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Boom bap, bons mots et scaling de back-end par Daz
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alvdaz · 5 years ago
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Sons of Gravity: Protocole Soleil
Episode 7.
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Note: ça fait 3 ans que je n’ai plus posté sur Elite:Dangerous. J’ai repris le jeu il y a quelques mois et, depuis, je me disais que j’aimerais bien reprendre le récit et qu’il me semblait en plus que j’avais écrit sur le Protocole Soleil que vous allez découvrir dans ces pages. J’ai retourné mon NAS hier et ai retrouvé cette chronique dans les brouillons de 2018. Je vous la livre telle quelle, tout juste agrémentée de quelques éléments arrivés depuis.
Si l’Humanité (les gens, pas le journal) a survécu à toutes les vicissitudes que la Nature a posé sur son chemin, c’est parce qu’elle est équipée en standard de deux features que le reste du monde animal nous envie: la lâcheté et la rancune. La première nous permet de fuir une confrontation quand on sent qu’on ne va pas la gagner plutôt que de rester pour l’honneur et se faire déglinguer. La seconde, la rancune, est directement liée à la première, c’est elle qui nous permet d’aller chercher des amis disponibles pour revenir à plusieurs et faire pencher la victoire du côté du nombre. C’est la combinaison de ces deux traits permettant un mix habile entre la pondération des chances et l’ajustement des ressources en conséquence qui a permis à l’Homme de dominer les autres espèces et de maîtriser son habitat (le lieu pas le magasin).
Ca a fonctionné sur Terre, il n’y a donc aucune raison que ça ne fonctionne pas dans l’Espace (l’endroit pas la voiture).
C’est ce à quoi je pensais quand j’ai rejoint mes compères, disciples de l’école de pensée sectorielle (cf Episode 6) du côté de QUINCE pour faire du bif en empilant les missions de combat. Mon Vulture spécialement outfitté pour l’occasion m’avait en effet été livré après 1h45 d’attente à Millerport (moyennant 800K cr en contrepartie, hein, l’Espace est infini mais le business aussi).
Quand je suis arrivé, mes partenaires étaient déjà en train de se la donner sévère, je saute dans mon Vulture, chope des missions en cyclant les différents modes de jeu (classic shit) puis demande l’autorisation de décoller au Flight Control.
A peine sorti de Millerport, un coup d’oeil sur le panneau de gauche pour voir les points d’intérêt du système, je remarque 5 zones de conflit (CZ). Je demande à la team dans lequel ils sont actuellement. Je reçois 3 réponses différentes. Je soupire en levant les yeux au ciel. Ca part bien tout ça.
Deux CZ sont TRES proches, j’en target une et active le Supercruise.
Je rappelle le but: empiler les missions demandant d’abattre 16, 32, 48 voire 96 chasseurs ennemis de la manière la plus rapide possible. Du coup la distribution des rôles est primordiale. Il faut à la fois des chasseurs rapides et agiles comme des chèvres des montagnes et des trucs un peu plus lourds avec des gros flingues pour maxer les DPS (Damage per Second) et finir les targets vite. Voila pour la théorie. Parce que dans la pratique, le choix du vaisseau c’est comme celui du perso dans Street Fighter: tout le monde veut jouer Ken et bourrer les shoryu à relevée comme des porcs.
Du coup laissez-moi vous présenter les sauvageons qui ont composé mon escouade pendant toute la période QUINCE:
Caféine: pilote un Fer de Lance rutilant, surnommé “Abu-Cafou Al-Morroco” ou simplement “Le Marocain” à cause de sa propension assez élevée à piloter comme le plus blédard des blédards (en gros, si ton bouclier chauffe alors que personne ne te tire dessus, c’est que Caféine t’as pris pour un Landing Pad temporaire)
Lâm: pilote également un Fer de Lance, surnommé “le truffier Vietnamien”: c’est lui qui indique les targets à abattre. Il a le don de toujours trouver une cible assez proche qui a perdu ses boucliers et se fait allumer par les IA alliées, nous permettant de vite gratter un kill avant de passer à la suivante
Raggal: pilote un Python jaune, surnommé “gentleman farmer” rapport à sa connexion 33K et à son habitude de se lever à 4h du zbar, Raggal est également appelé “Vega Missyl” parce qu’avec son Python qui se traine le boule, il lache des missiles dès qu’un target essaie de prendre la tangente. Si tu poursuis une cible et que des explosions agrémentent ton combat c’est que Raggal est trop loin pour lui tirer dessus au laser.
Un Python, deux Fer de Lance et un Vulture, voici donc la recette gagnante pour une Wing de qualité(r). Mais comme je l’expliquais dans l’épisode précédent, l’update 2.3 proche a drainé nouveaux pilotes mais aussi des vieux briscards qui se sont rappelé qu’ils avaient le jeu:
Edwood: pilote un Asp Explorer, surnommé “Bernardo” parce que sa femme + l’enfant en bas âge qu’il a looté l’empêchent d’utiliser le chat vocal avec nous.
Silphi: pilote un Asp, a décidé de se taper un trip à 20000 aL pour faire du transport de passager avant de comprendre que 2 heures à QUINCE lui aurait permis de se faire plus de thunes. Se persuade depuis de ne pas purger ses cabines passager dans l’espace pour nous rejoindre.
Frouny: pilote un Keelback avec un fighter embarqué dans la soute, s’est dit que ça ferait l’affaire dans une Combat Zone High Intensity. A découvert à ses frais qu’en fait, non, pas du tout. Un Keelback dans une CZ, c’est comme vouloir participer au Daytona 500 en Kangoo: techniquement c’est possible, mais personne ne fait ça. Personne.
Citons aussi, Tanuki et son Viper, Chowyn et son Cobra Mk3 et Mercuro Khrom et son Python, des membres du forum (RIP) de Qualiter qui se joignent à nous assez régulièrement pour empiler les kills.
En combat, c’est connu, on a pas trop le temps de parler. Alors pour se coordonner au maximum pour le truc le plus important (la fuite), on a mis au point le “Protocole Soleil”.
Dès que trop d’ennemis nous tombaient dessus dans une zone de combat, on gueulait “PROTOCOLE SOLEIL” dans la radio pour faire comprendre qu’il était temps de se carapater. Mais pour partir dans la même direction dans un environnement où l’on peut virtuellement partir dans absolument toutes les directions, on s’était au préalable fixé sur une direction commune facile à trouver même avec 3 chasseurs au derche: l’étoile du système.
“Quand ça devient chaud, on lâche tout et on se casse en direction de l’étoile”
D’où le “Protocole Soleil”.
Hop ! Energie max sur les moteurs et les boucliers et boost en direction de l’étoile pour semer les ennemis qui abandonnent généralement la poursuite après 5 ou 6 km. Une fois hors de portée de leurs scanners, on prend le temps de recharger les boucliers avant de repartir au contact. Tactique de pleutre, certes, mais si je suis là pour en parler, c’est que ça marche.
Des heures passées à empiler les missions du côté de QUINCE ont permis à la troupe de se constituer un joli pécule avant que FDEV ne se décide à patcher l’exploit et ne contraigne les joueurs à trouver un autre moyen de zoulouter le jeu. Je pensais qu’après les  Robigo Runs et les kills à Quince, le prochain exploit serait dans le même ton, avec un empilage de missions x ou y en alternant les modes de jeu (solo, privé, open) et là le Destin a mis BORANN dans notre viseur…
                                                                                                                              Ca vous a plu ? Il y en a encore
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alvdaz · 5 years ago
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Comme en 2010.
(Attention, post à double fond)
Je pourrais commencer ce billet par l’intro préférée des blogueurs circa 2010: 
“OHLALALA JE POSTE PAS ASSEZ SOUVENT JE MESCUZE T_T”
Mais je le ferais pas pour une raison simple: je passe ma vie sur Twitter, Instagram et Twitch. Donc en fait, je poste tout le temps. 
Sur le premier, je réagis à chaud et fais donc profiter l’univers de mes hot takes savoureuses au coeur toujours moelleux sous une couche croustillante et épicée.
Sur le second, je ne poste rien pendant 3 semaines puis mitraille 24 stories en 18 heures parce que j’ai décidé de changer une barrette de RAM dans ma config. 
Sur le troisème enfin, je débute en streamant des jeux auxquels personne ne joue et finis par discuter pendant 3 heures avec le chat.
Et là je réalise que finalement ce qui ressemble le plus à un blog à l’ancienne, bah c’est Twitch. Comme sur un blog, on lance une session à l’arrache et, comme sur un blog aux grandes heures de la blogo, elle n’est qu’un prétexte pour échanger avec les viewers, comme on répondait aux lecteurs dans les commentaires à l’époque. Incroyable épiphanie que je n’avais point vu venir quand le stream est arrivé et qu’il a été immédiatement préempté par des PGM de Call Of, des fans de Funko Pop, de WoW et du Seigneur des Anneaux.
Je trouvais ça pété, et ça a pas bougé, c’est toujours nul. Mais y a des côtés sympa quand même, exactement comme les blogs à l’époque. C’est fou ça.
Voila, fin de l’intro, passons au vif du sujet :
LES SKATES ELECTRIQUES 
(comme un post sur deux depuis 2 ans)
Comme je l’avais évoqué il y a 1 an dans mon billet bilan après 1 an de skate électrique:
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J’ai passé les 2000 km sur mon Inboard M1 et je suis désormais en mesure de dresser un bilan totalement objectif de mon expérience:
POUR:
Planche stylée
Style planché
Sensations fun
CONTRE:
Autonomie très bof
Propulsion relou avec le temps (usure des roulements des moteurs)
INBOARD A FAIT FAILLITE, MDR
Et donc, comme je le mentionnais dans le post, quand s’est posée la question du renouvellement du matériel, avec Inboard et Boosted au tapis, je me suis tourné vers ces sociétés chinoises qui trustent désormais le marché avec des produits relativement fiables. Mon choix s’est porté sur la Exway Flex, je vous partage la vidéo très complète de ce jeune youtubeur français qui compense son absence totale de charisme par une rigueur et un professionnalisme de bon aloi, merci à lui:
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J’ai donc pris la Flex parce qu’en dépit de son nom ridicule, elle comporte tout ce qui doit être dans un skate en 2020:
Une autonomie sympa (32 km annoncés, mdr, pour moi ça sera plutôt autour de 20 (ce qui est déjà très bien))
Des performances intéressantes (vitesse max: 40 km/h, c’est validé pour moi)
Une app pour smartphone complète et évolutive (c’est le cas ici)
Des paramètres customisables pour se faire une planche aux petits oignons (absolument TOUT est modifiable, de la courbe d’accélération à celle du freinage, y a même un régulateur de vitesse bordel)
Un rapport qualité/prix intéressant
Si vous cherchez une planche, prenez en compte ces critères au moment de faire votre choix en gardant en tête qu’il en faut au moins 3 dans le produit ciblé pour faire un achat malin.
Mais tout ça ne sont que des évolutions naturellement attendues dans un produit qui sort 3 ou 4 ans après le précédent. Le *VRAI* changement pour moi, c’est surtout la passage d’une transmission par hub motor (moteurs dans les roues arrières) à une transmission par “belt drive” c’est à dire par courroie, je détaillais les pros et cons dans le post initial il y a (déjà) deux ans. Allez, pour les plus flemmards, je reposte l’explication :
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J’avais donc privilégié les hubs il y a 2 ans pour une raison simple: en plus de l’absence totale de maintenance (j’avais été échaudé par la gestion de la tension des courroies et autres sucreries), ces moteurs disposaient d’une roue libre qui permettait théoriquement de skater “en manuel” en cas de problème électrique. Deux ans après, je vous le dis tout de go:
C’est de la couille en barre.
Oui, les hubs ont moins de friction, mais jamais de la vie vous pourrez utiliser la board comme une planche classique en cas de panne: elle pèse 6 kilos et la roue n’est pas si libre que ça, donc oubliez totalement. Ca ne sert qu’à éviter de la porter en cas de panne de batterie et quand ça m’est arrivé, je shootais dedans pour la faire avancer, je n’étais pas dessus. Pour la maintenance par contre, c’était totalement vrai. En 2 ans d’utilisation, je n’ai jamais eu à intervenir sur les moteurs en bricolant après des sorties. Tout est encapsulé et scellé dans la roue, impossible d’y toucher. Du coup en cas de problème, bah faut changer tous les moteurs directement. Zéro maintenance 🙃 
Subséquement, en cas de problème encore plus problématique, comme, au hasard, la faillite du constructeur, vous vous retrouvez avec une planche impossible à entretenir. 
Côté consommables, sur un skate électrique, si toutes les pièces mécaniques sont à considérer comme devant être remplacées un jour ou l’autre, il y a des pièces d’usure que vous êtes CERTAINS de devoir remplacer régulièrement:
Les roues
Les roulements
Les gommes (aka “bushings”)
Les courroies (propulsion par belt-drive uniquement)
Et là avec des moteurs hubs on se retrouve bloqué puisque si le train avant est totalement maintenable avec les pièces du marché, le changement des “pneus” qui entourent le moteur implique de repasser là encore par le constructeur. Et s’il fait faillite... C’est d’ailleurs un pressentiment que j’avais évoqué dès la réception de la planche en 2018: 
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✨DAZTRADAMUS✨
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Vous avez compris, quoi, et c’est une des plus grandes leçons que je tire de cette expérience: même pour ce qui relève de l’usure normale et non d’un problème technique, les planches en moteur hubs sont vouées à ne plus être utilisables si l’entreprise qui les a créés dépose le bilan 
 Alors bien sûr, il reste des stocks à droite à gauche et eBay est une solution, mais c’est un palliatif. Si vous avez claqué 1300 balles dans un produit que vous pensiez pouvoir utiliser pendant 5 ans, repensez à votre investissement. 
Tous ces éléments et la démystification de la maintenance des courroies qui est passé de:
“Waa c’est chaud, faut gérer la tension de la courroie et tout”
à
“Ah mais c’est juste un écrou à resserrer en fait ??” 
... ont fait que je me suis décidé à tenter l’aventure belt-drive. Je pourrai donc changer toutes les roues, les roulements, les gommes et les courroies sans forcément passer par le constructeur, ce qui est rassurant. Oui, si le moteur ou la batterie claquent, il faudra voir avec Exway, mais dans le pire des cas, comme tout est exposé et accessible, je serai libre de dégager les trucs propriétaires et de me tourner vers la scène DIY du skate électrique qui est très active. 
OK MAIS ALORS, CONCRETEMENT, CA DONNE QUOI ? 
J’en suis à 70 km parcourus en 5 jours alors c’est un peu tôt pour se prononcer mais pour l’instant je peux déjà donner mon sentiment :
CONFORT: Le jour et la nuit. La planche est flexible et non rigide, ce qui atténue pas mal les vibrations, mais en plus les roues, plus grosses (85 mm au lieu de 80), sont de vraies roues, la couche d’uréthane est donc plus épaisse que sur le Inboard et ça se ressent dès le franchissement du premier trottoir. Au lieu du “TAC” habituel auquel je m’attendais et qui donne l’impression qu’on casse un truc, j’ai été accueilli par un bruit étouffé assez discret. Pour le reste j’ai l’impression de rider dans un bol de chamallows et c’est très agréable. 
BRUIT: Je savais que les propulsions par courroie étaient de base plus bruyantes. En poussant la board à fond j’ai compris pourquoi Exway a baptisé son système “Riot Kit”. Autant ça ne s’entend pas trop jusqu’à 20 km/h, autant dès qu’on passe cette barre, l’accélération franche est accompagnée d’un hurlement bestial qui donne l’impression de chevaucher des gros chats sous psychotropes. C’est cool parce que le bruit va avec la vitesse: on fait du bordel, mais on passe vite. A voir si ça reste comme ça à l’usage ou si le bruit va se faire plus présent même à basse vitesse.
PERFORMANCES: ça va vite, ça accélère fort et le ride est totalement paramétrable, pour moi c’est un grand oui.
AUTONOMIE: LE point qui change tout pour moi. Inboard avait fait le choix des petites batteries interchangeables, ça restait discret et il suffisait d’acheter des batteries supplémentaires (199 USD pièce) pour doubler ou tripler l’autonomie. J’ai acheté 3 batteries. Aujourd’hui, il ne m’en reste qu’une seule utilisable. Exway a collé une grosse batterie direct, c’est moins scred, mais en une charge je fais plus de 20 km, ce qui me permet de faire des bails Maisons-Alfort/Paris sans passer par la case métro/RER et c’est très plaisant.
MAINTENANCE: là aussi c’est un peu tôt pour se prononcer mais en 70 km je sais déjà que je vais bricoler bien plus qu’avec le Inboard. Les courroies vont prendre cher (elles ramassent tous les petits cailloux et gravillons), un check-up régulier pour déloger les débris coincés dans la courroie ou les poulies est donc indispensable pour éviter l’usure prématurée. Les éléments étant fixés sous la planche et non dedans, la garde au sol est plus basse et logiquement, les boitiers ont déjà pris des coups. Après 70 km le carter de protection des courroies fait déjà la gueule (j’illustre avec un extrait de la vidéo pour vous donner une idée, j’ai la flemme de photographier ma planche), je sens que ça va demander pas mal de “petits” changements à coup de pièces détachées à 15-20 EUR.
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Mais bon, j’ai payé la planche, shipping inclus 680 EUR. C’est deux fois moins cher que le prix de la Inboard, sans même prendre en compte les batteries supplémentaires. Même en dépensant dans des pièces d’usure plus fréquemment (j’ai déjà commandé des courroies supplémentaires), ça devrait rester plus rentable.
Rendez-vous dans 6 mois pour un premier débrief. En attendant, si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser en commentaire, ça rappellera 2010 🙉 
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alvdaz · 5 years ago
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Eloge Funèbre.
Comme vous le savez, je me suis intéressé réellement au marché des longboards électriques à l’été 2018, quand j’ai reçu mon Inboard M1.
Jusque là, je le regardais de très loin mais j’étais suffisamment informé pour savoir que *LA* marque de référence, c’était Boosted Boards. Cette marque qui s’est énormément appuyée sur le vlogger Casey Neistat pour faire sa comm proposait en effet des longboards réputés comme les meilleurs du secteur…
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… Mais à des prix complètement hallucinants pour le moi de l’époque. La capture ci-dessus vous montre le prix de la Stealth en dollars sur le site de Boosted. Le prix des revendeurs français pour le même produit était fixé autour des 2000 EUR. 2000 euros pour une planche à roulettes qui a une chance sur deux de tuer son propriétaire en plus. Merci mais non merci. J’ai donc cherché des alternatives.
Mais soyons honnêtes, même si j’aime vraiment beaucoup mon M1 et ses moteurs discrets, comme vous le savez si vous avez lu les 215 billets précédents, il y a fort à parier que si Boosted avait vendu ses produits autour des 1000 EUR, je serais à l’heure actuelle un boostedos convaincu. Si j’évoque la marque aujourd’hui, ce n’est pas parce que j’envisage de sauter le pas mais parce que nous avons appris la semaine dernière qu’elle licenciait la majeure partie de ses effectifs. Si le mot “faillite” et “fin d’activité” n’a pas été écrit par son CEO Jeff Russakow dans son message, il n’empêche que le futur de la société semble compromis.
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“Nous laissons partir le staff” 
Et après on se demande d’où vient la novlangue des députés LREM, tiens.
