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#message pour reconquérir sa femme
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astuce pour faire revenir sa femme
astuce pour faire revenir sa femme La relation entre un mari et sa femme est une chose fragile. Une fois que la confiance et le respect sont perdus, il peut être difficile de les récupérer. Si votre femme est partie, il y a des choses que vous pouvez faire pour la faire revenir. Voici quelques conseils pour vous aider à récupérer votre femme : 1. La raison principale pour laquelle les femmes…
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Rencontre avec Oleksy Arestovych, alias «Valériane», l’homme du président qui apaise les Ukrainiens
Ce conseiller informel de Volodymyr Zelensky a un pied dans le renseignement militaire, un autre dans la psychologie, et les yeux rivés dans ceux des Ukrainiens. Sa mission depuis le début de l’invasion : rassurer la population.
Par Christel Brigaudeau Le 5 décembre 2022 à 06h31
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Sur sa chaîne YouTube suivie par 1,6 million de personnes, à la télévision et sur les réseaux, Oleksy Arestovych explique quotidiennement, en Russe, la politique du gouvernement de Voldymyr Zelensky. LP/Olivier Corsan
Sur les étals des marchands de souvenirs à Kiev, on trouve, entre les indispensables drapeaux jaune et bleu, des fausses cartes d’identité à glisser dans son portefeuille, au nom des stars de toujours et des vedettes d’aujourd’hui. Au choix : Maître Yoda, Bruce Lee, Volodymyr Zelensky. Et à côté d’eux, le visage calme d’un quadra aux yeux sombres, inconnu des Européens : Oleksy Arestovych.
Ce conseiller informel de la présidence ukrainienne, estampillé spécialiste du renseignement militaire, est depuis le 24 février l’un des visages de la guerre. Il incarne à lui seul cet optimisme inoxydable des Ukrainiens, qui n’en finit pas de surprendre le monde, après dix mois de conflit.
Sur sa chaîne YouTube suivie par 1,6 million de personnes, à la télévision et sur les réseaux, Oleksy Arestovych explique quotidiennement, en Russe, la politique du gouvernement. Il commente les mouvements du front, et anticipe la suite des événements.
Sa voix grave et posée, semblable à celle du médecin face à un cas délicat, est devenue sa marque de fabrique. Quant au propos de ses interventions, il se résume au fond à deux mots : l’Ukraine vaincra.
Il est surnommé « Valériane », une plante aux vertus anxiolytiques
Si une majorité de ses auditeurs sont ukrainiens, « environ 40 % vivent en Russie, affirme Arestovych. J’essaie de les sortir de la bulle de désinformation dans laquelle ils se trouvent. »
« Oh, qu’il m’énerve ! Je ne supporte plus de l’entendre dire que tout va bien se passer… Mais il calme ma grand-mère : elle me dit que sa voix la berce, peu importe ce qu’il dit. Ça l’aide à surmonter le stress », raconte cette jeune femme croisée sur Maïdan, la grande place au centre de la capitale.
À Kiev, le charmeur a gagné un surnom : « Valériane », d’après cette plante aux vertus anxiolytiques, avec laquelle on concocte des tisanes.
D’autres mèmes brocardent sa tendance à l’approximation dans la prophétie. Des caustiques ont ainsi édité à son effigie un billet de « 2-3 hryvnias » (la monnaie ukrainienne) pour moquer ses prédictions selon lesquelles les jours meilleurs viendront « dans deux, trois semaines », ou « deux, trois mois ».
« Convaincre les gens de se comporter de façon rationnelle »
L’intéressé se défend de passer la pommade à la population. « Je dis les choses telles qu’elles sont, y compris quand elles sont désagréables. Par exemple : je crois que l’on n’arrivera pas à reconquérir Marioupol par la voie militaire. Beaucoup de gens le savent mais le taisent. Moi je le dis », insiste-t-il, attablé devant un jus d’oranges pressées.
Son téléphone clignote. Il reçoit des messages après chacune de ses vidéos, mais plus encore quand il n’en poste aucune. « Si pendant six heures, je ne communique pas, les gens commencent à s’inquiéter », assure Arestovych, qui comme dans ses vidéos, parle sans ciller, son regard planté dans la caméra au-dessous de sourcils en accent circonflexe.
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Sa voix grave et posée est devenue la marque de fabrique de ses vidéos. DR / ApeironSchool
L’homme en pull marron (une variante du tee-shirt kaki) poursuit : « C’est pareil pour le président Zelensky. Même si les gens se sont habitués à la guerre et savent quoi faire, ils ont besoin de l’entendre. Ils ne restent calmes que s’ils comprennent exactement où on va, et comment. C’est une lutte quotidienne de convaincre les gens de se comporter de façon rationnelle. La victoire sera à ceux qui ne se laissent pas emporter par l’émotion. »
Discret sur ses activités pour l’armée, dont il est toujours officier de renseignement, l’homme se montre plus disert quant à son ambition de jouer un rôle de premier plan, après la paix, dans la vie politique.
Un mandat ajouterait une ligne à un CV tortueux : apprenti comédien, diplômé de sciences, militaire, blogueur, psychologue et fondateur d’une école de psychologie et de communication, brièvement membre d’un parti nationaliste d’extrême droite… Laquelle de ces casquettes successives lui va le mieux ? Il répond : « Je suis un homme complexe. » Et pas spécialement modeste, il insiste sur sa capacité à « avoir toujours dix coups d’avance ».
Il souhaitait que Zelensky quitte Kiev
Arestovych a conquis les oreilles grâce à deux prévisions, rigoureusement exactes : l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014, puis le projet de Moscou d’une invasion à grande échelle. Le conseiller concède des erreurs. « Je faisais partie de ceux, le 24 février, qui ont proposé au président de partir. Je pensais qu’on ne pourrait pas garder Kiev. Il m’a dit la première fois : non, et la deuxième fois : ne redis jamais ça. »
Le 24 février, à la suite du président, Arestovych prenait la parole, chargé de dresser la situation militaire. Le but de ses discours n’a plus varié ensuite : « Garder le cap psychologique de la victoire. Je ne veux même pas que les gens imaginent à quoi ressemblerait le monde en cas de défaite, ou d’un 50-50 insatisfaisant. Non. » La méthode Coué appliquée à la guerre, en somme.
En accord avec d’autres observateurs, Oleksy Arestovych prédit au pays des mois d’hiver difficiles, avec plusieurs séries de frappes massives sur les infrastructures du pays. « Ce sera dur mais pas insurmontable. »
Ensuite ? La victoire, bien sûr, après « cinq nouvelles contre-offensives victorieuses dont deux cet hiver ». Le conseiller attend un retour au calme au milieu de l’été 2023, « à deux, trois mois près ». Évidemment.
La suite du chemin sera bien plus escarpée, pense-t-il, persuadé que les vrais ennuis commenceront quand se tairont les canons. Il faudra remettre sur pied une démocratie et une économie exsangues, et soigner une population entière du choc post-traumatique. « Il faudra 200 000 psys pour aider le pays », prédit Arestovych.
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rretroaction · 5 years
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Metal Gear Solid : The phantom pain
un article de Maëva Borg
Plutôt que de parler du dernier jeu/premier jeu indépendant d’Hideo Kojima, Death Stranding, pourquoi ne pas parler de son dernier jeu en en tant que game designer chez Konami ?
Metal Gear Solid a marqué plusieurs générations, et Kojima est l’un des premiers à évoquer la scénarisation dans le jeu vidéo. Reprenant les mêmes codes visuels qu’au cinéma, il a imposé depuis 1987, un nouveau standard en termes de « prise de vue » de l'action dans les jeux vidéos.
The Phantom Pain se déroule après métal gear après Metal Gear Solid : Ground Zeroes, et avant Metal Gear premier du nom. Dans le premier jeu, vous interprétez le « gentil » Snake, Solid Snake1 et dans le cinquième, vous interprétez le papa Snake, aka Big Boss, ce qui permet d’agrémenter l’histoire de la saga d’un autre point de vue, et de mieux connaître ses ennemis du premier jeu. Ils sont en effet nombreux, et leurs histoires ne sont pas développées.  
1984, au petit matin, réveil à l’hôpital de Chypre, point de vue subjectif. On aperçoit deux infirmières2 , puis retour à l’écran noir après administation d’un produit. Ellipse, un docteur lui annonce le contexte : Nous sommes donc en 1984, nous incarnons Big Boss, mercenaire légendaire, sorti d’un coma de 9 ans. Il est bien sur très recherché.  Le docteur souhaitait lui faire un peu de chirurgie pour une nouvelle vie, mais, manque de chance, l’hopital est pris en otage par les amis de Big Boss et une équipe ennemie. Le docteur est tué. Quelle surprise. Alors qu’il n’est plus qu’une légende tombée dans l’oubli, Big Boss est donc bien déterminé à faire son come-back viril, de se venger de la mort de ses hommes, de ses camarades, et de la destruction de sa Mother Base par l’agence Cipher. Rien que ça.
Mais n’est-ce pas plutôt une vendetta souhaitée de son ami
Miller ? Après un coma de 9 ans, les co-équipiers sont apparement là pour rafraichir la mémoire de Big Boss et de lui rappeler son rôle dans la Mother Base, chef de la base, comme son surnom peut l’indiquer. En plus de la Mother Base, située dans les philippines, Big Boss a inventé Diamond dogs, société militaire privée. Elle aussi a disparu pendant les 9 ans d’absence.
L’intrigue se déroule à  Chypre, en Afganistan puis en Afrique Centrale. Début des années 80 d’un point de vue géopolitique, il y a l’invasion de l’ l’Afghanistan par l’URSS, bouleversant alors le cours de la guerre froide.
Après remise en forme et repris ses esprits, Big Boss est envoyé par Ocelot, ancien ennemi de longue date, pour libérer Kazuhira Miller, son partenaire. Miller est entre les mains des forces soviétiques, ayant investi les terres afganes.
Ce qui peut être nouveau dans la saga ici est le monde ouvert, mais scénarisé. Sous l’apparence d’une possibilité de liberté via le monde ouvert, Ocelot est là pour vous rappeler à l’ordre de vos missions afin de reconquérir le monde. Le début peut-être similaire aux Red Dead Redemption, puisque le personnage se déplace à cheval. Il est néanmoins possible de piloter des véhicules terrestres (jeep, chars), seulement après avoir avancé dans l’histoire. La modernité se mérite avec Kojima !
