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Comment pourrais je me débarrasser de ce poids.
Toi qui fut un jour mon toit, tu pèse aujourd'hui le poids d'un toit sur moi.
Est-ce que tu l'es vraiment, peut-être pas peut-être que ça changera. C'est quoi être vraiment ?
Toi vegan aujourd'hui le seras-tu demain et si demain tu voulais plus l'as-tu été un jour.
Toi footballeur aujourd'hui le seras-tu demain et si tu ne l'ai plus l'as tu déjà été un jour.
Toi drogué aujourd'hui le seras-tu demain si non, l'as tu déjà vraiment été.
C'est quoi être alors?
Je suis qui je suis sur le moment où je te parle, mon futur est incertain tout autant que le tien alors parlons du présent prends-moi celle d'aujourd'hui pas celle d'hier ni celle de demain.
Oui j'étais quelqu'un, j'aimais quelqu'un, aujourd'hui je suis le même quelqu'un mais j'aime un autre quelqu'un, alors ne m'aimera tu plus?
Une phase? Ça va passer?
Peut-être que ça peut changer dans le futur, comme tu peux changer de vision politique, mais ça n'effacera jamais le moment et la vérité du mome t passé. Non ce n'est pas une phase et non ça ne passe pas, ça peut changer, comme toi tu as changé de mari. Comme ton mari à changer de toi pour etre avec un mari. Tu n'as pas été pour autant une phase pour lui. Tu as été un moment vrai dans sa vie. Une partie de son histoire.
Ce n'est pas correct, ce n'est pas bien, ce n'est pas un normal.
Disons que tu as raison. Pourquoi s'acharner sur ce sujet, il y en a tant d'autres, qui engendre de la violence, de la haine, de la peur, la mort même parfois.
Ici, il n'y a que des gens qui s'aiment n'en vous déplaise.
Pourquoi un combat contre les gens qui s'aiment et pas plutôt diriger votre énergie contre des vrais injustices, crimes et préjudices.
Et nos enfants et leurs futurs? Quelle terre allons nous leur laisser? Notre espèce sera menacé...
Et le MacDo que tu vas chercher tout les mercredi après midi? Et le coca qui rempli ton frigo? Et l'extinction de 70% de la faunes sur terre a cause de la viande a 1euro que tu achètes a Aldi?
Et le tri que tu ne fais pas ? Et l'avion que tu prends 3 fois par an, et la voiture indispensable a tout tes trajets? Et les chaussures fabriqué ne Chine avec des matériaux pollueurs que t'achète a 7,99euro à la halles aux chaussures?
Et tes tupperwear en plastic ?
Tes vêtements commandés chez wish ou shein?
Penses tu finalement vraiment au futur de tes enfants menacé par l'amour entre deux personnes.
Il y a bien des hommes qui se marient avec quatre femmes alors, pour la reproduction de notre race ne t'inquiètes pas. Il y a bien des femmes qui font 8 à 12 enfants, alors pour la reproduction de notre race ne t'inquiètes pas. Il y a bien des hommes qui ne prennent pas le soin de mettre des préservatifs avec leur coups d'un soir, et laissent à la mère de leurs enfants bien des KINDER surprises, alors pour la reproduction de notre espèce ne t'inquiètes pas.
Et dieu?
Dieu entre lui/elle/eux et moi, une grande histoire mais je ne t’en parle pas. C’est à moi.
Dieu,
Disons que c’est péché..
Toi tu mens moi je préférer faire l’amour
Toi tu voles, moi je préfère aimer
Toi tu es avare, moi je préfère donner plein de baisers sur le corps d’un être que j’aime et que je cheri.
Tes pêchers sont nombreux, les miens aussi. Les tiens peut être moins, les miens peut etre moins. Mais alors, je ne suis pas ton dieu, je ne tien pas le compte de tes faux pas. Je ne te fais pas passer sur le fil Sirat almustakim, alors ne me fais pas passer devant ton jugement dernier.
