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En attendant que
Le gouvernement tombe
Un nouveau piercing ?
- Mathilde Fauve
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Ruines
Paris, 2057
J’étais perdue, isolée dans les vestiges de ce que les anciens appelaient “L’ouvre”. Mylène m’avait pourtant fourni un plan qui m’avait coûté deux rations de haricots, mais les pluies acides s’étaient engouffrées par les trouées dans les plafonds et leurs coulées empoisonnées avaient gangrèné nombre de panneaux indicateurs. Il me restait toujours le choix de faire demi-tour, toutefois, je craignais de me perdre dans les chemins de traverse que j’avais emprunté pour parvenir jusqu’ici. De jour, mes tatouages me protégeaient de toutes les agressions, le Clan des Buttes était très respecté car nous possédions le monopole de nombreuses denrées vivrières, aussi, pour préserver de bonnes relations avec nous les autres tribus nous octroyaient facilement des saufs conduits, mais la nuit… La nuit était le domaine des infectés et des isolés, des hommes et des femmes sans affiliations particulières. Je ne risquais rien a demeurer dans les ruines du “L’ouvre”, car les infectés fuyaient ce lieu comme la peste et les isolés n’avait aucun intérêt à venir y traîner leur misère. Il n’y avait ici que des vieilles peintures et des statues en morceaux, plus rien à manger depuis longtemps et bien sûr, Ramsès. Celui que je venais voir. Du moins, si je parvenais à le trouver dans le dédale des ruines des bâtiments gigantesques.
Du temple des beautés que m’avait décrit ma mère, il ne restait à mes yeux plus grand chose, mais peut-être aurait-elle trouvé quelque esthétisme dans ces visages brisés, ces tableaux délavés où l’on ne pouvait plus rien distinguer ni des visages ni des corps. Amas de couleurs sans vie…
Parcourant les corridors d’un pas alerte, je m’échinais à crier son nom, Ramsès, l’écho de ma voix s’abîmait dans les couloirs sans fins, dans les halls en désordre, mais personne ne répondait à mes appels répétés. Au détour d’un vaste hall, j’arrivais dans une coursive où des fauves à têtes d’homme se faisaient face, encadrés par des personnages des deux sexes gravés en relief sur de larges panneaux de pierre. Comparée aux autres salles, celle-ci semblait presque en bon état, seule une des créature minérale avait vu sa tête brisée, sa barbe stylisée à ses pattes griffues, gisait pathétique sur le sol que les moisissures avaient envahi.
Hypnotisée par les dieux des temps anciens, je ne l’entendis pas s’approcher immédiatement et alors que je passais les doigts sur le visage d’une des gravures en relief. Le son de sa voix me fit tressaillir.
__ Qui est-u ? Et que viens-tu faire ici ? Demanda-t-il tout de go.
__ Hein.. ho… vous m’avez fait peur !? Répondis-je le souffle court.
__ Alors ?
__ Je… cherche Ramsès.
__ Ramsès, hein ? Tu n’es pas dans la bonne salle alors… Les arts égyptiens se trouvent à l’étage du dessus mais je n’ai pas le souvenir qu’il existe une représentation de quelque Ramsès que se soit ? Si tu m’indiquais son titre exact, peut-être pourrais-je t’aider ?
__ Ce n’est pas une oeuvre d’art que je cherche mais un homme, un vieil homme… Ma mère m’a dit qu’il s’appelait Ramsès.
__ Hum… Cela fait bien quarante ans que j’habite ici et jamais je… Attends une minute, ta mère… dit-il en se rapprochant de moi, quel est son nom ?
__ Mathilde.
__ Ahaha… ricana-t-il sans méchanceté. Alors c’est sans doute moi que tu cherches… Une gentille fille , ta mère, mais un peu folle aussi… Comment va-t-elle ?
__ Ça ne s’est pas vraiment arrangé… admis-je du bout des lèvres.
__ Ah… Tu m’en vois désolé. Bon, je suppose que si tu t’es risqué jusqu’ici, ce n’est pas pour me donner des nouvelles de Mathilde… Je répète donc ma question, qu’es-tu venu faire là ? Il n’y a rien ici qui aie quelque valeur que se soit pour vous, là dehors, juste des reliques de nos efforts passés pour tenter de se rapprocher des grâces divines.
__ Ma mère m’a raconté que vous saviez des choses… des choses au sujet de l’ancien monde, il faut que vous me les appreniez.
__ Et pourquoi donc ? À quoi ces “choses” te serviraient-elles ?
__ Vos connaissances me permettraient de devenir la nouvelle Gardienne des Savoirs et de préserver notre position au sein du Clan de la Butte.
__ Le clan de la butte… Ah, oui je me souviens, je lui avais conseillé de s’installer aux Buttes Chaumont… La terre, les hauteurs, l’enclave grillagée, les souterrains… un lieu adéquat dans cette ville maudite pour permettre à une communauté de survivre. Elle a donc réussi… Mais dans ce cas, pourquoi sa position au sein de votre… clan, serait-elle mise à mal ?
__ Parce qu’elle devient folle… elle oublie tout, et le Conseil du Clan, n’autorise pas les inutiles à l’intérieur de l’enclave… En plus, ils ont peur que sa maladie se propage.
__ Mmm… Si ça peut te rassurer, je doute que sa maladie soit contagieuse, ceci étant dit je ne suis pas médecin non plus, mais Alzheimer, ma foi… Quel âge a-t-elle ?
__ Plus de cinquante ans … c’est très vieux.
__ Ahahah… pour vous sans doute ! De mon temps, c’était juste le milieu de la vie… Mais j’espère ne pas t’effrayer trop cela dit, ajouta-t-il en abaissant la capuche qui m’avait caché son visage jusqu’à présent.
Son visage décharné, couvert de rides profondes, me mit mal à l’aise, je n’avais jamais vu d’homme aussi âgé. Mais ses yeux, enfoncés dans ses orbites, me firent reculés immédiatement. Ils scintillaient d’un éclat que je ne connaissais que trop bien, il n’y avait pas de doute possible, s’était un infecté… Un de ses hommes que les machines avaient rendus fous par le biais de leurs implants cérébraux, au commencement de la Guerre Ultime, qui avait engendrée ce monde en ruine au sein duquel l’humanité tentait tant bien que mal de survivre.
