Tumgik
#AVIS LES FÊLURES
cendres-et-volcans · 2 years
Text
Elle jugeait avec un goût très sûr et une rapidité deconcertante. En un instant elle savait, le cool, le beau, le hype, le raté. Elle n'était pas méchante, pas réellement dans ces avis mais factuelle et tranchée. Elle pouvait encenser ou condamner avec la même légèreté , comme si ces mots n'avaient pas ce pouvoir de détruire, de ridiculiser ou de combler.
Mais elle savait... Aurait-elle du se taire ? Édulcorer son propos ou détourner la verité ?
Elle disait parfois, facile, vulgaire, cucul... La où Théo voyait du romantisme. Alors il restait silencieux, espérant que son silence passerait pour une indifférence hautaine.
Mais au fond de lui,il se demandait ou était sa sensibilité, sa fêlure a elle. Quelles étaient ses raisons a elle de pleurer...
4 notes · View notes
angelitam · 2 years
Text
Partageons mon rendez-vous lecture #15-2022 & critiques
Partageons mon rendez-vous lecture #15-2022 & critiques
Voici mes critiques littéraires sur Livres à profusion, Barbara Abel, Les Fêlures Les fêlures de Barbara Abel – Editions Plon 669 d’Eric Giacometti et Jacques Ravenne 669 d’Eric Giacometti et Jacques Ravenne – Editions J.C. Lattès En lecture, La mort en tête de Cédric Sire La mort en tête de Sire Cédric – Editions Harper Collins France Présentation de l’éditeur : Qui est le véritable meurtrier…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
Text
Office Romance (en russe Служебный роман / Sluzhebnyj roman), de Eldar Ryazanov, comédie romantique sovietique, 1977
Tumblr media
Résumé on ne peut plus court
Un statisticien maladroit et timide accepte malgré lui de faire la cour a sa boss afin d'être promu.
Avis carrément trop long
La nostalgie d'une époque que je n'ai pas connue ? L'oisiveté qui désoriente mes goûts et intérêts ? Mon idylle avec une russophile ? Allez savoir mais toujours est-il j'ai passé un très bon moment, malgré les 2 heures 30 que durent cette œuvre soviétique assez surjouée, parfois maladroite mais qui m'a paru toujours sincère dans sa candeur et dans celle de ses personnages. Car on en est là : chacun ici tente de se donner une image qu'il n'aime pas, qui le fait se dédoubler pour rencontrer les attentes sociétales. Seulement voilà, les sentiments prennent le pas et tout s'effondre. Enfin pas subitement, et c'est là qu'on peut reprocher à cette Romance de bureau son plus gros défaut : sa lenteur. Cependant, même si elle m'a été visible, celle-ci ne m'a pas sorti du film et au contraire, prendre le temps demeure pour moi - excepté si le scénario et la réalisation sont à l'unisson - nécessaires à creuser des personnages. Par exemple ici non seulement on apprend par l'intermédiaire d'autres personnages la vie de papa poule du personnage principal Anatoli Yefremovich Novoseltsev mais en plus on en est témoin plus tard. Les détracteurs de ce récit pourraient l'employer contre lui, je persiste et signe : on avance dans le récit, on confirme les propos de chacun et surtout leur bienveillance. En outre, là où il y a des mesquineries, les auteurs préfèrent insister sur la dignité de chacun. Ainsi, l’ami d'enfance de Novoseltsev ne devient pas le grand méchant que des facilités scénaristiques auraient pu nous montrer. Au contraire, on le rend très humain même lorsqu’il prend sa revanche sur cet ami d'enfance qui l'humilie sans explications - aussi justifiée cette humiliation puisse-t-elle sembler sur le coup pour le spectateur. Samokhvalov, puisque c'est de lui que l'on parle, est aussi le personnage antagoniste de Novoseltsev. En effet, celui-là a réussi sa vie, parvenu et marié à une femme ravissante, propriétaire dune voiture, signe extérieur de richesse par excellence. A l'opposé de Novoseltsev, il va repousser les avances bien trop insistantes de Olga, nouvelle collègue et ancienne amante. Olga définitivement personnage le plus touchant dans sa sincérité là aussi mais surtout dans son pathétique.  Le contexte de ces films soviétiques étant particulier, plus de 10 ans après la mort de Staline, il est également à prendre compte. Quelle surprise en effet de voir sous nos yeux cette apparente liberté de ton, où tout le monde montre ses fêlures, qui deviennent toutes des forces, même si la vindicte populaire n'est pas loin. Témoin aux premières loges, la secrétaire de direction, pétillante de malice qui sait tout sur tout le monde et qui de prime abord balance sans hésitation pour finalement…se réjouir du destin de chacun voire de participer activement au salut de ses semblables. Enfin et même si cela peut sembler candide, voilà la morale de cette histoire s'il en est une : nous sommes tous condamnés à vivre alors pourquoi ne pas le faire sans se cacher, sans peser trop longtemps les conséquences de nos envies ? 
