livinbrain-blog
livinbrain-blog
Livin' Brain
20 posts
Blogue officiel du projet. Pour l'exploration et la discussion de la culture populaire à Québec.
Don't wanna be here? Send us removal request.
livinbrain-blog · 9 years ago
Text
« Pokémon Go » ou comment j’ai appris que le bonheur des uns fait le malheur des autres
Par Mariana
Moi aussi je fais partie des gens qui ont changé de cellulaire. J’ai « upgradé » mon téléphone pour le dernier modèle de Motorola, avec 32 Go et un plus grand écran. Mon conjoint et moi avons supporté l’attente et les pleurs d’enfants au centre commercial dans le but commun d’avoir un cellulaire fonctionnel et dans celui caché de pouvoir jouer à Pokémon Go afin de faire l’expérience de la réalité augmentée dans toute sa nouveauté.
 Quand j’étais petite, en Colombie, Pokémon était source de controverses au même titre que toutes les autres émissions jeunesse populaires de l’époque : Dragon Ball, Digimon, Sakura Chasseuse de cartes, Sailor Moon…
On aurait dit que, pour faire contrepoids à la gigantesque masse d’enfants enthousiastes baignant dans le marketing, les jeux et la fantaisie, les adultes nous reprochaient de nous intéresser à des choses superficielles et stupides. À mon école de religieuses, on nous disait que Goku, Sailor Moon et Pikachu faisaient la promotion de Lucifer, la preuve se trouvant dans les oreilles pointues du Pokémon électrique et les signes de main des protagonistes.
À ce sujet, c’est un drôle de malentendu que ces sœurs propageaient par ignorance. Bien que le signe de cornes soit interprété par elles et par bon nombre d’amateurs de métal comme les cornes du diable, au Japon, ce signe agit comme un porte-bonheur qui éloigne les forces du mal.
Tumblr media
  Les plus jeunes d’entre nous ne s'en rappellent peut-être pas, mais les bulletins de nouvelles blâmaient Pokémon pour des « épidémies » d’épilepsie et des suicides d’enfants causés par les « messages subliminaux » qui se trouvaient dans les épisodes télévisés ainsi que dans les jeux. Parlant des jeux, certains soi-disant experts les traitaient comme des drogues d’entrée à des vices plus sévères, clamant que cette promotion éhontée de la violence de jeu en jeu amenait une escalade de la violence juvénile trouvant son paroxysme absurde dans la tuerie de Columbine en 1999. Dès les années 90, on disait déjà que les tueries de masse étaient la faute des jeux vidéo, blâme qui sera partagé avec la musique rock, métal, et les scènes alternatives comme la culture goth.
 Aujourd’hui, des personnes ont porté plainte contre Pokémon Go parce qu’il y avait un trop grand achalandage de « jeunes » dans la partie historique du quartier que j’habite. C’est dérangeant quand tout ce monde rassemblé pacifiquement rit, se tient ensemble à l’extérieur, parle, fait connaissance à un endroit public. C’est encore plus irritant, j’imagine, de nous voir avec un cellulaire intelligent en main, tel un étendard de l’idiocratie et de la superficialité de la culture selfie.
Ce rassemblement est dérangeant. On ne veut pas nous voir avoir du plaisir. Parfois, je pense qu’on ne veut pas nous voir tout court.
On préfère se cramponner à l’idée que cette mode est forcément négative et éphémère. On n’a qu’à écouter les nouvelles qui ne sont pas sans nous rappeler les scandales impliquant Pokémon il y a 20 ans de cela. Un gars aurait foncé dans une voiture de police en jouant à Pokémon Go, un Français serait tombé accidentellement dans un précipice, des criminels profiteraient de la géolocalisation de l’application pour commettre des vols, un jeune aux États-Unis aurait été témoin d’un meurtre, etc.
