo acompañe a visitar a la chica que pretendía. Como era un pueblo chico, todas las chicas siempre debían salir acompañadas ya que era inevitable que todos se enteraran lo que hacían. Por lo que esta chica siempre estaba junto con una amiga suya. Esta amiga gustaba de mí pero yo no de ella, así que era un deber quedarme con ella mientras mi primo pasaba tiempo a solas con la que sería su enamorada. Ese verano del 2014, mi mamá llevó a varios primos míos, a mi hermana y a mí al museo del Señor de Sipán. No pudimos ver ni la mitad de las cosas que habían allí ya que como grupo estábamos riéndonos muy fuerte y corriendo por todo lado. Subimos a un ascensor y yo de manera muy tonta presiono un boton diciendo que era para activar la música, pero era en realidad la alarma de incendios. Sonó muy fuerte y todos nos asustamos. Mi primo Beto quiso salir del ascensor, pero lo único que hizo fue sacar la cabeza por lo que la puerta del ascensor se quedó abierta. En ese momento vino seguridad y nos llevó a la salida del museo. Quisimos entrar de nuevo, pero fue en vano. Esa misma noche, mi primo Luigi que también había ido, me dijo para dar una vuelta por el barrio. Nos encontramos a un grupo de chicos jugando vóley y otras personas viendo el juego, entre estas estaba una amiga de Luigi. Mi primo le contó la anécdota y los tres nos reímos mucho sobre lo que pasó. Comenté como añadidura ciertas cosas. En general fue una muy buena conversación. Más tarde esa noche, mi primo Gerardo, quien me pedía ser su acompañante de conquistas y que también había ido, me dijo que hoy también iríamos a ver a su saliente. Esa noche fue diferente a las demás porque esta chica y su amiga estaban sentadas en una banca al frente de la casa de la amiga, afuera de la casa estaban sentados sus abuelos. Por esto, mi primo y la chica no pudieron moverse de la banca, entonces los cuatro estábamos sentados en esa banca y al frente los abuelos. Todos estaban muy callados y los intentos de conversación morían muy rápido. Quise romper esa tensión contando la anécdota, a pesar que estaba muy nervioso y desde el principio yo era el que siempre no sabía qué decir. Hace poco tuvo bastante éxito y creí que esta vez también sería lo mismo. A la mitad de lo que contaba veía que no generaba ninguna reacción lo que decía y ya no quería decir nada más, pero debía terminar para no quedar como un tonto. Al finalizar el silencio continuó, ni Gerardo me apoyo comentando algo.      11. Laugh Reir. Reírse con los amigos hasta el punto de no poder respirar bien y que la risa duela porque es imparable. El motivo es una tontería que se le ocurrió a ellos, pero no puedo aguantar la risa. Y el desgraciado que vaya agregando más tonterías y reír juntos. El sonido de las risas dejan de ser controlado, modulado y salen los ruidos más toscos y naturales que a ambos nos puedan salir. Las caras cambian con el tiempo, pero el sentimiento es el mismo. Esa amistad, confianza y camaradería para encontrar el mismo tipo de idiotez para pasarla de risa en risa. Amigos, familiares o hasta desconocidos es una química sin mala intención con la que se pasa bien y ya sientes un nivel más cercano de amistad. Cada una de esas personas quedan en mi memoria y de la mejor manera, queriendo volver a verlas o con solo recordar reírme solo. Esa risa que tengo que ha ido evolucionando con el paso del tiempo hace desplomar esa apariencia de serio que tengo. Hay veces que de las menores tonterías me río al igual de momentos muy graves o inconvenientes para la risa. Algo psicológico sin duda. Muchas amistades a veces son graciosos para mí y ellos no lo notan y hasta me preguntan por qué me río: incómodo momento. La felicidad muchas veces es indescriptible, basta con recordar el momento para sentirte feliz o hacerle recordar un fragmento de la historia a la persona con quien se vivió ese momento para que ambos sientan esa felicidad. La felicidad no es tema interesante para escribir, es por eso que es preferible el silencio, porque esta no es una etapa es una cuestión de segundos que quedan para siempre en la memoria. Pero la risa es de esos pequeños placeres por los que vale la pena vivir como tantos otros de los que no nos acordamos hasta que los sentimos o vivimos o también cuando ya no los tenemos. Quizás porque las mejores cosas en la vida son gratis es que no las valoramos como debe ser, pero es hostigante sobrevalorarlas, lo encuentro más como aprovecharlo lo mejor que podamos y queramos. Caminar rodeado de naturaleza, de la vegetación, no oír ruido, sino los sonidos de las aves, el viento que agita las hojas de los árboles, coger una ciruela de un árbol y comerla, observar el atardecer, ver a la persona que amas , solo eso, ver tus ojos que me transmiten todo tu amor, tu sonrisa porque no entiendes por que te quedo viendo por largo rato. Sentir tus abrazos y tus besos. Caminar en silencio agarrados de la mano. Una expresión tuya que se me impregna como recuerdo. Estos momentos tan fugaces en el tiempo, pero eternos en la memoria son la felicidad, y de alguna manera un buen soporte de la existencia misma. Descubrir que la vida no tiene sentido y la existencia es un inicio sin camino ni destino no hace que la angustia sea permanente, sino en el momento en el que uno se da cuenta de todo esto. La inexistencia de un propósito hace aferrarnos más a la vida porque es lo único que tenemos. Vivir al máximo porque una vez que morimos ya todo terminó. Un optimismo nacido de la angustia y de la negación de todo fin superior. Las ideas fatalistas deben concluir en algo esperanzador. “Una parte de ti debe ser optimista, es esencial para que puedas vivir plenamente”. Pero solo una parte porque en todo debe haber equilibrio. Los pequeños placeres de la vida que siento contigo equilibran ese amor que se ha ido formando y mejorando cada dia en estos 3 años. Las risas desenfrenadas son lo instantáneo, que me hagas sonreir con mi corazón es lo permanente.
12. Música, cine y literatura Mi autonomia musical empezó escuchando Porta y rap de los 90’s que escuche en GTA San Andreas. Sin embargo no duró mucho y tuve otra etapa de descubrimiento musical; cuando descubría un nuevo género o banda dejaba todo lo demás de lado. El rock alternativo fue algo fugaz porque lo escuche por la banda que un primo me recomendó pero de la que me olvidé para siempre su nombre. Los hits pop tomaron lugar y la música que encontraba en Tumblr a partir del 2013, las primeras noticias de Arctic monkeys empezaron en esa red social. En ese año creí que era una banda nueva y solo tenían dos canciones: Do I wanna know? y R U mine?. El 2014 fue el año que cambió todo y el prólogo a lo que soy ahora. Me creé una cuenta de Twitter de puro aburrimiento, mientras navegaba encontre una lista de música “canciones para escuchar una tarde de invierno”, por el cielo gris y el frío que hacía la puse. Esa lista es la raíz de mi curiosidad por descubrir material en internet. Entre esas canciones estaba When the sun goes down, me gustó de inmediato y sentir que era el sonido que estaba buscando por mucho tiempo. Busque más canciones de Arctic monkeys y las descargué a lo loco, muchas no me gustaron tanto pero la emoción de tenerlas podía más. Me convertí en un fan de inmediato, pero seguía pegado con AM, su álbum del 2013. Poco a poco fui buscando en sus otros álbumes y esto se extendió a escuchar a bandas relacionadas con ellos. Las primeras películas que formaron mi interés por el cine fue la saga de Star wars. El episodio III estaba por estrenarse y mi papá quería que Nicole y yo nos enganchemos como debía ser. Nos hizo ver las otras 5 películas para que podamos entender. Pasamos tardes enteras con esas películas. No me acuerdo muy bien si llegamos a ver el episodio III o no. El interés y la raíz estaba ahí, pero no fue hasta el 2014 que mi gusto por el cine fue parte de mi vida. Cuando use Tumblr adquirí el gusto por la música, cine y literatura que yo mismo encontré o curioseé en internet y encontré algo que me gustó. En esa red social usaban gifs de varias películas y en mis tardes libres del colegio me ponía a buscarlas para verlas. En el 2016, cuando mi familia se animó a usar Netflix fue que mi gusto por el cine se consolidó. Descubrí lo que era las películas de culto y decidí ver todas las que pueda encontrar. Me suscribí a canales de youtube que hablan sobre cine y adquirí más conocimiento sobre este arte. Busqué todas las películas que debería de ver como un buen cinéfilo (aunque no me considero así) y por cultura general. Esto fue un proceso de años y aún sigo aprendiendo sobre esto. Me ha gustado tanto que quisiera estudiar cine, pero no para ser un director, sino por el mero gusto y adquirir mayor sensibilidad y tener una mayor influencia respecto a esto. La venganza de la vaca de Sergio Aguirre fue el primer libro que leí con mucho interés. Me lo dejaron como tarea para mi curso de Plan lector en 5to de primaria. Me gustó tanto, pero no sé muy bien que hice con ese libro. Lo avanzaba más de lo que la profesora indicaba como tarea. Fue el único libro bueno de ese curso, pero el bien que me hizo fue descubrir lo mucho que me encanta leer. El año siguiente encontraría una edición de Cien años de soledad en el cuarto de mi hermana, también por su curso de Plan lector. Me llamó mucho la atención el título porque no entendía muy bien a qué se refería, no era un título directo como los libros de mi curso. Lo leía antes de dormir, pero fue una mala idea. Al contrario de El sueño del celta de Mario Vargas Llosa, que me regalaron el año que este escritor ganó el Nobel,  Cien años de soledad no me aburría o me daba sueño, sino que me hacía avanzar aún más de lo que planeaba por noche. Este libro fue mi mayor experiencia literaria y a muy temprana edad, me atrapaba con su trama a pesar que no entendía muchas palabras ni tampoco la trama, incluso muchas páginas estaban sueltas y yo ni cuenta me había dado. Me hacía recordar a mis vivencias, a mi familia y también fue lo más erótico que había leído hasta ese momento. Por mucho que me haya gustado, no cambié el horario de leerlo, solo en la noche. Cuando lo terminé fue el final de un viaje espectacular, pero no podía creerlo ni aceptarlo y leí las últimas líneas un par de veces. Este impulso enorme hacia la literatura fue algo individual en su momento. Luego de eso no leí otro libro y seguí con las cosas que un niño de 11 años hacía. Estos tres gustos pilares en mi vida se iniciaron individualmente, pero de acuerdo a que iba tomando más interés y conocía más de esto fue que se fueron relacionando. Los libros de George Orwell los leí porque 2+2=5 de Radiohead está inspirada en su obra. Los soundtracks de las películas los buscaba y escuchaba como canciones del diario. Y respecto a los 3 buscaba y me sumergía más en internet. Las series también adquirieron mucha importancia. Mad men sobre todo porque es mi favorita y me permitió descubrir aún más sobre mis gustos. Me enamore de la década de los 60’s, y gracias a esa serie encontré música y cine de la época que me encanta. Todo esto se volvió parte de mi vida y un camino que quiero recorrer, estudiar cine y literatura, abrir un bar donde haya música en vivo. Mis gustos y yo se habían formado un solo camino y una determinación de mi vida muy clara. Cuando te conocí, pasaría mucho tiempo para irte mostrando cada una de estas cosas. Nuestra primera conversación sobre estos tres gustos fue sobre la música. Te comenté que estaba escuchando a Mac Demarco y tú lo buscaste y me enviaste Blue boy, la canción que encontraste y estabas escuchando. Desde ahí sabía que tenías un interés por mí. Nuestra primera noche juntos puse en youtube un concierto de DIIV, pero en unos pocos minutos me di cuenta que no era la música apropiada. Lo cambie por el AM y hasta te pusiste a cantar Arabella, en ese momento sabía que eras a la mujer que podía amar completamente por tu espontaneidad y porque me podías sacar una sonrisa en cualquier situación. Al igual que en ese momento, todas las veces ponía música que pensaba que estaban acorde al momento. Al principio tu escogías las películas, usualmente eran las de terror, terminábamos riéndonos por las cosas que decías y nos olvidábamos bastante rápido de la trama. Cuando empezaron los sábados de películas poco a poco te fui mostrando las películas que había visto, la mayoría te parecieron muy extrañas o fuertes como Requiem for a dream. Nos demorábamos como 3 sábados en terminar una película y me gusta mostrarte esa parte importante para mí. Recién en el 2019 pudimos ir al cine y ver tremendas películas que a ambos nos interesaban, en los años anteriores las películas de Marvel eran el boom, a ti te gustan pero a mí no, así que no pudimos ir juntos. Con Joker o Once upon a time in Hollywood volvimos al cine y de una manera más cinéfila de querer buscar versión subtitulada e ir hasta otros distritos. Poco a poco sin querer te iba introduciendo cada vez más a mis gustos porque también tú entiendes que es una parte importante en mí. Eso lo noté con los dos libros que me regalaste, El perfume y Ulises, fue un gesto muy bonito que me hizo muy feliz. Y de muchas maneras me demuestras el interés que le vas tomando a estas tres cosas porque me interesan, al principio no te llamaba mucho la atención leer libros o no habías escuchado cierta música o visto una de “mis películas raras”. Me demuestras tu amor involucrándote con lo que me interesa, y yo lo hago de la misma manera. Te demuestro mi amor mostrándote retazos de mí en cada obra, película o canción.