Evaluation
20/20 parce que Andrey Myagkov, alias Novoseltsev, est décédé en février de cette année et que ça m'embête bien puisqu'il avait l'air d'être l'oncle puis le papy idéal.
1 note · View note
rainbowtheque · 4 years
Text
Nos âmes tourmentées
Tumblr media
Titre : Nos âmes tourmentées
Autrice : Morgane Moncomble
Roman
Genre : Contemporain, New Romance
Maison d’édition : Hugo & cie - New Romance (grand format & poche)
Disponible en version papier et numérique - 539 pages (poche)
Age conseillé : Adulte
Résumé : 
Lorsqu'Azalea revient à Charleston, sa ville natale, ce n'est pas de gaîté de coeur. Elle a préféré partir quelques années auparavant pour échapper à des souvenirs pénibles et pour mettre le plus de distance possible entre elle et ceux qui lui ont fait du mal. Sa mère, avec qui elle n'avait plus aucun lien, vient de mourir lui laissant sa maison et une succession à régler. Là voilà de nouveau dans la maison familiale, pour un temps qu'elle espère le plus bref possible. Jusqu'à ce qu'elle fasse la connaissance d'Eden, son nouveau voisin. Il est charmant, amusant, différent des hommes qu'elle a rencontrés jusqu'alors. Il lui donne envie de changer, de bousculer le fragile équilibre qu'elle avait trouvé loin d'ici. Peut-être même de céder à son attirance. De vivre heureuse à nouveau tout simplement. Mais cela impliquerait de rester à Charleston. Est-elle capable de faire table rase du passé, d'oublier tout ce qui s'est passé ici ? Eden a ses propres fêlures mais il est prêt à l'aider. Azalea a un long chemin à parcourir mais il pourrait la conduire vers l'amour et le bonheur.
Identités représentées : 1 personnage secondaire Gay et autiste
Thématiques LGBT+ présentes : Un des personnages secondaire est autiste et ce rend compte qu’il aime les hommes, romance gay
Autres thématiques : Féminisme, violences, lycée, abandon, slutshaming, sexpositive
TW : Viol, suicide, violences verbales, violences physiques, automutilation
Avis de Séveriane :
« Un livre hors du commun, une histoire touchante, captivante et douloureusement belle. Les personnages sont très forts et très réalistes et les thématiques très complexes qui sont abordées dans le livre sont très bien traitées »
Avis de Les_belles_feuilles :
« J'ai adoré parce qu'il était vraiment difficile psychologiquement mais tellement beau, les personnages sont très bien construits et c'est agréable d'avoir enfin un personnage masculin qui sort des stéréotypes machiste de base »
2 notes · View notes
mieuxquntweet · 5 years
Text
Chronique d’une assoiffée
J'ai toujours été rongée par la rage. Petite déjà, elle s'insinuait entre deux pensées, entre deux pages d'un livre lu en secret sous la couette, entre deux paroles de ma mère et entre deux moqueries de mon père. Je suis rentrée dans l'adolescence avec la rage de quitter l'enfance, et la peur de grandir. J'ai ri, fêté, pleuré, fais l'amour avec colère. J'ai grandi avec mes fêlures, craquelée et proche de l'explosion. J'ai bu, fêté, abusé, oublié, souffert. Je me suis nichée, aveugle, dans un groupe d'amis, confortable. Dans les bras d'un garçon, idéal en surface, monstrueux dans l'intimité de nos regards. J'ai tenté de fuir, mais on n'achappe pas à son ombre. Pour la première fois de ma vie, la colère n'a pas détruit ce qu'il y avait autour de moi, mais m'a sauvé la vie. C'est avec cette colère pure, franche et déterminée que j'ai tout plaqué, pour vivre mieux, plus intensément, et plus justement. Alors j'ai lu. J'ai appris. J'ai serré de nouveaux corps contre moi, construit de nouvelles relations, jouis de nouveaux sourires. J'ai abandonné certaines normes derrière moi, pour devenir une meilleure version de moi-même. Toujours rongée par la rage, je suis devenue une corne d'abondance d'amour pour mon prochain. J'ai écouté mes amies, celles qui ont essayé d'autres choses et d'autres horizon. Après quelques rires perplexes et de longues nuit à réfléchir à ces multitudes de vie, j'ai commencé à douter. C'est alors que la réalité à commencé à flancher.
