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#roland furieux
venustapolis · 2 years
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Rinaldo lucha contra el caballero extraño (Canto 31:22) (detalle) (Gustave Doré, 1878)
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philoursmars · 2 years
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Retour à mon projet de présenter la plupart de mes 53880 photos (nouveau compte approximatif !)
2013. Journée musées à Paris. Au Musée d’Orsay, il y eut une expo : “Masculin Masculin”, fort...intéressante !
- Jean-Bernard Duseigneur - "Roland furieux”
- Frédéric Bazille - "le pêcheur à l'épervier”
- Alexandre Deineka - "Douche”
- Henri Foucault -  “Homme Noir”
- William-Adolphe Bouguereau - “L’égalité devant la Mort” + Ron Mueck - “Dead Dad” (très étrange par sa petitesse)
- Georges Desvallières - "Tireurs à l' Arc”
- Georges-Paul Leroux - "Baigneurs du Tibre”
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francepittoresque · 1 year
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ÉTYMOLOGIE | Rodomont et Matamore ➽ http://bit.ly/Rodomont-Matamore Avant d’être des noms communs, "rodomont" et "matamore" ont été les noms de héros littéraires. "Rodomont" vient de "Rodomonte", proprement « ronge-montagne », personnage du « Roland furieux » que l’Arioste avait emprunté au « Roland amoureux » de Boiardo
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droitsdesfemmes · 9 months
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🎶 𝗩𝗼𝗶𝘅 𝗲́𝗰𝗹𝗶𝗽𝘀𝗲́𝗲𝘀 - 𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗰𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗺𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗻𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹'𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 🎵
🎼𝗔𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 : 𝗔𝘂𝗴𝘂𝘀𝘁𝗮 𝗛𝗼𝗹𝗺𝗲̀𝘀 (𝟭𝟴𝟰𝟳-𝟭𝟵𝟬𝟯) 🎹
Dans une Europe en pleine effervescence culturelle s'éveilla l'âme d'Augusta Holmès, compositrice de son état, dont les racines irlandaises, greffées au sol fertile de la France, s'épanouirent avec une exubérance remarquable. À cette époque où les salons de Paris vibraient au diapason de géants tels que Liszt ou Wagner, elle, créatrice insoumise, faisait éclore des chefs-d'œuvre : symphonies, opéras, cantates et chœurs s'échappaient de sa plume fébrile. Dans ce siècle qui confinait trop souvent les femmes au mutisme, elle se vit contrainte de dissimuler son génie sous le masque d’un pseudonyme masculin. Son art, fusion exaltante de la poésie mélodique française et de la hardiesse wagnérienne, fut porté aux nues de son vivant, mais sombra, tel Icare après son envol, dans les abîmes de l'oubli posthume. Augusta, en dépit de son éclatante réussite, illustrée par des opus magistraux tels que « Roland furieux », se vit dénier, de manière presque impie, sa place au panthéon de la musique classique. Le voile de l'ignorance ne fut déchiré qu'au crépuscule du XXIe siècle, époque de sa résurrection artistique, où sa musique, longtemps étouffée, se mit à retentir de nouveau, rappelant avec éloquence la lutte opiniâtre pour que la création féminine brille enfin sans entraves.
🔗 Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Augusta_Holm%C3%A8s
🎧 Écouter : https://youtu.be/tMJpuENC5RQ?feature=shared
📸 Photo : Augusta Holmès photographiée par L. Taponier, 1880s.
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yagirlyacchan · 2 years
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Tfw the French are writing about 'Roland furieux' girl just say Orlando furioso it's ok...
