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#Césarée
365filmsbyauroranocte · 3 months
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Césarée (Marguerite Duras, 1978)
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philoursmars · 2 years
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Au Louvre-Lens, une expo : “Rome, la Cité et l’Empire”
- les 2 premières : coupe  représentant la fondation de Césarée - Palestine, 350 apr. J-C.
 les 2 suivantes : patère en cuivre et émail, avec le Mur d'Hadrien et le nom des forts - Amiens, 200 apr. J-C.
- flacon émaillé - Famars (Nord), 150 apr. J-C. ; Bol émaillé - Bingen-sur-le-Rhin, 150 apr. J-C.
- équerre optique d'arpenteur avec fentes de visée permettant de calculer les angles- Ennemain (Somme), 250 apr. J-C.
-  les Dioscures, Castor et Pollux, protecteurs des marins - Boulogne-sur -Mer, 100-300 apr. J-C.
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frnndlcs · 1 month
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Césarée, Marguerite Duras, 1978
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whencyclopedfr · 2 years
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Ponce Pilate
Ponce Pilate était le cinquième magistrat à servir dans la province romaine de Judée créée en 6 de notre ère par l'empereur romain Auguste (r. de 27 avant J.-C. à 14 de notre ère). Son mandat se déroula pendant le règne suivant de Tibère, de 26 à 36 de notre ère. Il est devenu célèbre pour le procès et la crucifixion de Jésus de Nazareth (vers 30 de notre ère).
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lawttes · 1 year
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not only is the beginning of Aurélien by Louis Aragon one of my favourite scenes of literature as a whole, it also really reminds me of Brienne and Jaime. i couldn't find an english translation, so i'm going to translate it for you as best i can (and for french speakers, the original text will be right below):
The first time that Aurélien saw Bérénice, he thought she was ugly, frankly. At least, he didn't find her attractive. He didn't like the way she was dressed. A fabric he wouldn't have picked. He had opinions on fabrics. A fabric he'd seen on multiple women. This didn't bode well for her, who bore the name of an Oriental princess yet apparently thought she was not bound by an obligation to be tasteful. Her hair was dull that day, unkempt. Short hair needs constant care. Aurélien couldn't tell whether she was a blonde or a brunette. He hadn't taken a close look at her. He was left with a vague and general impression of her, of annoyance and irritation. He even wondered why. It was a bit disproportionate. Rather short, pale, I think... Had she been named Jeanne or Marie, he wouldn't have thought about her ever again. But Bérénice. What an odd superstition. This was precisely what irritated him.
It reminded him of a verse by Racine, a verse that used to haunt him during the war, back in the trenches, and later, when he was demobilised. A verse which he didn't even like, or at least a verse whose beauty seemed doubtful, inexplicable, but he had obsessed over it and still did:
"I remained a while wandering, by Caesarea..."
Usually, he wasn't much of a poet... But this verse kept coming back to him. Why? he couldn't explain it. Independently from Bérénice's story... the other one, the true Bérénice... He only recalled the gist of this romance, what a drag. She was a brunette, Bérénice from the play. Caesarea, it's near Antioch, near Beirut. A mandated territory. Quite dark-skinned even, with an abundance of bracelets and veils. Caesarea... a pretty name for a town. Or a woman. A pretty name regardless.
here is the original text in French!!
La première fois qu'Aurélien vit Bérénice, il la trouva franchement laide. Elle lui déplut, enfin. Il n'aima pas comment elle était habillée. Une étoffe qu'il n'aurait pas choisie. Il avait des idées sur les étoffes. Une étoffe qu'il avait vue sur plusieurs femmes. Cela lui fit mal augurer de celle-ci qui portait un nom de princesse d'Orient sans avoir l'air de se considérer dans l'obligation d'avoir du goût. Ses cheveux étaient ternes ce jour-là, mal tenus. Les cheveux coupés, ça demande des soins constants. Aurélien n'aurait pas pu dire si elle était blonde ou brune. Il l'avait mal regardée. Il lui en demeurait une impression vague, générale, d'ennui et d'irritation. Il se demanda même pourquoi. C'était disproportionné. Plutôt petite, pâle, je crois… Qu'elle se fût appelée Jeanne ou Marie, il n'y aurait pas repensé, après coup. Mais Bérénice. Drôle de superstition. Voilà bien ce qui l'irritait.