Afin de reconstituer les Diamond Dogs, le joueur peut utiliser le système « Fulton » apparu dans Portable OPS ; cela consiste à poser un harnais avec un ballon auto-gonflant sur un objet ou à un personnage quelconque (ennemi, animal...) qui sera emporté jusqu’à la base après quelques instants. Il peut aussi rencontrer des chèvres qu’il peut envoyer à la Mother Base, à la demande d’une ONG dans le but de les extraire des zones de combat. Côté écolo d’Hidéo, beaucoup plus présent dans Death Stranding.
Le game play est sinon similaire au premier : effectuer des missions sans y être repéré. Il faut donc repérer en amont, marquer des emplacements ou des ennemis, puis effectuer une entrée par effraction, tout en ayant la possiblité d’utiliser les tactiques d’espionnage, et bien evidemment, la cultissme boîte en carton, accessoire de discression ultime face aux ennemis plutôt crétins. Mieux : on peut maintenant coller des photos sur son carton pour distraire les ennemis. Par exemple un colonel pour que le soldat se mette au garde à vous, ou une fille en bikini pour qu’il relâche sa vigilance. Bien evidemment.
La notion du temps est également intéressante dans le jeu : Il y a un cycle jour/nuit et des événements météorologiques dynamiques sont également présents. Ayant souvent des tempêtes de sable en Orient, cela est donc un avantage pour le joueur pour mieux s’infiltrer. Le cycle jour/nuit affecte également les ennemis : si le joueur infiltre un camp, les ennemis ne sont pas tous en uniforme ou en patrouille, il est donc préférable d’effectuer une infiltration de nuit, plutôt que de jour. Si un ennemi découvre le joueur par exemple, le jeu passe au ralenti pendant quelques secondes, le temps que le joueur le neutralise. Les missions comprenant un prisonnier est aussi limité à deux jours, sous pretexte qu’un prisonnier, après avoir été interrogé, torturé, il s’avère inutile, et sera donc tué.
En cinq opus, l’intrigue tourne autour d’une arme de destruction massive, le Metal Gear3. Entre réalisme et science-fiction, avec une pincée d’éléments fansasques et humoristiques, cela n’empêche pas d’aborder des sujets très serieux tel que la politique, les hautes technologies ou relations humaines.
La saga affiche donc un message ouvertement pacifiste, anti-militariste et anti-nucléaire.
Ne serait-ce pas d’actualité ?
______
1 Solid Snake a un jumeau, Liquid Snake. Tout est une question de matière ici.
2 Des infirmières plutôt sexy bien sûr. On remarquera également l’absence du rôle des femmes dans cette saga,entre les mères porteuses de futurs soldats ou peut-être Meryl, premièrement connue pour avoir un joli postérieur.
3 Un char bipède avec une capacité de frappe nucléaire.
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Lecture d’Indiana
je ne sais pas si tu as lu Indiana
moi, il n'y a pas longtemps que je l'ai lu
c'était l'été dernier
je sais pas trop ce qui m'y a amenée
George, sans doute sa personnalité
une certaine idée du féminisme
en tout cas, j'ai beaucoup pensé à toi en lisant ça
Au début ça m'ennuie… et puis j'accroche un fil,
Comme dit Virginia Woolf à propos de Shakespeare et qui s’applique à n’importe quel auteur, bon auteur
« dès que nous en savons plus sur la vie, il commente ce que nous savons. »
Et tout à coup ça parle de moi
ça parle de toi et moi
de cette histoire ébauchée
que je me suis racontée
surtout depuis que tu m'as laissée
et que je n’ai toujours pas réussi à terminer
mais là, je suis sauvée
Sand va me la raconter
Et ça me fait du bien
je me sens moins seule
et en plus je me dis
que peut-être je saurai la fin
la fin de son histoire
sera la fin de mon histoire
alors voilà
Un homme tombe amoureux d’une femme
Elle s’appelle Indiana
Elle est un peu sauvage
Elle vient d’une île lointaine
Elle est un peu animale
Face à un homme sophistiqué civilisé
il tombe amoureux d’elle
comme ça
par désœuvrement
par divertissement
un peu comme toi je crois
il lui dit de beaux et grands mots
comme tu m'as dit
et elle y croit
comme moi
Il dit
 "tu es la femme que j'avais rêvée, la pureté que j'adorais
la chimère qui m’avait toujours fui
 l'étoile brillante qui luisait devant moi pour me dire
“marche encore dans cette vie de misère, et le ciel t’enverra un de ses anges pour t’accompagner.”
Bon d’accord, t’étais moins romantique…
Moins lyrique
Tu ne m’as pas d’emblée parlé de mon âme
Mais tu m’as parlé d’énigme
et tu m'as dit quand même
"tu es tout ce dont je rêve"
alors moi j’ai décollé
Bon, c’est un roman de femme
De femme forte
Féministe on peut dire
Et George a eu une bien mauvaise expérience avec son mari
Donc dans le roman les femmes sont
bonnes ou belles ou d'une force insoupçonnée
(c’est tout moi donc)
et les hommes mauvais
ou brutes
ou fades
ou trompeurs
Au choix.
Tu choisis ce que tu préfères Ensuite il y a une embrouille, entre eux, une série d’embrouilles
c’est mal parti pour eux
mais j’espère que ça finira bien
parce que je me figure que la femme fera l'éducation sentimentale de l'homme
Elle l'élèvera à l'amour
Elle lui apprendra ce qu'aimer veut dire
J’espère encore une belle fin, tu vois
Sotte que je suis
Comme si notre histoire n’était pas terminée
Et je me dis qu’en finissant ce roman je saurai mon avenir : happy end ou tragédie
Je serai fixée
Et je mettrai un point à mon histoire
Alors je continue de lire
Ce roman
Qui m’ennuie
légèrement
Ah oui, donc l’embrouille
C’est parce qu’elle croit qu’il a forcé la porte de sa chambre pour la posséder de force.
Elle se sent trahie. Trompée. Elle lui en veut et refuse de le voir désormais.
En fait, mais elle l’ignore, c’est pire que ça
il est venu pour coucher avec sa femme de chambre, qui est sa maîtresse
la servante de l'une est la maîtresse de l'autre
qui est aussi sa meilleure amie au monde, sa sœur de lait
bref,
Elle souffre profondément
Et moi c’est pareil,
tu m'as terriblement déçue
On s’était promis
Et puis plus rien, silence tonitruant
comme Al capone
Je t'en ai voulu.
Je pourrais dire comme elle, « vous avez odieusement abusé des promesses. »
Je t'ai dit
Tu me manques.
Et là rien. Silence
Tu ne m’as pas répondu
Même pas répondu
Comme si je n'existais plus
(vertige) 
En fait
tu avais rêvé…
Comment tu disais déjà…
« Tu es tout ce dont je rêve »
tu m'avais rêvée
et puis un jour tu t’es réveillé
Et j'avais disparu
Tu m’avais effacée
Oubliée
mais eux plus tard 
Ils se revoient. 
Et elle lui en veut
Elle lui fait des reproches.
Elle parle d’amour et de respect  « je ne puis oublier l’imprudence de votre conduite envers moi. Le peu de délicatesse d’un projet si romanesque et si coupable m’a fait bien du mal… je me croyais aimée alors !... et vous ne me respectiez même pas ! »
Comme elle je croyais que c’était vrai
Alors que tu étais dans un roman
Et je me suis sentie humiliée
tu ne m'as même pas répondu. Mais la ressemblance va plus loin.
Parce que lorsqu’elle lui dit qu'elle a souffert à cause de lui…
Et elle lui dit, elle avoue son mal, à cause de lui
«  Je suis malade en effet, je me sens bien mal, et devant vous, monsieur, j’ai le droit de me plaindre. »
Je t’ai avoué ma douleur
Attendant de la sympathie, de l’empathie
J’attendais je ne sais pas
Quelque chose comme
Mais je n’ai cessé de penser à toi…
quelque chose qui console et répare
Et lui il dit p145
« Indiana ! ne dites pas cela, ne dites pas que je suis l’auteur de vos maux ; car vous me rendriez fou de douleur et de joie. »
Et toi
Quand je t'ai dit
Je n'arrive pas à t'oublier
C’est une torture
Tu as dit " plaisant"
(silence)
Comme si c'était juste plaisant d'être aimé
comme si ça pouvait être juste plaisant
je souffre, c’est plaisant
Tu ne me comprends pas
Et toi, je ne te comprends pas.
C’est peut-être ça un monstre
Quelqu’un de différent, d'étrange à l’extrême
bref, tu m'avais fait du blabla et j'y avais cru
idiote
Je voulais des actes
Je n’ai rien eu
Tu m'as fuie sans cesse
Ce n’était qu’un rêve.
mais lui quand il la voit follement atteinte
Il se met à l’aimer davantage
A l’aimer pour de vrai peut-être
j’espère
je me remets à espérer…
et me sentant encore attachée
tu as un regain d'intérêt pour moi, c’est sûr
Mais je le trouve tiède.  Le pire c'est quand je te demande
Pourquoi ce silence
tu réponds «  Je ne sais pas. »
Ça veut dire quoi ça ?
Tu t'en fous tellement que tu n'y as pas pensé 2 secondes ?
Tu m'as oubliée en 2 secondes, voilà.
Est-ce possible ?
je ne comprends pas mais à aucun moment je ne mets en doute ta sincérité
Tu me dis
Je ne sais pas et j’entends je m’en fous
C'est bien la pire de mes hypothèses qui se confirme.
Tu n'es pas tiède et mou mais vide
Oubliée
Est-ce possible de m’oublier, moi ?
après les aveux que nous nous sommes faits ?
Indiana
Quand il revient vers elle
Elle lui dit qu'elle ne veut pas d'un amour tiède
« savez-vous ce que c’est qu’aimer une femme comme moi ? Non, vous ne le savez pas. vous avez cru qu’il s’agissait de satisfaire au caprice d’un jour. Vous avez jugé de mon cœur par tous les cœurs blasés où vous avez exercé jusqu’ici votre empire éphémère… je ne donnerai pas mon cœur en échange d’un amour flétri et ruiné, mon amour enthousiaste pour un amour tiède, ma vie tout entière, en échange d’un jour rapide ! »
Bon, c’est quand même George Sand qui écrit, celle qu’aimèrent Musset et Chopin…
J'ai pensé ça exactement. Je ne veux pas de quelque chose de tiède, je ne veux pas du réchauffé
Mais je ne l'ai pas dit
J’étais tellement déçue
Ce que tu disais était devenu creux, banal, mou, fade, sans consistance
Que j’ai pensé que tu ne méritais même pas deux mots de plus
Avant tu me fascinais
A présent tu m'indifférais
le pire de tout
Toute ta mollesse, ta lâcheté m'est apparue
Lipidique même, ventru
Je t’ai vu ventru
Tu m’as demandé ce que j’avais fait tout ce temps
Je t’ai dit
c’était un truc pas commun
une sorte d’Odyssée
et ta réaction m'a tellement déçue encore
tu as dit un mot tellement banal
et un seul mot
alors que j'en attendais mille un million des milliards
...