                                                          1968 Mi serie favorita es Mad men y la he visto 3 veces. En cada oportunidad fui descubriendo algo nuevo porque cuando retomaba esa serie había algo de por medio. En cada lapso me iba informando de más cosas y comprendiendo más detalles y referencias. Me enamoré al principio de la década de los 60’s por su estilo y sus sucesos, luego me di cuenta que fue una época de una esperanzadora promesa que nunca llegó a cumplirse. Los vencedores de esa época fueron los que supieron que corriente había, pero que no dejaron arrastrarse, sino conocerla, adaptarse y sobresalir. Además que en este largo camino que es la vida, lo único fundamental es conocerse y amarse a uno mismo para luego estar listo para el mundo.
13. Summer of love “No me abraces, tengo demasiado calor” Sonrisa No hay palabras románticas al instante Sábanas empapadas Ventanas abiertas Un ventilador no es suficiente Almohadas tiradas al costado de la cama Densidad del tiempo No hay palabras El calor es agobiante Solo para uno de los dos Acercas tu cabeza a la mía y me miras Me dices algo, esta vez es algo lindo Sonrisa Te pude encontrar luego de recorrer dos parques. Nos saludamos y comentamos muy rápido que a punto ambos estuvimos de irnos sin que se llegue a concretar la cita que tanto acordamos la noche anterior. Conversamos y finalmente ya no sentíamos esa relación profesora/alumno. Finalmente las cosas ya iban a despegar. Todo el 2016 te vi de una sola manera: una mujer inalcanzable que me gustó y solo quedaría en eso. Pero esa no fue la primera mirada que determinaría algo. Cambiar esa percepción y mirarte como hasta ahora lo hago. De darme cuenta de lo mucho que me atraes y que algo cambió porque no solo eres una persona con la que comparto un rato, sino con quien quiero compartir todo. Solo basta una mirada para darse cuenta de todo eso. No es enamorarse a primera vista. Es saber que a quien estoy mirando es de quien me voy a enamorar. Salidas rápidas, un parque era suficiente, estar abrazados y hablar era lo único que necesitábamos. Confundir la galleta con la cerveza. Ir a comer de forma inesperada y que tú invites. Sorpresa de lo rápido que hacías notar que yo te gustaba. El inicio del amor donde no dejaba de pensar en ti y querer estar a tu lado Hoy más que nunca envidio ese inicio porque no solo era un querer también era una posibilidad Verte llegar aunque tarde pero feliz de que finalmente estés a mi lado y querer que no te vayas nunca Poder abrazarte y seguir sintiendo esa paz por mucho tiempo Inevitable el tiempo de regreso e interminable la espera de nuestra próxima salida. Aún no creer que todo era real. Regresar y seguir sintiendo tu perfume, tus besos y ya nada era igual. El espacio que significas en mi vida fue notorio desde el principio. Pensaba constantemente en ti, solo en querer seguir viendo, pero sin estar seguro a donde íbamos porque eso estaba aún por averiguarse sin saber cuando. El tiempo lo determinaría (y lo hizo). Inicio de solo pensar en ti y querer verte, escucharte y poder hablar, sentir que puedo expresar lo que soy de la manera que me gusta. Como siempre he querido hacerlo. En un solo verano descubrí que estaba enamorado de ti y no pensaba en nada más. El verano lo hicimos para amarnos lo más que podamos porque el resto del tiempo el amor compartía lugar con el compañerismo, las responsabilidades, la rutina, los días ocupados, los problemas ajenos a nosotros, el mundo exterior. Noches de verano Cigarrillos y tacos Una avenida y sus calles continuas Bulliciosa y desordenada como todas las demás Cualquier lugar es escenario perfecto para una historia de amor No haber pasado nunca por ahí Llenar las calles con nuestros recuerdos Tranquilidad y ver todo de una forma distinta El amor hace que todo se vea agradable Tú y yo y las noches de verano
14. Finaliza el día y ¿qué somos? Concentraciones a las 5, ambulantes por cualquier lado, con mercancía para el momento, policías algo aburridos conversando entre ellos, selfies, grupos fumando y bebiendo cerveza. Qué carajos pasa con la gente, la protesta solo un momento de pasarla bien con los patas y tomarse una buena foto. No logramos nada, nos vamos a casa y todo sigue igual. La misma historia de siempre. No aprendimos nada de lo que pasó. El momento terminó y solo lo que los vivieron lo disfrutan con el recuerdo. Con el tiempo se convierte en algo que se conmemora pero nada más. Toda la agitación de la ola se ve espeluznante a la distancia, pero mientras se va acercando a nosotros solo nos moja los pies. Los abuelos que se quejan de todo son los jóvenes que quisieron cambiar el mundo y fallaron. Todas las formas cambiaron y entre época y época nos dividen por muchas cosas, pero los problemas se siguen arrastrando. Nos siguen engañando que cambiamos algo. Y el legado se llega a banalizar con el tiempo. Todo se convierte en una bonita anécdota que solo les importa a unos pocos que al final no hacen nada. Performances, marchas, bandas con mensajes que solo ellos escuchan: todos lo ven como una época propia de la juventud y quien se mantiene de esa forma es un inmaduro. Los proyectos fallidos, los sueños frustrados. Todo lo soportamos, siempre queremos buscarle el lado positivo a las eternas frustraciones. La revolución que llega tarde, las buenas intenciones que solo generaron crisis y una sonrisa de amargura. Los líderes que todos creían que llevarían a la sociedad al cambio muertos antes de lograr algo concreto, solo nos hicieron soñar. Pero continuamos buscando los cambios, si solo aceptamos caminar en círculos todo está perdido. Los mismos errores se cometen porque el objetivo sigue siendo el mismo, al igual que las trabas, la oposición y los contextos. Pero continuamos el mismo proceso. Los escenarios apocalípticos nunca llegaron, pero todos los problemas están y los vivimos, solo no los aceptamos al igual que las masas víctimas y responsables de esos mecanismos. No aprendemos nada, y ya nadie quiere empezar de nuevo. No aprendemos nada, solo el ya no querer intentarlo y no hacer nada al respecto, solo dejar que las cosas pasen. “La historia se ha hecho para olvidarse. La vida se edifica sobre la destrucción de la memoria”.  Ahora ya nadie quiere hacer historia, todo pasa tan rápido, todo parece ser importante y nada lo es a la vez, la sensación de un día es algo que ya nadie jamás volverá a recordar. Solo somos testigos indiferentes de lo que pasa, incluso de nuestra propia vida. Comentarios estúpidos, noticias sin importancia, echarnos a nosotros la culpa de lo que pasa y tragarse todo. Aguantamos todo, nunca pasa algo bueno, solo se enriquecen unos cuantos y si eso genera que las personas trabajen más y puedan ganar algo todo bien. Nadie piensa en que hacer aparte de trabajar y tratar de conseguir lo que se necesita para vivir. Escapar, caer en lo que tanto se reniega de “mejor empieza el cambio por ti mismo”. Querer explorar las profundidades del yo. Encontrar mensajes motivacionales irritantes, personas que predican bonitos y trillados mensajes que ni ellos siguen, la gente que quiere aislarse de todos los problemas y creer que eso es hacer lo correcto. Eso es solo parte del problema. La inactividad y la indiferencia nos condenan a la interminable frustración. Frustración es lo único que se consigue con gente que se cree saberlo todo, pero no hace nada. - Entonces ¿tú estás haciendo algo? - No, al parecer no - Al parecer solo eres uno más de los que tanto se quejan y creen tener la razón en todo, pero no hace nada. Eres igual al resto - Todos somos así - Solo buscas excusas - ¿Con qué debería empezar? - En saber lo que quieres hacer - Lo sé, pero es a largo plazo - Lo importante es hacer algo a largo y corto plazo, sino es lo mismo que nada Mantenerse callado porque nadie ni uno mismo hace algo. Fin de la historia, nadie da el primer paso y tampoco está bueno comentar, los comentarios son innecesarios. No nos queda camino posible. Frustración otra vez - QUE GUARDES TUS ENVOLTURAS NO COLABORA EN NADA A FRENAR EL CAMBIO CLIMÁTICO Los problemas parecen tan abstractos ahora, no hay a quien culpar que a grupos enteros de personas, pero a la vez todos formamos parte de ese encadenamiento de desastres. El mundo cambia para peor y los problemas contra los que los abuelos lucharon permanecen. Todo está por hacerse, por renovarse y transformarse. No hay legado, no hay enseñanzas, la memoria está vacía y hay que empezar a llenarla. Somos los eternos novatos.
15. 20:12 Un corazón azul, decirte te quiero, el temor por el futuro, no querer apresurarse en nada, ir aprendiendo mientra se vive el amor y la relación. Un paseo en el centro y mucha conversación. Tomarte de la mano y correr para alcanzar la 10E, al final este carro se planta como 10 minutos en el paradero que subimos, sentada acercarte a mí y yo acariciándote la cabeza. Me di cuenta que era el momento para decir lo que tenía que decir, además que ese día me di cuenta que aún no éramos una relación formalmente. Besos al llegar y decirte si quieres estar conmigo. 5 de enero del 2017 a las 10 de la noche. Descubrirte en tus diferentes fases, conocer más cosas de ti, la confianza nos permite hacer más, querer ver más allá, planear cosas juntos, apoyarnos en los diferentes proyectos que nos proponemos, estar presente en las diferentes etapas que atravesamos. Montañas. Las montañas rocosas. 100 generaciones y nadie nota el cambio. Cielo. El cielo azul. Algo que nadie aprecia. Muchos colores y poca atención. El sol. Cuántas veces trate de observarlo directamente. Agua. Los ríos. Tranquilidad. Algo que se siente muy bien. Karla Pedraza Flores. Mi abuela las siembra. Estar sentando alrededor de ellas y pasa un avión. Cielo. Atardecer en la playa. Mi familia unida observando eso sin entender porque a mi mamá le gusta tanto. Todo junto en un paisaje. Songos. Caminar y disfrutar nuestro primer viaje. Aventura, subir a través de los ríos. Estar en la parte más difícil, tener miedo y temblar por un momento, a duras penas lograrlo. Verte, preocuparme por ti, verte caer y no poder hacer nada, solo esperar que llegues bien al otro extremo donde ya estoy. Llegas, te doy la mano y no quiero soltarla nunca más. Amor. Creer que nunca lo sentiría antes de conocerte. Pero en cada momento sin saber exactamente cómo lo siento. Eso nos hace humanos, la inteligencia ya no es nuestro privilegio. Se lo dimos a nuestras creaciones. Creaciones. ¿Solo nosotros creamos o nos han creado? Humanos. Hechos de una mezcla de químicos que sueltos solo hacen cosas que son útiles. Humanos. Hechos de un hombre y de una mujer. Nuestras creaciones como conjunto, yo qué he creado. Literatura, mi sueño frustrado Ciudades que me rodean. Creaciones humanas. Tecnología. Creación humana.
¿Que es un hombre? Lo desconocido que guardamos es lo que nos define, todo lo que descubrimos lo encapsulamos en nuestras creaciones ¿Somos algo creado por Dios? Creamos un mundo y una figura para nuestras necesidades. Todo lo que tengo es mi vida y mi corazón. Abro mis ojos, te escucho hablar con nuestros compañeros de viaje. Veo la naturaleza. Las ramas de los árboles siendo movidas por el aire. El sol dándonos el calor necesario para echarnos y poder relajarnos, el agua sigue su lento curso, la gente bañándose, sentir la roca en la que estamos juntos todos. Te veo sonriéndome. Te tengo a ti también, tengo mucho más que solo mi yo. La naturaleza, no escuchar ningún sonido relacionado a la ciudad. Caótica ciudad. Ciudad sucia y vulgar. Alejarse, estar yo en este momento viendo la naturaleza, sentir paz. Mi corazón está tranquilo. El corazón, figura romántica, pero donde sentimos el amor, el sentido de ser humanos, sentir algo. Alma ¿la tenemos? O es otra figura para explicar cosas que no conocemos de nosotros mismos. ¿Qué es esta voz que tanto me marea? Soy yo ¿Quién soy? ¿Qué soy? Yo soy yo mismo. Este cuerpo soy yo. Esto forma lo que soy. Caminar de regreso, bajar la montaña y conversar contigo cuando se puede. Sentirme feliz, un descanso de todo. Solo el contacto humano a través de la naturaleza. Sujeto tu mano otra vez, siento lo mismo, no quiero soltarte, quiero caminar contigo.  Este aniversario ha sido muy diferente. Estamos separados durante todo el verano. Esta época era cuando más tiempo pasábamos juntos. Ha sido difícil desde el inicio. Al principio no lo quisimos ver de esa manera, pero cada día que pasaba y volvía a la casa en la que vivo siento que todo me falta. Verte en la pantalla de mi celular me hace muy feliz, pero a la vez me pone triste. No me pueden salir palabras que signifiquen que te extraño porque empeoran mi situación. Me siento encerrado, restringido de todo y aislado sin querer. Tú eres lo que me permite continuar con ánimo a pesar que muchas veces no me sienta por completo de esa manera. Te extraño mucho y las horas que pasamos hablando nunca son suficientes. Nunca ha sido suficiente cuando se trata de estar contigo, siempre he querido tenerte por más tiempo sea para hacer cualquier cosa, pero contigo. Las visitas repentinas en las que solo dábamos una vuelta por la cuadra y nos despedíamos con un beso me hacían regresar a mi casa muy feliz. Verte sonreir a través de nuestras videollamadas. El dia de nuestro aniversario llego y se sintió muy raro, ya no hubo paseo en el centro ni viaje a las afueras de Lima, una llamada de 20 minutos con 12 segundos. La tristeza, el cambio de situaciones, muchas cosas habrían influenciado en ese momento. Pero de eso ya nada importa, solo sé que al regresar no quiero desperdiciar ningún minuto y disfrutar todo lo que nos perdimos esta temporada. Mi situación cambió e incluso yo, pero me alegra que tu sigas esperándome y saber que una vez que nos volvamos a ver seguiremos avanzando juntos.
