Tumgik
#petit producteur
jhoumous-fr · 2 years
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“J’achète chez les petits producteurs”
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lesenfantsdefaust · 18 days
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Je suis en Valais, canton où la consommation d'alcool est culturelle: on boit du vin et de la bière comme de l'eau, toute la journée. En plus, c'est le weekend des caves ouvertes: les vignerons, les petits producteurs font gouter toute leur production, et y en a littéralement tout les 500mètres.
Les amis chez qui je suis ont voulu absolument les faire, et accessoirement finir complétement fracassés: je suis actuellement chez eux, avec leurs 4 chats, à regarder des documentaires et à lire.
J'ai réussi à résister à l'alcool, à dire non, à lutter contre cette pulsion de boire pour oublier et soulager mon angoisse et mon mal-être.
J'ai réussi à dire non, ça a l'air de rien, mais je sais qu'il y a pas si longtemps, en mars, j'aurai attendu que ça, à commencer dès le matin, finir toutes les bouteilles...
Je le note ici, pour me le rappeler.
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cuisineafricaine · 3 months
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Chefs Africains
Article : Portrait d'un chef cuisinier Camerounais
Introduction:
Dans cet article, nous allons mettre à l'honneur un chef cuisinier africain talentueux et passionné.
Développement:
Portrait d'un chef engagé : Ndoc Bidi du Cameroun
Ndoc Bidi est un chef cuisinier camerounais qui s'est fait connaître pour sa cuisine engagée et sa volonté de valoriser les produits locaux. A travers ses plats et ses initiatives, il s'efforce de promouvoir la gastronomie camerounaise et de faire découvrir au monde entier la richesse et la diversité de ses saveurs.
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Un parcours atypique:
Ndoc Bidi n'a pas suivi un parcours classique de chef cuisinier. Après des études en marketing et communication, il a décidé de se reconvertir et de se consacrer à sa passion pour la cuisine. Il a débuté son apprentissage auprès de grands chefs camerounais, avant de se lancer à son compte et de créer son propre restaurant.
Une cuisine engagée:
La cuisine de Ndoc Bidi est avant tout une cuisine engagée. Il s'attache à utiliser des produits locaux et de saison, en privilégiant les circuits courts et en s'approvisionnant auprès des petits producteurs camerounais. Il souhaite ainsi contribuer au développement de l'économie locale et à la promotion d'une agriculture durable.
Un ambassadeur de la gastronomie camerounaise:
Ndoc Bidi est un véritable ambassadeur de la gastronomie camerounaise. Il participe à de nombreux événements culinaires internationaux et partage ses recettes sur les réseaux sociaux, inspirant des millions de personnes à travers le monde. Il est également l'auteur de plusieurs livres de cuisine, dans lesquels il partage son savoir-faire et sa passion pour la cuisine camerounaise.
Recette signature : Ndolé revisité
Le ndolé est un plat traditionnel camerounais à base de feuilles de ndolé, d'arachides et de viande. Ndoc Bidi a revisité ce plat en y ajoutant une touche de modernité et d'innovation. Il utilise des feuilles de ndolé fraîches et sélectionne des viandes de qualité, comme le poulet fermier ou le bœuf. Il prépare également sa propre pâte d'arachide, ce qui donne à son ndolé un goût unique et authentique.
Ingrédients:
1 kg de feuilles de ndolé
500 g de viande de poulet ou de bœuf
200 g de pâte d'arachide
2 oignons rouges hachés
3 tomates pelées et concassées
1 cuillère à soupe de gingembre râpé
1 cuillère à café de cumin
1 cuillère à café de paprika
1 cuillère à café de piment en poudre
1 citron vert
Huile d'olive
Sel et poivre
Étapes de préparation:
Laver les feuilles de ndolé et les couper en fines lamelles.
Faire revenir les oignons hachés dans l'huile d'olive.
Ajouter la viande coupée en morceaux et faire revenir jusqu'à ce qu'elle soit dorée.
Ajouter les tomates concassées, le gingembre, le cumin, le paprika, le piment et le jus d'un citron vert. Laisser mijoter pendant 10 minutes.
Ajouter les feuilles de ndolé et la pâte d'arachide. Mélanger et laisser mijoter à feu doux pendant 30 minutes.
Servir avec du riz blanc ou du plantain braisé.
Conseils:
Vous pouvez ajuster la quantité d'épices selon votre goût.
Pour une sauce plus épaisse, vous pouvez ajouter une cuillère à soupe de farine de maïs.
Vous pouvez également ajouter d'autres légumes à la sauce, comme des carottes ou des poivrons.
N'hésitez pas à essayer cette recette et à découvrir la cuisine savoureuse et engagée de Ndoc Bidi!
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lunettescoeurs · 29 days
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bjr bjr !! 🔥
TW ;; mention d'alcoolisme passif
je me permets de caler ce petit pl juste ici, il s'agit d'une surnommée/dénommée lulu, fc totalement au choix même si je propose quand même nava mau (énorme cdc pour cette déesse 🥹), tati gabrielle ou encore sevdaliza ! le plus gros de l'histoire a été écrit mais grosso modo tout est modelable sauf son lien avec son sidekick. 👀 avec mon personnage i.e.ls forment ensemble un groupe d'électro/instrumental (dans l'esprit de moderat ou kompromat que je vous invite à découvrir de ouf c'est pépite) et se connaissent depuis qu'i.e.ls sont petit.e.s. originaires de berlin, i.e.ls ont commencés à faire de la zic quand i.e.ls étaient ados (mais on va pas s'mentir c'était un peu naze 😂) et i.e.ls ont formé leur duo quand i.e.ls avaient 22 piges dans ces eaux. deux liens peuvent être rajoutés easy peasy, il s'agit de leur producteur et d'une fan de longue date qui s'occupe de leur site depuis vlààà longtemps. au programme : que des trucs coolos, évidemment chillax un max pas de pression au niveau des rps etc. ❤️✨
AU PLAISIR, la bise tout plein !! ☺️
https://laislablanca.forumactif.com/t4056-1f-traum-und-existenz
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homomenhommes · 5 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 72
Super partouze de rentrée.
Dimanche
Lorsque je me réveille, il fait grand jour, il est 10h !
Je descend à la cuisine, je suis le seul réveillé avec Marc qui prend sa douche.
J'en profite pour nettoyer les cadavres de la veille et quand Marc me rejoint le séjour et la cuisine sont propre et le café passe. Je nous sers un Nespresso. Il me prend dans ses bras et me fait un gros câlin. Quand je lui en demande la raison, il me dit que c'est pour rien, gratuit.
Yes ! il m'aime !!
Je me serre encore plus fort contre lui.
Puis le charme est rompu par nos invités qui commencent à nous rejoindre. Les têtes sont amusantes, cheveux en pétard, quelques cernes, et yeux bouffis. Dans l'ensemble des têtes de lendemain de fête !
La matinée s'étire jusqu'à 14h et le petit déjeuner se transforme en brunch. Nous voyons enfin arriver Eric et Ric. Ces derniers ne viennent sûrement pas de se réveiller et je pense qu'ils ont déjà remis ça, tous les deux !
L'ambiance est cool, nonchalante, le calme après la tempête.
Les uns matent des dessins animés sur le grand écran du salon pendant que d'autres prennent les infos sur les TV de la cuisine ou du bureau de Marc. Vous aurez deviné qui regarde quoi ;-)
Dans le salon, les fauteuils et canapés et tapis sont occupés par des corps juste vêtus de slip ou de shorty, collés les uns aux autres, les uns sur les autres. Des têtes reposent sur des cuisses et des ventres.
Malgré l'intérêt pour les Chevaliers du Zodiaque et leurs plastiques irréprochables ou grâce à cela, les tissus se tendent sous la pression des bites excitées. Des têtes glissent des abdominaux vers les bas ventres. Des bouches lèchent, sucent, mouillent les tissus qui emprisonnent les glands. Et bientôt, dans tous le salon, s'organisent des 69 et des triangulaires où tous nous suçons et sommes sucés.
Nous sommes bientôt matés par les plus vieux. Après avoir admiré le spectacle, ils nous rejoignent bites au garde à vous. La séance de sucettes s'étire en longueur, les pipes sont calmes et sensuelles, lentes mais profondes quand même. Il y a juste une recherche de bien être, pas de performance.
Ric et Jean sont les premiers à se mettre à quatre pattes pour se faire mettre. De vrai chaudasses ces deux là !!
Ça ne manque pas d'attirer Eric et Igor qui une fois Kpoté enfoncent leurs queues au plus profond des deux culs offerts.
Aussitôt la touze passe à la vitesse supérieure. Tous ceux qui veulent une bite dans le cul prennent position en ligne aux cotés de Ric et Jean. Je prend en photo l'alignement d'enculés en train de se faire mettre par les enculeurs bien calés au fond de leurs trous les mains sur leurs hanches. N'ayant pas de place (8 enculés par 8 enculeurs), je passe de bouche en bouche me faire piper. C'est amusant de comparer les différentes manifestations de plaisir, pour les enculés, ça va de pas un bruit bouche ouverte à gémissement de salope et des " oui, plus fort ". les enculeurs sont plus discrets et de leur coté ce sont plus des ahanements que des vocables intelligibles. ;Les couples ne se défont pas et dans un bel ensemble, les culs font le plein. A ce moment là je suis sous Pierre en 69. Je sens Nicolas se vider dans son cul puis rapidement le sperme de Pierre me remplir la bouche. Je jute dans la sienne. Je garde les dernières giclées dans ma bouche et me retournant les partage avec le producteur dans une pelle vorace. J'y récupère un peu de mon sperme qu'il avait gentiment gardé pour faire de même.
