Tumgik
#Col du Joly
chic-a-gigot · 2 months
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La Mode nationale, no. 9, 28 février 1903, Paris. Toilette de visite, robe pour fillette de 14 ans et toilette de bébé de 3 à 4 ans. Bibliothèque nationale de France
(1.) — Toilette de visite pour jeune femme ou jeune fille, en drap satin beige clair. Le haut de la jupe est entièrement à plis chevauchés assez fins. Donc cette forme ne sied qu'aux personnes élancées. Au-dessous des plis s'effeuillent huit volants bas à peine badinés. Le corsage-blouse est voilé de volants au-dessous d'un très grand empiècement plissé en V. Les volants du corsage et des manches peuvent être en liberty beige agin de moins alourdir. La manche s'évase au-dessous du coude en plusieurs petits volants de drap qui reposent sur un bouffant composé de volants de taffetas et d'un haut poignet.
Chapeau de chenille mélangée, à fond mou, cerclé d'un volant plissé en satin tabac.
(1.) — Visiting ensemble for young women or girls, in light beige satin sheet. The top of the skirt is entirely with fairly fine overlapped pleats. So this shape only suits slender people. Below the folds, eight barely-played low ruffles appear. The bodice-blouse is veiled with ruffles below a very large pleated V-shaped yoke. The ruffles on the bodice and sleeves can be in beige liberty to make it less heavy. The sleeve flares out below the elbow into several small ruffles of cloth which rest on a bouffant made of taffeta ruffles and a high cuff.
Chenille blend hat, with a soft bottom, surrounded by a pleated ruffle in tobacco satin.
Matériaux: 7 mètres de drap, 1m,50 de liberty. Pour l'été, cette robe en voile de laine serait jolie.
(2.) — Robe pour fillette de 14 ans, en zibeline mélangée bleu gendarme. La jupe est à plis chevauchés assez larges qui s'évasent du bas. Le boléro carré, orné de pattes de velours bleu et de jolis boutons fantaisie, ouvre sur un dessous en soie blanche. Il s'orne d'un grand col d'irlande sur transparent blanc. Un revers de guipure en cornet enserre le bas de la manche peu bouffante. Col montant et ceinture de velours bleu.
Toque de velours bleu empanachée de plumes blanches.
(2.) — Dress for a 14-year-old girl, in gendarme blue mixed sable. The skirt has fairly wide overlapping pleats which flare out from the bottom. The square bolero, decorated with blue velvet tabs and pretty fancy buttons, opens onto a white silk underside. It is decorated with a large Irish collar on transparent white. A cone-shaped guipure lapel surrounds the bottom of the slightly puffy sleeve. Stand-up collar and blue velvet belt.
Blue velvet hat plumed with white feathers.
Matériaux: 4m50 de drap, 2m,50 liberty blanc.
(3.) — Toilette de bébé de 3 à 4 ans. Robe de velours anglais rouge, à volants pèlerine, forme américaine avec ceinture placée bas.
Paletot de drap blanc orné de piqûres et de gros boutons de nacre. Poche posée de chaque côté sur un losange orné de piqûres. Double col arrondi, sous un petit col rabattu. Manche chemisette à poignet piqué.
Capote de mousseline de soie blanche.
(3.) — Ensemble for a child from 3 to 4 years old. Red English velvet dress, with pelerine ruffles, American shape with low-placed belt.
White cloth overcoat decorated with stitching and large mother-of-pearl buttons. Pocket placed on each side on a diamond decorated with stitching. Double rounded collar, under a small turn-down collar. Shirt sleeve with stitched cuff.
White silk chiffon hood.
Matériaux: 2m,25 de velours pour la robe, 1m,25 de drap blanc pour le paletot.
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De Livvy à Julian
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Cher Julian,
Tu peux voir les fantômes mais tu ne peux pas me voir. Tu ne me vois pas quand je viens m’asseoir à côté de toi pendant ton sommeil. Non plus quand je suis dans les mouvements des ombres sur la pelouse, ou derrière un rideau qui s’agite. Tu ne m’entends pas, même si je m’adresse à toi parce que j’ai besoin de te parler.
Je veux te parler de Ty.
Il était là. Nous étions là.
Tu ne sais pas que nous étions là.
Kit le sait.
Reprenons depuis le début.
Ty dit que tu aimes les surprises. Ty n’aime pas les surprises, mais toi, si.
Il étudie les Portails, comment les ouvrir, comment les fermer. Il faut un sorcier. Mais Ty étudie et il s’améliore. Il voulait venir te voir et Ragnor a dit qu’il aiderait.
Nous voulions venir te voir.
Ty avait prévenu Emma, mais il lui avait demandé de ne pas te prévenir, pour que ce soit une surprise.
Nous sommes donc arrivés ensemble.
Un fantôme traverse un Portail comme n’importe quel Chasseur d’Ombres. Je ne le savais pas. C’est drôle, non ?
Moi, j’ai trouvé ça drôle.
Le Portail s’est ouvert dans la cuisine.
La cuisine est jolie. Je ne suis qu’un esprit coincé entre le monde et le néant, mais je trouve que tu as très bien choisi la couleur des murs. Tu as toujours su ce que tu faisais avec les couleurs.