En 2019 Boosted s’était lancé sur le marché des trottinettes électriques avec la Boosted Rev. On connaissait le soin apporté par Boosted à ses produits, mais l’annonce a un  peu surpris votre serviteur comme le prouve ce tweet de l’époque :
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Et c’est normal:
“Pourquoi diable se lancer dans ce nouveau business alors que tant reste à faire pour assurer à Boosted une diffusion à l’international de ses produits existants ?”
Se demandaient à raison les amateurs du secteur.
Car oui, malgré le site en français, la marque n’était -toujours- pas établie en propre en Europe et en Asie. D’où les tarifs déjà salés qui passaient en overdrive chez nous.  C’est d’ailleurs pour CETTE raison que les marques chinoises ont eu un boulevard partout où elles se sont pointées : elles répondaient à une demande que Boosted ne pouvait pas satisfaire de toute façon. Et elles le faisaient moins cher, ce qui n’est pas rien, on est d’accord.
Bref, ce revirement sur le marché de la trottinette étonnait d’autant plus qu’il suivait celui initié par Inboard à la fin de l’été 2018:
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Le fait d’avoir vu Inboard se déclarer en faillite en fin 2019 :
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… avant même d’avoir pu sortir sa fameuse trottinette me rendait TRES curieux quant aux moves de Boosted sur ce secteur. A l’époque j’avais pris le truc avec détachement parce que j’avais pensé à un gambit pour tenter de retourner le marché par une marque qui n’avait jamais vraiment pu atteindre la place qu’elle pensait mériter. 
Voir Boosted partir de la même manière alors qu’elle était réellement la marque de référence de l’industrie ça a un peu changé ma vision des choses. Premier enseignement à en tirer:
Quand une marque de skates électriques se lance dans les trottinettes, ça pue.
Mais pourquoi ? Parce que nous parlons ici de startup tech, des boites fondées sur une idée et placées sous stéroïdes financiers pour grandir vite et investir rapidement (voire créer) un marché. On connaît tous désormais le principe des levées de fonds et de capitalisation exponentielle, c’est même devenu un signe de bonne santé économique pour les dirigeants des pays les plus riches du monde, quoique l’on puisse en penser. Au crédit (hoho) de cette méthode, on peut en effet reconnaître qu’elle permet de réduire drastiquement le time to market, soit le délai de commercialisation du produit. Une idée ayant germé dans l’esprit d’une personne brillante mais sans le sou a des chances de rester au statut d’idée pendant longtemps. Je le reconnais volontiers: c’est tout à fait vrai. Les fonds d’investissement permettent donc de concrétiser cette super idée assez rapidement. Mais le revers de la médaille, c’est que l’argent gratuit, ça n’existe pas encore. Et les fonds d’investissement qui prêtent, à un moment, ils viennent récupérer leur oseille. Et généralement, comme dans tout système mafieux qui se respecte, la somme en sortie est bien supérieure à celle prêtée en amont. Ce qui permet de préciser un peu ce terme galvaudé de “fonds d’investissement”. Perso je pense qu’on les appelle comme ça parce qu’ils fondent sur les jeunes naïfs tels des rapaces . Oui, jeune idéaliste, ton idée est géniale et oui, elle les intéresse. Mais uniquement pour les profits qu’ils peuvent  en tirer. Si les gens pariaient leur argent pour des idées géniales mais à profit nul, on roulerait tous avec des moteurs à eau depuis belle lurette.
Si vous avez regardé Silicon Valley, la série de HBO qui, en 6 saisons, est passé de “parodie hilarante” à “documentaire réaliste et glaçant” sur les pratiques en cours au pays de la tech, vous n’êtes pas étrangers à ce monde de squales. Donc ce mouv de Boosted de partir sur les trottinettes électriques a tout de la décision prise pour:
Rassurer les actionnaires
Attirer de nouveaux capitaux pour…
…garantir leurs dividendes aux premiers actionnaires
Quand ça marche correctement, on appelle ça l’économie de marché. Quand ça commence à partir en sucette, on appelle ça une pyramide de Ponzi.
Je n’ai évidemment rien contre le capitalisme quand il est exécuté de manière saine et que tout le monde y trouve à peu près son compte. En revanche, je suis à chaque fois mal à l’aise quand je vois les actionnaires mettre une telle pression sur une entreprise qu’ils la contraignent à bousiller son marché et dénaturer sa propre identité simplement pour viser un pactole à très court terme. Ça me fait penser à la politique de la terre brûlée et à un bon vieux “'après moi, le déluge” parfaitement égoïste et totalement irresponsable et chez nous, les Hamon 6, ça passe moyen. 
Du coup on se retrouve là, avec deux des boites ayant le plus innové sur un marché toujours en expansion tuées par la main même qui les a lancé dans le business au départ. C’est limite Shakespearien comme destin quand on y pense. Mais surtout ça laisse ce marché à la merci d’entreprises chinoises qui, elles, peuvent s’appuyer sur une législation favorable, une main d’oeuvre bon marché et une absence totale de service client et de recours légaux possibles. Et qu’on ne se trompe pas, il sera difficile, voire impossible pour une boite occidentale de reconquérir ce marché une fois celui-ci laissé aux seules entreprises chinoises. Personne ne pourra s’aligner sur une boite comme Exway qui propose sa version *améliorée* d’une Boosted Board à un prix jamais ultra agressif:
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Les cyniques me diront que c’est comme ça que fonctionne le monde.
Mouaif.
Ceci n’est évidemment pas un pamphlet contre la Chine, si ça se trouve une boîte comme Exway possède un sens du service et une vraie passion pour le milieu du e-boarding, hein, en tout cas ils sont clairement parmi les moins pires à opérer depuis l’Empire du Milieu. 
Perso j’ai envie de croire qu’il existe encore de la place pour des boites pour qui le produit phare n’est pas devenu l’action en bourse mais bien l’idée qu’ils ont eu au tout début. Des boites qui croissent de manière organique et qui n’ont pas en tête un pivot plan B au cas où la croissance ne suivrait pas les courbes validées par les actionnaires après la 4e levée de fonds chiffrées en dizaines de millions de dollars. Des boîtes qui comprennent et acceptent l’injection de capital mais à des niveaux cohérents pour consolider le plan de croissance réaliste, pas pour les transformer en poulet aux hormones devenus tellement gros tellement vite qu’ils sont incapables de se tenir sur leurs pattes.
Dans ce business, je ne vois qu’une seule boite qui fonctionne comme ça, parfois à regret quand je constate que leurs produits sont hors de portée de ma bourse, c’est Future Motion avec le One Wheel.
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Déconnez pas les gars, vous êtes les derniers des Mohicans désormais.
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alvdaz · 5 years ago
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Star Citizen: alors cette 3.8 ?
Ah chakal, c'est compliqué.
Note de l’auteur: Ouais ouais ouais, je sais, on ne parle que de ce jeu ici, ça devient insupportable mais filez-moi 1800 balles et on reparle carte graphique, c’est promis.
Plus d'un mois s'est écoulé depuis le dernier billet sur cette entreprise évoluant aux frontières de la morale qu'est Star Citizen. Si vous n'avez pas lu, c'est dommage, déjà, mais sachez que j'étais resté sur une note optimiste en rappelant qu'il fallait acheter le jeu pour ce qu'il proposait actuellement plutôt que sur les promesses toujours plus folles de CIG et de la communauté acquise à la cause de Chris Roberts. Et de mon point de vue, le contenu actuel permettait déjà de s'amuser tranquille.
La version 3.8 a été livrée autour de Noël, j'ai pu m'y adonner en rentrant des fêtes et boy, oh boy, quel carnage cela fût. 
Mais avant de deep-dive dans ce bourbier, rappelons tout de même le contenu de cette mise à jour majeure.
Si la nouvelle planète Microtech a bien été livrée, avec son accident de terraformation qui fait cohabiter 2 biomes distincts (une grosse partie glaciale et des spots de Nouveau-Brunswick avec des sapins et de la lavande), rappelons que le but fondamental de la 3.8 était aussi (surtout ?) de livrer des évolutions techniques.
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Illusions de grandeur
La plus importante semble être le Server-Side Object Container Streaming ou SSOCS, ou SOCS. Pour expliciter un peu ce bazar, disons que CIG était arrivé au bout de ce qu'ils pouvaient faire avec le moteur du jeu. Rappelons que ce jeu à des ambitions gigantesques mais aussi des proportions délirantes. Les vaisseaux les plus gros sont de véritables immeubles de plusieurs étages avec la masse de contenu que cela induit alors imaginez un immeuble de 6 étages qui file à travers l'espace à 1000 km/s en croisant sur son chemin d'autres immeubles tout aussi gros et des planètes sur lesquelles se trouvent des bases et des villes, toutes fourmillant d'activité et de joueurs en goguette. Vous avez l'image ? Bon. Maintenant, imaginez que pour faire vivre tout ça, votre jeu idéal, l'oeuvre de votre vie, un jeu si ambitieux qu'aucun gros studio n'a pris le risque de le commercialiser, vous décidiez de vous appuyer sur un moteur du commerce pas du tout révolutionnaire. En l'occurence ici, il s'agit du CryEngine de Crytek, un moteur reconnu, certes, qui marche bien, yes, mais avec un sens de l'échelle BIEN MOINS large que votre vision prophétique révolutionnaire.
Vous imaginez la mongolerie du mouv ? Bah c'est exactement ce que CIG a fait. Et en choisissant un moteur de FPS et une aire de jeu gigantesque libérée volontairement de temps de chargement "visibles", que se passe t-il quand côté technique ça bouge pas mais que de votre côté vous continuez à empiler les features comme jaja ? Que se passe t-il, je vous le demande ? Beh ouais à un moment, ça bloque.
Je leur jette pas la pierre, on fait tous des choix éclatés parfois et je pense que pour capitaliser sur l'effet de surprise de l'annonce initiale de Star Citizen, Roberts a dû vouloir rapidement donner un truc à voir pour prouver sa bonne foi. Là encore le contraste avec d'autres devs de jeu à peu près similaires est saisissant. Là où Frontier developpe depuis longtemps son moteur maison et l'a fait évoluer pour qu'il soit adapté à la vision qu'avait David Braben de Elite:Dangerous, CIG a fait l'inverse. Un moteur de FPS pour montrer toutes les interactions à l'échelle du joueur (wow effect garanti quand on observe la cinématique d'ouverture de porte d'un Aurora) et pour la suite, on verra plus tard.
Aujourd'hui, on a atteint le "plus tard" en question. Pour pouvoir continuer à assurer un développement serein, il a donc fallu contourner les limitations propres au moteur utilisé et c'est exactement à ça que sert le SOCS. Cette feature doit donc permettre de laisser respirer les serveurs de jeu en ne les obligeant plus à charger en mémoire l'intégralité de l'univers. Seul ce qui est réellement nécessaire et utilisé par les joueurs sera chargé et inversement, des trucs chargés mais non utilisés seront dégagés pour libérer la RAM, en gros.
Ouais ok, en TRÈS GROS. Me demandez pas comment ça fonctionne, je suis ingénieux moi, pas ingénieur.
Ce que je sais en revanche, c'est que ça va permettre de gérer 2 trucs:
Le "server decay" qu'on observait jusqu'ici en jeu quand un serveur est up depuis trop longtemps. Au bout d'un moment, le serveur yoyotte et y a des modules qui partent en sucette, généralement, ce sont les missions qui sautent en preums, puis petit à petit tout part en guenilles. Impossible de mener à bien cette mission parce qu'un des éléments devant arriver n'arrive pas ? Personne ne se rappelle de vous quand vous arrivez à destination avec ce putain de colis que ça fait 45 minutes que vous êtes dessus, dessus quoi d'ailleurs tiens, je viens d'ouvrir une porte et je me retrouve dans le vide, AHHHHHHHH ? Cherchez pas, votre serveur est en plein alzheimer parce qu'à force de charger des millions de trucs, il ne sait plus où il habite. Le SOCS devrait pallier à ce problème.
Le deuxième truc, c'est évidemment de pouvoir donner corps à cet univers pour l'instant réduit à un seul système stellaire (Stanton). Avec le SOCS, CIG va enfin pouvoir scaler son jeu côté contenu et les serveurs vont enfin pouvoir suivre.
En plus du SOCS, CIG a livré des améliorations sur les technos qui gèrent les assets comme les planètes ("Planet Tech v4") et je crois qu'ils sont également mûrs côté outils disponibles pour permettre aux devs de créer des systèmes complets plus rapidement. On espère pour eux parce qu'il leur a fallu 7 ans pour un système donc s'il en faut 120... Bref.
Bon ok, ok, c'est cool, mais cette 3.8 alors ?
J'y viens. Autant le reconnaître, le lancement de la 3.8 a été un CAUCHEMAR.
J'étais resté sur une note relativement positive avec la 3.7.x, le jeu aussi limité fût-il était parfaitement jouable pour une alpha.
Avec la 3.8, tous les bons côtés sont passés à la trappe, ne laissant que les bugs et l'instabilité à voir au joueur. Et ça commence dès le launcher avec un petit avertissement digne de la SNCF: 
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Au fur et à mesure des bug reports des joueurs et au fur et à mesure que l'émerveillement de découvrir la nouvelle planète Microtech se dissipait, la liste de ce qui cloche s'est étoffée. Le principal problème (et le plus fâcheux) restait quand même celui-ci:
Impossible de se connecter au jeu.
En gros, parfois, le jeu se lance et load à l'infini avant de lâcher l'affaire. Certains sont restés plus de 30 minutes devant l'écran de chargement initial avant d'abdiquer. C'est ça l'abnégation.
Autre bug facheux, une fois en jeu, impossible de récupérer son vaisseau. Les consoles qui permettent de le récupérer dans les stations renvoient un message d'erreur :
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Du coup, l'impossibilité de récupérer son vaisseau SPATIAL dans un jeu SPATIAL, ça limite un peu le kif. Pas de panique néanmoins, pour remédier à cela, il suffit de se rendre sur une autre station et de demander notre vaisseau depuis là-bas.
Un service de Uber spatial s'est donc mis en place avec des PJ sympa qui se chargeaient d'embarquer des joueurs en galère vers d'autres spatioports afin qu'ils puissent y récupérer leurs esquifs. Sympa pour le RP, mais complètement bloquant pour les gens qui, comme moi, considèrent déjà que demander un conseil à un vendeur en magasin ou l'heure à un passant dans la rue est un échec en soi. Laissez-moi tranquille, on a tous nos névroses ok.
Je passe sur les bugs rigolos qui sont surmontables avec des {workarounds !}. Comme, par exemple, le refueling en station qui ne fonctionne pas {faut pas se poser ! Reste en stationnaire et demande le refueling !}, l'arme principale qui disparaît d'un coup {faut pas switcher d'arme ! Rengaine celle en main avant de sélectionner l'autre !}, les marchandises achetées qui n'apparaissent pas en soute {c'est cosmétique ! Si t'attends un peu, des fois tu verras les caisses !}, les ascenseurs qui ne viennent jamais {faut déco/reco et si ça fonctionne toujours pas, brûle ton dossier /USER !}, les IA qui déconnent { c'est normal ! les IA ont toujours été à chier dans ce jeu !}, j'en passe et des meilleures qui ont valu à Star Citizen le sobriquet de "Workaround Simulator" sur Reddit.
En attendant, ce problème de log et/ou de récupération de vaisseau impossible a tellement posé problème que CIG a pris le cheval par les cornes en faisant un truc que j'ai trouvé assez fou: offrir un Freelancer gratuit à tous les joueurs. Le Freelancer dispose en effet d'une couchette qui permet de log out sans avoir à se poser en station. Alors attention, la manip reste {folklo, hein !} il faut:
Lancer Star Citizen
Lancer le mode de jeu Arena Commander
Lancer le mode Freeflight et choisir le Freelancer qui est désormais nôtre.
Une fois en jeu, hop, on se cale pépère sur la couchette
Et là, on log off
Ensuite dans le menu principal, on lance le mode standard de Star Citizen
Et c'est parti
mon kiki.
Quelle zumba.
Zumba rattrapée donc, par le fait que subitement, on a un Freelancer ! Tout est pardonné.
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Un vaisseau qui est donc normalement vendu 120 EUR.
CENT VINGT EUROS, CARL !
Ce vaisseau a été offert temporairement à TOUS LES JOUEURS. Je peux vous dire que j'aurais acheté un Freelancer avec du vrai argent réel, je l'aurais mauvaise de voir que même un sombre connard qui écrit des insanités sur mon jeu fétiche peut s'ébattre dans le même univers que moi avec le même vaisseau que moi, oh que oui ça m'aurait énervé.
Mais du coup, je profite de ce que le ciel m'offre et je me suis empressé de sauter dans la cabine de ce transporteur moyen et d'utiliser sa soute à bon escient. Tenez, c'est lui là, cheminant nonchalemment au-dessus de Microtech:
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Et j'en viens au constat qui m'est apparu après pas mal d'heures de maraude spatiale et de commerce avec ce fier vaisseau:
C'est ce vaisseau (ou n'importe quel autre du même acabit) qui devrait être inclus dans le pack standard du jeu en fait.
Le Freelancer dispose d'une soute permettant de prendre en charge 66 SCU (les SCU sont les unités standards de contenant de Star Citizen, matérialisées par de grosses caisses.)
(Quand elles apparaissent, hihihi)
Mon Pisces (que j'aime pourtant d'un amour sincère), ne dispose que de 4 SCU. Pour faire du trade, je transporte donc 16,5x plus de marchandises avec le Freelancer. Mais ce n'est pas tout, dans le billet précédent, je vous disais que le Pisces parcourait 1M de km en 22 secondes. Le Freelancer le fait en 8 secondes. Et son réservoir est plus grand. Il transporte donc plus, plus loin et plus vite que le vaisseau "offert" de base avec le jeu.
Côté biz, je me limite à ce que j'ai pu acheter avec mes économies (rien). J'ai donc commencé à vendre du jaja. Une soute remplie de spiritueux, avec un Freelancer, c'est 8 à 9000 crédits de marge. Avec les 4 SCU du Pisces,  on descend à quoi, 500 crédits ? Qui se mange 30M de km pour avoir à peine de quoi faire le plein ? Du coup structurellement, CIG interdit le trade legit aux pilotes de petits vaisseaux. Et pire, même.
Maintenant que je suis un bicravos patenté, je vois des biz alternatifs s'offrir à moi. Le transport de drogues par exemple. Faut trouver un labo non répertorié sur une des lunes de Crusader, charger la came et sa barrer vite fait avant de se faire dézinguer par la concurrence ou arrêter par les condés. Ce biz tout aussi lucratif qu'il fût n'est pas fait pour le Freelancer qui est trop grillé et qui a une soute trop grande par rapport à la capacité de production des labos. Par contre, avec un vaisseau agile et discret capable de transporter de petites quantités, c'est gérable...
Donc concrètement, le pack standard vous pousse dans une vie de débauche et d'expédients sauf si vous avez assez d'oseille pour vous assurer dès le départ une situation sympa. Ca me rappelle quelque chose mais quoi ?
La République En Marche Citizen
Certains vont me dire:
"WAH TROP COOL D’ÊTRE CONTREBANDIER COMME HAN SOLO"
moi je répondrais que Han Solo était un raté, et que si deux bouseux en peignoir n'étaient pas venu le voir, il se serait fait cravater par Jabba et balancer au Sarlacc en 30 minutes. C'est cette vie là que vous voulez ?