Quand nous nous décollons, je m'aperçois que tous ont jutés et que les corps reposent les uns sur les autres en pleine récupération.
De façon désordonnée, nous allons tous passer un moment sous les douches. J'y suis parmi les premiers avec Pierre et Olivier (qui sont tellement collés que je me demande si ils vont réussir à laver toutes leurs faces) et Ric.
Je profite que nous ne soyons pas nombreux pour vérifier l'état de ma " bête de concours ". je lui mets un doigt dans le cul (facilement) et lui demande de serrer. Ça va, il me serre le doigts avec son anus au point que je ne peux le retirer. Il rit et me dit que tous les jours il se muscle l'anneau, maintenant sur un crayon de bois car c'est plus fin que les plugs. ;Je le félicite, il me dit que son père refuse que son cul se transforme en chatte baveuse malgré tout ce qu'on lui fait prendre dedans. Je le prend dans mes bras et on se fait un câlin, sa tête sur mon épaule.
Puis les uns après les autres ils se rhabillent et nous quittent. Je retiens un instant Igor et ses jumeaux pour leur demander quand est ce qu'ils peuvent revenir, ça faisait longtemps que l'on s'était vu et ce WE on à pas eu trop le temps de discuter. J'aimerai en savoir plus sur leurs vacances avec les surfeurs ! On se fixe rendez vous pour dans 15 jours.
Quand il ne reste plus que Ric, je m'équipe et je le ramène en moto. Heureusement que le trajet est court car la selle passager de mon monster est plutôt inconfortable pour de tels gabarits.
J'ai juste le temps de dire bonjour à son paternel que ce dernier en manque depuis deux jours et alors que nous sommes encore dans l'entrée, pousse son fils à genoux et lui plaque le visage contre son entrejambe. Deux secondes plus tard sa large teub est dans la bouche en train de grossir. J'entend Ric téter comme un malade. A ce stade, son père me demande comment c'est passé le WE. Je lui décris quelques unes des turpitudes de son fils notamment qu'il s'est fait emmancher grave par deux belle bites noires dont je donne les dimensions. La description de Jean Black le surprend, il ne pensait pas possible qu'il existe des engin d'une telle longueur. Je le lui confirme et Ric toujours la bouche pleine hoche la tête pour appuyer mon propos. Quand je lui dis que seul son fils est capable de la prendre complètement de tous coté, il caresse la tête qui le suce et je le sens fier de sa progéniture.
Spectateur, je commence à me sentir à l'étroit dans mon pantalon en cuir. Le vieux s'en aperçoit et me dit de sortir mon matériel. Je ne me le fais pas dire deux fois et baissant le zip sort l'ensemble bite et couilles avant de commencer à me branler. Il sort de la bouche de Ric et nous attirant dans le salon, ordonne à Ric de se mettre à poil. Ça me laisse le temps de poser le casque et de sortir de ma combi. Quand nous reprenons le jeu, il passe tout de suite au cul de son fils, me laissant sa bouche libre pour me faire sucer. Je n'ai pas besoin de bouger, chaque coup de rein paternel m'envoi Ric se planter a fond sur ma queue et mon gland jouer avec ses amygdales. Je tiens la tête de Ric entre mes mains pendant que son père à les siennes accrochées à ses hanches pour donner le rythme des va et vient. La vue des muscles tendus du dos de Ric faisant le pont entre son père et moi, l'excitation de voir la grosse bite de son père lui ramoner l'anus et la stimulation de sa langue sur mon gland et le reste de ma hampe ont raison de moi, j'ai juste le temps de me retirer et je jute abondamment sur son crane, et son dos laissant des traînées laiteuses jusqu'à ses fesses. Son père pour ne pas être en reste, décule et ajoute son jus au miens. Un flaque se forme dans le sillon creusé sur sa colonne vertébrale. Ric ne bouge pas avant que son père ai tout épongé. Il n'a pas jouit mais sa soirée ne fait que commencer et la bite non débandée de son père laisse imaginer la suite.
Je me rhabille et repart lesté de la " pension " du Week End.
Quand je retrouve Marc, la maison a retrouvé son état normal. Je finis la soirée dans ses bras. Il trouve mon idée de personnel " spécial " pour nous servir lors des touzes intéressante. Je lui dis aussi que coté matériel, il serait bon d'investir dans des machines a laver et sécher de grande capacité.
Il me dit qu'il va se mettre à chercher rapidement de tels serveurs afin qu'on puisse les tester avant la prochaine touze.
Miamm miammm.
JARDINIER
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albad · 10 months
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NOUVEAUX MINISTRES : TOUR D'HORIZON CAUCHEMARDESQUE
En plein été, Macron joue aux chaises musicales avec son gouvernement. Lundi soir, il invitait tous ses ministres à dîner en leur annonçant que certains seraient virés dans la semaine sans leur dire qui. Juste pour rigoler, pour les humilier, à la façon d'un manager pervers. Ce jeudi, les annonces sont tombées.
⚫Commençons par les têtes coupées. Pap Ndiaye, utilisé, puis humilié et viré, juste après avoir retrouvé un petit morceau de courage en critiquant timidement la chaine d'extrême droite Cnews. Il y a encore quelques années, Pap Ndiaye était un chercheur reconnu, spécialiste du racisme, qui dénonçait régulièrement les violences policières. Aujourd’hui, il est carbonisé : c'est un clown pitoyable qui a été le Ministre éphémère d’un gouvernement d’extrême droite. Il a continué à massacrer l'enseignement public, il a couvert les pires reculs et défendu une police criminelle. Il n'a pas fait preuve d'une once de dignité : il a montré à tout le pays qu'il n'avait aucun honneur, et a piétiné sa propre carrière de chercheur. Bon débarras.
⚫Autre victime du remaniement, Marlène Schiappa. Malgré toute sa bonne volonté et sa soumission sans faille au monarque, elle subit les conséquences de l'affaire du Fonds Marianne. Elle avait profité de l'assassinat atroce de Samuel Paty en 2020 pour détourner des millions d'euros et les donner à ses copains réacs. Tout le monde était au courant et trouvait ça marrant au sein du gouvernement. Mais maintenant que l'affaire a éclaté, c'est elle qui paie l'addition.
⚫Le nouveau ministre de l'éducation : Gabriel Attal. Le Ministre chargé de l'école publique n'a jamais mis un pied à l'école publique ! Comme son prédécesseurs Blanquer d'ailleurs. Attal, c'est le macronisme incarné. Fils d'un producteur de cinéma, élève dans une l'école privée parisienne, l'école Alsacienne – où Pap Ndiaye a aussi placé ses enfants –, il fait un tour à Science Po avant d'entrer en politique. Millionnaire depuis l'âge de 25 ans, il n'a jamais travaillé de sa vie. C'est l'incarnation de de la richesse et de la domination sans aucun mérite. Au printemps 2023, il dit à propos des manifestants contre la réforme des retraites : «ce ne sont pas les Français qui travaillent».
Quel est son projet pour l'école ? Ça tient en deux mots : privatisation et militarisation. Il déclare régulièrement que l'école doit apprendre l'obéissance et «l'autorité» aux enfants. Il se dit «favorable» à une expérimentation du port de l'uniforme à l'école. Il est le promoteur du Service national Universel, qui vise à envoyer des adolescent dans des stages militaires où l'on pratique le bourrage de crane, les défilés au pas cadencé et le lever de drapeau.
En aout 2022, un collaborateur gouvernemental déclare dans la presse : «à l'école du vice, Gabriel devait être major de promo.» Il est en couple avec Stéphane Séjourné, macroniste hardcore, qui était déjà conseiller de Macron au ministère de l'Économie et qui est aujourd'hui secrétaire général de Renaissance.
⚫Du côté de la santé, Aurélien Rousseau, 47 ans devient ministre. Énarque passé par le PCF puis proche de Valls avant de finir conseiller d'Elisabeth Borne, il est à l'image des macronistes : sans scrupules, sans valeur, sans loyauté.
Il est directeur général de l'Agence régionale de santé Île-de-France pendant le COVID, puis membre du Conseil d’État. Ses liens familiaux sont intéressants pour un homme chargé des hôpitaux publics. Il est marié à Marguerite Cazeneuve, une ancienne de chez McKinsey qui a «piloté» la réforme des retraites, et qui a été directrice de l'assurance maladie. Le beau papa du ministre est député LREM, et belle maman est carrément l'ancienne directrice commerciale d'un laboratoire pharmaceutique privé. L'entreprise Lilly, cotée en Bourse à plus de 400 milliards de dollars, qui a passé un juteux contrat durant le COVID sur les «anticorps monoclonaux» qui ne fonctionnaient pas. Le beau frère du ministre est, quant à lui, conseiller de l'Elysée. Le macronisme est une mafia familiale en même temps qu'un cercle de lobbyistes.
