Tumgik
#une femme peut elle revenir sur sa décision que dire à une femme pour la récupérer
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astuce pour faire revenir sa femme
astuce pour faire revenir sa femme La relation entre un mari et sa femme est une chose fragile. Une fois que la confiance et le respect sont perdus, il peut être difficile de les récupérer. Si votre femme est partie, il y a des choses que vous pouvez faire pour la faire revenir. Voici quelques conseils pour vous aider à récupérer votre femme : 1. La raison principale pour laquelle les femmes…
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manue-ringo · 1 year
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Chapitre 53 : Démission
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— Que se passe-t-il ? Demanda Scully, légèrement contrariée, sentant une tension inhabituelle dans l'air.
— Voilà. J'ai le regret de vous dire que l'agent Parker a démissionné. Annonça Skinner avec gravité, son regard grave balayant les deux agents.
Mulder et Scully échangèrent un regard stupéfait, le choc de la nouvelle se lisant clairement sur leurs visages.
— Je suis désolé. J'ai tout essayé pour la retenir, mais elle semblait avoir déjà réfléchi à la question. En vertu de ce qu'elle a vécu ces derniers temps, je peux aisément comprendre sa décision. Ajouta Skinner, son ton empreint de regret, mais aussi d'une certaine compréhension.
— Ceci peut expliquer cela en effet. Je suis navrée pour elle malgré tout, car ce n'est pas un choix facile, surtout dans sa situation. J'ignore comment elle compte gérer cela, mais Parker est encore sous surveillance médicale et… Commença Scully, une inquiétude palpable dans sa voix.
— Ne vous en faites pas pour ça, agent Scully. Je me suis arrangé avec elle pour la prise en charge de ses soins. Où en est-elle d'ailleurs ? Est-ce qu'il faut s'inquiéter ? Demanda Skinner, son ton laissant transparaître une légère nervosité.
— Pour le moment, il n'y a rien d'alarmant. Parker a obtenu de bons résultats lors de ses tests. Aucune lésion n'a été détectée non plus. À l'heure actuelle, Parker semble être sur la bonne voie. Seulement, il suffirait d'un événement brutal, comme celui-ci par exemple, pour déclencher un trouble émotionnel qui risquerait de la faire flancher. Car je vous rappelle que le diagnostic d'un trouble mnésique n'englobe pas seulement sa mémoire, mais tout un faisceau d'arguments cognitifs, fonctionnels et comportementaux. Expliqua Scully, son ton professionnel masquant à peine l'inquiétude qu'elle ressentait.
— Oui, je comprends. Espérons qu'il n'en est rien. Et vous, agent Mulder ? Qu'en pensez-vous ? Vous avez quelque chose à ajouter peut-être ? Intervenu Skinner, son regard perçant se fixant sur Mulder avec une suspicion à peine voilée.
— Je ne sais pas quoi vous dire, monsieur. C'est peut-être mieux comme ça. Répondit-il d'une voix irritable, ses mots abrupts trahissant une frustration qu'il peinait à contenir.
Skinner fronça les sourcils, clairement mécontent de la réponse.
— Pourquoi ai-je l'impression que vous me cachez quelque chose, Mulder ? Demanda Skinner, son ton prenant une teinte accusatrice.
— C'est moi ou vous êtes en train de m'accuser, monsieur ? Répliqua Mulder avec froideur, son regard se durcissant.
La tension entre les deux hommes monta rapidement, créant une atmosphère électrique dans la pièce. Scully, sentant que la situation pouvait dégénérer, intervint rapidement :
— S'il vous plaît, messieurs, calmez-vous ! Cette discussion ne nous mènera à rien et ne fera pas revenir Parker. Dit-elle, son ton ferme mais conciliant, tentant de désamorcer le conflit naissant.
— Oui, c'est bien vrai, agent Scully. Nous allons dire qu'il s'agit ici d'un malentendu entre nous. Concéda Skinner, non sans jeter un dernier regard lourd de sens à Mulder.
— Nous avons du travail qui nous attend, monsieur. Dit Scully avec empressement, pressée de quitter cette atmosphère oppressante.
— Je vous libère. Vous pouvez y aller. Dit Skinner, le regard ailleurs, visiblement encore agité par l’échange.
Une fois sortis du bureau de Skinner, Mulder et Scully continuèrent leur chemin dans un silence de plomb. L'air entre eux était chargé de non-dits, et Scully, ne supportant plus ce mutisme pesant, prit les devants :
— Mulder, il faut qu'on parle. Déclara-t-elle, s'arrêtant net pour le forcer à s'expliquer.
— Quoi ? Répondit-il, agacé, son regard fuyant le sien.
— Tu as quelque chose à me dire, je crois. Insista la jeune femme, les bras croisés, son regard perçant tentant de percer à jour les pensées de son partenaire.
— Tu ne vas pas t'y mettre toi aussi ! Je n'y suis pour rien dans cette histoire, d'accord ? Répondit-il avec véhémence, sa voix trahissant une colère latente.
— C'est étrange, car la dernière personne à l'avoir côtoyée avant son départ, c'est bien toi. Que s'est-il passé, Mulder ? Ça ne coûte rien d'en parler. Dit-elle calmement, son ton apaisant contrastant avec la tension grandissante entre eux.
Mulder tiqua un moment, luttant intérieurement, puis soupira avant de reprendre :
— Je pense que tu connais déjà la réponse. Lâcha-t-il enfin, sa voix empreinte de fatigue.
— Vous vous êtes disputés, c'est ça ? Tu as tenté de mettre les choses au clair et ça a mal tourné. Tiens, c'est étonnant. Déclara-t-elle, une pointe de sarcasme dans sa voix.
— Ce n'est pas tout. Je lui ai tout raconté à propos de ce qui est arrivé dans le Delaware. J'ai bien peur que Parker ait pris cette décision pour se venger de cet homme. Maintenant qu'elle ne travaille plus pour le FBI, elle pourra aisément mener son enquête sans que personne ne vienne interférer dans ses plans. Elle risque de se mettre en danger. Dit-il, de l'inquiétude perçant dans sa voix malgré son ton sec.
— En effet, c'est une possibilité. Ce n'est pas rassurant. D'autant plus avec son état. Tu aurais mieux fait d'attendre un peu avant de tout lui révéler, Mulder. Dit-elle avec un reproche à peine voilé.
— Je sais, mais… Je ne pouvais pas la laisser dans l'incertitude. Elle a le droit de savoir. Répliqua-t-il, sa voix empreinte de détermination, mais aussi de culpabilité.
— Tu ne peux vraiment rien lui refuser, hein ? Nous étions chargés de veiller sur elle et toi, tu cèdes bêtement à ses caprices ! Renchérit Scully, ses paroles froides et tranchantes.
Ces dernières paroles redoublèrent la mauvaise humeur de Mulder. Il répondit avec aigreur :
— Qu'est-ce qui te prend, Scully ? Tu me fais une crise de jalousie ou quoi ? Lança-t-il, sa voix chargée de sarcasme et d'une colère qu'il peinait à maîtriser.
— Ne sois pas ridicule, Mulder ! Tu as très bien compris ce que je voulais dire. Bon, écoute, je n'ai pas envie de me disputer avec toi, ça n'arrangera en rien notre affaire. Je suis simplement contrariée pour elle, c'est tout. Répondit-elle, tentant de reprendre un ton plus calme, bien que son irritation soit encore perceptible.
— D'accord. Écoute, Parker n'est pas stupide, et je pense d'ailleurs que la première chose qu'elle va faire, c'est d'aller interroger son père. Nous en avons parlé ensemble. Dit-il, essayant de justifier ses actions.
— Très bien. Si c'est ce qu'elle t'a dit. J'espère qu'elle obtiendra les réponses qu'elle cherche cette fois. Bon, nous avons du travail qui nous attend. On y va ? Dit Scully, quelque peu impatiente, son ton indiquant clairement qu'elle souhaitait clore la conversation.
Mulder hocha la tête, mais une part de lui restait inquiète. Leurs mots avaient laissé des traces, une tension toujours présente entre eux, tandis qu'ils reprenaient leur travail, chacun perdu dans ses propres pensées.
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lilias42 · 3 years
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Finalement, iel est là aussi dans l'UA "bye !" : Byleth Eisner ! (et toute sa famille aussi)
Bon. Dans le billet original qui a lancé tout ça, j'avais dit que dans cet AU "bye !", on pouvait se passer de Byleth car, au final, on suivait plus Dimitri (que ce soit dans sa descente en enfer ou sa remontée) ou Edelgard (dans sa prise de pouvoir tyrannique). Etant donné que dans ma tête, cette histoire explorerait plus les thèmes de ce qui fait un bon et un mauvais souverain + ce qui découle des manières de gouverner à différents niveaux + ce que provoque les conflits entre ceux ayant de grands pouvoir, le tout pour le meilleur comme pour le pire. Ce sont des thèmes qui me tiennent à coeur, ce que cela veut dire avoir le pouvoir et ce qui peut en découler si tu l'utilises d'une manière ou d'une autre, en particulier quand on est dans une situation de royauté donc, on a des personnes destinées à gouverner alors, ils ont intérêts à être de bons souverains car, leurs sujets vont se les taper jusqu'à leur mort alors, évidemment que je vais le coller à l'univers de FE3H, surtout que cela se tient avec les différentes routes où chaque protagoniste à une manière de faire différente.
Etant donné que l'histoire se concentre plus sur les deux seigneurs, avec Claude qui est au milieu et rejoint toujours Dimitri, même quand il perd la tête pour tenter d'éviter qu'Edelgard tue tout le monde (il peut se battre contre l'Empire en semi-secret / de manière à ne froisser personne dans l'Alliance dans VW donc, il peut s'allier discrètement au Royaume, surtout qu'ils sont attaqué des deux côtés vu que Fraldarius est de Leicester et attaqué par le Duché), et quand on est sur la route d'Edelgard, ils ont plus de raisons de ne pas s'allier car :
1) Ils ne sont pas unis derrière une seule idée (coucou Claude qui se débat pour rester neutre et garder son pays à peu près uni jusqu'à ce qu'Edelgard envahit un pays neutre)
2) Ils ont été en guerre avec le Royaume y a moins de cinquante ans donc ouais, même si les rois sont compréhensif (autant Ludovic que Lambert, et Dimitri aussi comprends à peu près), Rufus, lui, n'est pas le plus pacifique avec eux, le margrave Gautier aussi qui ne font rien pour améliorer les relations à la frontière => une bonne partie des explications sera dans le billet sur Félix et son paralogue + celui sur Rodrigue et son frère Alix. Là, c'est l'explication vraiment en 2, 2
Bref ! Après ce petit détour côté Claude et scénario, revenons à Byleth qui est le seigneur de la route SS où elle mène la bataille contre son élève... mais tout ça passe à la trappe en fusionnant AM et VW donc, je pensais que Byleth serait inutile. Mais en réfléchissant, je pense qu'on peut la garder [ce sera une femme pour moi étant donné qu'elle a toujours un lien avec Sothis + j'ai d'autre chose à raconter avec elle, pas le temps de faire le "tient, tu es l'incarnation et pourtant, t'es un homme ! lol !" du S-support de Flayn, même si cela pourrait être très intéressant comme thème à approfondir (mais là, on a d'autre thème autour de Byleth autour de "il faut que je trouve ma place dans ce bas-monde" alors, je vais éviter de surcharger)] en modifiant bien son histoire et son rôle + ça permet de garder la mécanique du retour dans le temps qui évite de relancer sa partie toutes les cinq minutes... pour une partie du jeu, je vais m'expliquer. Mais on va devoir réécrire toute l'histoire de la famille Eisner, autant pour Byleth, que Jeralt et Sitri (le nom de la mère de l'avatar dévoilé dans le DLC pour ceux qui n'y ont pas joué comme moi et qui ont surtout lu le datamine).
Pour commencer, cette histoire d'homonculus et de faire revenir Sothis avec, tout ça : poubelle ! L'église a déjà assez de point qui la rend moralement grise, notamment les mensonges pour protéger les survivants de Nabatéa qui est une décision débattables et que je trouve mieux intégré dans l'histoire. Après tout, Edelgard est motivée par des mensonges qui s'encre encore plus facilement car, on a déjà un terreau de mensonge + au vue de la situation de Rhéa / Seiros lors de la guerre des héros (soit la survivante d'un génocide, et c'est bien sous entendu qu'elle était assez jeune avec ça), c'est totalement compréhensible qu'elle décide d'inventer toutes ses histoires pour éviter que le sang continue de couler et protéger un maximum de monde, même les enfants de ses ennemis qui - comme elle quand Némésis a attaqué Nabatéa avec les agarthans - n'ont rien fait de mal et n'ont rien demandé vu qu'ils n'étaient même pas nés. Ils n'ont pas à être puni pour les crimes de leurs parents. Donc, on vire l'histoire d'homonculus... et aussi le coup de l'absence de battement de coeur qui n'a plus lieu d'être ici.
Donc ! Dans cet UA ! Sitri n'est pas un homoncule créée par Rhéa pour faire revenir sa mère. A la place, c'est une autre nabatéenne qui a survécu de peu au génocide mais, en étant très jeune, voir autant que Flayn. Je pensais en faire une survivante de Zanado au même titre que Rhéa mais, qui serait bébé. Elle peut être sa fille si on part du principe qu'elle est assez âgée pour être mère elle aussi (et elle semble considérer Sitri comme sa fille dans le canon donc, ça pourrait coller), soit une nabatéenne qui n'a pas de lien de sang avec elle mais, qu'elle élève après la Canyon Rouge et pendant la Guerre des Héros, ce qui l'aide un peu à tenir, même si Rhéa reste une épave à cause du traumatisme. Sitri reste avec elle au long des siècles à Garreg Mach où elles peuvent se faire passer pour mère et fille et ainsi, cacher plus facilement qu'elles sont immortelles (peut-être qu'elles sont archevêque à tour de rôle, ou alors elles se couvrent mutuellement). Elle a l'âge de Flayn à quelques années près mais, comme elle n'est pas resté en stase pendant mille ans, elle a pu grandir normalement et atteindre l'âge adulte, autant physiquement que mentalement. Comme dans le canon, elle est une prêtresse de Garreg Mach quand elle n'a pas le rôle de Rhéa, ce qui est le cas lors des évènements du jeu.
Pour son rôle dans les légendes, je la verrais bien comme la seconde de Seiros avec Wilhelm OU, dans les légendes écrites à postériori et les interprétations, elle serait la représentation des gens que Seiros a aidé au cours de sa vie (peut-être le rôle de première croyante avec Wilhelm ?)
Etant donné que dans le canon, elle est décrite comme étant une femme très gentille, douce et attentive, son rôle à Garreg Mach est de gérer les dortoirs et les espaces de vie commune. Si vous avez un problème dans votre chambre, vous allez voir Sitri et elle avisera ce qu'il faut faire. Elle est également à l'écoute et les élèves se confient à elle quand ils ont quelque chose sur le coeur. Elle leur donne alors un peu de thé pour se calmer et des conseils (Byleth tient son bon sens en la matière d'elle). C'est un peu le coeur de GM qui sait tout ce qui se passe dans ses murs et en ville. Même si elle ne se souvient pas de Zanado car, elle était encore bébé, elle sait qu'elle a perdu toute sa famille et des relations qu'elle aurait pu avoir avec ses proches (son père notamment dans la configuration où elle est la fille de Rhéa). Elle essaye donc de prendre soin de chaque connexion qu'elle peut nouer et de prendre soin des autres pour ne plus perdre personne.
En gros, se serait le genre de personne qui a... disons "l'intelligence du coeur" : elle sait lire les autres car, elle est toujours en contact avec eux à cause de son travail. Si quelqu'un va mal, elle va essayer de savoir ce qui se passe et de l'aider, même si cela peut la rendre assez indiscrète (soutien avec Lysithéa où elle prendrait mal son attitude protectrice / maternante [C et B]). Par contre, vous êtes une mauvaise personne volontairement et / ou vous vous rendez compte que vous faites du mal aux autres et que vous en fichiez, elle va pas vous louper ! Je pense qu'elle aurait un soutien CB avec Sylvain, ou elle le recadre pour son mauvais comportement avec les femmes, tout en lui expliquant elle aussi - après lui avoir envoyé à la figure sa misogynie à la manière de Mercedes - que les autres peuvent vraiment vouloir s'entraider les uns les autres, et pas forcément vouloir profiter de vous, même si vous êtes très différents (rappel de l'aide de Wilhelm envers Rhéa).
Je pense que dans cette configuration, elle serait amie avec Manuela (soutien A où Sitri l'encourage tout du long à trouver l'homme de ses rêves tout en lui donnant des conseils, et elles finissent "meilleure amie pour la vie !" à la fin) et Alois (soutien A d'amis de la famille où ils se voient très souvent + lui dire de ne pas être trop dans l'ombre de Jeralt). Elle essayerait d'aider Gilbert quand elle se rend compte qu'il va très mal après la Tragédie. Elle s'occuperait aussi beaucoup de Cyril aussi, même s'il pourrait peut-être être un peu jaloux d'elle à cause de son lien avec Rhéa ou alors, elle essayerait de lui faire comprendre qu'il n'a pas besoin de se tuer à la tâche comme ça + ils finiraient comme une sorte de frère et sœur avec une grosse différence d'âge. Elle aurait aussi un soutien avec Léonie où elle lui fait comprendre qu'elle n'a pas à être dans l'ombre de Jeralt et où elle tisse des liens avec elle. ça peut finir en fin de quasi-adoption de Léonie dans le clan familiale. Pour finir côté élève, elle aurait un soutien avec Bernadetta pour la convaincre de sortir de sa chambre aussi et que tous les parents ne sont pas des monstres (et si elles ont un soutien A, elle irait défoncer le comte Varley elle-même une fois l'Empire vaincu !)
Pour son soutien avec Dimitri, elle pourrait voir qu'il ne va pas bien et tenter de l'aider en premier lieu. Pour résoudre le problème à la racine, elle tente de savoir ce qui le pousse à travailler autant (son indiscrétion revient au galop) mais, il louvoie et évite de répondre, disant simplement que c'est son devoir envers ses proches. Puis, ils auraient un autre soutien après Gronder (s'il prend la voie du roi juste évidemment) où elle lui explique que même quand on perd tout, on peut se reconstruire grâce à ce qui nous reste et créer de nouveau lien qui aide à aller mieux. Peut-être qu'il ne serait disponible qu'une fois Edelgard vaincue et qu'on passe à la partie WV de l'histoire.
Pour ses soutiens avec les autres nabatéens : Seteth et elle discutent de GM et de l'avenir des élèves, avec de grandes envolées liés à leurs petites qui s'envolent trop tôt. Pour Flayn, c'est deux cousines qui se rencontrent et qui font des trucs qu'elles aiment ensembles + vu que Sitri a vécu dans le monde et n'a pas dormi durant les mille dernières années, elle pourrait lui montrer et lui expliquer tout ce qui a changé entre temps. Avec Rhéa, elle parle aussi des temps anciens et de comment elle voie leur relation avec leur enfant + Sitri aiderait Rhéa à se connecter aux autres membres de GM. Et avec Byleth, soutien de mère qui encourage sa fille dans son nouveau métier d'enseignante.
Je ne pense pas qu'elle serait une unité de combat mais, s'il le faut, elle pourrait avoir un don en arc (ce qui manque chez les Nabatéens jouables) + lance (l'a appris de Jeralt) + épée (comme Rhéa), même si elle serait mauvaise en équitation (point partagé par Seteth et Flayn) mais, elle pourrait avoir une neutralité en vol, ce qui pourrait en faire une unité volante comme - encore une fois - Seteth et Flayn (+ rappel les dragons qui volent dans le ciel). En parlant de dragon, je ne pense pas qu'elle pourrait encore se transformer, comme Seteth (et ça laisse à Rhéa sa particularité de boss de la route d'Edelgard).
Pour ce qui est du temps à GM, elle aimerait le poisson comme les autres nabatéens et aimerait vous assister en cuisine. Elle est neutre pour la choral car, elle a une voix assez faible et on ne l'entend pas. Elle aurait perdu son trousseau de clé (elle a tous les passes pour son travail), une paire de ciseau pour couper les cheveux de sa famille, et un ornement qui ressemble beaucoup à ceux de Rhéa.
Pour son cher et tendre époux Jeralt, il reste le même que dans le canon, sauf qu'il ne s'est pas enfui avec Byleth car, il savait qu'il épousait une nabatéenne et que Byleth est plus... """normal""" (même si j'aime pas trop ce mot vu le contexte). Cela pourrait aussi permettre de faire un beau pied-de-nez à Edelgard quand elle affirme qu'humain et nabatéen n'ont pas à se mélanger : ils peuvent se mélanger, s'apprécier, s'aimer et même fonder une famille fonctionnelle ! Bon, il y aurait quelques tensions sur leur manière de voir la parentalité pour leur soutien (Sitri beaucoup plus dans l'idée d'être à côté de leur petite le plus possible alors que Jeralt serait plus dans l'idée de la laisser expérimenter ce qu'elle veut pour faire ses propres expériences, même si elle doit se faire un peu mal) mais, ça reste un couple qui marche bien. Dans cet UA, il serait toujours le capitaine de la garde avec Alois comme second, et il a toujours plus de 100 ans (ce qui pourrait venir dans leur soutien). Pour son histoire avec Léonie, on la change pas trop, à part que c'est les chevaliers de Seiros qui sont intervenus dans son village. Cela ferait aussi une explication pour le fait que Léonie ne reconnaisse pas directement Byleth / Byleth ne semble pas se souvenir de Léonie : elle est restée à GM avec sa mère et elle n'a pas accompagnée son père car, elle est trop jeune.
Côté unité, on reprend ce qu'il a dans les données supprimés du jeu donc, grossièrement, c'est une version masculine de Léonie avec un point fort en autorité + une faiblesse en vol (ce qui est assez ironique vu qu'il a épousé une dragonne qui savait voler maintenant que j'y pense). Au monastère, c'est un gros mangeur de viande et il n'aime pas la choral (chante horriblement faux). Pour les objets perdu, une carte de Fodlan, un petit sac qui semble fabriquer par un enfant et des graines de fleurs que préfère Sitri.
