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#ni le ciel ni la terre
nuooage · 3 months
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glidingsilvery · 1 month
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Strasbourg European Fantastic Film Festival - Ni le ciel, ni la terre (2015)
(Festival Européen du Film Fantastique de Strasbourg/fb)
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callme-darling · 3 months
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just finished watching ni le ciel ni la terre (neither heaven nor earth) and who was gonna tell me that HE LOOKED SO FINE HERE ????
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maybe i just have a thing for a man in uniform😮‍💨 (i definitely do, it’s becoming a real issue)
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icariebzh · 1 month
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 « Deir al-Balah, Gaza, 11 mars 2024, Chère Michelle, Ton nom est la seule chose que je connais de toi pour l’instant. Moi, je m’appelle Tala. Jamais je n’ai imaginé parler un jour à une Israélienne. Encore moins faire ta connaissance alors qu’une guerre est en cours contre mon peuple. Lorsqu’on m’a proposé de t’écrire une lettre, je me suis sentie mal sur le moment, effrayée par l’idée de coopérer inconsciemment avec l’ennemi et de trahir les miens. J’ai peur que cette conversation me mette en danger ainsi que ma famille.  Mais j’ai quand même décidé de t’écrire. D’abord, pour te raconter ce que je vis depuis six mois maintenant. Et surtout pour honorer mon ami Yousif Dawas, tué le 14 octobre par une bombe israélienne. Il n’avait que 20 ans et rêvait de devenir thérapeute. C’était mon camarade d’université. Nous nous retrouvions régulièrement devant l’hôpital Al-Shifa pour aller ensemble à l’université.  
Je suis née à Gaza City il y a vingt ans. Je n’ai jamais quitté l’enclave, qui est une vraie prison à ciel ouvert, tu sais. A l’université, j’étudie le droit. Pendant mon temps libre, j’écris. Les gens disent de moi que je suis un vrai rat de bibliothèque. Avant la guerre, je travaillais du matin jusqu’au soir. Puis, une fois rentréechez moi, j’adorais dévorer un énième livre de ma bibliothèque tout en buvant du thé vert, ma boisson préférée. Je pourrais te parler des heures de mon université. Elle est si belle : on y entend le chant des oiseaux, le bruissement des arbres, on y respire l’air frais et on y trouve des espaces agréables où se reposer. Maintenant, il faudrait que j’écrive ces mots au passé. Car il n’en reste qu’un tas de ruines. Quant à mon diplôme, que j’étais censée obtenir l’an prochain, je ne sais pas quand je pourrai le décrocher.
Désormais, je suis réfugiée à Deir al-Balah, après avoir fui le nord de Gaza, en passant par Khan Younès, où je suis restée quarante jours sans mes parents et mes petites sœurs, qui étaient restés dans le Nord pour garder notre maison. Ils ont fini par partir eux aussi, et on s’est retrouvés en décembre. Nous avons la chance d’avoir trouvé un abri, un toit, des murs. Même s’il me paraît toujours étrange d’appeler ça un abri, étant donné que nous ne sommes protégés ni des bombes ni d’une famine ou d’une épidémie. 
Ce n’est pas courant de parler avec une Israélienne comme toi, Michelle. Personne n’est ami avec des Israéliens ici. D’ailleurs, je ne connais pas grand-chose de votre culture, de vos traditions. A Gaza, on est élevés pour vous haïr. Vous n’êtes rien d’autre que des voleurs de maisons, des auteurs de massacres innombrables qui visent à nous expulser de force ou nous exterminer.
Mais, dans ma famille, on pense qu’il est impossible de tout résoudre par la force. Je partage ce point de vue. Je crois qu’apprendre à connaître les personnes qui revendiquent leur droit à cette terre peut servir notre cause. Et toi, qu’en penses-tu ? Pourquoi as-tu accepté d’entamer cette conversation avec moi ?
Malgré notre adversité, je reste ouverte d’esprit et curieuse d’écouter et de comprendre ton opinion. Peut-être que nous ne pensons pas si différemment finalement, et que nous avons même des choses en commun. Où habites-tu ? Etudies-tu ? Connais-tu des Palestiniens ? 
