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#pour revoir des blogs que je lisais
miak19 · 1 year
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J'ai appris (peut-être après tout le monde, je ne sais pas), que Skyblog va disparaitre et j'ai l'impression que c'est une partie de moi qui va disparaitre
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alexar60 · 3 years
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3 heures
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La raison de mon silence sur mon blog a pour origine une nouvelle formation. En effet, j’ai repris les études afin d’obtenir un diplôme en informatique dans le but d’une reconversion. Alors, je passe mon temps à étudier, revoir les bases et je n’ai plus trop de moments pour écrire ou continuer cette nouvelle qui restera un temps inachevée. J’aurais voulu la terminer. Enfin, l’inspiration reviendra dès que j’aurai quelques jours de repos, soyez-en certain !
En attendant, je passe la semaine dans le centre de formation où Internet ne fonctionne pas toujours correctement ; un comble pour une formation en informatique ! Cependant, je rentre le weekend sans vraiment mettre le nez dans un ordinateur car j’ai un engagement auprès des équipes que j’entraine, surtout depuis la reprise des tournois. Vous comprendrez que mon emploi du temps ne permet pas à mon inspiration de s’épanouir sur papier. Mais depuis quelques jours, quelque-chose me pousse à reprendre l’écriture. Ce n’est pas une envie ni un manque genre addiction. C’est quelque-chose de plus incompréhensible. Quelque-chose que je n’explique pas et que peu de gens comprendront tellement cela semble impossible.
En raison de la pandémie, ma formation s’effectue en alternance entre chez moi et le centre. Pendant trois semaines, j’étudie en visio-conférence. On appelle cela être en présentiel. C’est assez drôle et instructif puisque nous nous aidons mutuellement en intervenant à distance comme font les techniciens des grandes entreprises de téléphonie. Cela nous aide à explorer les profondeurs de nos ordinateurs. Mais la nuit, il se passe des choses étranges qui, bien qu’elles ne m’inquiètent pas, pourraient perturber le plus incrédule des sceptiques.
Je ne me souviens pas comment débuta mon premier rêve. Je me souviens uniquement qu’un objet semblant être une main appuya sur ma joue pendant mon sommeil. Je ressentis la pression durant mon songe et me réveillai lorsque je réalisai que quelqu’un tapotait mon visage. J’ouvris les yeux pour constater que j’étais bien seul dans ma chambre noire où même les reflets lumineux de la lune ne passaient pas à travers les volets. Trop fatigué, je m’endormis après avoir remarqué l’heure : Trois heures du matin.
La nuit suivante, une main frotta doucement ma joue si bien que je ne réagis pas de suite à la sensation de caresse. Je me retournai et fus pris d’étourdissement comme si je tombais à la renverse. Je me réveillais en sursaut avec la certitude que je chutais du haut d’un gratte-ciel. De plus, ma joue gardait encore la chaleur de cette main qui parut pourtant froide en y repensant.
Comme pour les deux nuits précédentes, je me réveillais à trois heures du matin avec cet étrange sentiment d’avoir été touché par quelqu’un. Petit-à-petit, je prenais conscience que cette chose ou cette personne était de sexe féminin. Une femme cachée dans mon appartement ? Cela parait fou mais j’ai déjà lu une histoire similaire passée au Japon. Une vieille femme vivait dans un placard jusqu’à ce que le propriétaire de la maison ne la découvre… après plusieurs années. Serait-ce un succube, être de la nuit qui a décidé de me jouer un tour ? Peut-être…je n’y crois pas. Toutefois, la quatrième nuit, je me suis réveillé en me souvenant du rêve.
Il était étrange comme vécu dans un passé oublié. C’était dans un pays où la dictature régnait, c’était l’Allemagne des années trente ou quarante ! Je n’étais pas opposant politique ni juif. J’étais un simple citoyen qui, je ne sais pour quelle raison s’est retrouvé à se sentir persécuté. Je me promenais dans les rues d’une grande ville au nom inconnu. Les murs noirs et sales oppressaient l’atmosphère déjà étouffante par une brume épaisse et visqueuse. Je marchais rasant les murs en espérant ne pas être vu mais sans savoir comment, je me retrouvais assis sur un fauteuil dans une salle entièrement grise, les poignets liés aux accoudoirs. J’attendais la peur au ventre l’arrivée d’un avenir sombre.
Il était beau, majestueux dans son uniforme noir. Il portait cette casquette à l’insigne de tête de mort. Je connaissais la raison de sa venue. Il avait des questions à poser, je n’avais aucune réponse à donner mais qu’importe ! Je lisais dans ses yeux, la certitude d’en obtenir quelque-soit les moyens.