__ Vous êtes un… Ahanai-je tout en reculant, la main sur la crosse de mon couteau de chasse.
__ Oui, je dispose d’implants synaptiques… Mais tu n’as rien à craindre de moi, énonça-t-il en levant les mains devant lui, le Virus Terminal n’a pas eu d’effet sur moi. Mon implant n’a pas subi de dommage, il n’a pas de capteurs “aérien”.
__ Capteurs aériens ?
__ Oui… regarde, dit-il en remontant sa manche pour découvrir son bras droit, où, à mi-poignet, une curieuse fente métallique apparu.
__ Qu’est-ce que c’est ?
__ Un port USB. C’est par là que je téléchargeais les mises à jour de mon bio-processeur. La quasi totalité des augmentés ne voyait pas l’intérêt d’un équipement si désuet, il avaient confiance… Bien mal leur en a pris.
__ Je ne comprends rien à ce que vous dîtes, répliquai-je.
J’étais à présent dos au mur, distante du vieillard de trois bons mètres, en jetant un rapide coup d’oeil sur ma droite, je constatais que la voie était libre… il était si vieux, ce ne serait certainement pas difficile de le prendre de vitesse… Vieux, mais infecté, et tu sais combien ils peuvent être rapides et dangereux.. Songeai-je un court instant. Ô Maman, pourquoi m’as-tu conduite dans ce lieu maudit ?
Prête à bondir au moindre mouvement d’approche du vieil homme, je comprimais les muscles de mes jambes... Mais contre toute attente, Ramsès soupira et me tourna le dos avant de s’éloigner lentement, m’abandonnant à mes peurs et à mes questionnements.
Sans l’avoir complètement décidé, au mépris de ma voix intérieure qui me hurlait de fuir, je m’éloignai du mur et interpellai le vieillard dont la silhouette s’évanouissait déjà dans les ombres du corridor d’où il était apparu.
__ Ramsès !
__ Mmm… que veux-tu encore ?
__ Ne partez pas…
__ Tant que tu auras peur, je ne me sentirais pas en sécurité avec toi, et je m’en voudrais de tuer la fille de Mathilde, j’avais de l’affection pour elle… beaucoup même. Si ton visage n’avait pas été si semblable au sien, sans doute ne t’aurais-je d’ailleurs pas accueilli si aimablement… Je suis triste de ce qui lui arrive, vraiment, mais je n’ai pas survécu aussi longtemps pour risquer de mourir d’une manière si absurde, expliqua-t-il la gorge serré.
__ Je ne te ferais pas de mal si tu ne m’en fais pas… arguai-je en me rapprochant de lui.
__ Alors comment se fait-il que tu crispes si fort ta main sur la poignée de ton couteau ? me demanda-t-il.
__ Je… je… le lache.. voilà.
__ Très bien… Es-tu prête à me faire confiance ?
__ Je…
__ Bon… Voilà ce que je te propose, tu vas me donner ton couteau… En échange je te donnerais ceci… dit-il en me tendant un objet métallique que je ne reconnus pas immédiatement, avant de réaliser qu’il s’agissait d’un pistolet… une arme que j’avais déjà vue à la ceinture d’Adam, notamment lorsqu’il devait parlementer avec des tribus hostiles.
__ Je ne sais pas comment marche un pistolet… admis-je en grimaçant.
__ Ce n’est pas un pistolet à proprement parler, c’est un revolver… une arme plus sûre, qui ne s’enraye pas… mais elle cause le même genre de dégâts… Enfin, maintenant tu sais… Dit-il en le replaçant dans son fourreau.
__ Quoi donc ?
__ Que si je t’avais voulu du mal, ce serait déjà fait.
__ Je suppose...
__ Donne moi ton couteau maintenant.
__ Et le revolver ?
__ Je le garde, si tu ne sais pas t’en servir, c’est trop dangereux… pour nous deux.
__ Alors je garde mon couteau.
__ Non, pas tant que je sens une telle peur en toi…
__ Je n’ai pas...
__ Tu n’es pas encore assez rassurée… tes poils sont hérissés, tes mains moites, tes pupilles dévorent tes iris… Comme je te l’ai dit, je ne vais pas me risquer à mourir si facilement. Ton couteau.
Je me perdis un instant dans son regard d’azur aux reflets dansants, et malgré l’onde électronique qui les traversait, je n’y décelais nulle cruauté, ni peur ni haine, seulement de la lassitude, de la tristesse et quelque chose d’étrangement familier. Dans un soupir vaincu, je lui tendis mon couteau par la lame, il hocha la tête puis désigna l’étui à ma ceinture. je me défis de celle-ci, et lui remis le fourreau de ma lame. Une étrange angoisse me saisit alors, qu’il éteignit dans un sourire en me tendant un autre objet.
__ Tiens… Pour tes efforts.
__ Qu’est-ce que c’est ? Demandai-je en manipulant le petit objet de plastique à embout métallique.
__ La clé des ruines… me sourit-il d’un air énigmatique.
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bonjour vous!
je ne suis pas morte et non! et vous non plus j'espère? bon qu'est ce que j'ai à vous raconter de bien niaiseux pour me justifier?
beh rien je crois... si ce n'est que j'ai adopté un cuiseur vapeur (d'occasion bien sûr) et que c'est le coup de foudre entre nous. on cuisine ensemble tous les jours. c'est un mâle a priori, car il s'appelle Seb
je trouve que c'est une belle façon de manger post-jeûne... et accessoirement je me demande COMMENT JE N'AI PAS EU L'IDEE D'EN ACHETER UN AVANT???????
bwef, nevermind. voilà c'est à peu près tout.
sinon que en allant chercher des violettes en forêt pour mon cheese cake, j'ai aussi ramassé des orties, et comme je suis pas douée, et très approximative comme fille, j'm'ai piqué les doigts, mais bon...
