J'ai lu "Tant que le café est encore chaud", c'est un chouette petit bouquin de 240 pages. J'avais vu à plusieurs reprises qu'il était agréable à lire et c'est vrai, j'ai bien aimé c'était léger tout en traitant de sujets sensibles comme la rupture, la maladie et la mort.
Ça se passe au Japon, c'est déjà un bon critère pour moi. On est dans un bar, avec ses tenanciers et ses habitués. Ce bar n'a rien de particulier si ce n'est qu'on peut, moyennant l'acceptation de règles assez restrictives, voyager dans le temps. Deux règles importantes : 1. ça ne changera rien au présent et 2. Une tasse de café est servie cérémonieusement au début du voyage et il faut terminer cette tasse tant que le café est encore chaud, sous peine d'être coincé dans cet autre moment.
Que dire aux personnes que l'on retrouve ? Comment résumer tout ce qu'on veut leur dire dans les quelques minutes d'un café chaud? Et à quoi cela sert-il si le présent reste inchangé ?
C'est léger mais ça pose des questions essentielles.
Je vais tagguer café ici et dans le billet épinglé, pcq l'année dernière j'avais raconté mon ressenti pour chaque livre dans le billet épinglé et ça a fait un billet d'un kilomètre de long.
Ce matin, l'embellie après les orages, sous la forme d'un gros colis de la Saint-Nicolas, posté de Bavière par mon amie J. Un envoi débordant de cadeaux en habits de fête, choisis avec art et superbement enrubannés, ainsi que de cartes et de lettres couvertes de mots doux. Histoire de prolonger cette parenthèse lumineuse, j'ai à nouveau plongé dans "Still the water", le si beau film de la réalisatrice japonaise Naomi Kawase. Celle-ci nous transporte avec grâce sur l'île d'Amami (au sud du Japon) et nous fait partager avec un couple d'adolescents leur découverte sensible de la mort, de la nature, de la sensualité, de l'amour, des complexités de la vie. Un voyage à mille lieues des chagrins, horreurs et médiocrités qui assaillent notre quotidien.
Quelques dessins et photos de notre voyage avec @ateliersmanga 🌸. Colo/stage de 10 jours, pour découvrir le Japon avec 13 stagiaires, et s'entrainer au dessin d'observation ! (je triche à mort et j'ai effacé les tartines de tip-ex présentes sur mes pages...)
Le sanctuaire shinto est sans doute l’un des plus magnifiques. Situé au sud de Kyoto, ce lieu abrite 10 000 torii. Ces sentiers culminent sur le mont Inari et mènent jusqu’à Arashiyama, la célèbre forêt de bambous, où fleurissent les cerisiers au printemps.
La création de ce sanctuaire remonte à 711 av Jc. Ce sanctuaire était consacré à la divinité Inari Okami.
Je viens de finir ce bijou. Immense livre, d’une immense beauté et d’une tristesse incommensurable.
Il y a une intrigue qui lie deux amies, dont la narratrice, mais les événements racontés sont mêlés au flux et reflux du souvenir (longtemps refoulé dans le pays et néanmoins transmis aux personnages) du massacre de 30 000 coréens identifiés comme communistes en 1948, sur l’île de Jeju, au sud de la Corée, lors d’une rébellion. Il m’a fallu faire quelques recherches pour avoir connaissance de ce fait, et comprendre qu’avant la division en 1948 précisément du pays en deux, puis la guerre de Corée qui démarra en 1950, le pays uni était colonisé par le Japon. A l’issue de la guerre mondiale, le Japon est écarté par les États-Unis et les soviétiques. Mais avec la guerre froide, les deux puissances se partagèrent le pays, malgré la rébellion des coréens, le nord aux russes et le sud aux américains, suscitant un climat de violence qui conduisit aux faits évoqués dans le livre.
Ce sont ces morts oubliés, ceux de l’île de Jeju qui sont ici rappelés, presque convoqués. Le pays avait jeté un voile (blanc ?) sur cet épisode sanglant, d’une violence inouïe. La prose poétique de Han Kang réveille ces souvenirs et mélange comme dans un rêve douloureux le témoignage de son amie (dont les parents ont vécu, enfants, l’horreur), bloquée à Séoul par une hospitalisation inattendue, et le voyage de la narratrice de Séoul jusqu’à l’île de Jeju pour aller sauver l’oiseau de son amie, laissé brusquement seul suite à son accident.
En lisant, on se sent dans une nuit quasi totale, dans le noir donc, et pourtant l’omniprésence de la neige qui tombe abondamment apporte un contrepoint blanc. On navigue dans ce clair-obscur quasi sensuel, entre « toucher », et « vue(s) » parfois de l’ordre de l’hallucination. La narratrice marche dans la neige, confond étendue neigeuse et mer, rêve et réalité, voix de son amie, voix de la mère de son amie. Tout se lie dans un réseau subtil et délicat, pourtant très puissant émotionnellement, car cohérent. Elle se dépêche pour sauver le perroquet, avance dans la nuit, manque de mourir de froid.
La nature même de la neige est évoquée, à la fois scientifiquement et poétiquement, comme un assemblage de cristaux et de poussière, comme si la neige symbolisait la permanence des choses : chaque flocon porte un bout du passé qui n’en finit pas de se mêler au ciel. Elle symbolise cet impossible adieu aux êtres disparus, leur éternel retour dans les pensées ou au cœur même de la nature de l’île. La neige symbolise aussi la mort, car, la mère de l’amie, petite, a retrouvé son village et une partie de sa famille tuée, ensevelies sous la neige, et celle-ci ne fondait pas sur les visages, car ils étaient froids, sans vie.
Voici deux des nombreuses images marquantes de ce livre terrifiant et superbe. Un livre qui est comme un tombeau impossible, lorsque la douleur vous pousse au bord du fantastique.
Tourisme - Les momiji pourraient avoir du retard par rapport à l'année dernière
Le Japon et ses habitants vivent au rythme des saisons, chacune d’elles est l’occasion de s’émerveiller du changement de la nature environnante. On connait bien entendu la floraison des cerisiers japonais au printemps, les fameux sakura à l’occasion du O’Hanami qui attirent le plus grand nombre dans les parcs, mais à l’automne, la période de jaunissement des momiji (érable) et des ginkos est…
Hello ! Pour j'ai posté un article sur un des ateliers que j'ai réalisé pendant mon voyage dans le Kansai. Il est disponible pour ceux qui me soutiennent financièrement.
J'espère qu'il vous plaira !
Je vais partager pleins de choses au cours du mois de mai, j'espère que vous serez là !
Bonjour à tous !
Aujourd'hui je vous propose de découvrir le petit sticker spécial pour la Sakurise 2024 du 27 et 28 avril ! ❤️
C'était l'occasion rêvée de m'inspirer d'une de mes photos préférée de mon récent voyage au Japon et de dessiner Irvin avec une branche de cerisier ! 💮
A bientôt !
J'ai sorti une vidéo sur ma chaîne YouTube. La première sur mon voyage au Japon !
Je sais pas pourquoi je n'ose pas la partager sur Instagram alors qu'en vrai ?? C'est pas si grave. Enfin si je le fais je sais que ma maman et quelques personnes de ma famille vont s'abonner et je sais pas pourquoi, ça me rend nerveuse alors que je sais qu'ils me soutiennent à 100%.