En plus de la couleur, qui était une surprise mais pas une mauvaise, il y avait une autre surprise dans la cuisine. Kit.
Kit était dans la cuisine. Il portait cette veste qu’il aime bien, avec le col en peluche. La lumière du soleil entrait par la fenêtre et l’éclairait.
Ty s’est complètement figé. Je me suis moi-même presque figée. J’avais déjà vu Kit, évidemment. Je lui rends visite parfois. Mais puisque je ne m’attendais pas à le voir, c’était saisissant à quel point il avait changé depuis le temps où il vivait avec nous à l’Institut. Il a l’air plus vieux, et plus grand. Plus musclé. Il se déplace comme un Chasseur d’Ombres maintenant. Gracieusement. Il est magnifique.
J’ai entendu Ty inspirer comme jamais auparavant. Comme s’il avait le souffle coupé, comme s’il avait reçu un coup qu’il n’avait pas vu venir et qu’il essayait et essayait de respirer, mais qu’il n’y arrivait pas.
- Ce n’est pas comme ça qu’on nettoie un pistolet, a-t-il murmuré.
Désolée, j’aurais dû le préciser avant. Kit nettoyait un pistolet. Pourquoi y aurait-il un pistolet chez toi ? Blackthorn Hall est comme une pierre. Quand on la retourne, on trouve plein de choses en-dessous. Cette fois, il y avait un pistolet en-dessous.
Kit est devenu plus pâle que n’importe quel fantôme que j’ai pu voir. Il a laissé tomber le pistolet sur le plan de travail. Et il n’a rien dit. Je me demande s’il se demandait ce que je me demandais. Je me demandais comment Ty avait appris à nettoyer un pistolet. Comment il en savait assez pour dire que quelqu’un d’autre s’y prenait mal.
Peut-être qu’il ne savait pas quoi dire, alors il a simplement dit ça.
Ensuite, ils se sont dévisagés.
Le temps ne passe ni vite ni lentement là où je suis. Et pourtant c’était assez long pour que j’aie l’impression que le monde entier disparaissait, comme si plus rien d’autre n’existait que Kit et Ty qui se regardaient.
- Tu ne devrais pas être là, a lâché Kit.
Il ne m’a jamais parlé comme ça. Avec une voix si froide. Il avait mis les mains dans ses poches. Il avait les épaules en avant, comme s’il se montrait agressif, mais je voyais ses mains dans ses poches, toutes nouées. Je me demande si Ty le voyait aussi. Les doigts de Kit qui creusaient et creusaient dans la paume.
Mais Ty ne regardait pas Kit. Il regardait par la fenêtre derrière lui. J’entendais les oiseaux, et les sons calmes de l’Angleterre, et la respiration de Ty.
- De combien de temps penses-tu avoir besoin pour me pardonner ? a-t-il demandé.
Kit s’est tourné vers moi. Il avait l’air dépité, comme si j’avais su d’une manière ou d’une autre qu’il serait là et avait préparé tout ça. Mais ce n’était pas le cas.
- Je ne sais pas, a-t-il répondu.
- Mais pas maintenant, a soufflé Ty de la voix la plus faible.
- Non, a énoncé Kit. Pas maintenant.
Il n’y avait donc plus de raison de rester.
Peut-être y avait-il une raison. Peut-être que c’était les mains de Kit qui se broyaient, jusqu’à ce que je croie entendre les os se briser comme des cœurs.
Mais Ty ne pouvait pas voir ça. Ty souffrait. Je me suis approchée de lui, l’ai enveloppé dans mes bras, l’ai serré pendant que nous retraversions le Portail. J’étais triste. J’avais très envie de te voir, Jules. Mais Ty avait besoin de moi avec lui.
Si tu rêves de ça, tu sauras peut-être que nous étions là chez toi. Je suis désolée que nous ne soyons pas restés.
Julian, je ne sais pas quoi faire. Kit manque à Ty plus qu’il ne pensait que quiconque pourrait lui manquer. Il lui manque autant maintenant que le jour de son départ. Ty l’aime autant. Je pense qu’il l’aimera toujours et ça me fait peur.
Kit a l’habitude de n’avoir besoin de personne, mais Ty a besoin des gens. Il a peur d’avoir besoin d’eux, mais c’est seulement parce qu’il en a tellement besoin. Il ne va pas arrêter d’avoir besoin de Kit. Je ne sais pas si Kit aura toujours besoin de Ty. Mais Ty aura toujours besoin de lui.
Irene te passe le bonjour. Je lui apprends à faire la morte.
Je t’aime.
Livvy
Texte original de Cassandra Clare ©
Traduction d’Eurydice Bluenight ©
Illustration de Cassandra Jean ©
Le texte original est à lire ici : https://secretsofblackthornhall.tumblr.com/post/693299956246790144/livvy-to-julian
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chicinsilk · 5 months
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Pierre Balmain Haute Couture Collection Fall/Winter 1954-55. “Jolie Madame de France”. “Rue Royale” overcoat set with collar and lining in black astrakhan from South West Africa and suit in “Topweed” tortoiseshell cheviotte from Raimon, beret in black taupé draped in tortoiseshell jersey, matching black astrakhan muff.
