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Il Etait Une Fois...
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histoiredunevie · 4 years ago
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Marie
Elle avait mise une deuxieme fois les pieds chez les policiers après la disparition d’Emmanuelle. 
Un simple interrogatoire de routine, tu parles! Ils allaient lui apprendre sa mort c’est certain!
«  le corps d’un jeune homme noir a été retrouvé hier soir » dit le policier en la faisant assoir.
«  Il se trouve que vous etes la dernière a l’avoir vu » continua t’il en ne l’a quittant pas des yeux.
Mais celle ci ne semblait déjà plus la.
C’est vrai qu’elle s’etait dépêchée en venant au commissariat, ivre. Personnifier ces personnages comme des jouets mobiles mais imprévisibles la terrifiait et lui empêchait de franchir le palier. Avec la liqueur, ça irait mieux, elle ne sentirait meme pas les coups.
Son petit bide portait déjà les séquelles d’une grande bouteille consommée en quelques heures. Elle savait ou elle était, mas elle n’était pas sure de ce qu’elle entendait.
D’après ce qu’elle comprenais pourtant Emmanuelle avait bel et bien été assassiné dans les bois et une pierre retrouvé pres du corps semblait prouver la thèse du meurtre. Mais personne ne l’avait vu accompagné avant sa disparition.
Son téléphone retrouvé chez lui semblait pourtant notifier une rencontre avec Marie un jour avant.
C’est vrai qu’elle l’avait vu mais elle jura, encore une fois, quelle ne l’avait pas tué.
«  je l’aimais! » cria t’elle en pleurs
Elle s’agrippa alors d’un coup sec au pied de la table d’interrogatoire.
Il fallait qu’elle parle et vite, la prison l’attendait si elle ne disait rien! Elle finirait sa vie seule comme sa mère se plaignant que la bouffe est trop chère et le monde méchant! Et ce serait terminé avec Paul, il ne voudrait plus l’a revoir! 
Il vaux mieux être morte que de ne plus voir Paul!
Aggripée a son bois, Marie trembla a l’idée meme d’y penser.
Les deux policier stupéfaits venaient d’assister muets a la scene d’une jeune femme prise de panique. 
Dans le calme l’un lui pris le bras:
«  Mademoiselle, il faut vous calmer, nous ne faisons que vous poser des questions » 
dit il en la relevant, prenant le temps d’appuyer pourtant continuellement son regard sur elle. 
Les bourreaux ne s’arreterent pas la et lui montrerent une photo du corps retrouvé d’Emmanuelle. 
Ses vêtements étaient recouverts de sang jusqu’aux bas de son pantalon et la pierre qui lui avait été lancée, avait effacée une partie de son si doux visage.
Surtout garder son calme!
Surtout ne pas pleurer!
Surtout pas ici!
Se répétait elle sans cesse.
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histoiredunevie · 4 years ago
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Paul
C’était elle! Il en était persuadé! Paul savait que Marie était là! La chambre lors de son soudain reveil était plongé dans le noir: aucunes lumières, aucunes lueurs d’espoir.
Figé il était désormais près à tout accepter pour entendre à nouveau sa voix ou ne serait ce que l’apercevoir une dernière fois. Mais rien.
Tous ces mensonges pour au final se retrouver le seul à souffrir, cela ne pouvait plus durer!
Sa femme était toujours proche de lui, sur le lit, la coiffure à peine ébouriffée après qu’il l’ait secoué. Elle voulait continuer de crier, de se plaindre mais il c’était soudain comme éteint et elle savait que quand cela arrivait il fallait le laisser seul.
C’est bien pour ça qu’il l’aime aussi. Différemment.
Avec elle il avait la maîtrise de tout. Il se montrait dure parfois, et il le savait, mais elle restait toujours là, très proche.
Elle faisait partie de ces filles qu’il convoitait au collège. Celles qui savaient rester belles sans en faire trop.
Elle ne fréquentait pas grand monde et n’aimait pas le désordre.
Tout comme la mère de Paul, c’était donc la belle fille idéale.
