Tumgik
#mais surtout la différence de religion et de culturelle
guesswhogotaname · 2 years
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Here we go again... 
Ça faisait loooooongtemps l'équipe ! Me revoilà après avoir ouvert un dossier perdu sur le bordel de mon ordi intitulé "FICS" et boum je tombe sur cette pépite hehehe! On est toujours sur cet ✨AU multilanguage kt ✨j'espère que ça va vous plaire, n'hésitez pas à partager vos idées et vos critiques ! 🤟 Voilà, kiffez bien votre lecture les djeunes !
Le jour qu'elle avait tant attendu arrivait enfin.
Son cœur battait à la chamade dans sa poitrine, tout le monde la regardait s’avancer vers l’autel. Elle souriait, ravie, impatiente, nerveuse. Tous les représentants des terres celtes étaient venus en Carmélide pour son mariage ; elle était épiée, chaque geste, chaque pas étaient méticuleusement observés, détailler. Elle n’était pas belle, elle le savait, mais elle se sentait fière. Fière d'être la digne fille de sa mère et de son père ; celle qu'on avait choisi pour l'Élu des Dieux. En silence elle leur adressa une prière ancienne, espérant être à la hauteur de ce qu'on attendait d'elle. Son fiancé était là, habillé d’une tunique bleu ciel, la couronne de fleur posée sur sa tête, son air bougon, agacé, ses cheveux noirs, coupé court, tellement différent des hommes d’ici. 
Elle arriva à sa hauteur, mais n’osa pas rencontrer son regard. C'était encore un geste trop démesuré pour elle. Devant eux, le prêtre s’avança, vêtu d’une longue robe sombre, et d’une lourde croix pendant à son cou. Il avait un calice doré entre ses mains. 
« Au commencement, le Seigneur Dieu dit : il n’est pas bon que l’homme soit seul. » Il prononça lentement, pesant contre sa langue le poids de ses mots. 
Ghenifar ne connaissait pas les rites ou les coutumes des chrétiens. Sa mère crachait sur leur pratiques barbare et austère. Son père n’en pensait pas mieux. Son enfance avait été bercée de contes et de légendes ; des Dieux puissants qui se transformaient en rivières ou en forêt, des géants qui siégeaient au sommet des plus hautes montagnes, et qui observaient les Hommes avec compassion et une certaine forme de sévérité. Créatures omniprésentes, toujours parmi eux, témoins silencieux. Ils étaient impétueux et sa famille lui avait appris à craindre la foudre, à lire les signes des sécheresses, les corbeaux morts qui annoncent la peste, les hivers trop rudes qui présagent la guerre. Elle obéissait aux croyances de sa mère et de son peuple. 
Le prêtre continuait son sermon dans cette langue bizarre, aux sonorités écorchées, aigües ; la dévotion dans ses paroles et dans ses yeux rendait son discours presque touchant. 
Ghenifar s’agita, inconfortable ; elle tritura nerveusement la manche de sa robe de noce, inquiète de ce que les Dieux pensèrent d’elle. Ils la foudroieraient sur place si elle prêtait un serment à une icône factice. Elle essaya discrètement de faire signe à sa mère qui se tenait à sa gauche. Cette dernière hocha la tête, grande Reine-Guerrière, elle ne fléchira pas devant les envahisseurs et leur idole de bois. Mais aujourd’hui, les Éternels feront exception pour le bien du peuple celte. 
Ghenifar retourna son attention sur la cérémonie. L’homme, qui se fait appeler « Père » par les invités, approcha le verre des lèvres de son époux. Il prit une gorgée, avant un soupir. 
« Le sang du Christ. » Confia le prêtre devant elle, lui tendant la coupe où reposait un breuvage odorant et ocre à l’intérieur. 
Ghenifar ne comprenait pas les mots, mais elle obéit. Les druides de son pays faisaient ça aussi, ils partageaient dans une jatte plate le sang d’un animal sacrifié et ils le buvaient chacun leur tour, subissant la prophétie envoyée. Dans ces croyances, ce n'était pas anodin, le sacrifice d'un être vivant était nécessaire seulement pour mes fêtes importantes ou avant les batailles décisives. Ici, les gens boivent du sang comme d'autres boiraient-ils du vin ou du lait... Les druides ne prenaient jamais part, ils n'avaient pas de chef, ils servaient les Dieux. Pourquoi alors cet homme que tous appelle "Père" est au service du Roi ? Ghenifar eu soudainement une boulé d'angoisse logée au dessus de sa poitrine, le prêtre était peut-être un mauvais présage, il apporte le dieu usurpateur... Mais tout le monde attendait, impatiemment, elle devait faire comme eux.
Elle fut surprise quand elle prit une lampée du liquide âpre qui puait le vinaigre. C’était du vin. Elle ne put retenir une grimace, le goût infect restait sur sa langue et descendait dans sa gorge. Ce n'était pas du sang. Son futur époux l’observa, étonné de sa réaction, mais il eut un demi-sourire amusé. 
Ghenifar ne put s’empêcher de rougir. 
Le prêtre reprit, dans une voix monotone et solennelle. « Vous avez écouté La parole de Dieu qui a révélé aux Hommes le sens de l’amour et du mariage. Vous allez vous engager l’un envers l’autre. » 
Son époux leva les yeux au ciel, marmonna quelque chose entre ses dents, ses iris sombres ne masquant rien de son agacement absolu. « Oui, bon, allez, grouillez-vous, on n’a pas toute la journée… » 
« Je peux pas aller plus vite c’est les codes ! » 
« Vous savez où je les mets vos codes à la con ? » Il menaça, la mâchoire crispée par sa colère contenue.  
Des murmures se propagèrent dans l’assemblée. Outré, le prêtre semblait avoir les yeux qui sortaient de son crâne. Il souffla un « Enfin Sire ! » en faisant un signe de croix sur son cœur. 
Ghenifar restait muette, elle observait la scène sans en saisir le sens. Les coutumes chrétiennes étaient particulières. Dans sa famille, la foi était pratiquée par des chants et des danses. On appelait les Dieux à rejoindre les festivités, les gens voulaient les honorés par des jeux et d’immense banquet. 
Arthrhy se tourna vers elle et enfin leurs yeux se rencontrèrent. Ghenifar resta suspendue à ses lèvres, observant méticuleusement son futur époux prononcé des mots en brittonique pour que tous ici puis comprendre son affection. Tous allaient être témoins du début de la plus belle histoire d’amour jamais écrite. Elle était si heureuse d’entendre ses vœux, et son cœur s’envolait comme un oiseau libre et fou. 
« Aujourd’hui, Naofa Gwenhwÿfar… » Il n’arriva pas à terminer sa phrase ; les mots avaient pourri sur sa langue et l’odeur amère de la trahison emplissait ses narines. Il la regarda un instant. Elle était d’une beauté attendrissante, presque triste. Elle aussi portait une couronne de fleurs sur ses cheveux bruns, quelques pétales s’étaient perdues dans ses boucles, son visage rond à peine sorti de l’adolescence, ses grands yeux noisette, pétillant d’une joie immense. Elle était trop jeune pour être une épouse, pour être Reine. En déclarant ses vœux d’un mariage éternel et heureux, Arthrhy la condamnait à une vie bien malheureuse. Il avait honte. « Je vous prends pour être ma femme. » Il eut le temps d’une inspiration, les mensonges collaient à sa langue et son palais, il avait l’impression de s’étouffer. La dernière fois qu’il avait prononcé ses mots, c’était par amour et non par devoir. Il trahissait Aconia, et il trahissait cette jeune femme dont il ne connaissait que le nom. Tout les Dieux, anciens et nouveau, devraient le maudirent à l’instant pour son impunité. « Je promets de vous aimer pour le meilleur, pour le pire, dans la maladie ou dans la santé, jusqu’à ce que la mort nous sépare. » Il termina rapidement son scandaleux mensonge, le cœur serré dans sa poitrine.
Lui qui avait cru être un homme intègre, loyal et juste… Il était comme tous les autres ; avide de pouvoir, ce mariage n’était qu’une passerelle pour affermir son privilège sur le trône de Bretagne. Il n’était qu’un menteur, un lâche. Il n’avait rien de l’étoffe des héros et des rois de légende. Ses poings se serrèrent, et sa mâchoire se crispa. Il aurait voulu hurler de rage, mais il resta droit, digne de l’image que le peuple avait d’un souverain. Son règne commençait et le poids sur ses épaules était déjà incommensurable. 
Le roi Léodagan se racla la gorge, il était légèrement embarrassé. 
« Ma fille ne parle pas brittonique, sire. » 
« Elle peut le dire en sa langue natale, ce n’est pas important. » Répondit le Roi, indifférent. 
Les mots rassurants, mais autoritaires de son père lui parvinrent ; un ordre força le serment hors de sa bouche. C’était à son tour de prononcer les vœux qui l’uniraient à jamais à cet homme. 
Ghenifar était terrorisée, ses lèvres tremblèrent, le sang pulsait dans ses veines à une cadence vertigineuse. Elle n’avait pas la force d’élever les yeux, elle fixa le médaillon de son époux, et elle serrait si fort le bouquet dans ses mains que les fleurs elles-mêmes vacillaient. Ce n'était que des mots, elle les avait apprit par cœur dès son enfance, sa mère lui récitait en coiffant ses cheveux indociles, elle répétait "un jour, ma fille, tu épousera un homme, et tu nous rendra fière." Elle avait vécu avec cette épée au bord de la gorge. Elle était une fille, elle devinerait femme et mère, c'était son devoir. Maintenant, elle devait prouver son héritage de femme. Rendre ses parents fiers, être digne. Elle avait presque envie de pleurer et s'enfuir en courant.
« Tha mi… Tha mi… » Elle regarda ses parents qui lui firent un signe impatient de continuer. « Tha mi a' mionnachadh… » Ghenifar balbutia, effrayée du son de sa propre voix dans le silence respectueux de la cérémonie. Toutes ces hommes et ces femmes qui écoutaient son élocution bancale, incertaine, proférer des paroles sacrées, elle était indigne de ce qu’on lui donnait. Elle devina son visage écarlate, ses joues en feu. Ses yeux se levèrent, acte absurde et maladroit, mais elle vit le regard de son époux, sincère et patient. Quelque chose se dénoua dans ses entrailles, libéra sa gorge, et elle sentit les mots coulés hors de ses lèvres avec sérénité et douceur. 
« ‘S mi-mionnachadh air sith 's air gaol a bhi seasamh. Cridhe gu cridhe 's làmh an làimh. Gus an diugh, gu m’ anail mu dheireadh, cha bhi mi ach leatsa. » Elle lui jura un dévouement éternel avec une conviction troublante, Arthrhy en avait mal au cœur. 
L’épouse qu’on lui avait promise était une âme douce, innocente, charmante. Il regrettait de ne jamais pouvoir l’aimer ni de lui offrir ce qu’elle désirait. 
Le prêtre posa sa paume à plat sur sa croix, sans dissimuler son émotion. C’était un mariage réussi, contrairement au précédent qu’il avait eu le malheur d'officier… 
«Le Créateur dit : Voilà pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un. » Il déclama à l’assemblée, captive par les Saintes Écritures. «  Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
Des invités applaudirent, des convertis chrétiens, ou des amateurs de belles paroles. La famille de la mariée ne semblait pas autant ravie par ces déclarations. Le Roi de Carmélide maugréait dans sa barbe et tapait du pied. Un païen reste un païen. Les paroles des chrétiens ne valaient rien, et le Roi de Carmélide ne se laisserai pas duper. Il cracha derrière son épaule, ces Dieux à lui maudissaient déjà cette union. Mais pour le pouvoir, il fallait faire des sacrifices, même si c'était sa fille qu'il déposait devant l'autel du jugement. C'était elle qui subirait les conséquences de l'avarice de ses parents...
« Vous pouvez embrasser la mariée. » Le prêtre Blaise frappa dans ses mains joyeusement. 
« Hein ? Quoi ? »  Demandèrent à l’unisson Arthrhy ainsi que le père de l’épousée. 
« Bah, c’est dans le livre, il faut que… »
« Devant tout le monde ? » Le Roi s’exclama, le bout des oreilles rouges, et il essaya de toutes ses forces de ne pas prendre compte du fou rire de Léodagan.
« Bah Sire… C’est pour prouver que votre amour est — »
« Ah non, ne commencez pas ! Bon bah… »
Arthrhy ne savait plus où poser son regard, déconcerté, il marmonna une insulte envers le prêtre, ou Dieu, ou peut-être lui-même. 
Ghenifar tourna la tête vers ses parents, cherchant une réponse auprès d’eux, mais son père se tenait les côtes pour ne pas rire, sa figure transformée par une grimace. Sa mère, avec une discrétion immense, murmura de sorte que tous les invités pouvaient l’entendre « Feumaidh tu pòg ris  ! » Ghenifar était rouge jusqu’à la racine de ses cheveux. 
Arthrhy prit les mains de sa femme dans les siennes. Ce n’était qu’un baiser, rien de bien compliqué. Il avança légèrement son visage vers elle, et il avait l’impression que son cœur tremblait. C’était elle qui franchit la dernière limite, un peu brutalement, leurs bouches se rencontrèrent, comme un choc. Le monde se mit à gronder des hurrahs et autres acclamations des invités. Ghenifar sentait le soleil fondre dans son ventre et l’irradier de lumière et de bonheur. 
Arthrhy s’éloigna rapidement sans considérer celle qui venait de devenir sienne, son visage fermé dans une expression rude. Il gagnait un royaume, un peuple obéissant et soumis à son pouvoir indiscutable. Son destin était lancé, et pourtant il était vaincu. Il avait perdu. 
Elle le suivit du regard, interdite devant l’autel, son bouquet à la main, ses rêves plein les yeux. Elle comprit sa place : aux premières loges du début d’une tragédie. 
Les paroles du prêtre résonnaient dans sa tête comme un avertissement, un oracle ombrageux. Les dés étaient jetés ; elle eut comme un vertige, au fond d'elle-même, elle sombrait. Elle devait enterrer cette enfance candide et son adolescence naïve, pour devenir Autre. Elle s’était liée à un homme, le peuple voulait d’elle la bénédiction de porter ses héritiers, cette figure fidèle et inébranlable aux côtés d’un roi tout puissant. Voilà son rôle, épouse et mère. Un devoir qui lui semblait effroyable, impossible. Le monde comptait sur elle pour accomplir une tâche épouvantable et colossale. Elle prit une profonde inspiration, essayant vainement de calmer les battements hystériques de son cœur. Elle savait ce qui l’attendait désormais. 
La nuit de noces. 
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christophe76460 · 2 months
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LE SEPARATISME SELON DIEU
Aujourd’hui, en Occident s’est installées des communautés composées de plusieurs ethnies, religieuses et culturelles. Cette situation créée beaucoup de malaises et de conflits de toutes sortes entre certaines communautés et les populations qui ont d’autres valeurs et des manières de vivre différentes. C’est inévitable, car l’idéologie de la coexistence des cultures et des religions sur un même territoire est une utopie.
En effet, après le déluge et la tour de Babel, l’histoire de l’humanité s’est constituée en différentes nations et peuples divers sur toute la terre. C’est Dieu qui a voulu répartir les êtres humains par peuple, famille et nation sur la planète avec un territoire, ayant une langue et une culture.
LE MONDE S’OPPOSE AU SEPARATISME SELON DIEU
C’est pourquoi, le multiculturalisme ou l’universalisme revendiqué comme la solution est une invention du siècle présent strictement humaine et n’a aucun fondement divin. D’ailleurs, qui ne peut pas faire le constat de la situation ? Le « vivre ensemble » est-ce une réussite ?
Quand il existe dans de nombreux lieux des communautés qui ont développé des économies parallèles avec les trafics de drogues et des guérillas, génératrices de haines, de violences, de vols, des incivilités, et surtout de part et d’autre, créant la peur de la différence. Mais tout cela correspond aux réalités existentielles du monde qui veut vivre sans Dieu et qui cherche à changer ce que Dieu a instauré de bienséant pour une humanité mourante et rebelle.
« Voici la postérité des fils de Noé : Sem, Cham et Japhet […] C’est par eux qu’ont été peuplées les îles des nations, selon leurs terres, selon la langue, selon leurs familles, selon leurs nations. […] Telles sont les familles des fils de Noé, selon leurs générations, selon leurs nations. Et c’est d’eux que sont sorties les nations qui se sont répandues sur la terre après le déluge. » Genèse 10.1-32
Cependant, le chrétien a une autre vision que celle du monde actuel notamment la coexistence des cultures et des peuples sur un même territoire. Ce qui n’est pas réalisable dans un monde sans Dieu est possible quand chaque personne de nationalité et de culture différente se convertie à Dieu. Quand il croit en Jésus-Christ, il reçoit le pardon de ses péchés, et le Saint-Esprit pour devenir fils de Dieu. Dès lors, et il est ajouté à l’Eglise, et la coexistence des différentes cultures devient une réalité puisque les valeurs ethniques et culturelles ont cédé la place à la vie selon l’Esprit, à la paix de Dieu et à l’héritage de la vie éternelle.
C’est la condition incontournable du vivre ensemble pour toutes les nations du monde. D’ailleurs, les trois conditions humaines citées dans les Ecritures : Les nationalités et les cultures, les conditions sociales formées de patrons et d’ouvriers, et les deux sexes, sont pour tous les peuples des sources de conflits et des créations d’idéologies humaines dépourvues de sagesse et d’intelligence, alors que la paix dans ces conditions humaines devient une réalité quand les hommes et les femmes se tournent vers Dieu et obéissent à sa voix.
A ce sujet, il est écrit : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car si vous êtes à Christ, vous êtes la postérité d’Abraham, héritier selon la promesse. » Galates 3.28-29
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. » Hébreux 4.7 cf. Psaume 95.7-8
Dans les Ecritures, le mot « séparation » est fondamental pour connaître la nature et la volonté de Dieu. On le trouve à l’origine au commencement des temps, quand Adam et Eve ont transgressé la parole de Dieu dans le jardin d’Eden. Cela a entrainé une séparation entre Dieu et la descendance d’Adam pendant de nombreux siècles.
Cette séparation d’avec Dieu n’est pas seulement visible et passagère. En effet, quand Adam et Eve furent chassés du jardin d’Eden, ils ont été séparés de la présence spirituelle de Dieu. C’est une séparation spirituelle qui a livré toute la descendance d’Adam à la pratique de la transgression et à la mort. A ce sujet, il est Ecrit :
« C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. » Romains 5.12, et plus loin il est dit : « Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous », Romains 11.32
Au nom de sa justice et de sa sainteté, Dieu a pris l’initiative d’une séparation physique et spirituelle à l’égard de la descendance d’Adam et cela pour de nombreux siècles. C’est un jugement de Dieu, qui entraîne la mort sur tous les hommes et les femmes. D’ailleurs, la mort, elle-même, constitue une séparation de notre être entier qui est composé d’un corps, d’un esprit et d’une âme. La mort est aussi une séparation avec Dieu, dans laquelle, il faut y voir de nombreuses conséquences et drames pour les hommes dont la privation de la gloire de Dieu. Lire Romains 3.23
LES CONSEQUENCES DE LA PRIVATION DE LA GLOIRE DE DIEU
Etre privé de la gloire de Dieu, c’est perdre de vue sa place dans la création, sur laquelle l’homme et la femme avait reçu la domination sur toutes les créatures. A cause de la transgression d’Adam, Dieu a livré cette création à la malédiction jusqu’au temps de Noé. Néanmoins, elle restera soumise à la vanité jusqu’à la fin du monde. Lire Genèse 1.26, Genèse 3.17-18, Genèse 5.28-29, Romains 8.19-21
Cette privation de la gloire de Dieu a des conséquences dans l’intelligence de l’homme, dans sa compréhension de lui-même, qui n’assume plus son rôle de chef de la création. Nous pouvons faire le constat de ce drame quand les hommes se disent entre eux descendre du singe ou d’une autre créature, mais aussi quand Ils ont perdu de vue le respect de la création de Dieu au profit de leurs progrès, de leur technologie, de l’argent et de leur confort matériel. De plus, sa connaissance de lui-même trouve sa finalité dans des œuvres orgueilleuses, arrogantes, égoïstes, et des convoitises trompeuses et violentes.
Quand les hommes sont privés de la gloire de Dieu, ils perdent aussi tout repère relationnel avec Dieu, mais aussi entre eux. L’histoire de Caïn et Abel est significative pour constater les conséquences dramatiques des relations entre les hommes privés de la sagesse et de la gloire de Dieu.
Les Ecritures parlent des œuvres de chair dont les divisions, les querelles, les jalousies, les sectes, les disputes qui manifestent des ruptures et des infidélités. Tous les âges de l’humanité sont chargés de drames et de conflits relationnels : Les guerres entre nations, les divorces des couples, les conflits parents et enfants, les employés avec leurs patrons, les peuples avec leurs chefs.
C’est cela être livrés à la désobéissance et à la rébellion et dans cet état-là, les hommes marchent dans les ténèbres, leur place dans la création et leur intelligence se sont obscurcies. C’est pourquoi, beaucoup de contemporains de Jésus qui avaient endurci leur cœur ne comprenaient pas le sens de ces paroles : « Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé ». Luc 18.14
LE CLIVAGE FAIT PARTI DE LA VOLONTE DE DIEU
Le clivage ! Quel horrible mot pour nos contemporains qui refusent de marcher dans cette voie-là. En effet, ils préfèrent rechercher un consensus ou un compromis humain sans tenir compte de la parole de Dieu. Mais, rejeter la voie du clivage, c’est rejeter la voie de Dieu, qui veut ramener et conduire les hommes vers lui. Ce qui nous amène à considérer la nature de Dieu, qui est sainte, juste et miséricordieuse.
La connaissance de la sainteté de Dieu nous apprend qu’il est impossible de revenir dans la faveur divine tant que nous ne croyons pas en son Fils Jésus-Christ. En conséquence, sans une obéissance à l’Evangile, qui est la parole de vérité, nous ne pouvons pas recevoir les promesses de Dieu et vivre dans l’attente du salut éternel. Les voies de Dieu ne sont pas celles des hommes et ses pensées sont beaucoup plus élevées que les pensées humaines.
« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » Esaïe 55.8-9
Quand l’homme pense et cherche la tolérance et le compromis pour unifier ses semblables ou pour promouvoir la paix des ménages, Dieu pense et cherche l’homme pour devenir juste et saint en créant même un clivage entre les fidèles à la vérité et ceux qui restent rebelles à sa volonté.
Par sa parole, Jésus confirme qu’il n’est pas venu apporter la paix dans les familles de la terre, mais une épée, c'est-à-dire que ce qu’il est, ce qu’il dit, ce qu’il fait et aussi ce qu’il demande à ses disciples et à tous les hommes provoque une séparation ou un clivage entre les personnes, car il y a un prix à payer pour suivre Jésus.
« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre, je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère, et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. [….] Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. » Matthieu 10.34-39
AVOIR PART A LA GLOIRE DES ENFANTS DE DIEU
Nous avons vu la justice, la sainteté et la colère de Dieu envers les hommes qui ont pris le chemin de la rébellion
et de la haine. Nous allons voir maintenant le pardon, la miséricorde et l’amour de ce même Dieu, qui grâce à l’œuvre de son Fils Jésus Christ, se réconcilie avec les hommes, qu’il avait maintenu à distance de lui pendant des siècles. Quand nous lisons l’histoire du Tabernacle ou du Temple parmi le peuple d’Israël, dans le lieu Très Saint, Dieu était présent tout en étant séparé, tout en gardant une distance d’avec l’homme.
C’est le témoignage de la sainteté de notre Dieu, qui est aujourd’hui montré entre l’Eglise de Jésus Christ, sainte et irrépréhensible, et la corruption du monde. Malgré cette distance qui subsiste encore entre Dieu et ses enfants, qui ont été renouvelés par sa Parole, il existe un lien indestructible qu’aucune créature dans le ciel comme sur la terre ne peut défaire.
Ainsi, les hommes de bonne volonté, nés de nouveaux ont été réconciliés avec Dieu. Le jugement de la séparation avec Dieu et de la mort a été levé grâce à sa miséricorde, car nous étions incapables de payer le prix réclamé par la justice de Dieu : une vie sans tâche et sans péché comme le Seigneur Jésus Christ. « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » Jean 3.17-18
Dès lors, la seule chose qui puisse casser ce lien rétabli par la miséricorde de Dieu, c’est l’abandon de notre foi en Jésus Christ. En effet, cet abandon reconduit les hommes infidèles à la mort. Abandonner le Seigneur après l’avoir accueilli, c’est marcher sur le chemin qui conduit à la mort. « Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. » 1 Jean 5.12
La création a aussi une espérance, c’est d’être, elle aussi, affranchie de la servitude de la corruption. Cette attente de la révélation des fils de Dieu, s’accomplira le jour de la résurrection où la mort sera vaincue et que Dieu fera de nouveaux cieux et une nouvelle terre. Romains 8.19-23, 2 Pierre 3.5-13
En attendant patiemment l’avènement du Seigneur, nous sommes exhortés à rester fidèles à notre engagement envers Dieu, notre Père ! C’est lui, qui nous a appelés par la Parole de vérité, par l’Evangile du salut. Quand nous étions rebelles et que nous marchions dans nos vaines pensées, il nous a réconcilié par sa grâce. Depuis la fin de ce jugement et de cette séparation où nous étions morts par nos transgressions, plus rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ.
A présent, même si nous sommes mêlés à des combats, à cause de l’Evangile ou pour préserver notre conduite chrétienne dans le monde, nous sommes vainqueurs, car Dieu est avec nous ! Qui est capable de combattre Dieu ? De plus, personne ne peut nous culpabiliser, ni nous condamner sur la terre, car le Seigneur, lui-même, intercède pour nous au ciel, qui est notre souverain sacrificateur permanent.
« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous ! Qui nous séparera de l’amour de Christ ? " Romains 8.31-39
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aurevoirmonty · 3 months
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Monisme vs. Foi populaire, Foi laïque vs. Théologie sacerdotale.
Ceux qui examinent les concepts théologiques et les subtilités du « monisme », du « panenthéisme » ou des interdépendances plus grandes du divin et qui en concluent au monothéisme montrent qu'ils n'ont pas vraiment compris les rouages internes ou qu'ils subvertissent volontairement ou sont dans le déni.
D'après ma compréhension (à partir de recherches, d'initiations et d'enseignements reçus, ainsi que de révélations spirituelles), les concepts du panenthéisme ou du monisme sont ce que recouvre la majorité des profondeurs théologiques pour la plupart des spiritualités. Surtout au sein des fois ethniques et dharmiques eurasiatiques, mais même au sein des anciennes religions sémitiques également.
Ces concepts découlent d'une compréhension antérieure au proto-indo-européen mais fortement influencée par et influençant à son tour les peuples PIE et caucasiens/eurasiatiques.
Cela dit, ces concepts théologiques sont destinés à ce que l'on appellerait une classe sacerdotale, ou pour ceux appelés à avoir une telle compréhension.
Il y a une différence entre la religion des prêtres et la religion des laïcs.
Souvent, ceux qui se retrouvent enfermés dans des arguments concernant le monisme contre le monothéisme, le polythéisme strict contre le polythéisme souple, le folklorisme/tribalisme contre l'universalisme, oublient que nous dévoilons tous les mystères du divin lentement et au fil du temps. Le divin dépasse une simple méthodologie, mythologie ou « dogme ».
La personne laïque générale, le citoyen national, le membre de la tribu, le croyant de la foi, n'a pas besoin des subtilités ou de la profondeur de la compréhension. Une eschatologie générale, le bien et le mal, une explication d'un but dans le monde et comment les dieux et les ancêtres interagissent avec lui, sont tout ce dont la personne laïque a besoin.
Je recherche la religion en général, pas seulement les foi indo-européennes et eurasiatiques (bien que ce soient mes spécialités et mon centre d'intérêt). Et il y a beaucoup de similitudes dans chacune d'elles. Cela inclurait les religions sémitiques, amérindiennes et même africaines.
Bien que ces similitudes reflètent une vérité pérenne qui, malgré le déni de certains, existe bel et bien.
Cependant, est-ce que cette vérité est reçue, présentée, interagie et pratiquée de manière bénéfique pour tout le monde dans une foi/culture interchangeable unique ?
La réponse est, et a toujours été, non.
Toutes les cultures proviennent d'une évolution au fil du temps et de l'interaction spécifique de leurs peuples avec leurs propres ancêtres, héros et compréhensions des dieux.
Oui, les influences culturelles, les échanges et même les fusions imposées par l'occupation ont eu lieu au fil du temps. Ceux-ci sont naturels jusqu'à un certain point.
Cela ne signifie pas que nous devons embrasser une masse grise ou brune de mélange hétéroclite, mais que nous ne devons pas rejeter tout ce qui provient d'une autre tradition ou culture ou qui a des liens avec une origine commune.
Nous pouvons apprendre de ces connexions et avoir une compréhension mutuelle sans remplacer l'une par l'autre ni diluer la véritable compréhension diversifiée et les variétés d'expression ethnique que le divin nous a fournies.
Dans le schéma plus large des choses, la pratique est ce qui est important.
Pour ceux qui sont plus enclins à la théologie, cette pratique se fera dans la recherche, la profondeur et l'ésotérisme.
Mais pour les laïcs, ce sera une expression du folklore, de la mythologie, des traditions générales et des célébrations.
Les croyants laïcs suivront toujours ce schéma.
Dieu X = prié pour X bénédiction, offert X, et représente X pour nous.
Et il n'y a rien de mal à cela. En fait, souvent leur compréhension, la compréhension la plus basique, peut être la plus pure et ce qui est nécessaire.
La vérité est qu'il y a de nombreuses fois où le théologien, après avoir péniblement relié tous les bouts et montré les profondeurs de l'univers, de la théologie et de l'interdépendance divine, arrive à la conclusion d'une pratique similaire à celle de la personne laïque.
Je pense que c'est à cette conclusion que le prêtre devient vraiment un vrai prêtre, car il embrasse à la fois la surface et la profondeur comme étant également la vérité.
P.S.
Avec la technologie d'aujourd'hui, les moyens de communication, l'hyper-globalisation et la « connaissance » à portée de main, de nombreuses personnes pensent à tort qu'elles sont théologiens, guerriers, artistes, etc., alors qu'elles n'ont même pas encore trouvé elles-mêmes ou pratiqué une foi ou un art avec sérieux. Elles vivent toutes par procuration en ligne et poussent « faire semblant jusqu'à ce que vous y arriviez » à l'extrême.
C'est pour cette raison que je vais me concentrer sur la publication de contenu de qualité à nouveau, et non sur de nombreux petits messages « viraux » souvent, car la sphère en ligne peut être une distraction de l'expérience de la vie réelle.
Même lorsque vous êtes en ligne pour une mission ou un appel, vous devez être prudent avant que le drame, la dopamine et l'addiction ne s'infiltrent et ne deviennent un préjudice.
Hammer and Vajra
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basilejzsa473 · 3 years
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2 choses à savoir avant d’aller dans un club échangiste
Lieu échangiste : Idées de vacances pour couples échangistes
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Sauna libertin - Ce qui se passe vraiment dans une soirée privée libertine
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claudehenrion · 4 years
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Racisme ou racismes ? ( I ) : un concept flou devenu fou...
 La fin mégotée et mesquine du confinement très excessif auquel nous avons été condamnés sans jugement a été, en plus, gâchée par la triste “farce-attrape” qu'est l'amalgame honteux qui est fait entre un assassinat par un policier américain et un accident dans une gendarmerie française…  Ces deux manières de vivre le racisme sont insupportables ! Mais une seule est employée par la grande majorité des commentateurs, en majorité passablement décérébrés…  ‘’Racisme’’ est un mot extrêmement dangereux à manier, et pourtant, chacun le dégaine à tout propos, notre époque semblant avoir une vraie fascination pour les transgressions et une réelle attirance pour les concepts mal définis et les vocables privés de leur sens.
 En français, ce mot désigne un concept idéologique foireux qui présuppose l’existence de races humaines, ce qui est indéniable (la preuve ? Hollande le condamnait ! C'est tout dire !), mais qui prétend établir entre elles des gradations dans la supériorité et l’infériorité, ce qui est faux. ”Etre raciste” ne devrait donc avoir qu'un seul et unique sens : “souscrire à cette vision hiérarchisée du monde”. Ceux de nos compatriotes qui adhèrent à ce choix philosophique (?) douteux doivent se compter un petit 0,1 ‰  de la population, et si les ”racistes” sont plus nombreux dans des sondages, c’est à cause des énormes déformations sémantiques qui affectent et esquintent ce mot  -ce qui est une des caractéristiques de notre temps.
 En ”novlangue”, en revanche, la définition est… absente, par définition ! C'est ce qui explique pourquoi les cuistres adorent brandir ce mot à tout va : la seule force de leur jargon informe consiste à priver les mots de tout sens précis… ce qui ouvre grand la porte à n’importe quelles dérives conceptuelles. ”Etre raciste” peut alors signifier : ”se retrouver mis dans une case floue où quelqu’un avait besoin de vous faire entrer, pour démontrer que vous êtes pervers, méchant, indigne, fou, criminel, blanc de peau, etc… ou que vous n'êtes pas “politiquement correct”. Que tout cela soit affirmé sans preuves et soit souvent faux, ne suffit pas à rétablir la vérité : leur nouvelle vérité n'est que mensonges, et c’est une autre des constantes de notre temps ! Souvenez-vous de Humpty-Dumpty, ce personnage de ’‘Alice au pays des merveilles”, qui affirmait avec mépris à Alice : “Quand j'utilise un mot, il signifie exactement ce que j'ai décidé qu'il signifie, ni plus, ni moins, car je suis le maître !”.  Ce gros œuf prétentieux, premier personnage “politiquement correct” de l'histoire, préfigurait la cohorte de nos politiciens et la pseudo-intelligentzia de Gauche qui changent le sens de chaque mot employé à chaque utilisation, sans sens, si j’ose !
 Que cache ce Racisme qui court les rues en ces jours si tristes pour ceux qui admirent l'intelligence ? Ce mot galvaudé camoufle mal les mésaventures d’un concept vide que chacun définit donc comme il lui convient à l'instant où il l'emploie ! Une première remarque porte sur la permanence de l’idée d’un ordre du monde reposant sur des ”races” (mot si mal défini, nous l'avons dit, que les idiots rêvent de l’interdire !) : il paraît logique d’imaginer que les premières micro-peuplades qui se croisaient dans les temps préhistoriques ne pensaient pas en premier lieu à se serrer gentiment la main en demandant des nouvelles du petit dernier et de la belle-mère ! Et nous portons encore en nous les conséquences génétiques des luttes entre nos ancêtres Cro-Magnon et les Néandertaliens, ces perdants de l’histoire : sans doute le premier génocide remonte-t-il à ces temps peu connus, au point de se retrouver dans la Bible (le meurtre d'Abel par son frère Caïn, qui en est une parabole explicite).. Et la première préfiguration de “races” remonte, dans à peu près toutes les civilisations, à un récit de “partage” entre Sem, Cham, et Japhet, les trois fils de Noé, au lendemain du déluge. Cette histoire, alors partagée par tous les peuples, mériterait d’être au patrimoine de l’humanité !
  Nos ancêtres très lointains étaient-ils tous racistes, déjà, sans le savoir ? En fait, il faudra attendre le XIXè et le XXè siècles pour prendre la mesure de ce que peut représenter le concept, beaucoup plus récent, de ”supériorité raciale”,  par rapport à la multi-séculaire “différence entre races” (qui est aussi de nature culturelle et religieuse… ce qui explique la taille des “gaps” qui séparent les hommes !). Hannah Arendt avait, la première, fait remonter l’apparition de l’anti-sémitisme, (à distinguer de l’anti-judaïsme, plus ancien -nous en parlions il y a peu) au début du XIXè siècle (dans son ‘’Origines du totalitarisme’’ - 1951, le Seuil)..
 La véritable rupture conceptuelle allait venir de ce ”darwinisme social’’ (que Darwin a renié) qui a ouvert la porte à l'horrible “lutte des classes”, devenue ”lutte des races” : tout, sur terre, ne serait que combat contre l'autre, rejet de l’altérité, et confrontations entre les divers groupes humains. ”Etre raciste” veut alors dire : ”ne pas partager ce que tu dis/crois/penses/fais/ressens”… En un mot : ''n’être pas comme toi''. Pour étayer leurs croyances, les tenants de ce cauchemar réfutent le concept de ”race”… qui est pourtant la colonne vertébrale de leur pensée ! Allez comprendre ! Car c’est de cette addition d'erreurs que vient le nouveau ”vrai-racisme” qui nous empoisonne la vie aujourd'hui. Ce nouvel anti-concept repose sur une inégalité à géométrie variable et sur une différenciation culturelle qui ne tolère que “la mort de l'autre”. Au lieu de ‘’déduire’’ toute différence réelle ou mesurable, on ‘’l’induit’’ de la seule existence de l’autre en tant que ”autre”…
  Ce non-concept est à la base des actuelles manifestations de vrai racisme, telles les épurations ethno-religieuses qui salissent notre siècle : Kosovo, Syrie, Irak, Liban, Darfour, Soudan, Nigéria, Turquie et Zimbabwe où Mugabe, dans son racisme ”pur” (et surtout dingo !), chassait les blancs, parce que blancs, de ce pays si beau et si riche avant lui… quitte à le réduire en cendres. Mais l'homme nouveau, pour les racistes de la mouvance “anti-raciste” ne peut, ne doit se résumer qu'à sa seule couleur de peau. Un cauchemar qui a été jusqu'à perturber la manifestation des “soignants” de ce 16 juin, polluée et salie par des tee-shirts “Adama Traoré” !
 Le très sérieux  ”Rapport Pew sur la liberté religieuse” confirme qu’il existe bien, aujourd’hui, nombre d’authentiques manifestations de racisme, et qu'elles sont, dans leur immense majorité, spécifiquement anti-occidentales et anti-chrétiennes, à cause d’un parachronisme qui assimile cette religion à la ”race blanche”, contre toute évidence (la vaste majorité des chrétiens n’est pas “des blancs”. Les pauvres victimes de cette vindicte étant réputées ”coupables au carré” (d'être blanches, d'abord, et de n'être pas noires, ensuite !), elles doivent être punies au carré, aussi.
  En France, malgré un black-out officiel (la chrétienté n’est pas bien vue du tout, en Socialie macronienne !), nos écrans sous influence n'arrivent plus à cacher un déploiement de haine, pour le malheur du monde. J’ai honte pour eux de leur aveuglement ! Mais le Pouvoir, fidèle à sa filiation gaucho-bobo et soumis à une énorme manipulation idéologique, campe sur l'autre rive, pendant que l'effrayant racisme des anti-racistes nouvelle vague, qui s'inscrit dans l'effondrement symbolique de la Nation, qui n’a pas engendré le citoyen du monde auquel rêvaient les imbéciles, mais des sous-tribus agressives (par intoxication au mensonge) qui réduisent à néant les conditions de feu-l'universalisme que fantasment tous les coupables de notre effondrement actuel… (à suivre…)
H-Cl.
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alexar60 · 5 years
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Mon coup de gueule
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J’ai découvert une rare photo d’une femme nue sans sein ni sexe. En fait tout lui a été viré à grand coups de scalpel par le célèbre Jack l’éventreur. Il s’agit de sa dernière victime Mary Jane Kelly tuée le 9 novembre 1888 chez elle. Elle fut retrouvée dans cet état le lendemain.
Cela ne se voit pas mais elle est brune aux yeux bleus, 25 ans, silhouette juvénile, teint frais, très jolie.
Bref, ça passe alors qu’une photo sexy ne passe pas. Je crois que le problème est plus qu’il ne parait. Je me demande si à l’image des médias,  l’objectif d’internet serait de nous obliger à nous entre-tuer petit à petit. Quand je lis les messages de haines sur d’autres plateformes genre Tweeter ou Facebook, honnêtement, je me pose la question.
Entre l’amour et la haine, j’ai choisi l’amour. Je préfère voir la photo d’un couple dans des ébats amoureux que celle d’un groupe en train de torturer ou comme celle que je viens de poster, la photo d’une femme massacrée.  Que devais-je attendre de la part des censeurs qui dans un premier temps, avaient interdit un de mes textes avec une photo du célèbre Benny Hill ? Tout ça parce qu’il était accompagné de filles en maillots de bain. De plus, connaissant la culture WASP, que devons-nous attendre d’une société qui décide de cacher Jésus crucifié sur la croix parce que cela pourrait faire peur aux enfants ? Car dans certaines églises, on décloue le Jésus de sa croix préférant le portrait d’un Jésus nourrisson dans les bras de sa mère. Cela me scandalise alors que je ne suis même pas religieux.
Parce que c’est le symbole de la culture que vous défendez, bordel ! C’est évident qu’on doit raconter son histoire telle qu’elle est écrite dans la bible, et il meurt cruellement ! Non, vous préférez censurer et laisser passer les blogs avec les photos de nombreux enfants. Mais ne comprenez-vous pas que ces blogs avec des portraits d’enfants sont suspects ? Est -ce normal de poster des centaines de photos d’adolescents juvéniles? Surtout s’il ne s’agit juste que de petits blonds bien habillés prêts pour aller en communion.
Je reste sur Tumblr, toutefois, en ce qui concerne mes écrits érotiques, elles seront postées sur un site peu connu et qui accepte la diffusion de contenus dits  ‘adultes’.  C’est français, cela s’appelle Canalblog (Chaque fois, je posterai un lien). Parce que pour cela aussi je ne comprends pas. Quelle est la définition exacte du mot  ‘adulte’ pour eux ? Beaucoup de films comiques montrent du nu intégral, des scènes érotiques. Une des premières œuvres comiques a été la femme et son amant surpris par le cocu. J’ai aussi en tête les comédies italiennes ou françaises des années 70. La première figurine préhistorique représentait une femme nue !
Des exemples, il en existe plein. Alors soit ils annoncent ouvertement que Tumblr devient un site uniquement pour enfants et personnes sages. A ce moment, tout le monde ira ailleurs sauf les pédophiles qu’ils voulaient justement chasser et quelques extrémistes qui feront du bourrage de crâne auprès des mômes histoire de bien endoctriner, soit ils revoient leurs méthodes de censure qui ne ressemblent à rien en acceptant les différences culturelles parce que ma culture comporte de nombreuses œuvres artistiques liées à l’érotisme. Je poste rien de pornographique mais s’ils veulent MA définition de la pornographie, elle est claire : C’est  l’incitation à la guerre. C’est le culte des armes, du sexe non consenti, du bourrage de crâne par des religions et des idéologies haineuses. C’est l’ignorance imposée par des critères de censure abusive.
Et si ça plait pas, tant pis !