Pierre Balmain Collection Haute Couture Automne/Hiver 1954-55. "Jolie Madame de France". "Rue Royale" ensemble paletot à col et doublure en astrakan noir du Sud-Ouest Africain et tailleur en cheviotte écaille "Topweed" de Raimon, béret en taupé noir drapé de jersey écaille, manchon en astrakan noir assorti.
Modèle Marie-Hélène Arnaud Photo Philippe Pottier
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electronicparadise · 11 days
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Headspace: The Therapist Room
“Life isn’t quite what I thought I’d be”, c’est ce qu’il dit à chaque fois qu’il se retrouve dans ce petit carré servant de dépositoire à pensées. Un havre jaune doré enfermé entre quatre murs, une fenêtre donnant sur l’étoile couchante à l’est et la porte fermée devant son tapis avec un Welcome écrit dessus. Sol jaune, murs jaunes - juste un peu plus pastel - où se colle une armoire brune, dans le coin. Un cintre, un seul cintre à l’intérieur, ne portant aucun vêtement. Une chemise, une seule chemise, au-dessus de l’armoire, atrocement bien plié, grise au col blanc. Longeant le mur et au coude à coude avec cette armoire deux commodes de la même couleur, quoiqu’une un peu plus claire. Elle à des poignets et des tiroirs coulissants, l’autre n’est qu’un long bloc, qui comble tout le reste du mur, de bois. Fièrement posé sur la première se tient une petite plante toute touffue et verdoyante, une sorte d’arbre miniature que l’on sort des cartoons. Une plante qui fait jolie et qui rassure. Plus loin, un morceau de métal gris qui se tord en un embout à son extrémité comme s’il devait porter quelque chose. Plus on y réfléchit, plus on pourrait avoir des idées sombres en le regardant. C’est ce qu’il pense.
Juste à côté encore, un cube. Juste un petit cube en bois de sapin. Quelque chose qui serait potentiellement agréable à tenir en main tellement il est lisse. Un petit peu d'esthétique ne mange pas de pain. En bout de commode, une petite peluche sans couleur. Parfois elle est là, parfois non. Elle est difficile à décrire quant à sa petite taille et à sa faible apparition dans ce cube jaune. Pour ajouter au poids de cette paroi, une peinture s’y tient avec splendeur et dédain. Un joli paysage, peint avec tant de précisions, détails et patiences qu’il ressemble à une photo. Une dune verte qui en rencontre une autre au second plan, surplombé par un ciel bleu qui porte lui-même son nuage gris.
Un tapis, à mèches longues, bleu marin au centre de la pièce, subtilement placé entre le fauteuil et le tabouret juste en face, qui spiralent vers l’intérieur formant un typhon réconfortant d’eau. Il a parfois envie de flotter dedans, voir où le courant pourrait l’emmener, voir où ces pensées s’en vont, et ainsi les rejoindre en relâchant tout. Le canapé, qui pourrait servir de plongeoir, est en cuir mais étrangement ne fait aucun bruit quand il se frotte dessus ou s’asseye dessus. Peut-être que la cause de ce manque de signal provient du tabouret qui se trouve de l’autre côté du grand bleu. Un simple tabouret avec un pied unique en métal qui se divise en trois à la plante. Le siège est d’un cuir noir comme on peut trouver dans les bars lambdas.
Il était assis sur le canapé depuis une longue heure déjà, peut-être plus. La notion du temps a toujours été un vide de sens pour lui ici. “Les bonnes choses prennent du temps”, comme il dit souvent, trop souvent. Et si, parfois le temps lui filait entre les aiguilles ? Qu’en réalité tout ce qu’il fait ne fera aucun impact à une plus grande échelle ? Sera-t-il encore là dans dix ans ? Est-ce qu’on le connaîtrait encore, même s’il venait à mourir ? En fait, est-ce qu’actuellement son entourage ne voudraient plus de lui ? Peut-être qu’en vérité ça serait un bon vent de donner les secrets dans son dos et pouvoir finalement s’en débarrasser. Le mécanisme est enclenché. Plus rien ne peut l’arrêter, de toute façon à la fin, c’est lui qui décide. À la fin, s’il veut revenir en arrière, il peut. À la fin, “good things take time”, comme il dit souvent.
Voilà, cela est le genre de choses qui font qu’il vient souvent ici. La petite inconvenance lançant une machination monstrueuse et autodestructrice impossible à stopper à priori. Des moments où le poids d’une force invisible se rajoute sur tout son être amenant un sentiment de peser le double de son propre poids. Une peine à respirer apparaît soudainement sans panique, un souffle du mort s'émise. Le souffle que personne n’entend, que personne ne peut entendre car il n’y a plus de souffle. Le seul et unique moyen de savoir si un cœur est encore en train de battre serait de poser une main sur sa poitrine. Tout sauveteur se doit de le savoir. Lui, il le sait. Il sait aussi qu’il n’y a pas de pulsations à ce moment, comme si le temps s’arrêtait soudainement, que tout s’arrêtait avec lui. Une précieuse seconde suspendue dans le temps, lorsque tout devrait s’écrouler, qui dure des heures, mais rien ne s’écroule. Tout est déjà à terre, la poussière ne se dégage pas, elle s’amasse. Les débris d’un monde qu’il avait connu se forment. Tout est dans sa tête.