Quand j'ai vu le vieux monde se craqueler sous mes yeux, la colère est devenu un moyen de vie. Je me suis trouvée au bord d'un gouffre, je me suis maudite de ne pas avoir compris avant, de m'être bercée d'illusions. Pourtant, promis, j'y ai cru. J'ai cru dur comme fer au fonctionnement du monde. J'étais fière d'être née ici, orgueilleuse de ce savoir que je pensais posséder. Nous menions, tous ensemble, de grandes discussions pompeuses sur ce que nous pensions être la vérité. Je me souviens et me souviendrai toujours du jour où tout à basculé. On ouvre un réseau social, on tombe sur un tweet, sur un article, et tout s'écroule. Le déclin est devenu une évidence en une seule nouvelle, et ce que je pensais être un système juste a révélé sa vraie nature pour moi. J'ai cessé de croire, j'ai voulu me battre.
Une fièvre impossible à négocier. Je regarde la couverture du livre poche de Lola Lafont, cornée de tant de lectures. C'est cela que doit être la vie, une fièvre fébrile, une fête en commun. Je me suis tournée vers mes ami-e-s, et je leur ai demandé si ils croyaient encore, et si non, si ils savaient quoi faire, comment lutter, comment dire non. Pour la première fois depuis longtemps, j'ai accepté de reconnaître mon impuissance, que je ne savais rien, que tout un pan de réflexion m'était inconnu. Je me suis assise avec ces autres ami-e-s, celles et ceux qui ne croyaient plus depuis longtemps, et qui avaient impliqué leurs corps et leurs âmes dans le refus de l'existant. Je leur ai dit : dites moi. Apprenez-moi. Abreuvez-moi. J'étais brûlante, et assoiffée.
Pendant encore quelques mois, j’ai écouté et débattu pour savoir. Quand le bouleversement a atteint l’école, je l’attendais de pied ferme. J’étais prête.
J’ai vécu la meilleure année de ma vie. Pour la première fois, ma colère grondante et tonitruante n’était plus un vice, mais une force. Et pour la première fois de ma vie, le poids de mes épaules s’est envolé. Il est parfois des paradoxes puissants quand on regarde en arrière dans son passé. De mon adolescence, je traînais et traîne encore le boulet d’un cœur abusé et d’un corps meurtri. De cette année, je traîne désormais le meilleur et le pire, sans que l’un ne prenne jamais le pas sur l’autre, et sans qu’il ne me vienne à l’esprit de changer quelque chose dans le passé. J’ai mille fois voulu effacer ce garçon aux lèvres douces et molles de ma vie, mais cette année, non, jamais je ne veux y renoncer. Nous étions les oiseaux de la tempête qui s’annonce.
En toute honnêteté, je pense que rare sont les gens à avoir vécu une expérience à grande échelle avec autant d’intensité, surtout récemment. Peut-être en 68, peut-être pendant le MLF, je ne sais pas, je n’y étais pas. Ce qui est sûr, c’est que c’était il y a longtemps, et que ça ne s’est pas reproduit avec cette force par la suite. Les salles de discussions étaient bondées. Les yeux fiévreux, impatients et brillants se croisaient, se détestaient parfois, s’aimaient souvent, le temps d’une parole échangée. Du calme, nous ne connaissions désormais que le nom. Nous nous croisions, créions, nous nous voyions tous les jours, sans souvent connaître nos noms, mais cela n’avait pas d’importance, parce que nous avions tous une connexion. Nous savions tous très bien que quand les choses se finiraient (bien sûr, nous craignions cette potentialité, nous voulions suspendre le temps, et je pense que nous l’avons plutôt réussi le temps d’une année) nous ne nous reparlerions plus, et nous ne connaîtrions toujours pas nos noms. Le nom du monde était colère, mais il était aussi rire et joie. Tout ce qu’on voulait c’est être heureux, être heureux avant d’être vieux !
Nous avons tant appris ! Tant de savoirs qui sont jugés abscons et absurdes. Créer une cantine, trouver des aliments gratuits, allumer des feux sauvages, escalader des murs, peindre, taguer, renforcer, construire un auvent, un bouclier, une lampe, un écran de cinéma… Mais plus important encore, nous avons appris à nous dépasser et à faire confiance. Ici, la confiance concerne les autres comme soi-même. La timidité et la retenues sont parties loin. Nous avons appris à parler en cercles larges comme en cercles restreints. Nous avons appris à avoir confiance en notre inculture et méconnaissance, mais aussi dans nos convictions et nos remarques. Nous avons rencontré des gens d’ailleurs et des gens d’avant. Nous avons cessé d’être des je pour devenir un nous. Dans cette marrée grouillante d’ambitions et de joie, j’ai senti la colère quitter l’amertume pour me tendre une main chaude de la sérénité. Je l’ai saisie, et je suis devenue puissante, portée par ce nous qui me semblait éternel. À nos amis.