⚫Aurore Bergé : «Elle a tellement fait chier qu'ils vont lui filer un truc, genre les solidarités» avait lâché un ministre avant le remaniement. Elle reçoit ce portefeuille plutôt secondaire des Solidarités. Et elle s'y connait dans le domaine. Elle réclamait par exemple le «démantèlement» de l'ONG Amnesty International qui lutte pour les droits humains, en 2022, parce que l'organisation avait dénoncé l’État israélien. En 2020, elle répond sur twitter à propos de la création de lits de réanimation : «plus de lits de réa, ce sont plus de personnes intubées, plus de décès». Pas bête, supprimons tous les lits d’hôpitaux, il n'y aura plus de malades ! Elle a été mariée à un chroniqueur chez Hanouna, accusé de harcèlement, de gestes inappropriés lorsqu’il était député LREM.
⚫Enfin, Macron a propulsé une Ministre de la ville : Sabrina Agresti-Roubache. Il y a quelques semaines, cette élue marseillaise soutenait les idées de Jean-Marie Le Pen sur le plateau de CNews. D'ailleurs une députée RN vient de saluer «la liberté de ton» de la nouvelle ministre qui fait «les mêmes constats que Marine Le Pen sur la politique migratoire». Pendant la campagne, elle a été enregistrée en train de traiter son adversaire de «fils de pute». Alors que les banlieues souffrent comme jamais de la misère et des violences policières, ce poste lui va comme un gant...
Il reste 4 ans de mandat.
Contre Attaque
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swedesinstockholm · 1 month
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23 avril
encore une journée de rêve dans la vie de lara w., ce matin je me suis entrainée à chanter you still believe in me au piano en essayant de trouver les bons accords, et puis vu que j'arrivais toujours pas à écrire je suis de nouveau partie me promener dans un endroit que je connaissais pas, cette fois j'ai pris le bus jusqu'à la gare cents/hamm et en arrivant devant une église j'ai vu le plus GROS avion que j'avais jamais vu, juste au dessus de ma tête, on aurait dit un de mes rêves catastrophe sauf que personne n'est mort et aucun avion ne s'est écrasé, j'ai juste perdu l'équilibre sous le choc et parce que j'avais la tête en l'air. en baissant les yeux j'ai vu un bac à fleurs à étages qui ressemblait à une pièce montée ou à une fontaine et je me suis dit à cet instant précis que voir des gros avions passer dans le ciel était une très bonne raison de ne pas mourir et que je pourrais peut être remplacer les trajets à la pierre plantée dans la voiture de h. par des excursions à proximité de l'aéroport. de là je suis descendue dans une vallée par la forêt, j'y étais déjà allée mais pas de ce côté-là, j'ai reconnu l'odeur de l'alzette. je l'ai longée pendant une éternité en marchant sur une petite route déserte sans savoir où j'allais, puis j'ai pris un petit chemin dans la forêt et au bout d'un moment je suis remontée et j'ai atterri dans des champs de colza à bonnevoie. magique. j'ai marché jusqu'à la gare et je suis rentrée en bus. à la maison j'ai mangé du pain grillé avec du beurre de cacahouète et une demie pomme et puis au lieu d'écrire j'ai ouvert instagram où tout le monde avait l'air particulièrement prolifique, f. s. avance bien dans son roman, c. b. fait une performance aux halles de schaerbeek demain et r. est trop occupé par la pièce de sa soeur pour écouter les morceaux que je lui envoie. mais en ce moment ça va avec lui. ça va!!!
25 avril
j'écoutais l'interview d'un humoriste qui vient de réaliser son premier film à la radio et il racontait qu'avant il était cuisinier (je crois) et puis ses parents lui ont LOUÉ une salle à AVIGNON pour qu'il puisse faire son spectacle, ça leur a coûté 10000 euros et ils ont dit au pire on perd 10000 euros, ben oui, et puis un soir un producteur de laurent ruquier ou je sais pas quoi était dans la salle etc etc. autre histoire entendue à la radio: la fille d'un photographe connu qui était agente d'artistes et puis elle a lu un livre sur la botanique et la permaculture et elle est devenue maraichère mais elle préfère dire food gardener et maintenant elle adore sa vie. et moi hier soir pendant que je faisais mon lit je pensais à r. et à sa soeur qui font tous les deux les métiers que j'aimerais faire, même si soyons sérieuse deux minutes je serai jamais musicienne, et je pensais à a. qui me disait de faire des études de biologie marine, et je me demandais pourquoi j'assumais pas de dire aux gens que je voulais faire du spectacle vivant. enfin si je sais pourquoi, mais en plus de ça c'est un monde qui m'est totalement opaque et j'ai aucune idée de comment me lancer là-dedans. et si je retourne à l'école pour devenir bibliothécaire j'aurai pas le temps de m'occuper de ma carrière dans le spectacle vivant. est-ce que je m'en occupe maintenant que j'ai le temps? non, mais une fois que je me serai lancée dans ma carrière de bibliothécaire ce sera définitif. je préfère rester flotter dans le limbo des possibilités.
hier soir j'étais de nouveau sur le site du magasin de musique de sandweiler à choisir un micro et tout ça en calculant combien ça me coûterait en tout avec le synthé, mais j'ai l'impression que j'arriverai jamais à franchir le pas 1. parce que j'ai peur de dépenser de l'argent et 2. j'ai trop peur d'être nulle et d'avoir gaspillé de l'argent pour rien. j'ai peur de prendre des risques. je me fais pas confiance. quand j'ai dit à r. que je voulais faire du stand-up il a dit go! le monde a besoin de toi lara et je sais pas pourquoi ça m'a énervée. c'est un peu comme quand on me dit que je suis forte, dans le sens courageuse. go fuck yourself je suis tout sauf courageuse et le monde a pas besoin de moi. j'espère qu'il aura jamais le malheur de me dire que je suis forte parce que je risque de lui mettre une gifle.
27 avril
à la philarmonie ce soir j'ai eu des pensées très bizarres en écoutant l'orchestre jouer et plus particulièrement pendant le boléro de ravel, je pensais à mon fantasme de cuisiner avec r. et sa fille dans sa petite cuisine et je me disais c'est quoi ce fantasme de vie domestique là? qu'est-ce que ça veut dire? aurais-je envie... de fonder une famille?? et puis je me suis imaginé...tomber enceinte de r.??? est-ce que j'ai envie d'avoir un bébé?? et puis je me suis dit non il a déjà une fille, je peux très bien me contenter d'une belle-fille et j'ai commencé à m'imaginer en famille recomposée avec lui et c'était bien et j'avais pas du tout envie de me rappeler que ça n'arrivera jamais. et puis j'ai pensé à la naissance de sa fille, au moment où sa copine a du partir à l'hôpital, ou peut être qu'elle a accouché à la maison, à l'état dans lequel il devait être, à sa joie, à son excitation, à sa terreur dans doute, et puis au rêve qui tourne au cauchemar, et je me suis de nouveau demandé ce qui s'était passé pour qu'on lui enlève la garde de sa fille pendant deux ans VAZY c'est pas r. qui m'envoie mille photos de sa fille en me demandant si je trouve qu'elle lui ressemble (non) alors que j'étais en train de parler de sa naissance dans mon journal?? c'est quoi cette sorcellerie?? ils passent le weekend chez sa mère à la campagne. demain ils vont réparer son vélo et faire une tarte aux pommes.
BON. autres pensées de la philarmonie ce soir: pendant la fin du boléro de ravel j'avais envie de crier des trucs par dessus la musique et je me suis dit qu'il faudra que je le propose à r., de crier des trucs par dessus sa musique. j'ai aussi beaucoup pensé à mon livre, je l'ai enfin repris cette semaine et je me pose beaucoup de questions sur le style. j'arrive pas à décider si je pars plus dans la poésie ou plus dans le journal. pendant les danses polovtsiennes de borodine j'ai tranché pour le journal, you do you, ça sert à rien de se renier, et puis je me suis rappelé de rebeka rebeka qui est du journal et qui est un texte tout à fait légitime. mais j'ai vraiment du mal à m'y mettre. j'ai passé l'après-midi à regarder parlement dans mon lit cet après-midi. je sais pas pourquoi je me suis prise de passion pour les institutions européennes, à force de passer devant le parlement à bruxelles et de voir le grand drapeau européen flotter à la fenêtre tous les lundi soirs à la chorale. la série est ultra romancée et caricaturale mais elle satisfait mon envie de contenu eurocratique. lundi dernier à la chorale il manquait un ténor et quelqu'un a dit wilfried est à strasbourg, comme si c'était un truc qui allait de soi, et ça m'a fascinée, et maintenant que j'ai regardé la série ça me fascine encore plus, alors que bon y a vraiment pas de quoi être fascinée.
c'est pas vrai il est une heure et demie et j'ai mon cours de lux demain matin mais r. m'a flingué mon sommeil une fois n'est pas coutume alors que j'ai littéralement failli m'endormir pendant le début du boléro parce que c'est leeent et moi j'aime quand c'est rapide et surtout quand c'est FORT, j'aime le bombastique, surtout dans la musique classique, mais dans les autres musiques aussi, j'aime quand ça explose et quand ça crie et quand ça fait du bruit, et r. il m'impose que du doux tout le temps, du doux du doux et de l'ultra doux, ultra zacht en néerlandais, comme le pq, et j'aime l'ultra doux aussi, mais au fond du fond je suis pas une ultra douce, je suis une bombastique. une grandiloquente. une pompeuse. et pendant moussorgski je pensais au concert/dj set de rebeka warrior à bruxelles hier soir et je pensais à ma vie de retraitée avant l'heure et même si j'adore les concerts à la philarmonie et que j'avais des frissons tout le temps, presque tout le temps, ça m'aurait quand même plus dit d'aller percer mes tympans chez rebeka. j'ai de nouveau commencé à me creuser la tête pour trouver une solution à tout ça, j'espérais que moussorgski m'aiderait à avoir une illumination soudaine avec sa musique pompeuse, musique pompeuse pour fille pompeuse, mais à part mes fantasmes familiaux et mon envie de crier, aucune idée ne s'est présentée à moi.