Tu ne sais pas que j'ai horreur des gens qui disent ce mot
et là c'était vraiment mal choisi
je me suis demandé si tu avais seulement lu mon message ?
Toi que je trouvais si intelligent, brillant, perspicace,
j'avais même l'impression que tu me comprenais
En fait j'ai rêvé. 
Et là j’ai pensé c’est terminé.
Et puis…
Au fil des jours
Je me suis dit
S’il veut me reconquérir il lui faudrait du désir et de la volonté
beaucoup
J’ai commencé à envisager un retour…
Mais tu étais devenu il
il devrait faire ses preuves, comme l’amant d’Indiana
Elle dit qu'elle veut tout.
Moi aussi je lui avais dit ça dès le début, il n’a pas dû retenir
elle dit
Quand j'aime c'est à la folie
Il faudrait tout sacrifier pour moi
Non, je ne l’ai peut-être pas dit
Est-ce que ça se dit ?
Elle dit 
Savez-vous ce que c'est qu'aimer une femme comme moi ? 
il l'ignore
il croit que je
un personnage
une image
mouvante  elle dit tout l'absolu de l'amour qu'elle exige.
Elle dit « il faut m’aimer sans partage, sans retour, sans réserve ; il faut être prêt à me sacrifier tout, fortune, réputation, devoir, affaires, principes, famille, tout monsieur parce que je mettrai le même dévouement dans la balance et que je la veux égale. »
Moi ce que j'ai dit dès le début
C’est
Et je m’en souviens très bien
Je veux Tout
Et je n’ai pas changé d’avis
Et je trouve bien peu de monde à me suivre sur ce chemin
C’est sûr
Il lui refait du blabla
comme quoi il l'adore
elle est un ange....
Il lui dit qu'il n'aime pas que son cul mais son âme aussi...
il lui dit quelque chose de très beau p 148
«  n’ai -je pas lu toute l’histoire de votre cœur dans le premier de vos regards qui vint tomber sur moi ? »
Genre on se comprend
instinctivement
Toi aussi tu m’as parlé de mon regard, avant de descendre plus bas le tien.
Elle dit 
N'espérez pas émouvoir ma vanité. J'ai longtemps été embarrassée qu'on aime mon cul d'abord
et j'ai exigé qu'on aime mon esprit
Avec toi c'était différent. Ça m’amusait
Ça me plaisait
Une histoire d’amour ça commence toujours par une attirance physique
tu t'en fous de mon esprit et j'ai bien aimé ça
juste mon cul ça m’allait
et puis ça m'a manqué que tu ne t'intéresses pas à mon esprit
En fait il me manquait plein de choses avec toi
Maintenant tu m'as blessée et même mon cul n’irait pas vers toi
De toute façon je ne me trouve plus belle aujourd’hui
Comme Indiana
Qui est laide quand elle est malheureuse mal-aimée
Et redevient jolie quand elle se sent aimée
Et qu’elle aime
« rieuse et folâtre, elle semblait maintenant avoir 14 ans »
Voilà où j'en étais de ma lecture égotiste
Je tournais un peu en rond
L’ennui me reprenait
C’est un roman d’un autre temps
Que j’aurais peut-être dû lire à quatorze ans
Quoi que
Je me trouve suffisamment marquée par le romantisme comme ça
Non
Pas à 14 ans
Et tout à coup il est question de cheval
De monture
Son ami achète à son amant un cheval, pour lui offrir.
Le mari est-il jaloux…. Je ne sais plus s’il est au courant…
C’est drôle cet échange de monture entre l’amant et l’ami qui en fait est amoureux transi.
On sent bien qu'il y a un sens caché
une dimension sexuelle grosse comme un camion
j’aime bien parfois ce qui est gros comme un camion
 elle dit à son amant
« que je suis heureuse ! il semble que ce bon Ralph ait deviné le présent qui pouvait m’être le plus précieux.
Ben oui, Ralph, c’est l’âme sœur, il sait ce dont elle a besoin.
« et vous Raymon, n’êtes vous pas heureux aussi de voir le cheval que vous montiez passer entre mes mains ? »
Il n'a pas l'air heureux qu'elle prenne les choses en main, entre ses cuisses .
Et alors
elle devient virile quand elle monte, furieuse même.
Chasseresse
une femme forte
Elle monte comme on baise
Avec désir
«  Ses yeux et ses joues s'animèrent. Le gonflement de ses narines trahit je ne sais quel sentiment de terreur ou de plaisir et tout à coup pressant avec ardeur les flancs de son cheval, elle s’élança sur les traces de Ralph. Raymon ignorait que la chasse était la seule passion que Ralph et Indiana eussent en commun. Il ne se doutait pas non plus que dans cette femme si frêle résidât un courage plus que masculin, une sorte d’intrépidité délirante…les fibres délicates d’Indiana appelaient surtout les bruits, le mouvement rapide et l’émotion de la chasse, cette image abrégée de la guerre avec ses fatigues, ses ruses, ses calculs, ses combats et ses chances.sa vie morne et rongée d’ennui avait besoin de ces excitations. »
De la chasse à la guerre, de la chasse à l’amour, de la guerre à l’amour il n’y a qu’un pas.
Et l’amant potentiel  « fut effrayé de la voir courir ainsi, se livrant sans peur à la fougue de ce cheval qu’elle connaissait à peine… franchir les fossés sans hésitation, se hasarder avec confiance dans les terrains mouvants »
Une femme qui se jette ainsi dans l’inconnu…
bref
"Raymon se sentit épouvanté de tout ce qu'un esprit si intrépide promettait de hardiesse et de ténacité en amour." 
Raymon préférait la femme sur le point de mourir. Cette femme intrépide ne lui plaît guère. après ça Bing le mari se casse une jambe. Bien pratique ce truc de la romancière qui veut se débarrasser de son mari.
Et tout est ouvert à nouveau.
Ensuite son mari l’oppresse, la force à le suivre, alors elle quitte son mari, en fait mourant mais elle ne le sait pas.
Elle rejoint son amant qui entre temps s’est marié.
Homme de peu de foi
Homme de peu de feu
Bon alors là c’est mort.
Adieu
Fin
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christophe76460 · 4 years
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Comment résumeriez-vous ce livre en quelques mots? Vous le classez peut-être dans la catégorie des ouvrages décrivant des stratégies de transformation personnelle. Ou il vous apparaît comme traitant du counseling dans l’Église locale. Les uns diront qu’il explique comment appliquer les principes de la Parole aux problèmes de la vie, les autres affirmeront qu’il démontre la nécessité d’exercer un ministère personnel dans le Corps de Christ.
Bien que ces réponses soient justes, sachez que ce livre se veut d’abord et avant tout un appel à vivre au quotidien un mode de vie axé sur un ministère enraciné dans la Parole de Dieu. Nous n’avons rien caché de la Bible, de la vie et du mode de vie chrétien. Cette approche n’emploie pas la Bible comme une encyclopédie pour résoudre les problèmes. Elle trouve plutôt dans la grande histoire de Dieu une perspective transformant notre manière d’envisager les circonstances de la vie.
Ensuite, ce livre repose sur la conviction que Dieu a appelé et placé stratégiquement chacun de ses enfants de manière à ce qu’ils puissent agir comme ses ambassadeurs. Nous sommes ses représentants, notre temps et nos relations lui appartiennent de droit.
Enfin, ce style de vie ne s’applique pas seulement aux quelques individus privilégiés exerçant un ministère professionnel. L’œuvre du royaume de Dieu touche tous les membres du Corps de Christ. Que vous soyez pasteur, enseignant, étudiant, enfant, mari ou femme, voisin, parent ou ami, vous devez montrer votre appel d’ambassadeur dans toutes vos relations et chercher à représenter fidèlement le message, les méthodes et le caractère de Dieu. Il envoie des gens imparfaits vers d’autres individus imparfaits en leur confiant le message de sa grâce afin de pouvoir reconquérir chaque cœur pour sa gloire.   
 
Cet article est un extrait de Instruments dans les mains du rédempteur par Paul Tripp
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utopiedujour · 5 years
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Quinzaines, La folie de Nietzsche, le 15 juin 2019
La folie de Nietzsche
Faut-il distinguer chez Nietzsche l’avant-la-folie de l’après-la-folie ? Ou se dire que bien fou serait celui qui s’y aventurerait ? Tout est plutôt à prendre ou à laisser. Ne rien prendre, c’est rejeter l’essentiel de la philosophie après Hegel. Tout accepter, c’est mettre dans le même sac, il faut le savoir, le précurseur génial de Freud, et celui qui expliquait aux passants qu’il était Dionysos ayant pris l’apparence d’un clown.
Que Nietzsche soit mort fou, nul ne le met en doute. Les relations ne manquent pas de ses séjours en asile, ses éclaboussements infantiles dans la baignoire, ses danses « dionysiaques » impromptues alors, ou de sa prostration dans la maison de sa sœur, Elisabeth, durant les six dernières années de sa vie, où les disciples choqués venaient jeter un regard pudique par la porte entrouverte de sa chambre, pour constater le cœur brisé sans aucun doute, l’état de lamentable déchéance dans lequel le grand homme se trouvait désormais : incapable du moindre mouvement, les yeux seuls roulant occasionnellement dans leur orbite, poussant parfois dans la nuit d’affreux rugissements d’animal blessé.
À l’époque, les médecins s’étaient satisfaits de l’hypothèse par défaut d’un stade évolutif tertiaire de la syphilis, maladie vénérienne qui, en ces temps d’avant la pénicilline, sévissait de manière endémique avec des effets dévastateurs.
