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#voyage avant l’internat
sadsatvrne · 1 year
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do not go gentle into that good night
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santiagotrip · 5 years
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Etape 18 : Villedômer
17,4 kms, j’ai fait. Une étape de fillette ! Mais bon, il y a pas de mal à se faire du bien. A midi et demi, j’étais arrivé.
Mon chemin : 
En partant de Villechauve, il faisait froid. Vraiment froid. Moi qui voulais renvoyer mon bonnet et mes gants pour gagner du poids, je me suis drôlement félicité de ne l’avoir pas fait. Froid, mais soleil. Soleil levant, mais soleil. Et ciel bleu. La météo annonçait de la pluie, voire de la grêle ...
Pendant que je marchais, pour avoir des nouvelles, et pour connaître la suite de mon parcours, j’appelle Agnès. (Elle s’occupe avec talent de la logistique, c’est le moyen que nous avons trouvé pour voyager - un peu - ensemble). Il y a 17 kms de route sans choix possible, et 400 m d’embranchements. Bien sûr, c’est sur un bout de ces 400 m que j’appelle Agnès. Concentré sur notre conversation, que croyez-vous qu’il arrivât ? Une chance sur deux, je rate la bonne route ! Evidemment, la mauvaise route (celle que j’ai prise) est une montée superbe, et je l’emprunte sur plus de 2 kms avant de m’apercevoir que je me suis trompé. Je vous laisse imaginer l’étendue de mon vocabulaire pendant la descente !
Un peu plus loin, je lis sur le guide : “Passer sous le pont de chemin de fer, et emprunter le chemin de terre un peu plus loin sur la droite.”
Je passe le pont, et que vois-je à quelques encâblures : Un chemin de terre sur la droite ! Je l’emprunte, confiant comme un enfant que son père, ange protecteur, tient par la main. Et je marche. Beaucoup. Au bout de 2 ou 3 kms, un doute me vient. Je consulte mon GPS (j’aurais pu le faire avant, mais qui douterait de la parole de son père ?), et je m’aperçois que ce n’était pas le premier chemin de terre qu’il fallait emprunter, mais le second !
Et j’imagine le petit Jésus qui se marre, mais qui se marre ! Comme je lui stipule que, malgré tout le respect que je lui porte, il s’est un peu foutu de moi, il s’emporte : “Alors, tu fais attention à rien. Tu te trompes tout le temps, et je m’arrange pour que ça soit pas trop grave. J’avais prévu de vous balancer une flotte du tonnerre, et pour t’être agréable, je surseois à l’exécution de ma décision. Et pour un tout petit détour de rien, tu me fais un fromage ? Tu voudrais pas en plus le derrière de la crémière, par hasard ?”. (Je vous prie de pardonner cette expression triviale, surtout émanant de la bouche du petit Jésus, elle vient de mon grand’père. Je le soupçonne fortement de l’avoir soufflée à son oreille, maintenant qu’il n’est pas loin de lui ...
Quelques photos pour vous mettre dans l’ambiance :
C’est ça, un marécage !
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J’ai vu ça, faut aimer ...
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Ca, c’est beau. Surtout au soleil levant (enfin levant ... à 8h du mat !)
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Voici Château-Renault (enfin la Mairie. Et on a fait la révolution pour ça ...)
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Et les chaumines du petit peuple :
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Non je plaisante, ça a l’air très très beau, Château-Renault. Allez, encore une dernière :
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Sinon, ça va plutôt bien. J’écoute encore beaucoup les divers petites douleurs que je peux ressentir : Un échauffement dans un pied, une douleur dans la jambe ou le genou ... qui passent aussi vite qu’elle sont survenues ... J’ai juste une douleur lancinante dans l’omoplate droite qui apparaît au bout d’une dizaine de kilomètres et qui s’atténue sous l’action du Voltarène. Ca fait au moins 3 jours que je ressens ça. 
Intéressant, non ?
Ca y est, j’arrive à Villedôner. 
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C’est pas exactement Villedôner, c’est une ferme à 1 km, qui s’appelle “La Hémond”.