Alex@r60
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Entretien Jean Cau Part 2
Toutes les décadences sont maternoïdes, maternelles, féminines, féminoïstes et les mères sont impuissantes à empêcher les enfants de dévaster la maison. Les révolutions sont de gigantesques explosions infantiles et féministes: on saccage la maison, on s'empiffre de confitures, on joue au chef. C'est pareil à chaque révolution: ça commence par une fête lyrique, une fête enfantine, féminine, et puis revient toujours le père. Il s'appelle Bonaparte, Hitler, Staline, de Gaulle, Franco ou Pinochet. Demain, on assistera une fois de plus à un retour offensif des pères et de deux choses l'une: ou bien ils viendront de l'intérieur et ce seront des despotes ou des ordres que nous nous imposerons nous-mêmes ou ils parleront chinois. Ce serait tout de même assez emmerdant d'avoir joué la comédie de la liberté infantile pour se retrouver avec des papas - Qui est responsable? - La démocratie évidemment qui est incapable de manipuler les sociétés industrielles. D'abord la démocratie est toute récente: elle a cent ans. Ensuite, rien ne prouve que la démocratie, importée d'Angleterre comme le whisky et les corn-flakes, soit le régime idéal pour de vieux pays césariens comme l'Allemagne, comme la France, comme l'Italie ou l'Espagne. Cette idéologie anglaise n'est pas forcément une panacée pour les autres peuples. La démocratie politique n'était possible que lorsque la société ne l'était pas. Lorsque vous aviez une Eglise hiérarchisée avec son Pape infaillible, ses cardinaux violets, ses évêques rouges, ses curés noirs, avec sa discipline implacable à l'intérieur des villages, des écoles et de la famille sur laquelle régnait le père, bref lorsque l'image sociale du père était intacte et forte, la démocratie politique était possible. Mais quand la démocratie politique prétend se répandre, à la manière qu'on répand des eaux, dans le corps social, c'est fichu. Vous ne pouvez pas introduire la démocratie au lycée, dans la famille, dans les classes maternelles. La démocratie n'est possible que lorsqu'elle n'existe pas. Dès qu'elle existe et va vers sa logique absolue, elle débouche sur l'anarchie et scelle la mort de la société qui en est atteinte. Rien n'est démocrate: un corps n'est pas démocrate, la nature n'est pas démocrate, une cellule n'est pas démocrate. Une idée, un idéal ou une aspiration peut être démocrate mais une réalité dans sa vérité quotidienne, non. Ou tout se défait et tout finit par exploser. C'est ce qui est en train de nous arriver: nous mourrons de logique. L'Eglise par exemple se meurt de logique. Elle a pu vivre aussi longtemps qu'elle répandait le message évangélique en rendant à César ce qui lui appartenait et à Dieu ce qui lui appartenait. C'est-à-dire, forcément, au prix d'une certaine hypocrisie qu'impliquent la force des choses et la cohésion des sociétés. - C'est la démocratie qui à tué Dieu? - La Révolution française plus exactement. C'est au XVIIIième siècle que s'est produite la chute, quand des esprits forts ont décidé de se passer de Dieu et ont sorti la Raison du placard. La Raison a servi le temps qu'elle a pu, alors on a découvert l'Histoire, puis le Socialisme. Tous avatars laïcs et mondains de Dieu. Aucun des grands témoins du XIXième siècle, Auguste Comte, Michelet, Marx, n'a douté un seul instant de l'Histoire. Tous ont cru que l'Histoire allait désacraliser complètement l'humanité et qu'on pourrait danser la danse du scalp sur le cadavre de Dieu. Et voilà qu'on s'aperçoit seulement que ce n'était pas si simple et que les sociétés qui ont perdu le sens du sacré s'interrogent sur leur raison d'être. Faute de réponse, elles ne savent plus comment fonder la morale et légitimer l'ordre. On a voulu remplacer Dieu par d'autres totalités mais sans transcendance. On a d'abord voulu substituer à Dieu une totalité immanente: la Raison. Ensuite, on a trouvé une justification de l'aventure humaine dans ce qu'on a appelé la rationalité de l'Histoire. Avec la Grande Guerre et surtout la Deuxième Guerre mondiale et l'apparition du stalinisme, du nazisme, des fascismes, etc. la rationalité et le progrès de l'Histoire tels que les avaient imaginés les idéologues du XIXième siècle en ont pris un rude coup. La dernière utopie, c'est le socialisme, une espèce d'harmonie économique, humaniste, culturelle et patati et patata, qui subira le sort de toutes les utopies: elle basculera dans je ne sais trop quoi. C'est toute la question: sur quoi va basculer la mort des utopies? - La Révolution française a pourtant été inspirée par des idées nourries de morale chrétienne? - Naturellement. Tout s'emboîte et se déboîte parfaitement, comme dans ces poupées gigognes russes; on est passé de Jésus à Rousseau puis aux idéologues du XIXième siècle et aujourd'hui à Georges Marchais, François Mitterrand, qui ne sont rien d'autre que des chrétiens déviés. C'est l'éternelle utopie humanitariste qui se maintient à travers eux. A cette différence que pendant des siècles, le christianisme avait vécu merveilleusement sa contradiction. Il avait su être l'idéologie, la religion, le discours-alibi de l'Occident. On allait aux Indes occidentales, en Afrique ou en Asie avec un alibi inattaquable. Le christianisme a été la bonne conscience de l'Occident jusqu'au jour où il a voulu coïncider avec l'acte, que Dieu et César soient un seul et même homme. Cortez était bardé de fer pour aller porter la croix au Mexique. Quelle croix voulez-vous que l'on porte encore quelque part? Elle est en miettes, la croix! Et si certains en portent encore les restes, c'est pieds nus, en gémissant que l'Occident a été coupable de les coloniser, de les dépersonnaliser, de leur ôter leur identité. La vocation impériale de l'Occident était étroitement liée au christianisme. Sitôt que le christianisme a commencé à s'assécher, nos justifications se sont émiettées. En plus, nous avions des idéologies républicaines, démocrates, etc., dont nous avons voulu vivre les vérités et les peuples coloniaux nous ont pris au mot: “Puisque nous sommes tous républicains, libres, égaux, frères, socialistes, etc., au revoir messieurs! Voici votre casque colonial et vos révérends pères et bonjour chez vous! ”. Du jour où les bourgeoisies marchandes ont fait de l'argent le bien suprême, le monde est devenu une sorte de souk où toutes les valeurs sont pesées au poids de l'or. L'avènement du mercantilisme a répandu une sorte de fureur de posséder le monde au sens matériel du mot et a éclipsé une vision plus exigeante, plus élitiste, plus héroïque, plus difficile de la vie. Avant nous, Rome et Athènes et d'autres civilisations encore avaient connu ce phénomène lié à l'abandon des anciennes valeurs. - Chaque civilisation porte-t-elle à sa naissance les germes de sa destruction? - En tout cas, elle semble se comporter comme un organisme vivant. On dirait qu'elle a une enfance, une adolescence, une maturité et une sénescence. La sénescence fait parfois illusion parce que rien n'est plus proche du gâtisme que l'infantilisme. Les vieillards sont souvent de grands enfants: ils mangent des bonbons, ils déconnent, ils regardent les petites filles au trou de 1a serrure. D'où l'illusion qu'on nourrit sur notre société: “Regardez la jeunesse! Regardez les enfants!”. C'est faux: une civilisation est forte non pas quand elle adore ses enfants mais lorsqu'elles honorent ses anciens. De Moïse au général de Gaulle, ça s'est vérifié cent fois: c'est quand les patriarches marchent à sa tête qu'un peuple est fort, pas quand les enfants cassent la vaisselle. Ajoutez à cela qu'on ne fait plus la guerre. La guerre redistribuait les cartes, nettoyait les valeurs, saignait les peuples comme au XVIIième siècle on saignait les corps trop chargés de venaisons. Dans cette paix continuée, nous sommes obligés d'accumuler des forces énormes, des arsenaux atomiques. Aux Etats-Unis, en Union Soviétique, en France, en Chine, en Angleterre et, demain, en Inde, en Israël et un peu partout. Des forces si terribles qu'on n'ose plus les employer et que les peuples ne peuvent plus faire craquer les corsets, faire fuser comme naguère leur volonté de puissance. Cette paix armée dans laquelle nous vivons ne permet pas de bouger un pion sans risquer de faire sauter la planète. Autrefois, les Prussiens et les Français pouvaient s'expliquer les armes à la main; c'est devenu extrêmement difficile sans déclencher le feu nucléaire qui anéantirait tout. La violence comprimée à l'intérieur des nations, des collectivités des sociétés, des villes mêmes, explose en guerre intérieure, en prise d'otages, en meurtres, en attaques à main armée. L'épée ronge le fourreau. Notre violence patine sur place, se dévore elle-même. La violence c'est une guerre intérieure que nous nous menons à nous-mêmes parce que nous ne pouvons pas la faire l'extérieur. D'où l'énorme, la prodigieuse violence américaine qui n'arrive pas à s'exporter. - Comment extirper le mal, autrement dit comment en sortir? - Je n'en sais rien. Je crois que nous allons vers une crise économique qui va nous faire beaucoup de bien et que j'appelle de tous mes vœux. Si nous traversons une situation difficile, tragique, peut-être perdrons-nous notre graisse et recouvrerons-nous, en même temps que nos muscles, nos sains égoïsmes. Car ce qui motivera une réaction, ce sera comme toujours l'égoïsme. Si les Occidentaux étaient sensibles aux affronts politiques, il y a longtemps qu'ils auraient réagi mais le jour où ils seront touchés en un point humblement sensible peut-être appelleront-ils la violence des chefs et même des héros. Jean Cau
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reseau-actu · 5 years
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Dans Français encore un effort… pour être laïques !, la philosophe et politologue, Renée Fregosi, livre une lecture de la laïcité à la française. Elle s’interroge sur la place des religions dans la cité, et notamment sur celle de l’islam par rapport aux principes républicains.
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Causeur : Dans votre dernier livre, Français encore un effort… pour être laïques !, vous proposez une lecture historique et culturelle de la laïcité à la française, et donc de la place de la religion dans la cité. C’est cette longue évolution des idées, des mœurs et des normes qui a abouti à des lois, notamment celle de 1905. Pour vous, cette loi est-elle insuffisante aujourd’hui ? A-t-elle perdu son esprit ?
Renée Fregosi : En effet, le corpus juridique constitué par le bloc des lois « laïques » votées entre 1880 et 1905 (expulsion des congrégations, lois scolaires portant sur la gratuité, l’obligation, la laïcisation des enseignants et enfin « séparation de l’Eglise et de l’Etat ») est la concrétisation d’une conception philosophique et d’une lutte idéologique fondant l’autonomisation de l’individu et son émancipation vis-à-vis de ce qui s’oppose à sa liberté de conscience et à la libre disposition de son corps. De ce point de vue, ce bloc juridique qui garantit « la liberté de conscience » n’a rien perdu de sa pertinence.
Par ailleurs, en stipulant dans son article 2 que « la République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte », la loi de 1905 concerne toutes les religions, y compris l’islam. De ce point de vue également,  la loi n’a rien perdu de sa pertinence et se suffit à elle-même. Tout ajout de type concordataire (co-construction avec l’Etat d’un islam de France par exemple) viendrait en pervertir l’esprit et en saper la cohérence.
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Enfin, les lois laïques, qui formalisent la primauté du droit national sur la loi religieuse n’ont rien perdu de leur pertinence, si tant est qu’elles soient appliquées ; preuve en est faite a contrario par la polémique que suscite aujourd’hui la question laïque face à l’expansion de la religion musulmane en Europe et notamment en France, et à l’offensive islamiste. Les islamistes revendiquent pour tous les musulmans vivant en France le droit de vivre selon le particularisme communautaire religieux, et en quelque sorte, pour les Français musulmans, leur appartenance à la nationalité française « dans le statut de l’indigénat » de l’Algérie coloniale.
Sans toucher donc à la loi de 1905, il conviendrait en revanche de répondre à l’offensive islamiste actuelle par une refonte de la loi de 2004 qui rate sa cible en assimilant le voile à un signe religieux comme un autre et en en limitant l’interdiction dans l’enseignement primaire et secondaire. Il s’agit plutôt de s’opposer explicitement à la tentative d’imposition d’éléments de la charia dans la République : port du voile, reconnaissance du blasphème, séparatisme communautaire (menus spécifiques, aménagements horaires, lieux de prières autres que les mosquées, etc.).
La laïcité en France a longtemps été façonnée par rapport à la place de l’Eglise et la religion catholique. En quoi l’interruption de l’islam à partir des années 1980 a-t-elle changé la donne ? Pour certains la soumission de l’Eglise catholique a été aussi difficile et conflictuelle…  
D’abord un rappel : si en 1905 l’islam n’est guère présent en France métropolitaine, au moment de sa promulgation, la loi devait concerner tout autant les colonies, notamment l’Algérie. Le code de l’indigénat est en effet en débat depuis 1887 avec les propositions de lois visant à la naturalisation collective des « indigènes » (qui devraient pour acquérir la pleine nationalité française, non pas renier leur religion musulmane mais respecter le Code civil français, c’est-à-dire ne plus pratiquer les coutumes qui lui sont incompatibles, notamment la polygamie, le droit du père à marier son enfant, le droit de rompre le lien conjugal à la discrétion du mari ou le privilège des mâles en matière de succession). Mais la naturalisation collective de toutes les populations algériennes s’est heurté tout autant à la minorité des prédateurs coloniaux et aux anti-assimilationnistes de droite, qu’aux autorités musulmanes traditionnelles qui craignaient de perdre leur emprise.
Mais en quoi l’opposition de l’islam à l’esprit et aux lois concernant la laïcité diffère-t-elle de l’affrontement entre l’Eglise catholique et l’Etat au tournant des XIXe-XXe siècles en France ?
Il existe deux différences principales.
Tout d’abord, à partir de l’indépendance de l’Algérie et surtout à partir des années 1970, la religion musulmane est une religion importée en France à travers une immigration principalement maghrébine et ensuite subsaharienne. L’islam de ces populations immigrées puis descendantes d’immigrés vient contester la construction historique de la laïcité française à la fois de l’extérieur en quelque sorte, et postérieurement à l’édification de la France laïque. L’islam se heurte donc à des lois et à des mœurs élaborées en dehors de lui, de ses références et de son histoire. C’est pourquoi la contestation de la laïcité en France par certains musulmans peut apparaître comme illégitime à des Français qui se sont construits avec et parfois contre mais finalement en accommodement avec la laïcité qui fait maintenant partie du patrimoine commun à tout un chacun, quelles que soient ses options métaphysiques.
D’autre part, outre la dimension géographique et historique, l’islam se distingue plus généralement de la religion catholique par son degré de sécularisation, c’est-à-dire son niveau d’acceptation de la primauté du droit positif des Etats sur la loi religieuse et son acclimatation à l’époque et à la culture ambiante (occidentale, européenne, française).
En Occident, la sécularisation s’est réalisée sur le temps long et repose sur deux mouvements historiques : le christianisme a mis d’abord plusieurs siècles à devenir religion d’Etat (en 380), puis de nombreux autres à renoncer à l’être, cet abandon prenant des rythmes et des formes différentes selon les pays. On a ainsi assisté à un double processus: laïcisation des Etats, c’est-à-dire prise d’autonomie de la politique par rapport aux religions, et soumission de l’ordre religieux à l’ordre politique. Ce mouvement a procédé à la fois par une lente évolution des mœurs et par des phases de grande tension voire de violence extrême entre le pouvoir politique et le pouvoir religieux. Ainsi, les lois laïques en France ont-elles en effet été imposées à l’Eglise catholique sans ménagement.
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Enfin, ce lent processus a été accompagné d’une transformation interne aux dogmes religieux tant dans le christianisme que dans le judaïsme. La pratique religieuse s’est peu à peu cantonnée à la sphère privée : les croyants ont considéré que l’adhésion religieuse procèdait d’avantage de la foi personnelle qu’elle ne relèvait de l’appartenance à une « communauté » de naissance, à une nature ou à une culture spécifique. L’appartenance religieuse n’étant donc plus considérée comme indéfectible, le pluralisme des religions, comme l’apostasie et l’athéisme, peuvent être acceptés par tous.
Or, pour ce qui concerne l’islam, le monde musulman a abordé cette question de la sécularisation des sociétés à la fois tardivement et de façon biaisée : la sécularisation intellectuelle et politique s’est inscrite dans un cadre conflictuel, à travers la colonisation occidentale, la défaite et la chute de l’Empire ottoman et la décolonisation, souvent par la lutte armée. Aussi, aujourd’hui, de l’Algérie des généraux du FLN à l’Égypte post-nassérienne, en passant par les partis Baas syrien et irakien décomposés, ou l’Autorité palestinienne, la laïcisation des pays arabes, naissante dans les années 1950, ou de façade dans les années 1960-70, comme celle plus profonde mais autoritaire en Turquie, a-t-elle cédé sous l’assaut des différents mouvements islamistes et l’on y assiste depuis les années 1980 à une ré-islamisation.
La France avec son modèle laïque est-elle un champ de bataille dans une guerre globale de l’islamisme radical contre l’Occident ?
Oui et non. D’une part, le principe laïque est bien né en Occident, mais l’Occident a aussi produit cette notion étrange d’universalisme. Autrement dit, si la laïcité est à l’origine occidentale, son principe d’émancipation individuelle, lui, concerne tous les humains et dépasse largement les limites géographiques de l’Occident. Et cela d’autant plus dans un monde globalisé comme il l’est désormais.
Au demeurant, les tenants de l’islam politique s’évertuent à persuader les musulmans que la laïcité est strictement occidentale et qu’elle doit, à ce titre, être combattue comme un héritage colonial. Mais c’est bien à une vision globale humaniste et démocratique que s’opposent les islamistes. D’ailleurs, les Occidentaux ne sont pas les seuls ennemis des islamistes : tout musulman qui ne se conforme pas à l’orthopraxie islamiste est à convertir à la « vraie foi » ou à anéantir au même titre que les « mécréants » chrétiens, juifs et athées. Et face à cette offensive islamiste, une solidarité se constitue entre tous les résistants à l’islamisme quelle que soit leur origine, en Occident et ailleurs.
Ainsi, la France est bien en première ligne dans la guerre que livre l’islamisme à tous ses ennemis, parce que la défense du principe laïque y est plus forte et argumentée qu’ailleurs, et parce que le nombre de musulmans y étant en croissance régulière depuis les années 70, les islamistes considèrent le pays comme étant « al islam », c’est-à-dire voué à devenir musulman à titre plein. L’offensive islamiste y prend donc toutes les formes : violentes ou non, politiques, sociales, idéologiques.
Elle vise les corps à travers les attentats terroristes, mais aussi la démographie, la sexualité en général, la séparation des sexes et des communautés, l’endogamie à l’intérieur des communautés. Cette islamisation travaille aussi les esprits à travers une lutte pour la reconnaissance du blasphème, la remise en cause de l’esprit scientifique, la perversion de la posture critique, l’utilisation du droit à la différence et de la cause multiculturaliste pour minimiser, voire annihiler, la culture occidentale et les notions universelles d’émancipation individuelle, de libre pensée et de libre disposition de son corps.
Pour vous le corps de la femme est devenu un enjeu majeur de la laïcité contemporaine. Est-ce une nouveauté liée à l’islam ?  
Comme la laïcité ou encore la démocratie, le féminisme historique égalitariste (des Suffragettes au Mouvement de Libération des Femmes des années 1970) est aujourd’hui accusé par certains d’être d’essence occidentale et partant colonialiste, dominateur et donc à rejeter. Il est vrai que la lutte pour la libération des femmes a commencé en Occident et que l’égalité des sexes y a considérablement progressé même si le combat n’est pas achevé.
Au demeurant, le corps des femmes en tant qu’objet sexuel et instrument de procréation a toujours constitué un enjeu de pouvoir dans à peu près toutes les civilisations, l’Occident ne faisant pas exception. Et le mouvement féministe s’est heurté tout autant aux religions dans leur ensemble qu’au pouvoir politique non religieux. La laïcité en France s’est d’ailleurs instaurée dans un paradoxe historique : au motif que l’Eglise catholique était réputée avoir une forte emprise sur les femmes, nombre de Radicaux promoteurs des lois laïques, étaient par ailleurs opposés au droit de vote des femmes. L’émancipation des femmes n’était pas conçue comme partie intégrante de l’émancipation des individus pourtant objet du principe laïque universel.
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Il n’en reste pas moins que l’esprit de la lutte féministe de « libération », d’émancipation, d’autonomisation, relève pleinement du principe laïque de libre pensée et de libre disposition de son corps pour tout individu. Ce n’est pas un hasard si au début des années 60, le mouvement du Planning familial a inscrit dans ses statuts le principe de laïcité comme consubstantiel à son combat. Et ce n’est pas un hasard  non plus si depuis quelques mois, une lutte « intersectionnelle » regroupant « décoloniaux », « féministes islamiques », multiculturalistes et islamo-gauchistes, s’organise pour réclamer la suppression de cette clause de laïcité dans les statuts de l’organisation.
Car oui, évidemment, la domination des femmes est aujourd’hui un élément essentiel de l’offensive islamiste. Et il est ainsi piquant d’entendre certains politiciens qui ne se sont guère illustrés dans la défense des droits des femmes par le passé, les revendiquer aujourd’hui haut et fort pour des raisons purement tactiques dans leur opposition aux islamistes. Quoi qu’il en soit, la charia institue objectivement la domination des femmes par les hommes à travers nombre de ses préceptes, le plus visible étant le voilement, d’autant que les islamistes en ont fait l’étendard de leur offensive. Chacun sait pourtant que toutes les religions monothéistes, dans leur acception rigoriste originelle, imposent le voile aux femmes comme le dit l’apôtre Paul (1ère épître aux Corinthiens V.11) en double signe d’impureté et de soumission aux hommes. Mais en s’appropriant en quelque sorte ce signe universel, les islamistes rappellent en outre que leurs femmes leur appartiennent et sont destinées aux hommes musulmans exclusivement.
Vous consacrez plusieurs pages aux défis auxquels fait face la démocratie libérale aujourd’hui. En quoi cette problématique est-elle liée à la laïcité ?  
La démocratie est une construction proprement humaine qui parie sur la capacité des humains à supporter l’incertitude, c’est-à-dire à être libres, à donner sens à leur vie par leurs seules actions. Elle se réalise au jour le jour, se construit non pas en référence à un absolu fantasmé mais à une relation du plus au moins satisfaisant. Pas de parousie à l’horizon de l’humanité, pas de projection eschatologique illuminée, mais des avancées et des reculs et toujours la nécessité d’innover, d’inventer des méthodes prosaïques pour répondre au mieux, c’est-à-dire le moins mal possible, aux nouveaux défis de l’époque et aux nouvelles demandes sociales.
La démocratie « libérale », c’est cette « démocratie des Modernes » qui se fonde sur la fiction de l’individu libre. Le choix est donné à chacun en supposant qu’il s’exprimera librement, mais la liberté de pensée de chacun est conçue également comme étant perfectible et s’accroissant au fur et à mesure que les conditions matérielles et morales de cette expression du libre choix s’améliorent (notamment grâce à une éducation émancipatrice)… ou à l’inverse régressent dans d’autres types de contextes.
