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épars
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azzahr · 8 years ago
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azzahr · 9 years ago
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The synthesis of the elements produced by our creative experiments with African tribes, who we: me and guys from from Alma Negra have learned a lot✨ Communication with the musicians, shamans, women’s, children’s - each brought something unique to our processes
By learning and creating with the speed of a cheetah running we brought a visual/musical path, which offer you to go….
Alma Negra - Digger`s Workouts LP [BASIC FINGERS]
https://soundcloud.com/almanegramusic/sets/alma-negra-diggers-workouts
ALMA NEGRA
Technique: indian handmade paper + ink Dimensions: 20x20 cm 2016
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azzahr · 9 years ago
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azzahr · 9 years ago
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furtif n°x
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azzahr · 9 years ago
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azzahr · 9 years ago
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Kafka, “Un croisement”
«    J’ai un animal singulier, moitié chaton, moitié agneau. Je l’ai hérité de mon père, mais il ne s’est vraiment développé qu’une fois qu’il a été à moi ; avant il était beaucoup plus agneau que chaton, maintenant il est vraiment les deux à part égale. Il a la tête et les griffes du chat, la taille et la forme de l’agneau, et des deux les yeux tremblotants et doux, la toison soyeuse et rase, les mouvements qui peuvent être autant des bonds que des frôlements ; au soleil sur le bord de la fenêtre, il se met en boule et ronronne ; dans les prés il court comme un fou et on a du mal à l’attraper ; il fuit devant les chats et a envie d’attaquer les agneaux ; au clair de lune, il adore se promener sur les gouttières ; il ne sait pas miauler et a horreur des rats ; il peut rester à l’affût pendant des heures près du poulailler, mais jamais il n’a profité de l’occasion pour tuer une volaille ; je le nourris avec du lait sucré et c’est le régime qui lui convient le mieux, il l’ingurgite en le faisant passer à longs traits sur ses canines de carnassier.
    C’est bien entendu un vrai spectacle pour les enfants. Le dimanche matin, c’est l’heure de la visite, je prends mon petit animal sur mes genoux et tous les enfants du voisinage font cercle autour de moi. On me pose alors les questions les plus invraisemblables auxquelles personne ne peut répondre. Je ne me donne d’ailleurs pas beaucoup de peine, me contentant de montrer ce que j’ai, sans donner de plus amples explications. Parfois les enfants apportent des chats, une fois ils ont même apporté deux agneaux ; mais contrairement à leurs attentes, cela n’a pas donné lieu à des scènes de reconnaissance ; les animaux se sont regardés tranquillement dans les yeux, acceptant manifestement leur existence comme une donnée divine. 
    Sur mes genoux, l’animal ne connaît ni la peur ni le plaisir de la poursuite. C’est collé tout contre moi qu’il se sent le mieux. Il tient à la famille qui l’a élevé. Ce n’est certes pas une fidélité d’un genre extraordinaire mais le véritable instinct d’un animal qui a, sur terre, un nombre incalculable de parents par alliance mais peut-être pas un seul parent par le sang et pour qui, de ce fait, la protection qu’il a trouvée chez nous est sacrée. Parfois je ne peux m’empêcher de rire quand il me renifle, se love entre mes jambes, impossible à déloger. Non seulement il est à la fois agneau et chat mais en plus on dirait qu’il veut être chien. Je le pense sérieusement. Il a deux formes d’inquiétude en lui, celle du chat et celle de l’agneau, même si elles sont différentes. Aussi se trouve-t-il à l’étroit dans sa peau. Peut-être le couteau du boucher serait-il pour cet animal une rédemption, mais je suis obligé de le lui refuser puisqu’il est un héritage. »
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azzahr · 9 years ago
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Kafka, “Le vautour”
     « C’était un vautour, qui donnait de grands coups de bec dans mes pieds. Il avait déjà déchiré mes bottes et mes bas, et maintenant il attaquait directement les pieds. Il frappait, puis voltigeait plusieurs fois d’un vol inquiet autour de moi ; après quoi, il reprenait son travail. Un monsieur vint à passer, regarda un moment, puis me demanda pourquoi je me laissais faire ainsi par le vautour.
     ‘’ Je suis sans défense, dis-je, il est venu et s’est mis à me frapper à coups de bec ; j’ai voulu le chasser, naturellement, j’ai même essayé de l’étrangler ; mais une bête pareille a beaucoup de force ; il allait déjà me sauter au visage, j’ai préféré lui sacrifier les pieds. Voilà maintenant qu’il les a presque déchiquetés. — Vous vous laissez martyriser, dit le monsieur, un coup de fusil et vous êtes débarrassé de ce vautour. — Est-ce vrai ? demandai-je, et voulez-vous vous en charger ? — Volontiers, dit le monsieur, il faut que je passe chez moi prendre mon fusil. Pouvez-vous attendre encore une demi-heure ? — Je ne sais pas’’, dis-je, en restant un instant paralysé par la souffrance, puis je dis : ‘’Je vous en prie, essayez en tout cas. — Bien, dit le monsieur, je vais me dépêcher.’’