Comme pour les rêves, la torture parut interminable sauf qu’en réalité, elle ne dura pas plus de deux minutes de mon temps de sommeil. Il posait les questions tout en arrachant mes ongles, en limant mes dents et en tapant son poing sur mon corps meurtri. Je ne hurlais pas cette douleur atroce qui envahissait mon esprit. Je sentais les larmes jaillir. Je n’en pouvais plus jusqu’à ce qu’elle apparaisse. En même temps, l’officier SS disparut laissant place à son ombre qui recouvrit mon espace telle une couverture chaleureuse. Sans montrer le moindre trait de son visage, elle approcha la tête et déposa un baiser sur mon front, rassurant ainsi mon âme en peine.
Je demeurai immobile comme paralysé par l’apparition de cette silhouette qui glissa au point de disparaitre. Mais, en ouvrant les yeux, je gardais encore en mémoire, la trace laissée par ses lèvres froides, pourtant mon front était chaud presque brûlant. Je ne me rendormis pas sans pour autant me lever. J’avais envie d’écrire ce cauchemar qui se finit en joli rêve car je me sentais bien. Mais, je me limitais à changer de position, découvrant au passage l’heure sur mon réveil : Trois heures du matin.
Le lendemain, je pris mon petit-déjeuner en remémorant la soudaine apparition. Son ombre avait tellement recouvert mon corps que je pouvais encore ressentir sa chaleur sur ma peau. Elle n’était pas réelle mais si présente que je demeurai perturbé toute la journée. D’ailleurs, le soir, je ne m’endormis pas, excité par l’envie de sentir encore sa présence contre moi. Toutefois, je ne résistai pas longtemps avant de fermer les yeux.
Son poids pénétra mon rêve. J’étais conscient, allongé sur le dos. Elle était étendue sur mon ventre tel un chat qui avait trouvé refuge. Elle dormait, je n’ai pas osé la réveiller. Par moment, elle remuait, gémissant légèrement. Sa voix était douce. Sa tête reposait sur ma poitrine laissant son souffle caresser sensiblement ma peau découverte. Il était à la fois chaud et froid. Il était agréable et inquiétant ; il était bon, il a apaisé mon esprit.
Alors, j’ai gardé les yeux fermés et attendu la suite du rêve. Toujours collée à moi, elle nous releva et nous partîmes vers je ne sais quel ciel étoilé. J’ai aperçu la lune en plein jour, le soleil dormir la nuit. J’ai vu le passé, l’avenir. J’ai croisé la vie puis la mort. J’ai écouté la musique de son cœur au rythme des battements du mien. J’ai pleuré j’ai ri en silence. Jamais, elle ne s’est réveillée et jamais elle n’a montré  son vrai visage. Lorsqu’elle disparut, il était juste trois heures du matin.
Les nuits se succèdent et se ressemblent. Lorsque mon réveil indique trois heures, je laisse ses doigts effleurer mon corps. J’accepte ses baisers sur mon visage. Sans jamais réagir, j’écoute ses pas silencieux et jamais je n’ose ouvrir les yeux ni ne cherche à la retenir par peur de la faire disparaitre définitivement.
Alex@r60 – juin 2021
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valeriehervo · 4 years
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Un vent nouveau semble souffler sur le plaisir féminin. La jouissance des femmes – avec ses infinies variations – est désormais décrite et promue par celles qui la fréquentent de plus près.
"J'ai commencé à écrire de la littérature érotique car je trouvais que le plaisir féminin était rarement mis en avant dans ce que je lisais. J'en avais marre des écrits misogynes et des récits mettant invariablement en scène une jeune pucelle découvrant les joies de la chair grâce à un homme forcément plus vieux et plus expert en la matière", s'exclame Octavie Delvaux.
Comme nombre de ses congénères ayant décidé de s'exprimer autour du plaisir féminin, l'écrivaine trentenaire fait partie d'une classe d'âge qui estime avoir été "privée de modèles sexuels" durant son enfance et son adolescence. "Pour tout vous dire, il y a une scène, dans le film La leçon de piano, où l'on voit Harvey Keitel se glisser entre les jambes de l'héroïne pour caresser un minuscule bout de peau, accessible car son bas est troué. C'est trois fois rien… mais c'est le truc le plus érotique et, surtout, le plus axé sur le désir féminin qu'il m'ait été donné de voir lorsque j'étais jeune."