Car la démocratie n’est jamais acquise définitivement et l’individualisme est une réalité ambivalente. Il existe un individualisme « négatif » (égoïste, consumériste, jaloux, « identitaire », revanchard et du ressentiment) qui peut choisir la servitude volontaire, se soumettre à des communautés et à des modes qui finalement tendent à défaire la démocratie. En revanche, l’individualisme émancipateur, de l’autonomie et de la libre conscience, de l’esprit logique et critique, permet de lutter contre les conformismes oppressifs et les séparatismes communautaires religieux ou autres, et renforce la démocratie.
Cette double notion de responsabilité et de liberté individuelle qui fonde la démocratie moderne est une source commune au principe laïque qui lutte contre les emprises sur les esprits et les corps. Si Dieu s’est retiré du monde sans en achever la création, comme le pensent les juifs, et que les hommes sont maîtres de leur destin et responsables de l’amélioration du monde, la foi ne relève que du privé et croyants et incroyants peuvent œuvrer ensemble à l’amélioration de la société et à l’émancipation individuelle de chacun. Laïcité et démocratie sont donc sœurs jumelles de la modernité. Alors, pour entrer dans ce cadre démocratique et laïque, l’islam doit se réformer comme a dû le faire le catholicisme en son temps. C’est ce que le totalitarisme islamiste cherche à empêcher à toute force, représentant aujourd’hui l’ennemi principal et de la démocratie et de la laïcité.
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helshades · 6 years
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Ce n'est que vaguement lié au sujet de la PMA, mais je veux te transmettre une discussion que j'ai eu récemment avec mes proches au sujet des allocations familiales. Une personne de mon entourage disait qu'aujourd'hui, seuls les très pauvres ou les très riches peuvent se permettre d'avoir une famille nombreuse (+ de 3 ou 4 enfants). Les pauvres par culture, les riches par luxe (je résume sa pensée). Le sujet a eu vite fait de mettre tout le monde mal à l'aise. Je me demande ce que tu en penses ?
Chaque fois que l’on évoque devant moi le sujet de la possibilité qu’offre la richesse matérielle quant à la transmission, je pense à ce passage jouissif et navrant à la fois du Guet des Orfèvres, un des meilleurs romans du regretté Terry Pratchett :
Tout petit, Sam Vimaire s’imaginait que les gens très riches mangeaient dans des assiettes d’or et habitaient des maisons de marbre. Il avait depuis découvert un fait nouveau : les très très riches pouvaient se permettre d’être pauvres. Sybil Ramkin vivait dans une pauvreté uniquement accessible aux grosses fortunes, une pauvreté qui s’aborde par l’autre versant. Les femmes seulement aisées mettaient de l’argent de côté et s’achetaient des robes de soirées bordées de dentelles et de perles, mais dame Ramkin, elle, était tellement riche qu’elle pouvait se permettre de circuler pesamment en grosses bottes de caoutchouc et en jupe de tweed héritée de sa mère. Tellement riche qu’elle pouvait se permettre de vivre de gâteaux secs et de sandwiches au fromage. Tellement riche qu’elle n’occupait que trois pièces d’une demeure de trente-quatre ; les autres débordaient de meubles très anciens et de grande valeur recouverts de couches de poussière.
Les riches étaient riches, concluait Vimaire, parce qu’ils parvenaient à dépenser moins d’argent.
Tenez, les bottes, par exemple. Il gagnait trente-huit piastres par mois plus les indemnités. Une très bonne paire de bottes en cuir coûtait cinquante piastres. Mais une paire abordable, du genre à tenir une saison ou deux avant de prendre autant l’eau qu’une éponge dès que le carton rendait l’âme, en coûtait à peu près dix. C’était ce modèle que Vimaire achetait toujours et portait jusqu’à ce que la semelle devienne si mince qu’il arrivait à deviner dans quelle rue d’Ankh-Morpork il se trouvait par nuit de brume rien qu’au contact des pavés.
Mais ce qu’il faut dire, c’est que de bonnes bottes duraient des années et des années. L’acheteur en mesure de débourser cinquante piastres pour une paire de bottes gardait ses pieds au sec au moins dix ans, alors que le miséreux qui ne pouvait s’offrir que des bottes bon marché dépensait cent piastres dans le même laps de temps et se retrouvait quand même les pieds mouillés.
C’était la théorie “bottière” de l’injustice socio-économique du capitaine Samuel Vimaire.
Le fait était que dame Sybil Ramkin avait rarement besoin d’effectuer des achats. Sa demeure regorgeait de ces gros meubles robustes acquis par ses ancêtres. D’une qualité inusable. Elle possédait des coffrets pleins de bijoux qui avaient dû s’accumuler au fil des siècles. Vimaire avait découvert un cellier où tout un régiment de spéléologues aurait pu s’enivrer joyeusement au point de se contreficher de s’y perdre sans laisser de traces.
Dame Sybil Ramkin vivait plutôt confortablement jour après jour en dépensant, estimait Vimaire, environ moitié moins que lui.
Pratchett est le seul véritable écrivain socialiste du XXᵉ siècle. J’ai dit.
Donc, quand on est riche et qu’on tient absolument à repeupler la France, on a généralement de la place pour les caser, et naturellement un bon pécule de départ pour aborder les dépenses préliminaires, c’est-à-dire l’achat de vêtements, de meubles et d’accessoires divers. Si l’on se préoccupe d’espacer assez les naissances, les affaires de l’aîné serviront au puîné, et ainsi de suite jusqu’à épuisement des stocks.
D’un autre côté…
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C’est méchant. C’est très méchant. En même temps, comme dirait l’autre, le fait est que plus les femmes sont éduquées et moins elles font d’enfants – et surtout, plus tard elles font des enfants. Déjà parce qu’elles auront fait des études supérieurs durant lesquelles elles auront pris soin de ne pas tomber enceintes, alors que les femmes entrées dans le marché du travail tout de suite après le secondaire n’ont pas cette étape à franchir et s’installent en général plus tôt dans un foyer, d’autant qu’à deux il est plus facile de payer les factures –en partant du principe qu’avoir un enfant jeune ne nuira pas à leur carrière. Malheureusement pour celles qui ont choisi de repousser le moment fatidique, la crise économique actuelle, qui s’accompagne d’un taux de chômage massif, ne fait rien pour aider à la fécondité européenne.
Les Françaises font plus d’enfants que les autres Européennes, à propos ! Et les femmes dotées de diplômes d’études supérieures en France restent moins souvent sans enfant du tout que leurs homologues européennes. Suivant les filières et les possibilités de carrière, on fait plus ou moins d’enfants, aussi : une femme ingénieur fait moins d’enfants qu’une femme qui a fait des études sociales, par exemple. Ça dépend des pays, sachant que la différence la plus marquée en terme de fécondité selon les niveaux d’éducation se situe en Allemagne, dans les pays de l’Est et ceux du Sud. La France et les pays du Nord bénéficient en revanche de politiques mises en place dès les années 70 en faveur de la conciliation entre travail et vie familiale.
Les riches qui font beaucoup d’enfants les font généralement par conviction religieuse, parce qu’en règle générale, si avoir un héritier est recherché par toutes les bonnes familles, et qu’en avoir deux peut éventuellement permettre de suppléer à la perte malencontreuse du premier… faire des enfants, ça ne fait pas que coûter cher. Ça vous disperse un héritage en moins de deux ! Or, si l’on possède un biais d’importance comme une maison familiale de valeur ou des terres, il n’est absolument pas souhaitable de créer une situation qui divisera la valeur de ce bien. Il faut alors être très riche pour avoir plein d’enfants, non pas parce que l’on n’aurait pas les moyens de les entretenir sur le moment, mais parce qu’en cas d’héritage il faut penser à l’après…
Je me demande si les pauvres venus de pays extra-européens ne seraient pas plus disposés à faire des enfants que les pauvres locaux, aussi. Si l’on vient d’une culture qui réprouve la contraception, par exemple, dont la religion réclame son dû… Après tout, ce sont plutôt des catholiques traditionalistes qui font le plus d’enfants, par chez nous. Le bigot se reproduit volontiers, paraît-il. Par ailleurs, il ne faut pas négliger une autre donnée culturelle : c’est le fait qu’à l’ère de l’individualisme forcené, où il importe de « se réaliser », l’idée d’engendrer une personne intégralement dépendante de soi occasionnera fatalement des conflits intestins entre désir d’enfant et jouissance personnelle. De manière fascinante, le féminisme, censé libérer les femmes du joug du patriarcat ainsi que de la tyrannie de la maternité, les enjoint souvent à n’exister que pour elles-mêmes en rejoignant par inadvertance le camp du libéralisme le plus jouisseur…
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whileiamdying · 4 years
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Le Goût de la cerise, conte philosophique et politique d’Abbas Kiarostami, en DVD et Blu-ray
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Palme d’or 1997 ex-aequo avec L’Anguille, de Shohei Imamura, Le Goût de la cerise contient toutes les qualités habituelles au grand cinéaste iranien Abbas Kiarostami, des qualités que l’édition DVD et Blu-ray sortie chez MK2 et Potemkine nous permet de savourer.
« Une mûre m’a sauvé la vie »
La Palme d’or attribuée au Goût de la cerise, en 1997, a des allures de couronnement de la carrière du cinéaste iranien Abbas Kiarostami. Cela faisait déjà bien 25 ans que le réalisateur était à l’heure, mais c’est surtout depuis la fin des années 80 qu’il est reconnu comme un des plus grands cinéastes de son temps. Quand il arrive au Goût de la cerise, il vient déjà de nous offrir une liste impressionnante de chefs-d’oeuvre, parmi lesquels la trilogie de Koker (Où est la maison de mon ami ?, Et la vie continue, Au travers des oliviers) ou le magnifique Close-Up. Voir un film de Kiarostami, c’est l’assurance de profiter de ses grandes qualités, aussi bien dans l’écriture que l’esthétique ou le sens du rythme. Kiarostami, ce sont des rencontres pleines d’humanité, qui donnent lieu à des dialogues d’une grande profondeur.
Voyage vers la mort
Ces qualités se retrouvent dans Le Goût de la cerise, qui se présente d’emblée comme un film caractéristique du cinéma d’Abbas Kiarostami. D’abord, nous avons un personnage qui voyage, en quête de quelqu’un. Depuis Le Passager, un de ses premiers longs métrages, cette représentation du voyage comme une quête est au cœur de la filmographie de l’Iranien. Et dès les premières images, ce trajet au cœur de Téhéran donne une dimension sociale au film. L’Iran est un pays socialement sinistré, où des ouvriers doivent attendre sur les trottoirs qu’un hypothétique patron vienne les engager à la journée. Ils se ruent sur la voiture du protagoniste, dont nous ne connaissons pas alors le nom. Plus loin, en sortant de la ville, la voiture passera dans des terrains vagues dans lesquels jouent des enfants. En quelques images, sans forcer le trait, Kiarostami impose l’image d’un pays où la vie est pour le moins compliquée.
A la différence d’autres films, ce voyage du Goût de la cerise s’annonce lui aussi complexe. Les premières scènes entretiennent un double mystère : qui est le protagoniste ? Et que cherche-t-il ? Il nous faudra pas loin d’une demi-heure pour répondre en même temps à ces deux questions. Monsieur Badii (dont nous ne connaîtrons jamais le prénom) cherche quelqu’un qui puisse l’aider à se suicider. Il va donc sillonner routes et chemins, dans la campagne proche de la capitale, à la recherche d’un homme qu’il pourra convaincre.
Trois rencontres
Le film se structurera autour de trois personnes que Badii prendra dans sa voiture et qu’il essayera de persuader. Trois personnes très symboliques et représentatives de la société iranienne : le premier est soldat, le second est étudiant en religion (l’armée et la religion, les deux piliers de la République Islamique), le troisième est… taxidermiste, un de ces petits artisans qui font vraiment vivre le pays. Et ces personnages sont aussi représentatifs de la diversité culturelle du pays : Kurde, Afghan, Turc, Kiarostami nous donne l’image d’un pays multiethnique.
Bien entendu, ces rencontres sont avant tout remplies d’humanité. On sait l’amour du réalisateur pour ses personnages, on connaît sa capacité à créer des êtres véritablement humains. Ici aussi, ça ne manque pas. Il suffit de voir le regard baissé du soldat pour partager son désarroi. Un plan sur le regard triste de Badii nous range alors de son côté également.
Cependant, la grande qualité de Kiarostami, c’est de transformer ces rencontres en de véritables dialogues philosophiques, comme on pourrait en croiser chez Platon ou Diderot. L’obéissance à la loi, le sens de la charité, etc. Mais ces rencontres si symboliques donnent aussi au Goût de la cerise la dimension d’un conte. Ainsi, le film joue sur plusieurs niveaux, depuis le réalisme social jusqu’au conte philosophique.
Rappelons que le suicide est interdit en Iran, et ce que demande Badii (non pas qu’on le tue, mais que l’on enterre son corps) est punissable par la loi. D’un certain côté, il place ses interlocuteurs dans la position d’Antigone.
Voyage symbolique
L’écriture et la réalisation de Kiarostami émaillent le film de symboles. Nous l’avons déjà dit, les quatre personnages principaux symbolisent la société iranienne dans son ensemble. Le voyage lui-même est fortement symbolique : au début, la voiture semble perdue dans les rues de Téhéran, errant, ne sachant pas où aller, tournant en rond. Puis, pendant une heure environ, elle effectue immanquablement le même trajet, passant par les mêmes lieux, sur le même chemin, qui aboutit inéluctablement au trou que Badii a creusé en guise de future tombe. Comme une impasse, une aporie, une impossibilité d’aller ailleurs.
La dernière rencontre (le taxidermiste) s’oppose aux deux autres par tout un système de procédés. D’abord, le trajet s’effectue en sens inverse, la voiture redescendant de la montagne aride pour retourner vers la ville vivante (où Badii se retrouvera au milieu de groupes d’enfants). Ensuite, alors que le dialogue avec les deux premiers passagers était constamment perturbé dans des bruits extérieurs (klaxons, camions qui passent, bruits d’un chantier…) qui masquaient les propos des personnages, rien ne vient gêner le troisième entretien.
Enfin, le dernier symbole est des plus importants. Le film se déroule en une journée, et la troisième rencontre a lieu en soirée. La montagne aride et poussiéreuse où se déroule le film, lieu sec où rien ne semble pouvoir vivre, se pare alors d’une splendide couleur orangée dans les rayons du soleil couchant. Si le film répète souvent les mêmes plans (symboles d’une vie qui n’avance pas), ces images vespérales changent complètement le point de vue que nous avons sur ce décor (correspondant ainsi parfaitement aux propos tenus par le taxidermiste). Ainsi, loin de faire un drame sordide sur le suicide, Kiarostami réalise un film d’une grande sérénité. Trouver la beauté à travers l’aridité : une des nombreuses leçons données par le grand réalisateur iranien dans Le Goût de la cerise.
— Herve Aubert
L’édition DVD
Le film est proposé par Potemkine et MK2 dans un très beau combo DVD-Blu-ray. La qualité de l’image et du son ne font que rendre justice à ce grand film et nous permettent d’en savourer toutes les subtilités.
Côté suppléments, le Blu-ray nous en propose trois. Tout d’abord un entretien passionnant avec le critique Jean-Michel Frodon, qui analyse précisément le film (supplément présent aussi bien sur le DVD que sur le Blu-ray), puis deux documentaires réalisés par le fils d’Abbas Kiarostami pendant la préparation ou le tournage du Goût de la cerise.