Pour les soutiens, on retrouve les 2 obligatoires avec Alois et Léonie à cause de l'histoire entre eux + un avec Catherine comme partenaire d'entrainement et de beuverie + un avec Gilbert vu qu'il a également quitté le Royaume, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons (et il pourrait légèrement se griller en se plaignant de l'incompétence total de Clovis [ce qui pourrait être la raison pour laquelle il s'est rapproché de GM en 1er lieu avant d'être blessé et sauvé par Rhéa] vu qu'il l'a connu si le sujet de la sécession de Fraldarius arrive sur la table) + un avec Cyril aussi assez paternel + Caspar et Raphaël qui veulent l'affronter pour devenir plus fort et qui l'admire pour ça (+ peut-être un pour Félix mais, j'hésite vu qu'il aura déjà des soutiens avec tous les Cerfs d'Or, une bonne partie des Lions de Saphir à part le traitre, plus ses soutiens du jeu de base qui tiennent encore la route [celui de Seteth sauterait vu qu'il n'a pas ce traumatisme Glenn... ou alors se serait sur le fait qu'il a pas un nom facile à porter et qu'il ne doit pas se laisser écraser par la figure de son grand-père + celui de Byleth aussi risque de sauter surement] donc, ça ferait beaucoup) + un soutien avec Mercedes car, ils ont tous les deux été sauvé / bien aidé par l'Eglise (et ça donne un autre contre-exemple que l'Eglise n'est pas maléfique, pour hurler encore plus fort : "EDELGARD A TORT SUR TOUTE LA LIGNE !!!") + aussi un soutien de... bah de soutien avec Byleth pour son nouveau métier.
Ils auraient un paralogue à eux deux où Sitri et Jeralt s'enfoncent dans la forêt interdite, afin de récupérer des herbes pour les étudiants, ou après avoir entendu dire que des élèves se sont perdus là-bas MAIS, ce serait un piège des agarthans / église occidentale / armée de l'Empereur des Flammes pour les éliminer car, leur couple est """contre-nature""". Il faudrait alors rester en vie un certain nombre de tour le temps que les chevaliers de Seiros arrivent en renfort.
Dans un autre cas de figure (que je préfère), cela pourrait être Sitri qui se retrouve mêler à des embrouilles pour avoir défendu un couple / famille / groupe d'amis mixtes et de différentes cultures, et Jeralt essayerait de régler tout ça avec elle MAIS, étant donné que sa fille est la digne fille de ses parents, elle fourre aussi son nez dedans et les élèves suivent (pour la route de Dimitri, vu qu'il est avec Claude, on pourrait également lié à ça à leur objectif de combattre le racisme + être une leçon sur ce qui pousse les gens à se battre entre eux). En tout cas, vu que ce genre de type adore chouiner en disant "on est persécuté en nous empêchant de persécuter les autres", il faudrait la jouer plus finement qu'en fonçant dans la poire des ennemis. Ce qui pourrait se passer, c'est qu'au lieu de foncer sur les ennemis, on devrait esquiver leur zone d'action pour les mettre KO discrètement. On pourrait imaginé qu'ils se déplacent et qu'il y a des zones d'angles morts (ex : derrière un mur, dans une ruelle étroite), et pour gagner, il faudrait arriver à les battre sans se faire repérer et en traversant leur zone d'action en 1 seul tour. Elle serait moins étendue que pour les combats normaux mais, si on rentre dedans dans la phase ennemi, si on n'en dégage pas le tour suivant ou qu'on ne le tue pas durant la phase joueur (ennemi à tuer en 1 seul tour du joueur), le type sonne l'alarme et c'est perdu. J'ai cette idée en tête pour des ajouts au personnage de Petra et celui en plus pour la route d'Edelgard (histoire qu'on est neuf clampin par maison comme chez les CdO), et ça diversifierait les types de batailles en mélangeant stratégie et infiltration MAIS, je ne sais pas si ça colle bien à FE. FE3H est 1er FE et si j'ai joué à Awakening après, il ne m'a pas laissé des souvenirs impérissable à part avec que Chrom était ennuyeux et que l'avatar avait la chance d'avoir une personnalité plutôt intéressante donc, ça pourrait être idiot de proposer cela pour la licence.
Et enfin, passons à celle qui est censé être au centre du jeu mais, qui finit un peu plus en retrait : Byleth !
Dans cet UA, elle a toujours vécu à GM et y a été élevée avec ses parents et sa grand-mère Rhéa. Elle a aussi une relation oncle / nièce avec Seteth et elle s'entend très bien avec Flayn. Ici, elle commencerait tout juste à travailler comme professeur à GM, et elle serait donc encore un peu en formation. Cela pourrait permettre de justifier les tutos et les explications des mécaniques de jeu : c'est Byleth qui les explique à sa classe, et le côté très littéraire vient qu'elle débute tout juste et qu'elle a besoin d'encore un peu s'appuyer sur ses manuels (ce qui éviterait que les élèves fassent le cours à la place de leur prof). Se serait également elle qui dispenserait les cours comme dans le jeu de base mais, au lieu de tout faire, elle ne se chargerait que des cours où elle est douée (épée, corps-à-corps, autorité et plus tard dans le jeu, foi) et les autres cours seraient dispensés par les profs dont c'est la spécialité (ex : arc, raison et équitation pour Hanneman). Il pourrait aussi avoir des semaines où les autres profs viendraient faire des cours avec Byleth si certaines conditions sont remplis (exemple : une corvée réussi avec un "parfait) et où - selon le prof présent - l'expérience dans leur spécialité est doublée (ex : si vous désherbez, Alois vient vous remercier en vous assistant et votre expérience dans le domaine des armures lourde double). Ce serait peut-être un peu pété ou rendrait le jeu trop facile mais, ça pourrait donner un peu de corps à l'idée que Byleth est un prof débutant qui a besoin d'un peu d'aide pour tout gérer.
Byleth enseigne soit aux LdS si vous choisissez Dimitri, soit aux AdJ si vous choisissez Edelgard. Vous n'aurez pas de choix ici, c'est scripté (et vous avez déjà choisi votre camp en tout début de partie à la manière dont on choisit son premier personnage dans Octopath Traveler [un résumé de personnage en gros + allez jouer à ce jeu génial !]).
Niveau personnalité, on garde son côté stoïque qu'elle tient de Jeralt et son côté attentif à tout qu'elle tient de Sitri mais, on les rend plus visible avec un côté légèrement plus léger de plaisantin / troll qu'elle a un peu dans le canon. Elle pourrait taquiner ses élèves de temps à autre, surtout qu'ils sont assez proche d'elle en âge et comme elle a toujours vécu à l'académie, elle a surtout fréquenté des étudiants et les chevaliers de Seiros dans sa vie. Une chose qui est très importante ici, c'est qu'il faut que ce soit un personnage très attachant. Il faut qu'on ait envie de la suivre en tant que personnage imparfait, qui fait des bourde car elle commence à peine une nouvelle phase de sa vie et pas des moindres vu qu'elle travaille mais, qui fait toujours de son mieux pour ses élèves à qui elle tient beaucoup.
Pour la rendre plus sympathique et montrer que ses élèves tiennent à elle, vu que son anniversaire officiel arrive à peu près à la moitié du jeu (20 de la lune de l'Arc, soit le samedi de la 3ème semaine de ce mois en phase académique), on pourrait faire en sorte que les élèves organisent son anniversaire avec les membres de sa famille pour lui faire une jolie surprise. Si ce n'est une cinématique, on pourrait voir les élèves discutés tous ensemble avec Byleth et durant ce mois, le personnage que vous contrôler essayerait de trouver un beau cadeau pour elle + des fournitures pour la fête qui serait l'objet d'une quête de quartier libre (+ une quête de chasse spéciale pour l'occasion afin de récupérer de la viande de qualité). Cela permettrait de plus nouer des liens entre les personnages et de rendre Byleth encore plus importante pour le joueur car, on la voie heureuse avec ces élèves et sa famille, en particulier avec Flayn. Oui, c'est le mois où elle se fait enlever donc, on fait la fête le samedi qui sert de quartier libre / jour de repos puis, elle disparait la semaine suivante et vous la chercher le dimanche suivant. Ce serait plus logique que Manuela et Jeritza qui disparaissent durant un mois, et avec Manuela qui attend un mois pour confronter Jéritza (sauf si son hurlement s'est perdu dans l'espace-temps et qu'elle est restée un mois à ce vider de son sang sur le sol de cette chambre). Là aussi, on verrait tout le bonheur de Byleth de retrouver sa cousine (c'est sa cousine qui a déjà perdu 1000 ans de sa vie, hors de question qu'elle la perde vraiment !). Encore une fois, il faut vraiment que le personnage soit très sympathique et facile à apprécier.
C'est très important pour la partie AdJ de l'histoire. Et oui, vous pouvez commencer à avoir peur.
Pour les soutiens, elle en aurait moins vu que ce n'est plus un avatar mais, ils se centreraient sur sa famille, les nabatéens + Alois et Léonie qui sont obligatoires car, c'est la famille élargie. Manuela pourrait également tenté de la faire se dérider un peu (au sens plus expressive vu qu'elle est déjà un peu plaisantine) ou de savoir si elle a plus de chance qu'elle côté coeur. Hanneman est très intéressé par son emblème (on y vient dans pas trop longtemps à mon échelle, promit) donc, soutien dessus (même si ça fini un peu en mode papa / oncle). Pour les élèves, elle aurait surtout des soutiens avec ceux qu'on pourrait qualifier "à problème" ou qui ont des difficultés. Elle n'aurait aussi pas les mêmes entre les LdS (beaucoup plus large) et les AdJ où là, elle n'aurait que ses élèves d'Adrestia vu que bon, on va pas se mentir, j'ai un peu mis le système de recrutement de côté dans cette histoire pour le moment, au moins pour la route d'Edelgard (là aussi, il aura sans doute un billet exprès pour ça quand je parlerais du monastère mais, ce sera surement dans un moment).
Lors des quartiers libres, elle a une neutralité en cuisine et en chant. Pour ce qui est des repas, elle aimerait le poisson mais aussi les viande (côté de Jeralt qui ressort). Pour ses objets perdus, ce serait des manuels pour ses cours, une épée d'entrainement et un pendentif gravé avec un signe qui ressemble à un emblème (signe religieux datant de Nabatéa ?).
Pour son lien avec Sothis, au lieu d'être un homonculus, elle pourrait être la réincarnation de la Déesse ? Ou alors avoir reçu son emblème qui serait ressorti après des générations ? Dans le livre 2 de Seiros, on parle du "départ" de Sothis ainsi :
Les enfants des enfants convoitaient le sang et le pouvoir des héros. Alors les enfants des enfants se firent la guerre, s'accaparant emblèmes, Reliques, terres et richesses. Le pouvoir de la Déesse avait servi à repousser les ténèbres ; l'avidité des hommes fit de Son pouvoir une arme de guerre. Le chagrin s'empara de la Déesse et Elle alla se cacher dans les cieux.
Fin de citation. On dit que la Déesse va "se cacher" à cause de l'avidité des humains. On pourrait tourner ceci pour dire que la Déesse reviendra quand les humains seront prêts à ne plus être avide d'emblème (ce qui arrivera sur la route "bon roi") et donc, on aurait une réincarnation. Cela pourrait être expliqué lors d'un cours donné par Byleth en début de jeu, ou alors, on croiserait Byleth en train de réviser pour ses cours et selon la route, la réaction de celui qu'on suit serait différent :
....- Edelgard accuserait la Déesse d'être hypocrite car, c'est elle qui a donné tout ce pouvoir aux emblèmes et - dans les grandes lignes - c'est sa faute si la noblesse est ainsi (et pas parce que... tu vois ? Les lutte de pouvoir, d'influence, pouvoir donné à trop peu de personne qui ont eu des terres et une éducation, mauvais souverain qui en ont poussé certains à se tirer dans leur coin... et à la fin, c'est toujours les mêmes qui trinquent, soit les roturiers) => fin de conversation très gênante pour Byleth vu qu'elle sait d'où vienne les emblèmes avec Edelgard qui s'écoute parler sans écouter Byleth
....- Dimitri serait plus ouvert et intéressé par ce point de vue tout en expliquant le sien. On ne sait pas si Fodlan a un équivalent à l'éducation spirituelle mais, si elle en a une, on peut imaginé que son père lui a bien fait étudier ce passage pour lui apprendre "un grand pouvoir implique de grandes responsabilités " et la nécessité de penser aux autres avant soi-même (leçon que leur lignée a bien appris quand un certain couple ducal teigneux se sont barrés car, leur fief et leur peuple ont été mené quasi à leur ruine complète par leur roi et le pire tuteur de l'histoire) => discussion agréable et apaisé avec une Byleth à l'aise.
Petit détour sur le coup de l'impulsion divine mais, je pense qu'on pourrait en faire un pouvoir très énergivore, voir dangereux pour Byleth si elle l'utilise trop souvent ou quand elle est déjà fatiguée (comme lorsqu'elle sort d'une bataille par exemple), et la montré être à deux doigts de s'écrouler après les batailles à cause de ça. Cela permettrait de justifier qu'elle ne l'utilise pas tout le temps en cas de besoin (vu que le jeu l'oublie à certains moments pour permettre au scénar d'avancer (coucou Gronder d'AM + Merceus de VW et SS s'il y a des morts de notre côté dans l'explosion). Là, Byleth ne peut pas s'en servir à tout bout de champ car, elle risque d'avoir le coeur qui lâche, tout simplement.
Je pense que je devrais faire un billet par chapitre qui change (quand j'aurais parlé de tous les personnages donc, ça arrivera dans un loooonnnng moment) mais, elle recevrait encore l'épée du créateur quand l'Eglise occidentale violerait le tombeau sacré. Ce n'était pas vraiment prévu mais, ça confirme les soupçons des nabatéens sur sa nature et son lien avec la Déesse (techniquement, vu que Sothis les a créé avec son sang, son emblème pourrait très bien ressortir à un moment ou un autre au fil des générations, comme les emblèmes qui dorment avant de se pointer sans prévenir chez quelqu'un de lambda).
Pour son paralogue, vu que Sothis n'apparait pas (car on est jamais dans la tête de Byleth et qu'elle est plus Sothis réincarner qu'autre chose avec ses pouvoirs mais, sans ses souvenirs), elle pourrait aller à Zanado pour tenter de se souvenir après qu'elle est récupéré l'épée du créateur (ce qui confirme qu'elle est plus ou moins Sothis) afin d'essayer de commencer de se souvenir ou d'avoir des impressions en lien avec elle. Ses étudiants la suivent et pendant qu'elle visite les ruines, elle se fait attaquer par des animaux géants. Si je me fie aux wiki, les animaux géants sont des animaux normaux qui sont rentré en contact avec des gemmes emblématiques (loup, oiseau, ver et même flaque de poison, même si je les associait plus à des serpents venimeux à la base perso mais bon, c'est pas moi qui fait les règles) donc... vu ce qui s'est passé à Zanado... ouais, ça doit être infestés d'animaux géants. A la fin, elle expliquerait qu'elle est venue ici à cause des histoires dans sa famille, même si elle leur expliquera plus tard plus en détail + Byleth pourrait avoir eu des impressions en lien avec Sothis, même si c'est très flou et être touchée par la présence de son Ancêtre / ancien "moi".
Pour l'épisode de la Chapelle, ce serait plus destiné à s'en prendre directement aux nabatéens et à ceux qui """souillent""" leur sang humain en s'associant à eux... donc oui, Jeralt risque d'y passer (sauf si suffisamment de soutien et / ou NewGame+). Là encore, les seigneurs viendraient voir Byleth mais, on serait de leur point de vue :
.... - Edelgard est froide et lui dit presque de ne pas pleurer comme dans le jeu original (tu viens de perdre ton père ?! Pfff... ! Tu vas voir ce que je te réserve toi, se sera le cadet de tes soucis !), même si elle apprécie Byleth.
.... - Dimitri lui laisse le temps tout en partageant sa propre expérience pour lui dire qu'il comprend, et qu'elle peut être aussi triste qu'elle veut si cela lui fait du bien. Claude est aussi là même s'il reste en arrière plan puis, quand ils sortent, il dit à Dimitri qu'il va tout faire pour comprendre pourquoi on s'en est pris à Jeralt (je crois que la manière de Claude de faire face à des épreuves difficiles, c'est de chercher à comprendre donc, évidemment, il va tenter de comprendre pourquoi Kronya l'a traité de "dégoutant" et de "père de monstre" ou quelque chose dans ce genre-là).
Le mois suivant sera destiné à collecter des informations et des indices pour tenter de retrouver Kronya. D'un côté, on aurait Edelgard et Hubert qui tenterait de mettre des batons dans les roues des recherches. De l'autre, on aurait Dimitri, Claude et tous leurs camarades sont à deux doigts de retourner tous le monastère pour retrouver le coupable. Cela finirait aussi avec Solon qui piège Byleth mais, elle en ressort de la dimension étrange en "éveillant" son pouvoir. Dimitri et Claude seraient surtout inquiet pour elle et l'aideraient comme ils peuvent, alors qu'Edelgard afficherait du dégout en voyant que c'est plus une nabatéenne qu'une humaine, alors qu'elle l'appréciait.
Ensuite vient l'épisode du tombeau sacré. Là, ce serait plus pour qu'elle récupère ses souvenirs en tant que. On peut mettre quelques ambiguïtés sur Rhéa, ne pas être sûr si elle veut que sa mère revienne vraiment ou garder sa petite-fille, ce qui cadrait avec sa moralité grise. Etant donné qu'elle connait Byleth depuis qu'elle est née, cela rendrait le dilemme encore plus fort à mon avis (et ça ferait un bon écho à Dimitri qui se concentre trop sur les morts au détriment des vivants). Et là, on a des directions différentes.
Vous vous souvenez quand j'ai dit qu'il était important que Byleth soit sympathique ? Qu'on s'y attache vraiment ? Surtout sur la route des AdJ ? Et bien voilà, ça sert maintenant.
Si on est sur la route d'Edelgard, au lieu de lui proposer de la rejoindre pour finir le génocide de son propre peuple, Edelgard tue Byleth, avec aucune possibilité de la sauver. Elle la tue, point final, même si elle l'appréciait et qu'elle avait passé des bons moments avec elle. Elle la tue sans aucune hésitation pour servir ses ambitions (écho à sa pensée que toute vie - sauf la sienne - peut être sacrifié pour servir un dessein plus grand). Elle se justifie en se disant que c'était nécessaire, qu'elle était lié à l'Eglise de toute façon et une fausse déesse (côté d'Edelgard qui croie que ce qu'elle pense être la vérité de base) + elle est nabatéenne (rappel de son racisme) + elle est assez puissante pour l'empêcher de reconstitué l'Empire d'Adrestia que l'Eglise a charcuté (rappel de son nationalisme et de son révisionnisme / négationnisme de l'histoire). Elle tue donc Byleth sans hésitation.
Dans la partie avec Edelgard, on perd donc la capacité à remonter le temps, histoire qu'on fasse bien comprendre aux joueurs que c'est la route des méchants. Pour enfoncer plus le clou, tous les AdJ sont horrifiés et rejoignent l'Eglise, vous devrez les combattre pour la suite du jeu. Aucun n'a de bonne raison de rejoindre Edelgard, même dans le jeu original, et cela renforcerait l'idée que vous trahissez tout le monde. Vous continuer donc la partie avec Edelgard et Hubert, Metodey qui survit, Randolph, Ladislava, Jeritza et Arundel / Thalès + les seuls AdJ qui reste sont Petra (car otage politique, elle a pas d'autre choix pour protéger Brigid des représailles) et le personnage original qui sert de 9e élèves (histoire d'équilibrer avec les CdO). C'est un fils de soldat qui a toujours vécu dans des camps militaires et ses champs de bataille (à participer à la répression d'Hyrm dans son enfance), et vu qu'on a besoin de soldat, il doit son service militaire à la nation comme son père [inspiré de loi de l'Empire Romain tardif où les fils de militaires devaient devenir militaires comme leur père]. Vu qu'il n'est pas idiot, il finit à GM pour en faire un officier. Lui, il reste car, il n'a pas d'autres choix non plus, même s'il préférerait se barrer et rejoindre l'Eglise. Ces deux-là seraient la raison pour laquelle on galère sur CF (alors que bon, normalement, dans les 3 autres routes, l'Empire écrase tout le monde jusqu'au retour de Byleth) mais, je m'expliquerais dans leur billet.
Pour la route de Dimitri, ce serait comme dans le canon jusqu'à la bataille de GM mais, au lieu de tomber dans un ravin, Byleth se retrouve bloquer sous des décombres et vu que l'Empire envahit GM, puis que des brigands s'y installent, et qu'on est quand même en pleine guerre, on a pas le temps de retourner chaque pierre (même si certains ont essayé).
Ellipse et on recommence en jouant avec Claude, qu'on contrôle depuis la fin du chapitre de la tombe. Dimitri est juste pas en état pour cela. Il reste plus au centre mais, plus dans les évènements. Pour ce qui est des quartiers libres, on joue Claude, ce qui collerait avec le fait qu'il essaye de garder leur armée soudée et avec un bon moral. On reprendrait le contrôle de Dimitri qu'après Gronder dans tous les cas jusqu'à ce qu'on batte Edelgard et pour la partie VW de la route du roi juste, on contrôlerait Claude pour découvrir tous les secrets de Fodlan + finir de découvrir ce qui se cache derrière Duscur (avec autre chose qu'un PNJ pratique) + balayer pour de bon les agarthans et Némésis.
Donc, retour à GM pour tenir la promesse d'il y a 5 ans ! Claude se faufile jusqu'au lieu de rendez-vous et trouve Dimitri qui est là par hasard, comme dans le jeu. Il essaye de lui parler pour comprendre ce qui se passe car, il le croyait mort depuis 5 ans (même s'il en doutait et qu'il a fait en sorte de chercher des preuves qu'il soit bien mort ou non, même si c'était légèrement coton avec l'Alliance attaqué sur deux front [sud et frontière ouest avec Fraldarius qui est encore attaqué]).