On se sert aussi de l’engouement pour l’application comme moyen de crier à une pseudo-injustice en nous mettant face à de faux dilemmes sur les réseaux sociaux : des publicités dénoncent la soi-disant hypocrisie de la jeunesse qui se préoccupe de capturer des monstres imaginaires, mais qui n’aurait aucune pensée pour les animaux ou les réfugiés. Comment ose-t-on se changer les idées, avoir du plaisir à l’extérieur, quand le reste de la planète baigne dans le sang et les ordures?  Ces accidents et ces foules de gens de tous âges rivés sur leurs écrans comme des zombies sont pour les plus critiques une preuve irréfutable de la déchéance de notre civilisation.
 Pourtant, toute cette indignation cache un aveuglement volontaire. Oui, il y a plus d’incidents. Oui, l’application n’est pas parfaite, mais j’ai l’impression que toute cette haine et tout ce cynisme ne tiennent pas compte de tous les côtés positifs de Pokémon Go. Que, plus qu’un simple jeu, les impacts se font certainement sentir au-delà des ventes de cellulaires. Pour n’en donner que quelques exemples, un hôpital pour enfants est en train de se servir de l’application comme outil à part entière dans la physiothérapie des jeunes patients et aussi comme moyen de dédramatiser l’hôpital, un endroit normalement effrayant pour les enfants, leur permettant de l’explorer, de bouger et de connaître d’autres jeunes patients.
Les impacts sur la santé physique et psychologique des jeunes se font aussi sentir : des amis très chers qui souffrent de problèmes d’anxiété ou de dépression, qui autrement resteraient chez eux, isolés, ont maintenant l’excuse parfaite pour sortir de leur isolement. En fait, la recherche supporte amplement l’idée que l’activité physique est aussi efficace pour traiter la dépression que les antidépresseurs en combinaison avec la psychothérapie. Je vous laisse imaginer l’impact sur la santé mentale qu’a une application qui vous pousse à parcourir des kilomètres avec des amis.
 En plus des impacts physiques et psychologiques, on a aussi des impacts communautaires et économiques. Des gens se rassemblent et partagent des codes de vie avec les joueurs de Pokémon Go, tels que ramasser des déchets par terre et protéger les plus vulnérables. Les petits commerces locaux font de leurs boutiques des pokéstops et ils en voient leur achalandage augmenté depuis. En effet, ces commerces profitent du fait que plus de gens s’arrêtent devant leurs portes pour faire des promotions et mettre des biens en valeur. C’est bon pour les affaires.
 La première journée que j’ai joué à Pokémon Go avec mon conjoint, on était sur le terrain d’un cégep. On s’est fait crier dessus par des gars en voiture, comme quoi tous les Pokémon étaient morts. Plus loin, un homme jouant avec une auto téléguidée dans un skatepark nous a imités grossièrement, comme si on était des zombies, et nous a dit qu’il ne voyait pas ce qui pourrait ressortir de positif de cette mode, qu’il ne comprenait pas comment ce jeu pouvait être bon pour des gens qui ne faisaient que regarder leurs écrans. Quand je lui ai répondu qu’au moins, les gens sortaient prendre l’air, il ne savait pas trop quoi dire.
Bien que ces deux incidents m’aient laissé un goût amer, je tiens à dire que ce kilomètre et demi parcouru nous a amené son lot de belles surprises aussi. Deux enfants, deux frères qui étaient à la chasse nous ont interpellés et nous avons échangé sur les endroits où l’on pourrait trouver des Pokémon rares, le plus jeune, content et impressionné de pouvoir passer du temps avec son aîné. Un jeune garçon avec sa sœur nous a dit qu’il y avait des Pokémon rares un peu plus loin, tous les deux assis sur l’herbe. Finalement, mon conjoint et moi, nous nous sommes assis au sommet d’une colline, mettant nos cellulaires de côté après une chasse fructueuse pour contempler un magnifique coucher de soleil estival.
