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Dystopia Call
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"I write because nobody listens."
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dystopia-call · 25 days ago
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handle of a small sword, germany, 1640-60.
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dystopia-call · 25 days ago
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dystopia-call · 25 days ago
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MiklĂłs Ligeti - Ophelia
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dystopia-call · 1 year ago
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And I can't help if I create a version That pulls you back onto his arm Please don't tell me You don't have to, darling, I can sense That he painted you a gushing sunset And slayed angry panthers in your defence
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dystopia-call · 1 year ago
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"Si je fais mes cils charbonneux Et mes yeux de plus de lumiÚre Et mes lÚvres plus écarlates, Demandant à tous les miroirs Si tout est comme je veux
Nulle vanité ! Je recherche Le visage qui fut le mien Avant qu'il n'y ait le monde
Pourquoi me dire cruelle ? Pourquoi se croire trahi ? Je le veux aimant ce qui fut Avant qu'il n'y ait le monde
Et qu'importe si je regarde Un homme tout comme si C'Ă©tait mon amour quand pourtant Mon sang est demeurĂ© froid Et mon cƓur ne bat pas plus vite
Pourquoi me dire cruelle ? Pourquoi se croire trahi ? Je le veux aimant ce qui fut Avant qu'il n'y ait le monde
Mon sang est demeurĂ© froid Mon cƓur ne bat pas plus vite
Qu’avant
Avant qu’il n’y ait le monde
Avant
Pourquoi me dire cruelle ? Pourquoi se croire trahi ? Je le veux aimant ce qui fut Avant qu'il n'y ait le monde."
PoĂšme de William Butler Yeats, traduit de l'anglais par Yves Bonnefoy
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dystopia-call · 2 years ago
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"On est est passé à autre chose"
Ouais..
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dystopia-call · 6 years ago
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You, you and only you
Tu n'as jamais su prendre une clope entre tes doigts. Tu n'as jamais connu l'odeur de la rĂ©sine qu'on brĂ»le dans son cerceuil de tabac. Tu n'as jamais essayer la ferveur enfiĂ©vrĂ©e et fĂ©brile de l'alcool. Tu n'avais jamais goĂ»tĂ© Ă  la chaire suprĂȘme et pecheresse. Tu n'etais jamais sorti de ce petit monde qu'on t'avait construit, mais tu ne cessais de te hisser Ă  ses fenĂȘtres hautes pour entr'apercevoir les contrĂ©es cachĂ©es dans l'ombre au-delĂ . Pourtant un jour il a fallu que tu attaches une corde de fortune a ta fenĂȘtre, et tu as glissĂ© de son long pour sortir de ton petit monde. Et il a bien fallu que je sois lĂ . PiĂštre menestrelle Ă  la voix enrouĂ©e et triste pour te montrer en quoi ce monde plus vaste Ă©tait fait. Le rire de tes yeux, la candeur qui resonne en tes mots, l'infaillible Ă©clair de tendresse qui percait Ă  chaque fois dans ta voix, tout ce que tu faisais me pĂ©nĂ©trait par les pores et revitalisait mes veines assĂ©chĂ©es.
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dystopia-call · 8 years ago
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C’est parti. La musique a fond te couve au fond de ses mĂ©andres. La douce torpeur de l’herbe te brise sur le lit, et tu glisses vers le ciel dĂ©sastrĂ©. Les bouteilles de sirop glissent sur le sol, roulent loin, trĂšs loin. Jusqu’à quand supporteras-tu ce lit solitaire, cette presqu’üle au beau milieu d’un ocĂ©an en Ă©bullition. La tempĂȘte porte son nom, sur les hurlements de ses rafales de vents, sur l’écume furieuses de ses vagues, Ă©crit au sang sur ses quatres murs fissurĂ©s et vieux. La colĂšre au fond de la bouteille, au fin fond de la bouteille, en Ă©quilibre sur l’horizon fuyant. Et lĂ , tu es au fond de ta tĂȘte, tu te recrovilles au cƓur de tes hallucinations, et elles te dansent autour de toi, flamboyantes comme milles feux. Leur langues acerees te fouillent les neurones et les retournent. Tu te retranches au fond de toi, au plus profond, Ă  cette vague lueur blanche. Un minuscule point blanc, et tu imploses.