Il suit Dimitri quand celui-ci va combattre les bandits, ce qui permet à leurs camarades de classe d'arriver, sauf Lorenz qui est obligé de combattre pour l'Empire à cause de son père mais, il peut servir d'espion / contact un peu trop bavard jusqu'à Myrddin. Si vous avez recruté des élèves AdJ, ils sont également obligé de combattre pour l'Empire mais, vous pouvez les re-recruter lors de la phase de guerre pour ceux qui combattent avant Gronder (ou au moins les capturer, même s'ils ne seront pas tout de suite jouables dans les grandes batailles scripté car, Dimitri se méfie d'eux). Si vous allez sur la voie du roi juste, ceux qui sont encore du côté d'Edelgard vont vous rejoindre petit à petit MAIS, du côté de la tragédie, vous devrez les combattre (même si ceux déjà capturer reste avec vous mais, ils entrent dans les troupes de l'Eglise).
A la fin, quand tout le monde est là et que les membres de l'Eglise vous retrouve aussi, vous êtes en train de faire le point quand des décombres commencent à bouger tous seuls. Tout le monde se met à les déblayer, et vous trouvez une Byleth qui se réveille à peine de sa stase en demandant "Qu'est-ce qui s'est passé ? Pourquoi vous avez l'air d'avoir pris 5 ans de plus ?". Elle est assez secoué en voyant l'état de Dimitri mais, elle tient la barre comme elle peut avec Claude. Et là, deux destins différents selon la route.
Soit Dimitri écoute le traitre après Gronder et on a la route de la Tragédie. Le traitre (faudra que je lui trouve un nom à celui-là) pousse Dimitri sur le chemin de la vengeance, et tue Claude qui essaye de le ramener à la raison, ce qui provoque la sécession des Cerfs d'Or. Dirigé par Hilda (second de Claude), surement Lorenz (qui a fini par comprendre que l'Empire va les bouffer de toutes façons, et son comté est sur le point de se faire attaquer de toute façon) et les Fraldarius (furieux et en deuil car, Félix est mort pour lui sauver la vie et Dimitri va juste jeter cette vie aux orties en étant un mauvais roi), ils décident de se concentrer sur la défense de l'Alliance et laisse tomber Garreg Mach à cause du meurtre de Claude, et ils ont bien compris que Dimitri et le traitre vont juste foncé vers Embarr quitte à tuer toute leur armée au passage. Byleth est triste mais, elle reste avec Dimitri avec les chevalier de Seiros car, c'est lui qui tient GM et qu'ils veulent protéger leur maison. Les CdO se font forcément battre par Edelgard lors d'une bataille qu'on ne peut pas gagner, et l'Alliance est annexé. Tout le monde est tués, même les personnages qui logiquement, devraient rester des PNJ mais, qui ont tout de même combattu comme unité du joueur dans cette dernière bataille (je pense à Guillaume et Aliénor qui - logiquement - à 72 ans, ne devraient pas être des combattants + quand on les a croisé auparavant, ils ont dit que le combat n'était plus de leur âge mais, quitte à devoir y rester dans tous les cas, autant se battre).
Byleth est évidemment mortifié et quand Dimitri et les LdS partent vers Embarr en abandonnant GM, elle ne les suit pas. Elle essaye de protéger sa maison et sa famille, ce que ne fait pas Dimitri en étant obsédé par sa vengeance (chose qu'elle lui dit lors de la séparation). Etant donné que la route vers GM de l'Alliance est tout juste prise, Edelgard s'attaque au monastère et Byleth + les chevaliers de Seiros + les AdJ recrutés (soit donc Ferdinand, Bernadetta, Petra et le fils de soldat qui se tirent sur cette route à Gronder) meurent. On perd également la mécanique de l'Impulsion divine car, Byleth est morte et donc, la Déesse aussi + ça permet bien d'insister qu'il n'y a plus de retour en arrière possible pour Dimitri : il est trop enfoncé dans sa vengeance et ne pourra plus jamais remonté, surtout avec le traitre qui lui maintien bien le nez dedans.
Enfin, pour la route du roi juste, elle est aux côtés de Dimitri quand il remonte la pente avec Claude et tous leurs camarades (en particulier les LdS + Félix s'il survit + Glenn si Félix meurt vu qu'il le remplace, même s'il viendra forcément s'ajouter à vos forces une fois Fhirdiad reprise). Elle est plus en retrait pour laisser sa place aux élèves comparés au jeu original mais, elle pourrait être plus active pour la partie VW, vu qu'elle ne connait pas aussi bien les détails de Zanado que les autres nabatéens (pas encore née et même si elle sait que ça a eu lieu et les conséquences de tout ça, elle n'a pas la même manière de l'appréhender).
Lors de ces fins, elle embrasserait son rôle d'archevêque / Déesse et de guide pour Fodlan, et les Reliques seraient enterrés avec les hommages funéraires pour que leurs... je sais même pas comment qualifier ça... pour que les personnes qui ont servi à les fabriquer puissent reposer en paix. Je pense qu'ils continueraient à garder le secret pour les reliques, afin d'éviter que d'autres personnes ne les tuent pour en fabriquer. Elle travaillerait en tandem avec Dimitri et Claude (même si ce dernier est rentré à Almyra pour être roi, il vient souvent les voirs). Dans sa fin solo, on précisera qu'elle organise au moins une fois par an un "conseil diplomatique" avec tous ses élèves, mais que c'est surtout une occasion pour elle de revoir ses élèves et de voir ce qu'ils deviennent.
Et voilà ! Logiquement, tout est là ! J'espère que cela vous aura plu et qu'il n'y a pas trop de faute ! Y a beaucoup d'endroit où je remet les explications approfondies à d'autres billets mais, il est déjà assez long et brouillon comme ça. En plus, j'ai dû recommencer de le réécrire deux fois pour une petite moitié donc, je pense que je suis allée plus vite en besogne. N'hésitez pas à me demander s'il manque des trucs.
C'est un exercice un peu différents des autres billets à part le 1er. Lors des billets sur Guillaume et Aliénor, c'était surtout de la fanon et des personnages originaux donc, je pouvais raconter ce que je voulais tant que cela restait cohérent avec ma version de l'histoire. Là, je dois être cohérente avec l'UA, tout en respectant un minimum ce qu'ils sont dans le canon. Bon. Sitri est pratiquement un OC qui se base sur les brides d'informations qu'on a sur elle dans le jeu + Byleth est une planche de bois donc, je peux projeter un peu ce que je veux sur elle vu que je la débarrasse de son rôle d'être l'avatar du joueur pour en faire un vrai personnage MAIS, pour Jeralt, il fallait respecter son caractère dans le jeu vu que c'est un personnage lui. J'espère que je n'ai pas fait trop d'écart. J'ai du réécrire son histoire mais, cela collait mieux à ce que je voudrais raconter avec cet UA + je préfère qu'il soit la preuve par l'exemple qu'Edelgard a tort pour les nabatéens (ce sont pas des monstres, ce sont des personnes qu'il faut respecter comme n'importe qui !)
Bref ! Ce billet fait déjà 11 pages en 12 sur Word donc, je vais m'arrêter là ! J'espère en tout cas que c'était agréable à lire et qu'il n'y a pas trop de faute !
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ismisevy · 3 years
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C'est peut être un peu trop spécifique mais j'adore observer l'éducation des persos à travers leur comportement politique
C'est d'ailleurs ce que j'utilise pour mon headcanon de Séli est princesse mais pas héritière du trône chez les pictes :
Par exemple on a :
- Léodagan : Élevé pour être roi - veut régner (canon)
- Arthur : Pas élevé pour être roi - s'en tape un peu de régner voir souvent ça l'emmerde mais comme une entité cosmique à dit que bah allons y (canon)
- Séli : Veut régner (canon) - pas élevée pour (théorie)
Je vois ça au fait que dès qu'ils se retrouvent dans une situation/un problème diplomatique, Léodagan il a beau avoir son caractère il sait maintenir une façade et un sourire pour pas créer d'incident diplomatique alors que Séli et Arthur s'énervent tout de suite à des degrés différents (Arthur il met les pieds dans le plat alors que Séli serait carrément prête à mettre une patate à la personne en face.)
A plusieurs reprises on voit Léodagan dire à sa femme ou à son gendre de se taire quand ils ont un comportement inapproprié en situation délicate parce que lui il connaît les risques
Sauf que Séli elle est frustrée parce qu'on sait bien qu'elle veut régner ne serait ce qu'un peu sauf que :
- Aucun sang froid face aux autre dirigeants
- Prête à négocier n'importe comment avec n'importe quoi mais sans fout elle ce qu'elle veut c'est le pouvoir de négocier même si elle sait pas faire, elle veut faire
- Aucune connaissance géographique du royaume entier (techniquement c'est important) ni des autres cultures (hymne Aquitaine improvisé)
- Complètement overwhelmed et sur les nerfs quand Arthur lui confie la gestion des invités qui viennent retirer l'épée (vient même demander conseil à son mari puisque lui connaît les autres personnalités politiques et pas elle)
Pour en revenir à Arthur c'est pareil
- Élevé pour faire la guerre
- Se retrouve roi d'un royaume auquel il connaît rien
Et juste être né dans le royaume ça suffit pas si tu y as pas vécu, plusieurs fois dans la série quand je voyais Arthur renier les conseils de Léodagan ou des autres sur un truc politique du coin ou juste la culture du pays j'avais envie de gueuler l'audio "They. Were. Here. Fiiiiiiirst." 
Enfin bref j'ai pas de vraie fin c'est juste des remarques que je me fais et que j'aime bien, le besoin de tout contrôler de Séli alors qu'elle est prête à déféderer la Carmélide de Kaamelott alors qu'elle sait même pas ce que ça implique juste pour le plaisir de prendre une décision politique, tout ça sous le regard horrifié de Léodagan c'est très fun.
D'où mon headcanon d'ailleurs, parce que tout ça ça donne l'impression qu'elle a toujours été à 2 doigts du pouvoir mais qu'elle y a jamais vraiment eu accès (triste/20) D’ailleurs je pense que quand elle dit que Léodagan est nul en roi et qu’elle gère derrière lui c’est qu’à 50-40% vrai, elle gère peut être quelques trucs et a le droit à quelques décisions politiques mais c’est surtout pour se rassurer à mon avis. Je dis pas qu’elle ferait une mauvaise reine, j’ai déjà dit que je tuerai pour la voir reine de Bretagne, mais elle a juste pas l’éducation pour (techniquement c’est quelque chose qui se rattrape.)
( Maintenant j’imagine Goustan qui donne des cours du soir de politique à Séli pour qu’elle se sente pas délaissée (choupi/20) )
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Eloge du candaulisme ou, Lettre à ma femme, mon Amour.
Eloge du candaulisme
Eloge et lettre à ma femme, mon Amour
 Oui, en complément de mes premiers écrits, quelques mots et /ou lignes pour préciser et avancer.
Ensemble si tu veux bien.
Tout d’abord, quelle est ta réaction à ces premiers écrits (les « parce que… »  et à ma (mes) propositions.
En quelque sorte, ta décision ?
Je sais que tu as encore et surtout de nombreux freins et je pense même en connaitre quelques-uns : ceux que tu nommes, tes « valeurs » et surtout selon moi, tes peurs.
Tes valeurs, nullement contestables et même très respectables mais que je pense sincèrement d’un autre temps (fidélité, exclusivité,) d’une autre conception de la vie et du couple et moins adaptées à la vie moderne selon moi. Il faudrait aussi en discuter car parfois j’ai remarqué qu’elles pouvaient être à géométrie variable avec toi, qualifiant parfois de belles femmes coquettes et désinhibées ou très sûre d’elles croisées dans la rue près de nous ou dans notre environnement proche (exemple au restaurant ou en soirée…) de « salopes » tandis que les mêmes, lorsqu’elles sont plus loin de nous et affublées du même quolibet par d’autres que toi, être en capacité de les défendre ardemment et vanter leur audace, leur aisance et leur liberté de choix…
C’est à mes yeux la réelle expression et la démonstration s’il en était besoin de tes peurs, uniquement de tes peurs….
Par ailleurs, celles (les valeurs) que je prône : le partage, l’amour, la curiosité, l’épanouissement, la découverte, les rencontres, la confiance l’un en l’autre, la tendresse, l’éveil, la tolérance, l’amour inconditionnel, l’ouverture d’esprit, la complicité, …ne me paraissent en rien être inférieures et représentent autant de belles valeurs à faire éclore et ou entretenir. On pourrait en discuter.
Tes peurs, oh, pas du « quand dira-t-on » ; non ça tu sais t’en défaire et ne pas y prêter attention, ton métier de commerciale ta souvent démontré et enseigné que les plus belles opportunités se prenaient quand on savait être naturel et se moquer des poncifs, mais plutôt la peur de te lâcher, d’admettre prendre le risque de moins contrôler voire de perdre un temps soit peu ce foutu contrôle…
Perdre le contrôle, s’abandonner à l’instant, à l’instinct, à l’émotion, n’est pas abandonner ses valeurs, son respect de soi et des autres…C’est tout au contraire y participer activement, pleinement…C’est une des composantes même de la vie. C’est vivre pleinement et être à l’écoute de soi-même et de ses sensations, de son corps, de son esprit…
Je te le redis, ce serait dommage de louper des souvenirs, de les rater, de ne pas les emmagasiner ? De ne pas les avoirs et de ne ressentir ensuite et pour toujours que des frustrations ou des regrets…                        
Te faudra-t-il attendre cet âge pour oser… ? Oser être ce que tu es ou ce que tu peux être ?
Si l’envie, le désir, l’émotion t’habite ou te gagne au soir d’un déplacement, d’une prospection, et d’une soirée à l’hôtel, dans un lieu sympa et dans une atmosphère propice, sans pression, sans tension, rien que du bien-être et de bons et beaux ressentis, un flash, une occasion sans retour, où serait le problème que tu en profites ? Au détour ou au retour d’une soirée de danse, même chose.
Tout ce que j’ai pu t’écrire est le fruit de réflexions sur la vie, d’un cheminent intellectuel, cérébral amis aussi et surtout de mon observation de la vie, de nos sociétés, de nos comportements, de nos psychologies…Certes, sans étude, sans bagages, mais avec sincérité et présence, tendresse affection et amour profond et inconditionnel (Comment aurais-je pu te peindre aussi et assez justement sans ta pose, sans ta présence et juste de mémoire si je ne t’aimais pas aussi fort ... ?)
Ce candaulisme ne constitue pas une obligation, c’est d’abord et avant tout une réflexion et une proposition…
Tu sais par trop que je suis trop attaché à la liberté, ta liberté et même si tes réponses sont contraires à mes envies ou à mes souhaits, que je la respecterai. Oui, même ta liberté de me dire : non ! Néanmoins, je suis sûr de moi quand je te regarde vivre, ce que tu dégages, ce que tu es, ce que tu dis, ce que tu fais, ce que tu es ou serais capable de faire…Mais tout aussi inversement ce que tu n’es pas, ce que tu ne sais pas faire, ne veux pas faire, ce qui t’agace, t’irrite, te frustre…
Tu es réellement plus faite pour être une maitresse (ma maitresse en premier lieu…) qu’une épouse… Tout ton corps, toutes tes attitudes, tous tes mots, toutes tes aspirations, toutes tes réflexions, tous tes choix vestimentaires, toutes tes cachoteries ou non-dits me le démontrent chaque jour et/ou chaque fois que tu pars de la maison.
C’est d’ailleurs ce que je te propose au final…Tu le dis assez souvent : seule je n’aurais que des amants... Et pour le coup, à propos d’une conversation récente, tu te sentirais moins fliquée, donc plus libre… Surtout que ce n’est jamais par moi mais par ton environnement qu’il soit professionnel et ou familial…
Ma proposition est que je sois ton numéro un et que tu me reviennes toujours même si tu fais ce que nomme les braves gens « incartades ».
L’unique condition car il y en a néanmoins une, une seule, est que tu me le dises, est qu’on en convienne, que l’on partage, que l’on s’informe, que l’on et je sois au courant …En amont, du partage de la préparation de ton départ ou de ton rendez-vous, du « pendant » lorsque et si c’est possible, mais et surtout de l’après du retour, des retrouvailles et du partage du récit…
Tu sais que je déteste plus que tout au monde les mensonges ou les secrets à deux balles qui sont là aussi d’un autre temps ou d’autres mœurs, où la tromperie s’exerce en mentant, en feignant, en manipulant.
Pour moi, en s’exerçant de la sorte, ces mensonges et cette tromperie trompent au final tout le monde et empêchent d’être tous réellement libres. Cela engendre bien au contraire tous les flicages, possibles, toute la perte de confiance, les doutes, les ressentis négatifs, exacerbe les peurs (encore et toujours ces peurs, peurs d’être découvert-e- ; peur de ne pas assumer ; peur de devoir faire des choix trop conséquents, irréfléchis, imminents, destructeurs, …) qui limitent énormément et même en tout ou « a minima »  réduise le, les  plaisir(s) de tous les partenaires et des instants vécus, en faisant même les pires souvenirs et les éventuelles hontes et souffrances du futur.
De toi, à l’amant, en passant par moi. Personne ne trouve son compte dans le mensonge et s’en est alors ridicule ou frustrant, voire les deux.
Tout peut et doit être fait pour l’épanouissement des partenaires: toi de ta sexualité, de ta liberté, de ta fierté, de ton bien-être, de ta luminosité ; nous de notre sexualité et de notre relation de couple, lui (ou elle…) de sa fierté, de l’abandon, de sa « dévotion », de sa chance aussi,  de la sérénité de la tranquillité pour aller au bout des choses et te les proposer…
C’est cela aussi que le candaulisme que je découvre,  revendique et tepropose en même temps que toi…
En réalité, je m’aperçois que j’aime quand tu pars et pas seulement pour être libre, seul créer, vivre à mon rythme …Mais savoir que tu vas être belle, faire la belle, être toi, belle, désirable, désirée, draguée, centre des attentions, libre pour au final me revenir…Je pense même et m’aperçois que mon désir pour toi en est souvent exacerbé. Tu te souviens quand tu travaillais pour une ancienne société et qu’un homme assez charmant t’avais draguée honteusement devant moi car tu m’avais demandé ce jour de jouer le technico-commercial débutant de base, accompagnateur. Il t’avait proposé, à l’issue d’une visite de chantier où il n’avait cessé d’être attentionné, de te complimenter, bref, de te draguer, le spa qu’il avait aussi installé à proximité pour les futurs résidents. Son regard et ses attitudes corporelles en disant sûrement encore plus…
J’ai toujours ainsi regretté que tu aies dit non…Je dois te l’avouer maintenant. Je ne sais réellement ma réaction du jour pour ne l’avoir pas vécu et pour peut-être ne pas être dans les mêmes dispositions d’esprit qu’aujourd’hui, mais je pense sincèrement que je t’aurais laissée faire. En tout cas, maintenant je te laisserais y aller, voire t’y encouragerais……Rien que d’y penser après (et encore maintenant…), ça me faisait bander très fort et penser à toi, ne penser qu’à toi, et te désirer au plus haut point.
Oh bien sûr, dans mes fantasmes absolus, j’aurais aimé participer et que l’on joue à trois. Cette pensée me faisant te désirer encore plus fort lors de tes retours ultérieurs du même endroit alors que j’avais la certitude que tu allais le rencontrer et ne t’en cachais d’ailleurs pas pour réaliser d’autres visites de chantiers mais cette fois ci en mon absence. Cela me rendait non pas fou de jalousie mais tout simplement fou de toi. Je ne te l’avais jamais dit et ne sais même si tu as pu t’en apercevoir ?
De même tu m’as avoué, certes quelques temps après, (tu vois les cachoteries et les peurs…) qu’un homme avait voulu t’embrasser dans ta voiture après une soirée…Là également, j’aurais aimé le savoir sur l’instant ou juste après pour te dire tout mon amour, que tu aurais pu si tu en avais eu l’envie, que tu en étais libre et que cela ne changeait rien à mon amour inconditionnel pour toi. Bien au contraire…
De même, l’envoi de récentes photos de toi au camping en mon absence… Je ne sais pas si tu les as réellement envoyées et encore moins à qui, mais ce que je sais c’est que moi j’aurais aimé les recevoir…Les partager. Pourquoi as-tu eu peur de cette confidence  et ne pas avoir osé me les adresser … ? Tu y es comme toujours si belle ! Cela m’aurait rendu encore plus fou de toi et impatient de ton retour…D’ailleurs, moi aussi j’en avais fait une de moi et voulais te l’envoyer (la photo du matin que tu avais initiée lors de tes balades au petit matin et au lever du jour sur la promenade en bord de mer, mais moi dans une version plus hard que je te laisse imaginer…) mais j’ai une nouvelle fois eu moi aussi peur de ton jugement… Pour autant, non ce n’est pas du vice ou de la perversité mais bien de l’amour et du pur désir…
Aussi, qu’est-ce que réellement je t’offre au travers de ce texte et des propos : selon moi, tout simplement pouvoir jouir et profiter encore plus intensément de la vie et de ses plaisirs. Toi. Moi. Nous deux. Au sens littéral du terme. Oui jouir de la vie, de l’instants, des instants que nous saurons vivre, capter, capturer voire initier…
Le seul « mais » étant de le savoir, de le (s) vivre, de le(s) partager !
Soit directement en étant présent, mais aussi indirectement pour pouvoir en profiter différemment mais tout aussi intensément.
Ainsi, stu te refuses à m’accorder la possibilité d’être là physiquement, de participer (ce que j’aimerais sincèrement, par exemple, organiser et vivre un trio dans un hôtel pour t’honorer ; et te placer au centre de toutes les attentions et les désirs, idéalement ton amant te prenant et toi me suçant…) ou même juste de te regarder faire l’amour en admirant tes yeux au plus profond pour que nous y partagions et voyons l’amour en te tenant la main dans une complicité quasi irréelle…
C’est là la véritable pratique du candaulisme.