Parce que ne vous y trompez pas, côté forces de l'ordre, les amendes blaguent même pas. Hier je me suis pris 20K d'amendes parce que j'ai pas freiné assez vite après m'être fait sortir de mon voyage quantique. Pas parce que je me suis pas arrêté, hein, parce que je me suis pas arrêté ASSEZ VITE. 20000 balles bordel ! C'est comme ça qu'on récompense les gens qui font tourner la machine ? L'UEE met sa botte sur la nuque du peuple ! ACAB !
Bref, une vie de contrebandier en Pisces avec des prunes à 20K qui tombent sur le coin de la gueule et une concurrence énervée, c'est l'assurance de galérer sec. Surtout quand on débute et qu'on fait toutes les erreurs possibles.
Donc la lithanie :
"Mais saviez-vous que tous les vaisseaux peuvent être achetés en jeu ? Vous payez le jeu 50 balles comme n'importe quel titre et vous pouvez vous acheter ce que vous voulez"
ânonnée par des gens à longueur de stream, C'EST DU THON EN BOITE LES POTES !
OUI, ON PEUT TOUT ACHETER IN-GAME MAIS ON EN PARLE DES TARIFS ? PARCE QUE JE LES AI !
UN FREELANCER, C'EST 1,7M DE CREDITS !
UN ORIGIN 600i (ouh sexy) C'EST NEUF MIYONS QUAT' !
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(vraiment sexy)
 VOUS VOUS RENDEZ COMPTE ? BANDE DE CRIMINELS !
Pardon. *tousse*
Donc à 8000 aUEC de marge nette par run, je vous laisse calculer le nombre de runs nécessaires pour pouvoir acheter ne serait-ce que le vaisseau que CIG nous prête gracieusement. Pensez aussi au fait que les màj remettent les compteurs à zéro et une vérité IMPLACABLE se dévoile:
Si vous ne comptez pas mettre + d’argent que le starter pack, Star Citizen ne dispose que d’un vaisseau disponible. 
... Ou attendez les bugs majeurs de la version 3.9 pour voler gratos  ¯\_(ツ)_/¯
o7 cmdrs
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alvdaz · 6 years ago
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Star Citizen, le retour
Ah mes amis, la vie, quelle aventure !
Etant relativement disponible en ce moment *tousse*, je me suis dit que ça serait peut-être intéressant de refaire un tour sur Star Citizen. La dernière fois que j’en avais parlé ici, c’était il y a DEUX ans (en décembre 2017 pour être exact) et je me suis dit que ça serait pas mal de revenir dessus pour voir ce qui a changé, et démêler un peu le vrai du faux dans tout ce qui se dit sur ce jeu qui déchaîne les pa$$ions...
...
Ouais, ok, j’avoue, en vrai je veux pouvoir continuer à trasher ce jeu et le seul moyen de pouvoir lui allumer la gueule sans risquer de me faire crimetime par ses adeptes, c’est de connaître le sujet. C’est n’importe quoi, cette époque.
Bref, let’s go
Si vous avez lu mon précédent post à ce sujet, l’aspect Alpha du jeu transpirait par tous les pores. Nous sommes en 2019, le jeu est toujours en alpha MAIS des efforts ont été faits. 
Commençons par l’effort le plus notable: j’ai payé 60 balles. Oui, vous lisez bien, moi, Daz de Elite Dangerous du JDM, j’ai accepté de PAYER pour m’essayer à ce que je considère toujours comme étant une arnaque à grande échelle. Le calcul était simple: j’en avais assez de m’appeler Monsieur Lam et de conduire une Autobianchi spatiale (un Aurora). Donc dès que j’ai croisé un vaisseau starter qui me faisait un peu plus penser à ce que j’utilise dans Elite, j’ai dit banco. Désormais je suis donc DazJDM in-game et je pilote un Anvil C8X Pisces Expedition ou “Pisces” pour faire simple. C’est lui, là:
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Il est tout choupi et il permet d’embarquer 3 personnes et du cargo, ce qui change des monoplaces sans aucune soute que j’utilisais jusqu’à présent. Pas de couchette en revanche, donc impossible de l’utiliser comme point de sauvegarde itinérant, je suis obligé d’aller me docker quelque part avant de déco (sinon on repart du dernier point de spawn et ça peut être un peu long).
Alors oui, vous m’insultez mais laissez-moi vous parler du 2nd effort observé: le jeu est désormais plutôt fluide. Tous les détails au taquet, en 2160x1440 (QHD), je tourne à 52 fps de moyenne. DE MOYENNE, CARL. Y a des drops quand on arrive sur des environnements complexes comme les planètes-villes mais rien d’insurmontable et surtout sans aucune comparaison avec les 17 fps ressentis en 2017, du côté de Port Olisar, l’historique station spatiale de départ. 
Mais si j’ai payé, c’est aussi parce que je considère que le jeu est arrivé à un point où il est tout à fait jouable.
Dans ce post, je ne parlerais que de ce qui existe et est actuellement visible in-game. Je n’aborderais pas les promesses de la CitizenCon comme le cycle météo, les mécaniques de survie et de gestion de la T° de notre avatar et toutes les sucreries évoquées le mois dernier par Chris Roberts. On reviendra dessus quand ça sera dispo (mdr).
En l’état le jeu est jouable donc et de mon point de vue ça passe par 2 aspects :
L’aire de jeu
La persistance (partielle, mais quand même)
Commençons par l’aire de jeu: Il y a 2 ans, nous n’avions en tout et pour tout que 3 lunes en orbite autour d’une géante gazeuse (Crusader) et la station de Port Olisar. 
Deux ans plus tard, à cette planète initiale se sont ajoutées 2 autres planètes (Hurston et ArcCorp) autour desquelles gravitent d’autres lunes et a priori l’update 3.8 prévu pour ce mois-ci devrait ajouter à la sauce une 4e planète nommée Microtech. Ajoutez à cela des ceintures d’astéroides, des stations intermédiaires et des outposts disséminés un peu partout à la surface des planètes. On a donc toujours qu’un seul système à se mettre sous la dent nommé Stanton, mais on peut réellement commencer à s’amuser. Je vous mets d’ailleurs une map du système en question pour que vous vous rendiez compte:
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(Ok on voit que dalle, cliquez ICI pour ouvrir un carte lisible)
Là normalement les élitos qui me lisent vont me dire:
“Daz, t’as méfu, comment un seul système peut te satisfaire là où Elite t’en propose 400 milliards ?!?” 
Et ils n’auront pas tort. Ce qui sauve ce jeu, c’est sa gestion des distances. J’explique.
Dans Elite, le joueur a véritablement une stature de voyageur des étoiles. On peut se rendre n’importe où dans un système relativement vite et on peut sauter de système en système en un battement de cil, où que l’on se trouve. On sort d’une station et pouf, on se barre dans un système à 15 aL (années lumières) de là comme ça, littéralement à 3 km de la porte de la station.
Dans Star Citizen, c’est différent. Les sauts inter-systèmes ne peuvent se faire que via des Jump Points situés à des endroits précis et qui ne sont que des passages entre 2 systèmes uniques. Sur la capture du dessus, vous en voyez un qui permet(tra) d’aller dans le système Pyro localisé en haut à gauche. Cela veut dire que si un jour l’envie me prend d’aller à Pyro alors que je suis du côté de la planète Hurston, il va d’abord falloir que je couvre la distance Hurston-Jump Point avant. Et ce trajet intra-système mes amis, il ne se fait pas en 3 ou 4 minutes comme dans Elite. Il y a bien un mode de propulsion rapide baptisé Quantum Drive, mais ça n’a RIEN à voir avec le FrameShift Drive d’Elite. J’ai vérifié pendant un trajet, mon vaisseau couvre 1M de km en environ 22 secondes. Un trip entre Crusader (la gazeuse) et ArcCorp quand les 2 planètes sont diamétralement opposées avec l’étoile au milieu fait 50M de km. 50 x 22 = 1100 secondes soit 
DIX-HUIT MINUTES DE TRAJET
18 minutes en ligne droite pendant lesquelles tout peut arriver en plus. Et ensuite, il faut encore manoeuvrer, se docker et aller chercher l’objectif de la mission. 
Du coup, le jeu propose un truc qu’Elite peine à offrir au début: un sentiment d’appartenance à un endroit. D’être un peu “local” quoi. Dans Elite, on se limite généralement à visiter une station par système ou une planète au gré des missions et on checke notre statut et notre inventaire sagement docké en station. Dans Star Citizen le saut vers un autre système est déjà tellement un voyage en soi qu’un bicraveur peut parfaitement faire carrière en commerçant strictement intra-système. On utilise ces moments de trajet pour régler notre vaisseau, checker les missions, paramétrer notre stuff etc... C’est un parti-pris qui risque de mettre les explorateurs en galère, mais pour nous autres les traders, c’est ultra cool de connaître tous les points du système et de se dire qu’avant de livrer la came à tel endroit, va falloir faire un stop dans une station de refuel en chemin. Et je vous passe les bleds tentaculaires comme Lorville dans lequel on trouve un système de métro avec 4 lignes et des correspondances. Je peux vous dire que quand il a fallu que j’aille livrer une putain de caisse à la gate 02, au fin fond de la ligne rouge, je les ai senti passer les 15 minutes de trajet.
Deuxième point, la persistance. L’économie fonctionne à peu près et les thunes engrangées sont bien sauvegardées d’une partie à l’autre. Idem pour l’inventaire. Si vous quittez le jeu avec des caisses de marchandise dans votre vaisseau, vous le récupérerez avec les mêmes caisses situées au même endroit. Et ça c’est quand même cool et ça rend le jeu intéressant à jouer. Il y a toujours des wipes entre les différents patches mais -apparemment- la 3.8 permettra de conserver ses acquis, modulo les wipes souhaités par les devs. En attendant, si on se fait fait fumer, on ne perd pas ce qu’on était en train de faire. Je ne pense pas qu’il faille commencer à grinder comme des salauds pour autant puisque quoiqu’il arrive, tout ce qui a été obtenu en alpha sera dégagé en phase de béta puis de version release. Mais quand même, ça change du showroom virtuel qu’était le jeu il y a 2 ans. 
Illustration: je pars de Port Olisar pour aller sur une lune de Hurston. Trajet quantum, je chope la caisse en chemin et en arrivant sur la lune je foire ma descente, pour résumer, au dernier moment j’ai vu un autre joueur déjà posé à proximité de l’outpost donc j’ai voulu me poser + loin et m’approcher à pieds en fufu (les rencontres hors zones “d’armistice” sont généralement funestes) et en manœuvrant je m’explose comme une merde à une vingtaine de bornes de la destination. Pouf, je respawn sur Port Olisar mais Ô SURPRISE, la mission est toujours active et la caisse disponible. Je suis donc reparti sur cette lune située à 22M de km de là, me suis posé à proximité du cargo que  j’ai récupéré (je ne sais pas en quoi sont faites ces caisses mais boudiou c’est du solide) puis je suis allé à l’outpost et j’ai encaissé la prime. Et bah je peux vous dire que j’ai trouvé ça UUUUUULTRA COOL. C’était peut-être un bug remarquez parce qu’il parait que normalement les missions résistent pas à la mort (edit: non c’est normal en fait, les missions résistent à tout sauf à la déconnexion). Et les bugs, on va pas se mentir, c’est pas ce qui manque dans cette 3.7.
Du coup parlons-en de ce qui déconne dans Star Citizen
Le HUD est toujours nul à chier, l’affichage est parfois illisible avec, au pif, le soleil dans la gueule par exemple, ce qui n’arrive JAMAIS QUAND ON EST DANS L’ESPACE, LOL ! A côté de ça, tous les systèmes de vol sont aux fraises, on comprend rien, c’est inutilement compliqué, la gestion des limiteurs de vitesse et d’accélération est expliquée nulle part, y a 3 fonctions distinctes qui servent à peu près à la même chose bref c’est n’imp et faut vraiment prendre le temps de binder les fonctions sur le HOTAS pour tenter de comprendre à quoi ça sert, et en mode combat, c’est pire. La carte de navigation est dans le ton (à chier) avec une UI pas intuitive pour 2 sous et toujours uniquement appelable depuis le smartphone accroché au bras du perso et qu’on appelle avec F2. Ce qui veut dire que si je suis en vol et que je veux target une destination proche, faut que je quitte mon HOTAS pour repasser sur le clavier. C’est: NUL. Sinon, autre technique, je peux activer le Quantum Drive et tenter de m’y retrouver dans les 42 points de saut qui apparaissent partout à l’écran. Je peux vous dire que quand on veut se barrer d’une confrontation qui vire chocolat, c’est un véritable délice d’essayer de se battre avec l’affichage. 
Les missions sont toujours buguées parfois en bien (cf le cas précédent), souvent en mal (impossible de livrer le cargo à destination) et je ne parle que des missions basiques de delivery. J’ai pas encore testé les autres mais je ne me fais guère d’illusion. La fonction “attraper des trucs” m’a l’air d’être un bourbier sans nom qui semble être une surcouche ajoutée à la va-vite, à Port Olisar tout le monde se balade avec sa boite de fayots ou sa canette, c’est génialement useless. L’inventaire perso est géré comme le HUD et les systèmes de vol, c’est à dire que c’est trèèèèès moyen. Et c’est le problème de CIG avec cette volonté de mixer 3 modes de jeu en un seul. Faut faire le grand écart pour accorder tous les modes entre eux et on se retrouve avec résultat qui satisfait personne. Ajoutez à la sauce une centaine de vaisseaux et on comprend que la phase d’équilibrage risque de durer plus longtemps que le développement lui-même.
En gros, le jeu est très beau à regarder et parfois on tombe sur un truc encore en travaux, ça fait désordre, mais c’est une alpha. 
Alors, on prend ou pas ??
Franchement, y a déjà moyen de bien s’amuser en l’état. Si on se limite à l’existant, sans se préoccuper des promesses de Roberts ou du prix de vente débile des vaisseaux, on a un tout de même un titre assez solide et qui propose un terrain de jeu super vaste, très agréable à parcourir avec des potes. Ok, on a pas les 400 milliards de systèmes d’Elite, on en a même pas 2 à vrai dire, mais du coup le chiffre de 120 systèmes évoqués au début du dev me parait suffisant vu comment chaque système est déjà un univers en soi finalement. Si vous avez 60 balles à claquer, vous pouvez y aller mais uniquement si le contenu ACTUEL vous satisfait. J’insiste. Vous en aurez pour votre argent mais ne mettez pas plus et surtout, surtout, ne misez pas en écoutant les features miraculeuses de Chris Roberts qui dit que dans 9 mois ça sera génial ou celles de la communauté qui claque des mille et des cent en tentant de gratter la TVA au passage; les promesses n’engagent que ceux qui y croient et tout flatteur vit aux dépends de celui qui l’écoute. 
Cette leçon vaut bien un Pisces, sans doute. 
EDIT:
On m’a parlé sur Twitter des specs requises pour faire tourner le truc et c’est vrai que je l’ai pas précisé. Voici les specs de mon PC:
CPU: Ryzen 7 1700X (3,4 GHz)
RAM: 16 Go
GPU: 1080 Ti 
jeu installé sur un SSD
Avec ça, j’atteins donc les 52 fps de moyenne, à tout hasard, cette page permet de voir où se situe notre config par rapport à la config minimale et recommandée. 
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alvdaz · 6 years ago
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Un an en skate électrique, les chiffres.
Voilà ça y est, j’ai passé la barre des 12 mois d’utilisation du skate électrique Inboard M1 que j’ai acheté en juillet 2018.
Ces 12 mois ont été assez cools d’un point de vue commute et suite aux suggestions de certains d’entre vous, je me suis laissé dire qu’il serait intéressant de faire un retour d’expérience sur le coût total de cette folie.
On y va:
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En 12 mois donc j’ai dépensé :
Inboard M1: 1300 EUR
Batterie supplémentaire: 178 EUR
Kit de pneus arrière: 31 EUR
Grip tape: 22 EUR
Roues avant: 31 EUR
2e batterie supplémentaire: 88 EUR (le prix à baissé)
Roulements: 8 EUR
Bushings: 12 EUR
2 nouveaux moteurs: 0 EUR (remplacés sous garantie)
Casque S-1: 50 EUR
Soit un total de 1720 EUR dont 369 EUR de consommables/pièces d’usure.
Sur cette période j’ai parcouru 1213 km:
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ce qui côté coût kilométrique donne 1,43 EUR/km.
Ce calcul ne prend pas en compte les quick-wins comme le temps gagné sur les trajets quotidiens ou le prix des VTC qui diminue significativement quand on peut s’avancer sur son trajet avant de le commander. On n’est pas à l’INSEE non plus, hein.
Ce que je peux parfaitement quantifier en revanche c’est l’économie réalisée sur l’utilisation des Cityscoot, ces scooters en libre-service que j’utilisais très souvent avant d’avoir ma planche.
De juin 2017 à juin 2018, j’ai dépensé 524 EUR chez Cityscoot.
De juillet 2018 à juillet 2019, ce coût est descendu à 84 EUR
Ça fait une économie de 440 EUR, ce qui n’est vraiment pas négligeable et, comme dirait un philosophe que je connais bien:
ON GAGNE DE L’ARGENT
Surtout que je n’ai pas vraiment perdu en mobilité (sauf quand je calcule mal mon coup et que je me retrouve à rentrer à pieds à 3 bornes de chez moi).
Côté panier d’entretien, je pense qu’avec l’utilisation que j’en ai il est raisonnable de compter un kit de roues AV/AR + grip-tape et roulements par an. Vu que j’ai déjà acheté ces pièces pour l’année à venir, c’est une somme qui ne sera normalement pas dépensée d’ici juillet 2020. A vérifier si la planche ne me fait pas défaut et/ou si je ne suis pas passé sous un 33t dans l’intervalle.
Après 1 an je ne regrette pas l’achat et je pense avoir trouvé dans le mix skate/métro/RER la formule idéale pour mes déplacements urbains. Ça n’est pas une solution qui plaira forcément à tout le monde mais c’est un mix qui me sied parfaitement, surtout quand on prend en compte le fait qu’une ville comme Paris se transforme et offre de plus en plus de place aux vélos et autres véhicules électriques personnels. Du coup quand la planche sera définitivement HS je pense continuer sur cette voie des boards électriques et me tourner vers une des ces boards chinoises dont les V3 proposent un rapport qualite/prix assez imbattable.
Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser ici ou à me contacter sur Twitter, j’y répondrais volontiers !
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alvdaz · 6 years ago
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550 miles and ridin’
885 km depuis juillet dernier. C’est la distance parcourue posé sur ma planche satanique.
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Huit cent quatre-vingt cinq kilomètres à rider à la cool, à esquiver les voitures, à doubler les vélos, à slalomer entre les piétons, à insulter les enfants et à manquer de me fumer souvent assez bêtement, un véritable bonheur en somme. Alors quoi de neuf depuis la dernière fois ? Ride along!
