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#recension de livre
aurevoirmonty · 8 months
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19 janvier 1945, condamnation à mort de ROBERT BRASILLACH (1909-1945) Nous vous proposons la recension du livre Ph Bilger sur ce procès inique par Dominique Venner dans la NRH: "Le courage est rare. Il en a fallu beaucoup à l’avocat général Philippe Bilger pour écrire ce livre comme il l’a fait. Un livre qui est une interrogation sur la justice et un réquisitoire à l’encontre des magistrats de l’Épuration. Vingt minutes pour la mort. Robert Brasillach : le procès expédié Le prétexte lui est offert par le procès de Robert Brasillach, dont la mort programmée, fut exécutée à l’aube du 6 février 1945. M. Bilger rappelle que les magistrats de l’Épuration venaient tous de Vichy : « Ils n’ont même pas retourné leur veste intellectuelle et judiciaire. Tout naturellement, ils ont glissé d’un rôle à un autre, d’une sévérité à une autre et ont osé donner des leçons à un accusé qui s’était engagé là où eux avaient agi en fonctionnaires. J’ai en horreur tous ces salamalecs, ces courtoisies de façade, cette absurde et feinte chevalerie judiciaire qui laisse croire à des combattants loyaux quand les dés étaient pipés. » Au passage, l’auteur révèle quelques chiffres ignorés. Sous Vichy, entre 1941 et 1944, les juges des juridictions d’exception ont prononcé 19 condamnations à mort suivies d’une seule exécution. À la Libération, les mêmes magistrats siégeant dans les cours de justice ont édicté près de 7 000 condamnations à mort, dont 767 suivies d’exécution. La magistrature a franchi tranquillement la frontière entre la légalité de Vichy et la légitimité du nouveau pouvoir gaulliste, sans trouble apparent, obéissant à ce qui lui était demandé. Dans ce livre d’une rare probité, Philippe Bilger examine le rôle et le comportement des acteurs du procès de Robert Brasillach, le 19 janvier 1945. Six heures, sans instruction préalable, et vingt minutes de délibéré, pour parvenir à la décision de mort, prévue à l’avance. L’accusé, d’abord, Robert Brasillach, 36 ans. « Un être plein de contradiction » écrit M. Bilger qui fait du critique littéraire, du romancier tendre et léger, du poète et du polémiste violent, un portrait juste et nuancé dans l’ensemble. Surtout, il lui reconnaît l’intelligence et le courage d’avoir compris par avance qu’il serait seul contre tous et que son unique recours, face aux juges et à l’Histoire, serait de bien se tenir : « Le dernier mot de la morale reste l’allure ». Et d’allure, à aucun instant, Brasillach n’en a manqué. M. Bilger est beaucoup plus réservé sur son avocat, Me Isorni, dont l’intégrité n’est pas en cause. Mais, dit-il, cet avocat n’avait pas mesuré la réalité implacable de ce type de procès jugé d’avance, hors de toute justice. Au passage, et par contraste, il rend hommage à la « défense de rupture » adoptée par Me Vergès dès la guerre d’Algérie. Un type de défense qui récuse la légitimité des juges et soutient le bon droit d’un accusé que l’on sait condamné. Mais, on l’a dit, l’avocat général Bilger se montre surtout indigné en connaissance de cause par les magistrats de ce procès inique. L’ayant lu, il serait difficile de ne pas partager son indignation.
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Primeros días
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Après avoir atterris à Santiago, nous nous sommes rendus chez Gregorio, un des meilleurs amis de ma grand-mère Madyl. Il a gentiment accepté de nous prêter son appartement et il tenait à passer quelques jours avec nous.
Ma mère m’avait prévenu qu’il me ferait sûrement beaucoup penser à Madyl et elle ne s’est pas trompée. En entrant dans l’appartement son odeur m’a tout de suite parue familière, cela sentait comme chez elle. Gregorio nous a accueillis comme si nous nous connaissions depuis toujours et nous avons évoqué avec nostalgie nos souvenirs de cette douce connaissance commune.
Je lui ai présenté Charles et nous nous sommes rapidement couchés car il était déjà 2h du matin passées !
Le lendemain Charles et moi avons été à l’agence Suzi Santiago CW (que je recommande vivement à tous les voyageurs souhaitant acheter un véhicule au Chili) afin de commencer les démarches pour acheter notre future voiture.
Ensuite, nous avons flâné dans les rues de Santiago en attendant d’aller rencontrer le notaire (avec qui nous devons préparer les papiers en vue de l’achat du véhicule).
La ville de Santiago est immense, les tours y sont si hautes qu’on se casserait presque la nuque en voulant voir leur cime. C’est une ville très moderne avec d’immenses avenues comme aux États-Unis et le moins qu’on puisse dire c’est que nous nous sentions minuscules.
J’ai remarqué plusieurs choses en me baladant :
Les gens adorent s’assoir sur le sol du métro. Dans chaque station et chaque rame on trouve des jeunes assis à même le sol, lisant des livres ou écoutant de la musique.
Il est possible de se faire dire la bonne aventure par des voyantes à la sauvette qui installent leurs tentes près du mercado central (le marché des poissons). D’ailleurs, elles font beaucoup de publicité sur le sol et les passages piétons. C’est drôle de voir que la culture spirituelle est assez développée.
Il y a un nombre incroyable de vendeurs ambulants. Du lot de pansement jusqu’aux glaces en passant par des babioles sans aucun sens, tu peux pratiquement tout trouver rien qu’en te promenant dans les rues ou le métro.
Il y a énormément de bougainvilliers, l'arbre préféré de Madyl et moi. Ils ne sont pas seulement roses mais parfois rouges, blancs et même orange !
Le soir nous avons été dîner dans un super restaurant de Jazz qui faisait des pizzas à tomber par terre. Nous avons écouté les notes de musique s’éparpiller dans l’air tandis que Gregorio nous berçait des histoires de sa jeunesse. Un vrai régal !
Hier, Gregorio a décidé qu’il nous accompagnerait au Museo Chileno de Arte Precolombino qui recense l’art des populations natives d’Amérique Latine. Nous avons adoré nous promener lentement à ses côtés en observant toutes les œuvres. Ça m’a rappelé les musées que je faisais avec Madyl.
Il nous a ensuite emmené voir le mercado central, un marché de poissons, pour y manger un bon repas. Je pense que c'est le moment où nous avons été le plus dépaysés depuis notre départ. Le marché avait une atmosphère géniale, très locale, avec des vendeurs de poissons et des restaurateurs prêts à tout pour t'appâter à leur échoppe ou leur table. Des musiciens et leurs guitares accompagnaient les mets en fredonnant des chansons de Valparaiso. J'aurais pu passer la journée là à observer la ville vivre.
Ce matin, Gregorio est parti. Il est rentré dans son petit village à Lolol où nous le rejoindrons dès que nous aurons la voiture pour lui rendre visite. Il m’a montré une vidéos des mygales qui traînent parfois dans son jardin, j’ai pâli de terreur puis j’ai fini par me dire qu’il était sûrement peut être temps d’affronter cette peur.
Charles et moi nous retrouvons donc tous deux face au monstre qu’est Santiago, nous avons hâte de la suite !
On se retrouve très vite pour de nouvelles aventures.
Besos,
Luna.
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mmepastel · 1 year
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J’ai fini cette merveille hier soir. J’avais lu les deux premiers volets de son autobiographie il y a un an ou deux je ne sais plus, et j’avais adoré, puis j’avais attendu que le troisième sorte, puis j’avais oublié.
Donc j’ai rattrapé mon oubli, et je ne regrette pas, c’est peut-être mon préféré. Sans doute parce qu’il parle du désir de maison. Elle approche la soixantaine, et voudrait poser ses valises, fantasme sur une cheminée ovale, achète un bananier, recense ses possessions.
Mais elle ne peut changer ce qu’elle a toujours été, une nomade, voguant soit à Paris, soit à Berlin, soit en Angleterre, soit en Grèce. Elle essaie de comprendre qui elle est, qui sont les femmes d’un certain âge (comme dirait Neil Hannon), pourquoi leurs vies semblent toujours secondaires, pourquoi elles essaient toujours d’avoir l’air aimables et elles sont toujours empêchées de monter sur « leurs grands chevaux ».
J’ai particulièrement apprécié les passages où elle parle de celle qui loue le deuxième cabanon d’écriture, une vieille femme qui est pleinement elle-même avant tout, qui lui lit Le Cornet acoustique de Leonora Carrington dont j’ai ainsi fait la découverte. Pas étonnant que cette artiste peintre, sculptrice, écrivaine anticonformiste, née en Angleterre en 1917 lui ait plu… les passages cités dans le livre de Levy sont désopilants et intrigants. Alors, le livre fermé, j’ai plongé dans internet et j’ai surfé, en admirant ses tableaux surréalistes (pour dire vite, car ils sont aussi composés comme des scènes du Quattrocento) et ses personnages à têtes de fleurs ou ses chevaux blancs (sur lesquels elle n’a pas dû refuser de monter tant sa vie a été une épopée à travers le XXe siècle et ses crises), et j’ai eu envie de la lire. J’ai donc fait l’acquisition d’un très beau recueil qui réunit 4 de ses romans quasi introuvables à l’unité et tout juste réédités.
Bref, j’ai encore une fois adoré le ton de Deborah Levy, son humour, son intelligence, sa lucidité, et je viens de voir dans le Télérama reçu aujourd’hui qu’elle va sûrement sortir un quatrième tome de son autobiographie (chouette !), et en attendant, un nouveau livre sort mi-mai, La position de la cuillère, et je vais me jeter dessus.
Je la « range » dans les autrices qui font ce qu’elles veulent de leur fil narratif, fonctionnent par associations d’idées, comme Sigrid Nunes, Jakuta Alikavazovic et Zadie Smith. Elles sont précieuses, ces quatre là.
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fashionbooksmilano · 2 years
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Lecoanet Hemant
Sylvie Marot
préfaces de  Alexandre Samson  et Maryline Bellieud-Vigouroux
Snoeck, Gand 2022, 304 pages,30,5 x 26,4, relié, ISBN  978-94-6161-685-2
euro 55,00
email if you want to buy :[email protected]
Ce livre, la première monographie consacrée à Lecoanet Hemant, célèbre les quarante ans de la maison de couture fondée par le français Didier Lecoanet et l'indo-germanique Hemant Sagar. Entre explosion de couleurs et espièglerie, Lecoanet Hemant va contribuer au renouveau de la haute couture dans les années 1980, discipline en déclin depuis les années 1960 face à la modernité écrasante du prêt-à-porter. Leur créativité oscille entre deux cultures, entre l'Orient et l'Occident. Leur art du drapé imposant une vision du sari couture comme leur recherche de matières singulières singularisent leur démarche. Entre 1984 et 2000, Lecoanet Hemant réalise trente-trois collections haute couture qui sont autant d'odes à l'ailleurs. En 1994, le Dé d'Or distingue leur      « recherche créative ». En 2000, Didier Lecoanet et Hemant Sagar quittent Paris pour s'installer à New Delhi, abandonnant le sur-mesure de la haute couture pour la production sérielle du prêt-à-porter. Aujourd'hui, riche de cet héritage hybride, la marque Genes Lecoanet Hemant affirme un style élégant. Leur histoire se raconte en deux temps : après avoir incarné les « Orientalistes » à Paris pendant deux décennies, ces deux créateurs deviennent les « Parisiens » de l'Inde les deux décennies suivantes. Les créations couture de Lecoanet Hemant sont présentes dans de grands musées de mode ( Palais Galliera, Paris et  musée de la Mode à Marseille. L'auteure, Sylvie Marot, compose en treize chapitre le texte Tête-à-tête. Elle revient sur la création de cette Maison qui se lance à contre-courant en haute couture, aussi frondeuse que naïve, (Atelier, Symbiose, Mannequins, Couture...) et analyse le style inédit qui ce duo qui se défend de tout maître (Vortex, Calyx, Chromatique, Arabesque...). Le livre fait la part belle aux photographies-signatures. De Dominique Issermann à Patrick Demarchelier en passant par David Seidner, Patrick Trautwein, Arthur Elgort, Jeff Dunas, Jean-Daniel Lorieux..., ces images, essentiellement parues dans la presse mode de l'époque, du Vogue Paris à Harper's Bazaar en passant par L'Officiel ou Joyce, nourrissent cette part de rêve. Les croquis originaux prouvent combien le geste est précis quant aux intentions stylistiques défiant la pesanteur et l'austérité au profit du faste, des cols corolles et des drapés. En fin, le livre recense l'intégralité des collections haute couture dont les thèmes évoquent leur goût pour le voyage : Mousson, Un hiver Moghol, Ch'an, La Route de la soie, Retour d'Égypte, Sur les traces de Gengis Khan...