                                                      Kind of blue
16. Black socks Tu pierna doblada La piel color canela Una media negra Tu espalda firme y tus caderas moviéndose Tu cabello despeinado Tus piernas en mis hombros Las observo Medias negras No entendía porque no te las sacabas Recuerdo la primera vez que vi tu cuerpo desnudo Sacarte cada prenda Paso mucho tiempo para darme cuenta que sentía un pequeño chasco que las medias sigan puestas, luego descubrir ese fetiche controlado por observar todo el cuerpo desnudo incluyendo los pies, que para muchos no tiene ni importancia. Muchas veces no le tomaba importancia. Otras sí, y tú jugabas con mi fetiche prometiendo que lo harías pronto, pero no lo hacías. A veces sí, y seguíamos amándonos con la misma intensidad. El placer individual aumenta, pero se sigue manteniendo el de ambos. Las medias negras puestas o no al final no tienen importancia, lo único que sí es seguir viendo tu piel canela. Las medias negras son cosas que quisieramos del otro, pero que si no las tenemos no hacen gran diferencia o que la otra persona no podrá ofrecernos porque hay otros factores que determinan que no se pueda dar. Muchas de estas cosas son cualidades que esperamos del otro. Los detalles que nunca nos hemos dado. Las cursilerias que no hemos hecho. Sin estas igual seguimos bien, llevamos las cosas a un ritmo que nos ha gustado a ambos, pero que también debemos replantear de vez en cuando. Hay cualidades tuyas que he conocido y que han hecho que me enamore de ti. Hay otras que me gustan, pero que no las veo en ti, pero para qué te voy a pedir eso, para qué voy a pedir que cambies como eres solo para complacerme. Te amo por como eres y no por lo que quiero que seas, eres una persona completa que me ha enamorado con todas las cualidades que tienes y compartir mi vida contigo se lleva de acuerdo a las cualidades de ambos que al otro gusta. Errores o malos comportamientos son lo que se pueden cambiar, pero no se puede agregar más cosas a una persona, porque sino ya no es la persona que amas, sino algo que se quiere moldear al capricho de uno mismo.
17. White El azul se va aclarando hasta convertirse en blanco. Ser expulsado de mis cuatro paredes de libertad por un muy buen tiempo que hace insoportable todo. Excepto cuando vienes a visitarme, conversamos en la sala y nos reímos. Nos besamos con el temor que alguien nos vea. El color azul de la niñez desaparece, pero todo queda blanco y gris, se ve bonito, me gusta y me siento diferente. Pero el azul ya no sería triste, sino el blanco que meses después lo vi en forma de nieve y de mi soledad. El gris del cielo es para los díass tristes porque recuerdo a Lima que tanto me gustaba con su invierno y su cielo gris, color de la mediocridad tal vez, ni blanco ni negro, pero el que siempre me ha gustado. El color perfecto para escuchar jazz y fumar mientras camino. Blanco, color de las sábanas que tiendo todos los días en el trabajo y que quiero tener cuando regrese a casa. Blanca es como es queda mi mente muchas veces en diferentes situaciones y en las que no se me ocurre qué decir. Todo me parece extraño de un momento a otro. Te veo acostado a mi lado y pienso si realmente te conozco como debería. Me aislo en mis propios pensamientos. Solo será una apariencia de creer que conoces a alguien. Nadie puede entender completamente a otra persona. Ni siquiera nos entendemos a nosotros mismos, cuántas cosas hay que no conocemos y en ciertas situaciones imprevistas recién sale a la luz; el completo entendimiento entre dos personas es imposible. Es por eso que las personas tratamos de manera tan persistente de conocernos a nosotros mismos y a los demás. Esa búsqueda es una de las cosas que hace de la vida interesante. Te dejo avanzar un poco, saco mi celular y te tomo una foto. Volteas y sonríes. Sé que hay muchas cosas por conocer sobre ti y que yo debo de descubrir sobre mí mismo para que también puedas conocerla. No es un océano de misterios que nos separan. En cambio, son laberintos de la personalidad que atravesaremos juntos.
18. Blue in green Una sonrisa fingida y no poder sentir algo, solo me quedo vacío. En qué momento empezó todo esto, recuerdo haber sido un niño muy feliz y saber que amo a todas las personas que me rodeaban. En qué punto solo una risa exagerada por algo que no da mucha risa en un momento, pero luego todo es tan llano. Muchas veces siento pesimismo por todo, días en los que todo lo veo gris, sin esperanza de nada, que no me espera un gran futuro porque no construyo nada en el presente. Cuál es el propósito por el que estamos. Muy fácil es decir que no tenemos ninguno y estamos condenados al sinsentido. La felicidad es una fugacidad. La muerte nos hace sentir inevitablemente tristes. Yo que sentí, no sentía nada. Siempre ha sido eso desde algún punto de mi adolescencia. No saber procesar los sentimientos ni tampoco tener una forma de hacerlo ni a quién decirlo. Sentía pena sin motivo alguno porque no había de qué ponerme triste. ¿O es eso lo que negaba? 2015. El año más gris que viví, el invierno duro, más de lo común, el cielo gris al igual que mi ánimo, me di cuenta que me quedé sin amigos porque me cambiaron de salón, perdí poco a poco el contacto con todos ellos, solo me dedicaba a estudiar y pasaba el tiempo con personas a las cuales no consideraba mis amigos. Pasaba mi tiempo en Tumblr y hablando con gente por internet, mis seguidores de esa red eran mis únicos amigos. Sentía mucha pena y no la expresaba. ¿Por qué no expulsaba mi dolor? ¿Por qué conservarlo? Eso no era normal y no sabía qué hacer. Tirarse en la cama y no querer saber nada, solo echarse y quedarse en blanco. La maraña de pensamientos apuntaban a una sola cosa “Seres imperfectos viviendo en un mundo imperfecto, estamos condenados a encontrar solo migajas de felicidad”. Estaba en una niebla, todo era gris, no sentía que había llegado a algún punto grave, pero estaba alejado de todo. Muy pronto estaría de nuevo situado en la vivacidad de los colores, el cómo llegó en forma de una nueva profesora que parecía una alumna, con pantalón gris, chompa morada y que me gustó desde el primer momento que la vi. Fue desde el inicio el centro de atención porque se llamaba Renata, y era muy raro compartir mi nombre con alguien. Sonreí espontáneamente.
                                                   Life is a jazz song
19. Almost blue Silencio. Las risas y las bromas se detienen. Hace un momento estábamos siendo muy felices. Ahora el enojo y el silencio. Las conversaciones ya no son interesantes, solo largas y no llegamos a ningún punto. Estamos acostumbrados a solucionar los problemas de manera rápida. En los momentos que no es asi, se hace insoportable continuar fastidiados. Quiero volver a escuchar tus bromas y reírme, de que me abrazes y nos besemos. Que nos despidamos en la puerta de tu casa y decirnos que nos amamos. En qué momento comenzamos a dudar de todo. En qué momento todo se desestabilizó tan fácil. No hay vuelta atrás. No quedarnos con la insatisfacción. Querer superar eso, reconstruir todo y asentar bien las bases, no darse por vencidos, darle una oportunidad más al amor, rebustecerlo y analizar nuestros errores. La risa vuelve, nos conocemos de nuevo, somos felices, continuamos con una dirección diferente. Casi se detiene todo, pero solo había sido una pausa.
20. Autumn leaves El invierno interminable. El verano que extraño. Nosotros dos y nada más. Conocernos, formar una amistad, enamorarnos, todo junto. Recordar tus labios, tu sonrisa, tu cara, la mirada que me dabas, la sonrisa cada que te quedaba viendo. Qué hermosa que eres es lo que pensaba. La piel canela que solía tocar. Desde que me fui, los días han sido interminables porque se siente como uno solo que nunca acaba. Repetición de acciones que no me hacen sentir nada. Extraño escuchar tu voz porque estás a mi costado. Verte porque acordamos encontrarnos a cierta hora. Extraño escuchar música contigo porque estamos en mi cuarto. Sentir el calor insoportable. Ahora prefiero el verano al invierno. Quemarme en la felicidad que congelarme en la soledad. Extraño las películas que vemos y nos toman semanas terminarlas. Abrazarte y sentir que todo irá bien. Recordar las cosas que hacíamos porque en un momento de nuestra conversación llegamos a ese punto. Tomar una mototaxi para no llegar tan tarde a tu casa. Caminar hacia mi casa preparándonos para lo que pasará, apresurados por llegar. Extraño rodearme de mis libros para poder escribirte algo por nuestro aniversario, ir a la tienda y comprar útiles para hacerte una bonita portada. Te extraño mucho y todas las cosas que hacíamos, pero sé que cuando nos volvamos a encontrar haremos muchas más cosas y retomaremos las películas que son un pretexto, los planes que queremos realizar y los desafíos que nos esperan. Quiero todo porque te extraño. Deseo el cambio de estación, sentir los primeros rayos del verano limeño y saber que finalmente estoy en casa. 
21. You don't know what love is Los amantes que se encuentran en hoteles baratos, no les importa nada, solo su pasión de unas horas. El señor que le lleva flores a la prostituta que ha visitado por años, le dice que la ama, muchas veces ha intentado llevársela a otro lado, escapar juntos y empezar una vida desde cero como esposos. Los enamoraditos de colegio que lo serán por dos semanas, durarán más sus indirectas que su ilusión colegial. Las personas que creen que formarán una relación luego de tener sexo en la noche que se conocieron. El mejor amigo y la novia que se ven a escondidas y piensan estar juntos cuando el momento sea el adecuado. La pareja que se perdona error tras error porque quieren seguir intentándolo. Los ancianos que no se divorciaron por mantener una buena reputación. El hombre que no reconoció el hijo de su amante y el otro hombre que lo hizo. El romance entre la secretaria y el jefe que se mantiene por años en secreto. La persona que sigue ejerciendo un trabajo que le gusto al inicio pero con el paso del tiempo ya no. La persona que un dia deja todo atrás y finalmente decide hacer lo que quiere. La pareja que sabe que todo irá bien y solo están pasando por momentos difíciles. Los esposos que saben que hay muchas cosas en el matrimonio pero su base sigue siendo el amor que siente el uno por el otro. El amigo que te escucha y siempre estara para ti no importa qué. La familia que te recibe luego de un largo viaje. La abuela que prepara el desayuno y con la cual uno se queda conversando. El padre que no se expresa mucho pero que igual sabemos que nos ama y quiere lo mejor para nosotros. La amiga que te bromea a pesar que se siente triste para que ambos se sientan felices por ese momento. Las diferentes personas que te expresan que les importas. El argentino que se convirtió en mi amigo en un par de meses y del cual llevo un gran recuerdo. La pareja que ha sido feliz durante todo el tiempo en el que ha estado junta pero que tiene asuntos por discutir. El apoyo que recibes de las personas que te aman. La madre que te ama no importa qué. La pareja de ancianos que llevan muchos años juntos y han sabido amarse durante todos ese tiempo, moldeando su amor de acuerdo a las diversas situaciones. No se necesita atravesar por momentos duros o tristes para saber que es el amor ni perder a seres queridos para recién valorarlos. Es una cuestión de todos los días. Pero nunca sabremos qué es el amor, todos lo construimos de distintas maneras y lo confundimos de con muchas cosas, lo importante es una vez que se empieza a sentir no dejar de hacerlo. 
                La bestia que pedía amor a gritos desde el centro del mundo 22. Secuelas de la insatisfacción Las diferentes versiones de mí, no es lo que soy yo, son una formación de la perspectiva de las diferentes personas que me conocen. Entonces ¿qué soy yo?. ¿Cómo puedo descubrir lo que me define?  Le tengo miedo a la soledad, pero me acostumbre a esta. ¿De quién es la culpa? ¿De mí mismo? ¿De mis padres por dejarme y acostumbrarme a estar solo? Es la culpa de ellos. No. Es mi propia culpa porque a pesar que me he dado cuenta del problema no hago nada para resolverlo. Los momentos felices con las personas que me rodean, muchas veces irrepetibles. ¿Por qué? Porque no se vuelve a hablar con ellos o no formaste una relación bastante fuerte para que las amistades continúen. Entonces eso es lo que quiero, tener amigos y que estos duren por mucho tiempo. Pero a la vez te aislas y quieres tener tiempo para ti, haciendo muchas cosas que a la larga no tienen importancia porque no sigues un camino concreto para lograr algo. Me desprendo hacia varias ramas que quisiera hacer todo y por eso no hago nada. Cada cierto tiempo me doy cuenta de eso y trato de vivir más, salgo, comparto mi tiempo con la gente, soy feliz, no me encierro, formo memorias. Pero esos recuerdos se alargan demasiado y no formas más. Es como si me pasara mucho tiempo recordando y recordando los pocos momentos placenteros y luego qué. Esa no es la forma de cambiar y vivir de forma continua. Es lo que quiero pero muchas veces caigo en lo mismo sin darme cuenta. Eso es lo que soy, un inválido para vivir. Pero no debes tener autocompasión y que todo quede así. Lo sé. Continua con el proceso. Quiero saber quien soy, los problemas que tengo y empezar de una vez a resolverlos. ¿Ya no has pasado por eso? Varias veces, pero esta vez será en serio. ¿Cuál es la diferencia? No lo sé, solo lo siento, la distancia, el autoanálisis durante varios periodos, el aislamiento, el querer volver a casa, extrañar a Karla, extrañar todo.