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raisongardee · 6 months
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"Au modèle militaro-viril multiséculaire qui a prévalu jusqu’aux années soixante-dix, et subsiste encore partiellement aujourd’hui sous des formes édulcorées, a succédé le prototype mercantilo-publicitaire. Le premier, reposant sur une apologie du sacrifice de soi et du dépassement gratuit, mobilisait l’ensemble des valeurs et des principes qui structuraient depuis toujours le psychisme des hommes : du courage à l’esprit de conquête ou de compétition en passant par la ténacité, l’héroïsme individuel et collectif, le culte des cœurs virils et des corps vigoureux. Le second est un dérivé de l’hyper-économie marchande, un acteur-producteur de l’industrie du divertissement soumis aux lois comptables de la rentabilité et à l’évaluation chiffrée. L’un vise à l’excellence physique et morale, l’autre donne à voir en spectacle le triomphe des vainqueurs et l’anéantissement des vaincus. L’un est dépense pure, l’autre est course au gain."  
Patrick Buisson, La fin d’un monde. Une histoire de la révolution petite-bourgeoise, 2021.
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freddieraimbow74 · 1 day
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John Frederick Mack a parlé de ses parrains John Deacon et Freddie Mercury lors d'une interview :
"En 1981, Queen était en studio pour enregistrer Hot Space.. et ça a juste pris une éternité.
Quelque part pendant ce temps-là, ma mère était enceinte de moi, mais il n'y avait toujours pas de fin en vue de cet album.
Au point où ma mère a dit "Je pense qu'il est plus facile d'être enceinte pendant 9 mois et d'accoucher que de faire cet album" !
Puis, elle a ajouté une stipulation... Un pari de gentleman si vous voulez !
« Si j'ai mon enfant avant la fin de l'album, tout le monde dans le groupe peut être le parrain de mon fils ! " L'album a pris plus de temps, et c'était fait.
Cependant, je pense que Freddie a dit à ma mère que ce serait bête pour son fils d'avoir 4 parrains. Qui plus est, ma mère demandant à Freddie et John d'être mes parrains a été faite à un niveau très personnel et beaucoup plus formellement, que de simplement dire « eh bien, un pari est un pari ! "
Freddie et John étaient tous les deux très proches de ma famille. Je crois que John même bébé a assis mes frères et plus tard moi aussi, donc c'était un choix évident de leur demander d'être mes parrains... et les deux sont d'accord.. comme nous le savons tous maintenant !
Une de mes histoires préférées en fait, ma mère venait de me mettre au monde et Freddie a immédiatement dit à son assistante Phoebe d'acheter des fleurs.
Phoebe a demandé lesquels, et Freddie a répondu... Merde, achète-les tous ! "
Alors là ma mère était dans une salle de réveil remplie de tout un magasin de fleurs de... Eh bien... des fleurs ! "
Ma mère m'a toujours dit qu'il m'a fallu du temps pour me mettre à l'aise quand Freddie est arrivé. Parce qu'il y a une seconde, il était à la télévision... et tout d'un coup il était devant moi !
C'est peut-être un peu trop mignon pour le dire pour un rockeur aussi machisme, mais ma mère m'a dit qu'elle m'avait emmené à un concert quand j'étais très, très jeune - et elle me tenait en Pendant Radio Gaga, mes petits bras imitent déjà les fameux bras tendus pendant le refrain.
Mon parrain - Freddie Mercury, me donne la force intérieure"
Mon parrain m'a dédié la chanson Made In Heaven.
Chaque fois que je l'entends, je surmonte avec émotion. "
-John Frederick Mack💗
🎙️Fils du producteur d'enregistrement de QUEEN
Rainhold Mack🎶
Photos📸: Freddie et son filleul John Frederick Mack.
✨Freddie, John et la famille Rainhold
✨ Freddie avec son filleul adulte John Frederick 💞
✨ Une jolie lettre que Freddie a écrite à son filleul qui dit :
"Vas-y juste-
Mon amour est toujours avec toi-
Ton parrain
Freddie xxx"💞
🌹 👑 ♥️
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valerielemercier · 11 months
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Crimes et dénis
Je suis un producteur et un distributeur de films au service du cinéma. Je n’ai guère l'habitude de participer à des débats publics. Mais avant d'aller plus loin, et dans le souci d'éviter tout malentendu, je tiens à préciser que je considère la pédophilie comme l'un des crimes les plus monstrueux qui soient. Plus largement, je condamne sans appel toute violence infligée à autrui, et singulièrement à un être en position de faiblesse. Et bien entendu, je rends hommage à tous les mouvements actuels de libération de la parole pour le respect des femmes.
Au-delà de mon métier et de ma passion, je reste un citoyen marqué par une culture européenne qui porte un regard sur son époque. Et bien que nous vivons dans une démocratie dont les institutions sont garantes de nos libertés publiques, j'ai le sentiment qu'un simple Tweet peut à l'heure actuelle faire basculer l'opinion et envoyer une femme ou un homme sur l'échafaud. Au lieu de peser les arguments, à charge ou à décharge, et de garder un certain recul pour se forger sa propre opinion, on se rallie à celui qui hurle le plus fort sur la Toile.
C'est dans ce contexte que je souhaite, m'exprimer sur Woody Allen parce que son cinéma a accompagné mon adolescence et a illuminé ma vie. Autant dire que je suis profondément touché par ce qui arrive aujourd'hui et qu'il me tient à cœur de tenter de rétablir les faits.
Je suis sidéré par le déferlement de haine que provoque l'affaire Woody Allen, particulièrement aux États Unis & sur les réseaux sociaux, par le manque de rigueur de certains médias, par la meute qui condamne sans chercher à savoir, par le mélange approximatif des témoignages. On a le sentiment d'évoluer dans un monde sans nuance, sans débat apaisé concernant un homme qui, je le rappelle, a été innocenté en 1993.
La haine atteint à présent des sommets d’ignominie. Et pourtant, il suffit de lire et d'examiner avec attention, et sans parti-pris, les faits et rien que les faits. C'est la démarche  que j'ai choisi d'adopter pour comprendre. Simplement pour savoir et approcher la vérité : aurais-je travaillé aux côtés d'un pédophile pendant tant d'années ?
J'ai lu énormément, consulté des documents d’époque, et pris connaissance de témoignages. 
Woody Allen a fait l'objet de deux enquêtes sérieuses, voire féroces, a été entendu par quatre pédopsychiatres, des policiers et des juges et été soumis à l'épreuve du détecteur de mensonges. Le résultat a été inversement proportionnel aux moyens spectaculaires déployés : pas la moindre preuve de culpabilité n'a été rapportée ! 
Essayons plus précisément de s’en tenir qu’aux faits : 
Woody Allen est accusé d'avoir agressé sexuellement Dylan Farrow, fille adoptive du réalisateur et de Mia Farrow alors âgée de 7 ans, le 4 août 1992, soit près de quatre mois après la révélation de la relation entre le cinéaste et Soon-Yi Previn, fille adoptive de Mia Farrow.
Suite aux accusations de Mia Farrow, une enquête judiciaire est menée par la Connecticut State Police qui s'appuie sur l'expertise du Yale-New Haven Hospital. Après plusieurs interrogatoires, dont neuf avec Dylan menés entre septembre et novembre 1992, les experts concluent que la petite fille n'a pas été agressée sexuellement par Woody Allen. Ils repèrent ainsi de nombreuses incohérences dans son témoignage et un manque flagrant de spontanéité, suggérant qu'elle a été manipulée, et préparée, par sa mère.
En février 1993, un article du Los Angeles Times révèle que la nounou de Dylan, Monica Thompson, a été contrainte par Mia Farrow de faire une déposition à charge contre Woody Allen, puis qu'elle a choisi de démissionner lorsque la pression est devenue insupportable.
En mars 1993, Mia Farrow reconnaît elle-même qu'au cours de deux examens médicaux, Dylan n'a pas présenté de blessure sexuelle.
