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#quoi de mieux que de commencer ainsi
oblolongue · 1 year
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juste thinking about la trilogie du Nexus VI
Je vais me permettre un petit rant en vrac sur le nexus vi (parce que je ne mettrais jamais de commentaire sur yt et peut-être que d'autres aimeront en discuter ici ?). [spoilers ahead pour le dernier épisode]
De la trilogie, c'est le dernier épisode qui m'a enfin cueilli, notamment à partir du moment où l'équipage infiltre le culte. Là, à partir de là, de mon point de vue, le rythme est enfin bon, le jeu est juste, la musique accompagne parfaitement, l'humour est pile poil (sur le "TRAÎTRES !" jusqu'au "OOUH" : masterclass, ça fonctionne à la perfection). Là, la mayonnaise à enfin pris de mon côté. (même le dialogue de la prêtresse : nickel. le coeur arraché comme dans du beurre : INCR OMG. le Capitaine posing like fallait bien que ça bug slexno c'est pas poss: absolument. And I could go on. J'adore cet épisode. Y avait pleins de choses dans les précédents mais là, ça culmine vraiment.)
Je démarre de là parce que jusqu'ici, je ne ressentais rien de particulier devant les épisodes. Pourquoi donc ? Outre les qualités techniques indéniables, je pense que c'est le rythme et le scénar qui m'ont posé problème. On sent que l'équipe se fait plaisir, qu'ils ont taffé de fou, qu'ils veulent montrer de quoi ils sont capables. Pour moi, c'est justement le problème. Ils veulent montrer de quoi ils sont capables. Alors OUI. Grand oui, c'est juste incr. Relâchez Toumix et éteignez ses ordis. (sans parler du taff de Lucie, ou de tourner des pubs exprès pour habiller des écrans qu'on voit 2 secondes ou le choix de lieux de tournage, etc). Mais cet effort est en décalage avec l'oeuvre qu'on nous propose. Leur niveau d'exigence est très très haut, et malgré moi, ça réhausse ma propre exigence. Comme si j'attendais un résultat impeccable d'une vidéo youtube. Alors que bon, mais regardez à quoi on a accès.
Donc. A mon sens, ça gagnerai à redescendre d'un cran pour retrouver de la subtilité. Tous les effets sont appuyés un max. Les maquillages, les poses, les effets dramatiques, le plan sur les cachetons qui les métamorphosent (oui les packshots) etc... Si tu es dans le délire pulp je suppose que tu suis. Vous me direz que c'est la patte Nexus VI depuis le début mais bizarrement ça ne me tiquait pas avant la trilogie. J'ai du mal à articuler pourquoi. Par exemple, entre "à poil dans les conduits", Pimp my ship ou Sayreel et la lune, on est clairement sur un délire qui s'accorde bien avec des effets appuyés. Mais dans la trilogie on ne peut pas être dans le même ton. A mon sens, le dyptique Cowboy Bebop était beaucoup plus juste. Le Capitaine insiste pour dire qu'ils ne se foutent pas notre gueule. Oui, ça se voit, ça serait même difficile de passer à côté.
Voilà. Tout ça pour me rendre compte que c'est ce "HE VOUS VOYEZ LE TAFF LA, ON A MIS LES MOYENS" qui me saute à la gueule et l'emporte sur la chronique ou le scénario qu'on nous propose. J'espère qu'ils arriveront à trouver un dosage plus juste lorsqu'ils vont remonter la trilogie pour en faire un moyen-métrage, parce qu'alors là on sera sur un truc exceptionnel. Ca parlera de soi-même, ça parle déjà de soi-même. Je pinaille. Bien-sûr que je pinaille.
Bon, je ne sais pas si mon propos est très clair. J'avais besoin de me poser deux secondes pour réfléchir à pourquoi les premiers épisodes de la trilogie ne m'avaient pas tant emballé, pas dans le raisonnable de la qualité mais dans les tripes. Ca fait plusieurs années que Nexus VI m'accompagne et leur évolution est juste dingue. Ce sont des fous furieux. Ce dernier épisode de la trilogie m'a vraiment intrigué sur l'univers du nexus vi et sur les développements possibles. Et puis ce thème qui ferme l'épisode m'a juste emporté sur quelque chose de plus grand. C'est émouvant d'en arriver là aujourd'hui.
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selidren · 6 days
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Printemps 1921 - Champs-les-Sims
2/10
Elle passe presque tout son temps avec Adelphe par la même occasion. J'avais peur qu'elle ne le gêne, mais il m'a assuré qu'elle était au contraire une élève aussi sérieuse qu'indispensable. Quelque part, il est touchant de voir cet héritage se perpétuer à son travers. D'ailleurs, savez vous que cette correspondance entre les familles de nos époux dure depuis plus de cent ans ? J'ai bien du mal à me le figurer.
Cléo est aux anges depuis qu'un mensuel a accepté de publier une de ses nouvelles. Elle ne m'en a pas vraiment parlé avant d'avoir reçu sa réponse, et depuis, elle a exigé que tout le monde lise son texte. Il est très bon, mais après tout je suis sa mère, donc je n'ai pas un avis très objectif. Elle est plus que jamais décidée à devenir "femme de lettres" (ce sont ses mots) et s'imagine déjà en train de fumer dans de grands salons parisiens en écoutant de la musique américaine (ce sont encore ses mots). Notre Sélène est plus discrète, mais comme promis nous lui avons trouvé un professeur de tennis. Un monsieur portugais, Silvio Bragança, bien sous tous rapports, qui vient de s'installer à Séraincourt. Il vient en train trois fois pas semaines pour lui enseigner, sous le regarde vigilant de Madame Eugénie bien entendu. Il a gagné plusieurs grands tournois quand il était plus jeune et il se consacre désormais à enseigner son art.
Transcription :
Arsinoé « Alors, par quoi dois-je commencer ? »
Adelphe « Je ne sais pas vraiment, je me disais que tu pourrais observer mon travail et celui des ouvriers pour commencer. Je ne suis pas professeur après tout. »
Arsinoé « D’accord. Il faudra aller visiter les vignes ? »
Adelphe « Bien sûr. Je te montrerai nos variétés, il faudra apprendre à les reconnaître et à apprendre à les tailler, tu commenceras comme vigneronne en somme. Quoi que… je ne sais pas si ce sera encore pertinent longtemps. »
Arsinoé « Et pourquoi ? »
Adelphe « Nous avons de plus en plus de machines et les ouvriers font déjà la majeure partie du travail. Je ne sais pas si toi, d’ici quelques années, tu descendras encore aux vignes pendant la vendange. Étant donné notre modèle de production, tu auras bien d’autres choses à faire. »
Arsinoé « Mais vous ne disiez pas qu’il est important qu’un chef soit compétent pour avoir légitimité à organiser ses troupes ? »
Adelphe « J’ai dit cela moi ? Peut-être bien… Je le pense, mais l’objectif est de rester dans la course et garder une longueur d’avance sur la concurrence. C’est en autre pour cela que nous ne faisons plus de foulage traditionnel. »
Arsinoé « Vous voulez dire qu’il faut sans doute que je connaisse mieux les machines que l’agriculture en elle-même. »
Adelphe « Exact. Je passe moi-même bien plus de temps à faire de la mécanique et de la paperasse qu’autrefois. Peut-être serait-il opportun que je t’enseigne en premier lieu la comptabilité en définitive... »
Arsinoé « Je peux tout apprendre, tout ce que vous jugerez nécessaire. Et je pense que vous pourrez m’enseigner la pratique aux vendanges. »
Adelphe « Savais-tu qu’autrefois, toutes les femmes de la famille faisaient les vendanges ? »
Arsinoé « Vraiment ? Même Grand-Mère ? »
Adelphe « Ah non. Elle s’était la seule exception. Ainsi que ma tante Lucrèce, car elle avait une santé fragile. Mais mes autres tantes s’y sont mises, ainsi que ma mère, et tes propres tantes, même si c’était occasionnel. »
Arsinoé « Alors pourquoi arrêter ? Vous en parlez comme d’une sorte de tradition. »
Adelphe « Ton grand-père n’aimait pas vraiment cela. Il avait sa fierté, il préférais payer des saisonniers. Mais il ne pouvait rien refuser à ta grand-mère. Quand elle est tombée malade, il est devenu beaucoup plus sévère et s’en était fini. »
Arsinoé « J’aurai bien aimé la connaître. Comment était-elle ? »
Adelphe « C’était une femme incroyablement douce et gentille. Elle m’a élevé comme son propre fils. Je pense qu’elle aurait adoré te connaître, toi ainsi que tous ses petit-enfants. »
Arsinoé « J’imagine. Et si nous allions tous aux vendanges cet automne ? Cléo risque de rouspéter, mais si tout le monde y va, elle suivra. »
Adelphe « C’est une bonne idée. Nous pourrions faire venir tes cousines aussi, elles seraient ravies. »
Arsinoé « Alexandre viendrait ? Je sais que c’est compliqué entre vous. »
Adelphe « Comment tu… peu importe. Je n’en sais rien. Il accepte de me parler mais si la proposition vient de moi je ne sais absolument pas comment il réagira. »
Arsinoé « De toute façon, c’est moi qui m’occuperai d’organiser tout cela. C’est mon rôle après tout. Oh, et Oncle Adelphe ! J’ai oublié de vous dire que je me suis beaucoup entraîné à taper à la machine. Selon Maman, je suis une très bonne dactylographe. »
Adelphe « Merveilleux. Pour tout t’avouer, je n’ai jamais été doué avec cette machine infernale. Mais tu es sur de vouloir tout organiser ? Absolument tout ? »
Arsinoé « Bien entendu. De toute façon vous allez me montrer comment faire. »
Adelphe « Encore une fois, quel enthousiasme ! Tu es bien consciente que tu n’as rien à me prouver, n’est-ce pas ? »
Arsinoé « J’ai tout à vous prouver mon Oncle ! »
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homomenhommes · 7 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 26
Le dimanche matin, après une soirée sympathique et alcoolisé, le réveil a été assez laborieux. Quelques piverts dans le coin du crâne s'évertuaient à me picorer le cerveau. Je descendais vite prendre la médication adéquate et surtout un bon demi litre d'eau ! Pendant que Marc préparait le café, je suis aller réveiller Seb. Comme il dormait encore, j'ai pu le mater, nu sur le lit, le spectacle me fit un petit effet au niveau du bas ventre !
Je le secouais et quand il me demanda l'heure, le prévint qu'il était déjà 11h. je lui laissais 1/4 d'heure pour être en tenue de jogging. Marc nous entraîna dans la variante de la ruine (cf. soumission 16) et à la pause de la ruine, nous lui avons fait une pipe à deux bouches, profitant d'arriver sur le gland pour nous rouler des pelles. A genoux l'un en face de l'autre, nous nous masturbions réciproquement. Marc a juté sur le visage de Seb et je l'ai nettoyé entièrement à coup de langue pour qu'il puisse finir le parcours sans honte !
Une bonne douche et surtout un solide en cas nous a remis sur pied. Alors que nous prenions notre café tranquilles enfoncés dans les confortables fauteuils du salon, nous avons entendu des motos se rapprocher. Eric ayant été décommandé, ce ne pouvait être que Phil et Luc. Je vais ouvrir et effectivement, c'est eux qui sont devant la porte. je les fais entrer en leur précisant que nous avons un invité, histoire de limiter les gaffes ! Ils nous disent que comme ils tournaient dans le coin en moto, l'idée leur avait pris de se faire payer un café. Comme j'en fais toujours des tonnes, j'ai vite sorti deux mugs pour les servir. Au moment des présentation et à l'énoncée de leur prénom, j'avais vu Seb réagir en affûtant son regard sur les deux physiques essayant de deviner ce que cachaient les combinaisons. A mots couverts, Phil me demande des conseils de musculation pour réussir à tenir certaines positions que leur font prendre les deux frères (cf. soumission 15).
A la fin Marc nous dit qu'on ferait mieux de descendre à la salle. Alors que j'y descend avec Phil, Luc et les deux autres nous emboîtent le pas. Sans fausses pudeur, nous nous mettons tous en jock et je commence à m'occuper de Phil pendant que les trois autres s'échauffent tranquillement. J'entends Luc admirer le corps de Seb et Marc faire quelques remarques sur Luc, comme quoi les " exercices " physiques entretenaient bien ses muscles.
Comme je montrais a Phil les mouvements pour renforcer ses fessiers et ses cuisses, les trois autre sont venus le voir faire. C'est assez suggestif de mater un mec à 4 pattes qui lève la cuisse sur le coté, découvrant ainsi son trou du cul ! Luc pour mieux m'expliquer leurs problèmes de position, se place derrière Phil et commence à lui bouffer le cul. Quand il se relève, le trou de Phil a commencé a bien s'ouvrir. Je lui en fait la remarque et il me dit alors que se prendre une à deux fois par semaine les deux frères ça laissait des traces ! et Luc de confirmer.
Alors que Marc expliquait à Seb de quoi il retournait, je demandais à mes deux compères s'ils faisaient bien les exercices que je leur avais recommandés de faire avec leurs plugs. Ils m'avouèrent qu'ils ne les faisaient pas très souvent ! je leur disais qu'ils n'avaent alors pas à se plaindre ! mais que bientôt ce ne seraient plus de mignons petits trous fermes et appréciés mais de grosses chattes larges qui n'intéresseraient plus personne ! Ils ont pris assez mal mes remarque et me dirent de les tester pour que je vois le contraire.
Comme nous étions tous à bander, j'allais chercher les Kpotes et Avec Seb, nous avons commencé à enculer chacun le sien. Avec la seule lubrification de la Kpote, nous avons entré assez facilement nos bites au fond des anus. Même si nous sentions bien les bords, je trouvais que le sphincter manquait de tonus. Vexé Phil, se mit à serrer son anus et là j'ai commencé à apprécier la sodomie. Seb à coté de moi ne disait rien mais appréciait le fait d'être actif dans le trou de Luc. Comme je lui demandais son avis, il me dit que de son coté c'était parfait.
Comme j'en doutais, en me penchant, je viens passer un doigts le long de sa verge et profitant d'un va et vient le fit pénétrer avec sa bite. Sans problème, le cul de Luc laissa passer l'ensemble. En quelques mouvement, je me rendais compte que le cul de Luc était dans le même état que celui de Phil. Corrects mais avec un début de fainéantise !
Pour Seb qui ne connaissait que les chattes de meufs, c'est vrai que sa bite se trouvait plus comprimée que dans un vagin. D'ailleurs, il prenait son pied à limer profondément prenant exemple sur moi, de temps à autres, il sortait totalement et replongeait dans le cul avant la fermeture totale du trou. Dans le groupe, cela fera un nouvel adepte du recto/verso soit : 2 actifs, 4 actifs/passifs, et 3 passifs.
Marc n'était pas resté à nous regarder mais se faisait piper alternativement par nos deux enculés. Comme il était bien raide, je lui cédais ma place pour avoir son avis. Il parvint à la même conclusion que moi, ses 22x6 entrant sans résistance dans le cul de Phil.
Marc demanda à Phil et Luc de se mettre en 69 sur un banc de muscu et alors qu'il enculait Luc, je proposais à Seb de se faire Phil. Quelques minutes plus tard, je rejoignais le quatuor en sodomisant Seb. A partir de là, cela s'est vite terminé, Seb trop excité n'a pu retenir sa jouissance et enfoncé à fond dans Phil a explosé dans sa Kpote. je l'ai suivi de près et Marc dans le même temps dosait Luc. Les deux enculés se sont repus de leurs spermes respectifs, et malgré leur voracité, leurs bouches débordaient.