Et puis, elle avait acceptée son adultère, elle avait acceptée sa dépression et elle avait acceptée de le croire. Il l’aime cela ne fait aucuns doutes.
Mais quand ils sortent les amis de Paul oublient de l’a saluer tant elle est discrète et c’est la qu’il remarque dès lors qu’il n’a jamais cessé d’être aussi seul après Marie.
Terminé le feu que tout le monde convoite. Les mouvements brusques et ce regard perçant …Un animal docile et serviable était ce qu’il méritait après tant de souffrances.
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histoiredunevie · 4 years ago
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Marie
- J’ai imaginée mes pieds hier soir sous le ciel orangé et je t’ai vu danser. Je pense que si tu te serait vu toi même tu rirait
- Sans rire, j’étais comment?
- Et bien tu portait ton vieux short de Panama la!
- C’est un chaman qui me l’a offert arrête!
- Tu ne portait rien en haut mais je pouvais sentir que tu avait froid...
(...)
- J’ai rêvé de toi aussi hier soir.
- Raconte!
- Tu était sur une plage... et... tu me regardait danser...
(...)
Marie se leva d’un trait et pris appuie sur la table. 2h30 etait inscrit sur sa montre. 
Elle s’était endormie sur la chaise apres avoir pleurée sur ses souvenirs. Tel un routard apres avoir abusé de la bouteille. Les murs de sa cage semblaient plus sombres et ne laissaient apparaître desormais que sa petite lampe de chevet clignotante. La nuit était vraisemblablement tombé. Combien de temps avait elle dormi?
Etait ce bien Paul? 
Il lui avait dit au début de leur relation qu’il ne voulait pas lui montrer comment faire pour ne jamais se quitter, que leur amour était encore trop fragile trop instable. Cette derniere rencontre avait elle rellement tout reparé ?
 Elle s’en rappelle comme si c’etait hier: il insistait sur le fait qu’elle n’était pas encore prête à ne faire qu’un avec lui et rien que pour ça le lien ne tiendrait pas. Plusieurs nuits pourtant a rêver de lui et aujourd’hui à pouvoir l’entendre, le voir ou lui parler, elle ne savait plus vraiment. 
Pourtant c’etait clair: il avait eu tort!
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histoiredunevie · 4 years ago
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Paul
La surprise fut grande quand ils apprirent que Emmanuelle avait disparu. Les associations s’occupant de lui ne l’avaient pas vu depuis son départ des alcooliques anonymes, et ses amis, s’inquiétaient désormais. 
“ C’était un homme peu discret connu du Petit et du Grand Paris et il n’oserait jamais nous laisser sans nouvelles” avait déclarée sa tante.
Les deux amants furent entendus et ils furent obligés de se remémorer les moments où tous deux ne s’aimaient pas encore.
Marie ne manqua pas de souligner qu’elle avait aimée Emmanuelle et quand à Paul il répétait sans cesse qu’il l’avait juste aperçu, il ne le connaissait pas assez. On crus a ce qu’ils racontaient. Apres tout, les deux toxico, alcooliques et amoureux, cela ne changeait pas de ce qu’ils avaient l’habitude de voir defiler dans les bureaux. Ils finirent leurs peines beaucoup trop paisibles et furent délivrés de leur obligation habituelle.
«  je l’ai vu dans un rêve » déclara Marie a Paul le soir même.
“ tu as bien fait de ne rien leur dire.” Rétorqua Paul en quittant la pièce.
Elle lui avait parlée des rêves qu’elle avait l’habitude de faire depuis petite. L’impression de voir les choses meme endormie. Il avait d’abord refusé de l’a croire parce qu’il refusait tout ce monde. Il faudrait croire en quoi après? Aux fantômes?
Mais en l’a voyant un jour dans le lit soudain comme prise de démence dans son sommeil, il conclut que peut être qu’ elle aussi était differente et lui avoua qu’il était touchée par la même chose.
Paul n’a jamais aimé l’école et pourtant où lui a forcé à y aller. Il n’aimait pas les voitures car elles font trop du bruit et encore moins les gens. Toutes ces personnes qui se supportent et se collent les uns les autres sans s’aimer était source d’angoisse à chacune de ses sorties
Il était différent! Il le savait! Une différence qu’il avait sut porter puisque plus intelligent d’après les autres. Malheureusement, sa vie sociale avait toujours été un désastre et le monde que pourtant il affectionnait est devenu alors un ennemi.