Ecrire cette lettre me demande un effort colossal. Ces derniers jours, j’ai été incapable de m’exprimer correctement. J’aimerais partager ce que je vis. Ça pourrait me soulager, me faire sortir un peu du chagrin. Je n’ai plus de projet, plus de vie depuis le 7 octobre. Je commence même à me désintéresser de mes activités favorites comme la broderie palestinienne. Mes amis sont morts ou ont fui. Tous sont partis sans dire au revoir. Beaucoup de Palestiniens meurent de malnutrition, des femmes, des nourrissons. Imagines-tu que des enfants font la queue pour remplir une gamelle de soupe ? Nous avons du mal à trouver des légumes, tout est cher ou inexistant. Je déteste voir les rues inondées d’ordures et d’eau sale, les écoles et universités bombardées ou fermées. Je suis fatiguée de sentir la fumée de notre four en argile qui s’incruste dans tous nos vêtements. Et de devoir me déplacer en âne ou en charrette. La ville où j’ai grandi a été ravagée. Mes souvenirs ont disparu. Ma bibliothèque aussi. J’ai vu une photo de ma rue à Gaza City, elle est méconnaissable. C’est devenue une ville fantôme. Michelle, que fais-tu pendant que mon peuple meurt sous les bombes ? Est-ce que ça te fait de la peine ?
Notre situation est indescriptible. Nous avons perdu toute forme de vie sensée. Nous installons des tentes sur les ruines de maisons détruites. Très peu de centres de santé peuvent aider les femmes enceintes. Le taux de fausses couches a augmenté, tout comme les accouchements précoces en raison des bombardements violents. Je hais de voir comment la vie est en train de quitter nos corps. Soutiens-tu cette agression ? Pourquoi rien ne marche dès qu’il s’agit du sort de la Palestine ? Quelle offense avons-nous commise, nous Gazaouis, pour vivre de telles horreurs ? 
Michelle, je me demande si tu as déjà questionné la légitimité de ton Etat, ses lois ou ses actions. Personne ne se soucie de la discrimination que nous subissons depuis cent ans. Et le monde est aveugle face à l’apartheid que nous vivons. Comment l’Etat d’Israël peut-il se qualifier d’Etat démocratique ? Crois-tu que nous pourrons un jour vivre en paix ?
Je suis sûre que tu es, comme tous les êtres humains, dotée de sentiments. Tu ressens l’amour, la haine, la colère, la compassion. S’il te plaît, prends pitié de nous. Dis à ton peuple de cesser de nous priver de notre humanité. Notre destin, c’est nous qui devons le choisir.
Respectueusement, Tala » 
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 « Zoran, centre d’Israël, 25 mars 2024, Chère Tala, Je te remercie pour ta lettre. Bien que je n’habite qu’à quelques kilomètres de Gaza, je n’ai jamais parlé à quelqu’un de là-bas. Premièrement, je souhaiterais te dire que je suis désolée de ce que tu vis et t’exprimer mes plus sincères condoléances pour la perte de ton ami Yousif Dawas. Que sa mémoire soit honorée.
 Permets-moi tout d’abord de me présenter. J’ai 24 ans et, comme toi, je suis étudiante en droit. Je m’intéresse au droit pénal et au droit international. J’aime également faire du bénévolat. Avant la guerre, j’aidais les habitants de ma ville qui avaient besoin d’une assistance pour trouver un logement ou obtenir une aide financière de la part de l’Etat. Désormais, ma ville, Sdérot, comme toute la région limitrophe de Gaza, s’est vidée de ses habitants. 
 J’ai quitté ma maison depuis l’attaque du 7 octobre. Depuis, je suis hébergée par la famille de mon petit ami à Zoran, dans le centre d’Israël. C’est plus calme ici, contrairement à ce qui se passe dans le nord ou le sud du pays. Ma maison me manque beaucoup. Je crains que les missiles lancés quotidiennement de Gaza sur le sud d’Israël détruisent tout ce que j’ai. Mon université est fermée, mais nous pouvons suivre nos cours à distance, en visio. 
Je suis née et j’ai grandi à Jérusalem. J’étais scolarisée à l’école “Hand in Hand” [“main dans la main”], où la moitié des élèves sont des Israéliens juifs et l’autre moitié des Palestiniens citoyens d’Israël ou résidents de Jérusalem-Est. Oui, je connais donc des Palestiniens. J’ai fréquenté cet établissement jusqu’à la fin des études secondaires. C’est le seul lycée mixte en Israël où enfants juifs et palestiniens étudient ensemble.
Mon éducation était donc très différente des autres enfants de Jérusalem. Je parlais quotidiennement à des Palestiniens, des Arabes. Les mêmes que la société nous apprend à haïr. Je me souviens que des enfants de mon quartier ne voulaient pas me fréquenter, m’affirmaient que j’étais devenue amie avec des Arabes qui, une fois adultes, viendraient me tuer. Lorsque j’avais 14 ans, des suprémacistes israéliens ont même mis le feu à mon école. Ces années ont fait évoluer ma vision de la société israélienne.