Imagine if all the Fate bloggers were insane about Angry Ron 🤦‍♂️
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news24fr · 2 years
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Un suspect a été nommé lundi dans deux meurtres en plein air apparemment isolés et aléatoires à New York au plus fort de la saison des fêtes.Roland Codrington, 35 ans, est accusé du meurtre de deux hommes qui ont été tués à mort lors de meurtres nocturnes à trois jours d'intervalle.Il n'était pas immédiatement clair qui représenterait Codrington lors des premières comparutions devant le tribunal.Lundi, James Essig, chef des détectives du département de police de New York, a déclaré aux journalistes que les rencontres qui avaient conduit aux meurtres présumés avaient été brèves et imprévues.Les meurtres surviennent à un moment d'anxiété accrue face à la violence aléatoire dans la ville.Le maire de New York, Eric Adams, a récemment annoncé des plans pour que les autorités interviennent de manière plus agressive pour aider les personnes qui ont besoin d'un traitement de santé mentale, notamment en forçant les personnes à quitter les rues et les métros.Au début de cette année, Adams a déclaré qu'il ne se sentait pas en sécurité dans le métro, malgré le renforcement des patrouilles de police.En avril, un homme a été accusé d'avoir blessé 10 personnes à Brooklyn lorsqu'il a déclenché des grenades fumigènes puis tiré au hasard dans un train. En mai, un homme de 48 ans a été tué par balle alors qu'il circulait entre Brooklyn et Manhattan.Les crimes signalés dans les transports en commun en septembre étaient en fait en moyenne légèrement inférieurs aux niveaux d'avant la pandémie, bien que l'achalandage ait également diminué.Lors de l'arrestation annoncée lundi, Essig a déclaré que le premier meurtre avait eu lieu à 1h du matin le 19 décembre, lorsque James Cunningham, 51 ans, qui venait de quitter un bar, marchait à plusieurs pâtés de maisons de Union Square lorsqu'il a été approché par Codrington, qui était accompagné de sa copine.Après une dispute de 20 secondes qui a été filmée par une caméra de sécurité, Codrington a coupé Cunningham au cou avec un couteau puis l'a laissé mourir, a déclaré Essig.À 23 h 30 le 22 décembre, Codrington est entré dans un bar du Lower East Side avec un pit-bull et une batte de baseball, a déclaré Essig. Codrington pensait qu'il avait été manqué de respect par les employés une semaine plus tôt. Il a agressé le barman et détruit des biens, a déclaré Essig.Deux clients sont intervenus et ont été poignardés avec un grand couteau, entraînant des blessures ne mettant pas leur vie en danger, a déclaré Essig.Codrington est rentré chez lui, a déclaré Essig, puis a décidé de «se rafraîchir» en se promenant dans un parc. Là, il a rencontré le Dr Bruce Maurice Henry, 60 ans, et l'a poignardé à plusieurs reprises après un échange au cours duquel il est devenu furieux, a déclaré Essig. Le responsable a déclaré que Codrington avait quitté la région avec sa petite amie dans la Mercedes Benz d'Henry. Le corps d'Henry a été retrouvé à 2 h 15 le 23 décembre.Essig a déclaré que trois "policiers aux yeux perçants" du haut de Manhattan ont repéré la voiture à 21h40 le 24 décembre et ont appréhendé Codrington sans résistance. Codrington, a déclaré Essig, a 12 arrestations antérieures, dont quatre agressions avec des armes. Essig a déclaré que la police enquêtait pour savoir si Codrington était responsable d'autres actes apparemment aléatoires.Essig a déclaré que la petite amie de Codrington était impliquée dans l'enquête mais "n'a pas encore été inculpée".Il a dit qu'il ne pouvait pas expliquer ce que le médecin faisait dans le parc ou sur quoi portait la dispute, mais a ajouté : "Vous savez, quelle que soit la raison pour laquelle il était dans le parc à ce moment-là, il ne méritait pas ce qu'il a obtenu."
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Engraving after Gustave Doré for the illustration of Roland Furious, 1879.