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dystopia-call · 8 years ago
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La Pillule
Les flots acres de l'amertume se dĂ©versaient dans mes artĂšres, bloquant le cours de mes pensĂ©es. Je sentais tes yeux posĂ©s sur mon Ăąme, sondant mon esprit, le pourfendant avec un calme glaciale. Tu es livide, chaque nerfs de ton corps tendu, dans l'attente de cette seconde infinitĂ©simale, oĂč tous claqueront dans un bruit assourdissant dont les Ă©chos iront se perdre dans l'infini tĂ©nĂšbres du ciel sans Ă©toiles. De cette Ă©poque, je ne garde que cette unique souvenir, qui fouille chaque jour inlassablement les entrailles de ma pauvre psychĂ©. De toi, je ne garde que le doux souvenir de ta peau, de la chaleur de ta dĂ©bauche dĂ©bridĂ©e et la voracitĂ© de ta bouche tendre et affamĂ©e. En cette nuit, nous formions tout les deux une bĂȘte passionnĂ©ment sauvage, avide de tendresse et de brĂ»lant dĂ©sir. Nous n'Ă©tions qu'un, une entitĂ© supĂ©rieure, mais tellement faibles face Ă  l'appel instinctif de la chair. Nous nous sommes fondus l'un dans l'autre, deux fous perdus en quĂȘte d'Ă©ternitĂ© au fond d'un lit. Le plus profond de la nuit nous a surprit, haletants, Ă©cumants par tout nos pores, ivres d'Ă©puisement, mais pas encore assouvis. Nos rondes reprenaient, toujours aussi dĂ©chainĂ©es et enflammĂ©es. Un formidable paroxysme de saveurs et de dĂ©flagrations de dĂ©sir se rĂ©pĂ©taient inlassablement, un pandĂ©monium qui se faisait et dĂ©faisait au grĂ© de nos frissons et nos hoquets, Ă  l'abri sous des draps dont on ne voyait ni la couleur ni ne percevait le grain. Les membres et les Ă©motions gourds, le froid gagnant du terrain, bouchĂ©e par bouchĂ©e. C'est de bonne guerre, me dis-je, en te serrant contre moi. Tu Ă©tais comme un petit animal touffu perdu dans les Ă©tendues glacĂ©es d'Antarctique. Mais tu Ă©tais repue de vie, de sĂšve et de plaisir. Tes yeux, de plus en plus endormis, Ă  mesure qu'ils s'emplissaient de petites Ă©toiles, Ă©taient les seuls soleils de mon aube, unique phare du dernier soubresaut de la nuit mourante. Moi, j'Ă©tais imbibĂ© d'alcool, naufrageur naufragĂ© au milieu de ces flots dĂ©chainĂ©s que former les draps et tes cheveux dĂ©faits. Et je m'accrochais Ă  toi, aussi dĂ©sespĂ©rĂ©ment qu'a une bouĂ©e. C'est alors que le lit, les draps et tes cheveux me recrachĂšrent sur la terre ferme, et j'eus du mal Ă  reprendre l'Ă©quilibre de mon corps. Je n'arrive pas Ă  taire le vertige qui me cogne, mĂȘme avec deux larmes de whisky amĂšre. Faire se tarir  les autres larmes, celles qui sont claires et salĂ©es, et qui dessinent de brĂ»lants et droits sillons acides sur le visage tumĂ©fiĂ© par ton entrejambe et la gueule de bois.
Dieu Éthanol, sois-tu glorifiĂ© Ă  jamais par les coudes levĂ©s Ă  ton honneur par les poĂštes dĂ©semparĂ©s, les nĂ©vrotiques au bord de la rupture et les putes au fond des bars et des lits.
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dystopia-call · 8 years ago
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Juste celle lĂ , parce qu'elle est importante. De @8bitfiction.
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dystopia-call · 9 years ago
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Ozzymandias
Je ne sais pas d’oĂč ce texte est sorti, il avait juste besoin d’ĂȘtre lĂ .