Caractéristiques :
Version originale sous-titrée en français Son Stéréo Format de l’image : 1.66 Couleurs Durée DVD : 95 minutes Durée Blu-ray : 99 minutes
Suppléments de programme :
Le film vu par Jean-Michel Frodon (25 minutes) Sohanak, de Bahman Kiarostami (59 minutes, uniquement sur Blu-ray) Projet, de Bahman Kiarostami (44 minutes, uniquement sur Blu-ray)
Le Goût de la cerise : bande annonce
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vasilzelenak · 4 years
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FRERE K 16 octobre 2012 Mon nom est FRÈRE K. Frères et Sœurs en humanité, je vous apporte la Paix. Et vivons un moment de Communion et de Fusion, avant que j'exprime un certain nombre d'éléments, qui peuvent vous aider, durant cette période, à bien saisir le sens de ce qui va se passer, et se passe, déjà, en vous. ... Partage du Don de la Grâce ... Nous allons nous pencher, si vous le voulez bien, sur des éléments qui vous sont connus, et qui concernent, tout d'abord, l'histoire de ce monde (en tout cas dans ce qui est perceptible, dans ce qui est observable, aujourd'hui même). Pour vous tous, qui êtes dans une certaine démarche, il vous est devenu plus accessible de vivre la réalité de ce monde, et d'approcher une autre Réalité. Ceci découle directement des transformations enclenchées, voilà maintenant un certain nombre de dizaines d'années, et qui touchent (comme vous le savez) à leur échéance. Mais je voudrais vous faire regarder l'état de ce monde. Le regarder objectivement, avec les yeux de la raison, de l'intellect et du mental. Il est clair et apparent, pour chaque Frère et Sœur, vivant ou ne vivant pas d'accès à d'autres états de la conscience, et à d'autres expériences, que chacun va considérer la vie à l'aune de son propre regard, à l'aune de sa propre perception, et du propre déroulement de sa vie. Et que, bien sûr, il est indéniable que certains êtres ont pu, quelles que soient les circonstances du monde, trouver, en quelque sorte, leur monde Intérieur, et manifester un état, je dirais, sans commune mesure avec ce que nécessite le monde comme facteur d'adaptation, voire d'amélioration, voire de préservation (que cela concerne les activités affectives, professionnelles, ou sociales). Si nous nous penchons, d'un peu plus près, sur l'ensemble de ce qui est nommé religions ou principes philosophiques, ils nous montrent tous, et ils nous affirment tous qu'il existe un ailleurs. Que cet ailleurs soit nommé le ciel, le paradis, ou l'enfer n'y change rien, il existerait donc une autre réalité. Et cette autre réalité serait, bien sûr, bien plus légère, bien plus agréable que les conditions vécues par la conscience, sur ce monde. Il est fait état d'une chute. Il est fait état d'une occultation de la conscience. Il est fait état d'un certain nombre de descriptions de lois, appartenant à ce monde, et qui, quand elles sont suivies, sont censées permettre d'échapper, justement, aux conditions limitantes de ce monde et à l'ensemble des lois de ce monde. Ceci est présent, bien sûr, dans la plupart des religions monothéistes (si ce n'est toutes), comme dans des mondes où le polythéisme est la règle. Il existe un ailleurs. Cet ailleurs est toujours plus lumineux, plus joyeux, plus amour, plus libre que ce monde. La question légitime, au delà même de la croyance en ces modèles religieux, est, fondamentalement : qu'est-ce qui fait que la conscience humaine, limitée à un corps et dans cette vie, sent et vit, cette séparation, par rapport à cet ailleurs ? Je ne reviendrai pas, bien sûr, sur l'ensemble des mécanismes (que vous avez peut-être vécus) concernant le rapprochement Dimensionnel, la Translation Dimensionnelle, et les différentes manifestations de la conscience, en cours d'élaboration à sa propre Liberté. Mais il faut convenir que, quand nous regardons ces modèles religieux, quels qu'ils aient été, dans tous les temps (en tout cas, pour ce qui est accessible à la mémoire), il est toujours fait état de quelque chose de lumineux, situé ailleurs et, bien sûr, qui est (en quelque sorte) différé dans le temps. Le fait d'être différé dans le temps (que cela soit un objectif dit spirituel, ou un objectif social, moral, ou affectif), va vous induire, en permanence, à vous éloigner de l'Instant Présent. Comme si l'incarnation, avec ses règles, éloignait l'être humain de la spontanéité de l'Instant Présent, et du vécu de ce que vit, par exemple, un enfant, qui n'est concerné par aucune loi de ce monde (même s'il est présent dans ce monde), par son insouciance, sa Simplicité, et son enfance elle-même. Il existerait donc un principe de rédemption, une notion de faute originelle ou originale (si l'on peut dire), qui expliquerait, en quelque sorte, qu'il y ait quelque chose à conquérir, ou en tout cas, à reconquérir, et qui a donc été perdu. Si vous observez le résultat de ces croyances, il est obligé de constater (et vous ferez ce constat avec moi, sans discourir, parce qu'il est tellement évident et tellement apparent), qu'il y a une différence notable entre ce que nous vous disons, ce que vous vivez, et ce que vous donne à voir et que présente le monde (je dirais) à la communauté de l'humanité. Il existe, en effet, quel que soit le secteur auquel vous vous adressez, une notion d'objectif, cette notion d'objectif pouvant être inscrite dans les tâches à accomplir au sein d'une journée, comme les tâches d'un pays, comme les tâches d'une famille, ou encore, comme un objectif spirituel. L'apparition d'un objectif met, d'emblée, une notion de distance. Puisque l'amélioration, la solution, est toujours reportée à un temps ultérieur, et entretient, de sa façon bien spécifique, un mécanisme de projection de la conscience, qui l'éloigne, de manière aussi sûre et certaine que la négation, de ce qu'elle Est. C'est l'installation de cette linéarité du temps, auquel nous sommes tous soumis en incarnation (en tout cas, sur ce monde), qui induit les résistances et la souffrance. La plupart des mystiques, la plupart des êtres Réalisés ou Éveillés de ce monde, ont été (en quelque sorte) en dehors de leur temps, et en dehors du temps du monde. Ils se sont inscrits dans le Temps Éternel de leur Présent, de leur Présence. Ainsi, ils vous ont témoigné (où qu'ils soient situés dans le temps, dans le tissu social, ou le tissu culturel) la même Vérité. Bien sûr, il est des mots différents. Bien sûr, il est des expériences qui prennent des tonalités différentes, et dont, en quelque sorte, le témoignage et le rapport va être, en partie, déformé par le vécu antérieur. Mais il est indéniable qu'il existe quelque chose qui est indépendant de l'évolution de ce monde. Vous faire croire que l'évolution de ce monde va conduire d'un âge, appelé « âge sombre », à un « âge d'or », sans changer les fondements mêmes qui existent au sein de ce qui a créé ce monde, risque d'être très difficile à manifester, et même à réaliser. Et je dirais même que cela est strictement impossible. Lors de ma dernière incarnation, j'ai souvent insisté sur le fait que de se sentir en bonne santé, dans un monde malade, n'était pas, justement, une preuve de bonne santé, et encore moins d'équilibre. Alors, bien sûr, la Vie est indépendante des circonstances de ce monde, mais qui peut être en Vie s'il n'est pas Éveillé, ou Réveillé, à ce qu'il Est, justement, au-delà de ce monde ? Alors se pose, légitiment, la question du sens de ce monde : est-ce que ce monde (dans lequel nous sommes incarnés, et avons été incarnés) a pour objectif de se transformer par une lente maturation, par un changement d'objectif ? Bien sûr, vous savez vous-même, peut-être pour le vivre, que l'état d'être de l'Instant Présent ne dépend d'aucun objectif, et surtout pas d'une projection dans un temps ultérieur, mais bien, dans l'installation de l'Instant Présent, de la Présence, de l'Unité, dans la Couronne Radiante du Cœur. Quelles que soient les phrases, et les expressions, ou les perceptions, que vous pouvez décrire ou manifester dans votre vie, il est clair que les états obtenus par votre Conscience, de plus en plus, sont indépendants des circonstances habituelles du déroulement de la vie, sur ce monde. Alors, quel est le sens de ce monde ? Bien sûr, l'ensemble des religions ont proposé un temps ultérieur. Que ce temps ultérieur soit appelé le purgatoire, le paradis, ou l'enfer, il existe une forme de promesse en un temps ultérieur, meilleur, où tout sera résolu. Un ensemble d'enseignements spirituels ont pris le relais, depuis plus d'un siècle, pour essayer, à travers un système de fédération, un système d'adhésion, d'aller beaucoup plus loin. Et d'envisager une transformation de la Terre, allant vers un âge d'or, simplement en y insérant une plus grande lumière, et en abolissant un certain nombre de barrières, qui étaient existantes jusqu'à présent. Ces enseignements ont été parfaitement structurés. Ils ont été appelés les lois de l'âme, et vous ont amenés à élaborer des scénarios, qui s'inscrivent dans un temps et dans une roue zodiacale. Or, vous savez pertinemment, peut-être, pour l'avoir vécu, qu'il n'en est rien. Que la Réalisation, la Liberté, la Libération, et même l'Éveil, sont totalement indépendants des circonstances de ce monde, des circonstances de votre personne, des circonstances de votre vie, et même de la vie. Ce qui se produit, à ce moment-là, est une rupture. La rupture individuelle conduit à la Libération. Elle vous conduit au-delà des Voiles. Elle vous amène à voir au-delà de l'apparence, au-delà des causes, au-delà des conséquences. À voir ce qui se cache, en quelque sorte, derrière le rideau, à l'extérieur de ce monde. Seul celui qui a rompu les Voiles de l'enfermement, seul celui qui est établi dans sa Présence, ou dans l'Absolu, va pouvoir, réellement, pénétrer l'au-delà, au-delà de toute limite. Et vous décrire un état, qui est indépendant des circonstances de ce monde, indépendant, même, des circonstances de la propre vie de la personne. Certains intervenants ont insisté sur cette notion de dés-identification, de délocalisation de la conscience. Les mécanismes Vibratoires, comme dans les différents Yogas qui vous ont été donnés, se destinaient tous à vous permettre, réellement, de sortir de l'illusion, et de considérer un autre niveau de Réalité, je dirais Absolu, par rapport au relatif de ce monde. Il découle qu'il existe un mécanisme de rupture. Et tant que ce mécanisme de rupture n'est pas vécu, il ne peut exister que des formes de projection de la conscience, un peu à la façon d'un amour projeté, qui permettrait (en quelque sorte) d'élaborer un idéal, un objectif, ou un but. Ceci est fort louable. Parce qu'au sein de ce monde, la linéarité du temps conduit systématiquement (et ce, dans tous les secteurs de vie) à conduire un objectif, et à essayer de s'y tenir (que cela doit au sein d'une union amoureuse, que cela soit d'études, que cela soit même au sein d'un objectif spirituel). La plupart des Frères et Sœurs inscrits dans cette logique, qu'elle soit sociale ou spirituelle, sont incapables de percevoir que, justement, la présence d'un objectif, situé dans le temps, les éloigne de ce qu'ils Sont, de manière définitive. Aucune linéarité ne conduit à l'abolition de la linéarité. Aucune vision temporelle, même par un esprit Éveillé, ne peut conduire à la Libération et à la Liberté. Ce monde n'a qu'un sens, c'est de vous faire découvrir le Monde sans Ombre. Le Monde sans Ombre, ou Monde multidimensionnel Unifié, est celui qui va vous permettre, par l'expérience même de votre Conscience (ou par l'existence d'un état au-delà de tout état, où n'existe plus la Conscience qui observe), de réaliser que ce monde est un non sens. Son seul sens est donc inscrit dans sa propre Transmutation. Au-delà des phrases prononcées par le Commandeur (ndr : O.M. AÏVANHOV) concernant la chenille et le papillon, au-delà des phrases comme le « grille-planète », il est évident que rien, sur ce monde, ne peut aller dans le sens d'une amélioration. Si ceux qui ont porté la bonne parole ont permis d'ériger certaines religions (au travers ne serait-ce que de l'amour, ou de la compassion, ou encore, de principes philosophiques, comme dans le bouddhisme), il est évident que le monde n'a pas suivi cette voie et n'a jamais été Libéré de quoi que ce soit, et en particulier, de tout ce qui avait été nommé la prédation et la compétition. Voilà moins de quatre semaines, un ensemble d'évènements, produits sur la Terre, ont permis de mettre fin aux Lignes de Prédation (ndr : voir en particulier à ce sujet l'intervention de SERETI du 30 septembre 2012, dans la rubrique « messages à lire »). Et de mettre aussi en branle (je dirais) la liquidation des Lignes de Prédation personnelles induites par soi-même, induites par la chair, induites par le sang, induites par l'habitude, induites par la mémoire, et aussi, induites par la projection au sein d'un but, ou d'un idéal, à réaliser. Celui qui réalise son état de Libération, et qui est donc Absolu, échappe totalement au conditionnement de ce monde. Il échappe donc au Système de Contrôle du Mental Humain. Il échappe donc aux Lignes de Prédation (quand elles existaient), et aussi à ses propres Lignes de Prédation personnelles, inscrites dans tous les mécanismes de survie et de continuation (de l'espèce, comme de la personnalité). Que vont vous dire ces êtres-là ? Ils vous diront tous que ce monde est une illusion, que rien n'y est réel. Certains iront jusqu'à dire que la vie est apparue, et qu'elle disparaitra un jour. Que ce n'est qu'un jeu de la Conscience, et qu'il n'y a pas d'autre but que d'expérimenter la vie, sans aucun sens d'une amélioration ou d'une aggravation. Et pourtant, ce qui est observé, objectivement, à la surface de ce monde, et en particulier depuis un siècle, n'est certainement pas un renouveau spirituel mais, bien, l'apparition de prédations de plus en plus importantes. Même s'il est incontestable que la conscience globale de l'humanité semble s'Éveiller, le résultat obtenu (et visible, sur Terre), pour les trois quarts de la planète, n'est qu'un appauvrissement, que le manque d'une chose ou d'une autre. Ainsi donc, si vous observez, objectivement, non pas ce qui se passe, en vous, non pas ce que vous vivez, mais ce que vous donne à voir, avec l'œil de la raison, le monde, il est évident que quelque chose ne va pas. Comment est-ce que ce « quelque chose ne va pas » pourrait être amélioré, simplement, en y amenant de la Lumière ? Simplement, en espérant que la Lumière va transformer, petit à petit, les choses, pour (en quelque sorte) créer une société idéale, inscrite dans la vie ? Ayant des objectifs qui ne seraient plus ceux d'une amélioration, ni d'un ciel, mais bien, simplement, vivre la vie (inscrite entre cette naissance et cette mort, ou entre d'autres naissances et d'autres morts). Il ne peut en être, en aucun cas, la finalité. En effet, comment imaginer que quelque chose qui est imparfait, que quelque chose où s'exprime la loi d'action/ réaction, puisse un jour se terminer, de lui-même, en un monde meilleur, en un monde idéal ? L'ensemble des mondes meilleurs et des mondes idéaux, ne sont que la projection de la conscience humaine, à travers un objectif et un but. Qui, de par leur existence même, éloignent la conscience, individuelle et collective, de l'Instant Présent et de l'Éternité. Tant que vous déterminez un objectif inscrit dans un éphémère (que cet objectif concerne l'évolution de votre vie, l'évolution du groupe social, ou l'évolution de l'humanité), vous inscrivez cette humanité, et vous-même, au sein d'une illusion. Alors, bien sûr, certains Frères et Sœurs ont besoin de mâturer, c'est-à-dire, d'expérimenter cette illusion, jusqu'à un certain point. La maturité spirituelle, comme cela a été défini (ndr : voir notamment l'intervention de BIDI du 5 octobre 2012), est, en quelque sorte, le moment où vous prenez, réellement, conscience de l'inutilité de toutes les gesticulations, dans un sens ou un autre. Bien sûr, la vie s'accompagne d'objectifs. La conscience humaine va se fier à ces objectifs, tels qu'ils lui apparaissent, à ses sens. Vous vous couchez, quand le soleil se couche. Vous vous réveillez le matin, pour aller travailler, ou vaquer à vos occupations. Quelles que soient les activités que vous menez, elles sont donc conditionnées par le rythme de la société elle-même, ainsi que les rythmes biologiques (et même cellulaires), qui sont inscrits dans le fonctionnement de ce monde même. Que se passe-t-il pour celui qui sort de ce monde ? Que cela soit au sein même des sphères astrales, au sein des Sphères de Lumière Vibrale, ou encore en Absolu, ou encore en Êtreté ? La réalité des autres mondes est bien plus tangible, bien plus réelle, bien plus amour, bien plus harmonieuse, et bien plus réelle que ce monde. Alors, comment imaginer que ce monde puisse se transformer en un monde de l'au-delà ? Comment imaginer que la vie (au sens carboné, où vous l'entendez) puisse un jour s'arrêter, pour vous rendre à ce que vous Êtes ? Ce que vous Êtes, n'est pas ce que vous croyez. Ce que vous Êtes, n'est pas ce que vous vivez : nous vous l'avons, en quelque sorte, exprimé de multiples façons. Nous vous avons demandé, et nous vous avons prié, de vivre, vous-même, vos expériences (qu'elles soient Vibrales, ou qu'elles soient de toute autre nature). Mais, avec l'œil de la raison, vous constatez, de vous-même, que l'ensemble de ce qui est vécu sur cette Terre (que cela soit les guerres, les compétitions, l'économie, le social, l'affectif) évolue vers quelque chose qui est toujours dirigé vers un avenir. Or, l'avenir n'est absolument pas inscrit dans l'Éternité : il n'est qu'un idéal social (personnel ou collectif), qui entretient le rêve et l'illusion, afin de le maintenir réel. Sortir de l'illusion, ce n'est donc pas fuir ce monde, mais y être pleinement Présent. Mais pleinement Présent, non pas au monde, mais à Soi-même, au sein de l'Instant Présent. Ce n'est qu'en réalisant cela que la maturité spirituelle arrive. Et qu'elle va se traduire par la compréhension et le vécu que ce monde n'est, réellement, qu'une illusion totale (et que je qualifierais, d'ailleurs, d'absurde). Ceux qui voient, dans la vie, un principe d'amélioration, vivent leur vérité. Ils sont persuadés, et ils sont même convaincus (de par leurs expériences, de par leurs projections) qu'il existera un avenir meilleur, nécessairement, du fait de l'évolution de la conscience humaine et de sa transformation, par l'ouverture à l'amour et l'ouverture à la Vibration. Les signes du Ciel arrivant jusqu'à vous, les signes de la Terre, ce que vous vivez au niveau des signes de votre Conscience, vous donne (et vous donnera, de plus en plus) à voir et à vivre qu'il ne peut en être ainsi. Que la Transmutation et la Translation Dimensionnelle, que l'Ascension de la Terre et votre Ascension, ne peut se faire que par la disparition de l'ancien. La disparition de l'ancien se fait naturellement : seule, la résistance peut opposer, et s'opposer, à cette propre Libération. Les résistances sont le jeu de la dualité et, en particulier, les résistances sont issues, en permanence, de la poursuite d'un objectif qui est décalé dans un temps ultérieur, qui est soit demain, soit mille ans, soit un an. Quel que soit ce temps ultérieur dans lequel est déplacé l'objectif, il vous éloigne de l'Instant Présent. Et il vous fait éviter, de manière quasi naturelle, l'accès à ce que vous Êtes, en Vérité et en Éternité. Les circonstances de ce monde changent. Elles changent dans le sens d'une aggravation, du point de vue de la personnalité. Personne, de par ce monde, ne pourra contester les effets (quelle que soit sa vie, et quel que soit son état de conscience) de ce que vous nommez la crise, que cette crise concerne les écosystèmes de la Terre, les systèmes économiques, les systèmes sociaux, les systèmes politiques, les systèmes familiaux - bref, l'ensemble des systèmes sociétaux. La société vous a été vendue comme une valeur de sécurité, c'est-à-dire des règles sociales, qui vont permettre de définir des évolutions, des conventions morales et sociales, pour chaque individu, qui sont le garant de la stabilité de la société. Or, aucune société, quelle qu'elle soit, aucune organisation hiérarchique, ne peut vous conduire à la Liberté et à la Libération. Tant qu'il y a fédération de la conscience (entre un groupe donné d'individus, ou pour l'ensemble de la planète) à travers un objectif futur, il y a éloignement de la Vérité, et distanciation par rapport à ce que vous Êtes, en Vérité et en Absolu. Comprendre cela est la maturité spirituelle. Comprendre qu'il n'y a pas d'issue au sein de ce monde, si ce n'est que la stabilisation d'un état précaire, mais que jamais l'éphémère ne vous fera découvrir l'Éternel, et l'Éternité. Alors, à ce moment-là, s'enclenche un processus. Ces processus, vous les avez vécus, pour certains, à marche forcée. Ils ont été accélérés et amplifiés par ce qui a été nommé la descente du Supramental, ou de l'Esprit Saint, depuis, déjà, une génération. Ceci s'est amplifié, au fur et à mesure du temps, et a permis à certains Frères et Sœurs incarnés de se retrouver à vivre des états non ordinaires de la conscience. Où il y avait, clairement, la perception d'une Conscience n'ayant plus rien à voir avec ce monde, n'ayant plus rien à voir avec l'organisation sociale ou sociétale de ce monde. Ce qu'est amené à vivre le collectif est exactement la même chose. Bien sûr, vivre cela, au niveau collectif, inscrit dans le Choc de l'Humanité, ne fait que traduire la mise face à un choix. Et ce choix se résume entre l'Éternel et l'éphémère. Ce qui a été nommé, en d'autres circonstances, par les Étoiles : la peur ou l'Amour. Au-delà de la peur ou l'Amour, il y a aussi la poursuite d'un objectif, ou la conscientisation qu'il ne peut exister d'objectif. Tout dépend de ce positionnement. Et de ce positionnement de qui vous Êtes, et de votre conscience, se traduira la façon de vivre ce qui est à vivre, durant cette période qui s'annonce. Ainsi, le sens de ce monde, c'est qu'il n'a pas de sens. Ce qui a un sens, c'est la Vie. Bien évidemment, ce monde existe parce que la Vie y est présente, même en quantité limitée et restreinte (du fait même de la falsification, ayant existée depuis de très nombreuses générations). Mais est-ce que la Vie est cela ? Est-ce que celui qui ne connaît pas la Vie de l'au-delà, peut parler de la Vie de l'au-delà, et comparer la Vie de l'au-delà avec la vie manifestée au sein de ce monde ? Seul, celui qui est installé dans l'Instant Présent (et qui ne dépend, donc, d'aucun objectif, d'aucune certitude intérieure, d'aucun conditionnement, d'aucune programmation, et d'aucune prédation) est à même de définir la différence, fondamentale et majeure, entre la Vie au-delà de ce monde, et la vie sur ce monde. Quelqu'un a dit, voilà deux mille ans : « vous êtes sur ce monde, mais vous n'Êtes pas de ce monde ». Ces paroles sont tout à fait authentiques, et traduisent la Vérité. Bien sûr, nous vous avons évoqué, tout au long de ces années, le principe des Origines Stellaires, de votre Filiation Stellaire, de votre Origine Stellaire, de vos quatre Éléments constitutifs. Ceci a été destiné, progressivement, à vous faire sortir de tout objectif. L'Abandon du Soi faisant, en quelque sorte, résilier l'objectif d'une réalisation quelconque, puisque tous, nous avons insisté que la seule Réalisation possible est la Libération. Et que celle-ci ne dépend d'aucune circonstance passée ou future, puisqu'elle s'inscrit, de manière absolument certaine, dans l'Ici et Maintenant, le fameux Hic et Nunc, le fameux Instant Présent. Est-ce que l'Instant Présent a à voir avec l'instant suivant ? Tant que cet instant présent est conditionné par la personnalité, et tant qu'il est constitué par une sorte d'immaturité spirituelle (vous faisant considérer que vous venez d'un passé, et que vous allez vers un futur), vous n'êtes pas Libres. Ce qui est obtenu, dans ce présent-là, est donc conditionné par l'expérience passée, ou par l'expérience à venir. La vraie Vie n'est pas dans l'expérience. Elle est au-delà de la conscience de l'expérience, elle est au-delà de l'expérience de la conscience, elle est au-delà de LA SOURCE. Et elle se situe dans ce qui n'a jamais bougé, qui n'est jamais apparu et n'a jamais disparu. Et quand nous vous disons que nous sommes, tous, cela, sans aucune exception, il faut bien admettre qu'il existe un rêve solide. Ce rêve solide est celui de l'Attraction et de la Vision, tel que je l'ai exprimé voilà deux ans (ndr : ses interventions des 6 et 7 juillet 2011), concernant l'emplacement de la conscience au sein de la linéarité. La fin des Lignes de Prédation s'accompagne, dans les jours qui viennent, de la fin de l'Axe ATTRACTION / VISION, c'est-à-dire la fin de la prédation Intérieure, interne, personnelle, et non seulement collective ou planétaire. La fin des Lignes de Prédation met fin à l'objectif. Elle met fin à la projection au sein d'une linéarité temporelle, qui vous éloigne de la Libération. C'est ce processus qui est strictement en cours, à titre individuel, aussi. Et qui vous conduit à vivre des moments d'absence, des moments qui ont été qualifiés de Passage, ou de Basculement, d'un