Tumgik
alvdaz · 4 years
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Sons of Gravity: Protocole Soleil
Episode 7.
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Note: ça fait 3 ans que je n’ai plus postĂ© sur Elite:Dangerous. J’ai repris le jeu il y a quelques mois et, depuis, je me disais que j’aimerais bien reprendre le rĂ©cit et qu’il me semblait en plus que j’avais Ă©crit sur le Protocole Soleil que vous allez dĂ©couvrir dans ces pages. J’ai retournĂ© mon NAS hier et ai retrouvĂ© cette chronique dans les brouillons de 2018. Je vous la livre telle quelle, tout juste agrĂ©mentĂ©e de quelques Ă©lĂ©ments arrivĂ©s depuis.
Si l’HumanitĂ© (les gens, pas le journal) a survĂ©cu Ă  toutes les vicissitudes que la Nature a posĂ© sur son chemin, c’est parce qu’elle est Ă©quipĂ©e en standard de deux features que le reste du monde animal nous envie: la lĂąchetĂ© et la rancune. La premiĂšre nous permet de fuir une confrontation quand on sent qu’on ne va pas la gagner plutĂŽt que de rester pour l’honneur et se faire dĂ©glinguer. La seconde, la rancune, est directement liĂ©e Ă  la premiĂšre, c’est elle qui nous permet d’aller chercher des amis disponibles pour revenir Ă  plusieurs et faire pencher la victoire du cĂŽtĂ© du nombre. C’est la combinaison de ces deux traits permettant un mix habile entre la pondĂ©ration des chances et l’ajustement des ressources en consĂ©quence qui a permis Ă  l’Homme de dominer les autres espĂšces et de maĂźtriser son habitat (le lieu pas le magasin).
Ca a fonctionnĂ© sur Terre, il n’y a donc aucune raison que ça ne fonctionne pas dans l’Espace (l’endroit pas la voiture).
C’est ce Ă  quoi je pensais quand j’ai rejoint mes compĂšres, disciples de l’école de pensĂ©e sectorielle (cf Episode 6) du cĂŽtĂ© de QUINCE pour faire du bif en empilant les missions de combat. Mon Vulture spĂ©cialement outfittĂ© pour l’occasion m’avait en effet Ă©tĂ© livrĂ© aprĂšs 1h45 d’attente Ă  Millerport (moyennant 800K cr en contrepartie, hein, l’Espace est infini mais le business aussi).
Quand je suis arrivĂ©, mes partenaires Ă©taient dĂ©jĂ  en train de se la donner sĂ©vĂšre, je saute dans mon Vulture, chope des missions en cyclant les diffĂ©rents modes de jeu (classic shit) puis demande l’autorisation de dĂ©coller au Flight Control.
A peine sorti de Millerport, un coup d’oeil sur le panneau de gauche pour voir les points d’intĂ©rĂȘt du systĂšme, je remarque 5 zones de conflit (CZ). Je demande Ă  la team dans lequel ils sont actuellement. Je reçois 3 rĂ©ponses diffĂ©rentes. Je soupire en levant les yeux au ciel. Ca part bien tout ça.
Deux CZ sont TRES proches, j’en target une et active le Supercruise.
Je rappelle le but: empiler les missions demandant d’abattre 16, 32, 48 voire 96 chasseurs ennemis de la maniĂšre la plus rapide possible. Du coup la distribution des rĂŽles est primordiale. Il faut Ă  la fois des chasseurs rapides et agiles comme des chĂšvres des montagnes et des trucs un peu plus lourds avec des gros flingues pour maxer les DPS (Damage per Second) et finir les targets vite. Voila pour la thĂ©orie. Parce que dans la pratique, le choix du vaisseau c’est comme celui du perso dans Street Fighter: tout le monde veut jouer Ken et bourrer les shoryu Ă  relevĂ©e comme des porcs.
Du coup laissez-moi vous présenter les sauvageons qui ont composé mon escouade pendant toute la période QUINCE:
CafĂ©ine: pilote un Fer de Lance rutilant, surnommĂ© “Abu-Cafou Al-Morroco” ou simplement “Le Marocain” Ă  cause de sa propension assez Ă©levĂ©e Ă  piloter comme le plus blĂ©dard des blĂ©dards (en gros, si ton bouclier chauffe alors que personne ne te tire dessus, c’est que CafĂ©ine t’as pris pour un Landing Pad temporaire)
LĂąm: pilote Ă©galement un Fer de Lance, surnommĂ© “le truffier Vietnamien”: c’est lui qui indique les targets Ă  abattre. Il a le don de toujours trouver une cible assez proche qui a perdu ses boucliers et se fait allumer par les IA alliĂ©es, nous permettant de vite gratter un kill avant de passer Ă  la suivante
Raggal: pilote un Python jaune, surnommĂ© “gentleman farmer” rapport Ă  sa connexion 33K et Ă  son habitude de se lever Ă  4h du zbar, Raggal est Ă©galement appelĂ© “Vega Missyl” parce qu’avec son Python qui se traine le boule, il lache des missiles dĂšs qu’un target essaie de prendre la tangente. Si tu poursuis une cible et que des explosions agrĂ©mentent ton combat c’est que Raggal est trop loin pour lui tirer dessus au laser.
Un Python, deux Fer de Lance et un Vulture, voici donc la recette gagnante pour une Wing de qualitĂ©(r). Mais comme je l’expliquais dans l’épisode prĂ©cĂ©dent, l’update 2.3 proche a drainĂ© nouveaux pilotes mais aussi des vieux briscards qui se sont rappelĂ© qu’ils avaient le jeu:
Edwood: pilote un Asp Explorer, surnommĂ© “Bernardo” parce que sa femme + l’enfant en bas Ăąge qu’il a lootĂ© l’empĂȘchent d’utiliser le chat vocal avec nous.
Silphi: pilote un Asp, a dĂ©cidĂ© de se taper un trip Ă  20000 aL pour faire du transport de passager avant de comprendre que 2 heures Ă  QUINCE lui aurait permis de se faire plus de thunes. Se persuade depuis de ne pas purger ses cabines passager dans l’espace pour nous rejoindre.
Frouny: pilote un Keelback avec un fighter embarquĂ© dans la soute, s’est dit que ça ferait l’affaire dans une Combat Zone High Intensity. A dĂ©couvert Ă  ses frais qu’en fait, non, pas du tout. Un Keelback dans une CZ, c’est comme vouloir participer au Daytona 500 en Kangoo: techniquement c’est possible, mais personne ne fait ça. Personne.
Citons aussi, Tanuki et son Viper, Chowyn et son Cobra Mk3 et Mercuro Khrom et son Python, des membres du forum (RIP) de Qualiter qui se joignent à nous assez réguliÚrement pour empiler les kills.
En combat, c’est connu, on a pas trop le temps de parler. Alors pour se coordonner au maximum pour le truc le plus important (la fuite), on a mis au point le “Protocole Soleil”.
DĂšs que trop d’ennemis nous tombaient dessus dans une zone de combat, on gueulait “PROTOCOLE SOLEIL” dans la radio pour faire comprendre qu’il Ă©tait temps de se carapater. Mais pour partir dans la mĂȘme direction dans un environnement oĂč l’on peut virtuellement partir dans absolument toutes les directions, on s’était au prĂ©alable fixĂ© sur une direction commune facile Ă  trouver mĂȘme avec 3 chasseurs au derche: l’étoile du systĂšme.
“Quand ça devient chaud, on lĂąche tout et on se casse en direction de l’étoile”
D’oĂč le “Protocole Soleil”.
Hop ! Energie max sur les moteurs et les boucliers et boost en direction de l’étoile pour semer les ennemis qui abandonnent gĂ©nĂ©ralement la poursuite aprĂšs 5 ou 6 km. Une fois hors de portĂ©e de leurs scanners, on prend le temps de recharger les boucliers avant de repartir au contact. Tactique de pleutre, certes, mais si je suis lĂ  pour en parler, c’est que ça marche.
Des heures passĂ©es Ă  empiler les missions du cĂŽtĂ© de QUINCE ont permis Ă  la troupe de se constituer un joli pĂ©cule avant que FDEV ne se dĂ©cide Ă  patcher l’exploit et ne contraigne les joueurs Ă  trouver un autre moyen de zoulouter le jeu. Je pensais qu’aprĂšs les  Robigo Runs et les kills Ă  Quince, le prochain exploit serait dans le mĂȘme ton, avec un empilage de missions x ou y en alternant les modes de jeu (solo, privĂ©, open) et lĂ  le Destin a mis BORANN dans notre viseur

                                                                                                                              Ca vous a plu ? Il y en a encore
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alvdaz · 4 years
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Comme en 2010.
(Attention, post Ă  double fond)
Je pourrais commencer ce billet par l’intro prĂ©fĂ©rĂ©e des blogueurs circa 2010: 
“OHLALALA JE POSTE PAS ASSEZ SOUVENT JE MESCUZE T_T”
Mais je le ferais pas pour une raison simple: je passe ma vie sur Twitter, Instagram et Twitch. Donc en fait, je poste tout le temps. 
Sur le premier, je rĂ©agis Ă  chaud et fais donc profiter l’univers de mes hot takes savoureuses au coeur toujours moelleux sous une couche croustillante et Ă©picĂ©e.
Sur le second, je ne poste rien pendant 3 semaines puis mitraille 24 stories en 18 heures parce que j’ai dĂ©cidĂ© de changer une barrette de RAM dans ma config. 
Sur le troisÚme enfin, je débute en streamant des jeux auxquels personne ne joue et finis par discuter pendant 3 heures avec le chat.
Et lĂ  je rĂ©alise que finalement ce qui ressemble le plus Ă  un blog Ă  l’ancienne, bah c’est Twitch. Comme sur un blog, on lance une session Ă  l’arrache et, comme sur un blog aux grandes heures de la blogo, elle n’est qu’un prĂ©texte pour Ă©changer avec les viewers, comme on rĂ©pondait aux lecteurs dans les commentaires Ă  l’époque. Incroyable Ă©piphanie que je n’avais point vu venir quand le stream est arrivĂ© et qu’il a Ă©tĂ© immĂ©diatement prĂ©emptĂ© par des PGM de Call Of, des fans de Funko Pop, de WoW et du Seigneur des Anneaux.
Je trouvais ça pĂ©tĂ©, et ça a pas bougĂ©, c’est toujours nul. Mais y a des cĂŽtĂ©s sympa quand mĂȘme, exactement comme les blogs Ă  l’époque. C’est fou ça.
Voila, fin de l’intro, passons au vif du sujet :
LES SKATES ELECTRIQUES 
(comme un post sur deux depuis 2 ans)
Comme je l’avais Ă©voquĂ© il y a 1 an dans mon billet bilan aprĂšs 1 an de skate Ă©lectrique:
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J’ai passĂ© les 2000 km sur mon Inboard M1 et je suis dĂ©sormais en mesure de dresser un bilan totalement objectif de mon expĂ©rience:
POUR:
Planche stylée
Style planché
Sensations fun
CONTRE:
Autonomie trĂšs bof
Propulsion relou avec le temps (usure des roulements des moteurs)
INBOARD A FAIT FAILLITE, MDR
Et donc, comme je le mentionnais dans le post, quand s’est posĂ©e la question du renouvellement du matĂ©riel, avec Inboard et Boosted au tapis, je me suis tournĂ© vers ces sociĂ©tĂ©s chinoises qui trustent dĂ©sormais le marchĂ© avec des produits relativement fiables. Mon choix s’est portĂ© sur la Exway Flex, je vous partage la vidĂ©o trĂšs complĂšte de ce jeune youtubeur français qui compense son absence totale de charisme par une rigueur et un professionnalisme de bon aloi, merci Ă  lui:
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J’ai donc pris la Flex parce qu’en dĂ©pit de son nom ridicule, elle comporte tout ce qui doit ĂȘtre dans un skate en 2020:
Une autonomie sympa (32 km annoncés, mdr, pour moi ça sera plutÎt autour de 20 (ce qui est déjà trÚs bien))
Des performances intĂ©ressantes (vitesse max: 40 km/h, c’est validĂ© pour moi)
Une app pour smartphone complĂšte et Ă©volutive (c’est le cas ici)
Des paramĂštres customisables pour se faire une planche aux petits oignons (absolument TOUT est modifiable, de la courbe d’accĂ©lĂ©ration Ă  celle du freinage, y a mĂȘme un rĂ©gulateur de vitesse bordel)
Un rapport qualité/prix intéressant
Si vous cherchez une planche, prenez en compte ces critĂšres au moment de faire votre choix en gardant en tĂȘte qu’il en faut au moins 3 dans le produit ciblĂ© pour faire un achat malin.
Mais tout ça ne sont que des Ă©volutions naturellement attendues dans un produit qui sort 3 ou 4 ans aprĂšs le prĂ©cĂ©dent. Le *VRAI* changement pour moi, c’est surtout la passage d’une transmission par hub motor (moteurs dans les roues arriĂšres) Ă  une transmission par “belt drive” c’est Ă  dire par courroie, je dĂ©taillais les pros et cons dans le post initial il y a (dĂ©jĂ ) deux ans. Allez, pour les plus flemmards, je reposte l’explication :
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J’avais donc privilĂ©giĂ© les hubs il y a 2 ans pour une raison simple: en plus de l’absence totale de maintenance (j’avais Ă©tĂ© Ă©chaudĂ© par la gestion de la tension des courroies et autres sucreries), ces moteurs disposaient d’une roue libre qui permettait thĂ©oriquement de skater “en manuel” en cas de problĂšme Ă©lectrique. Deux ans aprĂšs, je vous le dis tout de go:
C’est de la couille en barre.
Oui, les hubs ont moins de friction, mais jamais de la vie vous pourrez utiliser la board comme une planche classique en cas de panne: elle pĂšse 6 kilos et la roue n’est pas si libre que ça, donc oubliez totalement. Ca ne sert qu’à Ă©viter de la porter en cas de panne de batterie et quand ça m’est arrivĂ©, je shootais dedans pour la faire avancer, je n’étais pas dessus. Pour la maintenance par contre, c’était totalement vrai. En 2 ans d’utilisation, je n’ai jamais eu Ă  intervenir sur les moteurs en bricolant aprĂšs des sorties. Tout est encapsulĂ© et scellĂ© dans la roue, impossible d’y toucher. Du coup en cas de problĂšme, bah faut changer tous les moteurs directement. ZĂ©ro maintenance 🙃 
Subséquement, en cas de problÚme encore plus problématique, comme, au hasard, la faillite du constructeur, vous vous retrouvez avec une planche impossible à entretenir. 
CĂŽtĂ© consommables, sur un skate Ă©lectrique, si toutes les piĂšces mĂ©caniques sont Ă  considĂ©rer comme devant ĂȘtre remplacĂ©es un jour ou l’autre, il y a des piĂšces d’usure que vous ĂȘtes CERTAINS de devoir remplacer rĂ©guliĂšrement:
Les roues
Les roulements
Les gommes (aka “bushings”)
Les courroies (propulsion par belt-drive uniquement)
Et lĂ  avec des moteurs hubs on se retrouve bloquĂ© puisque si le train avant est totalement maintenable avec les piĂšces du marchĂ©, le changement des “pneus” qui entourent le moteur implique de repasser lĂ  encore par le constructeur. Et s’il fait faillite... C’est d’ailleurs un pressentiment que j’avais Ă©voquĂ© dĂšs la rĂ©ception de la planche en 2018: 
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✹DAZTRADAMUS✹
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Vous avez compris, quoi, et c’est une des plus grandes leçons que je tire de cette expĂ©rience: mĂȘme pour ce qui relĂšve de l’usure normale et non d’un problĂšme technique, les planches en moteur hubs sont vouĂ©es Ă  ne plus ĂȘtre utilisables si l’entreprise qui les a crĂ©Ă©s dĂ©pose le bilan 
 Alors bien sĂ»r, il reste des stocks Ă  droite Ă  gauche et eBay est une solution, mais c’est un palliatif. Si vous avez claquĂ© 1300 balles dans un produit que vous pensiez pouvoir utiliser pendant 5 ans, repensez Ă  votre investissement. 
Tous ces éléments et la démystification de la maintenance des courroies qui est passé de:
“Waa c’est chaud, faut gĂ©rer la tension de la courroie et tout”
Ă 
“Ah mais c’est juste un Ă©crou Ă  resserrer en fait ??” 
... ont fait que je me suis dĂ©cidĂ© Ă  tenter l’aventure belt-drive. Je pourrai donc changer toutes les roues, les roulements, les gommes et les courroies sans forcĂ©ment passer par le constructeur, ce qui est rassurant. Oui, si le moteur ou la batterie claquent, il faudra voir avec Exway, mais dans le pire des cas, comme tout est exposĂ© et accessible, je serai libre de dĂ©gager les trucs propriĂ©taires et de me tourner vers la scĂšne DIY du skate Ă©lectrique qui est trĂšs active. 
OK MAIS ALORS, CONCRETEMENT, CA DONNE QUOI ? 
J’en suis Ă  70 km parcourus en 5 jours alors c’est un peu tĂŽt pour se prononcer mais pour l’instant je peux dĂ©jĂ  donner mon sentiment :
CONFORT: Le jour et la nuit. La planche est flexible et non rigide, ce qui attĂ©nue pas mal les vibrations, mais en plus les roues, plus grosses (85 mm au lieu de 80), sont de vraies roues, la couche d’urĂ©thane est donc plus Ă©paisse que sur le Inboard et ça se ressent dĂšs le franchissement du premier trottoir. Au lieu du “TAC” habituel auquel je m’attendais et qui donne l’impression qu’on casse un truc, j’ai Ă©tĂ© accueilli par un bruit Ă©touffĂ© assez discret. Pour le reste j’ai l’impression de rider dans un bol de chamallows et c’est trĂšs agrĂ©able. 
BRUIT: Je savais que les propulsions par courroie Ă©taient de base plus bruyantes. En poussant la board Ă  fond j’ai compris pourquoi Exway a baptisĂ© son systĂšme “Riot Kit”. Autant ça ne s’entend pas trop jusqu’à 20 km/h, autant dĂšs qu’on passe cette barre, l’accĂ©lĂ©ration franche est accompagnĂ©e d’un hurlement bestial qui donne l’impression de chevaucher des gros chats sous psychotropes. C’est cool parce que le bruit va avec la vitesse: on fait du bordel, mais on passe vite. A voir si ça reste comme ça Ă  l’usage ou si le bruit va se faire plus prĂ©sent mĂȘme Ă  basse vitesse.
PERFORMANCES: ça va vite, ça accĂ©lĂšre fort et le ride est totalement paramĂ©trable, pour moi c’est un grand oui.
AUTONOMIE: LE point qui change tout pour moi. Inboard avait fait le choix des petites batteries interchangeables, ça restait discret et il suffisait d’acheter des batteries supplĂ©mentaires (199 USD piĂšce) pour doubler ou tripler l’autonomie. J’ai achetĂ© 3 batteries. Aujourd’hui, il ne m’en reste qu’une seule utilisable. Exway a collĂ© une grosse batterie direct, c’est moins scred, mais en une charge je fais plus de 20 km, ce qui me permet de faire des bails Maisons-Alfort/Paris sans passer par la case mĂ©tro/RER et c’est trĂšs plaisant.
MAINTENANCE: lĂ  aussi c’est un peu tĂŽt pour se prononcer mais en 70 km je sais dĂ©jĂ  que je vais bricoler bien plus qu’avec le Inboard. Les courroies vont prendre cher (elles ramassent tous les petits cailloux et gravillons), un check-up rĂ©gulier pour dĂ©loger les dĂ©bris coincĂ©s dans la courroie ou les poulies est donc indispensable pour Ă©viter l’usure prĂ©maturĂ©e. Les Ă©lĂ©ments Ă©tant fixĂ©s sous la planche et non dedans, la garde au sol est plus basse et logiquement, les boitiers ont dĂ©jĂ  pris des coups. AprĂšs 70 km le carter de protection des courroies fait dĂ©jĂ  la gueule (j’illustre avec un extrait de la vidĂ©o pour vous donner une idĂ©e, j’ai la flemme de photographier ma planche), je sens que ça va demander pas mal de “petits” changements Ă  coup de piĂšces dĂ©tachĂ©es Ă  15-20 EUR.
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Mais bon, j’ai payĂ© la planche, shipping inclus 680 EUR. C’est deux fois moins cher que le prix de la Inboard, sans mĂȘme prendre en compte les batteries supplĂ©mentaires. MĂȘme en dĂ©pensant dans des piĂšces d’usure plus frĂ©quemment (j’ai dĂ©jĂ  commandĂ© des courroies supplĂ©mentaires), ça devrait rester plus rentable.
Rendez-vous dans 6 mois pour un premier dĂ©brief. En attendant, si vous avez des questions, n’hĂ©sitez pas Ă  les poser en commentaire, ça rappellera 2010 🙉 
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alvdaz · 4 years
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Eloge FunĂšbre.
Comme vous le savez, je me suis intĂ©ressĂ© rĂ©ellement au marchĂ© des longboards Ă©lectriques Ă  l’étĂ© 2018, quand j’ai reçu mon Inboard M1.
Jusque lĂ , je le regardais de trĂšs loin mais j’étais suffisamment informĂ© pour savoir que *LA* marque de rĂ©fĂ©rence, c’était Boosted Boards. Cette marque qui s’est Ă©normĂ©ment appuyĂ©e sur le vlogger Casey Neistat pour faire sa comm proposait en effet des longboards rĂ©putĂ©s comme les meilleurs du secteur

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 Mais Ă  des prix complĂštement hallucinants pour le moi de l’époque. La capture ci-dessus vous montre le prix de la Stealth en dollars sur le site de Boosted. Le prix des revendeurs français pour le mĂȘme produit Ă©tait fixĂ© autour des 2000 EUR. 2000 euros pour une planche Ă  roulettes qui a une chance sur deux de tuer son propriĂ©taire en plus. Merci mais non merci. J’ai donc cherchĂ© des alternatives.
Mais soyons honnĂȘtes, mĂȘme si j’aime vraiment beaucoup mon M1 et ses moteurs discrets, comme vous le savez si vous avez lu les 215 billets prĂ©cĂ©dents, il y a fort Ă  parier que si Boosted avait vendu ses produits autour des 1000 EUR, je serais Ă  l’heure actuelle un boostedos convaincu. Si j’évoque la marque aujourd’hui, ce n’est pas parce que j’envisage de sauter le pas mais parce que nous avons appris la semaine derniĂšre qu’elle licenciait la majeure partie de ses effectifs. Si le mot “faillite” et “fin d’activitĂ©â€ n’a pas Ă©tĂ© Ă©crit par son CEO Jeff Russakow dans son message, il n’empĂȘche que le futur de la sociĂ©tĂ© semble compromis.