    Le vautour avait écouté tranquillement notre conversation et promené ses regards entre le monsieur et moi. Je vis maintenant qu’il avait tout compris ; il s’envola, se pencha loin en arrière pour prendre un élan suffisant, puis, semblable à un lanceur de javelot, il m’enfonça son bec dans la bouche jusqu’au plus profond de moi-même. En tombant en arrière, je sentis avec soulagement qu’il se noyait sans espoir de salut dans mon sang, qui avait débordé de ses rives et emplissait toutes mes entrailles. »
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azzahr · 9 years ago
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azzahr · 9 years ago
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Alain Damasio, La Horde du Contrevent. Extraits
«      La notation du vent, qui est en son essence différentielle, n’a rien d’une science exacte, tout le monde le sait. La perception du temps entre les salves, l’ampleur accordée à une turbulence, la distinction entre un décéléré bref avec reprise de salve et une simple tubule, est fine, parfois indécidable. On n’enseigne pas l’exactitude aux scribes comme on le fait aux géomaîtres. On nous apprend une précision éminemment plus dérangeante : l’architecture des écarts — ce sens, si poussé chez les meilleurs, de la syntaxe, qui est pur art rythmique des inflexions et des ruptures. Ecrire ensuite, avec des mots, en découle benoîtement, si bien que les cours de récit, l’apprentissage à proprement parler de la narration d’un événement, ne sont dispensés qu’un an plus tard et seulement à ceux qui ont su capter, en son tissage cadencé, le phrasé du vent. » p. 643.
«    ) Elle ne m’énerve pas, mais que lui répondre ? Qu’il a fallu huit siècles et trente-trois Hordes pour que, scribe après scribe et grâce (surtout !) aux érudits abrités, l’espèce humaine commence à comprendre que le vent a une structure profonde ? Qu’il n’était pas un pur chaos mouvant, un brouhaha sifflé au hasard, un non-sens ? Qu’il existait une aérorythmique, extrêmement complexe, peut-être infinie, qui s’articulait autour de neuf formes, dont seulement six avaient finalement, après des myriades de débats, été validées comme architecturales et distinctes ? Et qu’on cherchait les trois autres, dont beaucoup pensaient que la Horde seule pourrait les rencontrer ? Lui expliquer qu’autour de ces formes canoniques, elles-mêmes subdivisées en thèmes majeurs et mineurs, se déployaient des centaines d’ornementations soufflées, de variations subtiles, de cadences et de coupes, allures et tempos, les déclinant ad libitum ? Qu’il ne se passait pas une nuit, quelque part sur cette Terre, sans qu’un chercheur ne mette à jour de nouveaux motifs, ne questionne des liens salves-tubules bien établis ou ne découvre des cadencements systolaires de rafales sur dix-sept, vingt-neuf, quarante et un temps qui avaient jusqu’ici échappé à tout le monde ? Que le vent, en un mot, était, en terme de potentialités, aussi riche que la littérature ou la musique, à cette différence qu’on n’en connaissait pas à ce jour le compositeur — ce génie brut et diaphane, qui inventait ses symphonies à la frontière de l’assimilable et nous laissait chancelants, sous le déluge de sa dictée, avec nos vingt et un pauvres signes standard, le blanc pour toute mesure du temps et nos cerveaux à la remorque, dans un traîneau d’os, aptes au mieux à quelques liens douteux, quelque algèbre local des rapports et une intuition végétale d’une poignée de structures relationnelles que nous dérivions, pour les meilleurs d’entre nous, de la mathématique ou de la théorie des arbres ? » p. 636.
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azzahr · 9 years ago
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azzahr · 9 years ago
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mouth to mouse 
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azzahr · 9 years ago
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Vampyrotheutis infernalis giovanni -- V. Flusser, L. Bec
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azzahr · 9 years ago
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furtivités obreptices exaspérées
éparse première ( aspérités déprimées : aspirations d’impressions ) spires insufflées éparse seconde ( oreilles fumigènes ; volutes auriculaires ) sbires à fusées
                          °°chéance : naïvetés entomopédiques°°
Plumigère-Zakaria vs Cimex Lectularius : Plumigère-Zakaria imagine Scutigère véloce. C’est super efficace ! Issue : “ Quoi ? Plumigère-Zakaria s’involue en Plumivore-Azahr ! Plumivore-Azahr se terre en TRANSLUCIDITE ! ”
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azzahr · 9 years ago
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azzahr · 9 years ago
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azzahr · 9 years ago
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souvenirs à genoux sur des genoux aimés
éparse une ( je --> nous. noeud ; issue du jeu génuflexe : noos ? )
éparse deuxième ( génuflexions ; génudispositions ; génufractions ; génudiffractés )
Résultat : distractions.
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azzahr · 9 years ago
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les frontières tuent, place de la république, paris, avril 2016 
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