 Bref, il n’est pas nécessaire pour moi de vous rappeler à quel point les circonstances actuelles sont décourageantes, voire même angoissantes, pour nous tous. En plus de nos problèmes personnels quotidiens, on doit concilier avec la peur et la tristesse face aux fréquents attentats terroristes, vivre avec notre souffrance et celle d’autrui. Il n’y a pas une journée qui passe où je ne me mets pas en colère contre les injustices, la violence, la mort et la souffrance. Mais pour une fois qu’il y a des choses qui amènent du positif dans la vie des gens, est-ce qu’on peut, pour une fois, arrêter d’être aussi cynique et se réjouir? Tirer profit de cette vague sociale pour connecter avec son voisin et non l’aliéner?
 Maintenant, si vous me permettez, j’ai un Snorlax à attraper. On se voit au Gym!
27 notes · View notes
livinbrain-blog · 9 years ago
Text
La psychose du Wendigo
Par Mariana
Il existe plusieurs troubles de santé mentale qui sont spécifiques à une culture donnée, puisque la pathologie est toujours en fonction du cadre culturel des gens. Par exemple, en Afrique occidentale, entendre des voix c’est pas juste normal, mais bénéfique pour certaines cultures, qui voient cela comme une visite des Dieux et des ancêtres. Il y a d’ailleurs une étude fort intéressante qui traite des voix entendues en hallucination qui comparent leur hostilité en fonction de la culture. Mais je dérape. En occident, une des maladies les plus terrifiantes est la schizophrénie. Les Algonquins et les Ojibwa, eux, ils ont le Wendigo.
Dans Bloodborne, le premier boss du jeu est le Cleric Beast. On suppose que ce fut jadis un membre de l’église qui a succombé à la bête, voulant toujours du sang. Étrangement, sa forme physique ressemble à celle du Wendigo.
Tumblr media Tumblr media
Ressemblance frappante...un air de famille?
Le Wendigo est à la fois créature mythique, esprit maléfique et psychose. Mettons les choses en contexte, avant de sauter dans la description.
Chez les Algonquins et les Ojibwa, l'interdit de cannibalisme était traditionnellement beaucoup plus fort que chez d'autres cultures amérindiennes. Bien que les Iroquois de jadis faisaient usage de cannibalisme rituel en mangeant, parfois, les cœurs de leurs ennemis pour augmenter leur courage et leur force dans les guerres, pour les Algonquins le cannibalisme c’était quelque chose de tellement interdit, de tellement tabou, que même la famine n’aurait jamais pu le justifier. Pour avoir des envies cannibales, il faut que le Wendigo rende visite aux victimes dans les rêves, et qu'il les possède, pour que les rêveurs finissent par se transformer en Wendigo eux-même. Il n'y a qu'un Wendigo qui puisse avoir faim de chair humaine, et sa faim ne s'arrête jamais. Sa faim s’agrandit toujours, sans jamais être rassasiée.
Avant de dire “ben ouain c’est un mythe, c’est pas vrai!” il faut préciser que les psychoses du Wendigo, bien que peu étudiées, sont documentées de manière psychologique et anthropologique que c’est un trouble qui a bel et bien existé.
Les gens atteints de psychose du Wendigo avaient la sensation de se transformer physiquement en monstre. Le Wendigo est décrit comme un esprit squelettique, cornu et effrayant. Quand ils vont commencer à rêver de lui, souvent les personnes atteintes s'isoleront loin de la famille ou du clan, afin d'éviter de faire du mal à qui que ce soit. Malheureusement, près de la moitié des cas documentés ont fini par au moins un incident cannibalesque, mais parfois il s'agissait d'une situation de survie extrême, due à un hiver rude sans gibier, ou des périodes de famine.
Les symptômes vont varier beaucoup d'une personne à l'autre, mais on note des symptômes dépressifs et même de l'anorexie chez les gens qui commencent à penser qu'ils ont été possédés par le Wendigo et qui sont sur le point de se transformer. Ils ont peur de manger de la viande, et ont l’étrange envie de manger leur prochain. L'isolement et la mélancolie s'installent. À part des exorcismes pratiqués par des shaman ou par la mort de l'homme-devenu-Wendigo, il n'y a pas de rétablissement par psychothérapie documenté.