(promis, le prochain billet parlera d’autre chose, genre les sneakers ou un truc jamais croisé sur ce blog scandaleux comme les cartes graphiques)
Pour commencer, je n’ai toujours pas renvoyé la planche à l’atelier. Je veux absolument le faire avant la date anniversaire (autour de mi-juillet) mais je n’ai pas encore pu m’y résoudre pour une raison simple: elle fonctionne. Le bug que j’évoquais dans le billet précédent est de l’histoire ancienne, le seul stigmate étant l’allumage des feux arrière qui est désormais totalement aléatoire (et là on l’on ride, who needs feux arrières de toutes façons ?). Je soupçonne aussi la feature de freinage régénératif de ne pas fonctionner comme ça devrait mais concrètement à l’usage, j’ai zéro problème qui me donne l’impression d’utiliser un truc qui fonctionne à moitié. A vrai dire je vais recontacter le support non pas pour ce souci électronique mais parce que je subodore un problème avec les roulements du moteur droit qui me semblent HS. Je rappelle qu’absolument toutes les pièces sont remplaçables par celles du marché *SAUF* les roulements des roues motrices qu’on ne peut pas remplacer nous-même, mpfffrfrftrf.
Ces 885 km m’ont permis de mieux cerner la bête et de comprendre pas mal de trucs sur la fragilité de l’existence. Pas de grosse gamelle à relater, j’ai fait des petites roulades ici et là (la dernière datant de ce week-end), mais j’ai bien capté comment fonctionne l’engin, quel terrain est adéquat et quels sont les pièges que le Malin et l’urbanisme dressent sur notre chemin. Gare au trottoir pris de face, évidemment l’ennemi mortel du rider de base, mais crainte et méfiance envers les rigoles d’évacuation de l’eau, les joints de dilatation, les dallages exotiques, les grilles de maintenance et, depuis ce week-end donc, les petites plaques rondes avec écrit “EAU” dessus qui se révèlent être de sacrés putes. C’est aussi la fin de cette croyance millénaire qui avait cours pour le skateboard standard:
“Si l’avant passe, tout passe”.
Bah non, si l’avant passe c’est 50% du taf et c’est cool, mais ça garantit rien du tout quant à l’arrière, parole de Daz.
Sur la partie hardware, les roues (arrière surtout), commencent à montrer de logiques signes de fatigue, le grip tape est toujours niqué sur un seul endroit comme c’était le cas au bout de quelques jours d’utilisation (c’était donc bien un grip tape de merde à cet endroit là). Je dois reconnaître que je suis surpris par la relative tenue de l’ensemble, je pensais qu’il se désagrégerait bien plus rapidement avec un fier gaillard comme moi qui s’en sert quasi-quotidiennement.
Niveau autonomie, j’ai pu utiliser une mule de ma famille pour ramener une batterie supplémentaire directement des US, c’est carrément indispensable d’avoir 2 batteries si on souhaite pas se balader avec le chargeur et chercher une prise de courant comme un désespéré à chaque arrêt. J’en prendrais bien une troisième mais ça sera envisageable une fois le suspense concernant le roulement arrière levé (inutile de choper une batterie de plus si la planche est inutilisable quoi). Pour l’autonomie donc, pas de mystère, en mode 3 on voyage plus vite (35 km/h), mais en mode 2 on voyage plus loin. Le seul grief du mode 2 (vmax: 22 km/h) est bien sa courbe d’accélération bien trop douce. Plus que jamais l’absence de customisation de mode d’utilisation se fait sentir. C’est une promesse initiale d’Inboard lors de la sortie du M1 mais ne nous voilons pas la face, la planche est sortie depuis 2 ou 3 ans, Inboard est à fond sur sa trottinette Glider et les rabais constatés sur le M1 me laissent dire que le successeur (M2 ?) ne devrait pas tarder à se pointer. Il y a donc peu de chances de voir arriver une update pour le M1, je m’y suis résolu.
A la question:
Recommanderais-tu le Inboard M1 ?
La réponse alors que j’approche des 900 km parcourus est: “Oui, mais uniquement si vous ne cherchez pas la performance et l’autonomie”. Le M1 est une excellente planche de cruising détente, son poids le rend parfaitement transportable dans les métro/RER, il est discret et n’attire pas trop l’attention MAIS n’espérez pas taper des sorties de 12 bornes à 35 km/h tout du long sans prendre une seconde batterie (ou en pesant 35 kg). Les moteurs ont tendance à chauffer et si la T° max est atteinte, la planche se mettra en rideau (en vous ayant prévenu pas mal de fois avant tout de même). C’est la planche parfaite pour aller au boulot ou faire des sorties à la cool à un rythme gentil, mais oubliez si vous voulez allumer du début à la fin.
Attention, hein, le M1 en a dans le bide, hier encore j’ai déposé une trottinette Xiaomi M365 (celles qu’on voit partout, là) alors que j’étais posé sur la board avec 2 sacs de courses bien chargés, donc c’est largement suffisant pour vous faire plaisir (ou peur, ça dépend). 
Maintenant quand je vois ça:
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Je suis obligé de vous dire d’y aller, le M1 à 600 balles et les batteries à 100 (au lieu des 1200 et 250 EUR demandés ici), si vous avez un cousin d’Amérique, c’est le moment de le contacter pour lui demander de ses nouvelles.
Personnellement, je ne regrette pas l’achat et ces 900 bornes m’ont permis de mieux comprendre mes attentes. Contrairement à ce que je pensais, je n’ai pas chopé le virus du DIY et je n’ai aucune envie de me monter une board custom avec des roues de buggy et une batterie LiPo homemade... Mais je ne serais pas contre avoir une autre board, idéalement avec 15 vrais km d’autonomie pour les sorties... Je suis même plutôt chaud pour me prendre une planche piétuelle, sans aucun moteur quoi, parce que c’est bien fun en fait, même en roulant à vitesse de piéton. J’ai essayé les planches de chez Carver, celles avec les trucks qui tournent sur leur axe, la fracture de la malléole est totalement envisageable mais quand on maîtrise le petit mouvement des hanches et des épaules, on peut se propulser sans poser le pied à terre et pour un flemmard comme moi, c’est carrément alléchant. Evidemment, le OneWheel me fait toujours de l’oeil et la sortie du Pint, modèle plus léger et plus petit (et moins cher) que le OneWheel XR de brutasse tombe à pic.
Bref, vous l’aurez compris, le champ des possibles est plus que jamais super large, la réglementation est toujours un peu floue mais si d’aventure vous êtes tentés, n’hésitez pas à faire un tour sur le thread qui va bien sur le forum de Qualiter, y a des mordus de mobilité urbaine électronique qui traînent par là-bas et vous aurez aucun mal à avoir des réponses aux questions existentielles que vous vous posez. See u there!
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alvdaz · 7 years ago
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Ma vie de rider, 1 mois après
En juillet je vous avais parlé de ce changement majeur dans mon existence avec l’arrivée de mon skate électrique Inboard M1.
Alors verdict après 1 mois et 10 jours ? L’expérience est-elle toujours fluide et sans à-coups ? Est-ce que j’ai pris le coup ? Est-ce que ça vaut toujours le coup ? Et le coût ? Me suis-je brisé le cou ? Ai-je résilié mon abonnement chez Coup ? Venez jeter un coup d’oeil (de rider) dans la suite. 
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Premier constat, j’approche des 200 km et je suis toujours en vie.
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Aucune gamelle grave à signaler, j’ai compris qu’on est définitivement plus en sécurité à 20 km/h qu’à 8, la basse vitesse, plus sécurisante pour les passants, s’avère super dangereuse pour les skatants. Dernière frayeur en date : un putain de noyau de pêche (!!) m’a total bloqué la planche alors que je circulais aux côtés de ma progéniture, aucun obstacle visible donc aucune préparation au choc possible, une seconde je parle avec ma fille, la seconde d’après je suis 2 m plus loin, sur mes pieds. Contrairement à ce que j’aurais pu penser avant de pratiquer, cet obstacle n’en aurait plus été un à vitesse plus élévée, l’élan et les grandes roues du longboard permettant de passer sans souci. Dans le même style, je comprends désormais que les chutes à vitesse élevée (+20 km/h) sont plus liées à une erreur humaine qu’à un facteur externe, comme quoi on en apprend tous les jours. 
Tous les jours, c’est aussi la fréquence d’utilisation de ma board (en plus d’être une transition de qualité journalistique) et si les rues et pistes cyclables de Maisons-Alfort n’ont plus de secrets pour moi, je n’en dirais pas autant de Paris. Rider là-bas est en fait totalement épuisant, tant physiquement que mentalement puisqu’il faut anticiper en permanence et composer avec les gens mais aussi avec des trottoirs parfois super hauts (youpi Place de la Concorde), parfois super étroits, avec des routes pavés DE MERDE, et des différences de revêtement saupoudrées au pif sur les routes (goudron lisse, rugueux, nid de poule nature, nid de poule rebouché à la zob, plaque d’acier spécial travaux de 4 cm d’épaisseur, pavés saillants qu’on se croirait à flanc de montagne, stabil’ relou (Youpi les Tuileries et la Pyramide du Louvre), peinture, ciment et j’en passe) du coup la doctrine initiale de « regarde loin devant comme en vélo ou en voiture » est à appliquer avec parcimonie si on veut éviter les urgences. J’ai aussi appris à la dure que le franchissement des trottoirs et joints de dilatation doit se faire en arrivant sur l’obstacle avec un angle (45° idéalement) et non en frontal si on ne veut pas bousiller le matériel. Ce point est évident pour les habitués mais moi il m’a fallu pas mal de franchissements un peu brutaux pour le comprendre.
Je prends la planche tous les jours, donc, et je n’hésite pas à mixer avec les transports en commun là où dans le passé le recours à la voiture aurait été systématique. Une course de 5 ou 6 km ne me pose pas de souci particulier, pas de crampes ou de douleurs à signaler contrairement à ce que j’avais pu lire sur Reddit qui mettait en cause la rigidité de la planche et par conséquent son manque total d’amorti. C’est vrai que l’amorti est absent, un passage sur un segment pavé lancé à 15 km/h applique sur le champ de vision un superbe filtre “cryptage Canal + des années 80″ mais ça s’arrête là. Côté autonomie, je peux faire +7,5 km sur une charge en me faisant plaisir, je peux étendre ça en roulant sur le seul mode 1 (vmax : 8 km/h), c’est une bonne surprise puisqu’avec mes mensurations élégantes je ne pensais pas dépasser les 5-6 km.
De mon côté, all is good, donc, je continue à parfaire ma maîtrise de l’engin mais je n’ai plus l’impression d’être un mort en sursis à chaque tour de roue, comme c’était le cas au début (y a 4 semaines, quoi).
Côté matériel en revanche, c’est une autre histoire, comme je le craignais en clôture de mon billet initial :
Malgré l’aspect maintenance-free mis en avant par la marque je ne me fais aucune illusion : 120 Kg posés sur une planche mue par 2 moteurs de 800W chacun qui roule tous les jours sur des pavés, c’est ÉVIDENT que ça va péter à un moment donné.
Je mets de côté les trucs esthétiques comme l’usure du grip-tape sur la partie arrière ou les rayures et traces de choc sur les trucks. N’empêche que j’avais raison d’être méfiant mais là où je m’attendais à une casse matérielle, j’ai eu à la place une panne électronique un peu chelou qui est apparue subitement mercredi dernier, au retour d’une sortie sur les quais de Seine avec des potes.
Au retour j’avais constaté que les feux arrière ne s’allumaient plus, j’avais mis ça sur le dos d’un bug temporaire et m’étais dit que tout rentrerait dans l’ordre le lendemain. Le lendemain en question, impossible de connecter la planche et la télécommande. J’ai fait une vidéo à la demande du support d’Inboard :
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Les LEDs avant s’allument puis clignotent et rien ne se passe. La réponse d’Inboard ne m’a pas paru super encourageante:
Even our engineers don’t recognize the pattern. We might need to bring the board back.
Bring. The. Board. Back. Un retour SAV, pile ce que je voulais après 4 semaines d’utilisation. Le SAV étant à Santa Cruz, Californie, je sais déjà que je vais me retrouver sans planche pendant 2 bons mois, au bas mot :
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Pendant les échanges avec le support, j’ai essayé d’affiner le diagnostique en insérant/retirant la batterie (seul truc possible de toutes façons puisque la planche ne comporte aucun interrupteur ou prise externe), je me disais que j’étais peut-être à un soft/hard reset de la solution. Et ça a fonctionné. Au début timidement (le skate se remettait en rideau après quelques secondes). J’ai insisté et j’ai finalement pu le réutiliser. J’ai même cru que tout ceci n’était qu’un mauvais rêve quand j’ai eu les LEDs avant/arrière qui se sont allumées normalement à la connexion avec la télco. Joie de courte durée puisqu’une heure après alors que je me rendais à l’enregistrement du numéro spécial de 404, la planche m’a lachée alors que j’étais dessus, tranquillement lancé sur le pont-de-Brooklyn-de-Vitry, là, chef-d’oeuvre architectural du 94 :
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Pour rappel, quand un truc comme ça arrive, on accélère plus mais on ne freine plus non plus ce qui constitue une expérience assez intéressante point de vue sensations. Heureusement que je ne roulais pas trop vite, j’ai pu coaster tranquille et m’arrêter sans souci. J’ose pas imaginer ce qui serait arrivé si les freins m’avaient lâché juste avant un croisement un peu fréquenté.
Donc voilà où j’en suis après un mois et 200 km; j’ai une planche qui fonctionne un peu quand elle veut et en toute honnêteté, ça ne me rassure pas des masses pour la suite, une fois la garantie expirée. Mon conseil donc si d’aventure vous voulez vous aussi vous adonner aux joies des skateboards électriques et autres VEL (véhicules électriques légers) : achetez votre engin dans un magasin physique près de chez vous, chez qui vous pourrez non seulement essayer avant d’acheter mais SURTOUT vers qui vous pourrez vous tourner en cas de problème. Car vous aurez des problèmes tôt ou tard, ça ne fait désormais aucun doute.
Je posterais une update à l’issue de la réparation de la planche, qui devrait arriver avant 2019, inch Tony Hawk.
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alvdaz · 7 years ago
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Studio 404 #17 - Ode au kébab du high-tech : le gros PC qui tache.
Chronique publiée en avril 2014 dans l’émission #17 de ce mirifique podcast qu’est Studio 404. 
Comme le savent tous les malades atteints de progeria, "Grandir un peu, c'est mourir beaucoup".
A ce titre, il est des passe temps que la société, cette broyeuse d'âmes impitoyable, nous amène inconsciemment à mettre de côté au nom de la sacro sainte sagesse que tout un chacun level up au cours de sa vie. L'un d'entre eux est le montage de PC. A un moment donné, et même si on a consacré 8 ans et une double thèse à chercher une application stricte du code du commerce (et plus généralement de la loi française) rue Montgallet; on arrive à un constat déjà formulé avec justesse par Roger Murtaugh dans cette œuvre fondatrice de la Tragédie Classique qu'est l'Arme Fatale:
"Je suis trop vieux pour ces conneries"
La faute à l'âge, donc, et aussi un peu à la vie de couple, il faut bien le reconnaître.
Parce que pour nous, cette tour serveur Thermaltake de 1m50 de haut bardée de néons et de potentiomètres phosphorescents, nous semblait totalement à sa place dans notre biotope, jusqu'à ce qu'un subtil (mais ferme):
"Et tu crois aller où exactement avec ta merde, là ?"
Ne se fasse entendre à la faveur d'un emménagement à deux dans un 15 m2 atypique (mais avec du cachet).
Alors on se persuade qu'en effet, le montage de PC est un truc transitoire qu'il faut abandonner pour évoluer. Là je me tourne vers ceux de nos auditeurs qui ont fait un peu de psychanalyse pendant leur doctorat : Si on reprenait les stades du développement psycho-affectif de la doctrine freudienne, en faisant évidemment fi des critiques de l'école de Zurich, le montage de PC se situerait donc entre le stade phallique et la période de latence. Penser cela est une hérésie, même Jung, ce vil traître, ne contredirait pas cela.
Car dans les faits, le montage de PC est le seul passe-temps qui permet à l'homme moderne de s'affirmer comme un mâle alpha régnant en maître sur son territoire. A la préhistoire, c'était les chasseurs, au moyen-âge, les chevaliers, à la renaissance, les artistes, au XXe siècle, les Allemands, puis les américains puis les Jedi, et depuis le début du siècle (et pour l'éternité), les gens qui montent leurs PC et que nous appellerons "mages" à partir de maintenant. Et tant pis si des esprits étroits et aigris nous prennent pour des gogols ou des gamins. Le montage du PC est aussi nourrissant pour l'esprit qu'un kebab l'est pour le corps. Des detesteurs ont pourtant tenté de discréditer ce met raffiné malgré toutes les études scientifiques qui ont prouvé que le kebab contenait bien tous les oligo-éléments et Omega 3 connus sur Terre, permettant au corps humain qui le consomme de se développer, même après sa mort. Car tout comme le kebab permet d'ingerer protéines, légumes, céréales, féculents, calcium et harissa à chaque bouchée, monter un PC permet à l'Homme de développer dextérité, mémoire, réflexion, analyse différentielle, comptabilité analytique, calcul vectoriel, et intégration définitive du fait que l'ampérage et le voltage n'ont rien à voir, surtout à 12 volts, surtout à 5 ampères, surtout avec un tournevis intégralement en métal à la main. Inutile de préciser que ces éléments sont totalement absents d'un régime alimentaire macrobiotique et de son équivalent numérique, le régime Macintoshobiotique qui invite l'utilisateur à consommer du tout prêt tout cuit sans saveur ni odeur pour se conformer à une norme triste et fade, sans aucun néon phosphorescent ou écran LED en façade pour informer du voltage CPU et de la vitesse d'écriture du disque dur. Tristes sires. Le montage de PC est du reste la seule occupation qui permet de monter un objet 100% fonctionnel et durable, constitué d'éléments provenant de marques différentes, avec UN SEUL outil, à savoir le tournevis cruciforme que nous appellerons "glaive divin" à partir de maintenant. D'aucuns objecteront qu'Ikea le permet aussi mais j'ai précisé "fonctionnel" et "durable", exprès. Contre kem's, les gars. Alors je le dis à tous les mages qui nous écoutent, n'ayez plus honte d'assumer votre passion, brandissez vos glaives divins et continuez à monter des PC, quitte à utiliser la chambre de vos enfants pour stocker les pièces, la vie ne se résume pas à un châssis en aluminium et une pomme allumée. (Mais allez-y mollo sur les néons quand même, hein).
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alvdaz · 7 years ago
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Commuter Love
Pfou ! J’ai enfin pu boucler une quête ouverte depuis 10 ans maintenant, et je suis content. Vive la vie, vive le futur.
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De quoi parle-je que vous-vous demandez à la lecture de cette intro pleine de mystère et riche de promesses. Attrapez-ma main et ensemble revenons aux origines du temps et de l’espace.
COMMUTE ORIGINS
Je bosse à La Défense depuis 2003 et une fois l’émerveillement de bosser dans un quartier d’affaires plein de gratte-ciels passé (au bout de 2 jours quoi), une vérité s’est imposée à moi : le trajet entre la gare RER de La Défense et ma COGIP située dans le quartier du Faubourg de l’Arche est chiant. A l’époque le CNIT et ce quartier récent étaient séparés par le boulevard circulaire et reliés par une passerelle quasi verticale aux marches tout droit sorties de la piste de Xapatan. C’était uuuuuultra relou :
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Vers 2007-2008 la passerelle de la mort a giclé, remplacée par une dalle en pente douce sans aucune marche :
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Dès que j’ai vu ça, je me suis dit “ça y est, un trajet d’une traite entre le RER et le bureau est enfin possible ! Joie !”