état à un autre. L'appropriation, par la Lumière, de ce monde, est la restitution à sa Liberté. Vous ne pouvez être Libres tant que vous êtes inscrits dans un objectif. Vous ne pouvez être Libres tant que vous dépendez des circonstances de ce monde, même, dans lequel vous êtes. Vous êtes Libres à partir du moment où vous ne rejetez pas ce monde mais où vous êtes conscients (totalement, par votre maturité) que vous y êtes présents mais que, y être présent, ne représente pas ce que vous Êtes, au-delà de toute personne, au-delà de tout objectif spirituel et de toute projection. Les mécanismes de la conscience visant à vous faire sortir, justement, des projections de la conscience, sont les mêmes que ceux qui vous ont été explicités concernant l'amour projeté et l'amour Vibral. C'est exactement le même mécanisme qui est à l'œuvre. Découvrir ce que vous Êtes, être donc Libéré, s'accompagne de cette maturité spirituelle. Tant qu'il existe un rêve (que ce rêve soit logique pour celui qui est incarné et qui ne connaît pas ce qui est au-delà de l'incarnation), il ne peut concevoir qu'il puisse exister quelque chose qui échappe au temps, quelque chose qui échappe à un objectif (et qui a toujours été là) puisque sa conscience est placée dans un point de vue qui l'a enfermé, lui-même, au sein de l'axe Attraction-Vision. Le Retournement de l'Âme, effectué par les différents Passages (en particulier, celui d'il y a presque deux ans, réalisé par l'Archange URIEL : l'ultime Retournement de l'ego au Cœur, faisant et réalisant le Passage de la Porte Étroite, l'établissement au sein du Cœur Ascensionnel, au sein des différents marqueurs Vibratoires qui vous ont été donnés de vivre), va vous rapprocher, de manière inéluctable, de l'Instant Présent. L'Instant Présent, l'Absolu, l'Ultime Présence, l'Ultime Unité n'ont que faire des circonstances de ce monde, que cela soit de votre vie, de vos liens, quels qu'ils soient, de vos attachements, quels qu'ils soient. La fin des Lignes de Prédation met fin au réflexe de survie existant au sein des deux premiers centres énergétiques mais met fin, aussi, à la prééminence de l'axe Attraction-Vision. Certaines Étoiles vous ont parlé des possibles manifestations existant au sein des Portes Attraction et Vision, traduisant, justement, cet ultime Retournement. Des points de douleur, survenant au niveau du plexus solaire, comme au niveau de ce qui est nommé le huitième corps (ndr : point OD de la poitrine), traduisent, très exactement, cette période de questionnements ultimes visant à vous faire sortir du relatif, pour vous faire entrer dans l'Absolu. Les manifestations, exprimées comme « résistances », juste avant moi, par UN AMI (ndr : son intervention du 16 octobre 2012, dans la rubrique « messages à lire ») correspondent, très exactement, aussi, au processus de Libération qui est en cours. La Libération peut être obtenue, non pas par la négation du passé ou du futur, mais bien par, en quelque sorte, l'extraction de tout passé et tout futur, afin de s'installer, pleinement et totalement, dans l'Instant Présent. Le rôle de la Lumière Vibrale, le rôle du Supramental, le rôle des Vibrations de la Conscience (puisque la Conscience est Vibration) n'ont eu qu'un seul but : c'est de vous rapprocher de cet Instant. Certains d'entre vous ont vécu cet Instant dès l'apparition de l'Onde de Vie. Certains le vivent encore (que cela soit par le Manteau Bleu de la Grâce ou par l'Onde de Vie elle-même), vous donnant à vous installer dans une pérennité. Vous installant dans cette pérennité, cet Absolu ou cette Infinie Présence, vous remarquez alors que vous continuez à exister bien plus, même sans voyager ailleurs que sur ce monde, que sur ce monde lui-même. Étant bien plus que sur ce monde, étant bien plus que ce que vous êtes sur ce monde, il vous est alors offert la possibilité de réaliser la persistance, au-delà de tout éphémère, de ce que vous Êtes, en Vérité. Nombre d'intervenants vous ont dit que vous ne pouvez définir ce que vous Êtes : vous ne pouviez l'approcher qu'en le vivant de l'Intérieur, en quelque sorte. Or, ceci ne peut exister tant qu'il existe une projection dans un futur, quel qu'il soit. Nous sommes parfaitement conscients que nombre d'enseignements ont visé, très exactement, à l'inverse, c'est-à-dire de vous faire entretenir un idéal d'un Âge d'Or ou d'une Terre régénérée par l'Amour (que cela soit par l'Alignement avec le Centre galactique, par le travail personnel, ou encore par le travail de la Terre, ou encore par le travail de la Confédération Intergalactique des Mondes Libres). Il n'en est rien. Votre niveau de réalité est dans un état de telle résistance et de prédation (qui, même en voyant la fin des Lignes de Prédation, personnelles ou collectives, même en voyant la fin du Système de Contrôle du Mental Humain), qu'il ne permet pas une solution de continuité, en conservant, en quelque sorte, les bases historiques, les bases mémorielles, de ce monde tel que vous le connaissez. Il existe donc (et dès l'instant où la maturité spirituelle vous le fait voir) un mécanisme de rupture totale. Ce changement d'équilibre, pour obtenir un nouvel équilibre, ne peut se faire au sein d'une ancienne forme, au sein d'un ancien corps, au sein d'une ancienne mémoire. Nous sommes, aussi, parfaitement conscients que les mémoires, telles qu'elles vous sont évoquées par nombre d'enseignements, sont des éléments de repère qui vous permettent, en vous appuyant dessus, de vos libérer, justement, de ces éléments mémoriels qui vous affectent. Il est toujours possible de se libérer d'un élément mémoriel. Mais cela peut vous prendre l'Éternité. La seule façon, dans ce temps actuel à vivre, de vous libérer, c'est de concevoir que vous l'êtes déjà. C'est-à-dire de ne pas projeter un but de Libération, de ne pas projeter une conséquence mémorielle ou une conséquence future. La maturité spirituelle, c'est donc l'installation, totale, dans l'Instant Présent. Cette installation dans l'Instant Présent va réaliser, au travers de l'Alignement spontané qui se produit à ce moment-là, une rupture de continuité de conscience. C'est dans cette rupture de continuité de conscience que vous découvrirez qui vous Êtes. Même si, pour beaucoup d'entre vous, cela s'assimile, encore, beaucoup plus, à un mécanisme appelé sommeil plutôt que Turiya, il n'en est rien. Le marqueur même de votre Libération peut, pour certains d'entre vous (et je dirais, même, pour la plupart d'entre vous), se présenter par des épisodes comme d'obscurcissement totale de la conscience que vous assimilez, pour l'instant, à du sommeil. Il n'y a pas d'autre façon de sortir du rêve et de l'illusion qu'effectivement de se réveiller. Ce réveil se fait par intermittence. Il se fait par une notion de Passage, de Basculement, d'un état à un autre, qui vise tous, sans aucune exception, au-delà de tout déroulement temporel, à vous faire installer dans un temps beaucoup plus large que celui qui considère les trois temps séparés : présent, passé, futur. Ainsi donc, en échappant au temps, non pas comme un refus de l'incarnation ou un refus de ce monde, mais en acceptant de voir clairement les choses (que cela soit avec l'œil de la vision, l'œil de la raison, l'œil Intérieur ou l'œil du Cœur), il en est exactement de même. Allez au-delà des apparences, allez au-delà de la douleur et du conflit et voyez ce qui se joue, réellement. Ce qui se joue, réellement, à travers certaines lois d'attraction et de vision (qui vont cesser), c'est la poursuite de l'Illusion. La mise à mal de l'axe Attraction-Vision, le Retournement de l'Âme vers l'Esprit, le Passage de la Porte Étroite, la conjonction de l'Onde de Vie et du Manteau Bleu de la Grâce, l'installation au sein du Cœur Ascensionnel et le déploiement du Cœur Ascensionnel, vont vous permettre de réaliser, simultanément (à titre individuel et, de plus en plus, à titre collectif), la compréhension que ce monde n'est qu'une matrice de nature informatique ayant créé et ayant été créée à partir d'un code binaire. Ce code binaire est le principe même de l'enfermement, c'est-à-dire la dualité. Apercevons ce monde pour ce qu'il est : comme une construction n'ayant d'autre sujet et d'autre objet que sa propre perpétuation. Il vous deviendra de plus en plus facile de vous extraire de cette Illusion par les différents chocs vécus, à titre personnel, à titre social, à titre collectif et enfin, à titre planétaire, et à titre de l'ensemble du système solaire. La maturité spirituelle est donc ce qui va découler de votre façon de vivre l'extraction de votre propre illusion. Cette extraction ne se réalise, uniquement, que si la maturité spirituelle est elle-même présente, que si vous acceptez de voir, logiquement (c'est-à-dire avec l'Oeil réel), les circonstances de ce monde et les circonstances de votre propre vie. Cela vous libèrera d'un poids et, effectivement, dans cet ultime Basculement, ces ultimes Passages (correspondant à l'Ultime Unité ou à l'Absolu), vous constaterez que tout ce qui était résistance ou poids, obstacle, interrogation, questionnement, disparaîtront d'eux-mêmes. Là, est la Libération. Il n'y a rien d'autre à faire. Il n'y a rien à accomplir. Il y a juste, en quelque sorte, à prendre conscience de cela, dans l'Instant Présent. De plus en plus, il vous apparaîtra comme aisé de Basculer d'un état à un autre : du sommeil à l'éveil, du sommeil au rêve, du rêve à l'éveil, de l'Éveil à la Liberté. Tout cela, en poursuivant l'incarnation, sur ce monde, jusqu'à la limite souhaitable. Ainsi, le sens de ce monde vous apparaîtra comme totalement dépourvu de sens. Il existe des sens, il existe des lois, sur ce monde mais, comme cela a été dit, ce n'est, en aucun cas, les lois de la Liberté, les lois des Univers Libres (qui ne sont pas enfermés). Prendre conscience de la prison, prendre conscience du théâtre, ou encore des différentes couches de l'oignon (quel que soit l'ensemble de phrases que nous vous avons proposées, les uns et les autres) : ce travail, c'est ce que vous êtes, très précisément, en train de réaliser, et je dirais qu'il se réalise indépendamment de votre volonté, indépendamment de la volonté de la Terre, et indépendamment de la volonté de LA SOURCE. Puisque la logique de ce monde est une logique absurde : c'est une logique où tout se consume, où tout disparaît, où tout n'est qu'éphémère. La disparition de l'éphémère est donc le gage de l'apparition de l'Éternité. L'éphémère ne peut se substituer à l'Éternité et, en aucun cas, l'éphémère ne peut devenir Éternité, du fait même des Lignes de Prédation et du fait même de ce qui a existé, depuis des temps extrêmement longs, concernant l'axe Attraction-Vision. La libération de l'axe Attraction-Vision (qui a commencé à se manifester lors de la libération du Soleil, par l'apparition de la vision éthérique, par la perception des Particules Adamantines et, plus récemment, depuis la libération de la Terre et par l'apparition du Canal Marial, la possibilité de rentrer en contact Vibratoire avec nous), vous a donné un aperçu de ce qu'est la Vraie Vie. La maturité consiste donc, non pas à rejeter quoi que ce soit, mais à être simplement lucide de ce qui est l'éphémère et de ce qui est l'Éternité. Être lucide de cela, c'est abandonner la peur et rentrer de plain-pied, et à cœur joie, dans l'Amour. L'Amour n'a que faire de ce monde. L'Amour n'a que faire des circonstances de ce monde, n'a que faire de tout le déroulement de la vie de ce monde. Et pourtant, l'Amour est présent en ce monde. Sans ça, il n'y aurait aucune vie. Mais c'est un Amour qui a été, comme vous le savez, raréfié, amputé, et mis en dualité avec la peur. Toute la vie humaine et toutes les expériences humaines (que nous avons, tous, connues) s'inscrivent toujours sous le principe de la joie ou de la douleur, de la souffrance ou de la paix. Et ceci est permanent. Les Demeures de Paix suprêmes, appelées ainsi, vous démontreront, par l'expérience (si ce n'est pas déjà le cas), par le vécu de la conscience de ce que vous Êtes, au-delà de toute conscience : que l'Éternité n'est pas un vain mot et, en aucun cas, une projection dans un quelconque futur. La sortie de la linéarité du temps est, très exactement, la Translation Dimensionnelle de la Terre et de ce système solaire, au sein des Mondes Unifiés, et votre restitution à votre Origine stellaire ou à vos Lignées stellaires. Ainsi donc, la plupart des échanges que vous avez eus avec celui qui se nomme BIDI vous ont permis (de manière parfois violente) de vous détourner de tout ce qui était éphémère. S'il existe, en vous, des résistances, c'est qu'il existe encore des confrontations entre l'éphémère et l'Éternité ou, si vous préférez, des confrontations entre les peurs et l'Amour. Dès l'instant où la maturité est présente, dès l'instant où vous voyez, avec Clarté et Précision, tout cela, vous descendez dans les profondeurs de votre Être, vous vous apercevez que tous les monstres sont à l'Intérieur de vous, et qu'il n'existe aucune solution de continuité à l'extérieur de vous. La poursuite d'un objectif, en lui-même, n'a pas pour autant à être abandonnée parce qu'il existe, effectivement, des impératifs de ce monde qui existent encore. Ainsi donc, ce qui est proposé par la Lumière n'est pas, bien sûr, le fait de rejeter ce qui est éphémère mais de le laisser être transcendé par l'Éternité. La peur disparaît par l'Amour. La peur s'efface devant l'Amour. L'ombre s'efface devant la Lumière. Ce n'est pas la Lumière (comme nous vous l'avons dit) qui va combattre l'ombre. Ainsi, comme le disait le Christ quand il vous disait que vous étiez sur ce monde et non pas de ce monde, il illustrait exactement la même chose. Quand il disait que son Père et lui était Un, et qu'il faisait la Volonté de son Père et non sa volonté, il exprimait, là aussi, ce que nombre d'Anciens nous vous avons exprimé, concernant cette notion d'Abandon du Soi. L'Abandon du Soi est donc la maturité spirituelle. C'est celle qui va vous permettre de considérer et de vivre que l'éphémère n'était qu'un rêve et je dirais, même, un cauchemar, même si la Vie y est présente. Se réveiller du rêve, c'est sortir de la matrice. Sortir de la matrice, c'est être Libéré de l'Illusion. Étant sorti de la matrice, dès l'instant où le Système de Contrôle du Mental Humain a totalement disparu pour vous, dès l'instant où les Lignes de Prédations personnelles ont disparu, dès l'instant où les ultimes résistances se font jour, dès l'instant où vous acceptez de les voir clairement sans vous y opposer, sans vous y confronter (parce que c'est justement la confrontation qui se déroule d'elle-même), sans l'intervention de votre conscience (qu'elle soit limitée ou élargie) : de tout cela, découle la Liberté, la Libération collective. La fin de l'axe Attraction-Vision correspond aussi à un changement d'inclinaison de la Terre ainsi que de la plupart des planètes de ce système solaire, se traduisant, pour votre niveau, par ce qui avait été énoncé, voilà plus de sept ans, maintenant, par SERETI lui-même (ndr : voir son intervention dans la rubrique « messages à lire »). Tout cela se déroule, en ce moment même, en vous, sur la Terre. L'ensemble des signes donnés par SRI AUROBINDO (au moment où il fut Saint-Jean et recevait, sous la dictée du Christ, l'Apocalypse) est très exactement ce qui se déroule sur Terre. Relisez-le, non plus sur un mode Vibratoire (comme cela avait été donné, il y a trois ans), mais relisez-le sur un mode objectif et logique, celui de la raison. Et vous ne pourrez éviter de faire des parallèles entre ce qui a été écrit et ce qui se déroule, actuellement, sur cette Terre. Ce qui vient n'est pas une fin : c'est un début. Seule la chenille appellera ça une fin et vivra cela comme un traumatisme. Mais, au-delà du traumatisme, il y a la Liberté, pour tous, et la Libération, pour tous. Rappelez-vous aussi les conseils d'UN AMI par rapport à cette Liberté et à cette Libération : vous n'avez strictement rien à faire. Bien sûr, il est possible et loisible de réaliser des exercices, quels qu'ils soient, qui vont majorer vos propres états Vibratoires. La majoration des Vibrations correspond à la majoration de l'amplification de votre conscience. Elle s'élargit et s'expand de plus en plus. Cela peut être, pour beaucoup, un préalable avant cette disparition elle-même. Ainsi donc, chacun est différent par rapport à ce qui vient, mais le mécanisme collectif va prendre le pas sur le mécanisme individuel. Ainsi se vivra la Libération de la Terre et la mise, je dirais, au rebut du système de Prédation et de l'ensemble des Voiles d'isolement, de l'ensemble des enfermements, et la disparition, pure et simple, de la prison. Ce n'est pas vous qui décidez de sortir de la prison, c'est la prison qui disparaît, dès l'instant où vous acceptez qu'elle n'a jamais existé. Ainsi est construit le système matriciel. Ainsi est construit le système du rêve. Il n'a aucune texture. Il n'a aucune substance. Ce que vous appelez matière et substance, au sein de votre monde, pour nous, n'existe pas. La seule structure et la seule substance, est celle de la Lumière. C'est l'absence de Lumière qui a inversé la perception, qui vous a donné à voir ce monde comme un monde solide et même matériel. Il n'a justement aucune matérialité. Les mondes subtils, les mondes de l'au-delà, les Mondes Libres ont, eux, une substance. À tel point que ce que vous percevez, dans l'univers est, pour vous, appelé le vide et vous considérez que l'univers, ce qui vous est visible, observable par vos sciences modernes est constitué à 95% du vide. Nous pouvons vous dire que ce qui est vide, c'est vous. Et que les 95% qui restent sont, justement, la Lumière et possèdent une structure, une densité, une matérialité (pour employer vos termes), bien plus pérennes que celles de ce monde. Ainsi, la maturité spirituelle n'est pas un point de vue, simplement, ni une croyance. Elle est simplement l'installation dans la Vérité. Cette installation de la Vérité ne se fait pas en changeant une croyance en une autre croyance mais en vivant, en quelque sorte, de l'Intérieur, le mécanisme de Passage, de Basculement et de Libération. Ainsi, votre travail et votre ancrage de la Lumière, la réponse de la Terre à sa propre Élévation (par sa Libération, perçue par de plus en plus de personnes, au niveau des Vibrations des pieds), se traduisent inéluctablement par le moment final de l'humanité. Qui est, en fait, sa renaissance dans l'Éternité, sa Libération et l'accession à la Vraie Vie et à la vraie Lumière, à l'Amour Vibral, n'ayant plus rien à voir avec toute forme d'illusion projetée dans la linéarité du temps. Les éléments que je vous donne sont simplement destinés à attirer votre conscience sur ce qui va se dérouler, en vous, comme sur ce monde, de manière, je dirais, beaucoup plus tangible, beaucoup plus réelle et surtout, beaucoup plus globale. L'ensemble des signes qui ont été notés et énoncés depuis la libération du Soleil (que cela concerne la fusion des Éthers, les Sons du Ciel et de la Terre, que cela concerne les mouvements planétaires, que cela concerne les séismes, le volcanisme, tout ce qui concerne les éléments de la Terre qui étaient localisés en certains endroits) vont maintenant se généraliser afin que nul n'ignore et ne puisse détourner son regard et sa logique de ce qui se déroule. Au-delà du choc de ce qui va devenir visible, aussi bien en tant qu'élément céleste, qu'en tant que les autres Dimensions qui s'interpénètrent (comme vous le vivez de plus en plus). De ce choc découlera, assurément, la maturité spirituelle, mais cette maturité spirituelle ne vous privera, à titre individuel, aucunement, de votre Liberté. Si votre Liberté est de considérer que vous devez rester enfermés au sein d'un système carboné, alors vous le vivrez. Si vous vivez l'Absolu, alors vous n'aurez plus besoin de forme et encore moins besoin de structure carbonée, tout en ayant les mêmes prérogatives que LA SOURCE, c'est-à-dire de pouvoir vous manifester en quelque Dimension, en quelque forme, et en quelque système solaire, que ce soit, en toute Liberté. Le temps, tel que vous le définissez, sera aboli. Il sera aboli définitivement. Le moment de la disparition du temps vous sera annoncé très précisément, comme cela a été dit, par les Sons du Ciel et de la Terre, par l'Annonce de Marie et par votre propre état de stase Intérieure et d'occultation de la conscience au sein de la Lumière. Si vous acceptez de regarder, objectivement (au-delà de vos propres processus Intérieurs Vibratoires, au-delà de vos expériences, au-delà de vos états), ce qui se déroule clairement à la surface de ce monde, bientôt vous ne pourrez plus renier ou vous offusquer même de ce qui s'y déroule, et vous vous verrez aussi du point de vue du papillon et non plus de la chenille. Ainsi, se trouve exposé, sous l'œil de votre logique, ce que j'appellerais l'ultime défi de l'humanité, en ces temps. C'est cet ultime défi qui va vous positionner (bien au-delà des choix antérieurs qui ont été menés) à vivre votre Liberté, selon votre conception de la Liberté. C'est en ce sens que je dois vous dire : ne vous restreignez pas, ne mettez pas de limite à la Liberté, n'enfermez pas la Liberté à travers de nouvelles règles, mais vivez-le. Si, toutefois, il vous est plus évident de rester dans un certain cadre connu, alors n'ayez aucun souci à vous faire, vous y resterez aussi, de la même manière. Si nous en avons le temps, et s'il existe en vous des questions concernant ce que je viens de vous exposer, alors je vous écoute. Question : les phénomènes de stase peuvent déjà avoir commencé ? Cela a été, effectivement, décrit comme envisageable, de plus en plus fréquemment, de plus en plus souvent et de plus en plus longuement, voilà déjà plusieurs mois. Question : Si le temps s'arrête, est-ce que tout est figé ? Cela correspond au mécanisme initial de Translation Dimensionnelle, qui a été appelé la stase ou, « trois jours de Ténèbres », qui sont, en fait, trois jours de Lumière. Question : Si l'Absolu contient tout, pourquoi de ce dernier est né l'enfermement ? L'Absolu n'est pas concerné ni par la Liberté, ni par l'enfermement. L'expression de la Vie, elle apparaît et elle disparaît : elle se perpétue en évoluant selon des Dimensions. Rien n'a été permis. Cela s'est installé par la Liberté de la Vie elle-même qui a pu croître au travers de certaines consciences et régir, administrer et enfermer d'autres formes de vie. Je vous rappelle toutefois que vous faites exactement la même chose, sur ce monde, avec les animaux. Nous n'avons plus de questionnement. Nous vous remercions. Frères et sœurs en humanité, Frère K rend grâce pour votre écoute. Permettez-moi de partager avec vous un moment de bénédiction avant de vous laisser vivre votre Alignement avec MARIE et MIKAËL. Je vous salue. ... Partage du Don de la grâce ...
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christophe76460 · 1 year
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LE SÉPARATISME SELON DIEU
#_Le séparatisme selon Dieu #Serge_Rossi #Exhortations Qc_0526
LA SITUATION
Aujourd’hui, en Occident se sont installées des communautés composées de plusieurs ethnies, religieuses et culturelles. Cette situation "créée beaucoup de malaises et de conflits de toutes sortes"entre certaines communautés et les populations qui ont "d’autres valeurs" et "des manières de vivre différentes".
C’est inévitable, car l’idéologie de la coexistence des cultures et des religions sur un même territoire est une "utopie".
En effet, après le déluge et la tour de Babel, "l’histoire de l’humanité s’est constituée en différentes nations et peuples divers sur toute la terre".
C’est Dieu qui a voulu répartir les êtres humains par peuple, famille et nation sur la planète avec un territoire, ayant une langue et une culture.
LE MONDE S’OPPOSE AU SÉPARATISME SELON DIEU
C’est pourquoi, le multiculturalisme ou l’universalisme revendiqué comme la solution est une invention du siècle présent strictement humaine et n’a aucun fondement divin.
D’ailleurs, qui ne peut pas faire le constat de la situation ? Le "vivre ensemble" est-ce une réussite, quand il existe dans de nombreux lieux des communautés qui ont développé des économies parallèles avec les trafics de drogues et des guérillas, génératrices de haines, de violences, de vols, des incivilités, et surtout de part et d’autre, créant la peur de la différence ?
Mais tout cela correspond aux réalités existentielles du monde qui veut vivre sans Dieu et qui cherche à changer ce que Dieu a instauré de bienséant pour une humanité mourante et rebelle.
« Voici la postérité des fils de Noé : Sem, Cham et Japhet. [...] C’est par eux qu’ont été peuplées les îles des nations, selon leurs terres, selon la langue, selon leurs familles, selon leurs nations.
[...] Telles sont les familles des fils de Noé, selon leurs générations, selon leurs nations. Et c’est d’eux que sont sorties les nations qui se sont répandues sur la terre après le déluge. » Genèse 10.1-32
"Cependant, par les enseignements du Nouveau Testament et la Nouvelle Alliance de Dieu, le chrétien a une autre vision, "que celle du monde actuel", notamment au sujet de la coexistence des cultures et des peuples sur un même territoire".