Que l’on comprenne ou pas cette pratique qui est tout autant humaniste et philosophique que sexuelle, c’est dans cette présence au plus près de son épouse que l’homme du couple candauliste jouit de la vie, de sa femme de son couple…Sa femme et l’amant jouissant eux aussi de cette liberté insolite je te l’accorde, mais si puissante de force, de complicité, de partage,  d’amour physique et/ou cérébral et au final une tendresse notamment quand le couple se retrouve seul au petit matin ou bien avant en fonction des possibilités et disponibilités de chacun des participants . L’homme candauliste vit et exacerbe alors tellement sa libido qu’il magnifie, déifie même son épouse pour le bienêtre et le bonheur de tout un chacun. Son épouse se sentant je l’espère, en tout cas pour nous, heureuse, comblée, ravie, belle, tendre, si humaine et vivante…
Oui je sais, rires, comme je te le dis souvent : « c’est mon drame… » tu t’y refuses encore et résiste. Je pense que tu as sincèrement tort. Ou sinon, au moins une fois essayer, tenter l’expérience, la vivre pour connaitre et savoir, ne pas juger avant.
Oui savoir, préparer « a minima » en avance si l’aventure te parait trop audacieuse ou risquée, pourquoi pas aussi au « pied levé » pour, en ma présence ou lors d’un de te prochains retours, connaître et savoir le   plus de choses sur une relation que tu aurais eue, surtout si je n’ai pas été présent (ce qui d’ailleurs serait ou sera plus fréquent pour toi au  vu ton travail et du mien).
Là encore tu t’y refuses tout net pour l’instant…
Oui je souhaite savoir. Savoir avec qui, sa description sa force, son charme, sa mentalité (ils ne seront pas tous « idéaux » et tu le sais, c’est d’ailleurs aussi ce choix qui te fais peur même si je t’ai indiqué pouvoir et même si tu y consens t’aider à faire ce choix dans un premier temps …, comment ça s’est déroulé, si tu as été heureuse, s’il t’a fait jouir, si vous avez fait l’amour, combien de fois, une fois, plusieurs fois…, où, …
Oui j’aimerais cette liberté et cette complicité de récit et de dialogue où tu me raconterais tout…Ce n’est et ne serait en rien du flicage, c’est bien plus la liberté et le partage absolus. La confiance aussi où la femme se libère et devient réellement une reine aux yeux de son mari, physiquement et cérèbralement puis reviens vers lui pour se confier en tendresse et en amour, et reprendre sa vie normale de couple.
Oui savoir par exemple qu’après une belle soirée de danse où tu te serais éclatée avec un danseur habile et à ton goût dont tu me vantes parfois les mérites, savoir que tu lui aurais accordé tes faveurs sur le parking en récompense de ses attentions et sa dextérité à te faire danser, par envie, par impulsion, par désir de vivre pleinement l’instant et pour en faire une continuité jouissive de la soirée et un instant de vie à mettre en souvenir, un marqueur de tes voyages et parcours que l’on pourrait là aussi partager….
Dans les toilettes, à la va-vite, en « quick-sexe », à la sauvage, à la hussarde parce qu’il le méritait et surtout et avant tout que toi aussi tu le désirais…Dans la rue ou dans la voiture, une petite gâterie, une pipe,  en passant par quelques baisers ou attouchements…
Jusqu’à même cette prise en levrette plus ardente et intense dont tu raffoles sur le capot de la voiture ou dans l’arrière-cour de l’établissement de danse ou à proximité, sous un porche ou dans la nature. Même chose pour une nuit d’hôtel lors de tes déplacements, te laissant et aimait comme tu sais si bien le faire, te faire draguer pour engager plus sérieusement la conversation au bar avant de demander à cet amant d’un soir de te rejoindre pour faire l’amour de la façon qui te conviendrait le mieux, celle que tu aimes tellement juste au sortir de la douche, apprêtée et mise en beauté par quelques soies et satins amoureusement choisis et portés, accompagnés de ton irrésistible parfum…
Un ou des SMS, une photo de toi dans l’attente de son arrivée, pourquoi pas un son ou une visio de vos ébats me combleraient également…pour ensuite revenir vers moi et me confier ton bonheur de t’être sentie si libre, belle et d’avoir la chance d’avoir un mari aussi compréhensif, partageur, et amoureux…
Oui c’est tout cela que j’aimerais vivre en réelle complicité, échanges, partages, allant de t’aider à te préparer, choisir avec toi tes tenues, pourquoi pas cet amant lui-même, t’accompagner au plus près j’y reviens ou t’attendre au bar avant que tu ne viennes tout me conter.
Oui sûrement étrange mais si fort et te rendant pour moi toujours et encore plus belle et libre et fier de t’avoir come épouse…
Par opposition le mensonge et la tromperie « classiques » , ne peuvent assurer le même résultat, ni la liberté et le bonheur du couple. Ces pratiques d’un autre temps de cocufiage n’entrainent que jalousie, douleurs, absences, frustrations, mécontentements, colères… Il n’y a rien de pire que d’être ou de se sentir trompé, C’est humiliant au possible et si loin de la liberté et de la confiance l’un dans l’autre que doit avoir un couple, pratiquant ce candaulisme ou ne le pratiquant pas du tout et restant un couple classique. Pour moi, pour nous, j’aimerais qu’on se livre à cette pratique qui je sais du plus profond de moi te conviendrait parfaitement eut égard à tes aspirations profondes, à tes désirs, à ton physique , à ta volonté de toujours vouloir te sentir jeune et belle et à tes envies et besoins de liberté.
 Seules tes peurs selon moi t’en empêchent…Tu évoques en lieu et place tes valeurs, tu les convoque et me les « jette » parfois à la figure mais sont-elles toujours aussi présentes que tu veux le faire croire, te le faire croire…Le mensonge en est un exemple…Pour ne pas affronter la réalité tu « maquille » parfois les faits, les lieux, minimise, change, modifie, oublie de raconter ou de détailler, pensant te protéger mais au final créant plus de désordre que toi même voudrait en faire ? Et ironie du sort, échappant à ton contrôle tandis que tu veux toujours t’en assurer comme une vanité. « Moi c’est pas pareil »… « Je veux contrôler… »  dis-tu souvent…
Tandis que tu fais l’inverse, non pas en mentant réellement , tu déteste tout autant que moi,  mais souvent avec brio tu réécrit les faits, l’histoire en pensant te préserver de questions que tu détestes et surtout selon moi en pensant à la petite fille que quelque part tu es restée n’osant pas tout dire à ses parents, et du coup rendant les relations entre toi et les autres délicates car toujours suspectes, alors que tu as tout pour être crue……Au début pas de souci, puis la méfiance s’instaure, s’installe Parfois à tort mais souvent avec des frémissements suffisamment visibles pour distiller ce malaise et cette défiance. Au début, on en rit puis rapidement on peut en souffrir…Pour ma part étant fondamentalement non-jaloux, j’arrive à oublier même quand j’apprends ou je sais que l’histoire n’était pas tout à fait celle-là, pardonner, faire comme si de rien n’était… Mais parfois c’est dur et me mange la tête. Oh, tu sais alors feindre de te fâcher dans les premiers temps ou et c’est arrivé lorsque tu es plus en tort et mise devant des faits plus délicats, tu feins alors de passer à autre chose …C’est assez insupportable alors que tu pourrais tout te permettre sans aucune crainte d’aucune sorte et pleinement profiter de cette vie et de tout ce qu’elle t’a donné. Là encore ton obsession de contrôle et de maitrise t’empêche de gouter pleinement à la vie et à tous ses plaisirs (que tu les prennes ou pas. De toute façon, ce ne serait, je te l’ai dit par évidence pas tous les jours (et quand bien même…) Oui tu te gâches la vie tellement et parfois la gâche aux autres ce qui est encore plus ridicule. Abandonnes tes peurs, sois ce que tu es.
Vis, jouis de la vie, jouis, c’est le message que je souhaite te passer au travers ces quelques lignes.
Arrêtes de me raconter des bobards et de modifier la réalité, et surtout de te mentir…Vis, Tu as un mari qui t’aime assez pour t’accepter telle que tu es, t’offrir cette liberté et t’avoir compris depuis longtemps.
Cesse de ne pas être toi, de me priver de toi et surtout de te priver de toi, te rendant par trop souvent colérique, frustrée, insatisfaite. Ecoute ton mari …Suis le !
Deviens la femme d’un candauliste… !
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lilithdusk · 3 years
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Avant que tout implose - partie 5
Vous pouvez aussi retrouver cette mini-série sur wattpad! 
A écouter durant la lecture : "Birds of Paradise" De Gísli Gunnarsson
https://www.youtube.com/watch?v=H6qAEeg6j68
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Adrien avait été sauvé quelques fois par Ladybug. Comme la fois où il s'était jeté de la tour Montparnasse quand son chauffeur avait été akumatisé. Il se rappelait parfaitement ces moments-ci puisqu'il les chérissait, chacun passés aux côtés de sa Lady, avec ou sans costume. Ce soir, ce qu'il ressentait était pourtant bien différent. Il ne l'admirait pas, n'attendait pas qu'elle le sauve, ne ressentait pas l'appréhension de se faire démasqué par sa partenaire. Non, Adrien arrivait à prendre du recul sur la situation.
La façon dont le bras de la jeune fille entourait sa taille, à quel moment elle reprenait sa respiration avant de se relancer dans les airs, se balançant de toit en toit grâce à son yoyo, son regard affûté, prête à esquiver toute attaque ; le blond l'observait sans gêne. L'admiration et l'amour qu'il lui avait portée l'avait certainement aveuglé parce qu'à cet instant précis, Adrien ne l'avait jamais vu aussi humaine. Emprise aux doutes et au hasard, Ladybug n'était pas cette personne qui savait toujours quoi dire ou quoi faire. Elle était douée, évidemment, c'est pourquoi elle était la porteuse du Miraculous de la création, mais au fond, ce n'était qu'une carapace. Elle avait le même âge que lui et se devait de trouver une solution pour chaque attaque d'akuma ; la pression sur ses épaules la rendait plus fragile.
Le blond se ressaisit quand la main de Ladybug serra un peu plus fort sa chemise. Il leva les yeux jusqu'à son masque et réalisa quelque chose qui lui glaça le sang. Malgré leur proximité et leurs paroles échangées il y a quelques minutes, Adrien réalisa que la fille sous ce masque était une inconnue. Une inconnue à qui il avait confié sa vie mainte fois, avec qui il avait travaillé en parfaite synchronisation, jusqu'il y a peu. Son cœur se serra douloureusement. La distance qu'il avait pris concernant toute cette situation lui faisait comprendre certaines choses. Premièrement, il se battrait avec elle, comme toujours, lorsqu'il aurait retrouvé Plagg ; secondement, il lui ferait toujours confiance concernant les plans pour sauver Paris ; troisièmement, et plus difficilement, il se promit de ne plus chercher à la connaître en dehors de leurs rôles respectifs de sauveurs de Paris. Avec regret, le jeune garçon comprit qu'il n'avait pas besoin de dépendre sur elle. Évidemment, cela le rendait malade de se rendre à cette conclusion mais le comportement de Ladybug l'avait blessé. Elle n'avait pas été une bonne amie. Et l'estime qu'il avait pour l’héroïne à points noirs chuta brutalement. Était-ce dont cela dont son père avait cherché à le protéger ? La très douloureuse réalisation que quelqu'un n'est en fait pas bon pour vous malgré l'amour que vous lui portez ?
La honte que ressentit Adrien envers ses propres émotions alors que la jeune femme le protégeait lui fit détourner le regard. Le dégoût l'envahit. Qui était-il pour clamer la bonté ou non d'une personne ? Le désordre résonnait dans sa tête. Les relations humaines étaient si compliquées... La ville autour de lui semblait s'enfoncer. Le seul repère était celui de Ladybug qui le tenait fermement. Elle avait tout de même toujours été là pour lui, plus ou moins, et louait ses qualités en tant que super-héros mais c'est ce que l'on fait avec des collègues de travail et non des amis... Une silhouette blanche le ramena soudainement à la réalité. Le cauchemar de Ladybug. Il les poursuivait. Et à la place de se demander pourquoi Ladybug était effrayée de Chat Blanc, les questionnements d'Adrien dévièrent pour des raisonnements plus axées sur lui-même. Pour quelle raison avait-il été akumatisé ? Qu'est-ce qui le poussait à poursuivre Ladybug ? Quelles étaient ses intentions ? Il trouverait la réponse. Chat Blanc avait beau être le cauchemar de Ladybug, il n'en restait pas moins une représentation de lui-même jusqu'à une certaine mesure. Il avertit Ladybug de la menace approchante.
Ladybug l'observa par dessus son épaule avant de brusquement bifurquer. Elle devait trouver un moyen de semer Chat Blanc pour se rendre chez elle et attraper le miraculous du tigre. Adrien en ferait bon usage. Et si le plan n'était déjà pas assez difficile, il fallait qu'elle réfléchisse à un moyen de lui dire qu'elle était Marinette. Ou alors pouvait-elle l'emmener sur son balcon et, sans un mot, chercher la miraculous box et le lui donner. Comment réagirait-il face à sa silencieuse révélation ? Pire option, elle pouvait le déposer à l'abri et revenir avec le miraculous. Mais elle ne le ferait pas, pas après tout ce qu'il s'est passé entre eux. Sa réaction face à un nouveau secret briserait définitivement leur relation. Ladybug était coincée. Elle sentait au plus profond d'elle que ce n'était pas le bon moment pour lui avouer son identité mais quel autre choix avait-elle ?
Chat blanc dans leur dos, Ladybug redoublait d'effort pour essayer de le semer avec Adrien dans ses bras. Alors qu'elle s'apprêtait à tourner à droite, elle repéra le marchand de sable et bifurqua au dernier moment sur la gauche. Elle ne pouvait pas se permettre de risquer l'affrontement avec Adrien détransformé. Désormais deux à les poursuivre, Ladybug se fit une raison : impossible qu'elle et Adrien puissent rentrer chez elle. Quand elle essaya de se glisser dans une ruelle, Chat Blanc lança un cataclysme qui la fit bouger dans la direction opposée. Face à elle, un hélicoptère commandé par le marchand de sable si elle en croyait les clignotants rouges allumés leur bloqua le passage. Ladybug se rattrapa à la dernière minute pour l'éviter de justesse. Adrien contre elle commençait à sentir l'instabilité dans ses mouvements et gestes. Cela devait maintenant faire quinze minutes qu'ils les avaient pris en chasse sans leur laisser le moindre repos. Chat Blanc était comme programmé à poursuivre et attaquer Ladybug, sans l'influence du marchand de sable. Ce dernier s'amusait à contrôler les différents cauchemars autour de lui en obéissant aux ordres de Papillon, soit attraper les miraculous. Mais quelque chose clochait. Adrien sentait que les déplacements du marchand de sable était choisis, de même pour les cauchemars qu'il rendait réel. En y réfléchissant bien, ils ne cherchaient pas à attraper leur miraculous, ils agissaient plus comme des obstacles. Comme si le choix qu'ils laissaient à Ladybug de les éviter était en fait pour l'amener à un droit précis.
Horrifié, Adrien quitta des yeux leur ennemi pour la prévenir quand elle s'arrêta brusquement. L'arrêt fut si net qu'elle et Adrien perdirent l'équilibre et roulèrent sur plusieurs mètres, au sol. La chute amortie, le blond vérifia d'un rapide coup d’œil que Ladybug n'avait rien avant de relever la tête. Ils avaient tous deux atterris dans une impasse. De l'autre côté de la rue, le marchand de sable flottant sur son coussin et Chat Blanc prêt à lâcher son cataclysme s'ils tentaient de s'échapper par la hauteur. Une fois debout, Ladybug eut l'impression de recevoir un sceau d'eau glacial. Ils avaient connu des situations critiques mais jamais n'avaient-est-ils aussi vulnérables. Un regard et ils comprirent qu'il fallait agir instinctivement. Au grand désarroi de Ladybug, ils devaient improviser aujourd'hui.
- Le marchand de sable est passé, le cauchemar peut commencer ! Et je vous ordonne que vous me donniez vos Miraculous sur le champs !
Ladybug serra son yoyo contre sa paume et s'apprêta à lancer son Lucky Charm quand un flash blanc l'aveugla. Ses oreilles se mirent à bourdonner et elle tomba à genoux.
- Ladybug ! Cria Adrien.
Chat Blanc se retourna vers lui, un nouveau cataclysme au bout des doigts, et Adrien se figea. Il serait prêt à tirer de nouvau et ce n'était pas le moment de prendre des décisions hâtives alors que la situation était déjà critique. Le blond tourna la tête vers sa coéquipière qui reprenait ses esprits.
- Vos Miraculous ! Maintenant ! Répéta le marchand de sable, agacé.
Sa tête tournait mais Ladybug eut la force de baisser les yeux là où avait atterri le cataclysme lancé par Chat Blanc et découvrit un tas de cendre dans sa main. Son yoyo. Il avait cataclysmé la seule arme de Ladybug, celle qui lui permettait de toujours trouver une solution. Elle était dès-à-présent aussi vulnérable qu'Adrien, à l'exception qu'elle portait toujours son costume mais pour combien de temps encore ?
Soudain, un masque aux contours violet apparut sur le visage du marchand de sable. Adrien recula d'un pas, effrayé, tandis que Ladybug restait sur ses gardes. Elle avait failli être akumatisée une fois, elle reconnaissait ce masque qui se révélait une fois après avoir touché par un akuma. Quand le marchand de sable rouvrit les yeux et se repositionna, le dos bien droit, Ladybug comprit qu'ils ne faisaient plus face au marchand de sable mais à Papillon.
- Ladybug, Chat Noir, vous avez perdu. Plus personne ne pourra venir vous sauver, vous êtes seuls désormais.
Ladybug le quitta des yeux pour observer son coéquipier et fut émerveillée. Elle connaissait Chat Noir, savait pertinemment qu'il était effronté, impulsif et courageux. Ses nombreux sacrifices ne serait-ce que pour que Ladybug gagne du temps avaient prouvé qu'il était son ami le plus loyal. Pourtant, à cet instant, elle ne l'avait jamais vu aussi brillant. Malgré le fait qu'il ait perdu son costume, Plagg et ses pouvoirs, Adrien brillait dans la nuit. Les sourcils froncés, les poings serrés, il fixait leur ennemi avec une flamme dans les yeux. Cette détermination qu'il avait toujours mis au service de Ladybug ressortait aujourd'hui telle la lune durant une nuit sans étoile. Il allait se battre pour eux, parce qu'ils étaient les héros de Paris, mais surtout résister à Papillon pour lui-même. Ladybug avait raison, Adrien était bon comme héros, il était le porteur du miraculous de la destruction et personne ne l'empêcherait de l'être. Sa fierté le fit briller si fort que Ladybug entre-aperçut une lueur d'espoir. Tout n'était pas perdu. Tant qu'ils avaient leurs miraculous, Chat Noir restait Chat Noir tout comme Ladybug était Ladybug ; avec ou sans costume.
Le courage de son partenaire lui donna la force de se relever. Cependant, la lueur aussi intense soit-elle fut tout aussi brève. Elle s'évanouit, ne laissant que la noirceur engloutir les deux adolescents. Chat Blanc s'était rapproché de l'akumatisé et le sable l'avait recouvert. Sa forme changea et se métamorphosa pour une autre, plus grande et plus fine. Quand le sable tomba au sol, Chat Blanc avait été remplacé. Émilie Agreste leur faisait dorénavant face.
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lanuitlennuie · 4 years
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L'amie Anne-Marie O. a enregistré la lecture de Virginie Despentes donnée dans le cadre du séminaire de Paul B. Preciado au Centre Pompadour et je l'ai transcrite. Le début a été retrouvé grâce à Nelly M.
Voici donc mot pour mot
Virginie Despentes Séminaire de Paul B. Preciado Une nouvelle histoire de la sexualité Centre Pompadour, 17 octobre 2020
Je suis devenue un camp pénitentiaire à moi toute seule avec des frontières de partout entre ce qui est bien et ce qui est mal entre ce qui me plait et ce qui me déplait entre ce qui me sert et ce qui me dessert entre ce qui est bénéfique et ce qui est morbide entre ce qui est permis et ce qui est interdit.
Toutes les propagandes me traversent et parlent à travers moi je ne suis imperméable à rien et j’en ai marre de surveiller ce que je dis sans même avoir le temps de me rendre compte je n’ai pas besoin que la police me nasse je me nasse toute seule je n’ai pas besoin d’un couvre feu pour m’enfermer en moi je n’ai pas besoin de de l’armée sous mes fenêtres pour surveiller ce que je pense parce que j’ai intériorisé tellement de merdes qui ne servent à rien.
Je rampe sous des barbelés parfaitement inutiles mais que j’ai avalés et j’en ai marre de prétendre que j’ai la force de les repérer et de les pulvériser alors qu’ils me lacèrent à chaque pas. Rien me me sépare de la merde qui m’entoure.
Je dépense tellement d’énergie à m’asphyxier à dire que c’est un choix moral je passe mon temps à faufiler sur des radars de contrôle et attendre des raclées chaque fois que j’ouvre la bouche quand les vraies raclées je suis celle qui me les administre parce que les flics les plus efficaces sont des armées qui sont passées dans ma tête et j’en viens à surveiller mes moindres propos comme si quelque attitude qui soit pouvait faire que je mérite d’être innocentée je mérite le premier prix de pureté je mérite d’être désignée comme le meilleur comme s’il existait une frontière qui nous sépare les uns des autres l’illusion que c’est chacun son stand chacun sa biographie chacun sa récompense en fonction de son comportement son bout de trottoir pour y faire le tapin ou la manche ou son petit numéro de gloriole quand c’est le même trottoir pour tous mais chacun ses limites et chacun son prestige chacun son lectorat chacun son auditoire on aurait tous un univers bullshit il n’y en a qu’un univers le même pour tous et tirer son épingle du jeu n’est jamais une question de force encore moins de mérite juste d’agencement et de chance et rien ne me sépare de le merde qui m’entoure.