j'ai trouvé cette super recette chez Mathilde Combes, du site Nature & Autonomie c'est un site que je recommande vraiment si vous aimez beaucoup les plantes et que vous avez envie de faire connaissance plus en détail avec elles... même si l'ortie n'est pas la plus glamour, ni la plus attirante, mon cher Victor Hugo lui a dédié un poème sensible et plein de délicatesse, que j'aime depuis bien longtemps (dans les Contemplations, bien sûr ♥)
J’aime l’araignée et j’aime l’ortie, Parce qu’on les hait ; Et que rien n’exauce et que tout châtie Leur morne souhait ; Parce qu’elles sont maudites, chétives, Noirs êtres rampants ; Parce qu’elles sont les tristes captives De leur guet-apens ; Parce qu’elles sont prises dans leur œuvre ; Ô sort ! fatals nœuds ! Parce que l’ortie est une couleuvre, L’araignée un gueux ; Parce qu’elles ont l’ombre des abîmes, Parce qu’on les fuit, Parce qu’elles sont toutes deux victimes De la sombre nuit. Passants, faites grâce à la plante obscure, Au pauvre animal. Plaignez la laideur, plaignez la piqûre, Oh ! plaignez le mal ! Il n’est rien qui n’ait sa mélancolie ; Tout veut un baiser. Dans leur fauve horreur, pour peu qu’on oublie De les écraser,
Pour peu qu’on leur jette un œil moins superbe, Tout bas, loin du jour, La vilaine bête et la mauvaise herbe Murmurent : Amour !

ingrédients
- 7 poignées d’ortie fraîche (à défaut, de l'ortie séchée, en magasin bio, ça le fait aussi) - 2 pommes de terre - 1/2 oignon - 1 gousse d’ail - un peu de St Hub - un peu de crème végétale - sel, poivre du moulin - jus de citron
préparation
faire revenir l’oignon dans le St Hub, le tout dans une casserole, puis quand il est translucide, ajouter l’ail, l’ortie bien lavée, et les pommes de terre coupées en morceaux. laisser cuire 15 à 20 minutes, en ajoutant un peu d'eau et du sel. 3. quand les pommes de terre sont cuites, mixer avec soin, jusqu’à ce que la soupe soit bien onctueuse. juste avant de servir, ajouter le jus d’un demi-citron, un peu de crème fraîche, et 3 tours de moulin à poivre.

l'ortie m'évoque aussi le conte d'Andersen "Les cygnes sauvages", qui n'est sans doute pas aussi connu que "Le vilain petit canard" ou "La petite fille aux allumettes", et qui raconte l'histoire de la princesse Elisa dont la marâtre a transformé les onze frères en cygnes sauvages. Elisa doit briser la malédiction en leur tissant des tuniques à base d'ortie qu'elle ramasse dans les cimetières la nuit venue. accusée de sorcellerie, elle manque d'être brûlée vive, mais elle finit par délivrer ses frères.
je me rappelle particulièrement de ces illustrations:
et si vous voulez en lire plus sur l'ortie, je vous recommande ces articles:
https://booksofdante.wordpress.com/tag/histoire-ortie/
https://plantes-sauvages-comestibles.com/lortie-plante-extraordinaire/
bonne lecture et bon appétit!
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De 2017, je garde :
L'angoisse scolaire la plus intense de ma vie, beaucoup de larmes. Notre amour. Le trail de Faverges. Les premiers patients sous les mains. La Pyramide du Tacul et premier bivouac sauvage. La chute de séracs qui brise le corps, la peur, les crevasses, Barre noire. Faire la trace pour le refuge d'Argentière. Les premières vraies voies en trad. Bivouac sous l’orage. Mes premiers coinceurs. Recommencer à courir pour de vrai. Première fois 1h25 sur les berges de l'Isère. Relire Océan mer. Une journée aux urgences avec Laurène. Devenir ostéopathe presque pour de vrai - ou du moins essayer, espérer. Continuer à courir. Indonésie, Bali, Liz magnifique. Maman heureuse à l'autre bout du monde. La fin de l'amour - apprendre à rompre, apprendre à vivre, apprendre à prendre son temps. Les volcans et toutes ces aurores à couper le souffle. Le Bali Boudha. Le retour de Madeleine. Les Clameurs, le Bouillon paradis, le Bistrot des Fauves, le Live. Thomas, Sam, Laurène, Amélie. Claire et Amandine, Russan. Kostas, Crept. Un soir qui bascule en terrasse à Grenoble - le vertige. Les couleurs d'automne incroyables. Ré-apprendre à marcher. Thibault et la Parrachée. Ce verre au Gros Caillou avec Clémence. Papa fatigué. Aude sur la scène de la Comédie Française. Le parc de la Cerisaie, au soleil d’octobre avec Clémence magnifique. Regarder les étoiles, une nuit tranquille d’octobre depuis le chalet - et la tisane brûlante. Chaussette qui respire fort, Lulu qui dort. Un Pic Saint Loup sous la nuit d’Orpierre, et Jil. Le ciel rose au dessus du Louvre. Courir, ou essayer, jusqu’à Chambran. Alice et Guilhem si beaux. Ré-apprendre à tomber avec Valentine. Ré-apprendre à marcher, seule. Mad’, Sam et Thomas, tellement beaux, tellement biens. Le lever de soleil depuis le Dôme de Bellefont. Vallon de Marcieu sous la pluie, et le soleil pour le petit déjeuner. Margaux, Thomas, Benoît, Thibault. Une proposition à Eléonor - partons à Vienne ensemble. La fatigue et le corps qui ne fonctionne plus. Trois jours, trois nuits à Ailefroide. Révolution - Pin Bouchain, 6b à vue. Les couleurs d’automne le mercredi, et les brioches pralines du petit déjeuner. Hugo, et un jus de fraises à Louis Blanc. L’angoisse du mémoire. Metre les pieds dans un monde que je veux faire mien, doucement. La réponse positive des Cosmiques - le mémoire va se faire, le mémoire va se faire. Les larmes, les larmes tout le temps, partout. Le corps qui fait armure et la voix de Laurène. Une pizza avec Mélissa, au temps des espoirs naïfs. Accepter de refaire la même erreur. Les 20 Ans du Mur, une soirée à boire, papoter, rire, sourire, séduire, glousser - Amandine, Claire, Mathilde, Jérémy, Maxime, Anaël, Eric, Fred (...) Valentine de plus en plus présente, Florian tellement chou. Espérer sortir le 7a+ du kit grimpe et se sentir grimper pour de vrai. Jérémy et Vincent à Saint Jean de Buèges, les premiers 6b à vue. Jérémy à Claret, de belles frayeurs, de beaux combats, et un 6b+ qui va finir par passer. Courir sur la piste. Lulu qui s’endort sur mon oreiller. Une journée à la Sambuy, découvrir le snow de poudreuse et rire avec Vito et Cécile. Une nuit absurde, jusqu’à 5 heures du mat’ au Mur à potiner avec Justin. Une dernière grimpe, au Thaurac, avec Vincent, les lumières du soir et le rocher (presque) parfait. Le Pendentif à l’Hortus avec Lucas joli joli, et le vent qui fait voler les cordes. Un message absurde pour Noël.
