Tumgik
#mais ça fait sacrément plaisir ce dernier épisode
oblolongue · 2 years
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juste thinking about la trilogie du Nexus VI
Je vais me permettre un petit rant en vrac sur le nexus vi (parce que je ne mettrais jamais de commentaire sur yt et peut-être que d'autres aimeront en discuter ici ?). [spoilers ahead pour le dernier épisode]
De la trilogie, c'est le dernier épisode qui m'a enfin cueilli, notamment à partir du moment où l'équipage infiltre le culte. Là, à partir de là, de mon point de vue, le rythme est enfin bon, le jeu est juste, la musique accompagne parfaitement, l'humour est pile poil (sur le "TRAÎTRES !" jusqu'au "OOUH" : masterclass, ça fonctionne à la perfection). Là, la mayonnaise à enfin pris de mon côté. (même le dialogue de la prêtresse : nickel. le coeur arraché comme dans du beurre : INCR OMG. le Capitaine posing like fallait bien que ça bug slexno c'est pas poss: absolument. And I could go on. J'adore cet épisode. Y avait pleins de choses dans les précédents mais là, ça culmine vraiment.)
Je démarre de là parce que jusqu'ici, je ne ressentais rien de particulier devant les épisodes. Pourquoi donc ? Outre les qualités techniques indéniables, je pense que c'est le rythme et le scénar qui m'ont posé problème. On sent que l'équipe se fait plaisir, qu'ils ont taffé de fou, qu'ils veulent montrer de quoi ils sont capables. Pour moi, c'est justement le problème. Ils veulent montrer de quoi ils sont capables. Alors OUI. Grand oui, c'est juste incr. Relâchez Toumix et éteignez ses ordis. (sans parler du taff de Lucie, ou de tourner des pubs exprès pour habiller des écrans qu'on voit 2 secondes ou le choix de lieux de tournage, etc). Mais cet effort est en décalage avec l'oeuvre qu'on nous propose. Leur niveau d'exigence est très très haut, et malgré moi, ça réhausse ma propre exigence. Comme si j'attendais un résultat impeccable d'une vidéo youtube. Alors que bon, mais regardez à quoi on a accès.
Donc. A mon sens, ça gagnerai à redescendre d'un cran pour retrouver de la subtilité. Tous les effets sont appuyés un max. Les maquillages, les poses, les effets dramatiques, le plan sur les cachetons qui les métamorphosent (oui les packshots) etc... Si tu es dans le délire pulp je suppose que tu suis. Vous me direz que c'est la patte Nexus VI depuis le début mais bizarrement ça ne me tiquait pas avant la trilogie. J'ai du mal à articuler pourquoi. Par exemple, entre "à poil dans les conduits", Pimp my ship ou Sayreel et la lune, on est clairement sur un délire qui s'accorde bien avec des effets appuyés. Mais dans la trilogie on ne peut pas être dans le même ton. A mon sens, le dyptique Cowboy Bebop était beaucoup plus juste. Le Capitaine insiste pour dire qu'ils ne se foutent pas notre gueule. Oui, ça se voit, ça serait même difficile de passer à côté.
Voilà. Tout ça pour me rendre compte que c'est ce "HE VOUS VOYEZ LE TAFF LA, ON A MIS LES MOYENS" qui me saute à la gueule et l'emporte sur la chronique ou le scénario qu'on nous propose. J'espère qu'ils arriveront à trouver un dosage plus juste lorsqu'ils vont remonter la trilogie pour en faire un moyen-métrage, parce qu'alors là on sera sur un truc exceptionnel. Ca parlera de soi-même, ça parle déjà de soi-même. Je pinaille. Bien-sûr que je pinaille.