Des doutes ont été émis depuis, fondés sur différents facteurs, l’un lié à la maladie elle-même, qui n’aurait sans doute pas autorisé que le philosophe survive encore dix ans à ses premiers épisodes psychotiques indéniables, l’autre étant que ni les témoignages de ceux qui l’ont bien connu, ni sa correspondance propre, ni celle de ses proches entre eux, ne témoignent de relations sexuelles d’aucune nature qu’il aurait pu avoir :  son Zarathoustra déclarerait d’ailleurs : « N’est-ce mieux de tomber entre les mains d’un meurtrier que dans les rêves d’une femme en chaleur ? » (Ainsi parlait Zarathoustra). On en est réduit alors à supputer que son homosexualité l’aurait conduit à des aventures passagères, dont l’une aurait pu le faire contracter la terrible maladie. « Débauche », dans les termes de sa sœur, « outrage à la tombe de son père », dans les termes de sa mère (Köhler, 1998), « étrange timidité […] ayant rapport avec cette question que les femmes sont incapables de comprendre », selon Cosima Wagner, fille de Liszt, son intime (ibid.), « un sadomasochiste », disait de manière plus directe son amie Lou Andreas-Salomé (ibid.).
D’autres hypothèses ont été émises depuis  celle par exemple d’une démence fronto-temporale, syndrome imprécis regroupant un ensemble de pathologies à l’étiologie diverse, le même mal peut-être que celui qui emporta son père, le pasteur Carl Ludwig Nietzsche, qualifié à l’époque de « ramollissement cérébral ».
Peter Sjöstedt a proposé récemment une autre explication, qu’il étaie de manière convaincante à l’aide de nombreux témoignages, à partir en particulier de la correspondance du philosophe avec sa mère et sa sœur : celle d’un Nietzsche se rendant fou au fil des années par le recours immodéré à l’alcool et à diverses drogues dures, hypothèse que soutiennent certaines remarques du philosophe lui-même : « Avançons encore d’un pas : à tous ces hommes supérieurs poussés irrésistiblement à briser le joug d’une moralité quelconque et à proclamer des lois nouvelles, il ne resta pas autre chose à faire, lorsqu’ils n’étaient pas véritablement fous, que de le devenir ou de simuler la folie » (Aurore).
Folie choisie alors comme stratégie délibérée de l’homme supérieur : l’Übermensch, le Surhumain.
L’hypothèse de Sjöstedt n’exclut cependant pas celle d’une démence évolutive, Nietzsche évoquant à de nombreuses reprises ses épisodes morbides, d’où l’obsession du retour à la santé qui caractérise ses essais : « la grande santé – une santé qu’il ne suffit pas de posséder, mais qu’il faut sans cesse conquérir et reconquérir » (Ecce Homo), justifiant, selon lui, son recours toujours plus imprudent, jusqu’à devenir débridé, à l’alcool – ses connaissances de rencontre s’étonnant de sa capacité d’absorption –, aux opiacés – l’épithète d’opiomane est adéquate – et à l’hydrate de chloral. Nietzsche affirme qu’« à partir de sa surabondance de vie, le Surhumain combine les visions de l’opiomane, de la folie et de la danse dionysiaque » (Köhler, 2002).
La folie finale de Nietzsche a forcé les commentateurs qui l’ont considéré comme un philosophe sérieux, voire comme l’un des philosophes les plus pénétrants de tous les temps, de distinguer dans ses écrits un avant et un après de la psychose. Son écrit autobiographique Ecce Homo, où il se fait à la fois le critique et le chantre dithyrambique de ses propres œuvres est souvent considéré comme le point de basculement entre la santé et la maladie mentale. Les passages ne manquent pas en effet où, dans ce texte dont la rédaction ne précède que de trois ou quatre mois sa collocation en janvier 1889 dans un asile à Bâle, à la demande de son ami Franz Overbeck n’ayant pu que constater sa déchéance mentale, il parle de lui-même comme d’un dieu. Ainsi quand il écrit : « Rome, une ville telle que j’en fonderai un jour une… » ou « On paie cher d’être immortel… », quand il est clair qu’il ne parle pas de son personnage Zarathoustra mais bien de lui-même. Son biographe Joachim Köhler rapporte qu’il abordait les passants, leur expliquant qu’il était un dieu qui, par respect pour l’infériorité du genre humain, avait pris l’apparence d’un clown.
La bataille étant perdue d’avance d’établir une frontière fiable entre Nietzsche être de raison et Nietzsche en proie à la folie, le choix est le suivant : considérer qu’il a toujours été fou, impliquant qu’aucun crédit ne soit accordé à aucun de ses propos et discréditer à ce titre l’ensemble de son œuvre, ou considérer au contraire qu’il n’a jamais été fou et que Nietzsche nous a transmis des messages essentiels, même aux temps où il affirme qu’il n’est autre que le dieu Dionysos, le dieu bisexuel, et, à ce titre aussi, Satan, l’Antéchrist de la religion chrétienne.
Commettrait-on alors, avec Nietzsche, l’erreur de suivre le psychotique trop loin dans sa psychose, comme le partenaire d’un déséquilibré qui se retrouve parfois en porte-à-faux, l’ayant suivi par empathie dans ce qui lui semblait encore raisonnable ? Sans aucun doute, mais nous comptons alors sur nos contemporains pour nous retenir parmi eux grâce au filin de la Raison et, bandant leurs forces, nous ramener vers eux en cas de basculement.
Quand Nietzsche sombre, il invente le Surhumain comme une bouée à laquelle se raccrocher, comme une version non seulement indemne, intacte, mais, mieux encore, magnifiée de lui-même. Un peuple entier qui sombre lui aussi, quelque cinquante ans plus tard, se raccrochera à la même bouée de l’illusion mégalomane et répandra une dévastation satanique sur le monde.
Goebbels rapporta des propos d’Hitler : « Nietzsche est inévitablement bien plus proche de la manière dont nous voyons le monde que Schopenhauer, parce que la tâche de la philosophie est de simplifier et d’intensifier la vie, et non pas de la couvrir d’un voile de pessimisme » (Köhler, 1998). En 1934, Hitler envisageait l’érection d’un monument à la gloire de Zarathoustra, hommage à Nietzsche, qui aurait contenu une statue de Dionysos, un don de Mussolini, lecteur enthousiaste lui aussi du philosophe qui se prenait pour ce dieu (Köhler, 1997). Les SS adoptèrent comme l’un de leurs slogans celui de Zarathoustra : « Gloire à l’homme d’acier ».
Il ne s’agit pas là de quelque chose qu’il nous faudrait, par un effort, tenter de comprendre : nous comprenons trop aisément que le marin luttant contre les éléments déchaînés voudra se convaincre qu’il est en réalité lui-même le dieu des vents, il ne s’agit pas là d’une chose à comprendre mais à savoir et à retenir, ancrée au cœur même de notre mémoire. Pour conjurer de nouveaux périls, peut-être eux aussi gigantesques, voire pires encore.
Bibliographie en anglais
Köhler, J., Zarathustra’s Secret: The Interior Life of Friedrich Nietzsche [1989], Yale University Press, 2002.
Köhler, J., Nietzsche and Wagner: A Lesson in Subjugation [1996], Yale University Press, 1998.
Köhler, J., Wagner’s Hitler: The Prophet and his Disciple [1997], Polity Press, 2000.
Sjöstedt, P., « Antichrist Psychonaut: Nietzsche and Psychedelics », Psychedelic Press Journal 12, 2015.
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reseau-actu · 6 years
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Tué lors d’un raid des forces spéciales françaises, le chef djihadiste voulait rallier à sa cause les Peuls de toute l’Afrique de l’Ouest.
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Emmanuel Macron souhaitait « des victoires » contre les groupes djihadistes au Sahel. Dans la campagne d’élimination des principales figures de l’islamisme combattant, la mort d’Amadou Koufa, désormais confirmée tant par les autorités françaises que maliennes, en est une vraie.
Selon le premier ministre malien, le chef djihadiste, cible prioritaire de l’opération lancée dans la nuit du jeudi 22 au vendredi 23 novembre par les forces spéciales françaises, « est mort des suites de ses blessures dans la forêt de Wagadou où il avait été transporté par les siens ». « Son corps n’est pas en notre possession », indiquait par ailleurs Soumeylou Boubeye Maïga, jeudi, au Monde Afrique. Selon la ministre française des armées, Florence Parly, 34 autres miliciens de la katiba Macina, affiliée à Ansar Eddine, ont péri dans le raid nocturne mené dans la région de Mopti, au centre du Mali.
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Bien davantage qu’un chef militaire, Amadou Koufa – un pseudonyme, Koufa étant la localité où son père officiait comme imam – était un guide spirituel, un catalyseur des frustrations des jeunes de sa région, principalement issus de la communauté peule, réutilisées pour le projet djihadiste global. Agé d’une soixantaine d’années et originaire de la ville de Niafunké, il était devenu depuis janvier 2015 le fer de lance de l’insurrection islamiste dans le centre du Mali, là où se rejoignent les deux ailes de ce pays qui a schématiquement la forme d’un papillon.
Relativement préservée des violences lors de l’occupation du nord par les rebelles touareg puis par les groupes liés à Al-Qaida, cette région en est depuis devenue l’épicentre. Selon un rapport très documenté publié en novembre par la Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH) et l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH), le conflit, où se mêlent djihadistes, milices communautaires et armée régulière, a concentré « environ 40 % de toutes les attaques du pays » et déjà causé « au moins 500 victimes civiles entre janvier et août 2018 » et, depuis deux ans, « au moins 1 200 tués, des centaines de blessés et probablement 30 000 déplacés et réfugiés ». Désormais, 68 % des écoles de l’académie de Mopti sont closes. Lors du second tour de l’élection présidentielle, en août, 440 des 490 bureaux de vote fermés étaient situés dans la région de Mopti et Ségou.
« De jolis vers sur les femmes peules »
Longtemps inconnu des services français – « il était hors de nos radars jusqu’en 2016 », convient une source très au fait des opérations militaires au Sahel –, Amadou Koufa était apparu dans le paysage public malien avec la vague de démocratisation du début des années 1990.
« Il était tout d’abord un formidable barde, connu pour ses jolis vers sur les femmes peules, relate Adam Thiam, auteur d’un rapport pour l’Institut du Macina et le Centre pour le dialogue humanitaire. Puis, avec l’arrivée de la démocratie, il est devenu un prêcheur très populaire sur la radio Jamana, en défendant une conception de l’islam pas spécialement rigoriste mais portée par des idéaux d’équité sociale, et en s’en prenant à l’aristocratie peule qui écrase les basses castes comme les Rimaybe [descendants d’esclaves]. » Sa radicalisation religieuse serait intervenue au contact des prêcheurs pakistanais de la Dawa, très actifs en Afrique de l’Ouest, et par la déception de ne pas avoir été reconnu comme « une pointure théologique » à même de représenter l’islam soufi traditionnellement en cours dans cette région.