La frontière de mon corps ce n’est pas le bout de mes doigts ni la frontière de mes cheveux la frontière de ma conscience n’est pas ma force de conviction c’est l’air vicié que je respire et l’air vicieux que je rejette la boucle dans laquelle je m’inscris est bien plus large que celle que ma peau définit.
L’épiderme n’est pas ma frontière tu n’es pas protégé de moi je ne suis pas protégée de toi ta réalité me traverse même si on ne se regarde pas même si on ne baise pas même si je ne vis pas sous ton toit nous sommes en contact permanent.
Le procédé que la pandémie rend visible sous forme de contagion il est temps d’en prendre conscience sous forme de guérison chaque fois que tu as le courage de faire ce qu’il te convient de faire ta liberté me contamine chaque fois que j’ai le courage de dire ce que j’ai à dire ma liberté te contamine nous avons avalé ces histoires de frontières cette fable du chacun pour soi chacun chez soi cette fable qui veut que la seule réalité est celle qu’on connait et qu’elle soit immuable la fable selon laquelle la race humaine n’aurait qu’un seul destin collectif possible : l ’exploitation impitoyable des uns par une élite, le pouvoir par la force et le malheur pour tous.
Toutes les propagandes me traversent et m’habitent et me gèrent. Je ne suis pas un territoire de pureté et de radicalisme je ne suis pas du bon côté de la barrière Rien ne me sépare de la merde qui m’entoure rien sauf le désir de croire que ce monde est une matière molle ce qui est vrai aujourd’hui peut avoir disparu demain et j’en ai marre de croire en des frontières qui ne me servent à rien d’y adhérer comme si elles avaient été tracées par une main divine qui ne se trompe jamais alors qu’elles sont juste gribouillées au hasard par des cons et j’en ai marre de croire en des choses qui ne me servent à rien.
C’est la rage d’avoir raison qui nous lamine la rage de tracer des frontières entre le domaine du bien et le domaine du n’importe quoi la rage d’être du bon côté comme s’il existait quoique ce soit dans ce capharnaüm qui soit une position juste une position pure une position idéale une position définitive dont on ne bougerait plus et alors ce sont les armes de l’ennemi que nous utilisons
les armes de ceux qui ne nous veulent aucun bien car nous constituons une menace à leurs yeux les outils de l’exclusion et de la disqualification et de l’humiliation et de la silencialisation et de l’invibilisation et au bout du compte c’est comme vouloir faire la révolution mais juste pour remplir les prisons d’autres populations pour donner d’autres ordres aux mêmes policiers donner d’autres consignes aux mêmes juges c’est comme changer les joueurs mais ni le terrain et le genre de jeu.
Alors cette révolution se transforme en un roulement des équipes dirigeantes la même connerie mais avec d'autres qui en profitent... mais je ne dis pas que ça sert à rien ce mouvement a quelque chose de sain sauf que il n'y a pas de rêve là-dedans aucun une révolution dans laquelle on ne met ni rêve ni joie alors il ne reste que la destruction, la discipline et la justice.
Et si on dit révolution il faudra dire douceur c'est à dire commencer par accepter d'être du côté d'une stratégie non productive non efficace non spectaculaire et que seule la ferveur permet d'embraser. Seule la conviction que nous n'avons besoin ni d'avoir raison ni de donner tort pour donner corps collectif à autre chose que ce qui existe déjà et la chose qui compterait le plus ne serait plus d'accumuler le maximum de likes pour le jour du jugement dernier mais de commencer à ressentir que nous sommes en position de force.
Même si nous occupons moins des surfaces spectaculaires nous sommes en position de force car nous faisons déjà l'expérience de vies différentes dans des corps différents qui ne nous font plus honte. Nous modifions nos vies nous modifions le discours nous modifions l'espace de notre seule présence et c'est la joie que nous en tirons qui fait de nous des corps collectifs révolutionnaires voilà pourquoi certains d'entre nous ici déjà ont fait l'expérience du tir de barrière assassin de ceux qui ne nous supportent pas tout simplement pour ce que nous sommes...
Ils sont toujours ceux convaincus que la douceur justement doit être réservée au foyer, à la bonne femme et à son chien, et jamais à l'espace public et jamais dans le monde dans lequel on vit. Ceux là nous devons comprendre que s'ils sont ivres de rage c'est parce que nous avons commencé de gagner. Ils voudraient pouvoir pédaler en arrière de toutes leurs forces pour revenir au temps où ils pouvaient dire toi tu te caches et tu te tais ta parole n'est pas politique toi tu te caches et tu te tais mais ils savent une fois sorties nos libertés contaminent nous avons déjà commencé de changer le monde.
Ceux qui pensent qu'on devrait nous faire taire pensent prison soumission par la force à une réalité unique ils pensent droit divin police bain de sang enlèvement interrogatoire torture censure surveillance prison. Ils rêvent d'un papa absolu d'un adulte qui saurait tout sur tout et les protègerait d'eux mêmes. ils rêvent obéissance soumission discipline. ils ont cet avantage de rêver d'un monde qui existe déjà qui a raison partout et nous avons cet avantage de ne pas croire qu'il soit immuable.
Ce qui est irrémédiable c'est la mort de tout ce que nous connaissons comme réalité ce qui est irrémédiable c'est le changement ce qui est irrémédiable c'est la rapidité avec laquelle la réalité se réinvente. Contre la lourdeur de nos consciences, il y a la plasticité du réel. Leur narration n'est pas solide. Voilà ce que le covid nous apprend.
Ils se défendent comme des diables et prennent toutes les décisions débiles, ils se frottent les mains en pensant « on va en profiter pour tourner tout ça à notre avantage »... Leur narration n'est pas solide. Ils se racontent des histoires, ce dernier tour de force est un dernier tour de piste leur réalité tombe en poussière et ils sont des baltringues enchantés d'eux-mêmes des imbéciles convaincus de leur importance et ils s'époumonent mais ça n'est pas parce qu'ils gueulent en cœur que ce qu'ils disent est vrai. Leur stratégie du bruit donne l'impression qu'elle est plus efficace que jamais mais s'ils crient aussi fort et qu'ils semblent aussi sincèrement souffrir c'est qu'ils sentent qu'ils sont à bout de souffle et pour le dire simplement cette autorité des puissants, on peut se la carrer au cul.
Ils ont plus ou moins mon âge. Ils savent qu’ils vont bientôt mourir et d’une certaine façon, ça leur fait plaisir d’imaginer qu’après eux rien ne subsistera... En attendant, les plus puissants lèguent à leurs enfants les rênes du pouvoir et leur seul pouvoir c’est la force de destruction. La rafale de balles est réelle. L’impact de la bombe est réel. L’efficacité des armes est réelle. Quel que soit l’imbécile qui s’en sert, c’est lui qui écrira l’histoire. Mais quand bien même ils ont les armes et le commandement des armées et les flics pour se protéger, ils auront toujours besoin de corps gratuits pour faire leurs guerres et enclencher leurs répressions.
Et rien ne dit que demain ces soldats et ces flics ne changeront pas d'avis rien ne dit que demain ces soldats et ces flics ne décideront pas de changer de programme et de ne plus tirer sur les hommes et les femmes et les enfants. Rien ne dit que demain les hommes ne diront pas : «le viol ne me fait pas bander, violer les femmes et les gamins devant les parents égorgés ne me fait pas bander, je n'ai plus envie d'appartenir à cette histoire de merde sous prétexte que trois débiles au sommet ne connaissent pas la satiété. » Rien n'a jamais empêché l'histoire de bifurquer.
Qu'on nous répète le contraire à longueur de journée n'en fait pas une loi rien n'a jamais empêché l'histoire de disjoncter rien ne s'oppose à ce que l'espèce humaine change de narration collective au contraire pour la première fois dans l'histoire de l'homme, elle n'a pas d'autres choix que le faire il faudra bien changer de narration
Les marchés ça n'existe pas. On ne parle pas de montagne d'ouragan d'incendie d'océan de grand gel on ne parle pas des choses réelles quand on parle des marchés ce ne sont pas des géants à la colère desquels on n'échappe pas ce que nous enseigne le covid entre autres choses c'est que le jour où on arrête d'y aller, tout s'arrête et c'est tout.
Nous ne sommes pas gouvernés par des dieux tout puissants qui peuvent se passer de notre accord pour assoir leur bordel. Nous sommes gouvernés par de vieux imbéciles qui ont peur que leurs cheveux frisent sous la pluie qui posent à moitié nu sur des chevaux pour exhiber leur grosse virilité. Nous somme gouvernés par de vieux impossibles à qui il est tout fait possible de dire demain « mais va donc la faire toi même ta guerre. » S'il est si important de toujours tout confier au plus violent, organisez donc de grands matchs entre dirigeants et qu'ils se démerdent entre eux sur le ring avec le gout qu'ils ont pour le sang.
Il est temps de se soustraire aux évidences. le monde tel qu'on le connaissait s'écroule ce n'est pas une mauvaise nouvelle c'est le moment de se souvenir : on n'est pas obligé pour les armes on n'est pas obligé pour la guerre on n'est pas obligé pour la destruction des ressources on n'est pas obligé de tenir compte des marchés le patriarcat est une narration et elle a fait son temps. terminé de passer nos vies à quatre pattes sous les tables de vos festins à grignoter vos restes et sucer vos bites à l'aveugle gratuitement aimablement en remerciant abondamment à chaque éjaculation « ça nous fait tellement plaisir de vous voir heureux vous qui êtes à table» terminé maintenant quand on ouvre la bouche c'est pour mordre ou pour parler. parler est plus important que mordre parler est ce qu'on a fait de plus important ces dernières années nous qui n'avions jamais parlé et ce qui compte aujourd'hui c'est prendre soin de nos paroles.
Si nous voulons dire révolution nous devons permettre à la parole de se prendre là où elle ne se prenait jamais. Il nous faut ouvrir des espaces non pas safe parce que safe ça n'existe pas quand il faut déballer sa merde mais d'écoute sincère ce n'est pas une affaire de bienveillance mais de sincérité écouter sincèrement est peut-être ce qu'on doit apprendre. Pas écouter pour se conforter dans ce qui nous arrange pas écouter en se demandant si ça peut améliorer la visibilité de nos boutiques respectives écouter sincèrement en prenant le temps d'entendre. On ne peut pas écouter sincèrement la parole si elle est confisquée par les tribunaux. il nous faut apprendre à écouter sans que notre but soit systématiquement de déclarer coupable ou non coupable tout le cirque du jugement relève du vieux monde on s'en fout de savoir qui est coupable.
Comment entendre recevoir soigner pour ensuite transmettre autre chose que de l'abus de pouvoir nous devons apprendre à nous démettre des autorités. Je sais et je sens qu'il n'existe pas de séparation nette non plus entre moi et le ministre pointeur raciste entre moi et l'idiote ménopausée qui vient parler de la douceur des hommes entre moi et la féministe surveillante d'une nouvelle prison entre moi et la meute des tarés agressifs qui s'insurgent de ce qu'on oublie un peu vite l'importance de la testicule dans l'art entre moi et les harceleurs de merde exigeant le silence de celles qui évoquent notre histoire coloniale commune entre moi et les idiots utiles et sous-doués du troisième reich entre moi et eux il n'y a pas non plus de frontières fixes.
Je suis aussi les imbéciles je suis aussi leur colère leur dépit je suis aussi leur agonie fétide puisque rien ne me sépare de la merde qui m'entoure ce qui n'équivaut toujours pas à dire que tout se vaut mais qu'il y a contagion propagation impact et que toute idée de pureté d'isolement de protection est à peu près aussi crédible que de porter un masque de papier dans la cohue du RER de 19h30. Probablement utile mais tout à fait dérisoire. Nous sommes exposés les uns aux autres ce qui signifie que tout ce qui est émis nous impacte et réciproquement car si je commence par dire il n'y pas de frontière si claires entre moi et les autres je ne le dis pas de façon (inaudible) je dis l'arménienne sa souffrance la libanaise son désarroi la femme sans toit son errance la femme en prison son chagrin la chanteuse à Hong-Kong sa détermination l'étudiante précaire en foyer sa rage quand je dis nous sommes le monde tous en même temps je ne viens pas chercher la culpabilité dans mon corps de ne pas sentir le drame je n'ai pas froid je ne dors pas en cellule je n'ai pas été battue aujourd'hui mes poumons ne sont pas dégradés je ne serre pas les dents quand arrive une facture j'ai des papiers ma peau est blanche j'ai bien mangé etc mais la culpabilité est un isolement qui ne sert à rien d'autre qu'à rendre impuissant. Oui les vêtements que je porte aujourd'hui c'est la vie détruite des enfants qui les ont fabriqués c'est la pollution des pays c'est la honte d'appartenir à la classe de ceux qui ont eu le culot de délocaliser oui la nourriture que j'absorbe c'est l'empoisonnement de la terre et la destruction des espèces animales c'est la détresse de l'exploitant agricole c'est la fatigue du routier espagnol que je dépasse en pestant sur l'autoroute oui l'institution musée que j'occupe ce soir est une histoire d'exclusion d'une rare violence oui les livres que j'écris et que je vend c'est la honte de mon (inaudible) médiatique oui chaque mot que je prononce aujourd’hui est dégueulassé par la honte non seulement par la somme de mes privilèges mais encore de ma passivité et aussi de mes facultés de jouir des injustices tout en les dénonçant oui je me sens coupable non je ne suis pas pure mais la culpabilité est toxique et ne me sert à rien. De cette honte là je ne peux rien faire d'utile. oui j'ai conscience aussi d'un autre privilège qui est le mien et qui est la notoriété, la notoriété étant devenue une méta-valeur séparatisme entre ceux qui comme moi ont un nom qui provoque une onde de choc sur internet et ceux qui galèrent à se faire entendre, à se singulariser, à se faire remarquer qui veulent percer et moi qui trône comme un furoncle invincible un furoncle qu'on me demandera jamais de percer et j'ai conscience de toutes mes positions de privilèges et je ne veux pas dire que toutes les positions se valent toutes les conditions de vie de tous les corps ne sont pas équivalentes sous prétexte qu'elles sont reliées mais ce que je dis il faut prendre conscience des liens invisibles parce que c'est de ce tissu que sera fait la révolution pas de nos culpabilités juxtaposées.
Mon corps blanc non soumis au travail forcé qu'on n'a pas violé dans l'impunité, mon corps chrétien qui fête le 11 novembre sans penser à la ville de Sedan, mon corps goy qui s'accommode de la propagande antisémite mon corps bien nourri trop soigné pour qui le capitalisme travaille et fait le sale boulot sans que j'ai besoin de m'en préoccuper et je peux même m'en émouvoir et en jouir en même temps ce corps blanc pour lequel on a défini tant de frontières.
J'en ai ma claque de répondre à des matons et à des patrons ce que je veux nourrir aujourd'hui c'est ma faculté d'écouter quand ceux qui n'ont jamais parlé ouvre la bouche ce que je veux nourrir c'est ma faculté de désirer autre chose ce que je veux ressentir c'est que j'appartiens à la race humaine et aucune autre et je veux entendre ce que disent les enfants de ceux qui ont l'âge d'être les enfants de mes enfants les croire quand ils disent nous allons faire la révolution et sachant ce que je sais, je désire les y aider.
Je ne veux plus dire intersection parce qu'à la longue le terme donne l'impression que je vend des tomates et que je m'interroge sur la pertinence de vendre un peu de patates du voisin sur mon étalage alors que de facto tes patates poussent sur le même terrain que mes tomates et de toutes façons savoir si j'ai intérêt à ce que mes luttes coïncident avec les tiennes est une préoccupation boutiquière qui n'a aucun sens. Il ne s'agit pas d'une carte routière ni d'un problème de maths quand nous dirons révolution je veux me souvenir que je ne suis pas isolée de toi et tu n'es pas protégé de moi.
On peut lever des murs jeter des filets dans la mer multiplier les frontières et les procédures pour les traverser à la fin c'est inepte ta réalité traverse la mienne ma réalité pèse sur toi. Les frontières fixes sont toxiques et ne servent à rien ce qui est immuable, c'est que tout se traverse ce qui ne veut toujours pas dire que tout se vaut.
J'écoute les gens de mon âge parler des gens qui ont 20 ans aujourd'hui et je les entends dire : « comme toutes les générations avant eux, ils désirent changer le monde » sur le ton blasé et serein de ceux qui en ont vu d'autres, de ceux qui savent comment ça se passe. Mais je peux témoigner, ma génération ne voulait pas changer le monde, certains d'entre nous le désirer mais ma génération n'a jamais voulu changer le monde. Elle y croyait trop à ce monde. Elle croyait à tout ce qu'on lui disait. Toutes les générations n'ont pas voulu changer le monde. À toutes les générations n'a pas échu le devoir de changer le monde. À ma génération on a jamais dit avant même qu'on sache lire « si vous ne changez pas le monde vous allez tous crever ».
Ils sont gender fluides ils sont pan sexuels ils sont racisés ou solidaires de racisés, ils ne veulent plus être enfermés et définis par la misère et l'injustice ils sont chamans ils sont sorcières et ce qui m'intéresse aujourd'hui n'est plus ma honte ni ma culpabilité ni ma rage mais bien de me rendre capable de leur dire « tout est possible » à commencer par le meilleur et c'est une affaire de désirer autre chose. Je choisis de les croire quand ils disent qu'ils veulent le sauver ce monde, je choisis de croire que nous ne savons rien de ce dont seront fabriqués les jours à venir, je choisis de croire que quand les plus puissants nous répètent à longueur de journée nous savons tout de l'avenir car nous connaissons le passé, il n'y a pas d'alternative les choses sont comme elles sont parce que c'est dans la nature humaine d'en arriver là c'est ainsi que dieu l'a voulu dans son immense sagesse et s'il y a cruauté gratuite et injustice et grands saccages c'est que la cruauté l'injustice et le saccage font partie du réel et ils disent «regardez les animaux! ». Et chaque fois qu'ils les regardent c'est pour observer comme ils tuent. Alors moi aussi je regarde les animaux qui tuent et j'observe. Je ne vois pas de camp de migrants je ne vois pas leurs frontières je ne vois pas d'éléphant barbeler son terrain pour ne jamais y voir de zèbres parce qu'il a décidé que les zèbres ça ne devrait pas exister. Je ne vois pas les animaux enfouir leurs déchets nucléaires alors je me demande ce que dois je comprendre des animaux dans nos histoires humaines... La douceur est utile, la douceur et la bienveillance sont les notions les plus antinomiques avec le système qui nous opprime, la douceur et la bienveillance c'est le contraire de l'exploitation capitaliste. De demander la permission, de demander si je consens, la douceur et la bienveillance c'est ce qu'on ne trouve pas sur les marchés, c'est ce qu'on ne trouve pas dans l'armée, c'est ce qu'on n'enseigne pas dans les polices.
Toutes les propagandes me traversent toutes les propagandes parlent à travers moi rien ne me sépare de la merde qui m’entoure rien sauf le désir de croire que ce monde est une matière molle que ce qui est vrai aujourd’hui peut avoir disparu demain et qu’il n’est pas encore écrit que cela soit une mauvais chose
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a-room-of-my-own · 5 years
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Le Figaro a publié un article sur les enfants trans "Changement de sexe pour les mineurs : l'emballement de la logique des droits" qui a été brièvement mentionné dans la revue de presse de France Inter ce matin. Malheureusement, il faut être abonné au site du Figaro pour le lire, l'article n'est pas dans la version papier :(
Suffit de demander !
UNE - Olivier Rey, chercheur à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques*, et Jean-François Braunstein, professeur de philosophie à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne**, s’inquiètent de voir les mineurs décider eux-mêmes de s’engager sur la voie d’une «transition» d’un sexe à l’autre.
Par OLIVIER REY et JEAN FRANCOIS BRAUNSTEIN
Olivier Rey, chercheur à l’Institut d’histoire et de philosophie des sciences et des techniques, et Jean-François Braunstein, professeur de philosophie à l’université Paris-I Panthéon-Sorbonne
Ces dernières semaines, à l’occasion de l’«affaire Matzneff», on s’interroge: comment a-t-on pu, dans les années 1970 et 1980, se montrer aussi bienveillant à l’égard d’adultes revendiquant avoir des rapports sexuels avec des enfants ou de très jeunes adolescents? Question pour le moins biaisée. Il est faux en effet de dire que, dans les années 1970 et 80,«on» se montrait particulièrement bienveillant à cet égard. Une minorité, qui prétendait incarner le progrès et le sens de l’histoire, trouvait cela très bien, et reléguait l’ensemble de ceux qui ne pensaient pas comme elle dans le camp des pauvres types, des coincés, des réactionnaires moisis. Bernard Kouchner, en bonne place parmi la prestigieuse liste de signataires d’une pétition qui, en 1977, défendait le droit d’avoir des relations sexuelles avec des enfants, invoque une ambiance d’époque: «Autre temps, autres mœurs. La période était bêtement laxiste, permissive.»
La période a bon dos. Si la population avait été si laxiste et permissive que cela (si dépourvue de«common decency»), il n’y aurait pas eu besoin de pétitions pour lui faire admettre ce que, dans sa majorité, elle réprouvait. Kouchner aurait dû dire: le petit milieu auquel j’appartenais, qui dans sa lutte contre l’«ordre moral» faisait la morale à la France, était «bêtement laxiste, permissif».
Il y a plus grave. Ceux qui se disent aujourd’hui «progressistes» sont les premiers à s’indigner des errements passés. Nombre d’entre eux n’en sont pas moins les promoteurs zélés ou, à défaut, les accompagnateurs bienveillants de violences inédites contre les enfants. Ainsi, par exemple, avec cette nouvelle merveille: les enfants certifiés sans père par l’État. Généalogie tronquée, organisée par la puissance publique: il y a un droit de la femme à avoir un enfant sans homme, mais «il n’y a pas de droit de l’enfant à avoir un père, à quelque moment que ce soit» (déclaration du député Jean-Louis Touraine, rapporteur du projet de loi relatif à la bioéthique, lors des auditions de la commission parlementaire, le 11 septembre 2019). Évidemment, les enfants sans mère ne vont pas tarder à arriver - la «GPA pour tous» est déjà sur les rails.