Le 7 octobre au matin, j’ai appris que des terroristes palestiniens s’étaient infiltrés en Israël. Avec mon petit ami, nous nous sommes précipités dans notre abri antimissiles. Nous y sommes restés enfermés pendant près de deux jours, sans électricité ni réseau téléphonique. Nous entendions des coups de feu et des roquettes à l’extérieur, sans pouvoir ni voir ni comprendre ce qui se passait. Le père et la sœur de mon petit ami sont finalement venus nous chercher et nous ont mis en sécurité, dans le centre d’Israël. Quand je suis sortie de chez moi, j’ai vu des corps sur le sol. J’étais horrifiée. As-tu entendu parler de ce qui s’est passé en Israël ce jour-là ? Qu’as-tu ressenti ? 
Des Israéliens ont terriblement souffert ce jour-là. Nous n’en sommes toujours pas remis. Des familles ont été brutalement tuées, kidnappées. Et il y a encore des otages israéliens à Gaza dont on ne connaît pas l’état. Je connais personnellement l’un d’entre eux et je prie tous les jours pour qu’il revienne sain et sauf [130 personnes – dont 34 seraient mortes – sont encore détenues à Gaza, selon les autorités israéliennes]. Dans mon quartier, les premières victimes des massacres du 7 octobre sont un groupe de personnes âgées d’une maison de retraite. Près de chez moi [au kibboutz Be’eri], Vivian Silver, qui était pourtant une militante pacifiste de longue date, a été tuée. Peux-tu me dire ce que les habitants de Gaza pensent de ces victimes innocentes, prises dans une guerre qu’elles n’ont jamais voulue ? Je ne comprends pas que des personnes utilisent les actions et les décisions du gouvernement israélien pour justifier la violence à l’égard des civils. Ce mode d’action ne peut être une réponse à l’occupation. Si je comprends la nécessité de la résistance palestinienne, j’estime qu’elle ne doit pas viser des innocents.
Il est aussi vrai que de nombreuses personnes en Israël sont, depuis le 7 octobre, incapables de voir au-delà de leur propre douleur et de comprendre ce qui se passe à Gaza. Il leur est difficile d’éprouver de la compassion pour les habitants de Gaza, surtout après avoir vu des vidéos dans lesquelles des Palestiniens célébraient l’attaque du 7 octobre. 
Moi, je ne crois pas que nous soyons ennemis. Je m’opposerai toujours à la violence et à la cruauté, quels qu’en soient les auteurs. Les innombrables atrocités commises par Israël contre les Palestiniens au fil des années, de même que la violence subie par les Israéliens, sont également condamnables. La violence ne fait qu’engendrer plus de violence. La guerre menée actuellement par l’armée israélienne nous le prouve. Serais-tu d’accord pour dire qu’il existe de meilleurs moyens pour obtenir justice ? Y a-t-il encore des personnes à Gaza qui croient en une solution pacifique ?
Tala, tu m’as demandé si j’avais déjà remis en question la légitimité de mon pays. Tu sais, mon peuple, le peuple juif, a une longue histoire de persécution à travers le monde. Que ce soit les ancêtres de mon petit ami en Pologne ou les parents de ma mère au Maroc, ils ont été persécutés parce qu’ils étaient juifs. Cette histoire ne justifie en rien les souffrances des Palestiniens ou la Nakba [“catastrophe” en arabe, désignant l’exode en 1948, à la création de l’Etat d’Israël, de 700 000 Palestiniens, contraints de fuir des massacres ou expulsés par les nouvelles autorités]. Mais il est important pour moi de te rappeler le désir profond et l’urgence qu’il y a eu pour nous, Juifs, d’obtenir un Etat en Terre sainte. 
Toutefois, il m’est arrivé de remettre en question la politique et les lois de mon pays. Quand j’avais 14 ans, j’ai rencontré un groupe d’hommes druzes qui refusaient de servir dans les forces de défense israéliennes, alors qu’ils ont l’obligation de le faire. Ces druzes se sentaient Palestiniens et avaient le sentiment qu’Israël tentait de les assimiler pour les affaiblir et les séparer des autres Arabes israéliens. Ça m’a fait réfléchir. Personnellement, j’ai eu la chance d’être exemptée de service militaire pour raison médicale, mais mon petit ami, qui a refusé de servir, a passé six mois dans une prison militaire israélienne.
Nous sommes une minorité en Israël à questionner la guerre actuelle. Les gens ont peur de s’exprimer. Beaucoup ont été arrêtés pour avoir manifesté ces derniers mois. Parfois, j’ai l’impression que la meilleure chose à faire serait de partir, d’aller quelque part où des horreurs ne sont pas commises en mon nom. Mais partir, ce serait égoïste. Je ne peux pas abandonner mon peuple qui souffre. Je m’inquiète de ce qu’Israël deviendra si toutes les personnes qui se battent pour la paix partent. Parfois, j’ai l’impression que nous sommes si peu nombreux que personne ne remarquerait notre absence.
Et puis, j’aime cette terre. Ma famille a vécu en Palestine parmi des musulmans et d’autres juifs pendant de nombreuses générations avant la création de l’Etat d’Israël. J’espère que nous pourrons un jour être tous égaux et libres. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussée à étudier le droit international : ne plus être impuissante face à l’injustice. 