En 2011, j’ai acheté un vélo pliant de chez Strida. Il était hors de question que je fasse tout le trajet à vélo depuis chez moi donc il me fallait un truc pliable facile à transporter dans le RER. Le Strida 5.0 remplissait parfaitement ces conditions:
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Je m’en servais quotidiennement pour faire le trajet domicile-gare et gare-bureau deux fois par jour. J’étais heureux jusqu’à ce sombre jour de septembre 2012 ou j’ai pu plier la fourche et la roue dans un sens non-prévu dans le manuel, à la faveur d’une rencontre riche d’enseignements avec un poteau malicieux du coté de l’Université De Vinci. L’incident a tué dans l’œuf mes ambitions de devenir un jour un cycliste professionnel sur vélo pliant :
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Mais avant ce funeste évènement, j’avais déjà réalisé qu’avoir un vélo au quotidien c’était chiant : en plus de devoir se le trimballer partout (relou) ou de le laisser attaché dehors (suicide), il y a un aspect que j’avais sous-estimé lors de mon étude de marché : la maintenance. Pourtant j’avais pris un truc avec une courroie à la place de la chaîne et en single speed pour pas me faire chier avec les dérailleurs et tout le bordel. Mais ça n’a pas suffit, dès que j’ai mis le doigt dans la spirale de l’atelier, j’ai été happé tel le krill innocent qui passe devant la gueule ouverte de la baleine bleue débonnaire. Après plusieurs allers-retours physiques et numériques et un dernier message resté sans réponse après un énième souci à la mi-2013, j’ai remisé le Strida dans mon box et suis redevenu piéton. Ah ! Si l’unique distributeur parisien de ce formidable petit vélo n’était pas un sale con, peut-être qu’aujourd’hui je m’en servirais encore, “who knows?” comme on dit en enfer. Je suis donc redevenu un piéton et j’ai continué à envisager d’autres modes de transport pour aller plus vite. Roller ? Skateboard ? Snakeboard ? Les chaussures moches avec la roulette dans le talon ? La… Trottinette ?
En 2015, je tombe sur cette vidéo du Onewheel :
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A l’époque c’est un projet Kickstarter qui se propose de mettre une roue de karting au milieu d’une planche, un peu comme un Solowheel (produit satanique) qui aurait préféré la posture de surfeur à celle du consultant senior en monoski. J’ai attendu patiemment la fin du Kickstarter, j’ai attendu le lancement de la prod, j’ai vu la v2 sortir (“Onewheel+”), j’ai vu la version avec une plus longue autonomie sortir (“Onewheel+ XR”), j’ai attendu l’annonce de la commercialisation en Europe et une fois celle-ci annoncée, je suis allé l’essayer dans un magasin spé à Chatelet. Le produit est super cool, silencieux, puissant mais gros défaut : il pèse lourd. A son contact, j’ai réalisé que cet appareil tient plus du véhicule de loisir de plein-air pour faire le fou le dimanche au Bois de Vincennes que du truc à prendre sous le bras tous les matins dans le RER. Ah et puis surtout, j’ai vu le prix de vente :
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DEUX. MILLE. BALLES.  
Du coup je jette un oeil au marché des e-skates en pleine explosion depuis que le vlogger Casey Neistat s’est affiché avec une Boosted Board en 2016. Je scout un peu le truc, beaucoup de marques clones chinoises (Yuneec, Meepo, Koowheel, Swagtron...), pas mal de trucs en DIY et une communauté de cinglés qui pensent que le futur de l’Homme c’est de slalomer dans le trafic à 45 km/h. Ces machins ont 4 roues et une planche mais sont à mes yeux aussi proches d’un skate que Laurent Wauquiez d’un homme d’honneur. Pas mon délire, moi je veux un truc sympa pour faire du commute, pas un rover martien tropicalisé pour aller péter des records de vitesse à Times Square.
Je remise le truc dans un coin de ma tête et passe à autre chose.
En avril 2018, je reprends la température du marché à la faveur de quelques potes qui s’interrogent et j’en arrive à une conclusion simple :
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Pendant ce temps, le monde se fait envahir de trottinettes Xiaomi qui avec la M365 a réussi un coup de maître :
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L’objet est très bien fini, performant et on le trouve autour de 300 EUR. L’espace d’un instant j’envisage l’achat avant de me raviser : aussi sympa soit-il, cet appareil reste une putain de trottinette. Et moi les trottinettes, je peux pas. Dans mon système de valeur, la trottinette est au transport ce que les Duplo sont au jeu de construction. Tu peux construire la cathédrale de Chartres avec, ça restera une cathédrale en Duplo. Ouais c’est idiot mais j’ai jamais dit que je ne l’étais pas.
Je vois plein de gars à la Défense slalomer à la cool entre les piétons, la cravate flottant au vent, je les envie un peu ces bâtards, puis je me rassure en me disant qu’ils sont sur une trottinette, même si elle est puissante et racée.
Je reprends donc contact avec tout ce bordel et je scrute de plus près la Inboard M1, une planche kickstartée que j’avais croisé en 2016 et à propos de laquelle j’étais relativement sceptique :
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Je checke Reddit, depuis 2016, la board a été livrée. Les reviews que je croise se plaignent des fausses promesses d’Inboard concernant le poids de la planche sous-évalué et l’autonomie surestimée. Classic Kickstarter shit, mais au moins Inboard a livré un produit. Quelques soucis techniques également ici ou là, un problème d’étanchéité et des soucis moteurs mais dans la grande majorité des cas il s’agit des modèles envoyés aux backers.
Message de service : quand vous backez un truc sur Kickstarter, n’oubliez jamais que ce que vous allez avoir, c’est un modèle de pré-série. Pour le M1 les backers ont été les beta-testeurs et leurs retours ont permis d’affiner le produit final avant de lancer la vraie production.
Résultat : la planche n’a pas bonne presse auprès du subreddit r/electricskateboarding qui compte surtout des gens qui voient dans leur planche leur mode de déplacement urbain principal. Mais aussi critiques soient-ils, tous s’accordent à dire que la planche est très bien finie, que pour un premier produit Inboard s’en sort bien et que pour du commute ça fait carrément le taf. Faut juste savoir à quoi s’attendre concernant le mode de propulsion. Et ça tombe bien parce que c’est aussi ça qui m’intéresse, moi, le mode de propulsion.
LE BONHEUR EST DANS LA ROUE
Dazplaining :
La grande majorité des skates électriques, dont ceux de chez Boosted, utilisent des courroies. On dit de ces planches qu’elles sont “belt-driven” : les moteurs font tourner deux courroies qui entraînent les roues arrières :
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L’alternative choisie par Inboard et quelques autres marques (dont Acton il me semble) est celle du “hub motor” : les moteurs sont DANS les roues (comme un Onewheel tiens tiens) et entraînent directement la planche. Dans le cas du M1, on peut même dire que les moteurs SONT les roues, en fait :
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Ceci a  trois conséquences qui sont celles qui m’ont vendu le produit.
Primo : la planche reste clean, de prime abord on ne voit même pas qu’elle est électrique puisqu’aucun élément ne traine sous la planche et ça j’aime bien.
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Deuzio : Aucun élément n’étant exposé, la planche est certifiée Water Resistant IP54 et peut être utilisée sous la pluie (le problème d’étanchéité évoqué plus haut concernait la trappe de la batterie et a été corrigé sur les modèles de production). Après on est bien d’accord, utiliser ce machin sous la pluie, c’est du suicide. L’utiliser juste après, par contre, et rouler dans les flaques sans craindre de flinguer l’appareil, c’est appréciable.
Triano : les hub motors tournent librement quand ils ne sont pas sollicités contrairement aux belt motors dont les courroies freinent les roues. Une planche comme la M1 peut donc être poussée à l’ancienne si la batterie est à plat. Et vue son autonomie, c’est quelque chose qui risque d’arriver.
Ceci se fait a priori au détriment du couple et de la vitesse de pointe qui ne peut égaler celles des planches à courroies. C’est un défaut qui est pour moi compensé par une caractéristique qui est devenue ma priorité sur un skate électrique : pouvoir coaster librement, méthode célébrée par Lupe Fiasco dans son “Kick, Push” :
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La glisse en roue libre, le coast donc, c’est pour moi l’essence du skate (perso, rien à foutre des tricks) : on se propulse et une fois arrivé à la vitesse souhaitée on glisse tranquille. Puis on remet un peu de gaz et ainsi de suite. Je ne sais pas si les courroies permettent de coaster aussi librement mais vu qu’elles n’ont pas de roue-libre, j’imagine que ça ne doit pas être aussi fluide qu’un skate classique. Si vous avez testé et que vous pouvez m’éclairer sur ce point, je suis preneur.
LE FUTUR C’EST MAINTENANT
J’ai donc sauté le pas et ai acheté le Inboard M1 sur Amazon. Une somme assez indécente et 3 jours plus tard, je reçois la bayte.
Constat immédiat : c’est beau. La planche est sobre, toute de noir vêtue, et le dessous est vraiment superbe. C’est lourd (6 Kg) et ça dégage un sentiment de robustesse fort bienvenu. Le process d’appairage de la planche avec la télécommande et/ou l’app mobile est assez génial : on allume la telco, on retourne la planche et on toque 3 fois dessus. Les feux se mettent à clignoter doucement, signe que la planche cherche la télécommande à portée et deviennent fixes quand elle l’a trouvée. C’est d’une simplicité totale, pas de boutons, pas de process de pairing bluetooth, pas de code de jumelage, rien. Ca m’a fait penser à du Apple et c’est pas mal comme comparaison pour un premier produit.
La planche arrive rangée dans son sac de transport, CAR SAVIEZ-VOUS QUE VOUS POUVEZ PRENDRE L’AVION AVEC ?
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Inboard insiste en effet pas mal (euphémisme) sur le fait que sa batterie est TSA compliant et peut être prise dans un bagage cabine en avion tandis que la planche voyage en soute. Les skates electriques sont généralement interdits de vol à cause de leurs batteries au Lithium non-amovibles donc Inboard le rappelle dès que c’est possible. Ok, cool. C’est cette batterie amovible qu’Inboard utilise aussi pour balayer les critiques concernant l’autonomie tout juste correcte de sa planche :
“Vous voulez plus d’autonomie ? Bah achetez plus de batteries.”
A 200 dolz la batterie supplémentaire, c’est moins cool même si ça reste vrai dans l’absolu.
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Le M1 se contrôle à l’aide d’une télécommande nommée RFLX Remote (marre des noms sans voyelles, mais ok) livrée dans une petite boite de transport, “utile quand vous transporterez le M1 dans son sac car SAVIEZ-VOUS QUE VOUS POUVEZ PRENDRE L’AVION AVEC VOTRE M1 CAR SA BATTERIE EST AMOV-”
Ouais ça va, on sait , merci :
Le maniement est simplissime, la telco comporte une gâchette qui joue le rôle de bouton de l’homme mort, un stick analogique et un bouton On/Off.
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Pour avancer on maintient la gachette pressée puis on utilise le stick. Pour freiner, on met le stick dans la position inverse et voila.
Les 5 diodes présentes servent à consulter le niveau de batterie de la telco et du M1 (double-appui) et servent à alterner les 3 riding modes (beginner, intermediate, advanced) via un triple appui. Il y a aussi des raccourcis, comme par exemple gachette + bouton On qui permet d’éteindre les feux de position de la planche.
ET A L’USAGE ALORS ?
Je vais être franc : C’EST SUPER DANGEREUX. En posant le pied sur ce machin, on comprend pourquoi le risque de mort est indiqué à la 3e page du manuel utilisateur :
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Les vitesses sont plafonnés par mode. Le Beginner est limité à 8 km/h, le Intermediate à 22 km/h et le Advanced à 32 km/h. A l’heure où j’écris ces lignes, j’ai parcouru 20 km avec cette planche et je n’ai pas encore osé taper la vitesse Max. Les redditors et leurs délires de planches qui filent à 45 km/h sont cinglés, PERSONNE ne devrait rouler à plus de 25 km/h sur la voie publique, avec des vélos, des piétons et des voitures à proximité. Les grandes roues de la board permettent de passer pas mal d’obstacles mais des trucs triviaux comme les changements de revêtement de la chaussée (oh que j’aime l’alternance goudron/segments pavés de Maisons-Alf <3), anodins à vélo, prennent une autre dimension quand on est lancé à 30 km/h sur un truc aux roues en uréthane et sans aucune suspension. Et je ne parle pas du mobilier urbain, inoffensif à pied qui prend une allure bien plus menaçante quand on le croise debout sur un bout de bois.
Les modes sont mal étagés, le beginner est  en fait un mode démo pour quand vous voulez faire tester la planche à quelqu’un. Pour le proprio il n’a plus aucune utilité au bout de 3 minutes, et encore. En plus de ça l’accélération et donc le couple disponible sont aussi lockés par mode. Avec mon gabarit que l’on peut qualifier de généreux selon tous les standards ISO en vigueur, je dois parfois utiliser le mode 3 pour avoir plus de couple dans certaines situations comme des pentes un peu prononcées ou un démarrage à une intersection que je veux vite franchir puis vite basculer sur le 2 pour éviter de m’emplafonner dans un bus 30 m plus loin parce que j’aurais atteint la vitesse du son entre-temps. Je n’ai jamais autant ressenti la fragilité de l’existence qu’en cruisant dans ma ville mais…
LES SENSATIONS SONT OUFFISSIMES !!!
Rouler de nuit sur une piste cyclable bien clean avec le vent dans les cheveux et le bruit des roues sur l’asphalte souligné par le bruit futuriste du moteur quand on remet un peu de jus, c’est un pur bonheur. Je n’ai pas un background fourni en e-skate mais si des gens trouvent le M1 décevant, je n’imagine pas ce que doivent donner leurs boards de prédilection.
Un des points positifs qui remonte le plus souvent sur Reddit, c’est le comportement de la planche. Elle ne donne pas l’impression de devoir dompter un mustang épileptique à chaque sortie contrairement à d’autres marques (apparemment Evolve est un nom qui revient souvent dès qu’on parle de sauvagerie totale). Pour l’instant le M1 ne m’a pas mis en défaut, les quelques frayeurs que j’ai pu me faire sont entièrement de ma faute.
Coté évolutivité la mise à jour des firmwares de la planche et de la télécommande se fait via l’app iOS Inboard Vision. Plutôt claire et bien foutue quoiqu’assez sommaire, elle permet aussi de contrôler la planche en l’absence de la télécommande (je déconseille fortement) :
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J’ai mis à jour le firmware de la planche (je ne pensais pas écrire ce genre de truc un jour), elle passe en 2.4 et ajoute maintenant un mode veille prolongée pour éviter de vider la batterie quand on n’utilise pas la planche (elle cesse de chercher la télécommande au bout de 60 secondes et ne recommence que si le gyroscope interne détecte un mouvement). L’autre ajout c’est un allumage plus fort des LEDs arrière lorsque l’on freine. Des feux de stop quoi. Ils sont forts quand même chez Inboard.
Vous l’avez compris, le produit me plait, ce n’est pas la meilleure board pour en faire son moyen de transport urbain principal mais en même temps, je ne suis pas new-yorkais, donc j’osef. Pour faire le lien entre 2 modes de transport et se balader à la cool, le M1 semble tout indiqué. Le suivi d’Inboard est plutôt encourageant et je leur souhaite de sortir plein de produits dans la même veine.
Maintenant on ne va pas se mentir, je reste sur la défensive quant à la durée de vie du produit. Les trucks, les roues, les roulements sont standard, pas de souci pour s’approvisionner ailleurs, par contre les roues arrière/moteur et la couche d’uréthane sur mesure qui sert de roue (“REV wheels”) sont propriétaires, tout comme Fouiny, la batterie et la télécommande. Si Inboard met la clé sous la porte, je vais me retrouver niqué en cas de casse. Et malgré l’aspect maintenance-free mis en avant par la marque je ne me fais aucune illusion : 120 Kg posés sur une planche mue par 2 moteurs de 800W chacun qui roule tous les jours sur des pavés, c’est ÉVIDENT que ça va péter à un moment donné.
Malgré ce nuage à l’horizon, je peux dire ici que le M1 est l’iPhone des skates électriques et ce n’est pas péjoratif: ce n’est pas le meilleur coté performances, mais c’est celui au design le plus sympa, aux petits détails soignés et qui reste le plus homogène en termes de qualité perçue et d’expérience de glisse. Pour 999 USD, il vaut son prix. A 1300 EUR, je comprends qu’il faille réfléchir un peu avant d’arrêter son choix. Je me doute que d’ici 1 an il existera un concurrent sérieux sur tout ce qu’Inboard a fait correctement pour les 2/3 du prix. Mais une fois qu’on est en phase avec la vibe du M1 en termes d’accélération et de vmax, le seul vrai point noir c’est l’autonomie un peu juste, dictée par la certification TSA qu’Inboard a voulu obtenir et qui interdit de passer la barre des 97Wh pour une batterie.
Une boite sympa proposerait à la vente des batteries plus puissantes mais affichées comme non embarquables en avion. Une boite moins sympa ne proposerait rien et regarderait ses clients acheter 2 batteries standard au lieu d’une seule XL pour maximiser ses ventes.
Satané capitalisme.
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alvdaz · 7 years ago
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La déferlante
Comme prévu, la chunky sneaker ou “dad shoe” ou “chaussure de ton darron à grosse semelle” est désormais à la mode.
La faute à un forcing de première catégorie de toutes les publications orientées mode/lifestyle/streetwear, HypeBeast et HighSnobiety en tête, qui ont poussé comme des gorets pour faire accepter le fait que ces chiasses existent; et la faute à la normcorisation de la société qui, si elle donne la possibilité à n’importe qui de devenir BG stylé, a aussi comme effet de bord de voir des t-shirts L.C. Waïkiki tout pétés se vendre à 250 balles.
Et comme prévu, je suis en train moi aussi de succomber ou, a minima, de trouver ces silhouettes de moins en moins pourraves.
Et c’est grave. C’est grave parce que pour nombre d’entre eux, ces modèles ne sont que les resucées (voire les rééditions) de modèles tous flingués du boule qui ne se vendaient que chez Go Sport ou La Halle Aux Chaussures dans les années 90. Et c’est aussi grave parce que pour nombre d’entre eux, ces modèles sont à chier. C’est surtout grave parce que ça sous-entend que n’importe quel message martelé suffisamment fréquemment finit par être accepté par le récepteur.  
Alors ok pour suivre la masse, mais respectons-nous un peu et ne mettons pas tous les modèles de chunky sneakers dans le même panier.
TRIGGER WARNING : Attention, les modèles moches illustrés ci-dessous peuvent choquer les plus impressionnables d’entre vous.
Par exemple, la Balenciaga Triple S, je la trouve toujours à chier. Elle ne passe à peu près que de loin, de nuit et de ¾ dos, et dès qu’elle est portée par autre chose qu’une asiatique de 1m55 sapée en cosmonaute-ninja, elle est dégueulasse :
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Meme verdict pour la Adidas Falcon que certains sites tentent de transformer en must-have. Non. Elle est naze et ne doit sa survie (relative) que parce que la concurrence a réussi à faire pire :
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J’en veux pour preuve la M2K Tekno de Nike. Déjà le nom aurait dû nous mettre la puce à l’oreille niveau éclatisme mais alors quand on la voit, mandieu :
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Du coup Fila se lance aussi, no shame :
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Seul Reebok semble un peu silencieux sur le sujet, mais je soupçonne la marque désormais propriété d’Adidas de reculer pour mieux sauter car Dieu sait que chez Reebok des modèles flingués des 90s, on en a une tétrachiée. Et chez Skechers aussi.