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clawmarks · 4 years
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Roland furieux : poème héroïque - Arioste, traduit par A. J. du Pays et illustré par Gustave Doré - 1879 - via Gallica
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oviri7 · 3 years
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Il faut lire l’Iliade et l’Odyssée, l’Enéide, Beowulf, le Livre du Graal, la Chanson des Nibelungen, l’Edda poétique, la Divine Comédie, le Roland furieux, la Jérusalem délivrée, le Paradis Perdu, la Fin de Satan, la Légende des siècles, toutes ces épopées qui nous parlent de la grandeur. Il faut absolument faire ces voyages fabuleux dont on revient la poitrine gonflée d’immensités.
Ariya S.
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hadrian6 · 5 years
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Roland Furieux. 1803-04. Alphonse Gaudar de la Verdine. French 1780-1804. oil/canvas.      http://hadrian6.tumblr.com
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philoursmars · 2 years
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Je reviens à mon projet de présenter la plupart de mes 54110 photos (nouveau compte )
2015. Une balade au Louvre-Lens
- alternés avec :  Jehan Duseigneur : “Roland furieux”, 1831
- Ingres :”Roger délivre Angélique du Monstre marin”, 1819
- (les 2 autres): jardinière acajou et bronze - Châlons-sur-Marne, 1819
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“Dieu et Gloire, Sang et Rire” Telle est la devise de Blarel. Il obtint ses Lettres Nobiliaires après une bataille épique en Terre Sainte, aux côtés d'Edelhirsch et de son écuyer écureuil, qui faillis se terminer en désastre à cause de ce furieux à la masse voulant jouer les Roland. J'aime à penser que Tasko soit de ses lointains descendants. "Blarel" signifierait "Blaireau" en Ancien Français tardif. Un "Cornicien" c'est un sonneur de cor en latin.
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Ils luttent, noirs, muets, furieux, acharnés. Les bateliers pensifs qui les ont amenés ont raison d'avoir peur et de fuir dans la plaine, et d'oser, de bien loin, les épier à peine, car de ces deux enfants, qu'on regarde en tremblant, l'un s'appelle Olivier et l'autre a nom Roland.
La Légende des siècles. Victor Hugo.
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coloursofmyroom · 5 years
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De retour de l’expo #11 : Paris romantique, 1815-1848 - Paris, Petit Palais
26 juin 2019
Il s’agit avant tout d’une déambulation dans le Paris de la Restauration et de la Monarchie de Juillet : le découpage des salles ne relève pas d’une logique chronologique, ni vraiment thématique, mais avant tout géographique, selon une progression centrifuge. La visite commence donc par le cœur de la ville, qui est aussi celui du pouvoir : le palais des Tuileries. Entre le Consulat et le Second Empire, il s’agit en effet de la résidence permanente du chef de l’Etat. Si la vie de cour y est plutôt atone, quelques figures sont populaires : c’est le cas du duc d’Orléans (le fils de Louis-Philippe) et de la duchesse de Berry, veuve du duc assassiné en 1820. Une fille de Louis-Philippe, Marie d’Orléans, se distingue par ses talents artistiques. Formée par Ary Scheffer, elle s’oriente vers la sculpture : elle est notamment l’auteure de statuettes figurant Jeanne d’Arc, dont on peut admirer trois exemples. Amatrice du Moyen Age, elle décore son appartement dans le goût néogothique, tandis que ceux de sa famille sont meublés dans un style beaucoup plus éclectique, où le goût pour le Grand Siècle côtoie le style rocaille ou néo-Boulle, sous l’influence du décorateur Eugène Lami. A noter aussi : une toile de Viollet-le-Duc représentant un somptueux dîner aux Tuileries.