C’ était avant de l’a rencontrer elle. Marie avait été un souffle d’air chaud sur sa nuque en période de grand froid. Une chaleur. Il l’aimait désespérément parce qu’il savait qu’un jour il l’a perdrait quand même. Elle se lasserais, comme tout le monde: de sa peur de la foule, de sa peur de la nouveauté, de sa peur des aéroports et même de la peur qu’il a contre lui meme. Elle partirait. Avec un autre sans aucun doute.
C’est la vérité qu’il avait jaloux à en mourir lorsqu’il apprit que elle et Emanuelle flirtaient avant son arrivé. Mais qu’est ce que cela changeait? Aujourd’hui il n’était pas là pour l’entendre la nuit crier après un mauvais rêve, il n’était pas là quand elle se cognait la tête contre le mur parce qu’elle n’arrivait pas à trouver le mot qu’elle souhaitait dire. C’était lui. Et c’est ce qui importait .
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histoiredunevie · 4 years ago
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Marie
Marie venait de quitter son lit en sueur.
La rencontre avec Paul avait bouleversé son quotidien. Elle ne dormait plus et comptait les minutes comme si l’éternité était déjà la. La belle faisait des rêves d’ailleurs plus en plus de etranges : des rêves ou elle pouvait le voir. Elle avait l’habitude de rêver de lui mais la c’était different. Elle pouvait sentir ses mains glisser sur son corps, son buste s'appuyer sur ses fesses et sa respiration se promener sur son cou. Elle était loin de lui mais le sentait de plus en plus proche, cela en était terrifiant. Il lui manquait, c’était une certitude. 
Elle aimait Paul, terriblement. Et elle s’en voulait de lui avoir tournée les talons sans le lui avoir avouée. Et pendant qu’elle refaisait le film de sa derniere rencontre avec lui, ses rêves devenaient de plus en plus récurrents. Parfois elle l’entendait lui parler, d’autres fois encore ils se laissaient aller a de longs echanges passionnels. Mais jamais, elle ne se réveillait en paix.
La journée elle etait enfermée, entre les murs de sa petite studette et ses oeuvres qui faisaient office de décoration. Ce qui ne rendait pas son sommeil plus leger. Mais, en regardant par sa petite fenêtre il était désormais possible de voir les arbres de la rue bastille perdre ses feuilles. Elle aimait l’automne plus que Paul. 
Mais il lui rappelait maintenant sans cesse qu’elle l’aimait tout comme le premier jour.
« les alcooliques anonymes pour un nouveau départ » était il écrit sur la pancarte. Une étape obligatoire après avoir été jugée coupable d’alcoolisme sur la voie publique. Elle était donc habituée a venir la chaque semaine, comme une épine coincée dans le pieds dont on ne ressent meme plus la douleur. Ne se souciant ni des autres ni de la jolie infirmière elle avait appris, a se détacher d’elle meme pour fuir cette réalité ennuyante; recherchant une âme qui prendrait pitié et lui délivrerait  un certificat nécessaire a la fuite de cet endroit. 
Sans oublier que les semaines etaient un peu plus dures a chaque fois. Entre ceux qui finissait en pleurs, parce que rarement habitués a ce qu’on les écoutent, et ceux dont on ne connaissait meme pas la voix. Dont elle faisait partie.
Une fois pourtant elle tendit l’oreille quand Emmanuelle prit la parole. C’était un homme noir dont on remarquait forcement le gabarit puisque très loin de l’image que donne la société aux alcooliques. Celui ci était grand, fort et avait une voix qui portait dans d’autres villes quand il s’énervait. 
Rescapé d’un voyage en bateau pour L’Italie il s’était retrouvé en France grâce a diverses associations et avait connu comme elle la prostitution, la boisson et la drogue.
« Je vois que aujourd’hui tu nous ecoute Marie » avait finit par dire l’infirmière, sensible a son agitement.