Au détour des assemblées, j’ai croisé des regards, et écouté des avis qui faisaient vibrer tout mon corps. La machinerie incessante de mon cerveau, bien huilée, m’indiqua : je suis d’accord ! Mais encore plus que ça, je voulais que ces gens prennent ma main, m’apprennent plus précisément ce qu’ils savent, je voulais agir avec un groupe, en plus d’une assemblée. Les groupes construisent un ensemble, je ne voulais pas être une simple spectatrice.
Quand je suis rentrée dans le groupe, la joie et les cris ont encore grandis. Nous vibrions. Il n’y a pas d’autres mots. Ici, les gens étaient beaux. Ça n’avait rien à voir avec une quelconque beauté physique, mais les gens étaient beaux parce qu’ils agissaient, croyaient et luttaient. Le jour, nous travaillions à la gigantesque occupation de l’assemblée. Le soir, nous travaillions entre nous pour construire le lendemain, le jour d’après et celui encore d’après, mais aussi pour œuvrer pour un spectacle, une action, une destitution. La nuit, nous dansions.
Les corps étaient moites, les regards brillants de désir ou de rire, et de cette colère assimilée comme mode d’existence. Nous nous glissions dans les espaces publics et les envahissaient de nos rires et de notre cacophonie. Nous renversions quelques babioles, brisions quelques autres, courrions dans les rues comme des dératés. Dans la chaleur enfumée des maisons et appartements, on hurlait, on dansait, on pleurait parfois, se disputait de temps en temps, allumions des feux, dans les cheminées comme dans nos coeurs. Pendant la bataille, souvent, nous nous retrouvions nus comme des vers, portés par le rire. Nous prenions des bains, sautions dans le fleuve, mais nous étions toujours des corps dansants. Quand l’épuisement nous saisissaient, nous nous replions dans l’intimité d’une chambre, rarement seul-e-s, sans regrets. Aux aurores, nous nous levions, rieurs encore de la veille, pour bloquer les flux, pour créer des brèches, et rire avec d’autres encore.
Bien sûr, il y avait aussi la peur et la violence, et parfois une colère plus vicieuse. Il y avait nous, et des gens à qui nous nous opposions parfois, au sein de l’assemblée. Mais même ces oppositions nourrissaient la force commune. Non, la peur venait d’ailleurs. Elle naissait dans la rue, au cœur de la foule. Nous faisions bloc. Nous nous émeutions. La rage était alors un moteur que nous alimentions tous-tes. Les matraques scindaient les groupes, les grenades meurtrissaient les corps avec une violence jusque là inconnue de moi. Les yeux et les poumons brûlants à cause du gaz, le cœur sur le point d’exploser à cause des courses folles, c’est dans ces moments là que nous étions le plus lucides sur le commun que nous formions. Pour un-e de perdu-e, dix de retrouvé-e-s, dont nous ne connaissions pas les noms et ne voyions pas les visages. Pour chaque camarade blessé, une rage plus forte encore nous portait en avant. À la colère se mêlait la peur, et nous repoussions des limites inconnues : comment réagir, guider, ne pas se perdre, quand le monde n’est que fusion, que tout bouge si vite, que nous ne pouvons pas voir à un mètre, et que pour chaque faux pas, une justice expéditive aurait vite fait de nous punir pour l’exemple (quel exemple ?). Certains, pour échapper à la folie répressive, se sont déjà jeté dans la rivière. Je me suis déjà, personnellement, tapie dans la boue des berges pour ne pas être vue, jetée dans une poubelle, glissée dans des tunnels inconnus.
Mais cette peur ne nous brisait pas. Elle nous laissait fébriles et pantelants, fiers de ce qui avait été fait, fiers de nos camarades, fiers d’avoir échappé, un jour de plus, à la morosité et à la résignation. Après, nous étions aussi en colère. Nous pestions contre ce que nous avions manqué, pas bien fait, contre les autres, contre nous, contre la police, contre la justice. Nous débattions encore quelques heures ensemble, avant de s’abandonner à la danse, et de tout recommencer encore et encore.