Toute en longueur, la deuxième salle nous transporte au Palais Royal. Construit en 1628 pour Richelieu, il devient ensuite la résidence de la famille d’Orléans. Un premier réaménagement à la fin du XVIIIe siècle en fait un lieu vivant et prisé, avant une complète rénovation entreprise sous Louis-Philippe. La scénographie reproduit la disposition des boutiques de luxe le long de la galerie d’Orléans, édifiée alors à la place des galeries de bois. Une gravure et deux très belles maquettes d’époque restituent l’élégance de ce lieu lumineux et moderne, doté d’un verrière métallique et de l’éclairage au gaz. On y trouve les articles de luxe les plus divers, que le visiteur peut admirer dans les vitrines le long desquelles il déambule. On dispose ainsi d’un bel aperçu de la mode et du luxe de l’époque : sacs à main, très jolis éventails (dont l’un orné de girafes), incontournables châles et chapeaux, gilets, cols-cravates et cannes qui font la tenue du dandy. J’y ai appris que la canne de Balzac avait fait sensation par ses dimensions hors normes... Les arts décoratifs ne sont pas en reste : porcelaine de Paris de Jacob Petit, très colorée et un rien kitsch, couleurs claires et mates des coupes opalines, en vogue sous la Restauration (il s’agit de verres au plomb mêlés à des colorants), ou encore pendules et cartels dorés aux styles éclectiques (orientalisant, néogothique, renaissance ou rocaille). Le Palais Royal est également un haut lieu de la gastronomie parisienne, grâce aux restaurants Véry, Véfour et des Frères Provençaux, dont la carte pléthorique est exposée, comportant un grand nombre de potages, hors d’œuvres, entrées, plats de viande et de poisson, rôts, entremets, desserts, vins et liqueurs !
Cette scénographie « mimétique » se poursuit dans la troisième section, consacrée au Salon, qui se tient dans le Salon Carré du Louvre depuis 1725. Le charme de la salle (carrée, donc) tient notamment à l’accrochage des toiles, à touche-touche. Presque toutes été exposées à l’un des Salons organisés, chaque année, pendant cette période. L’ingrisme, notamment représenté par Amaury Duval, et les scènes de genre et d’intérieur côtoient toutes les nuances du romantisme : l’orientalisme, le style troubadour, le goût pour le sujet historique, notamment pour la Renaissance, François Ier et Henri IV (voir aussi Cromwell et Charles Ier (1831) de Paul Delaroche, qui connut un grand succès par ses formats monumentaux, ses sujets anecdotiques et spectaculaires – voire, ici, macabres...), le mysticisme dépouillé (et presque pré-symboliste) d’Ary Scheffer (Saint Augustin et Sainte Monique), inspiré par les peintres mystiques allemands, le sens du sublime (impressionnant Trait de dévouement du capitaine Desse du peintre de marine Théodore Gudin). Le Christ au jardin des Oliviers de Delacroix (1826) domine l’ensemble, où se distinguent aussi Mazeppa aux loups d’Horace Vernet (1826), le Roland furieux (1831) de Jehan Duseigneur, œuvre manifeste du romantisme en sculpture et, pour ma part, l’onirique Rayon de soleil (1848) de Célestin Nanteuil. Dans un sous-bois pailleté de lumière, trois nymphes se fondent dans la clarté surréelle d’un rai de soleil, suggérant ainsi le rêve du jeune écuyer endormi... Le Salon y apparaît ainsi comme un lieu ouvert aux innovations, à un nouveau langage plus libre, plus exalté, plus « sentimental » - mais finalement très divers.