Lesdits enfants seraient bien ingrats de se plaindre: non seulement ils viendront au monde avec une qualité minimale garantie par la sélection des gamètes et le diagnostic préimplantatoire, mais, en plus, ils pourront changer de sexe si celui qui leur a été «assigné» à la naissance ne leur convient pas. Or, la différence sexuelle, ce n’est pas rien: puisque l’humanité est composée d’hommes et de femmes, personne ne peut prétendre être, à soi seul, dépositaire de l’humanité. La sexuation dément le fantasme de toute-puissance et de complétude personnelle, elle inscrit en chacun la limite. On comprend que la confrontation de l’enfant à la différence sexuelle puisse engendrer des difficultés. Et même, dans certains cas, de grandes difficultés. Il revient aux parents, aux adultes, aux institutions d’aider de leur mieux les enfants à les surmonter. Mais depuis peu a germé une autre idée: proposer à toute personne mécontente de son sexe d’en changer. Et cela, à un âge de plus en plus précoce.
«Blocage de puberté»
Ainsi, aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Europe du Nord, un enfant d’une douzaine d’années affecté de«dysphorie de genre» peut-il se voir proposer, si ses parents y consentent, un traitement«bloqueur de puberté» - le temps de réfléchir. Ensuite, à 15 ou 16 ans, l’adolescent demeuré en réalité enfant peut de son propre chef, s’il est toujours résolu à changer de sexe, se lancer dans une«transition» pilotée par hormones, aux effets en grande partie irréversibles (sans qu’on sache si une telle médication, qui devra être poursuivie à vie, n’aura pas d’effets néfastes sur la santé), et éventuellement en passer par la chirurgie à partir de 18 ans.
Dans les faits, il s’avère que le «blocage de puberté» est suivi, dans la quasi-totalité des cas, d’une«transition» effective. Ce qui est logique: en empêchant la maturation du corps, le traitement empêche aussi la maturation de la pensée - il prétend donner le temps de la réflexion mais ne fait que figer la situation en attendant que l’âge légal où la «transition» peut être entreprise soit atteint. Autrement dit, c’est bien sur la volonté affichée d’un enfant de 11 ou 12 ans qu’un processus de changement de sexe se trouve enclenché.
Trop jeunes pour que leur consentement à une relation sexuelle avec un adulte en soit vraiment un, mais assez mûrs pour s’engager sur la voie d’une « transition » d’un sexe à l’autre?
Comparons avec la sévérité avec laquelle sont condamnés aujourd’hui les rapports sexuels entre adultes et enfants ou jeunes adolescents. Quand bien même ces rapports seraient-ils«consentis», la loi estime qu’enfants et jeunes adolescents sont trop jeunes pour que le«consentement» en question, quand il existe, autorise l’adulte à avoir des relations sexuelles avec eux. Mais dans ce cas, que faut-il penser des personnes pour qui le désir exprimé par des enfants du même âge, ou encore plus jeunes, de changer de sexe, fait loi, et qui considèrent qu’il convient d’y répondre en leur fournissant les traitements appropriés? Trop jeunes pour que leur consentement à une relation sexuelle avec un adulte en soit vraiment un, mais assez mûrs pour s’engager sur la voie d’une«transition» d’un sexe à l’autre?
Pour l’instant, dans l’ensemble, les médecins et l’administration du ministère de la Santé restent en pratique plus prudents en France qu’en Amérique et en Europe du Nord. On peut cependant faire confiance aux contempteurs du «retard français» pour obtenir rapidement un alignement sur ce qui est d’usage dans les pays les plus«avancés».
Au Royaume-Uni, la multiplication des cas traités par le système national de santé au sein du Gender Identity Development Service (GIDS) est spectaculaire: de 97 en 2009-2010 à 2 590 en 2017-2018 - et la liste d’attente ne cesse de s’allonger devant l’afflux des demandes. Des vidéos sur internet se chargent de la promotion auprès des enfants, et les parents sont de moins en moins en mesure de résister, tant le message qui leur est martelé est que des bons parents sont des parents qui«accompagnent». Les films le montrent, la télé aussi.
Aux États-Unis, un enfant, Jazz Jennings, a mis en scène sa«transition» de garçon en fille dans «I Am Jazz», une émission de téléréalité de la chaîne TLC (The Learning Channel) qui le montre en famille, avec ses amis, à l’école. La première saison a été diffusée en 2015, la cinquième, diffusée début 2019, a accompagné Jazz jusqu’à la clinique où a eu lieu l’opération de«confirmation de genre». Alors que Jazz n’avait encore que 7 ans, ses parents ont lancé la TransKids Purple Rainbow Foundation, qui soutient les jeunes transgenres. Voilà les parents qui sont donnés en exemple. Ceux qui agiraient autrement seraient des monstres - pires que les Thénardier qui, aussi méchants qu’ils fussent, ne se seraient sans doute pas opposés à ce que Cosette devînt Nicolas.
Le documentaire «Trans Kids: It’s Time to Talk», réalisé par la psychothérapeute Stella O’Malley et diffusé au Royaume-Uni en novembre 2018 par Channel 4, donne à entendre le témoignage poignant d’une mère piégée par ce contexte: comment pourrait-elle être la marâtre transphobe, qui s’oppose à la«transition» que sa fille réclame et que le système de santé britannique propose? Mais en même temps, elle imagine son enfant qui, plus tard, risque de regretter sa transformation et lui reprochera d’y avoir souscrit: «Est-ce que Matt ne va pas nous dire, à vingt-cinq ans: “Mais j’étais un enfant! J’avais onze ans! Pourquoi m’avez-vous fait cela? Vous ne me laissiez pas manger du chocolat, ou faire ceci ou cela, pourquoi avez-vous pris cette décision de me donner des inhibiteurs de puberté?” »
J’en ai émergé en tant que femme, et je suis heureuse d’être une femme
Stella O’Malley
Elle a raison de se poser la question: un certain nombre de personnes, des années plus tard, déplorent leur«choix», et souhaitent revenir à leur sexe d’origine -«détransitionner». Cependant, évoquer les difficultés que rencontrent des transsexuels après leur«transition» est quasiment impossible - ce serait«faire le jeu» des transphobes. Quand James Caspian, un psychothérapeute qui a accompagné un grand nombre de jeunes au cours de leur«transition», a souhaité mener une étude sur ceux qui regrettent plus tard d’avoir suivi cette voie, l’université de Bath Spa a refusé le projet au motif qu’il était «potentiellement politiquement incorrect» et pouvait nuire à la réputation de l’université sur les réseaux sociaux. Une université doit être du côté du progrès et le progrès, c’est le bonheur assuré dans la«transition».
Pour Stella O’Malley, il y avait des raisons très personnelles de réaliser ce documentaire sur les enfants«trans». Née dans les années 1970 à Dublin, elle vécut toute son enfance en se sentant un garçon, en se vivant comme garçon. Lorsque la puberté arriva, ce fut une tragédie: la transformation de son corps démentait ce qu’elle voulait et prétendait être. Pourtant, cette tragédie fut aussi un passage. Avec le recul, Stella O’Malley constate: «J’en ai émergé en tant que femme, et je suis heureuse d’être une femme. Je suis mariée et j’ai deux enfants que j’aime, et je n’arrive pas à reconnaître ce petit garçon que j’ai été.»
Les temps chaotiques
Assurément, l’évolution n’est pas toujours aussi favorable. Il n’en reste pas moins que la plupart du temps, avant l’existence des«traitements», les rares cas de«dysphorie de genre» étaient des états temporaires qui se résorbaient dans le passage à l’âge adulte. Sans doute serait-il bon d’en tenir compte: la féministe historique Camille Paglia accuse les«propagandistes transgenres» d’«abus sur enfants», et affirme que «des parents ne devraient pas faire cela à leurs enfants» (entretien à la radiotélévision brésilienne Roda Viva Internacional, 22 octobre 2015). Stella O’Malley mesure la chance qu’elle a eue: «Si j’étais née trente-cinq ans plus tard, je suis certaine que j’aurais été cet enfant qui va sur internet, qui choisit de recevoir des traitements hormonaux et qui transitionne, j’en suis sûre.» Elle pense que la plupart des enfants qui s’engagent dans une transition se trompent - comme elle se serait elle-même trompée: «On les égare. Je crois qu’ils sont perdus et je crois qu’on les égare.»
Dans les temps chaotiques dans lesquels nous sommes entrés, se projeter quelques décennies dans le futur est devenu très difficile. Si des effondrements surviennent, comme certains le prédisent, les gens se rappelleront avec incrédulité, dans les débris, cette mode«trans» qui agitait le monde au bord du gouffre. Si la trajectoire se maintient encore un moment, les«progressistes» de 2050 s’effareront que, en 2020, il ait pu paraître progressiste de proposer des«transitions» d’un sexe à l’autre à des êtres très jeunes - de la même façon que les«progressistes» de 2020 s’effarent de la libre sexualité avec les très jeunes qu’il était«tendance» de prôner quelques décennies plus tôt. Ceux qui, aujourd’hui, encouragent ou simplement admettent les«transitions» précoces diront alors: c’était la période. Mais non, ce n’était pas la période, c’étaient eux.
* Olivier Rey, ancien élève de l’X, a enseigné les mathématiques à Polytechnique et enseigne la philosophie à Paris-I Panthéon-Sorbonne. Il est l’auteur de nombreux essais salués par la critique, comme «Quand le monde s’est fait nombre» (Stock, coll. « Les Essais », 2016). Son dernier ouvrage, «Leurre et malheur du transhumanisme» (Desclée de Brouwer, 2018) a obtenu le prix Jacques-Ellul 2019.
** Jean-François Braunstein, agrégé de philosophie, est spécialiste de l’histoire et de la philosophie des sciences biologiques, médicales et humaines. Auteur ou coauteur d’une dizaine d’ouvrages, il a en particulier publié «Canguilhem: histoire des sciences et politique du vivant» (PUF, 2007), «Textes clés de l’histoire des sciences: méthodes, styles et controverses» (Vrin, 2008) et, plus récemment, un essai très remarqué, «La Philosophie devenue folle. Le genre, l’animal, la mort» (Grasset, 2018
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damedragonvole · 5 years
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Journée internationale du droit des femmes.
Nous étions « on fire » pour cette journée ! Préparations d’affiches par Manu et Laura, d’un exposé sur les disparités Nord-Sud par Sylvia.
Nous avons proposé aux autres membres de la mission 71, une lecture de texte que nous avons écrit, Laura, Sylvia et moi. Puis un débat sur différents thèmes comme « Qu’est-ce qu’être une femme ? » ou « J’ai grandis dans la culture du viol. » ou encore « On ne peut plus draguer dans la rue. ».
Ces moments ont été très forts et les échanges très intéressants !
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J’ai trouvé masse de prunes au Jardin Météo alors je les ai ramassé : 2,3 kg ! J’ai fait deux tartes et il en restait à croquer. Tout le monde a adoré =)
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Recette de ma mamie lorraine ! Juste la pâte et les prunes et du sucre.
Nous avons passé le reste de l’après-midi à jouer à Terraforming Mars, pour apprendre à Laura et Guillaume. Nous sommes maintenant 7 joueuses et joueurs !
En bonus, le texte de Laura :
« En cette journée internationale de défense des droits des femmes, j’aimerais partager avec vous mon témoignage.
Ma prise de parole est celle d’une femme évoluant au sein des milieux féministes militants, entourée d’hommes et de femmes qui ont fait de la lutte contre le sexisme et le model patriarcal leur cheval de bataille.
Mon sport, issu des milieux underground, punk et revendicateurs, est, comme je pense vous l’avez compris, plus qu’un simple loisir pour moi. Par son histoire, le roller derby est profondément féministe. Il a été, et reste pour moi, un outil d’émancipation et d’affirmation personnel grâce aux valeurs qu’il véhicule. La tolérance et l’inclusion érigés comme ligne de conduite dans les chartes éthiques de chaque club, ont fait de cette communauté un espace où l’on se sent en sécurité et libre d’être soi-même. Elle rassemble une fantastique diversité de corps qui s’assument, de sexualités qui s’assument, de genres qui s’assument, d’individualités qui s’assument.
Pendant quatre années, ce doux cocon a été mon cercle social et mon espace privilégié d’expression.
Lors de notre décision de partir pour Amsterdam, nous avons toutes et tous fait le choix de quitter notre famille, nos ami.e.s, notre quotidien plus ou moins rangé pour y faire entrer des inconnu.e.s d’âges différents, de milieux différents, de passifs différents.
Par cette décision de partir pour Amsterdam, je me suis finalement éloignée du sexisme véhiculé par les médias, les magazines, les publicités, les politiques, et me suis rapprochée d’un sexisme ordinaire, un sexisme du quotidien duquel je parvenais à me préserver en métropole.
La première claque a fait mal. Elle avait la chaleur brûlante de sa main posée sur mon dos, la douceur de ses vicieux mots à mon oreille, la soumission apparente de mon corps courbé s’étirant après l’effort et ma soudaine fragilité face à cet homme jouissant de son statut et de sa droite posture pour affirmer sa domination. Une belle entrée en matière avant même d’avoir posé le pied sur notre île.
La seconde, sur Amsterdam cette fois, avait pour prétexte la fête. Elle avait aussi pour prétexte le fait que je suis une femme, et lui un homme, et qu’un simple « non » à sa question de partager une danse ne pouvait lui suffire, et qu’en m’enserrant de ses bras, de plus en plus fort, il aurait le pouvoir de le transformer en « oui ».
La troisième est le fruit d’un sexisme invisibilisé, parfois inconscient mais pas moins blessant. Un sexisme discret mais puissant, véhiculé par l’éducation, la culture et les codes sociaux. Il s’infiltre et se cache dans nos blagues, nos expressions et par ce biais, permet de perpétuer un clivage entre hommes et femmes, entre dominants et dominées. « Fais pas ta gonzesse », « t’es pas assez féminine », « t’as pas les couilles ! », « une femme, c’est pas censé se tenir comme ça », « t’es un bonhomme ! », « tu voudrais pas t’apprêter de temps en temps ? ».
Mais celle qui m’a finalement fait le plus mal, c’est mon silence. Un silence qui m’a surprise et fait culpabiliser. Un silence comme seule réponse à mon incompréhension. Un silence pour éviter l’affrontement, soigner les relations dans ce contexte d’isolement. Un silence violent et dangereux, qui ne sert la cause de personne.
Ce silence a finalement pris fin lorsque le sujet de la féminisation dans les TAAF et la question de notre éventuelle participation à la journée de défense des droits des femmes ont émergés. Le dialogue au départ timide, s’est, au fil des discussions, transformé en échanges passionnés et salvateurs dont le point d’orgue est cette lecture de nos témoignages devant vous.
La libération de la parole est primordiale pour pouvoir continuellement travailler à rendre notre société, et notre communauté amstellodamoise, plus égalitaires. Je crois en la capacité d’écoute et de compréhension de chacun et chacune. Hommes et femmes restons solidaires et essayons d’être exemplaires. Ici ou ailleurs, osons parler, osons écouter celles et ceux qui parlent, osons considérer celles et ceux qui ne peuvent pas parler, osons nous remettre en question, osons nous améliorer. »
Et le mien :
           « D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été attirée par le milieu masculin. La manière d’être en société, la liberté que ça semble donner d’être un homme.
J’ai toujours été la seule fille du groupe d’amis. Bien sûr, j’ai eu et j’ai toujours des amiEs mais naturellement je vais toujours vers le groupe de gars, plutôt que le groupe de nanas.
Combien de fois, j’ai pensé être totalement intégrée à mon groupe d’amis et soudain, l’un d’entre eux propose une activité, pose une question au groupe, aborde un sujet et par la forme de sa phrase, je sens qu’on ne me demande pas mon avis, que je ne serai pas incluse dans la conversation.
Quel effort je fais alors pour m’inclure moi-même dans la conversation, parce que je pense, et je suis convaincue que ce que j’ai à dire peut apporter quelque chose d’intéressant.
Ça m’est arrivée souvent d’être mise à l’écart de mon groupe d’amis sans aucune autre raison que celle d’être une fille. Et pour être réintégrée au groupe, c’était à moi de faire l’effort de revenir vers eux, parce que je savais que ce ne serait pas eux qui viendraient me chercher.
           Je pense avoir eu beaucoup de chance, de grandir dans une famille où les femmes, mes grands-mères et ma mère avaient subi des injustices de genre dans leur vie et n’ont pas voulu que ma sœur et moi subissions la même chose.
Ma grand-mère qui a grandi avec deux frères et une sœur. Elles n’ont jamais pu suivre des cours de musique, faire des études comme eux. Elle s’est battue contre sa propre famille pour épouser l’homme qu’elle aimait.
Mon autre grand-mère dont sa mère lui a parlé de ses règles avant que sa puberté n’arrive. Chose peu courante dans les années 40 où on laissait encore très seules les jeunes adolescentes face à cette épreuve.
Ma mère qui a grandi avec trois frères et les moqueries, remarques blessantes qui vont avec, et qui a dû se forger une carapace solide pour se sortir du modèle homme/femme qu’on lui avait montré. Je me suis souviens de son intervention auprès de ma maîtresse en maternelle pour qu’elle arrête de dire que j’étais un garçon manqué.
En dehors de ma famille, il y a eu ma professeur de flûte à bec et de chant, Aline Behar, une femme déterminée et courageuse qui m’a donnée confiance en moi.
J’ai eu la chance de croiser cette conseillère d’orientation anonyme qui ne m’a pas ris au nez quand je lui ai demandé quelles études il fallait suivre pour devenir astrophysicienne.
Et dans les grandes figures connues, il y a Françoise Combes, astrophysicienne, spécialiste des galaxies et de la matière noire dont j’ai assisté à la conférence aux Rencontres du Ciel et de l’Espace en 2012. Et bien sûr, Claudie Haigneré, encore unique femme française à être allée dans l’espace.
           Toutes ces personnes, ces femmes, m’ont aidée à me rendre compte que ce que je voulais être dans ma vie, était possible.
Ces personnes, ces femmes, m’ont donnée la force de me dire « Je suis capable de le faire, je vais aller dans des domaines où on ne m’attend pas ». Et de dire, face à ceux qui pourraient être surpris de mes choix et de ma présence : « Je suis légitime à être là où je suis aujourd’hui. ».
Je vois les autres comme des personnes avant de voir des hommes et des femmes, et j’attends des autres qu’iels fassent de même. Je suis une personne, avec des désirs, des choix et une histoire. Comme tous les êtres humains.
           Cette journée du droit des femmes n’est pas une journée où on attend des hommes qu’ils soient plus galants et aux femmes qu’elles soient plus chiantes.
C’est une occasion de donner la parole à une partie de la société.
Il n’y a pas les hommes contre les femmes, ça n’a aucun sens et ça n’en aura jamais puisqu’on a besoin les uns des autres pour avancer.
Mais à droit égal, il y a des personnes privilégiées par rapport à d’autres, et ça, il faut que ça change. »
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lespetitspedestres · 5 years
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Un final haut en couleur
Qu’est-ce que l’Indonésie ? Si vous faites une rapide recherche sur googlemonami.com vous découvrirez sans doute un tas d’informations toutes plus intéressantes les unes que les autres et ressortirez de cette simple expérience numérique bien plus cultivés que vous ne l’étiez auparavant. Mais pas de bol, vous êtes sur le blog des petits pédestres d’où nul n’est jamais ressorti débordant de connaissances poussées sur les pays abordés dans chaque article. Je n’ai donc aucune raison de vous inciter à lire les lignes qui vont suivre. J’irai même jusqu’à dire que cela pourrait vous être préjudiciable dans le sens où certains événements étranges, voir dramatiques y sont relatés. Non décidément, dans votre intérêt à tous, je recommande vivement de ne pas aller jusque-là. Peut-être serait-il plus judicieux de ne faire que regarder les images…
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Si vous lisez cette première ligne, c’est que vous n’avez, semble-t-il, pas écouté mon conseil. Je ne puis que vous admirer pour votre courage car vous vous apprêtez à effectuer une plongée en eau trouble dans l’univers tantôt féerique, tantôt horrifique mais toujours plein de surprise des petits pedestres.
Nos aventures débutent sur l´ile de Sulawesie.
La Sulawesie est l’une des plus grandes iles d’Indonésie, mais aussi l’une des moins connue du grand public. Vous vous en doutez, cela à en partie motivé notre décision de nous rendre sur place, car c’est le rôle de vos serviteurs de vous faire découvrir des lieux reculés aux confins de la terre et ce, malgré les dangers. Coups de soleil, Tourista, moustiques, rien ne nous arrêtera. Quoi qu’il en soit, la Sulawesie s’avérera être l’un des gros coups de cœur de notre périple. Une ile où flotte un parfum d’authenticité et de poisson plus ou moins frais que nous ne rencontrerons nulle part ailleurs.
Pour rejoindre ce territoire si particulier, nous devons prendre un vol d’une heure et demi depuis Bali. Bien entendu, ce trajet s’effectue sur la compagnie indonésienne Lion air, laquelle se trouve sur la liste noire des compagnies aériennes. La roulette russe de l’aviation. Et ça passe.
Nous posons donc le pied à Makassar, la « capitale » de la Sulawesie. Chloé a eu l’idée de génie de  mettre un pantalon au lieu de son habituel short. Bonne idée puisque nous débarquons au beau milieu d’une foule de femmes portant la quasi burka. Hé oui, la Sulawesie comprend une majorité de musulmans et, si nous allons voir par la suite que ce n’est pas le cas sur l’ensemble de l’ile, à Makassar, les femmes portent le voile. Nous ne resterons que quelques heures à Makassar, car nous devons embarquer à bord d’un bus de nuit direction Rantepao, la « capitale » du pays Toraja.
C’est donc quelques heures (une nuit) plus tard que nous parvenons à destination. Au cours du voyage, nous rencontrons Adrien, un jeune français de la Loire partit voyager seul. Nous resterons avec lui jusqu’à la fin de notre périple en Sulawesie.