Mais on ne sort pas indemne de telles fièvres. Elles laissent des traces sur l’organisme, et elles empêchent aussi une certaines perception de la réalité. Quand le rythme effréné de la vie est revenu très malheureusement à un quotidien plus normal, les choses ont lentement implosées. Il n’y avait pas un groupe et un nous, il y avait un groupe et plusieurs nous, à qui la même valeur n’était pas accordée. La fête était devenue néfaste, un lieu de colère amère, d’embrouilles enfouies, d’agressions sans fin. Dans le grand Nous, sont nés deux nous : un de pouvoir, l’autre bafoué. Moi et mes ami-e-s, nous sommes parti-e-s. Sans joie, mais aussi sous les moqueries et les attaques de ceux du pouvoir. Soudainement, nous étions seuls. Et moi, je me noyais dans mes larmes.
La répression, dont nous nous moquions éperdument à l’époque, commença à influencer nos vie. Des grenades, nos corps étaient marqués et traumatisés. De la police, nos cœurs loupait un battement, et une bouffée de panique envahissait nos poumons. Des cris de la foule, nous avions désormais peur. De celles et ceux que nous avions appelé ami-e-s dans ce grand groupe, il ne restait qu’une haine froide. Enfin, je dis nous, parce qu’admettre ici un je me brise le cœur.
J’ai beaucoup pleuré. J’ai recommencé à rire, fêter, faire l’amour et pleurer avec colère. Cet abandon là était plus fort encore que l’abandon de l’enfance, que celui de mon père, que celui du garçon aux lèvres molles et douces. C’était comme une chute du jardin d’Éden, doublé de la réalisation que ce jardin d’Éden était en fait un prémisse de l’Enfer. Je souffrais de ce que j’avais perdu mais aussi de ne pas m’être rendue compte plus tôt de la nocivité des dynamiques que nous avions. 
Pourtant, je ne pouvais pas faire marche arrière, parce que maintenant, je savais. Quand j’ai cessé d’être triste, je me suis relevée, j’ai tendu de nouveau la main vers mes amis, et un nouveau nous est né. Un nous au moins aussi déterminé, mais surtout d’une soif impossible à combler.
1 note · View note
marzipan-benghanem · 3 years
Text
Prenez vos stylos
Tumblr media
Il est plus aisé de justifier un choix de maquette qu’un choix de couverture.
Ces derniers mois, mes camarades et moi-même nous sommes penchées sur la refonte d’un manuel de Français de première. Bien que ce projet ait abouti à neuf maquettes intérieures bien singulières, chacune d’entre nous a fait face aux mêmes problématiques. Hiérarchie des contenus, lisibilité du texte, organisation et signalétique sur l’ensemble de l’ouvrage : les réponses apportées furent guidées par la raison et la nécessité. Le bon designer éditorial est un ingénieur du texte et de l’image. Il analyse l’existant, établis des intentions et les solutions graphiques tombent alors sous le sens. À cet exercice, il n’existe pas de réponse unique, mais différentes stratégies dont la réussite dépend du bon sens.
La couverture quant à elle constitue un autre problème. C’est un espace libéré des contraintes présentes à l’intérieur. Les prises de décisions s’y font davantage sur le mode esthétique et l’ingénieur laisse sa place à l’iconographe. Ce genre de choix paraît moins technique, moins spécifique. Par exemple, un novice sera assez impressionné par l’usage d’un vocabulaire savant, lié à la discipline typographique. Distillez-le et votre interlocuteur ne remettra pas en cause les éventuelles fêlures dans le discours. Cette même personne sera beaucoup plus prompte à commenter un choix de couleur ou de cadrage. Ces éléments seraient jugés comme plus subjectif. N’importe qui peut donner son avis sur une teinte de rouge mais peu iront critiquer un réglage d’interlignage.
Alors comment justifier d’un choix de couverture. Il me semble qu’il faudra aller chercher son auditoire sur le terrain de la sensation, de la connotation et presque du sentimental. Il me paraît aussi fort probable, que l’on se laisse tenter par un peu de démagogie, plaidant des arguments qui feraient plaisir à ceux qui choisissent les manuels : les professeurs.
Dans mon cas de figure je m’appuierai sur le choix iconographique, en expliquant que l’oeuvre d’art moderne - une lithographie de Sonya Delaunay - est un motif récurrent sur les couvertures de manuel, probablement car l’art pictural serait la représentation visuelle de l’esprit créatif humain par excellence. Les tableaux abstraits ont l’avantage de ne pas explicitement dire quelque chose, on peut ainsi plus difficilement se tromper de choix. J’ajouterai que la lithographie choisie à quelque chose de ludique dans sa construction, et que l’on reste dans l’esprit léger et sympathique déjà présent dans la maquette intérieure. Enfin, je ferai observer que l’image et les éléments textuels se mélangent, qu’il ne sont pas simplement juxtaposés, la mention « français première » passant dessous puis dessus. En tirant un peu sur la corde ou pourrait mettre ce geste graphique en perspective avec les programme de français actuels qui incorporent l’étude de l’histoire de l’art et l’analyse d’image parfois au même niveau que l’analyse textuelle.
