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Edinburgh / Paris : The Beer Fest Contest

L’été, c’est généralement la saison du chill. Moins de boulot, des barbecues au soleil et un break bien mérité… mais l’été c’est aussi la saison des festivals de bières et soyons honnêtes, le combo. Craft Beer et Street Food au soleil est une chose à laquelle j’arrive rarement à résister (merci aux Food Market d’Edinburgh !).

Malheureusement pour moi, cet été, je suis coincée entre les démarches liées à mon expatriation et la préparation de mes cartons. J’ai donc renoncé à participer à Hagstravaganza en Irlande ou au Craft Beer Fest de Londres… et je m’applique à mettre en silencieux sur mes fils Facebook, Instagram et Twitter tous les chanceux qui y participent… rendez-vous l’an prochain!

J’ai cependant démarré la saison avec 2 festivals se déroulant dans 2 capitales européennes qui me sont chères, 2 évènements qui mettent en avant une certaine idée de la bière mais surtout 2 ambiances complètements différentes.

Retour sur 2 des évènements qui ouvraient la saison, ou encore … Edinburgh/Paris : the contest !

Le vert c’est la couleur de l’été 

Le plus festif : Edinburgh Craft Beer Festival 3 jours de bière, de musique et de Street Food à la Biscuit Factory, lieu plutôt branché au sein du non moins branché quartier de Leith à Édimbourg.

Le lieu est une ancienne usine, après quelques verres la flèche est bienvenue !

Organisé par We Are Beer - que l’on connaît aussi pour les Crafts Beer Fest de Londres et de Bristol - le festival a des airs de festival de musique où les brasseurs sont des rock stars qui font autant la fête que les visiteurs (voir plus ;)). Rien n’est laissé au hasard et tout est parfaitement orchestré, de la diffusion de la finale de la ligue des champions dans la salle de repos des brasseurs aux after parties dans les meilleurs Craft Beer Spots de la ville. La sélection est en grande majorité britannique, on retrouve cependant quelques brasseries européennes, notamment les appeaux à geek que sont Mikkeller et BFM.

Les plus : les fûts stockés en containers réfrigérés et la compétition Raise the Bar qui donne l’opportunité à de tous jeunes brasseurs d’être présents, souvent pour la 1ère fois, sur un festival de cette ampleur.

C’est beau un verre qui va bientôt se remplir...

Mon top 3 brasseurs :

Pressure drop (UK) : notamment pour la Rhubarb: A User’s Guide. Berliner Weiss brassée à l’initiative de Jen Merrick de Earth Station Brewery et Katie McCain de Pressure Drop. Cette bière a été réalisée en collaboration par une trentaine de brasseuses du Royaume-Uni ainsi que des étudiantes de l’Université Heriot Watt, à l’occasion de la journée du droit des femmes.

Dugges (Suède) : notamment pour la Space Time Stout, Coffee Vanilla Russian Imperial Stout (rien que ça), brassée en collaboration avec Gipsy Hill, Tempest et Wiper and True, à l’initiative de We Are Beer.

Unity (UK) : Brasserie de Southampton - sélection Raise the Bar - pour leur gamme de Pale Ale et de Belgian Ale, fraîches et équilibrées.

Mon retour sur le festival : une grosse machine qui a toutefois su garder son âme. On y vient pour s’éclater qu’on soit visiteur, organisateur, brasseurs ou bénévole. Seul point négatif de mon point de vue, une sélection sans réelle prise de risque.

Attention grosse prise de risque en Ecosse, un festival organisé en partie à l’extérieur

Le plus militant : le Grand Final de la Paris Beer Week qui, à l’issue d’une grosse semaine de mise à l’honneur de la bière artisanale dans la capitale, réunit pendant 2 jours au 104 - haut lieu culturel du 19e arrondissement - plus de 75 brasseurs français et étrangers.

Dernières finitions avant l’ouverture

Organisé par l’association « Bière et papilles », on est ici sur un format associatif où tout le monde est bénévole. Tous les brasseurs sont présentés de la même façon, doivent se plier aux mêmes règles, avec le même nombre de tireuses ce qui à le mérite de mettre les petits au niveau des plus grands.

