Tumgik
#réaction thermidorienne
montagnarde1793 · 7 months
Text
Pour la défense du terme "réaction (thermidorienne)"
Voici une section d'un article que je suis en train de faire à partir de la 4e partie (encore inédite) de ma thèse, que je viens de rédiger et qui va sans doute finir par être réduite de beaucoup, mais que je pense pouvoir intéresser mes abonnés ici. Il s'agit d'une réflexion sur la pertinence du terme "réaction (thermidorienne)".
Grosso modo, je suis plutôt d'accord avec l'idée qu'utiliser "Réaction thermidorienne" pour désigner la période 9 thermidor an II-4 Brumaire an IV n'est pas génial, parce que cela ignore les mois de flottements et de luttes politiques de la fin de l'an II et du début de l'an III (je préfère parler de la période de la "Convention thermidorienne"), mais je pense qu'il est insensé de prétendre que le projet politique qui a fini par triompher au cours de cette période n'était pas réactionnaire :
À l’instar des critiques de l’usage de « la Terreur », que ce soit comme désignant d’une « politique[1] » cohérente ou simple chrononyme, d’autres termes traditionnels connaissent en ce moment historiographique une remise en question salutaire. Celui de « Réaction thermidorienne » en fait partie. Comme le dit Michel Biard en parlant des désignants des acteurs, « « thermidorien » n’a aucun sens précis, « réacteur » est abusif puisqu’on ne peut réduire la période qui suit Thermidor à une « réaction » au sens politiquement piégé du mot[2] ». On ne peut qu’être d’accord avec Biard sur premier terme. Le problème du mot « thermidorien » — qui peut s’appliquer tant aux personnes ayant participé au coup d’État parlementaire du 9 thermidor ou qui y ont adhéré après, qu’à celles qui en profiteront par la suite pour dénoncer et renverser les politiques adoptées au cours de 1793 et de l’an II — est connu depuis longtemps. Néanmoins, l’usage continué du terme de « réacteur », qui a précisément été adopté pour différencier les individus de la seconde catégorie de ceux du premier, et avec lui de « réaction », me paraît justifié à trois titres. D’abord, comme il s’agit d’un terme d’époque, il peut être utile pour comprendre l’état d’esprit de ceux qui l’employèrent. Mais au-delà de ce premier type d’usage, et sans vouloir englober toute la dernière séquence de la Convention à partir du 9 thermidor dans le terme de « Réaction », ce qui serait effectivement abusif, il y a fondamentalement un processus de « réaction » au premier sens du mot à l’œuvre puisque il y eut chez beaucoup de conventionnels une volonté affichée (quoique sélective) de revenir sur l’œuvre des mois précédents. Ensuite, le terme de « réaction » au sens fort du terme, non comme chrononyme, mais pour désigner la politique d’abandon des mesures et jusqu’aux principes démocratiques, sociaux et jusnaturalistes de 1793-an II, et de « réacteur » pour désigner ceux qui soutenaient un tel projet politique, me paraît adapté. On peut reconnaître la complexité de la « réaction » contre une « terreur » construite de façon à imbriquer aussi étroitement violence et participation populaire, de façon cynique chez les anciens Montagnards et sans doute beaucoup plus sincère, tant le lien leur paraissait naturel (leurs propres expériences semblant confirmer les écrits des auteurs anciens hostiles à la démocratie) chez les « Brissotins » réintégrés. On peut même se demander comment situer par rapport à ce terme les démocrates qui ont participé à la construction de l’épouvantail « terroriste » en croyant ne s’opposer qu’au volet répressif des politiques de 1793-an II mais qui finirent par dénoncer la « réaction ». Néanmoins, on ne peut comprendre une période qui vit l’abandon de la constitution de 1793 en faveur de celle qui fonda le Directoire, qui réprima la gauche et anéantit le mouvement populaire, sans pouvoir nommer le projet politique antidémocratique, antisocial et donc réactionnaire qui fut la cause de ces retournements, et ceux qui en étaient porteurs. [1] Patrice GUENIFFEY, La politique de la Terreur, 2000. [2] Michel BIARD, Les derniers jours de la Montagne, 2023, p. 23.