Emmanuelle avait finit par venir lui parler et a deux il riaient désormais et se moquaient de leurs situations. C’était un électron libre, de ceux que l’on ne dompte jamais. Elle pouvait retrouver dans ses yeux la tendresse qui lui manquait tant et sa force et son assurance lui rappelait son père qu’elle avait perdu dans d’atroces circonstances. Elle le lui confia un jour et il sourit, flatté de la comparaison qu’elle portait a son égard.
Ils voulaient se revoir a l’extérieur. Mirent en place des stratagèmes pour ne pas être présents a chaque réunion ... mais Paul arriva. Puis il se détacha d’elle, brusquement, sans explications. 
Il avait certainement remarqué le regard du bel étalon pour sa protegée et avait préféré fuir le combat au lieu de prendre les armes. Un lache, ce n’était qu’un simple lache en vérité.
Les semaines passèrent plus vite et elle prenait le temps, chaque mardi de se préparer pour être la plus belle a regarder. Une robe rayée pour mettre en valeur ses petites formes ou encore une autre plus fleurie pour faire ressortir son teint. 
Tout cela était devenu un jeu pervert et anxiogène pour les trois jeunes. 
Emmanuelle s’en alla un jour sans dire un mots, sans un aurevoir non plus. Un grand homme qui voulait se faire petit, riait parfois Marie en pensant à lui. Elle était peinée mais c’était ainsi. On ne se fait pas d’ami chez les alcooliques anonymes.
Quand a Paul, c’était elle qui avait prise les devants. Timide et réservé il s’était montré plus entreprenant quand elle lui proposa de monter chez elle un soir. Le moment avait été trop brusque, trop violent, trop précipité et Marie s’en voulait désormais jugeant que cet action n’avait pas été celle de la femme que lui renvoyait le miroir.
Ils s’évitèrent pendant plusieurs semaines. Deux mois a ne plus se parler, une torture pour celle qui avait rêvée d’une etreinte plus passionnelle. Mais indubitablement ils finirent par se retrouver. 
C’était un soir ou on lui donna la parole chez les AN, le soir ou elle avait acceptée de l’a prendre. Couverte de ses propres larmes, elle venait de se libérer de quelque chose qu’elle ne savait nommer.
« L’alcool m’aime comme je suis » avait t’elle commencée. Une déclaration qu’elle avait cherchée a comprendre plus tard mais qu’il était nécessaire d’avouer. Son alcoolisme n’était que la preuve d’un manque d’amour et tout le monde était des lors au courants.
Elle voulu fuir a la fin de son discours. Rentrer chez elle. S’enfermer et ne plus voir personne. Ne plus revenir dans cet endroit maudit. 
Mais Paul lui attrapa la main devant la porte. 
Et une seconde après celui ci sembla plus bavard. Il avait cherchée à réveiller quelque chose chez elle et il était content d’apprendre à travers son discours qu’ il pouvait en plus l’aider à se reconstruire.
C’était un homme bon. Du moins d’après lui. Il était la parce que son ex femme l’accusait de coups et blessures. Après une enquête les policiers lui forca a révéler son addiction pour l’alcool et ses penchants pour la violence. Il avait accepté de se faire soigner pour éviter des poursuites judiciaires et voulait absolument reprendre sa vie en main. 
Elle ne pouvait pas dire si ce qu’il disait était vrai ou non, tout ce qu’elle souhaitait désormais etait le recueillir et le soigner lui aussi.
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histoiredunevie · 4 years ago
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Paul.
Il se pencha au-dessus de la tête de celle qui était près de lui, avec un air de stupeur.
« C’est toi ? Dis-moi que c’est toi je t’en prie » criait-t-il en secouant sa poupée.
Il y a quelques secondes à peine, la belle dormait à poings fermés. Paul la laissa tomber finalement par terre, déçu qu'elle ne lui répondit pas. Il fallait que cela cesse, toutes ces voix dans sa tête prenaient de plus en plus place autour de lui.