Après un passage aux douches, une fois propres, nous avons fini le point sur les exercices de musculation et surtout sur l'intérêt d'exercer le sphincter sur les plugs régulièrement. Luc et Phil promirent à Marc de le faire. Je pense que le risque de se faire éjecter de notre petit groupe a du germer dans leurs petites cervelles car même si j'apprécie leurs culs et leurs bites, si Marc et Eric ne leur trouvent plus d'intérêt, je ne pourrais pas faire grand chose !!
Après leur départ, Marc a demandé à Seb si il désirait " pénétrer " le groupe. Devant la réponse positive et enthousiaste, il lui précisa quand même les quelques règles implicites.
- Marc et Eric ont tous les droits, Tous les autres doivent obéir à leurs désirs, - Obligation de rester physiquement en forme, sport, muscu et entretien des " outils " sexuels (comme il avait pu s'en rendre compte avec Phil et Luc), - Pas de baise hors du groupe sauf accord de Marc et Eric et toujours en protection totale (Kpote impérative), - Confiance totale exigée pour sexe sans Kpote, - Interdiction de divulguer les actions du groupe aux personnes extérieures.
Si cela lui convenait, nous serions heureux de l'accepter. Seb réfléchit quelques instant et nous confirma son accord nous précisant que pour le moment, il n'avait plus de meuf, car il venait de la larguer pour cause de désir de môme.
Comme il allait nous quitter, Marc le prévint que le we suivant, il devra venir à la maison faire connaissance d'Eric. La prochaine partouze n'étant pas prévue avant 3 semaines.
JARDINIER
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claudehenrion · 10 months
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C’était mieux avant…
Je ne sais pas si c'était mieux “avant” (et d'abord, avant quoi ?“). Plus exactement, l'âge venant, je n'ai plus le courage de clamer que ‘’Oui, c'était mieux’’ aussi haut et aussi fort qu'il faudrait le faire  pour qu'une ’‘contre-force” s'oppose enfin aux mensonges péremptoires des gens qui nient cette évidence, en espérant ainsi faire oublier par toutes leurs victimes, bien trop braves et bien trop “tolérantes” (je veux dire : vous et moi !) qu'ils ne nous ont apporté que des cataractes de décisions mauvaises, des tsunamis de catastrophes tous azimuts et des tornades de mal vivre pour tous ceux qui sont soumis à leur vouloir –bien plus mauvais que bon !
En revanche, ce que je sais, pour parler comme Jean Gabin, et ce dont je me souviens clairement, c'est que “avant”, c'était plus facile. Et plus drôle, aussi. Et plus “sympa”. Et plus doux à l'homme, surtout… Car franchement… mis à part les avantages indéniables que de réels progrès scientifiques nous  ont apporté dans notre vie quotidienne (santé, espérance de vie, confort domestique, vitesse et plaisir des voyages et quelques autres), il faut bien admettre que tout le fatras conceptuel et idéologique qui a escorté les pseudo-valeurs soi-disant philosophiques qui conduisent notre vie (là où il vaudrait mieux ne pas aller !) nous enferme dans le contraire de ce qui pourrait être “bon” pour l'homme. Mais surtout, “avant”, l'homme avait appris de l'Histoire –et de son intelligence– à ne pas gaspiller, de ne pas sur-dépenser, de ne pas être inconsidéré dans tous ses comportements… “Avant”, semble-t-il, on pensait, au lieu d’obéir… Les français dits révoltés permanents ont laissé la place à des confinés sans raison, à des vaccinés sans savoir vraiment pourquoi, à des porteurs de masques inutiles et aux suivistes de toute instruction et de toute opinion ''venant d'en haut''.
(NDLR : ces 5 dernières années ont vu les “progrès” dont nous parlions plus haut être détournés par les mauvaises idées à la mode, et être ramenés à la caricature de ce qu'ils auraient pu devenir si on les avait orientés dans un sens différent. Exemples : (1)– la médecine s'est effondrée sur elle-même, dans le suivisme politique irraisonné, dans une corruption par les honneurs, les titres et la griserie d'apparaître ''au 20 heures'', et dans le refus de toute attitude scientifique, pour un virus dont les dégâts sont une fraction de ce que la propagande a tenté de nous faire avaler, très loin des horreurs apocalyptiques annoncées et répétées “ad nauseam” (relisez ce qu''ils'' disaient il y a 3 ans : tout était faux !). Mais la vérité commence à filtrer un peu partout, enfin !. (2)– le confort domestique, que la bêtise et l'inculture des nuls au pouvoir finira bien par transformer en hiver sans chauffage… et en plein de pénuries –qui deviendront dramatiques, s'ils persistent à détruire tout ce qui marchait si bien, sans eux ! (3)– quant aux transports…  ’'on a tout faux’’, jusque dans les moindres détails. Des idées dites modernistes ou progressistes qui ne sont qu'anti-humaines –ou, pire que tout,  “woke”– ont fait du monde “ex-civilisé” (?) un enfer, sans vainqueur et pour cause : il ne peut y avoir que des perdants ! Et c'est hier, 31 Août 2023, que la vente de véhicules diesel a repris sa place , devant les électriques ou hybrides qui sont ''le mensonge du siècle''... qui sont passés en tête... un petit mois).
Dans le domaine politique, la discussion et l'échange d'idées ont été interdits. Seules restent l'insulte, la dérision, la culpabilisation de l'opposant (devenu un ennemi à tuer), et la psychiatrisation de toute opinion contraire à la “doxa” –sans cesse changeante, mais toujours dans le sens qui va du mauvais vers le pire : “il ne pense pas comme je-ne-sais-plus-qui a dit qu'il fallait penser ? Je refuse donc de lui serrer la main et je recommande qu'o, l'enferme dans un asile !''. Quand on relit les passes d'armes (qui allaient jusqu'au duel !) entre des Jules Ferry, Albert de Mun, Léon Daudet, Léon Gambetta, Georges Clémenceau ou Jean Jaurès… on doit se demander si ces hommes-là n'étaient pas infiniment plus intelligents que nos ratiocineurs mal élevés actuels, sans culture, sans envergure (et depuis peu sans cravate), dépenaillés, indignes des responsabilités que des électeurs (dont on se demande à quoi ils pensaient en glissant leur bulletin dans l'urne) ont chargé d'assassiner leur futur !
Un proverbe prétendu chinois affirme que ’'le poisson pourrit par la tête’’. Vrai ou faux, c'est une explication du drame que nous vivons chaque jour et où de plus en plus de nos compatriotes commencent enfin à voir clair et à exiger des comptes… mais il est trop tard, hélas, car c'est tout le corps social qui est atteint par le cancer intellectuel qui a pourri la fonction politique et la ''res publica'' dans son ensemble : chacun râle contre son voisin, on en vient aux mains pour une priorité à droite refusée. Le covid (tel que fantasmé par des politicards) a divisé la société et déchiré les familles en deux camps ennemis dont celui qui se croit vainqueur ne rêve que “d'emmerder” l'autre, Président compris.  Et des lois prétendues “sociétales”, en vérité scélérates, ne font que cristalliser des désaccords  endémiques et tolérés, et les rendent définitifs, totaux,  absolus et même obligatoires, comme ce fut le cas pour le covid !
Deux exemples : (1)– J'ai vécu, jeune garçon, la guerre mondiale précédente, et j'assure que la haine de et pour Pétain, du temps de ceux qui savaient de quoi ils parlaient –dont De Gaulle lui-même !– n'a jamais atteint le niveau de vulgarité automatique qu'il est aujourd'hui obligatoire d'afficher… (2)– Le phénomène colonial a été si manipulé et tellement réécrit mensongèrement, qu'il contraint les populations de ex-colonies à vivre dans un monde de haine, revendicatif, auto-bloqué dans des attitudes qui ne peuvent que leur apporter le malheur individuel –sans leur donner la revanche collective qu'ils fantasment, puisque le discours des politiques, du Président au Pape François, jamais à court d'une bourde, a rendu la “faute” coloniale (même inventée et fabriquée) impardonnable “en soi”, au point qu'il est interdit de ne pas conspuer jusqu’amot ‘’colonie’’ lui-même ! Pourtant, il suffit de voir ce qui se passe dans tous les pays de l'ex-Empire français – un putsch ou une révolution par jour et par pays... ou presque-- pour comprendre que l'opposition ''blanc-noir'' n'est pas le sujet !
En fait, c'est toute la société qui est bloquée dans presque tout notre Occident, autrefois admiré, maintenant honni par les ennemis de toute humanité. La France et les Etats-Unis proposent deux chemins opposés vers la mort d'une civilisation : immigration mortelle ici, pourrissement idéologique là-bas (mais covid ici ET là-bas !). Ce qui semble plus grave, à terme, c'est que le corps social est brisé à la fois dans sa globalité et dans ses détails, police contre “justice” (?), école contre famille, sud contre nord, ville contre campagne, infirmières contre hôpitaux, police contre ''quartiers'', et j'en oublie. Il faut avoir le courage de le dire : notre situation est catastrophique : la quasi-totalité des mesures qui ont été prises par nos leaders depuis 10 ans étaient non pas mauvaises mais horribles : dans tous les domaines –civil, sécuritaire, scolaire, décadence dite “sociétale”, laxisme immigrationniste, mais aussi en ce qui concerne le climat, l'environnement, l'Histoire, l'écologie, le militaire, le législatif, le financier, le fiscal, le moral (et la morale, bien plus encore) et –c'est un comble !– un mélange anti-religieux et islamophile... il n'y a qu'un cocktail de poisons mortels.
Des milliers de décisions inutiles, farfelues, débordantes d'amateurisme ou de nullité crasse, suant de fausses bonnes intentions, et contre-productives “dans la masse” ont ravagé tout le corps social, ont détruit l'ordre, le consensus, tout lien cohérent (le dernier “lien”, dans la Cité, est… la haine pour l'Occident du Sud et pour Poutine du Nord… et pour notre voisin et notre famille, s'ils ne sont pas vaccinés !),. Sauf exception, tout notre arsenal de solidités anciennes est remplacé par une impression de ne plus être nulle part, de ne plus être solidaire de rien, de ne rien devoir à personne, mais de réclamer des “droits de'' et des ''droits à''…). Un Hobbes moderne redonnerait vie à l'expression “homo homine lupus”, l'homme est un loup pour l'homme, en version 2022.  Quand ce cauchemar va-t-il s'arrêter, s’il est temps encore ?
H-Cl.
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rayondelun3 · 7 months
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Chose étrange aujourd'hui : je regardais mes mails sur la messagerie universitaire (que je ne vérifie pas assez) car je devais également rédiger un mail. Je tombe sur un mail datant du 27 novembre et qui commence par «Salut». Je me demande «Quel genre de prof enverrai «Salut» ?» et j'ouvre le mail. C'est la fille que j'ai bloqué de partout qui m'écrit parce qu'elle croit que je la déteste, qu'elle voudrait qu'on parle calmement et des trucs insensés comme ça.
Sachant que cette fille, plusieurs fois, j'ai tenté de lui expliquer pourquoi elle me faisait me sentir mal et à part me dire que j'étais jalouse (de quoi ? Je l'ignore) et égoïste n'a jamais vraiment pris en compte ce que je ressentais et ça s'est mal terminé.
Je ne suis pas le genre de personne à laisser des chances, plus maintenant, et cette personne a trigger ma phobie sociale ainsi que ma phobie scolaire. Alors évidemment que je l'ai bloqué. Mais de là à carrément m'envoyer un mail sur la messagerie de l'université ? C'est osé et insensé.
On a rien à se dire donc je ne comprends pas sa démarche. Ça n'a vraiment pas de sens.
Je lui ai répondu poliment qu'elle pouvait venir me parler au détour d'un couloir ou en amphi mais que je n'avais rien à lui dire, que pour moi l'histoire était terminée et c'est tout.
Je ne comprends vraiment pas l'intérêt ? C'est juste pour se donner bonne conscience peut-être ?
Ça m'intrigue un peu, mais vraiment un peu. Parce qu'à partir du moment où une personne n'est pas capable de me respecter elle dégage. Je ne perds plus mon temps, mon énergie. J'ai mieux à faire que de me tracasser, de faire des crises d'angoisse, pour une personne qui se fout complètement de moi.
Alors on verra si elle ose me parler en «face à face» comme elle l'a écrit dans son mail. Mais je veux dire merde quoi : si je l'ai bloqué de partout c'est que justement, il n'y a plus rien à dire et que c'est mort.
Je ne vois pas pourquoi elle me fait ça à part pour son ego, ça, ça ne m'étonnerait pas. C'est le genre de personne qui veut être aimée de tout le monde. Pas moi.
Qu'on m'aime ou pas je m'en fiche tant qu'on m'aime ou qu'on ne m'aime pas pour qui je suis. Point à la ligne.
Affaire à suivre, peut-être.
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marie-chatelaine · 1 year
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Huile sur toile Françoise de Felice
L'invitation de la folie
La Folie décida d’inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent.
Après le café la Folie proposa :
- On joue à cache-cache ?
- Cache-cache ? C’est quoi, ça ? demanda la Curiosité.
- Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu’à cent et vous vous cachez. Quand j’ai fini de compter… je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter.
Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
- 1, 2, 3… La Folie commença à compter.
L’Empressement se cacha le premier, n’importe où.
La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d’arbre.
La Joie courut au milieu du jardin.
La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d’endroit approprié pour se cacher.
L’Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.
La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient.
Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie était déjà à 99.
CENT ! cria la Folie, je vais commencer à chercher…
La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n’avait pu s’empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert.  En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d’une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché.
Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité…
Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda :
- Où est l’Amour ?  Personne ne l’avait vu.
La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d’une montagne, dans les rivières au pied des rochers.
Mais elle ne trouvait pas l’Amour.
Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, prit un bout de bois et commença à chercher parmi les branches,
lorsque soudain elle entendit un cri : C’était l’Amour, qui criait parce qu’une épine lui avait crevé un œil.
La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s’excusa, implora l’Amour pour avoir son pardon et alla jusqu’à lui promettre de le suivre pour toujours.
L’Amour accepta les excuses.
Aujourd’hui, l’Amour est aveugle et la Folie l’accompagne toujours…
- Jean de la Fontaine -
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th3lost4uthor · 2 years
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Les nouvelles expériences d’une vie sans fin (6.2/15)
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(partie 2/2)
La salle d’entraînement était à l’image de l’arbre qui l’abritait : royale. Ce que l’on aurait pu prendre pour de larges planches de chêne blanc polies n’était que l’écorce même raffinée par les plus grands menuisiers saddidas. La pièce était vaste, avec de hautes voutes aérées par des fenêtres de formes et tailles venant épouser les boiseries dans leur forme naturelle. Plusieurs espaces s’y découpaient, chacun dédié au maniement d’une arme spécifique, mais le scientifique fut étonné de découvrir qu’un coin de détente et un autre recueillant quelques ouvrages stratégiques ainsi que des affiches décrivant des poses martiales basiques, y avaient également été aménagés. Qui aurait pu croire qu’entre ces murs, suintant presque autant que les corps qui s’y échauffaient, pourrait se trouver de quoi exercer ses cellules grises ? Il se demandait où lui et Yugo allaient pouvoir échanger tranquillement : il souhaitait conserver un maximum de tranquillité sans pour autant paraître suspect au regard de ceux qui les chaperonnaient pour cet après-midi… Ou plus particulièrement ceux qui chercheraient le moindre détail dans son discours ou son attitude pour les séparer, et ainsi mettre fin définitivement à ses espoirs de gagner un peu plus d’estime auprès de son cadet.
« Alors…? Par quoi on commence ? » La petite coiffe turquoise regardait avec envie son frère dragon qui avait débuté sa séance de métamorphose un peu plus loin. « Tu vas me montrer comment créer plus de portails ?! Oh, non, je sais ! Tirer des rayons plus grands ! Et quand est-ce qu’on- ?!