Le monsieur me prête gentiment son ordi, et j’ai ainsi pu rattraper mon retard
Le gîte est simple, mais tout à fait correct. Je vais y dormir comme un loir (bébé, j’ai déjà dit !)
Donc, je suis à La Hémond. Quand j’arrive, je ne trouve personne, mais le monsieur avait dit à Agnès que ça serait ouvert et que je peux m’installer. Il y a deux portes. Je pousse la première, je trouve trois paires de nu-pieds. J’apprendrai plus tard que ce gîte est occupé par 3 peintres en bâtiment Polonais qui travaillent à Château-Renault.
Je pousse donc la seconde porte, le gîte a l’air vide. Je m’installe et prends mon pique-nique ( j’ai bien marché, il est à peine 13h).
Le pique-nique terminé, j’avise quelqu’un dans la cour. C’est le propriétaire du gîte. Lui et sa femme étaient présents, mais ne m’avaient pas entendu. J’en ai fait, pourtant, du barouf !
On se salue, il m’invite à boire un café. Je fais la connaissance de son épouse. Ils ont la cinquantaine, ils sont agriculteurs tous les deux, mais lui a plus le look ingénieur bac+5, un peu écolo qui lit des livres et va au théâtre que celui du paysan caricatural, chemise à carreaux, bretelles et casquette, pas rasé et la roulée au bec. Quant à elle, je la vois plus prof d’histoire en terminale qu’en tablier en nylon et bottes plastique, à donner à manger aux poules. Sans aucun mépris pour ces estimables « ways of life », juste j’essaie de décrire au plus juste.
Buvant le café, on n’a pas refait le monde, on a juste parlé bestioles (j’ai une chatte, ils ont deux chats et un chien) et ça en est resté là.
Je prends congé, je vais m’installer et faire tous les gestes rituels.
Quand c’est fait, je lui demande, il veut bien me prêter son ordi et je rédige la prose d’hier.
Quand c’est fini, je vais au bourg (4 kms aller et retour, quand même, faire les courses et me dégourdir les jambes (en chaussures de sport et sans sac à dos, ça change tout !).
Quand je reviens, j’ai apporté une bouteille de vin, pour le remercier de m’avoir prêté son ordi. Il est en train de faire la cuisine, il m’invite à dîner.
Là, une pause : ce qui est rigolo, c’est qu’il se la joue détaché, limite « je me fous de tout ». La bouteille, c’est tout juste s’il ne me la rend pas en me disant qu’il en a rien à faire, de mon pinard ! Pour le café tout à l’heure, c’était en mode « tu veux un café ? ( Il tutoie d’office), mais si tu en veux pas, j’en fais pas un fromage ! » Il m’invite à manger comme ça : « j’ai fait des lentilles. Si tu veux, tu manges avec nous. Mais tu es pas obligé ! Si tu veux pas, je m’en fous un peu ! ».
Moi, un peu tendu quand même, je ne sais pas trop quelle attitude adopter devant un tel enthousiasme. Et puis zut, je me lance et j’accepte.
On passe une super soirée. Sophie et Gaétan, ils s’appellent. La chienne s’appelle Allia, la chatte Jacob (hé oui, c’est une fille avec un nom de garçon, ça se fait beaucoup, de nos jours !). Gaétan ouvre la bouteille, ça a peut-être aidé à désinhiber ...
Il sont très très sympathiques. Pas cathos pour un sou (je soupçonne même Sophie de bouffer du curé ...). ils ont beaucoup d’humour, l’humour loufoque que j’affectionne. On parle un peu politique, aussi. Gaétan était très politisé il y a quelques années. Et là, il est carrément désabusé. C’est un agriculteur pur et dur, pas un cadre parti à la campagne sur le tard. Sophie, elle, est parisienne. Je ne me souviens plus de son activité professionnelle. Elle aimait Gaétan, donc elle l’a suivi à la ferme.
Ils ont trois filles, je crois, dont deux au lycée, à l’internat. Il me semble que c’est à Tours, mais je ne voudrais pas dire d’âneries (de toute façon, pour l’heure, on s’en fout !). Elles reviennent le week-end.