(...) 2018, I’m ready !
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My French Film Festival 2019

2019 마이프렌치필름페스티벌 출품작 VOD 무료 서비스 ! Découvrez le meilleur du cinéma français en accès gratuit chez vous en Corée !
2018년 1200 만 뷰를 기록한 세계 최초 프랑스어권 온라인 영화제가 돌아왔습니다. 2019년 1월 18일부터 2월 18일까지 프랑스 최신 영화들을 온라인에서 만나보실 수 있습니다. Avec plus de 12 millions de visionnages en 2018, le premier festival de cinéma francophone en ligne est de retour ! Le meilleur du jeune cinéma français sera à nouveau disponible en ligne et sur les plateformes du 18 janvier au 18 février 2019.
장편과 단편을 망라하여 6개의 주제별로 구성된 마이프렌치필름페스티벌은 영화제를 사랑하는 사람들에게 프랑스 영화와 프랑스어권 영화의 다양하고 재능있는 측면을 발견할 수 있는 기회가 될 것입니다. Organisé en six sections thématiques mélant courts-métrages et longs-métrages, MyFrenchFilmFestival offre aux « festivaliers » la possibilité de découvrir les multiples aspects et talents du cinéma français et francophone selon leurs désirs.
마이프렌치필름페스티벌은 아이튠즈, 구글플레이, 무비, 데일리모션, 유튜브, 페이스북등을 포함한 50여 개의 글로벌 온라인 플랫폼이 참여하는 온라인 영화제입니다. MyFrenchFilmFestival est relayé par 50 plateformes VoD partenaires dans le monde dont des plateformes mondiales comme iTunes mais également Google Play, Mubi, Dailymotion, YouTube et Facebook.
국내에서는 8편의 장편, 11 편의 단편이 한국어 자막과 함께 상영되며 홈초이스 (구 케이블 TV VOD)가 무료 서비스합니다. CJ헬로, 딜라이브, 티 브로드, 현대 케이블 네트워크, ABN ; NIB ; CCS ; KCN ; 제주KCTV , 그린 케이블 TV, ISCS, JCN, KCTV, CMB등 14개의 케이블 TV의 가입자들은 마이프렌치페스티발의 출품작을 무료로 시청할 수 있습니다. En Corée, pas moins de 8 long-métrages et 11 court-métrages seront disponibles sous-titrés en coréen et en accès gratuit grâce à Home Choice qui propose ces 19 films sur les plateformes Vidéos à la demande de 14 câblo-opérateurs (CJ Hello Vision, D’Live, T Broad, Hyundai Cable Network, ABN, NIB, CCS, KCN, KCTV Jeju, Green Cable Television, ISCS, JCN, KCTV, CMB).
전 세계에서 개최되는 마이프렌치필름페스티벌은 11개 국어로 자막이 서비스되므로MyFrenchFilmFestival.com에서 원하는 언어를 선택할 수 있으며 국내에서는 무료 시청이 가능합니다. Sur le site MyFrenchFilmFestival.com, les films sont également disponibles avec un choix de 11 langues de sous-titrage en accès gratuit.
마이프렌치필름페스티벌은 프랑스의 영화를 전 세계에 홍보하는 기관인 유니프랑스에서 개최하였습니다. MyFrenchFilmFestival est organisé par UniFrance, l’organisme en charge de faire rayonner le cinéma français à l’international.
마이프렌치필름페스티벌에 대한 자세한 사항은Facebook 또는Home Choice.사이트를 참고하시면 됩니다. Suivez l’actualité du festival sur sa page Facebook et sur celle de Home Choice.
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디안 / DIANE A LES EPAULES
감독 (de) : 파비앙 고르자르 (Fabien Gorgeart) 출연 (avec) : 끌로틸드 에슴,그레고리 몽텔, 올리비에 라부르뎅 (Clotilde Hesme, Grégory Montel, Olivier Rabourdin)
줄거리 (synopsis) :
디안은 대리모가 되어 달라는 절친한 친구 토마와 자크의 부탁을 주저 없이 받아들인다. 그런데 임신을 해 이상적이라고는 할 수 없을 이 상황에 파브리치오와 사랑에 빠지고 만다. Sans hésiter, Diane a accepté de porter l’enfant de Thomas et Jacques, ses meilleurs amis. C’est dans ces circonstances, pas vraiment idéales, qu’elle tombe amoureuse de Fabrizio.

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엄마와 올빼미 / DEMAIN ET TOUS LES AUTRES JOURS
감독 (de) : 노에미 르보브스키 (Noémie Lvovsky) 출연 (avec) : 노에미 르보브스키, 뤼스 로드리게즈, 마티유 마말릭 (Noémie Lvovsky, Luce Rodriguez, Mathieu Amalric)
줄거리 (synopsis) :
9살인 마틸드는 부모님의 이별 후 엄마와 함께 살고 있다. 정신적으로 불안정한 엄마를 홀로 돌보는 마틸드. 소녀와 엄마의 특별한 사랑 이야기가 펼쳐진다. Mathilde a 9 ans. Ses parents sont séparés. Elle vit seule avec sa mère, une personne fragile à la frontière de la folie. C’est l’histoire d’un amour unique entre une fille et sa mère que le film nous raconte.