- Avant de faire quoi que ce soit de « plus », pourquoi ne pas commencer par être moins agité, hum ? » Un rictus amusé se dessina face à la moue dépitée du plus jeune. Typique. « De même, avant de penser à « après », j’aimerai savoir ce dont tu es capable « maintenant », cela devrait me permettre de mieux cer-…
- Mais tu le sais déjà ça, non ?! Je n’ai pas vraiment progressé depuis que nous- ! »
           Les yeux de Yugo s’écarquillèrent en même temps que ses mains retenaient d’elles-mêmes ses derniers mots de sortir. Autours des deux Éliatropes, plusieurs âmes s’arrêtèrent un instant pour jauger la situation ; les dragons prêts à sauter sur l’occasion, les membres de la Confrérie, eux, à diffuser la tension…
 Aoutch… Touché.
 « C-ce n’est pas ce que je voulais- !
- Je vois... »
           À la surprise générale, Qilby ajusta les pans de sa cape, avant de s’asseoir en tailleur au centre de la salle. Il gardait cet air suffisant et détaché, mais son esprit n’avait pas perdu une miette des réactions de son entourage. D’un geste mesuré, il invita Yugo à l’imiter, ce que l’intéressé fit non sans une certaine appréhension.
 S’exposer en plein jour est et demeure le meilleur moyen de passer inaperçu…
Ne les laisse pas t’atteindre.
 « Comme tu le sais très certainement, le Wakfu se nourrit des flux d’énergies traversant tous les êtres vivants, tels le sang, la lymphe, ou tout simplement l’eau. Toutefois, ceux-ci nécessitent d’être activés constamment pour ne pas stagner et risquer une cristallisation en Stasis : c’est là le rôle de certains organes comme le cœur, ou encore de cycles comme la division cellulaire ou la régulation des sucres - mais je m’égare. Et il s’agit du même phénomène avec les émotions… Notre cerveau… » Il tapota sa tempe. «… régit l’ensemble de nos fonctions par la création et la transmission de flux électriques - une autre forme d’énergie en somme - ce qui est le cas lorsque nous ressentons des émotions. Ainsi, lorsque nous autres, Éliatropes, venons à ressentir de fortes émotions, notre maîtrise peut s’en retrouver modifiée. Pas forcément altérée, car elles peuvent devenir une véritable force... Mais je pense que tu comprends qu’avant de pouvoir utiliser un outil, il est préférable d’apprendre à le connaître et le manier, hum ? »
           Lorsqu’il ramena son attention sur son nouveau disciple, Yugo le dévisageait, comme si le vieil Éliatrope s’était changé en l’une de ces divinités douziennes. Il avait déjà croisé cet enthousiasme, cet appétit pour la connaissance… Mais là, étrangement, c’était…
 « Génial !! » Gesticula son jeune frère, avant de prendre une mine sérieuse. « En même temps, c’est vrai qu’à chaque fois que j’ai dû mener de gros combats, je me donnais à fond et j’avais comme... Je ne sais pas, cette impression que mon Wakfu était plus… Enfin répondait mieux à ma volonté : cela viendrait donc de mes émotions… ?
- Très certainement. » Cela faisait… longtemps. « Pourquoi ne pas tenter l’expérience… ? Forme donc une lueur et maintiens-la aussi longtemps que possible. »
          ��De nouveau un regard interrogateur… Néanmoins plus perplexe, perdu.
 « Euuuuh…Tu pourrais… élaborer ? »
           Soupir et accusation silencieuse lancée vers la masse d’écailles qui les surveillaient discrètement.  Il concevait que l’enseignement n’avait jamais été le fort de Phaeris, mais Grougaloragran aurait tout de même pu faire un effort. Il les avait visiblement surestimés.
 « Une lueur, c’est un peu comme une petite flamme pour un dragon ! Tu te souviens lorsqu’on avait essayé de voir combien de temps je pouvais cracher du feu sans m’essouffler ? Bah c’est pareil ! » Intervint Adamaï en se défaisant de son apparence de coccinelle. « Qilby m’avait fait un rapide topo lorsqu’on avait dû vous ramener, toi et Pinpin, de la dimension des Shushus – tu sais, histoire d’utiliser l’Éliacube correctement !
- Comment ?! » Rugit Phaeris. « Tu as laissé un aussi jeune dragon s’approcher de- !?
- Je maîtrisais parfaitement la situation. » Pourquoi tout devait-il être toujours si compliqué ? « C’est moi qui aie géré la majeure partie de la transcommunication, il n’a fait que me prêter un peu de son énergie. » Diversion. « Et d’ailleurs, sauf ton respect, mon frère, tu pourrais élever tes standards : Adamaï me semble plus que prêt pour s’attaquer à la dimorphose… 
- La dimorphose ?! Wah, ça a l’air génial ! Dit, Phaéris - ?! »
 Voilà qui devrait le tenir occupé un petit moment.
Adamaï a l’air aussi moins réticent à mon égard, ce qui est…
Pratique
 « Bon, comme ton frère l’a si bien expliqué... » Reprit le savant à voix basse. « Une lueur correspond à l’expression pure - mais contrôlée - du Wakfu de chaque Éliatrope. Elle peut prendre divers éclats ou formes, mais il est plus facile pour commencer de se représenter une sphère concentrant toute ton énergie… » Un sourire. « Je t’aurai bien fait une démonstration, enfin…
- Non, ça devrait aller… » Yugo répondit, incertain de comment répondre poliment.
           La petite coiffe turquoise se concentra alors sur le flot de Wakfu qui parcourait son être, tentant de s’appliquer sur l’exercice. Il y eut des grognements, des étincelles grésillantes et des mâchoires serrées, mais après plusieurs minutes d’efforts, il finit par créer une boule d’énergie azurée flottante. Elle n’était pas plus grosse que son poing fermé, et c’était avec une grande difficulté qu’il la maintenait en activité.
 « Hum… » Derrière le verre poli, deux iris dorés scrutaient attentivement chaque filament de Wakfu qui allait et venait, comme capables de les dissocier. « Incroyable… 
- A-ah oui… ?! » De la sueur commençait à perler sur son front.
« Oui, c’est tout bonnement incroyable que tu sois parvenu à me vaincre avec une maîtrise aussi… Eh bien, pathétique. »
           La lueur s’envola aussitôt pour s’éteindre en de fines particules.
 « Q-quoi… ? M-mais je croyais que-… !
- Que tu savais parfaitement contrôler tes pouvoirs ? Que tu avais passé le cap pour t’essayer aux plus grandes techniques de notre art ? » Soupir. « Sur notre ancien monde, tu aurais le même niveau que des enfants de quatre ou cinq cycles… tout au plus.
- O-oh… J-je vois. »
           Voyant les épaules de son ami s’affaisser, l’Énutrof, qui était jusqu’alors demeuré en retrait à aiguiser sa pelle, se permit d’intervenir :
 « Mais dites-moi donc, doc’, les gens de vot’ peuple ne doivent-ils pas attendre longtemps avant de devenir comme… hum, vous ? » Regard perplexe, noir. « E-enfin !! J’veux dire « plus âgés », vous voyez… ? Donc, quand vous comparez Yugo a des gamins, est-c’qu’à tous hasard… ?
- Non, cela n’est pas qu’une simple conversion mathématique ; sinon ne pensez-vous pas que d’autres personnes se seraient interrogées sur sa nature quand il était enfant? » Soupir. « Notre vieillissement suit une courbe logarithmique simple. » Silence. Second soupir. « Cela signifie que nos jeunes vieillissent bien plus rapidement que les anciens : une fois parvenu à un certain âge, notre corps devient capable de ralentir son métabolisme et ainsi durer plus longtemps. Toutefois, cette habilité dépend grandement de celle à contrôler le Wakfu… Plus vite nous sommes en mesure de ne faire qu’un avec cette énergie, et plus tôt celui-ci est capable de soutenir notre organisme.
- Ah ! C’est du donnant-donnant si j’comprends bien ! Vous n’arrêtez pas vraiment d’vieillir, mais vous… vous régénérez grâce à votre pratique ?
- Tout à fait. » Sourire soulagé. « Hum… ? »
           Yugo n’avait pas bougé, ses yeux posés sur une frêle cendre d’un bleu délavé. Il avait les poings serrés, les jointures presque blanches. Ruel se rapprocha pour poser une main rassurante sur son épaule :
 « Allons, bonhomme, t’inquiète pas… Je suis certain que tu vas y arriver ! D’ailleurs, je suis sûr que beaucoup d’Éliatropes n’y parviennent totalement qu’après de longues, très longues années… Pas vrai, doc’ ? » Coup d’œil plaidant auprès du scientifique.
« Les membres du Conseil ont toujours montré de plus grandes facultés : nous ralentissons généralement notre croissance aux alentours d’une vingtaine d’années… »
           La tête du plus jeune se releva alors, l’air effrayé, tandis que ses épaules s’affaissèrent de défaite. Le mineur s’apprêtait à grimacer sévèrement, quand…
 « … Mais même si tu as toujours présenté quelques retards par rapport aux autres, tu étais aussi celui à les surmonter avant eux, Yugo. Si ma mémoire est bonne, tu n’as jamais dépassé les dix-huit printemps sans que ton Wakfu ne fusionne déjà avec ton essence propre.
- V-vraiment ?! » L’espoir venait de renaître, tout comme la braise au sol. « M-même par rapport à C-chibi ? »
 Décidément, peu importe les réincarnations,
Il y demeurera toujours des préférences…
 « Oui, même Chibi. Je crois qu’il n’a jamais pu atteindre son seuil de maîtrise avant ses vingt-quatre ans au minimum… »
           C’est alors que les joues de Yugo s’empourprèrent légèrement. Il semblait qu’il soit parvenu à remobiliser sa motivation, et il s’apprêtait alors à reprendre sa leçon, dont ils s’étaient bien trop écartés, quand soudain, la question fusa :
 « E-et toi … ?
- Moi… ? » Il dut retrouver son équilibre. « Comment ça ?
- Eh bien… Quand est-ce que tu y es- je veux dire, en moyenne, quand est-ce que-tu… ?
- C’est vrai ça, doc’ ! » S’élança Ruel avec un rictus malin quoique carnassier en coin. « Quand est-ce que vous avez su vous servir pleinement de vos pouvoirs ?! 
-J-je… »
           Il était coincé. Même s’ils étaient afférés à autre chose, il pouvait sentir l’attention de la salle se refermer sur lui. Il n’avait jamais été des plus intéressés par la pratique du Wakfu, du moins, pas dans cette branche ni dans ses dernières vies, plus occupé par ses… expériences. Il l’avait pourtant annoncé, non ? Qu’il se basait avant tout sur ses connaissances… ? Quelle humiliation que d’avouer que… Son premier cours depuis des millénaires allait également devenir son dernier quand ils apprendraient que… Quand Yugo saura que…
 Finalement, j’aurai mieux fait de ne pas accepter…
Lâche
 « Hum, je dirai… » Mentir ne te sauvera pas, Phaeris le remarquera. « Aux alentours de t-trente ans… »
           Ce n’était pas la première fois que son incompétence dans le domaine était révélée : par le passé, son frère et lui s’étaient déjà lancés dans ce genre de leçons particulières. À quoi s’attendait-il au juste ? La science était son domaine, la recherche son art, mais pour le reste… Il pouvait expliquer et enseigner ce qu’il observait des autres, mais quand l’on est incapable d’appliquer soi-même ses enseignements, que peuvent-ils bien valoir… ? Voyons, quelle sera sa réaction cette fois-ci ?
 Quoi ?! Mais ce n’est pas possible !
Horreur
Comment peux-tu prétendre m’apprendre quoi que ce soit ?!
Indignation
M-mais je vais devoir attendre aussi longtemps moi aussi ?
Peur
Finalement, tu es comme les autres…
Dégoût
T-t’inquiète pas, on va y arriver à d-deux, p-pas vrai…?
Pi-
 « Ah. Je vois. »
           Son visage devait avoir pris une mine bien étrange au regard du pouffement étouffé de l’Énutrof à leurs côtés, et sa raison n’en menait pas large non plus. Face à lui, les traits enfantins étaient passifs…. Incompréhensibles… Insupportables :
 « J-je sais bien que cela n’est pas très, hum, reluisant comme parcours. » Il se redressa. « Cela ne devrait néanmoins pas m’empêcher de donner quelques conseils… » Autant jouer la carte du « libre-arbitre ». «… Même si je comprendrais si tu-…
- Tu n’as pas besoin de te justifier, tu sais ? »
 Quoi ?
 « C’est moi qui t’ai demandé de devenir mon professeur, donc c’est à moi d’en assumer les conséquences, non ? » Rire léger. « Et puis, honnêtement, je trouve ça encore plus encourageant !
- En… Encourageant ? »
 Quoi ?!
 « Oui ! Cela montre que malgré l’épreuve que cela a dû représenter pour toi, tu ne t’es pas dégonflé et tu t’es donné à fond ! » Ses doigts grattèrent machinalement l’arrière de sa coiffe. « Et puis, comme tu l’as dit, je ne suis pas très patient, donc… Je préfère apprendre avec quelqu’un qui a également eu des difficultés pour arriver jusque-là ! »
 Q… Quoi… ?
 « Enfin… Tu as déjà dû me donner des cours, je veux dire, avant ? Donc, oui, je ne pense pas arrêter ici – du moins pas tant qu’on n’aura pas vraiment commencé, haha ! »
Q…
Surprise ~ !
 « B-bien… Je – oui… » Raclement de gorge gêné.
« On reprend ? » Étincelles. « Qu’est-ce que je fais après ? Le garder stable est déjà compliqué, alors, je vois mal ce que je pourrais…
- Ah oui ! » Redressement. Retour. « En fait, il y a quelques astuces pour canaliser son énergie sur le long terme… Vois-tu, ton Wakfu… »
           La leçon se poursuivit sans nouvel accroc. Le scientifique semblait toujours sur ses gardes, et le moindre de ses gestes évoluait en fonction des approbations ou crispations silencieuses qu’il ressentait de la part des autres membres. Yugo, quant à lui, s’était absorbé dans les exercices. Il n’hésitait pas à les interrompre de questions et autres demandes de conseils, mais ne s’aventurait pas au-delà du cadre imposé. S’il ressentait la pression peser sur les épaules de son aîné ou s’il n’avait d’intérêt que pour la petite flamme entre ses paumes, rien ne le laissait transparaître.
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            Finalement, après que chacun eût raccommodé ses poupées, vidé son carquois sur des cibles de pailles ou les avoir éclatées du tranchant de son épée, il fut décidé de s’en retourner à ses appartements pour un brin de toilette avant l’annonce du dîner. Mais la soif de batailles de certains n’avait visiblement pas encore été étanchée…
 « Hey, Tristepin ! Intéressé par un petit match amical ?! » S’exclama Adamaï, bondissant autours du guerrier roux.
« Si par « amical » tu veux dire que tu vas encore te prendre une dérouillée, alors je suis ton Iop ! » Un claquement sec et Rubilax reprenait du service. « T’as intérêt à te donner à fond cette fois !
- Très bien les garçons, vous pouvez vous amuser un peu, mais n’oubliez pas de vous arrêter à temps.
- Ouaip, on aimerait manger à l’heure nous ! »
           Qilby se remettait péniblement sur ses deux jambes, quelque peu ankylosées par sa leçon à même le sol : la prochaine fois, il proposerait à Yugo de s’installer sur l’un des bas branchages de l’espace de détente… Il ne devrait alors plus avoir à se soucier de la constante surveillance. Prochaine fois…
 « Et pourquoi ne pas corser le combat, hein ? Yugo : tu me suis ?! » Le jeune Éliatrope se retourna, intrigué par cet appel. « Que dirais-tu de mettre en pratique tes nouvelles techniques ?