Tu m’as dit que tu lisais beaucoup, j’aime aussi lire. J’aime la littérature russe classique, comme Dostoïevski ou Tolstoï. Mon livre préféré est “Anna Karénine”. Quel genre de livres aimes-tu ? Je suis curieuse de savoir ce qui t’a poussée à étudier le droit.
J’aimerais aussi en savoir plus sur l’histoire de ta famille. Comment était ta vie avant la guerre ? Où vivait ta famille avant 1948 ?
Je suis heureuse de pouvoir t’écrire. J’imagine à quel point cela doit être difficile pour toi. Je me réjouis d’avoir de tes nouvelles et te souhaite un bon ramadan.
Sincèrement, Michelle »
Lettres et Photos- source: Le Nouvel Obs
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Ils parlent de la mode
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Yves Saint-Laurent par Jeanloup Sieff, 1971
1. « La mode passe, le style reste » - Yves Saint-Laurent
2. « Etre un pas en avance sur la tendance de la mode n’est pas si important pour moi. Ce qui compte, c’est toujours aller de l’avant » - Sonia Rykiel
3. « Si tu ne peux pas être mieux que la concurrence, il suffit de t’habiller mieux » - Anna Wintour
4. « Ce n’est pas la robe que vous portez qui compte, mais la vie que vous menez en la portant » - Diana Vreelan
5. « La plus grande élégance, c’est la vérité » - Thierry Mugler
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Giorgio Armani
6. « L’élégance ce n’est pas se démarquer, mais être mémorable » - Giorgio Armani
7. « Les femmes nulles suivent la mode, les prétentieuses l’exagèrent, mais les femmes de goût pactisent agréablement avec elle » - Marquise du Châtelet
8. « Les vêtements que je préfère sont ceux que j’invente pour une vie qui n’existe pas encore, le monde de demain » - Pierre Cardin
9. « Vaines bagatelles qu’ils semblent être, les vêtements ont, disent-ils, un destin plus important que de nous tenir chaud. Ils changent notre vision du monde et le point de vue du monde sur nous » - Virginia Woolf
10. « La mode me dépasse. Mon imaginaire dépasse les limites normales et m’entraîne où je ne voudrais pas aller » - Yves Saint-Laurent
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Jane Birkin
11. « Mon style est comme un cocktail. Je ne suis pas aussi apprêtée qu’une française mais je m’en fiche comme une anglaise » - Jane Birkin
12. « La mode est avant tout un art du changement » - John Galliano
13. « La chose la plus difficile dans la mode n’est pas d’être connu pour un logo, mais d’être connu pour une silhouette » - Giambattista Valli
14. « Donne à une fille les bonnes chaussures et elle peut conquérir le monde » - Marylin Monroe
15. « Pour être irremplaçable, il faut être différente » - Coco Chanel
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Coco Chanel
16. « On est jamais trop, ni pas assez habillé avec une Petite Robe Noire» - Karl Lagerfeld
17. « La mode n’est pas quelque chose qui existe uniquement dans les vêtements. La mode est dans l’air, portée par le vent. On la devine. La mode est dans le ciel, dans la rue. » - Coco Chanel
18. « L’élégance est la seule beauté qui ne se fane jamais » - Audrey Hepburn
19. « J’aime être une femme, même dans un monde d’hommes. Après tout, les hommes ne peuvent pas porter de robes, mais nous pouvons porter des pantalons » - Whitney Houston
20. « J’aime mon argent quand il est là où je peux le voir : sur des cintres, dans mon armoire » - Carrie Bradshaw
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Carrie Bradshaw dans Sex & The City
21. « La femme à la mode porte le vêtement. Ce n’est pas le vêtement qui la porte » - Mary Quant
22. « Les femmes s'habillent pour elles-mêmes. Si elles s'habillaient pour les hommes, elles seraient tout le temps nues » - Betsey Johnson
23. « La mode est ce que vous offrent les créateurs quatre fois par an. Le style est ce que vous choisissez » - Lauren Hutton
24. « La différence entre le style et la mode est la qualité » - Giorgio Armani
25. « Ne soyez pas dans les tendances. Ne laissez pas la mode s’emparer de vous, mais décidez de ce que vous êtes, de ce que voulez exprimer par ce que vous portez et de la façon dont vous vivez » - Gianni Versace
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Gianni et Donatella Versace
26. « La mode doit être une forme d’échappatoire, et non une forme d’emprisonnement » - Alexander McQueen
27. « La moitié de mes créations sont de la fantaisie contrôlée, 15 % de la folie pure, et le reste du terre-à-terre » - Manolo Blahnik
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28. « La seule vraie élégance est dans l’esprit; si vous avez ça, le reste vient vraiment de ça » -Diana Vreeland
29. « Je ne crée par des vêtements, je crée des rêves » - Ralph Lauren