En avril 1993, le docteur John Leventhal, qui a piloté l'enquête conduite par le Yale-New Haven Hospital, déclare sous serment que Dylan a été conditionnée par sa mère pour diaboliser Woody Allen et le considérer comme un violeur. Il est également frappé par le fait que la petite fille lie systématiquement les attouchements présumés dont elle a été l'objet à la relation de son père avec Soon-Yi et par sa manière de plaindre sa mère qui, dit-elle, a gâché sa carrière à cause de Woody Allen.
En septembre 1993, le procureur du Connecticut abandonne les poursuites contre Woody Allen, tout en maintenant qu'il a de "solides raisons" de penser que Dylan dit vrai. 
Ce que n’a jamais nié Woody Allen qui a toujours affirmé que Dylan croyait fortement ce qu’elle affirmait. S'il est innocenté sur un plan juridique, la décision du juge laisse planer sur le cinéaste un malentendu, Allen convoque une conférence de presse au cours de laquelle il qualifie le procureur de "irresponsable".
En octobre 1993, les services sociaux de New York rendent leur conclusion au terme d'une enquête profonde de 14 mois : aucune preuve crédible n'a été rapportée concernant les allégations de Dylan.
En 2014, Dylan Farrow s'exprime publiquement sur cette affaire dans les colonnes du New York Times.
En février 2014, Moses Farrow, fils adoptif de Mia Farrow et Woody Allen, prend la défense du cinéaste dans le magazine People : "Ma mère a gravé en moi une haine à l'égard de mon père pour avoir détruit la famille et agressé ma sœur. Et je l'ai détesté pour lui faire plaisir durant de nombreuses années. Je sais aujourd'hui qu'il ne s'agissait que d'une vengeance pour lui faire payer sa relation amoureuse avec Soon-Yi. Bien sûr que Woody n'a pas violé ma sœur. Elle l'aimait énormément et elle était toujours très heureuse lorsqu'il nous rendait visite. Elle ne s'est jamais enfuie en le voyant jusqu'à ce que ma mère réussisse à instaurer un climat de peur et de haine à son égard".
Profitant du climat de suspicion généralisé qui règne actuellement à Hollywood, Dylan publie une tribune dans le Los Angeles Times en décembre 2017 pour dénoncer, selon elle, l'impunité de Woody Allen.
Le 18 janvier dernier, elle réitère ses accusations dans sa première interview télévisée sur le sujet, diffusée sur la chaîne CBS sans qu’aucun élément nouveau ne justifie une réouverture du dossier. 
Le 19 janvier, Moses Farrow réitère sur Twitter son démenti sans qu’aucun organe de presse ne relaie cette information. 
Il est important, par ailleurs, de démêler le vrai du faux et de préciser certaines vérités :
« Soon-Yi était la fille adoptive de Woody Allen et de Mia Farrow". Faux : elle a été adoptée par Mia Farrow et André Previn, à qui elle était alors mariée, en 1978, soit deux ans avant que Woody Allen et Mia Farrow n’entament une relation amoureuse.
"Woody Allen et Mia Farrow vivaient sous le même toit". Faux : Mia Farrow habitait avec ses enfants dans son propre appartement et Allen, dans le sien. Le cinéaste n'a d'ailleurs jamais passé une seule nuit chez Mia Farrow.
"Soon-Yi considérait Woody Allen comme une figure paternelle". Faux : elle le voyait comme le compagnon de sa mère, d'autant plus qu'il ne l'a pas élevée. André Previn était son père adoptif.
"Soon-Yi était mineure quand elle a entamé une relation avec Woody Allen". Faux : elle avait 19 ou 21 ans (il y a en effet un doute sur sa date de naissance qui est 1970 ou 1972)
Toutes les conclusions des experts sont  claires et accessibles. Celui qui prend la peine de les étudier doute du bien-fondé de cet acharnement méticuleusement planifié – ou plutôt, ne doute plus : cette affaire n'en est pas une puisqu'elle repose, si l'on en croit la justice, sur des allégations mensongères uniquement destinées à salir un homme. 
Cette affaire me fait penser aux sorcières de Salem qu'Arthur Miller avait si judicieusement utilisées dans sa pièce comme allégorie du maccarthysme. Si les pratiques sordides de plusieurs hommes d'influence à Hollywood méritent largement d'être dénoncées et jugées, soixante-dix ans après la liste noire, la campagne de calomnies et de dénonciations recommence : l'histoire bégaie, le vitriol se répand à nouveau et des destins sont brisés pour rien, comme si les enseignements de l'hystérie anticommuniste n'avaient pas été tirés. Il est ainsi fascinant, et atterrant, d'entendre des actrices et des acteurs transformer Woody Allen en M le Maudit. Soit ils sont manipulés et n'ont pas conscience de la portée de leurs propos, soit ils sont absolument cyniques et cherchent à exploiter la frénésie médiatique actuelle pour se donner bonne figure, ce qui serait plus terrible encore. Nul ne peut présager de leur carrière future, mais ils resteront celles et ceux qui auront jeté Woody Allen aux chiens, alors qu'ils chantaient ses louanges et étaient prêts à se battre pour travailler avec lui il y a quelques années à peine. Dans cet océan de condamnations unilatérales, je tiens à saluer le courage d'Alec Baldwin qui se distingue de leurs confrères en soutenant le réalisateur.
De son côté, Woody Allen, dans sa défense, n'a jamais cherché à salir ses accusateurs, pas même ceux du clan Farrow qui ont eu les mots les plus durs à son égard. Sans doute parce qu'il a toujours clamé qu'il ne s'était rien passé, mais aussi parce qu'il n'est pas du tout adepte des réseaux sociaux. Heureux homme qui ignore les torrents de boue se déversant sur lui. À l'examen des faits, en revanche, il me semble que ces attaques relèvent bien davantage d'un règlement de comptes familial. Certes, on peut comprendre que Mia Farrow, et ceux de ses enfants qui lui sont d'une grande loyauté, vouent une haine tenace à l'homme qui a épousé Soon-Yi, fille adoptive de l'actrice et d'André Previn. Cependant, se répandre publiquement sur le cinéaste à un moment où la parole des femmes abusées sexuellement se libère enfin dans un mouvement magnifiquement salutaire, c'est non seulement faire preuve d'un opportunisme sans vergogne, mais c'est surtout, à mon sens, bafouer la dignité des – véritables – victimes.
Je travaille avec Woody Allen depuis dix ans. L'artiste est immense. Qui d'autre a produit une telle œuvre, empreinte de génie, d'acuité et d'humour, sur ses contemporains ? Profondément marqué par Ingmar Bergman, il s'est affirmé, de film en film, comme l'un des peintres les plus subtils du couple et des relations amoureuses. Hanté par la mort et l'absurdité de l'existence humaine, il a souvent manifesté son goût pour la féerie, la magie et l'imaginaire qu'il préfère – et de loin – à une réalité le plus souvent décevante. 
Il a toujours été à mes yeux un homme incroyablement intelligent, discret et courtois. Et il est devenu au fil du temps un compagnon tellement bienveillant. Mais son talent et son effervescence créative n'en  font pas un saint.
L’admiration que j’ai pour l’homme et le cinéaste est réelle mais n’a rien à voir avec l’objet de ma démarche.
Je suis intimement convaincu de l’innocence de Woody Allen. C’est mon droit. Même si je suis certain que ma prise de position ne manquera pas de susciter des réactions catégoriques, violentes qui m’accuseront de sacrifier la cause des femmes sur l'autel d’intérêts économiques. Classique. 
Certains se réjouissent même  que Woody Allen soit aujourd'hui vilipendé, considérant qu'il est resté trop longtemps impuni en raison de sa notoriété, ils se trompent totalement. C'est précisément parce qu'il est célèbre qu'une affaire vieille de vingt-cinq ans et jugée   ressurgit et que les médias s'y intéressent. Il est presque certain que s'il s'agissait d'un anonyme, toutes agitations auraient été vaines.
Je demande donc simplement et humblement à tous les citoyens et aux médias en particulier, d'étudier les faits avant de juger, de faire preuve de retenue et de discernement dans leur condamnation d'un être humain qui n'a jamais fait l'objet d'aucune poursuite. 
Woody Allen ne doit pas être rangé dans la même catégorie que les prédateurs sexuels récemment dénoncés par le tout-Hollywood et ne doit pas finir sa vie comme un paria dont l’œuvre déjà suspectée sera brûlée. 
Réveillons nous avant qu’il ne soit trop tard. Trouvons la vérité. À une époque où l'outrance et la diatribe se substituent à l'analyse, où la rapidité d'exécution passe pour une vertu, où le tribunal populaire des réseaux  sociaux se charge de rendre une justice expéditive, je suis bien conscient que ma requête est quasi illusoire.
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presentslointains · 25 days
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Café de Madagascar
Saviez-vous que Madagascar, en plus de la vanille, du cacao et d'autres spécialités locales, est aussi un pays producteur de café depuis le 19e siècle ? Le café est la principale exportation du pays, avec environ 500 000 sacs de 60 kg par an, et cultive principalement deux variétés de café : l'arabica et le robusta. Quelles en sont les caractéristiques et les spécificités ?