Car tu n’es pas mon dieu non plus.
Laisse moi vivre comme il me plaît, comme il me va, comme il me dit, me chante, me danse, m’envole et m’enterre. Sous terre enfin, la vérité viendra à moi, et je l’accepterai comme je t’accepte. Toi monsieur-madame different.
Tout cela en me mettant dans tes bottes et ta pensée disant que cet amour est anormal.
Mais qui es tu ?
Cet amour est anormal.
En Chine, leurs plats à base de viande de chat, de serpent, de peau de porc, de sauterelles : anormal pour toi.
En Thaïlande, les ladyboy faisant partie de la culture thaï depuis des décennies: rigolo quand tu les croise en touriste mais anormal pour toi.
Au Myanmar, les femmes au long cou pour être plus belles: anormal pour toi.
En Ethiopie, les femmes à plateaux labiaux, perdant leurs deux lèvres pour y placer des disques de bois: anormal pour toi.
Anormal pour qui? Selon qui?
Mais qui. est. tu.
Mais qui es tu?
Que comprends tu de ce que je te dis la?
Ne vois tu pas que tu es différent.
Sait tu que nous mourrons tous, que notre futur n'est finalement que poussière, nous sommes et serons poussière. Et que laisserons nous derrière?
Peut être un monde où chacun accepte l'autre. Accepte d'être différent de l'autre.
Toutes les civilisations qui ont existé par le passé ne sont-elles pas morte déjà à travers l'histoire et la connaissance de celle-ci.
Pourquoi cherchez-vous l'Éternel, il y a l'histoire. L'éternel est déjà là. C'est la culture, c'est l'écriture de ce présent qui deviendra passé, un jour ou l'autre.
Ne vois tu as que tu es different?
Ne vois tu pas que quelqu'un tout comme toi peut être une minorité ailleurs et être traité par des gens aussi ignorant que toi, de la plus horribles des manières?
Tu vois que l'autre est différent.e mais c'est parce que tu reste à ta place, c'est ta vision. Mets toi a sa place, comment lui te vois? Tu es différent.e.
Alors vais-je juger ton voile? Et t'obliger à boire de ma bière pour être "comme moi", pour t'accepter dans, ma famille, ma communauté, mon pays?
Alors vais-je juger ton teint? Et t'obliger à prendre place dans un bus pour les gens de ta couleur, ne pas utiliser mes toilettes, ne pas t'as soir à ma table, car non toi tu ne sera jamais "comme moi", car tu ne peux changer ta couleur, alors tu ne seras jamais accepté, par ma famille, ma communauté, mon pays.
Ou vais-je juger ton poids? Malade ou pas, ton corps ne parle pas, je vois devant moi quelqu'un qui n'es pas "comme moi", ni comme la majorité de "nous", ou de ce qu'on aime penser être la majorité.
La liste et longues pour ne pas dire infini. Ça nous n'avons pas la même pilosité, la même grandeur des mains, les mêmes nombres de doigts. Nous n'avons pas tous deux jambes, ni la même forme de nez, le mollet, d'ongles, ceci pour l'apparence.
Car nous n'avons pas le même dieu, et certains ont en plusieurs et d'autres pas du tout. Nous ne mangeons pas tous avec la même et pas tous sur des chaises sur une table. Nous ne nous marions pas tous aux même âges, ni le même nombre de personnes ou le même nombre de fois.
Nous ne voyons pas les mêmes choses, ni les même couleurs, nous ne voyons pas tous.
Nous ne construisons pas nos maisons de la même manière ni avec les même matériaux. Nous ne vivons pas dans le même lieu, le même nombre d'années, mais. Nous vivons.
N'est ce pas merveilleux, nous vivons, la je respire et toi aussi. Je te vois sans mes yeux je te vois et t'accepte, ma promesse est d'essayer de t'accepter toujours comme tu es, comme tu as décidé d'être. De te laisser vivre.