23. My life’s value Ahora solo somos la voz dentro de mi cabeza y yo. ¿Hay alguna separación entre estos dos? Cuando estoy solo solo queda esta voz, este será mi verdadero carácter? ¿Mi verdadero yo? ¿O es otra extensión del yo? Algo hace que nos diferenciemos, a veces nos contradecimos o lo que termino por expresar o escribir termina siendo muy diferente a lo que pienso. Debo unir esos dos y podré comprenderme totalmente. Empezar el viaje para salir de lo exterior y conducir hasta mi conciencia. Toda una realidad nos separa, viajar de la realidad hasta mi yo. ¿Qué es la realidad? Todo lo que me rodea, pero también lo que interpreto, mi propio mundo, lo que existe en el espacio y tiempo y las otras personas, su percepción también, pero esto sería una infinidad de cosas que comprenderían la realidad y terminaría siendo solo un ente metafísico sin significado. La realidad es lo que me rodea y lo que interpreto y mi interacción con los demás. Lo que ellos piensen o interpreten no lo voy a poder saber. Lo que puedo saber es lo que yo interpreto y mi realidad, la realidad común entre todos. ¿Tengo control sobre esto o solo acepto lo que se me presenta? No es así porque con la interpretación del mundo es que formas tu realidad. Las decisiones que tomo moldean a mi mundo. Mi racionalidad y mis sentimientos deciden sobre lo que interpreto y como es que será todo. No puedo conocer todo lo que me rodea y menos lo que está mucho más lejos, mi propio racionino solo me sirve para autoexplorarme y resolver mis problemas. ¿Mamá, no fui planeado? ¡Mamá! Siempre me contaste historias de lo mucho que deseaban que naciera, pero fui algo inesperado, que te pusieras enferma un día y tomaras pastillas luego fue motivo para enterarte que estabas embarazada. La preocupación de que no naciera sano, pero solo te fijaste en lo físico, que problemas habré contraído, mentales tampoco son, inmunológicos quizás. Soy consciente de eso, pero eso no es relevante, nunca me trataron como si no fuera querido. Nos dejaron al cuidado de otras personas a mi hermana y a mí, los años de nuestra infancia los perdieron y de alguna manera quieren recuperarlos, pero para mí es imposible. Siento que debo resolver otros problemas como mi frialdad y mi incapacidad para poder decir algo bonito. Pero igual los necesito, cada que hablo de ustedes termino llorando, las heridas no han sanado. Pero termino huyendo de eso y pocas veces lo acepto, y lo vuelvo a negar. Vi desde lejos su bonita historia y luego fui testigo directo de cómo todo se desmoronó, no podía entenderlo, me sentía triste y no podía decírselos porque primero tenía que apoyarlos, luego actuaron como si nada hubiera pasado y ni preguntaron cómo me había afectado ese asunto. El valor de mi vida No se valorar algo así Es por eso Que sigo buscando algo que haga que mi vida valga algo, tengo muchas cosas que lo hacen pero no se si sea suficiente, si tenga que conseguir algo para que mi vida tenga un valor determinado y una dirección correcta. Me siento perdido. Pero todos mis conocidos hacen que sea algo muy bonito de vivir Eso me hace feliz, pero solo por un momento, debo tenerlo desde mi mismo ¿Por que estás vivo? No tengo ganas de terminar con mi vida, quiero seguir viviendo, quiero descubrir, sentir y hacer muchas cosas. No veo la necesidad de un fin repentino. ¿Para quién vives? Para mí mismo ¿Eres feliz de estar vivo? Por el simple hecho de estar vivo, no. Las cosas que quiero hacer mientras esté vivo es lo que me hacen feliz. ¿Odias estar solo? Sí, sobre todo cuando sé que no cuento con nadie. ¿No te gusta ser herido? No he sentido pasar por eso ¿Entonces qué pasa? No estrecho lazos con muchas personas, me es dificil y muchas veces los pierdo muy fácil, no me esfuerzo por mantenerlos. ¿Que harás para resolver eso? Confiar en mí mismo, abrirme con los demás, buscar las oportunidades para que mis amistades y mis relaciones sean más fuertes. ¿Que concepto del amor se posee por tus experiencias de la vida propia? Compartir lo que tenemos así sea poco, apoyar a quienes amas en cualquier situación, aconsejar para su bien y no para que se sientan bien. Saber entender la situación de las personas. Resolver los problemas rápido. Comunicación. Interesarse por la otra persona. Demostrar lo mucho que los amas y te importan. ¿A qué tanto eres capaz de renunciar? A demostrar lo mucho que me afecta lo que esa persona me está contando para que ella pueda sentirse bien. 24. I can make it too Dentro de tu corazón hay un lugar oscuro, un impenetrable abismo. Tu verdadero yo está ahí. ¿Cómo puedo llegar a ese lugar? No puedes, tienes que lidiar que nunca te conocerás realmente. Solo podrás captar el resultado, pero nunca el ingrediente primero. Si lo llegas a hacer no tienes nada, solo una mera abstracción.  Yo soy el verdadero yo. Me convertí en mí mismo, en lo que soy, durante todo el tiempo que he existido y mediante las conexiones que he formado con otras personas. La persona que soy es una forma de mi interacción con los demás. Las interacciones con otras personas y el paso del tiempo cambiarán esa forma que consiste mi yo. Esas conexiones son lo que han creado a la persona que soy. Y también crearán a la que seré. Compartir mi tiempo con mis compañeros del colegio me hicieron de una forma, pero no seré así para siempre, la gente que conocí en la academia me hizo cambiar, la gente de la universidad, las diferentes amistades que encontré en distintos lugares, las relaciones con mis familiares, ellos y yo fuimos cambiando a través del tiempo, mi relación con Karla me hizo cambiar, pero no seré así para siempre. Así como era en un inicio, he ido cambiando por ella y también la he ido cambiando. Inevitablemente seré una persona muy diferente de cuando empeze a salir con ella hasta más adelante. Pero hay otro, el verdadero yo. Solo que no lo sabes. No lo quieres ver, asi que lo evitas subconcientemente. El que no sana sus heridas, que tiene un resentimiento con sus padres y no lo quiere aceptar, el que no controla sus emociones negativas y no sabe expresar sus emociones positivas que todos esperan escuchar. Todos tenemos una parte de nuestro corazón que estará para siempre vacío. Algo que hemos perdido. Mi infancia con mis padres, mis pocas amistades, mi imposibilidad de obtener lo que quiero. Esto causa vacío emocional, esto causa ansiedad emocional y miedo. Todos tenemos miedo a la oscuridad que está en nosotros, y vivimos nuestras vidas tratando de escapar de eso o de desaparecerlo. Mientras haya gente, esa oscuridad nunca desaparecerá. Pero es necesario que haya personas, así podré descubrir quién soy, no puedo existir para mí mismo, ni darle sentido a nada si solo me tengo a mí. Para encontrarme a mí mismo, necesito interactuar con los demás. Necesito analizar profundamente en mi mismo. La sociedad no tiene esperanza, los problemas que tenemos nunca se solucionaran porque benefician al grupo que puede cambiar nuestra situación. Tu mente es la concibe a la realidad como corruptible y desesperanzadora. Uno ve las cosas con la verdad que le es dada por otras personas. Si piensas de esa manera, siempre será así. Hay muchas personas que hacen un bien por el mundo, o empezando de lo más básico le hacen un bien a las personas que les rodean. Hay días que todo parece bien y sencillo. Muchas de las veces no es así. La verdad que poseemos es tan frágil que todos deseamos saber verdades más profundas. La relación que no tengo conmigo mismo es que siento que aún no me conozco, que no puedo sacar todo mi potencial, pero muchas veces dudo si tengo alguno. Debo empezar por saber lo que quiero. Quiero a Karla, mejorar mis relaciones familiares, escribir y vivir calmadamente. Se ve muy fácil, sencillas tus aspiraciones, pero tienes que empezar a construir un camino para lograr todo eso, solo queriendo o sabiendo eso no se va a lograr. Asi que empezaré. Los que no pueden odiarse no pueden amar o confiar en los demás. Los que no se conocen no pueden conocer a los demás o establecer vínculos profundos. Si te conoces a ti mismo, podrás ser amable con los demás. No me conozco a mí mismo, pero voy a poder hacerlo y amar lo que descubra. Y podré estar aquí. Yo no soy más que yo. Yo soy yo. Y deseo ser yo. Deseo estar como yo lo hago. Y puedo estar como yo lo hago. Conozco lo que soy y debo aceptar eso, eso soy yo y comenzar a recorrer lo que la vida me depara, si me detengo en un solo punto no podré disfrutar nada, soy lo que soy y ahora exploraré todo lo demás, todo lo que debo conocer, lo que quiero conocer, lo que quiero sentir y lo que deseo en este mundo.
                                                      A certain romance
25. El hombre al que viste crecer Te vi en el pasillo al frente de mi salón en el colegio, desde ese momento me gustaste. Había tenido un año muy gris, sin amigos, pero con un verano diferente por el cual ya me sentía listo para el amor. Solo te veía, no había visto una belleza igual, la inocencia, la tranquilidad, el sosiego, los rasgos delicados que uno quiere apreciar con calma, observarlos y hacerlos míos sin apuros. Te veía casi todos los dias y con eso me bastaba, no me angustiaba que no podía hablarte, de alguna manera estaba seguro que no iba a poder pasar algo, estaba resignado pero sin lástima por mí mismo. Te escuchaba dar clases en el salón del costado e ignoraba por un momento todo lo que pasaba a mi alrededor. En qué momento ese gusto se volvió insoportable: si no lo expresaba no iba a poder conmigo mismo. Alcoholizarse con los amigos durante los últimos meses que nos quedaban juntos, salir, divertirse, hacer tonterías en las fiestas, ser testigos de cómo Alonso conoció a su enamorada. La etapa escolar estaba terminándose, pero antes de eso, un paseo, horas de darle vuelta al asunto  cambiarían el curso de mi vida. Sentí que ese 2016 fue muy diferente y el inicio de mi juventud, poder estar con los amigos, disfrutar cada momento, tener prioridades como mis libros y estudiar, poder expresar mis sentimientos, el momento de tomar decisiones importantes, el inicio de todo lo que me esperaba, desde ese momento has estado.  Las primeras salidas, nunca creí que esto pasaría, pero a la vez me sentía muy preparado, sabía lo que quería y te lo decía de manera firme, regresar a mi casa con tu perfume en mi ropa, estar feliz, hablar con mi abuela y saber que esta vez sería muy diferente la historia con la chica que estoy saliendo. Inicio del 2017 y de nuestra historia oficial. El desenfreno del verano, amarnos locamente, pero una vez que eso terminó, el apoyo y el compañerismo para una etapa de sacrificios que fue la academia, mantener el equilibrio, estudiar 12 horas hasta el viernes y los sábados eran nuestros, una historia de solo nosotros dos. Por ti, el centro de Lima se volvió a llenar de recuerdos, caminar y hablar mucho, ser felices de una nueva manera, saber adaptarnos a las distintas situaciones. Apreciar el esfuerzo de todos mis seres queridos y darles las gracias de la manera más oportuna, un día antes del examen de admisión la pasamos juntos, sentir la calma que siempre me transmites, una foto que siempre me gusta mirar, sentir toda la motivación para lograr el objetivo para el cual me estuve preparando. Las metas eran claras y la madurez se dirigía a un camino concreto. Vino el relajo, 6 meses que fueron nuestros, volver al desenfreno que caracterizaba a nuestros veranos, pasar más tiempo juntos, seguimos siendo solo nosotros dos, nuestro primer aniversario, aprovechar todo el verano. Durante la academia, no me sentía bien con mi situación, de alguna manera no sentía que era suficiente para ti, solo era alguien que recién que había salido del colegio y no tenía algo seguro en su vida. Al principio de nuestras salidas y en nuestro primer verano esto no me importaba mucho porque aún no pensaba en el futuro, solo pensaba en el presente y lo mucho que quería pasarlo contigo. Luego ya me planteaba esto y quería dar pasos importantes de manera rápida, quería estar tranquilo conmigo mismo y con mi futuro, gracias a mi esfuerzo y al apoyo de mi familia, de ti y de mis amigos pude hacerlo muy rápido. Dos años de universidad, uno mejor que otro, en los dos siempre me apoyaste, yo no di lo mejor de mí algunas veces, los cambios no me hicieron bien, tú me lo hiciste notar y mejoré por ti y por nuestra relación. Supiste entender que el inicio de una nueva etapa no me hizo bien, pero también hicimos que eso no se quedara de esa manera. El 2019 de nuevo fue solo nuestro, el balance entre los estudios y los amigos, lo más importante seguirá siendo nuestra relación, un año tranquilo, algo rutinario pero que a ambos nos gustaba, que ambos ahora decidimos que debemos cambiar. Las películas y algunas pequeñas salidas. El viaje, la distancia, la dificultad de no tener un verano juntos. Me apoyaste desde el primer momento y pude mantenerme firme en esta decisión. Llegar y adaptarme poco a poco, supe desde el primer momento porque vine este año, quería restringirme de todo y estar enfocado en una sola cosa, pero fue peor, conocí a mucha gente con la que quise pasar mucho más tiempo pero no se pudo. Aprendí mucho en este viaje, las experiencias me hicieron madurar y saber que hay personas que me esperan a mi regreso, que tú me esperas y que debo hacer valer ese sacrificio. Ahora espero volver. Las etapas por las que he pasado han sucedido sin mucho intervalo, muchos cambios hemos tenido que pasar y quizás no nos hemos dado cuenta de eso. A veces no nos pudimos adaptar a la situación y seguimos llevando las cosas como en una etapa previa. Todos los recuerdos, los buenos momentos y los desafíos que hemos pasado nos han enseñado algo muy concreto: no importa qué, hemos contado con el otro para lo que sea que nos espera, me siento muy feliz de tenerte, de tener a una increíble persona a mi lado a quien amo y quien me brinda todo su apoyo. Nos esperan etapas nuevas y quiero seguir viviendolas contigo.