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“Nous laissons partir le staff” 
Et aprĂšs on se demande d’oĂč vient la novlangue des dĂ©putĂ©s LREM, tiens.
En 2019 Boosted s’était lancĂ© sur le marchĂ© des trottinettes Ă©lectriques avec la Boosted Rev. On connaissait le soin apportĂ© par Boosted Ă  ses produits, mais l’annonce a un  peu surpris votre serviteur comme le prouve ce tweet de l’époque :
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Et c’est normal:
“Pourquoi diable se lancer dans ce nouveau business alors que tant reste à faire pour assurer à Boosted une diffusion à l’international de ses produits existants ?”
Se demandaient Ă  raison les amateurs du secteur.
Car oui, malgrĂ© le site en français, la marque n’était -toujours- pas Ă©tablie en propre en Europe et en Asie. D’oĂč les tarifs dĂ©jĂ  salĂ©s qui passaient en overdrive chez nous.  C’est d’ailleurs pour CETTE raison que les marques chinoises ont eu un boulevard partout oĂč elles se sont pointĂ©es : elles rĂ©pondaient Ă  une demande que Boosted ne pouvait pas satisfaire de toute façon. Et elles le faisaient moins cher, ce qui n’est pas rien, on est d’accord.
Bref, ce revirement sur le marchĂ© de la trottinette Ă©tonnait d’autant plus qu’il suivait celui initiĂ© par Inboard Ă  la fin de l’étĂ© 2018:
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Le fait d’avoir vu Inboard se dĂ©clarer en faillite en fin 2019 :
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 avant mĂȘme d’avoir pu sortir sa fameuse trottinette me rendait TRES curieux quant aux moves de Boosted sur ce secteur. A l’époque j’avais pris le truc avec dĂ©tachement parce que j’avais pensĂ© Ă  un gambit pour tenter de retourner le marchĂ© par une marque qui n’avait jamais vraiment pu atteindre la place qu’elle pensait mĂ©riter. 
Voir Boosted partir de la mĂȘme maniĂšre alors qu’elle Ă©tait rĂ©ellement la marque de rĂ©fĂ©rence de l’industrie ça a un peu changĂ© ma vision des choses. Premier enseignement Ă  en tirer:
Quand une marque de skates électriques se lance dans les trottinettes, ça pue.
Mais pourquoi ? Parce que nous parlons ici de startup tech, des boites fondĂ©es sur une idĂ©e et placĂ©es sous stĂ©roĂŻdes financiers pour grandir vite et investir rapidement (voire crĂ©er) un marchĂ©. On connaĂźt tous dĂ©sormais le principe des levĂ©es de fonds et de capitalisation exponentielle, c’est mĂȘme devenu un signe de bonne santĂ© Ă©conomique pour les dirigeants des pays les plus riches du monde, quoique l’on puisse en penser. Au crĂ©dit (hoho) de cette mĂ©thode, on peut en effet reconnaĂźtre qu’elle permet de rĂ©duire drastiquement le time to market, soit le dĂ©lai de commercialisation du produit. Une idĂ©e ayant germĂ© dans l’esprit d’une personne brillante mais sans le sou a des chances de rester au statut d’idĂ©e pendant longtemps. Je le reconnais volontiers: c’est tout Ă  fait vrai. Les fonds d’investissement permettent donc de concrĂ©tiser cette super idĂ©e assez rapidement. Mais le revers de la mĂ©daille, c’est que l’argent gratuit, ça n’existe pas encore. Et les fonds d’investissement qui prĂȘtent, Ă  un moment, ils viennent rĂ©cupĂ©rer leur oseille. Et gĂ©nĂ©ralement, comme dans tout systĂšme mafieux qui se respecte, la somme en sortie est bien supĂ©rieure Ă  celle prĂȘtĂ©e en amont. Ce qui permet de prĂ©ciser un peu ce terme galvaudĂ© de “fonds d’investissement”. Perso je pense qu’on les appelle comme ça parce qu’ils fondent sur les jeunes naĂŻfs tels des rapaces . Oui, jeune idĂ©aliste, ton idĂ©e est gĂ©niale et oui, elle les intĂ©resse. Mais uniquement pour les profits qu’ils peuvent  en tirer. Si les gens pariaient leur argent pour des idĂ©es gĂ©niales mais Ă  profit nul, on roulerait tous avec des moteurs Ă  eau depuis belle lurette.
Si vous avez regardĂ© Silicon Valley, la sĂ©rie de HBO qui, en 6 saisons, est passĂ© de “parodie hilarante” Ă  “documentaire rĂ©aliste et glaçant” sur les pratiques en cours au pays de la tech, vous n’ĂȘtes pas Ă©trangers Ă  ce monde de squales. Donc ce mouv de Boosted de partir sur les trottinettes Ă©lectriques a tout de la dĂ©cision prise pour:
Rassurer les actionnaires
Attirer de nouveaux capitaux pour


garantir leurs dividendes aux premiers actionnaires
Quand ça marche correctement, on appelle ça l’économie de marchĂ©. Quand ça commence Ă  partir en sucette, on appelle ça une pyramide de Ponzi.
Je n’ai Ă©videmment rien contre le capitalisme quand il est exĂ©cutĂ© de maniĂšre saine et que tout le monde y trouve Ă  peu prĂšs son compte. En revanche, je suis Ă  chaque fois mal Ă  l’aise quand je vois les actionnaires mettre une telle pression sur une entreprise qu’ils la contraignent Ă  bousiller son marchĂ© et dĂ©naturer sa propre identitĂ© simplement pour viser un pactole Ă  trĂšs court terme. Ça me fait penser Ă  la politique de la terre brĂ»lĂ©e et Ă  un bon vieux “'aprĂšs moi, le dĂ©luge” parfaitement Ă©goĂŻste et totalement irresponsable et chez nous, les Hamon 6, ça passe moyen. 
Du coup on se retrouve lĂ , avec deux des boites ayant le plus innovĂ© sur un marchĂ© toujours en expansion tuĂ©es par la main mĂȘme qui les a lancĂ© dans le business au dĂ©part. C’est limite Shakespearien comme destin quand on y pense. Mais surtout ça laisse ce marchĂ© Ă  la merci d’entreprises chinoises qui, elles, peuvent s’appuyer sur une lĂ©gislation favorable, une main d’oeuvre bon marchĂ© et une absence totale de service client et de recours lĂ©gaux possibles. Et qu’on ne se trompe pas, il sera difficile, voire impossible pour une boite occidentale de reconquĂ©rir ce marchĂ© une fois celui-ci laissĂ© aux seules entreprises chinoises. Personne ne pourra s’aligner sur une boite comme Exway qui propose sa version *amĂ©liorĂ©e* d’une Boosted Board Ă  un prix jamais ultra agressif:
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Les cyniques me diront que c’est comme ça que fonctionne le monde.
Mouaif.
Ceci n’est Ă©videmment pas un pamphlet contre la Chine, si ça se trouve une boĂźte comme Exway possĂšde un sens du service et une vraie passion pour le milieu du e-boarding, hein, en tout cas ils sont clairement parmi les moins pires Ă  opĂ©rer depuis l’Empire du Milieu. 
Perso j’ai envie de croire qu’il existe encore de la place pour des boites pour qui le produit phare n’est pas devenu l’action en bourse mais bien l’idĂ©e qu’ils ont eu au tout dĂ©but. Des boites qui croissent de maniĂšre organique et qui n’ont pas en tĂȘte un pivot plan B au cas oĂč la croissance ne suivrait pas les courbes validĂ©es par les actionnaires aprĂšs la 4e levĂ©e de fonds chiffrĂ©es en dizaines de millions de dollars. Des boĂźtes qui comprennent et acceptent l’injection de capital mais Ă  des niveaux cohĂ©rents pour consolider le plan de croissance rĂ©aliste, pas pour les transformer en poulet aux hormones devenus tellement gros tellement vite qu’ils sont incapables de se tenir sur leurs pattes.
Dans ce business, je ne vois qu’une seule boite qui fonctionne comme ça, parfois Ă  regret quand je constate que leurs produits sont hors de portĂ©e de ma bourse, c’est Future Motion avec le One Wheel.
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DĂ©connez pas les gars, vous ĂȘtes les derniers des Mohicans dĂ©sormais.
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alvdaz · 4 years
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Star Citizen: alors cette 3.8 ?
Ah chakal, c'est compliqué.
Note de l’auteur: Ouais ouais ouais, je sais, on ne parle que de ce jeu ici, ça devient insupportable mais filez-moi 1800 balles et on reparle carte graphique, c’est promis.
Plus d'un mois s'est écoulé depuis le dernier billet sur cette entreprise évoluant aux frontiÚres de la morale qu'est Star Citizen. Si vous n'avez pas lu, c'est dommage, déjà, mais sachez que j'étais resté sur une note optimiste en rappelant qu'il fallait acheter le jeu pour ce qu'il proposait actuellement plutÎt que sur les promesses toujours plus folles de CIG et de la communauté acquise à la cause de Chris Roberts. Et de mon point de vue, le contenu actuel permettait déjà de s'amuser tranquille.
La version 3.8 a Ă©tĂ© livrĂ©e autour de NoĂ«l, j'ai pu m'y adonner en rentrant des fĂȘtes et boy, oh boy, quel carnage cela fĂ»t. 
Mais avant de deep-dive dans ce bourbier, rappelons tout de mĂȘme le contenu de cette mise Ă  jour majeure.
Si la nouvelle planÚte Microtech a bien été livrée, avec son accident de terraformation qui fait cohabiter 2 biomes distincts (une grosse partie glaciale et des spots de Nouveau-Brunswick avec des sapins et de la lavande), rappelons que le but fondamental de la 3.8 était aussi (surtout ?) de livrer des évolutions techniques.
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Illusions de grandeur
La plus importante semble ĂȘtre le Server-Side Object Container Streaming ou SSOCS, ou SOCS. Pour expliciter un peu ce bazar, disons que CIG Ă©tait arrivĂ© au bout de ce qu'ils pouvaient faire avec le moteur du jeu. Rappelons que ce jeu Ă  des ambitions gigantesques mais aussi des proportions dĂ©lirantes. Les vaisseaux les plus gros sont de vĂ©ritables immeubles de plusieurs Ă©tages avec la masse de contenu que cela induit alors imaginez un immeuble de 6 Ă©tages qui file Ă  travers l'espace Ă  1000 km/s en croisant sur son chemin d'autres immeubles tout aussi gros et des planĂštes sur lesquelles se trouvent des bases et des villes, toutes fourmillant d'activitĂ© et de joueurs en goguette. Vous avez l'image ? Bon. Maintenant, imaginez que pour faire vivre tout ça, votre jeu idĂ©al, l'oeuvre de votre vie, un jeu si ambitieux qu'aucun gros studio n'a pris le risque de le commercialiser, vous dĂ©cidiez de vous appuyer sur un moteur du commerce pas du tout rĂ©volutionnaire. En l'occurence ici, il s'agit du CryEngine de Crytek, un moteur reconnu, certes, qui marche bien, yes, mais avec un sens de l'Ă©chelle BIEN MOINS large que votre vision prophĂ©tique rĂ©volutionnaire.
Vous imaginez la mongolerie du mouv ? Bah c'est exactement ce que CIG a fait. Et en choisissant un moteur de FPS et une aire de jeu gigantesque libérée volontairement de temps de chargement "visibles", que se passe t-il quand cÎté technique ça bouge pas mais que de votre cÎté vous continuez à empiler les features comme jaja ? Que se passe t-il, je vous le demande ? Beh ouais à un moment, ça bloque.
Je leur jette pas la pierre, on fait tous des choix Ă©clatĂ©s parfois et je pense que pour capitaliser sur l'effet de surprise de l'annonce initiale de Star Citizen, Roberts a dĂ» vouloir rapidement donner un truc Ă  voir pour prouver sa bonne foi. LĂ  encore le contraste avec d'autres devs de jeu Ă  peu prĂšs similaires est saisissant. LĂ  oĂč Frontier developpe depuis longtemps son moteur maison et l'a fait Ă©voluer pour qu'il soit adaptĂ© Ă  la vision qu'avait David Braben de Elite:Dangerous, CIG a fait l'inverse. Un moteur de FPS pour montrer toutes les interactions Ă  l'Ă©chelle du joueur (wow effect garanti quand on observe la cinĂ©matique d'ouverture de porte d'un Aurora) et pour la suite, on verra plus tard.
Aujourd'hui, on a atteint le "plus tard" en question. Pour pouvoir continuer à assurer un développement serein, il a donc fallu contourner les limitations propres au moteur utilisé et c'est exactement à ça que sert le SOCS. Cette feature doit donc permettre de laisser respirer les serveurs de jeu en ne les obligeant plus à charger en mémoire l'intégralité de l'univers. Seul ce qui est réellement nécessaire et utilisé par les joueurs sera chargé et inversement, des trucs chargés mais non utilisés seront dégagés pour libérer la RAM, en gros.
Ouais ok, en TRÈS GROS. Me demandez pas comment ça fonctionne, je suis ingénieux moi, pas ingénieur.
Ce que je sais en revanche, c'est que ça va permettre de gérer 2 trucs:
Le "server decay" qu'on observait jusqu'ici en jeu quand un serveur est up depuis trop longtemps. Au bout d'un moment, le serveur yoyotte et y a des modules qui partent en sucette, gĂ©nĂ©ralement, ce sont les missions qui sautent en preums, puis petit Ă  petit tout part en guenilles. Impossible de mener Ă  bien cette mission parce qu'un des Ă©lĂ©ments devant arriver n'arrive pas ? Personne ne se rappelle de vous quand vous arrivez Ă  destination avec ce putain de colis que ça fait 45 minutes que vous ĂȘtes dessus, dessus quoi d'ailleurs tiens, je viens d'ouvrir une porte et je me retrouve dans le vide, AHHHHHHHH ? Cherchez pas, votre serveur est en plein alzheimer parce qu'Ă  force de charger des millions de trucs, il ne sait plus oĂč il habite. Le SOCS devrait pallier Ă  ce problĂšme.
Le deuxiÚme truc, c'est évidemment de pouvoir donner corps à cet univers pour l'instant réduit à un seul systÚme stellaire (Stanton). Avec le SOCS, CIG va enfin pouvoir scaler son jeu cÎté contenu et les serveurs vont enfin pouvoir suivre.
En plus du SOCS, CIG a livré des améliorations sur les technos qui gÚrent les assets comme les planÚtes ("Planet Tech v4") et je crois qu'ils sont également mûrs cÎté outils disponibles pour permettre aux devs de créer des systÚmes complets plus rapidement. On espÚre pour eux parce qu'il leur a fallu 7 ans pour un systÚme donc s'il en faut 120... Bref.
Bon ok, ok, c'est cool, mais cette 3.8 alors ?
J'y viens. Autant le reconnaßtre, le lancement de la 3.8 a été un CAUCHEMAR.
J'étais resté sur une note relativement positive avec la 3.7.x, le jeu aussi limité fût-il était parfaitement jouable pour une alpha.
Avec la 3.8, tous les bons cÎtés sont passés à la trappe, ne laissant que les bugs et l'instabilité à voir au joueur. Et ça commence dÚs le launcher avec un petit avertissement digne de la SNCF: 
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Au fur et Ă  mesure des bug reports des joueurs et au fur et Ă  mesure que l'Ă©merveillement de dĂ©couvrir la nouvelle planĂšte Microtech se dissipait, la liste de ce qui cloche s'est Ă©toffĂ©e. Le principal problĂšme (et le plus fĂącheux) restait quand mĂȘme celui-ci:
Impossible de se connecter au jeu.
En gros, parfois, le jeu se lance et load à l'infini avant de lùcher l'affaire. Certains sont restés plus de 30 minutes devant l'écran de chargement initial avant d'abdiquer. C'est ça l'abnégation.
Autre bug facheux, une fois en jeu, impossible de récupérer son vaisseau. Les consoles qui permettent de le récupérer dans les stations renvoient un message d'erreur :
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Du coup, l'impossibilité de récupérer son vaisseau SPATIAL dans un jeu SPATIAL, ça limite un peu le kif. Pas de panique néanmoins, pour remédier à cela, il suffit de se rendre sur une autre station et de demander notre vaisseau depuis là-bas.
Un service de Uber spatial s'est donc mis en place avec des PJ sympa qui se chargeaient d'embarquer des joueurs en galÚre vers d'autres spatioports afin qu'ils puissent y récupérer leurs esquifs. Sympa pour le RP, mais complÚtement bloquant pour les gens qui, comme moi, considÚrent déjà que demander un conseil à un vendeur en magasin ou l'heure à un passant dans la rue est un échec en soi. Laissez-moi tranquille, on a tous nos névroses ok.
Je passe sur les bugs rigolos qui sont surmontables avec des {workarounds !}. Comme, par exemple, le refueling en station qui ne fonctionne pas {faut pas se poser ! Reste en stationnaire et demande le refueling !}, l'arme principale qui disparaßt d'un coup {faut pas switcher d'arme ! Rengaine celle en main avant de sélectionner l'autre !}, les marchandises achetées qui n'apparaissent pas en soute {c'est cosmétique ! Si t'attends un peu, des fois tu verras les caisses !}, les ascenseurs qui ne viennent jamais {faut déco/reco et si ça fonctionne toujours pas, brûle ton dossier /USER !}, les IA qui déconnent { c'est normal ! les IA ont toujours été à chier dans ce jeu !}, j'en passe et des meilleures qui ont valu à Star Citizen le sobriquet de "Workaround Simulator" sur Reddit.
En attendant, ce problÚme de log et/ou de récupération de vaisseau impossible a tellement posé problÚme que CIG a pris le cheval par les cornes en faisant un truc que j'ai trouvé assez fou: offrir un Freelancer gratuit à tous les joueurs. Le Freelancer dispose en effet d'une couchette qui permet de log out sans avoir à se poser en station. Alors attention, la manip reste {folklo, hein !} il faut:
Lancer Star Citizen
Lancer le mode de jeu Arena Commander
Lancer le mode Freeflight et choisir le Freelancer qui est désormais nÎtre.
Une fois en jeu, hop, on se cale pépÚre sur la couchette
Et lĂ , on log off
Ensuite dans le menu principal, on lance le mode standard de Star Citizen
Et c'est parti
mon kiki.
Quelle zumba.
Zumba rattrapée donc, par le fait que subitement, on a un Freelancer ! Tout est pardonné.
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Un vaisseau qui est donc normalement vendu 120 EUR.
CENT VINGT EUROS, CARL !
Ce vaisseau a Ă©tĂ© offert temporairement Ă  TOUS LES JOUEURS. Je peux vous dire que j'aurais achetĂ© un Freelancer avec du vrai argent rĂ©el, je l'aurais mauvaise de voir que mĂȘme un sombre connard qui Ă©crit des insanitĂ©s sur mon jeu fĂ©tiche peut s'Ă©battre dans le mĂȘme univers que moi avec le mĂȘme vaisseau que moi, oh que oui ça m'aurait Ă©nervĂ©.
Mais du coup, je profite de ce que le ciel m'offre et je me suis empressé de sauter dans la cabine de ce transporteur moyen et d'utiliser sa soute à bon escient. Tenez, c'est lui là, cheminant nonchalemment au-dessus de Microtech:
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Et j'en viens au constat qui m'est apparu aprĂšs pas mal d'heures de maraude spatiale et de commerce avec ce fier vaisseau:
C'est ce vaisseau (ou n'importe quel autre du mĂȘme acabit) qui devrait ĂȘtre inclus dans le pack standard du jeu en fait.
Le Freelancer dispose d'une soute permettant de prendre en charge 66 SCU (les SCU sont les unités standards de contenant de Star Citizen, matérialisées par de grosses caisses.)
(Quand elles apparaissent, hihihi)
Mon Pisces (que j'aime pourtant d'un amour sincÚre), ne dispose que de 4 SCU. Pour faire du trade, je transporte donc 16,5x plus de marchandises avec le Freelancer. Mais ce n'est pas tout, dans le billet précédent, je vous disais que le Pisces parcourait 1M de km en 22 secondes. Le Freelancer le fait en 8 secondes. Et son réservoir est plus grand. Il transporte donc plus, plus loin et plus vite que le vaisseau "offert" de base avec le jeu.
CĂŽtĂ© biz, je me limite Ă  ce que j'ai pu acheter avec mes Ă©conomies (rien). J'ai donc commencĂ© Ă  vendre du jaja. Une soute remplie de spiritueux, avec un Freelancer, c'est 8 Ă  9000 crĂ©dits de marge. Avec les 4 SCU du Pisces,  on descend Ă  quoi, 500 crĂ©dits ? Qui se mange 30M de km pour avoir Ă  peine de quoi faire le plein ? Du coup structurellement, CIG interdit le trade legit aux pilotes de petits vaisseaux. Et pire, mĂȘme.
Maintenant que je suis un bicravos patentĂ©, je vois des biz alternatifs s'offrir Ă  moi. Le transport de drogues par exemple. Faut trouver un labo non rĂ©pertoriĂ© sur une des lunes de Crusader, charger la came et sa barrer vite fait avant de se faire dĂ©zinguer par la concurrence ou arrĂȘter par les condĂ©s. Ce biz tout aussi lucratif qu'il fĂ»t n'est pas fait pour le Freelancer qui est trop grillĂ© et qui a une soute trop grande par rapport Ă  la capacitĂ© de production des labos. Par contre, avec un vaisseau agile et discret capable de transporter de petites quantitĂ©s, c'est gĂ©rable...
Donc concrÚtement, le pack standard vous pousse dans une vie de débauche et d'expédients sauf si vous avez assez d'oseille pour vous assurer dÚs le départ une situation sympa. Ca me rappelle quelque chose mais quoi ?
La RĂ©publique En Marche Citizen
Certains vont me dire:
"WAH TROP COOL D’ÊTRE CONTREBANDIER COMME HAN SOLO"
moi je répondrais que Han Solo était un raté, et que si deux bouseux en peignoir n'étaient pas venu le voir, il se serait fait cravater par Jabba et balancer au Sarlacc en 30 minutes. C'est cette vie là que vous voulez ?