On a causé sérieusement de tout un tas de trucs, mais on s’est surtout bien marrés. Avec des trucs idiots, c’est avec ça qu’on rigole le plus. Par exemple, Gaétan nous explique qu’une chatte a autant de mamelles que de petits possibles dans la portée. Immédiatement, on imagine la mème chose chez les humains, et on pense aux fabricants de soutifs ... ça nous a tenus un bon quart d’heure.
Comme quoi, il y a des mécréants sympas quand même !
Bon, je cause je cause, mais demain, j’ai pas que ça à faire ! Bonsoir à tous
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Une histoire africaine - Kisito
« Une histoire africaine » raconte le voyage d’un jeune homme blanc parti de Perpignan sur un coup de tête et qui va sillonner l’Afrique par la route, en voiture, en train et en taxi-brousse. Maroc, Algérie, Niger (où il enseignera dans une petite ville perdue dans le désert), Bénin, Togo, et Burkina-Faso. Chaque étape de son périple lui fera vivre des moments forts au contact des populations locales. Ce road-movie, réalisé au milieu des années 1980 à une époque où l’on ne parlait pas encore de terrorisme, serait aujourd’hui impossible à entreprendre dans des conditions identiques à celles racontées dans ce livre. Ce récit remet « l’Homme blanc » à la toute petite place qu’il mérite dans l’Histoire de ce continent magnifique où les notions de fraternité et d’hospitalité ne sont pas galvaudées.
Christophe Migeon, alias Kisito, est né en 1965 à Bangui en République centrafricaine où ses parents se sont rencontrés. Au milieu des années 1970, sa famille s’installe dans les Pyrénées-Orientales. Le jeune garçon fréquente l’école primaire de Caudiès-de-Fenouillèdes puis le collège de Saint-Paul-de-Fenouillet avant d’intégrer, en quatrième, l’internat de Saint-Louis de Gonzague à Perpignan où il restera jusqu’à l’obtention de son bac scientifique au lycée Bon-Secours. Installé aujourd’hui à Elne, après avoir travaillé une vingtaine d’années dans la presse écrite et le milieu agricole en Corrèze et dans les Pyrénées-Orientales, Kisito a aussi coécrit avec Marie Ader deux romans policiers parus aux Presses Littéraires.
ISBN : 979-10-310-1229-2
14,5 X 22,5, 184 pages, 17,00 €
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les-tentatrices · 5 years
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Black Ink Editions ( Septembre 2019) – Format Numérique –
Nous remercions les Editions Black Ink pour ce Service de Presse.
J’avais adoré découvrir la plume d’Aidan Adam avec le diptyque « Just Love Again ». L’histoire entre la princesse Leya et son papillon avait conquis mon p’tit cœur tout mou. D’ailleurs, j’en profite pour dire que si vous n’avez pas encore eu le plaisir de découvrir cette histoire, je n’aurais qu’un seul mot : FONCEZ !
Voici donc la quatrième collaboration entre Aidan et Black Ink. Cette fois-ci l’auteure propose une romance plus légère que la précédente, toujours avec l’envie, non dissimulée, de nous faire voyager !
Pari gagné de ce côté-là, direction Les Seychelles en ce tout début d’automne pour nous. D’emblée ce qui m’a plu c’est le choix de l’auteure d’avoir placé un titre de chanson à chaque début de chapitre. J’adore lorsqu’une playlist accompagne ma lecture, cela donne une tout autre dimension à ma découverte livresque.
Nous faisons donc connaissance avec Kaysha et Cali, deux meilleures amies et colocataires en partance pour de nouvelles aventures. Elles frôlent la trentaine et pourtant l’insouciance les habite. Elles se laissent porter au gré des opportunités qui se présentent à elles, sans contrainte ni carcan. Vous en rêvez aussi non ?
Les deux jeunes femmes décident donc de partir aux Seychelles travailler pour un groupe hôtelier de luxe. Plages de sables blanc, eau turquoise, températures de folie : vous voyez le tableau?? Leur rêve d’évasion et d’aventures va être comblé ! Aidan Adam n’a pas son pareil pour décrire les paysages qui entourent ses héroïnes. On s’y croirait. Il faut reconnaître aussi que les thèmes du voyage et de l’écologie, chers au cœur de l’auteure, sont véritablement présents tout au long du roman, c’est sa force!