Je ne sais pas comment faire pour arrĂȘter tout ca, pour me sentir un peu mieux, ou juste sentir moins l'horreur de ma douleur. J'ai la nausĂ©e, et chaque matin, je me rĂ©veille bien avant l'aube pour faire face avec impuissance Ă  la lutte dĂ©sarmante que les jours m'imposent. Les jours sont sans couleur, les heures sans gouts. Je jette un pieds devant l'autre dans un simulacre futile de marche forcĂ©e, dont je ne connais mĂȘme pas la destination. La lumiĂšre au bout du tunnel sombre n'Ă©tait qu'un leurre, et j'ai suivi ce tunnel avec tant de dĂ©votion, tant de confiance, que je suis restĂ© pantois devant le mensonge Ă  son terme. J'ai vu le brasier immense, oĂč se consumait mes efforts et mes aspirations, oĂč fondaient l'un dans l'autre mes espoirs de vie meilleure et mes peurs de lendemains incertains. Le feu, attisĂ© par la cruelle ironie du sort, me soufflait au visage avec la force d'un ouragan infernal. Je me suis assis Ă  cotĂ©, et avec la petite braise d'un rĂȘve quelconque perdu j'ai allumĂ© une cigarette et l'ai fumĂ© Ă  la lumiĂšre de ce gĂąchis. Comment faire face ? Qui est l'ennemi ? Par quelle direction dois-je faire front pour repousser ses assauts qui me transpercent ? Que ne sais-je, si l'ennemie n'a dĂ©jĂ  investi mon bastion, insidieusement et perfidement, pour miner mes fondations et saper mes derniers retranchements ? Une proie acculĂ©e par les loups au fond d'une foret se serait surement sentie plus courageuse que moi en ce moment. Je me suis laissĂ© affaiblir, comme la pierre Ă©rodĂ©e par les douces caresses millĂ©naires de l'eau, et maintenant, oĂč sont mes appuis ? Par oĂč fuir ?
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dystopia-call · 9 years ago
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À tombeau ouvert
Les cicatrices ressurgissaient sur le marbre de ta peau. Si fine, si fragile. D'imperceptibles Ă©vocations de temps damnĂ©s, d'erreurs et de trous noirs. D'indĂ©lĂ©biles sillons dorĂ©s, que tu croyais oubliĂ©s, refaisaient surface et revenaient te hanter par les jours de pluie, et de soleils de plombs. Des milliers de soleils. Des lunes magnifiques, des Ă©toiles estompĂ©es sur le voile sombre du ciel. Des larmes amĂšres s'Ă©chappent du goulot de ton Ăąme et s'Ă©crasent au fond du verre. Trempes-y ta peine. De tes ongles, gratte la peau morte qui ashyxie ton ĂȘtre. Prends le volant, appuies sur le champignon. Laisses le mur venir sur toi. Avales les kilometres comme tu avales tes cachets pour dormir. PrĂ©dateur. Proie. Des toiles d'araignĂ©es qui te collent et te ralentissent. Craches du feu, craches ton venin. Fais le mort. Ou juste cours, Ă©chappes toi. Plonges dans les tĂ©nĂšbres de la fosse. Je viendrai vider une bouteille sur ton tombeau.
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dystopia-call · 9 years ago
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Des mots.
Il était une fois, des mots. Des mots portés par le vent, des mots pleins de vent. Des mots qui brisent, comme une locomotive enflammée et lachée à sa guise, sur des rails vieillissants et craquellés. Des mots qui endormissent, des mots qui saoulent, des mots qui font chavirer les nuages. Des profondeurs d'un ciel desastré, des mots qui tombent, grands, beaux et terribles. Grondements sourds des orages lourds. Pluies diluviennes qui mouillent la terre et font couler les riviÚres. Des riviÚres de mots. Des océans de mots. Une chaine de montagnes. Des cimes immaculées et dechiquetées. Qui coupent l'unité du ciel, qui blessent le Seigneur tout-puissant. Des mots dans des verres vides. Des bouteilles pleines, déversent des mots brûlants dans des gosiers déssechés. Des kilomÚtres et des kilomÚtres de phrases deroulées, par delà monts et océans, par dessus les gens et sous les avions. Dans les tranchées vaseuses, les mots explosaient, fusaient et ricochaient contre l'acier trempé. Ma mie. Les mots sont des mots, et je suis moi. Un sanctuaire de silence, froid. Je roule mes mots dans mes joints, et les brûlent un par un.