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Iyad Ag-Ghali, l’ennemi numéro un de la France au Mali
En 2009, Amadou Koufa est de la mobilisation contre le projet de nouveau Code de la famille, jugé trop progressiste. C’est à cette époque, peut-être plus tôt, qu’il se lie avec l’ex-rebelle touareg Iyad Ag-Ghali, devenu depuis la principale personnalité djihadiste de la région. En 2012, il est signalé à ses côtés à Tombouctou. « C’est là, entre juillet et décembre, qu’il reçoit sa seule formation militaire, indique Adam Thiam. Puis, en janvier 2013, il devait être présenté comme émir de Konna, mais les Français ne lui ont pas laissé le temps de s’installer. »
Son retour sur la scène terroriste se fera presque deux ans jours pour jour après le début de l’opération française « Serval », avec l’attaque, le 5 janvier 2015, du camp militaire de Nampala, dans le cercle de Niono. Le centre du Mali s’avère une zone à conquérir pour les chefs djihadistes, principalement arabes et touareg. Apparaît alors une nouvelle appellation à laquelle est attribué l’attentat : le Front de libération du Macina, un nom jamais repris par les djihadistes mais qui s’avère être « une émanation des réseaux peuls d’Iyad Ag-Ghali, le véritable sponsor du groupe », explique Yvan Guichaoua, chercheur à la Brussels School of International Studies.
« Il était très actif sur WhatsApp »
Le terrain est particulièrement favorable à l’apparition d’une insurrection. Comme le relate le rapport cosigné par la FIDH et l’AMDH, s’agrègent ici des rivalités pour la possession des terres entre communautés, attisées par le réchauffement climatique et l’accroissement démographique ; des tensions sociales à l’intérieur même de la communauté peule ; et un ressentiment contre un Etat perçu comme prédateur. La désertion de ce dernier en 2012, après l’occupation djihadiste du nord, puis son retour sur ce territoire, accompagné d’exécutions sommaires, dans les traces de l’armée française, ainsi que la prolifération des armes légères sont d’autres facteurs qui jouent en faveur des djihadistes.
Par révolte sociale, appât du gain ou militantisme réel, de jeunes bergers peuls, principalement, rejoignent les rangs d’Amadou Koufa. « Il n’était pas le concepteur des attaques mais une figure charismatique. Il était très actif sur WhatsApp par ses prêches et ses injonctions », précise Yvan Guichaoua. Les jeunes de cette vaste communauté deviennent dans cette région les premiers suspects et victimes de l’armée malienne. Sur leurs motos, les « hommes de la brousse », eux, mènent des assauts contre les soldats, assassinent les notables locaux et tous ceux suspectés de collaborer avec l’ennemi.
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Trop occupé à tenter de trouver une issue à la crise dans le nord du pays, Paris ne voit rien au climat mortifère qui se développe sur les bords du fleuve Niger. Une source à la cellule Afrique de l’Elysée estimait alors qu’il n’y avait « pas de réelles raisons de s’inquiéter pour quelques dizaines de combattants en deux-roues ». Sur le terrain, les violences de la katiba Macina, devenue maîtresse des campagnes, et son mode d’administration par la terreur amènent les autres communautés à former des milices d’autodéfense, parfois constituées autour des confréries de chasseurs traditionnels dozos.
Le cycle des tueries, dans lequel l’armée malienne n’est pas absente, s’accélère.« En 2017, l’ONU a enregistré plus de 1 000 incidents dans la seule région de Mopti et a constaté une augmentation de 200 % de ces incidents par rapport à l’année précédente », relève le rapport de la FIDH et de l’AMDH.
Une vidéo devenue son testament
En parallèle, Amadou Koufa gravit les échelons au sein de la nébuleuse des mouvements liés à Al-Qaida. Début mars 2017, il apparaît aux côtés d’Iyad Ag-Ghali et de ténors d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et d’Al-Mourabitoune sur une vidéo entérinant la fusion de leurs mouvements au sein du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM). Ces hommes au front ceint d’un turban noir se placent sous le commandement du Touareg malien Iyad Ag-Ghali, confirmant une nouvelle fois la stratégie d’ancrage local voulue par les chefs algériens.
Une forme de consécration interviendra le 8 novembre 2018 avec la publication d’une nouvelle vidéo de propagande où, cette fois, Amadou Koufa n’est plus en retrait mais face caméra, flanqué de son mentor et de l’Algérien Djamel Okacha. Il y accuse la France d’avoir envoyé « ses chiens dans le Macina », mais, surtout, son message est pour la première fois clairement destiné à rallier à la cause djihadiste, bien au-delà de sa région, les Peuls « massacrés parce qu’ils ont élevé le drapeau de l’islam ». « J’en appelle aux Peuls, où qu’ils se trouvent : au Sénégal, au Mali, au Niger, en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, au Nigeria, au Ghana et au Cameroun », intime-t-il en fulfulde.
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Etonnamment, la Mauritanie, pays membre de la force du G5 Sahel, la Guinée, qui participe à la mission des Nations unies, et la Centrafrique, où la communauté peule a été l’une des grandes victimes de la guerre civile, ne sont pas citées dans cette vidéo devenue son testament. « L’enjeu de cet enregistrement était de fournir des recrues aux autres groupes du GSIM. Pour les Etats de la région, il y a une nécessité à reconquérir cette communauté perçue comme un réservoir par les djihadistes », estime Yvan Guichaoua.
Parfaite incarnation de cette donne djihadiste où des problèmes extrêmement locaux sont instrumentalisés pour être intégrés au sein d’un combat mondial, Amadou Koufa n’avait jamais revendiqué la moindre attaque en dehors de ses fiefs du centre du Mali. En revanche, si de jeunes Peuls ont à plusieurs reprises perpétré des attentats à Bamako ou dans les pays environnants, cette communauté, très disparate, est loin d’avoir basculé dans un soutien à la cause djihadiste.
Vers une « dispersion des troupes » ?
S’il est encore impossible de mesurer quelles seront les conséquences de l’élimination d’Amadou Koufa sur son mouvement et plus globalement sur le djihadisme au Sahel, cette mort est un coup dur pour Iyad Ag-Ghali. « Le premier depuis longtemps », s’enthousiasme une source française. « Dans la logique tripartite arabe, touareg et peule du GSIM, cette perte pourrait affaiblir Iyad Ag-Ghali en le laissant seul face aux Algériens », analyse prudemment Yvan Guichaoua. « La mort de Koufa va déstabiliser son groupe. Cela va amener à une dispersion des troupes. Beaucoup qui l’ont rejoint par opportunisme vont abandonner la lutte et nous sommes prêts à les accueillir », veut croire le premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga, qui s’est fermement impliqué dans cette crise.
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« Une tête de chaîne a été cassée, mais cela sera vain si l’Etat ne réinvestit pas très rapidement le centre du Mali, car dans cette zone nous sommes déjà passés du contre-terrorisme à la contre-insurrection, avec une imbrication des populations dans le conflit », prévient une source occidentale engagée dans la lutte contre les groupes djihadistes de la région. Adam Thiam ajoute : « Le réservoir djihadiste peul se tarira lorsque l’armée cessera ses exactions. En attendant, rien n’empêchera de nouvelles têtes de pousser. »
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brevesdenatlyn · 8 years
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TOMORROW IS ANOTHER DAY
Tome : 2.
Nombre de chapitres: 22 / 27.
Pairings: Nick Jonas & Katlyn Itachi.
Synopsis: "Katlyn ignorait la raison pour laquelle elle se refusait à rendre cette rupture publique, peut-être pour éviter que les paparazzis ne la harcèlent jour et nuit. Déjà qu'ils tenaient à savoir qui était Sam, ce qu'elle ne voulait pas leur dire. Pas pour l'instant. Elle devait le préserver du monde médiatique."
CHAPITRE 22: ENTENTE
Nick regardait Katlyn comme si elle venait de commettre la pire des gaffes. Bien au contraire. Elle lui expliquerait tout ça plus tard. Elle ne lançait pas de défi comme ça au hasard parce qu'elle avait envie de s'amuser. Non, du tout. Ces deux concerts étaient en réalité un coup de pub pour permettre aux garçons de reprendre leur carrière avec le nouvel album. C'était Kevin Senior qui avait suggéré cette idée. Elle venait tout juste de la lancer sur les rails. Maintenant, il n'y avait plus qu'à tout mettre en place. Nick continuait de la regarder avec son air éberlué. Katlyn attrapa l'ordinateur et le déposa sur la table basse. Maladroit comme il était, Nick serait bien capable de le faire tomber. Elle avait bien envie de le frapper pour le ramener à la réalité mais ça ne le ferait pas vraiment devant la caméra, surtout qu'ils étaient supposés être toujours ensemble. L'envie la démangeait quand même. Il faudrait qu'il apprenne à ne pas profiter de chaque occasion pour tenter de la reconquérir. Katlyn ignorait la raison pour laquelle elle se refusait à rendre cette rupture publique, peut-être pour éviter que les paparazzis ne la harcèlent jour et nuit. Déjà qu'ils tenaient à savoir qui était Sam, ce qu'elle ne voulait pas leur dire. Pas pour l'instant. Elle devait le préserver du monde médiatique. Tant qu'il resterait hors du champ des caméras et des appareils photos, il serait tranquille et en sécurité. Quand on parle du loup, on en voit le bout de la queue ! Sam se montra avec les deux jumeaux. Emy se glissa entre Nick et Katlyn tandis que Chris prenait place sur les genoux de Nick. Ce geste étonna sa mère. Aux dernières nouvelles, ces deux-là ne s'entendaient pas. Nick parut tout aussi surpris que son ex mais ne repoussa pas le petit garçon. Sam, quant à lui, se blottit contre Katlyn et ferma les yeux. La jeune maman passa doucement ses bras autour de lui et le berça inconsciemment pour rassurer l'enfant apeuré qu'il était. Tout ce beau monde était censé dormir depuis un moment.
  — On n'arrive pas dormir ! s'exclamèrent les jumeaux.
  Au moins, Katlyn avait la réponse à la question qu'elle allait poser. Nick détourna enfin son regard de la jeune femme pour le reporter sur Christopher qui, pour une fois, n'avait pas l'air de le détester. Sur le tchat, les messages pullulaient. Les jumeaux s'amusèrent à saluer la caméra.
  — J'accepte de répondre à quelques questions de plus. Ensuite, je vais m'occuper de ces vilains garnements. Nick sera tout à vous.
  Nick reprit l'ordinateur et le plaça en équilibre sur son genou, empêchant les petites mains de Christopher de toucher au clavier. Il prit quelques secondes pour lire les tweets qui défilaient triant les questions des exclamations de bonheur dûes à ce charmant tableau de famille qu'ils leur offraient ; une famille unie mais seulement en apparence.