La découverte du pays Toraja fût une expérience assez particulière. Ici, les gens sont en grande majorité chrétiens et pratiquent des rites funéraires un peu particuliers : Lorsqu’une personne décéde, les membres de sa famille conservent le corps dans leur maison jusqu’à avoir les moyens de payer un enterrement digne de ce nom. Mais qu’est-ce qu’une cérémonie funéraire chez les Toraja ?
Il s’agit d’une fête durant laquelle les amis et les membres de la famille sacrifient des buffles, des cochons et des poulets. Nous avons assisté à l’une de ces cérémonies, et franchement, il faut avoir le cœur bien accroché.
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Le principe est assez simple et malheureusement, assez proche des principes de base de notre société. Plus tu es riche, plus tu peux acheter de bêtes à sacrifier, et plus tu sacrifies,  plus tu te rapproches du paradis. La « qualité » des bêtes sacrifiées a également son importance. Un buffle gris de taille moyenne, c’est 5 points et 500 euros. Un buffle albinos de belle taille c’est 20 points et 10000 euros. Vu le nombre de  bêtes sacrifiées, je ne sais pas combien de points il faut totaliser pour rejoindre le paradis. Sûrement plusieurs centaines.Les familles peuvent parfois s’endetter ou conserver le corps en attendant d’être en mesure de payer pendant des années. Au cours de cette journée quelque peu macabre, nous étions accompagnés de deux guides. L’un parlant presque couramment français, et l’autre, son neveu, apprenant le métier.
 Nous quittons ensuite le pays Toraja et, au terme de quelques heures de voyage supplémentaires, nous parvenons à la ville de Tentana ou nous demeurons deux jours. Le bus nous depose a 4km de la ville et aussitot, les taxis scooter fondent sur nous et proposent de nous emmener en ville pour un prix qui nous parait exorbitant. Résultat, les chauffeurs ne voulant pas appliquer des tarifs convenables à la suites de negociations mouvementés, nous rejoignons la ville à pieds, de nuit. Après une journée dans un bus inconfortable, ça tire un peu sur les guiboles mais bon : il est interdit d´arnaquer des auvergnats. Tant pis pour eux, d´autant que les autres voyageurs nous emboitent le pas.
Les deux jours que nous passons sur place nous permettent d´aller admirer les cascades environnantes et d´arpenter les rives du lac à la découverte de scenes de vies.
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À l’issue de ces deux jours, nous reprenons la route direction Ampana. Nous ne passons qu'une seule nuit dans cette ville côtière sans grand intérêt, et embarquons le lendemain matin sur le bateau direction le Saint Graal : les îles Togian. Et oui, vous ne pensiez tout de même pas que nous on enchainions les longs trajets pour le simple plaisir de faire de la route.
Toute description de ce paradis terrestre que sont les îles Togian serait sans doute superflue et ne rendrait pas justice à la beauté des lieux. Voici donc quelques photos.
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Entre lecture, pêche et snorkeling, nos journées en ces lieux furent bien remplies. Ajoutez à cela une soirée guitare et arak (alcool local pas très très legal) avec les locaux et une balade dans le village de pêcheurs voisin, et vous êtes vraiment au paradis. Nous restons sur place un peu plus d'une semaine. Mine de rien, une semaine sans wifi ni réseau téléphonique, ça fait du bien. De plus, le voyage étant extrêmement long pour parvenir jusqu’ici,  le nombre de touristes reste très restreint et le site ainsi que la gentillesse des habitants n'en sont que mieux préservés. Des fonds marins splendides, des supers rencontres et une ambiance particulièrement apaisante font clairement de ce lieux notre gros coup de cœurs du voyage !
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Nous serions bien restés un peu plus longtemps ici tant il y fait bon vivre,  mais nous avons encore les iles de Lombok et Bali a visiter.
Commençons par Kuta Lombok.  Durant les premiers jours sur cette nouvelle île, nous avons principalement fait des balades à scooter et un peu de surf. Chloé est même parvenue à prendre une vague de belle taille sur un spot clairement inadapté aux débutants que nous sommes. La classe !
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Au bout de quelques jours, nous traversons l’île pour rejoindre le point de départ du trek du Mont Rinjani. Pour ma part, n’étant pas très adapté aux longues marches par grande chaleur, je décide de ne pas me lancer dans l'aventure, et attend le retour de Chloé et Félix durant les trois jours de la randonnée. Paradoxalement Félix et Chloé n'ont jamais eu aussi froid de leur vie ! Si effectivement la première partie de la randonnée s effectue sous un soleil de plomb, l'ascension au sommet du volcan pour le lever de soleil sous un vent glacé est extrêmement éprouvante. D'ailleurs de nombreuses personnes ont du rebrousser chemin. Mais  c’était sans compter le courage des frangins qui ont bravé les épreuves pour assister in extrémis au lever du soleil.
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Le repos est bien mérité et nous filons glander sur les iles Gili, paradis des tortues. Pas besoin de vous le dire, vous vous en doutez le programme ne varie pas beaucoup : plage snorkeling plage snorkeling….
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Sur le chemin entre Lombok et Bali, nous prenons une petite semaine pour visiter l'ile de Nusa Penida. Ici, pas vraiment de route pour aller admirer les falaises qui se jettent dans l'eau un peu partout sur l’île, mais plutôt des pistes assez peu entretenues. Le cœur bien accroché, les mains vissés sur les freins, les virées à scooter ne sont pas de tout repos ! Mais autant vous dire que le jeu en vaut la chandelle.
Nusa Penida nous offre aussi l’occasion  de prendre part à une sortie en mer pour aller observer les raies manta. Malheureusement, seule Chloé aura l'occasion d'observer réellement l'une  de ces magnifiques créatures, avant de la faire fuir. Comment a-t-elle réussi cet incroyable tour de force ? Simplement en sautant sur le dos de la bestiole depuis le bateau. Merci Chloé et sa légendaire délicatesse (après c'est moi que l'on traite de bourrin). Heureusement les magnifiques fonds marins sur le chemin du retour nous consolent.
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Enfin, nous prenons la route (ou plutôt la mer) direction la légendaire Bali. Il s'agit là de la dernière étape de notre voyage et je ne pourrais, pour le coup,  pas vous raconter grand-chose à ce sujet puisque je contracte dans la foulée une violente otite qui me contraindra à rester tranquillement à l’hôtel durant toute la semaine précédant notre retour en France. Félix et Chloé en profitent néanmoins pour aller admirer les rizières et les temples hindouistes de la région. Clairement la fin du voyage se fait sentir et l'envie de découvrir Bali n'est pas à son maximum ! Il faudra revenir...
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La suite vous la connaissez. Retour en France, recherche d'emploi, recherche de logement, retrouvailles avec la famille, les copains et bien sur, la nourriture.
Avant de vous laisser, je tiens a m´excuser car cet article me fait un tantinet penser à un film français de base. Super intro bourrée de suspense et qui incite à voir la suite, mais finalement, un gros relachement sur la suite du scènario. A peine 2 étoiles sur allociné . Mais bon, si vous etes encore là, c´est que cela à quand meme fonctionné. Un bon teaser bien vendeur.
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theoppositeofadults · 5 years
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Pourquoi la rhétorique de Branco est mortifère pour nos luttes
Parce que sa rhétorique oppose un peuple fantasmé à une oligarchie, plutôt que d’opposer des classes sociales aux intérêts divergents ou de dévoiler les mécanismes de domination capitalistes [1].
Parce qu’il pense qu’il faut s’entendre avec tout le monde, Branco est prêt à s’allier avec des complotistes très droitiers dont il est proche, comme Étienne Chouard [2] ou Maxime Nicolle [3], ou à dialoguer avec les soutiens de Marion Maréchal le Pen [4].
Parce qu’il préfère diffuser des explications simplistes et grossières (une oligarchie endogame et moralement corrompue qui serait responsable de tous les maux de notre société) plutôt que d’inviter à réfléchir aux sources complexes de la situation actuelle et aux moyens d’en sortir. Se focaliser sur "l’oligarchie" ou "les 1%" [5] comme le fait Branco, c’est affirmer qu’un petit patron de droite partagerait les intérêts d’une personne au RSA. Qui peut croire à cette farce ?
Parce qu’il embrasse l’idée de souverainisme comme si elle était neutre politiquement, alors même que toute souveraineté suppose le principe et l’exercice d’un pouvoir suprême, et qu’il oppose prétendument la souveraineté populaire à la souveraineté nationale, comme si la première n’ouvrait pas insidieusement la voie à la seconde.
Parce qu’il est prêt à utiliser n’importe quel moyen, pourvu que le résultat apporte de l’eau à un moulin dont les fins paraissent pourtant bien peu claires, comme ce fut le cas avec l’outing d’Attal [6].
Parce que la seule solution qu’il entrevoit à la crise actuelle est de s’en remettre à des hommes providentiels, qu’il aimerait incarner avec quelques autres.
Parce qu’il recourt à une rhétorique complotiste du type "on nous cache tout, mais je vous le dévoile", alors que ce qu’il révèle tient plus souvent de l’évidence [7] ou des focalisations sur des détails personnels plutôt que des fonctionnements structurels [8].
Parce que son principal argument de vente, la posture de l’intellectuel opprimé par les médias — situation pourtant démentie par son actuelle visibilité ou les ventes de son livre [9] — s’inscrit dans le pur style des intellectuels réacs, de Zemmour à Asselineau en passant par Finkielkraut.
On pourrait continuer longtemps, et l’article n’y suffirait pas. Nous nous proposons dans les parties ci-dessous de mettre en lumière quelques éléments et critiques, sur son dernier ouvrage, sur ses pratiques politique, sur sa proximité avec Assange et sur sa récente vidéo décrivant la place qu’il se donne d’ores et déjà dans la révolution qu’il fantasme.
[...]
“Si la trajectoire peut être jugée plus sympathique que celle d’un jeune ministre témoignant de l’absence d’armature et d’engagement politiques des cadres entourant Macron, Branco, formé à la même école qu’Attal, continue en réalité à raisonner comme lui. Individualiste forcené et prenant de haut autant les structures socio-économiques qui déterminent les inégalités que les forces collectives qui pourraient affronter les puissants, il pense, à chaque instant, être le meilleur, y compris dans la catégorie « radicalité ».” Joseph Confavreux
[...]
“Tout est énoncé à travers un vocabulaire bien connu et clairement identifiable politiquement (l’extrême droite) de la tare morale, de la dégénérescence, de la pourriture, de la compromission, de la magouille, de la mafia... Ajoutez à ça les pulsions misogynes et âgistes de l’auteur (voir le tweet de Branco sur Brigitte Macron comme « mère de substitution » de son mari : « Je m’appelle Emmanuel, je suis un enfant-roi mal dégrossi qui s’est marié à une mère de substitution pour pouvoir rester dans un fantasme de toute puissance » Ajoutez aussi –- car tout y est — ses pulsions homophobes, qui transparaissent dans une note où l’effondrement de notre civilisation est associé à deux figures gay — Gabriel Attal et Edouard Louis — si dissemblables qu’on se demande ce qui peut les réunir si ce n’est l’homophobie de l’auteur et le vieux thème de la décadence homosexuelle.” - Geoffroy de Lagasnerie
[...]
On pourrait ajouter un certains nombres de comportements, révélés par l’Express [10], qui devraient lui valoir une exclusion d’office des lieux militants : outing par tweet de Gabriel Attal (qu’il s’agisse d’un ennemi politique ne rend pas l’outing contre la volonté de l’intéressé plus acceptable [11]), sexisme (notes sur le physique de ses camarades de lycée sur son blog, commentaire façon Ligue du Lol en dessous), etc.
On oublie également un peu vite son coté carriériste et sa proximité avec le pouvoir PS : il était assistant parlementaire de la députée PS Aurélie Filippetti durant la campagne présidentielle de 2012. Aux élections suivantes il est candidat LFI aux législatives (il est à l’époque l’avocat de J.-L. Mélenchon).
[...]
Assange, sulfureux client
Branco devait notamment venir à Lyon à l’invitation du collectif Le vent se lève [12] pour parler de Julian Assange, dont il est un des avocats. Ce qui impose de dire deux mots de ce dernier.
Celui-ci est accusé de viol par deux femmes suédoises, et la principale ligne de défense sur le sujet oscille entre présenter cette accusation comme un complot (dans le plus pure style de double victimisation) et dédouaner Assange du crime dont on l’accuse au motif que ce ne serait pas grave eu égard aux actes de bravoure en faveur de la liberté d’expression réalisés par ce dernier.
Le héros de WikiLeaks, c’est comme cela que Branco présente Assange le plus souvent [13]. Pour un avocat qui se prétend de gauche et militant, ce choix de client laisse pourtant dubitatif... Lorsqu’Assange était à sa tête, WikiLeaks pratiquait une transparence à degré variable politiquement très contestable. Quelques éléments empruntés aux camarades de Lignes de crêtes :
“Accusations de viols ; antisémitisme (en 2010 la collaboration avec le négationniste Israel Shamir), l’antisémitisme encore en 2016 avec ces tweets, son rôle dans le climategate (et l’échec du sommet de Copenhague), les erreurs et les failles de protection des sources qui ont conduit à l’arrestation de Manning, le sexisme bien pervers du style « Marine le Pen n’a pas été élue parce que c’est une femme », le refus de se soumettre à la justice pour faire face aux accusations de viols, l’utilisation de WikiLeaks, sa structure et son prestige pour se protéger des accusations de viols (essayant même de vider les comptes de l’organisation pour payer sa caution) ; balancer aux Talibans le nom des Afghans sympathisants ou travaillant avec les US, balancer la correspondance avec nom et adresses d’électrices turques ; jusqu’à la maltraitance de son chat… (...) Dans cet article de The Intercept (journal qu’on pourra difficilement soupçonner d’être anti-wikileaks) on a un aperçu de ce que représente des discussions avec Assange dans un groupe interne. Assange y apparaît antisémite, gavé de masculinisme, fustigeant les « prédatrices membres des clitératis » et « l’industrie de l’accusation hautement profitable » en commentant une photo de l’avocate de son accusatrice, commentant l’appareil génital (masculin) de Chelsea Manning et son chromosome Y, blaguant sur l’acronyme FUBAR (Fucked Beyond All Recognition) au sujet de Hillary Clinton…Bref, Assange est tout sauf un héros de la liberté d’information et franchement un sale type... mais ça, vous ne l’apprendrez pas en écoutant Branco. Après tout, c’est logique, c’est son conseiller juridique.”
Quand Branco se rêve en procureur révolutionnaire
Branco a un égo monstrueux qui, lorsqu’il se mélange avec son imaginaire totalement mortifère, donne des choses franchement flippantes. Dans une vidéo mise en ligne le 28 avril (on vous déconseille de la regarder, ça donne la nausée), il imagine la chute du gouvernement Macron et se rêve en procureur du tribunal révolutionnaire à venir, tel un Fouquier-Tinville contemporain [14].
S’adressant à un public qu’il imagine composé de gilets jaunes, Branco ne rechigne ni sur le lyrisme ni sur les promesses de vengeance. Morceaux choisis.
“Mon intérêt dans tout ça, ce serait d’un jour devenir un de vos procureurs. C’est-à-dire, en votre nom... d’être un de ceux qui permettraient de mettre ces personnes-là en prison (Note des auteu-rice-s : c’est-à-dire le gouvernement et plus généralement l’oligarchie qu’il dénonce — c’est diablement trumpien !). Il faut penser à la création d’un tribunal populaire, un tribunal révolutionnaire, un tribunal républicain. Il faudrait revenir à une forme de démocratie avec des jurys citoyens, tirés au sort, avec un procureur qui soit élu, avec un juge qui n’ait pas le droit de prendre des décisions mais qui soit là pour aider, accompagner les citoyens qui seraient jury. Ce tribunal aurait deux fonctions. D’un côté juger les responsables des malversations et des corruptions dont on parle, des prédations de nos biens, des biens communs. De l’autre les responsables des violences, des mutilations, des éborgnages, des arrestations arbitraires.” [15]
Au passage, il en profite pour réaffirmer ses sympathies avec Étienne Chouard, qu’il verrait bien présider le Conseil constitutionnel [16].
“Il faudra ensuite remplacer le Conseil constitutionnel, s’assurer que ce ne soit plus ces hommes politiques politiques... il faudra le remplacer par quelque chose d’assez simple avec des citoyens tirés au sort et on pourrait proposer à quelqu’un comme Étienne Chouard de prendre la présidence de cette institution, mais sans droit de vote. Pour qu’il fasse ce qu’il fait depuis des années à cette fin, qu’il propose des ateliers constituants, pour aider les citoyens tirés au sort à comprendre la fabrique de la loi, et leur donne la méthode pour le faire.”
Au milieu de ça, Branco répète comme a son habitude qu’il faut discuter avec tout le monde... Il précise aussi que son objectif est avant tout d’éviter que le système étatique ne s’écroule, ce qui, d’un point de vue anarchiste, est un propos strictement anti-révolutionnaire. Et il finit par annoncer qu’il prépare des listes de personnes (membres de l’oligarchie qu’il dénonce) que son tribunal populaire sera chargé de juger. Aux cibles qu’il vise et qui seraient tentées de fuir, il adresse un message menaçant : ce ne sera pas possible. Comment les en empêchera-t-il ? Il ne le dit pas. Mais, pour le dire tout net : ça sent très, très mauvais.
“Je ne suis pas d’accord avec ceux qui veulent faire des chartes des gilets jaunes car on a le droit d’avoir des valeurs différentes. Il y a des gens qui ont des idées très très différentes dans ce mouvement et il ne s’agit pas de prendre la parole de l’ensemble des français. (...) Il y aurait un conseil de transition. Quelles sont les personnes les plus respectables et qui seraient les plus à même pour nous assurer que ces personnes ne seraient pas la pour prendre le pouvoir, que l’État ne s’écroule pas ? Je pense qu’il faut qu’on commence à faire des listes. De la même façon que je commence à faire des listes des personnes qu’il faudrait accuser. De la même façon que je fais des listes de mesures pour s’assurer que l’oligarchie perde le pouvoir très rapidement. (...) En Algérie, les grandes fortunes ont été arrêtées quasiment au moment ou la révolution commençaient et alors qu’elles essayaient de fuir. Moi, je tiens à dire à ces personnes-là qu’elles ne pourront pas fuir.”
Tout ceci est mis en avant pour éviter qu’il y ait un effondrement du système étatique [17]. Branco se faisant ici l’apôtre d’un des sujets majeurs du débat public, le thème de l’effondrement, et se présentant comme le rempart qui l’empêcherait. C’est grotesque, mais révélateur. Branco se révèle comme ce qu’il est : un mégalomane réactionnaire qui ne rêve pas de grand soir mais plutôt de couper des têtes et de prendre le pouvoir. Rappelons lui que Fouquier-Tinville finit, comme ceux qu’il fît condamner, guillotiné sur la place de Grève...
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journaljunkpage · 6 years
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LA MARGE ET LE PATRIMOINE
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Anna Maisonneuve / Sans titre, Madge Gill, 1952  © Création franche.
CRÉATION FRANCHE
Fondé en 1989, sous l’impulsion du maire de Bègles, Noël Mamère, et de Gérard Sendrey, le musée fête ses 30 ans cette année. Pour l’occasion, rencontre avec son directeur, Pascal Rigeade, sur ce phare de l’« art brut et apparentés ». Projets, perspectives et éclairages prospectifs sur l’engouement inédit que suscitent depuis quelques années ces représentations du monde décrétées inéligibles par la norme.
Cette année, le musée de la Création Franche fête ses 30 ans. Cela sonne-t-il comme une année particulière ?
Effectivement, et cela à plusieurs égards. L’un des axes forts, c’est le devenir du musée avec les travaux qui sont susceptibles d’être engagés conjointement par Bordeaux Métropole et la Ville de Bègles. Depuis le 1er janvier 2017, Bordeaux Métropole est devenue propriétaire des murs et la Ville conserve la charge du fonctionnement. Vous connaissez le bâtiment, il a besoin d’être amélioré. Nous travaillons avec l’administration de la Métropole sur plusieurs scénarii. Il y en a six, mais pour résumer, je vais en aborder deux. L’un consiste simplement dans la mise aux normes du bâtiment en travaillant sur certains accès. Et puis, il y a un scénario vers lequel nous désirerions tous tendre, qui est celui d’un agrandissement plus conséquent. Grosso modo, il permettrait au musée de passer de 600 m², réserves comprises, à 2 000 m².
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Pascal Rigeade - D.R
Quand le choix sera-t-il opéré ?
La décision va être prise fin mars, au plus tard à la fin du premier semestre. Pour que les travaux soient engagés, il y a nécessité d’une concomitance entre les élus métropolitains et ceux de la ville. C’est un axe de travail fort, puisque, bien évidemment, si la décision est prise d’aller vers un projet plus conséquent, cela aura une incidence sur le fonctionnement du musée… dans un futur proche en 2020 et plus éloigné quand les travaux seront terminés. Ce qui serait l’affaire de deux ans.
Le musée serait alors fermé pendant la durée des travaux ?
Oui, avec la volonté et le désir de continuer à vivre mais par des expositions hors les murs.
Vous évoquiez un second axe. Quel est-il ?
La labellisation « Musée de France ». Nous sommes en relation avec la Drac et plus particulièrement Monsieur Pintat, avec lequel nous travaillons à un projet scientifique et culturel que nous devons remettre fin juin, si le calendrier est conforme pour un examen en novembre et une décision en 2020 pour obtenir cette appellation.
Que procure cet agrément ?
C’est important. D’abord, parce qu’il n’y a pas tant de musées à Bordeaux qui jouissent de cette appellation. Et puis aussi, parce qu’elle permet d’engager un travail avec le ministère de la Culture qui peut nous épauler à la fois sur l’investissement mais aussi sur des projets très précis. Le musée est ouvert 7 jours sur 7 et 360 jours de l’année. Nous sommes quatre, c’est un effectif qui n’est pas du tout habituel pour un musée. Cela donnerait un soutien certes ponctuel mais spécifique sur certains projets que nous avons engagés comme celui de la numérisation et d’autres à venir.