Les plus : un système de rince verre qu’on voudrait voir généralisé ! Et surtout, la variété des styles et de la population de visiteurs. Qui a dit que la Craft Beer devait être réservée à une population de mâles blanc ;) ?

Mon top 3 brasseurs, exclusivement français et sans chauvinisme :

Gallia : notamment pour sa Berliner Weiss Rhubarbe Framboise qui sera définitivement la bière de mon été.

Headbang Brewery : Ahhhh… la Countess, son stout cacao passion est dément ! Qui lance une pétition pour une production régulière ?

Brasseries Popihn et Azimut : ex-aequo pour l’ensemble de leur œuvre. Rien à dire, quoi que je goûte, c’est toujours bon.

Mon retour sur le festival : Un festival de potes pour les potes, avec une super ambiance mais qui va sans doute bientôt atteindre ses limites et devra choisir ce qu’il souhaite devenir dans le futur…

Le calme avant la foule

En bref, 2 villes, 2 visions de l’organisation d’un festival mais une seule vision de la bière dans sa diversité et sa qualité. D’ailleurs, l’été n’est pas fini alors profitez en pour visiter Londres (LCBF, Beaverton Extravaganza), Bruxelles (BXL BeerFest) ou encore le Quebec (Foudres Unis)… la liste n’étant bien évidemment pas exhaustive.

Cheers! Et bel été à tous

Crédit photos : A. Tassin 

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Fin de la parenthèse (?)

Oui, cela fait déjà plusieurs semaines que je n’ai rien posté…

Rentrée en France depuis quelques semaines maintenant, je pensais pouvoir profiter d’une accalmie pour écrire mon bilan écossais ou plutôt ma transition écossaise car je ne manque pas de choses à dire ! Mais je manque de temps, et comme cette fois j’attaque vraiment les choses sérieuses je manque aussi de mots, car ceux qui me connaissent savent à quel point cette transition est délicate pour moi.

Mais commençons par le début.

Un bilan ? En fait, pas vraiment. L’Ecosse ne sera finalement pas seulement une parenthèse. Mon aventure entrepreneuriale ne faisant que débuter, appelons-là plutôt une « transition ».

Alors, bilan d’une transition. Faisons un point là dessus et sur les 2 derniers mois qui sont, eux aussi, passés à la vitesse de la lumière.

Avril,

Passons rapidement sur avril. Je vous quittais sur une grande décision, celle de poser mes valises à Edinburgh. Il me restait encore un mois de cours et je trépignais d’impatience à l’idée de me lancer dans la suite de mes projets.

En même temps comment tu veux quitter ça 😍

C’est désormais chose faite, après presque 3 ans de reprise d’études diverses et variées, des adieux forcément déchirants à mes nouveaux amis du monde entier, à mes profs tous plus géniaux les uns que les autres et un certain nombre de pintes consommées (étonnant), nous voici donc fin avril à l’aube de ce que j’attends depuis maintenant un bon moment (voir plus)… ça y est, je me lance!

Le problème avec ce genre d’école c’est que les pots de départs c’est toutes les semaines...

Mai,

Pour bien commencer une nouvelle vie, m’est avis qu’il faut d’abord clore l’ancienne. C’est donc à Arran que je décide d’entériner cette transition, seule face à la mer. Minute introspection, et ça repart.

Arran hors saison c’est calme...

... et d’ailleurs je vais taire la moyenne d’âge de l’île à ce moment là.

De retour à Edinburgh me voici prête à me lancer à bras le corps dans cette vie d’entrepreneuse qui est devenue la mienne et mon mois de mai file en un clin d’œil, principalement à cause de 3 choses…

Première chose, je prends un abonnement à la bibliothèque et je me lance dans l’apprentissage d’un nouveau registre de vocabulaire anglais, celui qu’on n’apprend pas à l’école, celui de la bière et des spiritueux. Comme l’impression de recommencer au début et de ré-apprendre ce que je connais depuis plusieurs années maintenant, mais en français !