27/11/22
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etiennedaho · 1 year
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La campagne de financement du prochain ouvrage sur Étienne Daho par Sébastien Monod a commencé. Voici un message de l’auteur :
Sur le même modèle que Dahovision(s) qui embrassait l’ensemble de la carrière du chanteur, ce nouveau livre s’attèle à recenser les références à des œuvres cinématographiques, littéraires, picturales, etc. présentes dans Tirer la nuit sur les étoiles sorti en mai dernier, un disque qui fourmille à nouveau de citations artistiques.
Je l’ai appelé Étienne Daho – L’attraction des arts, un titre explicite qui fait à la fois référence à l’attraction aux sens figuré (l’attrait pour les arts) et propre (la force gravitationnelle qui s’exerce sur notre planète et sur d’autres étoiles de notre système solaire). C’est aussi un clin d’œil à un vieux tube, Des Attractions Désastre.
Pour compléter mon approche et comprendre l’immense travail effectué dans cet album, Laurence Lechesne, prof de lettres modernes, a fait l’analyse littéraire de trois chansons. C’est une véritable immersion dans les sonorités et les mots (leur choix, leur placement…). Et c’est passionnant !
Enfin, j’ai fait appel à un illustrateur qu’il n’est plus utile de présenter, John Bars. Il a réalisé un dessin pour chacune des chansons de Tirer la nuit sur les étoiles, chacune validée par ED. Pour les contreparties de cette campagne de financement, il en a créé un nouveau que je propose sous la forme de carte postale.
« contreparties », c’est quoi ? demanderont certains. Tout le monde ne connaît peut-être pas le crowfunding (= financement participatif). Il s’agit d’aider à la réalisation d’un projet. En gros, vous me donnez des sous pour que mon livre puisse voir le jour. Mais pour rendre le procédé attrayant, je propose des contreparties comme un prix réduit pour l’achat du livre (papier ou ebook) ou des petits plus appelés « goodies ».
Tout spécialement pour cette campagne, j’ai décidé de proposer, en plus du format broché avec couverture souple, une version « collector » de mon livre : un relié avec couverture cartonnée (le livre ne sera pas dispo dans le commerce). Il faudra faire vite, il n’y en a que 100 ! Tous seront numérotés et dédicacés.
Je vous laisse prendre connaissance de Étienne Daho – L’attraction des arts sur la page de mon projet ainsi que des différentes propositions de contreparties.
J’espère que vous aurez envie d’ouvrir cet ouvrage et de contribuer à sa naissance. Je vous en remercie par avance ! 🙏
👉 http://ulule.com/etienne-daho-l-attraction-des-arts
*** Le visuel est la propriété de John Bars, merci de ne pas l'utiliser à d'autres fins que la communication de cette campagne de financement participatif ***
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claudehenrion · 1 year
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Si c'est un réveil, il est lent, tardif, et poussif...
  Malgré Marlène Schiappa, la Femme serait-elle l'avenir de l'homme ? Cette affirmation d'Aragon (que je conchie par ailleurs, pour parler comme lui), reprise ensuite par Jean Ferrat –voix de velours, beauté des airs et richesse des rimes... le tout dévoré par un engagement politique mortifère-- me dérange et me réjouit, tout-à-la-fois : portée par de vraies femmes, à l'opposé complet de la caricature que sont les fausses féministes, elle est très belle. Des Charlotte d'Ornellas, Maryse Bastié, Sonia Mabrouk, Elisabeth Lévy, Michèle Tribalat, Chantal Delsol et tant d'autres prouvent qu'Aragon a peut-être pu ne pas avoir tort, une fois dans sa vie.
Je dois à l'une d'elle, Maryse Bastié, la bonne idée de m'être plongé dans un livre confidentiel qui vient d'être republié (d’un point de vue ''marketing'', c'était une mauvaise idée. Mais ça a été un don du ciel, pour moi...). Il s'agit d'un opuscule de Charles Péguy, de 150 pages –les plus courts sont souvent les meilleurs-- au titre improbable : ''De la situation faite au parti intellectuel dans le monde moderne devant les accidents de la gloire temporelle'' (OUF ! 18 mots pour un seul titre ! C'est à peu près le maximum de ce qu'un homme ''moderne'' est capable de lire en 24 heures : je le sais par certaines réactions à mes ''éditos''). Mais que de pépites !
Ce livre a été écrit, donc, par Charles Péguy en 1907, à un moment de sa vie où cet homme de gauche, dreyfusard engagé, vient de perdre toutes ses illusions avec le vote de la Loi ''de 1902'' qui réformait l'enseignement secondaire… et qui a été ''la'' référence pendant plus d'un demi-siècle, jusqu'à l'effondrement total post-1968 et la mise en œuvre des concepts suicidaires responsables du délabrement actuel. C'est dans les attendus de cette loi que sont nées les phrases vides (mais qui ont fait florès) de ce énième épisode de l’interminable affrontement entre Anciens et Modernes : ''Adaptation au milieu moderne... afin de répondre au progrès des connaissances... et de préparer les jeunes français à... la compétition à laquelle prennent part tous les peuples civilisés, etc... On ne s'est jamais remis, on ne s'est plus jamais sorti de cette logorrhée (NB - Jospin ajoutait même : ‘’remettre l’élève au centre de la classe’’ ! Mais on l’a jugé sur pièces !). De ce combat inégal entre le christianisme (conservateur de ce qui est éternel ou durable en l'Homme) et le modernisme (uniquement intéressé par la fabrication d'un ''homme nouveau'' --nouveau... mais non défini, à l'époque... et toujours pas, depuis !), Péguy écrira : ''Comme le chrétien se prépare à la mort, le moderne se prépare à la retraite'', ce qui fait de lui le plus crédible de tous les philosophes de la politique en... 2023 !
Il a tout de suite compris l'étendue des dégâts qui devaient découler de la victoire du positivisme sur les ''Humanités'', et de l'embrigadement administrativo-éducatif sur la vie de l'esprit. Il a vu dans l'abandon de la culture hellénique ''un avilissement programmé'' (Macron, s'il avait su ça, l'aurait pourchassé comme ''complotiste'', il serait interdit d'accès aux réseaux sociaux, et Libé et le Monde ne sauraient quoi inventer pour le mettre hors jeu, c'est certain !). Il redoutait aussi le nouvel idéal dit républicain qui est une volonté exclusive de n'exister que par opposition au catholicisme et à toute culture –qui ne peut voir le jour, pourtant, qu'autour de, à partir de, et en référence à une religion, on sait ça, depuis.  Là, était ''en potentialité une volonté de détruire le spirituel, ce qui ouvrait la route au règne du seul argent''. Il a vu juste avec un siècle d'avance... (tué d’une balle dans la tête en 1914...).
Dans ces pages, Péguy ''recense'' les trois tentations majeures qui, d'après lui, menacent les élites : Tout d'abord, la tentation de la puissance temporelle qui, dit-il, est la moins dangereuse , car elle est universelle : tous les détenteurs d'une autorité ont toujours rêvé d'une parcelle de richesse, et la réciproque est vraie... La deuxième, dit-il, est plus pernicieuse : c'est vouloir ce qu'il y a de socialement intellectuel dans le pouvoir temporel (d'où la réputation totalement imméritée de ''cultivés'' à laquelle s'accrochent nos cuistres-au-pouvoir et leur besoin d'écrire des livres (tirage moyen : de 25 à 30 exemplaires, y compris les ''services de Presse'' gratuits ! Les ventes sont fonction du nombre de membres de leur famille proche !). Et la troisième tentation est celle de la gloire : dans tous les anciens régimes, dit Péguy, d'autres formes de puissance contrebalançaient celle de l'argent, que ce soit la force de l'Histoire, celle des traditions,  la Chevalerie, la religion et ses rites, la force des hiérarchies et, par dessus tout, celle(s) des races (NB rien à voir chez Péguy avec les borborygmes caricaturaux que charrie ce mot-maux de nos jours).
Dans ce fatras, explique-t-il, des équilibres et des déséquilibres de ''puissance'' de genre différent vivaient, se côtoyaient, et s’annihilaient... mais ce fatras, justement, était la définition de la Liberté... puisqu'il y avait plusieurs sources, formes manières et étages de pouvoir... tout ça remplac�� par ''le grand cadavre mort du monde moderne qui soumet tout au seul critère de l'argent''.. Et comme si cette vision qui évoque si bien notre ''vécu quotidien'' ne suffisait pas, Péguy  reprochait (déjà !) aux ''modernes'' leur arrogance et leur sentiment de supériorité par rapport à tous les temps qui les ont précédés, la stupidité de ''la table rase'' de tout, sans exception, depuis le commencement du monde, qui n'a d'après eux jamais été ''créé'' par personne, sauf à partir du ‘’14juilletmilseptcentquatrevingtneuf’’, où un merveilleux monde, révolutionnaire subversif et progressiste, aurait été créé en un clin d’œil.
C'est dans ces pages, qui donnent parfois le vertige devant tant de puissance dans les analyses et tant de force dans les prévisions, qu'on trouve sa célèbre diatribe : ''Le monde moderne avilit. D'autres mondes idéalisaient, matérialisaient, bâtissaient ou démolissaient, utilisaient la justice ou la force, faisaient des cités, des communautés, des hommes ou des dieux. Le monde moderne achète et vend, c'est sa seule spécialité et elle est avilissante....''. Il est difficile de ne pas penser qu'il avait envisagé, avec un bon siècle d'avance, le macronisme déshumanisant, le crétinisme militant de la Nupes, des féministes ou des Woke, la prééminence de l'argent comme ultima ratio et comme seule ''valeur''. Et il est difficile, aussi, de ne pas déplorer que ces gens qui ont tellement vilipendé la bourgeoise et ses belles valeurs, ont fait un étendard de la seule qui était vraiment condamnable : l'esprit ''petit bourgeois'', qui règne sans conteste sur ce qui ne reste même plus de ce qui fut ''La France'', conquérante, ambitieuse, ''gonflée à bloc'', tournée vers son avenir... et vers celui du monde –à qui elle voulait offrir de partager ses rêves de grandeur de l'Homme''... Et ratatiné, en plus !
Dans la haine (fabriquée) de Dieu, le français actuel a tourné le dos au Paradis… mais s'est dépêché de le remplacer par ''la retraite à 62 ans et pas une heure de plus'' :  dans un monde dont les rêves et les ambitions ont été revus à la baisse et ramenées au seul au refus de Dieu, mais où la totalité des idées sont filles de la culture chrétienne, comment nos conceptions morales et sociales pourraient-elles être vierges des valeurs judéo-chrétiennes ? Il n'est toujours pas démontré que Dieu soit mort, mais il semble que Sa parole demeure... et ses recommandations pour notre félicité à venir puisqu'il semble bien que la seule urgence du moment (on est d'ailleurs prêts à arrêter le pays pour ça !) semble être de remplacer les travaux pénibles et les dos courbés...  par 8 heures/jour de jardinage (boulot pas fatigant du tout, et sans aucune  conséquence sur les vertèbres, tout le monde sait ça !).
Depuis, le ''progressisme'' nous a bien fait... progresser, mais c'est vers notre néant. Affranchi des anciens catéchismes, des prières répétées, des formules toutes faites, des bénitiers, des drapeaux tricolores et de la ''Marseillaise hors-foot'',  le nouveau citoyen (nouveau au sens ''Davos'' du terme) peut se vautrer sans limites dans la récitation des mantras des centrales syndicales, dans la répétition sur ordre des slogans de la doxa, et brandir des pancartes et des banderoles en chantant le ''On est là...'' des gilets jaunes. Péguy, réveille-toi, ils sont fous...
H-Cl.
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entomoblog · 3 months
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Sur les traces du scolyte et des monocultures forestières
See on Scoop.it - Insect Archive
Le scolyte grignote les forêts de résineux et détruit des milliers d'hectares. Pour comprendre les raisons de ces ravages, il faut revenir à la plantation de monocultures dans l'après-guerre. Mais il est également nécessaire de porter un autre regard sur cet insecte pour voir les nouvelles dynamiques écologiques qu'il favorise.
  Le scolyte grignote les monocultures de résineux, mais favorise aussi de nouvelles dynamiques écologiques.
Les naturalistes des terres | 20 juin 2024
  Ce texte issu de la revue L’Œil de lynx n°83, Jura Nature Environnement
  "Dans « notre » monde, celui de la productivité économique, du « patrimoine naturel » des forêts, le scolyte crée le désarroi des exploitants forestiers et incite la presse à se préoccuper de l’état des forêts, à l’accuser, à le montrer du doigt comme responsable des ravages. C’est un envahisseur vorace. Ce vocabulaire guerrier, on le trouve constamment utilisé à son sujet. Une guerre étrange, menée à distance par des insectes de 5 mm. Des scolytes, il en existe de nombreuses espèces, mais celui qui irrite, c’est l’ips typographe, car il s’attaque presque exclusivement aux épicéas communs, consommés par la filière industrielle."
(...)
    Bernadette Cassel's insight:
  "Terrestres est la chambre d’écho des livres, des pratiques et des idées qui redonnent des mondes et des écologies à la politique, au social et à la culture. Essais, recensions, fictions, poèmes et formes hybrides : nous accueillons les textes qui aujourd’hui animent les milieux universitaires autant que militants, les espaces publics autant que les expériences intimes, susceptibles de nous restituer la Terre qui nous manque."