Il est intéressant de noter les parallèles qui existent entre la consommation de chair, de sang et de possession qui entourent tant le Wendigo que l’univers derrière Bloodborne.
Malheureusement, il n'existe pas beaucoup de documentation face à cet étrange phénomène psychologique, dont la dernière monographie avait pas moins de quarante cas documentés de cannibalisme en 1960. Avec la perte des repères culturels actuels et l'ethnocide des peuples amérindiens, la connaissance de cette maladie demeure incomplète. Quelque part entre la mythologie, l'anthropologie et la psychologie, il réside un monstre qui, des nos jours, est toujours craint et respecté.
Source principale:
H. Hay, T. (1971). The Wendigo Psychosis: Psychodynamic, Cultural, and Social Factors in Aberrant Behavior. American Anthropologist, 1-19.
1 note · View note
livinbrain-blog · 9 years ago
Text
Le Warpzone : au délà du simple jeu
   Par Mariana
 Le samedi 9 avril, Maxime, Olivier et moi sommes allés au Warpzone 8 organisé par la Planque Jeux Vidéo au Terminal de croisières. J’avais gagné les billets lors d’un concours organisé sur Facebook pendant la Journée internationale des droits des femmes. J’ai tout de suite pensé à l’opportunité inédite pour Livin’ Brain de développer plus de contenu, alors j’en ai avisé l’équipe et je me suis jetée à l’eau sans scaphandre. Jessica, une des quatre propriétaires et la fondatrice de la Planque, avait même accepté de nous accorder une entrevue. J’étais aux anges!
  Il faut dire que j’étais en mode panique une fois le grand jour arrivé. Comment allais-je m’habiller? Quoi dire aux propriétaires? Quel serait le sujet de la capsule? En quel format serait-ce? Pour ainsi dire : je ca-po-tais.
  Une fois sur place, nous sommes allés nous préparer dans la salle des médias. Les propriétaires étaient occupés alors l’entrevue n’a pas eu lieu tout de suite,  ce qui nous a laissé le temps d’opter pour un mode audio (qui sera bientôt disponible sur Soundcloud!).
  Si vous saviez à quel point c’est difficile de se présenter dans un podcast! On me disait d’être moi-même, et s’il y avait une chose à laquelle je ne m’attendais pas lors de cet enregistrement, c’était d’avoir un questionnement existentiel!
Tumblr media
  Une fois l’entrevue avec Stéphanie (une des propriétaires) terminée (si tu lis ça, merci énormément!), nous avons eu l’occasion d’explorer l’endroit. Stéphanie nous a expliqué en gros que le Warpzone était un musée interactif du jeu vidéo. Et pour ça, le Warpzone remplissait très bien le rôle : on y trouve des consoles, des jeux vidéo, des arcades de toutes les générations (des machines bien plus vieilles que moi!) et des projections de films de jeux vidéo. C’était vraiment amusant et enrichissant de voir tout ça dans un même endroit et de pouvoir y toucher (pas juste y toucher là, y jouer aussi!). Cette visite m’a permis de revivre d’anciens souvenirs d’enfance et d’adolescence, et même de renouer avec des jeux plus récents comme Guitar Hero et Dance Dance Revolution.
  Certains analystes, journalistes et savants semblent penser que le jeu vidéo n’est que ça : un jeu. Pire encore : que le jeu vidéo est un danger pour la jeunesse. La sempiternelle jeunesse supposément absorbée par les vilains écrans de jeux de Nintendo, par les horribles jeux de tir qui incitent à la violence en la banalisant. Une violence accumulée qui peut aller jusqu’à provoquer des tueries de masse telles qu’on les voit aux États-Unis (et parfois même ici, au Canada). Ce que j’ai vu au Warpzone ne pourrait être plus radicalement opposé à ce point de vue, et c’est un merveilleux pied de nez aux critiques de la technologie et du ludisme.