Parce que ne vous y trompez pas, cĂŽtĂ© forces de l'ordre, les amendes blaguent mĂȘme pas. Hier je me suis pris 20K d'amendes parce que j'ai pas freinĂ© assez vite aprĂšs m'ĂȘtre fait sortir de mon voyage quantique. Pas parce que je me suis pas arrĂȘtĂ©, hein, parce que je me suis pas arrĂȘtĂ© ASSEZ VITE. 20000 balles bordel ! C'est comme ça qu'on rĂ©compense les gens qui font tourner la machine ? L'UEE met sa botte sur la nuque du peuple ! ACAB !
Bref, une vie de contrebandier en Pisces avec des prunes à 20K qui tombent sur le coin de la gueule et une concurrence énervée, c'est l'assurance de galérer sec. Surtout quand on débute et qu'on fait toutes les erreurs possibles.
Donc la lithanie :
"Mais saviez-vous que tous les vaisseaux peuvent ĂȘtre achetĂ©s en jeu ? Vous payez le jeu 50 balles comme n'importe quel titre et vous pouvez vous acheter ce que vous voulez"
ùnonnée par des gens à longueur de stream, C'EST DU THON EN BOITE LES POTES !
OUI, ON PEUT TOUT ACHETER IN-GAME MAIS ON EN PARLE DES TARIFS ? PARCE QUE JE LES AI !
UN FREELANCER, C'EST 1,7M DE CREDITS !
UN ORIGIN 600i (ouh sexy) C'EST NEUF MIYONS QUAT' !
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(vraiment sexy)
 VOUS VOUS RENDEZ COMPTE ? BANDE DE CRIMINELS !
Pardon. *tousse*
Donc Ă  8000 aUEC de marge nette par run, je vous laisse calculer le nombre de runs nĂ©cessaires pour pouvoir acheter ne serait-ce que le vaisseau que CIG nous prĂȘte gracieusement. Pensez aussi au fait que les mĂ j remettent les compteurs Ă  zĂ©ro et une vĂ©ritĂ© IMPLACABLE se dĂ©voile:
Si vous ne comptez pas mettre + d’argent que le starter pack, Star Citizen ne dispose que d’un vaisseau disponible. 
... Ou attendez les bugs majeurs de la version 3.9 pour voler gratos  ¯\_(ツ)_/¯
o7 cmdrs
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alvdaz · 5 years
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Star Citizen, le retour
Ah mes amis, la vie, quelle aventure !
Etant relativement disponible en ce moment *tousse*, je me suis dit que ça serait peut-ĂȘtre intĂ©ressant de refaire un tour sur Star Citizen. La derniĂšre fois que j’en avais parlĂ© ici, c’était il y a DEUX ans (en dĂ©cembre 2017 pour ĂȘtre exact) et je me suis dit que ça serait pas mal de revenir dessus pour voir ce qui a changĂ©, et dĂ©mĂȘler un peu le vrai du faux dans tout ce qui se dit sur ce jeu qui dĂ©chaĂźne les pa$$ions...
...
Ouais, ok, j’avoue, en vrai je veux pouvoir continuer Ă  trasher ce jeu et le seul moyen de pouvoir lui allumer la gueule sans risquer de me faire crimetime par ses adeptes, c’est de connaĂźtre le sujet. C’est n’importe quoi, cette Ă©poque.
Bref, let’s go
Si vous avez lu mon prĂ©cĂ©dent post Ă  ce sujet, l’aspect Alpha du jeu transpirait par tous les pores. Nous sommes en 2019, le jeu est toujours en alpha MAIS des efforts ont Ă©tĂ© faits. 
Commençons par l’effort le plus notable: j’ai payĂ© 60 balles. Oui, vous lisez bien, moi, Daz de Elite Dangerous du JDM, j’ai acceptĂ© de PAYER pour m’essayer Ă  ce que je considĂšre toujours comme Ă©tant une arnaque Ă  grande Ă©chelle. Le calcul Ă©tait simple: j’en avais assez de m’appeler Monsieur Lam et de conduire une Autobianchi spatiale (un Aurora). Donc dĂšs que j’ai croisĂ© un vaisseau starter qui me faisait un peu plus penser Ă  ce que j’utilise dans Elite, j’ai dit banco. DĂ©sormais je suis donc DazJDM in-game et je pilote un Anvil C8X Pisces Expedition ou “Pisces” pour faire simple. C’est lui, lĂ :
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Il est tout choupi et il permet d’embarquer 3 personnes et du cargo, ce qui change des monoplaces sans aucune soute que j’utilisais jusqu’à prĂ©sent. Pas de couchette en revanche, donc impossible de l’utiliser comme point de sauvegarde itinĂ©rant, je suis obligĂ© d’aller me docker quelque part avant de dĂ©co (sinon on repart du dernier point de spawn et ça peut ĂȘtre un peu long).
Alors oui, vous m’insultez mais laissez-moi vous parler du 2nd effort observĂ©: le jeu est dĂ©sormais plutĂŽt fluide. Tous les dĂ©tails au taquet, en 2160x1440 (QHD), je tourne Ă  52 fps de moyenne. DE MOYENNE, CARL. Y a des drops quand on arrive sur des environnements complexes comme les planĂštes-villes mais rien d’insurmontable et surtout sans aucune comparaison avec les 17 fps ressentis en 2017, du cĂŽtĂ© de Port Olisar, l’historique station spatiale de dĂ©part. 
Mais si j’ai payĂ©, c’est aussi parce que je considĂšre que le jeu est arrivĂ© Ă  un point oĂč il est tout Ă  fait jouable.
Dans ce post, je ne parlerais que de ce qui existe et est actuellement visible in-game. Je n’aborderais pas les promesses de la CitizenCon comme le cycle mĂ©tĂ©o, les mĂ©caniques de survie et de gestion de la T° de notre avatar et toutes les sucreries Ă©voquĂ©es le mois dernier par Chris Roberts. On reviendra dessus quand ça sera dispo (mdr).
En l’état le jeu est jouable donc et de mon point de vue ça passe par 2 aspects :
L’aire de jeu
La persistance (partielle, mais quand mĂȘme)
Commençons par l’aire de jeu: Il y a 2 ans, nous n’avions en tout et pour tout que 3 lunes en orbite autour d’une gĂ©ante gazeuse (Crusader) et la station de Port Olisar. 
Deux ans plus tard, Ă  cette planĂšte initiale se sont ajoutĂ©es 2 autres planĂštes (Hurston et ArcCorp) autour desquelles gravitent d’autres lunes et a priori l’update 3.8 prĂ©vu pour ce mois-ci devrait ajouter Ă  la sauce une 4e planĂšte nommĂ©e Microtech. Ajoutez Ă  cela des ceintures d’astĂ©roides, des stations intermĂ©diaires et des outposts dissĂ©minĂ©s un peu partout Ă  la surface des planĂštes. On a donc toujours qu’un seul systĂšme Ă  se mettre sous la dent nommĂ© Stanton, mais on peut rĂ©ellement commencer Ă  s’amuser. Je vous mets d’ailleurs une map du systĂšme en question pour que vous vous rendiez compte:
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(Ok on voit que dalle, cliquez ICI pour ouvrir un carte lisible)
LĂ  normalement les Ă©litos qui me lisent vont me dire:
“Daz, t’as mĂ©fu, comment un seul systĂšme peut te satisfaire lĂ  oĂč Elite t’en propose 400 milliards ?!?” 
Et ils n’auront pas tort. Ce qui sauve ce jeu, c’est sa gestion des distances. J’explique.
Dans Elite, le joueur a vĂ©ritablement une stature de voyageur des Ă©toiles. On peut se rendre n’importe oĂč dans un systĂšme relativement vite et on peut sauter de systĂšme en systĂšme en un battement de cil, oĂč que l’on se trouve. On sort d’une station et pouf, on se barre dans un systĂšme Ă  15 aL (annĂ©es lumiĂšres) de lĂ  comme ça, littĂ©ralement Ă  3 km de la porte de la station.
Dans Star Citizen, c’est diffĂ©rent. Les sauts inter-systĂšmes ne peuvent se faire que via des Jump Points situĂ©s Ă  des endroits prĂ©cis et qui ne sont que des passages entre 2 systĂšmes uniques. Sur la capture du dessus, vous en voyez un qui permet(tra) d’aller dans le systĂšme Pyro localisĂ© en haut Ă  gauche. Cela veut dire que si un jour l’envie me prend d’aller Ă  Pyro alors que je suis du cĂŽtĂ© de la planĂšte Hurston, il va d’abord falloir que je couvre la distance Hurston-Jump Point avant. Et ce trajet intra-systĂšme mes amis, il ne se fait pas en 3 ou 4 minutes comme dans Elite. Il y a bien un mode de propulsion rapide baptisĂ© Quantum Drive, mais ça n’a RIEN Ă  voir avec le FrameShift Drive d’Elite. J’ai vĂ©rifiĂ© pendant un trajet, mon vaisseau couvre 1M de km en environ 22 secondes. Un trip entre Crusader (la gazeuse) et ArcCorp quand les 2 planĂštes sont diamĂ©tralement opposĂ©es avec l’étoile au milieu fait 50M de km. 50 x 22 = 1100 secondes soit 
DIX-HUIT MINUTES DE TRAJET
18 minutes en ligne droite pendant lesquelles tout peut arriver en plus. Et ensuite, il faut encore manoeuvrer, se docker et aller chercher l’objectif de la mission. 
Du coup, le jeu propose un truc qu’Elite peine Ă  offrir au dĂ©but: un sentiment d’appartenance Ă  un endroit. D’ĂȘtre un peu “local” quoi. Dans Elite, on se limite gĂ©nĂ©ralement Ă  visiter une station par systĂšme ou une planĂšte au grĂ© des missions et on checke notre statut et notre inventaire sagement dockĂ© en station. Dans Star Citizen le saut vers un autre systĂšme est dĂ©jĂ  tellement un voyage en soi qu’un bicraveur peut parfaitement faire carriĂšre en commerçant strictement intra-systĂšme. On utilise ces moments de trajet pour rĂ©gler notre vaisseau, checker les missions, paramĂ©trer notre stuff etc... C’est un parti-pris qui risque de mettre les explorateurs en galĂšre, mais pour nous autres les traders, c’est ultra cool de connaĂźtre tous les points du systĂšme et de se dire qu’avant de livrer la came Ă  tel endroit, va falloir faire un stop dans une station de refuel en chemin. Et je vous passe les bleds tentaculaires comme Lorville dans lequel on trouve un systĂšme de mĂ©tro avec 4 lignes et des correspondances. Je peux vous dire que quand il a fallu que j’aille livrer une putain de caisse Ă  la gate 02, au fin fond de la ligne rouge, je les ai senti passer les 15 minutes de trajet.
DeuxiĂšme point, la persistance. L’économie fonctionne Ă  peu prĂšs et les thunes engrangĂ©es sont bien sauvegardĂ©es d’une partie Ă  l’autre. Idem pour l’inventaire. Si vous quittez le jeu avec des caisses de marchandise dans votre vaisseau, vous le rĂ©cupĂ©rerez avec les mĂȘmes caisses situĂ©es au mĂȘme endroit. Et ça c’est quand mĂȘme cool et ça rend le jeu intĂ©ressant Ă  jouer. Il y a toujours des wipes entre les diffĂ©rents patches mais -apparemment- la 3.8 permettra de conserver ses acquis, modulo les wipes souhaitĂ©s par les devs. En attendant, si on se fait fait fumer, on ne perd pas ce qu’on Ă©tait en train de faire. Je ne pense pas qu’il faille commencer Ă  grinder comme des salauds pour autant puisque quoiqu’il arrive, tout ce qui a Ă©tĂ© obtenu en alpha sera dĂ©gagĂ© en phase de bĂ©ta puis de version release. Mais quand mĂȘme, ça change du showroom virtuel qu’était le jeu il y a 2 ans. 
Illustration: je pars de Port Olisar pour aller sur une lune de Hurston. Trajet quantum, je chope la caisse en chemin et en arrivant sur la lune je foire ma descente, pour rĂ©sumer, au dernier moment j’ai vu un autre joueur dĂ©jĂ  posĂ© Ă  proximitĂ© de l’outpost donc j’ai voulu me poser + loin et m’approcher Ă  pieds en fufu (les rencontres hors zones “d’armistice” sont gĂ©nĂ©ralement funestes) et en manƓuvrant je m’explose comme une merde Ă  une vingtaine de bornes de la destination. Pouf, je respawn sur Port Olisar mais Ô SURPRISE, la mission est toujours active et la caisse disponible. Je suis donc reparti sur cette lune situĂ©e Ă  22M de km de lĂ , me suis posĂ© Ă  proximitĂ© du cargo que  j’ai rĂ©cupĂ©rĂ© (je ne sais pas en quoi sont faites ces caisses mais boudiou c’est du solide) puis je suis allĂ© Ă  l’outpost et j’ai encaissĂ© la prime. Et bah je peux vous dire que j’ai trouvĂ© ça UUUUUULTRA COOL. C’était peut-ĂȘtre un bug remarquez parce qu’il parait que normalement les missions rĂ©sistent pas Ă  la mort (edit: non c’est normal en fait, les missions rĂ©sistent Ă  tout sauf Ă  la dĂ©connexion). Et les bugs, on va pas se mentir, c’est pas ce qui manque dans cette 3.7.
Du coup parlons-en de ce qui déconne dans Star Citizen
Le HUD est toujours nul Ă  chier, l’affichage est parfois illisible avec, au pif, le soleil dans la gueule par exemple, ce qui n’arrive JAMAIS QUAND ON EST DANS L’ESPACE, LOL ! A cĂŽtĂ© de ça, tous les systĂšmes de vol sont aux fraises, on comprend rien, c’est inutilement compliquĂ©, la gestion des limiteurs de vitesse et d’accĂ©lĂ©ration est expliquĂ©e nulle part, y a 3 fonctions distinctes qui servent Ă  peu prĂšs Ă  la mĂȘme chose bref c’est n’imp et faut vraiment prendre le temps de binder les fonctions sur le HOTAS pour tenter de comprendre Ă  quoi ça sert, et en mode combat, c’est pire. La carte de navigation est dans le ton (Ă  chier) avec une UI pas intuitive pour 2 sous et toujours uniquement appelable depuis le smartphone accrochĂ© au bras du perso et qu’on appelle avec F2. Ce qui veut dire que si je suis en vol et que je veux target une destination proche, faut que je quitte mon HOTAS pour repasser sur le clavier. C’est: NUL. Sinon, autre technique, je peux activer le Quantum Drive et tenter de m’y retrouver dans les 42 points de saut qui apparaissent partout Ă  l’écran. Je peux vous dire que quand on veut se barrer d’une confrontation qui vire chocolat, c’est un vĂ©ritable dĂ©lice d’essayer de se battre avec l’affichage. 
Les missions sont toujours buguĂ©es parfois en bien (cf le cas prĂ©cĂ©dent), souvent en mal (impossible de livrer le cargo Ă  destination) et je ne parle que des missions basiques de delivery. J’ai pas encore testĂ© les autres mais je ne me fais guĂšre d’illusion. La fonction “attraper des trucs” m’a l’air d’ĂȘtre un bourbier sans nom qui semble ĂȘtre une surcouche ajoutĂ©e Ă  la va-vite, Ă  Port Olisar tout le monde se balade avec sa boite de fayots ou sa canette, c’est gĂ©nialement useless. L’inventaire perso est gĂ©rĂ© comme le HUD et les systĂšmes de vol, c’est Ă  dire que c’est trÚÚÚÚÚs moyen. Et c’est le problĂšme de CIG avec cette volontĂ© de mixer 3 modes de jeu en un seul. Faut faire le grand Ă©cart pour accorder tous les modes entre eux et on se retrouve avec rĂ©sultat qui satisfait personne. Ajoutez Ă  la sauce une centaine de vaisseaux et on comprend que la phase d’équilibrage risque de durer plus longtemps que le dĂ©veloppement lui-mĂȘme.
En gros, le jeu est trĂšs beau Ă  regarder et parfois on tombe sur un truc encore en travaux, ça fait dĂ©sordre, mais c’est une alpha. 
Alors, on prend ou pas ??
Franchement, y a dĂ©jĂ  moyen de bien s’amuser en l’état. Si on se limite Ă  l’existant, sans se prĂ©occuper des promesses de Roberts ou du prix de vente dĂ©bile des vaisseaux, on a un tout de mĂȘme un titre assez solide et qui propose un terrain de jeu super vaste, trĂšs agrĂ©able Ă  parcourir avec des potes. Ok, on a pas les 400 milliards de systĂšmes d’Elite, on en a mĂȘme pas 2 Ă  vrai dire, mais du coup le chiffre de 120 systĂšmes Ă©voquĂ©s au dĂ©but du dev me parait suffisant vu comment chaque systĂšme est dĂ©jĂ  un univers en soi finalement. Si vous avez 60 balles Ă  claquer, vous pouvez y aller mais uniquement si le contenu ACTUEL vous satisfait. J’insiste. Vous en aurez pour votre argent mais ne mettez pas plus et surtout, surtout, ne misez pas en Ă©coutant les features miraculeuses de Chris Roberts qui dit que dans 9 mois ça sera gĂ©nial ou celles de la communautĂ© qui claque des mille et des cent en tentant de gratter la TVA au passage; les promesses n’engagent que ceux qui y croient et tout flatteur vit aux dĂ©pends de celui qui l’écoute. 
Cette leçon vaut bien un Pisces, sans doute. 
EDIT:
On m’a parlĂ© sur Twitter des specs requises pour faire tourner le truc et c’est vrai que je l’ai pas prĂ©cisĂ©. Voici les specs de mon PC:
CPU: Ryzen 7 1700X (3,4 GHz)
RAM: 16 Go
GPU: 1080 Ti 
jeu installé sur un SSD
Avec ça, j’atteins donc les 52 fps de moyenne, Ă  tout hasard, cette page permet de voir oĂč se situe notre config par rapport Ă  la config minimale et recommandĂ©e. 
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alvdaz · 5 years
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Un an en skate Ă©lectrique, les chiffres.
VoilĂ  ça y est, j’ai passĂ© la barre des 12 mois d’utilisation du skate Ă©lectrique Inboard M1 que j’ai achetĂ© en juillet 2018.
Ces 12 mois ont Ă©tĂ© assez cools d’un point de vue commute et suite aux suggestions de certains d’entre vous, je me suis laissĂ© dire qu’il serait intĂ©ressant de faire un retour d’expĂ©rience sur le coĂ»t total de cette folie.
On y va:
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En 12 mois donc j’ai dĂ©pensĂ© :
Inboard M1: 1300 EUR
Batterie supplémentaire: 178 EUR
Kit de pneus arriĂšre: 31 EUR
Grip tape: 22 EUR
Roues avant: 31 EUR
2e batterie supplémentaire: 88 EUR (le prix à baissé)
Roulements: 8 EUR
Bushings: 12 EUR
2 nouveaux moteurs: 0 EUR (remplacés sous garantie)
Casque S-1: 50 EUR
Soit un total de 1720 EUR dont 369 EUR de consommables/piùces d’usure.
Sur cette pĂ©riode j’ai parcouru 1213 km:
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ce qui cÎté coût kilométrique donne 1,43 EUR/km.
Ce calcul ne prend pas en compte les quick-wins comme le temps gagnĂ© sur les trajets quotidiens ou le prix des VTC qui diminue significativement quand on peut s’avancer sur son trajet avant de le commander. On n’est pas Ă  l’INSEE non plus, hein.
Ce que je peux parfaitement quantifier en revanche c’est l’économie rĂ©alisĂ©e sur l’utilisation des Cityscoot, ces scooters en libre-service que j’utilisais trĂšs souvent avant d’avoir ma planche.
De juin 2017 Ă  juin 2018, j’ai dĂ©pensĂ© 524 EUR chez Cityscoot.
De juillet 2018 à juillet 2019, ce coût est descendu à 84 EUR
Ça fait une Ă©conomie de 440 EUR, ce qui n’est vraiment pas nĂ©gligeable et, comme dirait un philosophe que je connais bien:
ON GAGNE DE L’ARGENT
Surtout que je n’ai pas vraiment perdu en mobilitĂ© (sauf quand je calcule mal mon coup et que je me retrouve Ă  rentrer Ă  pieds Ă  3 bornes de chez moi).
CĂŽtĂ© panier d’entretien, je pense qu’avec l’utilisation que j’en ai il est raisonnable de compter un kit de roues AV/AR + grip-tape et roulements par an. Vu que j’ai dĂ©jĂ  achetĂ© ces piĂšces pour l’annĂ©e Ă  venir, c’est une somme qui ne sera normalement pas dĂ©pensĂ©e d’ici juillet 2020. A vĂ©rifier si la planche ne me fait pas dĂ©faut et/ou si je ne suis pas passĂ© sous un 33t dans l’intervalle.
AprĂšs 1 an je ne regrette pas l’achat et je pense avoir trouvĂ© dans le mix skate/mĂ©tro/RER la formule idĂ©ale pour mes dĂ©placements urbains. Ça n’est pas une solution qui plaira forcĂ©ment Ă  tout le monde mais c’est un mix qui me sied parfaitement, surtout quand on prend en compte le fait qu’une ville comme Paris se transforme et offre de plus en plus de place aux vĂ©los et autres vĂ©hicules Ă©lectriques personnels. Du coup quand la planche sera dĂ©finitivement HS je pense continuer sur cette voie des boards Ă©lectriques et me tourner vers une des ces boards chinoises dont les V3 proposent un rapport qualite/prix assez imbattable.
Si vous avez des questions, n’hĂ©sitez pas Ă  les poser ici ou Ă  me contacter sur Twitter, j’y rĂ©pondrais volontiers !
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alvdaz · 5 years
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550 miles and ridin’
885 km depuis juillet dernier. C’est la distance parcourue posĂ© sur ma planche satanique.
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Huit cent quatre-vingt cinq kilomĂštres Ă  rider Ă  la cool, Ă  esquiver les voitures, Ă  doubler les vĂ©los, Ă  slalomer entre les piĂ©tons, Ă  insulter les enfants et Ă  manquer de me fumer souvent assez bĂȘtement, un vĂ©ritable bonheur en somme. Alors quoi de neuf depuis la derniĂšre fois ? Ride along!