Dane, sismologue et aristocrate malgré lui, va travailler sur une plateforme pétrolière au large de l’archipel des Seychelles. Alors que quelques jours de repos lui sont accordés, sa rencontre fortuite avec Kaysha va bouleverser sa vie à jamais. Lui qui est guindé et laisse si peu de place à l’improvisation dans son quotidien, va se rendre compte que de se laisser aller de temps en temps, cela peut être extrêmement jouissif !
Son éducation très stricte, sa diction et son vocabulaire très léché, offrent des dialogues savoureux. On sent que l’auteure s’est longuement documentée sur le travail d’un sismologue, notamment sur des plateformes pétrolières. Elle ne laisse jamais rien au hasard dans ses récits.
J’ai aimé lire le coup de foudre entre Kay et Dane, l’attachement de la jeune femme pour le beau gosse est touchant. Dane va mettre du temps à comprendre les changements qui s’opèrent dans son cœur. Mais il m’a manqué le p’tit truc en plus, le p’tit truc magique qui vous emporte, pour que je sois totalement conquise par leur couple.
Cela étant, j’ai passé un bon moment livresque, servi par la belle plume d’Aidan Adam. Tous les ingrédients sont réunis pour offrir une jolie romance sous le soleil (mais pas que !): des paysages à couper le souffle, des personnages atypiques et une histoire d’amour délicate et sensuelle.
  Londres aux Seychelles est une New Adult qui vous fera voyager dans les paysages les plus idylliques mais aussi les plus exposés à la colère des éléments !
Kaysha part avec sa meilleure amie Carla sur l’atoll Adalbra, aux Seychelles pour travailler dans un nouveau complexe hôtelier de luxe et écologique. Elle va rencontrer par hasard l’anglais, Dane Hastings, marquis d’Exeter, mais surtout sismologue travaillant sur une plateforme pétrolière dans l’océan Pacifique. Leur attirance charnelle va faire des étincelles !
Si deux univers se rencontraient sans le savoir : l’aristocratie et la liberté ?
Cette auteure a un véritable don pour vous immerger dans lieux de son histoire. Les descriptions sont si réelles, sans être ostentatoires, qu’on s’y croirait : les bruits, les odeurs, la faune, la flore et même les autochtones avec leurs croyances.
De plus, elle est attachée à l’écologie, au respect de la nature, chacun de ses livres a une cause à défendre. Ici ce sera les séismes, tsunamis, cyclones et leur prévention, et la mise en sécurité des populations. Ses histoires ont toujours un rapport avec la mer, élément si idyllique pouvant se transformer en enfer en un clin d’œil.
J’aime ses convictions qui accompagnent ses héros sans être un livre militant, elle incite à une prise de conscience.
C’est une romance légère par le côté peu attaché au matériel de Kaysha, à son insouciance, son naturel optimiste et enjoué, elle un côté décalé avec ses appels aux divinités. Pourtant, c’est une vraie romantique qui va s’enticher d’un homme aussi beau que rigide n’ayant jamais connu aucun amour.
Son statut est un peu déstabilisant, elle va un peu ou le vent l’emporte, profitant ou provoquant des opportunités professionnelles à vingt-huit ans. C’est un profil d’héroïne assez peu commun qui m’a gêné m’empêchant d’adhérer pleinement à son personnage.
L’anglais est à l’image de ce qu’on peut imaginer d’un aristocrate trentenaire élevé par des domestiques, puis éduqué par des précepteurs, et l’internat. Le poids de cette noblesse complètement stérile aux évolutions de la société, enfermant les descendants dans un véritable carcan est y très bien mis en avant. Dane ne fait pas absolument pas rêver avec son milieu, ni ses parents. Pourtant je le trouve touchant à vouloir se démarquer, se défaire de ce titre grâce son travail. Il est désuet, avec des manières empruntées, mais j’aime son potentiel et tout le chemin qu’il va parcourir pour s’épanouir. L’approche de sentiments, d’émotions, l’effraie au plus haut point, puisqu’on ne lui a jamais appris à les exprimer, puisqu’il n’avait pas l’autorisation de les ressentir et/ou de les manifester dans sa famille.