Bon, je ne sais pas si mon propos est très clair. J'avais besoin de me poser deux secondes pour réfléchir à pourquoi les premiers épisodes de la trilogie ne m'avaient pas tant emballé, pas dans le raisonnable de la qualité mais dans les tripes. Ca fait plusieurs années que Nexus VI m'accompagne et leur évolution est juste dingue. Ce sont des fous furieux. Ce dernier épisode de la trilogie m'a vraiment intrigué sur l'univers du nexus vi et sur les développements possibles. Et puis ce thème qui ferme l'épisode m'a juste emporté sur quelque chose de plus grand. C'est émouvant d'en arriver là aujourd'hui.
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ieatmovies · 7 years
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LEATHERFACE (2017) La tronçonneuse est de retour! Et ce sont les frenchies Alexandre Bustillo et Julien Maury, à qui l’on doit l’excellent -et interdit aux femmes enceintes- et vicieux A L’INTÉRIEUR (2007) qui avait marqué les esprits de par sa leçon technique -car réalisé avec une seule caméra- qui se dévouent corps et âme à la lourde tâche de livrer le huitième film de la fameuse franchise THE TEXAS CHAINSAW MASSACRE (1974). Produit par le géniteur des deux premier opus, le légendaire Tobe Hooper en personne, LEATHERFACE sort enfin de l’ombre après un bon nombre d’essais destinés à relancer la saga en perdition depuis plusieurs années: un pari risqué, d’autant plus que son aura culte oblige à un exigeant visionnage, TEXAS CHAINSAW premier du nom ayant initié tout un pan du cinéma de genre, contributeur/inventeur évident du style slasher-movie. On trouve encore aujourd’hui et dans d’autres formats l’influence majeure de cette culture populaire qu’est TEXAS CHAINSAW, notamment dans les jeux vidéo actuels: jouable dans la version XL du dernier MORTAL KOMBAT (2015), Leatherface est là pour tronçonner du boyau de combattant, toujours autant en forme malgré ses 43 ans: mieux, la saga -en baisse de qualité elle aussi depuis un moment- des survival-horror BIOHAZARD/RESIDENT EVIL a carrément opté pour un tournant horrifique pour son 7ème opus (2017), avec une ambiance et un visuel se rapprochant au plus près de TEXAS CHAINSAW, famille de malades mentaux psychopathes à l’appui, venant tourmenter le jouer désarmé et victime de leurs folies meutrières. Le partenariat des inséparables Bustillo et Maury, dont le talent s’est encore plus confirmé sur leur deuxième long-métrage, la fable déroutante mais savamment réalisée LIVIDE (2011) à l’ambiance éthérée et vampririque -n’ayant pas vu AUX YEUX DES VIVANTS (2014), j’écarte cette mention de l’équation-, porte-t-il encore ses fruits à l’écran, et si oui, est-il adapté à une telle licence? Fêtant humblement leur dix années de carrière avec leur solide collaboration sur ce quatrième film, force est de constater que LEATHERFACE est une réussite plus qu’honorable: elle est flamboyante, et gore quand il le faut. Fanboy du cinéma de genre depuis son enfance, Bustillo connaît sur le bout des doigts le matériau qu’il doit travailler, côtoyé par son acolyte Maury, cadreur hors-pair saisissant à juste titre les émotions devant être transmises au spectateur. TEXAS CHAINSAW, c’est avant tout quatre épisodes “principaux” étalés sur vingt ans (1974-1994), un reboot/remake à la belle image -mais trop lisse en comparaison avec les originaux- produit par Michael Bay en 2003, une préquelle bien crade mais un peu hors-propos en 2006, et un opus salement estampillé “3D” en 2013, qui venait s’intégrer dans la storyline en s’insérant entre le premier et second film de la série. Le parti pris de LEATHERFACE est celui de l’origins-movie -en témoignent les slogans assumés des affiches promotionnelles-, une appellation qui fait parfois grincer des dents et soulève le scepticisme des fans avant même la sortie du dit film: synonyme de “je me repose sur mes acquis”, on pouvait craindre le pire, surtout lorsqu’on connait le triste