26. One week El adiós aún se siente en mis labios Los recuerdos de lo vivido son claros Te empiezo a extrañar, pero no hay nada por hacer Debo seguir esperando El fin de semana, distracción con los amigos, falta poco para verte Horas interminables para volverte a ver, peor aún que siempre te haces tarde Felicidad si nos volvemos a ver Un día, una llamada tuya y caminamos por unos minutos, hablamos, me alegras el dia, somos felices 27. Un paso adelante, medio paso atrás, otro adelante No saber describirme a mí mismo, eso ya dice bastante. Callado, demasiadas veces en las que pude decir algo, pero simplemente no lo dije, y era necesario, con el tiempo me di cuenta que lo era, me arrepiento y me pongo a pensar qué hubiera pasado si hubiera dicho algo, pensar en lo que hubiera dicho, consolarme con eso, darle vuelta al asunto hasta autosatisfacerme con cosas que nunca pasaron. Refugiarme en los pensamientos de otras personas para justificar mis decisiones o las cosas que omití. Hay veces en las que simplemente actúo como una máquina y luego me arrepiento, para hacer de mi vida más fácil solo hago lo que los demás me dicen, no hay consuelo en eso, solo miseria, luego me quiero rebelar y empezar a decidir por mí, pero muy tarde. Alejarme sin intención, ser un ausente, me reclamas por eso, pero no me doy cuenta de lo que hago, solo quiero escapar por un momento, de todo, tengo que volver a la realidad, afrontar las cosas, buscar la solución rápida, la manera práctica porque quiero seguir perdido en mis cosas estúpidas, pensamientos que no llevan a nada, alucinar con muchas cosas que sé que no haré. El dilema del erizo no se si funciona conmigo, porque muchas veces no siento cuando estoy sufriendo heridas por un pinchazo o si yo los estoy dando. Dudo que la gente me haya lastimado o que tenga esas intenciones o que yo lo haga con los demás, toda mi vida la he sentido sin problemas, por eso mismo muchas veces me creo invulnerable, que nada de los problemas que tiene que pasar la gente me pasara, por eso ando tan despreocupado en la vida, peor es también porque no he tomado muchas decisiones importantes en mi vida o me he atrevido a hacer grandes cambios, me acostumbro rápido a una zona de comfort y ya no quiero salir de esta, por eso me da tanto miedo iniciar algo, me siento ansioso y quiero abandonarlo lo más antes posible. Siento que he muerto muchas veces en la vida porque he sentido mucho miedo, mi pequeña burbuja muchas veces no me alcanza para vivir, salgo a explorar y muchas veces no lo hago de manera necesaria pero con lo primero que encuentro me quedo por mucho tiempo, luego siento un sabor amargo y quiero explorar de nuevo, debo explorar todo y sentirme vivo, lleno y ya no querer vivir de sobresaltos contradictorios con el aislamiento en el que caigo a menudo. Llegué a conclusiones precoces, no existe más que el hombre y sus decisiones, el destino no es más que la encadenación de nuestras decisiones y como hacemos nosotros nuestras propias oportunidades para vivir, vivimos constantemente decidiendo, no controlamos las situaciones externas pero sí cómo actuamos frente a esto. La culpa, el fracaso y la desdicha todo lo debemos a nosotros mismos, pero no es solo autoculparnos y ya, si vivimos oprimidos no es solo aceptar eso sino nuestra culpa será si no luchamos para hacer de nuestras vidas y de las personas que nos rodean algo mejor, si apoyamos a la gente que nos arruina somos nuestros verdugos. Debo enfrentar lo que pasa, entender y hacer algo si no estoy conforme luego incorporar esa situación a mi vida. La vida es elegir, pensar, resolver, actuar, determinarnos a nosotros mismos, sino estamos condenados a todo lo que nos pasa.  
Durante una tarde gris, fumé un cigarrillo con Meursault en una playa que nunca conocí, pero con la que siempre soñé
28. Tabaco                                                       And oh, don't let me see you crying                                         'Cause oh, honey, I'll smoke you 'til I'm dying                                                               Mac Demarco - Ode to viceroy Las reuniones familiares en la casa de la abuela por algún cumpleaños. Todos los hermanos de mi papá reunidos, sus esposas y los primos mayores conversando. Música criolla de fondo incluso después del almuerzo. Los chicos jugando a las escondidas y haciendo mucha bulla que por momento algún adulto nos dice que nos callemos. Los adultos conversan y ríen, nosotros lo vemos muy aburrido eso. Minutos antes de irnos a la casa, Nicole y yo tenemos que estar sentados junto con todos ellos para poder decirles a nuestros papás que ya queremos regresar. Veo a los adultos, tan grandes y hablando de temas que no entiendo muy bien, solo capto las bromas de mi mamá que hacen reír a todos. Lo que no pasa muy desapercibido son los cigarrillos que algunos tíos tienen en la mano, los ceniceros en la mesa del centro y el olor del humo. No sería años después que Nicole dijo que éramos fumadores pasivos y que no deberían hacer eso, que ese olor me producía dolor de cabeza, antes de eso era el signo de la adultez, algo sutil y natural que con el tiempo también podría sostener mientras hablo con otros adultos. El tabaco fue algo normal durante mi infancia, pero mi primera experiencia con este fue, sin embargo, clandestino. En el cumpleaños de mi prima, que es al día siguiente que el mío, tuve un inicio raro, confuso y del cual me olvidé muy rápido, derrepente por sentir que hacía algo malo. La fiesta por sus 7 años fue con luces, algo que estaba muy de moda durante el 2009. Me sentía muy ajeno a eso y no quería participar en nada de eso porque sentía vergüenza y aburrimiento porque a los 9 años aún todo lo que sabía de fiestas eran las matines con payaso, piñata y sorpresa. Con la hermana mayor de la cumpleañera salimos de la casa y nos fuimos a un terreno abandonado a jugar. Tenía muchos desniveles e incluso huecos por lo que era el lugar perfecto para jugar a la guerrita. Saltábamos y corríamos mientras hacíamos sonidos de disparos. Cuando finalizamos el juego y antes de regresar a la fiesta, mi prima me mostró algo, no entendía muy bien que era y pensé que era una vela. Ella fumó primero y luego me lo dio, no pude ni hacerlo muy bien que ni me atoré. Un amigo de ella estaba pasando por ahí y le dijo bromeando que le invite. En ese momento sentí que estaba haciendo algo malo, lo apagamos, guardó su cigarro y regresamos riendo justo para cantar Feliz cumpleaños. Esta curiosidad por querer adelantar la adultez fue muy esporádica, en un paseo a Chosica, mi prima, Nicole y yo compramos una cajetilla de cigarros, caminamos y fumamos mientras conversabamos. Se sentía muy diferente porque ya no eran conversaciones de niños, sino le dimos un aire serio a toda la situación. En secundaria, cuando mis amigos y yo fumábamos cada que podíamos, durante esa época estábamos con muchas tonterías en la cabeza y queríamos lucir como chicos bacanes. José Antonio, el amigo que parecía de mayor edad, era el que compraba los cigarros, nos íbamos a parques alejados a fumar todos asustados mirando en toda dirección. Sentíamos que hacíamos algo malo porque no nos estaba permitido, pero no porque nos hiciera daño. Seguimos así hasta que se nos acabara la cajetilla, fumando cuando jugábamos partido con los demás amigos, les hacíamos probar a los demás y nos daba la sensación que estábamos haciendo algo muy malo, pero que a la vez nos gustaba. El cáncer y todas las complicaciones que trae el tabaco nunca se nos cruzó por la cabeza, incluso ignorábamos todo eso. El sentimiento que era parte de la adultez permanecía en mí, a pesar que ya nadie en la casa de mi abuela fumaba o lo tenía que hacer en algún lugar alejado. De estar sentados en los muebles con un cenicero al costado y hablando con mujeres y niños pasaron a estar cerca a la puerta que da a la calle, todos parados conversando y al terminar su cigarrillo volvían a sentarse con los demás, poco a poco cada uno de mis tíos dejó de fumar definitivamente. Ahora solo mi tío que vive en Italia y nos visita de vez en cuando es el que fuma, se tiene que ir a la azotea de la casa y fumar su cigarrillo. Nadie le dice nada pero todos lo ven mal. Sin embargo en mi cabeza quedará siempre el primer recuerdo. A los 16 años el gusto que sentía por ti no lo podía soportar, sentía que  debía hacer algo, pero no sabía cómo ni si tenía propósito o algo. Solo pensar que iba a ser un gusto que se me tenía que pasar me angustiaba bastante porque esa situación forma parte de un trauma que me carcome: el no poder expresar mis sentimientos, soy conciente que eso es lo que me falta desarrollar, pero solo está ahí presente pero no hago nada por arreglarlo. Por momentos siento que solo me autocastigo para sentir que mi miseria, en ese momento, tenía una explicación profunda e indescifrable, pero solo era yo huyendo o posponiendo arreglar mis asuntos. Por primera vez compré solo una cajetilla de cigarros, pero no fumé porque ya estaba cerca a mi casa. Cada que salía del Británico fumaba un cigarro en mi camino hasta Metro. Ponía Mind mischief en mi celular y sentía un relajo tremendo. Por esa época estudiaba todo el día y sentía que mi vida no tenía ningún tipo de emoción. En los instantes antes de dormir me ponía a pensar en lo mecánica que era mi vida. Esto cambió una vez que estábamos cerca al fin del año escolar y pude relajarme más con mis amigos. Salíamos a más fiestas y tomábamos en exceso, casi nunca se fumaba porque en nuestra situación era un gasto muy grande. En nuestras reuniones nos conformabamos con trago barato. Las pocas veces que teníamos cigarros los teníamos que compartir, en ese momento se sentía bien porque calmaba mi vicio, pero nunca va a tener la misma sensación de tener mi propio cigarro y poder estar en silencio, sentir el relajo que me proporciona. Definitivamente un placer egoísta. En nuestra primera cita, en un momento saqué mi cajetilla, te quedaste en silencio observando como mis manos temblaban al tratar de tener un poco de fuego, al final tú lo prendiste y fumaste un poco, me comentaste un poco de Alondra y continuamos hablando. No fue muy poco tiempo después que decidiste decirme que no te gustaba la idea que fumara. Sin embargo no faltó la ocasión que tú proponías comprar un cigarro y seguir caminando por el Centro. Nuestras salidas ocasionales estuvieron libres del tabaco, pero cada que íbamos a un concierto el cigarro en mi boca estuvo presente. En la universidad estuvo más presente aún, siempre encontré a personas con las cuales podía fumar un rato y hablar de distintas cosas, también mi caminata con música y un cigarro retornaron e incluso se hizo más frecuente. Muchos lugares eran adecuados para fumar, como los parques o afuera de la Facultad de Letras. Al ser mayor de edad ya no sentía ninguna emoción de clandestinidad por fumar, solo lo disfrutaba. Las conversaciones con los amigos o durante las fiestas, pero de alguna manera presente. Cuando vine a Utah creí que frenaría mi vicio, pero no fue así, encontré la forma de poder fumar mientras esperaba el bus o mientras caminaba hasta mi casa escuchando música. Fiorella fue la persona que me regaló un cigarro y aprecié mucho ese gesto. Es en este momento que evalúo si esto llega a ser más que un simple gusto o un vicio que no quiero aceptar.  Prendo con culpa un cigarro, pero en la primera pitada siento todo el placer, el humo entra en mi cuerpo y me mareo un poco. Veo todo de una forma más relajada e incluso despreocupada. En unos segundos después me genera una pequeña ansiedad, pero una vez que prendo el cigarro lo quiero fumar hasta el final. Me entra un escalofrío en las siguientes pitadas, pero continuo. La culpa la siento cuando hay personas a mi alrededor, todos sabemos que fumar es dañino, pero en ese mismo momento qué importa. Agarrado con el índice y el dedo medio, el pulgar para darle un pequeño golpe para botar la ceniza, la respiración profunda, sentir el placer culposo. Divagar, recordar a Ribeyro y nuestro vicio compartido, planear visitar su tumba y prender un cigarro para él y para mí. Recordar su magnífico relato de su adicción. Querer saber cómo pudo ser esas épocas en las que mi escritor favorito vivió y en las que se sitúa Mad men, todos fumando sin culpa, despreocupados por la ignorancia de que eso los mataba, o si lo sabían no le tomaban tanta importancia porque se hacía en todos los lugares. Querer fumar dentro de mi cuarto, un acompañante del alcohol y mis horas de escritura. Decidir situar mis relatos en ese tipo de épocas donde se fumaba en todo lado por el placer de recrear momentos así porque eso me está prohibido. Lugar para fumadores o tener que ir a un lugar alejado y no poder disfrutar completamente del momento porque tienes que alejarte para fumar. A nadie le gusta los cigarros actualmente, es una cosa del pasado, una moda del pasado, se perdió todo significado y solo es un vicio que se busca erradicar. El cigarro llega a su final y mi vida también, estoy eligiendo mi propia muerte por momentos de placer. Apago el cigarro contra la nieve. Mañana prenderé otro. 29. The trip that I'll never make Estoy por irme y espero que me sigas recordando, mi amor. Tengo que viajar y volveré como otra persona. Muchos lugares que quiero ver, pero que recién me di cuenta al ya no poder. El ave libre finalmente partió, voló y voló hasta que un día finalmente voló más alto de lo que jamás podría hacerlo. Los días se van muy rápidos, pero solo cuando los recuerdas, el primer mes interminable, la rutina te hacía vivir un solo día varias veces, veo todo y ya pasó, conocer a mis amigos, trabajar, despedirse de Karla, viajar, volar, despegar, nunca aterrizar. Es pasado, no determinará el futuro, presente incierto, varado, eso es lo que todos creen. Nueva York, la ciudad con la que he