38 notes · View notes
quercusfloreal · 6 months
Note
Hello! I hope this isn't a lazy question on my part, but I was wondering if you might have a recommendation or two on a good book re: the lead-up to the Terreur and Thermidor reaction? I've always heard of Robespierre and Saint-Just as being two horrific figures who murdered people in droves, and while it does appear the terreur yielded a lot of death, I'd love to read a more nuanced/ less sensationalized overview of the period. If you know of a book or two that cover this topic, I'd be super grateful for a rec! French or English, no preference at all. Thank you for your help!
Well I don't know a lot about Saint-Just. The only recent book I know is his biography by Antoine BOULANT.
Tumblr media
About Robespierre :
Robespierre: la fabrication d'un mythe, BELISSA Marc.
Tumblr media
Robespierre: la fabrication d'un monstre, MARTIN Jean-Clément.
Tumblr media
About La Terreur (rationalizing the events) :
La Terreur, MARTIN Jean-Clément.
Tumblr media
Visages de la Terreur : L'exception politique de l'an II, BIARD Michel.
Tumblr media
Le tribunal révolutionnaire: Punir les ennemis du peuple, BOULANT Antoine.
Tumblr media
Thermidorian reaction :
En finir avec Robespierre et ses amis, BIARD Michel.
Tumblr media
La réaction thermidorienne, MATHIEZ Albert. (It's not recent but "la fabrique" edition has a preface in which Yannick BOSC and Florence GAUTHIER put the production of the book in its original context).
Tumblr media
Also some Youtube videos :
youtube
youtube
youtube
27 notes · View notes
whencyclopedfr · 1 year
Photo
Tumblr media
Chute de Maximilien Robespierre
La chute de Maximilien Robespierre, ou le Coup du 9 Thermidor, fut une série d'événements qui aboutirent à l'arrestation et à l'exécution de Robespierre et de ses alliés les 27 et 28 juillet 1794. Elle marqua la fin du règne de la Terreur, la fin de la domination des Jacobins sur la Révolution française (1789-1799) et le début de la réaction thermidorienne.
Lire la suite...
3 notes · View notes
max-de-robespierre · 5 years
Text
Tumblr media
“They betray me, they didn't keep their promise, they trick me, and I don't care anymore.” — Maximilien Robespierre, during the Thermidorian Reaction
41 notes · View notes
rbzpr · 7 years
Photo
Tumblr media
The Thermidorian Reaction (Françoise Brunel)
It certainly cannot be a matter of outlining the account of the fifteen months which passed between 9 Thermidor Year II and the disbandment of the Convention (4 Brumaire Year IV / 26 October 1795) here, but rather of attempting a brief clarification on a period that has been abandoned by historiography for a long time and has recently been revisited by new researches.
One has emphasised how the traditional division of the Convention into three periods, « Girondin », « Montagnard » and « Thermidorian », was more opacifying than explanatory. The envisaged sequence cannot, in fact, be reduced to a « reaction » (in the classical as much as in the modern sense of the term), nor can it be defined by the designation « Thermidorian » which, by assigning a largely artificial starting point to it, erases its ruptures and continuties (let us recall that neither the abolition of feudality and of colonial slavery, nor republican symbolism were challenged at that point). Thus, when Albert Mathiez wrote « réaction, cela veut dire retour en arrière, recul », he took into his account the speeches of the « last Montagnards », of the militant sans-culottes and still of Babeuf who, starting from Nivôse - Pluviôse Year III, concentrated their criticisms on the abandonment of the democratic measures that had been adopted in Year II (the Maximum was repealed on 4 Nivôse Year III / 24 December 1794), being indignant over both the « persecutions » suffered by the « outspoken patriots » and over the increasing misery of the popular masses, particularly in the cities. But thereby, Mathiez reduced the specifics of this period and its innovations to nothing. Let us not follow the analysis of Georges Lefebvre, either, who concluded that it was a matter of « returning to the Revolution of 1789, which had had the purpose of assuring the political and social preeminence of the bourgeoisie ».