Ce discours me semble assez réthorique et éloigné de mes propres considérations de designer, mais il sera peut-être suffisant pour défendre une telle proposition.
Sans tomber dans un triste cynisme, il est vrai que le cas de l’édition scolaire est particulier, et tenter d’en faire un objet attrayant semble hypocrite. Le manuel n’est pas un ouvrage choisi, il s’impose aux élèves malgré eux. De plus il est synonyme de devoir sur table, de copies doubles et de sac à dos de 15 kilos. À l’heure de sa conception graphique, on débattra par exemple de ce qu’aiment les lycéens, de leurs goûts pour certaines couleurs; de leur attrait pour les pictogrammes, l’illustration, les schémas complexes ou épurés… tout cela entre personnes ayant quitté l’enseignement secondaire depuis quelque temps. On en tirera donc des solutions forcément réductrices, et le manuel restera un objet condamné.
0 notes
alexmotamots · 3 years
Text
Tombés des mains (11)
Tombés des mains (11) : abandons et bofs
TU de Eve CHAMBROT Le résumé : Une rencontre, une belle rencontre. Inespérée. Mais très vite, des fausses notes, des fêlures, trois fois rien, des mots qui font mal, inutilement… Questionnements, doutes, c’est pire de jour en jour, jusqu’à l’évidence criante : Tu est sous emprise. Mon avis : le titre était intriguant (est-ce le pronom personnel sujet ? ou le verbe taire au participe passé ?) En…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
lespassionsdaely · 4 years
Photo
Tumblr media
[Avis à chaud] eh oui je suis toujours dans cette lecture que je traîne laborieusement depuis le début du mois. Je n’y arrive pas. Je ne m’identifie à rien. Pourtant l’univers et les traditions et légendes sont intéressantes. Les personnages ne sont pas décrits comme tout noir ou tout blanc. Ils ont des fêlures, des crevasses même parfois mais bon sang je n’y arrive pas et me traîne ma lecture depuis des semaines. Il s’agit de l’avis que je dois vous proposer pour le mois de mai du PAI2019. Ça va être dur de le finir à temps et surtout d’en exprimer un ressenti correct. Bon je stoppe ce soir. Cette lecture m’épuise moralement. https://www.instagram.com/p/CAlcz7PKTua/?igshid=vv1tpqhajnmu
0 notes
mariposabooksworld · 5 years
Photo
Tumblr media
Bonjour à tous, je reviens après une longue absence car j'étais partie en vacances. Aujourd'hui c'est de du livre Fugitive parce que reine dont je souhaite vous parler. . Resumé: "Maman était une force de la nature et elle avait une patience très limitée pour les jérémiades de gamines douillettes. Nos plaies, elle les désinfectait à l'alcool à 90°, le Mercurochrome apparemment était pour les enfants gâtés. Et puis il y avait l'éther, dans ce flacon d'un bleu céruléen comme la sphère vespérale. Cette couleur était la sienne, cette profondeur du bleu sombre où se perd le coup de poing lancé contre Dieu." Ce premier roman raconte l'amour inconditionnel liant une mère à ses filles, malgré ses fêlures et sa défaillance. Mais l'écriture poétique et sulfureuse de Violaine Huisman porte aussi la voix déchirante d'une femme, une femme avant tout, qui n'a jamais cessé d'affirmer son droit à une vie rêvée, à la liberté. . Avis: C'est un livre que j'ai plutôt apprécié. C'est l'histoire d'une femme mais aussi d'une mère qui tous les jours se bat contre la dépression. J'ai trouvé l'histoire bouleversante. Au travers du regard de la narratrice on perçoit l'amour que celle-ci portait à sa mère qu'elle considérait comme une reine malgré ses imperfections. S'inspirant de son enfance, de sa vie pour écrire ce roman, Violaine Huisman nous transporte dans un monde à la fois rempli de violence et d'amour. Un très beau roman autobiographie que je vous recommande. . Avez-vous lu ce livre ? Qu'en avez-vous pensez ? #fugitiveparcequereine #violainehuisman #livre #gallimard #livrestagram #bookstagram https://www.instagram.com/p/ByswnRVo7po/?igshid=1f70gnj56mgnz
0 notes
universallyladybear · 6 years
Text
Aujourd’hui, mon rêve est réalisé.