Cette maison, qui appartient à son ami, est détruite. Ce château au bord de l’eau a rejoint les flots. Le ciel est gris, mais il ne pleut pas. Personne à l’horizon, l’horizon n’a rien hormis un fond de poussière. Un monde irréel, surréel, ressenti comme un cauchemar. Ces fleurs, ses préférées, les convallarias, sont mortes.
Tout est dans sa tête. Tout commence d’une petite inconvenance. Il vient dans ce cube jaune pour espérer ne pas griser son pelage blanc. Un pelage qu’il n’ose pas regarder avec le dernier objet de la pièce. Il préfère regarder le mur derrière. Fixer cet objet c’est se fixer. Le fixer c’est savoir si c’est un rêve, un cauchemar ou les deux. Le fixer c’est voir les yeux morts qui ne clignent pas assez, droit dans le blanc de chaque globes occulaires. Le fixer c’est être proie à rester plus d'une heure, qui est suspendue dans une seconde, qui est dans sa tête. Il a peur de fixer un miroir rectangulaire, qui fait sa taille. Ce miroir derrière le tabouret le consulte. Il parle, et parle, et parle. Il parle autant que le patient, aussi longtemps que lui. Il est toujours prêt à le fixer en retour, ne rate pas une seconde pour attraper son regard.
Il est seul dans ce cube, dans sa tête. Et à chaque fois qu’il rentre, il sait qu’il sera libre de dire ce qu’il pense et qu’il entendra ce qu’il veut. Il n’a pas de réponse. Il est seul. Il ne ressortira pas de si tôt, puisqu’une heure ici c’est une seconde suspendue dans le temps, qui est dans sa tête. Il n’a jamais vu quelqu’un d’autre ici. Et pourtant, la peluche n’est pas toujours là.
“Welcome Bron, I feel like we had a slight inconvenience today, as always. Take your seat and I hope one day we find better than ourselves, because let’s face it: we have done a disgusting job until now. We’re not professional. We’re tired of being a nuisance… By the way, I think you forgot about it, but there’s a new lamp on your right! Maybe keeping this room in the dark at night is the problem. Did we put it here or someone else has found a way in?”
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swedesinstockholm · 12 days
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24 mars
j'ai pleuré devant la la land ce soir, quand emma stone passe son audition et qu'elle raconte l'histoire de sa tante qui est tombée dans la seine, je me suis mise à sa place quand ils lui disent just tell us a story, qu'est-ce que je raconterais comme histoire moi en impro comme ça mon dieu j'y arriverais jamais, et puis je me suis rappelé du stage de théâtre à prague et de mon histoire sur paris/l'islande et des réactions que ça avait suscité et je me suis dit SI bien sûr que j'y arriverais, i'd fucking NAIL IT. ce qui me fait pleurer dans cette scène à chaque fois c'est quand elle dit here's to the ones who dream, foolish as they may seem, here's to the hearts that ache, here's to the mess we make. j'ai un peu honte d'aime la la land mais c'est comme ça.
25 mars
cet après-midi pendant que le kiné me manipulait la nuque et les épaules il a fait une manip qui aurait pu se terminer en étranglement s'il avait continué et je me disais vas-y, étrangle-moi, qu'on en finisse, j'étais tellement bien entre ses mains avec le soleil qui me caressait le visage et le bruit des oiseaux qui entrait par la porte du jardin entrouverte que ça m'aurait rien fait de mourir entre ses mains là sur le champ. il faudrait qu'un kiné me manipule la nuque à chaque fois que je commence à spiraler comme ce weekend. j'avais l'impression qu'en manipulant tous mes gros noeuds il arrivait à voir tous mes gros soucis. j'avais envie qu'il me demande comment ça va et que je puisse dire pas bien du tout et qu'il me dise de tout lui raconter et puis qu'il arrive à tout remettre en ordre, ma nuque et ma vie. il s'est laissé pousser les cheveux depuis la dernière fois, ils sont longs et bouclés maintenant. il portait un serre-tête. j'aimerais bien être son amie, il a l'air cool.
ce matin en regardant mamma mia 2 avec m. quand j'ai vu amanda seyfried entrer dans l'église avec son bébé dans les bras je pensais à cette deuxième moi, cette moi alternative dénouée, ou raisonnablement nouée, normalement nouée. cette moi qui pourrait avoir un bébé elle aussi, même si j'en veux pas. une moi vivante, une moi qui vit. j'ai l'impression qu'elle existe, en parallèle de la moi que j'habite dans ce monde. parfois je pense à elle. comme quand j'ai vu amanda seyfried avec son bébé ce matin. amanda seyfried a le don de me faire entrevoir une vie meilleure. en 2016 quand je la voyais claquer du pied sur le toit d'un immeuble parisien pour allumer la tour eiffel dans la pub lancôme je me disais que si je ressemblais à amanda seyfried il me suffirait de claquer du pied avec mes escarpins pour faire apparaitre mon appart de rêve à berlin un job dans une petite librairie indépendante et une fille qui m'aime.
