#romantisme

[lepetitdragonvert]

Artist : Henri-Léopold Lévy (1840-1904)

[bizarreauhavre]

Carl Georg Adolph Hasenpflug, (1802-1858).

[vhscorp]

Nous vivons dans un monde où on nous rabâche sans cesse que le bonheur ne peut être que matériel et que seul compte le dieu Argent ; c’est un odieux mensonge qui nous conduit droit au malheur car ce dont ont besoin nos âmes et nos cœurs, c’est avant tout d’amour, de tendresse, de rêves, de romantisme, de chaleur humaine, de choses immatérielles que jamais l’argent ne pourra acheter…

V. H. SCORP

[theartprinter]

Theodor Kittelsen - Soria Moria (1881)

[francepittoresque]

23 mars 1842 : mort de l’écrivain Henri Beyle dit "Stendhal" ➽ http://bit.ly/Henri-Beyle-Stendhal Observateur expérimentant et raisonnant, Stendhal écrivait tous les jours quelques lignes sur ce qu’il avait vu ou senti ; mais il était trop enclin à la réflexion et à l’analyse pour se contenter de noter exactement et sans commentaires les sensations de sa vie. Il y revient, et c’est là son art

[amongthecypresses]

Eugène Delacroix, Etude de femme (probablement pour la Mort de Sardanapale) pen and ink on paper, ca. 1850

[alexar60]

Des mots...

Un diner rapide et de mauvaise qualité,

Avant de m’affaler lourdement devant la télé.

Soudain, mon téléphone vibra ! Un SMS:

« Chez toi dans cinq minutes » écrivit ma maitresse.

…

A peine entrée qu’on se couvrait de baisers.

Puis, je l’emmenais par la main sur le lit.

Et nous commencions par nous enlacer.

Je l’admirais en silence lorsqu’elle me dit :

…

« Dis-moi les mots, qui apportent à mon cœur le sourire.

Dis-moi les mots, si honteux que je voudrais rougir.

Dis-moi les mots, qui m’emportent dans leur soupir.

Dis-moi les mots, si puissants que je me sentirais frémir. »

…

Alors, j’ai laissé mes doigts écrire sur sa peau,

Les mots que prononçaient mes lèvres doucement.

Je voyais dans son regard qu’elle les trouvait beaux,

Pendant que son chemisier glissait lentement.

…

Elle laissait faire, appréciant chacune de mes phrases.

Je faisais mouche, je sentais tout son corps frissonner.

Aussitôt, elle m’invita à profiter, partager l’extase,

Et éteindre le feu que mes mots provoquaient.

Alex@r60 – février 2023

[psycheophiuchus]

I'm delighted to announce some very exciting news : a SOLO EXHIBITION of my photographs will be held at the beautiful @chateaucombourg , from April 1 to October 31, 2024.

(FR)

J'ai le plaisir de vous annoncer une nouvelle très excitante : une EXPOSITION SOLO de mes photographies se tiendra au magnifique Château de Combourg, du 1er avril au 31 octobre 2024.

[rheahlove]

[oviri7]

"Je regarde les choses positives : je rentre dans le doute; je vois une obscurité profonde. J'abandonnerai l'idée même d'un monde meilleur! Las et rebuté, je plains seulement une existence stérile et des besoins fortuits. Ne sachant où je suis, j'attends le jour qui doit tout terminer et ne rien éclaircir. »

Sénancour - Obermann

[raisongardee]

“Max Weber considère que le capitalisme est né avec la diffusion des livres de compte des marchands, c’est-à-dire avec le calcul rationnel de l’avoir et du devoir, des entrées et des sorties. L’éthos du capitalisme industriel moderne est la Rechenhaftigkeit, l’esprit de calcul rationnel. Or, nombreux sont les romantiques qui ressentent intuitivement que toutes les caractéristiques négatives de la société moderne – la religion du dieu Argent, ce que Carlyle appelle le "mammonisme", le déclin de toutes les valeurs qualitatives, sociales, religieuses, etc., la dissolution de tous les liens humains qualitatifs, la mort de l’imagination et du romanesque, l’ennuyeuse uniformisation de la vie, le rapport purement "utilitaire" des êtres humains entre eux et avec la nature – découlent de cette source de corruption : la quantification marchande. L’empoisonnement de la vie sociale par l’argent, et celui de l’air par la fumée industrielle, sont saisis par plusieurs romantiques comme des phénomènes parallèles, résultant de la même racine perverse.”

Michael Löwy, Robert Sayre, Révolte et mélancolie. Le romantisme à contre-courant de la modernité, 1992. 

[praline1968]

🎤 Joe Esposito ~ Lady Lady Lady 🎧

Un slow magnifique pour l’été ☀️

Bande originale du film “Flash Dance” sorti en 1983

[bizarreauhavre]

William Holbrook Beard

[dutempsoujetaispoete]

AME D’UN TEMPS

Elle vivait de délices et de gourmandises qu’elle enlaçait dans son lit.

Il vivait de la simplicité du champ de blé et de l’honnêteté.

Dans la rue ils se sont échangés, de loin, un regard éphémère

Puis sont repartis chacun sur le chemin de leur temps

Ne sachant pas qu’ils venaient de briser des millions de chaines de possibilités

Des millions d’avenirs possibles avec les yeux de cet inconnu dans la rue.

Ils ne savaient pas que pendant la seconde où leurs yeux se regardaient réciproquement, leurs âmes s’étaient retrouvées et envoyaient de la gratitude emplie de nostalgie à celles qu’ils connaissaient déjà.

Car leur amour est bien plus ancien qu’eux.

Car une autre vie les avait déjà séparés,

Qu’ils ont erré dans le temps dans des existences différentes,

Et que par la magique bonté du hasard, les amants étrangers se sont retrouvés au même lieu,

Au même moment dans l’infini grandeur des aiguilles de l’horloge.

Mais sans jamais croire cette sensation chuchotant un souvenir illusoire, qu’ils n’avaient jamais vécu dans leur corps mais que leur Être connaît par cœur.

Si bien que de ces vieilles images recyclées, oubliées par la mémoire et par la frise immense dans laquelle ils furent jetés, ont voyagé jusque leurs cœurs

Et l’ont pincé si fort durant un instant

Qu’il s’est brisé pendant une infime seconde Qu’il éprouva la nostalgie et la douleur des au-revoir d’un temps.

Mais que le cerveau n’y prêta pas attention.

Et que ces silhouettes, ombres mystérieuses qui se faufilent sur le trottoir, sont retournées à leur vie avec désormais un nœud dans le cœur dont ils ne comprendraient jamais la raison.

[theartprinter]

Eugen von Blaas - God’s Creatures (1913)

[francepittoresque]

23 octobre 1872 : mort de l’écrivain et poète Théophile Gautier ➽ http://bit.ly/Theophile-Gautier Se destinant à une carrière de peintre, Théophile Gautier n’a pas encore dix-huit ans lorsque la rencontre de Victor Hugo bouleverse son existence et l’incite à entamer une carrière de romancier et de poète aux côtés du mouvement romantique et contre les tenants du classicisme