(promis, le prochain billet parlera d’autre chose, genre les sneakers ou un truc jamais croisĂ© sur ce blog scandaleux comme les cartes graphiques)
Pour commencer, je n’ai toujours pas renvoyĂ© la planche Ă  l’atelier. Je veux absolument le faire avant la date anniversaire (autour de mi-juillet) mais je n’ai pas encore pu m’y rĂ©soudre pour une raison simple: elle fonctionne. Le bug que j’évoquais dans le billet prĂ©cĂ©dent est de l’histoire ancienne, le seul stigmate Ă©tant l’allumage des feux arriĂšre qui est dĂ©sormais totalement alĂ©atoire (et lĂ  on l’on ride, who needs feux arriĂšres de toutes façons ?). Je soupçonne aussi la feature de freinage rĂ©gĂ©nĂ©ratif de ne pas fonctionner comme ça devrait mais concrĂštement Ă  l’usage, j’ai zĂ©ro problĂšme qui me donne l’impression d’utiliser un truc qui fonctionne Ă  moitiïżœïżœ. A vrai dire je vais recontacter le support non pas pour ce souci Ă©lectronique mais parce que je subodore un problĂšme avec les roulements du moteur droit qui me semblent HS. Je rappelle qu’absolument toutes les piĂšces sont remplaçables par celles du marchĂ© *SAUF* les roulements des roues motrices qu’on ne peut pas remplacer nous-mĂȘme, mpfffrfrftrf.
Ces 885 km m’ont permis de mieux cerner la bĂȘte et de comprendre pas mal de trucs sur la fragilitĂ© de l’existence. Pas de grosse gamelle Ă  relater, j’ai fait des petites roulades ici et lĂ  (la derniĂšre datant de ce week-end), mais j’ai bien captĂ© comment fonctionne l’engin, quel terrain est adĂ©quat et quels sont les piĂšges que le Malin et l’urbanisme dressent sur notre chemin. Gare au trottoir pris de face, Ă©videmment l’ennemi mortel du rider de base, mais crainte et mĂ©fiance envers les rigoles d’évacuation de l’eau, les joints de dilatation, les dallages exotiques, les grilles de maintenance et, depuis ce week-end donc, les petites plaques rondes avec Ă©crit “EAU” dessus qui se rĂ©vĂšlent ĂȘtre de sacrĂ©s putes. C’est aussi la fin de cette croyance millĂ©naire qui avait cours pour le skateboard standard:
“Si l’avant passe, tout passe”.
Bah non, si l’avant passe c’est 50% du taf et c’est cool, mais ça garantit rien du tout quant à l’arriùre, parole de Daz.
Sur la partie hardware, les roues (arriĂšre surtout), commencent Ă  montrer de logiques signes de fatigue, le grip tape est toujours niquĂ© sur un seul endroit comme c’était le cas au bout de quelques jours d’utilisation (c’était donc bien un grip tape de merde Ă  cet endroit lĂ ). Je dois reconnaĂźtre que je suis surpris par la relative tenue de l’ensemble, je pensais qu’il se dĂ©sagrĂ©gerait bien plus rapidement avec un fier gaillard comme moi qui s’en sert quasi-quotidiennement.
Niveau autonomie, j’ai pu utiliser une mule de ma famille pour ramener une batterie supplĂ©mentaire directement des US, c’est carrĂ©ment indispensable d’avoir 2 batteries si on souhaite pas se balader avec le chargeur et chercher une prise de courant comme un dĂ©sespĂ©rĂ© Ă  chaque arrĂȘt. J’en prendrais bien une troisiĂšme mais ça sera envisageable une fois le suspense concernant le roulement arriĂšre levĂ© (inutile de choper une batterie de plus si la planche est inutilisable quoi). Pour l’autonomie donc, pas de mystĂšre, en mode 3 on voyage plus vite (35 km/h), mais en mode 2 on voyage plus loin. Le seul grief du mode 2 (vmax: 22 km/h) est bien sa courbe d’accĂ©lĂ©ration bien trop douce. Plus que jamais l’absence de customisation de mode d’utilisation se fait sentir. C’est une promesse initiale d’Inboard lors de la sortie du M1 mais ne nous voilons pas la face, la planche est sortie depuis 2 ou 3 ans, Inboard est Ă  fond sur sa trottinette Glider et les rabais constatĂ©s sur le M1 me laissent dire que le successeur (M2 ?) ne devrait pas tarder Ă  se pointer. Il y a donc peu de chances de voir arriver une update pour le M1, je m’y suis rĂ©solu.
A la question:
Recommanderais-tu le Inboard M1 ?
La rĂ©ponse alors que j’approche des 900 km parcourus est: “Oui, mais uniquement si vous ne cherchez pas la performance et l’autonomie”. Le M1 est une excellente planche de cruising dĂ©tente, son poids le rend parfaitement transportable dans les mĂ©tro/RER, il est discret et n’attire pas trop l’attention MAIS n’espĂ©rez pas taper des sorties de 12 bornes Ă  35 km/h tout du long sans prendre une seconde batterie (ou en pesant 35 kg). Les moteurs ont tendance Ă  chauffer et si la T° max est atteinte, la planche se mettra en rideau (en vous ayant prĂ©venu pas mal de fois avant tout de mĂȘme). C’est la planche parfaite pour aller au boulot ou faire des sorties Ă  la cool Ă  un rythme gentil, mais oubliez si vous voulez allumer du dĂ©but Ă  la fin.
Attention, hein, le M1 en a dans le bide, hier encore j’ai dĂ©posĂ© une trottinette Xiaomi M365 (celles qu’on voit partout, lĂ ) alors que j’étais posĂ© sur la board avec 2 sacs de courses bien chargĂ©s, donc c’est largement suffisant pour vous faire plaisir (ou peur, ça dĂ©pend). 
Maintenant quand je vois ça:
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Je suis obligĂ© de vous dire d’y aller, le M1 Ă  600 balles et les batteries Ă  100 (au lieu des 1200 et 250 EUR demandĂ©s ici), si vous avez un cousin d’AmĂ©rique, c’est le moment de le contacter pour lui demander de ses nouvelles.
Personnellement, je ne regrette pas l’achat et ces 900 bornes m’ont permis de mieux comprendre mes attentes. Contrairement Ă  ce que je pensais, je n’ai pas chopĂ© le virus du DIY et je n’ai aucune envie de me monter une board custom avec des roues de buggy et une batterie LiPo homemade... Mais je ne serais pas contre avoir une autre board, idĂ©alement avec 15 vrais km d’autonomie pour les sorties... Je suis mĂȘme plutĂŽt chaud pour me prendre une planche piĂ©tuelle, sans aucun moteur quoi, parce que c’est bien fun en fait, mĂȘme en roulant Ă  vitesse de piĂ©ton. J’ai essayĂ© les planches de chez Carver, celles avec les trucks qui tournent sur leur axe, la fracture de la mallĂ©ole est totalement envisageable mais quand on maĂźtrise le petit mouvement des hanches et des Ă©paules, on peut se propulser sans poser le pied Ă  terre et pour un flemmard comme moi, c’est carrĂ©ment allĂ©chant. Evidemment, le OneWheel me fait toujours de l’oeil et la sortie du Pint, modĂšle plus lĂ©ger et plus petit (et moins cher) que le OneWheel XR de brutasse tombe Ă  pic.
Bref, vous l’aurez compris, le champ des possibles est plus que jamais super large, la rĂ©glementation est toujours un peu floue mais si d’aventure vous ĂȘtes tentĂ©s, n’hĂ©sitez pas Ă  faire un tour sur le thread qui va bien sur le forum de Qualiter, y a des mordus de mobilitĂ© urbaine Ă©lectronique qui traĂźnent par lĂ -bas et vous aurez aucun mal Ă  avoir des rĂ©ponses aux questions existentielles que vous vous posez. See u there!
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alvdaz · 6 years
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Ma vie de rider, 1 mois aprĂšs
En juillet je vous avais parlĂ© de ce changement majeur dans mon existence avec l’arrivĂ©e de mon skate Ă©lectrique Inboard M1.
Alors verdict aprĂšs 1 mois et 10 jours ? L’expĂ©rience est-elle toujours fluide et sans Ă -coups ? Est-ce que j’ai pris le coup ? Est-ce que ça vaut toujours le coup ? Et le coĂ»t ? Me suis-je brisĂ© le cou ? Ai-je rĂ©siliĂ© mon abonnement chez Coup ? Venez jeter un coup d’oeil (de rider) dans la suite. 
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Premier constat, j’approche des 200 km et je suis toujours en vie.
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Aucune gamelle grave Ă  signaler, j’ai compris qu’on est dĂ©finitivement plus en sĂ©curitĂ© Ă  20 km/h qu’à 8, la basse vitesse, plus sĂ©curisante pour les passants, s’avĂšre super dangereuse pour les skatants. DerniĂšre frayeur en date : un putain de noyau de pĂȘche (!!) m’a total bloquĂ© la planche alors que je circulais aux cĂŽtĂ©s de ma progĂ©niture, aucun obstacle visible donc aucune prĂ©paration au choc possible, une seconde je parle avec ma fille, la seconde d’aprĂšs je suis 2 m plus loin, sur mes pieds. Contrairement Ă  ce que j’aurais pu penser avant de pratiquer, cet obstacle n’en aurait plus Ă©tĂ© un Ă  vitesse plus Ă©lĂ©vĂ©e, l’élan et les grandes roues du longboard permettant de passer sans souci. Dans le mĂȘme style, je comprends dĂ©sormais que les chutes Ă  vitesse Ă©levĂ©e (+20 km/h) sont plus liĂ©es Ă  une erreur humaine qu’à un facteur externe, comme quoi on en apprend tous les jours. 
Tous les jours, c’est aussi la frĂ©quence d’utilisation de ma board (en plus d’ĂȘtre une transition de qualitĂ© journalistique) et si les rues et pistes cyclables de Maisons-Alfort n’ont plus de secrets pour moi, je n’en dirais pas autant de Paris. Rider lĂ -bas est en fait totalement Ă©puisant, tant physiquement que mentalement puisqu’il faut anticiper en permanence et composer avec les gens mais aussi avec des trottoirs parfois super hauts (youpi Place de la Concorde), parfois super Ă©troits, avec des routes pavĂ©s DE MERDE, et des diffĂ©rences de revĂȘtement saupoudrĂ©es au pif sur les routes (goudron lisse, rugueux, nid de poule nature, nid de poule rebouchĂ© Ă  la zob, plaque d’acier spĂ©cial travaux de 4 cm d’épaisseur, pavĂ©s saillants qu’on se croirait Ă  flanc de montagne, stabil’ relou (Youpi les Tuileries et la Pyramide du Louvre), peinture, ciment et j’en passe) du coup la doctrine initiale de ïżœïżœ regarde loin devant comme en vĂ©lo ou en voiture » est Ă  appliquer avec parcimonie si on veut Ă©viter les urgences. J’ai aussi appris Ă  la dure que le franchissement des trottoirs et joints de dilatation doit se faire en arrivant sur l’obstacle avec un angle (45° idĂ©alement) et non en frontal si on ne veut pas bousiller le matĂ©riel. Ce point est Ă©vident pour les habituĂ©s mais moi il m’a fallu pas mal de franchissements un peu brutaux pour le comprendre.
Je prends la planche tous les jours, donc, et je n’hĂ©site pas Ă  mixer avec les transports en commun lĂ  oĂč dans le passĂ© le recours Ă  la voiture aurait Ă©tĂ© systĂ©matique. Une course de 5 ou 6 km ne me pose pas de souci particulier, pas de crampes ou de douleurs Ă  signaler contrairement Ă  ce que j’avais pu lire sur Reddit qui mettait en cause la rigiditĂ© de la planche et par consĂ©quent son manque total d’amorti. C’est vrai que l’amorti est absent, un passage sur un segment pavĂ© lancĂ© Ă  15 km/h applique sur le champ de vision un superbe filtre “cryptage Canal + des annĂ©es 80″ mais ça s’arrĂȘte lĂ . CĂŽtĂ© autonomie, je peux faire +7,5 km sur une charge en me faisant plaisir, je peux Ă©tendre ça en roulant sur le seul mode 1 (vmax : 8 km/h), c’est une bonne surprise puisqu’avec mes mensurations Ă©lĂ©gantes je ne pensais pas dĂ©passer les 5-6 km.
De mon cĂŽtĂ©, all is good, donc, je continue Ă  parfaire ma maĂźtrise de l’engin mais je n’ai plus l’impression d’ĂȘtre un mort en sursis Ă  chaque tour de roue, comme c’était le cas au dĂ©but (y a 4 semaines, quoi).
CĂŽtĂ© matĂ©riel en revanche, c’est une autre histoire, comme je le craignais en clĂŽture de mon billet initial :
MalgrĂ© l’aspect maintenance-free mis en avant par la marque je ne me fais aucune illusion : 120 Kg posĂ©s sur une planche mue par 2 moteurs de 800W chacun qui roule tous les jours sur des pavĂ©s, c’est ÉVIDENT que ça va pĂ©ter Ă  un moment donnĂ©.
Je mets de cĂŽtĂ© les trucs esthĂ©tiques comme l’usure du grip-tape sur la partie arriĂšre ou les rayures et traces de choc sur les trucks. N’empĂȘche que j’avais raison d’ĂȘtre mĂ©fiant mais lĂ  oĂč je m’attendais Ă  une casse matĂ©rielle, j’ai eu Ă  la place une panne Ă©lectronique un peu chelou qui est apparue subitement mercredi dernier, au retour d’une sortie sur les quais de Seine avec des potes.
Au retour j’avais constatĂ© que les feux arriĂšre ne s’allumaient plus, j’avais mis ça sur le dos d’un bug temporaire et m’étais dit que tout rentrerait dans l’ordre le lendemain. Le lendemain en question, impossible de connecter la planche et la tĂ©lĂ©commande. J’ai fait une vidĂ©o Ă  la demande du support d’Inboard :
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Les LEDs avant s’allument puis clignotent et rien ne se passe. La rĂ©ponse d’Inboard ne m’a pas paru super encourageante:
Even our engineers don’t recognize the pattern. We might need to bring the board back.
Bring. The. Board. Back. Un retour SAV, pile ce que je voulais aprĂšs 4 semaines d’utilisation. Le SAV Ă©tant Ă  Santa Cruz, Californie, je sais dĂ©jĂ  que je vais me retrouver sans planche pendant 2 bons mois, au bas mot :
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Pendant les Ă©changes avec le support, j’ai essayĂ© d’affiner le diagnostique en insĂ©rant/retirant la batterie (seul truc possible de toutes façons puisque la planche ne comporte aucun interrupteur ou prise externe), je me disais que j’étais peut-ĂȘtre Ă  un soft/hard reset de la solution. Et ça a fonctionnĂ©. Au dĂ©but timidement (le skate se remettait en rideau aprĂšs quelques secondes). J’ai insistĂ© et j’ai finalement pu le rĂ©utiliser. J’ai mĂȘme cru que tout ceci n’était qu’un mauvais rĂȘve quand j’ai eu les LEDs avant/arriĂšre qui se sont allumĂ©es normalement Ă  la connexion avec la tĂ©lco. Joie de courte durĂ©e puisqu’une heure aprĂšs alors que je me rendais Ă  l’enregistrement du numĂ©ro spĂ©cial de 404, la planche m’a lachĂ©e alors que j’étais dessus, tranquillement lancĂ© sur le pont-de-Brooklyn-de-Vitry, lĂ , chef-d’oeuvre architectural du 94 :
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Pour rappel, quand un truc comme ça arrive, on accĂ©lĂšre plus mais on ne freine plus non plus ce qui constitue une expĂ©rience assez intĂ©ressante point de vue sensations. Heureusement que je ne roulais pas trop vite, j’ai pu coaster tranquille et m’arrĂȘter sans souci. J’ose pas imaginer ce qui serait arrivĂ© si les freins m’avaient lĂąchĂ© juste avant un croisement un peu frĂ©quentĂ©.
Donc voilĂ  oĂč j’en suis aprĂšs un mois et 200 km; j’ai une planche qui fonctionne un peu quand elle veut et en toute honnĂȘtetĂ©, ça ne me rassure pas des masses pour la suite, une fois la garantie expirĂ©e. Mon conseil donc si d’aventure vous voulez vous aussi vous adonner aux joies des skateboards Ă©lectriques et autres VEL (vĂ©hicules Ă©lectriques lĂ©gers) : achetez votre engin dans un magasin physique prĂšs de chez vous, chez qui vous pourrez non seulement essayer avant d’acheter mais SURTOUT vers qui vous pourrez vous tourner en cas de problĂšme. Car vous aurez des problĂšmes tĂŽt ou tard, ça ne fait dĂ©sormais aucun doute.
Je posterais une update Ă  l’issue de la rĂ©paration de la planche, qui devrait arriver avant 2019, inch Tony Hawk.
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alvdaz · 6 years
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Studio 404 #17 - Ode au kébab du high-tech : le gros PC qui tache.
Chronique publiĂ©e en avril 2014 dans l’émission #17 de ce mirifique podcast qu’est Studio 404. 
Comme le savent tous les malades atteints de progeria, "Grandir un peu, c'est mourir beaucoup".
A ce titre, il est des passe temps que la sociĂ©tĂ©, cette broyeuse d'Ăąmes impitoyable, nous amĂšne inconsciemment Ă  mettre de cĂŽtĂ© au nom de la sacro sainte sagesse que tout un chacun level up au cours de sa vie. L'un d'entre eux est le montage de PC. A un moment donnĂ©, et mĂȘme si on a consacrĂ© 8 ans et une double thĂšse Ă  chercher une application stricte du code du commerce (et plus gĂ©nĂ©ralement de la loi française) rue Montgallet; on arrive Ă  un constat dĂ©jĂ  formulĂ© avec justesse par Roger Murtaugh dans cette Ɠuvre fondatrice de la TragĂ©die Classique qu'est l'Arme Fatale:
"Je suis trop vieux pour ces conneries"
La faute Ă  l'Ăąge, donc, et aussi un peu Ă  la vie de couple, il faut bien le reconnaĂźtre.
Parce que pour nous, cette tour serveur Thermaltake de 1m50 de haut bardée de néons et de potentiomÚtres phosphorescents, nous semblait totalement à sa place dans notre biotope, jusqu'à ce qu'un subtil (mais ferme):
"Et tu crois aller oĂč exactement avec ta merde, lĂ  ?"
Ne se fasse entendre à la faveur d'un emménagement à deux dans un 15 m2 atypique (mais avec du cachet).
Alors on se persuade qu'en effet, le montage de PC est un truc transitoire qu'il faut abandonner pour Ă©voluer. LĂ  je me tourne vers ceux de nos auditeurs qui ont fait un peu de psychanalyse pendant leur doctorat : Si on reprenait les stades du dĂ©veloppement psycho-affectif de la doctrine freudienne, en faisant Ă©videmment fi des critiques de l'Ă©cole de Zurich, le montage de PC se situerait donc entre le stade phallique et la pĂ©riode de latence. Penser cela est une hĂ©rĂ©sie, mĂȘme Jung, ce vil traĂźtre, ne contredirait pas cela.
Car dans les faits, le montage de PC est le seul passe-temps qui permet Ă  l'homme moderne de s'affirmer comme un mĂąle alpha rĂ©gnant en maĂźtre sur son territoire. A la prĂ©histoire, c'Ă©tait les chasseurs, au moyen-Ăąge, les chevaliers, Ă  la renaissance, les artistes, au XXe siĂšcle, les Allemands, puis les amĂ©ricains puis les Jedi, et depuis le dĂ©but du siĂšcle (et pour l'Ă©ternitĂ©), les gens qui montent leurs PC et que nous appellerons "mages" Ă  partir de maintenant. Et tant pis si des esprits Ă©troits et aigris nous prennent pour des gogols ou des gamins. Le montage du PC est aussi nourrissant pour l'esprit qu'un kebab l'est pour le corps. Des detesteurs ont pourtant tentĂ© de discrĂ©diter ce met raffinĂ© malgrĂ© toutes les Ă©tudes scientifiques qui ont prouvĂ© que le kebab contenait bien tous les oligo-Ă©lĂ©ments et Omega 3 connus sur Terre, permettant au corps humain qui le consomme de se dĂ©velopper, mĂȘme aprĂšs sa mort. Car tout comme le kebab permet d'ingerer protĂ©ines, lĂ©gumes, cĂ©rĂ©ales, fĂ©culents, calcium et harissa Ă  chaque bouchĂ©e, monter un PC permet Ă  l'Homme de dĂ©velopper dextĂ©ritĂ©, mĂ©moire, rĂ©flexion, analyse diffĂ©rentielle, comptabilitĂ© analytique, calcul vectoriel, et intĂ©gration dĂ©finitive du fait que l'ampĂ©rage et le voltage n'ont rien Ă  voir, surtout Ă  12 volts, surtout Ă  5 ampĂšres, surtout avec un tournevis intĂ©gralement en mĂ©tal Ă  la main. Inutile de prĂ©ciser que ces Ă©lĂ©ments sont totalement absents d'un rĂ©gime alimentaire macrobiotique et de son Ă©quivalent numĂ©rique, le rĂ©gime Macintoshobiotique qui invite l'utilisateur Ă  consommer du tout prĂȘt tout cuit sans saveur ni odeur pour se conformer Ă  une norme triste et fade, sans aucun nĂ©on phosphorescent ou Ă©cran LED en façade pour informer du voltage CPU et de la vitesse d'Ă©criture du disque dur. Tristes sires. Le montage de PC est du reste la seule occupation qui permet de monter un objet 100% fonctionnel et durable, constituĂ© d'Ă©lĂ©ments provenant de marques diffĂ©rentes, avec UN SEUL outil, Ă  savoir le tournevis cruciforme que nous appellerons "glaive divin" Ă  partir de maintenant. D'aucuns objecteront qu'Ikea le permet aussi mais j'ai prĂ©cisĂ© "fonctionnel" et "durable", exprĂšs. Contre kem's, les gars. Alors je le dis Ă  tous les mages qui nous Ă©coutent, n'ayez plus honte d'assumer votre passion, brandissez vos glaives divins et continuez Ă  monter des PC, quitte Ă  utiliser la chambre de vos enfants pour stocker les piĂšces, la vie ne se rĂ©sume pas Ă  un chĂąssis en aluminium et une pomme allumĂ©e. (Mais allez-y mollo sur les nĂ©ons quand mĂȘme, hein).
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alvdaz · 6 years
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Commuter Love
Pfou ! J’ai enfin pu boucler une quĂȘte ouverte depuis 10 ans maintenant, et je suis content. Vive la vie, vive le futur.
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De quoi parle-je que vous-vous demandez à la lecture de cette intro pleine de mystùre et riche de promesses. Attrapez-ma main et ensemble revenons aux origines du temps et de l’espace.