L’exploration des goûts et de la production artistiques du temps se poursuit dans une salle consacrée au néogothique, et particulièrement à Notre-Dame de Paris. Une incroyable pendule reproduisant la façade de la cathédrale ouvre la salle, où figure l’édition originale du roman de Hugo (1831) à côté d’une toile de Charles de Steuben, La Esméralda (1839). On peut aussi y admirer un étonnant polyptyque d’Auguste Couder, Scènes tirées de Notre-Dame de Paris. Réalisé seulement deux ans après la parution du roman, il témoigne de son succès massif et immédiat. Ce serait un peu l’équivalent d’une adaptation cinématographique, de nos jours... Notre-Dame est aussi le personnage central des aquarelles de l’Anglais Thomas Shotter Boys, qui mêle l’intérêt pour les vieux monuments à l’observation du petit peuple de Paris. Autre lieu parisien : l’hôtel de Cluny, où Alexandre du Sommerand installe en 1832 sa collection d’objets d’art du XIIIe au XVIIe siècle, rachetée à sa mort par l’État qui y ouvre un musée en 1843. Un beau choix de papiers peints, de meubles (chaises du salon du comte et de la comtesse d’Osmond), d’horloges, de coffrets, de candélabres et de divers bibelots en bronze doré, met en lumière la vogue des motifs gothiques, entre les années 1820 et la moitié du siècle : ogives, rosaces, pinacles, clochetons et quadrilobes issus des cathédrales font irruption dans le quotidien. L’inspiration n’est pas seulement formelle : des thèmes sont également empruntés au Moyen Age. Charles VI est ainsi présent deux fois dans l’exposition : dans les bras de sa maîtresse Odette de Champdivers, chez le sculpteur Victor Huguenin (1839), et dans un bronze d’Antoine-Louis Barye, Charles VI effrayé dans la forêt du Mans, qui connaît un vif succès au Salon de 1833.
L’aspect politique est brièvement évoqué dans la cinquième section, organisée autour du plâtre du Génie de la Bastille, qui se trouve au sommet de la Colonne de Juillet, élevée pour le dixième anniversaire des Trois-Glorieuses. L’expo insiste d’ailleurs sur la volonté d’apaisement et de concorde nationale menée par Louis-Philippe qui, en outre, achève l’Arc de Triomphe et érige le tombeau de Napoléon aux Invalides. Il est vrai que cette politique du consensus et du juste milieu demeure assez peu problématisée. C’est oublier un peu vite, me semble-t-il, que les romantiques ne furent pas que des dandys amateurs de Moyen Age, de théâtre et de jolies femmes, mais aussi des acteurs engagés dans leur époque, et que le « romantisme » est aussi, au sens large, une option politique. Le parcours se clôturera d’ailleurs sur une très rapide évocation de la Révolution de 48, uniquement présentée sous l’angle de la caricature (le Gamin des Tuileries qui s’enfonce dans le trône du roi, de Daumier) et de la désillusion (les pages ironiques de L’Éducation sentimentale sur le sac des Tuileries).
Il est vrai que chaque section, ou presque, présente des « portraits-charges » : la période apparaît ainsi comme un premier âge d’or de la caricature. L’allure excentrique des « Jeunes-France » est moquée : cheveux longs, barbes, vêtements colorés (le gilet rouge porté par Théophile Gautier à la première d’Hernani). La célèbre tête de Louis-Philippe en forme de poire côtoie le dessin beaucoup plus amer de Daumier où, sortant de leur tombe, les martyrs de 1830 soupirent avec dépit : « C’était vraiment bien la peine de nous faire tuer ! », en voyant les espoirs déçus des Trois-Glorieuses. De manière plus légère, les artistes sont la cible des petits bustes satiriques de Jean-Pierre Dantan : le plus irrésistible est peut-être celui de Berlioz, à la chevelure démesurée...
Si l’aspect politique est donc abordé avec parcimonie, la question sociale est à peine effleurée dans la sixième section, consacrée au quartier latin. Un tableau de Claude-Marie Dubufe (pourtant élève de David) représente ainsi deux jeunes Savoyards ayant quitté leur région, le temps d’un hiver, afin de s’engager comme ramoneurs à Paris. Mais la jeunesse qui est à l’honneur ici est davantage estudiantine. Les jeunes étudiants, accompagnés des « grisettes », ces « jeunes filles qui ont un état, couturière, brodeuse, etc., et qui se laissent facilement courtiser par les jeunes gens » (Littré), déambulent dans le Quartier Latin et fréquentent les bals publics. Ils sont le sujet principal des chansons de Béranger, le « poète national », des Scènes de la vie de bohème d’Henri Murger, des romans très populaires de Paul de Kock, et, surtout, des dessins plaisants de Paul Gavarni. Quelques toiles et caricatures évoquent les bals et les carnavals (notamment une Scène de Carnaval, place de la Concorde (1834) d’Eugène Lami, folâtre et enjouée), ou commémorent la fièvre de la polka, danse osée qui suscita, en 1844, une véritable « polkamanie » chez les jeunes gens.