26 mars
j'ai enfin acheté des nouvelles lunettes de soleil, des jolies, avec des verres assez foncés pour cacher mes yeux. mon oeil est hors de contrôle, la paupière est énorme et j'ai le visage tout gonflé, je ressemble à rien et ça me donne encore moins envie de sortir de la maison, donc je me suis dit tant pis pour l'argent je vais m'acheter des lunettes de soleil qui me plaisent et je les porterai même les jours où il fera gris. elles étaient pas très chères en plus j'ai payé 170 euros en tout. quand je suis entrée dans le magasin j'avais envie de pleurer parce que je venais d'avoir une discussion sur mon visage gonflé avec m. qui me disait qu'elle aussi elle avait le visage gonflé et j'ai dit oui mais toi t'es pas défigurée et elle a dit je sais. comme je me sentais un peu seule j'ai demandé à un des opticiens de me donner son avis, malgré mes gonflements, mes plaques rouges, ma peau qui pelait entre le menton et la lèvre inférieure, mes cheveux gras et le col de ma doudoune couvert de pellicules, mais l'opticien s'est révélé être un excellent commerçant parce qu'après avoir passé une heure ensemble il m'avait presque convaincue que j'étais jolie. je crois que ça m'a fait presque autant de bien que le massage du kiné hier. il me massait avec de la gentillesse et de l'attention. il m'écoutait avec ses yeux bleu ciel un peu écartés, se pliant à mes moindres demandes, et à chaque fois qu'il devait toucher aux lunettes posées sur mon nez pour vérifier les réglages il demandait j'ose? et je disais mais oui allez-y touchez-moi autant qu'il vous plaira ne vous gênez pas.
1er avril
au soleil soleil soleil dans le jardin d'hélène, il me fonce droit dessus. j'étais censée être chez m. là en train de faire des brioches lapin de pâques et commencer ma semaine bruxelloise que j'avais remplie à ras bord de trucs à faire tous les soirs. j'avais très peur de me retrouver dans le lit de sébastien avec maman hier soir à étouffer mes pleurs silencieux pour pas la réveiller comme une fois chez martine y a longtemps, mais tout s'est bien passé. j'ai dormi seule dans le lit de juliette avec le livre de l'intranquilité de pessoa et je crois que j'ai eu une espèce de sugar rush littéraire, j'avais le corps qui frémissait d'excitation en lisant la première page. j'avais lu l'introduction samedi soir au lit et déjà ça m'avait mise dans un état de fébrilité à l'idée d'enfin rencontrer fernando pessoa. hier dans la voiture à chaque fois que j'avais un coup de putain de merde qu'est-ce que je fous encore dans cette voiture avec maman, je pensais au livre de l'intranquilité dans mon sac à dos et je me sentais réconfortée. c'est pas grave si je suis morte-vivante, pessoa dit que quand on vit on est mort, mais écrire donne un sens à la vie-mort ou à la mort-vie. c'est pas grave si j'ai pas d'amis avec qui passer mes vacances et que je me trimballe derrière maman comme un boulet éternel et que personne, mais alors personne ne like ce que je poste sur ig, j'ai pessoa qui vit-meurt ou meurt-vie dans mon sac à dos.
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ernestinee · 1 year
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Il avait soigneusement ciré ses chaussures noires, enlevé les petits graviers coincés sous la semelle, traité le cuir, vérifié la symétrie des lacets.
Il avait depuis longtemps appris à repasser ses vêtements, il avait parfait sa technique pour chasser les faux plis, pincer le tissu, utiliser la vapeur. Son pantalon était lisse, le pli pincé longeait parfaitement le milieu de la jambe. Même le cordonnet de sa chemise était impeccablement courbé. Il avait le temps de se concentrer sur les détails.
A propos de chemise, il avait choisi cette semaine celle qu'il avait dû repriser au coude gauche. Il ne parvenait pas à s'en séparer, malgré l'usure. Il y a quelque chose de rassurant dans l'usure.
Il se vêtit également de son gilet sans manches, enfila son par-dessus gris foncé, celui avec lequel il n'a pas trop chaud, d'un geste précis des doigts, il remit sur le côté ses fins cheveux un peu récalcitrants et il sortit.
Fermer les yeux, sentir le soleil, humer l'air de cette fin de printemps.
Ce trente-huitième printemps sans elle.
Il fit le tour du jardin, le sécateur dans une main, une petite bouteille d'eau dans l'autre. Il coupa quelques branches du saule tortueux, pour la lumière de ce joli vert, quelques iris et de l'ail ornemental pour le violet, des coeurs de Marie pour la légèreté, et bien sûr des pivoines, opulentes et généreuses, ses préférées.
Il posa le sécateur sur la grosse pierre plate et se mit en route. Un pas lourd après l'autre. Pas trop vite, il avait le temps, elle n'allait pas se sauver de toutes façons. Et il ne fallait pas risquer de tomber. Se casser le col du fémur. Se retrouver alité, à son âge, c'est ne plus jamais se relever.
Mais il voulait être au rendez-vous. Alors un pas lourd après l'autre. Un pas raide après l'autre. Les chevilles qui tirent, les genoux douloureux, le dos voûté. Doucement et prudemment surtout. Regarder comment les voisins ont arrangé leurs bordures, entendre jouer les enfants derrière ce muret. S'asseoir 10 minutes sur le nouveau banc, installé exprès pour lui, à mi-parcours, par le petit-fils du voisin qui travaille aux aménagements communaux.