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축구하게 내버려 둬 / COMME DES GARCONS
감독 (de) : 줄리앙 하라드 (Julien Hallard)
출연 (avec) : 막스 부블리, 바네사 가이드 (Vanessa Guide, Max Boublil)
줄거리 (synopsis) :
1969년 프랑스 랭스. 일간지 ‘르샹프누아’ 의 스포츠 기자이자 대단한 바람둥이인 ��� 쿠타르는 회사의 연례 자선 행사에서 상사를 골탕 먹일 목적으로 여자 축구팀을 결성한다. 상사의 비서 에마뉘엘 브뤼노는 쿠타르와 원수 지간이지만 어쩔 수 없이 그 일을 돕는다. 두 사람은 어느새 힘을 합쳐 프랑스의 첫 여자 축구팀을 만들게 되는데… Reims, 1969. Paul Coutard, séducteur invétéré et journaliste sportif au quotidien Le Champenois, décide d’organiser un match de football féminin pour défier son directeur lors de la kermesse annuelle du journal. Sa meilleure ennemie, Emmanuelle Bruno, secrétaire de direction, se retrouve obligée de l’assister. Sans le savoir, ils vont se lancer ensemble dans la création de la première équipe féminine de football de France.

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실종 / FLEUVE NOIR
감독 (de) : 에릭 종카 (Erick Zonca) 출연 (avec) : 뱅상 카셀, 로맹 뒤리스 (Vincent Cassel, Romain Duris)
줄거리 (synopsis) :
아르노 가족의 십 대 아들, 대니가 사라졌다. 이 사건을 맡은 프랑수아 비스콩티 형사는 삶에 지쳐 있고 환멸로 가득하다. 이 형사는 실종된 아이를 찾아 나서면서도, 정작 자기 아들을 돌보는 건 썩 내키지 않는다. 형사의 16살짜리 아들 드니는 마약 거래에 연루돼 문제가 생긴다. 한편 대니의 불어 과외 선생님이었던 벨렐은 도움을 주겠다며 형사에게 접근한다. 벨렐은 지나칠 정도로 적극적인 태도를 보이는데…. Au sein de la famille Arnault, Dany, le fils aîné, disparaît. François Visconti, commandant de police usé par son métier, est mis sur l’affaire. L’homme part à la recherche de l’adolescent alors qu’il rechigne à s’occuper de son propre fils, Denis, seize ans, qui semble mêlé à un trafic de drogue. Yan Bellaile, professeur particulier de Dany, apprend la disparition de son ancien élève et propose ses services au commandant. Il s’intéresse de très près à l’enquête. De trop près peut-être…

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동���원에서 결혼하다 / GASPARD VA AU MARIAGE
감독 (de) : 앙토니 코르디에 (Antony Cordier) 출연 (avec) : 펠릭스 모아티, 레티시아 도쉬 (Félix Moati, Laetitia Dosch)
줄거리 (synopsis) :
수년간 가족과 거리를 유지했던 25세 청년 가스파르는 재혼하는 아버지의 결혼식에 초대받아 집으로 향한다. 결혼식에서 여자 친구 행세를 해 달라는 가스파르의 제안에 응한 로라라는 별난 여자와 함께 동물원이자 가스파르가 살았던 집으로 향한다. 그곳에서 그가 어릴 때 함께 자란 원숭이와 호랑이들을 만나는데… Après s’être tenu prudemment à l’écart pendant des années, Gaspard, 25 ans, doit renouer avec sa famille à l’annonce du remariage de son père. Accompagné de Laura, une fille fantasque qui accepte de jouer sa petite amie le temps du mariage, il se sent enfin prêt à remettre les pieds dans le zoo de ses parents et y retrouver les singes et les fauves qui l’ont vu grandir…

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신이시여, 저를 도우소서 / NI JUGE, NI SOUMISE
감독 (de) : : 쟝 리봉, 이브 이낭 ( Jean Libon, Yves Hinant )
줄거리 (synopsis) :
신이시여, 저를 도우소서’ 는 벨기에 컬트 TV 시리즈 ‘스트립쇼’ 제작팀이 만든 첫 번째 장편 다큐멘터리 영화이다. 영화 제작을 위해 감독들은 3년간 안 그루에즈 판사를 따라 범죄 수사 현장, 법정, 사건 현장 등을 돌아다녔다. 이 작품은 영화가 아니다. 영화보다 지독한 현실이다! « Ni Juge, ni soumise » est le premier long-métrage StripTease, émission culte de la télévision belge. Pendant 3 ans, les réalisateurs ont suivi à Bruxelles la juge Anne Gruwez au cours d’enquêtes criminelles, d’auditions, de visites de scènes de crime. Ce n’est pas du cinéma, c’est pire.

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눈 떼지 마! / AU POSTE !
감독 (de) : 쿠엔틴 드피유 (Quentin Dupieux) 출연 (avec) : 브누와 포엘부르데, 그레고와르 루디그 (Benoit Poelvoorde, Grégoire Ludig)
줄거리 (synopsis) :
경찰서 안, 구금된 용의자가 �� 경감에게 심문을 받는다. Un poste de police. Un tête-à-tête, en garde à vue, entre un commissaire et son suspect.

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GUY
감독 (de) : 알렉스 루츠 ( Alex Lutz ) 출연 (avec) : 알렉스 루츠, 엘로디 부쉐 ( Alex Lutz, Elodie Bouchez )
줄거리 (synopsis) :
젊은 기자인 고티에는 어머니의 편지를 받고 자신이 60년대부터 90년대까지 인기를 누렸던 프랑스 가수, 기 자메의 사생아란 사실을 알게 된다. 과거 유행했던 조용한 사랑 노래의 대가인 기 자메가 새 음반을 출시하고 홍보 투어를 시작하자 고티에는 가수로서의 삶을 다큐멘터리 영화로 찍는다는 구실로 기 자메의 투어에 동행한다. Gauthier, un jeune journaliste, apprend par sa mère qu’il serait le fils illégitime de Guy Jamet, un artiste de variété française ayant eu son heure de gloire entre les années 60 et 90. Celui-ci est justement en train de sortir un album de reprises et de faire une tournée. Gauthier décide de le suivre, caméra au poing, dans sa vie quotidienne et ses concerts de province, pour en faire un portrait documentaire.