30. « Au fil des années j’ai appris que ce qui est important dans une robe, c’est la femme qui la porte » - Yves Saint Laurent
31. « Les hommes me disent que j’ai sauvé leur mariage. Cela leur coûte une fortune en chaussures, mais moins cher qu’un divorce » - Manolo Blahnik
32. « Les vêtements ne vont pas changer le monde, les femmes qui les portent, si » - Anne Klein
33. « Quand vous doutez, portez du rouge » - Bill Blass
34. « La mode est un langage de l’instant » - Miuccia Prada
35. « J’adore et j’admire tous ceux qui sont différents. J’aime ça. Le jet set est banal. Le bon goût est banal. L’excentricité est chic. Le bon goût paralyse. Mais la mode du punk ou de la rue ou un corps couvert de tatouage c’est intéressant pour moi et j’adore » - Jean-Paul Gaultier
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36. « Ne jamais dire jamais – dans la mode et dans la vie » -  Ashley Olsen
37. « La seule raison pour laquelle je suis dans la mode est de détruire le mot conformité » - Vivienne Westwood
38. « Il n’y a pas de mode si elle ne descend pas dans la rue » - Coco Chanel
39. «L’élégance est une question de personnalité plus que de vêtements » - Jean-Paul Gaultier
40. «Une belle robe, c’est une comédienne qui parle juste » - Sonia Rykiel
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41. « La mode se démode, l’allure est intemporelle » - Coco Chanel
42. « Les gens de la mode n’aiment que ce qu’ils ne comprennent pas. Alors il suffit de faire un truc incompréhensible et ils t’adorent » - Loïc Prigent
43. « La mode est ce que l'on porte. Ce qui est démodé, c'est ce que portent les autres » - Oscar Wilde
44. « Le style est une manière de dire qui vous êtes sans parler » - Rachel Zoe
45. « Le style sait qui vous êtes, ce que vous voulez dire, et ce dont vous vous fichez » - Orson Wells
46. « Effacez le négatif, accentuez le positif. » - Donna Karan
47. « C’est l’attitude qui fait tout. » - Diane von Furstenberg
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48. « Une femme doit être deux choses : classe et fabuleuse. » - Coco Chanel
49. « La mode est ce que vous offrent les créateurs quatre fois par an. Le style est ce que vous choisissez. » - Lauren Hutton
50. « La simplicité est l’ultime sophistication » - Léonard de Vinci
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mariepierrard · 2 months
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#Jardins
Qu'étais-je en train de chercher ? Moi aussi, je gardais, au fond de mes souvenirs, parmi les objects les plus précieux, les moments où, dans mon enfance, je jardinais. Je revis le potager de mon père, à l'ombre d'un immeuble communiste de vingt étages, dans la banlieue de Sarajevo, où j'avais appris à tailler, à semer, à observer la manière dont les plantes sortent de terre et poussent insolemment vers le ciel. Oui, je me dis - et la mer de plomb me regardait muette, sans contredire ni approuver - cela vaut toujours la peine de planter un jardin. Si nous n'avons plus que peu de temps, si le monde autour de nous vacille et que la mort, sous toutes ses formes, avance, il ne nous reste qu'à faire d'un coin de terre, peu importe lequel, un endroit accueillant, un lieu pour plus de vie.
Teodor Ceric, Jardins en temps de guerre, 2014.
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satinea · 3 months
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On mène une vie difficile à vivre. On n'arrive pas toujours à ajuster ses actes à la vision qu'on a des choses. (Et la couleur de mon destin, alors que je crois l'entrevoir, la voici qui fuit devant mon regard.) On peine et lutte pour reconquérir sa solitude. Mais un jour la terre a son sourire primitif et naïf. Alors c'est comme si luttes et vie en nous sont d'un seul coup gommées. Des millions d'yeux ont contemplé ce paysage, et pour moi il est comme le premier sourire du monde . Il me met hors de moi au sens profond du mot. Il m'assure que hors de mon amour tout est inutile et que mon amour même, s'il n'est pas innocent est sans objet, n'a pas de valeur pour moi. Il me refuse une personnalité et rend mes souffrances sans écho. Le monde est beau et tout est là. Sa grande vérité que patiemment il enseigne, c'est que l'esprit n'est rien ni le cœur même. Et que la pierre que le soleil chauffe, ou le cyprès que le ciel découvert agrandit, limitent le seul monde où « avoir raison » prend un sens : la nature sans hommes. Ce monde m'annihile. Il me porte jusqu'au bout. Il me nie sans colère. Et moi, consentant et vaincu, je m'achemine vers une sagesse où tout est déjà conquis - si des larmes ne me montaient aux yeux et si ce gros sanglot de poésie qui me gonfle le cœur ne me faisait oublier la vérité du monde.