Vivre sans chaînes mais sans enchaîner l'autre, vivre sans haine et sans haïr l'autre. Vivre sans jugements, sans violence, mais sans les faire subir à l'autre.
Vis comme tu l'entends sans faire du mal à l'autre.
Ça paraît simple sur le papier et dans nos têtes, mais ces un combat intérieur, que de s'y tenir.
Je fais la promesse devant notre mère terre, devant ses volcans et ses rivières, devant l'immensité de ses océans et mers et devant l'infinité de l'univers, d'accepter.
Il y a bien des jours ou j'étais tellement fatiguée, j'ai voulu tirer ma révérence. Une insulte pour ma planète et l'univers qui me donne beaucoup, mais ces humains me reprennent tout.
Oui c'est lâche et facile, c'est aussi courageux et difficile. Mais il arrive un moment où quand on n'est plus celui qui écrit le livre de sa vie, on a envie d'y apporter la fin. Au moins la fin sera écrite par soi.
J'aime la vie, je l'aime tellement, dans mes yeux.
J'aime l'odeur du bois, j'aime l'eau, les rivières, la mer, l'océan, moins la pluie car c'est elle qui décide de venir à moi. Un petit problème de contrôle évident mais inévitable.
Je l'aime cette vie, cette faune, cette flore, cette vapeur s'accumulant au-dessus de nos têtes, qui se déplace au grès du souffle de planète terre et ses couches d'air.
J'aime ces volcans, et leurs générosités, j'aime ces montagnes majestueuses et humbles. J'aime beaucoup de choses.
J'aime la poignet de personnes sincères qui m'entourent. Ma famille, génétique et choisie.
C'est pour eux que je reste, mais aussi beaucoup a cause d'eux que mon esprit est lourd, que mon coeur et meurtrie et que ma main est faible.
Je n'ose pas être le pinceau qui dessine une toile qui déplaît.
Si je suis partie, si je suis entourée dans un lit d'hôpital, inconsciente ou ne pouvant m'exprimer.
Ma soeur, mon coeur, n'en veut pas à maman.
N'en veut pas à celle qui m'a donné la vie, mais m'empêche de la vivre. Elle ne sait pas.
Nous ne vivons pas tous la même vie, nous ne comprenons pas les mêmes choses.
Je ne lui trouve pas d'excuses, mais c'est moi. C'est moi qui n'a pas eu le courage de dire, pas eu le courage de vivre et de confronter. Tu peux m'en vouloir à moi. Car j'accepte.
J'accepte la vie. J'accepte la mort. J'accepte tes reproches et ta colère. Dirige la vers moi, ma soeur qui sait aimer mais ne sais pas le dire. Ma soeur qui pour moi, a décider de moins confronter et qui a décider de plus se conformer.
Peut être que je me mets au centre d'événement qui ne me concerne pas. Mais tes derniers choix, me réjouissent, te réjouisse, mais je ne peux m'empêcher d'y voir, une contrainte. Ma contrainte, que je te fais porter ma soeur. Mais plus maintenant.
Je t'offre ta liberté, tu es là liberté. Mais ne la laisse te brûler.
Ne lui en veux pas à ta mère, ma soeur, mon coeur, tu ne bats plus en moi, mon coeur, mais je battrais à jamais en toi. Je suis là pour toujours.
Je suis dépressive,
Parce que je dois tout le temps mentir, car je ne peux pas vivre la vie que j'ai choisi de vivre pour et a cause de ceux qui ont choisi de me donner la vie.
Ce que je me raconte.. Je m'énerve à me lamenter sur mon sort, quand il y a des sorts pire que le mien. J'aurais voulu vivre ailleurs ou c'est l'un des pire crime, qu'on me tue et qu'on en finisse. Le pire dans tout ça c'est que j'aime aussi les hommes, j'aurais pu être avec un homme, je le peux toujours. Mais je n'ai pas choisi cela et je ne veux y être contrainte. Si ça doit se faire j'aimerais moi même faire ce choix.