  — « Katlyn, si tu perds ton pari, qu'est-ce que tu nous donnes en échange ? » Question pertinente.
— J'organise un concours et vous pourrez gagner une rencontre avec le groupe.
  Nouveau coup d'œil de Nick dans sa direction. Il se demandait vraiment ce qu'elle était en train de faire. Katlyn rit sous cape. Il le saurait bientôt. Nick retourna à son écran.
  — « Tu as fait un duo avec J. Bieber il y a quelques années. Tu crois qu'il accepterait de remonter sur scène ? »
  Encore une chose dont Nick n'était pas au courant. Katlyn le vit se poser des questions du genre : « Qui c'est d'abord ce Bieber ? Il a osé l'approcher pendant mon absence ? » Ça ne lui plaisait pas. Ça ne lui plaisait pas du tout. Si elle poursuivait dans son raisonnement, il devait actuellement être en train de se dire : « Il va falloir que je demande des comptes à ce nimbus qui a osé l'approcher. Non mais ! Katlyn est à moi et elle le restera aussi longtemps que je serais en vie. » Il savait pourtant que Katlyn ne serait pas du tout d'accord avec le fin fond de ses pensées mais elle savait qu'il ne pouvait pas s'empêcher d'être jaloux du fait qu'un autre que lui ait osé l'approcher.
  — Je peux éventuellement le contacter mais je suis quasiment sûre qu'il acceptera de remonter sur scène. Peut-être même que nous interpréterons ce duo que nous avons enregistré.
  Nick se posait toujours des questions mais Katlyn fit mine de ne pas être disposée à y répondre. Elle avait décidé de l'ignorer une nouvelle fois. Il n'aimait pas cette attitude et ça le faisait énormément souffrir. Elle le savait. Elle le sentait. Elle le connaissait tellement bien qu'elle savait même qu'il était en train de se dire : « Si seulement elle pouvait s'en rendre compte... », ignorant le fait qu'elle n'était pas aveugle en ce qui le concernait. Elle le surveillait de près. Que croyait-il ?
  — « Pourquoi est-ce que tu traduis ce que tu dis en langage des signes ? »
— Nick est un peu dur de la feuille depuis l'explosion. Je suis obligée de traduire ce que je dis afin qu'il puisse comprendre. Rassurez-vous, ça ne durera pas. Dans quelques jours, il sera en pleine forme. En attendant, je le garde au chaud à la maison.
  Katlyn leur adressa un grand sourire pour faire passer la nouvelle. Visiblement, Nick n'avait pas parlé de ce petit problème avec ses fans. Elle n'avait pas dit qu'il était complètement sourd et qu'il était anormal que ça dure aussi longtemps. Elle avait seulement avoué qu'il avait quelques problèmes.
  — « Qui est cet enfant que tu serres contre toi ? »
— C'est une longue histoire mais, pour faire simple, Sam est un jeune orphelin que je connais depuis longtemps et que j'ai pris sous mon aile il y a peu de temps.
  Nick lut une question et changea de comportement. Katlyn lui demanda de la lui lire. Il refusa mais elle insista. Il finit par céder et, d'une voix hésitante, la lut à haute voix.
  — « Qui est le père de tes enfants ? Qui a bien pu te mettre enceinte si ce n'est Nick ? »
— Non, Nick n'est pas le père des jumeaux et je pense que ça se voit aisément si on les observe bien.
— « Dans ce cas, comment es-tu tombée enceinte ? »
  Katlyn pâlit. Cette question était tout à fait légitime. Ils étaient en droit de se demander qui était le père des jumeaux. Nick était tenu à la promesse de rester pur jusqu'au mariage. Tous deux savaient qu'il avait brisé cette promesse, au même titre que Joe. Si pour l'un, cela devait rester un secret, pour l'autre, ça avait malheureusement été le scoop que tout le monde s'était arraché des semaines voire même des mois entiers. Le pauvre était totalement dévasté de s'être fait ainsi manipuler. Il n'était pas sorti de chez lui durant tout ce temps. Katlyn avait même été obligée de faire intervenir Big Rob au bout d'une semaine. Elle avait forcé Joe à s'installer à la résidence pour garder un œil sur lui et ne pas le laisser se refermer sur lui-même. Nick posa sa main sur l'épaule de Katlyn et la pressa affectueusement, la ramenant au sujet présent. Les images de ce qui s'était passé il y quatre ans lui revenaient en tête. Ces images la répugnaient toujours autant mais elle pensait qu'il était temps de dévoiler la vérité à ce sujet. Ses doigts effleurèrent la main de Nick, provoquant une sensation étrange dans tout son corps, une sensation de chaleur et de bien-être qu'elle n'éprouvait qu'en sa présence. Cela la rassura, seulement un peu.
  — Je pense qu'il est temps de l'avouer maintenant. J'ai longtemps gardé cela pour moi mais, avec le temps, c'est devenu trop lourd. Il y a quatre ans, Nick et moi avons été enlevés pour quelques obscures raisons. Seulement, notre kidnappeur ne s'est pas contenté de nous séquestrer. J'ai été violée. Quand j'ai appris, bien plus tard, que j'étais tombée enceinte de ce monstre, il était trop tard pour avorter. Je n'ai jamais regretté d'avoir gardé mes enfants.
  Katlyn avait tenté de garder une voix égale mais tout le monde avait aisément remarqué qu'elle était tendue. Elle n'avait plus la force de sourire. Évoquer ce souvenir lui faisait toujours autant de mal, d'autant que c'était un souvenir qu'elle ne cessait de revivre dans ses cauchemars. La main de Nick quitta son épaule et pressa doucement son poignet pour la rassurer. Encore une fois, une sensation de chaleur se propagea à l'intérieur de son corps.
  — Tu devrais aller t'allonger un instant avec les enfants. Je vais rester encore un peu.
— Je serais à côté. On va regarder un DVD dans la salle de projections.
— Ouais !
  Voilà quelque chose qui ravissait Christopher. Katlyn l'envoya choisir un dessin animé dans la grande vidéothèque. Emy le suivit de près. Après une brève hésitation, Sam finit par les suivre. Katlyn se hissa dans son fauteuil après avoir refusé l'aide de Nick qui profita de l'occasion pour déposer un tendre baiser sur son front, un baiser qui provoqua de multiples sensations incontrôlables en elle. Il la regarda partir un bref instant avant de continuer son tchat. Elle devait lui parler. Elle ne pouvait pas le laisser agir ainsi et profiter de chaque occasion pour se rapprocher d'elle. Elle connaissait ses sentiments et savait que c'était difficile pour lui de la côtoyer sans pouvoir la prendre contre lui. Elle n'allait pas avoir d'autres choix que de le renvoyer chez lui dès qu'il aurait retrouvé l'audition. Elle se rendit dans la salle de projections où les trois jeunes enfants l'attendaient. Elle se débattit un instant avec le BZ qu'elle avait installé ici et finit par le déplier. Les jumeaux se chargèrent d'installer les coussins tandis qu'elle glissait le DVD dans le lecteur après avoir allumé l'écran plat. Ce soir, ils regarderaient Bambi. Katlyn alla ensuite s'installer au milieu du lit. Les enfants vinrent se blottir contre elle pour regarder le film. Ils se faisaient toujours des soirées DVD auparavant. Elle ne savait même plus pour quelle raison ils avaient arrêté. Quoiqu'il en soit, tout le monde semblait ravi de se retrouver ici, même Sam qui appréciait énormément l'attitude maternelle qu'elle avait envers lui. C'était la meilleure chose qu'elle pouvait lui offrir.
  Après le départ de Katlyn, Nick avait éludé toutes les questions qui avaient suivi l'évocation de son viol en répondant simplement que c'était à elle de décider si elle voulait - ou non - en parler. Certains continuaient de le harceler à ce sujet. Il choisit de les ignorer. Il n'était même pas là au moment du viol. Il était pourtant sûr que Curt aurait jubilé d'autant plus si Nick avait été conscient et en état de le regarder souiller cette femme qu'il aimait tant. Nick n'aurait pas supporté de voir ça. Il n'aurait pas supporté de l'entendre s'extasier pendant qu'il prenait son pied. Il n'aurait pas supporté d'entendre hurler Katlyn, ni même de la voir le supplier de l'en empêcher. Nick serra les poings à s'en blanchir les jointures, ce qui suscitait les interrogations.
  — Je suis désolé. Je ne supporte toujours pas l'idée qu'on ait pu lui faire subir un tel traitement. Si vous voulez bien, on va reprendre le cours de notre tchat.
  Cette fois, il ignora définitivement toutes les questions sur le sujet et poursuivit son livechat sans qu'aucun autre incident ne vienne l'interrompre. Il était bien tard quand il quitta enfin tous ses fans. Comme d'habitude, certains le suppliaient de rester un peu plus longtemps mais il ne pouvait pas. Il était vraiment tard et il était fatigué. Il éteignit l'ordinateur et la caméra avant de s'aventurer dans la salle de projections. Le dessin animé était toujours en cours mais tout le monde s'était endormi, y compris Katlyn qui avait gardé ses lunettes sur le nez. Tous les enfants s'étaient blottis contre elle. Nick sourit devant ce tendre tableau. Il monta un instant à l'étage et récupéra la couette de Katlyn. Il redescendit et borda tout ce beau monde, prenant le soin d'enlever les lunettes de sa chère et tendre. Lorsqu'il couvrit ses pieds nus, elle eut une réaction à laquelle il ne s'attendait pas. Réagissant à la douce caresse du tissu, ses doigts de pieds se contractèrent. C'était un geste inconscient, certes, mais c'était quand même le premier mouvement qu'elle faisait depuis qu'elle était paralysée. Nick dut s'assurer que ce n'était pas une hallucination. Délicatement, il passa son index le long de son pied. De nouveau, Katlyn eut cette réaction. Elle ne le croirait jamais si jamais il lui en parlait. Il déposa un léger baiser sur son front, éteignit la télévision et le lecteur DVD avant de s'enfermer dans la salle de bains pour se changer avant de se glisser dans le lit de la chambre d'amis pour la deuxième nuit consécutive. Cette nuit fut horriblement longue. Il passa plus de temps à se retourner dans son lit qu'à dormir. Il se leva à de nombreuses reprises pour errer dans la maison A force de penser à Katlyn, il dut, une nouvelle fois, arranger un petit problème. Ça devenait pénible. En même temps, ça faisait énormément de bien de se soulager. Vers cinq heures du matin, il finit par prendre sa couette et son oreiller et alla s'installer dans le salon. Il alluma la télé et s'allongea aussi confortablement que possible sur le divan. Il se rendit alors compte qu'il entendait. Certes, c'était encore brouillé mais il entendait. Il manqua d'éclater de rire tellement ça le rendait heureux. Il commençait à en avoir ras le bol de ne rien entendre. Il zappa sur Fox News et, après avoir écouté maintes et maintes informations aussi ennuyeuses les unes que les autres que les autres, il finit par plonger dans le sommeil.