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dystopia-call · 9 years ago
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Wild
Frele esquif nageant dans une mer gigantesque de blanc, de cimes de montagnes titanesques, et de pics dechiquetĂ©s. Je ne voyais plus rien en bas, et je continuais Ă  m'elever, me fondant dans cette vase presque palpable de dĂ©sespoir. Je craignais Ă  tout instant d'entrer en collision avec ces mastodontes qui me bordaient. J'hesitais Ă  changer cap, mais je ne me defilais pas devant l'ascension. Toujours plus haut, m'a t-on toujours dit. Toujours plus haut, j'ai rĂ©vĂ© toute ma vie. Maintenant le dĂ©cors m'effraie et me ronge, et j'apercois ici et lĂ , derriĂ©re le rideau de poix blanche, une furtive et prompte image du ciel, si fulgurante et brillante qu'elle arrache Ă  chaque fois un morceau de chair de mon Ăąme. Et je fuse, en haut, en m'abimant. Ta cigarette entre tes levres, tes cheveux courts et legers au vent. Le vent donnait des ailes Ă  ta robe, et elle s'envolait joyeusement de quelques centimetres au dessus de tes genoux. Tu avais le sourire et le soleil t'inondait et te penetrait par tout tes pores. Je fumais, je fumais, je fumais. Et aucune de toutes les cigarettes que j'ai fumĂ© dans ma vie n'avait lachĂ©e de si jolies courbes de fumĂ©e comme le sont tes jambes, ton visage, et surtout, ton sourire. J'effleure les sommets enneigĂ©s, je goute les nuages, je laisse leur gout acide m'emplir la bouche. Je continue de nager, maintenant dans un ocean de cendre fine et de verre pilĂ©. Et toujours, a chaque distance parcouru, le tribut de chair est encaissĂ©. Sans broncher, encore, je veux aller plus haut. Je peine Ă  m'elever plus encore, je le fais plus lentement. Que Fais-je ici ? Ou vais-je ? Qui suis-je ? Autant de questions classiques que futiles, qui rongent l'esprit en permanance, nous poussant Ă  des pantalonnades aussi vieilles que le monde. Je devine le ciel derriĂšre une fine cloison d'aiguilles qui m'aggripent comme des orties. J'en sors, et je fuse. Ton epiderme inondĂ©, ta peau mouillĂ©e, ton haleine enflammĂ©e par milles verres d'alcool, et nos bouches qui dans le noir ne savaient pas tellement ou se trouver. Nos mains jaillisaient dans tout les sens autour de nous, et maints "je t'aime" alcoolisĂ©s et en feu furent tirĂ©s pendant la bataille qu'Ă©tait cette nuit. Etreintes debridĂ©es, deux coeurs qui cherchaient a se fondrent l'un en l'autre en ravagant tout sur leur passage. "Ne t'en va pas demain, reste au moins prendre un cafĂ©." Et je fus brisĂ© en mille morceaux. Le ciel est limpide, un peu frais, point aveuglant. Le Soleil dans le dos, je ne veux plus m'elever. Je reste dans une douceatre altitude de croisiere, maintenant mon cap. Un silence impressionnant m'invitait Ă  aller plus loin encore, et moi, sans aucun autre envie, je fremissais d'impatience et m'enfoncant dans l'azur. L'air doux entrait par les trous laissĂ©s sur mon Ăąme et y laissĂ© une legere sensation de chaleur.En bas je disernais toujours le chaos dechiquetĂ© des montagnes. Que vais-je faire maintenant ? TĂŽt le matin, je me reveilla au contact de ta peau abimĂ©e. J'ai senti ton ĂȘtre collĂ© au mien. Je n'ai pas pu m'en empecher, mais je suis encore allĂ© vers toi. J'ai survolĂ© mes demons, et ils m'ont fait signe d'en bas. Avec mon mal de crane, je t'ai embrassĂ©, je t'ai prise dans mes bras, quand nous etions submergĂ© par l'eau froide et fade. J'ai encore regardĂ© tes cheveux au vent, et ils avaient changĂ©. J'ai encore regarder tes yeux, et ils Ă©taient altĂ©rĂ©s. Au fond, j'y voyais une flamme, qui vacillait, menacait de s'eteindre, et rejaillissait plus forte. J'ai vu au fond de toi un vent enorme qui brisait des barrieres et jetait des montagnes dans l'abime. J'ai vu que tes yeux Ă©taient trop petits pour pareils immolations de l'Ăąme, j'ai vu tes yeux se fatiguer, et le teint de ta peau se ternir. J'ai vu le vent s'enfuir et laisser tes cheveux immobiles et tristes. Je t'ai attirĂ© alors vers moi, et jamais pareille sensation ne m'avait autant frappĂ©, d'Ă©treindre un incendie, d'embrasser un volcan en Ă©bullition, ou juste tenir au creux de sa paume une petite chose delicate et fragile qui tremble au moindre zephyr. Et sans m'en rendre compte, je replongeais vers la profondeur des montagnes et leur vallĂ©es d'abime. Mon Ăąme en feu et mon navire Ă  sang.