Les variétés de café à Madagascar
L'Île rouge est une zone qui offre une diversité de terroirs et de climats propices à la culture du café. Plusieurs variétés sont produites sur le territoire, mais seules deux d'entre elles sont largement commercialisées : l'arabica et le robusta.
L'arabica : un café floral et fruité
L'arabica est la variété de café la moins cultivée, avec approximativement 10 % de la production nationale. Il pousse dans les hautes terres du centre et du nord de l'île, à des altitudes comprises entre 900 et 1 800 mètres. Le climat tropical humide et les sols volcaniques sont propices à son développement.
Il se caractérise par un arôme floral et fruité, une acidité moyenne et une bonne longueur en bouche. Souvent comparé au café Moka d'Éthiopie, considéré comme l'un des meilleurs cafés du monde, l'arabica de Madagascar est également apprécié pour sa faible teneur en caféine, qui varie entre 1 et 1,5 %.
Le robusta : un café corsé et amer
Le robusta représente environ 90 % de la production nationale et pousse dans les basses terres du sud et de l'ouest de l'île, à des altitudes inférieures à 800 mètres. Le climat tropical sec et les sols sablonneux lui conviennent mieux.
Cette variété de café se distingue par un goût plus corsé et plus amer. Avec une teneur en caféine plus élevée (entre 2 et 2,5 %) et une meilleure résistance aux maladies, il est habituellement utilisé pour renforcer le corps et la créma des mélanges d'espresso.
La culture et la récolte du café
La culture du café à Madagascar est essentiellement familiale et traditionnelle, et les caféiers sont souvent associés à d'autres cultures vivrières, comme le riz, le maïs ou les fruits.
Quant à la récolte, elle se fait manuellement, entre avril et septembre pour l'arabica, et entre juin et décembre pour le robusta. Les cerises de café sont séchées au soleil sur des nattes ou des claies, afin d'en préserver les arômes naturels, avant d'être décortiquées et triées. Toutefois, cette technique nécessite plus de temps et d'espace que le séchage mécanique.
La qualité du café va dépendre en grande partie du soin apporté à chaque étape du processus, depuis la cueillette jusqu'au triage. C'est pourquoi les producteurs malgaches s'efforcent de respecter les normes internationales et les labels de qualité.
La consommation du café à Madagascar
La consommation du café à Madagascar est également ancrée dans les habitudes et dans les coutumes des Malgaches. Il est souvent bu le matin, accompagné de pain ou de beignets, et servi lors des cérémonies familiales ou religieuses, comme les mariages ou les funérailles.
Il est généralement préparé à la manière turque, c'est-à-dire sous forme finement moulue et bouillie avec de l'eau dans une petite casserole appelée Kanaka. Il est ensuite versé dans des tasses sans filtrage, ce qui lui donne un aspect trouble et épais.
Le café de Madagascar peut être aromatisé avec du gingembre, du poivre ou du clou de girofle, selon les goûts. Certains Malgaches y ajoutent du lait concentré sucré ou du miel pour adoucir le breuvage. Il peut aussi être consommé de manière plus moderne, avec des machines à café ou des capsules. Ces modes de consommation permettent de varier les plaisirs et de découvrir d'autres saveurs, et sont aussi plus pratiques et plus rapides que la méthode traditionnelle.
Le café arabica et le robusta de Madagascar sont des variétés aux saveurs subtiles et authentiques, qui reflètent la diversité et la richesse de l'île. Ils sont le fruit d'un savoir-faire ancestral et d'une passion partagée par les producteurs malgaches. Si vous souhaitez les découvrir, n'hésitez pas à commander sur notre site. Nous vous proposons les variétés de café de Madagascar, sélectionnées avec soin et torréfiées artisanalement. Vous serez séduit par leurs arômes, leur corps, leur acidité et leur teneur en caféine !https://presentslointains-madagascar.com/pages/le-cafe-de-madagascar
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gaboushkabzbz · 27 days
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Elle est née au mois d’avril, Brune. Elle est belle, souvent nue dans son appartement, presque invisible, ses bras et ses jambes rappellent quatre serpents envoûtés par la même musique. Ses petits seins statiques sont ornés de deux petits boutons de rose en pleine floraison. Son dos est merveilleux, il rappelle une cascade inépuisable d’où on ne revient jamais. Ses omoplates se déploient comme deux ailes d’ange quand elle s’étire et tous ces gestes rappelle une danse cosmique, gracieuse, presque religieuse. Il semblerait qu’elle prend la pose. Inconsciemment, au bord de la fenêtre, en fumant sa cigarette, sa peau se crispe, frissonne. Sa texture ferme et douce donne envie de s'y perdre dedans, n'importe quel humain aurait envie de la toucher, de l'embrasser, la forme de son corps donne à tous le désir ardent de l’enfanter.
Mais Brune, elle est blonde et déprimée. Bien sûr elle sait qu’elle ne laisse pas indifférente mais l’avenir et l’amour ne la fascine plus et ce désenchantement commence à ne plus du tout la faire rire.
Elle se rend compte que chaque jour l’absurde l’absout un peu plus. Son histoire est devenue une pièce de théâtre, une mauvaise comédie où le désir a laissé place à des pleurs qui se transforment au cours de la journée en un sommeil sous anxiolytique. Au réveil, il y a toujours un rire moqueur. Quelqu’un ricane des ondes électromagnétiques branchées à son cerveau en braise. Ces persécutions à la pelle la brise et même la baise ne peut plus éteindre ses voix.
Elle se méfie de tout, ses voisins, les collègues, son amour, les riverains. Ils cherchent à lui nuire. Ils lui rappellent ses échecs et l’espionnent en écoutant aux portes de son appartement.
Comme le roseau elle se plie. Ou plutôt comme les anthropodes et la tortue, elle se replie sur elle-même, dans sa carapace, à la recherche d’une protection infinie et d’une détoxification interne.
Pour éviter les envahisseurs elle a fermé les volets et mis un casque sur ses oreilles. Des musiques l’emportent vers l’Ailleurs. Le meilleur. Favoris. Adorable ailleurs. Alors elle se rappelle, un temps où sa seule préoccupation était de jouer près de la mer, bercée par les vagues et le vent marin, elle se comportait comme un enfant de l’air, passant la plupart de ses journées à rêvasser au milieu d’une nature luxuriante. Enfance sous le soleil. Toute cette liberté lui semble si loin tout à coup, l’enfant sauvage est devenu un adulte pris au piège. Enfermée dans sa tête au milieu des voix qui n’arrêtent jamais de l’humilier mais aussi enfermée dans un rôle qu’elle a de plus en plus de peine à jouer.
En fond sonore, au delà de ses écouteurs, elle entend un craquement, comme une mise en veille générale, peut-être est-ce le monde qui s’éteint ? Cette idée la soulagerai un petit peu, elle n’est pas très courageuse pour mettre fin à ses jours.
Au fond d’elle-même quelque chose lui file la nausée. Est-ce le souvenir de ces hommes qui ont abusé d’elle ? Non cela semble venir de plus loin… l’injustice ? La guerre ? La naissance ou la mort ? Les horreurs qui se multiplient dans tous les coins du monde ? Ou encore cette société qui lui donne le vertige, les producteurs, les consommateurs. Les soldes, les réductions. Les banquiers, la banquise. Le vide, le plein et ça résonne à l’intérieur de son cœur, toujours trop plein ou trop vide. Elle est persuadé que quelqu’un l’a percé pour mettre de la terre et des bêtes à l’intérieur, sauf que ça pourrit et il y a une odeur de zouave qui submerge la pièce. Le zouave c’est elle sous acide dans sa chambre fermée à double tours. Elle boit une grande bière et rêve de grandes rivières. L’Europe, les États Unis, elle se rappelle de toutes ces richesses mais tous ces lits vides. Et ces couples qui n’ont plus rien à se dire. Et les vies errantes entassées au milieu des parkings. Plus rien ne fait sens, sauf peut-être les grandes rivières de sa chambre en émoi.
Mais que reste-t-il ? Les fleurs, le chant des oiseaux et les lapins qui font des bonds en liberté... Non tout est fini. Merde ou mort à Dieu. Elle sait que sa poésie ne vaut plus grand-chose. C’est désormais de sa responsabilité d’achever sa vie ou d’en faire quelque chose. Ses batailles semblent si lointaines, elle se sent seule face à elle-même et face au cosmos. Dépassée par la vitesse à laquelle le monde avance, par ses semblables qui trouvent leur place pendant qu’elle recule, se voyant vieillir et ternir par son manque de force vitale. Elle sait qu’elle est dans l’erreur, que des chemins existent par millions et que le sens caché de son aventure humaine pourrait renaître Ailleurs et autrement. Oui, mais par où commencer ?
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mirrorontheworld · 4 months
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Un collectif d’organisations et d’associations dont les Amis de la Terre, Greenpeace, Extinction Rébellion affichent leur soutien aux manifestants et annoncent les rejoindre.