COMMUTE ORIGINS
Je bosse Ă  La DĂ©fense depuis 2003 et une fois l’émerveillement de bosser dans un quartier d’affaires plein de gratte-ciels passĂ© (au bout de 2 jours quoi), une vĂ©ritĂ© s’est imposĂ©e Ă  moi : le trajet entre la gare RER de La DĂ©fense et ma COGIP situĂ©e dans le quartier du Faubourg de l’Arche est chiant. A l’époque le CNIT et ce quartier rĂ©cent Ă©taient sĂ©parĂ©s par le boulevard circulaire et reliĂ©s par une passerelle quasi verticale aux marches tout droit sorties de la piste de Xapatan. C’était uuuuuultra relou :
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Vers 2007-2008 la passerelle de la mort a giclé, remplacée par une dalle en pente douce sans aucune marche :
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Dùs que j’ai vu ça, je me suis dit “ça y est, un trajet d’une traite entre le RER et le bureau est enfin possible ! Joie !”
En 2011, j’ai achetĂ© un vĂ©lo pliant de chez Strida. Il Ă©tait hors de question que je fasse tout le trajet Ă  vĂ©lo depuis chez moi donc il me fallait un truc pliable facile Ă  transporter dans le RER. Le Strida 5.0 remplissait parfaitement ces conditions:
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Je m’en servais quotidiennement pour faire le trajet domicile-gare et gare-bureau deux fois par jour. J’étais heureux jusqu’à ce sombre jour de septembre 2012 ou j’ai pu plier la fourche et la roue dans un sens non-prĂ©vu dans le manuel, Ă  la faveur d’une rencontre riche d’enseignements avec un poteau malicieux du cotĂ© de l’UniversitĂ© De Vinci. L’incident a tuĂ© dans l’Ɠuf mes ambitions de devenir un jour un cycliste professionnel sur vĂ©lo pliant :
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Mais avant ce funeste Ă©vĂšnement, j’avais dĂ©jĂ  rĂ©alisĂ© qu’avoir un vĂ©lo au quotidien c’était chiant : en plus de devoir se le trimballer partout (relou) ou de le laisser attachĂ© dehors (suicide), il y a un aspect que j’avais sous-estimĂ© lors de mon Ă©tude de marchĂ© : la maintenance. Pourtant j’avais pris un truc avec une courroie Ă  la place de la chaĂźne et en single speed pour pas me faire chier avec les dĂ©railleurs et tout le bordel. Mais ça n’a pas suffit, dĂšs que j’ai mis le doigt dans la spirale de l’atelier, j’ai Ă©tĂ© happĂ© tel le krill innocent qui passe devant la gueule ouverte de la baleine bleue dĂ©bonnaire. AprĂšs plusieurs allers-retours physiques et numĂ©riques et un dernier message restĂ© sans rĂ©ponse aprĂšs un Ă©niĂšme souci Ă  la mi-2013, j’ai remisĂ© le Strida dans mon box et suis redevenu piĂ©ton. Ah ! Si l’unique distributeur parisien de ce formidable petit vĂ©lo n’était pas un sale con, peut-ĂȘtre qu’aujourd’hui je m’en servirais encore, “who knows?” comme on dit en enfer. Je suis donc redevenu un piĂ©ton et j’ai continuĂ© Ă  envisager d’autres modes de transport pour aller plus vite. Roller ? Skateboard ? Snakeboard ? Les chaussures moches avec la roulette dans le talon ? La
 Trottinette ?
En 2015, je tombe sur cette vidéo du Onewheel :
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A l’époque c’est un projet Kickstarter qui se propose de mettre une roue de karting au milieu d’une planche, un peu comme un Solowheel (produit satanique) qui aurait prĂ©fĂ©rĂ© la posture de surfeur Ă  celle du consultant senior en monoski. J’ai attendu patiemment la fin du Kickstarter, j’ai attendu le lancement de la prod, j’ai vu la v2 sortir (“Onewheel+”), j’ai vu la version avec une plus longue autonomie sortir (“Onewheel+ XR”), j’ai attendu l’annonce de la commercialisation en Europe et une fois celle-ci annoncĂ©e, je suis allĂ© l’essayer dans un magasin spĂ© Ă  Chatelet. Le produit est super cool, silencieux, puissant mais gros dĂ©faut : il pĂšse lourd. A son contact, j’ai rĂ©alisĂ© que cet appareil tient plus du vĂ©hicule de loisir de plein-air pour faire le fou le dimanche au Bois de Vincennes que du truc Ă  prendre sous le bras tous les matins dans le RER. Ah et puis surtout, j’ai vu le prix de vente :
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DEUX. MILLE. BALLES.  
Du coup je jette un oeil au marchĂ© des e-skates en pleine explosion depuis que le vlogger Casey Neistat s’est affichĂ© avec une Boosted Board en 2016. Je scout un peu le truc, beaucoup de marques clones chinoises (Yuneec, Meepo, Koowheel, Swagtron...), pas mal de trucs en DIY et une communautĂ© de cinglĂ©s qui pensent que le futur de l’Homme c’est de slalomer dans le trafic Ă  45 km/h. Ces machins ont 4 roues et une planche mais sont Ă  mes yeux aussi proches d’un skate que Laurent Wauquiez d’un homme d’honneur. Pas mon dĂ©lire, moi je veux un truc sympa pour faire du commute, pas un rover martien tropicalisĂ© pour aller pĂ©ter des records de vitesse Ă  Times Square.
Je remise le truc dans un coin de ma tĂȘte et passe Ă  autre chose.
En avril 2018, je reprends la tempĂ©rature du marchĂ© Ă  la faveur de quelques potes qui s’interrogent et j’en arrive Ă  une conclusion simple :
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Pendant ce temps, le monde se fait envahir de trottinettes Xiaomi qui avec la M365 a réussi un coup de maßtre :
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L’objet est trĂšs bien fini, performant et on le trouve autour de 300 EUR. L’espace d’un instant j’envisage l’achat avant de me raviser : aussi sympa soit-il, cet appareil reste une putain de trottinette. Et moi les trottinettes, je peux pas. Dans mon systĂšme de valeur, la trottinette est au transport ce que les Duplo sont au jeu de construction. Tu peux construire la cathĂ©drale de Chartres avec, ça restera une cathĂ©drale en Duplo. Ouais c’est idiot mais j’ai jamais dit que je ne l’étais pas.
Je vois plein de gars Ă  la DĂ©fense slalomer Ă  la cool entre les piĂ©tons, la cravate flottant au vent, je les envie un peu ces bĂątards, puis je me rassure en me disant qu’ils sont sur une trottinette, mĂȘme si elle est puissante et racĂ©e.
Je reprends donc contact avec tout ce bordel et je scrute de plus prĂšs la Inboard M1, une planche kickstartĂ©e que j’avais croisĂ© en 2016 et Ă  propos de laquelle j’étais relativement sceptique :
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Je checke Reddit, depuis 2016, la board a Ă©tĂ© livrĂ©e. Les reviews que je croise se plaignent des fausses promesses d’Inboard concernant le poids de la planche sous-Ă©valuĂ© et l’autonomie surestimĂ©e. Classic Kickstarter shit, mais au moins Inboard a livrĂ© un produit. Quelques soucis techniques Ă©galement ici ou lĂ , un problĂšme d’étanchĂ©itĂ© et des soucis moteurs mais dans la grande majoritĂ© des cas il s’agit des modĂšles envoyĂ©s aux backers.
Message de service : quand vous backez un truc sur Kickstarter, n’oubliez jamais que ce que vous allez avoir, c’est un modĂšle de prĂ©-sĂ©rie. Pour le M1 les backers ont Ă©tĂ© les beta-testeurs et leurs retours ont permis d’affiner le produit final avant de lancer la vraie production.
RĂ©sultat : la planche n’a pas bonne presse auprĂšs du subreddit r/electricskateboarding qui compte surtout des gens qui voient dans leur planche leur mode de dĂ©placement urbain principal. Mais aussi critiques soient-ils, tous s’accordent Ă  dire que la planche est trĂšs bien finie, que pour un premier produit Inboard s’en sort bien et que pour du commute ça fait carrĂ©ment le taf. Faut juste savoir Ă  quoi s’attendre concernant le mode de propulsion. Et ça tombe bien parce que c’est aussi ça qui m’intĂ©resse, moi, le mode de propulsion.
LE BONHEUR EST DANS LA ROUE
Dazplaining :
La grande majoritĂ© des skates Ă©lectriques, dont ceux de chez Boosted, utilisent des courroies. On dit de ces planches qu’elles sont “belt-driven” : les moteurs font tourner deux courroies qui entraĂźnent les roues arriĂšres :
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L’alternative choisie par Inboard et quelques autres marques (dont Acton il me semble) est celle du “hub motor” : les moteurs sont DANS les roues (comme un Onewheel tiens tiens) et entraĂźnent directement la planche. Dans le cas du M1, on peut mĂȘme dire que les moteurs SONT les roues, en fait :
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Ceci a  trois consĂ©quences qui sont celles qui m’ont vendu le produit.
Primo : la planche reste clean, de prime abord on ne voit mĂȘme pas qu’elle est Ă©lectrique puisqu’aucun Ă©lĂ©ment ne traine sous la planche et ça j’aime bien.
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Deuzio : Aucun Ă©lĂ©ment n’étant exposĂ©, la planche est certifiĂ©e Water Resistant IP54 et peut ĂȘtre utilisĂ©e sous la pluie (le problĂšme d’étanchĂ©itĂ© Ă©voquĂ© plus haut concernait la trappe de la batterie et a Ă©tĂ© corrigĂ© sur les modĂšles de production). AprĂšs on est bien d’accord, utiliser ce machin sous la pluie, c’est du suicide. L’utiliser juste aprĂšs, par contre, et rouler dans les flaques sans craindre de flinguer l’appareil, c’est apprĂ©ciable.
Triano : les hub motors tournent librement quand ils ne sont pas sollicitĂ©s contrairement aux belt motors dont les courroies freinent les roues. Une planche comme la M1 peut donc ĂȘtre poussĂ©e Ă  l’ancienne si la batterie est Ă  plat. Et vue son autonomie, c’est quelque chose qui risque d’arriver.
Ceci se fait a priori au dĂ©triment du couple et de la vitesse de pointe qui ne peut Ă©galer celles des planches Ă  courroies. C’est un dĂ©faut qui est pour moi compensĂ© par une caractĂ©ristique qui est devenue ma prioritĂ© sur un skate Ă©lectrique : pouvoir coaster librement, mĂ©thode cĂ©lĂ©brĂ©e par Lupe Fiasco dans son “Kick, Push” :
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La glisse en roue libre, le coast donc, c’est pour moi l’essence du skate (perso, rien Ă  foutre des tricks) : on se propulse et une fois arrivĂ© Ă  la vitesse souhaitĂ©e on glisse tranquille. Puis on remet un peu de gaz et ainsi de suite. Je ne sais pas si les courroies permettent de coaster aussi librement mais vu qu’elles n’ont pas de roue-libre, j’imagine que ça ne doit pas ĂȘtre aussi fluide qu’un skate classique. Si vous avez testĂ© et que vous pouvez m’éclairer sur ce point, je suis preneur.
LE FUTUR C’EST MAINTENANT
J’ai donc sautĂ© le pas et ai achetĂ© le Inboard M1 sur Amazon. Une somme assez indĂ©cente et 3 jours plus tard, je reçois la bayte.
Constat immĂ©diat : c’est beau. La planche est sobre, toute de noir vĂȘtue, et le dessous est vraiment superbe. C’est lourd (6 Kg) et ça dĂ©gage un sentiment de robustesse fort bienvenu. Le process d’appairage de la planche avec la tĂ©lĂ©commande et/ou l’app mobile est assez gĂ©nial : on allume la telco, on retourne la planche et on toque 3 fois dessus. Les feux se mettent Ă  clignoter doucement, signe que la planche cherche la tĂ©lĂ©commande Ă  portĂ©e et deviennent fixes quand elle l’a trouvĂ©e. C’est d’une simplicitĂ© totale, pas de boutons, pas de process de pairing bluetooth, pas de code de jumelage, rien. Ca m’a fait penser Ă  du Apple et c’est pas mal comme comparaison pour un premier produit.
La planche arrive rangĂ©e dans son sac de transport, CAR SAVIEZ-VOUS QUE VOUS POUVEZ PRENDRE L’AVION AVEC ?
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Inboard insiste en effet pas mal (euphĂ©misme) sur le fait que sa batterie est TSA compliant et peut ĂȘtre prise dans un bagage cabine en avion tandis que la planche voyage en soute. Les skates electriques sont gĂ©nĂ©ralement interdits de vol Ă  cause de leurs batteries au Lithium non-amovibles donc Inboard le rappelle dĂšs que c’est possible. Ok, cool. C’est cette batterie amovible qu’Inboard utilise aussi pour balayer les critiques concernant l’autonomie tout juste correcte de sa planche :
“Vous voulez plus d’autonomie ? Bah achetez plus de batteries.”
A 200 dolz la batterie supplĂ©mentaire, c’est moins cool mĂȘme si ça reste vrai dans l’absolu.
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Le M1 se contrĂŽle Ă  l’aide d’une tĂ©lĂ©commande nommĂ©e RFLX Remote (marre des noms sans voyelles, mais ok) livrĂ©e dans une petite boite de transport, “utile quand vous transporterez le M1 dans son sac car SAVIEZ-VOUS QUE VOUS POUVEZ PRENDRE L’AVION AVEC VOTRE M1 CAR SA BATTERIE EST AMOV-”
Ouais ça va, on sait , merci :
Le maniement est simplissime, la telco comporte une gñchette qui joue le rîle de bouton de l’homme mort, un stick analogique et un bouton On/Off.
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Pour avancer on maintient la gachette pressée puis on utilise le stick. Pour freiner, on met le stick dans la position inverse et voila.
Les 5 diodes prĂ©sentes servent Ă  consulter le niveau de batterie de la telco et du M1 (double-appui) et servent Ă  alterner les 3 riding modes (beginner, intermediate, advanced) via un triple appui. Il y a aussi des raccourcis, comme par exemple gachette + bouton On qui permet d’éteindre les feux de position de la planche.
ET A L’USAGE ALORS ?
Je vais ĂȘtre franc : C’EST SUPER DANGEREUX. En posant le pied sur ce machin, on comprend pourquoi le risque de mort est indiquĂ© Ă  la 3e page du manuel utilisateur :
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Les vitesses sont plafonnĂ©s par mode. Le Beginner est limitĂ© Ă  8 km/h, le Intermediate Ă  22 km/h et le Advanced Ă  32 km/h. A l’heure oĂč j’écris ces lignes, j’ai parcouru 20 km avec cette planche et je n’ai pas encore osĂ© taper la vitesse Max. Les redditors et leurs dĂ©lires de planches qui filent Ă  45 km/h sont cinglĂ©s, PERSONNE ne devrait rouler Ă  plus de 25 km/h sur la voie publique, avec des vĂ©los, des piĂ©tons et des voitures Ă  proximitĂ©. Les grandes roues de la board permettent de passer pas mal d’obstacles mais des trucs triviaux comme les changements de revĂȘtement de la chaussĂ©e (oh que j’aime l’alternance goudron/segments pavĂ©s de Maisons-Alf <3), anodins Ă  vĂ©lo, prennent une autre dimension quand on est lancĂ© Ă  30 km/h sur un truc aux roues en urĂ©thane et sans aucune suspension. Et je ne parle pas du mobilier urbain, inoffensif Ă  pied qui prend une allure bien plus menaçante quand on le croise debout sur un bout de bois.
Les modes sont mal Ă©tagĂ©s, le beginner est  en fait un mode dĂ©mo pour quand vous voulez faire tester la planche Ă  quelqu’un. Pour le proprio il n’a plus aucune utilitĂ© au bout de 3 minutes, et encore. En plus de ça l’accĂ©lĂ©ration et donc le couple disponible sont aussi lockĂ©s par mode. Avec mon gabarit que l’on peut qualifier de gĂ©nĂ©reux selon tous les standards ISO en vigueur, je dois parfois utiliser le mode 3 pour avoir plus de couple dans certaines situations comme des pentes un peu prononcĂ©es ou un dĂ©marrage Ă  une intersection que je veux vite franchir puis vite basculer sur le 2 pour Ă©viter de m’emplafonner dans un bus 30 m plus loin parce que j’aurais atteint la vitesse du son entre-temps. Je n’ai jamais autant ressenti la fragilitĂ© de l’existence qu’en cruisant dans ma ville mais

LES SENSATIONS SONT OUFFISSIMES !!!
Rouler de nuit sur une piste cyclable bien clean avec le vent dans les cheveux et le bruit des roues sur l’asphalte soulignĂ© par le bruit futuriste du moteur quand on remet un peu de jus, c’est un pur bonheur. Je n’ai pas un background fourni en e-skate mais si des gens trouvent le M1 dĂ©cevant, je n’imagine pas ce que doivent donner leurs boards de prĂ©dilection.
Un des points positifs qui remonte le plus souvent sur Reddit, c’est le comportement de la planche. Elle ne donne pas l’impression de devoir dompter un mustang Ă©pileptique Ă  chaque sortie contrairement Ă  d’autres marques (apparemment Evolve est un nom qui revient souvent dĂšs qu’on parle de sauvagerie totale). Pour l’instant le M1 ne m’a pas mis en dĂ©faut, les quelques frayeurs que j’ai pu me faire sont entiĂšrement de ma faute.
CotĂ© Ă©volutivitĂ© la mise Ă  jour des firmwares de la planche et de la tĂ©lĂ©commande se fait via l’app iOS Inboard Vision. PlutĂŽt claire et bien foutue quoiqu’assez sommaire, elle permet aussi de contrĂŽler la planche en l’absence de la tĂ©lĂ©commande (je dĂ©conseille fortement) :
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J’ai mis Ă  jour le firmware de la planche (je ne pensais pas Ă©crire ce genre de truc un jour), elle passe en 2.4 et ajoute maintenant un mode veille prolongĂ©e pour Ă©viter de vider la batterie quand on n’utilise pas la planche (elle cesse de chercher la tĂ©lĂ©commande au bout de 60 secondes et ne recommence que si le gyroscope interne dĂ©tecte un mouvement). L’autre ajout c’est un allumage plus fort des LEDs arriĂšre lorsque l’on freine. Des feux de stop quoi. Ils sont forts quand mĂȘme chez Inboard.
Vous l’avez compris, le produit me plait, ce n’est pas la meilleure board pour en faire son moyen de transport urbain principal mais en mĂȘme temps, je ne suis pas new-yorkais, donc j’osef. Pour faire le lien entre 2 modes de transport et se balader Ă  la cool, le M1 semble tout indiquĂ©. Le suivi d’Inboard est plutĂŽt encourageant et je leur souhaite de sortir plein de produits dans la mĂȘme veine.
Maintenant on ne va pas se mentir, je reste sur la dĂ©fensive quant Ă  la durĂ©e de vie du produit. Les trucks, les roues, les roulements sont standard, pas de souci pour s’approvisionner ailleurs, par contre les roues arriĂšre/moteur et la couche d’urĂ©thane sur mesure qui sert de roue (“REV wheels”) sont propriĂ©taires, tout comme Fouiny, la batterie et la tĂ©lĂ©commande. Si Inboard met la clĂ© sous la porte, je vais me retrouver niquĂ© en cas de casse. Et malgrĂ© l’aspect maintenance-free mis en avant par la marque je ne me fais aucune illusion : 120 Kg posĂ©s sur une planche mue par 2 moteurs de 800W chacun qui roule tous les jours sur des pavĂ©s, c’est ÉVIDENT que ça va pĂ©ter Ă  un moment donnĂ©.
MalgrĂ© ce nuage Ă  l’horizon, je peux dire ici que le M1 est l’iPhone des skates Ă©lectriques et ce n’est pas pĂ©joratif: ce n’est pas le meilleur cotĂ© performances, mais c’est celui au design le plus sympa, aux petits dĂ©tails soignĂ©s et qui reste le plus homogĂšne en termes de qualitĂ© perçue et d’expĂ©rience de glisse. Pour 999 USD, il vaut son prix. A 1300 EUR, je comprends qu’il faille rĂ©flĂ©chir un peu avant d’arrĂȘter son choix. Je me doute que d’ici 1 an il existera un concurrent sĂ©rieux sur tout ce qu’Inboard a fait correctement pour les 2/3 du prix. Mais une fois qu’on est en phase avec la vibe du M1 en termes d’accĂ©lĂ©ration et de vmax, le seul vrai point noir c’est l’autonomie un peu juste, dictĂ©e par la certification TSA qu’Inboard a voulu obtenir et qui interdit de passer la barre des 97Wh pour une batterie.
Une boite sympa proposerait Ă  la vente des batteries plus puissantes mais affichĂ©es comme non embarquables en avion. Une boite moins sympa ne proposerait rien et regarderait ses clients acheter 2 batteries standard au lieu d’une seule XL pour maximiser ses ventes.
Satané capitalisme.
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alvdaz · 6 years
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La déferlante
Comme prĂ©vu, la chunky sneaker ou “dad shoe” ou “chaussure de ton darron Ă  grosse semelle” est dĂ©sormais Ă  la mode.
La faute Ă  un forcing de premiĂšre catĂ©gorie de toutes les publications orientĂ©es mode/lifestyle/streetwear, HypeBeast et HighSnobiety en tĂȘte, qui ont poussĂ© comme des gorets pour faire accepter le fait que ces chiasses existent; et la faute Ă  la normcorisation de la sociĂ©tĂ© qui, si elle donne la possibilitĂ© Ă  n’importe qui de devenir BG stylĂ©, a aussi comme effet de bord de voir des t-shirts L.C. WaĂŻkiki tout pĂ©tĂ©s se vendre Ă  250 balles.
Et comme prévu, je suis en train moi aussi de succomber ou, a minima, de trouver ces silhouettes de moins en moins pourraves.
Et c’est grave. C’est grave parce que pour nombre d’entre eux, ces modĂšles ne sont que les resucĂ©es (voire les rĂ©Ă©ditions) de modĂšles tous flinguĂ©s du boule qui ne se vendaient que chez Go Sport ou La Halle Aux Chaussures dans les annĂ©es 90. Et c’est aussi grave parce que pour nombre d’entre eux, ces modĂšles sont Ă  chier. C’est surtout grave parce que ça sous-entend que n’importe quel message martelĂ© suffisamment frĂ©quemment finit par ĂȘtre acceptĂ© par le rĂ©cepteur.  
Alors ok pour suivre la masse, mais respectons-nous un peu et ne mettons pas tous les modĂšles de chunky sneakers dans le mĂȘme panier.