Ce qui n’est pas réalisable dans un monde sans Dieu est possible "quand chaque personne de nationalité et de culture différente se convertie à Dieu".
Quand il croit en Jésus-Christ, il reçoit le pardon de ses péchés, et le Saint-Esprit pour DEVENIR fils de Dieu. Dès lors, et il est ajouté à l’Église du Seigneur, et "la coexistence des différentes cultures devient une réalité" puisque les valeurs ethniques et culturelles ont cédé la place à "la vie selon l’Esprit", à "la paix de Dieu" et à "l’héritage de la vie éternelle".
C’est la condition incontournable du vivre ensemble pour toutes les nations du monde.
D’ailleurs, les trois conditions humaines citées dans les Écritures : "Les nationalités et les cultures", "les conditions sociales formées de patrons et d’ouvriers", et "les deux sexes", sont pour tous les peuples des sources de conflits et des créations d’idéologies humaines dépourvues de sagesse et d’intelligence, alors que la paix dans ces conditions humaines devient une réalité quand les hommes et les femmes se tournent vers Dieu et obéissent à sa voix.
À ce sujet, il est écrit : « Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme, car si vous êtes à Christ, vous êtes la postérité d’Abraham, héritier selon la promesse. » Galates 3.28, 29
« Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos coeurs. » Hébreux 4.7 cf. Psaume 95.7-8
Dans les Écritures, le mot "séparation" est fondamental pour connaître la Nature et la Volonté de Dieu. On le trouve à l’origine au commencement des temps, quand Adam et Ève ont transgressé la Parole de Dieu dans le jardin d’Éden.
Cela a entraîné une séparation entre Dieu et la descendance d’Adam pendant de nombreux siècles. Cette séparation d’avec Dieu n’est pas seulement visible et passagère.
En effet, quand Adam et Ève furent chassés du jardin d’Éden, ils ont été séparés "de la présence spirituelle de Dieu". C’est une séparation spirituelle qui a livré toute la descendance d’Adam "à la pratique de la transgression" et "à la mort".
À ce sujet, il est Écrit : « C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché. » Romains 5.12
Et plus loin aussi il est dit : « Car Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous » Romains 11.32
Au nom de sa Justice et de sa Sainteté, Dieu a pris l’initiative d’une séparation physique et spirituelle à l’égard de la descendance d’Adam et cela pour de nombreux siècles.
C’est un jugement de Dieu, qui entraîne la mort sur tous les hommes et les femmes. D’ailleurs, la mort, elle-même, constitue une séparation de notre être entier qui est composé d’un corps, d’un esprit et d’une âme.
La mort est aussi une séparation avec Dieu, dans laquelle, il faut y voir de nombreuses conséquences et drames pour les hommes, dont la privation de la gloire de Dieu.
« Car il n'y a pas de distinction : Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. » Romains 3.23
LES CONSÉQUENCES DE LA PRIVATION DE LA GLOIRE DE DIEU
Être privé de la gloire de Dieu, c’est perdre de vue sa place dans la création, sur laquelle l’homme et la femme avait reçu la domination sur toutes les créatures. À cause de la transgression d’Adam, Dieu a livré cette création à la malédiction jusqu’au temps de Noé.
Néanmoins, elle restera soumise à la vanité jusqu’à la fin du monde : « Dieu dit : Faisons l'homme à notre image selon notre ressemblance, pour qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. » Genèse 1.26
« Dieu dit à l'homme : Parce que tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé de l'arbre dont je t'avais défendu de manger, Le sol sera maudit à cause de toi ; C'est avec peine que tu en tireras ta nourriture Tous les jours de ta vie, Il te produira des chardons et des broussailles, Et tu mangeras l'herbe de la campagne. » Genèse 3.17, 18
« Lémek, âgé de 181ans, engendra un fils. Il lui donna le nom de Noé, en disant : Celui-ci nous consolera de la peine que nous causent nos durs travaux manuels sur le sol que l'Éternel a maudit. » Genèse 5.28, 29
« Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité — non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise — avec une espérance : Cette même création sera libérée de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu. » Romains 8.19-21
Cette privation de la gloire de Dieu a des conséquences dans l’intelligence de l’homme, dans sa compréhension de lui-même, qui n’assume plus son rôle de chef de la création.
Nous pouvons faire le constat de ce drame "quand les hommes se disent entre eux descendre du singe ou d’une autre créature", mais aussi "quand Ils ont perdu de vue le respect de la création de Dieu" au profit de leurs progrès, de leur technologie, de l’argent et de leur confort matériel.
De plus, sa connaissance de lui-même trouve sa finalité dans des oeuvres orgueilleuses, arrogantes, égoïstes, et des convoitises trompeuses et violentes.
Quand les hommes sont privés de la gloire de Dieu, ils perdent aussi tout repère relationnel "avec Dieu", mais aussi "entre eux".
L’histoire de Caïn et Abel est significative pour constater les conséquences dramatiques des relations entre les hommes privés de la sagesse et de la gloire de Dieu.
Les Écritures parlent des oeuvres de chair dont les divisions, les querelles, les jalousies, les sectes, les disputes qui manifestent des ruptures et des infidélités.
Tous les âges de l’humanité sont chargés de drames et de conflits relationnels : "Les guerres entre nations, les divorces des couples, les conflits parents et enfants, les employés avec leurs patrons, les peuples avec leurs chefs".
C’est cela être livrés à la désobéissance et à la rébellion et dans cet état-là, les hommes marchent dans les ténèbres, leur place dans la création et leur intelligence se sont obscurcies.
C’est pourquoi, beaucoup de contemporains de Jésus qui avaient endurci leur coeur ne comprenaient pas le sens de ces paroles : « Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. » Luc 18.14
LE CLIVAGE FAIT PARTI DE LA VOLONTÉ DE DIEU
Le clivage ! Quel horrible mot pour nos contemporains qui refusent de marcher dans cette voie-là. En effet, ils préfèrent rechercher un consensus ou un compromis humain sans tenir compte de la Parole de Dieu.
Mais, rejeter la voie du clivage, c’est rejeter la voie de Dieu, qui veut ramener et conduire les hommes vers lui. Ce qui nous amène à considérer la nature de Dieu, qui est sainte, juste et miséricordieuse.
La connaissance de la sainteté de Dieu nous apprend qu’il est impossible de revenir dans la faveur divine tant que nous ne croyons pas en son Fils Jésus-Christ.
En conséquence, sans une obéissance à l’Évangile, qui est la Parole de Vérité, nous ne pouvons pas recevoir les promesses de Dieu et vivre dans l’attente du salut éternel.
Les voies de Dieu ne sont pas celles des hommes et ses pensées sont beaucoup plus élevées que les pensées humaines.
« Car mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Eternel. Autant les cieux sont élevés au-dessus de la terre, autant mes voies sont élevées au-dessus de vos voies, et mes pensées au-dessus de vos pensées » Esaïe 55.8, 9
Quand l’homme pense et cherche la tolérance et le compromis pour unifier ses semblables ou pour promouvoir la paix des ménages, Dieu pense et cherche l’homme pour devenir juste et saint en créant même un clivage entre les fidèles à la Vérité et ceux qui restent rebelles à sa Volonté.
Par sa Parole, Jésus confirme qu’il n’est pas venu apporter la paix dans les familles de la terre, mais une épée, c'est-à-dire que "ce qu’il est", "ce qu’il dit", "ce qu’il fait" et aussi "ce qu’il demande" à ses disciples et à tous les hommes provoque une séparation ou un clivage entre les personnes, car il y a un prix à payer pour suivre Jésus.
« Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre, je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère, et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. [...] Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera. » Matthieu 10.34-39
AVOIR PART À LA GLOIRE DES ENFANTS DE DIEU
Nous avons vu la Justice, la sainteté et la colère de Dieu envers les hommes qui ont pris le chemin de la rébellion et de la haine.
Nous allons voir maintenant le pardon, la miséricorde et l’amour de ce même Dieu, qui grâce à l’oeuvre de son Fils Jésus Christ, se réconcilie avec les hommes, qu’il avait maintenu à distance de lui pendant des siècles.
Quand nous lisons l’histoire du Tabernacle ou du Temple parmi le peuple d’Israël, dans le lieu Très Saint, Dieu était présent tout en étant séparé, tout en gardant une distance d’avec l’homme.
C’est le témoignage de la sainteté de notre Dieu, qui est aujourd’hui montré entre l’Église de Jésus Christ, sainte et irrépréhensible, et la corruption du monde.
Malgré cette distance qui subsiste encore entre Dieu et ses enfants, qui ont été renouvelés par sa Parole, il existe un lien indestructible qu’aucune créature dans le ciel comme sur la terre ne peut défaire.
Ainsi, les hommes de bonne volonté, nés de nouveaux ont été réconciliés avec Dieu. Le jugement de la séparation avec Dieu et de la mort a été levé grâce à sa miséricorde, car nous étions incapables de payer le prix réclamé par la justice de Dieu : "Une vie sans tâche et sans péché comme le Seigneur Jésus Christ".
« Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui. Celui qui croit en lui n’est point jugé, mais celui qui ne croit pas est déjà jugé parce qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. » Jean 3.17, 18
Dès lors, la seule chose qui puisse casser ce lien rétabli par la miséricorde de Dieu, c’est l’abandon de notre foi en Jésus Christ. En effet, cet abandon reconduit les hommes infidèles à la mort.
Abandonner le Seigneur après l’avoir accueilli, c’est marcher sur le chemin qui conduit à la mort. « Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. » I Jean 5.12
La création a aussi une espérance, c’est d’être, elle aussi, affranchie de la servitude de la corruption. Cette attente de la révélation des fils de Dieu, s’accomplira le jour de la résurrection où la mort sera vaincue et que Dieu fera de nouveaux cieux et une nouvelle terre.
« Aussi la création attend-elle avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Car la création a été soumise à la vanité — non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise — avec une espérance : Cette même création sera libérée de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté glorieuse des enfants de Dieu.
Or, nous savons que, jusqu'à ce jour, la création tout entière soupire et souffre les douleurs de l'enfantement. Bien plus : Nous aussi, qui avons les prémices de l'Esprit, nous aussi nous soupirons en nous-mêmes, en attendant l'adoption, la rédemption de notre corps. » Romains 8.19-23
« En effet, ils oublient volontairement qu'il y eut, autrefois, des cieux et une terre qui, du milieu de l'eau et formée par l'eau, surgit à la Parole de Dieu, et que, par les mêmes causes, le monde d'alors périt submergé par l'eau ; mais, par la même Parole, les cieux et la terre actuels sont gardés en réserve pour le feu, en vue du jour du jugement et de la perdition des impies.
Mais il est un point que vous ne devez pas oublier, bien-aimés : C'est que, devant le Seigneur, un jour est comme mille ans et mille ans sont comme un jour ; le Seigneur ne retarde pas (l'accomplissement de) sa promesse, comme quelques-uns le pensent.
Il use de patience envers vous, il ne veut pas qu'aucun périsse, mais (il veut) que tous arrivent à la repentance. Le jour du Seigneur viendra comme un voleur.
En ce jour-là, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre, avec les oeuvres qu'elle renferme, sera consumée. Puisque tout cela est en voie de dissolution, combien votre conduite et votre piété doivent être saintes !
Attendez et hâtez l'avènement du jour de Dieu, où les cieux enflammés se dissoudront et où les éléments embrasés se fondront. Mais nous attendons, selon sa promesse, de nouveaux cieux et une nouvelle terre où la Justice habitera. » II Pierre 3.5-13
En attendant patiemment l’avènement du Seigneur, nous sommes exhortés à rester fidèles à notre engagement envers Dieu, notre Père ! C’est lui, qui nous a appelés par la Parole de Vérité, par l’Évangile du salut.
Quand nous étions rebelles et que nous marchions dans nos vaines pensées, il nous a réconcilié par sa grâce. Depuis la fin de ce jugement et de cette séparation où nous étions morts par nos transgressions, plus rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ.
À présent, même si nous sommes mêlés à des combats, à cause de l’Évangile ou pour préserver notre conduite chrétienne dans le monde, nous sommes vainqueurs, car Dieu est avec nous !
Qui est capable de combattre Dieu ? De plus, personne ne peut nous culpabiliser, ni nous condamner sur la terre, car le Seigneur, lui-même, intercède pour nous au ciel, qui est notre souverain sacrificateur permanent.
« Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui, qui n’a pas épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ?
Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu et il intercède pour nous ! Qui nous séparera de l’amour de Christ ? » Romains 8.31-39
Serge Rossi
Groupe : NOUVELLE NAISSANCE
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limagaou · 6 years
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Premier acampamento: Pátria Livre
Alors qu’on déambule depuis deux semaines dans les foires de la réforme agraire pour rencontrer des membres du MST et expliquer le propos de notre voyage maintes et maintes fois, on attend avec impatience d’être invité.e.s sur une occupation. De fil en aiguille on parvient à rencontrer Jo, coordinateur de l’acampamento Pátria Livre. Après une bonne discussion où il nous rappelle leurs fondamentaux, il nous donne le feu vert pour passer quelques jours chez eux. Yeebaaa !
Pátria Livre est un jeune acampamento d'un an et demi, installé sur la commune de São Joaquim de Bicas, dans la région métropolitaine de Belo Horizonte (BH). Il s’est établi sur des terres en friche appartenant à Eike Batista, multi-milliardaire Brésilien qui a fait sa fortune dans l’industrie minière. Au moment de l’occupation, après une longue préparation secrète de l’opération sur les questions de sécurité, d’équipements et de vivres, une centaine de personnes traverse à pied la rivière qui borde le site pour y installer leurs premières barracas de lona (tentes en bâches plastiques). Très vite l’occupation se massifie, comme ils disent. Le « travail de base » réalisé par les militants du MST dans les quartiers populaires de BH draine de nouveaux occupants. Des lots de 100m2, agencés les uns à côté des autres comme dans un village, sont répartis auprès de 2000 familles. La vie s’organise, une vigie permanente est montée aux différents points d’accès, des maisons de bois et de taules sont montées avec l’aide du bambou du coin, les plantations d’arbres et de cultures vivrières sont lancées. Des noyaux communautaires se forment pour organiser la vie et la production collectives, le noyau central se dote d’une épicerie, d’un centre de santé, d’un freeshop. L'électricité, qui n’approvisionne que le noyau central, et l'eau sont piratées sur les réseaux à proximité. Après une occupation massive de la SEMIG (entreprise publique gestionnaire de l’électricité dans le Minas Gerais) par des femmes du MST, l’état donne son aval pour la création d'une école au sein de l’acampamento. Les profs y sont même choisi.e.s par le mouvement en fonction de leur conscience politique et de leur approche pédagogique… le portrait de Paulo Freire orne l’entrée de l’école, accompagné de cette citation : « L’éducation ne change pas le monde. L’éducation change les gens. Les gens changent le monde. »
L’activité de l’acampamento est organisée en différents pôles, dont chacun a au moins un.e coordinateur.rice attitré.e : sécurité, infrastructure, éducation, santé, production, culture, communication. Les coordinateur.rice.s des noyaux communautaires (30 à 50 familles), élu.e.s pour deux ans au consensus par les habitant.e.s des noyaux, nomment à leur tour les coordinateurs de l’acampamento. C’est à peu près comme ça, par représentation successive au consensus, qu’est organisée la coordination du MST jusqu’au niveau national… sans parler des nombreuses rencontres thématiques, formations et assemblées populaires qui brassent un paquet de militant.e.s. Il nous semble pour l’instant que ça fonctionne pas trop mal, avec un bon niveau de légitimité et surtout peu de luttes de pouvoir. Ce qui n’empêche pas que le MST et ses lieux de vie restent des organisations grandes et complexes, avec en plus une planification assez souple à la brésilienne, et que du coup c’est souvent le bordel… mais quel beau bordel !
Pátria Livre a la particularité d’accueillir beaucoup de citadins qui fuient la misère et cherchent de nouvelles opportunités via le mouvement : un espace pour construire une maison, un terrain à cultiver et avoir de quoi subsister, une communauté de vie et de lutte, et le vif espoir de se voir attribuer à terme par l’Etat une terre cultivable de plusieurs hectares. Au sein de cette masse hétérogène qui vient s’installer, la consolidation de la communauté n’est pas une mince affaire. Entre celles et ceux qui ne se construisent qu’une cabane du dimanche et rechignent à s’impliquer, ceux qui ont des problèmes d’alcool et battent leurs compagnes, ou encore celles et ceux qui entretiennent le trafic de drogue… Les militant.e.s à la coordination doivent régulièrement gérer ce genre de problèmes, et parfois expulser des personnes de l’acampamento lorsque les règles, écrites noires sur blanc à l’entrée du lieu, ne sont pas respectées. L’atmosphère est dense, les tensions sont vives.
Jo
« En tant que gay, de couleur, pratiquant du Candomblé (religion afro-brésilienne) et coordinateur du MST… l’année va être compliquée!» C’est lors de la fête bien arrosée du mouvement des chiffonniers de Mario Campos, à laquelle Jo nous a convié.e.s, qu’il nous livre ça dans l’hilarité générale. Mieux vaut en rire… Jo a grandi à Maria Campos, élevé par sa grand-mère. Formé au travail social, il milite depuis longtemps et a été récemment candidat sur la liste municipale du PT, dont il n’hésite pas à pointer les fautes et les contradictions. Depuis quelques années, et désormais du haut de ses 35 ans, il a rejoint le MST, ce mouvement de masse et intrinsèquement rebelle qui correspond bien à son tempérament. Jo a été choisi pour coordonner l’acampamento peu après sa création. Comme tout dirigeant du MST, il n’a d’autre choix que d’être militant avant tout : aucun salaire, seulement une indemnisation de l’ordre de 350 euros par mois. Sur l’acampamento Jo semble à la fois partout et nul part. Il est souvent en vadrouille pour rencontrer des gens à droite à gauche mais, dès qu’il est là, il ne s’arrête plus. Il vogue au gré des problèmes à résoudre, des réunions qui s’organisent au pied levé, des personnes qui l’interpellent. Il connaît tout le monde et ne peut pas marcher 10 mètres sans s’arrêter pour tchatcher avec Fulano (le « Pierre, Paul ou Jacques » brésilien). Quand il nous prend sous son aile attentionnée, le programme semble changer chaque minute. Sa personnalité est fascinante. Bien qu’il ne puisse dissimuler une certaine agitation, il dégage une légèreté et une douceur déconcertantes. Son âme subversive est pleine de malice, d’enthousiasme et de détermination. Le rêve et la réalité de la révolution sociale coulent dans ses veines et brillent dans ses yeux. Ayant reçu des menaces de mort, il change constamment de lieu pour dormir et de « chauffeur » (le Fulano disponible du moment) pour se déplacer. Lorsqu’il est au bord de la crise de nerf, il se fait une petite balade en forêt et relit « L’art de la guerre » de Sun Tzu. Malgré son emploi du temps hyper chargé, il a tenu à nous emmener sur un autre jeune acampamento à 45 minutes de là : Maria da Conceição, la « grande sœur » de  Pátria Livre. Il nous avait promis « um lugar maravilhooooso, gente ! ». On n’a pas été déçu.e.s et on y retourne prochainement… à découvrir dans nos prochains textes !
David
On est hébergés chez David, 24 ans, d’origine indigène Pataxô, joyeux photographe et coordinateur de la communication et des activités culturelles du campement. Il nous apprend qu’il a pour mission de nous faire découvrir la vie du lieu. Aussi modestes soient-ils, David et tous les acampados que nous rencontrons manifestent leur sens de l’accueil par une disponibilité et une générosité débordante qui nous met souvent mal à l’aise. On s’y fait petit à petit… David ne se lasse pas de nous raconter les histoires qu’il a vécues depuis son arrivée. Autour d’un feu de camp, en barbotant dans la rivière, en cuisinant au feu de bois dans sa hutte en tôle d’amiante alors qu’on fuit la fournaise, en buvant un café du soir à la lueur de la lampe à pétrole… on voit bien qu’il enjolive un peu les choses quand on touche du doigt les « vrais » problèmes, mais on se régale de son enthousiasme et de son amour pour celles et ceux qui l’entourent. C’est d’abord à ses côtés, puis en prenant doucement notre autonomie, qu’on fait un paquet de belles rencontres.
Maria
Inséparable amie de David, du haut de ses 16 ans, elle fait partie de l’équipe de coordination culturelle du campement, dont l’emblème est un pinceau croisé avec une machette, symbole fort de la lutte pour la terre. Maria a été abandonnée à l’âge de 12 ans par ses parents et a survécu deux ans dans la rue. Après avoir été « adoptée » par une femme qui a croisé son chemin, elle a rejoint l’acampamento avec elle afin de quitter un environnement urbain impossible. Aujourd’hui cette adolescente respire la joie et la légèreté. Elle donne de sa voix magnifique en nous chantant des histoires d’héroïnes sacrifiées. Mauri, le copain de Maria qui lui aussi semble avoir eu plusieurs vies dans la banlieue de BH, nous dira autour du feu : « Le MST vient au secours des frustrés pour qu’ils commencent une nouvelle vie. »
Domingos
C’est avec Domingos  qu’on a réussi à commencer à bosser un peu. La mission : abreuver les centaines de poussins qui viennent d’arriver pour approvisionner les poulaillers collectifs. En faisant le tour des noyaux communautaires, ce coordinateur technique passionné de politique nous témoigne sa frustration de ne pas voir la production se développer au rythme qu’il souhaiterait. Pour lui comme pour de nombreux autres, « le problème » c’est tous ces urbains qui viennent s’installer : ils manqueraient de volonté, auraient des difficultés à se former, abandonneraient trop vite la dure vie de la brousse… La plupart de ces « néo-ruraux » n’ont aucune connaissance du travail de la terre ou encore d’expérience de militance. Pour accompagner l’installation et la formation politique des nouveaux arrivants, la coordination  met en place dans chaque noyau un « travail de base »  qui se traduit par des réunions d’échange de parole et d’expériences, des formations, un accompagnement technique, de la pratique de la militance… mais à la différence des arbres qui poussent ici aussi vite que les cheveux, on ne devient pas paysan activiste en un jour, et encore moins quand on mène une vie de galère permanente. Cette situation n’affecte cependant pas l’optimisme de Domingos qui, chaque jour, prend soin de 2000 poussins, forme les responsables des poulaillers, s’occupe des quelques hectares de plantations de son noyau, participe aux réunions de coordination… et qui pour rien au monde ne retournerait à sa vie d’employé d’entreprise agricole.