Nous nous adressons à tous les agriculteurs et agricultrices ayant manifesté leur colère ces derniers jours, mais aussi à toutes celles et ceux qui hésiteraient encore à les rejoindre. Nous, organisations écologistes, paysannes et militantes pour un autre modèle agricole depuis des décennies partageons cette colère, et refusons le discours dominant qui voudrait faire de nous vos ennemis.
Nous sommes en colère parce que nous savons que la destruction des conditions de vie des paysan.ne.s comme la destruction des écosystèmes profitent aux mêmes personnes, et que ce ne sont ni vous ni nous.
Depuis les tout débuts des mouvements écologistes, nous nous sommes toujours mobilisés avec détermination sur la question du modèle agricole et des conditions de travail et de vie des agriculteurs. Parce que nous savons l’importance considérable de l’agriculture sur l’environnement : ainsi la qualité de la terre, de l’air, de l’eau, de ce que nous mangeons, et bien sûr le climat, dépendent de ce que nous cultivons et élevons et de la manière dont nous le faisons.
Nous avons lutté contre les traités de libre-échange, pour la souveraineté alimentaire et pour que chaque pays – et chaque paysan.ne – puisse vivre de son agriculture et la faire vivre plutôt que de la soumettre à la concurrence internationale. Nous avons manifesté main dans la main avec les agriculteurs contre la grande braderie du monde paysan à la finance, contre le Tafta (avec les Etats-Unis), le Ceta (avec le Canada), le Mercosur (avec l’Amérique latine), maintenant les traités de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande, le Chili et le Kenya soutenus par Emmanuel Macron.
Le principe d’une sécurité sociale de l’alimentation
Nous avons en tant que consommateurs et militant.e.s soutenu l’agriculture paysanne, créé et promu les Amaps, les circuits courts, l’agriculture bio, nous avons mis la main à la pâte jusqu’à mettre de l’épargne au service de nouvelles installations. Nous appelons depuis longtemps à ce qu’il y ait au moins un million de paysan.ne.s en France, et nous savons l’urgence qu’il y a à trouver des repreneurs, car dans moins de dix ans maintenant la moitié des agriculteurs du pays partira à la retraite. Et même si c’est loin d’être assez, ce sont déjà des milliers de militant.e.s écologistes qui ont entrepris des reconversions en agriculture pour s’y mettre concrètement.
C’est encore pour cela que nous sommes nombreuses et nombreux à défendre désormais le principe d’une sécurité sociale de l’alimentation, un système de solidarité entre consommateurs et producteurs qui permette à ces derniers de vivre décemment de leur travail et de reprendre la main sur notre alimentation.
Dans le domaine de l’agriculture comme dans d’autres, nous discernons bien aussi toute l’ambiguïté des normes. Certaines peuvent bel et bien protéger la santé des travailleurs, la fertilité des terres, les ressources en eau… Mais sous des prétextes vertueux, elles sont parfois aussi conçues pour impliquer des contraintes techniques, pratiques et une aseptisation du métier telles qu’elles vont dans le sens de la disparition des petites fermes au profit de ceux qui peuvent s’industrialiser et s’endetter plus encore. Il n’y a pas lieu de s’attaquer sans discrimination aux normes environnementales mais de les financer de manière à maintenir les revenus et d’en rendre l’application compatible avec la pratique paysanne.
Alors nous sommes nombreux à avoir soutenu et proposé sans succès une autre PAC, qui aide réellement aux reconversions et pour ne pas vous abandonner face à des normes environnementales imposées sans aucune contrepartie derrière pour les appliquer concrètement et de manière juste.
Même et surtout quand nous nous battons contre des projets agricoles, contre des mégabassines, ou des élevages industriels aux proportions absurdes : nous le faisons systématiquement avec des agriculteurs, et pour le monde paysan. Parce qu’il est injuste et hypocrite que quelques agriculteurs s’accaparent l’eau au détriment de ceux qui cherchent à produire autrement. Parce que les fermes-usines contre lesquelles nous nous battons détruisent de l’emploi paysan et mettent une pression déloyale sur les petits éleveurs qui sont contraints de s’aligner ou de mettre la clé sous la porte. Et tout ça au bénéfice de grands groupes qui les poussent à des élevages toujours plus grands pour leur racheter leurs produits à des prix dérisoires – c’est par exemple la stratégie du groupe Duc révélée par une enquête.
L’échec et le drame d’un modèle productiviste
Stopper ces projets, c’est défendre un modèle agricole qui protège le vivant mais surtout qui permet au reste du monde paysan de vivre dignement d’un travail de qualité.
Car, qui est à l’origine de la chute du nombre de paysan.ne.s à moins de 500 000 en France ? A l’origine des suicides d’agriculteurs chaque jour, des montagnes de dettes ? A l’origine des obligations de rendements toujours plus importantes, de la concentration toujours plus forte des terres dans les mains de quelques-uns, des prix toujours plus bas de ce que vous produisez ? Les prix agricoles ont baissé de 10 % en moyenne rien que l’année écoulée, tandis que l’inflation bondissait et les bénéfices des grands groupes agro-industriels et de la grande distribution également.
Cet échec et ce drame, ce sont ceux d’un modèle productiviste, poussé par la grande distribution et des gouvernements successifs depuis des décennies, contre lesquels nous alertons depuis tout ce temps.
Le modèle agricole que nous défendons se bat précisément contre les causes de ces drames. Mais aussi contre l’autoritarisme qui s’offre comme une solution, alors qu’en excluant plus qu’en rassemblant, jamais l’extrême droite n’a été du côté des travailleurs.
Depuis toujours, nous sommes les alliés des paysans. Et contrairement à ce que racontent la propagande du gouvernement ou les discours autoritaires qui attisent la haine entre nous pour mieux s’engraisser sur nos vies : nous continuerons à être vos alliés, parce que c’est une question de survie.
Alors c’est en tant qu’alliés que nous appelons à vous rejoindre dans vos actions les jours qui viennent pour porter ce message, et pour défendre le monde paysan.
Nous serons là avec différents points fixes pour discuter avec tous les agriculteurs qui le veulent, et ensemble rappeler que les véritables responsables de la crise que vit la profession ne sont ni les consommateurs ni les écolos – mais bien la lâcheté des gouvernements successifs, la grande distribution et l’agro-business qui s’engraissent pendant que tant d’entre vous se tuent à la tâche.
Nous refusons de laisser des industriels possédant des milliers d’hectares, le gouvernement ou encore les éditorialistes de CNews bien au chaud dans leurs bureaux parisiens nous traiter comme la cause de la crise que subit le monde paysan depuis si longtemps.
Nous préférons construire ensemble un modèle qui profite aux agriculteurs, aux consommateurs et à la vie, comme il aurait toujours dû l’être. Et nous serons ensemble dans la rue pour en discuter et manifester, car oui, il est bien possible d’être militant à la fois pour l’environnement et pour l’agriculture de demain.
Premiers signataires : Alix Brun pour les Youth for Climate, Jean-François Deleume, porte-parole Alerte des médecins sur les pesticides, Cyril Dion, réalisateur et écrivain, Simon Duteil et Murielle Guilbert, co-porte-paroles de l’Union syndicale Solidaires, Khaled Gaiji, président des Amis de la Terre, Antoine Gatet, président de France Nature Environnement, Hanzo pour Extinction Rebellion, Axel Lopez pour la coalition Résistance aux fermes-usines, Gilbert Mitterrand, président de la Fondation Danielle-Mitterrand, Lotta Nouki, porte-parole des Soulèvements de la Terre, Sandy Olivar Calvo, chargée de campagne Agriculture et Alimentation chez Greenpeace France, Alessandro Pignocchi, auteur de bandes dessinées, Priscille de Poncins, secrétaire de Chrétiens unis pour la Terre, Jérémie Suissa, délégué général de Notre affaire à tous, Emma Tosini, porte-parole de Alternatiba, Victor Vauquois, co-coordinateur de Terres de luttes…
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skubri30 · 9 months
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ATHIES SOUS LAON - Aisne
Producteur de " La petite maison dans la prairie " ?
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regardgaspesien · 2 months
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Séance #12 - L'économie du partage : encore d'actualité?
Utilisez-vous Airbnb ou Uber? Si vous avez répondu oui à cette question, je vous annonce que vous avez été exposés à l’économie du partage.
L’économie du partage est un modèle économique dans lequel des personnes détenant un service décident de le rendre disponible à d’autres via une plateforme. Cela permet de partager un service qui n’est pas utilisé à sa pleine capacité avec ceux qui en auraient aussi besoin moyennant un petit frais. Le concept semble ainsi très bien, très altruiste. Cela fait donc des plateformes comme Airbnb et Uber des initiatives assez louables au départ.
J’utilise l’expression au départ étant donné que, comme avec toutes bonnes idées, quelqu’un a vu une opportunité d’affaires dans l’économie du partage. Au début de son existence, Airbnb servait réellement à des personnes à sous-louer leur logement pendant un laps de temps où elles ne l’utilisaient pas afin de récolter un petit revenu de plus. Mais plus l’intérêt s’est manifesté pour la plateforme, plus l’envie de faire des profits est devenue grande. De plus en plus rapidement, les prix de location se sont mis à croître et l’offre est devenue plus grande. Ce n’était alors plus que des sous-locations de logements à faibles coûts qui étaient disponibles. Les propriétaires se sont mis à offrir de l’hébergement de type touristique sur la plateforme à des prix plus élevés.  L’économie du partage à la base de la plateforme Airbnb s’est ainsi un peu transformée en économie du partage à but lucratif. Oui, les propriétaires continuent de rendre disponibles leurs logements, mais ils veulent maintenant en tirer un maximum de profits. Certains louent même des propriétés qu’ils ont acquises dans le seul but de les afficher sur la plateforme.
Toutefois, l’économie du partage peut vraiment être belle lorsque reposant sur les bonnes raisons. Il existe encore des plateformes qui souhaitent réellement permettre à des personnes de profiter d’un service. Au Québec, Terego est une initiative qui mérite d’être connue. Elle permet à des voyageurs d’élire domicile pour une nuit de camping sur le terrain d’un producteur local afin de profiter de la nature.
En bref, même si certaines plateformes l’ont transformée en but lucratif, nous ne devrions pas démoniser l’économie du partage. Nous devrions plutôt profiter des plateformes qui offrent encore de parfaites opportunités collaboratives.
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claudehenrion · 6 months
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Et si on parlait du Talmud ?
Au lendemain d'une marche contre l'antisémitisme (qui ne sert absolument à rien, mais qui fait croire qu'on fait quelque chose), l'idée n'est peut-être pas idiote de parler de cette ''tranche'' de la spiritualité occidentale qui est si malmenée depuis –disent certains-- le 7 octobre (d'autres disent : des millénaires !). Nous parlons souvent, dans ce Blog, de l'Evangile, et pour cause : les lecteurs fidèles savent que je vois là notre seule chance de résister à la ''chute finale'' en cours... On parle aussi, moins souvent, du Coran, qui ne met pourtant pas de gants pour s'imposer dans nos vies et dans nos villes... Mais le Talmud est l'oublié de notre culture, son peu d'attrait pour le prosélytisme le mettant loin de la lumière des projecteurs.
Si j'ai l'audace de me lancer dans un tel sujet, c'est parce que je me souviens d'avoir suivi pendant toute une année les cours du Lundi du Grand Rabbin Sitruk dont l'intelligence, l'humour et le brio me fascinaient : la proximité ''sur le fond'' de nos cultures, de nos sources et de nos histoires devrait nous rapprocher davantage. (On peut remarquer que si Vatican II puis le Pape François ont chassé pour l'un puis pourchassé pour l'autre le latin comme étant un indésirable perturbateur, ils ont conservé, dans la liturgie post-conciliaire, de nombreux souvenirs de nos origines hébraïques !).
Le Rabbin Sitruk enseignait ''la Foi d'Israël'', et je buvais ses paroles, tout en restant évidemment fidèle à celle de mes Pères... C'était un temps (dans les années '90) où on savait encore faire la différence entre écouter et militer, entre comprendre et rejeter, entre argumenter et insulter. De nos jours, et pour le plus grand malheur de l'intelligence, en deuil de ce qu'elle fut, toute pensée qui a l'audace de s'écarter de la stupide et néfaste ''doxa'' gaucho-progressiste est qualifiée ou disqualifiée d'extrême droite, automatiquement, sans la moindre raison, mais juste... ''parce que''. Et il paraît qu'il faut voir une insulte dans ce qualificatif disqualifiant.
Force est de reconnaître que, pour la majorité de nos contemporains, le ''Talmud'' appartient à cette nébuleuse de mots que l'on emploie sans avoir la moindre idée de ce qu'ils recouvrent. Au mieux, ion y voit une partie de la Torah (Loi écrite transmise par Dieu à Moïse sur le mont Sinaï), que les chrétiens appellent ''le Pentateuque'', c'est-à-dire la traduction de la Torah, qui remplit "cinq rouleaux", penta-teuque en grec. Le Professeur Marc-Alain Oiknine, co-producteur de l'émission ''Judaïques'' sur France-Culture, dit que le Talmud ''parcourt tous tes sujets de la vie quotidienne, de la mort à l'agriculture, via le droit civil, le droit pénal, la famille, ou... le désir, en 6 chapitres sur la relation de l'Homme avec la terre, le temps, la société, le sacré et la mort''! En fait, toutes les préoccupations liées à la vie.
Les ''gentils'' (dits ''goyim'', = les goys : les nations des non-juifs) ont souvent ironisé sur la méthode employée pour s'approcher de la vérité, qui consiste à poser des questions sans fin (NDLR : au temps où on parlait français, on employait le verbe ''talmudiser'' pour dire : chercher la petite bête...). Le philosophe Emmanuel Levinas explique que : ''le malheur est dans la réponse à une question ! On ne s'arrête pas de poser des questions sans jamais être arrêté par une réponse … car elle ferme la recherche et la discussion''. (NB : il utilise, ailleurs, le mot ''ruminer''!). Dans les ''Yeshivot'' (écoles talmudiques), ces confrontations tendent à montrer combien le monde est multiple, complexe, nuancé, subtil...
Le code juridique hébraïque qui est sorti de cette Loi orale transmise de génération en génération (depuis 5784 ans, date (?) du Bereshit --en hébreu : בראשית = commencement), a été compilé, au III è siècle de notre ère, à Tibériade par Rabbi Yeshuda Hannassi : la Mishna (= la répétition) est devenue le socle sur lequel s'appuie la Loi d'Israël. Ce Talmud, dit ''de Babylone'', a été imprimé pour la première fois en 1523 par un vénitien, chrétien, Daniel Bomberg, faisant ainsi du Talmud une articulation constante entre le rite et le rythme de la pensée humaine, refus de tout enfermement de notre pensée dans une vérité unique. Le monde a bien oublié tout cela...
(NDLR : En se replongeant dans les ''fondamentaux'', on comprend mieux pourquoi la pensée juive est rejetée par les enfermés doctrinaires de toute espèce, des politiques aux journalistes et des faux ''Experts'' du covid, hier, (qui étalaient leur absence totale de savoir en invoquant un impossible –car mortel-- ''consensus scientifique'' (sic !), à l'opposé total de ce qu'est la science !), à tous les puristes intégristes de l'Islam, aujourd'hui, qui ont aussi une seule réponse à tout : leur religion à eux. Comme les chrétiens des siècles ''obscurs'' (en 1244 à Paris, ou en 1553 à Rome), les ''islamo-progressistes'' actuels brûlent... de brûler le Talmud en place publique, ''et pas que''.... Sauf que eux ne sortent pas du moyen-âge et devraient savoir... ce qui a été découvert depuis, grâce à l'absence perpétuelle de tout ''consensus scientifique'', justement ! Là où le monde moderne croit tout savoir, la pensée juive érige le doute et le questionnement en valeurs de base.
Par un de ces raccourcis saisissants dont le destin joue parfois, c'est le 7 octobre dernier, ''Dies irae, dies illa ( = jour de colère s'il en fut !), qu'aurait dû s'ouvrir la ''semaine des chrétiens de Terre Sainte''. Personne n'a parlé de cette festivité locale, nulle part, et c'est une insulte à l'intelligence et à la vérité ! J'aurais donc dû ou pu vous parler d'un ''Shabbat'' d'automne, le soleil caressant joliment les pierres jaunes de la Ville Sainte, les ''Khavash'' (= gardes) en grande tenue ouvrant la porte de Jaffa, le Saint Sépulcre vibrant du Te Deum, les foules en liesse... Mais toute lumière s'est éteinte sur cette terre si riche en souvenirs de l'Histoire de l'humanité. Un volcan s'est réveillé et a explosé, détruisant tout, et plus que tout : l'espoir. ''La haine a engendré la haine'', a dit Sa Béatitude le Cardinal Piermaria Pizzabella (NDLR : quel joli nom, pour un porteur de la bonne parole !).
Le diable s'est levé, sur un monde sans justice et sans paix... c'est-à-dire un monde sans Dieu, les dégueulasseries indescriptibles de meurtriers ensanglantés ne pouvant décemment pas être acceptées comme ''faites au nom de Dieu''... quel qu'il soit. ''Allahou Akbar'', que j'ai connu phrase de prière, est devenu synonyme d'appel au meurtre du Blanc, sur la planète entière. Et de l'autre côté, la vengeance est considérée comme devenant ''de droit'', dans certaines circonstances et lorsque l'admissible est dépassé : dans l'absolu, il n'y a plus de relativité... et qu'importent alors le Talmud, la Torah, les Evangiles, tous les ''Shalom'', ''Salam'', ''Pax vobiscum'' (devenu : 'La Paix soit avec vous'')... Il reste la violence, devenue un ''marqueur'' de notre époque.
La Terre, notre chère vieille Terre, est ravagée, détruite, esquintée pour longtemps. Une toute petite lumière persiste à luire dans le cœur de quelques ''Hommes de bonne volonté'' qui veulent encore voir un frère –même éloigné-- dans l'Autre. Dépêchez-vous de la –et de les-- contempler : elle vacille et ils disparaissent. Pourtant, il ne reste plus qu'elle... et eux, pour un tout petit peu de temps, encore !
H-Cl.
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