#rémi boinot

[remiboinot]

Rémi Boinot / ANYWAR / 2003

/100x140x60cm/

/animaux, tank, jouets, table serres-joints /animals,battle-tank, toys , table ,bar-clamps/

[poesiecritique]

Piano piece for La Monte Young #1

photo : Rémi Boinot 

Piano piece for David Tudor à la fondation du doute 

[art-reviews-frasq]

COMPTE RENDU NUIT BLANCHE 2010 / NOGALLERY

FRASQ 2010 est un peu à l’image de cette collaboration fructueuse et tentaculaire entamée quelques mois avant l’inauguration de la manifestation avec l’entité ‘ovni’ NoGallery. Se définissant non pas comme des curateurs – ce qu’ils sont malgré eux, mais plutôt comme des noyaux de connexions percevant plusieurs flux d’informations (œuvres et artistes contemporains), et les (ré)oriantant dans une direction particulière afin de les faire se croiser, se chevaucher les uns les autres et générer au final un nouveaux noyau dur, centre d’une galaxie où graviteraient de façon autonome artistes et idées. C’est dans cette optique méthodologique mobile, en perpétuel mouvement que la nouvelle édition de FRASQ – Rencontre de la performance 2010 s’est éveillée.

 Le temps d’une nuit, Le Générateur ouvrait donc ses portes à une vingtaine d’artistes performers, plasticiens et musiciens : occasion rêvée pour la NoGallery d’investir le lieu sous la forme d’un gigantesque campement imaginé et fantasmé par une collaboration de longue haleine (dans le cadre d’un triptyque initié en janvier 2010 au Générateur – Allons coucher le soleil - pour prendre fin l’année prochaine avec Allons nous coucher).

Se prêtant tout à fait au lieu, un campement inédit et dérivatif de onze tentes, installations et sculpture (Yazid Oulab), éparpillées aux quatre recoins de ce grand hangar de 600 m2, accueillait les 400 personnes venues tenter l’expérience. Parcours déambulatoire entre des tentes de toutes tailles, scènes imprévues et tribales – caché dans l’ombre d’une sombre tente, une chorégraphie collective intense et répétitive proposée par Christine Renée Graz, et apprise sur le tas par le public. Tentes futuristes titillant l’œil du « campeur » éphémères, imprégnées par des projections vidéos des artistes Eric Madeleine et Jason Karaindros ; installations lumineuses de Rodolphe Huguet et Julio Le Parc, ou encore l’improbable caravane cartonnée de Charlotte Herben, attirant tour à tour voyageurs perdus et public alléché par ce quatre roues peu commun.

 À l’image de cet assemblage atypique, les collages sonores et mutants élaborés par le trio Elodie Régnier, Emmanuel Pothier et Enrik Perez, imposant à l’oreille du curieux une dimension lunaire – cris de loup (garous), collages concrets de bruits de la nature, voix discrètes se superposant à l’ensemble. Dimension retrouvée dans l’œuvre de Nicolas Simarik, où la lune visible / invisible évolue sous l’œil du public au cours de la nuit. Ajouté à cela la performance d’Olivier Lecreux, statue de chaire immobile et épileptique soutenant une hache – tout droit sorti d’un film de série z, où le personnage aurait été figé soudainement et magiquement – renforçant la dimension nocturne et parfois fantomatique du lieu (les silhouettes déambulant tout au long de la nuit). Pour peu qu’un chemin imaginaire mène les silhouettes jusque dans l’espace mortuaire de Rémi Boinot – deux couronnes aux représentations symboliques de la femme et de l’homme, disant adieu à deux esprits anonymes, le tout éclairé de manière progressive, faisant s’articuler des ombres léthargiques de manière répétitive – et le décor est posé.

L’autre versant, celui discret et autonome des lieux de transitions de Maïté Céglia, Jakob Gautel, Kamel Yahiaoui et Raphaëlle Arnaud, où l’on retrouve chez la première un territoire constitué de chutes d’ateliers d’artistes, formant une mosaïque chaude faite de bois ; chez le second, dans l’intimité la plus solennelle, deux écrans se faisant face, l’un racontant l’histoire de Shéhérazade, l’autre branché sur le journal télévisé : deux histoires transversales se répondant l’une à l’autre ; le suivant proposant une relecture de Bowling for Colombine (de Michael Moore) agrémenté d’une radio scannée ; et la dernière offrant aux yeux des passants un jardin secret composé de têtes humaines en germe.

À noter également la performance très sollicitée par le public de Lisa Sartorio, mettant en scène une tente mi confessionnal, mi peep-show, où chaque individu se retrouve seul et filmé entre quatre murs de tissus, et où, dans le même temps, des mots d’amour et de haine lui sont murmurés intensément (deux comédiens cachés, situés dans des cabines voisines du spectateur). Déstabilisant, schizophrénique, drôle parfois, violent et provocant à d’autres moments, toujours marquant, Terrain d'entente (titre de la performance de Lisa) n’est pas un divertissement (on en ressort toujours un peu différent). La performance pointe de manière assez virulente, avec une teneur émotionnelle forte, deux types de discours a priori quotidiens, banals, pour mieux les retourner (les adoucir, les exagérer, les faire durer) à l’oreille du public, et appréhender le potentiel des mots.