Deuxième chose, les Beers Without Beards! Ça y est, il est lancé ! Le club de dégustation de bière « women only » d’Edinburgh. Nous nous retrouvons pour la première fois le 23 mai dans un bar qui m’est cher, aka le bar en bas de chez moi, « le Steel Coulson ».  Il sera l’une de mes principales occupations à mon retour en Ecosse.

Et enfin troisième chose - qui a grandement conditionné le fait que je prolonge mon séjour Ecossais initialement - l’Edinburgh Craft Beer Festival ! 3 jours de Craft Beer Festival pour lequel j’ai eu l’occasion de participer comme volontaire, 3 jours de bières merveilleuses, de brasseurs de génie et enfin 3 jours de découvertes (on en reparlera), qui ont clôturés en beauté les 5 mois de ma parenthèse transition écossaise.

Work in progress

Alors maintenant, il est temps pour moi de l’affirmer et de tordre le cou à ce « syndrôme de l’imposteur ». C’est  en tant qu’entrepreneuse que je rentrerai en Ecosse en août et c’est le nouveau moi qui postera (j’espère plus régulièrement) sur ce Tumblr, qui d’ailleurs devrait probablement changer de forme durant l’été…

Nouveau mantra, avec une licorne en plus !

Ah, et d’ailleurs je vais peut-être vous le présenter ce nouveau moi :

Amélie, consultante freelance en marketing et communication dans le secteur de la bière et des spiritueux, spécialiste d’une clientèle dont on devrait entendre parler de plus en plus dans ce secteur, les femmes.

Et comme j’aime quand les choses sont un peu compliquées, j’ai décidé que j’exercerai mes activités à Edinburgh mais aussi à Paris !

Et parce qu’on ne s’en lasse pas... mesdames et messieurs l’Ecosse!

Crédit Photos : A. Tassin 

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Le cap des 3 mois

On dit que lorsque l’on s’installe l’étranger, on passe par 4 phases avant de s’adapter à son nouvel environnement ; il y a aussi 4 étapes à franchir lorsque l’on entreprend un changement de vie. Alors c’est vrai que quand on fait les 2 en même temps l’adaptation peut s’avérer compliquée.

Pour ma part, il aura fallu 3 mois pour que je commence à prendre ma place dans cette nouvelle vie et cette nouvelle ville.

Une fois n’est pas coutume, je vais délaisser mes sujets de prédilection pour parler plutôt de moi et revenir plus en détails sur ces phases d’adaptation qui sont en train de déboucher sur un total changement de plan.

La lune de miel : caractérisée chez moi par « OH MON DIEU J’ADOOORE L’ECOSSE! ».

Phase merveilleuse que j’ai traversée pendant la quasi-totalité du mois de janvier et qui m’a probablement aidée à traverser l’hiver écossais. Exemple : le mauvais temps et les jours courts = c’est tellement beau Edinburgh sous la neige et la nuit ça devient féérique.

Les plus : cette phase idyllique m’a permis de plonger avec enthousiasme dans cette nouvelle aventure et de faire un paquet de rencontres et de découvertes.

Observer Edinburgh depuis l’étage des bus, une de mes activités favorites...

La crise : caractérisée chez moi par le « Raaah… mais c’est quoi ce pays de ***** où l’on m’empêche de prendre rdv chez le médecin! (*) ». 

Phase difficile entamée fin janvier par la confrontation à la bureaucratie britannique, les difficultés à m’exprimer dans une langue qui n’est pas la mienne, le manque de luminosité et surtout le manque de ma vie parisienne.

Les plus : on ressort toujours plus fort et plus armés de ce genre de phase difficiles, encore une fois ça se confirme :)

Ajoute un pull et c’est moi en février.

L’adaptation : caractérisée chez moi par le « Naaan, mais en fait tout n’est pas si terrible ».

J’entame le mois de mars de façon plus sereine et ce n’est pas le « Beast from the east » (1, 2 ou 3) et les razzias des écossais sur le pain et le lait qui vont me décourager ! Je prends des habitudes, mon anglais s’améliore grandement, je me sens moins seule dans les soirées et je commence à me faire des amis.