Oh boy, quand ils vont se réveiller eux, on sera bien dans la merde.
Devant ce revival du mauvais goût, tout le monde y va donc de sa paire, tout est permis d’façon, les chinois en Supreme sont prêts à tout acheter donc ALL-IN MES FRERES. Et comme c’est quand même Balenciaga qui a porté le premier coup, toutes les marques luxe (déjà connues pour ne pas être au top quand il s’agit de dessiner des sneakers) se sont lancées dans la course.
Off-White, la marque de Virgil Abloh n’ayant pas été fermée par le FBI après sa collection The Ten chez Nike (alors que franchement, elle méritait); la marque a décidé de se lancer dans le bordel, pour le pire et pour le pire :
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Chanel a également réussi à faire plus moche que d’habitude, bravo, belle perf :
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Mais aussi Gucci, intestable quand le mauvais goût est attendu dans le produit final :
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Et Dior Homme (oui, à l’envers ça fait emmohroid hahaha on sait c’est bon) :
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(J’avoue, ces Dior ne me laissent pas indifférent) Je vous fais grâce des néo-marques de luxe style Buscemi et autres chiasses du même genre qui ont poppé en 2015 et vendent des trucs à 800 balles parce que faut pas déconner.
Alors je ne sais pas si je développe un syndrome de Stokholm mais, alors que le froid m’engourdit et que j’aperçois une lumière blanche au bout du tunnel, j’en viens à trouver certaines paires sympa.
La Thunder Spectra de Puma par exemple, sympa malgré une qualité de fabrication que l’on qualifiera de “Pumaesque” (à chier, donc) :
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Mention “why not” aussi pour la Fila Venom qui prouve qu’on peut faire des trucs pas trop mal quand on prend le temps. LE TEMPS DE BIEN COPIER SUR LES YZY OUAIS, la Venom devient donc defacto “la YZY 700 du pauvre”, mais ça me dérange pas :
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Et la Versace dessinée par le rappeur 2-chain prouve qu’on peut être nul à chier en rap et quand même faire des trucs sympa (je porterais jamais, hein, mais je trouve ça sympa) :
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Enfin, rendons à Kanye ce qui appartient à César, la Wave Runner 700 qui a quand même lancé la trend et que je trouve désormais tout à fait envisageable, comme je le craignais en octobre dernier :
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Bref, l’assaut est lancé, RDV ici dans 1 an pour constater qu’on a tous une paire de chunky sneaker chez nous et qu’on trouve ça tout à fait normal en plus.
Monde de merde, certes, mais quand on le sait, la pilule est plus facile à gober.
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alvdaz · 7 years ago
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Le PC SFF de BG : round 2.
Mi-avril, je postais sur ce blog un post à la gloire de mon PC petit format (aka SFF pour Small Form Factor dans la langue de Goethe (qui serait arrivé en ferry à Portsmouth)).
J'expliquais que j'étais très content de cette machine et qu'elle s'accordait à merveille avec mon intérieur bourgeois. Hélas, la destinée ("qu'on ne peut pas imiter, sois pas dégouté", comme le rappelle très justement Booba), a décidé de me faire payer mon tempérament joyeux et optimiste. 
Si vous avez écouté les recos en début du n°60 de Studio 404, podcast que je coanime avec mes compères, vous avez dû percevoir une pointe subtile d’énervement envers une marque de composant que je ne nommerais pas. En effet le 1er Mai, jour de la fête du travail et de la manif annuelle du FN dans ce merveilleux pays progressiste qui est le nôtre, mon PC a décidé de ne plus s'allumer. J'étais d'abord enchanté devant le fait qu'une machine décide elle aussi de profiter de ce jour de repos, avant de me rappeler qu'il n'y a absolument aucune convention collective qui régit cela et que par conséquent, il y avait probablement un souci sous-jacent. Devant ce refus d'obtempérer, j'ai saisi mon plus beau cruciforme et me suis mis en tête de tout démonter pour faire différents tests, chose a priori impossible à faire avec un employé humain, encore un point de plus pour les machines, faudra pas venir chouiner quand vous serez tous au chômage les potes.
Evidemment, devant l’absence totale de réaction, ou plutôt, le fait que tout fonctionne et s’allume SAUF l’écran (détail un peu fâcheux), j’ai décidé de faire ce que l’on fait d’habitude en dernier recours quand tout le reste a échoué, qu’on a déjà relu le manuel y compris la trad anglaise (au cas où le traducteur FR aurait eu la flemme d’aller au bout), et qu’il ne reste plus aucun espoir :
UNE RECHERCHE GOOGLE
J’ai donc tapé “Ryzen motherboard Gigabyte problem” sur Google et me suis retrouvé devant plusieurs pages qui semblaient confirmer l’existence d’un souci.
Après un bon digging j’ai compris deux trucs :
Les BIOS de Gigabyte pour les cartes-mères en B350 et X370 (les chipsets Ryzen) ont été mis au point avec le cul.
Les CM plein format (Micro-ATX) ont normalement un BIOS principal (potentiellement mis au point avec le cul) et un BIOS de backup qui permet de s’en sortir si le 1er (surement fait avec le cul) déconne.
Les CM petit-format comme la mienne rognent généralement sur ce BIOS de backup (mais pas sur ces putain de LED RGB de chie).
LOL.
A noter le fatalisme relax des clients Gigabyte :
“Oh tu sais, avec Gigabyte et un Ryzen, soit t’as le problème et ça s’arrangera jamais, soit tu l’as pas et t’es tranquille jusqu’à ce que tu l’aies et que tu le sois plus.”
Merci les gars, on dirait l’orchestre du Titanic.
En tout cas, jusqu’ici je n’avais jamais fait de parallèle entre une carte-mère et une MST/Laurent Wauquiez, maintenant si, il me reste encore tant à découvrir de ce vaste monde.
Devant cet état de fait, j’ai donc pris la CM et l’ai renvoyée à Amazon avec un petit mot à destination de Gigabyte, marque de golmutes vers laquelle j’ai juré de ne plus jamais me tourner.
Seulement voila, le marché du SFF est relativement petit (vous l’avez ?) et les cartes-mères compatibles avec le socket AM4 des Ryzen ne courent pas la pampa, surtout sur Amazon. Du coup côté alternatives, j’ai été forcé de me tourner vers
ASROCK.
ASRock (oui c’est COMme ça que ça s’ECRit, me DEMandez pas POUrquoi) pour moi ça a toujours été les cartes 1er prix, celles qu’on choisit quand on monte une config “pour la famille” avec le strict minimum, comme par exemple un seul port USB.
Déjà première surprise, le “strict minimum” ça coûte quand même 130 balles en 2018, merci Anne Hidalgo. Ensuite, Penta du JDH a tenté de me rassurer en me disant qu’ASRock, c’était ASUS en fait. Mouais. N’empêche qu’il a été incapable de répondre à ma question simple :
“Si c’est ASUS, pourquoi ils ont pas gardé ce nom alors ?”
‘Fin bon, de toute façon, c’est pas comme si j’avais 12 alternatives possibles, alors j’ai commandé la CM. Je l’ai reçu il y a une semaine et force est de constater que pour l’instant tout tourne correctement.
Etant désormais rompu à l’exercice, je me garderais bien de formuler une quelconque formule de victoire et il est évident que je vais garder tout ce bordel à l’oeil pendant 3 ou 4 ans.
Vous êtes en tout cas témoins de ce qu’il en coûte d’avoir voulu jouer l’alternance en faisant confiance à AMD qui est à Intel ce que Dacia est à Mercedes. Je me sens comme un père progressiste qui aurait mis sa gosse dans le public pour contribuer à la mixité sociale qui est une des valeurs fondatrices de notre pays et qui aurait récolté comme seule récompense une forte volonté de sa progéniture de faire le ramadan et d’apprendre le djembé et le soninké.
J’aime bien le tiers-monde et tout, hein, mais bon si j’ai le choix...
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alvdaz · 7 years ago
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Perfection is perfected.
Il est des succès qui comptent dans la vie d’un homme.
Certains penseront à leur moitié, leur(s) enfant(s), leur travail, leur maison, leur voiture et tous les autres trucs futiles de l’existence.
Mais les hommes et les femmes d’action évoqueront les vrais bails, de ceux qui justifient une ligne en plus sur le CV à la rubrique “Réussites éclatantes”.
Comme par exemple, jouer à Daytona USA sur une console portable.
Il y a 7 ans, le 24 juin 2011 exactement, j’avais pris la plume (sur un blog aujourd’hui éteint) pour raconter mes émois sur ce jeu et pour expliquer à quel point j’étais joyeux de l’avoir à la maison grâce à une émulation nickel du système d’arcade Model 2 de Sega sur PC.
Sept ans plus tard, donc, je reviens en parler mais en ajoutant 2 notions parfaitement dans l’air du temps : portabilité et streaming local.
Parce que oui, en 2018 on peut faire tourner Daytona USA sur PS Vita, la preuve :
Quête terminée, je n’attends plus rien de la vie désormais. pic.twitter.com/bJ9RDnpf4g
Rien que d’y penser, j’ai envie de retourner voir mon moi-même de 2011 pour lui dire. Il y a des chances pour que je me réponde :
“PS Quoi ? Vita ? C’est quoi ce nom fumé encore ?”
Logique néanmoins, la console n’étant sortie qu’en décembre 2011.
Si j’ai attendu si longtemps pour y jouer sur console portable, ce n’est pas en raison d’un manque de puissance, la PS Vita était parfaitement capable de le lancer directement en 2011. Non, si j’ai attendu longtemps, c’est juste en raison de l’absence TOTALE d’intérêt commercial pour cette perle qu’est Daytona USA. Le dernier portage en date était sur Xbox 360/PS3 et c’est tout.
BON OK OK OK, CA VA LES HISTOIRES DE PÈRE DAZTOR, EXPLIQUE, WSH !
Ouais ça va oh ! J’y viens, calmos. Alors comment j’ai fait ? EASY !
J’ai émulé le jeu sur PC, puis je l’ai streamé localement depuis le PC sur la PS Vita via Moonlight que j’ai pu installer sur la console une fois celle-ci hackée avec HENkaku. Allez salut les clodos !
...
..
.
Ok, je suis pas un iench, je vous explique ça vite fait.
Déjà, c’est quoi Moonlight ?
Moonlight, c’est un client open-source d’une fonctionnalité que Nvidia a baptisé Gamestream et qui permet, pour les PC équipés de cartes graphiques Nvidia, de streamer le jeu vers un périphérique compatible (généralement un boitier Shield TV ou une Shield Tablet). Oui, c’est exactement le même principe proposé sur la Wii U avec sa mablette des enfers. Tout appareil qui utilise Moonlight est donc compatible Gamestream et peut afficher le jeu streamé depuis le PC. En termes de perfs, si votre PC est connecté au réseau via un câble Ethernet, ça marche du feu de dieu sans aucune latence, vous aurez l’impression que le jeu est installé en local sur l’appareil client. Si le PC est en WiFi, ça risque de ramer un peu, tout dépendra de la qualité de votre connexion.
Limitations, parce qu’on ne vit pas dans un conte de fées :
Ça ne fonctionne que sur le réseau local (sauf si vous aimez fourrager dans les réglages du NAT de votre routeur mais bonjour la latence)
Le PC doit être allumé pour que ça fonctionne (c’est tellement évident que je le rappelle quand même) 
Et HENkaku alors ??
HENkaku est un hack pour PS Vita qui permet de lancer des apps non validées par Sony. Des homebrews, des émulateurs voire des jeux piratés, si vous êtes malhonnête en plus d’être pauvre. Contrairement aux Custom Firmwares de l’époque PSP, HENkaku ne requiert pas de galérer avec des flashages de consoles et autres joyeusetés. Son install est enfantine : il suffit de se rendre sur la page web henkaku.xyz depuis le navigateur de la Vita et de cliquer sur Install. La contrepartie c’est qu’en cas de hard reset de la console (en cas de batterie déchargée par exemple), il faut relancer le process. Et la justice n’étant décidément pas de ce monde, ce hack n’est possible que pour les Vita avec un firmware en version 3.60. En d’autres termes :
/!\ Si votre Vita n’est pas en 3.60, vous êtes bien niqués (cheh)
Voila pour l’explication rapide, passons maintenant à la recette.
Tout d’abord, listons les ingrédients.
Pour la partie PC :
Un PC sous Windows (logique)
Une carte graphique Nvidia serie 600 minimum.
Steam
L’émulateur Model 2 qu’on trouve chez Gametronik par exemple
La ROM de Daytona USA que c’est illégal de vous fournir (même si on la trouve aussi chez Gametronik mais CHUT, je vous ai rien dit)
Filezilla (ou le client FTP de votre choix)
Pour la partie Vita : 
Une PS Vita avec un firmware 3.60 (OBLIGATOIRE)
Le hack HENkaku
L’app Moonlight
Etapes détaillées : 
1) Sur le PC, installez l’émulateur quelque part, calez la rom pas loin.
2) Dans Steam, vous allez ajouter le jeu et son émulateur à votre bibli via le menu :
Jeux > Ajouter un jeu non Steam à ma bibliothèque
3) Faites un clic droit > Propriétés sur le jeu et dans le champ Cible écrivez ceci :
"C:\CHEMIN_VERS_L_EMULATEUR\Model 2\emulator_multicpu.exe" daytona
(Ceci afin de pouvoir lancer directement le jeu sans afficher l’interface de l’émulateur)
4) Sur la Vita hackée: Lancez l’app molecularShell qui a été installée par HENkaku.
5) Une fois le shell lancé, appuyez sur Select pour activer le mode FTP.
Votre Vita affiche son adresse IP et est désormais accessible via FTP.
6) Sur le PC : téléchargez l’archive moonlight.vpk dispo ICI
7) Lancez votre client FTP, connectez-vous à la PS Vita via son IP.
8) Déposez le package moonlight.vpk dans le répertoire de votre choix de la PS Vita (généralement ux0/data)
9) Sur la Vita : Exécutez moonlight.vpk pour l’installer
10) Une fois l’app installée sur la console, vous devriez avoir la bulle Moonlight disponible sur le dashboard de la console.
11) Lancez Moonlight.
12) Sélectionnez Connect to ... puis entrez l’adresse IP (192.168...) de votre PC. “Steam” devrait apparaître dans la liste des jeux dispos, aux côtés d’autres titres pris en charge par Gamestream..
13) Lancez Steam puis naviguez jusqu’à votre jeu.
PROFITEZ.
Une fois la solution en place, à vous Daytona USA ou n’importe quel autre jeu déclaré sur Steam, on est pas sectaire. Par exemple vous pouvez jouer à Virtua Racing ou SEGA Rally ou SEGA Touring Car ou INDY 500 ou...
Note :Si vous voulez lancer des jeux via Uplay, Origin ou autres, ajoutez les dans Steam ou directement à la liste Gamestream de Nvidia si l’app ne les a pas détecté automatiquement.
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alvdaz · 7 years ago
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Studio 404 #58 - Le dernier kilomètre (mars 2018)
J’ai été contacté pour que cette chronique puisse être utilisée pour illustrer une thèse (comme quoi tout arrive dans la vie).
Etant plutôt pragmatique dans la vie, je me suis dit que ça serait l’occasion parfaite pour ré-enclencher mon objectif de vie 2015 qui était de poster ici les chroniques que j’ai écrites pour Studio 404.
Pour le contexte, cette chronique a été déclamée en mars 2018 dans le Studio 404 spécial mobilité que voici : 
Here we go, donc.
*musique angoissante*
“DANS UN MONDE TOUJOURS PLUS DIGITAL.
DANS UN MONDE OÙ L’ON EST LIBRE DE TOUT COMMANDER SUR UN COUP DE TÊTE.
DANS UN MONDE OU RIEN N’EST IMPOSSIBLE… IL SUBSISTE UN PROBLÈME. UN PROBLÈME SUR LEQUEL PLANCHENT LES PLUS GRANDS CERVEAUX DE L’HUMANITÉ. UN PROBLÈME QUI HANTE LES RÊVES DES PLUS GRANDES FORTUNES. UN PROBLÈME QUI NE POURRA SE RÉGLER QU’AVEC DES DRONES, DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, DE LA ROBOTIQUE ET DES MATHS.
UN PROBLÈME QUI EST UN FREIN A LA LIBERTE ET A LA JOUISSANCE COLLECTIVE. CE PROBLÈME A UN NOM.
… LE DERNIER KILOMÈTRE.”
De tous temps, l’Homme a été confronté au dernier kilomètre. Quand on parle de dernier kilomètre, on parle du dernier tronçon de transport qui sépare le colis à livrer de son destinataire, ou le voyageur de sa destination. Ça a toujours existé et, le-saviez-vous ? ce dernier kilomètre à lui seul représente 28% du coût du transport.
Ça coûte cher parce que la règle d’or qui régit le transport, c’est la massification pour faire baisser les prix. C’est pour ça qu’on fabrique toujours des A380 (500 passagers) et qu’on a arrêté de faire des Concorde (100 passagers), malgré la faculté étonnante qu’avaient ces derniers à se garer directement dans les hôtels en bout de piste.
La massification ne pose donc pas de problème pour le transport principal mais pour le dernier kilomètre, ça se complique puisque chaque colis va à un endroit différent.
Pour les personnes, on a à peu près résolu le problème en inventant les transports en commun : on massifie tout ce qu’on peut avec un système collectif et pour le reste, ils terminent à pied. Pour un colis c’est plus compliqué, parce que tant que les colis ne marcheront pas tous seuls, on aura toujours besoin d’un service en door to door. L’astuce actuelle pour réduire les coûts, c’est de déporter la porte en question dans un endroit qui joue le rôle de hub. On appelle ça un “relais colis” alors que ça devrait s’appeler un “relais porte” mais passons sur la sémantique. Cette solution du relais colis n’est de toute façon pas optimale. Ça fait perdre du temps, ça génère des frictions et au final, ça crée de l’insatisfaction de tous les côtés :
Pour le client qui doit se taper un trajet vers le relais que le transporteur a choisi (et qui n’est jamais le + proche dans 90% des cas)
Pour le transporteur qui finalement remet le point final et crucial de sa prestation dans les mains d’un vendeur de quinoa bio qui ne la valorisera pas.
Et pour le vendeur de produits bio qui se retrouve inondé de colis La Redoute et Amazon et qui est déçu de voir que tous les gens qui poussent sa porte ne viennent pas pour le quinoa qui est pourtant délicieux (et équitable).
Le dernier kilomètre reste donc un casse-tête logistique qui en plus du coût, pose 3 autres défis :
La transparence : parce que depuis Uber et son tracking de chauffeur en temps-réel, le client veut avoir un statut de son colis en temps réel. On se contente encore des points de tracking mais dès qu’Amazon aura changé sa méthode, le marché va s’aligner, c’est obligé.
L’efficacité : une bonne supply chain doit être efficace pour être réactive, et inversement (c’est là que les enjeux de prédictibilité et de maillage urbain sont les plus forts)
La friction : moins il y a de frictions sur la chaîne de transport, moins il y a de coûts annexes et d’insatisfaction.