Une belle et longue nuit au sein d’un camping nouvelle génération instable et multiforme – le hall d’entrée dédié à un bal décalé, entretenu par Doctor H. –, un public de silhouettes ayant massivement répondu à l’appel, la Nuit Blanche de cette nouvelle édition de FRASQ se révèle une véritable expérience (intime et collective).

[identites-remarquables]

Rémi Boinot

Tremblement de mer

  Toiles imprimées issues du commerce, deux images assemblées et encadrées.

164 x 70 cm.

    Exposition du 10 février 2010 au 10 mars 2011.

[remiboinot]

Rémi Boinot / ad hoc /2023

/64x11x18cm/

/ différentes brosses / different brushes/

[remiboinot]

Rémi Boinot / Aplomberie / 2022

/30 x diam23,5cm/

Céramique, bois, feuille d'or /ceramics, wood, gold leaves/

[remiboinot]

Rémi Boinot / Forcloserie / 2023

/40x12x78cm /

/bois, balles / wood, balls/

[remiboinot]

Rémi Boinot / Journalier / 12decembre2022/

/14,8 x 21 cm/

/encre et posca sur papier / ink and posca marker pen on paper/ /excerpt from a daily drawingbook/

[remiboinot]

Rémi Boinot / MONTANALOG / 2024

/44 x ø 14,7cm/

/bois, céramique, trompe /wood, ceramic, air horn/

[remiboinot]

Rémi Boinot / FaireFace / 2022-23

Ensemble de 21 pièces / exposition “Flux&Reflux” à la #Fondationdudoute à Blois 

/ différentes brosses / different brushes/

[remiboinot]

Rémi Boinot / "l'Ordre du jour" / Order of the day / 2009, / Mixar /Orléans

installation /

Tribune, pupitre, mégaphone, diffusion en une dizaine de langues d' extraits d’un poème d’Arthur Rimbaud « Soir historique », (Les illuminations 1873-1875 ), drapeaux en ruban de balisage.. /Sound designer: Ruelgo

Tribune, lectern, megaphone, diffusion in ten languages of excerpts from a poem by Arthur Rimbaud «Historical evening», (Illuminations 1873-1875 ) flags in barricade warning /Sound designer: Ruelgo

[remiboinot]

Rémi Boinot / LOINTAIN  ROUGE  /1995 / 

/ red distant /

/36x8Ox3,5cm/

/ étoile en métal, bouillottes rouges / metal star, red hot water bottles/

adagp1097258

[remiboinot]

Rémi Boinot / FaireFace 5 / FaceUp 5 / 2022

/17x44x10,5cm/

brosses/brushes

adagp1097258

[remiboinot]

Rémi Boinot / FaireFace 2 / FaceUp 2 /  2022

/34x11x8,5cm/ 

brosses/brushes

adagp1097258

[remiboinot]

Rémi Boinot / Fig. / 2021

/ h 47 x diam 23cm /

Bois, métal, céramique, aimants / wood, metal, ceramic, magnets/

adagp1097258

[remiboinot]

Catalogue livre-objet :

Dim: 21x32x2cm

Année: 2021

Edition : La fondation du doute / Blois (co-édition avec l’artiste)

Ce catalogue comprend sous forme de planches, l’ensemble des oeuvres présentées lors de l��exposition de l’artiste à la Fondation en 2020 soit :

Un livret 16 x 20,6cm de 28 pages (textes et images) 8 cartes postales 10 x 15cm

4 planches A4 pliées (reproduction d’oeuvre)

6 images A5

3 images A4

3 planches A3 pliées

1 poster A2

1 DVD / L’atelier 205- Rémi Boinot / un film de Philippe Gasnier / 26’

Auteurs : Alain Goulesque, Damien Sausset, Rémi Boinot, Yann Pérol

Après un premier séjour en 1992, Rémi Boinot a retrouvé, lors d’une résidence de deux mois en 2018, la tribu de Luecila sur l’île de Lifou en Nouvelle Calédonie. Une rencontre événement à l’heure des décisions importantes pour les populations de Nouvelle Calédonie, la lecture d’un artiste sur un monde en mutation. Ce catalogue présente un ensemble de documents de divers formats qui reconstituent sous forme d’édition l’exposition présentée à la Fondation du doute de mars à août 2020. Il est à la fois la trame et le cahier de référence et se compose de vues de l’exposition mais aussi de reproductions d’oeuvres.

L’ensemble des documents constitue le corpus de «Quels ailleurs Quel,Trengewekë hna oth » par Rémi Boinot.

/édité à 300 exemplaires

dont 30 exemplaires comprenant quatre risographies (15x20cm)

numérotées et signées par l’artiste / 

prix de vente : 50 euros

Disponible à :

La Fondation du doute

14 rue de la Paix 41 000 Blois

T- + 33 (0)2 54 55 37 48 remiboinot.com / https://www.facebook.com/remi.boinot

prix de vente : 20 euros

www.fondationdudoute.fr