À demi consciente alors, la jeune femme se réveilla, ne se doutant absolument pas de ce qui s’était passé. Elle le regarda, il la regarda et elle tomba en pleurs :
« Encore elle! Pas cette fois je t’en prie! »
Il ne pouvait pourtant plus le nier. Elle savait qu’il s’était mis à reprendre ses médicaments.
Il avait d’abord juré que les voix avaient cessés, qu’il ne l’entendait plus qu’il ne l’a voyait plus ...il venait de prouver pourtant que c’etait faux.
« Il est 3h heures du mat bordel Paul qu’est ce qu’on doit faire »
Il ne savait pas. Il tentait de la chasser constamment de son esprit mais elle revenait sans cesse, et sans crier gare.
Au départ de leur séparation tout se passait comme il le voulait. il sortait découvrir les rues du 13e avec enchantement puis son pote lui avait parlé d’un site de rencontre et il s’était empressé de le télécharger. Soudain alors il s’est trouvé une étrange passion pour les verres de café pris en bas de son immeuble.
Au départ elle ne lui envoyait plus de messages.
Celui-ci avait pris la fâcheuse habitude de se lever en regardant ses photos, ce qu’elle avait postée sur les réseaux et alors, c’était là qu’elle se manifestait et lui envoyait des sms pleins de colère «  va te faire foutre » était-il écrit ou parfois encore, un  «  je te déteste connard » , comme si cette peste pouvait sentir qu’elle lui manquait.
A un moment, ce n’était plus devenu amusant. Elle ne parlait plus de lui. Il admit qu’elle avait tournée la page et lui-même était désormais prêt à le faire aussi.
C’était avant de la revoir là, dans ce bar miteux, bondé d’hommes plein de désespoir. Pour eux, même le simple regard d’une seule femme aurait ravivé une simple lueur. Elle aimait les hommes bancales, pensa-t-il alors.
« Paul c’est toi ? »
Il acquiesça. Bien qu’elle sache que ce soit lui, ce n’était qu’un assortiment de mots pour enfoncer un peu plus la plaie. Il la regarda alors et elle parut encore plus belle que sur ses derniers clichés. Son visage rayonnait autour de cette sombre atmosphère et à chacun de ses pas vers lui son coeur se mit à trembler. Il l’entendait se débattre contre quelque chose et se frayer un passage en dehors de son corps.
Un homme fit subitement tomber une bière de Heinekein sur les chaussures de sa tendre.
«  Oh desolate m’am… vraiment des… »
Il venait de lever son visage vers elle et était surpris que la femme qui portait de si grosses chaussures ne ressemblait pas du tout à celle dont il s'imaginait faire face.
Elle le regarda, froide, puis lui tendit son verre.
Elle n’avait pas changée ! Rien qu’à l’idée de balader ses mains sur son haut trop serré... Paul se figea.
Elle s’approchait.
Ils s’embrassèrent tendrement, très longtemps et elle le serra si fort qu’il fut obligé de se dégager. Tous les deux étaient contents de se retrouver après tant de temps a s’être évités, a se tourner autour, à se chercher.
La jeune femme n’avait pas quittée du 12eme là ou ils s’étaient rencontrés. Sa mère alcoolique avait finalement lâchée son beau- père et elle ne se prostituait plus. Tout semblait rouler comme dans ses plans d’après elle.
En discernant quand même sa profonde tristesse Paul revit leurs ébats sexuels. Il était le seul à savoir comment la caresser, comment la manier, comment l’aimer. Il voulait crier au secours et la baiser en meme temps. C’était un sentiment qui lui avait tellement manqué.
«  Et tu as rencontré quelqu’un? » demanda t’elle.
A cette question il était préparé. C’était automatique. Il fallait absolument qu’elle sache que tout allait bien.
« En fait je suis avec quelqu’un … On apprend à se connaître »
Il vit sa déception et se réjouit.
Il fallait tourner la page, qu’importe la douleur.
Quelques échanges de tendresse et de politesse et il vit sa belle s’éloigner, c’était mieux ainsi. Il etait désormais plein d’entrain et de nouveaux horizons s’ouvraient a lui. 
Sur le chemin du retour pourtant, il avança avec difficulté remarquant qu’elle venait d’ouvrir a nouveau une plaie. 
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