  — Service cadeau !
  Un poids lui tomba dessus, lui coupant littéralement le souffle. Nick ouvrit brutalement les yeux. Ses paupières étaient encore lourdes de sommeil. Pourtant, il se força à garder les yeux ouverts. Il tomba sur le regard bleu électrique de Christopher qui avait l'air bien plus réveillé que lui.
  — Va t-en...
— T'es méchant.
— Laisse-moi dormir !
— Non.
— Si je te donne la télécommande, tu me laisses dormir ?
— Okay !
  Nick lui tendit la télécommande et se replongea dans le sommeil qui lui tendait les bras. Il sentit Christopher s'installer à ses pieds, se glissant sous sa couette. Nick se rendormit rapidement, inquiet quand même de laisser le petit garçon sans surveillance.
  — Zzz.
— ...
— Zzz.
  Nick se sentit secoué. Il n'ouvrit pas les yeux et se contenta de grogner. On insista. Il ouvrit les yeux et se retrouva de nouveau face à Christopher qui, d'une façon ou d'une autre, s'était glissé sous la couette afin de lui monter sur le torse. Nick marmonna une question que le jeune garçon ne comprit sûrement pas.
  — Tu ronfles !
— C'pas vrai... marmonna Nick.
— Si, c'est vrai !
— Non.
— Si !
— Non.
— Si !
  Ils n'auraient jamais fini s'ils s'engageaient sur cette voie. Nick attrapa Christopher et le renversa sur le canapé. A présent, c'était lui qui était allongé et Nick qui était à quatre pattes au-dessus de lui. Ce dernier sourit au petit garçon alors qu'il semblait un peu terrifié par ce que Nick pourrait bien lui faire. Il ne lui voulait pas de mal. Même si Christopher l'avait blessé à de nombreuses reprises, Nick ne lui en voulait pas. Après tout, il ne cherchait qu'à protéger Katlyn. Il était marrant de voir qu'ils avaient tous les deux ce point commun.
  — Tu vas voir si je ronfle !
— Oui, tu ronfles !
  Nick se mit à le chatouiller partout. Christopher fut d'abord surpris mais il éclata ensuite de rire, essayant de lui échapper mais Nick l'en empêcha, éclatant de rire à son tour. Il était quand même heureux que Chris ait finalement décidé de l'accepter dans son entourage même si ça l'étonnait qu'il l'ait fait aussi brusquement. Le petit garçon se débattait toujours contre lui. Il réussit à le repousser. Perdant l'équilibre, Nick tomba du divan et se retrouva dos à terre. Chris se pencha sur lui et, croyant qu'il allait une nouvelle fois lui sauter dessus, le jeune chanteur se contracta. Le petit garçon éclata de rire encore une fois, se moquant visiblement de lui.
  — Je. Ne. Ronfle. Pas.
— Bah, si !
  Christopher descendit du canapé et commença à chatouiller Nick, se vengeant du fait qu'il l'ait eu par surprise un peu plus tôt. De nouveau, ils rirent ensemble jusqu'à ce qu'ils n'en puissent plus. Nick était toujours couché sur le sol. Chris, lui, était assis sur son torse. Il avait l'air content. Son estomac grogna. Nick posa son index à l'endroit où se trouvait l'organe.
  — On dirait que quelqu'un a faim.
  Son estomac se mit lui aussi à grogner en réponse à sa phrase. Chris éclata de rire devant l'air surpris du jeune homme qui lui sourit. Nick consulta sa montre. Il était huit heures passées. Il n'avait dormi que trois heures. Génial. Enfin, la priorité du moment : manger. Il se releva, soulevant Chris en même temps. Ils allèrent s'installer dans la cuisine où il prépara le petit déjeuner. Chris semblait être ravi d'être seul avec Nick, ce qui étonnait vraiment beaucoup ce dernier. Nick répondit honnêtement à toutes les questions de Chris concernant son diabète qui avaient commencé après qu'il l'ait vu se piquer pour tester son taux de sucre. Ils déjeunèrent tous les deux, bavardant comme de vieux copains. Personne n'était levé à part eux. Après manger, Nick fit la vaisselle. Ensuite, ils allèrent s'installer devant la télévision se blottissant autant que possible dans la couette.
  — T'es pas méchant, en fait.
  Nick tourna la tête vers Christopher, surpris, et plongea son regard dans le sien. C'était fou. Ses yeux étaient tellement bleus qu'on avait l'impression de se noyer dans son regard, de plonger dans un océan d'imagination enfantine. Nick se demandait comment il avait hérité d'un regard aussi profond, aussi bleu. Pour autant qu'il sache, Curt avait les yeux gris foncés. Ça avait même tendance à tirer sur le noir parfois. Katlyn, quant à elle, avait de magnifiques yeux verts tachetés de brun, des yeux qu'elle avait transmis à Emy. Chris le regarda fixement, attendant sans doute une réponse. C'était peut-être le moment d'avoir cette conversation, celle qui donnerait des réponses aux questions de Nick. Délaissant la télévision, il prit la parole.
  — Pourquoi tu penses que je suis méchant ?
— Maman pleure à cause de toi.
— Je sais, bonhomme.
— Elle dit que tu lui as fait bobo.
— J'ai fait des bêtises et ça lui a fait mal, oui, mais je ne le fais pas exprès. Je suis un peu comme un grand enfant. Je suis un petit peu perdu. Quand je ne sais pas quoi faire, je fais plein de bêtises.
— Comme moi ?
— Je suis plus grand. Je fais des plus grosses bêtises et ça fait mal, souvent.
— C'est pour ça que maman crie tout le temps contre toi ?
— Ta maman sait que je ne suis pas sage alors elle me gronde pour mes bêtises.
— T'auras pas de cadeaux !
— Hein ?
— Maman dit toujours que si t'es pas sage, t'as pas de cadeaux.
— Ma maman dit ça aussi.
— Maman fait peur quand elle est en colère.
— Oh, oui ! Je suis d'accord là-dessus !
— T'as peur de maman ?
— Seulement quand elle est en colère.
  Christopher lui adressa un grand sourire. Le fait que maman Katlyn fasse peur à un grand garçon comme Nick semblait beaucoup l'amuser. Nick lui sourit brièvement. Il était vrai que la situation pouvait paraitre amusante selon les points de vue. Quoiqu'il en soit, il n'était pas le seul à se tenir à carreaux quand Katlyn sortait de ses gonds. Pour autant qu'il sache, Kevin et Joe marchaient aussi droit que lui lorsqu'elle était furieuse et ils avaient plutôt intérêt !
  — Nick, t'es pas fâché ?
— Pourquoi tu veux que je sois fâché ?
— Parce que je t'ai fait bobo... Quand j'ai dit que t'étais pas mon papa et quand je t'ai tapé...
— J'ai eu mal mais, ne t'en fais pas, je ne t'en veux pas.
— Je suis désolé. J'avais peur que...
— Que je te prenne ta maman et qu'elle m'aime plus que toi.
  Christopher baissa les yeux sur ses mains, semblant gêné que Nick sache ce qui le tracassait. Ce dernier passa un bras autour des petites épaules du garçon pour le rassurer. Il se laissa faire et se blottit contre Nick en bredouillant quelque chose que le jeune homme comprit pourtant sans mal.
  — Oui...
— Tu n'as pas à t'en faire. Ça n'arrivera pas. Ta maman t'aime très très fort et jamais je ne pourrais prendre ta place. En plus, je ne le veux pas. Tu es le digne fils de ta mère, Christopher. Jamais je ne pourrais t'enlever ça et jamais je ne le voudrais.
— T'es gentil. Je t'aime bien, en fait.
— Ravi de le savoir.
— Pi t'as sauvé maman. T'es un héros.
— Je suis bien loin d'être un héros, mon grand. Bien loin de cette image... Marmonna Nick.
  Christopher ne semblait pas avoir entendu ce qu'il avait dit. C'était mieux. Il venait seulement de l'accepter dans son entourage. Nick préférait ne pas ruiner cette relation naissante. Il était bien content d'avoir eu cette discussion avec lui. Au moins, les choses étaient claires entre eux désormais. Le petit garçon resta tout contre Nick qui ne le lâchait pas. Il leur avait fallu du temps pour en arriver là. Dommage cependant que ce soit dans ces circonstances. Nick était certain que Katlyn n'hésiterait pas à le jeter dehors dès que ses parents seraient rentrés. Joe avait prolongé son séjour à New-York et Kevin ne rentrait pas avant deux bonnes semaines. Katlyn ne le garderait pas plus longtemps ici. Sa présence la dérangeait, il le savait. Elle mourait d'envie de le chasser de chez elle pour ne plus le voir.
  — Oh, mon Dieu ! Oh, non ! Je suis en retard !
— Et moi donc !
  Christopher et Nick se retournèrent d'un même mouvement vers les propriétaires de ces voix. Ils découvrirent alors Leah et Louna qui devraient être parties depuis bien longtemps.
  — Qu'est-ce que vous faites là ?
— On a eu une panne d'oreiller et on a loupé le bus, répondirent les deux filles.
— C'est ballot.
— Il faut qu'on trouve une solution !
— Je vais vous emmener.
— Vrai ?
— Je n'ai rien d'autre à faire de toute façon.
— Je peux venir ?
— Je ne vais pas te laisser tout seul alors que tous les autres dorment encore. Rassemblez vos affaires vous deux, on va s'habiller.
— Chouette !