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dystopia-call · 9 years ago
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Act 4 : Pearl
Des drones volants survolent le ciel en formation serrée, lacérant les nuages de leurs ailes aiguisées.
Je sens le vent froid faire vibrer la vitre de la fenĂȘtre, je touche la vitre et je sens le froid glacial du verre. Un frisson me remonte l'Ă©chine, qui arrive sur ma nuque en une dĂ©charge Ă©lectrique, je retire ma main comme si je m'Ă©tais brĂ»lĂ©. J'oublie, la drogue veut son content de chaleur. Je me fraie un chemin entre les corps Ă©tendus, les bouteilles, les verres, les cendriers et les espoirs de grandeur Ă  terre. Je me fourre au lit contre son corps en sueur. Elle est en sueur, ce qui contraste Ă©trangement avec la sĂ©rĂ©nitĂ© de son sommeil et le calme de ses paupiĂšres closes. Je frissonne toujours au souvenir de ce contact dĂ©sagrĂ©able avec le monde du dehors. Le soleil se lĂšve, et je suis toujours en pleine descente. Mes pensĂ©es se fragmentent Ă  mi-chemin de leur Ă©laboration, en finissant dans un sourd fracas contre les murs de la tĂȘte fatiguĂ©e. Je ne sens plus mes mĂąchoires, mes dents me font mal. Le pire sera les courbatures, les bleus et les sillons sur mon dos Ă  mon rĂ©veil. La drogue nous met dans cet Ă©tat, car la drogue rĂ©vĂšle qui nous sommes vraiment, et nous ne sommes que des imposteurs. J'allume une cigarette, je regarde la braise. Je ressens une irrĂ©sistible envie de fumer tout un paquet. Je trouve une choppe remplie Ă  ras bord de vin blanc. Je fume, convulsivement. Je tire des bouffĂ©s brĂ»lantes, c'est comme aspirer le venin d'un serpent d'une plaie. J'Ă©crase le 5eme mĂ©got. Je n'ai meme pas pris une gorgĂ©e de vin. Je descends la choppe d'un coup. RĂ©sister Ă  l'envie de tout rendre est facile Ă  gĂ©rer. La drogue t'aide. La fraicheur acide du vin me rĂ©chauffe un peu. Je mets de la musique calme. Je passe une main entre les jambes d'Alyn, une autre sur son ventre.
Elle ne bouge pas, ne se reveille pas. Je me demande si je peux lui donner un orgasme sans qu’elle se reveille. Je sens sa peau courir sous mes doigts, douce et chaude, moite par endroits. Je sens l’odeur d’une multitudes de clopes, de gĂ©missements, de desespoir, de verres vidĂ©s et d’espoir Ă©maner de sa peau. Je redescend doucement avec mes levres, l’effleurant Ă  peine. Du cou, en passant par ses tĂ©tons toujours durs, son ventre qui se soulĂšve lĂ©gĂ©rement au rythme de sa respiration, son nombril, gouffre sans fond oĂč je voudrai vivre, juste dans ce petit orifice que personne ne regarde. Je continue, plus en bas. Elle est toujours toute chaude, et humide. Je passe le bout de la langue sur toute la longueur de cette petite fente. A peine les deux levres s’ecartent-elles. Puis je redescends, toujours plus lentement. Mes mains remontent son corps en revanche, lentement, en prenant soin de gouter, mĂ©moriser et apprĂ©cier chaque centimetre de ce corps de dĂ©ese. Mes mains etreignent dĂ©licatement ses seins et deux doigts chacun, commencent Ă  caresser leurs pointes. Je la sens se dĂ©tendre doucement, et laisser son corps venir Ă  moi, pendant que dans son sommeil, je sentais ces reves se modifier. Ma langue continuait Ă  descendre, puis remonter. A chaque passage, elle s’enfoncait un