Un bon garçon, celui-là. Il se cachait et venait marauder des fraises en bordure du jardin quand il était petit, il s'assurait de ne pas être repéré par le chien d'en face, qui aurait ameuté tout le quartier, je le voyais se glisser entre les haies à plat ventre, comme s'il était en mission spéciale. Ensuite quand il avait appris que nous avions planté les fraisiers exprès pour lui, il glissait des dessins dans notre boîte aux lettres tous les jours. Et toi Lise, toi tu les collais partout sur le frigo et tu remarquais comme il dessinait de mieux en mieux et tu le félicitais. Regarde aujourd'hui il dessine des jardins, et des parcs, et des meubles pour les parcs.
Il caressa le prénom de sa femme gravé sur le banc et se leva doucement. Reprendre la route.
Il fit signe à ce vieux qui promenait son chien et dont il avait oublié le nom. Il n'osait pas le lui demander, il ne voulait pas que ça s'ébruite qu'il perdait la mémoire. Mais c'était un fait, depuis un moment les objets n'étaient plus posés où ils devaient l'être, les mots n'arrivaient plus toujours au bon moment, parfois même ils n'arrivaient plus du tout.
Ma Lise, je me souviens de chaque minute passée avec toi, je me fiche d'où j'ai posé ce peigne, et des mots qui se sont envolés, je me souviens de toi et tes pivoines, tu faisais un bouquet et tu t'installais sur la pierre plate avec ton carnet et tes aquarelles. Je me souviens de la transparence et de la lumière que tu créais avec tes pinceaux, je trouvais ça magique, et je voyais tes cheveux dans les rayons du soleil avec ce petit vent de mai qui sentait comme toi et comme les fleurs du jardin, et je ne risque pas d'oublier ça ma Lise, regarde celles-ci sont rose vif comme tu aimes.
Il enleva le bouquet fané de la semaine dernière, remplaça l'eau sale par celle de la petite bouteille, posa délicatement les fleurs fraîches dans le vase et ajusta le bouquet pour que ce soit joli. Des gestes précis, parfaits, habitués.
Puis il caressa le marbre rose en soupirant et prit le chemin du retour.
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alexisgeorge24 · 6 months
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24 octobre :
Arrivé à la capitale Inka à 14h30, je suis heureux de retrouver Pachacutec sur la plaza Mayor, il n'a pas bougé en 6 ans. C'est le principe d'une statue. Je me ballade dans la ville et me rappel pourquoi c'est ma ville préférée d'Amérique latine.
25 octobre :
Journée dédiée à la visite de la ville, j'ouvre le routard et fais (presque) tout ce qui y est indiqué:
Palacio Arzobispal, Museo de Santa Catalina, Museo del Convento de la Merced, Museo del Convento de San Francisco, Convento de Santo Domingo de Guzmán, Iglesia de la Compañía de Jesús.
Tout est d'une architecture espagnole mais construit sur les fondations inka qu'on aperçoit toujours. Les cloîtres des couvent sont sublimes. Même si la ville n'a pas été anéantie comme Mexico par Cortez, la Cuzco actuelle témoigne des horreurs de la conquista.
Je ne (re)-visite pas la Cathédrale qui coûte désormais 10€ (!!).
Le soir je me ballade vers San Blas et j'ai un flash back de l'endroit exact où j'avais dîner il y a 6 ans. Je n'avais pas manger de madeleines avec Proust mais l'effet est le même. Petit moment de nostalgie et prise de conscience du temps qui passe et de ce qu'on en fait.
26 octobre :
Excursion journalière vers Pisac et ses ruines Inca. Collectivo jusqu'au très charmant village puis 1h de monté vers les ruines. Avant d'y accéder il faut acheter un billet des ruines uniquement combiné avec d'autres sites touristiques qui ne m'intéressent pas (déjà fait en 2017), évidement il me coûte chère (17€) et je fais bien savoir au vendeur que je ne suis pas content de me faire (encore) voler mon argent. Ça a vraiment changé ce pays en 6 ans. Ils ont des dollars à la places des yeux.
Mais bref, le sites est magnifique, avec pas mal de vestiges et longe la montagne sur quelques km, je suis quasi seul loin des foules qui s'accumulent au Machu Picchu. Quelques photos avec des dames qui n'ont pas l'habitude de voir des gringos et retour au village où je mange chifa (chinois) dans un établissement qu'Etchebest aurait refusé de coacher, et dont mes intestins voudront intenter un procès.
Bilan: 8km, 600m d+
27 octobre :
2e excursion journaliere, cette fois pour visiter la "Montaña de 7 colores", ou Vicunca. Arrivé au début du sentier, après 3 heures de route, nous sommes 1000 mini-bus au parking, je sens que je vais étouffer. Je vois un fleuve de monde jusqu'à un col qui doit sûrement être une star sur Instagram. A mi-chemin un sentier devi vers un autre col que personne n'emprunte. C'est pour accéder à la "valle rojo", dont j'avais entendu parlé et que je vois indiqué sur la carte. Étant bien plus rapide que tous le reste du monde je décide d'y aller avant de rejoindre le point Instagram. Arrivé au col, je me fais encore raquetté de 3€ (en plus des 8€ déjà payés à l'entrée du site), mais la vue est incroyable. La roche est rouge avec des teintes blanches, or, vert, gris (expliqué par la présence de divers minéraux) et on se croirait sur Mars. Je repaye 5€ parce que visiblement les drones sont interdits, mais le monsieur "de la communauté" ne veut pas me lacher. Il m'explique que c'est parce qu'il y a des condors (que je ne vois pas), mais après l'avoir payé il me laisse refilmer...