destin des réalisateurs français s’expatriant pour faire leur “american dream” sur grand écran. Au-delà d’un rêve d’ado fan du cinéma de genre, LEATHERFACE s’inscrit sans aucun mal dans la lignée de TEXAS CHAINSAW; en effet, on ne pourra s’empêcher de penser au génial dyptique de Rob Zombie, THE HOUSE OF 1000 CORPSES (2003) et surtout à THE DEVIL’S REJECTS (2005) -qui étaient eux-mêmes héritiers de cette saga-, avec cette immersion dans un Texas consanguin cradingue à souhait, desservi par une photographie sombre et aride. Violence graphique et morale, sanglant, méchant, le scénario de LEATHERFACE répond à nos attentes, avec son lot de rednecks tarés et son shérif fou et tenace campé par un Stephen Dorff vieillissant mais plus que jamais motivé depuis son rôle de bad guy dans BLADE (1998). Le reste du cast semble prendre un plaisir fou à incarner cette galerie de personnages dingues, ou victimes des sanglants événements, chacun dégageant un charisme évident. Sous fond de course-poursuite policière à travers cet état américain paysan, le mythe du croquemitaine à la tronçonneuse va prendre forme sous la plus agréable des manières: une introduction, mise en bouche de l’ambiance malsaine typique de la famille Sawyer, puis la trame principale, expliquant le pourquoi et le comment avec une quantité de scènes sacrément réussies, sales et malsaines à souhait. Se concluant sur une fin donnant naissance à la figure que nous connaissons tous, LEATHERFACE a en fait toujours fait partie de la saga, c’est juste qu’on ne l’avait pas encore vu, et vous vous surprendrez à acquiescer dès le générique de fin. OUI, il sublime l’effrayant grotesque et écœure comme il faut -la longue scène de la caravane justifiera à elle seule cette phrase, croyez-moi-. Bustillo et Maury confirment une fois de plus leur talent, et redorent le blason terni de TEXAS CHAINSAW, sans verser dans un fan-service putassier -seul un plan iconique, d’ailleurs obligatoire, sera recyclé avec assurance, et d’autres angles de vues en gros plan sur les visages des membres de la famille Sawyer renverront à ce sentiment de malaise inhérent à TEXAS CHAINSAW. Endossant les codes de la franchise avec un respect tenant plus de la fidélité que de l’hommage, l’immersif et honnête LEATHERFACE a la classe, et ce sans le capital nostalgie sous lequel une pléthore de productions se réfugient au lieu de parvenir à se hisser à un niveau similaire. On s’énervera quant à la honteuse distribution du long-métrage en France, totalement absent des cinémas et nous forçant à nous tourner vers la VOD, alors que le premier film de Bustillo et Maury a eu le droit à un remake américain sans saveur, ayant eu le droit, lui, de sortir en salles au pays de l’Oncle Sam: le monde à l’envers, sachant que les horrorcon sont toujours garnies de fans de TEXAS CHAINSAW. Une hypocrisie idiote avec laquelle il faudra composer, alors que IT (2017) cartonne -avec mérite- partout dans le monde. Il faut donc absolument soutenir LEATHERFACE: parlez-en à vos amis, achetez-le, allez tronçonner votre voisin s’il ne partage pas votre avis -heu non, mauvaise idée ça- car il paraît inconcevable qu’une telle oeuvre vienne à en être ignorée de par son accessibilité officielle, sans compter sur sa qualité évidente. Un grand merci à Alexandre Bustillo et Julien Maury, qui signent avec honneur une itération de TEXAS CHAINSAW qu’on aurait pu croire perdue d’avance, et font l’exemple de cet origins-movie -parfois le film inutile ou de trop venant entacher la réputation d’une franchise car trop convenu- une leçon complète sur tous les points: rien n’est à jeter, LEATHERFACE est une réussite totale, en tant que TEXAS CHAINSAW, et en tant que film de genre, tout simplement. J’ai déjà envie de le revoir, putain. Applaudissements -de gogoles- largement mérités, et chapeau -de paille- bas. WELCOME TO TEXAS, BABY /20
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