peu plus. Je me concentre sur la partie supĂ©rieure, je veux que le petit bouton rose vienne Ă  ma rencontre. Alyn mouillait de plus en plus. Elle respirait un peu plus rapidement. Ma langue s’insinuait entre ses levres, les ecartaient, et cherchaient le petit bouton rose. Mes doigts tenaient ses tĂ©tons prisonniers, et les tordaient, chaque fois plus fort. Pas assez fort, je ne veux pas qu’elle se reveille. Je descends ma main sous ma bouche, pour m’aider. Je place mon doigt sous ma langue, dans la fente. Ce que je touche est doux. TrĂšs chaud et humide. J’explore du bout du doigt. Ma langue elle aussi continue Ă  chercher. Je sens que nous ne sommes plus trĂšs loin. Alyn commence Ă  bouger un peu, je vois ses yeux bouger sous ses paupiĂšres, au-delĂ  des seins durs qui pointaient vers le ciel, vers Dieu. Mon doigt entier caresse maintenant son intimitĂ©, lĂ  ou tout n’est que douceur et dĂ©lice. Je le ressort, ma langue semble avoir trouver quelque chose. J’ouvre ma bouche un peu plus, presse ma langue un peu plus fort. Mon index replonge en effleurant les murs roses de chairs, en epousant les contours de son intimitĂ©, en caressant et non en penetrant. Mon autre main tient fermement un sein, le presse, puis le relache, puis le presse et le relache. Je vois ces levres s’entrouvrirent, je sens une legere vibration parcourir son corps. Une jambe bouge, me caresse la joue. J’arrete. J’attends. Fausse alerte, ses yeux sont toujours clos. Laissant mon index explorer Ă  sa guise, je deploie mon majeur, lui fait descendre les levres devenue rouge et enflĂ©es, pour arriver Ă  une autre forteresse, la plus difficile Ă  prendre. Je commence par le caresser doucement. Le bout de mon doigt commence dĂ©crire de tout petits cercles, je donne quelques pressions de temps en temps. Je sens tout ce corps offert Ă  moi par MorphĂ©e chauffer, et se raidir. Alyn redevient brulante. Mais elle continue de dormir. t je continue mes explorations secretes. Mon index et mon majeur se rejoingnent, et penetrent ensemble ce corps que je vĂ©nĂ©re depuis des nuits. Ma langue est prise de frĂ©nĂ©sie, cherchant dans cette fente quelque chose qu’elle a perdu. Je sens une petite boule sur le bout. Mes doigts glissent, sortent et rentrent, en s’etreignant entre eux, en separant, puis en s’etreignant une autre fois. Je tords son petit tĂ©ton marron de mon autre main. Je vais plus vite, je sens, moi aussi, la chaleur me gagner. J’entends ses gĂ©missements avec plus de force. Ces yeux restent clos, mais je vois ces paupieres frĂ©mirent, je vois une fine ligne blanche quand elles sont sur le point de s’ouvrirent. Ils tinrent bon. Ma langue tenait sa petite boule rose, mes doigts prenaient un plaisir pervers Ă  bouger le plus possible quand ils Ă©taient en elle. Je jouais avec plus de violence avec ma langue, malmenant cette jolie petite boule rose. Je lache son sein et son petit tĂ©ton martyrisĂ©, je descend, vers sa cuisse, que je force Ă  s’écarter un peu plus. Mes doigts rentrent une nouvelle fois, Ă  fond. Ma langue a enfin coincĂ© la petite boule dans un coin, et elle ne faisait preuve d’aucune pitiĂ©. Je senti ma douce Alyn se crisper violement, pendant cinq secondes, elle lacha un dĂ©but de cri, qui s’éteigna, et laissa place Ă  un lent et faible gĂ©missement. Ô dĂ©lices.