soñado por mucho tiempo, fumar en Madison avenue y tener una foto como en la portada de Mad men, sería muy feliz. La vida es tan corta y me restringí del cigarro, el engatusamiento de la naturaleza me salvo y me ofreció más, el viaje empezó. Desesperación de los veranos, buscar cada momento para la sofocación de dos amantes La música en todos momentos, cuando hago el amor, cuando escribo, cuando voy a mi rutina, me absorbe, me hace parte de ella, hago felices a los demás, me dejo llevar por el ritmo, llamo la atención, no es al propósito, solo quiero disfrutar el momento. el refrescante de la boca cuatro y media de la tarde Inicio dos horas más tarde conversaciones estúpidas no es lo que buscaba espera un momento los colores se intensifican rojo y azul, contraste único que no volvería a ver Tame impala distinción de todos los arreglos de su música de otro planeta todavía no he despegado de la Tierra RisaRisaRisAArisarisarisaRIsarRISArISA me da comezon en la cabeza sensación rica, mis neuronas mueren y me hacen un masaje en la cabeza en mi cuero cabelludo siento toda la sensación que una menta me produce los ojos verdes pienso en los ojos verdes en los que me pierdo con felicidad me llevarán a más experiencias grito feliz antes de subir al bus que nos regresa a nuestras casa exclamación que marca el inicio de la experiencia el primer cigarro de la temporada la música sigue siendo una exquisitez dormir  bonito recuerdo día más de trabajo trabajo work poco uso del inglés work work trabajo 8 horas, hay derechos laborales, no nos tratan como a esclavos como en nuestro país conversaciones de distintos temas con Francisco cada que estabamos aburridos y sin nada qué hacer 204  trabajo en la mañana, el peor horario peor fue entrar a ese cuarto no tener nada que hacer olor raro, festival de raros, curiosidad, mal error, me mató, al gato que no tenía nada que hacer 3 veces  la tercera fue innecesaria y la que marcaría todo pasos agigantados tosertoser como un perro tísico no saber el significado de esa palabra querer buscar el significado de todas las palabras y luego aburrirse fácilmente salir, huir, correr, no poder, auxilio, todo se acerca y se aleja a la vez  no encontrar a nadie, querer encontrar a alguien, no mejor a nadie, que nadie te vea, no reir, con qué cara estoy, avanzar hacia el pasillo, irse, huir, irse a almorzar, no importa solo, no avisar a nadie, no encontrar a nadie pesadilla, no querer estar en esa situación, sentir que me voy a morir, no poder hablar, no querer hablar, pero cuando lo hago todo es normal, ojos saltones, servirse la comida y todo da vueltas, todo está tan quieto, todo pasa tan lento, retrospectiva en qué momento esto te parecía tan genial, querer gritar Siento el inicio de la vida fluye a través de mi AYUDENME POR FAVOR ME VOY A MORIR El cosmos y yo somos uno solo MIS MIEMBROS SE ESTÁN DESGARRANDO Las vibras positivas de mi cuerpo finalmente fluyen hacia una sola dirección SEÑOR, PADRE, AYÚDAME, RESCATAME SÁLVAME, ESTOS MISILES ME VAN A EVAPORIZAR Dormir. NO, solo cerré los ojos por unos segundos que se sintieron como horas, las voces lejanas se sienten muy cerca, el sonido de mi boca al masticar parece que sonará desde la montaña Día interminable No veo a nadie y parece que todos se hubieran desaparecido sigo trabajando y espero 3 horas más De nuevo estoy en el bus veo videos y me quiero reír de todo, insoportable llego y quiero arrancarme la piel, querer que esto termine Y termina, estoy en mi cama, todo se conecta, estoy relajado, mi cuerpo se levita hasta la estratósfera y converso con los aliens(ados) en quechua Infinita sensación, finalmente lo entiendo Hora de DORMIR Sensación fugaz, indistinguible, ya he probado el pisco después de mucho tiempo, he bailado bastante, me estoy divirtiendo, después de mucho tiempo, momento imborrable, los ojos verdes me sonríen, conectamos, bailamos improvisadamente y somos el centro de atención, hasta el final, nada es relevante porque todo funciona en armonía, y nada más, el himno y todos nos sentimos peruanos, hasta el fin, hasta las 8 que trabajamos de nuevo. Ten cuidado, cholo. Segundo día, podemos seguir así, pero ya nada es lo mismo una vez que algo genial pasa ya nada será igual solo queda en la memoria, ahora ya nada es igual nada es igual porque tendría que serlo, estupidez si vuelve a serlo. Conversaciones estúpidas, todos se van más rápido, y también debería haberlo hecho, se me van tres buses, me veo obligado a estar con un grupo que ni conozco, lo entiendo, hablar, hablar hablar hablar para no sentir hablar las pantuflas sí, lucen como empanadas tu viaje que tuviste, si muy interesante siento que debo de hablar, debo de hablar o no podré con esto de nuevo hablo hablo hablo ni me acuerdo de que o si alguien me escucha hablo hablo Los ojos verdes se cierran no participan Los demás sí Hay alguien que solo nos observa y sonríe Otros duermen Tiempo de irse Todo se vuelve blanco y negro, me siento en Vértigo, pero no sé por qué,  nunca he visto la película, corro, corro y no sé a dónde ni para qué, veo un bus y corro hacia él, pero no es el que buscaba viene otro y lo persigo, pero estoy yendo en la dirección equivocada, me da mucha sed, no aguanto la sed, la blancura de la nieve me da una idea, cojo un poco y me lo meto desesperadamente a la boca, humillación, finalmente alcanzo el bus y todo se restablece de nuevo. Ya no querer salir otra vez ni probar nada, nunca más hacerlo. Fin.    30. Sabiduría fugaz Varias personas de un momento nos ponemos a hablar de temas mucho más profundos de los que solemos hablar. Nos ponemos serios y hablamos de manera distinta, creemos que sabemos todo, exponemos nuestros puntos de vista. Muchos creen tener la razón absoluta y se la pasan convenciendo a los demás. Tras muchas horas llegas al momento de la catarsis en las que hallamos que todos tenemos un punto en común o convencimos brevemente al que estaba en desacuerdo, dejamos fluir la imaginación y nos emocionamos porque incluso armamos un plan o resolvemos los problemas de todos mientras conversamos. Alguien se acuerda del mucho tiempo que hemos pasado en esa conversación, se hace tarde o tiene otra cosa que hacer, o le dio hambre o sueño, lo que sea, simplemente ya es momento de irse, y de este le seguimos todos. La conversación finaliza y ahí todo lo hablado, al día siguiente o incluso a la hora siguiente ya nadie se acuerda de lo que hablamos, fue un momento y ahí quedó todo. Este tipo de conversaciones me ha pasado con familiares, amigos, compañeros de la universidad e incluso con un desconocido cuando ambos no tenemos nada qué hacer. Al principio me emocionaban porque eran conversaciones que los adultos tenían cuando era niño y había momentos en los que me animaba a participar y me escuchaban, también cuando descubría algo más profundo en alguna amistad o que compartíamos ciertos ideales. Luego me volví cada vez más apático con todo esto por el chasco del final de no llegar a nada. Al final me di cuenta que eran una pérdida de tiempo y cada vez hablo menos cuando surgen conversaciones así. Este chispazo de lucidez siempre ha pasado con otras personas y cuando estoy solo. Entre los muchos disparates que se me pasan por la cabeza, hay una concatenación de pensamientos que me llevan a ideas geniales que me maravillan por un instante, pero luego las olvido. Estas ideas no las anoto o guardo de alguna manera, solo pienso y pienso hasta llegar a algo sorprendente le doy vuelta a esta idea hasta perderle interés y queda en el olvido de nuevo. En el carro, mientras camino, mientras me baño o cuando estoy a punto de dormir, momentos en los que tengo la mente inquieta y sin nada que hacer. En algún momento se me ocurrió anotar algunas y ese día decidí escribir.                I spoke to the devil in Miami, he said everything would be fine 31. Let’s go surfing Conocer a personas que nunca creí que conocería en mi vida. La amistad se forma muy rápido. Compartir con esas personas. Momentos que no volverán. Salir con los primos, hacer travesuras, llenarse de recuerdos, infancia feliz. Llegar a la cita con anticipacion, esperar, ver a Karla aproximarse, sonreír al verla y que ella sonría también. Saber que nuestra relación está en un camino mucho más largo y serio Las despedidas seguidas que he tenido que pasar, pero que eran porque las etapas en mi vida han pasado muy rápido Los últimos meses con mis compañeros del colegio, alcoholizarnos de recuerdos de los que hablaríamos sin descanso cuando nuestras vidas se convirtieron más tranquilas y solo la pasábamos sentados con un par de cervezas. Salir con mis padres una tarde de verano a comprar algunas cosas para comer y luego ir a comer en McDonald, estar juntos. Mi resultado del examen de admisión y ver como todas las personas que me quieren se alegran por mí. Las conversaciones con desconocidos que de un momento a otro se vuelven interesantes porque esa persona quiere y tiene algo para enseñarle a uno, sabiduría en lugares inesperados. Ponerse de acuerdo de manera muy rápida para salir a tomar con los amigos de la universidad, el entusiasmo nos llena a todos de ganas de hacer de esa noche memorable. Caminar con los amigos luego de un dia agotador y saber que fue un buen día. Bailar una coreografía improvisada en una fiesta y saber que son momentos inesperados de felicidad que serán irrepetibles y por eso son tan especiales. 32. Her Recuerdo cuando me empezé a enamorar de ti como si fuera ayer, nuestro primer beso en un parque a fines del 2016 y desde ese momento nuestras salidas cambiaron, nos besábamos y por momentos nos agarrábamos las manos, me parecía muy extraño estar sentado detrás tuyo y estar así en el parque, quería verte la cara, pero sentirte muy cerca era especial. Antes de eso, solo era un chico que no veía el futuro y que vivía mi vida como si lo supiera todo, derrepente esta luz intensa me encegueció por un momento y me despertó de mi ilusión. Esa luz eras tú. Conocí un lado muy importante de la vida contigo como el amor, el compromiso, el compañerismo y disfrutar de las pequeñas cosas, además supe valorar a la familia y las relaciones con los demás. No puedo creer que ya hayan pasado 3 años desde ese beso y mi propuesta de que seas mi enamorada y de tu respuesta que siempre me saca una sonrisa. Y hasta este día, todos los días me siento como ese chico que era cuando descubrí la suerte que estaba teniendo de haber conocido a una chica como tú y que de manera tan rápida estaba aportando a mi vida e iniciamos esta aventura juntos.  - ¿Cómo es estar en una relación? Es un desafío, pero hay algo que se siente muy bien de compartir mi vida con Karla. - ¿Cómo compartes tu vida con ella? Creciendo juntos. Motivándonos a hacer las cosas que queremos hacer y ser el apoyo para los buenos y malos momentos. Somos una gran influencia el uno para el otro. - ¿En qué sentido la influenciaste? Karla siempre me dijo que soy su equilibrio en su vida, eso me agrada bastante. Se siente bien poder transmitirle calma y tranquilidad a la persona que amas, ella también me lo da. Poder conversar de muchos temas en los que no estamos de acuerdo, influenciarla en el lado de que quiera leer por el mero gusto o que quiera esforzarse mucho más de lo que ya lo hace en sus estudios, que sepa escuchar consejos que no serán siempre de su agrado, que haya conocido mi forma de amar y que lo haya aceptado. Todo esto me emociona, desde el inicio, saber lo fácil que hemos llevado las cosas porque ha sido a nuestra manera, mientras nos ibamos conociendo sentábamos las bases de nuestra relación (el respeto, la confianza y la comunicación). Desde ese inicio hasta ahora hemos crecido juntos y también cada uno por nuestra cuenta y no han faltado los cambios. El cambio es importante y en cada cosa que iba notando que ella iba cambiando de igual manera la he seguido amando porque siento que cada uno de estos cambios ha sido para su bien. Pero también hay cosas por las que pasamos que pueden asustar a la otra persona y esa es la parte difícil. Algunas veces no llegamos a entender eso o nos damos cuenta muy tarde, sin embargo hay una forma que encontramos ambos para resolver esos asuntos. “El pasado es solo una historia que nos contamos a nosotros mismos”. Estos tres años han sido uno de los mejores capítulos y espero que sigamos escribiendo mucho más. Me siento muy cerca de ti, con cada cosa que pasamos siento que no hay otra persona con la que desearía hacer todo esto. Siempre habrá una parte de ti en mi y estoy muy agradecido por eso.  33. La muerte Siempre escuché que tu vida entera pasa como un flash en frente de tus ojos en el segundo antes de morir. Primero que nada, ese segundo no es un segundo en absoluto. Se prolonga para siempre, como un océano de tiempo. Para mí, es nadar en el río de Calupe junto con mis primos. Y manejar bicicleta con mis amigos en la playa. O las tardes que pasaba con mi abuela mientras yo hacía la tarea y ella cosía. La primera vez que salí del país y viví una experiencia sin igual que me enseñó muchas cosas y pasé por muchas situaciones horribles porque ya no estaba en la comodidad de mi casa. Y mi gata Monchi. Y Karla. La muerte quizás es algo muy angustiante, pero en realidad no debe ser así porque hay mucha belleza en el mundo. A veces siento que vivo experiencias que son el tope, pero en realidad no es así, hay mucho por vivir y sentir. Mi corazón se siente en una calma profunda y solo observo maravillado todo lo que me pasa. Y luego me siento relajado y siento gratitud por todos los momentos que he vivido y por las personas que he conocido.  La muerte es el fin definitivo, no veo que haya algo más, que sentido tendría seguir viviendo si ya hemos pasado por suficiente, que es la vida eterna: un sufrimiento, un aburrimiento; el humano no está hecho para el goce eterno porque siempre buscamos la forma de sentir todo tipo de sentimientos, si hubo un lugar de descanso eterno los primeros que han llegado ya lo habrán transformado a su antojo. Este es el fin, no hay más, eso lo veo mucho más optimista: aprovechar el tiempo que se tiene en la Tierra hasta que un día llegue tu final, el telón se cierra y las luces se apagan para siempre. El dolor de la muerte solo se produce para quienes quieren a la persona, pero para ella no, ese es el verdadero placer, no saber que estás muerto. Una satisfacción sería recordar los mejores momentos de la vida sin darse cuenta de esa acción o que la vida ya terminó. Además es el momento en el que las personas tienen una percepción completa de nosotros, mientras vivimos a cada instante nos transformamos y moldeamos nuestro ser, con la muerte la obra esté terminada. Un día será el momento y para entonces quiero haber logrado lo que estoy empezando, solo pido que mis cenizas recorran el río en el que año tras año fui tan feliz y llegar a lo desconocido porque solo recorrí una porción en vida y recorreré todo el camino cuando esté muerto.                                     El amor, el desorden y el sueño Ningún talento desarrollado ni cantar ni bailar ni hacer ningún deportePor instinto o por aburrimiento Escribir quién sabe si es mi talentoSolo hacer trazos en un papel Ni eso pude desarrollar porque toda la tarea de caligrafía me la hizo mi abuela 34. Yo, el escritor El primer libro que leí por mi propia voluntad fue Cien años de soledad, supongo que ahí empezó todo. El hábito de la lectura no fue algo instantáneo, tomó tiempo y muchos libros pero poco a poco lo adquirí y ya no lo perdí hasta hace un poco. Este hábito a la vez fue impulsando al de escribir. Mis primeros intentos fueron copias descaradas de algunos libros juveniles que leí, pero el gusto fue creciendo de manera muy rápida. De alguna manera no dudaba en lo que hacía, lo compartía con algunas amistades y siempre me decían lo bueno que era. Muchas veces he querido escuchar cosas negativas para así darle un mayor impulso a la hora de escribir, ponerle más atención a cada detalle o corregir con más cuidado. Al igual que en el resto de mi vida, hacia lo que hacía y sentía que ya era suficiente, no he sido ni en mi hobbie favorito un maniático de que todo quede perfecto, confiaba en que ya lo estaba. Esta afición de la escritura era demasiado espontánea como para convertirse en un hábito, mientras más avanzaba en alguna historia me daba cuenta de todo el esfuerzo que requiere hacerlo, las ideas que se forman en la cabeza son muy simples pero una vez que se quieren plasmar en el papel se van tornando cada vez más complicadas. La espontaneidad solo trajo proyectos que nunca terminé, seguí con la lectura y pasaron muchos años. Mientras iba aprendiendo un poco de Historia en el colegio y leí ciertos libros cada vez le fui agarrando el gusto a las dictaduras como tema de escritura, lamentablemente ese tipo de novela ya está copada por muchos maestros y ya no hay dictaduras en Latinoamérica que sean dignas de hacerse novelas, al igual que en esto cada que se me ocurría algo al poco tiempo me daba cuenta que alguien ya había escrito de eso antes, esto me fue quitando poco a poco las ganas de retomar mi gusto espontáneo. “Dime algo bonito” y me quedaba en blanco, no sabía que decir, me sentía cohibido de expresar lo hermosa que me parecías o lo mucho que te quería cada que me decías eso. Pasaron 6 meses de nuestra relación y tampoco sabía que podía regalarte, los peluches, los carteles y los chocolates no son mi estilo. En un momento de espontaneidad agarré unas cuantas hojas y empecé a escribir. El resultado de eso fue lo que definitivamente me animó a escribir. Aunque algo tímido aún citando a muchos escritores de mi agrado y que había leído en ese tiempo y esa no es la idea a la hora de escribir, sobre todo cuando se trata de los sentimientos que tengo por ti. Además cuando me lancé a escribir mis propias novelas y cuentos no voy a estar citando a otros escritores. En la independencia de las ideas es donde se ve el talento y la cultura. Sin embargo, ha sido un particular estilo en cada cosa que te he escrito: recurrir a películas, series, canciones y cada cosa que me haga pensar en ti. Muy tarde, quizás, me di cuenta de lo que quería hacer, o quizás muy tarde fue la disposición de querer escribir. Cuando terminé el colegio me sentía perdido porque no sabía lo que quería hacer, si me ponía a pensar en mis gustos era leer y escribir, pero de eso no iba a poder conseguir un buen trabajo y tener una vida regular, no quería arriesgar mucho en esta vida y ser un escritor es salirse del sendero de lo ordinario y perseguir y vivir realizando ese sueño porque en un país como Perú es eso ser un escritor: un sueño, peor aún si no eres una persona adinerada y sin ningún antecedente que permita sentirse seguro de encaminarme en ese sendero. En La tentación del fracaso leí: “la novela es un producto social, no individual. Brota del genio colectivo, de la herencia cultural acumulada durante siglos. Detrás de mí, solo tengo leyendas, tradiciones y sainetes. Para un sudamericano es más fácil hacer una revolución que escribir una novela.” Más trágico aún, para un sudamericano pobre lo más fácil es aspirar a una vida de clase media y que sus hijos puedan aspirar a una vida mucho mejor en la que quizás la cultura ya sea una posibilidad para ellos. Entonces, el camino fácil era escoger una carrera que me provea de una vida tranquila a largo plazo, la Literatura era un sueño que cada vez se iba esfumando más. Escogí Derecho porque era lo que más fácil se me iba hacer respecto a mis habilidades y mis aspiraciones. Sin embargo, durante cada tiempo libre sentía que no debía hacer de mi sueño una frustración. Escribir cada que haya tiempo libre, hacer mis propias historias y finalmente crear un mundo con mis divagaciones. Las historias que quería escribir fluían muy fácil y hasta ahora han quedado ahí. Los cuentos han sido un gran entrenamiento, pero la idea es hacer novelas, todo un reto y quizás no sea así por completo, escribir sigue siendo un sueño y un pasatiempo, las técnicas y toda la teoría fue rechazada junto con mi idea de estudiar Literatura y sigo con esa manera de ver las cosas. No me llama mucho la atención saber muchas cosas de escritores y analizar obras cada que las leo, sino simplemente escribir y apreciar las cosas de la manera más simple y universal. Por otro lado, tampoco me llama la atención esos escritores que solo hablan de su vida y esa es su obra, debería haber diferencias entre estas dos, llegar a formar una obra independiente de tu vida, las experiencias propias pueden formar parte de la obra, pero que nunca sean iguales. Poder separarme de lo tecnificado y de lo autobiográfico es un camino que con lo que escribo podré realizar. De esta manera al escribir estoy inventando un autor a la medida de mi gusto y eso me llama la atención, poder desafiarme a mí mismo porque debo conocerme y luego esforzarme en algo que realmente quiero. Nunca me ha gustado caer en los clichés, he buscado hacer las cosas a mi manera y no porque algún grupo lo hace. Esta manera de ver las cosas se ha vuelto común así que es parte de mi tiempo, mientras una persona busque hacerse más especial por las cosas que hace va cayendo en el cliché. Ciertas cosas del pasado aun me llaman la atención pero repetir lo que otros hicieron me parece absurdo. La bohemia y la escritura han ido de la mano pero nunca la primera ha sido requisito de la segunda, muchos siguen creyendo eso. Caer eso solo hace que la obra termine siendo meramente autobiográfica al contar muchas de las aventuras que se pasan. No voy a negar que el escribir se hace mucho más fácil con una botella al costado y, cosa prohibida ahora, con un cigarro. Pero la idea de salir a tomar a diario con amigos intelectuales y la inspiración nazca de ahí es algo que se me hace tremendamente pesado. Prefiero la soledad si la inspiración, la bebida y la escritura se juntarán. Imitar los pasos de personas que uno admira tampoco es algo fascinante, se me hacen insultantes los términos que usan en todo ámbito y que en la música son como “ellos son The Beatles de su generación” o cosas parecidas. Peor aún es creer que ser conocido de esa manera es algo bueno. Lo denigrante es seguir tal cual la vida de otras personas, creer que la vida que llevó Bukowski fue algo genial. La bohemia vista como algo espectacular que al experimentarla te llevará a lo que llevó a otras personas. Los problemas que hay detrás hunden a muchos, lo único que queda es un brillo singular dentro de muchos proyectos fallidos o fácilmente olvidados. Una vez que uno encuentre su propio camino y la forma en cómo lleva sus cosas, la singularidad de su producto podrá sentir la satisfacción. Los sueños requieren muchos más que quererlos, una vez que los realizamos debemos ponerles todo de nosotros, conseguiremos lo que queremos o fallaremos rotundamente, pero lo importante es realizarlo. La singularidad espontánea es lo importante. 35. Star treatment El concepto se volvió real No quería venir pero cogí la maleta y me animé Las vacaciones que nunca soñé Gran idea, Turner Ahora mira el desastre que me hiciste hacer Aquí no hay lugar para introvertidos Dos meses y odié el lujo Tres meses y me acostumbré Cinco meses extrañandote Capricho de abuelos Las nuevas generaciones encuentran su camino sirviendolos con dos o tres cachuelos El amor viene en una videollamada Tan lejos de la luna En la noche construyo mi sueño La inspiración cae gota a gota El jazz Miles Davis Experimentación y fascinación Formas inquebrantables que se moldean con genialidad Ahora entiendo a Cortázar Pero viviendo mi tiempo Corriendo a otro ritmo Ahora empieza todo El vino inalcanzable, pero qué importa Tengo Miami Tengo ideas 36. At the end of the season I will be alive again Mi nombre es Renato y no sé si hay algo tan complicado sobre mí. Debería ser más feliz, supongo. Nunca he llamado la atención fácilmente. Trabajaba limpiando cuartos de hotel. La gente pasa a mi costado. Sé que no me ven. Y voy a casa y veo a mi hermana y a su enamorado. No me miran cuando llego. - ¿Cómo se siente decir eso? No lo sé. Es como si nadie le importara si no estuviera. Lo mismo lo siento en mi vida ordinaria con mi familia. O sea, mi familia me ama, quizás lo hace, pero ni siquiera sé lo que es. No sé cómo sentirlo porque no ha sido frecuente. Uno pasa toda su vida pensando que no lo está recibiendo, que la gente no te lo está dando. Luego uno se da cuenta que ellos están tratando y uno no sabe realmente lo que es. Avanzar a la puerta de embarque y su imagen poco a poco desaparece entre los cárteles y la gente. Lo que no quería, pasó, me alejé y ya nada será igual, un verano lejos y todo cambiará. Aguantarme las lágrimas y avanzar, se van y ya no siento nada hasta el final, una vez más reprimí lo que sentía, debí decir más veces lo mucho que te voy a extrañar, lo mucho que me ibas a hacer falta, que voy a extrañar todo de ti, que las videollamadas y los mensajes nunca serán lo mismo y no me gusta la idea de hacerlo por varios meses, darte muchos más besos y hacer el amor muchas más veces. No dije nada de eso y lo lamento, lamento que haya tenido que partir, he ganado en otros aspectos, pero eso no quita que preferiría haberme quedado contigo o haber venido juntos, cualquier opción pero contigo porque será a ti a quien elija siempre. Reprimir todo y creer que no siento nada, que puedo manejar el asunto con tranquilidad, solo es una represión. En el momento menos esperado todo sale, pero motivos que no conllevan a eso. Hasta pensar que voy a extrañar a mi gata me pone muy triste como si alguien hubiera muerto, pero en realidad lloro por todos los sucesos en los que no expresé lo que realmente sentía. Indiferente o sin saber qué decir, luego que ya todo pasó es que reacciono. Lo mejor sería poder decir algo bueno en el mismo momento en el que todo pasó o por último hacer entender a la gente lo que está pasando, pero no. Solo un vacío y una pena estúpida que ya luego a nadie importa ni en el momento tiene importancia, solo un retraso en la reacción que es odioso e innecesario. No hay lamento alguno, solo querer volver y darte muchos veces y nunca cansarme de decirte lo mucho que te amo, el momento en el que suceden las cosas y en las que siento ciertas emociones es cuando se debe de decir. Todo lo pospuse como los momentos en los que debía expresar lo que sentía, los viajes, los amigos, la diversión, pero para qué, juntar dinero y ya. Conocí a personas con las cuales quise pasar mucho más tiempo pero no se pudo por ser menor de edad. Todo lo quise posponer y luego me arrepentí. ¿En qué momento iba a disfrutar de todo esto? Cuando llegara, cuando termine la temporada. Ahora quiero vivir, sentir y saber que todo tuvo su razón de ser, volverte a ver y seguir siendo feliz a tu lado. Este año fue muy diferente en su inicio y quiero que lo hagamos mucho mejor en el resto de meses, sostener tu mano y decirte que te amo. Saber que estoy vivo y no tengo que posponer nada, sentir el momento y ser feliz. Happy anniversary, my love, my friend till the end Con mucho amor                                                                                                                     Renato                                                                Miami, 28 de marzo del 2020
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deedeegee33 · 5 years
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Chapter 46: Mothership Zeta Jones
Recommended Listening:
Diga, Diga Doo - The Mills Brothers Miserlou - Dick Dale Sleepwalk - Santo and Johnny Mr. Sandman - Les Paul and Mary Ford
“That’s Sargent Kiddo now.” Sally said, skipping back to her console.