En France, quelles sont les autres institutions dédiées à l’art brut qui bénéficient de l’appellation « Musée de France » ?
Il n’y en a qu’une : le LaM, à Villeneuve-d’Ascq. Mais il s’agit aussi d’un musée d’art moderne et d’art contemporain. En revanche, sa collection d’art brut est remarquable. Je bombe un peu le torse quand je dis qu’on est le seul musée d’art brut et apparentés, mais c’est la réalité. Aujourd’hui, c’est le seul musée public dédié exclusivement à cette forme d’art. Si on veut dresser un panorama, on peut faire mention de ce lieu privé qui a ouvert ses portes il y a deux ans à Montpellier [L’Atelier Musée, NDLR] et qui n’est pas inintéressant. Il y a aussi La Fabuloserie, à Dicy, dans l’Yonne, un espace historique inauguré en 1983 et aménagé par Alain Bourbonnais pour accueillir sa collection d’art hors les normes.
Combien y a-t-il de pièces dans le fonds du musée de Bègles ?
On approche les 20 000 oeuvres. On a des auteurs comme on en trouve à Lausanne, des artistes bruts reconnus et établis comme Madge Gill, Pépé Vignes, Dwight Mackintosh, Nedjar Michel, André Robillard, mais pas que. C’est une collection internationale. Elle s’enrichit par des acquisitions mais aussi par des donations. On reçoit énormément de propositions, mais on en refuse aussi. Le fonds est amené encore à s’enrichir de façon importante dans les années à venir. Il y a deux raisons à ça. L’art brut est un domaine dans lequel il y a beaucoup de créateurs et des créateurs qui sont vraiment prolifiques. On arrive à un moment où il y a toute une génération d’auteurs très vieillissants dont les familles ou les tuteurs se préoccupent du devenir de leur travail. Il y a aussi des collectionneurs comme Claude Massé qui a fait don de son ensemble exceptionnel au musée. Massé est décédé il y a deux ans. Il habitait Perpignan. Le week-end, il arpentait la campagne avec sa femme à la recherche d’auteurs d’art brut. Quand il en rencontrait, il prenait des photos, discutait, échangeait et rédigeait des notules qu’il envoyait ensuite à Dubuffet avec des images. Dubuffet lui répondait et faisait un commentaire. En fonction de ce retour, Massé validait ou non sa rencontre. Sa collection d’art « autre » s’est montée comme ça.
Pour revenir à l’anniversaire, 30 ans, c’est l’occasion de mettre en perspective l’existence de cet endroit…
Et de remonter un peu à la source ! Si on fait la soustraction, on remonte à 1989. À cette époque, peu de lieux s’attachaient à cette forme de création et peu de personnes s’y intéressaient. Depuis, le paysage a singulièrement été bouleversé. « Bouleversé », c’est peut-être un peu fort… quoi que… Je dirais qu’il y a une date clef. Précisément, l’inauguration, en 2010, du LaM et de son aile consacrée à l’art brut. Cela a donné une visibilité inédite à l’art brut. Cette visibilité a eu pour effet d’intéresser les médias qui ont intégré dans leurs curiosités et leurs sujets un nouveau champ d’investigation qui était l’art brut. Mais ce rayonnement a aussi touché le marché, qui, évidemment, se jette sur tout ce qui est susceptible d’élargir sa gamme de produits. Parce que le marché de l’art c’est ça : une gamme de produits qu’il faut constamment enrichir… comme n’importe quel marché de biens de consommation. Et l’art est un marché de biens de consommation et de spéculation. L’art brut a un peu régénéré ce marché qui s’essoufflait. À mon sens, on est en train de vivre un changement de paradigme fort. Pour reprendre l’expression de Malraux : « Qui est-ce qui a le regard critique aujourd’hui ? » Qui décide de ce qui est de l’art brut ou pas ? Cette question se pose avec d’autant plus d’acuité que le marché s’en est emparé. Pour revenir à Bègles, ce qu’il s’est passé aussi depuis 30 ans, c’est que la collection constituée par Gérard Sendrey depuis 1989, et que j’ai continuée avec lui depuis 2010, est devenue patrimoniale.
C’est-à-dire ?
Sendrey s’est contenté d’accumuler. Je le dis sans dépréciation et parce que c’est le terme le plus approprié. Il n’y avait aucune gestion de la collection, simplement un inventaire. On savait ce qui entrait, mais c’est à peu près tout. Il n’y avait pas de travail de conservation et pas réellement de travail de mise en valeur, parce que Gérard Sendrey avait une philosophie qu’il a, je pense, gardée, c’est qu’une oeuvre d’art : ça naît, ça vie, ça meurt. Aujourd’hui, les choses ont changé. Les collections d’art brut sont devenues des collections patrimoniales. L’une des premières choses à laquelle je me suis attaché quand j’ai pris mes fonctions complètes de directeur, c’est de professionnaliser l’équipe. Celle en place n’avait pas les compétences nécessaires pour travailler la collection comme elle devait l’être et comme, à mon sens, elle doit l’être. Aujourd’hui, avec une régisseuse conservatrice des collections très pointue, il y a un gros travail qui a été fait. Cela nous aide beaucoup dans l’usage que l’on peut faire de la collection. Pareillement pour la médiation. Nous accompagnons les enseignants dans la préparation de leurs séances éducatives. Nous avons mis en place des outils simples comme ces petits carnets qui fonctionnent très bien. Il y a aussi un programme de rencontres, baptisé « Le Grand Partage de la Création Franche », et d’autres initiatives comme cette bande-son collaborative sur la plateforme Deezer en écho à l’exposition thématique « All I need is love ».
Prônez-vous les projets hybrides ?
Je crois beaucoup aux croisements interdisciplinaires, car c’est aussi une façon de sensibiliser un public qui spontanément ne s’intéresse pas nécessairement aux arts plastiques et qui a, à l’égard des musées, une position de défiance. Or, ma position personnelle, c’est qu’on doit aller au musée comme on va au stade ou au cinéma. Seul, entre amis ou en famille, mais avec la même liberté. Nous avons ce souci-là à la Création Franche. Ce travail, nous allons le poursuivre et, d’ailleurs, dans le projet d’agrandissement du musée, nous avons intégré des lieux de vie, comme un café et un espace de documentation. Cette préoccupation-là nourrit la programmation anniversaire des 30 ans avec des rencontres et des invitations qui sortent un peu de l’ordinaire comme deux séances de love coaching pour la Saint-Valentin en partenariat avec une agence matrimoniale, des séances de méditation pleine conscience, un blind test, une projection de film, des performances musicales et d’autres événements qui accompagneront les expositions présentées.
www.musee-creationfranche.com
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Hier je me fesait bien bien chier, du coup j'ai fais mon expert en politique et je suis allez matter encore une chiée de vidéos sur le net, lire des articles et tout et tout.
Je sais pas si vous en avez entendu parler, de ce petit comique d'administrateur de l'inter-LGBT qui est passé sur le plateau télé d'Arrêt sur images. Et la séquence du "Je ne suis pas un homme" m'a fait rire autant qu'elle ma consterné.
Donc j'avais envie de réagir sur çà, surtout sur Tumblr qui est bien rempli de membres de la communauté LGBT et pour une fois on va rester sérieux, parce que les insultes vénères tout ça c'est bien rigolo mais ça rend pas crédible et la j'essaie de l'être. Avant de rentrer dans le vif, sachez quand même que je ne suis pas homophobe ou transphobe ou quoique ce soit. Je souhaite sincèrement que chacun puisse vivre heureux et être bien dans sa peau malgré ses différences. Je pense aussi (sans dire ouais les LGBT vous êtes cinglés) que ça doit être difficile de vivre en tant que trans ou personne qui ne s'identifie pas à son sexe biologique, et venez pas me dire le contraire, quand on observe le taux de suicide juste chez les transsexuels par exemple (qui est foutrement énorme et ça fait chier hein) on ne peut que se dire que c'est des personnes mal dans leur peau non ? (Remarque tas bien quelques hypocrites qui te diront que non, c'est à cause du systeme qui est méchant avec eux, et puais cest pas faux, mais c'est pas que ça fait pas prendre les gens pour des cons hein)
Donc pour en revenir à ce petit guignol dont je parlais au debu5, le mec sur le plateau on l'appelle "Monsieur" et il se sens vexé, je répète le mec arrive, avec sa barbe, et te dit "Non je ne suis pas un homme" soit, après tout on est dans un pays libre non ? Mais alors le présentateur lui demande donc comment il se définit et le mec lui répond "non binaire" comm3 si c'était une réponse correcte et crédible, on lui demande comment il se définit, homme ou femme, et lui il répond avec ni l'un ni l'autre... Alors ok ni homme ni femme mais quoi alors ? J'aimerai vous fzire comprendre le ridicule de cette réponse, c'est xomme un gosse à qui on demande tu veux vanille ou chocolat, et que le gosse te dit ni l'un ni l'autre, et quand tu lui demandes quel parfum il veut il te redit ni l'un ni l'autre. Mais quelle merveilleuse façon de faire avancer les choses.
Franchement moi je comprends carrément qu'un homme ou une femme puisse se sentir femme ou homme, pour moi qui suis un peu sexiste (oui oui, si tu penses que les hommes et les femmes sont différents aujourd'hui t'es sexiste mdr) je pense qu'il y a quand même des trucs (et des trucs positifs hein) qui sont propre au sexe biologique. Genre des qualités féminines et des qualités masculines (même les féministes sont d'accord la dessus avec leur connerie de parité 50/50), ce qui n'empêche pas un homme d'avoir des qualités féminines ou une femme d'avoir des qualités masculines. Le problème pour moi c'est tout le reste à côté, la théorie queer c'était pas si con à la base, on ne nait pas homme ou femme on le devient. Quon devienne homme ou femme c'est normal, c'est un peu ça grandir, se construire, mais que dire alors de ceux qui ne se sentent ni homme ni femme, vous vous sentez quoi ? Chèvre ? Table basse ? Pétrolier ?
Mais même ça dans le fond je m'en cogne, on est libre bordel ça j'y tiens. Le truc qui me ferai presque regretter le goulag (humour hein) c'est que ces gens essaient d'imposer ça comme une nouvelle norme. Et les conséquences de ça sont désastreuses. Quand je vois que des parents dans le délire LGBT en sont à faire choisir leur genre à des gamins de même pas 10 ans (https://youtu.be/pjKBnFtmKKA) j'ai envie de gerber et de leur retirer leurs gosses au passage, faut être d'une mauvaise foi consternante pour croire qu'à cet âge là on est capable de prendre des décisions avec du recul, décisions qui impacteront sa vie future. Même à 20 piges on a pas encore beaucoup de recul sur la vie hein (dit merci à ton cortex préfrontal un peu long au développement). Alors quand je vois ce genre de discours relayé sur les médias, qui de fil en aiguille devient une mode pour majoritairement des jeunes, parfois mineur, ça me fait flipper vraiment. J'arrive même pas à imaginer les conséquences que ça aura dans la futur.
L'autre truc qui me gonfle avec le tocard à lunette c'est quand il dit qu'il n'est pas blanc. Bitch please regarde toi dans un miroir, tu dis que t'es pas blanc que t'es à moitié libanais. D'où est ce que tu te permets de dire que couleur de peau (physique) correspond à l'origine (culture) ? Si tu penses comme ça que dire par exemple des kabyles du Maghreb ? C'est des blancs ou pas ? A l'inverse que dire des immigrés installés et intégrés en France depuis plusieurs génération (petit coucou à tout mes polaks, mes toss, mes ritals et mes rebeus avec qui j'ai grandit, désolé y avait pas de black dans mon bled), c'est pas des Français pour toi ?
On a avec ce genre de discours, des connards qui cassent les couilles à propos de leur identité, des gens qui se crispent quand tu les appelles Monsieur, alors que c'est les premier à renier leur identité. Mon cher petit Arnaud c'est pas parcequ'il y a Fawas comme deuxième nom de famille sur ta carte d'identité que ça te rend moins blanc que moi.
Et en plus de ça (et la on regroupe tous les tarés SJW de l'extrême gauche) j'ai la curieuse impression que pour ces gens là tout les maux du monde sont de la faute des hommes blancs, ça vous rappelle pas un petit moustachu qui disait la même à propos des juifs ? (Petit point Godwin OKLM)
Enfin bref, pour conclure je vous dirait simplement que j'ai un gros côté fleur bleu qui me rend un peu tristounet quand je vois des gens malheureux, et pour moi s'enfoncer toujours plus loin dans le délire LGBTABCDXYZ12345*#&$&# ne fera que renforcer les problèmes identitaires de ces personnes. J'aimerai vraiment vous aider, et pas dans le sens "redeviens hétéro cis tu verras ça ira mieux", car si t'es comme si ou comme ça pour moi c'est pas grave, chacun ses différences, et je souhaiterai que tu vives le plus heureux possible malgré tout. Mais pour moi, les gens qui s'écartent de la norme hétéro cis tout ça, cultivent des différences négatives qui ne feront que vous rendre la vie plus difficile.
Après je me trompe sûrement, il y a sûrement un tas de gays, lesbiennes, bis, trans, qui sont heureux dans leur vie et bien dans leur peau, et c'est vraiment tout ce que je vous souhaite, mais faite pas croire aux gens que c'est une majorité. Ne forcez pas les gens à adhérer à des concepts sous le prétexte de la tolérance.
PS : Je met pas tout le monde dans le même sac hein, et si t'es LGBT et que tu veux réagir vas-y les commentaires c'est fait pour ça, tu sais moi j'ai besoin de ton avis pour construire le mien hein, ça sera un plaisir de te lire, par contre si tu met du sel dans tes propos, à base de condescendance et tout l'arsenal de la mauvaise foi, je te garanti que tes gouttes de sueur elles feront 1 litre quand c'est moi qui répondrai.
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mon1tv23 · 3 years
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Chat gratuit en ligne avec des médiums de naissance
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L’univers internet est un pôle d’énergie en plus d’un croisement de partage et de trouvailles à dimension remarquable. C’est pourquoi, les gens qui viennent s’entretenir avec les voyants ont un air de confort qui efface le sens de l’éloignement et préfère le chat gratuit en ligne. On se demande si c’est cohérent : la distance et la proximité. Mais dans le monde de l’art divinatoire en ligne, tout peut sérieusement se faire et même la consultation de voyance.
Un schématique du chat gratuit en ligne
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On restera à un ou deux tirets pour revenir à l’historique de la voyance : elle ne date pas d’aujourd’hui, mais garde encore son authenticité, pratiquée par les anciens afin de bien gérer la nation et la société, elle a trouvé sa place et beaucoup de gens la font confiance. Un procédé qui a débuté par la séance en face à face et qui a connu une transformation extraordinaire pour arriver aux offres étendues et de loin. Dès lors, les moyens de communication avec le voyant ne nécessitent plus sa présence physique car internet permet de passer pour l’intermédiaire facile et rapide. Pour revenir à l’art de divination, les spécialistes du domaine ont su apporter ce changement aux faveurs de leurs clients et présentent différentes système : chat gratuit en ligne, voyance par téléphone, consultation via skype ou email. Tout cela avec une proposition moyenne de dix minutes gratuite d’échange. Rapide, la voyance gratuite par tchat en ligne permet d'avoir des réponses claires
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Important que délicat, le sujet en rapport avec le travail, les affaires et l’argent est brûlant, dans un sens où les voyants s’occupent particulièrement, dans la majorité de leurs consultations, ces thèmes. Aider les gens à savoir discerner l’opportunité pour procéder au placement d’argent ou à un financement de projet, puis la saisir au moment pic, c’est ce que les voyants peuvent réaliser. Rien qu’en choisissant le tchat voyance gratuit en ligne, les personnes qui souhaitent en savoir davantage sont invitées à passer sur les sites et les cabinets spécialisés. Se faire de l’argent devient rude et chacun le sait, c’est pourquoi, nombreuses sont les ménages qui ne parviennent plus à joindre les deux bouts. C’est à partir de là que les soucis apparaissent. Les occasions sont à découvrir et à empoigner, mais faire des faux-pas sont éviter, c’est à dire que les moments propices à la réussite financière et les périodes où la mise de fonds n’est pas garantie sont perçus par des bons voyants et médiums. Heureusement qu’ils ont la capacité d’éclairer ce propos. Pour se rassurer, ils sont joignables par chat gratuit en ligne. La voyance gratuite immédiate, astrologie et personnalité Par les observations des praticiens, les individus inclus aux signes cancer et vierge sont des hommes et des femmes à occuper des places importantes et à diriger dans les sociétés. Il est prouvé donc qu’il y a de réelle liaison entre l’astrologie et le choix de la profession. Les astrologues, qui peuvent aider à prendre des décisions, à mettre le projecteur sur l’avenir, reçoivent les clients par chat gratuit en ligne et faire découvrir une voie qui leur appartient : négociation, gain d’argent, investissement, etc. https://www.tchatvoyancegratuit.com/chat-gratuit-ligne-mediums-de-naissance/ via Blogger http://voyancegratuiteimmediateenligne.blogspot.com/2021/09/chat-gratuit-en-ligne-avec-des-mediums.html
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lelivredecoco · 3 years
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CHAPITRE SEPT
[Après cette dispute, je l’ai quitté mais je suis revenue. J’ai vite compris qu’on ne pouvait pas sortir d’une relation comme ça, qu’il me fallait un plan. Je suis restée cinq mois de plus avec lui. Mais ce jour là nous a changé tous les deux, car nous n’étions plus seuls. Désormais il y avait lui, moi et mon déclic. Lui, il n’a plus jamais été violent physiquement, il a comme fait un retour en arrière. Il a vu que je n’ai plus jamais été la même, que je n’étais plus isolée. Je le voyais différemment, et il le ressentait. Alors il recommença son processus de contrôle mentale sur moi, mais c’était trop tard et il ne devait pas s’en rendre compte. J’avais mon antidote, je devais juste réfléchir à comment m’en servir.]
CF Chapitre 4
Le déclic! Il y a toujours ce déclic avant la décision de partir. Un jour arrive et on dit stop. Stop! Je ne veux plus vivre cette vie. Oui mais après? Après il faut garder précieusement cette force venue d’ailleurs, et l’utiliser pour se protéger, pour s’évader.
J’ai fini par me libérer de mes chaines, le jour où il a touché ce qu’il ne fallait pas. Je sais après tout ce que je viens d’écrire vous devez vous demander qu’est ce qui a bien pu me réveiller et me sortir de cet enfer. Tout simplement, c’est ce fameux jour où il m’a craché au visage. Ironiquement, je pourrais dire qu’il m’a enlevé le voile que j’avais devant les yeux par cet acte. Je ne mettais jamais sentie aussi humiliée de ma vie, et par cet humiliation ma fierté est revenue. Ma fierté, c’est elle qui m’a réveillée, elle avait disparu depuis longtemps. Puis un jour, comme ça, elle est revenue et m’a dit « Cindy, réveille toi! ». Je ne comprends pas pourquoi je n’ai jamais eu ce déclic avant, je ne sais pas pourquoi de me faire frapper me parait moins grave que de me faire cracher dessus, à cette époque là. Peut être parce que c’était inhabituel, peut être que c’était la chose de trop, peut être que c’est l’accumulation de tout qui m’a fait réagir. En tout cas, j’ai changé à partir de ce jour précis. Ce fameux jour de juin j’ai commencé à penser à un plan de rupture.  Durant trois mois, je planifiais le moindre détails de mon évasion. Dans ma tête bien évidement, aucune preuve, aucune phrase ne devait laissait penser que je partais. J’avais mis un plan, qui n’a pas marché donc j’ai du songer à un autre plan. Au total, j’ai construit trois plans de rupture.
*
« {…} Je l’ai quitté, malgré sa détresse. J’ai réussi à ne pas retomber dans ses bras. »
CF Chapitre 6
Plan A
En juillet, je suis retournée dans ma vie natale, lui et moi étions ensemble encore mais j’évitais de le voir. J’espérais qu’en prenant mes distances, il allait tout simplement disparaître de ma vie de lui même. On a passé un été éloigné l’un de l’autre, puis j’ai dû retourner chez moi en septembre pour la rentrée. Je ne savais pas qu’il avait l’intention de revenir vivre chez moi, mais avant mon départ il est venu me supplier de nous donner une dernière chance. J’ai craqué, je lui ai dit de revenir mais qu’il fallait qu’il change. Je ne pouvais pas vivre comme ça, c’est la première fois que je lui ai avoué que j’avais peur de lui. J’avais peur d’être moi même, de parler, d’avoir un avis différent du sien, j’avais peur de ses coups simplement. Son discours était totalement différent des autres fois où il est venu s’excuser. J’ai compris qu’il ne me laisserai pas partir aussi facilement, j’ai accepté toutes ces conditions, et c’est à partir de fin août que j’ai commencé à organiser mon autre évasion, mon plan B.
Mon déclic et moi savions que nous allions le quitter, je devais juste trouver une manière de le faire. J’avais peur de sa réaction, il n’arrêtait pas de me dire que si il ne pouvait pas m’avoir, personne ne m’aurait. J’ignorais si c’était une menace, mais je préférai ne pas savoir.
*
Pour les victimes, et l’entourage des victimes, il faut savoir que le jour de ce fameux déclic représente uniquement le début du chemin vers la rupture définitive. Lorsque les victimes émettent la volonté de partir, c’est le moment où elles se mettent le plus en danger. Face à la situation qui leur échappe, nos prédateurs peuvent se retrouver avec la seule volonté de vouloir nous tuer. 
Ne prenez pas peur, ne faîtes pas machine arrière. Il faut partir oui, mais il faut bien partir. Pensez à tout, et surtout protégez vous. Les organismes dédiées aux femmes victimes de violences conjugales savent très bien vous dirigez durant cette phase.
Je ne parlerai pas plus à ce sujet, je ne suis pas une professionnelle. Je peux uniquement vous avertir, ayant vécu cette phase, je sais qu’elle est la plus critique. Mais vous êtes désormais consciente que vous êtes forte et courageuse. Alors rien ne pourra vous arrêtez!
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