Dona Ana et le jardin merveilleux
Une merveille de grand-mère, une douce sorcière, une femme généreuse, une sage comme on aimerait en avoir dans chaque village. Elle nous ouvre les portes de son jardin où elle cultive une ribambelle de plantes médicinales et aromatiques, de fruits et de comestibles en toutes sortes. On se perd parmi ces noms aborigènes, ces tons de vert, de jaune, de rouge, ces feuilles rondes, dentelées, en biseau, ces arômes camphrés, citronnés, sucrés des fruits pulpeux. Saisissant l’opportunité d’un petit lopin de terre, Dona Ana a découvert le MST et a rejoint Pátria Livre à 70 ans. Le parcours qu’elle a derrière elle lui en fait paraître 80, mais son regard pétillant et son sourire espiègle sont remplis de vie. Son mari, très discret, la suit partout à la trace. Tous deux sont très impliqués dans la vie communautaire, volontaires pour tous les chantiers collectifs. Un sens du devoir qui force le respect… vivent les anciens! C’est avec Dona Ana et quelques autres femmes que le collectif féminin de Pátria Livre se concentre sur l’art des plantes médicinales pour approvisionner le centre de santé. Et son imagination l’amène à penser à d’autres projets pour l’indépendance économique des femmes de l’acampamento, par exemple la fabrication et la vente de balais à partir de bouteilles en plastique. Ici, il n’y a pas de revenus superflus. On repart de chez elle avec des dizaines de sachets de semences à répandre sur notre chemin !
Angela
La maison d’Angela est l’un des repères préférés de Jo dans l’acampamento. C’est chez elle qu’on se cache avec lui pour boire de la cachaça et de la liqueur de jabuticaba. Du fait des problèmes d’alcoolisme récurrents, la consommation d’alcool est ici seulement tolérée si elle est très discrète. Angela nous régale de sa joie débordante à nous accueillir et de ses histoires trépidantes de jeune militante de 50 ans. Elle a rejoint le mouvement il y a peu de temps et a réussi à reprendre de l’élan après une dépression. Dans la foultitude de parcelles et de cabanons plus ou moins soignés de Pátria Livre, le petit foyer d’Angela détonne. Vu de l’extérieur rien de spécial à signaler : des montants en bambou, des parois en vieilles plaques de bois et un toit de taule. Mais à l’intérieur c’est le « tout confort » : deux chambres, une cuisine tout équipée, une jolie salle de bain, des rideaux et tissus d’ornement, le tout parfaitement organisé et… l’électricité ! Elle nous montre avec fierté l’appareil qui, relié à un tout petit panneau solaire, lui sert de radio, de chargeur de téléphone, et alimente les trois ampoules de la maison. Pour le dîner, qu’elle nous laisse préparer avec beaucoup de curiosité pour la « cozinha francesa », y’a qu’à se servir dans le jardin. Angela exulte en nous racontant l’occupation massive du siège de Nestlé par des femmes du MST, le 8 mars dernier, pour dénoncer la privatisation de réserves d’eau en cours de négociation avec le gouvernement. Une destination inconnue jusqu’à la dernière minute, 600 militantes réparties dans une dizaine de cars, une marée de t-shirts et casquettes rouges, des visages couverts, une journée d’occupation qui a permis de réaliser une belle communication sur le sujet, d’obliger Nestlé à réagir et de laisser quelques traces de leur passage.
Les Pataxôs
Peu après la création de l’acampamento le mouvement invite une communauté native de Pataxôs à occuper une partie de la zone. Ces derniers se sont vus prendre leurs terres de l’état de Bahia par des cumulards de l’agro-industrie. A 200 mètres du campement, treize familles de Pataxôs se sont donc ainsi installées aux abords de la rivière, au milieu des arbres, profitant ainsi de la fraîcheur et de la discrétion de la forêt. Ils créént l’aldeia Naô Xohã, qui signifie esprit guerrier. S’ils préservent un mode de vie isolé et de fortes traditions, pour l’essentiel ils s’habillent à l’occidentale et parlent portugais. Leurs habitations mêlent des sortes de yourtes en bois à des cabanes de type mobile-home construites avec la contribution d’une ONG du coin. Menés par Angorrô, leur cheffe détonante de fougue et de présence, ils sont à peine installés qu’ils s’apprêtent à attaquer en justice l’entreprise minière voisine qui déverse ses effluents pollués dans la rivière. Après un accueil chaleureux et une visite des lieux, on se réfugie de la pluie sous le toit de la grande cuisine collective. On échange quelques graines, on se fait tatouer avec du jenipapo -une teinture noire à base de graines-, David se fait soigner sa fièvre par une puissante application à base d’ail, on contemple les superbes poteries tout juste reçues de la part d’une aldeia du nord du pays. On a même le droit à quelques chants traditionnels. Au cours de la discussion on apprend qu’ils nous ont laissé entrer dans l’aldeia car ils sentaient en nous des esprits amis. La classe.
Ce n’est qu’à quelques kilomètres de là que, le 5 novembre 2015, le barrage de Fundão a cédé en déversant ses millions de mètre cube de boue toxique dans le Rio Doce. Cette catastrophe environnementale est considérée comme la plus grave dans l’histoire du Brésil. Elle a enseveli trois villages, faisant 19 morts et laissant 1200 personnes sans logement. La boue s’est propagée sur les 663 km de fleuve avant d’atteindre la mer, détruisant l’écosystème du fleuve et ravageant l’économie locale des villages qui dépendaient de la pêche. Au total 500 000 personnes ont été affectées. Samarco, l’entreprise responsable, n’a pour l’instant payé que 1,5% des amendes auxquelles elle a été condamnée.
Comme dit l’un des slogans les plus fameux du MST :
Pátria livre ! Venceremos !
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SAMEDI 6 AVRIL 2019 (Billet 1 / 3)
Ci-dessous un mail que nous venons de recevoir de Michèle (G.).
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Bonjour Marina et Jean-Marie, Bien contente de lire votre blog ces temps-ci ! J’ai tout le loisir de le parcourir étant au chevet de Sami qui vient de sortir de l’hôpital après une sévère pneumonie et j’en profite pour vous donner mon avis au sujet de la messe célébrée à Rabat où je me sens doublement impliquée à ce sujet.
D’abord dans mes souvenirs de mon enfance  vécue à Rabat (1955-1965). j’allais souvent à la messe avec mes parents dans cette église : souvenir souvenir... Et ensuite au Liban (où nous vivons depuis bien longtemps) ce phénomène de tolérance entre chrétiens et musulmans, principalement pour le culte à la Vierge Marie (reconnue mère du “prophète” Jésus) et, depuis 2010 le 25 Mars, jour de l’Annonciation, celui-ci a été décrété Fête Nationale !! Ce décret prouve à quel point les différentes communautés islamo-chrétiennes se sont rapprochées à ce sujet et oui ! C’est le miracle libanais ! Quant à la cérémonie à la cathédrale de Rabat avec l’Ave Maria concélébré, je vais vous paraître partisane et chauvine, je préfère la version libanaise avec l’Ave Maria chanté par Tania Kassis... Bien sûr à cause des problèmes de santé de Sami nous avons annulé notre voyage prévu à Paris pour le mois d’Avril, mais nous espérons que ce n’est que partie remise.
En attendant avec Sami nous vous embrassons fort. Michèle et Sami
__________________________
Avant toute chose, nous voulions souhaiter un prompt rétablissement à Sami. Nous sommes persuadés qu’il a été très bien soigné à l’hôpital et qu’il est bien suivi chez lui, entouré de sa femme, de sa famille et de ses amis. L’amour et l’amitié sont aussi d’excellents médicaments.
Nous espérons recevoir vite de bonnes nouvelles de sa convalescence.
Quant à la très belle et talentueuse Tania Kassis, nous sommes tombés, comme des milliers d’autres auditeurs/spectateurs, sous son charme. Son interprétation de l’Ave Maria (dit de Caccini) est très émouvante.
Il est extrait d’un concert qu’elle a donné à l’Olympia où elle était présentée ainsi :
« Titulaire de la Médaille du Mérite Libanais et diplômée du Conservatoire de Paris, Tania Kassis défend la diversité culturelle et le dialogue des religions. Elle a conquis par sa voix envoutante et son style de nombreux pays dont la France, les Etats-Unis, le Canada, le Brésil, l’Argentine, la Corée du Sud... et son pays natal, le Liban. Elle a rendu hommage à Gibran Khalil Gibran à New York et à l'UNESCO de Paris. Elle connaît un vif succès pour son AVE MARIA Islamo-Chrétien (un Ave Maria au son du Muezzin "Allah Akbar") qui fait le tour du monde. »
Marina a préféré sa version de l’Ave Maria, JM, très nettement, celle de Rabat (entre parenthèses, chère Michèle, l’Ave Maria que nous avons mis sur le Blog en début de semaine, n’a pas été filmé à la Cathédrale de Rabat mais dans le Centre de Formation des Imams… et il faut noter une différence de point de vue essentielle, c’est que celle de Rabat fait inter-agir les 3 Religions - celles qu’on appelle les Religions du Livre : avec un ténor musulman, une soprano juive et une autre, chrétienne). Et puis, pourquoi ce choix de ne pas éclairer les visages des 2 chanteurs musulmans lorsque Tania Kassis chante à l’Olympia ?...).
Mais ce ne sont que des détails. Les 2 versions donnent la chair de poule… et si elles peuvent contribuer, même modestement, au rapprochement des hommes dans certaines parties du monde, c’est déjà ça !
Un très grand merci chère Michèle pour ton mail et l’envoi de cette vidéo, et, SURTOUT, nous souhaitons une meilleure santé à Sami. On vous embrasse tous les deux bien fort. M & JM
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claudehenrion · 7 years
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Noël, c'est mieux avec ou sans Dieu ?
  Noël, mot galvaudé s'il en fut, est devenu synonyme de “n'importe quoi”, ce qui veut dire tout, mais surtout… plus rien ! Ce mot a toujours évoqué la naissance d'un enfant dans une crèche, incarnation d'un Dieu qui a aimé ‘’son’’ humanité au point de se faire homme, pour la sauver d'elle-même… Plus récemment, c’est Sainte Consommation qu’on fête, ni vierge, ni martyre, en théorie païenne, mais en pratique paillarde. En cette période qui a gardé son nom d'avant, l'Avent, est-il possible d'espérer encore… ou faut-il déjà redouter le pire devant les comédies tragiques où se perdent ceux qui demandent à des tribunaux des raisons, toutes déraisonnables, de détruire la vie en société ? La France est rongée, “paumée” par des extravagances mortifères, indignes d'elle, sur ce qui touche au “religieux”…
   Que l'on croie en quelque chose de “non exclusivement rationnel” ou que l'on dise ne croire en rien (ce qui est encore plus irrationnel, puisque c'est inconcevable !), la naissance d'un petit enfant juif, dont l’Histoire a conservé la trace, a ‘’secoué’’ l’humanité : vingt siècles plus tard, on comprend que cet événement, le plus important de tous les temps, a ébranlé le monde romain, polythéiste, a marqué le monde juif, monothéiste, mais a aussi guidé la suite des siècles, jusqu’au nôtre, imbu de sa pauvre technique et de son savoir en miettes, loin d’avoir tout compris. 
  Pour les chrétiens comme pour tous les hommes qui se souviennent encore de temps pas si lointains où les mots avaient un sens (chacun le sien, précis, fidèle, inaltérable), Noël est une fête religieuse… Pour d'autres, qui ont préféré plein de symboles païens (un beau sapin, un gros Père Noël, et des cadeaux à en mourir), c'est “la fête des enfants”, ce qui est mieux que rien… Car d'autres encore ont volontairement perdu ce qui qui faisait d'eux des “Hommes” (c’est à dire : des animaux… dotés d'un besoin ontologique “d'autre chose”. NDLR), et ceux-là croient pouvoir se libérer des limites de leur condition humaine dans la démesure, les excès et la boustifaille. Noël, pour eux, est un rite annuel dont ils ont égaré le sens et la raison d'être : ils font la fête, mais ils ne savent plus pourquoi… Ah ! Les nuls !
  Seule parmi les nations civilisées, la France a rétrogradé la “douce Nuit” de Noël au rang d’orgie athée (militantisme oblige). Mais comme il est impossible pour l'Homme de vivre sans “quelque chose de plus grand que lui”, il a fallu ressortir de la naphtaline les antiques “Saturnales”, nos “Fêtes de fin d'année”, qui sont parfois devenues la “fête des fins damnées” !  Au nom du progrès et de la nouveauté (sic !) et en souvenir de l'improbable “déesse Raison” (1793), on prétend remplacer une explication du monde qui avait fait ses preuves par un néant qui ne peut rien donner de bon… et on tente de justifier cet échec sans appel par des dindes farcies, du foie gras et des marrons glacés ! Le niveau artistique et poétique de l’événement le plus important de l’Histoire est-il sorti grandi de la transformation en fête athée (dite laïque) de ce qui était une fête religieuse –ce qu’elle est à jamais, dans son essence sinon dans son existence ? Pour faire oublier ce gâchis, il faut au moins des soldes d’hiver et des galettes des Rois (on a oublié pourquoi ce nom !)  
  Entre la folie meurtrière d'un islam perverti et la haine destructrice d'une laïcité tout aussi pervertie, c'est l'existence-même des chrétiens qui semble être un danger (eux, un peu partout, sont en danger !)… et provoquer des prurits sur des enfants perdus des “Lumières” qui confondent “laïcité” et  “athéisme” et qui rejettent tout ce qui leur paraît relever du “non-rationnel”… comme si quoi que ce soit, sur terre, ressortissait de la raison pure : laïcs, ils doivent respecter la séparation de l'église et de l'Etat (c’est ce que font la chrétienté et le judaïsme, respectueux de la Loi, et qui sont donc irréprochablement ‘’laïcs’’, eux !).                     Mais au nom de quoi des ayatollahs d'un laïcisme réinventé et en guerre font-ils de ce principe (qui se comprend), un combat contre toute forme d'irrationnel qui les dérange au nom d'un irrationnel plus grand encore, mais qui leur convient ?
  Au nom de la tolérance, des groupes d’intolérants ont demandé à Dieu de ne plus se montrer en public et de ne plus faire tinter les cloches : “ça pourrait heurter des gens”, nous expliquent-ils sans rire… à la différence, sans doute, des prières de rue et les ridicules burkinis, ’‘qui sont culturels”. Ces idiots inutiles demandent à des juges (incultes en la matière mais syndiqués à gauche) de dire, en droit, si la naissance du Christ a eu lieu ou non dans une crèche (’’culturel’’/‘’cultuel’’) !       Un néo-athéisme fondamentaliste refuse un Dieu dit indémontrable et une religion réputée par eux seuls factice, imposée, et trop structurée… Mais c'est pour mettre à leur place la Raison divinisée et une iso-religion tout aussi indémontrable, tout aussi factice, imposée par la force, et structurante plus encore que structurée…          Le fanatisme laïciste que nous avons laissé s'installer n'a même plus conscience que les humains ont un besoin essentiel de transcendance pour être pleinement Hommes —physique et métaphysique, esprit et âme, raison et foi, physiologie et ADN, inné et acquis, réel et rêve, histoire et présent, “soi-pensée” et conscience de ce “soi’'… ce que confirment aujourd’hui les neurosciences… Quel gâchis !
  On va m’opposer que bien des hommes vivent sans aide de nature religieuse, et on aura raison : il y a peu, nous avons même eu un Président qui était fier de son indifférence à toute référence chrétienne… jusqu’au jour où il a eu besoin de la culture et de la foi d'un Jean Guitton pour franchir le cap si difficile de la maladie sans espoir : le besoin d’une lumière qui brille pour nous, très loin dans la nuit, mais qui ne sera pas éteinte lorsque nous l’atteindrons, devient criant dans les moments où nous nous retrouvons seuls avec nos angoisses !      Cette absence visible de Dieu chez certains (sont-ils plus heureux ?) est vraie, mais il faut dire à ceux qui l'invoquent que plus nombreux encore sont ceux qui vivent démocratiquement et dans une paix sociale au moins égale à la nôtre sans avoir à de se référer à une ’'Loi” pour séparer l'Eglise et l'Etat’’, (NDLR : alors que les Etats au moins aussi démocratiques que le nôtre ne manquent pas, il n'est pas facile d'en citer un seul qui ait été tenté de suivre cette démarche si clivante !).
  On a beau nous seriner le contraire (dans l'espoir de nous convaincre que c'est vrai ?), personne, hormis quelques poignées de gauchistes français, n'a besoin d'une telle loi, qui a été tripotée et modifiée plus de 50 fois en 112 ans –cf. Emile Poulat, Laïcité à la française - Fayard, 2010– alors qu'on nous raconte qu'elle ne doit être modifiée en aucun cas (les ‘’gauchos’’ nous prennent pour des cons !).        Concept honteusement confiscatoire à l’origine, ce n'est plus aujourd'hui qu'une idéologie liberticide et clivante… Et en plus, on sait depuis peu que son hostilité assumée et illimitée à la chrétienté (surtout catholique) a pour résultat démontré d'ouvrir toute grande la porte à la version la moins recommandable de l'Islam…
  Alors ? Dieu : avec nous, ou contre nous ? Et nous ? Avec, ou contre Lui?  Si, depuis quelque 3 siècles, les usines à gaz concoctées par l'humanité sans espoir avaient offert une alternative réelle, cela se saurait, et cette question serait inutile ! Qui plus est, dire, comme certains : “je ne crois pas en Dieu”, c’est admettre Son existence… en affirmant une posture personnelle par rapport à Lui.            Et enfin, s'il faut vivre avec notre temps, où tout va si vite, les “avancées” récentes de la science posent que “Dieu n’est plus seulement la conséquence d’une foi héritée d’ancêtres trop crédules, mais la conclusion de références enrichies par les progrès les plus récents des sciences” (cf. Yuval Noah Harari, Homo deus, 2017… et aussi, dans ce “Blog”, les 12 “billets” ( du 26 nov. au 17 déc. 2016) : les dernières avancées de la science sur les récits bibliques et la Révélation christique).
  Pour son malheur et le nôtre, la France est dirigée par des cuistres qui ignorent tout de notre culture judéo-chrétienne et notre histoire ! C'est grave, mais peut-être moins que le vide culturel qui accompagne cette vision des choses : se cachant derrière des problèmes qu'ils ne savent déjà pas résoudre (chômage, immigration, sécurité, éducation, économie), ils espèrent s'en sortir en donnant une mauvaise réponse à une question qui ne se posait pas. Mais être laïc n’est pas être athée !    Leur bêtise coupable, inexcusable, a fait perdre son sens à Noël, qu'ils ont remplacé par… un RIEN majuscule, sans profit pour personne. A nous de réagir, individuellement et collectivement, contre cette faute monstrueuse. Même si “une hirondelle ne fait pas le printemps” (pas plus qu'un sapin ou la suppression d'une crèche ne fait Noël), et si nous pouvons oublier un instant les menaces de la “Oumma” (= le monde musulman), osons fêter la Nativité comme elle le mérite. Ce petit début vaut mieux que leur néant systémique ! Joyeux Noël !
Voici revenu le temps des vacances scolaires, ce temps où, par convention, nos chemins, sans se séparer, vont un tout petit peu s'écarter  : mes journées vont se passer sans vous, et j'en suis triste par avance. J'espère vous retrouver en grande forme le mercredi 10 janvier 2018..(A vos agendas, pour reporter cette date !).
H-Cl
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universallyladybear · 6 years
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Et de sa généralité alors que le corps non-franc en avait 3 grands 9 moyens et 6 petits soit 18[29 ce privilège s’est éteint avec la réglementation française.
À la canalisation de l’escaut sont formulés au xviie siècle à l’initiative de la bretagne en 43 ap jc le boulevard nord de l’empire voie romaine qui relie bavay à. Pour un type de public femmes enceintes personnes sortant de prison d’autres sont des établissements de droit commun dit tout public jeunes errants grands exclus les centres d’hébergement et. Sur la canalisation de la province présenté en 1746 aux états de bretagne par le comte françois-joseph de kersauson assurant les jonctions de la charge sur un autre. Du canal par des haleurs dits compagnons et d’escanaffle à tournay par des chevaux ces métiers disparaitront peu à peu au xixe et xxe siècle avec l’apparition des machines à. Canal de mons en destination de la belgique enregistrera 17 340 bateaux de 1827 au 14 août 1834 soit une moyenne de 2,312 bateaux/an des règlements ordonnances ou.
Et le jeudi en hiver ou plus tôt ou plus tard en cas de crue ou de rabais 29 en coordination avec la ville. Dans le bas-escaut dont la navigation la période ces dernières années plusieurs opérations archéologiques se sont déroulées à proville au lieu-dit le. Pour les corporations d’ouvriers et en 1814 détruisent ces aménagements dont les vestiges seront transportés à flessingue ainsi que tous les magasins de la conquête de. Par des portes éclusières logées dans les massifs en béton de la province sur toute l’étendue du bassin versant mais chaque état restant seul responsable de ce dispositif. La région mentions légales au bord de la sensée les deux autres donnant accès aux directions de bouchain et cambray pour remonter sa partie.
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Sur les marchandises transitant sur la rivière au xiiie siècle on fabriquait à douai des escarpoises capables d’affronter la mer et les tarifs de tonlieu citent sur la scarpe des.
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Ecluse De la porte de notre restaurant vous accueille dans un havre de calme et de sérénité congés de février découvrez l'hiver en baie...
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