- Quooooi ?! Vous voulez y aller tous les deux contre moi tout seul ?!
- Hey, je te rappel que j’suis là aussi ! » Maugré le Shushu. « Merci bien…
- T’as qu’à prendre un partenaire aussi. » Proposa Adamaï, ses yeux pétillant soudainement d’excitation. « Un combat en équipes !
- Très bien, très bien, dragon, alors si c’est comme ça…. Je te choisis… ! » Un index s’abattit sans merci sur la silhouette désignée. « … Évangéline !! »
           Un Corbac se fit entendre dans le lointain.
 « Écoute Pinpin, je…
- Maaaaais, euuuh ! Éva, tu peux pas m’abandonner maintenant !! » Commença à sangloter le Iop devant la moue partagée de sa partenaire. « Pas après tout c’qu’on a vécu ensemble !!
- Pinpin, tu sais bien que ce n’est pas contre toi… » Tenta de rassurer l’archère avec un demi-sourire. « Tu es sûr qu’on ne peut pas reporter à une autre fois ? On s’est déjà entraîné tous les deux hie-…
- Évaaaa… »
           Des pupilles de chienchien battu, une arme fatale s’il en est. Tenter la raison et le marchandage avec un Iop qui plus est ? Une stratégie que l’on ne qualifierait pas des plus brillantes… La Crâ finit par acquiescer, un air résigné lancé à son amie Amalia qui était prête à partir vers un bain bien mérité. Pourtant, lorsqu’elle dépassa Qilby, lui aussi délaissé par son jeune frère qui, enthousiaste, avait rejoint les côtés d’Adamaï sur le terrain d’entraînement, le savant ne put empêcher un sentiment de malaise de l’envahir.
 Qu’est-ce que… ?
            Les combattants se mirent en position. Lame contre portails, flamme contre flèches. Phaéris se tenait au milieu des deux camps, visiblement amusé de la décision de son disciple. En tant que passionné des arts de la guerre, ce genre de rencontres, purement démonstratives et tactiques, le divertissait déjà au plus haut point par le passé. Les articulations se crispèrent, la poigne des armes se raffermit, les postures se redressèrent…
         Cependant, l’une se détachait du reste. D’extérieure aussi féroce que les autres, et pourtant…
 Quelque chose ne va pas.
Je pourrais jurer que… Mais non, ce n’est pos-
           Soudain, le bras du dragon bleu s’abaissa : début de l’affrontement. Tristepin s’élança, épée prête à trancher quiconque croiserait sa route, ce que Yugo comprit instantanément pour ouvrir un portail et s’y engouffrer avant l’impact. Adamaï tenta de couvrir la fuite de son frère en volant habilement autours de l’adversaire, tentant d’attirer son attention, mais une pluie de flèches le poussa à reculer. En retrait du spectacle, Ruel et Amalia encourageaient leurs camarades avec ardeur. Cris de surprise pour une avancée de l’adversaire, braveries et moqueries entrecoupées de rires innocents. Attaque. Parade. Jet. Esquive.
         Tout allait bien. Ce n’était qu’un exercice, un jeu. Les acteurs connaissaient parfaitement leurs mouvements et ceux des autres : c’était un ballet et non un champ de bataille. Mais le sentiment, lui, refusait de s’en aller.
 Pourquoi ai-je l’impression que…
C’est comme lorsque…
 Élancée de Yugo, tir de Wakfu perdu.
 Je me fais des idées.
 Roulade de Tristepin, suivie d’un coup tranchant dans les airs.
 Mais j’ai déjà… À quand cela remonte-t-il ?
 Pirouette d’Adamaï, prise de hauteur.
 Alors, cela veut dire que...
Non…
 Flèche perçante, manquant sa cible et offrant une ouverture.
 « Ouais !! Vas-y mon p’tit Ad’, montre-leur donc c’que t’as dans le ventre !
- Éva, fais attention à ta garde ! Ta garde !!
- Quoi ?!
- Si je ne peux pas t’avoir à distance, voyons ce que tu vaux au corps à corps !
- Éva, recule ! Tu v-… ! 
- Ah ! N- !»
 Non !
Prévisible.
           Deux battements de cils, peut-être trois, un bref et imperceptible éclair azuré dans un regard alarmé et tout recommençait à nouveau. Il était là, sur le bas-côté, observateur de la scène, quand tout d’un coup, sans même en prendre réellement conscience, il se retrouvait acteur, propulsé en première ligne, sous le feu des projecteurs… Et celui d’Adamaï en prime.
 « Que- ?!
- M- !
- Qilby !! 
- Gartch… ! »
           Une langue enflammée avait léché avec ardeur son avant-bras droit qui s’était interposé avec son visage, son corps, lui, avec celui de la jeune archère qui avait été jetée au sol par la vision de l’attaque. Son esprit avait presque instantanément tenté d’invoquer une quelconque forme de Wakfu pour se défendre, mais le collier qui lui enserrait la gorge s’était chargé de le ramener à son état pathétique d’être sans défense. Deux brûlures pour le prix d’une…
         Cependant, il n’était pas question de son état personnel à l’instant, car ce qui préoccupait davantage l’assistance, c’était bien…
 « Éva !!! » Le guerrier se précipita aux côtés de sa dulcinée. « Éva est-ce que tu vas bien ! Réponds-moi !! Là : combien j’ai de doigts ?!
- Arh, ne cries pas si fort. » La concernée semblait se remettre de sa frayeur. « Et je ne me suis pas cogner la tête… Mais la réponse est deux. 
- Je suis désolé Évangéline, je ne pensais pas que… !
- Comment tu te sens ?!»
           Le reste de la troupe s’amassa alors autours du couple pour offrir le soutien ou réconfort qu’il pouvait. Le scientifique, lui aussi, reprenait ses esprits. Un bref coup d’œil lui confirma que…
 Elle a su se rattraper : la chute n’a pas été violente.
Elle ne devrait pas-
 « Qilby !! »
           Le rugissement eut le mérite d’attirer tous les regards. Nul étonnement venant d’un cri sortant des entrailles du « Puissant ».
 « Pourquoi donc t’es-tu interposé de la sorte ? Te rends-tu compte du danger que tu as provoqué pour Dame Évangéline ?!
- C’est vrai ça ! » Renchérit Tristepin, se levant avec une main posée sur la garde de son Shushu. « Elle se serait très bien débrouillée toute seule !
- Pinpin, je… » Tenta de calmer la Crâ
« Elle ne pouvait pas !! »
           Son exaspération était au niveau de l’incompréhension dans laquelle fut plongée la salle. Même Phaéris s’autorisa une légère confusion face à l’énergie de son rival.
         Le scientifique scruta alors les autres membres : la princesse et le mineur étaient partagés ou trop préoccupés par leur amie, tandis qu’Adamaï apparaissait comme agité, se sentant probablement coupable de la situation, et cherchait avec grande prudence la moindre blessure éventuelle. Pas de renforts.
 « Que cherches-tu donc à accomplir ici, Traître ? » S’impatienta néanmoins le dragon.
« Phaéris, je suis sûr que Qil-, enfin, il devait avoir une bonne explication pour… » Yugo. « N’est-ce pas… ? 
- Regarde-la. »
           Phaéris toisa le vieil Éliatrope un instant, avant de finalement détourner son attention, non sans une grimace agacée, vers la cible de tous. Dame Évangéline n’avait pas souffert plus que de mesure. Elle ne porterait, dans le pire des cas, que quelques bleus et égratignures à son réveil, qui finiraient par s’évanouir après quelques jours.
 « Tss, et que suis-je sen- ?
- J’ai dit. » Posa alors lentement Qilby, avec le peu d’aplomb qui lui restait. « Regarde-la. »
           C’est alors que Phaéris plongea son regard dans les iris dorés L’interpellation venait de remplacer la défiance, mais le doute subsistait toujours.
 Allez, Phaéris, je sais que tu n’es pas aussi stupide qu’il n’y paraît !
           Lentement, le Puissant se dégagea de sa confrontation avec le savant, dépassa le guerrier Iop, avant de s’agenouiller auprès de l’archère. Celle-ci avait suivi les échanges de loin, et son expression mêlait la défense à… de l’inquiétude. Subtile et sourde. Le dragon, après s’être tout de même assuré de son accord, silencieux, prit sa main entre les siennes. Ses yeux, à la pupille reptilienne, furent éclairés d’une lueur turquoise, mais au contraire de celle qu’ils arboraient lors de ses affrontements, avec un éclat voilé, plus doux. Sondeur. Cela ne dura qu’un instant, rien de transcendant, mais juste assez pour…
 « Il semblerait que Dame Évangéline ne soit pas en posture de continuer le combat. » Déclara-t-il enfin. « Nous ferions mieux de la laisser se reposer pour aujourd’hui et reprendre notre entraînement plus tard. 
- Hein, mais - ?
- Il commence à se faire tard, Messire Tristepin. Phaéris est certain que nous aurons d’autres occasions de croiser le fer. »
 Déesse, merci…
           Qilby, s’il ravala discrètement un soupir de soulagement, ne put néanmoins empêcher sa conscience de louer les cieux d’avoir mis le discernement sur leur chemin. Voilà longtemps qu’il ne sentait plus aucune espèce d’attachement à ces fables divines, mais les habitudes ont la vie dure. Disons qu’il s’agissait davantage d’une vieille réplique.  En parlant de sentir, il y avait toutefois quelque chose de plus concret à redouter…
 « Par les Douze ! Doc’ ! » Ruel s’était éloigné du premier blessé.
« Hum… ? Ou-Aaarg ! »
           Une vive douleur le transperça alors, comme irradiant depuis ses propres veines. Sous adrénaline, il n’avait songé qu’à se démêler de cette situation, mais à présent… Il adressa finalement son bras droit, que le vieil Énutrof tenait pourtant avec la plus grande délicatesse du monde. Une large tranchée de chairs noircies de souffre, mais dont le cœur gorgé de sang brulé continuait de rejeter l’acide substance. Un paysage de désastre à échelle organique. Exposé à la vue de tous.
 « Oh, Saddida… » Souffla Amalia dans un murmure
« C-c’est…
- Qilby !! »
           Et comme cela, son jeune frère était à nouveau sur lui. Sa tête pleine de bonnes intentions, ses mots d’effroi... Mais surtout ses mains de doigts qui s’agrippaient bien trop fortement à une peau ravagée par les flammes. Certes, Adamaï ne possédait pas encore le souffle de ses aînés, et si l’attaque en elle-même ne se voulait pas réellement violente, elle ne perdait pas pour autant de sa force.
 « N-ne t’approches pas ! » Le petit Éliatrope écouta, mais la détresse se lisait pleinement sur son visage. « I-il est préférable de ne pas toucher l-la plaie d-dans… dans cet état.
- Hum, oui, c’est vraiment pas beau à voir… » Contribua Ruel. « À ce niveau-là, nous allons faire un petit détour par l’Éniripsa royale. 
- C’est vraiment b-bien aimable, mais il me faut avancer sur le poi-… »
           Qilby voulut protester, mais un regard noir suivi d’une pression bien trop volontaire de la part du mineur le forcèrent à grommeler :
  « Bon, bon, c’est d-d’accord. M-mais j’aimerai pouvoir retourner à ma cellule avant – histoire de prendre quelques affaires… Je préfèrerai a-autant ne pas prendre de retard sur mes recherches.
 Si je dois m’absenter trop longtemps, alors il faut que…
 - Oh ! Avec Ad’, on pourrait peut-être aller te les cher- ! » Souhaita se rattraper Yugo.
« Non, non, non. » Le coupa son ainé. « C-c’est vraiment très aimable de t-ta part, Yugo, mais tu ne saurais pas q-quoi prendre –artch !
- T’inquiète pas, gamin, je vais l’accompagner ! » Sauva finalement Ruel voyant la situation s’enliser entre les deux frères. « Tu n’as qu’à aller prévenir l’infirmerie de notre arrivée : plus vite ils seront prêts à nous recevoir, plus vite c’te mauvaise blessure sera partie !
- Artch ! Si vous pouviez également é-éviter de tirer dessus, cela aiderait le processus ! 
- Oui, bien sûr ! J’y vais tout de suite ! Tu viens Ad’ ? » Le dragonnet sortit de sa torpeur pour s’élancer aux côtés de l’Éliatrope, déjà à plusieurs portails de distance.  
 Et plus vite je préviendrai Ayssla qu’il ne doit pas s’aventurer cette nuit,
plus tôt j’éviterai une catastrophe inutile !
         Les membres restant se séparèrent : Ruel et Qilby en direction des quartiers surveillés du savant, Amalia, Tristepin et Evangeline vers leurs propres chambres dans l’idée d’offrir un peu de repos à l’archère, et Phaéris en queue de cortège, présumément pour rapporter les récents évènements à Maître Joris.
         Cependant, alors qu’il se dirigeait vers les hautes cimes en compagnie de son « escorte », il sentit comme un poids peser sur sa nuque… Une menace. Il se retourna brièvement, mais ni les gardes, ni le dragon turquoise n’étaient en vue.
 « Un problème doc’ ?
- N-non… Juste mon bras q-qui m’élance. » Mentir restait aisé, un bon signe.
           Dans son dos, deux yeux verts observèrent l’Éliatrope disparaître dans les marches du Palais.
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             La nuit était enfin tombée, offrant son calme et sa fraîcheur aux habitants de l’île Saddida. Dans l’Arbre-Palais, dans une minuscule alcôve néanmoins, l’ardeur du jour ne semblait pas encore s’être estompée. Une porte de paille s’ouvrit violemment, révélant la haute stature du scientifique, vêtu de frais pour la soirée, sa coiffe distinctive vissée sur des cheveux encore humides. Quelques affaires jetées sur une chaise, et il s’effondrait devant son bureau.
 Arrrrf…
Je jure de ne plus jamais y remettre les pieds,
mais très clairement, cette maudite dimension
avait au moins pour avantage de supprimer…
Ça…
           Ses vertèbres, pourtant déjà usées par l’âge, semblaient vouloir fusionner avec le dossier de bois blanc. Soigneusement placé contre son abdomen, son avant-bras, enserré dans des bandes de linges, eux-mêmes imbibés d’une crème de Millefeuille et d’Aloe Vera. On lui avait alors donné une nouvelle injonction, d’ailleurs appuyée par l’agent Bontarien à capuche venu constater par lui-même les dégâts qu’on lui avait rapportés : visite obligatoire de l’infirmerie chaque matin durant au moins sept jours pour suivre l’évolution de celle-ci. L’Éliatrope avait eu beau assurer que les brûlures de dragon étaient chose commune parmi leur peuple, et que leur constitution leur permettait d’y résister et d’en guérir plus facilement que les autres, il savait qu’il n’aurait pas le dernier mot dans cette affaire. D’autant plus lorsque Yugo, insistant pour rester à ses côtés, lui avait alors offert de l’accompagner.
 Cela me permettra de me rapprocher plus rapidement…
Nous ne serons pas seuls, mais
je ne cracherai sur aucune seconde.
Finalement, c’est un mal pour un bien !
Et puis ainsi, ces « soigneurs » devraient
se tenir à carreaux.
           En effet, les Éniripsas, s’ils avaient agi en professionnels et s’étaient organisés dès l’annonce de l’incident, s’étaient toutefois bien gardés de lui témoigner la moindre empathie. Un pansement arraché sans vergogne, des cotons imbibés de sang noir négligemment laissés sur sa tunique blanche, aucune herbe ou décoction pour prévenir de la douleur. D’autres, sûrement des apprentis, n’avaient même pas pris la peine de cacher leur dégoût. Envers l’hideuse plaie ou sa seule présence en leur cabinet, il ne savait pas choisir… Qilby savait cependant que c’était bien la présence de son frère, leur sauveur, leur « héro », qui les avait retenus de se permettre davantage de bassesses.