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- My French Film Festival 2019 https://www.myfrenchfilmfestival.com/fr/
- Institut Français http://www.institutfrancais-seoul.com/ko/portfolio-item/2019-%eb%a7%88%ec%9d%b4%ed%94%84%eb%a0%8c%ec%b9%98%ed%95%84%eb%a6%84%ed%8e%98%ec%8a%a4%ed%8b%b0%eb%b2%8c-%ec%b6%9c%ed%92%88%ec%9e%91-vod-%eb%ac%b4%eb%a3%8c-%ec%84%9c%eb%b9%84%ec%8a%a4/
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i like the warm touch
of 1pm tea in my hands
as much as the scent
— Mathilde Fauve
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CARTIER LA PANTHÈRE EAU DE TOILETTE
Présentation du CARTIER LA PANTHÈRE EAU DE TOILETTE –
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Mathilde Laurent, Parfumeur Maison Cartier, propose un accord inédit, l’association d’une fleur et d’une sensation: un parfum floral-fauve._x000D_ _x000D_ Avec l’Eau de Toilette, La Panthère dévoile une nouvelle facette : un pétale de gardénia frais, brillant, doux et radieux. Le côté animal a été apprivoisé pour laisser un délicat et subtile voile félin sur la peau. Une nouvelle touche d’élégance.
Prix:
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Fiche Technique :
Mathilde Laurent, Parfumeur Maison Cartier, propose un accord inédit, l’association d’une fleur et d’une sensation: un parfum floral-fauve._x000D_ _x000D_ Avec l’Eau de Toilette, La Panthère dévoile une nouvelle facette : un pétale de gardénia frais, brillant, doux et radieux. Le côté animal a été apprivoisé pour laisser un délicat et subtile voile félin sur la peau. Une nouvelle touche d’élégance.
Historique des prix:
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LES P’TITS MOLIÈRES
THÉÂTRE : les Prix des P’tits Molières 2019
Voici les lauréats des septièmes Prix des P’tits Molières, décernés par une association regroupant des théâtres français de moins de 150 places :
Meilleurs spectacles «tout public» : «Feu le père de Monsieur», «Les Justes», «Fool for Love». Meilleurs comédiens dans un premier rôle : Olivier Raynal, Sylvain Zarli, Léon Vitale.
Meilleurs comédiens dans un second rôle : Jérémy Stora, Pierre Marazin.
Meilleures comédiennes dans un premier rôle : Julie Zeno, Anne Barthel, Florence Merle. Meilleures comédiennes dans un second rôle : Caroline Fontant, Séverine Wolff. Meilleur spectacle musical : «Sax».
Meilleur spectacle de comédie : «Monsieur chasse».
Meilleures mises en scène : Florence Merle, Cliff Paillé, Odile Huleux.
Meilleures scénographies : Aurélie Camus, Thomas Merland, Bruno Ladet, Elisa Ghertman, «Le 32 - cabinet de curiosités».
Meilleurs auteurs vivants : Laurent Gaudé, Cliff Paillé.
Meilleurs spectacles «seul en scène» : «Bérénice 34-44», «Onysos le Furieux».
Meilleur spectacle d’humour : «Sphères ennemies».
Meilleurs spectacles jeune public : «Le tour du monde en 80 jours», «Le cerf sans bois». Coups de coeur : «Un roi sans divertissement», «Piezz’ e core», «Le 32 - cabinet de curiosités», «Onysos le Furieux». ________
Voici une rapide présentation des spectacles lauréats, à un titre ou à un autre, des Prix des Ptits Molières 2019 :
«Sax» Mise en scène : Gil Galliot. Musiciens : Guy Rebreyend, Michel Oberli, Frédéric Saumagne et Samuel Maingaud. Durée : 1h10. Quatre saxophonistes, aux styles très différents, font connaissance à l’occasion d’une audition et, l’espace d’une journée, vont partager leurs mondes musicaux, leurs rêves, leurs désirs, leurs fantasmes, leurs émotions... Ensemble, ils vont jouer du funk, du Bach, du jazz, de la musique tzigane, brésilienne, africaine, arménienne, etc.
Le tour du monde en 80 jours Auteur : Jules Verne. Adaptation : Béatrice Bonnaudeau. Metteur en scène : Loïc Fieffé. Jeu : Pierre Serra, Béatrice Bonnaudeau, Raphaël Beauville, Alexandra Branel et Emilien Audibert. Scénographie : Morgane Barbry. Durée : 1h. Ce spectacle pour enfants raconte la célèbre aventure de Phileas Fogg, de son fidèle Passepartout et de l’inspecteur Fix à leurs trousses.
Journal d’un fou Texte : Nicolaï Gogol. Metteuse en scène : Stéphanie Slimani. Jeu : Sylvain Zarli. Durée : 1h. Adapté d’une nouvelle de Gogol écrite en 1834, ce spectacle raconte la vie d’un fonctionnaire russe qui, à cause d’un chien (représenté sur scène par une marionnette), devient fou.
Les Sphères Ennemies Auteur : Jean-Baptiste Thomas-Sertillanges, avec la collaboration d’Olivier Teillac. Comédiens : Olivier Teillac et Jean-Baptiste Thomas-Sertillanges. Metteur en scène : Alexis Berecz. Durée : 1h30. Cette comédie, qui s’affirme « romantico-schizophrénique», se présente comme une plongée dans le cerveau amoureux de Jonathan, avec, d’un côté, son hémisphère droit, incarné par le personnage de Nathan Lafleur, idéaliste et romantique, et, de l’autre, son hémisphère gauche, un certain Jo Latrick, plutôt primaire, impulsif et cynique.