It is right, no doubt, to take seriously the watchword « Neither 1791, nor 1793 » (and its variants à l'antique, « Neither the monarchy of Tarquin, nor the dictatorship of Caesar ») which gradually imposed itself, because it summarises the post-Thermidorian creation and, along with it, the Directory's attempt of stabilisation (at least in its beginnings). Numerous facts demonstrate that Year III was not supposed to be a « return to 1789 ». It was, firstly,  this « instrumentalisation » of the revolutionary government which prepared the empowerment of the new post-revolutionary State, the emergence of a « political class » (this is also one of the meanings of the Two-Thirds Decree) and the famous caesura between « civil society » and State. Secondly, the Convention introduced the « parliamentary coup d'état », of which our history offers many examples, from 18 Brumaire to 1958, by writing (in spite of the referendum of 1793) a new Constitution, which was equally distant from the two « models » of 1791 and 1793, and which, most importantly, abandoned the liberating universalism of 1789 by erasing every reference to the « natural and imprescriptible rights of man » from its Declaration of the Rights and Duties. This is why 1795 marks something else than a « reaction » : Year III signs the end of the Revolution and, in this regard, even represented its negation. If, however, the word « reaction » has prevailed, it is because a brutally reactionary phase was inscribed into the heart of the post-Thermidorian moment, between the illusions unitaires of the beginning and the establishment of the new republican order which brought it to a close.
This leads us to schematically indicate the chronological rhythms of the period. The first sequence, from Fructidor Year II to Frimaire Year III, was characterised by a double process of the investment of the revolutionary government, and of the preparation of public opinion. The liberation of suspects and the indefinite liberty granted to the press emerged at that point, as well as purges, punctual at first, then massive, which struck the « accomplices of Robespierre », both in Paris and in the provinces : the new representatives en mission, « Montagnards réacteurs » or Conventionnels of the Plain, played an essential role then. In order to perfect this offensive, two conditions were indispensable :shattering the network of popular societies and making an example of a « great culprit » who was supposed to incarnate the « terrorist » policy (a neologism that was quickly in fashion). On 25 Vendémiaire Year III (16 October 1794), a decree forbade collective petitions, affiliations and internal correspondences to the popular societies. The end of the Jacobin Club, this « den of brigands and cannibals », constituted the last step : after incidents (encouraged by certain deputies, such as Rovère or Fréron) broke out between the « muscadins » and Jacobins, the Society of the Friends of Liberty and Equality was officially closed on 22 Brumaire Year III (12 November 1794). In Frimaire Year III, the process of Carrier and its consequence, as well as the recall of the Girondins who had protested against 2 June 1793, fall within this logic, allowing the deputy Clauzel to resume, on 30 Frimaire Year III, the denunciation of the former members of the Committees of Public Safety and General Security, an action which had been judged as « calumnious » in Fructidor Year II : the time of illusions was over.
From Nivôse to Prairial Year III, the violent mise au pas of the democratic movement unfolded. We will not revisit it, because its primary aspects have been treated elsewhere. It is, against the backdrop of the social struggles that were exacerbated by the supplies crisis and the inflationist explosion, « the defeat of the sans-culottes », the purge of the Convention through arrest, deportation or death sentence of 74 out of the 100 « last Montagnards », it is also the « White Terror » in the departments and, above all, the disarmament of the « Terrorists » and the fight against the « buveurs de sang ». This brutal deconstruction of the system of Year II renders the parliamentary coup d'état possible, but also constituted what immediately weakened the future power. Finally, the last sequence, from Messidor Year III to Brumaire Year IV, illustrates the difficulties of peacefully instituting the republican order. While the émigrés were crushed in Quiberon (Thermidor Year III), the new Constitution, adopted on 5 Fructidor Year III (22 August 1795) after two months of debates which were sometimes stormy, claimed to be the one of « the middle class », of the « honnêtes gens ». But the « royalists » were indignant over the Two-Thirds Decree, which harmed the liberty of a suffrage that was nonetheless censitary, whereas the « anarchists » denounced a regime that gave the « rich » more than their share.