 Au moins, ils ne se sont intéressés qu’à la chair,
et non… Au « reste ».
Avec Yugo à mes côtés, ils n’oseront sûrement
pas s’aventurer plus loin que le problème qui
les concerne.
Et rien que ce qui les concerne.
           Invoquant le peu de forces lui demeurant après une telle journée, il se leva vers la fenêtre surplombant les landes sylvestres du nord. Bien que l’astre lunaire, voilé par de lourds nuages, ne laissait que peu de visibilité en ces heures avancées, le savant fut rassuré face à l’écorce brune lissée par les vents. Aucune aspérité. Aucune marque de taille. Nonchalamment, il récupéra un porte-document à la couverture carmin qui s’appuyait alors contre le verre brut, pour le reposer sur une des nombreuses piles trônant aux quatre coins de l’espace.
 Content de voir qu’Ayssla se soit souvenu du code.
Avec tous ces imprévus, il n’était vraiment pas sûr pour lui de se présenter ce soir…
           De l’autre côté de la porte en bois, le scientifique ne put néanmoins s’empêcher de remarquer une nouvelle dissonance dans la partition habituelle : aucun murmure, aucun claquement de bottes, aucun raclement de lance…
 Hum ?!
Les gardes ne sont pas… Pourtant il n’est pas encore l’heure ?
Me serai-je inquiété pour rien ?
           Deux claquements distincts. Quelqu’un avait frappé à la porte.
 Q- ?
           Encore. Plus forts cette fois-ci, mais espacés. L’inconnu était pressé, mais également incertain. Tout comme le vieil Éliatrope, qui se tenait à présent de l’autre côté. Quelqu’un souhaitait le voir à cette heure ?! Cela ne pouvait pas être un garde ou un habitant du palais : ceux-ci ne se dérangeaient plus à indiquer leur présence avant d’envahir la pièce. Yugo alors ? Non, s’il avait encore un tant soit peu d’éducation et de respect pour sa personne, il était trop petit pour des coups aussi hauts… Le mineur ne se déplaçait pas la nuit, il n’avait pas d’autres contact assez important avec les autres, et Adamaï suivait son frère comme son ombre. Phaéris … ? Non, il n’oserait pas venir le menacer dans sa propre cellule… Pas au nez et à la barbe de tous… Le ferait-il ?
 « Hey ! Je sais que vous êtes là ! » La voix, basse et étouffée, le sortit de ses pensées. Il la reconnut presque aussitôt. « Dépêchez-vous : les gardes ne vont pas tarder à revenir ! »
           Machinalement, il saisit la poignée et la porte s’ouvrit.
 « Vous savez, les seuls verrous se trouve de l’autre côté… » Se contenta-t-il en guise d’introduction. Calme. « Vous n’aviez pas besoin de mon aide si vous souhaitiez rentrer.
- Conservateur comme vous êtes, je vous voyais plutôt du genre à apprécier la politesse. » Fusa la réponse. « Et j’aime à penser que je sais cerner les gens.
« Hum… » Respire. « Je vois que vous ne rater pas votre cible, même avec des mots. »
 Contrôle.
 « Toutefois, je suppose que si vous êtes venue jusqu’ici, seule, de nuit, dans la cellule d’un criminel ayant menacé votre monde d’extinction, cela est plus que pour le plaisir de ma compagnie. Alors, que me voulez-vous… » Il s’assura que la porte était à nouveau close avant de s’avancer. « … Dame Évangéline, c’est bien cela ? »
           Un rictus carnassier alluma son visage, fantôme de celui, maniaque, qui l’animait par le passé, mais assez pour vous donner la chair de tofu.
 « Ne vous faites pas passer pour plus important que vous ne l’êtes. » Ou pas… Du moins pas sur la Crâ. « Nous devons parler. »
           Décidément, il n’appréciait pas ce ton, ni cette attitude. Pour qui se prenait-elle au juste à débarquer ainsi, à envahir le peu d’intimité qu’on lui laissait et plus encore, comment osait-elle exiger quoi que ce soit de sa part ?! Ne payait-il pas déjà assez pour un crime qui, de toutes manières, n’avait même pas abouti ?! D’abord Phaéris ce matin, puis Adamaï et l’humiliation publique. Non, il avait déjà passé une assez mauvaise journée comme ça !
 Cette gamine me surveille depuis Zeden…
Elle a beau vouloir jouer les espionnes, son petit manège
ne prend pas avec moi.
Je ne peux pas la laisser rester davantage ici : pas besoin
qu’elle trouve quoi que ce soit pour valider ses soupçons…
Ou pour s’en créer de nouveaux.
 « Ah, vous m’en voyez vraiment désolé, ma chère… » Miel délayé d’une pointe de vinaigre. « … mais comme vous pouvez le voir, je suis extrêmement occupé par la mission que vos suzerains m’ont confiée, alors… »
 Si tu pouvais débarrasser le plancher,
ça m’arrangerait !
           Un sourire, presque désolé en apparence, et il la laissait derrière lui. Il était déjà retourné à ses ouvrages, tournant le dos à l’intruse pour lui signifier que leur discussion était finie.
 « Qilby. » Son sang se glaça à ce son, son propre nom rallumant la torture dans son bras. « Je sais que vous avez menti.
- Haha ! » S’exclama-t-il alors, sa voix pourtant instable. Il en avait conscience. « Une information pertinente à ce niveau de l’Histoire, très chère, je vous félicite pour votre perspica-… !
- Non. » La sienne ne l’était pas. « Vous avez menti à Yugo… Lorsque nous étions à Zeden. »
           La discussion n’était définitivement pas terminée…
    .
.
.
 La nuit est tombée
et avec elle, les masques…
Alors dis-moi, maintenant,
si tu ne peux plus te cacher,
petit fou…
À quoi donc allons nous
pouvoir jouer… ?
~ Fin du chapitre 6
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Souvenirs d'Ugo
Ugo c'est un mec que j'ai rencontré par le site Wannonce. Rdv un soir à 22h, il m'avait donné une adresse vers le CHU de Mulhouse. Il avait les clefs d'un local... bref, de quoi émoustiller mes sens. Quelque chose qui sortait de l'ordinaire pour une fois... j'avais la photo de sa bite. Un métisse sans doute. Belle queue épilée. Juste ce que j'aime. En plus il m'avait bien chauffé par message... jupe obligatoire, pas de culotte et des bas.
J'adore les mecs exigeants qui savent ce qu'ils veulent!
Je ferais n'importe quoi dans ses conditions.
Me voilà donc en voiture en train de traverser Mulhouse sans culotte. J'étais très excitée juste en me voyant conduire en mini-jupe!
J'arrive à l'adresse indiquée. Des immeubles assez hauts... et pas de parking à proximité. Heureusement, pas trop de monde dehors.
J'ai toujours de l'appréhension à me promener seule. J'ai du mal à assumer, mais une fois que je suis lancée, ça va!
Je me gare donc assez loin et j'observe les alentours. Beaucoup de voitures stationnées, mais personne en vue.
Je sors avec mon sac à mains. Toujours personne!
Je garde la clef de ma voiture en main au cas où et je m'élance dans l'allée qui mène à l'entrée de l'immeuble indiquée par Ugo.
Je travaille ma démarche pour être là plus féminine possible. Je sens mon clito qui gigote sous ma jupe. Je garde la tête haute, les épaules en arrière et le marche sur une ligne imaginaire... j'ai peur de croiser quelqu'un, mais en même temps je me sens libre et belle. La peur et l'excitation. Ce mélange indescriptible qui me fait me sentir bien. L'extase!
Arrivée devant l'entrée la porte est entrouverte comme il me l'avait indiqué. Je rentre. Cette fois trop tard pour faire demi-tour!
Je commence à monter les escaliers. 3ème étage gauche. Je vais attention à ne pas faire de bruit avec mes talons tout en gardant une posture féminine. La tête haute. Toujours. Je monte lentement.
Un bruit de pas qui descend. Au moins deux personnes. Mon cœur se remet à battre violemment. Coup de stress. Pas le choix, je continue. Su je fais demi-tour en courant je risque de tomber et surtout de passer pour une conne...
J'assume. Il ne peut rien m'arriver.
Un couple descend.
Bonsoir...
Bonsoir!
Des jeunes. Ils ont à peine calculé que j'étais une travestie.
Cette rencontre me conforte. Les gens s'en fiche de me voir ainsi. Je ne fais de mal à personne. J'assume un peu mieux.
Arrivée au 3ème, la porte à gauche est entrouverte. Je rentre. Pénombre. Un mec s'approche.
Salut...
Salut.
Il est grand et a l'air sympa. Ouf!
Nous sommes dans une salle de musculation. Il a les clés et peut en disposer. Mais la salle est ouverte à d'autres personnes. Il me presse un peu. Je pose mes affaires. Il me passe déjà la main sous la jupe. Délicieuse sensation. Il m'embrasse à pleine bouche. Je n'ai même pas le temps de lui dire que je ne fais pas ça d'habitude.
Il ne me lâche pas. C'est plutôt agréable. Il me carresse les fesses en vérifiant que je n'ai pas de culotte!
Il adore et me complimente. Il m'embrasse à nouveau. Il me fouille avec sa langue.
... allez, suce moi maintenant!
Pendant qu'il m'embrassait j'avais eu le temps de lui carresser la bite. Il était bien dur!
Je me suis accroupie devant lui et je l'ai pris dans ma bouche... elle était propre, et sentait bon. Il venait de prendre une douche visiblement! Pourtant je ne suis pas contre une bite un peu crade, l'odeur m'excite beaucoup!
Je le suce bien profondément. Elle est grosse et douce. C'est bon de se sentir chienne. Cette situation m'excite énormément. Je le lèche, je l'avale, je le carresse...
Il me répéte qu'il est désolé et qu'on a pas trop le temps...
Je me mets à quatre pattes sur un tapis de gym. Le cul bien tendu et la jupe relevée!
Capote?
T'es clean?
Oui!
Sans
Il me pénétre doucement. Même pas besoin de lubrifiant. Il est épaté! Ma bave sur sa bite a suffit à lubrifier... il rentre plus profondément. Il me tient la croupe et commence ses va-et-vients. C'est délicieux de le sentir en moi. La situation m'excite. Peut-être plus que de me faire baiser! Juste être une chienne et exciter un mec me fait jouir!
Il commence à taper dur. J'encaisse. Entre mes jambes mon clito pendouille. Tout petit. Tout mou. Il ne sert vraiment à rien.
J'apprécie le moment. Il y va de plus en plus fort. Profondément. Puis il ralenti.
Il maintient toujours mes fesses fermement.
Tu aimes? Je lui demande.
J'adore, t'es trop bonne!
Je kiffe. Il kiffe. Nous kiffons.
Il ralenti à nouveau...
Je sors?
Non vas-y! Je suis ta pute...
Ok.
Il me burine une dernière fois puis il se contracte. Je l'imagine juter au fond de mon ventre. Visiblement il aime autant que moi!
Il reste un moment puis se retire...
Tu as un mouchoir?
Non attends, je te nettoie!
Je me retourne et remets sa bite dans ma bouche. J'aspire les dernières gouttes... et je le nettoie avec ma langue...
T'es vraiment une salope toi!
Oui trop...
Une fois bien nettoyé, il se rhabille correctement et s'excuse de partir vite!
C'est bien les mecs ça! Une fois vidés, il n'y a plus personne!
Il me remercie gentiment, bredouille quelques excuses et s'en va..
T'inquiète!.... en même temps je suis habitué à ça.
Je sens son jus couler de mes fesses quand je me relève... c'est vraiment trop excitant
J'ai son goût dans ma bouche... c'est crade en vrai... mais ça m'excite tellement. J'ai vraiment fait ma chienne de compétition et je suis heureuse. Sincèrement. Libre et heureuse. J'aimerais vivre toute ma vie comme ça..
Je ne m'essuie même pas. Ça m'excite d'avoir son jus qui coule le long de mes cuisses!
Je me rhabille. Je remets mon menton. Me recoiffe un peu et me remets du rouge à lèvres à l'aide de mon téléphone...
Je suis seule. Tout est calme.
Je sors sans me poser de questions. Ça y est j'assume définitivement d'être je que je suis... au moins le reste de la soirée!
Je sors et je descends l'escalier en pleine lumière. Je vois mon reflet dans les fenêtres. Je me trouve belle. J'assure en temps que salope!
Je descends doucement, c'est galère avec les talons. Quoiqu'il arrive, conserver une démarche digne et féminine. Ne pas céder à la facilité d'enlever les talons...
En bas, je reprends l'allée jusqu'à ma voiture... personne. Je m'accroupis le long du trottoir et je fais pipi comme une fille. C'est trop bon d'être une fille. D'être seule au cœur de la nuit. Je pousse un peu. Ça coule de mes fesses. Cette fois je m'essuie pour ne pas pourrir le siège de la voiture.
C'est très con, mais comme d'habitude après une séance de sexe, j'ai besoin de plus. Je suis complètement excitée. J'ai juste envie de m'exhiber et de me refaire un autre mec...
Lexiie
#travestie #mulhouse #lexiee #trav #trans #femboy #french
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marie-swriting · 2 years
Text
Être Mon Petit Ami - Chrissy Cunningham
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Stranger Things Masterlist
Résumé : Tu es la meilleure amie de Chrissy donc tu l'aides dans ses problèmes de couple avec Jason, même si tu le béguin pour elle.
Warnings : Un peu d'angst, Jason est un connard, fin mignonne, dites-moi si j'ai loupé d'autres warnings !
Nombre de mots : 2.5k
Version anglaise
Chanson qui m'a inspiré : Boyfriend par Dove Cameron
Le bruit de la soirée de Jason devient moins fort alors que tu montes à l’étage. Tu commences à chercher la pièce où tu as posé ta veste en arrivant. Alors que tu marches dans le couloir, tu entends quelqu’un renifler d’une chambre. Inquiète qu’une personne ait peut-être besoin d’aide, tu frappes à la porte.
- Hey, tout va bien ?
Tu n’entends pas de réponse donc tu ouvres la porte doucement et trouve ta meilleure amie Chrissy, assise sur le sol, essuyant ses larmes.
- Chrissy ? Qu’est-ce qui ne va pas ?
- Rien. Ne t’inquiète. Va t’amuser, essaye-t-elle de sourire, mais tu ne l’écoutes pas.
Après avoir fermé la porte, tu vas t’asseoir à côté de Chrissy.
- Allez, dis-moi ce qui ne va pas.
Pour simple réponse, elle fixe ses pieds et tu comprends ce qui la chagrine.
- C’est Jason, n’est-ce pas ?
- C’est si évident ?
- Eh bien, tu sais que je ne l’aime pas vraiment et dernièrement, vous avez eu quelques désaccords, comme tu me l’as dit.
- J’ai essayé de lui parler, comme tu me l’as conseillé, elle commence à expliquer. Je lui ai dit que j’en avais marre de le voir passer tout son temps avec ses amis et pas moi, sa petite amie. Il m’a juste dit que j’exagérais, que j’essayais de le faire passer pour le méchant alors qu’il fait de son mieux, te dit Chrissy, mais elle s’arrête en voyant ton expression sur ton visage. Tu peux le dire.
- Quoi ?
- Que c’est un connard. Je sais que tu veux le dire.
- Tu peux m’en vouloir ? Ça en est un ! Il n’essaye même pas de t’écouter.
- En fait, il m’a promis qu’on passerait cette soirée et le week-end ensemble.
- Et pourtant, il n’est pas avec toi.