Il y avait un vers de Racine que ça lui remettait dans la tête, un vers qui l'avait hanté pendant la guerre, dans les tranchées, et plus tard démobilisé. Un vers qu'il ne trouvait même pas un beau vers, ou enfin dont la beauté lui semblait douteuse, inexplicable, mais qui l'avait obsédé, qui l'obsédait encore :
Je demeurai longtemps errant dans Césarée…
En général, les vers, lui… Mais celui-ci lui revenait et revenait. Pourquoi ? c'est ce qu'il ne s'expliquait pas. Tout à fait indépendamment de l'histoire de Bérénice… l'autre, la vraie… D'ailleurs il ne se rappelait que dans ses grandes lignes cette romance, cette scie. Brune alors, la Bérénice de la tragédie. Césarée, c'est du côté d'Antioche, de Beyrouth. Territoire sous mandat. Assez moricaude, même, des bracelets en veux-tu en voilà, et des tas de chichis, de voiles. Césarée… un beau nom pour une ville. Ou pour une femme. Un beau nom en tout cas.
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francepittoresque · 1 year
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6 mai 1211 : pose de la première pierre de l’actuelle cathédrale de Reims ➽ http://bit.ly/Construction-Cathedrale-Reims La première métropole de Reims ne fut qu’un oratoire modeste élevé à peu de distance de la ville ; saint Sixte — fondateur vers 250 de l’évêché de Reims avec saint Sinice — la dédia à l’Apôtre saint Pierre. Elle était située sur la voie Césarée, non loin de l’église actuelle de Saint-Remi
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oviri7 · 1 year
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« Déjà, dès le 1er siècle, si le fragment que nous rapporte Eusèbe de Césarée est authentique, Apollonius de Tyane, néo-pythagoricien, dont la Vie, écrite par Philostrate, est un beau morceau d'hagiographie païenne, lie explicitement la notion de Dieu transcendant et l'exigence d'un culte spirituel au premier Dieu, qui est un et séparé de tout, on n'offrira aucun sacrifice matériel, mais l’elévation de notre pensée, qui est la partie la plus haute de notre être. Porphyre, dans son traité Sur l'abstinence des animaux, reprendra et développera cette doctrine : au Dieu qui est au-dessus de tout, il ne faut offrir ni encens, ni sacrifice, ni parole sensible, mais il faut l'adorer dans le silence; seule l'élévation de notre âme vers lui est un sacrifice qui lui convienne. »
Histoire des religions [La fin du paganisme]
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brenocaetano · 1 year
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Atlas est dédié à des lieux qui cherchent à déployer in situ de nouveaux agencements avec le public. "Depuis son apparition sur terre, l’homme mène une lutte inconsciente pour se maintenir debout et en mouvement. Si cette première lutte est gravitationnelle, l'homme s'est en même temps construit en réaction et en relation avec les éléments naturels: la terre, l'eau, l'air, le feu. Les figures et postures physiques qu'il déploya pour y faire face ont marqué son évolution. Dans un double mouvement de confrontation et d'intégration, il s'est maintenu ainsi en équilibre. Et si l'homme avait intégré ces premières confrontations inconscientes comme un moteur essentiel à sa survie et à son développement ? Si ces mouvements de lutte lui étaient indispensables ? Qu'ils prennent la forme, et selon les époques, de luttes physiques, politiques, sociales, religieuses... ils racontent avant tout une histoire de l'humanité. Atlas est une ode à cet instinct primordial." Marine Mane, janvier 2019 Atlas est un dispositif de rencontre dont le pilier central est une partition musicale originale, écrite pour un clarinettiste, ayant pour thèmes les 4 éléments naturels (la terre, l'eau, le feu et l'air). Un recueil conçu comme un carnet de gestes, partition graphique et codifiée composée de signes et de dessins, est envoyé à un interprète issu de la danse, du cirque ou de la performance, en amont de la représentation. Sous la forme d'une interprétation libre, ce performeur est invité à s'approprier les indications présentes dans le carnet de gestes, et faire l'expérience, devant le public, de cette écriture en direct qui fait s'interagir souffle et corps, musique et mouvement. Cette proposition se développe dans un geste simple et libre de quatre mouvements de 15mins chacun qui peuvent aussi se jouer séparément. Le teaser de Atlas - Figure 1 est réalisé par Clément Dupeux Création 2019 Conception et direction artistique - Marine Mane Crée en collaboration et interprétée par Performance - Breno Caetano Composition, clarinette, électroacoustique - Jean-Brice Godet Scénographie et dessins – Amélie Kiritzé-Topor Régie générale – Margaux Robin Assistanat à la chorégraphie – Claire Malchrowicz Production et diffusion – Andréa Petit Friedrich / Triptyque production Administration: Anne Delépine Accueil et soutiens – Accueil studio le manège, scène nationale, Reims Soutien Césaré, Cncm de Reims, Centquatre Paris, Gare au théâtre Vitry sur seine, Atelier du plateau.