Albert CAMUS
&
📷 Nicolas Merot ~ La Cluse et Mijoux
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vincekris · 7 months
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Nous sommes venus vous souhaiter de joyeuses fêtes
Pourquoi n'avons-nous pas de vacances ni de décorations ?
Monde.... Ma terre est incendiée
La liberté de ma terre est volée
Notre ciel rêve, demande les jours
Où est le beau soleil ?
Et où sont les colombes qui voltigent ?
Monde.... Ma terre est incendiée
La liberté de ma terre est volée
Mon terrain est petit... comme moi, il est petit
Donne-nous la paix... donne-nous l'enfance
Donnez-nous l'enfance
Donne-nous... donne-nous... donne-nous la paix
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calydriarpg · 22 days
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Les tenues au sein de l'armée et de l'académie.
Le style vestimentaire des combattants d'Erydor change en fonction de leur unité (défini par leur académie) cependant une fois sur le front, ils se doivent tous de porter la même tenue.
D'abord les tenues d'apparat servant pendant les cérémonies et représentation officiel :
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Passons à la tenue globale d'un soldat. Pour les bottes, nous avons deux versions :
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Les élémentaristes de l'air et chevaucheurs aiment avoir beaucoup d'emplacement pour le poignard, étant des unités se battant beaucoup à distance.
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Les armures peuvent être mises rapidement grâce à un système développé par les alchimistes, cependant des mesures régulières doivent être prises selon les changements physiques des soldats. Les armures sont composées à base d'écaille de dragons qui sont résistants à beaucoup de projectile.
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Les ceintures ne sont ni obligatoire ni réglementé, elles sont propres à chacun.
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Tenue d'entraînement commune à chacune des académies. C'est aussi la tenue qu'ils doivent utiliser sur le front lorsqu'ils sont en missions durant leur année de formation.
Argenfels (région) + académie des chevaucheurs
Région très montagneuse avec des pics en aiguille. L'académie se trouve entre deux montagnes et les étudiants ont souvent des cours d'escalade dangereuse les formants à la monte de leur monture dans des conditions difficiles.
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Les tenues officielles des chevaucheurs sont les suivantes :
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À base de cuir souple fourré de laine dans les pantalons et les gants pour tenir chaud pendant les vols. Le haut est facilement relevable pour que les cavaliers ne meurent pas de chaud en été lorsqu'ils sont en tenues de vol sans être dans le ciel.
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Ces tenues sont autorisées dans l'enceinte de l'académie, mais sont interdites pour les sessions de vols, car non réglementé. Elles sont plus légères et agréables à porter pour les étudiants qui les préférés la plupart du temps surtout pendant l'été.
Les chevaucheurs sont principalement des combattants aux dagues et armes à distance comme l'arc. Ils sont un soutient aérien aux autres unités et ne sont pas censés se retrouver sur la terre ferme sans leur Ethéria.
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Drakonia (région) + académie des élémentaristes
Entouré de cascade, de montagne. Cette région est celui qui à l'environnement le plus ancré de magie de chaque élément.
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Les tenues officielles pour les élémentaristes sont les suivantes :
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Elles représentent le mélange de chacune des couleurs et particularité des six éléments. (À noter que sur la tenue de droite le soleil au niveau du plexus solaire n'existe pas sur les tenues de base, mais peuvent toutefois apparaître selon vos personnages).
Il est cependant possible d'opter pour des versions moins colorées pour ceux préférant les tons neutres.
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Les armes utilisées par les élémentaristes sont évidemment leur pouvoir, mais parfois, il faut également savoir se défendre avec des armes, c'est pourquoi ils sont spécialisés dans le maniement des armes long comme des bâtons, des sabres, mais également des étoiles (pour les élémentaristes d'air qui les envoient grâce à leur pouvoir).
Valatoria (région) + académie des alchimistes
Isolé sur le rebord d'une montagne permettant de faire des tests sur les inventions sans mettre en danger les populations alentours ni l'environnement. L'académie est difficile d'accès, car le chemin est long en vue de la hauteur de cette dernière.
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Les tenues officielles pour les élémentaristes sont les suivantes :
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Il existe une version avec pantalon (pour l'image de droite) voir de robe pour ceux préférant ce type de vêtements.
Les alchimistes sont censés être sur l'arrière front contrairement aux élémentaristes et chevaucheurs. Ils apprennent à se défendre, mais ne sont pas forcément spécialistes dans les arts martiaux ni au combat avec des armes, car ils ne sont pas censés se retrouver en contact direct avec l'ennemi. Leur présence se repose sur leur capacité à fournir des potions, runes et réparer les équipements. Ils participent tout de même à des cours de self défense, bien que moins poussés que dans les deux autres académies.
J'espère que ces présentations vous auront plu et vous permettront de vous mettre directement dans le bain pour vos personnages !
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leparfumdesreves · 9 months
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L’Été est jaune et bleu, et si brûlant là-haut
Qu’il fait trembloter l’air
La chaleur trop intense
A calciné le sol, l’éther ardent y danse.
En vagues embrasées sous le ciel indigo.
La lavande est coupée et le blé l’est aussi
Depuis un mois déjà, le plateau est aride
Étrange et déroutante impression qu’il est vide
Sans son blé ni ses fleurs ! Un paysage gris.
Consumé jusqu’au coeur, sous le ciel infini
Un espace sans fin où vibre une lumière
Nulle part aussi drue ni aussi coutumière
Qu’en ces terres du Sud que le soleil blanchit.
L’été est jaune et blanc sur le morne plateau
Grillé par la fournaise, et bleu vif est le ciel
Sur le pays d’en-haut. L’air y sent bon le miel
Qui imprègne d’odeur les flancs gris des coteaux"
"L'été est Jaune et Bleu"
Vette de Fonclare
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orageusealizarine · 1 year
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Au clair de lune je me suis étendue
Nue
Parmi les herbes et les fleurs
La solitude
Pesait de tous ses astres sur ma poitrine
Mais ni les insectes ni les bruits ni les coups
N'ont suffit à bercer ma douleur
Et j'ai ri
De mon malheur
Car mes larmes coulées sur la terre
N'ont pas laissé de traces
Et dans le ciel des lumières éclatantes
Ont traversé la nuit
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carraways-son · 5 days
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Mardi
En photo, le joli ciel teinté de rose de cette fin de journée et mes prochaines lectures et relecture. Ma chanson du jour, précieux carré de nostalgie : "L'enfer commence avec L", de Christophe, tirée de l'album "Comme si la terre penchait" (2001). Depuis bien des années, je filais vers la mer ou l'océan tous les deux ou trois mois ; là, ça fait sept mois sans sable, sans vague et sans horizon. Sept mois à jamais perdus, sans voyage ni respiration. J'ai le sentiment que des pans entiers de ma vie auront été rythmés par l'attente et la perte, par une impatience coléreuse aussi, qui aujourd'hui rend les armes.
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lepartidelamort · 7 months
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Isaïe 34 :
Approchez-vous, nations, pour bien entendre! Peuples, soyez attentifs! Que la terre écoute avec tout ce qu’elle contient, le monde avec tout ce qu’il produit! En effet, la colère de l’Éternel s’abat sur toutes les nations et sa fureur sur toute leur armée: il les voue à l’extermination, il les livre au carnage. Leurs victimes sont jetées, leurs cadavres exhalent la puanteur et les montagnes ruissellent de leur sang. Tous les corps célestes se désagrègent; le ciel est roulé comme un livre et *tous ses corps tomberont comme la feuille de la vigne, comme celle du figuier. C’est que mon épée s’est enivrée dans le ciel. La voici qui descend pour frapper Edom, ce peuple que, pour respecter le droit, j’ai voué à la destruction définitive. L’épée de l’Eternel est pleine de sang, recouverte de graisse, du sang des agneaux et des boucs, de la graisse des rognons des béliers. Oui, c’est un repas sacrificiel pour l’Eternel qui se déroule à Botsra, un grand carnage dans le pays d’Edom. Les buffles tombent avec eux, et les boeufs avec les taureaux. Leur pays s’enivre de ce sang et leur poussière est imprégnée de graisse. En effet, c’est un jour de vengeance pour l’Eternel, une année de représailles pour la cause de Sion.
Isaïe 60 :
Des étrangers reconstruiront tes murailles et leurs rois te serviront, car dans mon irritation je t’avais frappée, mais dans ma grâce j’ai compassion de toi. Tes portes seront constamment ouvertes, elles ne seront fermées ni le jour ni la nuit pour laisser entrer chez toi les ressources des nations, ainsi que leurs rois en cortège. En effet, la nation et le royaume qui ne te seront pas asservis disparaîtront, ces nations-là seront totalement ruinées. Tu te nourriras du lait des nations, tu te rassasieras des richesses des rois, et tu sauras que c’est moi qui suis l’Eternel, ton sauveur, celui qui te rachète, le Dieu puissant de Jacob.
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callme-darling · 3 months
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just a poll to get a feel for interest
asking bc i have a few things for swann in the drafts, but i wanna see if there’s even any interest in that in the first place
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icariebzh · 3 months
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"Sans haine mais pas sans colères, mon poème peut montrer les dents, quand une foi arrogante menace du bâillon les infidèles, les athées, les libertaires, et promet l'ordre moral aux libertins, aux affranchis qui dénoncent l'imposture d'un péché de chair, la lapidation de la femme adultère, la beauté qu'on enferme dans l'insulte d'une burqa. Des misérables avilissent l'amour et la vie et l'on s'attriste qu'ils ne puissent deviner que si leur dieu jaloux n'est pas un voyeur, il regarde dans les coeurs, pas dans les lits! Pour un oui, pour un non, une caricature, une image non conforme à leur orthodoxie, les voilà en émoi, rameutant le troupeau, en appelant à la censure, au meurtre, à la croisade; ils crient au sacrilège en feignant d'ignorer que le sacré des uns n'est pas celui des autres, qu'on est pour son voisin toujours un peu dans l'hérésie. Car ces inféodés, ces dévots qui s'indignent du blasphème semblent incapables de comprendre jamais que le respect humain est dû à la personne, pas à son credo, ses opinions, ses utopies. Bien sur, je connais des croyants convaincus que sans la liberté de conscience aucune adhésion jamais ne vaudrait rien, qui connaissent le doute et parfois même les tempêtes sous un crâne et qui n'ont cure des pauvres crédulités nées du clapot des cerveaux. Déchirés entre la louange et le refus, ceux-là dont le souci d'autrui oriente la prière, qui voudraient rédimer le monde en misant seulement sur la ferveur et la bonté, sont à mes yeux le seul argument en faveur du divin. Mais je crois trop que leur "créateur" est à l'image fraternelle du meilleur de leur humanité pour ne pas penser qu'ils l'ont inventé! Pour ma part je le confesse, depuis longtemps la messe est dite, le discrédit jeté sur ces relents de religions, ces allégeances à la lâcheté superstitieuse, aux angoisses qui nous accablent, à la peur de la mort, du vide et de l'insignifiance; Je n'ai pas le goût des soumissions, des prosternations ni des genoux à terre. La dignité de mes héros intimes est d'être filles et fils de Prométhée, d'avoir volé le feu au ciel et de lui montrer parfois le poing. Et je me plais à croire que si un dieu existait qui valût quelque considération, il serait de toute éternité du côté des esprits critiques, des rebelles, des insoumis, des mécréants." Michel Baglin-"Si dieu existait" -
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magdalena-mojennarmor · 6 months
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A l'alchimiste après avoir vu Ophélie
La mélasse indifférente des gens
Les rires cataractants, les gorges gueulantes
La solitude plus aiguë encore dans ce coin
que lancine cette joie mousseuse, émoussée
Jouée par de si grands comédiens.
Savoir dans le fond qu'aucun de ces ivrognes ne saura
Me soulager d'un regard vrai et franc,
Mais s'aveugler quand même pendant une longue heure
Et se forcer à rire, à sourire, à paraître.
Puis, marcher le long du port où l'eau reluit d'une force plus sombre qu'elle-même, marcher vers le silence de la ville, où le frisson des navires est tenu par le frôlement de l'air.
J'appelle Maël qui répond et me console.
Goûter au miel de sa voix, bercée de soleil et de nuit calme, miel qui dans mon cœur s'écoule. C'est déjà assez de l'avoir, lui qui orne mon passé d'une cicatrice d'or, lui qui justifie la guerre, l'absurde et l'échec, lui dont la caresse légère se pose sur ma joue comme sur sa propre enfance, fidèlement. Lui qui feignit de s'éloigner pour revenir toujours et se cacher près de moi. Comme je me cache près de lui, et le veille en secret.
Maintenant la mer est plus noire que le ciel
Son grondement à ses pieds est un renversement
Incliné vers elle qui éclate, le ciel la regarde et se fascine lui-même.
Fouler le goudron de la vie, transpirer sous l'armure, sentir l'âme se fendre, mais demeurer au bord de cette immensité, la nuit et le ciel, l'un dans l'autre contemplés. La ligne de l'horizon se suspend dans la noirceur des astres. L'infini du ciel se ravale dans le gouffre qui s'argente à ses pieds.
Assise face à la mer je vois son sang fougueux et froid, ce chant d'amour où la violence et la plainte ne sont ni violence ni plainte mais volupté sans mort, mais mort au charme paisible, mais sifflement des sirènes où toutes les passions humaines s'endorment et rêvent, s'éteignent et chantent.
Si, comme le dit Baudelaire, la mer est le miroir de notre âme, elle n'en est que l'image. Notre peine, notre haine, notre amour, elle les idéalise, au travers des bouleversements infinis de sa chair sans douleur. Elle est donc la réalisation la plus inhumaine de l'âme humaine, la vocation de toutes nos afflictions, de tous nos pleurs: une vague qui s'élève, se délie et se noie dans son propre sein.
Peut-être parce que la mer est née avant la terre, elle naquit avant la souillure, qu'elle miroite infiniment et sublime.
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