TRIGGER WARNING : Attention, les modĂšles moches illustrĂ©s ci-dessous peuvent choquer les plus impressionnables d’entre vous.
Par exemple, la Balenciaga Triple S, je la trouve toujours Ă  chier. Elle ne passe Ă  peu prĂšs que de loin, de nuit et de Ÿ dos, et dĂšs qu’elle est portĂ©e par autre chose qu’une asiatique de 1m55 sapĂ©e en cosmonaute-ninja, elle est dĂ©gueulasse :
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Meme verdict pour la Adidas Falcon que certains sites tentent de transformer en must-have. Non. Elle est naze et ne doit sa survie (relative) que parce que la concurrence a réussi à faire pire :
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J’en veux pour preuve la M2K Tekno de Nike. DĂ©jĂ  le nom aurait dĂ» nous mettre la puce Ă  l’oreille niveau Ă©clatisme mais alors quand on la voit, mandieu :
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Du coup Fila se lance aussi, no shame :
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Seul Reebok semble un peu silencieux sur le sujet, mais je soupçonne la marque dĂ©sormais propriĂ©tĂ© d’Adidas de reculer pour mieux sauter car Dieu sait que chez Reebok des modĂšles flinguĂ©s des 90s, on en a une tĂ©trachiĂ©e. Et chez Skechers aussi.
Oh boy, quand ils vont se réveiller eux, on sera bien dans la merde.
Devant ce revival du mauvais goĂ»t, tout le monde y va donc de sa paire, tout est permis d’façon, les chinois en Supreme sont prĂȘts Ă  tout acheter donc ALL-IN MES FRERES. Et comme c’est quand mĂȘme Balenciaga qui a portĂ© le premier coup, toutes les marques luxe (dĂ©jĂ  connues pour ne pas ĂȘtre au top quand il s’agit de dessiner des sneakers) se sont lancĂ©es dans la course.
Off-White, la marque de Virgil Abloh n’ayant pas Ă©tĂ© fermĂ©e par le FBI aprĂšs sa collection The Ten chez Nike (alors que franchement, elle mĂ©ritait); la marque a dĂ©cidĂ© de se lancer dans le bordel, pour le pire et pour le pire :
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Chanel a Ă©galement rĂ©ussi Ă  faire plus moche que d’habitude, bravo, belle perf :
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Mais aussi Gucci, intestable quand le mauvais goût est attendu dans le produit final :
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Et Dior Homme (oui, à l’envers ça fait emmohroid hahaha on sait c’est bon) :
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(J’avoue, ces Dior ne me laissent pas indiffĂ©rent) Je vous fais grĂące des nĂ©o-marques de luxe style Buscemi et autres chiasses du mĂȘme genre qui ont poppĂ© en 2015 et vendent des trucs Ă  800 balles parce que faut pas dĂ©conner.
Alors je ne sais pas si je dĂ©veloppe un syndrome de Stokholm mais, alors que le froid m’engourdit et que j’aperçois une lumiĂšre blanche au bout du tunnel, j’en viens Ă  trouver certaines paires sympa.
La Thunder Spectra de Puma par exemple, sympa malgrĂ© une qualitĂ© de fabrication que l’on qualifiera de “Pumaesque” (Ă  chier, donc) :
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Mention “why not” aussi pour la Fila Venom qui prouve qu’on peut faire des trucs pas trop mal quand on prend le temps. LE TEMPS DE BIEN COPIER SUR LES YZY OUAIS, la Venom devient donc defacto “la YZY 700 du pauvre”, mais ça me dĂ©range pas :
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Et la Versace dessinĂ©e par le rappeur 2-chain prouve qu’on peut ĂȘtre nul Ă  chier en rap et quand mĂȘme faire des trucs sympa (je porterais jamais, hein, mais je trouve ça sympa) :
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Enfin, rendons Ă  Kanye ce qui appartient Ă  CĂ©sar, la Wave Runner 700 qui a quand mĂȘme lancĂ© la trend et que je trouve dĂ©sormais tout Ă  fait envisageable, comme je le craignais en octobre dernier :
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Bref, l’assaut est lancĂ©, RDV ici dans 1 an pour constater qu’on a tous une paire de chunky sneaker chez nous et qu’on trouve ça tout Ă  fait normal en plus.
Monde de merde, certes, mais quand on le sait, la pilule est plus facile Ă  gober.
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alvdaz · 6 years
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Le PC SFF de BG : round 2.
Mi-avril, je postais sur ce blog un post à la gloire de mon PC petit format (aka SFF pour Small Form Factor dans la langue de Goethe (qui serait arrivé en ferry à Portsmouth)).
J'expliquais que j'étais trÚs content de cette machine et qu'elle s'accordait à merveille avec mon intérieur bourgeois. Hélas, la destinée ("qu'on ne peut pas imiter, sois pas dégouté", comme le rappelle trÚs justement Booba), a décidé de me faire payer mon tempérament joyeux et optimiste. 
Si vous avez Ă©coutĂ© les recos en dĂ©but du n°60 de Studio 404, podcast que je coanime avec mes compĂšres, vous avez dĂ» percevoir une pointe subtile d’énervement envers une marque de composant que je ne nommerais pas. En effet le 1er Mai, jour de la fĂȘte du travail et de la manif annuelle du FN dans ce merveilleux pays progressiste qui est le nĂŽtre, mon PC a dĂ©cidĂ© de ne plus s'allumer. J'Ă©tais d'abord enchantĂ© devant le fait qu'une machine dĂ©cide elle aussi de profiter de ce jour de repos, avant de me rappeler qu'il n'y a absolument aucune convention collective qui rĂ©git cela et que par consĂ©quent, il y avait probablement un souci sous-jacent. Devant ce refus d'obtempĂ©rer, j'ai saisi mon plus beau cruciforme et me suis mis en tĂȘte de tout dĂ©monter pour faire diffĂ©rents tests, chose a priori impossible Ă  faire avec un employĂ© humain, encore un point de plus pour les machines, faudra pas venir chouiner quand vous serez tous au chĂŽmage les potes.
Evidemment, devant l’absence totale de rĂ©action, ou plutĂŽt, le fait que tout fonctionne et s’allume SAUF l’écran (dĂ©tail un peu fĂącheux), j’ai dĂ©cidĂ© de faire ce que l’on fait d’habitude en dernier recours quand tout le reste a Ă©chouĂ©, qu’on a dĂ©jĂ  relu le manuel y compris la trad anglaise (au cas oĂč le traducteur FR aurait eu la flemme d’aller au bout), et qu’il ne reste plus aucun espoir :
UNE RECHERCHE GOOGLE
J’ai donc tapĂ©Â â€œRyzen motherboard Gigabyte problem” sur Google et me suis retrouvĂ© devant plusieurs pages qui semblaient confirmer l’existence d’un souci.
Aprùs un bon digging j’ai compris deux trucs :
Les BIOS de Gigabyte pour les cartes-mÚres en B350 et X370 (les chipsets Ryzen) ont été mis au point avec le cul.
Les CM plein format (Micro-ATX) ont normalement un BIOS principal (potentiellement mis au point avec le cul) et un BIOS de backup qui permet de s’en sortir si le 1er (surement fait avec le cul) dĂ©conne.
Les CM petit-format comme la mienne rognent généralement sur ce BIOS de backup (mais pas sur ces putain de LED RGB de chie).
LOL.
A noter le fatalisme relax des clients Gigabyte :
“Oh tu sais, avec Gigabyte et un Ryzen, soit t’as le problùme et ça s’arrangera jamais, soit tu l’as pas et t’es tranquille jusqu’à ce que tu l’aies et que tu le sois plus.”
Merci les gars, on dirait l’orchestre du Titanic.
En tout cas, jusqu’ici je n’avais jamais fait de parallĂšle entre une carte-mĂšre et une MST/Laurent Wauquiez, maintenant si, il me reste encore tant Ă  dĂ©couvrir de ce vaste monde.
Devant cet Ă©tat de fait, j’ai donc pris la CM et l’ai renvoyĂ©e Ă  Amazon avec un petit mot Ă  destination de Gigabyte, marque de golmutes vers laquelle j’ai jurĂ© de ne plus jamais me tourner.
Seulement voila, le marchĂ© du SFF est relativement petit (vous l’avez ?) et les cartes-mĂšres compatibles avec le socket AM4 des Ryzen ne courent pas la pampa, surtout sur Amazon. Du coup cĂŽtĂ© alternatives, j’ai Ă©tĂ© forcĂ© de me tourner vers
ASROCK.
ASRock (oui c’est COMme ça que ça s’ECRit, me DEMandez pas POUrquoi) pour moi ça a toujours Ă©tĂ© les cartes 1er prix, celles qu’on choisit quand on monte une config “pour la famille” avec le strict minimum, comme par exemple un seul port USB.
DĂ©jĂ  premiĂšre surprise, le “strict minimum” ça coĂ»te quand mĂȘme 130 balles en 2018, merci Anne Hidalgo. Ensuite, Penta du JDH a tentĂ© de me rassurer en me disant qu’ASRock, c’était ASUS en fait. Mouais. N’empĂȘche qu’il a Ă©tĂ© incapable de rĂ©pondre Ă  ma question simple :
“Si c’est ASUS, pourquoi ils ont pas gardĂ© ce nom alors ?”
‘Fin bon, de toute façon, c’est pas comme si j’avais 12 alternatives possibles, alors j’ai commandĂ© la CM. Je l’ai reçu il y a une semaine et force est de constater que pour l’instant tout tourne correctement.
Etant dĂ©sormais rompu Ă  l’exercice, je me garderais bien de formuler une quelconque formule de victoire et il est Ă©vident que je vais garder tout ce bordel Ă  l’oeil pendant 3 ou 4 ans.
Vous ĂȘtes en tout cas tĂ©moins de ce qu’il en coĂ»te d’avoir voulu jouer l’alternance en faisant confiance Ă  AMD qui est Ă  Intel ce que Dacia est Ă  Mercedes. Je me sens comme un pĂšre progressiste qui aurait mis sa gosse dans le public pour contribuer Ă  la mixitĂ© sociale qui est une des valeurs fondatrices de notre pays et qui aurait rĂ©coltĂ© comme seule rĂ©compense une forte volontĂ© de sa progĂ©niture de faire le ramadan et d’apprendre le djembĂ© et le soninkĂ©.
J’aime bien le tiers-monde et tout, hein, mais bon si j’ai le choix...
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alvdaz · 6 years
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Perfection is perfected.
Il est des succùs qui comptent dans la vie d’un homme.
Certains penseront Ă  leur moitiĂ©, leur(s) enfant(s), leur travail, leur maison, leur voiture et tous les autres trucs futiles de l’existence.
Mais les hommes et les femmes d’action Ă©voqueront les vrais bails, de ceux qui justifient une ligne en plus sur le CV Ă  la rubrique “RĂ©ussites Ă©clatantes”.
Comme par exemple, jouer Ă  Daytona USA sur une console portable.
Il y a 7 ans, le 24 juin 2011 exactement, j’avais pris la plume (sur un blog aujourd’hui Ă©teint) pour raconter mes Ă©mois sur ce jeu et pour expliquer Ă  quel point j’étais joyeux de l’avoir Ă  la maison grĂące Ă  une Ă©mulation nickel du systĂšme d’arcade Model 2 de Sega sur PC.
Sept ans plus tard, donc, je reviens en parler mais en ajoutant 2 notions parfaitement dans l’air du temps : portabilitĂ© et streaming local.
Parce que oui, en 2018 on peut faire tourner Daytona USA sur PS Vita, la preuve :
QuĂȘte terminĂ©e, je n’attends plus rien de la vie dĂ©sormais. pic.twitter.com/bJ9RDnpf4g
Rien que d’y penser, j’ai envie de retourner voir mon moi-mĂȘme de 2011 pour lui dire. Il y a des chances pour que je me rĂ©ponde :
“PS Quoi ? Vita ? C’est quoi ce nom fumĂ© encore ?”
Logique nĂ©anmoins, la console n’étant sortie qu’en dĂ©cembre 2011.
Si j’ai attendu si longtemps pour y jouer sur console portable, ce n’est pas en raison d’un manque de puissance, la PS Vita Ă©tait parfaitement capable de le lancer directement en 2011. Non, si j’ai attendu longtemps, c’est juste en raison de l’absence TOTALE d’intĂ©rĂȘt commercial pour cette perle qu’est Daytona USA. Le dernier portage en date Ă©tait sur Xbox 360/PS3 et c’est tout.
BON OK OK OK, CA VA LES HISTOIRES DE PÈRE DAZTOR, EXPLIQUE, WSH !
Ouais ça va oh ! J’y viens, calmos. Alors comment j’ai fait ? EASY !
J’ai Ă©mulĂ© le jeu sur PC, puis je l’ai streamĂ© localement depuis le PC sur la PS Vita via Moonlight que j’ai pu installer sur la console une fois celle-ci hackĂ©e avec HENkaku. Allez salut les clodos !
...
..
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Ok, je suis pas un iench, je vous explique ça vite fait.
DĂ©jĂ , c’est quoi Moonlight ?
Moonlight, c’est un client open-source d’une fonctionnalitĂ© que Nvidia a baptisĂ© Gamestream et qui permet, pour les PC Ă©quipĂ©s de cartes graphiques Nvidia, de streamer le jeu vers un pĂ©riphĂ©rique compatible (gĂ©nĂ©ralement un boitier Shield TV ou une Shield Tablet). Oui, c’est exactement le mĂȘme principe proposĂ© sur la Wii U avec sa mablette des enfers. Tout appareil qui utilise Moonlight est donc compatible Gamestream et peut afficher le jeu streamĂ© depuis le PC. En termes de perfs, si votre PC est connectĂ© au rĂ©seau via un cĂąble Ethernet, ça marche du feu de dieu sans aucune latence, vous aurez l’impression que le jeu est installĂ© en local sur l’appareil client. Si le PC est en WiFi, ça risque de ramer un peu, tout dĂ©pendra de la qualitĂ© de votre connexion.
Limitations, parce qu’on ne vit pas dans un conte de fĂ©es :
Ça ne fonctionne que sur le rĂ©seau local (sauf si vous aimez fourrager dans les rĂ©glages du NAT de votre routeur mais bonjour la latence)
Le PC doit ĂȘtre allumĂ© pour que ça fonctionne (c’est tellement Ă©vident que je le rappelle quand mĂȘme) 
Et HENkaku alors ??
HENkaku est un hack pour PS Vita qui permet de lancer des apps non validĂ©es par Sony. Des homebrews, des Ă©mulateurs voire des jeux piratĂ©s, si vous ĂȘtes malhonnĂȘte en plus d’ĂȘtre pauvre. Contrairement aux Custom Firmwares de l’époque PSP, HENkaku ne requiert pas de galĂ©rer avec des flashages de consoles et autres joyeusetĂ©s. Son install est enfantine : il suffit de se rendre sur la page web henkaku.xyz depuis le navigateur de la Vita et de cliquer sur Install. La contrepartie c’est qu’en cas de hard reset de la console (en cas de batterie dĂ©chargĂ©e par exemple), il faut relancer le process. Et la justice n’étant dĂ©cidĂ©ment pas de ce monde, ce hack n’est possible que pour les Vita avec un firmware en version 3.60. En d’autres termes :
/!\ Si votre Vita n’est pas en 3.60, vous ĂȘtes bien niquĂ©s (cheh)
Voila pour l’explication rapide, passons maintenant à la recette.
Tout d’abord, listons les ingrĂ©dients.
Pour la partie PC :
Un PC sous Windows (logique)
Une carte graphique Nvidia serie 600 minimum.
Steam
L’émulateur Model 2 qu’on trouve chez Gametronik par exemple
La ROM de Daytona USA que c’est illĂ©gal de vous fournir (mĂȘme si on la trouve aussi chez Gametronik mais CHUT, je vous ai rien dit)
Filezilla (ou le client FTP de votre choix)
Pour la partie Vita : 
Une PS Vita avec un firmware 3.60 (OBLIGATOIRE)
Le hack HENkaku
L’app Moonlight
Etapes détaillées : 
1) Sur le PC, installez l’émulateur quelque part, calez la rom pas loin.
2) Dans Steam, vous allez ajouter le jeu et son Ă©mulateur Ă  votre bibli via le menu :
Jeux > Ajouter un jeu non Steam Ă  ma bibliothĂšque
3) Faites un clic droit > Propriétés sur le jeu et dans le champ Cible écrivez ceci :
"C:\CHEMIN_VERS_L_EMULATEUR\Model 2\emulator_multicpu.exe" daytona
(Ceci afin de pouvoir lancer directement le jeu sans afficher l’interface de l’émulateur)
4) Sur la Vita hackĂ©e: Lancez l’app molecularShell qui a Ă©tĂ© installĂ©e par HENkaku.
5) Une fois le shell lancé, appuyez sur Select pour activer le mode FTP.
Votre Vita affiche son adresse IP et est désormais accessible via FTP.
6) Sur le PC : tĂ©lĂ©chargez l’archive moonlight.vpk dispo ICI
7) Lancez votre client FTP, connectez-vous Ă  la PS Vita via son IP.
8) Déposez le package moonlight.vpk dans le répertoire de votre choix de la PS Vita (généralement ux0/data)
9) Sur la Vita : ExĂ©cutez moonlight.vpk pour l’installer
10) Une fois l’app installĂ©e sur la console, vous devriez avoir la bulle Moonlight disponible sur le dashboard de la console.
11) Lancez Moonlight.
12) SĂ©lectionnez Connect to ... puis entrez l’adresse IP (192.168...) de votre PC. “Steam” devrait apparaĂźtre dans la liste des jeux dispos, aux cĂŽtĂ©s d’autres titres pris en charge par Gamestream..
13) Lancez Steam puis naviguez jusqu’à votre jeu.
PROFITEZ.
Une fois la solution en place, Ă  vous Daytona USA ou n’importe quel autre jeu dĂ©clarĂ© sur Steam, on est pas sectaire. Par exemple vous pouvez jouer Ă  Virtua Racing ou SEGA Rally ou SEGA Touring Car ou INDY 500 ou...
Note :Si vous voulez lancer des jeux via Uplay, Origin ou autres, ajoutez les dans Steam ou directement Ă  la liste Gamestream de Nvidia si l’app ne les a pas dĂ©tectĂ© automatiquement.
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alvdaz · 6 years
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Studio 404 #58 - Le dernier kilomĂštre (mars 2018)
J’ai Ă©tĂ© contactĂ© pour que cette chronique puisse ĂȘtre utilisĂ©e pour illustrer une thĂšse (comme quoi tout arrive dans la vie).
Etant plutĂŽt pragmatique dans la vie, je me suis dit que ça serait l’occasion parfaite pour rĂ©-enclencher mon objectif de vie 2015 qui Ă©tait de poster ici les chroniques que j’ai Ă©crites pour Studio 404.
Pour le contexte, cette chronique a été déclamée en mars 2018 dans le Studio 404 spécial mobilité que voici : 
Here we go, donc.
*musique angoissante*
“DANS UN MONDE TOUJOURS PLUS DIGITAL.
DANS UN MONDE OÙ L’ON EST LIBRE DE TOUT COMMANDER SUR UN COUP DE TÊTE.
DANS UN MONDE OU RIEN N’EST IMPOSSIBLE
 IL SUBSISTE UN PROBLÈME. UN PROBLÈME SUR LEQUEL PLANCHENT LES PLUS GRANDS CERVEAUX DE L’HUMANITÉ. UN PROBLÈME QUI HANTE LES RÊVES DES PLUS GRANDES FORTUNES. UN PROBLÈME QUI NE POURRA SE RÉGLER QU’AVEC DES DRONES, DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE, DE LA ROBOTIQUE ET DES MATHS.
UN PROBLÈME QUI EST UN FREIN A LA LIBERTE ET A LA JOUISSANCE COLLECTIVE. CE PROBLÈME A UN NOM.

 LE DERNIER KILOMÈTRE.”
De tous temps, l’Homme a Ă©tĂ© confrontĂ© au dernier kilomĂštre. Quand on parle de dernier kilomĂštre, on parle du dernier tronçon de transport qui sĂ©pare le colis Ă  livrer de son destinataire, ou le voyageur de sa destination. Ça a toujours existĂ© et, le-saviez-vous ? ce dernier kilomĂštre Ă  lui seul reprĂ©sente 28% du coĂ»t du transport.
Ça coĂ»te cher parce que la rĂšgle d’or qui rĂ©git le transport, c’est la massification pour faire baisser les prix. C’est pour ça qu’on fabrique toujours des A380 (500 passagers) et qu’on a arrĂȘtĂ© de faire des Concorde (100 passagers), malgrĂ© la facultĂ© Ă©tonnante qu’avaient ces derniers Ă  se garer directement dans les hĂŽtels en bout de piste.
La massification ne pose donc pas de problÚme pour le transport principal mais pour le dernier kilomÚtre, ça se complique puisque chaque colis va à un endroit différent.
Pour les personnes, on a Ă  peu prĂšs rĂ©solu le problĂšme en inventant les transports en commun : on massifie tout ce qu’on peut avec un systĂšme collectif et pour le reste, ils terminent Ă  pied. Pour un colis c’est plus compliquĂ©, parce que tant que les colis ne marcheront pas tous seuls, on aura toujours besoin d’un service en door to door. L’astuce actuelle pour rĂ©duire les coĂ»ts, c’est de dĂ©porter la porte en question dans un endroit qui joue le rĂŽle de hub. On appelle ça un “relais colis” alors que ça devrait s’appeler un “relais porte” mais passons sur la sĂ©mantique. Cette solution du relais colis n’est de toute façon pas optimale. Ça fait perdre du temps, ça gĂ©nĂšre des frictions et au final, ça crĂ©e de l’insatisfaction de tous les cĂŽtĂ©s :
Pour le client qui doit se taper un trajet vers le relais que le transporteur a choisi (et qui n’est jamais le + proche dans 90% des cas)
Pour le transporteur qui finalement remet le point final et crucial de sa prestation dans les mains d’un vendeur de quinoa bio qui ne la valorisera pas.
Et pour le vendeur de produits bio qui se retrouve inondé de colis La Redoute et Amazon et qui est déçu de voir que tous les gens qui poussent sa porte ne viennent pas pour le quinoa qui est pourtant délicieux (et équitable).
Le dernier kilomĂštre reste donc un casse-tĂȘte logistique qui en plus du coĂ»t, pose 3 autres dĂ©fis :
La transparence : parce que depuis Uber et son tracking de chauffeur en temps-rĂ©el, le client veut avoir un statut de son colis en temps rĂ©el. On se contente encore des points de tracking mais dĂšs qu’Amazon aura changĂ© sa mĂ©thode, le marchĂ© va s’aligner, c’est obligĂ©.