Les plus : je profite de cette nouvelle énergie pour travailler de nouveaux projets (et adapter d’anciens), je rentre en phase d’incubation…

The Beast from the East #1, un peu de neige et tout le monde commence à stocker...

Après la neige les habitudes reprennent, sympa d’ailleurs ce sujet de cours ;)

La maturité : caractérisée chez moi par le « Je veux pas rentrer… ».

Avril, nous y voilà… le cap des 3 mois est passé et je me plais bien ici. Je vois les choses d’un œil neuf et j’ai envie d’intégrer mes projets à cette nouvelle vie et cette nouvelle ville.

Et si ce n’est que le début et qu’il reste encore pas mal de chose à régler au niveau logistique et professionnel, l’avenir semble cependant pas mal s’éclaircir.

Les jours rallongent en plus, c’est un signe !

Les plus comme les moins de cette nouvelle phase, je vais les découvrir dans les mois à venir avec entre autres, quelques thématiques déjà identifiées que je vais essayer de vous épargner… Attention spoiler !

L’installation : ou comment trouver un appartement et faire venir un chien au Royaume-Uni (je m’attends déjà à une bonne tranche de lol).

Monter une entreprise : France vs. Royaume-Uni ? (le tout sans oublier le Brexit !)

Dans cet horizon incertain une chose est sûre, on va continuer à parler Bière et Whisky et même de plus en plus…

On est pas bien là ? #jaimemonquartier

(*) : Ici pour aller chez le médecin, il faut être inscrit dans un cabinet de son quartier. Mais pour être inscrit, il faut trouver le bon médecin de sa zone, celui qui prend encore de nouveaux patients, celui qui accepte d’enregistrer les résidents de moins de 6 mois, le tout en jonglant avec les jours et heures dédiées aux inscriptions soit généralement en pleine semaine et en pleine journée…

Crédit Photo : A. Tassin

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Direction le Fife et son tout premier Whisky Festival !

Un peu de changement dans ma routine écossaise et ma découverte des meilleurs bars d’Edinburgh, ce week-end j’ai pris le train pour me rendre à Cupar dans le Fife, qui accueillait la toute première édition du « Fife Whisky Festival ».

Bye bye Edinburgh!

Organisé par Karen Somerville (Angels Shares Glass) et Justine Hazlehurst (Kask Whisky), ce festival regroupait une bonne vingtaine d’exposants, des plus connus (Arran, Springbank, Loch Lomond…) aux derniers nés de la scène du whisky (Eden Mill, Lindores Abbey…). Le tout en musique grâce à la participation du duo « The Coaltown Daisies », autrices et interprètes de la chanson officielle du World Whisky Day en 2017 (oui, ça existe !).

On devrait avoir un groupe dans tous les festivals

Pas mal de nouveautés pour moi qui suis plutôt habituée aux sélections à destination du public français - ça fait du bien de sortir un peu des sentiers battus - et une ambiance du tonnerre qu’on devait autant à la musique qu’à la décontraction du staff, des visiteurs et des exposants.

Je vous laisse décider qui était le plus cool...

Mais la meilleure partie est d’avoir pu contribuer à ce festival en tant que volontaire, ce qui m’a permis d’entrevoir une partie de l’envers du décor de cette toute première édition et surtout de rencontrer des passionnés de l’univers du whisky : ambassadeurs de marques, blogueurs ou tout simplement amateurs éclairés.

Notre mission : tout installer en seulement quelques heures

Alors si j’ai passé une partie de la journée à distribuer des bouteilles d’eau aux visiteurs (true story), j’ai quand même pu, comme les autres volontaires, profiter du festival et déguster quelques drams !

En pleine action (ou presque)

Mon top 3 de la journée :

Adelphi Selection - Glennalachie 10 ans : embouteillé à 64,7%, ça envoie !

That Boutique y Whisky - Blend #2 : découverte de leur gamme de blend et décidément j’adore leur boulot.

Le Doughnut à la crème de la pause dej : “sorry not sorry”, ça restera un temps fort de ma journée ;).

Impossible de choisir lequel est le meilleur

Une journée riche en découvertes donc, en échanges et en rencontres avec les différents exposants et les volontaires qui pour certains ont même partagé quelques pépites de leur stock perso (encore merci Whisky Rover ;)).

Et rendez-vous l’année prochaine Cupar !

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Whisky & Women

En février je l’avais annoncé, on va parler plutôt whisky et mieux encore : on va parler Whisky & Women.

Jusqu’ici rien de nouveau, je suis une femme, j’aime le whisky (et même les trucs méchamment tourbés), et je ne suis bien évidemment pas la seule !

Mais ce mois-ci j’ai eu l’occasion d’assister au tasting « Whisky & Women », organisé dans le cadre d’une œuvre de bienfaisance, l’ « Audacious Women Festival ».

Let’s start...

Comme son nom ne l’indique pas forcément, l’événement était mixte - enfin avec 4 mecs pour une vingtaine de participant•e•s, on était quand même plutôt majoritaires - mais il était en revanche animé par des femmes qui font, ou feront, l’industrie du whisky.

4 « kick ass women » qui nous ont parlé de Whisky (évidemment), de sexisme, et surtout de leur travail loin des stéréotypes genrés dont l’industrie est si souvent friande.

En maitresse de cérémonie, Justine Hazlehurst aka KaskWhisky, qui en plus d’organiser des tastings et des événements autour du whisky à Edinburgh (merci pour l’accueil btw) et d’écrire pour Malt Review, est également co-organisatrice du Fife Whisky Festival (on y reviendra).

Elle était ce soir là entourée par ses 3 passionnantes invitées :

⁃ Louise Mc Guane, fondatrice de The Chapel Gate Irish Whiskey, qui après avoir passé une quinzaine d’années dans de gros groupes de spiritueux a décidé de lancer sa propre marque pour redonner ses lettres de noblesse au whiskey irlandais. Et croyez-moi, c’est bien parti !

⁃ Heather Nelson, fondatrice et distillatrice de Toulvaddie Distillery. La distillerie encore en cours de construction sera la première distillerie officiellement lancée par une femme en Ecosse (quand je vous dis kick ass).

⁃ Lora Hemy, distillatrice en chef chez Atom Brands, que l’on connaît notamment pour leurs Gin (« Spit-Roasted Pineapple » tu resteras mon préféré 😍) et leur magnifique gamme d’embouteillage indépendant « That Boutique y Whisky », qui nous raconté comment elle avait préféré le whisky au parfum (oh yeah!).

Ca tombe bien, nous aussi ;)

Un line up taillé sur mesure pour l’occasion et un gros coup de cœur pour l’irlandais (le whiskey ;)) : J. J. Corry The Gael, un blend avec des notes d’agrumes et de menthol, légèrement épicé en fin de bouche, un régal !

En bref, une soirée inspirante et aussi, je l’avoue, un peu rassurante quand au même moment Johnny Walker sort à l’occasion du 8 mars une version au packaging « féminisée » de son célèbre Black Label, le Jane Walker, qui devrait selon eux, inviter les femmes à découvrir le monde intimidant du whisky...

Alors rassurez vous parce qu’en fait les femmes, elles sont déjà là et elles n’ont eu besoin ni d’une bouteille avec un nom féminin, ni d’un packaging rose ou à paillettes pour aimer ça.

Et à l’image de Justine, Lora, Louise ou Heather j’espère qu’elles seront de plus en plus nombreuses à faire vivre et à faire aimer le whisky !

Dream team

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Janvier : “back to school”, premières découvertes et Burns Supper.

Déjà plus d’un mois que j’ai posé mes valises à Edinburgh et plus particulièrement à Leith. Un mois passé à la vitesse de la lumière tant cette ville regorge de choses à voir, à faire et à goûter.

Plus sérieusement d’abord, ce mois de janvier était pour moi le mois du « back to school » - oui, encore - ma deuxième rentrée des classes en deux ans et cette fois ci pas seulement le weekend. Si je ne me lasse pas de mon trajet de bus quotidien à travers Leith et Edinburgh, j’avoue que c’est parfois un peu compliqué de se faire (again) au rythme scolaire, aux heures de cours et aux devoirs à faire…

Bon c’est surtout un considérable accélérateur pour atteindre l’objectif fixé en partant : un niveau fluent avant l’été. Et soyons honnête, je progresse même s’il y’a encore du boulot !

Parfaite illustration du temps écossais en attendant le bus... entre neige et soleil. 

Le trajet en bus à l’étage bien sûr, je suis une vraie môme !

Ensuite, ici le mois de janvier a ses règles. On commence l’année par le « Dryanuary » qui comme son nom l’indique, consiste à ne pas boire d’alcool pendant tout le mois de janvier pour se remettre des agapes de décembre ; ou par sa variante plus réjouissante le « Tryanuary » qui consiste à tester tout un tas de nouvelles bières pendant tout le mois de janvier.

Sans surprise j’ai opté pour le « Tryanuary » et commencé ma découverte des bars à bières d’Edinburgh et des brasseries écossaises.

Mon top trois de janvier :

⁃ Tryst Brewery : brasserie familiale située à Labert pas très loin de Stirling. Je suis tombée raide dingue de leur « Chocolate & Coconut Porter » au cask.

⁃ Campervan Brewery : brasserie de Leith (des voisins) qui a eu la bonne idée d’ouvrir une Tap Room où l’on peut déguster leur production du moment. Leurs Sour sont bien réussies la « Neon Blitz » en tête, et « The Hoppy Botanist » leur Rhubarb crumble & custard pale ale est à essayer absolument !

⁃ Hanging Bat Brewery : parce que le Hanging Bat n’est pas seulement l’un des meilleurs bar à bières craft d’Edinburgh (de mon humble avis), c’est aussi une micro-brasserie qui sort des merveilles que j’ai pu déguster lors de leur dernier Tap Take Over, dont une excellente Barley Wine la « Heavy Matter ».

Grosse soirée de boulot au Hanging Bat, c’est important le Tryanuary.

Ils savent recevoir chez Campervan.

Une petite dernière en prime car je vais avoir l’occasion de garder un oeil dessus… (au sens propre et au figuré !)

⁃ Steel Coulson Brewery : leur production jusqu’ici brassée chez Dawkins à Bristol, va être rapatriée d’ici la fin du mois de février dans leur brewpub de Leith, qui se trouve être le bar installé au rez-de-chaussée de mon immeuble. Hummm, ça va sentir la levure et le houblon dans la cage d’escalier… leur « #6 IPA » est super équilibrée, j’ai hâte de découvrir la suite.

Enfin pour finir le mois de janvier en beauté, les Ecossais ont une tradition que j’ai eu l’occasion de tester pour la première fois - et certainement pas la dernière - le Burns Supper. Dîner en hommage au poète écossais Robert Burns, où l’on déclame ses poèmes et notamment le célèbre « Adress to a Haggis », en mangeant le « Haggis, neeps and tatties » plat national à base d’abats de mouton, le tout arrosé d’une dose considérable de whisky. Pas très Dryanuary tout ça …

Les supermarchés en janvier en Écosse... On rigole pas avec le haggis.

Mmmm, rien que ce plat vous fait aimer l’Ecosse... je promet que c’est meilleur que ça en a l’air.

Janvier en Ecosse c’est pas vraiment le mois le plus triste de l’année, ok il fait froid et il y a de la neige mais les écossais ont de la ressource pour survivre à ce début d’année ;)

Le mois de février a maintenant commencé et il se présente plutôt bien. Il devrait d’ailleurs, selon mon programme, être plutôt placé sous le signe du whisky…

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Lindores Abbey Distillery, la petite dernière des Lowlands

Ouverte depuis quelques mois seulement, les premières distillations ont débutées au mois de décembre 2017

Ça sent le neuf par ici ;)

Le Fife sous la neige... et un peu plus loin après la rivière, le début des Highlands. À quoi ça tient une appellation whisky...

Les ruines de l’abbaye sur lesquelles a été construite la distillerie. C’est ici que l’on a retrouvé les premières traces écrites faisant référence au scotch whisky.

Qui dit nouvelle distillerie, dit warehouse en devenir... ca fait un peu vide!

Maintenant rendez-vous dans 3 ans pour goûter!

Special thanks to Justine (@kaskwhisky) for the Fife tour :)

Credit photo: Amélie Tassin

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First step!

Bon, cette fois-ci, on va rentrer dans le dur… 2018 commence pour moi par une étape essentielle de mon aventure entrepreneuriale, let’s go to Scotland! Première pierre à la construction de mon projet, je débute cette année par 4 mois à Edinburgh afin de perfectionner mon niveau de whisky d’anglais. Aaaahh… l’Ecosse en hiver !

Ca va, il fait beau …

Naaan il fait pas froid et sombre, c’est juste la fin de journée… (What?! Il est seulement 14h ?!) C’est donc à Leith que je pose mes valises. Et si c’est dans ce quartier que, selon mon logeur, se situe l’action de Trainspotting… on me dit aussi que c’est devenu ces dernières années le nouveau quartier branché d’Edinburgh, plus peuplé par des barbus en chemise à carreaux que par Renton et ses potes. J’ai posé quelques repères dans le quartier que je vais m’empresser d’aller visiter... je devrais pas être perdue !

Ces 4 prochains mois s’annoncent donc studieux (bien entendu !) mais aussi riche en découvertes et en retrouvailles. 

Les critiques disent que lorsqu’on a vu une distillerie on les a toutes vues… Je pense que je vais profiter de ces quelques mois pour vérifier tout ça !

Travail studieux, mise en situation

Ah et puis tiens il paraît qu’on brasse ici ?

En voilà une belle carte routière !

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Whisky Club

Il y a quelques jours, j’ai eu la chance de participer à la première édition d’un nouveau whisky club à Paris (don’t be jealous ;)).

Lancé par l’illustre Christine Lambert (Slate, Whisky Mag), ce club a la particularité d’être composé uniquement de femmes et l’ambition de proposer une vision du whisky à l’image de ses participantes, à savoir, fun et détendue.

Pour la première édition c’est le passionnant (et passionné) Nicolas Julhès qui nous a accueilli dans un lieu magique, la Distillerie de Paris.

So proud (Thanks Christine Lambert pour la photo).

Quelques photos pour l’ambiance et surtout mon Top 3 parmi la sélection proposée sur le thème « Leçon de dégustation » :

Green Spot : l’irlandais, frais et élégant,

Eagle Rare : ou comment découvrir ce qu’est réellement un bourbon - sec et épicé,

Black Label : back to basics, hyper équilibré. Finalement, c’est sympa le Johnnie Walker !

En espérant que cette première édition du whisky club “Women Only” soit suivie de beaucoup d’autres et surtout qu’on lui trouve un nom rapidement ;).

Line up de la soirée, miam.

Oui, on a été TRÈS bien reçues.

Blue, chien de distillerie le plus accueillant du monde.

Fin de soirée, on range les fûts.

(Photos A. Tassin)

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Here We Are!

Aujourd’hui, je me lance ! Après une dizaine d’années dans le secteur de la bière craft, une première expérience de création d’entreprise et une passion pour les spiritueux qui ne me lâche pas, je me décide enfin à monter ma boîte et à partager avec vous mon parcours, mes découvertes, ce qui me fait vibrer mais aussi ce qui m’agace ;)

Ici commence ma nouvelle vie d’entrepreneuse (oui, au féminin).

Alors Bla bla bla whisky… parce que tout va quand même beaucoup tourner autour de ça...

Bla Bla bières… parce que 10 ans ça laisse des traces…

Bla Bla… parce qu’on parlera aussi de voyages, d’imprévus, de bonnes surprises… autrement dit de mes aventures au pays du whisky, de la bière et de l’entrepreneuriat.

En bref, de beaux produits, de belles rencontres, des passionné•e•s, des bons plans et surtout des échanges avec toutes celles et tous ceux à qui ce Tumblr parlera (ou pas !)

Stay tuned...