Piezz’e core Texte : Claudia Palleschi et Léa Dubreucq. Mise en scène : Dimitri Dubreucq. Direction musicale : Claudia Palleschi et Pascal Claro. Chorégraphies : Léa Dubreucq et Claudia Palleschi. Jeu : Claudia Palleschi, Léa Dubreucq, Pascal Claro, Pierre Marazin et Anaël Alexandre. Durée : 1h05. L’action de cette pièce de théâtre musical se déroule à Naples en 1947. Dans cette ville dévastée par la seconde guerre mondiale, deux soeurs orphelines essaient de survivre.
Le 32 - cabinet des curiosités Texte : Philippe d'Avilla, La Big Bertha et Ariane Carmin. Interprétation : La Big Bertha, Philippe d'Avilla, Ariane Carmin et Agnès Chamak. Durée : 1h15. Ce spectacle, qui s’affirme «à la croisée des genres sexuels», met en scène trois créatures de la nuit, dont un travesti qui ne passe pas du tout inaperçu : «La Big Bertha».
Bérénice 34-44 Auteure : Isabelle Stibbe. Mise en scène : Pierre-Olivier Scotto. Jeu : Violette Erhart. Durée : 1h15. Dans les années 1940, la comédienne Bérénice Kapelouchnik est expulsée de la Comédie française parce que juive. La pièce évoque sa vie sous l’Occupation allemande.
Le cerf sans bois Texte et mise en scène : Marine Torre. Jeu : Barbara Franch en alternance avec Nolwenn Le Gal et Marine Torre. Musiques : Alexis Liosha et Leor Lor. Durée : 45 minutes. Dans ce conte pour enfants, un jeune cerf, qui n'a pas encore de bois, est la risée de son frère et de son père. Un jour, il tombe dans un ravin et vivra toutes sortes d’aventures. Combinant théâtre et théâtre d'ombres, deux comédiennes interprètent tous les rôles : animaux et fées de la forêt.
Comme des adultes Texte : Victor Rossi. Acteurs : Mathilde Cribier, Victor Rossi et Léon Vitale. Cette comédie raconte la rencontre amoureuse de deux trentenaires très différents, socialement et culturellement, et quelque peu immatures, Muriel et Jeff. Cette fois, ils vont essayer de se comporter en adultes et, selon leur copain Jacques : "C'est pas forcément gagné".
Feu le père de Monsieur Texte : Georges Feydeau. Metteuse en scène : Odile Huleux. Jeu : Agnès Chamak, Jérémy Manesse, Kim Koolenn et Philippe d’Avilla. Dans ce classique du théâtre de boulevard très «revisité», c’est l’épouse, et non plus le mari, qui, un soir, rentre éméchée au domicile conjugal et qui va subir le courroux de son époux.
Fool for Love Texte : Sam Shepard. Mise en scène : Dannie Lucarr. Acteurs : Olivier Raynal, Julie Zeno, Lee Michelsen et Dimitri Michelsen. Dans un motel du désert de Mojave, en Californie, quatre paumés se rencontrent, Eddie, May, son amour de jeunesse, le compagnon de May et une petite amie d’Eddy. La pièce est interprétée en anglais, avec des sur-titres en français.
Onysos le furieux Auteur : Laurent Gaudé. Jeu : Giovanni Vitello. Metteur en scène : Bruno Ladet . Durée : 1h10. Dans le métro de New-York, Onysos, «mi-dieu mi-homme», raconte sa vie depuis l’Antiquité. Le metteur en scène explique qu’Onysos est un «porte la parole de ceux qui sont humiliés». La pièce permet de «mettre en abîme ce qu’est le théâtre, de montrer les artifices, de jouer sur l’illusion», ajoute-t-il.
Madame Van Gogh Texte et mise en scène : Cliff Paillé. Interprétation : Lyne Lebreton et Romain Arnaud-Kneisky . Durée : 1h10. Peu après la mort de Vincent Van Gogh et de son frère Théo, Johanna, la veuve de ce dernier, héritière des tableaux de Vincent et de la volumineuse correspondance entre les deux frères, dialogue avec Émile Bernard, peintre et ami de Vincent.
Monsieur chasse Texte : Georges Feydeau. Adaptation, mise en scène et scénographie : Olivier Schmidt. Piano et arrangements musicaux : Justine Verdier. Chorégraphie : Séverine Wolff. Jeu : Olivier Schmidt, Julien Hammer, Alexandra Magin, Séverine Wolff, Kevin Maille, Mickaël Alabergère et Patrick Tulasne. Ce vaudeville met en scène un mari volage, une épouse qui veut se venger, mais aussi une domestique plus ou moins dérangée, un provincial benêt, un filleul encombrant ou encore une comtesse frivole.
Le Tartuffe Texte : Molière. Metteuse en scène : Florence Merle. Scénographie : Jean Tartaroli. Comédiens : Florence Merle, Olivier Lamoille, Claude Lesko et Martin Navizet-Sapet. Durée : 1h40. La pièce de Molière est transposée à notre époque, où «le développement personnel est perçu comme une nouvelle religion», nous a-t-on dit.
Dans la jungle des villes Texte : Bertolt Brecht. Mise en scène : Jérémie Stora. Acteurs : Thomas Besset, Caroline Fontant, Guillaume Kovacs et Jérémie Stora. Durée : 1h20. À Chicago, en 1912, deux hommes, Shlink et Garga, «fauves urbains», s’opposent violemment. L’un a réussi sa vie au plan matériel, l’autre est resté un marginal.
Les Justes Auteur : Albert Camus. Metteuse en scène : Aurélie Camus. Jeu : Fany Burgard, Victor Bratovic, Luc Févry, Sébastien Hugues Gillie, Tiffany Léonard, Lucas Jason Perrot et Adrien Pont. Dans la Russie tsariste, un groupe révolutionnaire préparant un attentat finit par se poser la question : jusqu'où peut-on aller, au plan moral, dans un combat politique ?