  Nick entraina le petit garçon à l'étage et s'occupa de lui avant de s'habiller rapidement. Ils prendraient une douche en rentrant. Il enfila un T-shirt blanc et un jean. Il posa ses lunettes de soleil sur son nez et redescendit avec Chris. Ils montèrent tous dans le GMC. Les vitres étaient teintées, le véhicule était équipé pour les enfants et, en plus, les clés de Katlyn trainaient sur la table. Nick devait avouer que ça faisait vachement de bien de sortir enfin de la maison. Katlyn refusait qu'il sorte tant qu'il était sourd. Apparemment, le contrecoup de l'explosion s'était enfin dissipé. Il allait peut-être pouvoir aller voir cet homme qu'il avait sauvé à l'hôpital. Il fallait qu'il lui rende son appareil photo qu'il avait gardé dans la confusion. Il n'avait pas regardé ce qu'il contenait. Ça ne le regardait pas. Il s'arrêta un instant à la boulangerie pour prendre le petit-déjeuner des dormeurs et le goûter de tout le monde tandis que Chris zyeutait les bonbons. Pour lui faire plaisir et pour fêter leur nouvelle relation, Nick accepta de lui en acheter, à condition bien entendu qu'il partage avec Emy et Sam et qu'il n'y touche pas avant le goûter. S'il en mangeait avant, c'étaient ses oreilles que Katlyn allait tirer. Elles lui faisaient suffisamment mal comme ça. Si seulement les sifflements pouvaient s’arrêter ! Il avait horriblement mal au crâne. Il attacha Chris dans son siège auto et monta en voiture. Il fouilla dans la boite à gants et avala deux cachets d'aspirine en soupirant. Tout à coup, les sifflements s'amplifièrent, hurlant dans ses oreilles douloureuses. La douleur était telle qu'il avait l'impression qu'on lui plantait un pieu de part en part du crâne. Plaquant ses deux mains sur ses oreilles, il se mit à hurler comme un damné, espérant peut-être que cela ferait passer la douleur qui le tiraillait. Chris se demandait ce qui lui prenait de hurler et de taper des pieds comme ça. Par chance, toutes les vitres étaient teintées, ce qui faisait qu'on ne pouvait absolument pas voir ce qui se passait à l'intérieur de la voiture. Une chance pour lui !
  — Ah, nom d'un chien ! Bordel de merde ! Ce que ça peut faire mal !
— Quoi ? Qu'est-ce que t’as ?
  Nick continua de jurer, sachant que si Christopher venait à répéter ça, il était un homme mort. Ce n'était pas de sa faute si ça faisait aussi mal ! Il ne savait même pas ce qui se passait, ni pourquoi il souffrait autant. La douleur disparut aussi soudainement qu'elle n'était apparue, le laissant pantelant et tremblant. Son corps était recouvert d'une fine pellicule de sueur. Il était complètement hagard. Il enleva ses mains de ses oreilles, réalisant qu'à nouveau tout était silence autour de lui.
  — Génial !
— Nick ! Tu saignes !
  Nick se tourna vers Chris, inconscient du fait qu'il lui ait parlé. Le visage du petit garçon révélait qu'il était inquiet à sa façon. Le jeune homme lui tendit son portable qu'il prit, sans comprendre.
  — Tu sais t'en servir ? Réponds par un signe de tête.
— Oui, répondit Christopher en hochant la tête.
— Bien. Si je n'arrive pas à conduire jusqu'à la maison, je veux que tu appelles maman, d’accord ?
  Chris hocha une nouvelle fois la tête en signe d'approbation et tenta de lui poser une question mais Nick l'éluda d'un simple geste. Il refit face à son volant et respira un grand coup. Il mit le contact et conduisit prudemment, effrayé à l'idée que cette horrible douleur puisse revenir. Heureusement, il parvint à rentrer à la maison sans aucun autre incident. Il fit descendre Chris. Le petit garçon le laissa récupérer petit-déjeuner, goûter et bonbons avant d'attraper sa main et de le tirer à l'intérieur de la maison. Il n'opposa aucune résistance, le laissant faire. Il l'entraina dans la cuisine où ils retrouvèrent Katlyn, Emy et Sam. Ils n'étaient pas levés depuis longtemps. Katlyn avait dû faire appel à Shane pour remonter. Chris adressa un grand sourire à sa mère en la voyant.
  — Bonjour maman !
— Bah, où tu étais toi ?
— Nick m'a emmené me promener dehors.
  La jeune femme leva les yeux vers Nick, surprise. Elle n'avait toujours pas assimilé, ni compris le fait que Chris se soit tout à coup rapproché de lui. Maintenant, il savait pourquoi. Elle commença à signer pour lui parler.
  — Je croyais que tu ne devais pas sortir tant que tu n'entendrais rien.
— J'entendais ce matin.
— Entendais ?
— Nick a pas arrêté de crier taleur. Il avait bobo à ses oreilles. Regarde, il saigne !
  Chris lui tira encore le bras pour le rapprocher de Katlyn qui le força à se mettre à genoux pour examiner ses oreilles. Ses doigts étaient recouverts d'une mince pellicule de sang quand elle les retira. Ce n'était pas bon, pas bon du tout.
  — Toi, tu vas chez le médecin dès qu'on est prêts. Ce n'est pas normal, ça.
  Elle le relâcha, lui ordonnant d'aller s'enfermer dans la salle de bains pour prendre une douche. Nick lui tendit les viennoiseries qu'il avait pris le temps d'aller acheter pour son petit-déjeuner et rangea le goûter et les bonbons avant de s'éclipser dans la salle de bains où il s'enferma un long moment. Il passa tout autant de temps dans son dressing avant d'opter pour une tenue simple et décontractée. Quand il sortit de là, tout le monde avait pris sa douche et se tenait prêt à partir. Ils n'attendaient plus que lui. Ils montèrent dans le GMC tout terrain. Katlyn conduisit sans un mot jusqu'à l'hôpital. Elle avait contacté Josh avant de venir. Ce dernier prit Nick en charge sitôt qu'il fut arrivé. Il l'examina longuement.
  — J'ai l'impression que ses tympans ont mal encaissé quelque chose. Est-ce qu'il a été exposé à un bruit désagréable, ultrason ou autre ?
— Je n'en ai aucune idée.
— Un avion.
— Quoi ?
— Y'a un avion qui est passé ce matin quand on était arrêtés. Après, il a crié parce qu'il avait bobo.
— Tout s'explique. Les avions font partie de ces nuisances sonores qui menacent nos tympans chaque jour. Désolé, monsieur Jonas, votre surdité va durer un peu plus longtemps que prévu.
  Nick se tourna vers Katlyn qui lui traduisit ce que Josh venait de dire. Il était vraiment verni en ce moment ! Il n'avait vraiment pas de bol. Josh lui prescrivit quelque chose contre la douleur et lui conseilla de se reposer. De toute façon, il n'avait que ça à faire en ce moment. Impossible d'écrire sans nouvel air de musique. Impossible de créer un nouvel air en étant complètement sourd. Il ne pouvait rien faire, hormis lire. Il n'avait plus qu'à se trouver quelques bons romans pour passer le temps. Il allait enfin avoir le temps de lire le bouquin de Katlyn. Encore fallait-il qu'il en trouve un exemplaire. Durant tout le trajet jusqu'à la maison, il regarda l'horizon, se plongeant au fin fond de ses pensées les plus noires. La roue avait tourné encore une fois et avait décidé que sa vie devait être un Enfer. Comme s'il ne souffrait pas assez ! Ils venaient à peine de rentrer quand Chris lui tendit son portable qui vibrait. L'écran indiquait qu'il s'agissait d'un appel de Jake. Il était vraiment temps que Nick change de portable et de numéro. A sa sortie du coma, on lui avait rendu son vieil iPhone qu'il avait gardé avec tous ses contacts mais il était temps d'en changer. Katlyn prit le portable et le décrocha sans lui accorder un regard.
  — Ouais ?
— Katlyn, c'est Damon !
— Damon ?
— Enfin, Jake ! Damon, c'est mon vrai nom mais peu importe !
— Qu'est-ce qui se passe ?
— Selena s'est enfuie ! Elle veut quitter le pays !
— Pardon ?!
— Elle est partie il y a quelques minutes avec une valise ! Katlyn, je lui ai dit toute la vérité mais je n'ai pas pu partir quand elle me l'a demandé. Je n'ai pas pu m'empêcher de la surveiller après ça ! Son avion décolle dans une demi-heure à LAX.
— Calme-toi ! Pourquoi est-ce qu'elle quitterait le pays ?
— Parce qu'elle sait toute la vérité ! Sur toi, sur moi, sur Nick ! Elle n'a pas encaissé tout ça !
— J'envoie quelqu'un là-bas. Toi, viens ici mais, surtout, tu ne m'approches pas. Je ne veux pas te voir dans mon entourage ou dans celui de mes enfants. Tu connais la raison pour laquelle j'impose cette condition.
  Katlyn raccrocha et tendit le portable à Nick qui le rangea dans sa poche. Elle le regarda fixement.
  — Quoi ?
  Katlyn commença à lui parler pour lui faire comprendre l'urgence.
  — Je sais que ce n'est pas prudent de t'envoyer là-bas mais je n'ai que toi sous la main. Selena est en passe de quitter le pays. Il faut absolument l'en empêcher. Tu es le seul à pouvoir la convaincre. Alors, tu vas filer à LAX et nous la ramener ici ex tempo.
  Nick n'avait pas compris les derniers mots de sa phrase mais peu importait. Il prit les clés que Katlyn lui tendait et monta en voiture. Il conduisit rapidement jusqu'à LAX. Ne prêtant pas attention à tous les paparazzis et autres journalistes qui lui couraient après, il pénétra dans l'aéroport et chercha Selena du regard. Le hall d'entrée était bondé. Ça n'allait pas être facile de la retrouver. Nick courut à droite, à gauche, la cherchant partout, la confondant parfois avec d'autres gens. Ce ne fut que lorsqu'il atteignit les guichets qu'il l'aperçut. Elle se rendait dans un couloir d'embarquement. Il serait arrivé une minute plus tard qu'il n'aurait rien pu faire. Rassemblant son courage et conscient du fait que tout le monde - sauf lui - pourrait entendre ce hurlement, il l'appela.
  — SELENA !!
  L'interpellée s'arrêta pour montrer son billet à l'agent qui contrôlait les cartons d'embarquement mais ne se retourna pas. Le hurlement de Nick se serait-il perdu au milieu du brouhaha qu'il n'entendait pas ? Les gens le bousculaient, formant une masse épaisse et compacte tout autour de lui. Comment allait-il réussir à capter l'attention de son amie pour la persuader de rentrer ?
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Buy me a coffee?
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Buy me a coffee?
DEBUT DU TOME 1
PART I || PART II || PART III || PART IV || PART V
PART VI || PART VII || PART VIII || PART IX || PART X
PART XI || PART XII || PART XIII || PART XIV || PART XV
PART XVI || PART XVII || PART XVIII || PART XIX || PART XX
PART XXI || PART XXII || PART XXIII || PART XXIV || PART XXV
PART XXVI || PART XXVII
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