  Enquêter | Éprouver | Penser | Imaginer | S'organiser
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shalomelohim · 4 months
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La Parachah « Bamidbar » (dans le désert)
Pensée 
Organisation pour le campement
“ Voici ceux qui camperont en avant, vers le levant, sous la bannière du camp de Juda, (…) Tous les dénombrés du camp de Yéhoudah, cent quatre-vingt-six mille quatre cents, selon leurs armées ; ils partiront les premiers.” (Nombres 2:3-9)
Yéhoudah / Juda (les juifs) part toujours le premier et ouvre le chemin, néanmoins les autres suivent.
Le reste d’Israël, les autres, non-juifs, suivront aussi bientôt… car si Juda a reposé le pied en Éréts Israël dès 1948, ce n’est pas pour se complaire en lui-même mais pour ouvrir la « route » au Tout Israël.
“Et maintenant, dit YHWH, qui M’a formé dès le ventre pour Lui être serviteur afin de Lui ramener Yaaqov… ; Quoique Israël ne soit pas rassemblé, Je serai glorifié aux yeux de YHWH, et mon Élohim sera ma force. Et IL Me dit, C’est peu de chose que Tu Me sois serviteur pour rétablir les tribus de Yaaqov et pour ramener les préservés d’Israël ; Je Te donnerai aussi pour être une lumière des nations, pour être mon salut jusqu’au bout de la terre.” (Esaïe 49:5-6)
“Les fils que tu as eus quand tu étais privée d’enfants diront encore à tes oreilles, Le lieu est trop étroit pour moi ; fais-moi place, afin que j’y habite. Et tu diras en ton cœur, Qui m’a enfanté ceux-ci ? Et moi, j’étais privée d’enfants et abandonnée, captive et chassée ; Et ceux-ci qui les a élevés ? Voici, moi j’étais laissée seule, – ceux-ci, où étaient-ils ?” (Esaïe 49:20-21)
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Lectures Parachah : Bamidbar / Nombres 1:1 à 4:20 Haftarah : Hoshéa / Osée 2:1-22 Bérith Hadachah : Hahizzayon / Apocalypse 7
Rappel Les commentaires ne sont pas des études, mais des pensées que la lecture de la parachah nous inspire  et nous permet, sur une année, de relier les textes de la Torah et des Prophètes aux textes de la Bériyth haHadachah, de l’Alliance renouvelée en Yéshoua.
Résumé de la Parachah On dit Bamidbar (employé seul comme titre) ou Bémidbar Sinaï (dans le désert du Sinaï), locution complète et extraite du premier verset de notre parachah.
Appelé également le Sépher Hapeqoudim (le livre de ceux qui ont été comptés), ce 4ème livre de la Torah est qualifié en français de « livre des Nombres » selon le grec de la Septante (Traduction en grec des livres de la 1ère alliance, datant du 3e siècle avant l’ère chrétienne).
Or, le français reste intéressant dans la mesure où l’on dit de quelqu'un que l'on apprécie, qu'il « compte » ! 
Et c’est tout l’objet de cette parachah.
Les bénéy Israël « comptent » individuellement aux yeux de l’Adonaï YHWH car comme le dira le Prophète Osée :
“ils sont Ses enfants…” (Osée 2:1)
Le livre de Bamidbar - et cette parachah du même nom -, commence par un nouveau recensement et dénombrement des enfants d'Israël suivant leurs familles.
La tribu de Lévi sera comptabilisée à part, ainsi que les nouveaux nés dont le nombre sera supérieur à celui des prêtres et nécessitera un rachat spécial.
Cette question du décompte semble si importante qu'il n'y a aucune mitsvah dans cette parachah ! 
Aucun commandement à étudier, ce qui ne signifie pas qu’il n’y a rien à trouver pour nous-mêmes dans ces textes.
Est ensuite décrit la disposition du campement dans le désert des 12 « shevatim » (tribus) autour du « mishkan » (Tabernacle).
A l’organisation statique du peuple autour du centre de gravité que devient la Tente du Rendez-vous gardée par les lévites, suivra un ordre de marche et une organisation dynamique.
Seront également précisés, les rôles des différentes familles de la tribu de Lévi en commençant par les Qéhatites, dont sont issus Aharon et Moshéh, chargés du transport des ustensiles du sanctuaire et résidant à l’orient (à l’Est) du Sanctuaire.
A ce titre, ils se positionnent juste devant ceux de Yéhoudah (Juda), également stationnés à l’Est du Mishkan.
Mais les tribus stationnent dans un second cercle, plus éloigné.
Ephraïm, chef de file, est positionné à l’Ouest (Occident), et fait ainsi face à Yéhoudah. Intéressant.
Car nous savons que dans la suite de l’histoire du royaume d’Israël, Éphraïm prendra la place du Nord et Yéhoudah représentera le Sud.
Les deux princes – nassi – de Yéhoudah et Éphraïm se font donc face momentanément sur un axe Est-Ouest mais se feront face à terme selon un axe Nord-Sud.
De fait et successivement, Yéhoudah et Éphraïm encadrent le Saint des Saints aux quatre points cardinaux, au « nom » des douze et en support de la 13ème tribu, Lévi, dont est issu le haKohen Gadol, géographiquement positionnée juste devant le prince de Yéhoudah.
Une introduction subtile à l’ère messianique où le Mashiah, fils de David et prince de Yéhoudah, officiera également comme haKohen haGadol au bénéfice de toutes les nations, au centre d’une Jérusalem céleste aux 12 portes et 12 pierres de fondation.
Notons que la parachah Bamidbar est toujours lue peu avant Shavouoth-Pentecôte, selon la tradition, généralement le Shabbat qui précède la fête.
Bamidbar a une relation très particulière avec la fête de Shavouoth car nous sommes en plein décompte de l’Omer, des cinquante jours. Il est donc encore question de comptage et de rachat des prémices / premiers nés.
Le recensement quantitatif et qualitatif
« Faites le recensement de toute la communauté des Israélites, par clans et par familles, en comptant les noms de tous les mâles, tête par tête. Tous ceux d’Israël qui ont vingt ans et au-dessus, aptes à faire campagne, vous les enregistrerez, toi et Aharon, selon leurs formations au combat… » (Nombres 1:2)
La simple raison de ce recensement était-elle de compter ceux qui pouvaient être appelés à partir en guerre ? Il est étonnant en effet qu’une large fraction du peuple soit complètement exclue de ce décompte. Seuls les hommes sont recensés, et seulement ceux âgés de vingt ans et plus. L’adage « les femmes et les enfants d’abord », ne semble donc pas relever d’une logique biblique… à moins que.
Un dénombrement consiste à mettre en évidence un nombre. Mais la Torah demande de suite que ce nombre soit en fait, une liste de noms. Paradoxe !
Le recensement QUANTITATIF qui suivait l’épisode du veau d’or (par le rachat d’un demi-shekel), fait place ici à un recensement QUALITATIF.
Premier enseignement : quand des éléments sont comptés, ils se trouvent dans un rapport d’égalité. Le plus grand des hommes et le plus petit comptent chacun pour un, ni plus, ni moins. Le recensement générait un sentiment d’appartenance à un collectif où tous « naissent et demeurent libres et égaux en droits » pour reprendre les termes d’une autre constitution célèbre !
Faites le recensement de toute la communauté des Israélites, par clans et par familles, en comptant les noms : en hébreu, bémish par shémoth, soit « par le nombre des noms ».
Ce recensement semble s’adresser à des hommes dont la mission était de « sortir pour livrer bataille». Ces hommes qui allaient combattre à l’extérieur avaient davantage besoin de cet encouragement et de ce « comptage divin » qui leur garantissait d’être connu individuellement et par leur nom.Pendant que « les femmes et les enfants » resteraient au sein du camp, à l’abri et loin du champ de bataille.
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Sur un plan spirituel et pour nous-mêmes : lors d’un combat dans un environnement hostile contre des valeurs étrangères tendant constamment à saper nos idéaux et nos valeurs, se rappeler que notre Père nous connait, tous, individuellement et par nos noms, est précieux.
Élohim donne ainsi des forces supplémentaires à ceux qui sont exposés, vulnérables et qui pourraient rapidement se décourager.
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L’enseignement sur ce point semble dire qu'Elohim n’a pas besoin de le faire pour les femmes, dont l’estime est constante, sans faille ni doute, et sublimée par leur tâche de préserver le foyer. Cela n’implique pas que la vocation des femmes soit plus facile ou moins exigeante. Bien au contraire, mais les défis auxquels elles doivent faire face sont de nature différente, dès lors le décompte qualitatif et nominatif s’opère PAR FAMILLE : de fait, les femmes et les enfants sont implicitement associés.
La famille - homme, femme, enfant - apparait ici comme une cellule de base et une nécessité devant Adonaï YHWH. A bon entendeur…
S’agissant de cette génération des hébreux qui sortirent d’Égypte, n’oublions pas que ce recensement intervient le 1er jour du 2ème mois de la 2ème année de leur longue marche, et que seuls deux d’entre eux, Yéhoshoua (Josué) et Kaleb, princes d’Éphraïm et Yéhoudah, iront au bout.
Les recenser nominativement, c’est aussi une façon de dire, « quelle que soit l’histoire humaine, vous êtes connus, comptabilisés et jamais oubliés ». Ce réflexe du recensement avant la guerre est une problématique qui s’est reposée dramatiquement au reste d’Israël après la Shoah, d’où ces interminables et poignantes listes de noms. Certains les recherchent encore.
Tout au long de la Torah, Elohim ordonne à Moïse de compter le peuple :
. après leur sortie d’Égypte, . après le péché du veau d’or (avant la construction de Sanctuaire), . après que le Sanctuaire soit construit (avant qu’ils entrent en Canaan).
Mais quel est le but de ces dénombrements ? Il ne s’agit pas à l’évidence de procéder à un simple recensement, car Elohim, omniscient, connaissait parfaitement leur nombre. Nous devons donc conclure qu’une intention différente et plus profonde se cache derrière ces ordres d’Elohim.
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Il s’agit d’une invitation personnelle à utiliser ses talents spécifiques, sans les enfouir ou les cacher. Il s’agit d’accomplir chacun sa mission et d’assumer les œuvres préparées d’avance et positionnées sur nos routes.
En relatant ce fait dans la Torah, Élohim s’assurait que ce message serait accessible à tous et en tout temps. Quand nous relisons ces épisodes dans la Torah, nous considérons à quel point nous sommes précieux pour notre Père qui nous connait comme des fils par notre nom. Un commentateur a dit de ce verset de Bamidbar :
“ Parce qu’ils (les enfants d’Israël) lui sont chers, il les compte tout le temps : quand ils sortirent d’Égypte, il les compta ; quand ils fautèrent à cause du veau d’or, il les compta ; quand il fut sur le point de faire descendre sa présence parmi eux (dans le Tabernacle) il les compta. Car le premier Aviv, le Tabernacle fut érigé et le premier du second mois, il les compta.”
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Si l’on inclut les recensements qui eurent lieu plus tard dans l’histoire du peuple des enfants d’Israël, il n’y a eu que neuf recensements.
Le dixième se fera à l'ère messianique – selon un enseignement judaïque sur cette parachah Bamidbar -. Un enseignement que nous notons avec intérêt dans la mesure où nous attendons également un ultime recensement du peuple d’Elohim tel que celui exposé dans le livre de la Révélation de Yahshua (Apocalypse) où 12 x 1000 personnes des 12 tribus sont marquées du sceau qui sauve.
Ce chiffre parfait et symbolique ne peut être réduit à sa valeur numérique, soit 144.000 ! 
Ce recensement ultime semble par ailleurs « épouser » les dimensions de la Ville Sainte, la Jérusalem céleste (voir plus loin) dont les limites paraissent infinies et exponentielles.
La génération concernée par ce dernier « comptage » reliera avec intérêt cette parachah Bamidbar, où furent recensés les noms de leurs prédécesseurs dans le désert.
(remarque : il existe 9 cantiques dans l’histoire biblique, le 10ème cantique interviendra avec l’avènement du Mashiah ➔ voir cantique de Moshéh et de l’Agneau également en Apocalypse 15:3)
A noter toutefois que dans ce dernier (et dixième ?) recensement de l’Apocalypse des enfants d’Israël, ceux de Lévi réintègrent « les rangs » comme une tribu parmi les autres, alors que Dan semble disparaître ! Est-ce à dire que tous ceux d’Israël redeviennent prêtres au même titre que ceux de Lévi, comme si la faute du veau d’or était définitivement lavée ? Ou ceux de Lévi cèdent-ils naturellement la place à un haKohen haGadol (Grand Sacrificateur) de nature supérieure ?
Notons également qu’Éphraïm est présent dans ce décompte apocalyptique sous le nom de son père, Yosseph, alors que Menashéh est décompté en tant que tel.
Un traitement spécial semble donc être réservé à ce premier-né de Yosseph désigné par Yaaqov, Ephraïm à la place de Ménashéh et par ailleurs spirituellement, premier né de YHWH. Ce premier-né Éphraïm semble s’effacer devant son père, comme son père s’était effacé pour qu’existât ce premier-né.
Un retour d’ascenseur, dirait-on de nos jours ? Une relation « père-fils », qui n’est pas s’en rappeler la relation « Père-Fils » !
273, un nombre étonnant d'un « manque » apparent de Lévites !
Dans le désert du Sinaï, Elohim demande donc que soit réalisé un recensement des 12 tribus d’Israël, sauf les lévites. Moshéh compte 603 550 hommes âgés de 20 à 60 ans (selon la tradition). La tribu de Lévi comptée séparément est composée de 22 000 (Nombres 3:39) individus mâles âgés d’au moins un mois (pas de notion militaire, donc s’agissant des familles de prêtres).
Les lévites devront assurer le service dans le Sanctuaire, en remplacement des premiers-nés d’Israël dénombrés à 22 273 (Nombres 3:43), disqualifiés pour le service par la faute de leurs parents autour du veau d’or.
Cependant, 273 premiers-nés sont en surnombre (Nombres 3:46) par rapport aux 22 000 lévites (La balance arithmétique (équation) se présente ainsi : (22 000 lévites + 273 rachetés = 22 273 premiers-nés). Ils doivent alors payer une somme de cinq shekels pour leur rachat. Il n’est pas précisé si ces 273 étaient nominativement désignés. Cela est peu probable car cette méthode serait injuste. « Les 273 derniers arrivés au recensement paieraient pour ceux arrivés en premier ? ».
Il faut noter que dans le judaïsme actuel, cette mitsvah de rachat du mâle premier-né perdure sous le rituel du « Pidyon haBen » (rachat du fils). Ce rituel est directement lié à la 10ème plaie d’Égypte et à la mort des premiers-nés égyptiens. Pour éviter que ceux d’Israël soient de même livrés à l’ange de la mort, Élohim exige un rachat des premiers-nés de toutes les familles. Mais après la faute du veau d’or, des lévites seront consacrés en échange et à la place des premiers-nés. En se consacrant uniquement au sacerdoce, ils rachètent les premiers-nés / les prémices d’Israël.
Après ce recensement, tous s’aperçoivent qu’il n’y a pas assez de Lévites pour racheter la réalité du TOUT ISRAËL ! Il va donc falloir payer un droit de rachat et imaginer une procédure pour désigner et localiser cet excédent de premiers nés à racheter : au risque d’en faire des brebis perdues de la maison !
Que déduire prophétiquement et pour notre vision messianique de cette « différence arithmétique » de 273 êtres à racheter pour un « manque » de lévites ?
Nous savons QUI a payé ce prix spécial de rachat pour nous-mêmes et nous comprenons qu’Il s’est présenté Lui-même comme prémices !
« Vous savez que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or, que vous avez été rachetés, mais par le sang précieux du Messie, comme d’un agneau sans défaut et sans tache ». (1 Pierre 1:18-19)
Ce nombre de rachetés est-il limité à 273 ? Observons ce nombre de 273.
Considéré en trois chiffres séparés de 2+7+3 (beth-zayin-gimmel), sa valeur gématria devient 12 ! Un chiffre symbolique qui renvoie à lui seul à la totalité des 12 tribus.
Quand l’excédent à racheter (273) renvoie symboliquement à la partie déjà rachetée (22 000 parmi les 12), ce n’est plus un excédent, c’est une partie prophétiquement légitime qui est potentiellement reconnue comme des futurs sacrificateurs, à l’image de ceux qui prophétisaient dans le camp et qui n’étaient pas avec Moshéh près de la tente (Nombres 11:27).
C’est un germe de croissance exponentielle souhaitée du Corps du Messie afin que tous deviennent à terme Israël et lutteurs avec Élohim : un peuple de sacrificateurs dans sa totalité.
- Considéré en nombre entier de 273 (resh-ayin-gimmel), c’est le nombre de jours des 9 mois de grossesses assumées par la femme pour donner la vie. L’image de la « femme et de l’enfant mâle » de l’Apocalypse porte donc implicitement ce chiffre de 273 ! Cette même femme amenée au désert se transforme plus loin dans le texte en « épouse » invitée aux « noces de l’Agneau ». Or, elle a porté un enfant mâle 273 jours :
Cette épouse est l’image de toutes les prémices qui ont été rachetés. (Lorsque nous évoquons l’ « épouse », nous ne faisons pas l’amalgame : épouse = église… nous estimons que l’épouse relève d’une toute autre définition)
- La Torah est pleine de codes arithmétiques. Récemment des chercheurs y ont même trouvé les fréquences radios des ondes couleurs.
Dans ce registre, « 273 » est un chiffre bien connu des physiciens et astrophysiciens. C’est la température du « zéro absolu Kelvin » calculé à « -273° Celsius ». La température des étoiles peut monter à l’infini, mais elle ne peut pas descendre en dessous de -273°. C’est aussi la température du vide stellaire. A cette température tout est figé il n’y a plus de développement, donc de vie.
Symboliquement, ce manque de « 273 sacrificateurs » appelle donc un complément par rachat qui dépassera le chiffre minimal de 273, pour permettre la perfection et la plénitude sacerdotale, ce nombre complémentaire a donc vocation à se greffer et à être racheté au titre des prémices pour devenir un peuple de sacrificateurs, englobant ce que nous appelons le Tout Israël…
Yéshoua ha Mashiah est ces prémices, le premier des premiers-nés rachetés. En effet, Il n’était pas de Lévy, Il fut de Yéhoudah, c’est Lui qui nous rachète et nous greffe sur le TOUT Israël en nous invitant à participer au Sacerdoce !
“Je mettrai un signe parmi elles (les nations), Et j’enverrai leurs réchappés vers les nations, A Tarsis, à Pul et à Lud, qui tirent de l’arc, A Tubal et à Javan, Aux îles lointaines, Qui jamais n’ont entendu parler de moi, Et qui n’ont pas vu ma gloire ; Et ils publieront ma gloire parmi les nations. Ils amèneront tous vos frères du milieu de toutes les nations, En offrande à YHWH, Sur des chevaux, des chars et des litières, Sur des mulets et des dromadaires, A ma montagne sainte, A Jérusalem, dit YHWH, Comme les enfants d’Israël apportent leur offrande, Dans un vase pur, A la maison de YHWH. Et je prendrai parmi eux des sacrificateurs, des Lévites, dit YHWH.” (Esaïe 66:19-21)
Et tels les lévites qui sont Israël et qui n’ont pas de propriété propre dans le territoire d’Israël, nous pouvons alors dire :
« Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes car vous avez été rachetés à un grand prix » (1 Corinthiens 6:19-20)
L’image messianique des « 12 ou 273 premiers nés excédentaires » rachetés à grand prix, nous fait-elle penser à une réalité biblique et prophétique bien connue ? Oui !
Dans la vision de la Jérusalem céleste du livre de la révélation de Yéshoua, les 12 portes portant le nom des 12 tribus sont associées à 12 pierres de fondation des murailles portant le socle de l’Agneau en son centre.
Ses murailles font 144 coudées, soit 12 x 12 (écho et allusion au nombre des « marqués »). S’agit-il d’une loi à croissance exponentielle symbolique où la taille des murailles semble devoir s’élever sans limites ? En effet, le carré de la ville est mesuré à 12 x 12 x 1000 stades soit environ un carré de 2000 Kms de coté, et son « cube » à 12 x 12 x 12 ! Il n’y a pas de limites à la capacité d’accueil de la cité du Roi des rois.
Notons également que cette ville est accessible aux quatre points cardinaux par 12 portes : un écho évident à l’organisation du campement dans le désert autour du Mishkan et prescrit dans cette parachah Bamidbar.
Conclusion : Le livre de l'Apocalypse est-il un livre à relier à la Torah ? Assurément, il fait écho à la Parachah Bamidbar car comme dans le livre des Nombres, il est question de désert, de décompte, de rachat et de mariage-fiançailles (voir haftarah plus loin).
La Torah considère que le jugement est la contrepartie à accepter pour tout recensement (voir le recensement du roi David en 2 Samuel 24). La question posée devient en effet : « fais-tu partie de cette communauté que l’on appelle Israël ? ». Le recensement implique donc une interpellation individuelle de chacun. « Es-tu digne d’être nommé membre du collectif Israël ? » Le dénombrement est donc bien en lui-même un jugement.
Le 1er dénombrement effectué par Moshéh après l’évaluation approximative de la sortie d’Égypte, est celui de l’expiation et du recensement des rescapés suite à la faute du veau d’or : nous avions alors le nombre de 603 550.
A l’occasion de ce second recensement qualitatif et nominatif de cette parachah Bamidbar, nous obtenons exactement le même chiffre de 603 550.
Qu’en conclure ? Que personne n’est décédé en un an ? Que personne n’a changé d’âge et atteint le seuil fatidique des 20 ans ? Vingt-six chapitres et trente-neuf ans plus tard, nous sommes toujours dans le livre des Nombres et un nouveau recensement est décrété.
A nouveau, nous est fourni un chiffre, celui de 601 730. Nous remarquons que la tribu de Shimon a été dramatiquement décimée (ils étaient 59 300, ils ne sont plus que 22 200) alors que les rangs de Ménashéh ont gonflé (20 500 hommes en plus). Or, ces décomptes précis du libre Bamidbar trouvent un écho différent dans la partie des prophètes (haftarah) qui est rattachée à cette parachah.
Haftarah de Hoshéa/Osée sur Bamidbar - cohérence entre les livres de Moïse et Apocalypse Le prophète Hoshéa évoque le nombre des enfants d'Israël, non par un recensement statistique, comme dans la parachah, mais en comparaison au sable de la mer (Osée 2:1).
Dans les deux textes, le peuple d'Israël se retrouve au désert.
« Et le nombre des enfants d’Israël sera comme le sable de la mer qui ne se mesure pas et qui ne se dénombre pas ».
Que signifie un nombre qui ne se mesure pas et qui ne se dénombre pas ? (une autre logique exponentielle et sans limite)
Le prophète parle de l'avenir glorieux d'Israël, quand celui-ci sera appelé « Les fils de l'Elohim vivant ».
Quant au présent, le prophète juge avec sévérité la conduite d'Israël. Il compare le peuple à une épouse insensée, ingrate et infidèle.
Toutefois, le prophète promet qu'Israël fera Téchouvah (retour-repentance), « ne trouvera plus les sentiers de ses amants… » et qu’il y aura avec son Seigneur, une nouvelle union à laquelle le prophète donne le beau nom d’heureuses « fiançailles ».
Hoshéa prononce les paroles suivantes d’Elohim qui constituent les derniers versets de la haftarah liée à Bamidbar :
« Je serai ton fiancé pour toujours ; je serai ton fiancé par la justice, la droiture, la grâce et la miséricorde ; je serai ton fiancé par la fidélité, et tu reconnaîtras YHWH. »
Le croyant en Yahshua aura immédiatement reconnu les « noces de l’Agneau » dans cette prophétie d’Osée qui lie « fiançailles et désert ».
« Soyons dans l’allégresse et dans la joie, rendons gloire à Elohim, car voici les noces de l'Agneau, et Son épouse s'est préparée… » (Apocalypse 19:7)
et
« les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envolât dans le désert, en son lieu, où elle est nourrie un temps, et des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent… » (Apocalypse 12:14)
La Torah a été donnée Bemidbar, dans le désert
Le désert est un endroit abandonné à lui-même. Personne ne s’approprie un désert comme un jardin ou une propriété. C’est une terre qui appartient à tout le monde et à personne. Il en est de même pour la Torah qui n’est pas l’héritage d’un homme en particulier (pas même Moshéh) mais appartient à chaque être qui veut s’en saisir et dans une même mesure, sans considération de situations sociales.
La Torah est ainsi un héritage pour le tout Israël : les 12 tribus et les associés (part excédentaire rachetée dans une logique exponentielle, voir plus haut).
Le désert est stérile. Il est en général dépourvu de vie végétale, il n’y a rien mis à part de la poussière, de la terre, du sable… et des animaux dangereux tels le scorpion ou le serpent. Il en est de même pour quelqu’un qui veut assimiler la Torah. Il lui faudra être humble et se défendre contre l’orgueil, et se considérer telle la poussière, la terre, le sable…
Dans un désert, il manque les nécessités indispensables à la survie de l’individu comme l’eau, la nourriture, les vêtements. Durant les 40 années passées dans le désert, les enfants d’Israël ne manquèrent de rien. Il en est de même pour nous aussi qui devons en priorité progresser avec la Torah-Parole malgré les exigences de la vie. Elohim pourvoira aux nécessités matérielles si tel est Sa volonté et si nos coeurs sont bien disposés.
La révélation de la Torah ne pouvait se faire dans un lieu agité et parasité par l’activité humaine (commerciale, politique, militaire…). La loi d’Elohim, destinée à soigner la création, ne pouvait apparaître que dans un contexte totalement détaché de toute problématique humaine, ainsi que l’exprime le prophète :
« C’est pourquoi, voici, moi, je l’attirerai, et je la mènerai au désert, et je lui parlerai au coeur » (Osée 2:14)
Ce qui est important à noter, c'est que le désert, le Midbar est constitutif de la parole divine. En hébreu, le mot Midbar (désert) a la même racine que le mot daber ou davar (Parler/Parole).
Comme si la parole d’Elohim ne pouvait s'acquérir qu'au prix d'un long silence, à l’écoute d’un désert qui murmure.
Ce que fit Yahshua, en préambule de Son ministère terrestre.
Shabbat Shalom vé-shavoua tov
Source : Juda & Ephraïm
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yespat49 · 5 months
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Cartographie de l’extrême-gauche
Livre Noir a réalisé une cartographie de l’extrême-gauche et de ses satellites. 400 entités sont répertoriées, mais ce n’est qu’un début. L’objectif est d’en recenser 1000 d’ici 3 mois. Parmi les médias, on retrouve évidemment L’Humanité, Libération, mais aussi France Inter et Mediapart : Continue reading Cartographie de l’extrême-gauche
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t-news-pastille · 5 months
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Actu trans d'avril 2024
France : Le groupe Les Républicains, qui a pondu le rapport transphobe sur « la transidentification des mineurs » le mois dernier, n’aura pas attendu bien longtemps avant de déposer une proposition de loi allant dans le sens des recommandations du rapport…
Il est question :
D’interdire les prescriptions de bloqueurs et de THS à des mineur·es.
D’interdire les opérations dites de réassignation sexuelle. (On rappelle que c’est déjà le cas en France, mais passons).
Et de sanctionner les professionnel·les de santé qui prescriraient de tels traitements. (Il est question de 2 ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende.)
L’interdiction des transitions sociales à l’école, mentionnée dans le rapport de base, n’a heureusement pas été conservée pour cette proposition de loi. Cependant, l’article 3 de la proposition de loi mentionne l’élaboration d’une « stratégie nationale pour la pédopsychiatrie » ce qui sonne drôlement comme la mise en place de thérapie de conversion…
La proposition de loi doit passer en commission des affaires sociales le 22 mai, puis en séance publique le 28 du même mois. A voir ce que ça donnera.
Toujours en lien avec les LR, et plus précisément Jacqueline Eustache Brinio, cette dernière a invité les 2 activistes anti-trans Dora Moutot et Marguerite Stern au Sénat à l’occasion de la sortie de leur livre au contenu plus que douteux.
D’ailleurs en parlant de ça, suite à l'alerte de la drag queen Kam Hugh concernant des affiches promotionnelles du livre des 2 activistes anti-trans affichées par JCDecaux, la mairie de Paris a réagi en demandant leur retrait.
Emmanuel Grégoire, premier adjoint à la maire, a condamné la présence de ces affiches dans la ville, qualifiant leur contenu d'accroche de "transphobe et complotiste". Il a déclaré que « la transphobie est un délit » et que « la haine de l'autre n'a pas sa place dans Paris ». Il a également dénoncé le caractère mercantile nauséabond et caricatural de la publicité.
La mairie de Lyon a également fait savoir au travers de l’adjoint au maire à la Sécurité, Mohamed Chihi, qu’elle demandait le retrait immédiat des affiches.
En moins de 24 heures, JCDecaux, la société en charge de l'affichage publicitaire, a retiré les affiches et présenté des excuses aux personnes qui ont pu être blessées par leur contenu.
Par ailleurs, l’association Stop Homophobie a indiqué recenser tous les passages de ce livre qui enfreignent le droit français en vue d’une plainte. L’association SOS Homophobie a, quant à elle, déjà déposé une plainte à leur encontre.
Seconde proposition de loi qui suit la même veine mais qui provient du Rassemblement National. Nous sommes face à un article unique qui indique simplement « Tout traitement médical et hormonal de transition de genre est interdit pour les mineurs. ».
Au moins ça a le mérite d’être clair !
Dans l’exposé des motifs de cette proposition de loi, il est question 1er degré de « mode sociétale du wokisme [qui] déferle sur la France » et d’« étapes de la transformation de dysphorie de genre ».
Pour justifier leur demande d’interdiction, les député·es se sont basé et renvoient vers plusieurs livres transphobes dont celui de Caroline Eliachef & Céline Masson (qui je le rappelle ont toutes deux été auditionnées par les LR dans le cadre de leur rapport sur la « Transidentification des mineurs en France » qui a débouché la proposition de loi mentionnée juste avant celle du RN).
Autre proposition de loi, mais positive cette fois !
Mélanie Vogel, du groupe écologiste, a déposé début avril une proposition de loi visant à faciliter le changement de la mention du genre à l’état civil en déjudiciarisant la procédure. Le but est de la rendre possible via une simple demande en mairie (donc sans avoir à passer par un tribunal comme c’est le cas actuellement), et sans pièce justificative requise (de type attestation tierce, avis médical ou comparution pour juger du physique de la personne).
Cette proposition de loi acterait juridiquement la possibilité pour des mineur·es de faire une demande. Seul·e à partir de 15 ans révolu ou bien en deçà via ses responsables légaux. La procédure serait aussi ouverte également aux détenu·es, étranger·es et demandeur·euses d'asiles.
Il n’est pour l’instant pas question de reconnaissance légale ou administrative des personnes non-binaires, ni de suppression de la notion de "sexe" sur les documents d’identité.
Il faudra attendre le débat au Sénat et à l'Assemblée nationale pour savoir si cette proposition de loi passe ou non. Au vu de la composition actuelle du sénat, il y a de fortes chances que le texte final soit modifié quand même.
Plus de 800 collectifs, asso et personnalités ont appelé à des rassemblements partout en France le 5 mai prochain pour les droits des personnes trans et contre l'offensive anti-trans en cours, ainsi que pour les droits reproductifs de toutes et tous, et les droits des personnes intersexes.
La mobilisation réclame plusieurs points :
Une transition dépsychiatrisée, libre et gratuite pour les personnes majeures et mineures.
L’accès à la PMA pour toutes les personnes trans.
L’arrêt des mutilations pour les enfants intersexes.
Des moyens massifs pour les services publics afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions et à la contraception.
Une éducation aux questions de genre et de sexualité prise en charge par les travailleurs·euses de l’éducation, de la santé.
Si vous souhaitez signer la tribune c’est possible, le lien sera dans les sources de l’émission. Pareil pour la liste des diverses villes proposant un rassemblement.
En février 2023, les associations « Stop Homophobie » et « Mousse », ainsi que Marie Cau et Hanneli Victoire avaient déposé une plainte à l'encontre de Dora Moutot pour injures et appels à la haine transphobe.
Cette dernière a annoncé via story Instagram qu'elle avait été placée en examen. Le compte Instagram de la militante anti-trans aurait perdu 100 000 abonné·es depuis cette annonce.
« Venez comme vous êtes ! »… Ou pas. Puisqu’une jeune femme trans, employée dans un McDonald's près d'Angers, a demandé au conseil de prud'hommes de reconnaître la discrimination de genre et le harcèlement qu'elle a subis.
Elle avait été embauchée alors qu'elle était encore perçue comme un homme. Après avoir commencé sa transition, elle a été convoquée par son employeur à un "entretien de recadrage" où on lui a interdit l'utilisation de son prénom féminin dans le restaurant et demandé de ne plus se maquiller. Suite à son refus de retirer son maquillage, elle a été empêchée de travailler et est en arrêt maladie depuis mars 2023.
Elle demande la résiliation de son contrat, des dommages et intérêts, ainsi que l'indemnisation de ses 8 mois d'arrêt de travail. Son employeur nie les accusations de discrimination et de harcèlement.
Le conseil de prud'hommes doit rendre son jugement le 24 juin prochain.
En parlant de travail, le baromètre LGBT+ édition 2024 de l’organisme L'Autre Cercle associé à l’Ifop, et ayant sondé plus de 1 000 personnes, révèle des progrès dans l'acceptation des personnes LGBTQ+ au travail en France, mais nuance ces données, en particulier pour les employé·es trans et non-binaires.
Près de 35% des employé·es trans et non-binaires ont constaté des traitements inégaux, soit 9 points de plus que les employé·es LGB en général.
21% des salarié·es non-LGBTQ+ ressentent un malaise face au coming out d'un ou d'une collègue trans, comparé à seulement 6% en cas de coming out gay, bisexuel ou lesbien.
Et plus d'un tiers à indiqué avoir été agressé·e sur son lieu de travail, soit 9 points de plus que les employé·es LGB.
Ces données corroborent les violences que subissent les personnes trans et non-binaires dans la sphère publique, et soulignent la nécessité d'une sensibilisation accrue et d'une meilleure protection pour cette population dans l'environnement professionnel.
L'entrée en vigueur d'une nouvelle loi en Écosse visant à lutter contre l'incitation à la haine envers les personnes trans a déclenché une controverse alimentée par J.K. Rowling, soutenue par le Premier ministre conservateur du Royaume-Uni Rishi Sunak.
Rowling a critiqué la loi, affirmant qu'elle pourrait être utilisée pour museler celles et ceux qui s'opposent à la suppression des espaces réservés aux femmes, tandis que Sunak y voit une atteinte à la liberté d'expression.
L’arrogance de l’autrice est telle, qu’elle a même mis au défi la police écossaise de l’arrêter pour ses déclarations transphobes, affirmant la nécessité de nommer précisément les sexes biologiques.
La police écossaise, qui dit avoir reçu plusieurs plaintes visant l'autrice, a toutefois indiqué que JK Rowling ne serait pas arrêtée.
Toujours concernant l’autrice anti-trans – je vous jure que j’en ai marre de devoir parler de sa vieille tronche tous les mois, mais c’est comme ça ... – elle nous a sorti qu’elle ne pardonnera pas à Emma Watson et Daniel Radcliffe (toustes 2 acteurices des films Harry Potter) leur soutien à la communauté trans. Et ce, même s'iels s'excusent. (Ses déclarations étaient en lien avec son soutien au rapport du « Cass Review » commandé par le NHS England. Je reviendrai sur ce rapport juste après.)
La meuf est tellement perchée dans ses délires transphobe, à parler de manière obsessionnelle des personnes trans tous les jours, qu’elle est rendue à se sentir attaquée parce que 2 personnes, qui ont bossé il y a plus de 10 ans sur des films adaptés de son univers, ne sont pas transphobes. On en est là ! (Au passage, il n’a jamais été à l’ordre du jour que les 2 acteurices fassent de quelconques excuses hein. Il n’y a pas eu de déclaration de leur pars. Iels vivent leur meilleure vie tranquillou à s’occuper de leur fesses.)
Pour terminer sur Rowling : si vous avez écouté l’épisode de T-News du mois dernier, vous vous souviendrez peux-être que j’y disais que l’autrice avait fait un tweet négationniste concernant l'Holocauste. Depuis, ses avocat·es et elle ont poursuivit en diffamation une journaliste anglaise qui l'a qualifiée de négationniste (ce qu’elle est factuellement).
La journaliste a depuis supprimé son tweet et présenté ses excuses à Rowling pour éviter un procès. Sauf que cette action légale a suscité plus d'attention qu’autre chose sur les propos fumeux de l’autrice. Et depuis le hashtag "JK Rowling is a Holocaust Denier" est devenu viral.
Le « Cass Review », que j’ai mentionné juste avant, est un rapport de 398 pages commandé par le NHS et dirigé par la pédiatre Dr Hilary Cass (qui n'a aucune expérience préalable dans les soins pédiatriques d'affirmation de genre et qui suit sur les réseaux sociaux des figures anti-trans) a fait grand bruit.
Ce rapport, qui se rapproche pas mal de ce qui a pu se faire avec celui des LR au vu de sa qualité, sa réalisation et de ses recommandations foireuses, appelle à des restrictions sur les soins et les transitions sociales des personnes trans. Il préconise même de bloquer l'accès aux soins d’affirmation de genre pour les adultes trans de moins de 25 ans en Angleterre (parce que le cerveaux ne serait pas encore totalement formé et développé avant cet âge - Bref, le truc habituel quoi).
Le rapport fait des déclarations et des recommandations non étayées par des preuves, promeut des théories discréditées et ignore délibérément des preuves favorables aux soins d'affirmation de genre.
Le rapport soutient l'idée selon laquelle le fait d'être trans peut être causé par l'anxiété, la dépression et des problèmes de TOC, malgré le fait que l'American Psychological Association (qui est la plus grande association de psychologie au monde) réfute cette hypothèse faute de preuves. Il affirme également que les personnes trans peuvent être « influencées » pour devenir trans (en rapport avec la fameuse ROGD qui est une théorie mainte foie discréditée et rejetée par plus de 60 organisations de santé mentale).
101 études sur 103 sur les soins d'affirmation de genre (notamment sur les bloqueurs de puberté et l'hormonothérapie chez les jeunes trans) ont été rejetées pour l’écriture du rapport parce qu'elles n'étaient pas de « qualité suffisamment élevée » ou fiables sous couvert qu’elles ne sont pas effectuées « en double aveugle » – Ce qui en gros fait référence à des études dans lesquelles 2 groupes de sujets reçoivent soit un placebo, soit un médicament à tester, sans que les sujets ni les chercheur·euses ne sachent quel groupe a reçu quoi. – Ce qui seraient juste éthiquement problématique et logistiquement impossibles à mettre en œuvre dans le contexte des transitions. ‘fin je veux dire, annoncer à un ou une gamine qu’iel va avoir des bloqueurs puis lui filer un placebo qui ne fera rien et laissera sa puberté de genre assigné à la naissance se faire revient juste à de la torture et du trauma gratuit hein. Ce n’est juste pas possible !
Ah, et autre chose, le rapport est tellement déterminée à ignorer le point de vue des personnes trans qu'il n’y a que des images générées par IA pour représenter des personnes trans. (De manière stéréotypées, sinon ce n’est pas drôle hein.)
Bref, c’est d’la grosse merde ! Et en plus quelques temps après la parution du rapport le Dr Cass a fait volte-face et indiqué que les bloqueurs de puberté et l'hormonothérapie devraient être disponibles en fonction des besoins individuels, ce qui contredit les conclusions restrictives du rapport.
Immédiatement après la publication du Cass Review, des expert·es en soins de santé trans et organisations du monde entier (dont un groupe composé de 136 universitaires de plus de 20 universités à travers l'Irlande) ont exprimé leur opposition à ses conclusions, soulignant que ces soins sont une nécessité médicale qui sauve des vies.
Cette opposition du corps médical n’a pas empêché le NHS Greater Glasgow and Clyde (le NHS d’Écosse) de décider de mettre en pause toute nouvelle prescription de bloqueurs de puberté et de THS aux mineur·es trans. Seules les personnes mineures actuellement sous traitement pourront le continuer.
Suite à la fermeture prévue du Gender Identity Development Service du Tavistock Centre, la seule clinique d'identité de genre du NHS England pour les jeunes trans, 2 nouveaux centres régionaux à Londres et dans le nord de l'Angleterre devraient ouvrir / ont ouvert – je ne sais pas exactement si c’est le cas ou pas - en avril. Cependant, des sources et lanceurs d'alerte ont révélé que ces centres ne sont pas du tout prêts, manquant de personnel suffisant et de formations adéquates. La réorganisation des soins est qualifiée de chaotique et inadéquate, soulevant de sérieuses préoccupations quant à la qualité des services et soins à venir.
De plus, les temps d'attente déjà longs se sont aggravés, avec des estimations dépassant 39 mois pour les jeunes de moins de 18 ans.
Une étude financée par le Comité International Olympique a révélé que les athlètes transféminines sont physiquement désavantagées par rapport aux femmes cis dans plusieurs domaines clés, y compris la force musculaire et la capacité cardio-respiratoire. Contrairement aux affirmations rependues, la densité osseuse des femmes trans était équivalente à celle des femmes cis.
Les chercheur·euses de l'Université de Brighton ont également souligné qu'il est nécessaire de mener des études longitudinales pour évaluer l'effet à long terme de la transition et que les fédérations sportives devraient procéder avec prudence avant d'imposer des interdictions générales aux athlètes transfem’ dans les catégories féminines.
L’UDC (un parti d’extrême droite suisse) a déposé une proposition de loi pour le canton de Genève, similaire à celles proposées pour la France. A savoir un texte qui souhaite :
Interdire la promotion des transitions auprès des mineur·es ou le fait de leur en faciliter l’accès (donc bye bye les associations) ;
Interdire les THS et opérations sur les mineur·es trans ;
Sanctionner les professionnel·les de santé qui fourniraient ces types de soin ;
Et obliger les professionnel·les (que ce soit de santé, de l’éducation, du social ou du sport) d’aviser le service de protection des mineurs lorsque des signes de transition sont observés ;
Sans surprise le texte mentionne de manière tout à fait sérieuse une « idéologie woke », une « explosion des demandes de réassignation du genre » et un supposé « rejet de la biologie ». Il fait également référence aux transitions comme étant des « transformations ».
En Belgique, une proposition de loi (oui je sais encore une ! Mais promis, on est sur du positif !) a été déposée visant à protéger les enfants intersexes contre les interventions médicales non-nécessaires.
Le texte prévoit que :
Le consentement préalable, explicite, libre et éclairé doit être donné par la personne concernée pour effectuer toute intervention ou traitement ;
Les professionnel·les de santé qui pratiquent des traitements ou interventions doivent expliquer l’ensemble du procédé à leurs patients et patientes, avec un soutien psychologique.
Et lorsqu’elles sont nécessaires, les interventions doivent avoir lieu dans des conditions médicales raisonnables. Donc dans un hôpital, avec des professionnel·les de santé compétent·es et pouvant prouver qu’iels ont de l’expérience.
Le Bundestag (qui est l'assemblée parlementaire d'Allemagne) facilite officiellement le changement d'état-civil et dépsychiatrise la transidentité dans le pays. (L’ancienne loi de 1980 dite « loi transsexuelle » classait la transidentité comme un trouble psychiatrique et exigeait une évaluation psychiatrique et possiblement des traitements médicaux ou opérations pour toute modification de l'état-civil.)
Il sera désormais possible pour les personnes trans, non-binaires et intersexes de faire changer leur(s) prénom(s) et leur mention du genre en déposant une demande via simple déclaration au bureau d’état-civil, dont le changement sera validé après un délai de 3 mois.
Il n’y a plus de pré-requis médicaux ou psychiatriques, et plus de passage devant un ou une juge. De plus, il sera possible de ne pas avoir de mention de genre sur ses papiers ou bien de choisir une mention autre que "femme" ou "homme".
Cette procédure sera ouverte aux mineur·es avec l’accord de leurs parents. (A savoir qu’un tribunal familial peut intervenir dans les cas où les parents n’acceptent pas ce changement lorsque l’enfant a plus de 14 ans.) Et que ce sera aussi le cas pour les personnes réfugié·es, apatrides et titulaires d’un titre de séjour illimité.
Après l’Allemagne, c’est au tour de la Suède d’adopter une nouvelle loi concernant la simplification du changement de la mention du genre à l'état civil (dont le processus pouvait prendre jusqu’à 7 ans auparavant…).
Cette dernière abaisse de 18 à 16 ans l'âge requis pour changer légalement ses papiers. Les personnes de moins de 18 ans devront toujours obtenir l'approbation d'un responsable légal, d'un médecin et du National Board of Health and Welfare. Mais un diagnostic de dysphorie de genre ne sera plus nécessaire.
De plus, les interventions chirurgicales seront autorisées à partir de 18 ans, sans nécessiter l'approbation de l'organisme de santé publique. L'ablation des ovaires ou des testicules ne sera par contre autorisée qu'à partir de 23 ans, comme c’était le cas dans l’ancienne loi.
Cela entrera en vigueur le 1er juillet 2025.
Dans un jugement historique concernant l'affaire des Brigades pendant la dictature militaire en Argentine, l'un des plus grands procès en matière de droits humains dans la région, 10 auteurs du régime militaire ont été condamnés à la prison à vie pour une série de crimes incluant la privation illégale de liberté, les abus sexuels aggravés, les tortures et la réduction à la servitude. Ces crimes sont désormais considérés comme imprescriptibles.
Parmi les 610 victimes de ce procès se trouvent des étudiants et étudiantes, des femmes enceintes, des enfants enlevés et assassinés par les militaires, ainsi que huit femmes trans spécifiquement ciblées et torturées entre 1976 et 1983.
Ce jugement marque une première mondiale, car c'est la première fois que les violences subies par les personnes trans sont reconnues comme un crime contre l'humanité.
La première mosquée spécifiquement destinée aux musulman·es hijra a ouvert ses portes au Bangladesh, offrant ainsi un lieu de culte pour les membres de la communauté dite du « troisième genre ».
Cette mosquée est une réponse aux discriminations et aux abus que subissent souvent les hijras dans d'autres lieux de culte. Elle vise à fournir un refuge où les membres de cette communauté peuvent pratiquer leur foi sans crainte de rejet ou de moquerie, marquant ainsi un pas vers une plus grande inclusion et acceptation de la diversité de genre dans la société bangladaise.
La cheffe du gouvernement du Pendjab, Maryam Nawaz, a annoncé l’ouverture d’une école pour élèves trans dans chacune des 11 divisions (qui correspondent à des régions). Il est important de noter que 9 des 11 divisions du Pendjab avaient déjà des écoles pour la communauté trans dans le passé, et que certaines offraient une formation professionnelle en plus des programmes académiques. Nous sommes donc sur une extension de cette politique.
La première coopérative de logement dédiée aux femmes trans en Australie va être développée à Sydney, suite à la vente d'un terrain du conseil municipal dans la banlieue de Darlinghurst.
Le site de 7 propriétés a été acheté à un prix significativement réduit de 2,5 millions de dollars australiens (soit 1,5 million d'euros) par Common Equity New South Wales en partenariat avec All Nations Housing Co-operative, dans le cadre du programme de terres excédentaires du conseil.
Cette initiative vise à fournir un logement sûr et abordable aux femmes trans selon le maire de Sydney, Clover Moore. Et s'inscrit dans le cadre d'un programme plus large visant à fournir un logement abordable et diversifié aux populations vulnérables.
Le ministère de l'Éducation d'Israël a annoncé une réduction significative de 85 % du budget de son « programme de tolérance », entraînant l'annulation de près de 4 200 ateliers visant à promouvoir la tolérance envers la communauté LGBTQ+ et la lutte contre les discriminations associées.
Cette décision a suscité des inquiétudes étant donné l'augmentation de la violence et des discours de haine dirigés contre cette communauté en Israël.
L'organisation Hoshen, qui mène une partie importante de ces ateliers, a appelé à un rétablissement du financement de ce programme pour assurer la sécurité et le bien-être des jeunes LGBTQ+ dans le pays.
Le Parlement irakien a adopté une loi anti-LGBTQ+. En plus de vouloir sanctionner les actes dits homosexuels de 10 à 15 ans de prison, cette proposition de loi, si elle est adoptée, fera encourir un risque d’emprisonnement pouvant aller jusqu'à 3 années si une personne, je cite "imite le sexe opposé", ou si elle bénéficie d’une transition médicale. (Cela vaut aussi pour les médecins qui prodiguent des soins d’affirmation de genre).
Hong Kong a récemment dévoilé une politique permettant aux personnes trans de modifier le marqueur de genre sur leur carte d'identité sans obligation de subir une chirurgie de réassignation sexuelle dite "complète". Cependant, les militant·es LGBTQ+ critiquent cette mesure, soutenant qu'elle continue de violer l'intégrité corporelle des personnes trans.
La politique exige toujours des interventions chirurgicales spécifiques, telles que la mastectomie pour les hommes trans et la chirurgie génitale pour les femmes trans, ainsi qu'une hormonothérapie de 2 ans minimum. De plus, les personnes trans doivent fournir une déclaration solennelle affirmant qu’iels souffrent de dysphorie de genre et vivent bien sous leur identité de genre vécue depuis au moins 2 ans.
Le Sénat mexicain a approuvé un projet de loi visant à interdire les thérapies de conversion. Quiconque finance ou impose de telles pratiques sera sanctionné·e d’une peine de prison allant de 2 à 6 ans. Des facteurs aggravants lorsque ces pratiques sont appliquées à des mineur·es, à des personnes âgées et à des personnes handicapées sont mis en place.
Le duo pop Tegan and Sara, engagées pour les droits LGBTQ+ depuis le début de leur carrière, a publié une lettre ouverte via leur fondation dénonçant la législation anti-trans au Canada, ralliant plus de 400 artistes du pays ou basé·es au Canada, dont Alanis Morissette, Carly Rae Jepsen, Elliot Page et Mae Martin.
La lettre critique les récentes propositions de lois, notamment en Alberta, visant à interdire les soins d'affirmation de genre pour les jeunes trans et à exiger le consentement des parents pour l'utilisation des noms et pronoms dans le milieu scolaire.
World Netball a interdit aux athlètes trans de participer aux compétitions internationales de netball (un sport dérivé du basket), après une revue de sa politique sur la participation et l'inclusion.
Les athlètes trans sont désormais exclue des compétitions de netball féminin de niveau international, tandis que les athlètes non-binaires enregistrés assignés femmes à la naissance et n'ayant pas recours à un traitement à base de testostérone peuvent toujours concourir.
Cette nouvelle politique serait nécessaire, selon l’instance dirigeante, pour garantir « l’équité et la sécurité ».
Le Conseil des droits de l'Homme des Nations Unies a adopté, avec aucune objection, une résolution historique visant à protéger les droits des personnes (y compris enfants) intersexes, marquant ainsi une avancée significative dans la lutte contre la discrimination, la violence et les pratiques préjudiciables à l'égard de ces personnes.