The Directory would never address these two perils, except through politico-policial coups de force (J.-R. Suratteau). War of conquest, resumed in Year III with the invasion of the Dutch Republic, paved the way for an authoritarian stabilisation, the one of order by means of the sabre.
Further reading
A. MATHIEZ, La réaction thermidorienne, 1929.
G. LEFEBVRE, Les Thermidoriens, 1937.
F. BRUNEL, « Sur l’historiographie de la réaction thermidorienne... », AHRF, 1979, p. 455-474.
M, OZOUF, « Thermidor ou le travail de l’oubli », L’école de la France..., 1984 ; Dictionnaire des usages socio-politiques de la langue française (1770-1815), fascicule 1, Klincksieck, pub. INeLF, 1985 (art. « Buveurs de sang »,  « Crête, Crétois » and  « Honnetês gens »).
F. BRUNEL, « Aux origines d’un parti de l’ordre : les propositions de Constitution de l’an III », Mouvements populaires et conscience sociale, pub. by J. Nicolas, 1985.
B. BACZKO,  « Robespierre-roi ou comment sortir de la Terreur », Le Débat, n° 39, p. 104-122.
Source: Dictionnaire historique de la Révolution française (Albert Soboul)
18 notes · View notes
chrislaguna1-blog · 5 years
Photo
Tumblr media
29 décembre 1825, mort à Bruxelles de Jacques-Louis DAVID, peintre, membre de l'Académie des beaux-arts, et conventionnel français né le 30 août 1748 à Paris. Il est considéré comme le chef de file de l’École néoclassique, dont il incarne le style pictural et l’option intellectuelle. Il opère une rupture avec le style galant et libertin de la peinture du XVIIIe siècle représentée à l'époque par François Boucher et Carl Van Loo, et revendique l’héritage du classicisme de Nicolas Poussin et des idéaux esthétiques grecs et romains, en cherchant, selon sa propre formule, à « régénérer les arts en développant une peinture que les classiques grecs et romains auraient sans hésiter pu prendre pour la leur ». Formé à l'Académie royale de peinture et de sculpture, il devient en 1785 un peintre renommé avec le Serment des Horaces. Membre de l'Académie des beaux-arts, il combat cette institution sous la Révolution et entame en parallèle à sa carrière artistique une activité politique en devenant député à la Convention et ordonnateur des fêtes révolutionnaires. Son engagement l'amène à voter la mort du roi Louis XVI, et son amitié pour Maximilien de Robespierre lui vaudra, à la chute de celui-ci, d'être emprisonné lors de la réaction thermidorienne. Ses activités politiques prennent fin sous le Directoire, il devient membre de l'Institut et se prend d'admiration pour Napoléon Bonaparte. Il se met à son service quand celui-ci accède au pouvoir impérial, et il réalise pour lui sa plus grande composition Le Sacre de Napoléon. Sous la Restauration, son passé de révolutionnaire régicide et d'artiste impérial lui vaut d'être exilé. Il se réfugie à Bruxelles et continue jusqu'à sa mort en 1825 son activité artistique. Son œuvre, importante par le nombre, est exposée dans la plupart des musées d'Europe et aux États-Unis, et pour une grande partie au musée du Louvre. Elle est constituée principalement de tableaux d'histoire et de portraits. Il fut un maître pour deux générations d’artistes, venues de toute l’Europe pour se former dans son atelier qui, à son apogée, comptait une quarantaine d’élèves, dont Girodet, Gros et Ingres furent les plus réputés. https://www.instagram.com/p/Br-76unhQ3j/?utm_source=ig_tumblr_share&igshid=1scyabfk6922j
0 notes
montagnarde1793 · 1 year
Note
Hello! Sorry if this is a dumb question, but I couldn't find any info on it :( I've always been curious about the sans-culottes and the muscadins in Paris: were there "lynchings" or murders by the latter as it happened in other regions of France after the execution of the robespierrists? I always read about the white terror in the departments, but never in the capital (apart from the reactions to the year III insurrections). Thank you!!
Not a dumb question at all!
From what I've read, there were not the kinds of massacres and large-scale assassinations in Paris that could be found in certain departments. I would be surprised if there weren't at least a few isolated incidents, however, since we do have documentation of rock-throwing, beatings with clubs and what can only properly be termed sexual assault (lifting "jacobines"' skirts to whip them, more precisely).
There was also, of course, official repression, as the instruments of repression put in place from 1792 to the Year II remained largely in place or were replaced with others (the way the revolutionary tribunal gave way to military commissions in the repression of the Germinal and Prairial insurrections). Independent of the events of Thermidor or Germinal/Prairial, which saw the worst of the repression, particularly in terms of executions, many members of the popular movement and supporters of the revolutionary government were labeled "terrorists" and arrested as suspects.
And then of course there was the fact that after the repeal of the maximum in particular pretty much anyone who wasn't rich was starving, but whether that counts is, I suppose, debatable.
But it is a frustratingly under-studied area. Nothing has really come along to replace Tarlé and Tonnesson's studies, which are over 60 years old now. It's a question that is evoked by Dominique Godineau where the women of the popular movement are concerned, and more recently Mette Harder and Michel Biard with regard to members of the Convention, but that's about it.
Recently there was a colloquium, the papers from which were recently published in the volume, Juger la "terreur", some of which obliquely address Thermidorian repression, but the focus really seems to be the construction of the "Terror" and how this was used as a counter-model to create an alternate conception of justice. I get the impression that most of the authors are nuanced about this, but that they're still giving the Thermidorians way too much credit. But I haven't had a chance to read it and would delighted to be proved wrong...
In any case, I hope that more or less answers your question!
13 notes · View notes
whencyclopedfr · 1 year
Photo
Tumblr media
13 Vendémiaire
La Révolte du 13 vendémiaire an IV (5 octobre 1795) fut un soulèvement royaliste à Paris pendant la Révolution française (1789-1799). En réponse aux politiques anti-royalistes de la Réaction thermidorienne, 25 000 Parisiens se révoltèrent mais furent écrasés par les soldats républicains français sous le commandement du général Napoléon Bonaparte (1769-1821), qui utilisa la mitraille pour disperser les insurgés.
Lire la suite...
1 note · View note
whencyclopedfr · 1 year
Photo
Tumblr media
Réaction Thermidorienne
La réaction thermidorienne désigne la période de la Révolution française (1789-1799) comprise entre la chute de Maximilien Robespierre les 27 et 28 juillet 1794 et l'instauration du Directoire français le 2 novembre 1795. Les Thermidoriens abandonnèrent les politiques jacobines radicales au profit de politiques conservatrices, cherchant à restaurer un gouvernement constitutionnel stable et le libéralisme économique.
Lire la suite...
0 notes
montagnarde1793 · 4 years
Text
Procès-verbal de l’arrestation d’Élisabeth Le Bas, 13 thermidor an II
Ce Jourd’hui treize thermidor deuxieme année republicaine une et indivisible
 Nous nicolas Lhullier et michel Respin Membres du Comité de surveillance et révolutionnaire de la section des piques sur La réquisition à nous faite par Les Citoyens pasté et rigogne Secrétaire agent du Comité de Sureté Générale de la Convention, et porteurs d’un ordre dudit Comité en datte de Ce Jour et dont extrait ce qui Suit « Le Comité, arrete que La se [sic] Veuve lebas Sera mise Sur Le Champ en arrestation, dans La maison dite de la pétite force, la perquisition+
 [[en marge :] + La plus éxacte]
 sera faite de Ses papiers, et Ceux trouvé Suspects qui Seront trouvés Suspects Seront apportés au Comité
Les representans du peuple Membres du Comité de Sureté Générale de la Convention, Voulland Louis du bas rhin
En Conséquense [sic] de L’arrêté du Comité de Sureté Générale nous Com.re [commissaires] Susdits sommes transportés rue Ne [Neuve] du Luxembourg n° 148. au dom.lle [domicile] de la nommée [« Le » corrigé en « Ve »] lebas, ou étant Sommes montés au troisieme ou nous avons trouvé Laditte V.e Lebas à qui il à [sic] été donnée [sic] Connoissance de Lordre du Comité de Surété [sic] a quoy elle à obtemperrée [sic] et Sommes de suite occuppés [sic] à La perqusition La plus éxacte Et Examens des papiers de la dite Ve Lebas, dans Lesquels il ne Sy est rien trouvé qui mérite description et qui puisse etre porté au Comité de Sureté Genérale. Ce fait et attendu que Lordre ne porte point apposition de scellé nous Sommes retirés Laissans tous Les effets à sous La Garde des Citoyennes [Henriette] Lebas Et [Éléonore] duplay Sœur et Belle sœur, et du Citoyen rousseau, Gardien précédemment apposé+
 [[en marge :] + Etablit [sic]]
[« d » corrigé en « pour »] Les scéllés apposés Sur Les papiers de Le Bas, et dont il demeure Garant de tous ce que dessus avons fait et dressé Le present proces verbal, que nous avons signé avec nous Les denommés cy dessus
observons avoir extrait du sécrétaire Le Cachet dudit Lebas, portant Lemprinte [sic] de la liberté et statue de la liberté, et +
 [[en marge :] + Les mots]
 representans du peuple français que nous avons remis au Citoyen [sic] rigogne et pasté pour etre par eux deposé au Comité de Sureté, ainsi quils Les [sic] reconnoissent Et Sur L’interrogatoire faite [sic] à ladite Ve lebas de nous déclarée [sic] ou demeure Le sécrétaire de robespierre Lainée [sic], elle à [sic] répondue [sic] qu’il étoit son Cousin [Simon Duplay] et quil restoit dans la maison de Son perre [sic] ruë honnoré [sic], avec deux Gardiens Cequelle [sic] a affirmée [sic] véritable et a Signés [sic]
                                                Elisabeth Duplay                  Pasté
                                               Veuve Lebas
           Rigogne
                                              Rousseau
                                                                      Lhullier
           ml. Resprin
           Comisser [sic]
– Archives nationales, F 7 4770 Le Bas
14 notes · View notes
montagnarde1793 · 3 years
Quote
Le Comité de Salut Public, Sur le rapport que la commission des Secours Publics lui a fait de la demande d’un Secours pécuniaire formée par le conseil General de la Commune d’andruick [Audruicq], Pour Procurer du Soulagement aux citoyens indigens de cette commune, hors d’Etat de travailler quant a prèsent par les Suittes de l’Epidémie dont ils Viennent d’Etre affligés. Arrete, que Sur les fonds mis a Sa disposition, la commission des Secours Publics fera fournir par la tresorerie nationale, aux administrateurs du District de calais, la Somme de quinze Cent livres pour être employée au Soulagement des citoyens indigens qui ont été attaqués par l’Epidémie, qui dernièrement régnait dans ce district, et pourvoir[a] a leurs Besoins jusqu’à ce qu’ils puissent Se remettre au travail. Charge les administrateurs de ce district de diriger l’Emploi de cette Somme et d’en Justifier:/ :
Arrêté du CSP thermidorien du 16 frimaire an III, signé d’André Dumont, Carnot, Fourcroy, Merlin de Douai, Richard et Prieur de la Marne (AN AF II 284, pl. 2368, p. 64).
2 notes · View notes
montagnarde1793 · 3 years
Quote
Le comité &a_____ arrette que la Commission des subsistances prendra sur le champ toutes les mesures necéssaires pour faire transporter a reims meme par les convois militaires la quantité de 2500 q.x [quintaux] de grains a prendre dans les magasins militaires les plus voisins quelle Indiquera elle se Concertera pour l’ex.on [l'exécution] du present arretté avec la Commission des transports
Arrêté du CSP daté du 16 frimaire an III, de la main de Prieur de la Marne et signé de celui-ci et de Boissy d’Anglas (AN AF II 71, pl. 528, p. 14).
2 notes · View notes
montagnarde1793 · 4 years
Photo
Tumblr media
Pétition de Maurice Duplay au CSG, sans date (mais peu avant le 1er ventôse an III, puisqu’il y a un arrêté du CSG à ce sujet à cette date), musée Carnavalet.
Transcription :
Aux deputé [sic] composant le comité de Sureté générale
Citoyens
Le citoyen Duplay detenu depuis le 9 thermidor reclame aupres de vous pour la levé de ces Scellés lui et Ses enfans étant Sans linge Sans abits une garderobe pleine de linge Salle qui doit Se perdre un cabinet contenant des livres qui est eclairé par le haut dont le Vitrage a été cassé par [“lesplosion” corrigé en “lexplosion”] y fait pleuvoir, ils demande Votre justice pour quil lui Soit permi d’être present a la levé de ces Scellés et pour quil lui Soit accordé le plutot possible
Salut et respet
Duplay
6 notes · View notes
montagnarde1793 · 4 years
Quote
Le Comité de sureté générale arrête que le député Prieur de la marne Sera en éx.on [exécution] du Decret d’hier arrêté à L’instant & Conduit au Comité de sureté G.le [générale] & les Scellés apposés Sur Ses papiers Charge de L’ex.on [l'exécution] du present La Comm.on [Commission] de Police administrative Les Rep.ts [représentants] &ca signé Mathieu [Matthieu], Pemartin [Pémartin], Pierre Guyomar[,] Cales [Calès], Courtois, auguis & Delecloy./
Arrêté du CSG du 2 prairial an III (AN F7 4774 83, dossier Prieur de la Marne, député).
10 notes · View notes
montagnarde1793 · 4 years
Conversation
Séance de la Convention nationale du 2 prairial an III d'après le Moniteur universel (par laquelle on voit comment la version des faits donnée pour le Moniteur pour la séance de la veille a été reconstituée post hoc, Réimpression de l'ancien Moniteur, t. XXIV, n° 247, p. 518-523)
GOULY [colon esclavagiste, député de l'Isle-de-France (Île Maurice)] : On a dit tout à l’heure qu’on ne devait pas mettre hors la loi les hommes qui sont en prison ; ce principe est sacré : mais les hommes qui ont été arrêté hier soir étaient déjà hors la loi ; il suffit de constater l’identité des personnes, pour qu’on puisse les frapper. (Vifs applaudissements.) Le temps de l’indulgence est passé. (Nouveaux applaudissements.)
[...]
[On ne suit pas Gouly et] Le décret est rendu dans les termes suivants :
« La Convention nationale décrète d’accusation les représentants du peuple Duquesnoy, Duroy, Bourbote [Bourbotte], Prieur (de la Marne), Romme, Soubrany, Goujon, Albitte aîné, Peyssard, Lecarpentier (de la Manche), Pinet aîné, Borie et Fayau, décrétés d’arrestation dans la séance du 1er prairial ;
« Et les représentants Ruamps, Thuriot, Cambon, Maribon-Montaut, Duhem, Amar, Choudieu, Chasles, Foussedoire, Huguet, Léonard Bourdon, Granet, Levasseur (de la Sarthe), Lecointre (de Versailles), décrétés d’arrestation dans les séances des 12 et 16 germinal ;
« Et charge ses comités de sûreté générale et de législation de lui faire un rapport, dans trois jours, pour déterminer le tribunal et la commune dans lesquels ils seront jugés. (On applaudit.)