Je rejoins le spot Instagram qui est certes jolie mais beaucoup moins que l'endroit que personne ne visite. Je décide donc de monter vers un autre col qui donne une autre vue sur la vallée rouge avant de redescendre vers le bus.
Retour à Cusco, pendant le trajet je me fais un nouvel ami, il s'appelle Tourista et notre relation sera très fluide.
Bilan: 11km, 600m d+
28 octobre :
Je voulais faire le trek de 3 jours de Salkantay mais je décide de passer la journée avec Tourista qui a l'air de m'apprécier. Je glande un peu au hostel, me ballade dans la ville, monte jusqu'au point de vue du Cristo Blanco, prends une bière et m'occupe de la logistique du trek que je commencerai finalement le lendemain.
Le soir en rentrant vers mon hostel, sur la place principale, c'était la fête. Des gens c'était déguisés (en Incas ?) et portaient des taureaux en cartons sur lesquels étaient accrochés des feux d'artifice. Apres avoir mis le feu à la mèche, ils foncaient aléatoirement sur la foule avec des etincelles projeté dans tous les sens. Je me suis surpris en train de courir pour ma vie car c'était assez flippant. Sympas la corrida vegan.
29 octobre :
05h00 départ pour la laguna Humantay avec un groupe organisé mais que je vais vite abandonner pour continuer de mon côté sur un trek de 3 jours. Je monte toute de même vers ce lac de glacier, j'en aurais vu tellement d'autre que je ne suis malheureusement pas impressionné. Je poursuis vers le col du Salkantay et pose ma tente juste avant, dans une vallée paradisiaque. Je suis, seul, juste en bas du sommet / glacier Salkantay et le ciel est totalement découvert. Au couché du soleil le sommet devient orange. C'est beau.
30 octobre :
Réveil dans de la glace, mais 0 nuage à vue. Je vais au col et me fais un café en admirant les 2 vallées, le Salkantay sous un autre angle, ainsi que d'autres glaciers au loin. Puis j'entame une looonngue descente, la plus longue jamais réalisée en une traite: 28km, 2500m d-. Je passe ainsi de la haute montagne à la jungle montagneuse... et ses moustiques avec. Bivouac sur le jardin d'un hostel du bled où je passe, pas beaucoup d'autres solutions.
Je suis à 2200m, enfin une altitude où je peux m'endormir sans avoir l'impression de respirer comme Dark Vador, et en Sibérie.
31 octobre :
Dernier tronçons jusqu'à Hydroelectrica ou un minibus m'attend. Toujours dans la jungle, mais cette fois ça monte. Je pensais que la Guyane me manquait mais finalement pas tant que ça. J'ai tellement transpiré que la flore a commencé à me demander de l'eau. Sur la descente, pause sur une terasse naturelle juste devant le Machu Picchu (à une certaine distance tout de même mais je devinais les ruines). Plus loin sur le chemin, d'autres points de vue intéressants sur les montagnes bien poilus jusqu'à destination finales.
S'ensuivent 7 heures de minibus. Puis pizza, puis dodo. Dommage que je sois fatigué il y avait une bonne ambiance dans les rues à l'occasion de Halloween.
Bilan Salkantay : 54km, 2100m d+
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rown-cheese · 1 year
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Mes dessins de 2022 (partie 1)
J’ai fait beaucoup de dessins en 2022, parce que j’ai dessiné beaucoup de petits trucs, ahah, alors je vais partager tout ça en plusieurs fois.
Commençons par le commencement! Ça ne sera pas complètement dans l’ordre chronologique mais pratiquement 
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Tout d’abord, j’ai fait une série de mini-portraits, d’abord pour diversifier les personnages que je dessinais, ensuite parce qu’on m’a dit “un qui est-ce RPZ, ce serait drôle” et que je l’ai pris 1er degré mais j’ai vite lâché à cause de ma difficulté à rester focus en dessin, ahah...
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Toujours en début d’année, j’ai joué à Gris, un superbe jeu, et comme j’aime très fort Sarah Carter, j’ai vu une similitude entre le personnage et la protagoniste du jeu. Ainsi, je me suis amusé à dessiner Sarah habillée comme si c’était elle, la protagoniste. Je suis plutôt fier de ce dessin! :D Je me suis amusé à le faire aussi, un vrai plaisir (à la base, je voulais faire quelque chose de plus complexe mais je me suis déjà mas mal défoulé avec ce dessin, ahah
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Il est connu que M.T. est HC comme ultra grand dans RPZ, et personnellement, je HC Thomas comme étant plutôt petit alors je me suis amusé à imaginer M.T. attrapant M.T. par le col pour le trimballer partout, parce que c’est marrant. Et donc, je l’ai dessiné!