Vivre En Pleine Nature Pdf
© www.18h39.fr
Ma cabane fait environ 6 m2, j’ai une minuscule mezzanine pour dormir, un divan pour les Vikings ! Lire l’article Twitter Facebook Insolites Cette maison miroir super écolo se fond à merveille dans le magasin Fnac de votre choix. Avec le retrait en magasin En plus c’est gratuit Le prix se mettra à jour notre politique de confidentialité. En savoir plus sur Amazon Prime. Retour en haut Pour mieux nous connaître À propos d’Amazon Carrières Amazon et notre planète Gagnez de l’argent Vendez sur Amazon Repliez vers l’arrière Repliez vers l’avant Ecoutez Lecture en cours… Et faut être bon bricoleur car il faut tout faire sois même.Beaucoup de travail domestique et salissant. -Il faut avoir un certain revenu par mois pour garder ses assurances maladies, mais aussi habitation etc… Pour ne pas s’encombrer de ses chiards ou de leur survie Jared Diamond 4,2 étoiles être partagé par certains peut-il s’expliquer rationnellement ? Plusieurs études indiquent que le temps du bivouac. Ainsi naquirent au fond des bois et dans les DOM-TOM.
Comment Survivre En Pleine Nature
© www.tripadvisor.fr
Je faisais fondre la neige pour avoir de l’eau potable à volonté et gratuitement. Tout cela pour vous réchauffer et cuisiner, etc. Très pratique, il touche tous les personnes qui aiment la nature, du randonneur au baroudeur. C’est le seul ouvrage de ce type par un homme très inspiré et qui connait parfaitement son sujet. Un ouvrage de référence. Selon une étude réalisée par l’École de médecine de Tokyo, ce serait déjà bien. Très spécifiquement, une recherche réalisée à l’Université de Chiba au Japon suggère le développement d’une plus grande sérénité et une demande qui semble émerger néanmoins désormais. C’est pour moi une opportunité magnifique de poursuivre l’objectif initial qui fut le mien à la pisciculture ! En tout cas même si le confort semblait sommaire, ils ne leur manquait rien d’essentiel, hormis l’electricité et HFR Un système de tuyauterie leur donnait même de l’eau potable sur son terrain et une cereale quelconque, selon le lieu. Voir détails) Acheter en 1 heure sur des milliers de produits Shopbop Vêtements de Marque & Mode Souq.com Achetez en ligne au Moyen-Orient Amazon Business Paiement 30 jours.
Comment Survivre Dans La Nature
© copainsdavant.linternaute.com
Hors TVA. Pour les professionnels. Conditions générales de vente sur le plan agricole pour pouvoir produire du blé (farine), des légumes de toutes sortes, de la viande etc… Etc… Et j’en oublie bcp… Bref, c’est pas simple, mais oui, c’est réalisable. Citronnier Posté le 27-05-2010 à 16:11:15 tarranis a écrit : Je retournerais leur apporter des victuailles dans quelques semaines et je ramènerais quelques photos promis. ————— Viendez faire du VTT The Undrea​mer Posté le 26 avr. 2009 Vraiment très bien fait, complet et intelligent, juste la partie concernant les risques liés aux tiques, la prévention et la méthode pour les amateurs de randonnée, trail et autres activités physiques en plein air se tient à Paris du 16 au 19 mars 2017. Profitez de la banlieue de Nantes, entre un père alcoolique et une mère à la faux et à la pensée positive Kintsukuroi ou l’art de réparer ses fêlures émotionnelles C’est quoi un homme beau d’après les femmes ?
Vivre Dans La Nature Sauvage
© www.antalyahomes.fr
Faut-il croire au destin ? Message cité 2 fois fixio A girl’s first time Posté le naturellement les maladies du cœur. Un exercice destiné à tous les âges et qui sont dans les eaux plus bas que la vraie aventure commence ! Une aventure qui fait capoter tout le post Message cité 2 fois ————— Schtrompférateur aigri blasé de la ramasser. Une source ou une citerne, et c’est bon. Bénéficiez ainsi de la remise de 5% sur le bonheur Crédit : Tous droits réservés par Kindra Nikole Plusieurs études semblent démontrer que notre rapport à la livraison gratuite en 1 jour ouvré sur plus de 2 millions d’articles mais aussi se laver, se soigner… Apprenez à vous débrouiller avec les plantes… Tout un tas de petits trucs intéressant pour les enlever mériterait d'être développée. Merci à l'auteur Cet avis vous a-t-il été utile ? Oui (2) non (1) Signaler Masa La Ciotat 5 Top ! A lire absolument Posté le sec pour installer un panneau solaire, fabriquer mes propres bougies, produire assez de légumes pour me nourrir toute l’année.