Des propos qui n'étonnent pas Emmanuelle Julien, journaliste et auteure du blog Paris Derrière, qui se souvient de son adolescence : "Dans les années 90, à part le Doc de l'émission “Lovin'Fun”, on n'avait accès à rien. Et quand je dis rien, je ne parle pas seulement des informations techniques. Il n'y avait pas de discours féminin sur notre rapport au plaisir, pas d'images le mettant en valeur."
L'alpha et l'oméga de la sexualité
Il fut un temps – pas lointain du tout – où le sexe au cinéma se résumait à "la femme en dessous et l'homme au-dessus, avec orgasme évidemment simultané signalant la fin du coït", se rappelle Géraldine, qui a entamé sa vie d'adulte "en imaginant que la position du missionnaire constituait l'alpha et l'oméga de la sexualité".
La vidéo du jour :
Géraldine a dû également attendre d'avoir 20 ans avant d'entendre parler pour la première fois du seul organe exclusivement dédié au plaisir féminin : "C'est en lisant un magazine que j'ai découvert l'existence du clitoris. Je sais que cela peut paraître dingue aujourd'hui, mais à l'époque – il y a tout juste vingt ans – ce mot n'était jamais employé. Comme si le clitoris – et tout le plaisir qui en découle – n'intéressait personne." Vingt ans plus tard, dans un épisode de sa première saison, la série Broad City met en scène une jeune femme en train de discuter sur Skype avec une copine tout en faisant l'amour avec son copain, sur qui elle est assise à califourchon.
Mais la Toile a permis [...] l'émergence d'une parole de plus en plus libre et affirmée autour du plaisir féminin
Que s'est-il passé, au cours de ces deux dernières décennies ? Internet, qui a tout changé. "On réduit souvent le Web à la pornographie, tant il a démultiplié l'accès à ce type d'images. Mais la Toile a surtout permis la multiplication de forums où les femmes pouvaient enfin échanger autour de la sexualité, et l'émergence d'une parole de plus en plus libre et affirmée autour du plaisir féminin", explique Emmanuelle Julien. Aujourd'hui, il suffit d'ailleurs de taper "sexe" et "féminin" sur un moteur de recherche pour qu'apparaissent les pages personnelles de filles chaque jour moins effarouchées, dissertant sodomie, cunnilingus ou mérites comparés de tel ou tel sextoy.
Au fil des blogs et des témoignages a fini par éclater une évidence tue pendant des années : la sexualité des femmes est tout aussi exigeante, impérieuse et diverse que celle des hommes.
La polyphonie des désirs féminins
"Vous retroussez ma jupe et empoignez mes fesses pour m'attirer plus près de vous. Une pression sur mes reins me plaque contre votre braguette. Je sens votre érection battre contre mon sexe bouffi d'excitation. Mon clitoris palpite à grands coups", écrit ainsi Octavie Delvaux dans son recueil de nouvelles A cœur pervers1.
"A l'image de celle qui parle dans cet extrait, la plupart de mes héroïnes sont des femmes fortes, volontiers dominatrices, qui n'ont pas peur de communiquer leur désir et d'affirmer ce qu'elles veulent." Et l'écrivaine d'ajouter : "Je ne sais pas s'il y a un plaisir typiquement féminin ou masculin. Mais ce dont je suis sûre c'est que la femme a, autant que l'homme, un univers érotique qui lui est propre, et rien à gagner d'attendre systématiquement de l'autre qu'il lui dicte ses désirs."
Affirmer ses envies et la polyphonie des désirs féminins : tel est l'objet de la plateforme américaine OMGYes, promue au printemps 2016 par l'actrice féministe Emma Watson. A ce jour, ce site est le seul au monde à proposer des vidéos en ligne dans lesquelles des femmes reproduisent les gestes qui les mènent à l'orgasme.
"Je stimule mon clitoris selon un mouvement de haut en bas, dans le sens des aiguilles d'une montre", confie ainsi Amber, tandis qu'un gros plan de son sexe – et de son doigt, parcourant méthodiquement ses lèvres, dans une scène que l'on imagine mille fois vécue – complète le propos. Si l'on peut déplorer que cette plateforme, vitrine d'une recherche américaine basée sur l'expérience sexuelle de plus de deux mille femmes âgées de 18 à 95 ans, ne soit pas entièrement gratuite – l'accès au pack complet de vidéos y est facturé 29 € –, la démarche constitue une première.