Cette résolution, proposée par la Finlande, l'Afrique du Sud, le Chili et l'Australie, exhorte les États à œuvrer pour garantir le plus haut niveau possible de santé physique et mentale pour les personnes intersexes, tout en demandant au Bureau du Haut-Commissariat de préparer un rapport examinant les lois discriminatoires, les actes de violence et les pratiques néfastes (notamment les interventions médicales inutiles ou reportables effectuées sans un consentement total, libre et éclairé) à l’encontre de cette communauté à l'échelle mondiale. Ce rapport sera examiné et discuté lors d'une session du Conseil des droits de l'Homme qui se tiendra en septembre 2025.
Ce vote fait suite à des années de plaidoyer du mouvement intersexe mondial et représente une étape cruciale pour sensibiliser à cette question à l'échelle internationale et inciter les États à agir pour protéger les droits des personnes intersexes.
Un nouveau rapport du groupe de défense ILGA-Europe met en garde contre une augmentation des rhétoriques transphobes parmi les politiciens et politiciennes européennes, suscitant des inquiétudes avant les élections européennes de juin.
Le groupe de défense a constaté une accumulation des discours de haine contre la communauté LGBTQI+ dans 32 pays européens, dont 19 États membres de l'UE. Les craintes sont que les politiciens et politiciennes instrumentalisent ces discours pour semer la haine et la désinformation avant les élections de juin (où l’extrême droite devrait gagner du terrain), notamment en utilisant des tactiques de peur contre l'accès aux soins de santé des mineur·es trans et à l'éducation sexuelle.
Les attaques physiques contre la communauté queer sont également en hausse, avec seulement un pays de l'UE n'ayant signalé aucun crime de haine queerphobe au cours de l'année écoulée.
On termine comme d’habitude avec les États-Unis.
Côté juridiction nous avons ce mois-ci davantage de positif que de négatif. C’est bien, ça change un peu ! Je vais donc commencer par ça et terminer sur le positif.
La Cour suprême des États-Unis a accordé une demande d'urgence de l'Idaho pour rétablir temporairement une loi de l'État interdisant les soins d’affirmation de genre pour les mineur·es de moins de 18 ans. Et ce, malgré 2 jugements précédents qui ont jugé cette loi comme inconstitutionnelle. Cette loi, qui criminalise les transitions médicales chez les mineur·es, sera donc maintenue en vigueur, sauf pour 2 plaignantes anonymes, déjà sous traitement hormonal féminisant, qui ont intenté une action en justice pour tenter de stopper cette loi.
La Cour a accordé cette demande d'urgence de l'État, estimant que le tribunal de district n'avait pas le pouvoir d'empêcher l'application de la loi dans tout l'État.
Toujours concernant l’Idaho, le gouverneur de l’état a signé une loi qui interdit aux éducateurices de la maternelle à la terminale et aux professeur·es d'université de s'adresser « sciemment et intentionnellement » aux étudiant·es trans par des prénoms et des pronoms différents de leur acte de naissance. Le projet de loi offre également des protections juridiques aux éducateurices qui mégenrent délibérément leurs élèves trans. Il a également signé une loi redéfinissant le genre comme étant synonyme de sexe, ce qui fait de l'Idaho le sixième État à adopter une telle mesure.
Une nouvelle loi du Tennessee permet aux personnes ayant des croyances et idéologies anti-LGBTQ+ d'adopter des jeunes queer et trans, en annulant une politique précédente qui exigeait le respect de l'orientation sexuelle et de l'identité de genre des enfants adopté·es.
La loi interdit au Département des Services à l'Enfance de refuser une demande d'adoption sur la base de croyances religieuses, et affirme que placer un ou une enfant queer chez des adultes ouvertement anti-LGBTQ+ ne serait pas contraire à son intérêt supérieur.
Les partisan·es de la loi soutiennent qu'elle garantit la liberté religieuse et encouragera l'adoption parmi les familles religieuses, tandis que ses détracteur·ices (comprenant donc des militant·es LGBTQ+ et des législateur·ices démocrates), la condamnent comme étant préjudiciable et critiquent le fait qu'elle ne tienne plus compte de la préférence des enfants dans le processus d'adoption.
La Cour d'appel des États-Unis pour le quatrième circuit a statué en faveur des droits des personnes trans dans 2 affaires concernant l'accès aux soins d’affirmation de genre en Caroline du Nord et en Virginie-Occidentale.
Les juges ont déclaré que le refus de couverture constitue une discrimination fondée sur l'identité de genre et le sexe, violant ainsi la clause de protection égale.
Cette décision a été saluée par les plaignants et les défenseur·euses des droits LGBTQ+, mais elle pourrait potentiellement être portée devant la Cour suprême.
La gouverneure du Kansas a mis son veto à la loi interdisant aux mineur·es trans de faire une transition médicale ;
Un juge fédéral a statué que les profs trans ont le droit d'utiliser les pronoms de leur choix en classe dans l’état de Floride, en accordant une injonction préliminaire à une enseignante trans sur la base de ses droits du Premier Amendement, bloquant ainsi l'application d’une loi transphobe pré-existante contre elle ;
Une cour d'appel a bloqué une loi de Virginie-Occidentale interdisant aux filles trans de jouer dans des équipes conformes à leur identité de genre, estimant que la loi viole le titre IX et la Constitution américaine ;
Un tribunal de l’Ohio a bloqué un projet de loi combiné interdisant la participation aux sports pour les athlètes trans et l’interdiction des soins de santé trans, jugeant que le projet de loi allait probablement à l’encontre de la règle du sujet unique. Les familles et personnes trans de l’État continueront donc d’avoir accès aux soins tant que l’affaire se poursuivra.
Le Département de l'Éducation des États-Unis a annoncé l'émission d'une règle finale sous le Title IX pour protéger les étudiants trans et non-binaires dans les écoles publiques, garantissant ainsi le respect de leur identité de genre en matière de pronoms et d'accès aux toilettes correspondant à leur identité de genre.
Cette mise à jour des règles vise à lutter contre la discrimination dans les établissements éducatifs financés par le gouvernement fédéral, et renforce les protections pour les étudiants et étudiantes LGBTQ+.
La règle entre en vigueur le 1er août, avec un engagement à fournir des ressources et une assistance technique aux écoles pour assurer une mise en œuvre efficace.
Tous les projets de loi anti-LGBTQ+ du Kentucky ont échoué. Ces projets de loi auraient affaibli les ordonnances locales de non-discrimination, restreint les spectacles de drag et permis aux médecins de refuser de soigner les personnes LGBTQ+ en invoquant une « objection morale ».
Tous les projets de loi anti-LGBTQ+ d’Iowa ont également échoué. Il étaient question de proposition de loi visant à retirer les personnes trans du code des droits civiques de l’État et à les déclarer « handicapées ». Une autre proposition de loi, connue sous le nom de « pink triangle bill » (« projet de loi du triangle rose »), aurait exigé des marqueurs de genre spéciaux sur les actes de naissance et les permis de conduire des personnes trans. Un autre projet de loi aurait redéfini le terme "égalité" pour exclure les personnes trans. Et une autre mesure visait à interdire aux personnes trans l’accès aux toilettes correspondant à leur identité de genre.
Et pour terminer, le Maine a signé son projet de loi de sanctuaire pour les soins trans et d'avortement, malgré une série d'alertes à la bombe contre les législateur·ices de l'État. Cette loi sanctuaire protège les prestataires de soin et les patient·es trans et/ou ayant recours à l’avortement contre de possibles poursuites hors de l'État.
Dans le reste de l’actu USA :
Le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a déclaré lors d'une réunion avec les Jeunes Conservateurs du Texas vouloir, je cite « mettre fin » à la présence des prof trans et Gender Non Conforming dans les écoles de l'État, citant le cas d'une enseignante ayant démissionné après avoir été ciblé par des attaques anti-LGBTQ+.
Southern Equality a publié un rapport sur le fardeau que sont devenus les déplacements dû aux interdictions des soins d’affirmation de genre et de leurs coûts associés qui sont assez substantiels.
On y apprend que les familles sont désormais obligées de parcourir des centaines de kilomètres en voiture ou en avion pour se rendre à des rendez-vous. Avec des temps de trajets qui passent en moyenne d’1 à 4 heures en 2023 à des trajets pouvant aller jusqu’à plus de 9h (soit 18 heures 30 pour un unique aller-retour) pour les familles les plus éloignées de Houston, Texas.
En plus du coût (en terme de temps), il y a le coût budgétaire qui a augmenté. Notamment avec l’essence, la nourriture (pour le parent et son enfant) et les chambres d’hôtel (qui tournent à un tarif moyen de 167 $ par nuit pour une chambre double dans une 50aine villes américaines. Et jusqu’à 303 $ par nuit pour une ville comme Boston).
En bref, tous ces frais accumulés peuvent fortement peser sur le budget des familles ayant recours à ces soins d’affirmation de genre, augmentant ainsi encore davantage le fardeau financier résultant de ces interdictions.
Une nouvelle étude publiée dans le Social Science Research Network révèle que les personnes postulant à un emploi qui utilisent les pronoms neutres « they/them » ont moins de chances d'être embauchées.
Basé sur l’envoi de 7 970 CV fictifs à des entreprises de toutes tailles dans 6 villes américaines, l’étude montre que les pronoms neutres sur un CV réduisent le taux de réponse positif de 5,4% par rapport à ceux qui ne mentionnent aucun pronoms, et de 3,7% par rapport à ceux utilisant les pronoms « she/her » ou « he/him ».
L'étude souligne également que la discrimination est 2 fois plus élevée dans les zones dominées par les républicains que dans les zones démocrates.
L’autrice de l’étude souligne la nécessité d'une recherche supplémentaire pour comprendre les mécanismes de cette discrimination et proposer des mesures d'atténuation.
Chaya Raichik, créatrice du compte anti-trans "Libs of TikTok", a été ajoutée à la base de données des individus extrémistes par le Southern Poverty Law Center en raison de sa propagation de discours haineux anti-LGBTQ+ et de son rôle dans la mobilisation de groupes d'extrême-droite pour mener des attaques violentes contre les personnes LGBTQ+ et les institutions qui les soutiennent.
Ses publications ont été, je le rappelle, liées à des menaces et des actes de harcèlement dirigés contre des établissements scolaires, des bibliothèques, des hôpitaux et des individu·es. On en a par ailleurs eu à nouveau l’exemple ce mois-ci avec des menaces d’alertes à la bombe contre au moins 44 salles de sport « Planet Fitness » parce que ces dernières autorisent publiquement les filles et femmes trans dans leurs vestiaires féminins.
Autre étude, cette fois menée par l'Institut Vera de justice et le groupe Black & Pink National révèle que près de 90 % des personnes trans incarcérées ont été placées en isolement dans les prisons, une pratique qualifiée de torture par les Nations Unies.
L'étude, basée sur les réponses de 280 personnes trans dans des prisons d'État entre 2021 et 2022, montre que 89% ont été soumises à l'isolement au moins 1 fois. Certaines signalant des séjours fréquents et prolongés en isolement. 21% ont été mises en isolement prétendument pour leur propre sécurité.
Les personnes interrogées ont dénoncé le recours arbitraire à cette pratique et ont appelé à des réformes pour garantir des conditions de détention plus humaines et équitables.
L’American Journal of Surgery a sorti une revue de grande envergure qui conclut que le taux de regret pour les chirurgies effectuées dans le cadre d’une transition est remarquablement faible, inférieur à 1%, comparé à de nombreuses autres chirurgies.
Cette recherche, basée sur plus de 55 études individuelles, offre donc de quoi clouer le bec aux discours néfastes qui affirment que le taux de regret pour ce type d’intervention est élevé. Discours utilisé pour tenter d’interdire les transition médicales.
Le Gender Health Program de l'hôpital pour enfants du Minnesota fait face à une demande croissante (de près de 30 %) de soins pour les jeunes trans, provoquée par l'interdiction des soins d’affirmation de genre dans les États voisins. Cette augmentation a entraîné des temps d'attente pouvant aller jusqu'à 18 mois.
Cette situation a poussé la Dr Angela Kade Goepferd a témoigné en faveur du projet de loi HF 3386, visant à allouer 1 million de dollars pour former des médecins à fournir des soins d’affirmation de genre. Cette mesure permettrait de réduire les temps d'attente et de fournir des soins de qualité aux jeunes trans dans tout cet État refuge.
Et pour terminer, le service américain de la citoyenneté et de l'immigration a annoncé une importante mesure pour faciliter les demandes de naturalisation des immigrant·es gender non-conforming en ajoutant une option de genre « X » sur ses formulaires d'inscription.
Cette décision facilite la correspondance des documents des demandeur et demandeuses venant de pays qui incluent déjà ce marqueur de genre, comme le Pakistan ou le Mexique par exemple.
Cette révision, initialement appliquée au formulaire N-400 (qui concerne les demandes de naturalisation) vise à réduire les obstacles pour les individu·es non-binaires et à garantir l'exactitude des documents d'identité tout en maintenant les procédures de vérification de l'identité et de prévention de la fraude.
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christophe76460 · 7 months
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Samedi solitaire
« Dieu fait habiter en famille ceux qui étaient seuls. » Psaume 68:6
Aujourd’hui, c’est samedi et Catherine n’aime pas le samedi. Le reste de la semaine, il y a le travail, les collègues ; elle voit du monde, et quand elle rentre le soir dans son appartement solitaire, un peu de cuisine et de ménage, un moment de lecture, parfois un coup de téléphone, et la soirée est passée. Le dimanche, il y a les réunions chrétiennes et les contacts avec les frères et sœurs dans la foi. Mais le samedi ! Après les courses du matin, que l’après-midi et la soirée sont longues !
Catherine a lu dans le journal cette semaine les résultats du dernier recensement : oh, certes, elle est loin d’être seule dans son cas : la proportion de personnes vivant seules a atteint 14 % de la population française en 2004 (contre 6 % quarante ans auparavant), soit 8,3 millions d’individus, en nette majorité des femmes. Comme pour Catherine, cette solitude est souvent plus subie que désirée. Catherine aurait bien aimé se marier, avoir des enfants, mais son chemin a été dirigé autrement.
Ces pensées un peu moroses envahissent peu à peu l’esprit de Catherine lorsque les heures s’égrènent, lentement, au cours de ce samedi solitaire.
Mais ses yeux tombent sur un petit livre prêté par une amie ; il est intitulé « N’oubliez pas l’hospitalité ». Catherine se dit que, pour une fois, elle pourrait bien inviter à déjeuner demain après le culte une sœur âgée qui a de la peine à surmonter un veuvage récent. Et il y a aussi ce jeune couple, arrivé depuis peu dans la région, qui ne connaît pas grand monde. Mélanger les générations, c’est un des privilèges de la famille de Dieu. C’est décidé, elle va les appeler. Et tant pis si son deux-pièces est tout petit et ses moyens financiers limités : l’important n’est-il pas d’être heureux ensemble, frères et sœurs ?
À peine a-t-elle raccroché après ses deux coups de téléphone, que la sonnerie retentit : ce sont deux jeunes filles qui s’occupent d’un groupe d’ados dans une cité voisine ; elles lui proposent de venir avec son violon pour accompagner quelques chants lors de la soirée — en s’excusant de la solliciter à la dernière minute. Et le pli est pris, et les samedis s’enchaînent : visites dans des maisons de retraite, distribution de traités en groupe, coup de main pour la préparation de la fête de l’école du dimanche, tri de vêtements pour un voyage humanitaire … maintenant qu’on sait que Catherine est prête à aider, elle ne sait plus où donner de la tête ! Même le samedi, elle ne peut plus être seule et si, de loin en loin, cela arrive quand même, elle en profite pour préparer les suivants !
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histoirecafe · 8 months
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Qui sont les publics des boîtes à livres ?
Claude Poissenot, Université de Lorraine Difficile de ne pas rencontrer de boîtes à livres dans l’espace public aujourd’hui. Que ce soit en ville ou dans les zones rurales, elles ont progressivement trouvé leur place sans mise en œuvre d’une politique volontariste de la part des institutions locales et nationales en charge de la lecture. D’après le recensement proposé par l’entreprise…
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lyonelkaufmann · 8 months
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Qui sont les publics des boîtes à livres ?
Claude Poissenot, Université de Lorraine Difficile de ne pas rencontrer de boîtes à livres dans l’espace public aujourd’hui. Que ce soit en ville ou dans les zones rurales, elles ont progressivement trouvé leur place sans mise en œuvre d’une politique volontariste de la part des institutions locales et nationales en charge de la lecture. D’après le recensement proposé par l’entreprise…
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pierrecarree · 10 months
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Ohadanashi, 5 contes populaires du Japon
Voici encore une recension d’un des ouvrages glanés hier au festival du livre jeunesse de Rouen : Ohadanashi, 5 contes populaires du Japon, aux éditions Akinome. J’ai dans le dispositif ULIS un élève autiste dont un intérêt spécifique est le Japon, et deux autres élèves sont assez passionnés aussi par ce pays. Ce livre permet de présenter des contes traditionnels, en lien avec la culture…
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Les événements culturels d'octobre 2023 à Montbéliard
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Le Pôle culturel de la Ville de Montbéliard, regroupant Musées, Médiathèque, Archives, CCSV (Centre Culturel Simone Veil), vous présente les événements culturels d'octobre 2023 à Montbéliard : Paul-Elie Dubois. Itinéraire(s) d’un peintre-voyageur JUSQU’AU 29 OCTOBRE 2023 Musée du château des ducs de Wurtemberg Montbéliard, Paris, Alger, Bou Saâda, Figuig, Venise : cette rétrospective inédite éclaire le parcours captivant de Paul-Élie Dubois. Malgré son profond attachement à sa Franche-Comté natale et son désir de rayonner dans les Salons parisiens, l’artiste est subjugué par l’Orient méditerranéen. En avion, en bateau, en train, en voiture ou encore à dos de chameau, il ne cesse de voyager entre deux continents. Avec plus de de 200 œuvres présentées, partez sur les traces de l’artiste ! Dictée intergénérationnelle MERCREDI 4 OCTOBRE 2023 A 15H00 Centre Culturel Simone Veil Concoctée à l’occasion de la Semaine bleue, comme au bon vieux temps des années 80 avec la dictée de Bernard Pivot. Tournoi Questions pour un champion VENDREDI 6 OCTOBRE 2023 A 14H30 Médiathèque Avec le club Questions pour un champion de Montbéliard. Dans le cadre de le Semaine bleue • Réservation conseillée au 03 81 99 24 24. Nocturne étudiante VENDREDI 6 OCTOBRE 2023 DE 18H A 22H Deux façons de découvrir l’exposition Deux façons de découvrir l’exposition vous sont proposées. Visite sensorielle : Parfums de prairie, d’agrumes ou d’épices… arpentez l’exposition le nez et le regard à l’affût. De la Franche-Comté au pourtour méditerranéen, suivez les pas de l’artiste et jouez avec les œuvres en aiguisant vos sens. Visite "Voir autrement" SAMEDI 7 OCTOBRE 2023 DE 10H00 A 12H00 Musée du château Visite descriptive et tactile de l’exposition « Paul-Elie Dubois. Itinéraire(s) d’un peintre-voyageur » pour non-voyants et voyants. Par Véronique Werver, intervenante en audiodescription et Sylvie Biron, responsable des publics. • Tarif : 6 € pour les adultes - Gratuit pour les personnes en situation de handicap. • Sur réservation au 03 81 99 22 57 La science au-dessus du berceau SAMEDI 7 OCTOBRE 2023 A 14H30 Médiathèque Conférence d’Erik Gustafsson à l’attention des parents et professionnels de la petite enfance, dans le cadre de l’évènement « Bébé bouquine ». A partir du livre "La science au-dessus du berceau". Un livre très accessible qui recense l'ensemble des connaissances scientifiques sur la plupart des questions de santé et d'éducation pour les enfants de 0 à 6 ans. Rencontre autour de Bernard Clavel SAMEDI 7 OCTOBRE 2023 A 10H30 Médiathèque A l’occasion du centenaire de sa naissance. Avec Christian Broussas. Bernard Clavel est connu pour ses nombreux romans, mais il s'est aussi adonné à l'écriture d'essais, de poèmes et de nombreux contes pour la jeunesse. Il a reçu plus de 20 prix littéraires, dont le Prix Goncourt 1968 pour "Les Fruits de l'hiver". Dans le cadre de la Semaine bleue. L'Atlantide, film français de Georg-Wilhelm Pabst, 1932. Avec Brigitte Helm, Jean Angelo, Pierre Blanchar... Rendez-vous cinéma en lien avec l’exposition consacrée à Paul-Elie Dubois MERCREDI 11 OCTOBRE 2023 A 20H15 Au Colisée Deux officiers explorent le désert du Hoggar à la recherche du royaume englouti de l’Atlantide. Attirés dans une embuscade, ils sont faits prisonniers par la belle et cruelle Antinea… Paul-Élie Dubois a fait partie de l’expédition scientifique du Hoggar de 1928. À la suite de ce périple il réalise, suite à une commande, les illustrations pour la réédition de l’ouvrage de Pierre Benoit : l’Atlantide. En partenariat avec l’association « Le cinéma et rien d’autre. • Tarifs : 6 € - 4 € avec la carte Art et essai et pour les moins de 14 ans Midi aux Archives : l’histoire de Montbéliard pendant la Révolution française JEUDI 12 OCTOBRE 2023 DE 12H30 A 13H30 Aux Archives A l’occasion des 230 ans du rattachement de Montbéliard à la France, en 1793, la visite guidée a pour objectif de (re)découvrir l’histoire de cette petite principauté pendant la Révolution française. • Sur inscription au 03 81 99 22 49 ou par mail : [email protected] Le livre jeunesse au cœur de la relation parent-enfant SAMEDI 14 OCTOBRE 2023 A 10H00 Jules-Verne Conférence de Sophie Ignacchiti dans le cadre de Bébé bouquine, à l’attention des parents et des professionnels de la petite enfance. Bébé bouquine Expositions et animations DU 17 OCTOBRE AU 10 NOVEMBRE 2023 Spectacle Bain musical MERCREDI 18 OCTOBRE 2023 A 10H30 Médiathèque Par la compagnie Tralalère, dans le cadre de Bébé bouquine. • Réservation impérative au 03 81 99 24 24. Midi au musée JEUDI 19 OCTOBRE 2023 DE 12H30 A 13H30 Musée du château Visites commentées de l’exposition « Paul-Elie Dubois. Itinéraire(s) d’un peintre-voyageur ». • Gratuit. Figures du Hoggar SAMEDI 21 OCTOBRE 2023 DE 14H00 A 17H00 Musée du château Par Angela Garcia, artiste plasticienne. Musiciens, cavaliers, silhouettes voilées, figures lointaines ou détaillées, de face ou adossées : traduisons à l’aquarelle et au crayon un des personnages de Paul-Élie Dubois, en restituant posture, étoffes, bijoux, regard, arrière-plan. • Pour adultes, même débutants • Tarif : 6 €. Réservation au 03 81 99 22 57 "Traversée-dessinée" (ateliers des vacances) MERCREDI 25 OCTOBRE 2023 DE 10H00 A 11H30 POUR LES 4-6 ANS / DE 14H00 A 16H00 POUR LES 7-12 ANS Une visite de l’exposition, suivi d’un atelier. Scrutons l’atelier du peintre, traversons déserts montagneux et palmeraies, fuyons à dos de dromadaire. Voici la belle Jeanne, trois musiciens ou une princesse touarègue… laissons notre œil vagabonder et esquissons au pastel ou à l’aquarelle quelques croquis. Au cœur de l’exposition Paul-Elie Dubois. Itinéraires(s) d’un peintre voyageur. • Réservation au 03 81 99 22 57 •Tarif : 3 € Bébé bouquine... et voyage ! JEUDI 26 OCTOBRE 2023 A 9H30 ET 11H00 Musée du Château Comptines, petites histoires et jeux sensoriels... Comptines, petites histoires, jeux sensoriels : c’est le moment des tout petits ! Féérie de couleurs, personnages envoûtants, oreilles en alerte et yeux écarquillés, voyageons avec les mots et les œuvres. Un rendez-vous à deux voix, animé par la Médiathèque et les Musées pour bébé/parent. Pour les enfants de 2 à 4 ans - 1 parent accompagnateur par enfant. Au cœur de l’exposition Paul-Elie Dubois. Itinéraires(s) d’un peintre voyageur, ce rendez-vous est proposé dans le cadre de Bébé bouquine organisé par la Médiathèque • Gratuit, sur réservation au 03 81 99 24 24. Atelier « Planète rêvée » LUNDI 30 OCTOBRE 2°23 DE 9H00 A 12H00 ET 14H00 A 17H00 Jules-Verne Planète Rêvée est une série d’ateliers, un monde hybride entre aventure spatiale, méditation, art et intelligence artificielle. Planète Rêvée, c’est s’extraire de la gravité du monde et créer son propre refuge. Venez développer votre créativité avec les artistes Jeanne Morel et Paul Marlier travaillant avec le Centre National d’Études Spatiales (CNES). Pour adultes et adolescents à partir de 11ans. • Gratuit, sur réservation au 03 81 99 24 15. infos > www.montbeliard.fr Read the full article
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thierrylidolff · 1 year
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ÉTÉ STUDIEUX AVEC METAHODOS : LIRE LES « Notes sur Heidegger » DE MAURICE BLANCHOT
ARTICLE 1 Notes sur Heidegger Une recension de Octave Larmagnac-Matheron,publié le 24 mai 2023 PHILOSOPHIE MAGAZINE « C’est un véritable choc intellectuel que la lecture de ce livre provoqua en moi »,confessait Maurice Blanchot dans un entretien de 1988 au sujet d’Être et Temps, maître ouvrage de Martin Heidegger découvert peu après sa parution. « Un événement de première grandeur venait de…
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