J’ai croisé cette blague l’autre jour et elle m’a fait rire : Connaissez-vous l’équivalent adulte du “Tu es puni, je t’interdis de sortir de ta chambre” ? Non ? C’est :
“Votre colis sera livré aujourd’hui entre 8h et 18h”
On va pas se mentir, le truc le plus chiant avec la livraison à domicile, c’est d’avoir fait de l’attente une activité à temps plein. Et c’est même pas mieux pour le livreur qui, lui, est soumis à des cadences infernales avec des listes d’adresses dont on sait dès le départ que le tiers ne pourra être livré faute de destinataire présent. Alors on sait que pour en finir avec ce temps, cette énergie et ce fric perdus, Amazon planche sur des solutions alternatives à la bonne vieille camionnette de livraison.
Mais Amazon c’est Amazon, et les ¾ du temps les solutions proposées tiennent plus du plan machiavélique d’un méchant dans un James Bond que d’un truc pérenne et adapté à nos sociétés. Amazon, donc, étudie la livraison par drone. Dans les rêves humides de Jeff Bezos, on parle de drones qui décolleraient depuis des stocks-zeppelins flottants au-dessus de nos villes et de nos campagnes (je les appelle les “strato-carriers” parce que ça pète) pour déposer un colis dans les bras du destinataire. L’alternative terrestre, c’est une armée de petits robots qui se déplaceraient sur les trottoirs avec nos colis, comme ceux de la startup Starship, qui se présente sur son site comme “une alternative aux drones de livraison”. Lever des millions en se présentant comme une alternative à un truc qui n’existe pas encore ? C’EST CA LA SILICON VALLEY, LES ENFANTS. Ce simple slogan montre qu’il y a environ 10 milliards de raisons légales et sociétales qui me font dire que c’est pas pour tout de suite.
L’alternative la plus plausible serait le véhicule autonome (quand il aura fini d’écraser des cyclistes en Arizona). Je ne parle pas d’une camionnette de livraison qui se conduit seule (encore que), mais plutôt de l’emploi des véhicules de particuliers comme véhicules de livraison quand leurs propriétaires ne s’en servent pas. J’avais évoqué ça il y a plus de 2 ans, en janvier 2016 dans une chronique sur les voitures autonomes. A l’époque je pensais plus à la livraison de drogues et de prostituées qu’à celle des colis mais bon, pourquoi pas les colis, il n’y a pas de sot métier après tout. On en parlait dans la Tesla en janvier dernier :
**En Tesla 2 (Daz) - 56:24 à 56:31**
**En Tesla 2 (Lâm) - 1:03:02 à 1:03:23**
Donc illustration : votre rutilante Tesla Y vous dépose au travail le matin et au lieu de dormir sur un parking en attendant que vous ayez fini votre journée, elle est inscrite chez Amazon Auto Delivery et se rend dans un entrepôt pour bosser pour vous. Là, une IA calcule les temps de trajet par rapport aux clients à livrer dans la zone et a bien évidemment vérifié au préalable que les destinataires seront présents en leur communiquant une heure à la minute près. Votre voiture embarque alors un colis-man qui sera chargé de sonner à l’interphone pour remettre les colis. Une fois la tournée finie, votre voiture vient sagement vous chercher quand vous sortez du bureau. ON EST PAS BIEN LA ?
Côté client, imaginez : vous recevez une notif qui vous dit que votre colis sera livré demain à votre adresse entre 14:10 et 14:15. Vous répondez qu’à cette heure, vous ne serez pas chez vous mais probablement dans un Starbucks, car vous êtes un freelance qui aime le café trop cher et pas bon. Pas de souci, le service vous informe que le colis sera livré dans le Starbucks indiqué, par contre ça sera plutôt autour de 15h32 parce que le colis va passer d’un véhicule autonome à un autre en cours de tournée pour arriver dans la bonne zone. Si vous refusez, vous avez toujours l’option du domicile entre 14:10 et 14:15. Vous validez. ON EST PAS BIEN LA ?
L’effet de bord de tout ça, c’est qu’à terme, le service de livraison ne se repose plus sur de bêtes adresses renseignées par le client sur son profil mais bien sur sa localisation RÉELLE au moment où l’on prévoit de le livrer. Chez des potes, au taf, au musée, au PMU du coin parce qu’on cherche un jeu Super NES ultra rare pendant que Robert accoudé au comptoir en sirotant son verre de jaja nous explique comment Sega a loupé le coche de la 3D en 1996. Le numérique a la possibilité de rendre le business de la livraison totalement organique, ce qui est proprement impensable aujourd’hui avec la logistique actuelle et ses dogmes qui datent du XVIe siècle.
Mais ça, c’est dans 20 ans au mieux (6 mois selon Lâm). Pourtant, une révolution est en cours en ce moment et en attendant la voiture autonome, elle s’appuie sur des chauffeurs bien vivants et leurs 2 roues. C’est en Asie du Sud-Est que c’est le plus visible et ça commence déjà à révolutionner les usages. Une des boîtes les plus connues sur le secteur se nomme Grab et à en croire ses évangélistes, elle est en passe de révolutionner la société. Grab c’est un genre de Uber Eats mais sans le Uber ou d’Alloresto mais sans le resto. Grab a permis de développer un nouveau type de restaurant : Les restaurants qu’à emporter. Y a pas de salle, pas de serveurs, pas de tables. Juste une cuisine et des plats qui arrivent chez les clients grâce au ballet incessant d’une armée de livreurs en 2 roues qui utilisent l’app. Pas besoin de maintenir un local commercial, n’importe quelle cuisine se transforme en restaurant et a accès à une clientèle impossible à capter autrement. Être restaurateur sans même avoir de restaurant mais assurer ses 2 services quotidiens, on y aurait même pas pensé il y a 3 ans. Voila ce qui arrive quand on se penche sur ce dernier kilomètre et qu’on tente de résoudre les défis vus plus haut.
Quand l’usage sera répandu et que n’importe qui sera à même de se lancer dans une activité sans avoir besoin de la panoplie habituelle à commencer par un local dédié, on passera à l’étape suivante.
On reconfigurera nos villes au niveau du constituant le + élémentaire. L’adresse qui est aujourd’hui celle d’un bâtiment identifié comme lieu de vie ou de travail associé en permanence à un individu, disparaîtra car nous entrerons dans l’ère de l’address-free ou (du free-addressing -j’ai pas encore tranché) où l’adresse d’une personne sera celle du lieu où elle se trouve à l’instant T, n’importe où dans le monde, et non un endroit vide 8h par jour à la porte duquel le livreur de Chronopost ne daigne même plus sonner puisqu’il le sait très bien, lui, que le mardi aprem à 15h30, bah y a personne.
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alvdaz · 7 years ago
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Le PC SFF, le PC du BG
GODAMMIT !
J'ai réalisé il y a peu que je n'avais pas du tout parlé de mon nouveau PC ici, ce qui est assez incroyable vu comment je suis crok.
Si vous suivez le JDH (formidable émission) ou mes pérégrinations sur Twitter (formidable réseau social), vous devez savoir que j'ai backé en mai 2017 un boitier PC de type SFF que j’ai reçu fin janvier 2018, ce qui je l’avoue désormais était quand même un peu long sa mère.
“SFF ? WTF ?”
… que vous vous dites à vous même tandis qu'une brise légère souffle sur votre visage battu par les flots produits par les larmes de l'incompréhension qui coulent sur votre visage.
SFF c'est pour “Small Form Factor” ou “petit format” dans la langue des gens de goût.
Donc j'ai backé le boitier Dan Case A4-SFX v2, lui, là :
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Sa particularité ? (en plus d’être mignon à croquer, j’veux dire)
Le fait qu’il place carte-mère (CM) et carte graphique (GPU) dos à dos, permettant à l’ensemble de rester harmonieux même avec un GPU de 30 cm de long, que l’on rencontre parfois dans la nature sous son appellation usuelle de « GPU d’enculé ».
Parce que rappelons-le, l’essentiel d’un boîtier PC classique est composé du vide imposé par le duo perpendiculaire CM/GPU qui, une fois monté, laisse la part belle au rien comme illustré avec talent dans l'image ci-dessous :
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D’ailleurs il suffit de voir ce boîtier monté et posé à droite de la tour qu’il remplace (l’excellent boîtier Silverstone Fortress FT-03) pour se rendre compte qu’en effet, on pouvait se permettre de gagner un peu en volume :
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« Ah quand même. »
Beh ouais, c’est fou, je sais.
Côté composants, je vais pas partir sur un symposium du montage de PC, alors voici une récap de ce que j'ai installé dedans :
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J'ai pas mis les prix pour rendre ce billet interactif et vous permettre de chercher par vous-même mais sachez que le total est classé “Pas piqué des hannetons” selon tous les standards en vigueur.
De toutes façons je pouvais pas spécialement niaiser quand j'ai choisi les composants vu que tout a été dicté par la taille débile de ce boitier du démon :
Carte-mère : format mini-ITX obligatoire (12 cm de côté), ça coûte une couille pour un CPU Intel (prix d'attaque : 180 balles, saluuuut), ça devient bien plus raisonnable quand on part sur du CPU AMD.
CPU : le Core i5 8700K (6 coeurs) était introuvable (et cher), tout comme les cartes-mère mini-ITX pour CPU Intel (voir point précédent) du coup, go Ryzen, le 1700X et ses 8 coeurs glorieux pour un budget doux.
Ventirad : Pas de ventirad stock avec le Ryzen et vu le boitier et la place allouée, autant choisir un truc assez petit mais efficace comme Noctua sait faire.
Mémoire : Carte mère compatible DDR4, les 16 Go de DDR3 de mon config me servent donc à caler les portes de mon appart.
SSD 2 : j'ai récupéré le SSD 1 de mon ancienne config (ALLELUIA) et ce putain de boitier n'accepte pas les disques en 3,5". Obligé de partir sur du 2,5". Les disques mécaniques de cette taille étant souvent en 5400 t/min, autant partir sur du SSD ¯\_(ツ)_/¯
Alim : format SFF oblige, impossible d'utiliser une alim classique ATX quasiment aussi grosse que le boitier. Le choix s'est porté sur Silverstone parce que j'aime bien la marque (cf mon ancien boitier) et le prix était assez raisonnable
Boitier : la raison de tout ce bordel mais je l'aime <3
Pour résumer, le seul truc que j'ai récupéré de mon ancienne config, c'est le disque dur, et encore c'est un coup de bol qu'il ait été en 2,5" sinon j'aurais pu m'asseoir dessus aussi. Donc la CM, le CPU, la RAM et l'alim soit QUASIMENT LA CONFIG ENTIÈRE PUTAIN DE BORDEL se sont retrouvés totalement inutilisables.
J'ai revendu l'ensemble à un pote à un prix sacrifié.
Là, les adeptes du hardware et des expéditions punitives rue Montgallet vont me dire :
Et pourquoi pas prendre un SSD au format M.2, ta carte est compatible non ?
Oui il y a bien un port M.2 sur la carte mais comme sur pas mal de modèle, il est placé au dos. Les modules M.2 ont tendance à chauffer de base, alors je me suis dit qu'un module pris en sandwich entre la carte-mère et la carte graphique dans un boitier rikiki risquait de se transformer en supernova et de rendre Maisons-Alf visible depuis l’espace. Et franchement, maintenant que j’ai observé la température de l'ensemble quand on le sollicite, je vous garantis que c’était un smart move.
D’ailleurs on voit bien qu’en terme d’integ, faire plus implique de commencer à raboter les composants.
Côté GPU : j’ai pris la version Founders basique de la 1080 Ti parce que je craignais que les versions jacky avec 23 ventilos soient difficiles à caler :
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Côté CPU, l’alim prend la moitié, la CM l’autre, et passer tous les cables pour fermer le boitier s’est avéré être un challenge intéressant :
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Mais le résultat, c’est une config qui tient dans un sac à dos, idéal pour faire un atelier découverte VR à mes collègues de la COGIP pendant la pause dej : 
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Le boîtier est vraiment petit et une fois monté et installé est apparu un problème. Une tour standard, on la pose au sol et on y pense plus, normal. Mais un boitier aussi petit, lui il est fait pour trôner sur un bureau, pas dessous. Ne serait-ce que pour l’allumer sans devoir ramper, déjà. Le problème c'est que le bureau que je me suis fait en 2014 n'a pas du tout été prévu pour accueillir une tour sur son plateau :
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J'ai dû donc ruser et après des essais d'extension du plateau assez infructueux, j'ai trouvé l'idée la moins pétée : suspendre le boitier sous le bureau. Ouais en l’écrivant je réalise que ça sonne un poil étrange. Pourtant je vous assure que c’était le seul moyen :
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Pour la méthode, j’ai fait dans le low cost Et l’efficace: je suis allé chez Casto, j'ai choisi une planche en chêne pas trop merdique que j'ai fait découper sur place, j'ai acheté 30 m de corde rouge pour faire joli et arrivé chez moi j'ai percé des trous sur le plateau à la maxi zob. J'ai ensuite fait passer la corde sur laquelle j'ai fait des double noeuds avant de faire fondre les extrémités avec un briquet pour éviter qu'ils ne se délient :
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Côté branchements, j'ai réutilisé le trou que j'avais fait dans le bureau, tous les câbles branchés au PC remontent donc dans l'espace dédié sous le plateau, rien ne part vers le sol :
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Du coup au sol ne passe plus que le cable électrique entre le mur et le bureau (le bureau comprend une prise multiple est intégrée pour alimenter l'écran, le PC et le chargeur iPad)  et le cable RJ45 plat (que j'ai mieux camouflé depuis).
Le résultat final est plutôt satisfaisant et évite que le boitier ne soit posé lamentablement au bout des 8 mètres de cables en tout genre qui pendouilleraient mollement sous le bureau :
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Mais comme vous le savez, un chantier fini en appelle un autre et depuis que j’ai vu ce que DIYPerks faisait, j’ai une furieuse envie de me monter un caisson pour planquer mon futur écran et libérer le plateau du bureau quand je ne m’en servirais pas.
Oh bordel.
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alvdaz · 7 years ago
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MPC, it’s easy as 1-2-3
C'EST COOL, ​C'EST QUOI ?
La MPC (pour "Music Production Center"), a été créée par un gars nommé Roger Linn et une boîte nommée Akai à la toute fin des années 80. Pour faire simple, c'est une machine pour faire de la musique. On peut la jouer avec les pads et les banques de sons intégrés, l'organiser et l'enregistrer avec le séquenceur et créer d'autres sons (les ayants-droits disent “voler”) en utilisant l'échantilloneur ("sampler" dans la langue des amériques, “sampleur” dans la langue des amériques de la France).
Une vidéo valant 1000 mots, en voici une très bien de Vox qui présente la machine via un de ses plus fameux hérauts, JayDee aka J-Dilla, musicien de génie décédé en 2006 qui a fait du beatmaking un art à part entière (revenez après, faites pas les batards) :
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En tant qu'amateur de hip-hop depuis quelques années, la MPC est un engin qu'on croise forcément à un moment ou à un autre quand on s'intéresse à la production musicale.
Comme beaucoup à l'époque j'étais plutôt intéressé par les emcees et les DJ qui composaient la partie visible du hip-hop, le beatmaker étant pour moi -à ce moment, je précise- plus proche de l'électricien que du musicien. D'ailleurs, le rap étant un peu un accident, les personnes à la prod étaient souvent des musiciens rompus à d'autres styles qui se retrouvaient en stud' à bricoler avec des gens plus jeunes et découvraient un nouveau monde et une énergie folle. C'était pas des "gars du mouvement" comme on disait à l'époque, donc on les calculait pas des masses. Ouais, je sais, on (je) était con. L'arrivée de la MPC a simplifié et rationalisé la prod en regroupant boite à rythme, séquenceur et sampleur dans le même boitier et a fini par devenir un élément symbolique du rap au même titre qu'une guitare Fender ou un ampli Marshall pour le rock. Et le bouche à oreille étant la force de ces néo-griots, elle s’est logiquement retrouvée dans des textes ici et là :
“All I see is blinking lights, track boads and fat mics, 950s, SP12s, MP60s”
Disait AG du groupe new-yorkais Showbiz & AG sur “Next Level”
"J'vis d'haine et d'eau fraiche, d'illicite et d'péché,mon seul taf, j'rappe sur SP-12, MPC"
Chantait Booba au début du siècle dans "Pas l'Temps Pour Les Regrets".
"Arrête ton style, c'est démodé j'suis l'rappeur de l'an 2000, J'ai 2 systèmes PC sur une MPC 2000 taille XL"
rappait Langue de Chat sur "Les Plus Class".
A noter que contrairement à la config de Booba plutôt orientée efficacité et redondance, la marque des grands sysadmins (la SP-12 est aussi une boite à rythme/sampleur), j'ai toujours pas compris comment LDC a pu caler 2 PC sur une MPC 2000, XL ou pas. Un mystère de notre temps.
La MPC a beau être un symbole connu et identifiable du hip-hop, peu de gens ont eu l'occasion d'en approcher une s'ils ne traînaient pas en studio. Ça ne s'achetait pas en grande surface comme une guitare, c’était impossible de deviner comment on s’en sert juste en posant les mains dessus et surtout, surtout, ça coûtait une couille. Perso j'ai vu ma première MPC de près vers 2004 quand le pote avec qui je faisais du son s'est acheté une MPC 1000. Comme il faisait les beats dans son coin et que c'était un mec à la limite de l'obsessionnel avec son matos, j'ai assez peu vu la machine en fonctionnement, toujours camouflée sous un chiffon pour éviter que la poussière ne se dépose sur les pads, nos sessions étant consacrées à la pose de voix et aux arrangements plutôt qu'au beatmaking.
Pour ne rien arranger, les DAW, terme qui désigne à l’origine des stations de travail dédiées au son et qui au fil du temps a changé pour désigner les logiciels utilisés comme Cubase, Logic et autres Pro Tools, avaient le vent en poupe. Les ordis remplaçaient petit à petit les machines dédiées, limitées par leurs banques de sons réduites et leurs lecteurs de disquettes du passé.
Alors j'ai bien essayé de tripoter la MPC 1000 entre 2 sessions, mais allumer la bécane et se caler devant son écran sans avoir potassé la notice ne débouchait logiquement sur rien de glorieux. Je regardais cet écran LCD et je captais RIEN :
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J'avais l'impression de voir la smartwatch fixée sur le bras du Predator, là, avec ses symboles incompréhensibles qui font des bruits aigus et menaçants. Parce que comme on le verra plus bas, l'esprit MPC c'était aussi une façon d'appréhender la création musicale avec son jargon et son workflow bien spécifiques ainsi que le fonctionnement même d’un écran.
4K ? Pff pourquoi faire frer ? Avec 2 lignes de 20 caractères en monochrome je te refais 36 Chambers mec !
Impossible de capter le truc en se posant vite fait devant, et à 1000, 1500 ou 2000 EUR le ticket d’entrée, ça faisait cher l’essai. Du coup en 2007 je suis rentré dans la team proloyolo et je me suis acheté une MPD 24 de chez Akai.