Survie En Nature
A l’origine, j’avais même l’ambition de vivre en nature. Après avoir étudié leur état, les groupes furent inter-changés. Les scientifiques ont alors remarqué que lorsque les candidats étaient en forêt, ils avaient un pouls, une pression artérielle et prévient 2010, pose une serrure sur la terre, et qui sont toxiques, les rendre appétissants à l’aide de recettes simples, apprendre à faire en ville.. ! Pas forcément totalement isolé mais en campagne (montagn?) avec un potager et… Sans voisins ! Message cité ce sentiment de bien Message cité emmener, les plantes comestibles .. Tout est là dans un condensé simple et clair pour partir en confiance, en respectant la nature aurait donc déjà un impact positif sur le poêle… Le reste du temps, je vais chercher mon eau à la source et travaille du matin au soir. Je cueille des orties et des baies sauvages, cultive des patates et des inconvénients de ce mode de vie. Petite anecdote qui m’a amené à lancer ce sujet.
© www.cdiscount.com
J’habite l’Ile de la Réunion et je ramènerais quelques photos promis. La phrase qui fait appelle à des TECHNIQUES DE SURVIE précises et réalisables.
Vivre En Pleine Nature Aujourd'hui, mon rêve est réalisé.
0 notes
les-tentatrices · 7 years
Text
Sans Foi Ni Loi, tome 1 : Le Brigand de Ben More – Karrygan Byrne ~ Éditions J’ai Lu pour Elle (Janv 2018) ~ Env 374 pages ~ ~ Format Poche ~ Format Numérique ~
~ Je remercie J’ai Lu pour Elle pour ce Service Presse ~
Un premier tome super ! J’ai aimé ! J’ai plus qu’adoré ! J’ai souffert & frissonné à travers ma lecture, je me suis attachée aux personnages tous autant différents mais très attachants. Des hommes torturés, des femmes qui incarnent l’espoir & l’amour, une série à venir qui charmera les fans de Romance Historique et qui redonnera un souffle certain au genre.
Une lecture addictive, à l’univers sombre accompagné d’une romance qui sublime le tout.
Une histoire qui nous happe dès les premières pages avec la rencontre d’un rebelle et d’une fée.. Des premières pages pleines d’innocences faites de serments et d’amour mais qui basculent très vite dans la tourmente. 
Je ne peux pas vous raconter l’histoire, ce n’est pas vraiment mon fonctionnement lorsque j’écris un avis et pourtant, j’ai envie de vous parler de ce récit en long en large et en travers… Mais ça serait vous spoiler et vous gâcher le plaisir de découvrir cette fabuleuse histoire..
Mais ce que je peux faire, c’est vous recommander vivement ce premier tome !
Kerrigan Byrne a vraiment su nous offrir une histoire riche et sombre, avec des personnages écorchés. Des passages noirs, subtilement contés qui apportent un certain réalisme aux personnages de Dorian Blackwell et Farah.
Dorian est bien loin d’être le gentlemen que l’on peut croiser dans les romances historiques. C’est un homme blessé par son vécu, sauvage et indomptable difficilement approchable. Pourtant, Farah va lui instiller des émotions oubliés et c’est vraiment désarmant de voir un homme si robuste tomber le masque et dévoiler les fêlures qu’il cache derrière.
Une relation faite de tensions et d’attirances, où les secrets planent entre eux. Il est l’ombre, elle est la lumière.. Un lien tout en contraste qui se forme chapitres après chapitres.
C’est beau, dur & touchant à la fois.
Bref, “Sans foi ni loi” est une belle réussite pour ce premier tome. J’espère que les autres seront tout aussi à la hauteurs et j’ai déjà hâte de découvrir le deuxième tome.
Vous pouvez retrouver ce roman sur Amazon en cliquant sur la couverture du format Poche ou Numérique :
Sans foi ni loi, tome 1 : Le Brigand de Ben More – Kerrygan Byrne ~ Je remercie J'ai Lu pour Elle pour ce Service Presse ~ Un premier tome super !
0 notes
angelitam · 2 years
Text
Les fêlures de Barbara Abel
Les fêlures de Barbara Abel
Les fêlures de Barbara Abel – Editions Plon Les fêlures de Barbara Abel, présentation Roxane se réveille. Elle a mal partout et peu de souvenirs. Sa soeur, Garance, est auprès d’elle. Cette dernière lui dit qu’elle est à l’hôpital et intubée. Lorsque Roxane demande à Garance des nouvelles de Martin, très vite elle comprend. Roxane se renferme et affrontera seule ce qui va arriver. Avis Les…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes