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« C’est un déluge biblique, pire que les inondations en pays ch’ti. Ça pleure, ça pleure, bergère ! À la fin on a les pieds dans l’eau. Ça pleure beaucoup, bruyamment, tout le temps, partout. Sur les plateaux télé, dans les colonnes des magazines, dans les palaces de Cannes et dans les beaux quartiers. Mettez plus de quinze actrices dans un théâtre pour une remise de prix quelconque, les César par exemple, et l’affaire finit en concert des lamentations. En chœur, en cadence, en canon, elles se mettent à pleurnicher sur tous les tons : c’est le grand sanglot polyphonique, le plain-chiant monodique. C’est leur cri de ralliement, leur chant des partisanes, la Marseillaise des pelotées : le jour de gloire est arrivé !
N’attendez pas d’elles un mot de compassion ou de solidarité pour leurs « sœurs », ces femmes ordinaires, de la lycéenne à l’octogénaire, violées par des migrants sous OQTF, cela ne les intéresse pas. C’est stigmatisant, ça fait le jeu de l’extrême droite, et d’ailleurs c’est un fantasme. Seul leur nombril les passionne. »
Olivier Maulin, in revue Eléments numéro 207
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call lovek a pitbull for the way he about to be maulin' these kids (prince olivier)
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Le Moulin de la Galette (série de Van Gogh) par Olivier Boyer
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Le Moulin de la Galette 1886 Collection particulière (F349) fr.wikipedia.org/wiki/Le_Moulin_de_la_Galette मौलिन डे ला गैलेट एक सामान्य शब्द है: यह दो मिलों को नामित करता है जिसमें पेरिस (फ्रांस) के 18वें अधिवेशन में बट्टे मोंटमार्ट्रे पर एकमात्र कार्यशील पवनचक्की शामिल है, जो रुए लेपिक में स्थित है और साथ ही रुए लेपिक के कोने पर दिखाई देने वाली इसकी सहयोगी मिल भी शामिल है। रुए गिरार्डन। इस समूह में एक बार 19वीं शताब्दी के बाद से मिलर्स के डेब्रे परिवार द्वारा खोली गई एक प्रसिद्ध सार्वजनिक गेंद दिखाई गई थी। ----------------------------------------------------------------------------------------- maulin de la gailet ek saamaany shabd hai: yah do milon ko naamit karata hai jisamen peris (phraans) ke 18ven adhiveshan mein batte montamaartre par ekamaatr kaaryasheel pavanachakkee shaamil hai, jo rue lepik mein sthit hai aur saath hee rue lepik ke kone par dikhaee dene vaalee isakee sahayogee mil bhee shaamil hai. rue giraardan. is samooh mein ek baar 19veen shataabdee ke baad se milars ke debre parivaar dvaara kholee gaee ek prasiddh saarvajanik gend dikhaee gaee thee.
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Format Court : Les livres de Monsieur Maulin - Robert Brasillach le maudit
Ecrivain et journaliste à Valeurs actuelles, Olivier Maulin présente “L’Enfant de la nuit” de Robert Brasillach, le romancier qui parle des petites gens avec une “douceur franciscaine” et qui fait bramer les imbéciles. Retrouvez Olivier Maulin toutes les semaines dans les pages Culture de Valeurs actuelles et dans son dernier roman “Le Temps des loups” (Le…
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Voici venu le temps des loups - Le Zoom - Olivier Maulin - TVL
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Vous savez, les mentalités changent très vite. Dans dix ans, des têtes d’œuf d'énarques pourraient très bien vous expliquer l'intérêt supérieur pour un enfant de dix ans de s'ouvrir au monde du travail. Et je vous signale que vos baskets sont fabriquées par des petites filles aux yeux bridés dans une vallée lointaine. La vérité, c'est que tant qu'on vouera un culte au développement économique et à la liberté du commerce, on s'éloignera de la vraie vérité et on s'enfoncera dans l'enfer matériel qui est constitué du sang et de la sueur des opprimés.
Olivier Maulin, Les Évangiles du lac.
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« C'est chouette la théologie. On y étudie la vie des saintes et tout ça. Y'a matière à beauté. C'est quand même plus mignon que de se pencher sur la dépression des salariés. »
Olivier Maulin, Petit monarque et catacombes
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On n'a jamais vu un peuple qui se laisse dépouiller sans broncher, expliquait - il. Ou alors c'est un peuple qui a décidé de passer la main. Et après tout, c'est son problème… Sauf que moi, je n'ai pas encore décidé de crever.
Olivier Maulin, Gueule de bois.
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Rednecks
Soudain, les feuilles des peupliers se mirent à s’agiter, sous l’effet d’un vent froid qui semblait surgir de nulle part.
Nous entendîmes le bruit d’un être qui courait, quelque part, qui courait éperdument, comme s’il était poursuivi par quelqu’un ou quelque chose.
Sans nous concerter, d’instinct, nous reculâmes précipitamment et nous accroupîmes dans les fourrés.
A l’autre extrémité du côté du lac où nous nous trouvions, un homme sortit de la forêt. Il était aussi nu que la fille que j’avais vue auparavant. Il était maigre, presque décharné, avec une barbe de plusieurs jours. Son pénis se balançait grotesquement entre ses jambes, balloté par la course. Son ventre se gonflait et se dégonflait dans un vain effort pour reprendre son souffle. Il courut dans notre direction, puis s’effondra à quatre pattes dans l’herbe, comme s’il voulait faire une prière, et se mit à vomir tripes et boyaux sur le gazon.
Les aboiements se rapprochèrent encore, et se multiplièrent. Quatre chiens hurlant surgirent. Des dobermans. Ils se précipitèrent sur l’homme prostré, rendus fous par l’instinct de la traque. Leurs têtes noires et monstrueuses se détachaient dans le jour comme dans un cauchemar. L’homme leva la tête et regarda dans ma direction. Après un moment horrible où j’eu la certitude fugace mais terrifiante qu’il implorait mon aide dans un rictus, il se releva dans un dernier effort désespéré et se remit à courir.
Il n’eut pas le temps de faire trois pas que les chiens le rattrapèrent. Aux quatre qui étaient apparus en premier s’étaient joint au moins une dizaine d’autres. L’homme se fit happer la cheville et tomba. Il disparut littéralement sous les dos noirs des animaux qui se bousculaient sur son corps.
Une main s’extirpa de la masse grouillante et griffa l’air frénétiquement, pendant quelques secondes, avant de se fermer en un poing dressé vers le ciel, en même temps que s’élevait au-dessus de la mêlée des bêtes, un hurlement qui n’avait plus rien d’humain, le hurlement de quelqu’un qui était en train de se faire dévorer vivant.
Je crus que j’allais hurler moi aussi. Mais ma voix s’étrangla dans ma gorge.
Des hommes avaient débouché à leur tour de la forêt, vêtus de parkas paramilitaires et de casquettes de base-ball oranges. Ils brandissaient des fusils de chasse. Des Américains, voilà la pensée qui s’imposa à moi comme une évidence ; des chasseurs américains blancs de la campagne profonde, des rednecks. Quand ils virent la scène, ils s’arrêtèrent. L’un d’eux sortit un gros talkie-walkie et se mit à parler fébrilement à un interlocuteur invisible.
Soudain, l’un des chiens renifla dans notre direction et se mit à grogner.
L’un des chasseurs, le plus gros, celui qui n’avait pas de fusil, le remarqua et s’approcha, poussant en avant son énorme bedaine. Il portait une parka aux motifs tachetés qui le faisait ressembler à un léopard obèse. Au fond de la barbe sale et rousse qui lui recouvrait tout le visage, ses petits yeux scrutaient les alentours impitoyablement, comme une machine.
Le chien grognait toujours alors que les autres continuaient de s’affairer autour du gibier. L’homme s’approcha encore.
Je ne sais pas ce qui me prit. Ce fut comme si mes neurones avaient fait un tour complet à l’intérieur de ma boite crânienne. Je me mis debout, les mains en l’air. Sur le moment, cela me parut une excellente idée. Je crois même avoir tenté de sourire à mes interlocuteurs. J’étais résolu à parlementer, à présenter mes plus plates excuses pour notre présence illégale, et à négocier notre retrait de façon pacifique, comme si tout était normal, comme si personne n’était en train de se faire manger sous nos yeux par une meute de chiens tueurs.
En me voyant, les yeux de l’homme s’écarquillèrent de surprise. Immédiatement, avec une rapidité stupéfiante, il mit la main sous son manteau entrouvert et en sortit un pistolet automatique. Puis, sans aucune hésitation, sans aucun temps mort, il ouvrit le feu.
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Liberémonos del trabajo asalariado
Traducción de Juan Gabriel Caro Rivera
La historia del trabajo asalariado es una historia de desposesión. La confiscación del trabajo para servir a los intereses del capitalismo. La emancipación de los asalariados será un paso crucial hacia una comunidad popular autónoma en una patria regenerada.
Domesticación capitalista
La historia del trabajo asalariado en su forma actual es muy reciente en la historia de Europa. Es con el pleno desarrollo del capitalismo que asumirá plenamente su papel. En su primera fase, el reino del capital se construirá precisamente sobre la apropiación de bienes comunes tradicionales y su privatización en beneficio de un pequeño número. Este movimiento pondrá fin a una larga tradición comunitaria europea y abrirá la puerta a una transformación violenta y despiadada. La Revolución Industrial del siglo XIX es el acto fundacional de esta transformación. En consecuencia, el sistema asalariado entra de lleno en el movimiento de domesticación capitalista de todas las actividades humanas.
El sistema de producción resultante de las máquinas con todo lo que implicaba en términos de eficiencia y rentabilidad, y por tanto de cambio en la organización del trabajo, transformó al artesano que trabaja permanentemente, heredero de una larga tradición de profesión, orgulloso y autónomo, a ser un trabajador especializado intercambiable, esclavo asalariado de una unidad de producción centralizada en la que realizaba los mismos gestos repetitivos quince horas al día, desde los ocho años. El comercio desapareció en favor del empleo y las nociones ancestrales de "salario honesto", "buen producto" o “precio justo” fueron abandonadas en nombre de la nueva moral del lucro.
El artesano textil se ve así desposeído de la producción ligada al saber hacer individual, y esto a favor de una máquina diseñada para convertirlo en un simple ejecutante. Su obra, aislada de la experiencia, perdió todo su sentido. La técnica, que encarnaba en su profesión, se liberó repentinamente de cualquier tradición que la hubiera incrustado hasta entonces. Dejado a sí mismo, pretendía someter a la sociedad a sus criterios, sus escalas y sus ritmos; de la técnica, se había convertido en tecnología. Todo ahora tenía que borrarse de cara al desarrollo de la ciencia y la tecnología. La política, considerando inevitable el desarrollo técnico de los medios de producción, se centró únicamente en los medios para promoverlo. De este modo, la cuestión se resolvió desde el principio con el fin de financiar la inversión y los elevados costes de funcionamiento de las máquinas.
Resistencia al trabajo asalariado
Y para vender esta producción, obviamente comenzamos a despertar un deseo morboso completamente ignorado por los pueblos libres: el del consumo. “En una generación, un mundo basado en la vida rural y autónoma, la tradición de los oficios, el intercambio y la solidaridad comunitaria”, como escribe Olivier Maulin, “se había transformado en un enorme campo de exterminio donde una mano obrera trabajaba de forma disciplinada o era castigada, que no tenía más libertad que consumir y volver a consumir cuando no se moría de hambre, de miseria o la asfixiaban los humos de la fábrica. Pero cuando esta pesadilla se apoderó de ellos, los hombres se rebelaron. Cortadores de ropa, calcetería, artesanos textiles… Son los que rompen las máquinas, los chouans de la industria naciente".
Desde los luditas ingleses hasta los canuts de Lyon, el siglo XIX será atravesado por una resistencia clandestina a la explotación y el trabajo asalariado, el movimiento obrero y socialista francés se construirá sobre esta defensa del "comercio". Esta naciente resistencia obrera está ligada a la resistencia campesina que al mismo tiempo busca garantizar la supervivencia de su forma de vida comunitaria frente a la “modernización” del mundo rural. A pesar de la implacable modernización de la producción, los trabajadores a menudo han buscado defender su identidad profesional y la cultura asociada a ella. La preservación del saber hacer y las regulaciones internas de un sector de producción dado no solo son las mejores protecciones contra la domesticación capitalista, sino que también dan sentido a la existencia. Para que suceda este significado, el trabajador debe tener el control de lo que produce. El trabajo requiere saber hacer un conjunto de tareas en un campo en particular, luego de un período de aprendizaje, a lo largo del tiempo, adquiriendo experiencia y comprometiéndose con la propia actividad. Lo que se produce debe ser útil para los demás y tener un significado social. El significado del trabajo es volver al espíritu de servicio a la comunidad.
Fuente: http://rebellion-sre.fr/liberons-travail-salariat/
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Nouvelles acquisitions (Septembre 2018) Rattrapage
Samedi 08.09.18
Boulinier
Henry Miller - La crucifixion en rose T.1 - Sexus
Gibert Jeune - Nouvelle Braderie, place St Michel
Michael Collins - Des souvenirs américains
Juan Filloy - Op Oloop
Brice Matthieussent - Identités françaises
Saul Bellow - La Bellarosa connection
Leo Perutz - Le cosaque et le rossignol
Ann Beatie - Promenades avec les hommes
August Strindberg - Destins et visages - Nouvelles
Lundi 10.09.18
Gibert Jeune - Nouvelle Braderie, place St Michel
Eric McCormack - L'inspection des caveaux - Nouvelles
Eric McCormack - Mysterium
Thomas McGuane - Comment plumer un pigeon - Nouvelles
Jeudi 13.09.18
Via internet
Léo Malet - Dernières enquêtes de Nestor Burma - Vol.3 (Coll. Bouquins Robert Laffont)
Contient : L'Homme au sang bleu ; Nestor Burma et le monstre ; Gros plan du Macchabée ; Hélène en danger ; Les paletots sans manches ; Nestor Burma en direct ; Nestor Burma revient au bercail ; Drôle d'épreuve pour Nestor Burma ; Un croque-mort nommé Nestor ; Nestor Burma dans l'île ; Nestor Burma court la poupée.
Henry Miller - Moloch
Samedi 15.09.18
Boulinier
C.F. Ramuz - La guerre dans le haut-pays
Lundi 17.09.18
Via internet
Isaac Bashevis Singer - Le fantôme - Nouvelles
Isaac Bashevis Singer - Ombres sur l'Hudson
Isaac Bashevis Singer - Le certificat
J'ai passé trop de temps sans lire un Singer, me suis-je dit, avant de commander celui-ci. Jusqu'ici je n'avais lu que des nouvelles (La couronne de plumes ; Le Blasphémateur, tous deux excellents) et il est rare qu'un auteur réputé pour ses nouvelles tienne la distance sur un roman. C'est pourtant le cas du Certificat.
En 1922, à Varsovie, les juifs qui le peuvent quittent- la ville où ils commencent à devenir indésirables pour rejoindre la Palestine. Mais il y a une contrainte à ce départ, l'obtention d'un Certificat. Donc une somme d'argent à payer, bien sûr, mais surtout : le certificat n'est délivré qu'à des couples mariés ! Le narrateur, la plupart du temps sans le sou, quasi vagabond, un personnage qu’on dirait sorti d'un roman de Knut Hamsun (que Singer adorait) va donc, entre deux histoires d'amour improbables, devoir trouver l'argent et une fausse épouse. Il la trouvera dans la hautaine et fantasque Minna, mais ça ne sera pas une mince affaire.
Je range Le Certificat dans ces livres auxquels on pense dans la journée et qu'on n'a qu'une hâte c'est de continuer le soir. Ce sont eux souvent qui ensuite ne vous quittent plus. Le héros est très attachant, mélancolique, mal dans sa peau :
« Des jours passaient sans que je mette le pied dehors. Je ne parlais même plus aux gens chez qui je vivais. J'étais la proie d'une timidité maladive, d'un besoin de me cacher aux yeux de tous. (...) Je croyais par moments être devenu sourd et à moitié aveugle. Je laissais tout le temps les choses s'échapper de mes mains. Si je me mettais à écrire, je ne finissais pas certaines lettres et j'oubliais parfois des mots entiers. J'avais le pénible sentiment que je n'étais plus moi-même, sans être pour autant capable de devenir quelqu'un d'autre. »
Dans ce narrateur, on imagine Singer à ses début, rêveur invétéré, qui veut écrire, mais il ne sait pas trop quoi, alors il part sur de la philosophie. Son frère, qui appartient à cercle de poésie, se moque de ses premiers écrits. Pourquoi écrire sur Spinoza, ricane-t-il, écrit plutôt des romans, au moinsça rapporte ! En plus il veut écrire en Yiddish. Langue morte. Un vrai jargon, se moque Minna :
« (...) du mauvais allemand avec des mots yiddish et hébreu. L'hébreu aussi est complètement corrompu et le polonais plus ou moins. Il n'y a plus ni grammaire ni syntaxe. Pour qui écrivez-vous ? Les journaux en jargon ? »
Une autre, Bella, la communiste, se moque de son désir de Palestine :
« Les Anglais ne quitteront jamais ce pays, en tout cas pas sans y être forcés. Ils laisseront quelques juifs s'y installer et dresseront les arabes contre eux. C'est leur éternelle politique, conquérir et diviser. Les arabes ont le droit pour eux. C'est chez eux là-bas, pas chez nous. »
La religion comme souvent chez Singer est présente, mais comme souvent aussi critiquée. Ses personnages sont des croyants torturés, voire agnostiques :
« Mon frère me lança un regard interrogateur. Nous avions échappé, lui et moi, à un monde de mensonges religieux, pour nous retrouver englués dans autant de mensonges profanes. »
On sent dans la construction une urgence qui s'explique par la publication dans un journal, sous forme de feuilletons. Un livre posthume, retrouvé dans les papiers de Singer et dont, bien que publié dans le quotidien Forward en 1967, on ignore la date de composition ! Mais assurément c’est ce que j'ai lu de mieux ces 5 dernières années. La fin aussi est admirable et très mélancolique.
« Sonia me prit par le bras. « Ne sois pas si triste. Tu connais le proverbe : " Il fait toujours plus sombre juste avant l'aube. " »
C'est rapide, drôle et désespéré à la fois, on se demande parfois comment Singer fait pour être aussi profond dans la légèreté. Mon hypothèse c'est qu'il a beaucoup lu les russes et surtout Tchékhov. Idée pas très originale, puisqu'on a souvent comparé ses nouvelles à celles du grand Anton.
« Une nouvelle littérature doit naître, me dis-je., une littérature sans lois préalables, sans règles. Il ne faut plus faire de distinction entre la littérature et la philosophie, il faut présenter les gens tels qu'ils sont, avec leurs actes, leurs pensées, leurs caprices, leurs folies. »
Mardi 18.09.18
Via internet
Isaac Bashevis Singer - Ennemies, une histoire d'amour
Isaac Bashevis Singer - Spinoza de la rue du marché - Nouvelles
Henry Miller - Nexus 2 - Vacances à l'étranger
Samedi 22.09.18
Boulinier
Pete Fromm & David Vann - Textes inédits et entretien croisé
Bruno Schulz - Les boutiques de cannelle
C.-A. Cingria - Bois sec Bois vert
Enrique Vila-Matas - Explorateurs de l'abîme
Selby - Retour à Brooklyn
Mardi 25.09.18
Via internet
Gilbert Joseph - Une reine de l'occupation, la vie incroyable et aventureuse de Laure Dissard
Alexandre Dumas, en société avec Claude Schopp - Le Salut de l'Empire - Hector de Sainte-Hermine
Mercredi 26.09.18
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John Brunner - Le long labeur du temps
Jeudi 27.09.18
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Olivier Maulin - Petit monarque et catacombes
Chen Fou - Récits d'une vie fugitive
Jaroslav Hasek - Aventures dans l'armée rouge, suivi de Histoires vraies et populaires
Anaïs Nin - Journal de l'amour - Journal inédit et non expurgé des années 1932-1939
Samedi 29.09.18
Boulinier
John McGahern - Le Pornographe DOUBLON et déjà lu
Henry Miller - Big Sur et les oranges de Jérôme Bosch
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« Entre la vulgarité des riches et celle des pauvres, la société ne laisse décidément que peu de place à la beauté. » Olivier Maulin, Les lumières du ciel
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“La bière était la boisson des égaux, guerriers ou paysans. Elle favorisait une fraternité typique et joyeuse qui se terminait en blagues grivoises et chansons. Elle n’était pas cette “mauvaise habitude alimentaire” que les hygiénistes avait entrepris d’éradiquer pour le bien du peuple. Elle était une culture dans toute sa plénitude, ce que les bourgeois déracinés n’avaient jamais compris, ne comprenaient pas et ne comprendraient jamais. Si au moins il nous foutaient la paix, ces salauds! A présent les bierstubs n’existaient plus, on buvait des cochonneries sucrées dans les cafés, on y avait interdit le tabac et les “consommateurs” fumaient tout seuls et en vitesse des cigarettes chimiques sur le pas des portes quand ce n’était pas carrément des cigarettes électroniques! En attendant la bière électronique… On finira par chier électronique!”
Olivier Maulin, La fête est finie
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La liste des 343 signataires qui ont eu le courage de publier dans le Nouvel Observateur du 5 avril 1971 ce manifeste : "Je me suis fait avorter", alors qu'elles encouraient des peines de prison.
Merci Mesdames.
<3
"J. Abba-Sidick
Janita Abdalleh
Monique Anfredon
Catherine Arditi
Maryse Arditi
Hélène Argellies
Françoise Arnoul
Florence Asie
Isabelle Atlan
Brigitte Auber
Stéphane Audran
Colette Audry
Tina Aumont
L. Azan
Jacqueline Azim
Micheline Baby
Geneviève Bachelier
Cécile Ballif
Néna Baratier
D. Bard
E. Bardis
Anna de Bascher
C. Batini
Chantal Baulier
Hélène de Beauvoir
Simone de Beauvoir
Colette Bec
M.
Bediou
Michèle Bedos
Anne Bellec
Lolleh Bellon
Edith Benoist
Anita Benoit
Aude Bergier
Dominique Bernabe
Jocelyne Bernard
Catherine Bernheim
Nicole Bernheim
Tania Bescomd
Jeannine Beylot
Monique Bigot
Fabienne Biguet
Nicole Bize
Nicole de Boisanger
Valérie Boisgel
Y. Boissaire
Silvina Boissonnade
Martine Bonzon
Françoise Borel
Ginette Bossavit
Olga Bost
Anne-Marie Bouge
Pierrette Bourdin
Monique Bourroux
Bénédicte Boysson-Bardies
M. Braconnier-Leclerc
M. Braun
Andrée Brumeaux
Dominique Brumeaux
Marie-Françoise.Brumeaux
Jacqueline Busset
Françoise De Camas
Anne Camus
Ginette Cano
Ketty Cenel
Jacqueline Chambord
Josiane Chanel
Danièle Chinsky
Claudine Chonez
Martine Chosson
Catherine Claude
M.-Louise, Clave
Françoise Clavel
Iris Clert
Geneviève Cluny
Annie Cohen
Florence Collin
Anne Cordonnier
Anne Cornaly
Chantal Cornier
J.
Corvisier
Michèle Cristofari
Lydia Cruse
Christiane Dancourt
Hélène Darakis
Françoise Dardy
Anne-Marie Daumont
Anne Dauzon
Martine Dayen
Catherine Dechezelle
Marie Dedieu
Lise Deharme
Claire Delpech
Christine Delphy
Catherine Deneuve
Dominique Desanti
Geneviève Deschamps
Claire Deshayes
Nicole Despiney
Catherine Deudon
Sylvie Dlarte
Christine Diaz
Arlette Donati
Gilberte Doppler
Danièle Drevet
Evelyne Droux
Dominique Dubois
Muguette Dubois
Dolorès Dubrana
C. Dufour
Elyane Dugny
Simone Dumont
Christiane Duparc
Pierrette Duperray
Annie Dupuis
Marguerite Duras
Françoise d’Eaubonne
Nicole Echard
Isabelle Ehni
Myrtho Elfort
Danièle El-Gharbaoui
Françoise Elie
Arlette Elkaim
Barbara Enu
Jacqueline d’Estree
Françoise Fabian
Anne Fabre-Luce
Annie Fargue
J. Foliot
Brigitte Fontaine
Antoinette Fouque-Grugnardi
Eléonore Friedmann
Françoise Fromentin
J.
Fruhling
Danièle Fulgent
Madeleine Gabula
Yamina Gacon
Luce Garcia-Ville
Monique Garnier
Micha Garrigue
Geneviève Gasseau
Geneviève Gaubert
Claude Genia
Elyane Germain-Horelle
Dora Gerschenfeld
Michèle Girard
F. Gogan
Hélène Gonin
Claude Gorodesky
Marie-Luce Gorse
Deborah Gorvier
Martine Gottlib
Rosine Grange
Rosemonde Gros
Valérie Groussard
Lise Grundman
A. Guerrand-Hermes
Françoise de Gruson
Catherine Guyot
Gisèle Halimi
Herta Hansmann
Noëlle Henry
M. Hery
Nicole Higelin
Dorinne Horst
Raymonde Hubschmid
Y. Imbert
L. Jalin
Catherine Joly
Colette Joly
Yvette Joly
Hemine Karagheuz
Ugne Karvelis
Katia Kaupp
Nenda Kerien
F. Korn
Hélène Kostoff
Marie-Claire Labie
Myriam Laborde
Anne-Marie Lafaurie
Bernadette Lafont
Michèle Lambert
Monique Lange
Maryse Lapergue
Catherine Larnicol
Sophie Larnicol
Monique Lascaux
M.-T. Latreille
Christiane Laurent
Françoise Lavallard
G.
Le Bonniec
Danièle Lebrun
Annie Leclerc
M.-France Le Dantec
Colette Le Digol
Violette Leduc
Martine Leduc-Amel
Françoise Le Forestier
Michèle Leglise-Vian
M. Claude Lejaille
Mireille Lelièvre
Michèle Lemonnier
Françoise Lentin
Joëlle Lequeux
Emmanuelle de Lesseps
Anne Levaillant
Dona Levy
Irène Lhomme
Christine Llinas
Sabine Lods
Marceline Loridan
Edith Loser
Françoise Lugagne
M. Lyleire
Judith Magre
C. Maillard
Michèle Manceaux
Bona de Mandiargues
Michèle Marquais
Anne Martelle
Monique Martens
Jacqueline Martin
Milka Martin
Renée Marzuk
Colette Masbou
Cella Maulin
Liliane Maury
Edith Mayeur
Jeanne Maynial
Odile du Mazaubrun
Marie-Thérèse Mazel
Gaby Memmi
Michèle Meritz
Marie-Claude Mestral
Maryvonne Meuraud
Jolaine Meyer
Pascale Meynier
Charlotte Millau
M. de Miroschodji
Geneviève Mnich
Ariane Mnouchkine
Colette Moreau
Jeanne Moreau
Nellv Moreno
Michèle Moretti
Lydia Morin
Mariane Moulergues
Liane Mozere
Nicole Muchnik
C.
Muffong
Véronique Nahoum
Eliane Navarro
Henriette Nizan
Lila de Nobili
Bulle Ogier
J. Olena
Janine Olivier
Wanda Olivier
Yvette Orengo
Iro Oshier
Gege Pardo
Elisabeth Pargny
Jeanne Pasquier
M. Pelletier
Jacqueline Perez
M. Perez
Nicole Perrottet
Sophie Pianko
Odette Picquet
Marie Pillet
Elisabeth Pimar
Marie-France Pisier
Olga Poliakoff
Danièle Poux
Micheline Presle
Anne-Marie Quazza
Marie-Christine Questerbert
Susy Rambaud
Gisèle Rebillion
Gisèle Reboul
Arlette Reinert
Arlette Repart
Christiane Ribeiro
M. Ribeyrol
Delya Ribes
Marie-Françoise Richard
Suzanne Rigail-Blaise
Marcelle Rigaud
Laurence Rigault
Danièle Rigaut
Danielle Riva
M. Riva
Claude Rivière
Marthe Robert
Christiane Rochefort
J. Rogaldi
Chantal Rogeon
Francine Rolland
Christiane Rorato
Germaine Rossignol
Hélène Rostoff
G. Roth-Bernstein
C.
Rousseau
Françoise Routhier
Danièle Roy
Yvette Rudy
Françoise Sagan
Rachel Salik
Renée Saurel
Marie-Ange Schiltz
Lucie Schmidt
Scania de Schonen
Monique Selim
Liliane Sendyke
Claudine Serre
Colette Sert
Jeanine Sert
Catherine de Seyne
Delphine Seyrig
Sylvie Sfez
Liliane Siegel
Annie Sinturel
Michèle Sirot
Michèle Stemer
Cécile Stern
Alexandra Stewart
Gaby Sylvia
Francine Tabet
Danièle Tardrew
Anana Terramorsi
Arlette Tethany
Joëlle Thevenet
Marie-Christine Theurkauff
Constance Thibaud
Josy Thibaut
Rose Thierry
Suzanne Thivier
Sophie Thomas
Nadine Trintignant
Irène Tunc
Tyc Dumont
Marie-Pia Vallet
Agnès Van-Parys
Agnès Varda
Catherine Varlin
Patricia Varod
Cleuza Vernier
Ursula Vian-Kubler
Louise Villareal
Marina Vlady
A. Wajntal
Jeannine Weil
Anne Wiazemsky
Monique Wittig
Josée Yanne
Catherine Yovanovitch
Annie Zelensky"
Manifeste publié dans le “Nouvel Observateur” numéro 334, du 5 avril 1971.
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