C’est presque pareil sauf qu’en fait ça n’a rien à voir. C’est une surface de contrôle donc un appareil qu’on branche en USB à un PC/Mac et qui permet de Controller un DAW en utilisant les pads et les potards plutôt que la souris : 
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Y'a 16 pads au "touché MPC", ça gère la vélocité et y a quelques boutons et... ça s’arrête là. Pour s’en servir, faut obligatoirement un ordinateur avec tous les softs qui vont bien, les bons plugins, les banques de sons installées etc etc Et surtout, ça ne permet pas de repenser la façon de faire du son, c'est "juste" un clavier USB glorifié comme on dit.
J'ai ressenti la lourdeur de ces machins un an plus tard, quand j'ai remplacé mon MacBook de 2006 par la version alu de 2008 et que j’ai dû réinstaller tous les softs. En y repensant, je crois que je n'ai jamais réussi à totalement retrouver le même feeling que ce que j'avais sur la machine précédente, je sais pas, il devait y avoir un plugin Logic Pro particulier ou des paramètres différents éparpillés un peu partout mais je ne me suis jamais réacclimaté. Pendant ce temps, le marché des MPC (ou assimilées) autonomes n'était pas en super forme, Akai se contentant mollement d'ajouter des lecteurs CD-ROM ou de carte Compact Flash sans changer la philosophie de ses machines ni le prix de vente, à l'image de cette MPC 2500 de 2006 :
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Je sais pas combien elle coûtait, mais la blague en vogue c’était de dire que la référence du modèle indiquait le prix.
Dans le même temps, d'autres acteurs comme Native Instruments ont débarqué sur le marché des surfaces de contrôle avec un oeil neuf, des écrans couleur et surtout DES PADS AUX COULEURS CHAMARREES, c’était la MASCHINE :
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Du coup entre 2008 et 2013 chez Akai, c'est le désert. Aucune machine ne sort. Les DAW sont à la fête avec Reason ou Ableton Live qui déboulent, Fruity Loops devient FL Studio, tout le monde fait des beats avec la démo de Hip-Hop e-Jay sur des PC de chez Carrefour et la MPC tombe un peu en désuétude. De mon côté, j'ai bazardé mon dernier Mac en 2012 et j'ai une flemme INTENSE d'installer tout mon bordel sur le PC que je me suis monté pour jouer. Alors je me suis rabattu sur iOS, terre de tous les possibles. Je jette mon dévolu sur l’excellent Beatmaker de chez Intua (dont la version 3 est sortie il y a quelques mois) et, surprise, même Akai se positionne sur le marché avec à la fois du soft et du hard.
Côté soft,l'app iMPC sort sur iPhone et iPad :
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Skeuomorphisme / 20, je sais plus si Scott Forstall était encore chez Apple à ce moment là mais il aurait applaudi des deux mains devant cette réplique à l’échelle 1 de la réalité. Akai s'est contenté de coller une MPC à l'écran, on perd pas mal de place et de lisibilité mais j'imagine que les habitués s'y retrouvent. 
Côté hardware, Akai a sorti LE TRUC qui m'a intrigué longuement tout en étant assez dur à trouver : la MPC Fly. Il s'agit d'un boitier dans lequel on insère un iPad et qui comprend 16 pads physiques, les boutons de transport, le Note Repeat et tout :
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Je me dis ça y est, Akai a compris ! Mais Akai reste Akai et a oublié un truc concernant le marché des tablettes : IL N'EST PAS FIGÉ. C'est un marché grand public, pas professionnel, les machines changent de form-factor d'une année sur l'autre. Du coup la MPC Fly est uniquement compatible avec l'iPad 2 de 2011 et Akai n'a jamais mis à jour le produit, que ce soit pour prendre en compte l'iPad mini ou les iPad suivants voire la tétrachiée de tablettes sous Android qui ont déboulé entre-temps. Bon en ayant maté quelques reviews, il est aussi possible qu'Akai n'ait pas poussé plus loin parce que le produit n'a pas été super bien reçu, les principales critiques concernant la relative fragilité de l'ensemble. Un iPad c'est assez lourd et les MPC sont faites pour qu'on bourrine les pads donc le truc n'est pas vraiment super stable.
J'avais donc perdu tout espoir et bricolais des trucs avec Beatmaker et ses suites en me disant que le monde avait changé et que, comme le disait Darwin (et Mobb Deep), il fallait s'adapter pour survivre. Ou passer à autre chose.
Et puis la MPC Touch est sortie en 2016 pour 500 EUR :
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J'étais en joie... Mais à nouveau c'était -juste- une surface de contrôle USB, totalement inutile sans PC.
Donc j'étais dég. Et puis la MPC Live est sortie en 2017 : 
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(Pour 1200 EUR T_T)
C'est comme la MPC Touch mais en standalone : vous l'allumez, vous faites de la musique, vous l'éteignez. Elle ne nécessite donc pas d'ordinateur mais conserve l'identité des MPC "à l'ancienne" avec les 16 pads, le Note Repeat, le Time Correct et la façon de traiter le signal propre aux machines d'Akai. Et, luxe ultime, si on veut s'en servir pour piloter un DAW, bah on peut aussi, il suffit de la brancher sur un PC, comme la MPC Touch.
ENFIN. La machine de mes rêves. L'héritage de la MPC, les sucreries modernes en plus comme un  écran multitouch lisible et des pads RGB qui proposent une farandole de couleurs chatoyantes qui flattent la rétine du travailleur sonore. Le tout fonctionnant aussi sur batterie pour pouvoir faire du son dans son canap', la machine sur les genoux.
Je l'ai observée, j'ai lu des reviews, regardé des vidéos dont celle-ci où le producteur 20syl (Hocus Pocus, C2C, Allta) refait un son de A à Z avec la bécane :
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Evidemment, une vie à attendre donne des réflexes de survie élémentaires : 
Mais pourquoi j’achèterais ça ? Est-ce qu'elle sera amortie un jour ? Je ne compte pas faire carrière, n'est-ce pas un poil overkill ? Et si je ne sais pas m'en servir ? 
Toutes ces questions plutôt légitimes ont été évacuées une fois un filtre spécial de ma composition appliqué sur cette réflexion. Ce filtre s'appelle le  BATS LES COUILLES, ON NE VIT QU'UNE FOIS.
(DEUX SI T'ES JAMES BOND)
(NEUF SI T'ES UN CHAT)
Je regarde ces machines avec envie depuis 1994, 24 ans d'attente avant de passer à l'achat c'est plutôt safe comme temps de réflexion et ça ne sera surpassé que par Star Citizen donc banco. J'ai donc claqué ma Webedia money sans regret, je serais présent sur la jvtv jusqu’en 2028.
OK MAIS... C’EST COOL ALORS OU QUOI ? 
J’y viens.
Mon avis après 2 semaines d'utilisation régulière c'est que c'est EXACTEMENT ce que je recherchais. Je sais pas trop comment décrire la sensation mais je vais essayer de verbaliser le truc :
En bon geekster de la musique j'ai tendance à intellectualiser un max la créa : "Pourquoi cette caisse claire à ce moment précis ?", "Whoa le sample de violon qui monte pile sur le kick", "Génial ce break avec la respiration avant de changer de direction", “Mais qu’est-ce que c’est que cette merde de zumba coupée à la chiasse ?”. Et ce quel que soit le morceau, quel que soit le rappeur. C'est pour cette raison que je peux parler pendant 8 heures des instrus de PNL alors que même eux n'ont pas passé autant de temps à les gratter sur Youtube sans déclarer. Et c'est aussi pour ça que je peux réécouter 30 fois l’outro de “Tony Hawk” d’Isha ou celle de “Jen Selter” de Joke alors que le texte en lui-même est une purge. 
Avec la MPC (Live mais j'imagine que c'est le même feeling pour toutes les machines), la créa est viscérale: on travaille au feeling, sans se prendre la tête sur l'enveloppe d'un son, tout en sachant que la machine se charge de corriger les imperfections si on le souhaite. Résultat, en très peu de temps on peut sortir un truc qui se tient. Quand j'utilisais un DAW, je passais parfois plus de temps à créer le projet qu'à créer le contenu. Il m'arrivait de dégager la session sans avoir rien enregistré ou en ne gardant rien. Avec la MPC, au moment d'éteindre la machine, que vous validiez ou pas la sauvegarde vous avez déjà devant vous un truc qui tourne proprement sur au moins 4 mesures. C'est peut-être tout pourri, mais ça tourne. Et pour moi ça change tout.
C'est pas juste une question de fonctionnalités, tous les DAW intègrent les features des MPC depuis longtemps, c'est une question de temps nécessaire pour avoir un truc écoutable qui se réduit à quasiment rien. Le workflow d'Akai est simplissime une fois qu'on l'a intégré : on travaille sur des tranches ("séquences") de taille variable (généralement 4 mesures).
Chaque séquence intègre un nombre n de pistes.
Chaque piste comprend un programme.
Chaque programme est un instrument ou un sample
Une fois une séquence complète, on passe à la suivante. A la fin on se retrouve avec plusieurs séquences qu'on ordonne comme on veut pour faire une chanson. En gros on fonctionne bloc par bloc puis à la fin on les combine comme on veut pendant la durée qu'on veut. Enfantin.
Sur un DAW, on est souvent tenté d'aller trifouiller les effets avant même d'avoir une ossature de morceau avec la possibilité de se paumer en route et de perdre de vue ce pourquoi on a lancé le soft en premier lieu. Alors attention, si des zicos me lisent et sont horrifiés par la direction que prend ce papier, je ne dis pas que les DAW sont pourris, loin de là. Ça dépend des affinités et de la façon de bosser de chacun. C’est comme aller à la fac, certains adorent. Moi je me suis fait chier grave. Mais j’ai appris le diabolo. Là c’est pareil, pour mon utilisation je préfère 1000x une machine autonome avec un choix un peu restreint (niveau contenu y’a quand même masse de trucs intégrés à la MPC Live) qu’un DAW qui contient tout l’univers mais où je vais installer compulsivement plugin piraté sur plugin piraté (oui parce que bien souvent, la licence on la paye pas, on va pas se mentir, hein)
Pour simplifier, j'ai éprouvé le même sentiment de facilité devant la MPC que quand j'ai utilisé Garageband sur macOS pour la première fois. Sauf qu'avec Garageband, les limitations arrivent au bout de 10 secondes ("RAAH LE SOFT NE ME LAISSE PAS FAIRE CE QUE JE VEUX") tandis qu'avec la MPC c'est l'inverse, plus on avance, plus les limites s'éloignent, c'est assez grisant.
L'autre atout des MPC, c'est le sampler qui permet d'enregistrer un son et de le découper comme on veut pour s'en servir dans un projet. Cette partie profite de l’écran tactile bien plus lisible que les versions antérieures. On peut charger un sample depuis une clé USB, brancher une platine vinyle ou brancher la MPC à un PC et enregistrer comme un sale depuis Youtube. Une fois le morceau dans la machine, on l'ouvre avec l'éditeur de sample et on le découpe comme on veut en tapant les pads à la volée (<3). La machine assignera automatiquement la tranche audio au pad (avec évidemment possibilité d'affiner la sélection par la suite), une fois les pads assignés, on sauvegarde l'ensemble en tant que programme, on le cale dans notre séquence et c'est parti.
Là encore, le temps entre la découverte du sample et son utilisation est réduit au minimum du coup on ne se perd plus en détails techniques et on produit direct. Je ne me suis pas fixé d’objectif de productivité ou quoi, mais au final pour chaque session d’environ 1 heure sur la bécane, je sors en moyenne avec 2 projets de beats qui tournent correctement. Je ne dis pas que tout est finalisé, y a pas d’effets, pas de mix ou autres,  mais ça tourne et ça reste audible. 
Exemple avec ce beat fait samedi dernier :
Vous l'avez compris, j'ai l'appareil depuis moins de 3 semaines et je regrette de ne pas avoir franchi le pas plus tôt. Alors c'est sûr, pas loin de 1200 EUR pour faire de la musique dans son canapé, c'est ULTRA cher. Mais cette fois le prix s'accompagne d'une tranquillité d'esprit totale qui permet de se concentrer sur l'essentiel. Si le nomadisme ne vous branche pas plus que ça, il reste possible de s'orienter sur la MPC Touch qui proposera les mêmes fonctionnalités pour moins de la moitié du prix, moyennant une connexion permanente à un PC/Mac. 
En tout cas pour l’instant je suis conquis, et comme mon pote Run avant moi, je me suis surpris à placer moi aussi un chiffon pour protéger les pads de la poussière <3
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alvdaz · 7 years ago
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L’Empire contre-attaque
Le retour du billet prospectif sur ce marché sympa qu’est la chaussure de sport utilisée dans la vie quotidienne.
2018 va être intense, je vous le prédis mes ami(e)s.
Pour replacer le contexte, Adidas a repris du poil de la bête depuis la création de l’Ultra Boost et des gammes NMD et EQT.
Le force de la marque, outre la tech Boost (brevet de BASF, ne l’oublions pas), c’est d’avoir su puiser dans son passé pour sortir des nouveaux modèles quand Nike se contentait de rééditer ses modèles OG ou d’en faire des variations en choisissant des matériaux plus légers ou confortables (voir les modèles déclinés en “Ultra” par exemple).
Le game en était là avec un Nike moribond qui réussissait des coups d’éclat épisodiquement en sortant des modèles iconiques de la cave. 2017 marquait les 20 ans de la Air Max 97 donc on en a bouffé pendant 12 mois avec une ultime réédition du mythique modèle original (OG), la Silver Bullet en décembre dernier :
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(Non pas que ça me dérange, hein, j’adore l’AM97)
A côté, Nike a parfois tenté des trucs inédits comme la Vapormax, des mariages de génie comme celui de la Air Jordan 1 avec le Flyknit :
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Mais aussi des semi-échecs malgré de nouvelles silhouettes comme avec la Lunarcharge, et ceci en dépit d’un forçage de première catégorie pour tenter de l’associer à la vénérable Air Max 90 :
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Spoiler : ça n’a pas marché puisque hormis la couleur et les oeillets de lacets, il n’y a RIEN de commun entre une Lunarcharge et une Air Max 90.
Côté Adidas, la gamme EQT se charge de puiser dans les archives de la marque (et puiser dans l’héritage des 90s d’Adidas, c’est osé parce qu’à l’époque le design est-allemand faisait encore rage) tandis que la marque tient le premium avec l’Ultra Boost et la gamme NMD tout en s’autorisant des trucs expérimentaux même en general release (GR) (et donc pas uniquement sur des petites séries expérimentales vendues chez Colette, hein), la Kamanda en est un bel exemple :
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Mais ça c’est fini !
En 2018 Nike a bien compris le truc et se met à changer de vision. Par exemple en sortant la Air Max 270 adossée aux modèles dont elle est l’héritière comme la Air Max 180 ou la Air Max 93. Et c’est pas une image de ma part quand je dis “adossée”, hein, c’est vraiment éloquent quand on va sur le site de Nike :
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(de gauche à droite: AM 180, AM 93 et AM 270)
A la différence de la Lunarcharge, la Air Max 270 a VRAIMENT un ADN commun avec les 2 classiques.
Mais surtout, Nike rebondit (décidément) en alignant une nouvelle technologie pour renforcer sa gamme qui il faut le reconnaître repose intégralement sur le système Air, le succès des semelles Zoom Air et du Lunarlon pouvant être qualifié de “pas top” en dépit de quelques sorties très cool (dédicace à vous, les Flyknit Chukka)
Arrive donc le… REACT ! Une semelle sans système d’amorti apparent, pusique TOUTE la semelle est l’amorti, exactement comme… Le Boost, tiens.
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Recette identique, une semelle blanche unie avec un pattern reconnaissable porté par un modèle running ultra épuré, Nike ayant compris que ce qui marche mondialement ce sont des modèles bien simples et bien finis.
Arrive donc la Nike Epic React avec une tige en Flyknit, modèle orienté running/performance mais qui va tout tabasser quand il arrivera dans la street (comme l’Ultra Boost, donc) :
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Perso j’aime bien.
Adidas pendant ce temps poursuit son bonhomme de chemin et début février la gamme EQT s’enrichit de deux nouveaux modèles:
L’EQT Support Mid :
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Pour le coup le rattachement à l’ancienne gamme Adidas Equipment (d’où le “EQT”) via le colorway vert/noir/blanc/gris est un peu trop marqué à mon goût : j’adore la silhouette mais je ne suis pas fan du Primeknit à rayures, je trouve que ça fait pyjama. Je passe donc mon tour (mais prendrais une paire dans une autre décli plus tard, c’est certain).
L’EQT Bask ADV : 
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Alors là c’est simple, j’ai cop direct à 0:01 tellement ce modèle est pour moi une réussite. Les détails, le colorway, les lacets funky, tout est bon.
Et surtout, surtout, Adidas montre qu’elle part déjà vers de nouveaux horizons. Alors que la concurrence est encore sur les running, que les marques historiquement positionnées sur le running comme Asics ou New Balance sont à peine en train de roll out leurs modèles knit, Adidas tente de rendre un autre truc cool. Ou plutôt de re-rendre cool les pompes de basketball.
MAKE BASKETBALL SHOES GREAT AGAIN.
Rappelons que si la chaussure de basket était LE truc qui a tiré le marché dans les 90s (merci Jordan) et la raison pourquoi on appelle souvent des chaussures de sport “baskets”, force est de constater que la recherche permanente de légèreté et de style épuré a relégué les modèles au rang de trucs un peu patauds. C’est simple, au début des années 2000, les modèles phares étaient ceux de la décade précédente, Jordan en tête. Nike étant leader incontesté dans le domaine a évidemment serti son arsenal de nouveaux modèles “signature” portées par des joueurs actuels de talent, de Lebron James (Lebron 15):
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À Kevin Durant (KD 10) :  
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Ou Kyrie Irving (Kyrie 3) :
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Ce marché est très porteur aux US, patrie du basketball où les gens aiment acheter les paires portées par leur joueur favori. En Europe ça a fonctionné pendant le règne de Jordan, Pippen, Barkley et autres puis l’appétit s’est éteint. Aux States, c’est la chasse gardée de Nike du coup tout le monde tente de venir à l’image d’Under Armour qui a signé  Steph Curry, le meilleur joueur du monde et a sorti la Curry 4 :
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Pas fan mais je les trouve plus intéressantes que les Nike vues plus haut.
Si ces modèles ont des atouts indéniables côté technicité et performance, aucune n’est réellement parvenue à devenir un classique de la rue comme ont su le faire les Jordan, Ewing, Barkley ou Pippen en leur temps. Bon j’avoue j’ai toujours un faible pour les KD 10 mais en dehors de ça, ce marché me laissait de marbre (je ne linke même pas les Jordan actuelles tant elles sont visuellement insignifiantes).
La sortie de l’EQT Bask ADV montre donc une tentative claire d’Adidas de parvenir à faire redescentre la basketball shoe dans la rue en la rendant cool et à moins de 110 EUR avec un style et des détails super soignés, elle a tout pour réussir. Parce qu’entre nous, quand on la compare aux paires ci-dessus, faut reconnaître qu’elles sont bien au-dessus.
Et là Nike va vraiment devoir se bouger parce que bon OK, l’Europe et l’Asie, ça a foiré mais bon, le marché US en général et du basket en particulier, c’est le sien donc va falloir se bouger pour pas permettre à Adidas de rester la marque la plus cool du game cette année.
Je vous le redis ami(e)s sneakerheads et moldus : 2018 va être intense !
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