Un roi sans divertissement Texte : d’après un roman de Jean Giono. Mise en scène : Daniel Geiger. Jeu : André Sanfratello. Durée : 1h. Un collectionneur d’histoires nous raconte un fait divers : d’étranges disparitions pendant les hivers dans un village de montagne. L’acteur interprète le rôle de ce collectionneur-conteur, mais aussi tous les autres protagonistes du fait divers.
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Audio
DEEP - édition 2, au Silencio s’est déroulée le 9 février 2018. À l’initiative de Mathilde Villeneuve & Antonio Contador, j’ai proposé deux pièces sonores autour de la notion de chez soi. Ici, à l’écoute :
-”Où la langue” 4′05
Avec les voix de : William B. Caroline, Lionel Catelan, Isabelle Daëron, Gabriel Dorthe, Charlotte Fauve, Ségolène Guinard, Daphné Hérétakis, Benoît Lachambre, Sivan Medioni, François Tariq Sardi, Pascaline Vallée, Jean-Baptiste Viaud
Dans le cadre du partenariat de la radio *DUUU avec Le Silencio.
Le live de l’émission DEEP - édition 2, du 9 février 2018, à écouter en cliquant sur cette phrase.
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Photo

Je ne vous avais pas encore fait part d'images de mes bracelets... En voilà un porté par Mathilde lors de son mariage. Ses deux témoins portaient le même modèle pour l'occasion. En vente aux Fauves à Nantes et @latelier41angers #wedding #jewel #jewelrymaking #jewelry #jewelrydesigner #bracelet #Jeanine #bijouxtextiles #bijoux #bijouxcreateur #faitmain #handmade #madeinfrance🇫🇷 #nantes #nantesmaville #nantescity #igersnantes #angersmaville #angers #angerscity #igersangers (à Château de Clisson) https://www.instagram.com/p/BqccTI0lOCk/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=vzjn14ozxl4g
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Cadeaux de noël
Du thé blanc, des gants roses et
Des poèmes russes
- Mathilde Fauve
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bonjour vous!
je ne suis pas morte et non! et vous non plus j'espère? bon qu'est ce que j'ai à vous raconter de bien niaiseux pour me justifier?
beh rien je crois... si ce n'est que j'ai adopté un cuiseur vapeur (d'occasion bien sûr) et que c'est le coup de foudre entre nous. on cuisine ensemble tous les jours. c'est un mâle a priori, car il s'appelle Seb
je trouve que c'est une belle façon de manger post-jeûne... et accessoirement je me demande COMMENT JE N'AI PAS EU L'IDEE D'EN ACHETER UN AVANT???????
bwef, nevermind. voilà c'est à peu près tout.
sinon que en allant chercher des violettes en forêt pour mon cheese cake, j'ai aussi ramassé des orties, et comme je suis pas douée, et très approximative comme fille, j'm'ai piqué les doigts, mais bon...
j'ai trouvé cette super recette chez Mathilde Combes, du site Nature & Autonomie c'est un site que je recommande vraiment si vous aimez beaucoup les plantes et que vous avez envie de faire connaissance plus en détail avec elles... même si l'ortie n'est pas la plus glamour, ni la plus attirante, mon cher Victor Hugo lui a dédié un poème sensible et plein de délicatesse, que j'aime depuis bien longtemps (dans les Contemplations, bien sûr ♥)
J’aime l’araignée et j’aime l’ortie, Parce qu’on les hait ; Et que rien n’exauce et que tout châtie Leur morne souhait ; Parce qu’elles sont maudites, chétives, Noirs êtres rampants ; Parce qu’elles sont les tristes captives De leur guet-apens ; Parce qu’elles sont prises dans leur œuvre ; Ô sort ! fatals nœuds ! Parce que l’ortie est une couleuvre, L’araignée un gueux ; Parce qu’elles ont l’ombre des abîmes, Parce qu’on les fuit, Parce qu’elles sont toutes deux victimes De la sombre nuit. Passants, faites grâce à la plante obscure, Au pauvre animal. Plaignez la laideur, plaignez la piqûre, Oh ! plaignez le mal ! Il n’est rien qui n’ait sa mélancolie ; Tout veut un baiser. Dans leur fauve horreur, pour peu qu’on oublie De les écraser,
Pour peu qu’on leur jette un œil moins superbe, Tout bas, loin du jour, La vilaine bête et la mauvaise herbe Murmurent : Amour !

ingrédients
- 7 poignées d’ortie fraîche (à défaut, de l'ortie séchée, en magasin bio, ça le fait aussi) - 2 pommes de terre - 1/2 oignon - 1 gousse d’ail - un peu de St Hub - un peu de crème végétale - sel, poivre du moulin - jus de citron
préparation
faire revenir l’oignon dans le St Hub, le tout dans une casserole, puis quand il est translucide, ajouter l’ail, l’ortie bien lavée, et les pommes de terre coupées en morceaux. laisser cuire 15 à 20 minutes, en ajoutant un peu d'eau et du sel. 3. quand les pommes de terre sont cuites, mixer avec soin, jusqu’à ce que la soupe soit bien onctueuse. juste avant de servir, ajouter le jus d’un demi-citron, un peu de crème fraîche, et 3 tours de moulin à poivre.

l'ortie m'évoque aussi le conte d'Andersen "Les cygnes sauvages", qui n'est sans doute pas aussi connu que "Le vilain petit canard" ou "La petite fille aux allumettes", et qui raconte l'histoire de la princesse Elisa dont la marâtre a transformé les onze frères en cygnes sauvages. Elisa doit briser la malédiction en leur tissant des tuniques à base d'ortie qu'elle ramasse dans les cimetières la nuit venue. accusée de sorcellerie, elle manque d'être brûlée vive, mais elle finit par délivrer ses frères.
je me rappelle particulièrement de ces illustrations:
et si vous voulez en lire plus sur l'ortie, je vous recommande ces articles:
https://booksofdante.wordpress.com/tag/histoire-ortie/
https://plantes-sauvages-comestibles.com/lortie-plante-extraordinaire/
bonne lecture et bon appétit!
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