Tumgik
#littérature théâtre nouvelle
dors-ee · 5 months
Note
Bonjour!
J'espère que tu ne m'en voudras pas de glisser un petit message dans ta boîte aujourd'hui!
Pour cette journée "Parle ta langue", je me demandais si tu aimerais nous présenter deux ou trois œuvres d'art françaises que tu apprécies particulièrement?
Evidemment, aucune pression ; ne réponds que si tu en as envie!
Je te souhaite une très belle journée!
Salut ! Aucun problème ! Art plastique j'admets préférer des peintres non français, en général. Après en littérature -j'ai fais une licence de lettres modernes- j'ai plusieurs auteurs que j'apprécie !
Albert Camus, du 20ème siècle, j'apprécie non pas seulement sa philosophie. La Peste est très poignant, une vraie histoire qui touche profondément. Caligula de ce dont je me souviens, pour quelqu'un qui n'apprécie pas plus que cela le théâtre, était assez agréable à lire. L'étranger, j'ai également bien apprécié, là aussi non pas uniquement pour la philosophie mais le personnage, l'histoire même. Camus était un romancier, même si j'ai l'impression qu'hors de France il est plus connu pour ses idées sur l'absurde.
À l'époque, jeune idiot en lycée, je n'accrochais pas mais maintenant des années après je dois citer Phedre de Racine. Je dois aussi citer Zola, Madame Bovary de Flaubert, et je n'ai plus le nom mais un truc obscur de fin 19eme. Je me souviens quand on a eu le nom en 1ere année de licence, puis lu le livre, tout le monde se demandait "mais c'est quoi ce truc?!". Mais j'en ai de bons souvenirs, ne serait-ce que pour l'étrangeté !
Pour Zola bien que c'était très laborieux à l'époque de le lire, jeune idiot en collège encore une fois, je reconnais aujourd'hui son apport. Et le fait qu'en vrai il est bien moins laborieux et ennuyant que Balzac! Quant à Madame Bovary je ne sais si je recommanderais de le lire. Il représente tellement bien l'ennui et sa souffrance à elle, ses aspirations, son ambition ses erreurs... Mais il est long et bien chiant soyons honnête. (Et c'est là qu'est son génie. Je trouve cela drôle).
En poésie j'apprécie Rimbaud, Les saisons, et autres je n'ai plus les noms exacts raaaaah, Baudelaire j'ai personnellement moins aimé, mais peut-être que c'était l'âge. Rimbaud me parlait plus. Jeune âme artiste torturé. Je me retrouvais dans ses élans émotionnels et élucubrations existentielles. Dans ses images surtout... J'adore ses images et son language.
J'ai perdu pas mal de références, je ne me souviens pas de tout... Donc je pense qu'il y en a plus pais ma mémoire me fait défaut.
Je citerai peut-être Antigone de Cocteau, là aussi mon idiotie de jeunesse me faisait le rejeter, mais il n'est pas si mal.
Maintenant, si tu permets, j'ai aussi lu des auteurs non français mais non anglais et certains j'aimerais en parler : Lampedusa et Le Guépard, très très intéressant et l'air de rien lui aussi peut aller assez en profondeur et faire réfléchir sur certaines choses. Il campe aussi la Sicile, à une certaine époque. Bien intéressant.
Zweig, magnifique, qu'en dire. Il est poignant, prenant, mais ausis exude un certain calme. Ce n'est pas le tumultueux Rimbaud, loin de là. Au contraire. Il n'est également pas aussi obscure et complexe que les russes. Et pourtant il parle d'émotions humaines, il donne des lessons qui touchent profondément rt marquent à jamais oserais-je dire. Je me souviendrai toujours de La Pitié dangereuse je pense. Ou de La confusion des sentiments. Ou de certaines de ses nouvelles.
J'ai aussi lu des auteurs russes, même si je ne sais si c'est vraiment une bonne idée d'en parler. Je dirais Dostoyevsky et Tolstoy sont... quelque chose. Chacun à leur manière. Mais Anna Karenina est lui aussi un de ceux qui restent en mémoire. Je n'aime pas Anna, ni Vronsky, ni son mari. J'aime Kitty et Levin, oh surtout Levin de ce dont je me souviens je pouvais tellement m'identifier à sa recherche de sens, son fonctionnement mental, ses pensées. Sa réponse était dans la famille la tradition et dieu... Mais je ne peux m'empêcher de penser et si ? Et si aujourd'hui ? Si il était un homme moderne avec tous nos philosophes ? avec les connaissances et diagnostiques...
A meek one, Crime et Chatiment de Dostoyevski m'ont marqué. Le grand inquisiteur... Mais bon Dois-je vraiment décrire Dostoyesvki ? Si vous avez des semaines à perdre à vous torturer et triturer les méninges je le recommanderais. Sinon... Je ne sais pas. Il apporte des choses évidemment mais il est si complexe !
Ah je pense à un dernier auteur français, plus un philosophe : Henri Bergson. Les philosophes ont tendance à m'énerver mais lui j'ai bien aimé.
Oh un dernier nom désolé ! Théophile Gautier (h ou sans h je ne sais plus. Les tags disent sans h donc sans h!). Bien pour des nouvelles ghotiques et fantastiques. (Je préfère largement à Maupassant je dois avouer. Jamais pu digérer Maupassant.)
Jeune j'ai apprécié quelques pensées sur l'art et le théâtre d'Artaud, et un peu de sa poésie. Mais je n'ai jamais pu pardonner son sexisme et sa misogynie. Je ne veux pas entendre l'qrgument "c'est son temps" pour lui. Si Monsieur était si spécial et un génie, il pouvait aller contre son temps non?
Oh non français... hum... celui qui a écrit la maison de poupée je crois... Icksen?
Bref je dois m'arrêter haha 🤣 (et retrouver le nom du gars avec sa torture ornée de gemmes oui celui qui était étrange et nous a tous questionnés en licence 1 haha).
Voilà j'espère que c'est ok haha !
Bonne journée à toi aussi ! Enfin, fin de journée si tu es sur la même timezone que moi !
(Je suis content d'avoir pu parler de littérature... je n'ai jamais terminé ma licence, dernier semestre non complété, et je suis maintenant perdu en psycho... La littérature me manque beaucoup. Donc c'est cool...).
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ousontlesfemmes · 1 year
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Colette
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Sidonie-Gabrielle Colette, plus connue sous le nom de Colette, était une icône de la libération de la femme au XIXème siècle. 
Née le 28 janvier 1873 dans le village de Saint-Sauveur-en-Puisaye en France, elle passe son enfance en Bourgogne. Elle se marie à l’âge de 20 ans avec Henry “Willy” Gauthier-Villars, un écrivain et critique de 15 ans son aîné. 
Très vite, Willy l’emmène dans des salons parisiens et découvre son talent pour l’écriture. Il la force à écrire mais s’approprie son travail en y mettant son nom, récupérant de ce fait l’argent gagné. Il est déjà arrivé qu’il enferme Colette dans une chambre jusqu’à ce qu’elle finisse d’écrire.
Vers 1906, leur relation prend fin mais ils ne divorcent pas avant 1910. En parallèle, Colette entame une relation avec Mathilde de Morny (connue sous les pseudonymes de “Missy” ou “Uncle Max”). Pendant leur relation, Colette travaille comme musicienne - tout en continuant son activité d’écrivaine - et est vivement encouragée par son amante. En 1907, elles partagent un baiser sur la scène du Moulin Rouge, ce qui provoque quasiment une émeute. Après cet incident, les deux femmes sont obligées de cesser de se montrer aux yeux du public ensemble, ce qui ne les empêchera pas de continuer à se côtoyer en secret.
En 1912, Colette épouse son deuxième mari, Henri de Jouvenel qui était l’éditeur du Matin dans lequel Colette publie de petites histoires et des chroniques théâtrales.
En 1920, Colette rencontre son beau-fils et les deux commencent à se voir en secret, et ce jusqu’en 1923. Date à laquelle de Jouvenel les découvre et demande séparation.
Elle se remarie pour la troisième fois en 1935 avec Maurice Goudeket et reste avec lui jusqu’à sa mort en 1954 .
L’une de ses œuvres les plus appréciées est Gigi, il s'agit d’une nouvelle qui a été adaptée en pièce de théâtre et en film, et qui raconte l'histoire d'une jeune fille parisienne qui grandit et découvre l'amour dans un contexte de haute société. Ce texte reflète le style vivant et poétique de Colette, ainsi que son talent pour décrire les gens et les lieux de manière imagée et précise.
Elle est nominée pour le prix nobel de la littérature en 1948 et est la deuxième femme (après Sarah Bernhardt) à avoir des funérailles nationales.
Extrait :
Gigi - Colette 
"Gigi, de son vrai nom Gilberte, habitait avec sa mère et sa grand-mère dans un appartement de la rue de la Paix. Elle avait seize ans, des yeux bleus comme l'azur, des cheveux dorés, et une taille délicieuse, étroite comme le manche d'un parasol. Elle faisait partie de ces fillettes que l'on trouve encore assez souvent à Paris, minces, alertes, averties, et déjà un peu vieilles. On l'appelait l'effrontée du coin de la rue, et c'était un compliment."
Fun fact :
Colette a été la première femme française a être élevée à la dignité de Grand officier de la Légion d’honneur. Elle l’a reçue en reconnaissance de sa carrière littéraire impressionnante.
SOURCE : https://www.thepinknews.com/2023/02/18/sidonie-gabrielle-colette-film-movie-author/ ;  CRÉDIT PHOTO : Bridgeman Images
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à la recherche de mes lectures estivales
Après mon année de préparation à l'agrégation de lettres modernes, passée à lire et relire la même dizaine de livres au programme, j'ai (enfin) pu lire ce que je voulais, et la variété de mes lectures en témoigne. De la poésie à l'essai-fiction en passant par de la littérature contemporaine et même une pièce de théâtre, mes lectures ont été relativement diverses, parfois géniales et parfois moins... mais revenons-en au début.