Car, comme le dit Cerise, une célibataire de 38 ans qui a visionné quelques-unes de ces vidéos : "On a déjà toutes vu un sexe de femme en plan serré, dans un porno. Sauf que là il n'y a aucun pénis qui vient s'y introduire. Le plan est long, on a le temps de découvrir ce sexe en détail et c'est hyper-pédagogique."
Autant de façons de jouir que de femmes
Mais il est encore plus pédagogique de constater, au gré des vidéos, que ce qui plaît à Amber ne parle pas forcément à sa voisine de plateforme, qui serait bien incapable de prendre du plaisir ainsi. Comme le résume la sexologue Catherine Blanc2 : "Il y a autant de façons de jouir que de femmes : chacune peut déployer son art personnel en la matière et s'émerveiller à l'infini des capacités de son propre corps."
Car si, comme l'écrivait la romancière américaine Anaïs Nin, "l'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie", il semblerait que les femmes françaises soient de plus en plus disposées à se connaître. En tout cas, Chloé, 31 ans, est formelle : "Moi, pour prendre mon pied, faut que le mec chope le rythme qui va me faire décoller. Ce rythme, je le connais – et parfois je les laisse chercher… ou les aide à trouver si le désir se fait trop pressant."
Il faut se méfier de l'uniformisation des goûts en matière sexuelle. Au lit, il ne peut y avoir d'autres règles que celles que nous inventons
La jouissance de Céline, 35 ans, doit également assez peu au hasard : "Je me caresse systématiquement le clitoris lorsque je fais l'amour avec un homme. Comme ça, je suis aux manettes : libre de déclencher le point de non-retour au moment opportun."
Autant de techniques individuelles qui ne sauraient constituer un accès au nirvana clé en main, comme le rappelle la chanteuse, danseuse et écrivaine Julia Palombe, qui a fait paraître un manifeste contre la société de la mal-baise3 : "Je pense qu'il faut se méfier de l'uniformisation des goûts en matière sexuelle. Au lit, il ne peut y avoir d'autres règles que celles que nous inventons chaque jour. Croire que le désir est figé et qu'il se manifeste toujours de la même manière est un non-sens."
Contre le tout pornographique et ses diktats
En croisade contre le tout pornographique et ses diktats, Julia Palombe incite à nous méfier des jouissances aussi systématiques qu'obligatoires. Et Catherine Blanc de rappeler : "La libération ne doit pas devenir une nouvelle norme". Car si la jouissance n'était qu'une affaire de gestes qui fonctionnent et de corps qui répondent, invariablement dociles, aux mêmes stimulations, cela se saurait. Pour beaucoup de femmes, le principal obstacle à une vie sexuelle satisfaisante réside encore dans un manque de confiance – en elles comme en leur droit au plaisir.
"Je reçois chaque jour des appels d'auditrices qui se soucient moins de leur épanouissement sexuel que de celui de leur partenaire, rappelle ainsi Brigitte Lahaie, qui anime sur Sud Radio une émission quotidienne consacrée au sexe. Il est vrai que la parole des femmes s'est libérée, mais ce qui se passe sous la couette est loin d'être au diapason. Nombreuses sont celles qui méconnaissent encore leur propre corps, n'évaluent leur vie sexuelle qu'à l'aune de la satisfaction de leur partenaire… ou attendent de lui qu'il les guide vers leur propre plaisir."
Contrairement aux idées reçues, la sexualité des couples au long cours est souvent plus satisfaisante que celle des amants débutants
Catherine Blanc poursuit : "Pour pouvoir lâcher prise, il faut accepter le regard de l'autre sur un corps qui ne sera jamais parfait – et, qui plus est, risque de nous surprendre, soumis à l'abandon du plaisir. Ce qui n'est pas toujours évident dans une société du contrôle de l'image et du selfie généralisé." "Peur d'être ridicule, peur d'être laide, peur d'être vulnérable, peur de s'attacher, détaille la journaliste scientifique Elisa Brune4 : on ne veut pas se mettre en danger, s'avouer faible, se montrer captive, on veut rester maître de soi."
Et face à ce regard de l'autre, il y a autant de femmes que de stratégies : quand Céline lâche plus facilement prise "avec des inconnus, qu'elle est sûre de ne jamais revoir", certaines ne parviennent à s'abandonner que dans le cadre confortable d'ébats intimes. "Contrairement aux idées reçues, la sexualité des couples au long cours est souvent plus satisfaisante que celle des amants débutants, note le sociologue Michel Bozon5. La connaissance mutuelle des fonctionnements sexuels comme la confiance entre les partenaires sont indéniablement propices à la jouissance. Mais il est évident que la sexualité s'enrichit aussi au fil des rencontres. Puisque chaque partenaire va dévoiler de nouvelles pratiques et transmettre sa conception singulière de l'acte sexuel."
Emmanuelle se souvient : "Je venais de divorcer, j'avais deux enfants et pas mal de complexes quand j'ai rencontré Nicolas. Je ne suis plus avec cet homme, mais je me rappelle parfaitement la première fois où il m'a expliqué, alors que je cachais mon visage sous la couette, qu'il n'y avait rien de plus jouissif pour lui que de m'observer lorsque je perdais le contrôle."
Ce qu'elle avait peur de lui montrer, lui le considérait comme un cadeau. Ce jour-là, elle a appris la jouissance, s'autorisant à lâcher prise.
Les chants d’elles...
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prosedumonde · 6 years
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Fin de Lanoirceurdesmots, renouveau avec Prosedumonde
Voilà bientôt 5 ans que je publie des citations sur Tumblr, et 4 ans sous le pseudo La noirceur des mots. À la base j’avais choisi ce nom parce que je lisais beaucoup de littérature “torturée”, des classiques où la fin n’est jamais heureuse, où les personnages souffrent, etc. Au fil des années mon expérience de lectrice a évolué, j’ai commencé à m’ouvrir à d’autres sujets, d’autres époques, d’autres problématiques. Après 4 ans et 1 mois à publier quotidiennement une citation sous ce pseudo, j’ai eu envie d’en changer, de dire au revoir à l’ancienne lectrice que j’étais pour laisser éclater la nouvelle, celle qui est attirée par les littératures du monde entier, qui a soif de savoirs et de découvertes. 
J’ai décidé de laisser de côté La noirceur des mots simplement parce que ce pseudo ne me convient plus, je me sens à l’étroit dedans, j’ai parfois même le sentiment de ne pas être fidèle à ce nom. Cela fait des semaines que je réfléchis à un pseudo qui serait moi, qui condenserait mes aspirations et mes joies quand je lis. Pour cette raison j’ai choisi Prose du monde. Je n’ai pas pu choisir La prose du monde car celui-ci est déjà pris. Cela fait bien deux ans maintenant que cette phrase orne l’en-tête de mon blog. C’est une phrase qui me correspond. 
Cette phrase est le titre d’un ouvrage de Merleau-Ponty, mais il ne faut pas y voir un hommage, je n’ai (encore) jamais lu cet auteur, je la trouve simplement  appropriée (même si dans le fond, elle exclut un bon nombre de textes poétiques...) pour véhiculer mon souhait : partager mes lectures avec vous, partager la plume d’auteurs connus comme inconnus. 
J’en profite pour vous remercier d’être toujours plus nombreux. Je prends peu la parole ici, je laisse les mots des autres parler pour moi, mais sachez une chose : quand j’ai décidé de partager des citations littéraires, je n’aurais jamais pensé que cinq ans plus tard je le ferais toujours. Surtout, je n’aurais jamais pensé qu’autant de personnes seraient intéressées par ma démarche. Merci à celles/ceux qui prennent le temps de m’écrire et à celles/ceux qui n’ont jamais pris la parole, mais qui sont toujours là, dans l’ombre. 
Du fond du coeur, merci.
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alexar60 · 4 years
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Le banc
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Il me manque, ce banc !
Celui sur lequel tendrement
Nous nous sommes aimés
A tout moment, hiver comme été.
On s’adorait, on s’écoutait, on se parlait
On passait notre temps à s’embrasser.
Parfois, je te lisais des poèmes ;
Tu répondais par : « Est-ce que tu m’aimes ? »
On a vécu tellement de choses, ici.
On passait des jours entiers Que ce soit assis, enlacés ou couchés
Sur ce banc… notre banc, d’après nos amis. … Puis on s’est quitté. Nous sommes partis,
Chacun choisissant une nouvelle vie.
On abandonnait  le banc à sa place
Pour que d’autres amoureux se prélassent.
Un jour, je l’ai retrouvé un peu perdu.
Il était vert, sale et pratiquement moussu.
Oublié de ce que nous ressentions
Comme plongé dans un étang d’abandon.
J’ai voulu lui redonner vie,
Revoir dessus nos initiales gravées.
Mais la pourriture a tout détruit
Il n’y avait plus rien à sauver. … De toute façon, ce n’était plus pareil.
Il manquait quelqu’un sur l’aquarelle.
Il manquait toi et tes baisers si doux
Parce que ce banc, c’était nous.
Alex@r60 – juin 2020
Photo : prise à Evry et trouvée sur ce blog.
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