 Selon cette logique centrifuge, les deux dernières salles évoquent des quartiers plus neufs et périphériques, mais qui jouent un rôle central dans la vie intellectuelle et artistique. Si la Chaussée d’Antin est le quartier de la haute banque et des « nouveaux riches », la Nouvelles-Athènes (dans le 9ème arrondissement, là où se trouvent les musées de la Vie romantique et Gustave Moreau), plus récente, attire un grand nombre d’artistes. Géricault, Scheffer (dont une toile montre l’atelier, qui est justement aujourd’hui le musée de la Vie Romantique), Vernet, Isabey ou Delaroche s’y installent. Mais cette section est davantage consacrée à la musique. Deux alcôves dotées d’enceintes diffusent notamment des œuvres de Liszt, l’un des personnages principaux de cette salle. Il est aussi bien le sujet de portraits-charges caricaturant la virtuosité du pianiste, qui faisait courir tout Paris, que du portrait en pied d’Heinrich Lehmann, qui en capte la ferveur ascétique et l’aura toute romantique... Au milieu trône un piano Pleyel semblable à celui sur lequel jouait Chopin. Ainsi se dessine la géographie d’un Paris d’émigrés, celui de Chopin et de Liszt, mais aussi de Mankiewicz, de Heine et de la princesse Belgiojoso, patriote italienne dont le salon était l’un des plus courus. La section se clôt sur l’évocation de deux figures féminines très en vue dans le Paris de la Restauration et de la Monarchie de Juillet : Marie Duplessis (la Dame aux Camélias de Dumas fils, qui meurt en 1847) et Olympe Pélissier, maîtresse d’Eugène Sue et d’Horace Vernet (dont elle était aussi la modèle) et seconde épouse de Rossini.
De la Nouvelle-Athènes on passe aux Grands Boulevards, quartier des théâtres. On y apprend que cette longue artère présentait des visages divers. De la Madeleine aux alentours de la Chaussée d’Antin, le boulevard traversait un quartier cossu et tranquille. La Chaussée d’Antin marquait le début du «Boulevard» par excellence, cœur palpitant du Paris de la mode, formé des boulevards des Italiens et Montmartre. On y trouvait de riches magasins d’orfèvrerie ou de porcelaine, les cafés, restaurants et glaciers les plus réputés (Café de Paris, Maison Dorée, Café Riche, Café Anglais, Tortoni, Café Hardy) et les grands théâtres subventionnés (l’Opéra, le Théâtre-Italien, l’Opéra-Comique, le Théâtre-Français). La présence de huit théâtres populaires, spécialisés dans les mélodrames, vaut au boulevard du Temple le surnom de «boulevard du Crime», qui disparaîtra dans les travaux d’urbanisme haussmanniens du début des années 1860.
Caricatures, portraits et objets témoignent de cet incroyable engouement pour le théâtre. Les truculents tableaux de Louis-Léopold Boilly en témoignent d’une manière piquante : voir L'Entrée du théâtre de l'Ambigu-Comique à une représentation gratis (1819). plus particulièrement du succès (et, déjà, de la médiatisation) des grandes comédiennes (Mademoiselle Mars ou Marie Dorval) et des grands comédiens (Frédérick Lemaître ou Talma). Un tableau amusant figure L’acteur Bouffé représenté dans ses principaux rôles (1848) : Victor Darjou a démultiplié la silhouette de l’un des acteurs les plus populaires du temps, Hugues Bouffé, en le représentant dans une vingtaine de rôles. Le monde du spectacle recouvre aussi l’opéra (le docteur Véron dirige l’Opéra de Paris de 1831 à 1835, lançant la vogue de l’opéra à la française) et la danse. Là encore, quelque figures se détachent : les chanteuses Laure Cinti-Damoreau, Maria Malibran et Henriette Sontag, dont les portraits ornent une série de vases de la Manufacture Darte, ou Marie Taglioni, grande ballerine romantique, qui porte à la perfection la jeune technique des pointes.