L’efficacitĂ© : une bonne supply chain doit ĂȘtre efficace pour ĂȘtre rĂ©active, et inversement (c’est lĂ  que les enjeux de prĂ©dictibilitĂ© et de maillage urbain sont les plus forts)
La friction : moins il y a de frictions sur la chaĂźne de transport, moins il y a de coĂ»ts annexes et d’insatisfaction.
J’ai croisĂ© cette blague l’autre jour et elle m’a fait rire : Connaissez-vous l’équivalent adulte du “Tu es puni, je t’interdis de sortir de ta chambre” ? Non ? C’est :
“Votre colis sera livrĂ© aujourd’hui entre 8h et 18h”
On va pas se mentir, le truc le plus chiant avec la livraison Ă  domicile, c’est d’avoir fait de l’attente une activitĂ© Ă  temps plein. Et c’est mĂȘme pas mieux pour le livreur qui, lui, est soumis Ă  des cadences infernales avec des listes d’adresses dont on sait dĂšs le dĂ©part que le tiers ne pourra ĂȘtre livrĂ© faute de destinataire prĂ©sent. Alors on sait que pour en finir avec ce temps, cette Ă©nergie et ce fric perdus, Amazon planche sur des solutions alternatives Ă  la bonne vieille camionnette de livraison.
Mais Amazon c’est Amazon, et les Ÿ du temps les solutions proposĂ©es tiennent plus du plan machiavĂ©lique d’un mĂ©chant dans un James Bond que d’un truc pĂ©renne et adaptĂ© Ă  nos sociĂ©tĂ©s. Amazon, donc, Ă©tudie la livraison par drone. Dans les rĂȘves humides de Jeff Bezos, on parle de drones qui dĂ©colleraient depuis des stocks-zeppelins flottants au-dessus de nos villes et de nos campagnes (je les appelle les “strato-carriers” parce que ça pĂšte) pour dĂ©poser un colis dans les bras du destinataire. L’alternative terrestre, c’est une armĂ©e de petits robots qui se dĂ©placeraient sur les trottoirs avec nos colis, comme ceux de la startup Starship, qui se prĂ©sente sur son site comme “une alternative aux drones de livraison”. Lever des millions en se prĂ©sentant comme une alternative Ă  un truc qui n’existe pas encore ? C’EST CA LA SILICON VALLEY, LES ENFANTS. Ce simple slogan montre qu’il y a environ 10 milliards de raisons lĂ©gales et sociĂ©tales qui me font dire que c’est pas pour tout de suite.
L’alternative la plus plausible serait le vĂ©hicule autonome (quand il aura fini d’écraser des cyclistes en Arizona). Je ne parle pas d’une camionnette de livraison qui se conduit seule (encore que), mais plutĂŽt de l’emploi des vĂ©hicules de particuliers comme vĂ©hicules de livraison quand leurs propriĂ©taires ne s’en servent pas. J’avais Ă©voquĂ© ça il y a plus de 2 ans, en janvier 2016 dans une chronique sur les voitures autonomes. A l’époque je pensais plus Ă  la livraison de drogues et de prostituĂ©es qu’à celle des colis mais bon, pourquoi pas les colis, il n’y a pas de sot mĂ©tier aprĂšs tout. On en parlait dans la Tesla en janvier dernier :
**En Tesla 2 (Daz) - 56:24 Ă  56:31**
**En Tesla 2 (LĂąm) - 1:03:02 Ă  1:03:23**
Donc illustration : votre rutilante Tesla Y vous dĂ©pose au travail le matin et au lieu de dormir sur un parking en attendant que vous ayez fini votre journĂ©e, elle est inscrite chez Amazon Auto Delivery et se rend dans un entrepĂŽt pour bosser pour vous. LĂ , une IA calcule les temps de trajet par rapport aux clients Ă  livrer dans la zone et a bien Ă©videmment vĂ©rifiĂ© au prĂ©alable que les destinataires seront prĂ©sents en leur communiquant une heure Ă  la minute prĂšs. Votre voiture embarque alors un colis-man qui sera chargĂ© de sonner Ă  l’interphone pour remettre les colis. Une fois la tournĂ©e finie, votre voiture vient sagement vous chercher quand vous sortez du bureau. ON EST PAS BIEN LA ?
CĂŽtĂ© client, imaginez : vous recevez une notif qui vous dit que votre colis sera livrĂ© demain Ă  votre adresse entre 14:10 et 14:15. Vous rĂ©pondez qu’à cette heure, vous ne serez pas chez vous mais probablement dans un Starbucks, car vous ĂȘtes un freelance qui aime le cafĂ© trop cher et pas bon. Pas de souci, le service vous informe que le colis sera livrĂ© dans le Starbucks indiquĂ©, par contre ça sera plutĂŽt autour de 15h32 parce que le colis va passer d’un vĂ©hicule autonome Ă  un autre en cours de tournĂ©e pour arriver dans la bonne zone. Si vous refusez, vous avez toujours l’option du domicile entre 14:10 et 14:15. Vous validez. ON EST PAS BIEN LA ?
L’effet de bord de tout ça, c’est qu’à terme, le service de livraison ne se repose plus sur de bĂȘtes adresses renseignĂ©es par le client sur son profil mais bien sur sa localisation RÉELLE au moment oĂč l’on prĂ©voit de le livrer. Chez des potes, au taf, au musĂ©e, au PMU du coin parce qu’on cherche un jeu Super NES ultra rare pendant que Robert accoudĂ© au comptoir en sirotant son verre de jaja nous explique comment Sega a loupĂ© le coche de la 3D en 1996. Le numĂ©rique a la possibilitĂ© de rendre le business de la livraison totalement organique, ce qui est proprement impensable aujourd’hui avec la logistique actuelle et ses dogmes qui datent du XVIe siĂšcle.
Mais ça, c’est dans 20 ans au mieux (6 mois selon LĂąm). Pourtant, une rĂ©volution est en cours en ce moment et en attendant la voiture autonome, elle s’appuie sur des chauffeurs bien vivants et leurs 2 roues. C’est en Asie du Sud-Est que c’est le plus visible et ça commence dĂ©jĂ  Ă  rĂ©volutionner les usages. Une des boĂźtes les plus connues sur le secteur se nomme Grab et Ă  en croire ses Ă©vangĂ©listes, elle est en passe de rĂ©volutionner la sociĂ©tĂ©. Grab c’est un genre de Uber Eats mais sans le Uber ou d’Alloresto mais sans le resto. Grab a permis de dĂ©velopper un nouveau type de restaurant : Les restaurants qu’à emporter. Y a pas de salle, pas de serveurs, pas de tables. Juste une cuisine et des plats qui arrivent chez les clients grĂące au ballet incessant d’une armĂ©e de livreurs en 2 roues qui utilisent l’app. Pas besoin de maintenir un local commercial, n’importe quelle cuisine se transforme en restaurant et a accĂšs Ă  une clientĂšle impossible Ă  capter autrement. Être restaurateur sans mĂȘme avoir de restaurant mais assurer ses 2 services quotidiens, on y aurait mĂȘme pas pensĂ© il y a 3 ans. Voila ce qui arrive quand on se penche sur ce dernier kilomĂštre et qu’on tente de rĂ©soudre les dĂ©fis vus plus haut.
Quand l’usage sera rĂ©pandu et que n’importe qui sera Ă  mĂȘme de se lancer dans une activitĂ© sans avoir besoin de la panoplie habituelle Ă  commencer par un local dĂ©diĂ©, on passera Ă  l’étape suivante.
On reconfigurera nos villes au niveau du constituant le + Ă©lĂ©mentaire. L’adresse qui est aujourd’hui celle d’un bĂątiment identifiĂ© comme lieu de vie ou de travail associĂ© en permanence Ă  un individu, disparaĂźtra car nous entrerons dans l’ùre de l’address-free ou (du free-addressing -j’ai pas encore tranchĂ©) oĂč l’adresse d’une personne sera celle du lieu oĂč elle se trouve Ă  l’instant T, n’importe oĂč dans le monde, et non un endroit vide 8h par jour Ă  la porte duquel le livreur de Chronopost ne daigne mĂȘme plus sonner puisqu’il le sait trĂšs bien, lui, que le mardi aprem Ă  15h30, bah y a personne.
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alvdaz · 6 years
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Le PC SFF, le PC du BG
GODAMMIT !
J'ai réalisé il y a peu que je n'avais pas du tout parlé de mon nouveau PC ici, ce qui est assez incroyable vu comment je suis crok.
Si vous suivez le JDH (formidable Ă©mission) ou mes pĂ©rĂ©grinations sur Twitter (formidable rĂ©seau social), vous devez savoir que j'ai backĂ© en mai 2017 un boitier PC de type SFF que j’ai reçu fin janvier 2018, ce qui je l’avoue dĂ©sormais Ă©tait quand mĂȘme un peu long sa mĂšre.
“SFF ? WTF ?”

 que vous vous dites Ă  vous mĂȘme tandis qu'une brise lĂ©gĂšre souffle sur votre visage battu par les flots produits par les larmes de l'incomprĂ©hension qui coulent sur votre visage.
SFF c'est pour “Small Form Factor” ou “petit format” dans la langue des gens de goĂ»t.
Donc j'ai backé le boitier Dan Case A4-SFX v2, lui, là :
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Sa particularitĂ© ? (en plus d’ĂȘtre mignon Ă  croquer, j’veux dire)
Le fait qu’il place carte-mĂšre (CM) et carte graphique (GPU) dos Ă  dos, permettant Ă  l’ensemble de rester harmonieux mĂȘme avec un GPU de 30 cm de long, que l’on rencontre parfois dans la nature sous son appellation usuelle de « GPU d’enculĂ© ».
Parce que rappelons-le, l’essentiel d’un boĂźtier PC classique est composĂ© du vide imposĂ© par le duo perpendiculaire CM/GPU qui, une fois montĂ©, laisse la part belle au rien comme illustrĂ© avec talent dans l'image ci-dessous :
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D’ailleurs il suffit de voir ce boĂźtier montĂ© et posĂ© Ă  droite de la tour qu’il remplace (l’excellent boĂźtier Silverstone Fortress FT-03) pour se rendre compte qu’en effet, on pouvait se permettre de gagner un peu en volume :
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« Ah quand mĂȘme. »
Beh ouais, c’est fou, je sais.
CÎté composants, je vais pas partir sur un symposium du montage de PC, alors voici une récap de ce que j'ai installé dedans :
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J'ai pas mis les prix pour rendre ce billet interactif et vous permettre de chercher par vous-mĂȘme mais sachez que le total est classĂ© “Pas piquĂ© des hannetons” selon tous les standards en vigueur.
De toutes façons je pouvais pas spécialement niaiser quand j'ai choisi les composants vu que tout a été dicté par la taille débile de ce boitier du démon :
Carte-mÚre : format mini-ITX obligatoire (12 cm de cÎté), ça coûte une couille pour un CPU Intel (prix d'attaque : 180 balles, saluuuut), ça devient bien plus raisonnable quand on part sur du CPU AMD.
CPU : le Core i5 8700K (6 coeurs) était introuvable (et cher), tout comme les cartes-mÚre mini-ITX pour CPU Intel (voir point précédent) du coup, go Ryzen, le 1700X et ses 8 coeurs glorieux pour un budget doux.
Ventirad : Pas de ventirad stock avec le Ryzen et vu le boitier et la place allouée, autant choisir un truc assez petit mais efficace comme Noctua sait faire.
MĂ©moire : Carte mĂšre compatible DDR4, les 16 Go de DDR3 de mon config me servent donc Ă  caler les portes de mon appart.
SSD 2 : j'ai rĂ©cupĂ©rĂ© le SSD 1 de mon ancienne config (ALLELUIA) et ce putain de boitier n'accepte pas les disques en 3,5". ObligĂ© de partir sur du 2,5". Les disques mĂ©caniques de cette taille Ă©tant souvent en 5400 t/min, autant partir sur du SSD ÂŻ\_(ツ)_/ÂŻ
Alim : format SFF oblige, impossible d'utiliser une alim classique ATX quasiment aussi grosse que le boitier. Le choix s'est porté sur Silverstone parce que j'aime bien la marque (cf mon ancien boitier) et le prix était assez raisonnable
Boitier : la raison de tout ce bordel mais je l'aime <3
Pour résumer, le seul truc que j'ai récupéré de mon ancienne config, c'est le disque dur, et encore c'est un coup de bol qu'il ait été en 2,5" sinon j'aurais pu m'asseoir dessus aussi. Donc la CM, le CPU, la RAM et l'alim soit QUASIMENT LA CONFIG ENTIÈRE PUTAIN DE BORDEL se sont retrouvés totalement inutilisables.
J'ai revendu l'ensemble à un pote à un prix sacrifié.
Là, les adeptes du hardware et des expéditions punitives rue Montgallet vont me dire :
Et pourquoi pas prendre un SSD au format M.2, ta carte est compatible non ?
Oui il y a bien un port M.2 sur la carte mais comme sur pas mal de modĂšle, il est placĂ© au dos. Les modules M.2 ont tendance Ă  chauffer de base, alors je me suis dit qu'un module pris en sandwich entre la carte-mĂšre et la carte graphique dans un boitier rikiki risquait de se transformer en supernova et de rendre Maisons-Alf visible depuis l’espace. Et franchement, maintenant que j’ai observĂ© la tempĂ©rature de l'ensemble quand on le sollicite, je vous garantis que c’était un smart move.
D’ailleurs on voit bien qu’en terme d’integ, faire plus implique de commencer à raboter les composants.
CĂŽtĂ© GPU : j’ai pris la version Founders basique de la 1080 Ti parce que je craignais que les versions jacky avec 23 ventilos soient difficiles Ă  caler :
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CĂŽtĂ© CPU, l’alim prend la moitiĂ©, la CM l’autre, et passer tous les cables pour fermer le boitier s’est avĂ©rĂ© ĂȘtre un challenge intĂ©ressant :
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Mais le rĂ©sultat, c’est une config qui tient dans un sac Ă  dos, idĂ©al pour faire un atelier dĂ©couverte VR Ă  mes collĂšgues de la COGIP pendant la pause dej : 
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Le boĂźtier est vraiment petit et une fois montĂ© et installĂ© est apparu un problĂšme. Une tour standard, on la pose au sol et on y pense plus, normal. Mais un boitier aussi petit, lui il est fait pour trĂŽner sur un bureau, pas dessous. Ne serait-ce que pour l’allumer sans devoir ramper, dĂ©jĂ . Le problĂšme c'est que le bureau que je me suis fait en 2014 n'a pas du tout Ă©tĂ© prĂ©vu pour accueillir une tour sur son plateau :
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J'ai dĂ» donc ruser et aprĂšs des essais d'extension du plateau assez infructueux, j'ai trouvĂ© l'idĂ©e la moins pĂ©tĂ©e : suspendre le boitier sous le bureau. Ouais en l’écrivant je rĂ©alise que ça sonne un poil Ă©trange. Pourtant je vous assure que c’était le seul moyen :
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Pour la mĂ©thode, j’ai fait dans le low cost Et l’efficace: je suis allĂ© chez Casto, j'ai choisi une planche en chĂȘne pas trop merdique que j'ai fait dĂ©couper sur place, j'ai achetĂ© 30 m de corde rouge pour faire joli et arrivĂ© chez moi j'ai percĂ© des trous sur le plateau Ă  la maxi zob. J'ai ensuite fait passer la corde sur laquelle j'ai fait des double noeuds avant de faire fondre les extrĂ©mitĂ©s avec un briquet pour Ă©viter qu'ils ne se dĂ©lient :
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CÎté branchements, j'ai réutilisé le trou que j'avais fait dans le bureau, tous les cùbles branchés au PC remontent donc dans l'espace dédié sous le plateau, rien ne part vers le sol :
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Du coup au sol ne passe plus que le cable électrique entre le mur et le bureau (le bureau comprend une prise multiple est intégrée pour alimenter l'écran, le PC et le chargeur iPad)  et le cable RJ45 plat (que j'ai mieux camouflé depuis).
Le résultat final est plutÎt satisfaisant et évite que le boitier ne soit posé lamentablement au bout des 8 mÚtres de cables en tout genre qui pendouilleraient mollement sous le bureau :
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Mais comme vous le savez, un chantier fini en appelle un autre et depuis que j’ai vu ce que DIYPerks faisait, j’ai une furieuse envie de me monter un caisson pour planquer mon futur Ă©cran et libĂ©rer le plateau du bureau quand je ne m’en servirais pas.
Oh bordel.
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alvdaz · 6 years
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MPC, it’s easy as 1-2-3
C'EST COOL, ​C'EST QUOI ?
La MPC (pour "Music Production Center"), a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par un gars nommĂ© Roger Linn et une boĂźte nommĂ©e Akai Ă  la toute fin des annĂ©es 80. Pour faire simple, c'est une machine pour faire de la musique. On peut la jouer avec les pads et les banques de sons intĂ©grĂ©s, l'organiser et l'enregistrer avec le sĂ©quenceur et crĂ©er d'autres sons (les ayants-droits disent “voler”) en utilisant l'Ă©chantilloneur ("sampler" dans la langue des amĂ©riques, “sampleur” dans la langue des amĂ©riques de la France).
Une vidéo valant 1000 mots, en voici une trÚs bien de Vox qui présente la machine via un de ses plus fameux hérauts, JayDee aka J-Dilla, musicien de génie décédé en 2006 qui a fait du beatmaking un art à part entiÚre (revenez aprÚs, faites pas les batards) :
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En tant qu'amateur de hip-hop depuis quelques années, la MPC est un engin qu'on croise forcément à un moment ou à un autre quand on s'intéresse à la production musicale.
Comme beaucoup Ă  l'Ă©poque j'Ă©tais plutĂŽt intĂ©ressĂ© par les emcees et les DJ qui composaient la partie visible du hip-hop, le beatmaker Ă©tant pour moi -Ă  ce moment, je prĂ©cise- plus proche de l'Ă©lectricien que du musicien. D'ailleurs, le rap Ă©tant un peu un accident, les personnes Ă  la prod Ă©taient souvent des musiciens rompus Ă  d'autres styles qui se retrouvaient en stud' Ă  bricoler avec des gens plus jeunes et dĂ©couvraient un nouveau monde et une Ă©nergie folle. C'Ă©tait pas des "gars du mouvement" comme on disait Ă  l'Ă©poque, donc on les calculait pas des masses. Ouais, je sais, on (je) Ă©tait con. L'arrivĂ©e de la MPC a simplifiĂ© et rationalisĂ© la prod en regroupant boite Ă  rythme, sĂ©quenceur et sampleur dans le mĂȘme boitier et a fini par devenir un Ă©lĂ©ment symbolique du rap au mĂȘme titre qu'une guitare Fender ou un ampli Marshall pour le rock. Et le bouche Ă  oreille Ă©tant la force de ces nĂ©o-griots, elle s’est logiquement retrouvĂ©e dans des textes ici et lĂ  :
“All I see is blinking lights, track boads and fat mics, 950s, SP12s, MP60s”
Disait AG du groupe new-yorkais Showbiz & AG sur “Next Level”
"J'vis d'haine et d'eau fraiche, d'illicite et d'péché,mon seul taf, j'rappe sur SP-12, MPC"
Chantait Booba au début du siÚcle dans "Pas l'Temps Pour Les Regrets".
"ArrĂȘte ton style, c'est dĂ©modĂ© j'suis l'rappeur de l'an 2000, J'ai 2 systĂšmes PC sur une MPC 2000 taille XL"
rappait Langue de Chat sur "Les Plus Class".
A noter que contrairement à la config de Booba plutÎt orientée efficacité et redondance, la marque des grands sysadmins (la SP-12 est aussi une boite à rythme/sampleur), j'ai toujours pas compris comment LDC a pu caler 2 PC sur une MPC 2000, XL ou pas. Un mystÚre de notre temps.
La MPC a beau ĂȘtre un symbole connu et identifiable du hip-hop, peu de gens ont eu l'occasion d'en approcher une s'ils ne traĂźnaient pas en studio. Ça ne s'achetait pas en grande surface comme une guitare, c’était impossible de deviner comment on s’en sert juste en posant les mains dessus et surtout, surtout, ça coĂ»tait une couille. Perso j'ai vu ma premiĂšre MPC de prĂšs vers 2004 quand le pote avec qui je faisais du son s'est achetĂ© une MPC 1000. Comme il faisait les beats dans son coin et que c'Ă©tait un mec Ă  la limite de l'obsessionnel avec son matos, j'ai assez peu vu la machine en fonctionnement, toujours camouflĂ©e sous un chiffon pour Ă©viter que la poussiĂšre ne se dĂ©pose sur les pads, nos sessions Ă©tant consacrĂ©es Ă  la pose de voix et aux arrangements plutĂŽt qu'au beatmaking.
Pour ne rien arranger, les DAW, terme qui dĂ©signe Ă  l’origine des stations de travail dĂ©diĂ©es au son et qui au fil du temps a changĂ© pour dĂ©signer les logiciels utilisĂ©s comme Cubase, Logic et autres Pro Tools, avaient le vent en poupe. Les ordis remplaçaient petit Ă  petit les machines dĂ©diĂ©es, limitĂ©es par leurs banques de sons rĂ©duites et leurs lecteurs de disquettes du passĂ©.
Alors j'ai bien essayé de tripoter la MPC 1000 entre 2 sessions, mais allumer la bécane et se caler devant son écran sans avoir potassé la notice ne débouchait logiquement sur rien de glorieux. Je regardais cet écran LCD et je captais RIEN :
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J'avais l'impression de voir la smartwatch fixĂ©e sur le bras du Predator, lĂ , avec ses symboles incomprĂ©hensibles qui font des bruits aigus et menaçants. Parce que comme on le verra plus bas, l'esprit MPC c'Ă©tait aussi une façon d'apprĂ©hender la crĂ©ation musicale avec son jargon et son workflow bien spĂ©cifiques ainsi que le fonctionnement mĂȘme d’un Ă©cran.
4K ? Pff pourquoi faire frer ? Avec 2 lignes de 20 caractĂšres en monochrome je te refais 36 Chambers mec !
Impossible de capter le truc en se posant vite fait devant, et Ă  1000, 1500 ou 2000 EUR le ticket d’entrĂ©e, ça faisait cher l’essai. Du coup en 2007 je suis rentrĂ© dans la team proloyolo et je me suis achetĂ© une MPD 24 de chez Akai.