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aurevoirmonty · 2 years
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Tu commandes à toutes sortes de bêtes sauvages. Et quoi, diras-tu, y a-t-il des bêtes sauvages en moi-même ? Oui, et beaucoup. C’est même une foule immense de bêtes sauvages que tu portes en toi. Ne prends pas cette parole pour un affront. […] Nombreuses sont donc les bêtes sauvages en nous. […] Tu as été créé pour commander; tu es le maître des passions, le maître des bêtes sauvages, le maître des serpents, le maître des oiseaux. […] Sois maître, en toi, de tes pensées, pour devenir maître de tous les êtres. Ainsi le pouvoir qui nous a été donné à travers les êtres vivants nous prépare à exercer l’empire sur nous-même.
Basile de Césarée, Sur l’origine de l’homme, homélie I, 18-19, pages 216-219
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yes-bernie-stuff · 10 days
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Actes 12
1 Vers le même temps, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques membres de l'Église,
2 et il fit mourir par l'épée Jacques, frère de Jean.
3 Voyant que cela était agréable aux Juifs, il fit encore arrêter Pierre. -C'était pendant les jours des pains sans levain. -
4 Après l'avoir saisi et jeté en prison, il le mit sous la garde de quatre escouades de quatre soldats chacune, avec l'intention de le faire comparaître devant le peuple après la Pâque.
5 Pierre donc était gardé dans la prison; et l'Église ne cessait d'adresser pour lui des prières à Dieu.
6 La nuit qui précéda le jour où Hérode allait le faire comparaître, Pierre, lié de deux chaînes, dormait entre deux soldats; et des sentinelles devant la porte gardaient la prison.
7 Et voici, un ange du Seigneur survint, et une lumière brilla dans la prison. L'ange réveilla Pierre, en le frappant au côté, et en disant: Lève-toi promptement! Les chaînes tombèrent de ses mains.
8 Et l'ange lui dit: Mets ta ceinture et tes sandales. Et il fit ainsi. L'ange lui dit encore: Enveloppe-toi de ton manteau, et suis-moi.
9 Pierre sortit, et le suivit, ne sachant pas que ce qui se faisait par l'ange fût réel, et s'imaginant avoir une vision.
10 Lorsqu'ils eurent passé la première garde, puis la seconde, ils arrivèrent à la porte de fer qui mène à la ville, et qui s'ouvrit d'elle-même devant eux; ils sortirent, et s'avancèrent dans une rue. Aussitôt l'ange quitta Pierre.
11 Revenu à lui-même, Pierre dit: Je vois maintenant d'une manière certaine que le Seigneur a envoyé son ange, et qu'il m'a délivré de la main d'Hérode et de tout ce que le peuple juif attendait.
12 Après avoir réfléchi, il se dirigea vers la maison de Marie, mère de Jean, surnommé Marc, où beaucoup de personnes étaient réunies et priaient.
13 Il frappa à la porte du vestibule, et une servante, nommée Rhode, s'approcha pour écouter.
14 Elle reconnut la voix de Pierre; et, dans sa joie, au lieu d'ouvrir, elle courut annoncer que Pierre était devant la porte.
15 Ils lui dirent: Tu es folle. Mais elle affirma que la chose était ainsi.
16 Et ils dirent: C'est son ange. Cependant Pierre continuait à frapper. Ils ouvrirent, et furent étonnés de le voir.
17 Pierre, leur ayant de la main fait signe de se taire, leur raconta comment le Seigneur l'avait tiré de la prison, et il dit: Annoncez-le à Jacques et aux frères. Puis il sortit, et s'en alla dans un autre lieu.
18 Quand il fit jour, les soldats furent dans une grande agitation, pour savoir ce que Pierre était devenu.
19 Hérode, s'étant mis à sa recherche et ne l'ayant pas trouvé, interrogea les gardes, et donna l'ordre de les mener au supplice. Ensuite il descendit de la Judée à Césarée, pour y séjourner.
20 Hérode avait des dispositions hostiles à l'égard des Tyriens et des Sidoniens. Mais ils vinrent le trouver d'un commun accord; et, après avoir gagné Blaste, son chambellan, ils sollicitèrent la paix, parce que leur pays tirait sa subsistance de celui du roi.
21 A un jour fixé, Hérode, revêtu de ses habits royaux, et assis sur son trône, les harangua publiquement.
22 Le peuple s'écria: Voix d'un dieu, et non d'un homme!
23 Au même instant, un ange du Seigneur le frappa, parce qu'il n'avait pas donné gloire à Dieu. Et il expira, rongé des vers.
24 Cependant la parole de Dieu se répandait de plus en plus, et le nombre des disciples augmentait.
25 Barnabas et Saul, après s'être acquittés de leur message, s'en retournèrent de Jérusalem, emmenant avec eux Jean, surnommé Marc.
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christophe76460 · 26 days
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LA DYNAMIQUE DU PARADOXE SPIRITUEL DE JÉSUS
Après dix-huit mois de ministère en Galilée, alors que l’opposition s’était considérablement accrue et que le temps était manifestement compté, Jésus a appelé à lui les douze hommes qu’il avait mandatés comme apôtres. Il leur a donné le pouvoir de faire des miracles comme preuve de leur mandat et les a envoyés ensuite avec la mission suivante : « Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche » (Mt 10.7). Anticipant les difficultés que ses apôtres allaient rencontrer, le Seigneur les a armés d’une promesse aussi énigmatique que bénie. Cette promesse était paradoxale. Elle était à la fois le principe directeur le plus sommaire de l’univers moral tel que Dieu l’a défini et la plus grande pierre d’achoppement pour les mortels (car ils tiennent à définir cet univers moral selon des perspectives limitées et des valeurs humaines déformées). Quelle était cette promesse paradoxale ? « Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera » (Mt 10.39).
Une phrase nommée à de nombreuses reprises
À trois autres reprises, Jésus a proclamé ce principe dans les Évangiles. Quelques semaines après avoir mandaté les apôtres, le Seigneur s’est rendu avec eux dans une région éloignée appelée Césarée de Philippe. Là, il leur a dit pour la première fois que les autorités juives allaient le faire beaucoup souffrir et qu’il allait mourir (16.21). Les disciples étaient horrifiés. Suite à cette révélation attristante, Jésus les a avertis qu’eux aussi devaient être prêts à prendre une croix, à renoncer à eux-mêmes et à le suivre (Mt 16.24 ; Mc 8.34 ; Lu 9.23). Dans le cadre de ce défi, Jésus a dit :
Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera (Mc 8.35).
De nouveau, au cours de son dernier voyage à Jérusalem pour la fête de la Pâque, Jésus a affronté ses opposants, les Pharisiens, en leur donnant cet avertissement énigmatique :
Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera (Lu 17.33).
Enfin, au cours de la dernière semaine pascale, Jésus s’est adressé à « quelques Grecs » qui le recherchaient. Anticipant sa propre mort imminente, Jésus a dit :
Celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle (Jn 12.25).
Lors de quatre occasions différentes, au moins, devant trois publics différents, notre Seigneur a prononcé cette parole difficile. Pour les humains limités que nous sommes, elle est difficile à comprendre : ces mots sont paradoxaux au mieux, absurdes au pire. Mais c’est, en fait, ce qu’a dit le Sauveur lui-même et ce sont des paroles qui communiquent une vérité centrale à son enseignement sur l’art de réussir sa vie.
Perdre la vie, trouver la vie
Pour comprendre la promesse du Christ, tout vient des deux nuances du mot « vie1 ». Jésus avertit que quiconque veut sauver sa vie (sa vie temporelle, matérielle) la perdra (perdra la bénédiction éternelle). Il promet que quiconque est prêt à perdre sa vie (sur le plan temporel) pour le Sauveur trouvera, en fait, la vie (sur le plan de ce qui est important éternellement). En effet, Hort a insisté sur le fait que cette formule paradoxale « tire son sens de ce que les hommes appellent “vie” et qui n’est pas vraiment la vie : “celui qui voudra sauver sa ‘vie’” (c’est-à-dire la vie au sens strict) perdra sa vraie “vie” (c’est-à-dire la vie au sens le plus noble du terme)2 ». Morison admet cette distinction et paraphrase cet avertissement ainsi : « En s’accrochant à l’ombre, il perd infailliblement la réalité3. »
Ce paradoxe n’est donc qu’apparent parce que les gens ne comprennent pas ce qui constitue la vraie vie. Ils sont pleinement convaincus que la vie consiste dans ce que quelqu’un possède. Or, Jésus a dit que ce n’était pas le cas (Lu 12.15). Ils vivent dans l’illusion que pour être satisfait, il faut atteindre ses objectifs, jouir d’une bonne réputation, exercer un grand pouvoir et accumuler d’abondantes richesses. Jésus, lui, a simplement dit que la personne qui apprend à avoir faim et soif de justice est bénie, parce que cette personne sera comblée (c’est-à-dire satisfaite, Mt 5.6). Les individus insensés, qui se sont persuadés que le bonheur et le contentement doivent se trouver dans le monde présent, sont contraints, par la force de leur logique abominable, à fixer le regard sur ce monde.
Chercher la gloire de Dieu plutôt que nos désirs
La dynamique du paradoxe spirituel de Jésus nous contraint cependant à chercher la gloire de Dieu plutôt que la satisfaction de nos désirs. Cette éthique désintéressée a une raison d’être qui, pour celui qui a la foi est toute simple, mais pour l’homme naturel, est insondable ; qui, pour celui qui est mû par l’Esprit, est convaincante, mais pour celui qui est contrôlé par la chair, est révoltante. Cette raison d’être est tout simplement que « celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera ! ». En d’autres termes, la seule façon de trouver une vie féconde et heureuse est de se donner à Dieu (« à cause de moi ») et aux autres (« à cause de l’Évangile »).
Certains diront que cette éthique recèle un égocentrisme latent, et que le fait de donner sa vie en vue de la retrouver n’est que de l’égoïsme. Mais cet argument repose sur l’idée erronée que Dieu est mécontent si les gens sont heureux, que Dieu veut qu’ils soient malheureux et que, par conséquent, il est moralement inacceptable que quelqu’un aspire ou recherche le bonheur.
En fait, Dieu est un Dieu bon et aimant. Son ardent désir est de satisfaire l’âme de ses créatures et il leur en donne la possibilité. La Bible témoigne de manière univoque que le cœur de Dieu aspire à ce que chaque personne trouve le bonheur. En effet, Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son propre Fils afin de donner une paix qui comble l’âme. Ce n’est pas le désir de contenter l’âme qui est mauvais, mais celui de la satisfaire aux dépens des exigences de Dieu et des mandats qu’il a confiés. Dieu prend un plaisir incommensurable en ceux qui décident de lui obéir et qui, grâce à cette obéissance, connaissent la paix qui transcende la compréhension humaine.
Cet article est tiré du livre : Introduction au counseling biblique de John MacArthur.
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blogdimanche · 3 months
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 1,12-15
« Jésus venait d’être baptisé.
12 Aussitôt l’Esprit le pousse au désert
13 et, dans le désert, il resta quarante jours, tenté par Satan. Il vivait parmi les bêtes sauvages, et les anges le servaient.
14 Après l’arrestation de Jean, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ;
15 il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
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(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mc 1,12-13
« Jésus venait d’être baptisé. Aussitôt, l’Esprit le pousse au désert. Et dans le désert il resta quarante jours, tenté par Satan. » (Mc 1,12-13) Marc ne nous précise pas quelles tentations Jésus a dû affronter, mais la suite de son évangile nous permet de les deviner : ce sont toutes les fois où il a dû dire non ; parce que les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes, et que, homme lui-même, il était entouré d’hommes, il a dû faire sans cesse le choix de la fidélité à son Père. L’épisode qui nous vient tout de suite à l’esprit, c’est ce qui s’est passé près de Césarée de Philippe : « En chemin, Jésus interrogeait ses disciples : Qui suis-je, au dire des hommes ? Ils lui dirent Jean le Baptiste ; pour d’autres, Elie ; pour d’autres, l’un des prophètes. Et lui leur demandait : Et vous, qui dites-vous que je suis ? Prenant la parole, Pierre lui répond : Tu es le Christ. Alors il leur commanda sévèrement de ne parler de lui à personne. » (Mc 8,27-30). Cette sévérité même est certainement déjà signe d’un combat intérieur. Et tout de suite après, Marc enchaîne « Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’Homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit mis à mort et que, trois jours après, il ressuscite. » Et vous connaissez la suite : « Pierre, le tirant à part, se mit à le réprimander. Mais lui, se retournant et voyant ses disciples, réprimanda Pierre ; il lui dit : Retire-toi ! Derrière moi, Satan, car tes vues ne sont pas celles de Dieu mais celles des hommes. » Il y a là, dans la bouche de Jésus l’aveu de ce qui fut la plus forte peut-être des tentations : celle d’échapper aux conséquences tragiques de l’annonce de l’évangile. Jusqu’à la dernière minute, à Gethsémani, il aura la tentation de reculer devant la souffrance : « Mon âme est triste à en mourir... Père, à toi tout est possible, écarte de moi cette coupe ! Pourtant, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! » (Mc 14,34-36) Il est bien clair ici que sa volonté doit faire effort pour s’accorder à celle de son Père. Jésus a connu aussi la tentation de réussir ; là encore, son entourage l’y poussait ; le succès pouvait bien devenir un piège : « Tout le monde te cherche » (Mc 1,37), lui disaient ses disciples à Capharnaüm ; le matin du sabbat à la synagogue, d’abord, où il avait délivré un possédé, puis la journée au calme chez Simon et André, où il avait guéri la belle-mère de Pierre ; le soir tous les alentours étaient là, qui avec son malade, qui avec son possédé ; et il avait guéri de nombreux malades ; la nuit suivante, avant l’aube, il était sorti à l’écart pour prier ; Jésus avait dû s’arracher : « Allons ailleurs dans les bourgs voisins, pour que j’y proclame aussi l’Évangile : car c’est pour cela que je suis sorti. » (Mc 1,38). Elle est là, la tentation : se laisser détourner de sa mission. Jésus a vécu cette souffrance de l'incompréhension et a dû affronter une autre sorte de tentation, celle de convaincre par des actes spectaculaires : « Les Pharisiens vinrent et se mirent à discuter avec Jésus ; pour lui tendre un piège, ils lui demandent un signe qui vienne du ciel. Poussant un profond soupir, Jésus dit : Pourquoi cette génération demande-t-elle un signe ? En vérité, je vous le déclare, il ne sera pas donné de signe à cette génération... Et les quittant, il remonta dans la barque et il partit sur l’autre rive. » (Mc 8,11-12). Très certainement, quand Jésus décide brusquement de fausser compagnie à ses interlocuteurs du moment, que ce soient ses amis ou ses adversaires, c'est qu'il a un choix à faire. Ce choix est celui de la fidélité à sa mission. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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philoursmars · 3 months
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Marseille, le MuCEM et sa nouvelle collection permanente (à mes yeux, bien plus intéressante et mieux présentée que la précédente…)
Suite et fin, enfin !!!
carreau à l'Ange - Iran, 1700
gourde à alcool, dite "kumanet" (percée pour être enfilée autour du bras) - Opishne, Ukraine, début XXe s.
aquamanile, dromadaire - Çannakkale, Turquie, fin XIXe s.
les 3 Saints hiérarques, Basile de Césarée, Grégoire l'Illuminateur, Jean Chrysostome et le roi Tiridate III changé en sanglier, avec Sainte Hripsimé - Kütahya, Anatolie, 1719
porte-huilier - Apt, Provence, XIXe s.
pichet - Corund, Transylvanie, fin XXe s.
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jloisse · 5 months
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"Le chrétien ne doit pas être sensible à la gloire humaine, ni s'attacher à une estime exagérée, mais plutôt reprendre ceux qui l'honorent ainsi ou le respecte trop"
Saint Basile de Césarée ( 329 - 379)
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whencyclopedfr · 1 month
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Infrastructures de Césarée Maritime
Césarée Maritime, une ancienne métropole située dans l'Israël d'aujourd'hui, est une remarquable réalisation technique. Afin d'étendre la présence militaire et commerciale de Rome en Méditerranée orientale dans les dernières années du 1er siècle avant notre ère, Hérode le Grand (r. de 37 à 4 av. J.-C.), en tant que roi client, fit construire une ville entière avec un temple, des palais, un amphithéâtre, un théâtre, des rues pavées, des réseaux d'adduction d'eau et un port colossal.
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Tu commandes à toutes sortes de bêtes sauvages. Et quoi, diras-tu, y a-t-il des bêtes sauvages en moi-même ? Oui, et beaucoup. C’est même une foule immense de bêtes sauvages que tu portes en toi. Ne prends pas cette parole pour un affront. [...] Nombreuses sont donc les bêtes sauvages en nous. […] Tu as été créé pour commander; tu es le maître des passions, le maître des bêtes sauvages, le maître des serpents, le maître des oiseaux. […] Sois maître, en toi, de tes pensées, pour devenir maître de tous les êtres. Ainsi le pouvoir qui nous a été donné à travers les êtres vivants nous prépare à exercer l’empire sur nous-même.
Basile de Césarée, Sur l’origine de l’homme, homélie I, 18-19, pages 216-219
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