Le couple est un peu atypique, et a eu  de mal à me convaincre. L’alchimie n’a pas complètement opéré sur moi, même si certaines situations cocasses, ou répliques humoristiques anglaises m’ont bien amusées. La romance à proprement parler est plus marquée dans le dernier tiers du livre, puisque les débuts sont quelques peu chaotiques.
J’ai apprécié ma lecture, malgré mes réserves sur le couple Kaysha-Dane, car la plume de cette auteure m’embarque sans difficulté dans son univers et ses engagements. Elle m’a fait voyager aussi bien dans des paysages de rêve que dans ceux ravagés par le déchaînement de la nature. Tout n’est pas idyllique à l’image de l’amour.
    Vous pouvez commander ce livre sur Amazon en cliquant sur la couverture :  (Version Broché sur le site des Editions Black Ink)
    L'avis des Tentatrices sur Londres aux Seychelles écrit par Aidan Adam et publié chez Black Ink Editions Nous remercions les Editions Black Ink pour ce Service de Presse. J’avais adoré découvrir la plume d’Aidan Adam avec le diptyque « 
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J’attendais ce moment depuis longtemps. Le retour au pays, à la terre mère. Cet article sera certainement biaisé, car beaucoup le savent, je tombe amoureuse de mon pays un peu plus chaque jour…
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Topo sur la Côte d’Ivoire
La Côte d’Ivoire se situe en Afrique de l’Ouest. Yamoussoukro est sa capitale politique et Abidjan, sa capitale économique. Avec plus de 300 000 km² de superficie, elle se compose de plus de 20 millions d’habitants, dont 5 sont concentrés à Abidjan.
Arrivée à l’Aéroport Félix Houphouët Boigny
La chaleur me caresse violemment lorsque je sors de l’avion. Ça m’avait manqué… Pour visiter la Côte d’Ivoire, il faut prévoir entre 600 et 1000 euros pour un billet d’avion en provenance de Paris, en fonction de la saison. Je suis d’accord, ce n’est pas donné. Mais ça en vaut la peine !
Je sors de tous les contrôles et je plonge dans les bras de ma mère. ‘Akwaba’ me dit-elle. Cela signifie ‘bienvenue’ en baoulé, un dialecte parmi les 60 parlés dans le pays.
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A la maison, rien n’a changé. Je déguste mon plat d’alloco (bananes plantains frites) et de poulet braisé, avant d’aller m’endormir paisiblement dans ma chambre climatisée.
Les premiers jours, ce sont les retrouvailles avec la grande famille. Visite à mon père, à mes deux grand-mères, mes tantes, mes oncles, mes cousins… eh oui les familles africaines sont généralement nombreuses et ce n’est pas un cliché. Mais bon, au moins, on ne s’ennuie jamais n’est-ce pas ?
Le musée des civilisations
La culture ivoirienne est extrêmement riche. Mais pas assez valorisée. Dans la commune du plateau, le quartier d’affaires de la ville avec ses hauts buildings, mon frère et moi décidons de nous cultiver un peu. Direction le musée des civilisations, créé en 1942 sous l’administration coloniale. Il regroupe toutes sortes d’objets, de statues, de masques, de photos… appartenant aux différentes ethnies de la Côte d’Ivoire.
La Cathédrale Saint Paul
Felix Houphouët Boigny, le premier président de la Côte d’Ivoire, a initié la construction de cet immense édifice, inauguré en 1985. Elle a été conçue par un architecte italien nommé Aldo Spirito et le coût de la réalisation s’estime à 6 milliards de francs CFA (environ 9 millions d’euros). Elle est assez impressionnante en vrai. On s’y sent tout petit… J’ai adoré les vitraux qui ornent les murs.