L’exposition est donc surtout didactique : les œuvres exposées le sont davantage dans un but documentaire qu’esthétique. C’est parfois un écueil : ainsi, dans la salle consacrée à Notre-Dame, un petit portrait de Mérimée n’est là que pour illustrer le propos sur la naissance des Monuments Historiques. Mais soyons juste : la salle dédiée au Salon est exceptionnelle, les pièces d’arts décoratifs remarquables et j’ai découvert ces artistes qui se font, par le pinceau, le burin ou le crayon, chroniqueurs de la vie parisienne, dans de plaisantes scènes de genre ou de mordantes caricatures : Jean Pezous, Paul Gavarni, Jean-Pierre Dantan, Louis-Léopold Boilly... La remarquable, scénographie, ambitieuse et soignée (les couleurs et l’éclairage de chacune des salles évoquent le cours de la journée, du petit matin aux Tuileries à la soirée sur les Boulevards) fait agréablement passer un propos roboratif mais passionnant. Même s’il ne fait qu’effleurer les questions politiques et sociales (qui, une fois encore, relèvent des deux axes de l’exposition, l’histoire du romantisme et l’histoire urbaine), il dresse un portrait vivant et enthousiasmant, servi par un grand nombre d’œuvres variées et de qualité, du Paris de la première moitié du XIXe siècle.
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sunkentreasurecove · 7 years
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Gardez-vous de ceux qui portent sur leur frais visage la fleur des belles années ; car, chez eux, tout désir naît et meurt promptement, semblable à un feu de paille. De même que le chasseur suit le lièvre, par le froid, par le chaud, sur la montagne, dans la plaine, et n’en fait plus le moindre cas dès qu’il l’a pris, s’acharnant seulement à poursuivre ce qui le fuit ; Ainsi font ces jeunes gens qui, tant que vous vous montrez dures et hautaines envers eux, vous aiment et vous révèrent avec tout l’empressement que doit avoir l’esclave fidèle. Mais, aussitôt qu’ils pourront se vanter de la victoire, de maîtresses il vous faudra devenir esclaves, et voir s’éloigner de vous leur faux amour qu’ils porteront à d’autres. Je ne vous défends pas pour cela — j’aurais tort — de vous laisser aimer, car, sans amant, vous seriez comme la vigne inculte au milieu d’un jardin, sans tuteur ou sans arbre auquel elle puisse s’appuyer. Je vous engage seulement à fuir la jeunesse volage et inconstante, et à cueillir des fruits qui ne soient pas verts et âcres, sans les choisir cependant trop mûrs.
L'Arioste, Roland furieux
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parisfind · 5 years
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Sculpture by artist Jehan Duseigneur (1808-1866) “Roland Furieux” 1867 Bronze, in the special exhibition “Paris Romantique” at the Petit Palais. This work was originally exhibited at the Salon of Paris 1831. Considered a work that manifested the ideas of romanticism in sculpture. The young artist Duseignour for his first Salon, wanted to make a show of brilliance while demonstrating his mastery of the academic nude. Choosing a passage from the epic poem of L’Arioste, the sculptor presents his hero Roland at the moment of despair when he has just learned the betrayal of Angelica, his beloved. The work is presented here just in front of Delacroix’s painting “Christ in the Garden of Olives”. . . . #Paris #eugenedelacroix #parisjetaime #petitpalais #parisart #parismonamour #parislove #romantique #Iloveparis #parisfind (at Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris) https://www.instagram.com/p/B1-5HiSo4cI/?igshid=u2b0z2npopwo
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