C’est presque pareil sauf qu’en fait ça n’a rien à voir. C’est une surface de contrîle donc un appareil qu’on branche en USB à un PC/Mac et qui permet de Controller un DAW en utilisant les pads et les potards plutît que la souris : 
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Y'a 16 pads au "touchĂ© MPC", ça gĂšre la vĂ©locitĂ© et y a quelques boutons et... ça s’arrĂȘte lĂ . Pour s’en servir, faut obligatoirement un ordinateur avec tous les softs qui vont bien, les bons plugins, les banques de sons installĂ©es etc etc Et surtout, ça ne permet pas de repenser la façon de faire du son, c'est "juste" un clavier USB glorifiĂ© comme on dit.
J'ai ressenti la lourdeur de ces machins un an plus tard, quand j'ai remplacĂ© mon MacBook de 2006 par la version alu de 2008 et que j’ai dĂ» rĂ©installer tous les softs. En y repensant, je crois que je n'ai jamais rĂ©ussi Ă  totalement retrouver le mĂȘme feeling que ce que j'avais sur la machine prĂ©cĂ©dente, je sais pas, il devait y avoir un plugin Logic Pro particulier ou des paramĂštres diffĂ©rents Ă©parpillĂ©s un peu partout mais je ne me suis jamais rĂ©acclimatĂ©. Pendant ce temps, le marchĂ© des MPC (ou assimilĂ©es) autonomes n'Ă©tait pas en super forme, Akai se contentant mollement d'ajouter des lecteurs CD-ROM ou de carte Compact Flash sans changer la philosophie de ses machines ni le prix de vente, Ă  l'image de cette MPC 2500 de 2006 :
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Je sais pas combien elle coĂ»tait, mais la blague en vogue c’était de dire que la rĂ©fĂ©rence du modĂšle indiquait le prix.
Dans le mĂȘme temps, d'autres acteurs comme Native Instruments ont dĂ©barquĂ© sur le marchĂ© des surfaces de contrĂŽle avec un oeil neuf, des Ă©crans couleur et surtout DES PADS AUX COULEURS CHAMARREES, c’était la MASCHINE :
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Du coup entre 2008 et 2013 chez Akai, c'est le dĂ©sert. Aucune machine ne sort. Les DAW sont Ă  la fĂȘte avec Reason ou Ableton Live qui dĂ©boulent, Fruity Loops devient FL Studio, tout le monde fait des beats avec la dĂ©mo de Hip-Hop e-Jay sur des PC de chez Carrefour et la MPC tombe un peu en dĂ©suĂ©tude. De mon cĂŽtĂ©, j'ai bazardĂ© mon dernier Mac en 2012 et j'ai une flemme INTENSE d'installer tout mon bordel sur le PC que je me suis montĂ© pour jouer. Alors je me suis rabattu sur iOS, terre de tous les possibles. Je jette mon dĂ©volu sur l’excellent Beatmaker de chez Intua (dont la version 3 est sortie il y a quelques mois) et, surprise, mĂȘme Akai se positionne sur le marchĂ© avec Ă  la fois du soft et du hard.
CÎté soft,l'app iMPC sort sur iPhone et iPad :
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Skeuomorphisme / 20, je sais plus si Scott Forstall Ă©tait encore chez Apple Ă  ce moment lĂ  mais il aurait applaudi des deux mains devant cette rĂ©plique Ă  l’échelle 1 de la rĂ©alitĂ©. Akai s'est contentĂ© de coller une MPC Ă  l'Ă©cran, on perd pas mal de place et de lisibilitĂ© mais j'imagine que les habituĂ©s s'y retrouvent. 
CÎté hardware, Akai a sorti LE TRUC qui m'a intrigué longuement tout en étant assez dur à trouver : la MPC Fly. Il s'agit d'un boitier dans lequel on insÚre un iPad et qui comprend 16 pads physiques, les boutons de transport, le Note Repeat et tout :
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Je me dis ça y est, Akai a compris ! Mais Akai reste Akai et a oubliĂ© un truc concernant le marchĂ© des tablettes : IL N'EST PAS FIGÉ. C'est un marchĂ© grand public, pas professionnel, les machines changent de form-factor d'une annĂ©e sur l'autre. Du coup la MPC Fly est uniquement compatible avec l'iPad 2 de 2011 et Akai n'a jamais mis Ă  jour le produit, que ce soit pour prendre en compte l'iPad mini ou les iPad suivants voire la tĂ©trachiĂ©e de tablettes sous Android qui ont dĂ©boulĂ© entre-temps. Bon en ayant matĂ© quelques reviews, il est aussi possible qu'Akai n'ait pas poussĂ© plus loin parce que le produit n'a pas Ă©tĂ© super bien reçu, les principales critiques concernant la relative fragilitĂ© de l'ensemble. Un iPad c'est assez lourd et les MPC sont faites pour qu'on bourrine les pads donc le truc n'est pas vraiment super stable.
J'avais donc perdu tout espoir et bricolais des trucs avec Beatmaker et ses suites en me disant que le monde avait changé et que, comme le disait Darwin (et Mobb Deep), il fallait s'adapter pour survivre. Ou passer à autre chose.
Et puis la MPC Touch est sortie en 2016 pour 500 EUR :
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J'Ă©tais en joie... Mais Ă  nouveau c'Ă©tait -juste- une surface de contrĂŽle USB, totalement inutile sans PC.
Donc j'étais dég. Et puis la MPC Live est sortie en 2017 : 
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(Pour 1200 EUR T_T)
C'est comme la MPC Touch mais en standalone : vous l'allumez, vous faites de la musique, vous l'éteignez. Elle ne nécessite donc pas d'ordinateur mais conserve l'identité des MPC "à l'ancienne" avec les 16 pads, le Note Repeat, le Time Correct et la façon de traiter le signal propre aux machines d'Akai. Et, luxe ultime, si on veut s'en servir pour piloter un DAW, bah on peut aussi, il suffit de la brancher sur un PC, comme la MPC Touch.
ENFIN. La machine de mes rĂȘves. L'hĂ©ritage de la MPC, les sucreries modernes en plus comme un  écran multitouch lisible et des pads RGB qui proposent une farandole de couleurs chatoyantes qui flattent la rĂ©tine du travailleur sonore. Le tout fonctionnant aussi sur batterie pour pouvoir faire du son dans son canap', la machine sur les genoux.
Je l'ai observĂ©e, j'ai lu des reviews, regardĂ© des vidĂ©os dont celle-ci oĂč le producteur 20syl (Hocus Pocus, C2C, Allta) refait un son de A Ă  Z avec la bĂ©cane :
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Evidemment, une vie à attendre donne des réflexes de survie élémentaires : 
Mais pourquoi j’achùterais ça ? Est-ce qu'elle sera amortie un jour ? Je ne compte pas faire carriùre, n'est-ce pas un poil overkill ? Et si je ne sais pas m'en servir ? 
Toutes ces questions plutÎt légitimes ont été évacuées une fois un filtre spécial de ma composition appliqué sur cette réflexion. Ce filtre s'appelle le  BATS LES COUILLES, ON NE VIT QU'UNE FOIS.
(DEUX SI T'ES JAMES BOND)
(NEUF SI T'ES UN CHAT)
Je regarde ces machines avec envie depuis 1994, 24 ans d'attente avant de passer Ă  l'achat c'est plutĂŽt safe comme temps de rĂ©flexion et ça ne sera surpassĂ© que par Star Citizen donc banco. J'ai donc claquĂ© ma Webedia money sans regret, je serais prĂ©sent sur la jvtv jusqu’en 2028.
OK MAIS... C’EST COOL ALORS OU QUOI ? 
J’y viens.
Mon avis aprÚs 2 semaines d'utilisation réguliÚre c'est que c'est EXACTEMENT ce que je recherchais. Je sais pas trop comment décrire la sensation mais je vais essayer de verbaliser le truc :
En bon geekster de la musique j'ai tendance Ă  intellectualiser un max la crĂ©a : "Pourquoi cette caisse claire Ă  ce moment prĂ©cis ?", "Whoa le sample de violon qui monte pile sur le kick", "GĂ©nial ce break avec la respiration avant de changer de direction", “Mais qu’est-ce que c’est que cette merde de zumba coupĂ©e Ă  la chiasse ?”. Et ce quel que soit le morceau, quel que soit le rappeur. C'est pour cette raison que je peux parler pendant 8 heures des instrus de PNL alors que mĂȘme eux n'ont pas passĂ© autant de temps Ă  les gratter sur Youtube sans dĂ©clarer. Et c'est aussi pour ça que je peux rĂ©Ă©couter 30 fois l’outro de “Tony Hawk” d’Isha ou celle de “Jen Selter” de Joke alors que le texte en lui-mĂȘme est une purge. 
Avec la MPC (Live mais j'imagine que c'est le mĂȘme feeling pour toutes les machines), la crĂ©a est viscĂ©rale: on travaille au feeling, sans se prendre la tĂȘte sur l'enveloppe d'un son, tout en sachant que la machine se charge de corriger les imperfections si on le souhaite. RĂ©sultat, en trĂšs peu de temps on peut sortir un truc qui se tient. Quand j'utilisais un DAW, je passais parfois plus de temps Ă  crĂ©er le projet qu'Ă  crĂ©er le contenu. Il m'arrivait de dĂ©gager la session sans avoir rien enregistrĂ© ou en ne gardant rien. Avec la MPC, au moment d'Ă©teindre la machine, que vous validiez ou pas la sauvegarde vous avez dĂ©jĂ  devant vous un truc qui tourne proprement sur au moins 4 mesures. C'est peut-ĂȘtre tout pourri, mais ça tourne. Et pour moi ça change tout.
C'est pas juste une question de fonctionnalités, tous les DAW intÚgrent les features des MPC depuis longtemps, c'est une question de temps nécessaire pour avoir un truc écoutable qui se réduit à quasiment rien. Le workflow d'Akai est simplissime une fois qu'on l'a intégré : on travaille sur des tranches ("séquences") de taille variable (généralement 4 mesures).
Chaque séquence intÚgre un nombre n de pistes.
Chaque piste comprend un programme.
Chaque programme est un instrument ou un sample
Une fois une séquence complÚte, on passe à la suivante. A la fin on se retrouve avec plusieurs séquences qu'on ordonne comme on veut pour faire une chanson. En gros on fonctionne bloc par bloc puis à la fin on les combine comme on veut pendant la durée qu'on veut. Enfantin.
Sur un DAW, on est souvent tentĂ© d'aller trifouiller les effets avant mĂȘme d'avoir une ossature de morceau avec la possibilitĂ© de se paumer en route et de perdre de vue ce pourquoi on a lancĂ© le soft en premier lieu. Alors attention, si des zicos me lisent et sont horrifiĂ©s par la direction que prend ce papier, je ne dis pas que les DAW sont pourris, loin de lĂ . Ça dĂ©pend des affinitĂ©s et de la façon de bosser de chacun. C’est comme aller Ă  la fac, certains adorent. Moi je me suis fait chier grave. Mais j’ai appris le diabolo. LĂ  c’est pareil, pour mon utilisation je prĂ©fĂšre 1000x une machine autonome avec un choix un peu restreint (niveau contenu y’a quand mĂȘme masse de trucs intĂ©grĂ©s Ă  la MPC Live) qu’un DAW qui contient tout l’univers mais oĂč je vais installer compulsivement plugin piratĂ© sur plugin piratĂ© (oui parce que bien souvent, la licence on la paye pas, on va pas se mentir, hein)
Pour simplifier, j'ai Ă©prouvĂ© le mĂȘme sentiment de facilitĂ© devant la MPC que quand j'ai utilisĂ© Garageband sur macOS pour la premiĂšre fois. Sauf qu'avec Garageband, les limitations arrivent au bout de 10 secondes ("RAAH LE SOFT NE ME LAISSE PAS FAIRE CE QUE JE VEUX") tandis qu'avec la MPC c'est l'inverse, plus on avance, plus les limites s'Ă©loignent, c'est assez grisant.
L'autre atout des MPC, c'est le sampler qui permet d'enregistrer un son et de le dĂ©couper comme on veut pour s'en servir dans un projet. Cette partie profite de l’écran tactile bien plus lisible que les versions antĂ©rieures. On peut charger un sample depuis une clĂ© USB, brancher une platine vinyle ou brancher la MPC Ă  un PC et enregistrer comme un sale depuis Youtube. Une fois le morceau dans la machine, on l'ouvre avec l'Ă©diteur de sample et on le dĂ©coupe comme on veut en tapant les pads Ă  la volĂ©e (<3). La machine assignera automatiquement la tranche audio au pad (avec Ă©videmment possibilitĂ© d'affiner la sĂ©lection par la suite), une fois les pads assignĂ©s, on sauvegarde l'ensemble en tant que programme, on le cale dans notre sĂ©quence et c'est parti.
LĂ  encore, le temps entre la dĂ©couverte du sample et son utilisation est rĂ©duit au minimum du coup on ne se perd plus en dĂ©tails techniques et on produit direct. Je ne me suis pas fixĂ© d’objectif de productivitĂ© ou quoi, mais au final pour chaque session d’environ 1 heure sur la bĂ©cane, je sors en moyenne avec 2 projets de beats qui tournent correctement. Je ne dis pas que tout est finalisĂ©, y a pas d’effets, pas de mix ou autres,  mais ça tourne et ça reste audible. 
Exemple avec ce beat fait samedi dernier :
Vous l'avez compris, j'ai l'appareil depuis moins de 3 semaines et je regrette de ne pas avoir franchi le pas plus tĂŽt. Alors c'est sĂ»r, pas loin de 1200 EUR pour faire de la musique dans son canapĂ©, c'est ULTRA cher. Mais cette fois le prix s'accompagne d'une tranquillitĂ© d'esprit totale qui permet de se concentrer sur l'essentiel. Si le nomadisme ne vous branche pas plus que ça, il reste possible de s'orienter sur la MPC Touch qui proposera les mĂȘmes fonctionnalitĂ©s pour moins de la moitiĂ© du prix, moyennant une connexion permanente Ă  un PC/Mac. 
En tout cas pour l’instant je suis conquis, et comme mon pote Run avant moi, je me suis surpris Ă  placer moi aussi un chiffon pour protĂ©ger les pads de la poussiĂšre <3
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alvdaz · 6 years
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L’Empire contre-attaque
Le retour du billet prospectif sur ce marchĂ© sympa qu’est la chaussure de sport utilisĂ©e dans la vie quotidienne.
2018 va ĂȘtre intense, je vous le prĂ©dis mes ami(e)s.
Pour replacer le contexte, Adidas a repris du poil de la bĂȘte depuis la crĂ©ation de l’Ultra Boost et des gammes NMD et EQT.
Le force de la marque, outre la tech Boost (brevet de BASF, ne l’oublions pas), c’est d’avoir su puiser dans son passĂ© pour sortir des nouveaux modĂšles quand Nike se contentait de rĂ©Ă©diter ses modĂšles OG ou d’en faire des variations en choisissant des matĂ©riaux plus lĂ©gers ou confortables (voir les modĂšles dĂ©clinĂ©s en “Ultra” par exemple).
Le game en Ă©tait lĂ  avec un Nike moribond qui rĂ©ussissait des coups d’éclat Ă©pisodiquement en sortant des modĂšles iconiques de la cave. 2017 marquait les 20 ans de la Air Max 97 donc on en a bouffĂ© pendant 12 mois avec une ultime rĂ©Ă©dition du mythique modĂšle original (OG), la Silver Bullet en dĂ©cembre dernier :
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(Non pas que ça me dĂ©range, hein, j’adore l’AM97)
A cÎté, Nike a parfois tenté des trucs inédits comme la Vapormax, des mariages de génie comme celui de la Air Jordan 1 avec le Flyknit :
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Mais aussi des semi-Ă©checs malgrĂ© de nouvelles silhouettes comme avec la Lunarcharge, et ceci en dĂ©pit d’un forçage de premiĂšre catĂ©gorie pour tenter de l’associer Ă  la vĂ©nĂ©rable Air Max 90 :
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Spoiler : ça n’a pas marchĂ© puisque hormis la couleur et les oeillets de lacets, il n’y a RIEN de commun entre une Lunarcharge et une Air Max 90.
CĂŽtĂ© Adidas, la gamme EQT se charge de puiser dans les archives de la marque (et puiser dans l’hĂ©ritage des 90s d’Adidas, c’est osĂ© parce qu’à l’époque le design est-allemand faisait encore rage) tandis que la marque tient le premium avec l’Ultra Boost et la gamme NMD tout en s’autorisant des trucs expĂ©rimentaux mĂȘme en general release (GR) (et donc pas uniquement sur des petites sĂ©ries expĂ©rimentales vendues chez Colette, hein), la Kamanda en est un bel exemple :
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Mais ça c’est fini !
En 2018 Nike a bien compris le truc et se met Ă  changer de vision. Par exemple en sortant la Air Max 270 adossĂ©e aux modĂšles dont elle est l’hĂ©ritiĂšre comme la Air Max 180 ou la Air Max 93. Et c’est pas une image de ma part quand je dis “adossĂ©e”, hein, c’est vraiment Ă©loquent quand on va sur le site de Nike :
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(de gauche Ă  droite: AM 180, AM 93 et AM 270)
A la différence de la Lunarcharge, la Air Max 270 a VRAIMENT un ADN commun avec les 2 classiques.
Mais surtout, Nike rebondit (dĂ©cidĂ©ment) en alignant une nouvelle technologie pour renforcer sa gamme qui il faut le reconnaĂźtre repose intĂ©gralement sur le systĂšme Air, le succĂšs des semelles Zoom Air et du Lunarlon pouvant ĂȘtre qualifiĂ© de “pas top” en dĂ©pit de quelques sorties trĂšs cool (dĂ©dicace Ă  vous, les Flyknit Chukka)
Arrive donc le
 REACT ! Une semelle sans systùme d’amorti apparent, pusique TOUTE la semelle est l’amorti, exactement comme
 Le Boost, tiens.
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Recette identique, une semelle blanche unie avec un pattern reconnaissable porté par un modÚle running ultra épuré, Nike ayant compris que ce qui marche mondialement ce sont des modÚles bien simples et bien finis.
Arrive donc la Nike Epic React avec une tige en Flyknit, modĂšle orientĂ© running/performance mais qui va tout tabasser quand il arrivera dans la street (comme l’Ultra Boost, donc) :
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Perso j’aime bien.
Adidas pendant ce temps poursuit son bonhomme de chemin et dĂ©but fĂ©vrier la gamme EQT s’enrichit de deux nouveaux modĂšles:
L’EQT Support Mid :
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Pour le coup le rattachement Ă  l’ancienne gamme Adidas Equipment (d’oĂč le “EQT”) via le colorway vert/noir/blanc/gris est un peu trop marquĂ© Ă  mon goĂ»t : j’adore la silhouette mais je ne suis pas fan du Primeknit Ă  rayures, je trouve que ça fait pyjama. Je passe donc mon tour (mais prendrais une paire dans une autre dĂ©cli plus tard, c’est certain).
L’EQT Bask ADV : 
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Alors lĂ  c’est simple, j’ai cop direct Ă  0:01 tellement ce modĂšle est pour moi une rĂ©ussite. Les dĂ©tails, le colorway, les lacets funky, tout est bon.
Et surtout, surtout, Adidas montre qu’elle part dĂ©jĂ  vers de nouveaux horizons. Alors que la concurrence est encore sur les running, que les marques historiquement positionnĂ©es sur le running comme Asics ou New Balance sont Ă  peine en train de roll out leurs modĂšles knit, Adidas tente de rendre un autre truc cool. Ou plutĂŽt de re-rendre cool les pompes de basketball.
MAKE BASKETBALL SHOES GREAT AGAIN.
Rappelons que si la chaussure de basket Ă©tait LE truc qui a tirĂ© le marchĂ© dans les 90s (merci Jordan) et la raison pourquoi on appelle souvent des chaussures de sport “baskets”, force est de constater que la recherche permanente de lĂ©gĂšretĂ© et de style Ă©purĂ© a relĂ©guĂ© les modĂšles au rang de trucs un peu patauds. C’est simple, au dĂ©but des annĂ©es 2000, les modĂšles phares Ă©taient ceux de la dĂ©cade prĂ©cĂ©dente, Jordan en tĂȘte. Nike Ă©tant leader incontestĂ© dans le domaine a Ă©videmment serti son arsenal de nouveaux modĂšles “signature” portĂ©es par des joueurs actuels de talent, de Lebron James (Lebron 15):
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À Kevin Durant (KD 10) :  
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Ou Kyrie Irving (Kyrie 3) :
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Ce marchĂ© est trĂšs porteur aux US, patrie du basketball oĂč les gens aiment acheter les paires portĂ©es par leur joueur favori. En Europe ça a fonctionnĂ© pendant le rĂšgne de Jordan, Pippen, Barkley et autres puis l’appĂ©tit s’est Ă©teint. Aux States, c’est la chasse gardĂ©e de Nike du coup tout le monde tente de venir Ă  l’image d’Under Armour qui a signé  Steph Curry, le meilleur joueur du monde et a sorti la Curry 4 :
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Pas fan mais je les trouve plus intéressantes que les Nike vues plus haut.
Si ces modĂšles ont des atouts indĂ©niables cĂŽtĂ© technicitĂ© et performance, aucune n’est rĂ©ellement parvenue Ă  devenir un classique de la rue comme ont su le faire les Jordan, Ewing, Barkley ou Pippen en leur temps. Bon j’avoue j’ai toujours un faible pour les KD 10 mais en dehors de ça, ce marchĂ© me laissait de marbre (je ne linke mĂȘme pas les Jordan actuelles tant elles sont visuellement insignifiantes).
La sortie de l’EQT Bask ADV montre donc une tentative claire d’Adidas de parvenir Ă  faire redescentre la basketball shoe dans la rue en la rendant cool et Ă  moins de 110 EUR avec un style et des dĂ©tails super soignĂ©s, elle a tout pour rĂ©ussir. Parce qu’entre nous, quand on la compare aux paires ci-dessus, faut reconnaĂźtre qu’elles sont bien au-dessus.
Et lĂ  Nike va vraiment devoir se bouger parce que bon OK, l’Europe et l’Asie, ça a foirĂ© mais bon, le marchĂ© US en gĂ©nĂ©ral et du basket en particulier, c’est le sien donc va falloir se bouger pour pas permettre Ă  Adidas de rester la marque la plus cool du game cette annĂ©e.
Je vous le redis ami(e)s sneakerheads et moldus : 2018 va ĂȘtre intense !
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