  Une affaire de dabali…
A ‘Babi’ (Abidjan) on parle le ‘nouchi’, c’est une forme d’argot qui mélange le français et d’autres dialectes locaux. ‘Dabali’ veut dire nourriture. Et qui vient à Abidjan risque de prendre 1 kg par semaine. Ehh ouiiii ici on mange comme jamais ! Les spécialités ? Je ne sais pas par quoi commencer. Les ivoiriens mangent beaucoup de sauces : la sauce graine (à base de graine de palmier à huile), la sauce copê (gombo frais), sauce djoumblé (gombo sec), la sauce aubergine…
Généralement, on les mange accompagnées de riz, mais aussi de foutou (igname ou banane plantain pilée, sous forme de pâte), de foufou (banane plantain pilée).
Sinon il y a pas mal de grillades : poulet braisé, poisson braisé, porc au four, choukouya (étouffé de viande) au kankankan (piment doux en poudre. Généralement, ils sont accompagnés d’alloco (banane plantain frite), d’attieke (semoule de manioc), d’igname (frites ou bouillis), d’igname ou de patate douce. Si vous voulez vraiment vous mettre vraiment dans l’ambiance, posez-vous à l’allocodrome !
Ça c’est pour les plats. Sinon, lorsque vous vous promenez dans les rues de babi, faites comme moi. Arrêtez-vous au pain brochette, ou chez la femme qui fait des gboflotos (beignets), ou encore chez le vendeur de garba (si vous avez vraiment faim). Votre journée sera refaite !
Le Zouglou
Babi est réputée pour être la ville de l’ambiance en Afrique de l’Ouest (et à l’international d’ailleurs lol !). Le zouglou, c’est un genre de musique ivoirienne. Ces artistes sont de vrais poètes. Ils parlent généralement d’histoires vécues ou de la guerre. Depuis plusieurs années, ces artistes se produisent dans des genres de maquis (lieu de restauration). Au fur et à mesure, on a fini par appeler ces endroits le ‘zouglou’.
Il y en a plusieurs. Le plus connu, c’est l’internat à Yopougon. Mais malheureusement cette commune n’est pas très sécurisée. J’ai choisi d’aller à Angré-Plage. Et on se croit vraiment à la plage ! Avec le sable et tout… Bref, avec mes cousins nous commandons une bassine de bières.
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La Côte d’Ivoire est un producteur de bières : vous avez la dernière bière Ivoire qui est entrée sur le marché (une blonde), Bock, Castel… Mais vous trouvez également des bières importées comme la Desperados ou la Heineken.
(Non je ne suis pas alcoolique…)
En résumé, le zouglou, c’est un lieu pour manger, pour boire, pour apprécier les artistes ivoiriens, pour se rencontrer, pour débattre, et pour apprécier la chance qu’on a d’être dans ce magnifique pays…
L’hôtel Ivoire
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Abidjan By Night
Ça c’est la véritable ambiance : les ‘gasoils’ ou les sorties en club. Les gens aiment faire le ‘yaya’ (le malin) et c’est dans les clubs que ça se passe. Le Lifestar pour une ambiance plutôt expatriée, le Forty pour les gosses de riches, le Mixx qui vient de renaitre de ses cendres, le Code Barre pour les nouchis, le VIP pour les locaux…
Tout dépend de votre type d’ambiance… et de votre portefeuille ! Eh oui ici ne vous étonnez pas de voire certains salons avec 20 champagnes. Sachant qu’une bouteille de champagne coûte environ 50 000 francs CFA (environ 75 euros). Sinon vous pouvez prendre votre cocktail au bar, ne vous inquiétez pas !
Sinon, si vous n’êtes pas trop boite de nuit, il y a une multitude de bars/lounges dans la ville, comme le Skinny Lounge, ou encore Hollywood Boulevard.
Il y a aussi les maquis, de jour et de nuit, où vous pouvez discuter et boire entre amis, à profiter pour certains d’une vue exceptionnelle.
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  C’est ici que s’achève mon séjour. J’espère que j’ai réussi à vous faire voyager à travers cette ville merveilleuse. On se retrouve bientôt dans une autre ville de Côte d’Ivoire!
  J'ai mis du temps mais ça en valait la peine. Je vous apporte une petite touche de chaleur :) J’attendais ce moment depuis longtemps. Le retour au pays, à la terre mère. Cet article sera certainement biaisé, car beaucoup le savent, je tombe amoureuse de mon pays un peu plus chaque jour…
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