A ta phrase, Chrissy hoche tristement avant de regarder ses pieds à nouveau. Tu te sens mal pour ta meilleure amie. Tu détestes la voir être traitée de cette façon par Jason Carver. Il a la chance de sortir avec Chrissy, ouvertement, et il la prend pour acquise.
Tu sais que tu ne pourras jamais être avec Chrissy, même si ton béguin pour elle grandit de jour en jour depuis l’école primaire. Elle n’a jamais montré un intérêt pour les filles et elle a un petit ami. Donc, tu restes sa meilleure amie. Si ça veut dire toujours faire partie de sa vie, tu es d’accord.  Peu importe à quel point ça te brise le cœur. Tu veux ce qu’il y a de mieux pour Chrissy donc tu l’aides dans ses relations. Celle-ci avec Jason est celle que tu détestes le plus. Tu sais qu’il ne la mérite pas, mais elle décide de rester avec lui, espérant qu’il devienne meilleur.
Chrissy renifle un peu avant de reprendre la parole :
- Tu sais, je commence à penser qu’il a raison. Enfin, il a le droit de s’amuser avec ses amis, n’est-ce pas ? J’exagère, je ne devrais pas en faire toute une histoire. On a un peu dansé plus tôt. C’est juste que j’aimerais qu’on passe plus de temps ensemble, tu sais. Mais peut-être que je ruine tout.
- Chrissy Cunningham, tu vas m’écouter attentivement, tu commences en la forçant à te regarder. Tu ne ruines rien. Il est en tort. Il agit comme un connard. Tu as le droit de demander de passer du temps avec ton petit ami. Avec ce que tu me dis, je comprends qu’il ne fait pas grand-chose pour faire fonctionner la relation. Tu fais toujours des efforts. Lui, jamais.
Tu prends sa main et elle fait un petit sourire. Tu souris aussi sympathiquement.
- Chrissy, je suis désolée que ta relation avec Jason se passe ainsi, mais tu dois faire quelque chose. Tu peux clairement pas rester dans cette situation. Il te laisse toujours tombée. Il y a tellement de choses qu’il fait qui ne sont pas suffisantes. J’ai toujours su qu’il était une mauvaise personne, donc je ne suis même pas surprise qu’il ne soit pas un bon petit ami. Tout le monde pourrait être un meilleur petit ami que lui. Même moi.
- Toi ? rigole-t-elle, cachant sa bouche avec sa main et tu commences à paniquer en réalisant tes propos.
- Je veux dire, ça ne serait pas si dur, ajoutes-tu avant d’éclaircir ta gorge. Mais clairement, il y a un gars, quelque part, qui pourrait être meilleur que lui. Je suis sûre qu’il y a quelqu’un, quelque part, qui t’aimera totalement, quelqu’un qui prendra le temps pour toi, quelqu’un qui fera tout pour toi.
- Peut-être, répond Chrissy, perdue dans ses pensées. C’est juste… Jason et moi, ça fait six mois qu’on est ensemble. Je ne veux pas que cette relation ait été pour rien.
- Chrissy, est-ce que tu l’aimes ? lui demandes-tu.
Tu as peur de sa réponse. Tu sais que tu vas peut-être avoir ton cœur brisé, encore plus qu’avant.
- Peut-être ?... Je pense ?... Je ne sais pas. Il peut être gentil, parfois. Et j’ai le béguin pour lui depuis un bout de temps. Quand on passe du temps ensemble, j’aime ça.
- Ça ne veut pas nécessairement dire que tu l’aimes.
- Je sais… Qu’est-ce que tu penses que je devrais faire ?
- Tu devrais prendre du temps pour réfléchir. Viens, allons chez moi, lui dis-tu en te levant et donnant ta main pour l’aider. Il est probablement trop occupé avec les autres sportifs de toute façon.
- Tu as raison, conclut-elle en prenant ta main et se levant.
Pendant une seconde, vous restez là, à vous regarder dans les yeux.  Tu essuies sa dernière larme avec ta main de libre avant de la guider hors de la chambre.
Quand toi et Chrissy avez récupéré vos affaires, vous retournez en bas. Vous êtes sur le point de quitter la maison quand tu entends la voix de Jason appeler Chrissy, complètement bourré.
- Tu vas où, bébé ? On est censés passer le week-end ensemble, tu te rappelles ? C’est ce que tu voulais.
- Je… Jason, j’ai besoin de temps pour réfléchir. Je vais chez Y/N. Je te parlerai la semaine prochaine.
- Tu n’es pas sérieuse, Chrissy ? Tu pars vraiment ? Oh mon Dieu, tu vas encore chialer parce qu’on passe jamais de temps ensemble. Allez, reste, dit-il en se saisissant de son poignet.
- Laisse-moi tranquille, Jason ! Je veux juste du temps seule pour réfléchir sur nous, réplique-t-elle en sortant de son emprise.
Elle met son bras dans le tien et vous quittez la soirée. Jason est complètement perdu par rapport à ce qu’il vient de se passer.
Comme tu n’as pas bu, tu conduis jusqu’à chez toi. Chrissy reste silencieuse durant le trajet. Tu ne dis rien pour attirer son attention, sachant qu’elle perdue dans ses pensées, pensant à votre conversation et à son interaction avec Jason.
Quand vous arrivez, vous allez directement dans votre chambre, tentant de ne pas faire de bruit pour ne pas réveiller tes parents. Quand vous êtes installées sur le lit, tu regardes Chrissy alors qu’elle reste mutique, les yeux posés sur toi également. Tu attends qu’elle parle en premier.
- Tu as raison. Jason n’est pas un bon petit ami, mais j’ai des sentiments pour lui.
- A quel point tes sentiments sont forts ? lui demandes-tu, essayant de ne pas montrer ta peine.
- Je ne sais pas. Peut-être que j’ai besoin d’un peu plus de temps pour développer mes sentiments. Après tout, je suis censée l’aimer, non ? C’est ce que les gens attendent de moi.
- Ça n’a rien à voir avec ce que les gens attendent de toi, mais avec ce que toi tu veux vraiment. Donc, dis-moi, qu’est-ce que tu veux dans un petit ami ?
- Je veux que mon petit ami soit gentil, quelqu’un qui m’écoute, qui me fasse rire, même quand je suis triste. Je veux quelqu’un avec qui je peux parler facilement. Quelqu’un avec qui je pourrais totalement me sentir à l’aise, avoue-t-elle doucement.
Elle garde ses yeux sur toi, admirant leur beauté.
- Je crois que je viens juste de te décrire, peut-être que tu devrais être mon petit ami, ajoute-t-elle, tentant de retenir son rire.
Tu fais tout pour ne pas montrer d’émotion, prétendant que tu ne viens pas d’entendre la fille que tu aimes dire que tu serais son petit ami parfait.
- Eh bien au moins, je pourrais faire tout ce que Jason est incapable de faire, réponds-tu, un air détaché.
- Ça serait pas bien compliqué, dit Chrissy avant de bailler. Je suis fatiguée. Je devrais dormir. Merci, pour tout. Tu es la meilleure, murmure-t-elle avant d’embrasser ta joue.
Même si c’est quelque chose qu’elle fait tous les jours, tu ne peux pas t’empêcher de sentir des papillons dans ton ventre. Chrissy a aucune idée du pouvoir qu’elle a sur toi. Tu aimerais pourvoir le lui dire. Tu aimerais pouvoir lui dire que tu serais prête à lui montrer comment elle devrait être aimée.
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Depuis la soirée de Jason, Chrissy est devenue distante avec toi. Tu ignores la raison, mais tu penses que c’est à cause de ta conversation avec elle. Tu as peur qu’elle ait compris tes réels sentiments pour elle et qu’elle est paniquée. En lui donnant des conseils, tu ne voulais pas être aussi ambigüe, mais ça a été le cas et maintenant, tu es en train de perdre ta meilleure amie.
Tu détestes ça. Tu ne veux pas la perdre. Tu veux arranger les choses. Peut-être qu’en lui parlant, tu pourras donner l’impression que tu agissais seulement comme une bonne amie et non comme si tu venais de confesser ton amour pour elle.
Quand ton cours d’espagnol, cours que tu partages avec Chrissy, est fini, tu ranges vite tes affaires et cours derrière elle. Quand elle t’entend appeler son prénom, elle se retourne. Elle te sourit, attendant que tu la rejoignes.
- Hey, Y/N. Tout va bien ?
- Je voulais te parler. Tu pourrais venir chez moi ce vendredi ? On s’est pas beaucoup vues cette semaine.
- Désolée, j’ai été occupée.
- Donc, c’est bon pour ce vendredi ?
- Je… Je ne peux pas, désolée. J’ai déjà quelque chose de prévu avec Jason.
- Oh. J’imagine que ça veut dire que tu as vraiment des sentiments pour lui.
- On peut dire ça.
- Je suis contente pour toi, Chrissy. J’espère juste qu’il agira mieux envers toi, dis-tu, retenant tes larmes. Je dois y aller, ajoutes-tu avant qu’elle puisse dire autre chose.
Tu commences à marcher rapidement pour quitter le lycée. Une fois sortie, tu trouves un endroit où tu peux laisser tes larmes couler. Tu savais qu’elle tomberait amoureuse de lui un jour. C’était prévisible et pourtant, ça fait quand même mal. Tu as l’impression que ton cœur a été arraché de ta poitrine.
Tu l’as perdue pour toujours. Tu en es sûre maintenant. Elle restera avec Jason alors que tu resteras seule parce que tu as tout ruiné en ne cachant pas tes sentiments comme il faut. Tu peux seulement t’en vouloir pour ton chagrin.
Quand le week-end arrive, tu es contente d’être enfin loin du lycée, même si c’est pour deux jours. Au moins, tu pourras rester enfermée dans ta chambre, à écouter des chansons tristes, souhaitant pour que les choses soient différentes.
Ironiquement, tu caches bien tes sentiments à tes parents ; si seulement tu avais fait pareil avec Chrissy… donc ils ne savent pas que tu t’es endormie en pleurant ces deux derniers jours. Ils pensent que tu vas bien donc ils te laissent seule à la maison pour se rendre à un rendez-vous romantique dans un restaurant chic sans se sentir coupable.
Alors que tu lis un livre sur ton lit, tu entends quelqu’un frapper à ta porte d’entrée. Tu ignores qui ça pourrait être. Tes parents ont leurs clés et si c’était un de tes amis de lycée, ils t’auraient appelée.
Quand tu ouvres ta porte, un air choqué prend place sur ton visage en voyant Chrissy devant toi. Elle semble un peu nerveuse. Tu peux le voir à la façon dont elle joue avec ses doigts.
- Salut, Y/N. J’aurais dû te prévenir, mais j’avais vraiment besoin de te parler.
Tu hoches la tête, la laissant entrer. Tu lui indiques le salon et elle te suit. Assises sur le canapé, tu attends qu’elle explique ce dont elle veut parler, mais seulement l’horloge familiale peut être entendue.
- Je croyais que tu avais un rendez-vous avec Jason ce soir, dis-tu, gagnant son attention.
- Ce n’était pas vraiment un rendez-vous.
- Il est ton petit ami, vous faisiez quelque chose ensemble. C’est un rendez-vous.
- J’ai rompu avec lui, avoue-t-elle, te regardant.
- Quoi ? Tu m’as dit que tu avais réalisé que tu avais des sentiments pour lui.
- J’ai réalisé que j’avais des sentiments, oui. Mais pas pour lui.
- Je suis perdue, Chrissy.
- Y/N, comme tu as dit, Jason n’est pas un bon petit ami. Et peu importe combien j’essaye, il ne changera jamais. J’en ai marre d’être dans une relation où il fait zéro effort et où je ne suis pas amoureuse.
- Je suis toujours paumée. Tu as des sentiments pour qui ?
- Tu te souviens de notre conversation de la semaine passée ?
- Oui, à propos de ça, je suis désolée si…
- Ça m’a fait comprendre quelque chose, t’interrompt-elle. Quand j’ai décrit mon petit ami parfait, ça m’a fait comprendre quelque chose. J’ai toujours su que tu avais une place spéciale dans mon cœur, mais avant la semaine dernière, je ne savais pas à quel point spécial c’était. Tu es la seule personne avec qui je ne joue pas un rôle. Je peux être la vraie moi avec toi et tu as toujours été bienveillante envers moi. Je t’aime beaucoup, Y/N. plus qu’une meilleure amie le devrait. Je sais de quoi ça a l’air et tu me détestes surement, ce que je comprendrais.
- Chrissy.
- Je veux dire, ça sort de nulle part et tu ne me vois surement pas de cette façon.
- Chrissy.
- J’avais juste besoin de le dire, même si je sais que je t’ai perdue.
- Chrissy ! cries-tu, ayant enfin son attention. Peux-tu, s’il te plaît, me laisser dire quelque chose ? lui demandes-tu et elle hoche la tête. Je t’aime beaucoup aussi. Je t’ai toujours beaucoup aimé, même quand je ne savais pas ce que c’était en primaire. Tu ne m’as pas perdue. En fait, je pensais que je t’avais perdue. Mais j’ai des sentiments pour toi, Chrissy.
- Vraiment ? questionne-t-elle, choquée.
Tu te rapproches d’elle et prends sa main alors que tu plonges tes yeux dans les siens.
- Alors, voudrais-tu être mon petit ami ? Ou dans notre cas, ma petite amie ? demande Chrissy.
- Je n’aimerais rien de plus.
Chrissy fait un grand sourire, tout comme toi. Elle se penche, nerveuse avant que tu brises la distance et l’embrasse. Ses lèvres sont douces sur les tiennes. Le baiser est lent et rempli d’amour, l’amour que vous aviez pour l’autre depuis des années, mais que vous n’aviez jamais exprimé avant aujourd’hui. Tu ressens une joie immense quand tu réalises que tu as enfin la chance d’être celle qui sort avec Chrissy Cunningham.
Stranger Things Masterlist
{Ceci est mon blog secondaire donc je répondrai aux commentaires sous le pseudo @marie-sworld}
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fallenrazziel · 2 years
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Les Chroniques de Livaï #543 ~ SANS AMBITION, IL N’Y A PAS DE TALENT (août 846) Gunther Schültz
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le  personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort  de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je  me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma   propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a   traversées, ainsi  que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint,  détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques  libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous.  Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes. 
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Je tapote ma couverture, appréciant la perfection de mon lit fait au carré. Ma mère serait fière ! Je suis bien content d'avoir écouté ses conseils en la matière ; dans l'armée, on plaisante pas avec ça. Et quand on est sous les ordres du caporal-chef Livaï, c'est une question de vie ou de mort !
Je scrute l'autre bout du baraquement. Avec Erd, on couche dans celui réservé aux chefs d'équipe, et d'habitude, c'est plutôt calme. Mais il y a du nouveau, plus précisément "des" nouveaux. Et ils sont encore un peu perdus. Celui qui parle pas s'avance dans ma direction et je peux pas m'empêcher de le regarder de la tête aux pieds, encore. Ils ont l'air si étranges, avec leurs cheveux blancs et leurs yeux de lapins... Je suppose que je finirais par m'y faire. Et il vaut mieux, s'ils doivent rejoindre l'escouade.
C'est le caporal-chef qui les a déplacés ici ; pour qu'on puisse les observer, les surveiller, faire connaissance, quoi. Je me vois pas les suivre dans tous leurs déplacements... On doit s'entraîner dans la même session aujourd'hui, ce sera une bonne occasion. Même si pour commencer, j'aimerais bien savoir comment communiquer avec celui-ci... Erd, t'es où ? Me laisse pas tout seul, là... Je me gratte la tête, ne sachant trop comment m'y prendre. Le pauvre a l'air désemparé au milieu de tous ces soldats chevronnés qui ont survécu à tant de batailles. Et son frère ? Ah, le voilà. Ils sont jamais loin l'un de l'autre.