J’avais déjà la forte conviction que le jeu vidéo était une forme d’art à cause de jeux tels que Shadow of the Colossus et Silent Hill 2. Mais s’il y a bien une chose que Stéphanie m’a fait observer, c’est que le jeu vidéo n’est pas seulement un art, mais aussi un phénomène culturel. Familles, enfants, gens âgés, personnes costumées, gens dans tous les spectres de la diversité, tous étaient rassemblés pour la même raison : une passion, une activité culturelle à part entière qui valait la peine d’être vécue au même titre qu’une sortie au théâtre ou au cinéma.
Tumblr media
 Je n’ai pas l’impression que nous nous rendons compte entièrement de la merveilleuse floraison du jeu vidéo en tant qu’univers culturel riche et intergénérationnel. Le fait qu’il y ait simultanément le Warpzone d’un côté de la bâtisse et le défi Pixel (un concours de développeurs de jeux vidéo) de l’autre démontre l’effervescence qui entoure le jeu vidéo. Cette passion, nous la trouvons non seulement dans sa consommation, mais aussi dans sa création, son partage et le souvenir qu’il nous laisse en tant que média à part entière.
  Merci énormément aux quatre propriétaires, Jessica, Stéphanie, Éric et Geneviève, et toute l’équipe du Warpzone de nous avoir donné l’occasion de vivre et de partager cette expérience.
Surveillez notre page Facebook dans les prochains jours pour en savoir plus. Le podcast suivra sous peu sur Soundcloud.
2 notes · View notes
livinbrain-blog · 9 years ago
Photo
Tumblr media
live live LÀ LÀ au #warpzone!!!!!! organisé par @la.planque !!! venez nous rejoindre ;)
0 notes
livinbrain-blog · 9 years ago
Photo
Tumblr media
on se prépare pour l'entrevue qui sera en #Podcast avec @la.planque !! (at Terminal de croisière de Québec)
0 notes
livinbrain-blog · 9 years ago
Photo
Tumblr media
Les billets pour le #warpzone8 ! On a bien hâte d'y être! Que pensez-vous de ce genre d'événements qui nous rassemblent? Quels sont vos plus beaux souvenirs de #conventions ou de jeux vidéo? #livinbrain #geeks
1 note · View note
livinbrain-blog · 9 years ago
Photo
Tumblr media
embrace
https://twitter.com/o10fu/status/703646921378783233
2K notes · View notes
livinbrain-blog · 9 years ago
Photo
Tumblr media
452 notes · View notes
livinbrain-blog · 9 years ago
Photo
Tumblr media
They Were Once Men
“They were once men. Great kings of men.” Painting by Alan Lee.
7K notes · View notes
livinbrain-blog · 9 years ago
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Lestat, Louis, and Claudia by Yu-Evara
3K notes · View notes
livinbrain-blog · 9 years ago
Photo
Superbe fanart du manga Berserk!
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Alrighty, I’m doing a Berserk!
7K notes · View notes
livinbrain-blog · 9 years ago
Photo
Tumblr media
Quebec City, Canada. #royalsnappingartists #ingf #urbanart #streetartquebec #tv_streetart #streetart #street_art #streetartnews #streetartofficial #streetart_daily
2 notes · View notes
livinbrain-blog · 9 years ago
Photo
Vous avez des questions à poser à Harrison Ford? Posez-les dans le lien ci-dessus! Il pourrait bien y répondre!
Tumblr media
Star Wars: The Force Awakens is coming home on Digital HD and Blu-ray Combo Pack in April and we’re doing something very special to celebrate. 
Han Solo himself, Harrison Ford, will be answering YOUR questions this Monday, March 21 at 1:30PM ET/10:30AM PT right here on our Tumblr.