Alors que j'étais à Paris, prête à passer mes oraux d'agrégation, et ayant terminé mon énième relecture du Temps retrouvé de Proust (mon bijou), j'ai lu une poignée d'ouvrages qui m'ont accompagnée pendant ces temps instables.
Lectures parisiennes
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Mon premier livre hors-agreg a été Roses d'acier. Chronique d'un collectif de travailleuses du sexe chinoises, écrit par le journaliste Rémi Yang (que j'ai interviewé) et publié chez Marchialy. De ce livre, j'ai déjà parlé dans un article publié chez Diacritik et que vous pouvez lire juste ici.
Emprunté dans une bibliothèque parisienne, j'ai ensuite lu L'Invitation de Claude Simon, un auteur que j'adore et qui ne m'a encore une fois pas déçue. L'Invitation, c'est cette description cryptique de ce qui ressemble à un voyage d'affaires, dans un pays et avec des personnes jamais nommées, par un narrateur qui se veut avant tout observateur, voire critique. C'est dans un entralcs de violence et de beauté, comme de passé et de présent, que Claude Simon construit ce récit court et linéaire, que je ne peux que recommander si vous désirez découvrir ce majestueux auteur.
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Enfin, et vous le verrez par la suite, j'ai entamé un petit périple dans les méandres de la littérature contemporaine grâce à la plateforme NetGalley, qui permet de recevoir des services presse en version électronique. La première étape de ce voyage a été Rétrécissement de Frédéric Schiffter, un roman dont le potentiel n'a malheureusement pas été exploité : j'en parle un peu plus en détail dans ma critique Goodreads.
Lectures de plage
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Qui dit lectures estivales dit lectures au bord de la mer, avec iode et odeur de crème solaire pour complimenter celle du vieux papier de mes livres d'occasion.
Acheté en frippe à Paris, Trois femmes suivi de Noces, recueil de nouvelles de l'écrivain autrichien Robert Musil (connu pour son Homme sans qualités), m'a suivi jusque dans le sud, où j'ai adoré son mélange glaçant et presque psychédélique de psychologie et de fantastique. Là encore, j'en ai parlé un peu plus en longueur dans une vidéo, où j'évoque aussi les deux lectures suivantes : celle de closer, baby, closer, un recueil de poèmes tout récent de la poétesse Savannah Brown, dont je ne cesse de chanter les louanges, et celle de la pièce de Jean-Paul Sartre intitulée Le Diable et le bon dieu, immense coup de cœur qui rejoint ma collection de livres traitant du sacré, de la foi, de la morale, le tout dans un ouragan de violence.
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Dans ma fièvre vingtièmiste, j'ai enchaîné avec Enfance de Nathalie Sarraute, autrice que je n'avais jusqu'ici jamais lue. Construite comme un dialogue entre le je et son alter ego, cette autobiographie non seulement promet un certain plaisir de lecture, mais s'inscrit dans une interrogation passionnante sur le double je et la diffraction narratoriale qui anime le genre biographique depuis, au moins, La Religieuse de Diderot. Une merveilleuse lecture de plage.
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Deuxième lecture contemporaine de l’été, moins ambivalente que la première : j’ai apprécié la narration captivante de Sorj Chalandon dans L’Enragé, ce roman qui raconte l’histoire véritable d’un adolescent qui, enfin parvenu à s’échapper du bagne, doit réapprendre à vivre avec la violence qui couve en lui. Le style n’est ni incroyablement beau ni incroyablement mauvais, les personnages sont bien construits ; arrivée dans le dernier tiers, j’avais même du mal à lâcher le livre.
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Acheté à Paris lui aussi, j’ai lu le recueil de nouvelles de Nabokov intitulé Mademoiselle O, du nom de la première nouvelle du recueil. C’est une autre facette de l’écrivain que l’on découvre ici, dans de courts récits pétris de souvenirs personnels et d’observations, mais aussi dans des histoires presque absurdes qui s’inscrivent parfaitement dans l’esthétique de l’auteur. Les nouvelles sont très courtes, une bonne façon de découvrir l’œuvre magistrale d’un des plus grands écrivains du XXe siècle.
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Et parce qu’un ouvrage du XXe en cache toujours un autre… j’ai profité de l’avoir trouvé en boîte à livres pour lire Une femme d’Annie Ernaux, autrice que j’ai lue à plusieurs reprises, dont je n’apprécie pas particulièrement le style mais que je me fais un devoir de lire morceau par morceau. Dans ce récit, court à son habitude, Ernaux raconte la vie de sa mère, son éducation, sa modeste ascension sociale puis sa contraction de la maladie d’Alzheimer. Mais elle évoque aussi ce genre littéraire singulier qui lui appartient et qui se situe entre la littérature et la sociologie, le livre ne proposant pas seulement le récit de la mort d’une femme mais aussi celui de la naissance de l’écriture d’une autre.
Enfin, éloignons-nous du roman le temps de mes dernières lectures de plage : j’ai lu Lise Deharme, cygne noir de Nicolas Perge, une biographie toute récente de la poétesse surréaliste éponyme dont je n’avais auparavant jamais entendu parler. De son enfance à sa rencontre avec André Breton, en passant par sa multitude d’œuvres artistiques et littéraires, Perge raconte, en mêlant enfance, vie adulte et vieillesse, la vie mouvementée d’une autrice oubliée et pourtant essentielle à l’évolution du surréalisme en France. À lire, avant ou après la lecture de ses livres à elle.
Tes yeux sont deux cratères / de lave et de gouffres ouverts / semés d'étincelles et de feu / Tes yeux sont deux mondes perdus — Lise Deharme, Cahier de curieuse personne (1937)
À la biographie a succédé la philosophie, puisque j’ai lu Le Mythe de Sisyphe de Camus (il était temps !). Si les premières parties sur le suicide et la morale étaient certes intéressantes, j’ai surtout aimé les dernières parties, celles où l’auteur traite de littérature, et notamment des œuvres de Dostoïevski et de Kafka — mes deux écrivains adorés.
L’été prend fin
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Entre la préparation des cours et les formations, plus le temps de lire autant qu’au plus fort de l’été. Mes dernières lectures estivales ont été plus brèves, à commencer par le nouveau roman de Han Kang, Impossibles adieux, que j’ai abandonné (ironie du sort) au premier tiers. Son récit était haché, mal construit, trop peu envoûtant ; sa valeur esthétique semblait reposer sur la répétition d’un seul et unique motif, comme si l’autrice n’avait voulu écrire qu’à partir d’une image jusqu’à la vider de toute puissance stylistique ou émotionnelle.
Après cette déception, retour vers une valeur sûre : j’ai enfin lu les Journées de lecture de Proust, cette préface à sa traduction de Sésame et les lys de Ruskin. Outre le plaisir de retrouver les amples phrases de Proust, le livre est empli d’une douceur nostalgique puisqu’il revient sur des souvenirs de lectures d’enfance, sur la beauté qu’ils contiennent et sur ce que la lecture a d’unique pour le développement d’un esprit. C’est loin d’être le meilleur de ce qu’a fait Proust, mais c’est une lecture courte qui permet de voir, déjà, les germes de la Recherche.
Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passé avec un livre préféré.
Mon dernier livre de l'été fut L'Abîme, un roman contemporain de Nicolas Chemla, que j'ai... abandonné. Que n'était mon enthousiasme, pourtant, au début de ma lecture, lorsque j'ai vu ces phrases longues, ces mots envoûtants, cette intrigue prometteuse...! Malheureusement, cet enthousiasme s'est rapidement dégonflé quand le narrateur est devenu, peu à peu, puis tellement que je ne pouvais plus passer outre, l'archétype même du "vieux con réac'", qui déteste tout et tout le monde, sauf son chat qu'il passe des pages et des pages à décrire — quand il ne nous fait pas un descriptif exhaustif de toutes les publicités qu'il croise sur Google. J'ai dit ma déception sur Goodreads, mais pour résumer : abstenez-vous.
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Nota bene : pour la magistrale renaissance de ce blog, je lui ai ajouté une section "labo d'écriture", où vous pourrez (bientôt) retrouver des textes et poèmes signés de ma plume.
Littérairement vôtre,
Ève
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swedesinstockholm · 1 year
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il vient toujours un moment où je me dis que ça fait longtemps que j’ai plus raconté ma vie en ligne, alors c’est parti mon kiki, retour sur le début de l’année puis la suite de l’année émoji tourbillon
18 janvier
je viens de penser au cours de théâtre de ce soir auquel je n’irai pas puisque j’ai arrêté les cours cette année. j’avais invité ma prof à la maison pour le lui annoncer, j’avais fait un cake aux amandes et aux pépites de chocolat et on a bu un thé dans la cuisine et j’ai oublié de lui faire visiter le reste de la maison je suis vraiment une bille sociale. elle avait l’air très déçue et je me suis sentie un peu mal mais en même temps pas du tout, surtout après ma lecture à la maison poème à bruxelles, j’arrive pas à croire le temps que j’ai passé à croupir avec des adultes chiants alors que j’aurais pu le passer avec des artistes inspirants, même si lundi à la maison poème ils m’agaçaient à peu près tous et que je me sentais un peu seule. mais pendant que je les regardais tous passer sur scène un par un à faire leur show, tranquillement installée sur mon siège au premier rang parce qu’heureusement je suis passée en premier, j’en pouvais plus d’envie, d’envie de leur milieu, de leur privilège d’être entourés d’art et de pouvoir collaborer et expérimenter et avoir accès à tout ça, de pouvoir dire leurs textes avec une trompettiste de jazz et un guitariste tout en jouant du violoncelle, avec une fille qui fait des sons électroniques avec une imprimante, etc.
mais en fait les deux performances qui m’ont le plus plu c’était juste de la lecture simple. la première c’était une fille dans un costume trop grand qui lisait un texte en s’embrouillant parfois un peu dans sa diction mais c’était pas grave, c’était un texte sur sa nouvelle imprimante et le manuscrit qu’elle voulait imprimer pour l’envoyer à des maisons d’édition, c’était un peu le genre de mon journal mais en plus écrit et recherché et la salle explosait de rire, c’était grisant, j’avais tellement envie d’être à sa place parce que j’aurais pu, elle racontait comment elle s’entraînait à se faire interviewer depuis qu’elle avait dix ans et c’était plein d’exagérations comiques et à la fin elle a été acclamée comme une rockstar et ohlala le rêve, le rêve de faire comme elle, le rêve que la littérature, les mots puissent fédérer à ce point, sur une scène.
la deuxième performance qui m’a le plus plu c’était le type chevelu qui est passé en dernier et qui a lu un texte autobio à la première personne pareil tout seul sans effets particuliers, c’était un texte sur le roman qu’il était en train d’écrire et dans son roman il parle d’un voyage en avion où son ami lui explique comment l’avion fait pour voler et il part dans des réflexions poétiques et très drôles et puis y a une musique douce qui commence et on entend l’enregistrement de la conversation dans l’avion et son ami qui lui fait promettre de pas utiliser leur conversation dans son livre et puis il s’est mis à chanter une phrase qu’il répétait doucement avec la musique et c’était vraiment magnifique. j’avais envie d’aller le serrer dans mes bras après. je l’ai pas fait mais j’ai fait presque pire, en ressortant des loges avec ma parka et mon sac je l’ai vu planté sur la scène et j’en ai profité, j’ai marché droit vers lui j’ai posé ma main sur son bras et j’ai commencé à fangirler hardcore, je lui ai demandé s’il avait déjà écrit des livres comme une groupie littéraire débile (il a publié deux recueils de poésie) et puis il a dit on peut aller boire un verre au bar si tu veux et j’avais décidé de rentrer mais je l’ai suivi jusqu’au bar en bas et puis il a commencé à parler avec une fille qu’il connaissait et j’ai eu des flashbacks de mauvais souvenirs de quand j’étais hétéro alors je me suis vite enfuie. j’ai un peu cherché la fille avec le costume trop grand pour lui déclarer mon admiration mais je la trouvais pas alors je suis partie.
j’ai passé beaucoup de temps à me sentir seule et inadaptée dans la soirée. déjà j’avais peur donc j’avais froid et mes jambes arrêtaient pas de trembler donc je suis restée emmitouflée dans ma parka moche toute la soirée, sauf quand je suis montée sur scène, lovée sur le canapé près du bar avec une tasse de thé pour réchauffer mes mains gelées à attendre que quelqu’un vienne me parler. mais tout le monde se connaissait et c’était intimidant. je trouve les gens des écoles d’art toujours très intimidants et ça m’énerve. est-ce que je deviendrais intimidante si je faisais une école d’art moi aussi? est-ce que ça me donnerait enfin un peu de tenue? j’ai un peu discuté avec une autre fille qui connaissait personne dans les loges pendant qu’on mangeait nos pains garnis libanais, elle venait exprès de bourg-en-bresse. elle aussi elle sortait d’une école d’art. à besançon. elle disait que toute la scène artistique française se partageait entre bruxelles et marseille. marseille c’est bien aussi parce qu’y a la mer mais je crois que j’y survivrais pas deux minutes.
mais venons-en aux moments où j’allais bien, au moment où j’ai marché vers le micro quand perrine a dit mon nom et que j’ai dit bonsoir à la salle sans voir les gens plongés dans l’obscurité et que j’ai commencé à lire mon texte, tranquillement, en pensant à faire des pauses et à regarder le public invisible. aux moments où les gens rigolaient aux passages drôles. le plaisir que je prenais à bien articuler, à la fluidité de mes phrases, aux rimes, aux allitérations, au rythme. le rythme bien, bien plus lent que celui des chorégraphies du spectacle. mon rythme. le moment où on m’a applaudie à la fin et où certains m’ont acclamée. tous les gens qui m’ont dit bravo lara après. le garçon du public qui me faisait des signes juste avant le début de la deuxième partie pour me féliciter, je le voyais à peine dans la pénombre, il me faisait des grands pouces en l’air enthousiastes trop chou. je crois qu’il me suit sur ig depuis, j’ai reconnu sa silhouette. il est musicien de jazz alors évidemment j’ai commencé à fantasmer sur une collaboration eh salut raphaël tu veux bien composer de la musique pour que je puisse chanter mes chansons? ce serait pas trop cool ça? et puis je suis retombée pour un bref instant dans ma vie d’hétéro pré-lesbienne où je tombais amoureuse de tous les garçons musiciens qui croisaient mon chemin.
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fashionbooksmilano · 1 year
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Paris - Paris Créations en France 1937-19571937 - 1957
Pontus Hulten
Centre Georges Pompidou, Paris 1981, 528 pages, 21 x 30 cm, ISBN 9782858500918
euro 32,00
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Centre Georges Pompidou, Paris 29 Mai - 2 Novémbre 1981 Commissaire de l`exposition: Germain Viatte assisté de Véronique Legrand
Créations en France: arts plastiques, littérature, théâtre, cinéma, vie quotidienne et environnement, archives sonores et visuelles, photographie. 
L’ambition de Paris-Paris est de décrire la production artistique d’un foyer de créations dont le rayonnement fut mondial et pour un temps dominant.
En vingt ans, l’image culturelle de la France a considérablement changé, et certaines mutations artistiques ont été radicales. L’abstraction a connu un essor presque maximal, l’art brut est entré dans l’art, le surréalisme a traversé d’intenses séquences, la figuration est allée au-delà du figuratif. Le nouveau roman, l’existentialisme puis le structuralisme sont apparus. La télévision et le cinéma ont su capter l’attention d’un nouveau public à un rythme souvent accéléré, les créateurs ont renouvelé ou inventé des formes d’expression qui sont encore très actives. Il s’agit d’explorer ces vingt années d’un Paris plein de fièvre et de fougue. De 1937, année de l’exposition internationale, à 1957, où commence une ère nouvelle, celle de l’éloge de la consommation et de la suprématie des médias.
25/05/23
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aurevoirmonty · 2 years
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Voici un livre indispensable pour comprendre l’évolution mortifère de notre société occidentale : avec la société de propagande (éditions La Nouvelle Librairie) Jean-Yves Le Gallou frappe juste, et fort.
Si la propagande est un mot aujourd’hui difficilement assumable, cédant la place au terme poli de « communication », elle n’en demeure pas moins un des leviers de pouvoir les plus importants pour assurer l’unité et la cohésion des sociétés modernes. Ne disposant pas des mêmes moyens de coercition que les totalitarismes du XXe siècle, la société post-moderne doit assurer sa cohésion au moyen de dispositifs idéologiques de plus en plus efficaces, d’une propagande totale qui touche tous les aspects de la vie, du berceau au tombeau, à travers l’actualité, la publicité, les films, les séries, les jeux vidéo, les spectacles sportifs, les programmes scolaires, les fêtes officielles ou associatives, l’enseignement, etc.
La société occidentale contemporaine peut à bon droit être qualifiée de « société de propagande », une société où la propagande est massive et se trouve être le premier déterminant de contrôle du comportement social. Ce livre s’attache à examiner ce goulag mental imposé aux Européens afin d’y résister.
Et pour introduire votre future lecture..nous avons interrogé Jean-Yves Le Gallou
Breizh-info.com : Vous évoquez dans votre nouvel ouvrage le fait que nous vivons aujourd’hui dans une société de propagande totale, globale et mondiale. Quels exemples avez-vous de cette propagande généralisée ?
Jean-Yves Le Gallou : Pensez à la journée normale d’un de nos concitoyens : il se lève et branche la radio ou la télévision, 95% chances sur 100 pour qu’il tombe sur un média de grand chemin : ceux qui ne distinguent pas le vrai du faux mais prétendent nous dire où est le bien où est le mal. Il, elle, « iel », part au boulot : en voiture ou en transport en commun, et le, la, voilà exposé, é-ée, à des messages publicitaires qui l’incitent à consommer toujours plus et qui promeuvent l’homo festivus et le métissage : plus de 30% des publicités faisant figurer des couples sont ethniquement mixtes avec une nette préférence pour l’homme noir et la femme blanche.
Dans les trains et les métros il sera de surcroit saturé de messages vocaux effrayants : « attention aux picks-pockets », « tout bagage abandonné sera détruit », « portez le masque », etc. Arrivé dans son entreprise – surtout s’il s’agit d’une multinationale – il devra respecter sa « charte éthique », veiller à « l’inclusivité » et adopter un comportement « éco-responsable ». Pendant la pause du déjeuner, il lui faudra tourner sept fois sa langue dans sa poche pour éviter toute blague « stigmatisante » qui pourrait le conduire devant le conseil de discipline. En rentrant chez lui il ingurgitera de nouveaux messages de propagande, avant d’aller faire ses courses dans un supermarché où il sera incité à « sauver la planète » dans le choix de ses yaourts ou du papier hygiénique. A la maison, les enfants de retour de l’école, pourront évoquer les cours reçus sur la tolérance envers les exigences de la communauté LGBT, le choix de leur orientation sexuelle, les bienfaits de la « diversité » ou les crimes de l’esclavage et de la colonisation. L’école ce n’est plus le grand enseignement c’est le grand endoctrinement. Enfin, petite soirée détente devant une série où le roi Arthur est noir et le wokisme en HD. Pour être complet je pourrai aussi évoquer la littérature, le sport spectacle et le théâtre judiciaire. Jamais à aucun moment de l’histoire les hommes n’ont eu la tête aussi gavée de propagande !
Breizh-info.com : Vous parlez d’un système qui s’emploie notamment à tout « simplifier » dans le but de créer un ennemi unique. Là encore, qu’entendez-vous par là ?
Jean-Yves Le Gallou : Une des règles de la propagande c’est la simplification et l’ennemi unique. L’ennemi des oligarques qui contrôlent les maîtres de la propagande est clairement défini : c’est l’homme fidèle à ses racines ethniques, culturelles, historiques, religieuses ; c’est le national, l’identitaire, le patriote, le catholique, celui qui est attaché aux permanences anthropologiques, aux valeurs traditionnelles et à son terroir. Et le même message de diabolisation est répétée, dupliquée, orchestrée par tous les canaux possibles.
Breizh-info.com : Parmi les grandes armes de la propagande, la publicité. En quoi celle-ci est-elle employée, aujourd’hui, à des fins de destruction de l’homme Européen ?
Jean-Yves Le Gallou : La publicité – 2% du PIB, une paille ! – est par nature réductrice : il s’agit de centrer l’homme sur l’acte d’achat. Mais publicité et propagande sont aussi intimement liées. La publicité est une arme au service du politiquement correct. Une arme à double détente : par les messages qu’elle délivre, par les médias qu’elle choisit de financer ou non. Un seul bénéficiaire à tout cela : l’idéologie progressiste, l’idéologie arc-en-ciel.
L’arc en ciel du drapeau sud-africain sur la « diversité »,
L’arc en ciel du drapeau LGBT,
L’arc en ciel de Greenpeace pour l’alarmisme climatique.
Breizh-info.com : Lorsque Chomsky et Herman ont rédigé le livre « La Fabrication du consentement » en 1988, il semblerait qu’ils étaient encore loin d’imaginer tous les aspects de la propagande médiatique en démocratie. Que n’avaient-ils pas vu émerger ?
Jean-Yves Le Gallou : Ce que j’essaie de montrer dans La société de propagande c’est que nous avons affaire à une propagande mondiale, à une propagande totale, à une propagande globale, qui va bien au-delà des seuls médias. Des scientifiques, des experts, des statisticiens, des sondeurs sont arraisonnés par l’idéologie dominante. La littérature – du Nobel au polar – est mise au service des minorités activistes. Les procès-spectacles – regardez ceux du Bataclan ou de l’attentat de Nice – ne sont plus utilisés pour faire émerger la vérité mais pour conditionner l’opinion. C’est fascinant.
Breizh-info.com : En quoi ce consentement fabriqué au sein de l’opinion est-il bien plus dangereux et pernicieux que les idéologies totalitaires du 20ème siècle ?
Jean-Yves Le Gallou : Goebbels et Boukharine étaient des amateurs (ou des copieurs) ! Le vrai maître de la propagande c’est l’américain Edward Bernays, neveu de Freud et auteur du maitre ouvrage Propaganda. Ses travaux sont antérieurs aux exercices des propagandistes des régimes nazis et communistes. C’est lui qui les a inspirés. Et surtout qui leur a survécu : ce sont ses méthodes d’influence qui continuent de gouverner nos esprits. On nous vend la guerre en Ukraine comme Bernays avait vendu l’entrée en guerre des États-Unis en 1917.
Un point important à signaler : le temps disponible en dehors des contraintes du travail extérieur ou domestique n’a jamais été aussi important qu’à notre époque. Ce temps consacré au divertissement n’est pas du « temps libre » mais du temps disponible pour le conditionnement. Le Grand Conditionnement.
Breizh-info.com : Pour faire face à ce déferlement, vous en appelez, vous aussi, à la Sécession et à la Reconquête. De quels outils puissants disposons-nous aujourd’hui pour se faire ?
Jean-Yves Le Gallou : La sécession doit être médiatique, territoriale, éducative, politique. Pour cela l’essentiel c’est le développement de notre esprit critique pour prendre du recul sur les lubies progressistes et les manipulations des médias comme des industries culturelles et de divertissement, L’esprit critique c’est la membrane protectrice du temps disponible de notre cerveau, assiégé par la propagande.
La reconquête ? C’est la reconquête de notre identité par le retour à la lecture et aux humanités.
Breizh-info.com : Qu’est-ce que la fenêtre d’Overton et en quoi est-il indispensable de la déplacer sur notre droite ?
Jean-Yves Le Gallou : La fenêtre d’Overton, du nom d’un juriste et politologue américain conservateur, explicite le champ des positions politiques dicibles dans l’opinion publique : Ce cadre se déplace – ou plutôt est déplacé – par ceux qui définissent le domaine des idées autorisées. C’est ainsi qu’au cours des trois dernières décennies des idées impensables sont progressivement devenues d’abord radicales, puis envisageables, acceptables, raisonnables, populaires, sinon obligatoires. Pendant que des idées initialement évidentes sont progressivement devenues critiquables, contestables, radicales, sinon extrémistes, voire interdites.
Breizh-info.com : Avez-vous un exemple ?
Jean-Yves Le Gallou : Oui, la liberté d’expression ! Nous sommes passés de « il est interdit d’interdire » à « la liberté d’expression, c’est liberticide, il faut la réguler ». « Réguler » ? C’est-à-dire censurer !
Il faut inverser le mouvement pendulaire de la fenêtre d’Overton et la ramener à droite toute !
Breizh-info.com : Les nations d’Europe centrale, dont la sortie de la société de propagande communiste est encore fraiche, doivent-elles être des boussoles pour les Européens de l’Ouest ? 
Jean-Yves Le Gallou : La glaciation communiste a été un conservatoire et c’est ce qui explique que les valeurs conservatrices ont encore leur place en Hongrie, en Pologne et, plus à l’est en Russie. Mais il faut rester vigilant la propagande progressiste et wokiste s’invite dans les grandes métropoles. Avec l’appui de l’État profond américain et du parti démocrate qui ont fait la peau de Trump en 2020. Résistons !
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ebooks-bnr · 10 days
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Hoffmann E. T. A. - Nouvelles musicales
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Hoffmann E. T. A. - Nouvelles musicales: Ces cinq histoires d’E.T.A. Hoffmann (1776-1822), traduites en 1829 et réunies à cette occasion sous le titre de Nouvelles musicales, sont l’œuvre d’un auteur considéré en France comme l’initiateur post hoc du genre fantastique . Elles nous plongent dans un univers étrange, à la frontière de la réalité et du rêve, de la raison et de la folie . Les lieux du récit sont généralement clos, sombres et mystérieux, comme hors du temps et du monde, telle la demeure surannée du chevalier Gluck, ou celle, farfelue, du conseiller Krespel. Les intrigues se déroulent dans la demi-obscurité des salles de concert, la pénombre enfumée des cafés, dans une curieuse loge de théâtre attenante à une chambre d’hôtel, ou encore dans un cabinet privé où se produisent des automates qui ressemblent à s’y méprendre à des musiciens en chair et os Les personnages sont tous des musiciens, ou du moins des mélomanes avertis, à commencer par les multiples narrateurs qui sont souvent compositeurs ou critiques musicaux (à l’image d’Hoffmann lui-même). Issus de la bourgeoise professionnelle, ces hommes respectables et dignes de foi se sentent toutefois un peu étrangers parmi leurs semblables. Pour eux en effet, contrairement à ces Philistins qu’ils méprisent, la musique n’est pas qu’un simple divertissement ; elle est un phénomène envoûtant et perturbateur, « un inépuisable sujet de controverses » par le biais duquel l’auteur, à peine dissimulé derrière des narrateurs qui lui ressemblent comme des frères, s’interroge, non sans humour, sur la relation de l’artiste au monde et à lui-même. Tous les personnages féminins possèdent des voix d’une grande beauté qui les place au-dessus du commun des mortels. Leurs prénoms à résonance étrangère (Donna Anna, Antonie, Lauretta & Térésina) contribuent à faire d’elles des êtres exotiques, idéalisés et, jusqu’à un certain point, interchangeables. Ces figures féminines ne vivent que pour et par la musique, ce qui mène deux d’entre elles (Donna Anna et Antonie) à leur perte. Mais mortes ou vivantes, c’est à elles que leurs admirateurs doivent « l’éveil de chant intérieur ». Les autres personnages sont des êtres marginaux entourés d’un mystère impénétrable. Le vieillard chenu qui se fait passer pour Christoff Willibald Gluck est-il un imposteur de génie, ou, comme il le prétend, le compositeur d’Armide, décédé deux décennies auparavant ? De prime abord, le conseiller Krespel apparaît comme un doux original fasciné par la puissance sonore des violons de Crémone, au point qu’il n’hésite pas à les démanteler pour débusquer leur secret. Mais cet excentrique parfois brusque et colérique ne serait-il pas aussi l’assassin de sa fille Antonie, qu’il empêche de chanter en la retenant prisonnière ? Et que penser de l’énigmatique Professeur X dans Les Automates, qui viole les lois de la nature et marie le mécanique et le vivant ? Nul ne le sait au juste, et c’est précisément cette hésitation entre l’incroyable et l’indubitable qui fonde le fantastique hoffmannien. Figure majeure du Romantisme allemand, E.T.A. Hoffmann inspira à Freud son concept d’« inquiétante étrangeté » (1919) et laissa une trace indélébile dans la culture littéraire, musicale et psychanalytique des 19e et 20e siècles. Né à Königsberg en 1776, il ne devint écrivain que sur le tard, dans les treize dernières années de sa vie. Après une formation de juriste, le jeune Hoffmann s’essaya au dessin et à la peinture, travailla comme pianiste et accompagnateur, fut nommé chef d’orchestre, directeur de théâtre et critique musical, avant de se tourner vers la littérature, tout en occupant avec conscience son poste de haut fonctionnaire dans l’administration prussienne berlinoise. Passionné de Gluck, Beethoven et Mozart (en l’honneur de qui il adopta le prénom Amadeus), il fut également un compositeur de talent (son opéra Ondine fut créé à Berlin en 1816). Ses contes et nouvelles, appréciés par Heine et Schumann mais dédaignés par Goethe, furent relativement peu connus de son vivant mais rencontrèrent un succès posthume considérable. Traduits en plusieurs langues à partir des années 1830, ils exercèrent une profonde influence sur le développement de la nouvelle au 19e siècle, tant en France qu’en Amérique et en Russie . Téléchargements : ePUB - PDF - HTML - DOC/ODT Read the full article
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theknowledgenook · 2 months
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Qui était Jules Verne?
Jules Verne est né le 8 février 1828 à Nantes et est mort le 24 mars 1905 à Amiens. C'est un écrivain français célèbre pour ses romans d'aventures et de science-fiction. Considéré comme l'un des pionniers de la littérature de science-fiction, il est connu pour ses œuvres visionnaires qui anticipent de nombreuses avancées technologiques.
Biographie :
Jeunesse et éducation : Verne a grandi dans une famille bourgeoise et a étudié le droit à Paris, bien que son véritable intérêt se soit rapidement tourné vers l'écriture.
Débuts littéraires : Avant de devenir un écrivain à succès, il a travaillé comme secrétaire au Théâtre Lyrique et a écrit des pièces de théâtre et des nouvelles.
Œuvres principales :
Jules Verne a écrit de nombreux romans qui font partie de la série des Voyages extraordinaires. Quelques-unes de ses œuvres les plus célèbres incluent :
"Voyage au centre de la Terre" (1864) : Une aventure souterraine fascinante où des explorateurs descendent à travers un volcan en Islande pour découvrir un monde préhistorique.
"De la Terre à la Lune" (1865) : Un récit visionnaire sur un groupe de personnages qui tentent de voyager vers la Lune en utilisant un canon géant.
"Vingt mille lieues sous les mers" (1870) : L'histoire du capitaine Nemo et de son sous-marin, le Nautilus, qui explore les profondeurs marines.
"Le Tour du monde en quatre-vingts jours" (1872) : Les aventures de Phileas Fogg, un gentleman britannique, et son serviteur Passepartout, qui tentent de faire le tour du monde en 80 jours pour gagner un pari.
Influence et héritage
Les œuvres de Jules Verne ont eu une influence majeure sur le genre de la science-fiction et ont inspiré de nombreux écrivains et cinéastes. Ses romans ont été traduits dans de nombreuses langues et continuent d'être populaires aujourd'hui. Verne est souvent reconnu pour ses descriptions précises et ses prédictions étonnantes concernant des technologies futures, telles que les sous-marins, les voyages dans l'espace et les nouvelles formes d'énergie.
En résumé, Jules Verne est une figure emblématique de la littérature mondiale, dont les histoires captivantes et imaginatives continuent de fasciner les lecteurs de tous âges.
Source : ChatGPT
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ondessiderales · 3 months
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Ondes sidérales
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Onde sidérale de l'Antiquité
Printemps (Grèce antique) : philosophie, développement des sciences, mythologie, théâtre Été (Rome antique) : empire, puissance, politique Automne (Rome chrétienne) : culpabilité, persécution des chrétiens puis christianisation de l'Empire Hiver (chute de l'Empire romain) : invasions barbares
(VIIIe siècle : invasions arabes)
Onde sidérale du Moyen-Age
Printemps (Haut Moyen-Age) : christianisation lente et progressive de l'Europe, reconstitution d’États forts Été (Moyen-Age classique) : Louis IX, croisades, chevaliers, autorité totale de l’Église (du pape) Automne (Moyen-Age tardif) : invasions mongoles, guerre de Cent Ans Hiver (fin du Moyen-Age) : guerre de Cent Ans, peste noire, memento mori, danses macabres
« L'omniprésence de la mort souligne la brièveté et la fragilité de la vie, thème traité par des poètes comme Eustache Deschamps, Charles Chastellain, Pierre Michault… jusqu'à François Villon. La poésie amoureuse insiste sur la mort de l'être aimé et le deuil inconsolable. »
(1453 : chute de Constantinople et invasions ottomanes)
Onde sidérale de la Renaissance et de l'ère classique
Printemps (Renaissance) : redécouverte du patrimoine antique, humanisme, art et littérature (De Vinci) ; découverte du Nouveau Monde Été (Classicisme) : Louis XIV, absolutisme royal, ascendant du temporel (roi) sur le spirituel (pape) Automne (Printemps inversé) (Lumières) : la raison l'emporte sur l'obscurantisme, Voltaire, Rousseau, l'Encyclopédie Hiver (Révolution française) : le roi est guillotiné, Dieu est mort
Onde sidérale de l'ère moderne
Printemps (Révolution) : révolution américaine, révolution française (Dieu est mort), la France envahit l'Europe mais échoue en Russie Été (Puissance et colonisation) : guerre de sécession aux États-Unis, abolition de l'esclavage ; guerre contre la Prusse en France, fondation de la IIIe République ; le Royaume-Uni (et la France) envahit (colonise) le monde sans complexe (Dieu est mort) Automne (Fascisme) : fascisme en Italie, nazisme en Allemagne ; camps de concentration et d'extermination, Shoah (Dieu est mort), l'Allemagne envahit l'Europe mais échoue en Russie Hiver (Fin du monde) : Dieu est mort, mais seul l'Homme peut écrire son Histoire. À suivre...
Onde sidérale millénaire
Printemps (Antiquité) : Dieu est multiple Été (Moyen-Age) : Dieu est unique Automne (Ère moderne) : Dieu est mort, et c'est nous qui l'avons tué (Révolution française, Nietzsche, nazisme) Hiver (Fin du monde) : Dieu est mort, mais seul l'Homme peut écrire son Histoire. À suivre...
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« Un hiver nucléaire est un phénomène climatique hypothétique de baisse globale des températures de surface, prédit comme pouvant être le résultat d’une guerre nucléaire massive. Il serait analogue à l’hiver volcanique ou à l'hiver d'impact. »
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orbitofdesire · 5 months
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Pourquoi Jacques Rivette, cinéaste de la Nouvelle Vague, peut-il être un bon guide pour décrypter la politique ? À cause de la place du marginal chez Rivette. Essentielle. Mais ce n’est que le début. En cherchant bien, on découvre tout ce qu’il y a de pertinent à regarder les films de Rivette d’un point de vue politique par tous les sujets qu’il aborde : la philosophie, la littérature, le cinéma classique. Mais surtout, en termes de révolution totale, la place des acteurs et leur émancipation, l’émancipation des personnages par rapport à la trame narrative, l’émancipation des spectateurs par rapport au réalisateur. L’opération révolutionnaire, c’est que le spectateur est d’emblée un personnage de son film. Il est mis à une place de témoin privilégié qui étudie les relations entre les êtres presque comme un ethnographe amateur dans la faune que montre le cinéaste. La scène spécifique qu’il va reprendre et qu’il va affiner, c’est la répétition de théâtre, un thème très fréquent chez Rivette, que l’on trouve par exemple dans L’Amour fou (1969) ou Out 1. Car quand l’acteur joue un acteur qui répète une pièce, il ne joue presque plus. Il est presque collé à la réalité. C’est comme dans un documentaire. Ce qui transforme le regard du spectateur. [...] Rivette se démarque-t-il d’une position quelque peu viriliste que l’on peut reprocher à la « politique des auteurs » ? C’est tout le problème. Rivette a été méconnu en son temps et il l’est encore aujourd’hui, mais j’espère que ça ne va pas durer parce qu’il déjoue dès le départ tous les pièges de la Nouvelle Vague. Le premier, c’est la fascination pour l’extrême droite. Parce que ni Truffaut, ni le jeune Godard d’avant Mao, ni Chabrol, ni Rohmer n’ont échappé à une certaine fascination pour les petits mecs d’extrême droite, à l’instar de Paul Gégauff, scénariste pour Chabrol et figure typiquement viriliste, un peu hussard, qui a accompagné le mouvement. Et on peut penser à Jean Parvulesco [interprété par Jean-Pierre Melville dans À bout de souffle, de Jean-Luc Godard – ndlr], écrivain d’origine roumaine, fasciste convaincu et tourné vers l’occulte, qui a longtemps gravité autour du groupe des Cahiers du cinéma.Rivette a toujours refusé de le saluer. Mais Rivette n’a pas fait comme Godard. Il est resté modeste par rapport à cette prise de parole possible. Mais fondamentalement, ce qui a nourri Out 1, c’est l’après-Mai-68. Le film sort en 1971, c’est trois ans plus tard. Ce qu’il filme, c’est la bourgeoisie de gauche, ce sont des gens qui n’ont pas de souci pour le lendemain, des metteurs en scène de théâtre, une avocate, un homme d’affaires, un intellectuel. Je vois ce film comme une sorte de remake de La Règle du jeu. C’est-à-dire qu’il va montrer l’inconvénient de la posture collective de son milieu qui finalement s’arrange de cette révolution ratée, tandis que les victimes sont les marginaux. Et eux, ils ne s’en arrangeront pas. C’est Frédérique, le personnage de Juliet Berto, qui va se retrouver, comme dit Renoir, à la place de « l’innocent sacrifié pour qu’une société puisse continuer ».
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GOAT / CERBERUS
Ben Duke x Ballet Rambert
Du 14 au 20 Février
Au Théâtre de la Ville
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Formé en littérature et théâtre avant de créer la compagnie Lost Dog (Chien perdu), Ben Duke cultive un théâtre dansé au style inimitable, revisitant les classiques dans un esprit très british, où poésie et humour se complètent comme le yin et le yang. On retrouve avec bonheur l’excellent Goat, inspiré de Nina Simone et de sa relation si vivante au public, pour ensuite découvrir Cerberus, nouvelle collaboration entre Ben Duke et le Ballet Rambert, tragi-comédie inspirée des amants séparés par le Styx et de la bête gardienne du fleuve des ténèbres. Une descente aux enfers où on frémit, pleure et rit à volonté.
N’hésitez plus, vous pourrez vous aussi dire, J’ai un ticket :
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omagazineparis · 9 months
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Quels sont les 9 types d'art ?
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L'art est une expression de la créativité humaine qui prend de nombreuses formes, et il existe neuf types principaux largement reconnus. Chacun de ces types d'art a ses propres caractéristiques distinctes et une signification unique. Que vous soyez un amateur d'art ou simplement curieux d'en apprendre davantage, vous êtes au bon endroit. Les arts visuels Les arts visuels comprennent la peinture, le dessin et la sculpture. La peinture utilise des pigments pour créer des images sur des surfaces telles que la toile. Les artistes utilisent différentes techniques et styles pour capturer la beauté et l'émotion dans leurs œuvres. La sculpture, quant à elle, façonne des matériaux tels que la pierre, le bois ou le métal pour créer des formes tridimensionnelles. Les sculptures peuvent représenter des personnes, des animaux ou des objets abstraits, et elles peuvent être de toutes tailles et de tous styles. L'art de la sculpture remonte à l'Antiquité, avec des chefs-d'œuvre tels que la statue de David de Michel-Ange et le Sphinx égyptien. La peinture a également une riche histoire, avec des maîtres tels que Léonard de Vinci, Rembrandt et Pablo Picasso. Ces formes d'art visuel ont un impact durable sur notre société et continuent d'inspirer les artistes contemporains. Les arts littéraires Les arts littéraires comprennent la poésie, la prose et le théâtre. La poésie est une forme d'expression artistique qui utilise des mots pour créer des images et des émotions. Les poètes utilisent des techniques telles que la rime, le rythme et la métaphore pour transmettre leurs idées de manière poétique. La prose, en revanche, est un style d'écriture plus courant que l'on retrouve dans les romans, les nouvelles et les essais. Le théâtre combine la poésie et la prose pour raconter des histoires sur scène, avec des acteurs jouant des personnages et interagissant les uns avec les autres. Les arts littéraires ont une longue histoire remontant à l'Antiquité, avec des écrivains célèbres tels que William Shakespeare, Victor Hugo et Charles Baudelaire. Leurs œuvres continuent d'influencer la littérature moderne et d'inspirer de nombreux écrivains contemporains. Les arts de la scène Les arts de la scène englobent la musique, la danse et le théâtre. La musique est une forme d'art qui utilise le son pour exprimer des émotions et raconter des histoires. Les musiciens peuvent jouer d'un instrument ou chanter, et ils utilisent des notes, des accords et des rythmes pour créer de la musique. La danse est une forme d'expression corporelle qui combine le mouvement, la grâce et la musicalité. Les danseurs utilisent leur corps pour interpréter des chorégraphies et transmettre des émotions. Le théâtre combine la musique, la danse et le jeu d'acteur pour raconter des histoires sur scène. La musique, la danse et le théâtre ont une longue histoire dans toutes les cultures du monde. Des compositeurs tels que Ludwig van Beethoven, des danseurs tels que Rudolf Nureyev et des acteurs tels que Laurence Olivier ont laissé leur marque dans le monde des arts de la scène. Ces formes d'art continuent d'enchanter et de divertir les spectateurs du monde entier. Les arts décoratifs Les arts décoratifs comprennent la céramique, le verre et les textiles. La céramique est l'art de façonner l'argile en formes utilitaires ou décoratives, puis de les cuire pour les rendre solides. Les céramistes utilisent différentes techniques, telles que le modelage, le tournage et le moulage, pour créer des pots, des vases et des sculptures en argile. Le verre est également un matériau utilisé dans les arts décoratifs, avec des artistes soufflant le verre pour créer des formes uniques et des motifs colorés. Les textiles comprennent des tissus tissés, brodés ou imprimés, utilisés dans la confection de vêtements, de tapisseries et d'autres objets décoratifs. Les arts décoratifs ont une longue histoire, remontant à l'Antiquité avec des exemples tels que les céramiques grecques et les vitraux médiévaux. Ces formes d'art ajoutent beauté et fonctionnalité à notre environnement quotidien. Les arts appliqués Les arts appliqués comprennent l'architecture, le graphisme et le design industriel. L'architecture est l'art de concevoir et de construire des structures, des bâtiments et des espaces. Les architectes utilisent des connaissances techniques et artistiques pour créer des espaces fonctionnels et esthétiques. Le graphisme est l'art de créer des images visuelles pour communiquer des messages. Les graphistes utilisent des éléments tels que la typographie, la couleur et la mise en page pour créer des designs accrocheurs. Le design industriel concerne la création de produits manufacturés, tels que des voitures, des meubles et des appareils électroménagers, en tenant compte de la fonctionnalité, de l'esthétique et de l'ergonomie. Les arts appliqués jouent un rôle essentiel dans notre société, en façonnant notre environnement bâti et en améliorant notre expérience quotidienne. Des architectes célèbres tels que Frank Lloyd Wright et des designers tels que Philippe Starck ont laissé une empreinte durable dans le monde de l'art appliqué. Les arts culinaires Les arts culinaires comprennent la cuisine, la pâtisserie et la mixologie. La cuisine est l'art de préparer des aliments, de mélanger les saveurs et de créer des plats délicieux. Les chefs cuisiniers utilisent des techniques culinaires telles que la cuisson, la friture et la cuisson à la vapeur pour créer des expériences gastronomiques uniques. La pâtisserie est l'art de préparer des desserts et des pâtisseries, en utilisant des ingrédients tels que le sucre, la farine et les œufs pour créer des créations sucrées. La mixologie est l'art de créer des boissons alcoolisées, en mélangeant des ingrédients tels que les spiritueux, les jus de fruits et les sirops pour créer des cocktails savoureux. Les arts culinaires sont appréciés dans le monde entier, avec des chefs renommés tels que Julia Child et des pâtissiers tels que Pierre Hermé. Ces formes d'art nous permettent de savourer des expériences gustatives uniques et de célébrer la cuisine comme une forme d'expression culturelle. Les arts médiatiques Les arts médiatiques comprennent la photographie, le cinéma et l'animation. La photographie est l'art de capturer des moments spécifiques avec une caméra. Les photographes utilisent la composition, la lumière et l'angle pour créer des images qui racontent une histoire ou capturent une émotion. Le cinéma est l'art de raconter des histoires à travers des images en mouvement. Les cinéastes utilisent des techniques telles que le montage, le cadrage et la narration pour créer des films captivants. L'animation est l'art de donner vie à des images statiques en les faisant bouger. Les animateurs utilisent des techniques d'animation traditionnelle ou numérique pour créer des personnages et des mondes fantastiques. Les arts médiatiques ont une influence considérable dans notre société, avec des photographes célèbres tels que Ansel Adams, des réalisateurs tels que Alfred Hitchcock et des studios d'animation tels que Pixar. Ces formes d'art nous permettent de voir le monde sous de nouvelles perspectives et de nous plonger dans des univers imaginaires. Les arts numériques Les arts numériques comprennent la peinture numérique, la conception graphique et la modélisation 3D. La peinture numérique est l'art de créer des images à l'aide d'un logiciel informatique et d'une tablette graphique. Les artistes numériques utilisent des outils tels que des pinceaux virtuels et des textures numériques pour créer des œuvres d'art uniques. La conception graphique est l'art de créer des images visuelles pour communiquer des messages. Les graphistes utilisent des logiciels tels que Photoshop et Illustrator pour créer des designs accrocheurs. La modélisation 3D est l'art de créer des objets tridimensionnels sur un ordinateur. Les artistes 3D utilisent des logiciels tels que Blender et Maya pour créer des personnages, des environnements et des effets spéciaux. Les arts numériques sont relativement nouveaux mais ont déjà un impact important dans notre société, avec des artistes numériques tels que David Hockney, des designers graphiques tels que Paula Scher et des studios d'animation tels que DreamWorks Animation. Ces formes d'art nous permettent d'explorer de nouvelles possibilités créatives grâce à la technologie. Les arts populaires Les arts populaires comprennent la musique folklorique, la danse folklorique et les métiers traditionnels. La musique folklorique est l'art de créer et d'interpréter des chansons qui sont transmises de génération en génération. Les musiciens folkloriques utilisent des instruments traditionnels et des paroles qui reflètent la culture et les coutumes d'un peuple. La danse folklorique est l'art de danser des danses traditionnelles qui sont transmises de génération en génération. Les danseurs folkloriques utilisent des mouvements et des costumes qui reflètent la culture et l'histoire d'un peuple. Les métiers traditionnels comprennent des formes d'artisanat telles que la poterie, la vannerie et la broderie, qui sont transmises de génération en génération. Les arts populaires sont un témoignage vivant de la culture et de l'histoire d'un peuple. Des musiciens folkloriques tels que Bob Dylan, des danseurs folkloriques tels que Martha Graham et des artisans traditionnels tels que les artisans d'art mexicains ont contribué à préserver ces formes d'art uniques. La diversité et l'importance des 9 types d'art Les neuf types d'art - les arts visuels, les arts littéraires, les arts de la scène, les arts décoratifs, les arts appliqués, les arts culinaires, les arts médiatiques, les arts numériques et les arts populaires - sont tous des formes d'expression créative qui enrichissent notre expérience humaine. Ils nous permettent de communiquer, de raconter des histoires, d'exprimer nos émotions et de voir le monde sous de nouvelles perspectives. Chaque type d'art a ses propres caractéristiques distinctes et sa propre signification, mais tous jouent un rôle essentiel dans notre société. De l'architecture qui façonne notre environnement bâti à la musique qui émeut nos âmes, ces formes d'art nous permettent de nous connecter les uns aux autres et de célébrer notre humanité. Que vous soyez un artiste en herbe ou un amateur d'art, prenez le temps d'explorer ces neuf types d'art et d'apprécier la richesse et la diversité de l'expression humaine. L'art est une fenêtre ouverte sur notre monde, et chaque forme d'art nous offre une perspective unique et précieuse. Alors, plongez dans l'art et laissez-vous inspirer par sa beauté et sa créativité infinies. Read the full article
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valloninfo · 1 year
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Frédéric Mairy - Image source: psn.ch ​Le paysage politique du canton de Neuchâtel s'apprête à vivre un moment important avec l'élection complémentaire au Conseil d'État, annoncée après la démission du conseiller d'État Laurent Kurth le 30 août 2023. Le Conseil d'État a fixé les dates de cette élection au 26 novembre (premier tour) et au 17 décembre 2023 (second tour), et les candidatures étaient attendues jusqu'à ce lundi 2 octobre 2023 à 12h00 à la chancellerie d'État. Trois citoyens ont répondu à cet appel en déposant leur candidature, chacun avec son propre parcours et ses aspirations. Frédéric Mairy : L'homme du terroir et grand favori Frédéric Mairy, né en 1973 à Fleurier et domicilié à Couvet, se présente en tant que candidat favori. Son parcours de vie est ancré dans la région, avec une enfance passée au Val-de-Travers et des études effectuées à Neuchâtel et à Strasbourg. Actuellement en couple et père de trois adolescents issus d'une précédente union, il est un résident engagé de Couvet, attaché à sa communauté. Sa double nationalité reflète son engagement envers les enjeux locaux et internationaux. Membre du Parti socialiste neuchâtelois depuis 2004, Frédéric Mairy a été élu dès que les étrangers ont eu le droit de participer à la vie politique. Son rôle de président de l'Association des communes neuchâteloises depuis 2016, récemment reconduit, démontre sa capacité à diriger et à gérer des responsabilités au niveau local. En plus de son engagement politique, il maintient un mode de vie actif, pratiquant la course à pied, le tennis et la randonnée. Passionné de littérature, il est également un lecteur compulsif et un écrivain à ses heures perdues, tout en appréciant les plaisirs de la cuisine. Sa carrière professionnelle variée, comprenant des postes de journaliste, de chargé de communication et de directeur adjoint d'un théâtre, lui a conféré des compétences en communication, en gestion de projet et en leadership. Depuis 2013, il exerce la fonction de conseiller communal à Val-de-Travers, expérience qui l'a préparé à prendre des décisions cruciales et à gérer les affaires publiques. Frédéric Mairy aspire à rejoindre le Conseil d'État pour relever les défis à venir et mettre ses compétences au service de la collectivité à une échelle plus vaste. Sa candidature est donc à surveiller de près, car elle incarne la volonté de servir la région et ses citoyens. Jean-Luc Pieren et Thomas Wroblevski : Des Alternatives à Considérer Outre Frédéric Mairy, deux autres candidats ont déposé leur candidature pour l'élection complémentaire au Conseil d'État de Neuchâtel. Jean-Luc Pieren, domicilié à La Chaux-de-Fonds et né en 1955, représente une alternative intéressante. Son parcours et son expérience seront à examiner de près au cours de cette campagne électorale. Thomas Wroblevski, domicilié à Neuchâtel et né en 1987, est également un candidat à prendre en compte. Sa jeunesse et son dynamisme pourraient apporter une perspective nouvelle à la politique locale. Les électeurs neuchâtelois ont désormais trois candidats avec des antécédents et des compétences diversifiées parmi lesquels choisir. Cette élection complémentaire au Conseil d'État promet d'être une période passionnante pour la démocratie locale, car les candidats s'efforcent de convaincre les électeurs de leur capacité à diriger et à représenter au mieux la région. Sarah Fuchs-Rota pourrait-elle succéder à Frédéric Mairy au Conseil communal de Val-de-Travers ? Sarah Fuchs-Rota - Image source: psn.ch La question est ouverte et la politique locale à Val-de-Travers est actuellement en ébullition, alimentée par des rumeurs persistantes concernant la succession hypothétique de Frédéric Mairy au Conseil Communal. En effet, si ce dernier venait à être élu au Conseil d'État, la question de qui pourrait le remplacer se pose naturellement. Parmi les noms qui circulent avec insistance, celui de Sarah Fuchs-Rota, actuelle députée au Grand Conseil et conseillère générale, se détache nettement.
En tant que membre du Parti socialiste, elle pourrait bien être la candidate qui accepte de se mettre au service de son Parti pour continuer le travail entrepris par Frédéric Mairy. Son expérience politique et son engagement envers les préoccupations locales font d'elle une candidate crédible. Toutefois, il est important de rappeler que rien n'est encore officiel, et que la décision finale reviendra aux membres du parti et aux électeurs.
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Malgré la nouvelle monarchie en place, la majorité des familles du peuple français ne possèdent pas le sang-bleu qui semble tant plaire aux membres de la noblesse. Ce qui a tendance à déplaire à l’ancienne élite magique, certains sang-purs n’apprécient pas réellement d’être renvoyé à une place moindre. Néanmoins, sorciers et non-magiques sont placés dans la même caste. Ici vous retrouverez les famille sorcières proposées sur le forum, quelques familles de sang-purs, de sang-mêlée et une seule de non-magiques qui n’est pas jouable.
sang-purs
La pureté du sang est d’une importance capitale pour certaines familles la possédant. D’autres sont plus partagées dans cette histoire, laissant juste le temps travaillé n’ayant pas forcément fait des rencontres spéciales. Il n’est pas très étonnant d’entendre les sorciers de ses familles critiquer la politique du premier ministre. Une partie d’entre eux en voulant à la famille Flamel d’avoir aidé les Bourbon à se placer sur le trône.
bienbon
Famille d’artistes et protecteurs des arts sorciers et de la littérature sorcière, ils sont néanmoins plutôt ouverts et tolérants vis-à-vis du sang des sorciers. Même s’ils préfèrent garder le sang-pur dans leur lignée, ils ne sont pas fermés à partager la route avec des êtres venus de toutes les communautés.
Première branche (grands-parents) Deuxième Branche (premier né) Troisième branche (deuxième né)
flamel
Famille d’alchimistes petits-neveux de Nicholas et Pernelle Flamel, protecteurs de l’Académie Magique de Beauxbâtons. Si une branche de la famille s’occupe en priorité de l’école de magie française, l’autre a repris l’atelier d’alchimie de leur grand-oncle. Ils se sont placés aux côtés des Bourbon et des Hermès pour remettre la France en ordre après la guerre civile, étant les premiers à avoir confiance en la famille du monarque pour restaurer la paix dans leur pays. Ils ne s’attendaient pas être pris de revers avec les derniers décrets pour l’académie offert par le premier ministre. Eux qui ont toujours cherché à protéger les jeunes sorciers, ils ne comprennent pas ce qui est en train de se passer et ne compte pas laisser le premier ministre faire.
Première Branche X Marius Flamel, né en 1953 (70 ans). X Louise Flamel, née Bienbon en 1954 (69 ans). X Renaud Flamel, né en 1973 (50 ans). XThomas Flamel, né en 1973 (50 ans), directeur de Beauxbâtons (PNJ du forum). X Simon Flamel, né en 1973 (50 ans). Deuxième Branche X Renaud Flamel, né en 1973 (50 ans). X Marion Flamel, née Narré en 1973 (50 ans). V Amaury Flamel, né en 1998 (25 ans). V Benjamin Flamel, né en 2001 (22 ans). X Charlotte Flamel, née en 2003 (20 ans). V Diane Flamel, née en 2005 (18 ans). Troisième Branche X Simon Flamel, né en 1973 (50 ans). X Sonia Flamel, née Moreno en 1974 (49 ans). V Sofia Flamel, née en 2001 (22 ans). V Sebastian Flamel, né en 2003 (20 ans).
kama
Une famille aux origines sénégalaises, au passé funeste. Famille possédant le don inné de magie sang baguette, dû à leurs origines, ils n’ont jamais prôné l’apologie du sang-pur, mais la perte de leur statut privilégié les dérange. C’est ainsi qu’il sera certainement probable que des alliances avec d’autres sang-purs ne seraient pas à étonnant.
Première branche (grands-parents) Deuxième Branche (premier né)
lestrange
Branche française d’une famille connue du monde magique, famille aux exigences folles pour ses héritiers. Famille prônant la pureté du sang depuis toujours, ayant regardé de loin leurs cousins anglais se battre pour le Seigneur des Ténèbres, sans lever le petit doigt, étant simplement déçus que ceux-ci aient perdu face à un gamin. Faisant partie de l’élite magique jusqu’à peu de temps, ils voient les changements de la société magique comme une descente aux enfers.
Première branche (grands-parents) Deuxième Branche (premier né) Troisième branche (deuxième né)
narré
Famille ayant gardé son sang-pur au fil des siècles, héritiers d’un auteur de théâtre controversé. Néanmoins, aucun des membres de cette famille ne souhaite perdre cette pureté, leur prise étant bien trop bonne depuis des siècles. Membres de l’élite magique déchue, ils doivent se réinventer et il ne serait pas étonnant de les voir utiliser les mots tel leur ancêtre.
Première branche (grands-parents) Deuxième Branche (premier né) Troisième branche (deuxième né)
rosier
Famille de sang-pur aux origines anglaises, certains sorciers s’étant expatriés dans les années 1890. Anciens partisans de Gellert Grindelwald, ils ont toujours préconisé la suprématie sorcière sur les non-magiques. Alors, même si ce n’est pas réellement la manière qu’ils auraient souhaité, ils apprécient les choix du premier ministre sur le fond. Ils préféreraient pouvoir profiter comme les autres de ces avantages.
Première branche (grands-parents) Deuxième Branche (premier né) Troisième branche (deuxième né) Quatrième branche (troisième né)
sang-mêlés
Les familles dites mêlées sont les familles ayant au minimum un être non-magique ou une créature magique dans leur arbre généalogique. Que ce soit de leur fait ou bien une erreur, cela compromettait leur pureté magique d’après certains. La plupart des sorciers de sang-mêlés ne sont pas dérangés sur le fait de l’être, se fichant bien souvent du statut du sang des leurs. Néanmoins, certains d’entre eux tentent de redorer le blason de leur famille.
balance
Il s’agit d’une famille au sang-mêlé depuis au minimum un siècle, la plupart des sorciers de la famille ont travaillé au ministère des affaires magiques, jamais dans un statut symbolique, mais cela semble leur aller et ils ne comptent pas arrêter d’y travailler pour l’instant.
Première branche (grands-parents) Deuxième Branche (premier né) Troisième branche (deuxième né)
cabanart
Famille de bureaucrates du ministère des affaires magiques, il n’est pas rare de voir les héritiers de cette famille chercher à monter fur à mesure en grades au travail. Chose qui risque de se compliquer à partir de maintenant, avec les nouvelles lois offertes par le premier ministre.
Première branche (grands-parents) Deuxième Branche (premier né) Troisième branche (deuxième né) Quatrième branche (troisième né)
janvier
La famille est principalement connue grâce à Bastien Janvier qui est un joueur de quidditch de l’équipe de France, il a été gardien durant la Coupe du Monde Quidditch de 1994 et est maintenant entraîneur. Il s’agit donc d’une famille plutôt populaire en France, ce qui n’est pas toujours facile pour la nouvelle génération qui doit apprendre à faire avec le fait que leur père ou oncle soit célèbre.
Première branche (grands-parents) Deuxième Branche (premier né) Troisième branche (deuxième né)
lacroix
Tout comme les Janvier, la famille Lacroix doit faire avec la célébrité de l’un des leurs. Le quidditch étant assez répandu dans la communauté magique. Principalement dans les familles de sang-mêlés ou du peuple magique comme eux. Il faudrait ajouter que visiblement la nouvelle génération possède les mêmes talents que leur géniteur.
Première branche (grands-parents) Deuxième Branche (premier né)
lejeune
En continuant sur le thème du sport, les Lejeune sont connus pour une de leurs membres commentatrice de quidditch. Ils ne cherchent pas la célébrité, contrairement à d’autres, vivant au jour le jour, profitant juste de ce que la vie leur offre tous les jours.
Première branche (grands-parents) Deuxième Branche (premier né) Troisième branche (deuxième né) Quatrième branche (troisième né)
paynel
La famille est connue pour un sort fromagé créé par l’un des leurs. Néanmoins, cela ne les a pas propulsé en haut d’un piédestal, chose qui ne le dérange pas. Ils arrivent donc à vivre normalement dans ce monde qui change tous les jours un peu plus.
Première branche (grands-parents) Deuxième Branche (premier né) Troisième branche (deuxième né)
toubeau
Héritiers d’un ancien membre de l’Académie française des sorciers, ils auraient été heureux de garder leur pureté. Même s’ils cachent plutôt cette notion, ne la faisant pas officielle étant donné que leur ancêtre était pour la diversité magique. Une honte pour certains d’entre eux d’ailleurs.
Première branche (grands-parents) Deuxième Branche (premier né) Troisième branche (deuxième né)
non-magiques
Les familles des êtres non-magiques ne sont pas jouables sur le forum. Néanmoins nous donnons l’histoire d’une d’entre elles pour l’instant, il est possible que cela devienne une liste au fil des intrigues. Le forum se basant seulement sur l’Académie Magique de Beaubâtons, il sera possible d’intégrer des familles de personnages plus tard.
hermès
Héritiers de Thierry Hermès, la famille Hermès est reconnue dans le monde entier pour ses produits de luxe dans la mode, la maroquinerie, le prêt-à-porter, la parfumerie, l'horlogerie, l'art de vivre et des arts de la table. Possédant un empire dans les produits de ces différents domaines. Suite à la guerre civile entre les sorciers et les non-magiques, la famille est liée aux Bourbon et au Flamel politiquement parlant afin de faire cesser les affrontements. Ils ont poussé le peuple non-magique à accepter le retour à la monarchie en faveur des Bourbon. Ils ignoraient néanmoins que ceux-ci en profiteraient pour mettre en place un système de privilège du sang magique, ce qui leur déplaît grandement.  Aucune branche n'est autorisée à la création dans cette famille.
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Roger Noëlle - Celui qui voit
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Roger Noëlle - Celui qui voit: Clarence Duncan («Celui qui voit»: appréciez le choix du prénom de son héros principal!) et son ami le docteur Pierre Savigné partent, sur une simple intuition de Clarence, à la recherche de manuscrits oubliés au fin fond du désert tibétain. Mais il règne sur eux une sorte de malédiction, les ouvriers meurent, Pierre se sent de plus en plus mal, Clarence se transforme en savant fou, qui s’isole dans sa folie et rit d’un rire sardonique. À leur retour en France, Clarence est envahi par des pressentiments, des prémonitions tragiques, qui le font s’isoler de plus en plus, même de sa fiancée. Duncan est sujet à une drôle de maladie: «le regard… qui voit trop loin…», la clairvoyance…: «Je n’essaie pas d’expliquer. J’ai vu. Cela suffit.» Ce titre écrit en 1926, fait partie de la série des 10 livres d’anticipation écrits par Noëlle Roger (parmi Le nouveau Déluge, le Nouvel Adam, l’Hôte invisible, Le Livre qui fait mourir, le soleil enseveli, etc.), où l’autrice développe un thème commun, très à la mode dans la littérature de l’époque et qui revient questionner actuellement avec l’avènement de l’intelligence artificielle et autres sciences de pointe : l’homme est incapable de maîtriser les progrès de la science, il risque d’être dépassé par ses inventions. Comme le dit très bien le docteur Savigné à la fin de ce livre: «Les princes de la science moderne, les maîtres, ceux que j’ai le plus révérés, que sont-ils en regard de vous? Des aveugles qui s’aventurent à tâtons dans l’inconnu. Notre méthode scientifique? Elle s’arrête à l’apparence mensongère des choses. Nos hypothèses? Pauvres jeux d’infirmes, coups de sonde donnés au hasard dans les profondeurs. La science est si lente parce que nous nous égarons sans cesse, de ténèbres en ténèbres, jusqu’aux ténèbres éternelles.» Noëlle Roger, pseudonyme de Hélène Dufour, compte parmi les écrivaines suisses reconnues du XXe siècle. Tout au long de sa carrière, elle s’essaye à différents styles – romans, nouvelles, comptes-rendus de voyages, biographies, pièces de théâtre et critiques d’art – et collabore avec des revues prestigieuses, telles que la Revue des deux mondes et l’Illustration. En 1948, elle reçoit la médaille de l’Académie pour la langue française, un prix annuel décerné à partir de 1914. Une autrice genevoise à redécouvrir absolument! Téléchargements : ePUB - PDF - HTML - DOC/ODT Read the full article
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DIMANCHE 23 JUILLET 2023 (Billet 1 / 3)
Nous vous l’avons dit dans notre dernière Newsletter, en juillet-août une grande partie des « locaux » sont partis, les touristes, eux, sont à la Tour Eiffel, au Musée du Louvre, à Montmartre ou sur des Bateaux-Mouche… et Paris, enfin, nous appartient !
Nous repérons comme chaque année sur des Sites spécialisés (« Sortir à Paris », entre autres…) des idées de sortie et nous découvrons de nouveaux endroits, de nouvelles balades, de nouvelles Galeries d’Art, de nouveaux p’tits restos, et souvent ce sont de belles surprises.
Hier, c’est une petite exposition, LEONOR FINI : « DANS L’ATELIER DE L’ARTISTE », dans le 7e arrondissement, qui nous a attirés. JM y était allé la veille. Il a été très courtoisement accueilli par une charmante personne, qui lui a même commenté certaines œuvres et qui l’a autorisé à prendre des photos quand il reviendrait le lendemain avec sa femme (JM lui ayant expliqué que c’était souvent sa façon de procéder : repérage seul dans un premier temps, puis visite à deux si cela en vaut la peine…).
Sachez qu’au contraire d’une expo classique, dans cette galerie, toutes les œuvres sont à vendre. Nous connaissons maintenant le prix de certaines, évidemment assez élevé, Leonor Fini étant une artiste très connue, mais d’autres sont beaucoup plus abordables.
La galerie Minsky gère l’héritage pictural de l’artiste et si vous appréciez ses dessins, il y a de vrais petits trésors en réserve dans des tiroirs. Vous pourriez par exemple vous en offrir un pour 1500€.
Les œuvres que vous verrez ici ne sont bien sûr pas les plus connues car la plupart ont été réalisées sur papier pour illustrer des romans (E.A. Poe, Shakespeare…) ou des esquisses de costumes pour des ballets. Mais elles sont toutes intéressantes et ce sont des originaux.
Notre conseil : allez y faire un tour, « juste pour le plaisir des yeux » (comme on dit au Maroc…) mais aussi pourquoi pas, si vous êtes amateur et que vous craquiez, repartir avec un Leonor Fini qui trouvera sûrement une jolie place sur un mur de votre appartement ou de votre maison.
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LEONOR FINI : « DANS L’ATELIER DE L’ARTISTE »
15/06/2023 – 16/09/2023
La Galerie Minsky est heureuse d’annoncer l’ouverture de sa nouvelle exposition Leonor Fini, mettant en lumière une facette moins connue de son œuvre, celle d’une artiste très attachée à l’utilisation du papier. Une sélection d’œuvres sur papier qui étaient auparavant conservées dans l’atelier de l’artiste, faisant partie jusqu’à présent de sa collection personnelle, y compris plusieurs huiles sur papier et sur toile.
Cette sélection insiste également sur l’importance de la littérature pour l’artiste et son œuvre, notamment à travers les illustrations réalisées pour « La Tempête » de Shakespeare, 1965, mais aussi pour l’intégrale des œuvres imaginatives et poétiques d’Edgar Allan Poe, 1966. Leonor Fini a illustré près d’une cinquantaine de livres et chéri ces pièces que nous avons la chance d’exposer.
Réalisées entre 1940 et 1990, ces œuvres témoignent de l’évolution et du renouvellement constant de l’œuvre de l’artiste au gré de ses inspirations. Théâtre, opéra et ballets pour lesquels l’artiste a créé des décors et des costumes sont également présentés, notamment ceux créés pour « Les Demoiselles de la Nuit », chorégraphiés par Roland Petit en 1947, parmi beaucoup d’autres.
(Source : « Texte trouvé sur le Site de la galerie »)
GALERIE MINSKY 37 Rue Vaneau 75007 Paris 7e
Horaires
Du mardi au samedi : 10h30 - 13h, 14h – 19h
Fermé les dimanche et lundi
La galerie sera fermée à partir du 29 juillet jusqu’au 29 août
Métro : Sèvres-Babylone ou Saint François-Xavier
Pour avoir un aperçu des œuvres disponibles à la vente, cliquez sur le lien ci-dessous, puis, tout en bas, sur « Boutique ».
Leonor Fini (leonor-fini.com)
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Leonor Fini est une artiste que nous apprécions beaucoup tous les deux. Pour preuve, une de ses « Lithos » est accrochée au-dessus du buffet de notre salle à manger.
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