Une fois réunis, je note alors à quel point ils sont identiques. Il n'y a que leurs attitudes ou expressions qui diffèrent. Le premier, Bernon, semble toujours sur le point de s'excuser d'être là ; il est très fort apparemment, mais dans la vie, il paraît très renfermé. C'est sûr que ça aide pas à s'intégrer aux autres, d'être muet... L'autre, Kryshan, est plus affirmé, et parle beaucoup. Une vraie pipelette en fait. Au-delà de ça, impossible de les distinguer. Ils portent la même chemise en plus... Ah, ça y 'est ! Je sais comment les aborder !
Je toussote un peu, et avance vers eux d'un pas assuré. Je me montre amical et leur demande comment ça va. Kryshan m'assure que tout va bien et qu'ils doivent juste s'habituer aux lieux. Oui, c'est soudain pour vous, d'être ici ! Il y a certaines petites choses que vous semblez ignorer, mais... dans le bataillon, comme on doit combattre et aller en extérieur, on est plus regardant sur... la longueur des cheveux, vous voyez ? Si vous voulez pas vous faire attraper par un vétéran, il faut les couper plus courts. C'est la règle. C'est pour éviter d'être gêné durant les expéditions et aussi contre les invasions de vermines. Les poux, c'est un vrai problème dans les régiments, ha ha !
Je crois avoir été assez aimable car Kryshan me sourit en rejetant une de ses mèches en arrière. Il me répond que c'est pas faute d'essayer, mais leurs cheveux repoussent trop vite. Ils les ont coupés au carré avant d'entrer dans le bataillon et ils leur arrivent de nouveau aux épaules. Ouaah, c'est incroyable, ça ! Vous êtes de vrais phénomènes, vous deux ! Tout le monde est curieux de savoir... Euh... Non, c'est pas ce que je voulais dire ! Je voulais parler de... vos performances, oui ! Il paraît que vous avez annihilé une bande de titans à vous seuls ! Vous êtes déjà dans le haut du classement ! Même le caporal-chef ne tarit pas d'éloges à votre sujet ! Et il faut y aller fort pour ça ! Vous allez à l'entraînement ?
Bernon hoche la tête. Indiquer "oui" ou "non", c'est ce qu'il y a de plus simple dans sa situation. Mais tandis que je les observe, je vois Kryshan se pencher vers lui, comme s'il écoutait quelque chose - que je n'entends pas - puis me répondre que le caporal-chef est venu les aider sur le terrain ; mais ils n'avaient pas vraiment besoin d'aide car les titans n'étaient pas si terribles que ça. Eh bien, vous êtes confiants ! Ne le soyez pas trop, ça peut porter malheur.
Erd entre dans le baraquement - il était allé chercher des morceaux de pain au mess - et je lui fais signe de la main. Une fois auprès de nous, il salue brièvement les deux jumeaux, et tend à chacun de nous un bout de pain. On va pas s'entraîner le ventre vide ! Kryshan, Bernon, c'est mon coéquipier, Erd. Oui, nous sommes l'escouade tactique, enfin, juste la moitié... Oui, le caporal-chef cherche des soldats, mais je ne sais pas s'il y pense vraiment... Je prends l'air innocent en espérant que ça brouillera leurs soupçons...
Kryshan ne prend par le bras et annonce que je peux l'appeler Krys pour plus de simplicité. D'accord... Krys et... Ber ? On fera comme ça alors !
Nous nous dirigeons vers la réserve afin de nous équiper. Le soleil est déjà haut et bien chaud. Encore une journée écrasante... A la première occasion, j'irais me planter sous un arbre, au frais. Mais j'avoue avoir bien envie de les évaluer. Le caporal-chef a le nez ; s'il les a repérés, c'est qu'il y a une raison. Pendant que je planifie ma journée, je sens qu'on tire la manche. Je me tourne sur le côté et tombe nez à nez avec l'un des jumeaux - Bernon - qui me sourit juste en silence. Tu... veux quelque chose ? Bon sang, c'est gênant. Je ne sais pas comment faire dans cette situation... Heureusement, Krys vient à mon secours et penche de nouveau sa tête vers son frère... Ils sont télépathes, ou quoi ?
Krys me dit alors que Ber aimerait savoir comment est le caporal Livaï, si c'est une bonne personne. Comment tu sais ce qu'il... Ok, plus tard... Et bien... tout dépend ce que vous entendez par là. Il est intransigeant, perfectionniste, maniaque sur la propreté... il s'énerve pas vite mais il faut pas le chercher. Avec lui, il faut que ça saute, vous voyez ! Parfois, il est très calme et nous laisse faire ce qu'on veut. Il peut disparaître toute la journée aussi... Mais il cache bien son jeu ; c'est un grand coeur en dedans. Il vous laissera jamais tomber !
Ma réponse semble satisfaire Ber qui sourit gentiment en fermant les yeux. Il a soudain l'air très jeune, bien plus jeune que son âge... et très lointain...
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raymond-kennedy · 1 day
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Test : My horse Bonded Spirits
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J'ai pu m'essayer pendant un-peu plus d'une heure à cette simulation équine sur PC permettant aussi de gérer son ranch et de participer à des quêtes, je vous livre donc mon avis à chaud sur ce jeu de Games Incubator à l'origine de "Animal Shelter Simulator".
« Test réalisé sur nihotaku.fr »
« Test réalisé avec une version presse Steam mise à disposition par l’éditeur »
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Des chevaux et un ranch
Pour commencer vous devrez créer votre personnage, garçon ou fille, avec quelques choix, l'éditeur est basique mais correct. S'en suit une cinématique posant les bases de l'histoire. Vous êtes donc l'héritier de ce haras et allez devoir le gérer. En effet, vous avez misé l'argent de votre père et l'avez perdu, du coup pour punition il vous envoie dans son ranch pour le gérer et apprendre le sens des responsabilités.
Vous ferez la rencontre de plusieurs personnages, pas tous aimable à votre égard d'ailleurs et rapidement vous pourrez avoir votre cheval et le personnaliser. Il faudra donc apprendre à le monter et s'en occuper. Le titre se joue au clavier/souris et tout est personnalisable. Vous devrez donc le brosser, le nourrir et plus tard nettoyer son box. Le gameplay répond correctement et le cheval se dirige à la souris. Déroutant au départ, on s'y fait et il y aura même du saut d'obstacle.
Vous avez aussi à votre disposition une maison pour dormir et un téléphone permettant de discuter avec les personnages mais aussi d'accéder à une boutique en ligne. C'est ainsi que vous achèterez tout le matériel nécessaire et la nourriture pour votre monture. Je l'ai dis, il faut s'occuper de son cheval et travailler votre lien avec lui. De cette façon il montera des niveaux débloquant de nouvelles aptitudes comme le galop ou le saut et vous aussi grimperez en niveau. Cela vous permettra d'être plus autonome dans le ranch et de le gérer de façon plus global.
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Savoir gérer
Votre objectif est de gérer ce ranch et en montant de niveau, en gagnant de l'argent vous pourrez améliorer les bâtiments de ce dernier et aussi les personnaliser. Un jeu de gestion, une simulation équine et il y a même un petit scénario. En effet, en progressant vous obtiendrez des quêtes et tout le monde ne voit pas votre arrivée d'un très bon œil. Il y a aussi des collectibles à récupérer et même si le terrain de jeu n'est pas si grand il y a de quoi se balader en dehors du ranch. Vous pourrez aussi embaucher du personnel et acheter de nouveaux chevaux. Depuis votre téléphone vous pourrez attribuer le personnel à des activités qui vous feront gagner de l'argent et grimper aux différents classements des centres équestres. Vous aurez donc besoin d'argent et il y a aussi de la collecte de fruits et légumes pour la revente comme tâche.
Je vous avoue que j'ai aimé ce que j'ai fais, des simulations du genre il y en a d'autres, j'ai souvenir de "Mon cheval & moi 2" sur Xbox 360 que j'avais apprécié à l'époque. Néanmoins le marché est loin d'être saturé aujourd'hui et dans sa proposition il peut être intéressant. On reste tout de même sur un jeu à petit budget, mais pour le prix la proposition est plutôt honnête. C'est agréable, posé et les personnages un-peu piquants dans leur dialogues sont un vrai plus.
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Réalisation en deçà
En revanche je serait nettement plus critique sur la réalisation, pas affreuse non plus mais les personnages auraient gagné à être plus vivants, la gestuelle de notre avatar aurait aussi due être plus soigné tout comme ses animations faciales inexistantes. Heureusement lors des conversations, de très jolis artworks donnent vie aux discussions et les voix anglaises sont de qualités, c'est à souligner. Le cheval et son animation par contre c'est pas mal du tout et nettement au dessus du reste. Pour les décors c'est correct sans époustoufler bien que là encore ça aurait mérité mieux. Sans oublier des petits bugs graphiques et des lags parfois embêtant qui je l'espère seront corrigés.
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Conclusion : 7/10
Malgré les défauts techniques j'ai aimé l'expérience que je qualifierais de ludique avec la gestion, les quêtes et bien sûr le cheval au centre de tout cela. D'ailleurs le joueur est bien prit par la main dès le départ via les quêtes pour comprendre comment chaque aspect fonctionne et sa c'est vraiment bien. Un jeu pour un public cible qui aime les chevaux et gérer son haras, pas à mettre entre toutes les mains donc. J'espère qu'il va se bonifier car on sent l'amour de ses développeurs
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omagazineparis · 10 days
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Gagner de l’argent tout en voyageant, nos astuces
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Quel bonheur de pouvoir voyager sans avoir de soucis financiers. Imaginez, pouvoir prendre le large autant de temps que vous le désirez sans être obnubilée par votre compte en banque... Oublier les soucis d'argent. Cela peut sembler complètement utopique, mais pas tant que ça !  Grâce aux nouvelles technologies de nombreuses voyageuses réussissent à concilier travail et découverte du monde. La première chose à savoir, c’est que pour réussir un long périple il faut multiplier les sources de revenus et ne pas se reposer sur une seule source. Voici nos astuces et conseils pour gagner de l’argent tout en se dorant la pilule ou en faisant des excursions à l’autre bout de la planète ! Argent pas le rangement : vente d’objets en ligne De nos jours vous trouvez de tout sur Internet. Vous pouvez vendre ou acheter à peu près n’importe quoi. En tant que voyageuse vous pouvez exploiter cette ressource pour gagner facilement de l’argent. Lors de vos pérégrinations vous tomberez sans doute sur des objets artisanaux ou locaux qu’on ne trouve pas forcément en France et qui ne vous coûteront pas trop cher à l’achat. Vous pourrez ensuite les mettre en vente sur des plateformes en ligne type Amazon ou eBay. Vous n’avez même pas besoin de vous casser la tête pour ouvrir une boutique en ligne ou un site dédié.  Petit conseil : avant de partir en voyage vous pouvez déjà tester la vente en ligne d’objets de chez vous et ainsi commencer à vous faire connaître. Argent de labeur : le travail en freelance Le travail en freelance est de loin la méthode préférée des grandes voyageuses pour se faire de l’argent rapidement et stablement. Il existe de nombreuses plateformes comme Upwork sur lesquelles vous pouvez poster votre profil, mettre en avant vos compétences et postuler pour des offres d’emplois rémunérés. Comme pour la vente d’objets en ligne, n’hésitez pas à commencer à travailler en freelance de la maison avant votre départ. Vous serez mieux référencée et vous recevrez beaucoup plus facilement des offres d’emploi lors de votre voyage. N’hésitez pas aussi à rejoindre les groupes de travailleurs à distance sur Facebook. Il en existe plusieurs et tous pourront vous donner des conseils précieux pour développer votre activité. À lire aussi : Travail à la maison : et si vous passiez au portage salarial ? Et de jeu : Paris sportifs Il ne faut pas croire ; les paris sportifs c’est aussi pour nous les filles, ce n’est pas qu’une affaire de garçons. Lorsque vous voyagez vous pouvez vous connecter à un site de paris sportif comme betFIRST et miser sur vos disciplines préférées.  Quand vous savez qu’en faisant de bons pronostics vous pouvez gagner 500 ou 1 000 € en fonction de vos mises, cela paraît plutôt alléchant et à considérer sérieusement. C’est de l’argent facile et rapide à gagner, le corollaire étant que vous pouvez en perdre aussi vite... C’est donc un moyen à utiliser avec modération, mais quand même très tentant !  Read the full article
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selidren · 10 months
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Champs-les-Sims - Eté 1908
3/10
Malheureusement, Albertine a détesté toutes mes idées, et sans que je comprenne à l'instant où se situait le problème. Je devine que vous l'avez pressenti immédiatement, mais c'est une forme d'intelligence que je ne possède pas. Alors comme il convient toujours pour moi de le faire en ce genre de cas, j'ai demandé conseil à Adelphe.
Il a quitté la maison juste avant la naissance des enfants, pour nous faire de la place essentiellement, et je regrette ce départ. Mis à part mes années d'internat, nous n'avions jamais été séparés de cette façon et ce fut complexe au début. Heureusement, il revient au domaine quotidiennement pour gérer les affaires. Il a d'ailleurs eu un troisième enfant depuis. Dire qu'en une seule fois, j'en ai eu davantage de lui en dix ans.
Bref, il m'a donc bien expliqué en quoi mes choix de prénoms étaient peu pertinents dans la conjoncture actuelle, et parmi d'autres conseils, m'a suggéré de me reposer davantage sur l'avis d'Albertine. Elle bien sûr souhaitait des prénoms plus traditionnels, voir des hommages à des ancêtres disparus, alors que j'avais une vision diamétralement opposée. Nous avons fini, après de nombreuses heures de discussion, à dégager un compromis basé sur deux piliers fondamentaux : elle voulait quelque chose de relativement ancré dans notre culture actuelle (tout du moins en terme de sonorités), et moi je voulais un rapport avec la culture égyptienne. Notre solution s'est trouvée dans la dynastie lagide qui, bien que fondamentalement macédonienne, était un excellent terrain d'entente pour notre compromis. Ainsi, les prénoms de nos enfants sont certes originaux, mais pas au point de les taxer de bizarres ou de s'attirer les foudres de l'état civil (lequel, après réflexion, n'aurait sans doute admis un prénom comme Khâemouaset). Nous en avons retenu une dizaine, ne sachant pas exactement combien d'enfants viendraient au monde.
Je suis donc à la fois fier et ému de vous annoncer la naissance de mes quatre enfants : Arsinoé, Cléopâtre, Sélène et Marc-Antoine.
(Je les ai bien sûr mentionné dans l'ordre chronologique de leur naissance, ce qui fait d'Arsinoé mon héritière. Marc-Antoine est bien entendu un nom romain, mais il était si piqué de culture hellénistique que j'ai consenti à l'ajouter dans ma liste quand Albertine m'a dit qu'il lui plaisait.)
Transcription :
Constantin : Vraiment ? Lesquels ?
Adelphe : Pour commencer, il se pourrait que parmi tous ces enfants, le premier à naître soit une fille. Tu aurais donc une héritière.
Constantin : Très juste. Il me suffira de la nommer Nebetaoui, "Dame des Deux Terres".
Adelphe : Constantin... Nous sommes des français du second millénaire après Jésus-Christ, pas des égyptiens du second millénaire avant Jésus-Christ. Le problème de ces prénoms n'est pas leur signification, qui prouvent ton investissement et ton envie de bien faire, mais ce sont bien les prénoms en eux mêmes. Ils ne sonnent pas bien chez nous. Donne moi donc le nom complet de ces enfants.
Constantin : Nebetaoui Le Bris... oh... je crois que je comprends.
Adelphe : Il va falloir faire des compromis Tintin.
Constantin : Je ne sais pas si j'en suis capable.