[...]
BOURDON [de l'Oise] : Vous venez de porter un décret d’accusation ; je dois acquitter ma conscience sur le compte d’un de ceux qui s’y trouvent compris sans de grands motifs. Ruhl [Rühl], ce vieillard de soixante-dix ans, hydropique, ne me paraît pas suffisamment accusé ; je n’ai entendu lui reprocher que quelques paroles adressées au peuple égaré. J’ai vécu longtemps avec ce vieillard, et j’ai appris à le respecter. Cependant je saurai faire céder à la justice les sentiments les plus doux : s’il est criminel je cesse de le défendre ; mais je désire être convaincu avant d’user de toute la rigueur des lois, et je demande qu’il reste en arrestation jusqu’à ce que les comités fassent un rapport.
BOISSY : Je demande à rendre compte d’un fait : Ruhl [Rühl] m’a apporté au bureau une motion écrite, tendant à décréter qu’il ne serait porté aucune atteinte à la constitution de 1793, et que la Convention s’occuperait sans relâche d’assurer les subsistances de Paris. Je lui représentai qu’il était impossible de délibérer, et je priai de ne point insister ; il se retira ; le papier fut enlevé par eux qui m’environnaient.
LEGENDRE : La proposition de Bourdon est sage ; je demande qu’on l’adopte.
« La Convention décrète que Ruhl [Rühl] restera en arrestation jusqu’à ce que le comité fasse un rapport à son égard.
*** : Je demande la même faveur pour Prieur (de la Marne) : j’ai été toujours près de lui, il n’a pas dit un seul mot.
[...]
Le membre qui avait déjà parlé en faveur de Prieur (de la Marne) reprend la parole ; il assure lui avoir entendu dire aux factieux : « Enfants, laissez la Convention libre, elle fera de bonne [sic] lois ; vous aurez du pain ; n’attaquez point l’intégralité [le Journal des débats et des décrets met "intégrité"] de la représentation nationale. »
BOURDON [de l'Oise] : Je suis obligé de dire que cette nuit, me promenant dans le salon de la Liberté avec mon collègue Quenet, et notre conversation roulant sur les malheureux événements dont nous avions été témoins, il me dit qu’au moment où le comité fit entrer les bons citoyens pour chasser les factieux de votre salle, il entendit Prieur crier deux fois : « A moi, à moi, braves sans-culottes, marchons ! »
QUENET [Quéinnec, ancien Brissotin et député du Finistère, où Prieur a été envoyé comme représentant en mission] : Je n’ai pas bien distingué si c’était Prieur, parce que ma vue est faible ; mais j’ai entendu le cri, et j’ai reconnu sa voix.
L’assemblée maintient le décret contre Prieur.
8 notes · View notes
montagnarde1793 · 4 years
Text
Lettre d’Élisabeth Le Bas au Comité de Sûreté générale du 14 thermidor an II, soit le lendemain de sa mise en arrestation
Liberté          Egalité             fraternité
 À la maison d’arrêt Rue de La Loi à Paris
Le 14 messidor [sic pour thermidor] 2.eme année Republicaine
 La V.e LeBas aux Representants du Peuple Composants Le Comité de Sureté Général [sic]
                         Citoyens.
             Depuis trois mois mon mari n’a pas reçu Les appointements attribués aux représentants du peuple, j’ai dans Ce moment le plus Grand Besoin de Ces fonds, Veuilliez me faire Connoitre Les moyens que je dois employer pour me faire rembourser.
 [[en marge, de la main d’Élisabeth Le Bas :] j’ai un enfant de Cinq Semaines à la mamelle.]
                                                                                               salut Et fraternité
                                                                                             V. Lebas
– AN F 7 4770 Le Bas
4 notes · View notes