Send your questions to a galaxy far, far away (a.k.a our ask box), and he may answer them!
6K notes · View notes
livinbrain-blog · 9 years ago
Photo
Tumblr media
The similarities are uncanny….
39K notes · View notes
livinbrain-blog · 9 years ago
Text
Les Maids et la mode de rue japonaise: une petite révolution
Par Mariana
Dimanche dernier a eu lieu le Maid Café 2016 à l’université Laval. Le maid café était une activité inspirée des établissements du même nom au Japon, particulièrement des cartiers Akihabara et Harajuku dans la capitale, Tokyo. Ces cafés sont entourés d’une histoire bien particulière, liée à la sexualité, l’indépendance et la rupture et compromis avec les traditions japonaises, ainsi qu’à l’image de la femme dans cette culture. Mais ça, c’est un sujet pour une autre fois. Aujourd’hui on se concentre sur la mode de rue japonaise et ses différentes déclinaisons. En voilà un bref historique.
Pour commencer, il faut dire que les débuts de la mode de rue japonaise ont commencé vers les années 80 avec la naissance de la sous-culture “kawaii” (”mignon” en japonais) ainsi que l’importation des sous-cultures gothique et punk depuis l’occident. La montée du courant “kawaii” s’inscrivait dans le début d’un clivage, d’une petite révolution entamée par les jeunes adolescentes japonaises qui ne voulaient pas se conformer à l’image de la femme mature, servile et sérieuse. L’adoption d’un style “mignon” est alors libérateur et rebelle. Durant les années 90, plusieurs styles en sont déclinés et on a vu aussi de jeunes hommes adopter les modes de vie des différents styles. Avec les groupes de Visual Kei on a vu apparaître le style du même nom. Malice Mizer, notamment, a fait apparaître le courant “Gothic Lolita”, popularisé par son chanteur, Mana. En plus de ces styles, les plus populaires dans les années 90 et 2000 ont été le decora, les gyaru, les mamba et les lolita. Chacun de ces styles avait une source d’inspiration différente: les decora avaient comme mot d’ordre une quantité exagérée d’accessoires. Les lolita, c’étaient les poupées européennes de porcelaine. Les gyaru, c’était la haute couture française et américaine, les mamba c’était l’imagerie d’été hawaïenne, afro-américaine et australienne. Mais tous ces styles avaient un thème commun: l’expression personnelle au cœur d’une culture profondément collectiviste. Bien que les différents styles et déclinaisons de style de culture japonaise aient des groupes bien à eux et des endroits de rencontre, ces styles représentent avant tout un désir d’expression individuelle et de non-conformisme des stéréotypes d’âge et de genre. Un rejet des valeurs traditionnelles et de la sexualisation.
De nos jours, les styles continuent d’évoluer: on a le mori-kei, le fairy-kei et beaucoup plus d’autres...Il y a toute une culture riche et diversifiée qui existe en plein coeur de Tokyo, ou les jeunes choisissent leur propre famille et célèbrent leur créativité à travers leur apparence et expression corporelle. Si bien, que ces styles mis au monde par la jeunesse nippone ont hautement influencé le cinéma, les stars de pop, l’art moderne et la haute couture. Les noms influencés sont plusieurs: Alexander McQueen, Gwen Stefani, Lady Gaga, la Matrice, Marvel, DC et j’en passe. Et je n’ai pas encore fait mention des Manga! À cet égard, la mode de rue, la culture des manga et le cosplay s’inter-influencent constamment, mais ça, c’est une histoire pour un autre jour.
1 note · View note
livinbrain-blog · 9 years ago
Photo
Interprétation très intéressante et inédite! On pense rarement au cycle de l'abus et de la violence psychologique, surtout dans Les grandes oeuvres de culture populaire.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
355K notes · View notes
livinbrain-blog · 9 years ago
Video
youtube
Reportage de la coupe du chat noir, capsule animée par Alexa
1 note · View note