Adelphe : Alors laisse faire Albertine, elle sera certainement capable de trouver un point de jonction entre tes idées et les tiennes. Peut-être des variantes hellénistiques...
Constantin : Très bien, je comprends. Mais au-delà de ces questions au demeurant triviales, comment dois-je faire pour élever mes enfants ? Tu en as deux, et ils ont l'air relativement heureux, comment fais-tu ?
Adelphe : Et bien... il n'y a pas de façon miracle je présume, j'essaie simplement de faire au mieux.
Constantin : Je t'en supplie, fais un effort et explique moi ! Quand je te vois faire, tout semble si facile !
Adelphe : Très bien, mais cela ne va pas te plaire... Si j'observe mon expérience, je devrai résumer la paternité à une compromission permanente entre faire ce que tu juge être bon pour l'enfant et ce que veux l'enfant. Il ne faut jamais oublier que tu l'éduque pour lui-même, non pour toi.
Constantin : Mais comment sait-on ce que veux l'enfant ? Et pire, comment suis-je censé savoir ce qui est bon pour lui ? Tu vois bien que je suis parfaitement incompétent !
Adelphe : Et rappelle toi que tu n'es pas seul, Albertine est là aussi. Et si j'en juge par ce que tu me dis d'elle, elle a déjà à coeur ce qui est bon pour vos enfants.
Constantin : Oooh ! Tu fais référence à son opinion sur mes idées de prénom ! D'accord, cela ne me semble pas compliqué. Et comment savoir ce que veut l'enfant ?
Adelphe : Demande lui ! Enfin, apprends lui à parler d'abord, ce sera plus simple par la suite...
Constantin : Cela me semble simple en effet. Cependant, je ne crois pas que Père m'ait déjà demandé ce que je souhaitais.
Adelphe : Maximilien Le Bris était un homme compliqué. Très compétent en certains domaines, bien moins dans d'autres. Fais ce que je te conseille et tu seras un bon père Tintin.
Constantin : Merci Adelphe. Si tu savais comme tu me rassures... Qu'est-ce que je pourrai bien faire sans toi ?
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christophe76460 · 13 days
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Un reproche a plus d’effet sur un homme avisé que cent coups de bâton administrés à un insensé. Le méchant ne recherche que la rébellion, mais c’est un messager sans pitié qui sera envoyé contre lui (Proverbes 17:10-11).
Au 1er siècle, un auteur latin a dit :
Le bon cheval obéit à l’ombre de la cravache ; le mauvais n’écoute même pas l’éperon (Quinte-Curce, Histoire d’Alexandre le Grand).
Une personne sage tiendra compte des remarques même désobligeantes qui lui sont faites. Mais quelqu’un de stupide croit que seul son avis est le bon et il est impossible de lui faire accepter un autre point de vue. Nous connaissons tous de tels individus et certains d’entre eux finissent en prison. Un rebelle est souvent incapable de se repentir, ce qui fait que tôt ou tard, il devra faire face à l’Ange de la mort chargé d’exécuter le jugement divin.
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Mieux vaut tomber sur une ourse à qui l’on vient de ravir ses petits que de rencontrer un insensé pris d’un accès de folie (Proverbes 17:12).
D’une façon générale, une ourse est plus dangereuse qu’un mâle. Alors, si on lui prend ses oursons c’est sauve-qui-peut. Cependant, au vu des fous dingues qui font la une des journaux pour avoir joué au casse-pipes avec un flingue au milieu d’une foule, il est vrai qu’on a plus de chance d’échapper à une ourse en furie qu’à un forcené en pleine crise.
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Si quelqu’un rend le mal pour le bien, le malheur ne quittera plus sa demeure (Proverbes 17:13).
Pour faire une chose pareille, il faut vraiment être un insensé et méchant comme une teigne. Et pourtant, c’est ce qu’a fait le grand roi David. Il avait un officier supérieur qui lui était dévoué corps et âme. Eh bien, il s’est d’abord envoyé sa femme et il a ensuite manigancé la mort au combat du mari gênant. Mais l’Éternel lui a fait dire :
Maintenant, la violence ne quittera plus jamais ta famille … Je vais faire venir le malheur contre toi (2Samuel 12:9-11).
Et c’est ce qui est arrivé.
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Commencer une querelle, c’est ouvrir une brèche dans une digue, c’est pourquoi : abandonne tes griefs avant que la dispute n’éclate (Proverbes 17:14).
Plus loin, il est dit :
Rester loin des querelles fait honneur à l’homme, mais tout insensé s’y jette à corps perdu (Proverbes 20:3).
Une petite querelle est semblable à une fissure dans un barrage ; ça n’a l’air de rien, mais présage une catastrophe. C’est ainsi que toutes les nuits, des rixes éclatent dans des bars des villes de notre bas monde et des clients se trouvent transformés en cadavres. Si deux personnes se disputent, il vaut mieux ne pas s’en mêler et appeler la police.
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L’Éternel a également en horreur celui qui acquitte le coupable et celui qui condamne l’innocent. Il n’est pas bon de faire payer au juste une amende et de frapper les princes alors qu’ils ont agi selon le droit (Proverbes 17:15, 26).
L’Éternel est un Dieu de justice ce qui est répété plus loin (Proverbes 18:5; 24:23-25).
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À quoi sert l’argent dans les mains d’un sot ? Peut-il acheter la sagesse quand il n’a pas de bon sens ? (Proverbes 17:16).
L’argent ne fait pas le bonheur et n’achète pas non plus la sagesse. Beaucoup de personnes fortunées meurent jeunes parce que se croyant tout permis, leur arrogance les conduit tout droit au cimetière.
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claudehenrion · 2 years
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C'était mieux avant...
  Je ne sais pas si c'était mieux ''avant'' (et d'abord, avant quoi ?''). Plus exactement, je n'ai plus, l'âge venant, le courage de clamer que ‘’Oui, c'était mieux’’, aussi haut et aussi fort qu'il faudrait le faire  pour qu'une ''contre-force'' s'oppose enfin aux mensonges péremptoires des gens qui nient cette évidence, en espérant ainsi faire oublier par toutes leurs victimes, bien trop braves et bien trop ''tolérantes'' (je veux dire : vous et moi !) qu'ils ne nous ont apporté que des cataractes de décisions mauvaises, des tsunamis de catastrophes tous azimuts et des tornades de mal vivre pour tous ceux qui sont soumis à leur vouloir --bien plus mauvais que bon !
En revanche, ce que je sais, pour parler comme Jean Gabin, c'est que ''avant'', c'était tout-de-même plus facile. Et plus drôle, aussi. Et plus ''sympa''. Et plus doux à l'homme, surtout... Car franchement... mis à part les avantages indéniables que quelques réels progrès scientifiques nous  ont apporté dans notre vie quotidienne (santé, espérance de vie, confort domestique, vitesse et plaisir des voyages), il faut bien admettre que tout le fatras conceptuel et idéologique qui a escorté ces pseudo-valeurs soi-disant philosophiques qui conduisent notre vie (là où il vaudrait mieux ne pas aller !) nous enferme dans le contraire de ce qui pourrait être ''bon" pour l'homme. Mais surtout, ''avant'', l'homme avait appris de l'Histoire --et de son intelligence-- à ne pas gaspiller, de ne pas sur-dépenser, de ne pas être inconsidéré dans tous ses comportements... ''Avant'', semble-t-il, on pensait, au lieu d’obéir...
(NDLR : ces 5 dernières années qui ont vu les ''progrès'' dont nous parlions plus haut être détournés par les mauvaises idées à la mode, et être ramenés à la caricature de ce qu'ils auraient pu devenir si on les avait orientés dans un sens différent. Exemples : (1)-- la médecine s'est effondrée sur elle-même, dans le suivisme politique irraisonné, la corruption des élites par les honneurs et les titres, et le refus de toute attitude scientifique, pour un virus dont les dégâts sont une fraction de ce que la propagande a tenté de nous faire avaler, très loin des horreurs apocalyptiques annoncées et répétées ''ad nauseam''... Mais la vérité commence à filtrer parmi les populations ''baisées'' (qu'on m'excuse : avez-vous un meilleur mot à me proposer ?). (2)-- le confort domestique, que la bêtise et l'inculture des nuls au pouvoir va transformer en hiver sans chauffage... et aussi en plein de pénuries --dramatiques, si on persiste à détruire tout ce qui marchait si bien, sans eux ! (3)-- quant aux transports...  ''on a tout faux'', jusque dans les moindres détails de tout ce qui marchait ''pas trop mal''. Des idées dites modernistes ou progressistes qui ne sont qu'anti-humaines --ou, pire que tout,  ''woke''-- ont fait du monde ''ex-civilisé'' (?) un enfer, sans vainqueur et pour cause : il ne peut y avoir que des perdants !
Dans le domaine politique, la discussion et l'échange d'idées ont été interdits. Seules restent  l'insulte, la dérision, la culpabilisation de l'opposant  devenu un ennemi à tuer, et la psychiatrisation de toute opinion contraire à la ''doxa'' --sans cesse changeante, mais toujours  dans le sens qui va du mauvais vers le pire : ''il ne pense pas comme je-ne-sais-qui-a-dit qu'il fallait penser ? Je refuse donc de lui serrer la main et je recommande son enfermement dans un asile !''. Quand on relit les passes d'armes (qui allaient jusqu'au duel !) entre des Jules Ferry, Albert de Mun, Léon Daudet, Léon Gambetta, Georges Clémenceau ou Jean Jaurès... la question se pose de savoir si ces hommes-là n'étaient pas bien plus intelligents et ouverts que nos ratiocineurs mal élevés actuels, sans culture (et depuis peu sans cravate), sans envergure, sans même savoir contre quoi ils blatèrent, dépenaillés, indignes des responsabilités que des électeurs (dont on se demande à quoi ils pensaient en glissant leur bulletin dans l'urne) ont chargé d'assassiner leur futur !
Un proverbe prétendu chinois affirme que ''le poisson pourrit par la tête''. Vrai ou faux, c'est une explication du drame que nous vivons chaque jour et dont de plus en plus de nos compatriotes commencent enfin à voir clair et à en exiger des comptes... mais il est trop tard, hélas, car c'est tout le corps social qui est atteint par le cancer intellectuel qui a pourri la fonction politique dans son ensemble : chacun râle contre son voisin, on en vient aux mains pour une priorité à droite refusée. Le covid (tel que fantasmé par nos politicards) a divisé la société et déchiré les familles en deux camps ennemis dont celui qui se croit vainqueur ne rêve que ''d'emmerder'' l'autre.  Et des lois prétendues ''sociétales'', en vérité scélérates, ne font que cristalliser des désaccords  endémiques et tolérés, et les rendent définitifs, totaux,  absolus et même obligatoires, comme pour le covid !
Deux exemples : (1)-- J'ai vécu, jeune garçon, la guerre mondiale précédente, et j'assure que la haine de et pour Pétain, du temps de ceux qui savaient de quoi ils parlaient --dont De Gaulle lui-même !-- n'a jamais atteint le niveau de vulgarité automatique qui 'il est aujourd'hui obligatoire d'afficher... (2)-- Le phénomène colonial est si manipulé, tellement réécrit mensongèrement qu'il contraint les populations de ex-colonies à vivre dans un monde haineux, revendicatif, auto-bloqué dans des attitudes qui ne peuvent que leur apporter le malheur individuel --sans leur donner la revanche collective qu'ils n'auront jamais, puisque le discours de nos politiques, Président en tête (et Pape François, jamais à court d'une bourde !), a rendu la ''faute'' coloniale (même inventée et fabriquée) impardonnable ''en soi'', au point qu'il est interdit de ne pas conspuer jusqu’au mot ‘’colonie’’ lui-même !
En fait, c'est toute la société qui est bloquée dans presque tout notre bel Occident, autrefois admiré, maintenant honni par les ennemis de toute humanité. La France et les Etats-Unis, qui proposent deux chemins opposés vers la mort d'une civilisation : immigration mortelle ici, pourrissement idéologique là-bas (mais covid ici ET covid là-bas !). Ce qui semble plus grave, à terme, c'est que le corps social est brisé à la fois dans sa globalité et dans ses détails, police contre ''justice'' (?), école contre famille, sud contre nord, ville contre campagne, infirmières contre hôpitaux, et j'en oublie. Il faut avoir le courage de le dire : notre situation est catastrophique : la quasi-totalité des mesures  qui ont été prises par nos leaders depuis 10 ans étaient non pas mauvaises mais horribles : dans tous les domaines --civil, sécuritaire, scolaire, décadence dite ''sociétale'', laxisme immigrationniste, mais aussi en ce qui concerne le climat, l'environnement, l'Histoire, l'écologie, le militaire, le législatif, le financier, le fiscal, le moral (et la morale, bien plus encore) et --c'est un comble !-- un mélange anti-religieux et islamophile. Un poison mortel.
Des milliers de décisions inutiles, farfelues, débordantes d'amateurisme, suant de fausses bonnes intentions et contre-productives ''dans la masse'' ont ravagé tout le corps social, ont détruit l'ordre, le consensus, tout lien cohérent (le dernier ''lien'', dans la Cité, est... la haine pour l'Occident, pour Poutine... et pour mon voisin, non vacciné !), et la famille. Sauf exception, tout l'arsenal de sentiments anciens est remplacé par une impression de ne plus être nulle part, de ne plus être solidaire de rien, de ne rien devoir, mais de clamer des ''droits'', de et à...). Un Hobbes moderne redonnerait vie à l'expression ''homo homine lupus'', l'homme est un loup pour l'homme, en version 2022.  Quand ce cauchemar va-t-il s'arrêter, s’il est temps encore ?
H-Cl.
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yes-bernie-stuff · 3 months
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◀ 28 MARS ▶ Tout Pour Qu'Il Règne
Après quoi Jésus dit à ses disciples : "Retournons en Judée." Ils lui objectèrent : "Maître, les Juifs cherchaient tout dernièrement à te lapider, et tu veux maintenant retourner là-bas !" Jean 11:7-8
Lorsque nous ne comprenons pas
Je puis, certes, ne pas comprendre ce que me dit Jésus, mais j'aurais grand tort d'en conclure qu'il se trompe. Je n'ai jamais le droit de penser qu'en obéissant à un ordre de Dieu je ferais tort à Jésus. C'est en Lui désobéissant que je Lui fais tort. Je n'ai jamais le droit de lui désobéir sous le prétexte de sauvegarder son honneur, même si je crois sincèrement pouvoir ainsi lui épargner un outrage. L'ordre me vient de Dieu, je m'en rends compte à cause de sa tranquille persistance. Lorsque je commence à calculer les avantages et les inconvénients, lorsque j'hésite, lorsque je discute, j'introduis un élément qui ne vient pas de Dieu, et finalement je conclus que l'indication que j'avais cru recevoir était fausse. Beaucoup d'entre nous sont fidèles à la conception qu'ils se font de Jésus-Christ; combien y en a-t-il qui soient fidèles à Jésus lui-même ? La fidélité à Jésus suppose que je suis prêt à m'avancer dans la nuit, comme Pierre quand Jésus lui dit de marcher sur les flots. La fidélité à ma conception de Jésus suppose que je fais appel en premier lieu à mon intelligence. La foi n'est pas du tout un raisonnement éclairé, c'est la décision de s'en remettre entièrement à Quelqu'un, là même où je suis dans la nuit. Etes-vous en train de vous demander si vous vous en remettrez à Jésus ? Allez-y, obéissez-lui joyeusement et sans regarder à rien d'autre. Quand il vous dit quelque chose et que vous vous mettez à discuter, c'est que vous prétendez savoir mieux que lui ce qui est à son honneur. Laissez tout cela. Ce qu'Il vous dit, faites-le. - Lire plus ici :
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