Quel tourment. Est ce ça la vie ? Vraiment?
Quel bonheur? Quel est le bonheur, des gouttes d'eau en pleine sécheresse, qui semble apaiser une seconde un instant pour ne ressentir que plus intensément cette soif. Cette soif de bonheur.
Le bonheur. Une invention humaine il me semble. Pour nous donner un autre but que ceux des animaux, la survie.
Se nourrir, ne pas mourir, procréer, ne pas tombé malade. La peur. La survie. Pas de vie. Il n'y a pas de vie. Même pas pour les plantes. On survie tous avec quelques moment de répit de repos.
La fatigue constante. J'aimerai vivre pour moi ou mourir pour moi. Et je ne peux faire ni l'un ni l'autre a cause de toi. De vous. L'enfer c'est les autres, la phrase la plus vrai que l'humain a pu dire, écrire. L'enfer c'est vous. Le paradis c'est l'absence. Le néant.
J'aimerais être une poussière d'étoile, si j'étais obligée d'être. C'est cela que j'aimerais être. Un espèce de cailloux qu'on ne peut voir tellement il est petit. Auquel personne n'accorde d'importance. Et puis il est la. Il est juste la. Il existe pour lui. Il flotte, il est léger, presque inexistant.
J'accepte pourtant,
J'accepte tant bien que mal ton hypocrisie, ou juste ton humanité : tes cinq prières par jours, alors que tu ne peux t'empêcher à toutes occasions les ragots sur les plus proches de toi. Des choses que mon oreille entend et que ma bouche vomit. Une intoxication instantanée. Une intolérance. Mais j'accepte. Je t'accepte.
J'accepte pourtant, ta cousine ou la mienne, qui un temps s'est prostituée dans une société archaïque, réactionnaire et patriarcale. Pourtant aujourd'hui, voilée, mariée, rangée, multi-multipare, malade, tout est oublié.
J'accepte pourtant ta cousine, hors mariage dans cette même société, tombée enceinte, enfuie de chez elle cachant ce centre qu'ils ne sauraient voir. Revenue, marié de force ou pas à son amant. Peut-être que ça finira en divorce, certainement, ou au pire, au mieux, en mariage malheureux. Tout est où oublié grâce à ce petit papier, ce petit contrat, fait de fibres végétales, inscrit dessus à l'encre, deux prénoms, deux noms, liés désormais administrativement.
J'accepterai même l'oncle jamais marié, jamais travaillé, vivant au dépend de ses parents et ses soeurs et frère. Cet oncle qui invite dans le lit charitable quand la demeure de ses parents, des filles prêtes a se vendre par détresse et par misère.
Dans la demeure de ses parents, lui en haut, en bas son père, détruit et changé au plus haut niveau par la maladie d'Alzheimer. Nageant peut-etre dans sa pisse, dans ses selles.
Son père, mon papi aux bisous au cou qui pique. Les poils de sa moustache et sa barbe naissante qui plonge dans les pores de la peau d'enfant, d'adolescente, d'adulte. Ces poils, une mélancolie poivre et sel. Le sel de la vie.
En fait non, ça non, je n'accepte pas. Je n'accepte pas. Ce papi, ce papa, méritait une fin digne de sa bonté. Des enfants aussi attentionné envers que lui l'a été envers eux. Il a eut toute l'attention de ma mère, de sa belle-fille, aussi de Lidy, cette charmante ivoirienne qui savait le faire rire et danser. Un peu de mes deux tata, d'un autre de mes oncles et un peu de moi quand j'étais là.
Alors ça oui j'ai du mal, j'avoue, à l'accepter.
Accepter l'amour, accepter l'ingratitude. Que préfères-tu? Qui es tu?
Et puis je pourquoi comparer. Je ne veux pas me comparer a quelqu'un. Surtout pas quelqu'un qui fait quelque chose de malveillant.
Je ne fais qu'aimer moi.
Mon amour, est grand est immense comme l'ocean que je vois dans le bleu de ses yeux.
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