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korkep-blog · 6 years
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A világ zenéi a Szigeten
A Világzenei Színpad 2000 óta veszi ki a részét a világzenei mozgalomból. Az elmúlt tizennyolc évben kirívó nemzetközi rangra tett szert, egyrészt annak köszönhetően, hogy a műfaj valamennyi kiválósága fellépett itt, másrészt pedig annak, hogy mindig is érzékenyen reagált az újabb és újabb trend...
A Világzenei Színpad 2000 óta veszi ki a részét a világzenei mozgalomból. Az elmúlt tizennyolc évben kirívó nemzetközi rangra tett szert, egyrészt annak köszönhetően, hogy a műfaj valamennyi kiválósága fellépett itt, másrészt pedig annak, hogy mindig is érzékenyen reagált az újabb és újabb trendekre, hullámokra. Nézzünk néhány bandát a Sziget idei világzenei kínálatából!
  A világzene történetének is megvannak a maga kulcsfigurái. Ezek közül talán egy előadóval volt adós a Világzenei Nagyszínpad szervezőgárdája. Jelentőségében kicsit (nem kicsit) olyan, mintha a világzene Rolling Stonesa érkezne. A francia sanzon, az angol punk, az algériai rai és a spanyol flamenco fúziójával iskolát teremtő francia Les Negresses Vertes most lép fel először Magyarországon, harminc évvel ezelőtti Mlah albumának slágereivel.
Zobi La Mouche: https://youtu.be/S6nSpBiekzQ
  A tangó és az elektronikus alapú tánczenék híveit két együttes is kényezteti. A Plaza Francia Orchestra ott folytatja, ahol a kultikus Gotan Project abbahagyta – ezt a formációt is a Gotan Project két alapítója, Eduardo Makaroff és Christoph H. Müller hozta össze. A másik társaság, a belga-argentin El Juntacadaveres a tangó és a hiphop fúziójával tűnt ki, ami elsőre kissé bizarrnak tűnik, de a végeredményt hallva, egyáltalán nem lehetetlen vállalkozás, sőt! Mindezt már évekkel ezelőtt már meglehetősen nagy sikerrel be is bizonyították a Szigeten és a Müpában. Nagy valószínűséggel sokan lemaradtak erről a heuréka-élményről, így idemásolunk egy részletet müpás koncertjükből. https://youtu.be/6wD2ZcsjI3M
  A szervezők fontosnak tartják, hogy a program tükrözze a világzene multikulturális – és gyakran multinacionális – jellegét, a különböző kultúrák egymás iránti nyitottságát, tiszteletét és gazdagító befolyását. Mr Žarkóról is első blikkre azt gondolnánk, hogy a balkáni rezesek legújabb zenekara a Macskajaj huszonharmadik remake-jéből: ehhez képest a gitáros-énekes Žarko Jovaševic Szerbiából költözött Berlinbe, és ott alapította meg Mr Žarko nevű együttesét, mely a balkáni rezeszene, a szörf-rock, a funk, a rap és a pop elegyét alkotja. Hogy hogyan áll össze a balkáni rezeszene a szörf-rockkal, abba most nem mennék bele: na jó, de, mindenki hallgassa meg Dick Dale: Miserlou-ját és érteni fogja. https://youtu.be/ZIU0RMV_II8
Ez pedig főhősünk I Will Drink című slágere: https://youtu.be/hneATdOYOqs
  A Közel-Kelet legnagyobb durranásait sem kell nélkülöznünk. Az isztambuli Baba Zulát a török pszichedelikus rock és az orientális dub fúziója tette legendássá, az izraeli Jewish Monkeys pedig a klezmert, a kabarét, a rockot és a skát gyúrta ellenállhatatlanul szórakoztató egységbe.
Caravan Petrol: https://youtu.be/Z6mGtAYG5l8
  Nem biztos, hogy a COD országjelzésre mindenki azonnal rávágja: Kongó! Nos, az innen érkezett, tehát kongói Jupiter & Okwess a legvadabb afrorockot játssza, és a múlt év egyik legsikeresebb afrikai albumát jegyezte Kin Sonic címmel. Az alábbi dalban Damon Albarn is közreműködik, és ha picikét belegondolunk, egyáltalán nem is meglepő. Musonsu: https://youtu.be/tlhdfXJv46A
  A skandináv vonalat a nagy múltú klasszikusok képviselik:  a svéd Garmarna tizenöt év hallgatás után jelentkezett a “6” című új albummal 2016-ban, hogy bebizonyítsa, töretlenül a legjobb skandináviai zenekarok közé tartozik, míg a  finn Värttinä most úgy érkezik a Szigetre, ahogy eddig soha: a híres finn rapper, Paleface társaságában.
Seelinnikoi: https://youtu.be/l9ozxHOXf8I
Messze Mississippi, messze ide Niger! A legjobb minőséget kapják az afrikai zenék rajongói is. A Griot Bluesban a Mighty Mo Rodgers amerikai bluesénekes és Baba Sissoko mali ütős-ngonis folyatta össze a Mississippi és a Niger hagyományait.
Donke/Dance: https://youtu.be/VbBnzpykAzU
  Az ukrán Onuka egyrészt az ország egyik legismertebb popzenekara, hiszen az Eurovíziós dalfesztiválon is láthattuk őket 2017-ben, másrészt elektro-folkban utazó izgalmas produkció. És igen, onuka unokát jelent. Other: https://youtu.be/UHZw9FDcOGc
  A francia-tunéziai Ifriquiyya Electrique 2017 egyik legnagyobb szenzációját keltette rituális zenéjével, az archaikus sivatagi banga hagyományt forrasztva össze ipari- és zajrockkal. Nem találunk szavakat, inkább feltekerjük a hangerőt a szomszédoknak.
  Arrah arrah abbaina – Bahari – Tenouiba:
  https://www.youtube.com/watch?v=TEhAyAx9m0Q&feature=youtu.be
  És végül a magyarországi világzenei színtér leginkább ugrálásra késztető zenekarai mind itt lépnek fel: a Besh o droM, a Pannonia Allstars Ska Orchestra, a Chalaban és az Amsterdam Klezmer Banddel kollaboráló Söndörgő, a Zuboly, a Kistehén, a Ladánybene27 és a már említett az Meszecsinka és az Anima Sound System. De zárjuk sorainkat Riger Jani veretes soraival: Hajnal előtt, mikor a metró még nem jár / És nem sütött ki az első napsugár / Ilyenkor mindig ugyanaz a szám/ Hogy kell egy hely, ahol ihatunk tovább.
Cheers! Részeg: https://youtu.be/0Kfeow1OpAg 
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lagacetadealmeria · 6 years
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El violinista es una auténtica estrella del rock, que es capaz de interpretar en un mismo concierto a Mozart, Hendrix, Bach y Led Zeppelín gracias a su modernidad clásica.
  En un mundo donde gusta poner etiquetas Ara Malikian podría considerarse el rockero del violín, un artista que es capaz de pasar con facilidad de la música clásica al rock, del vals a la fanfarria de los Balcanes, de Jimi Hendrix a Mozart, de Led Zeppelin a Bach, y que congrega en una plaza de toros, como la de Almería, a más de 3.000 espectadores, que como auténticos fans, le jalean y disfrutan de su eléctrico concierto.
  Pero su éxito va más allá de este concepto. Ara Malikian es un innovador que ha revolucionado la técnica del violín y ha sabido llevar la creatividad musical a su máxima expresión. Fruto de sus experiencias personales y talento artístico, ha conseguido aportarle espectáculo al violín, sin abandonar la esencia de la música clásica, y presentarlo con autenticidad. Porque otra de las claves de su éxito radica en el relato que transmite. Malikian tiene empatía con el público, y con su dulce voz, narra un storytelling en el que mezcla sus vivencias, algunas reales otras imaginarias, y que se convierten en el divertido hilo conductor del concierto.
  Anoche tocó en Almería, ciudad con la que vive un idilio desde sus inicios, y en la que recibe un cariño especial desde que se instaló en España. Presentaba su campaña internacional ‘La Increíble Gira de Violín’, que le llevará por París, Londres, Beijing, Moscú, México, Buenos Aires, Santiago de Chile… Una de las grandes citas del Almería Summer Festival del Área de Cultura, Educación y Tradiciones del Ayuntamiento de Almería. Y volvió a triunfar.
  La escenografía trasladó al público a los grandes recintos al siglo XVII español, con una cuidada decoración basada en los corrales de comedias característicos del Siglo de Oro. Así, el Corral de Comedias es el leitmotiv del violinista en esta creación, el hilo conductor que empasta todo el espectáculo, el lugar en el que Malikian desgranó su música.
  Ara condujo con su maestría al espectador, acompañado de una imponente banda que va más allá de cualquier género, puesto que batería, guitarra, viola, violonchelo, contrabajo y percusiones indias son guiadas por el arco-batuta más increíble que el mundo ha conocido en los últimos tiempos. El inicio da idea del innovador planteamiento del carismático violinista: Un extenso tema en el que enlazó ‘Voodoo child’ de Jimi Hendrix con el ‘Requiem’ de Mozart y terminó con una composición propia. Habían pasado apenas diez minutos y el público ya estaba entregado.
  Durante las dos horas de concierto, Ara Malikian va hilvanando un relato que parte del violín que en 1915 salvó la vida a su abuelo en el genocidio de Armenia, y trasladó a su padre, y que le permitió a Ara salir de Palestina rumbo a Europa: Alemania, y desde hace casi 20 años, en España. Anécdotas y aventuras, en unos monólogos con los que transmite su honestidad, simpatía y talento, y que sirven de introducción para la música, siempre llena de energía, con la que logra enamorar con la belleza sonora del violín.
  El ecléctico programa permitió disfrutar de danzas orientales, de clásicos como ‘La Campanella’ de su adorado Paganini, ‘Requiem’ de Mozart o un Aria de Bach, entre otros. También se llevó a su terreno temas de la cultura pop como ‘Life on Mars’ de David Bowie, ‘Paranoid Android’ de Radiohead o la canción ‘Miserlou’ de Dick Dale de la banda sonora de Pulp Fiction. En esta obra de arte musical también agregó creaciones propias donde demuestra que es un excelente compositor, y ahí se pueden enumerar, entre otros, el bello ‘Vals de Kairo’ dedicado a su hijo, ‘Broken Eggs’ y ‘Con mucha nata’ Danzas, clásicos y pop-rock tamizados por el talento de Ara Malikian en un potente espectáculo, que recibió los vítores y aplausos de sus fans almerienses.
  Ara Malikian interpreta el violín como si llevara en sus manos una guitarra eléctrica y no para de moverse, saltar y bailar. En todo momento demuestra que es un maestro con un instrumento muy complejo, como es el violín, que traspasa fronteras y presenta en estadios y plazas de toros como un auténtico fenómeno de masas.
  Para concluir fue capaz de unir una composición de Bach con la popular canción veraniega de ‘Los Pajaritos’, siempre con respecto y profesionalidad. Un violinista enamorado de España y que apasiona a todos los almerienses, y, además, no olvida sus orígenes dedicando un tema a los más de 65 millones de refugiados y desplazados del mundo. Grande Ara y la increíble historia de tu violín.
Ara Malikian mantiene su idilio con Almería y entusiasma a más de 3.000 espectadores El violinista es una auténtica estrella del rock, que es capaz de interpretar en un mismo concierto a Mozart, Hendrix, Bach y Led Zeppelín gracias a su modernidad clásica.
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