Ma langue, mes mains, mes doigts, mon Ăąme rompirent le contact avec sa peau. Le monde autour de moi perdit aussitĂŽt sa couleur et sa chaleur. Je ne prends meme pas la peine de m’essuyer le visage et les mains. J’allume une clope. Je remonte aux cotĂ©s de ma dĂ©esse. Je la regarde. Elle dort, elle est paisible, elle parait fatiguĂ©e, mais elle a l’air heureuse aussi. Elle ne s’est pas reveillĂ©e. Elle ne se souviendra peut etre pas de cet orgasme Ă  son reveil. Ca ne fait rien. Je n’avais mĂȘme pas bander. Je ne ressens pas spĂ©cialement une envie de plaisir, ou d’orgasme. J’ai abandonnĂ© cet idĂ©e il y’a longtemps. De toute façon, je ne savais meme pas ce que ca faisait, d’avoir un orgasme.
To Puss.
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dystopia-call · 10 years ago
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Merci à tous ceux qui me lisent et me supportent. J'ai reçu de trÚs beaux messages, qui m'ont fait chaud au coeur. J'espÚre que cette aventure continuera longtemps et que jamais l'inspiration ne se tarira. Je vous aime !
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dystopia-call · 10 years ago
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Hero
"Je suis fatiguĂ©, j'ai les yeux hagards et tristes. Je ne vois plus les jours passer, je patauge dans une vase pourrie de regrets, trop ankylosĂ© par cette morphine qu'on appelle Vie. Je me remets entre tes mains ĂŽ CrĂ©ateur, voilĂ  que je te presente ma tĂȘte Ă  trancher. Que ta lame soit aiguisĂ©e et ta main ferme." J'ai l'estomac vide. Je n'ai rien mangĂ© aujourdhui, me contentant de fumer, cigarette sur cigarette. Pour chaque coup reçu, une clope grillĂ©e. Le vieux truc, oeil pour oeil, dent pour dent. Étrangement, je ne peux pas me rĂ©soudre Ă  manger. DĂšs que je pense Ă  la nourriture, j'ai la nausĂ©e. Une bile amĂšre remonte mon Ăąme et la brĂ»le comme l'aurait fait de l'acide. J'ouvre une biĂšre, je roule un joint. Mes mains sont fĂ©briles, mon coeur tremble de froid dans ma poitrine. Je sens cette dĂ©sagrĂ©able arythmie qui secoue mon corps. Je sens un liquide glacĂ©, imaginaire, qui descend lentement sur mon Ă©chine, la faisant se ployer. Je sens la Foi me toucher de ses mains hideuses et glaciales. Est-ce donc cela croire ? Je crois en l'ocĂ©an brulant d'alcool qui dĂ©ferle sur mon gosier fatiguĂ©, je crois Ă  la douce ĂąpretĂ© de la fumĂ©e dans mes poumons encrassĂ©s. Je regarde dans les yeux l'Infini, pendant qu'Il cherche Ă  fuir mon jugement. Non, vieil ami. Cette fois je n'y suis pour rien. Cette fois, tu as merdĂ©. Cette fois, tu m'as abandonnĂ©. Je t'ai aperçu souvent ces derniers jours. Dans les toilettes nausĂ©abondes d'un bar, au fond d'un bus Ă  minuit, dans une ruelle douteuse au sol jonchĂ© de capotes usĂ©es et d'espoir brisĂ©. A chaque fois, tu te deguises, Ă  chaque fois tu changes de trottoir quand tu me vois. À chaque fois, c'est la mĂȘme rengaine. Tu me fuis, et je te suis, inlassablement. Mais maintenant je suis fatiguĂ©. Je suis vide de toute vitalitĂ©. Je suis une coquille Ă©brechĂ©e. Je suis une bouteille brisĂ©e en miettes. Je suis un mĂ©got Ă©crasĂ© par toute la force de l'ivresse. Bizarrement, je ne t'en veux pas tellement. Mes cicatrices ne sont plus cicatrices. Mes cicatrices sont des mots gravĂ©s dans ma peau, et qui racontent en ton nom mon dĂ©clin, ma dĂ©ception et mes Ă©checs. Mes cicatrices sont la preuve que tu n'es pas parfait, ni bienveillant envers ta progĂ©niture. Mes cicatrices sont le reflet de ta face pourrie que tu regardes le matin, dans ton mirroir celeste, avant ton cafĂ©. Cours si tu le souhaite, je ne veux plus te pourchasser. Je n'en peux plus de te chercher sous le lit ou dans mon esprit. Viens Ă  moi, partageons ce dernier verre au nom de notre fraternitĂ©.
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