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Kumiko est ma plus vieille OC à être encore vivante dans ma tête. À la base, elle était un self-insert dans Shugo Chara (donc ça me semblait logique d’avoir un nom japonais, vu que l’œuvre l’était, fallait être cohérent) puis elle est devenue son propre personnage
Je l’aime fort, et je suis désolé de la faire souffrir mais je ne sais pas comment la rendre heureuse, pas encore
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Sur le serveur RPZ, il y a un défi “Fashion catalog” auquel j’ai participé les deux fois. Voici ma première participation! J’ai eu à dessiner Daniel, dans une jolie robe de ballerine adorable et je me suis beaucoup amusé alors j’adore ce dessin!
Comme y’a beaucoup d’autres dessins encore, je vais revenir avec une autre partie très vite pour partager le reste
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stlocavoile · 1 year
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Visite de BONIFACIO
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Bonifacio perchée à 70 mètres, sur des falaises de calcaire blanc, Bonifacio semble, depuis la mer, flotter dans les airs. Cette cité, subjugué par Charles Quint et Napoléon ; demeure mystérieuse à bien des égards. il n'est pas prouvé qu'Homère l'ait vraiment décrite : "heureux qui comme Ulysse la découvre dans toute sa splendeur"
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Bonifacio divisée en deux grandes parties : - le joli port de pêche avec sa marina et la ville basse qui s'étend le long d'un goulet de près de 2 km, - et la ville haute, la partie ancienne qui est entièrement piétonne et surplombe la mer. 
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Port de bonifacio La marina se trouve au pied de la citadelle. Vous trouverez de nombreux bars et restaurants et quelques commerces.  Vous pourrez en profiter pour boire un verre en terrasse et admirer les fabuleux yachts amarrés au quai. C’est depuis le port que partent les croisières en mer pour voir les falaises de Bonifacio et les navettes pour rejoindre les îles LAVEZZI ou la Sardaigne.  Le petit train débute aussi son circuit à ce niveau-là. Juste en face du port, vous trouverez des parkings payants où laisser votre voiture le temps de votre promenade à pied dans Bonifacio. Le quartier du port, se la joue très Chic,  en été avec son ballet d'immenses yachts viennent y mouiller. Celui-ci gardé par l'église Saint-Érasme (XIIème siècle), vouée au Patron des pêcheurs, qui vaut le détour pour son dôme néo-byzantin. L'église Saint-Erasme : Au pied de la montée Rastello à Bonifacio, on trouve cette chapelle Saint-Erasme (San Teramu en Corse), la seule du faubourg de la Marine. Dominée par la citadelle, et surtout par le massif Bastion de l'Etendard. Saint-Erasme existait depuis 1686, comme oratoire du quartier ; elle fut agrandi jusu'au XXè siècle ; Les petites coupoles de style néo-byzantin ayant été rajoutées en 1936. Les statues en bois de Saint-François et de Saint-Erasme(patron des pêcheurs et des gens de la mer) côtoient une peinture du XVIIe de la Vierge à l'enfant aux côtés du Saint-Patron.
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Pour chercher un peu de fraîcheur, empruntez le sentier des plages. Permettant de découvrir la campagne environnant en longeant la rive nord du goulet (1h30 de marche) ; ou s'engouffrer dans l'Aquarium, qui présente dans une grotte naturelle, des espèces capturées dans les Bouches de Bonifacio.  (L'Aquarium de la Mer de Bonifacio, ouvert à la visite du lundi au dimanche d'avril à octobre. Proposant un parcours permettant de découvrir les richesses de la faune et de la flore de la méditerranée comme les langoustes, les murènes, les étoiles de mer et bien d'autres spécimens encore. La visite est payante de 4 euros pour les adultes et de 2 euros pour les enfants.)
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Bonifacio Près de l'église Saint-Érasme, on accède à la Ville Haute par le col Saint-Roch et la montée de Rastello. Vous permettant d'admirer les maisons construites en bord de falaise, comme prêtes à sauter dans le vide.
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En tout cas, pour l’ascension de la montée Saint-Roch, vos muscles seront bel et bien sollicités. Mais quelle récompense vous attend ! Elle slalome de par un col, jusqu’à la chapelle Saint-Roch. En haut, le spectacle est époustouflant. Vous surplombez la mer, la ville, les murs d’ocres, le port et la Citadelle. Au loin, la Sardaigne. Chapelle Saint-Roch Si vous la voyez d'en haut, vous pourrez vous croire sur une île grecque. Toute blanche sur un fond de mer bleue, avec son petit clocheton surmonté d'une croix, elle représente pourtant une histoire bien funeste. Petit rappel : saint Roch, né à Montpellier, consacra sa vie à combattre la grande peste noire qui ravagea l'Europe au milieu du XIVe. Bien sûr, il finit par attraper la terrible maladie et c'est pourquoi on le représente montrant ses plaies. Bonifacio n'échappe pas à l'épidémie qui fit des ravages dans l'île, l'année 1528. La ville aurait perdu les trois-quarts de sa population. On bâtit la petite chapelle, soi-disant, à l'endroit où mourut la dernière victime de l'épidémie. Chaque année, le 16 août, on se souvient de saint Roch, que l'on honore lors d'un spectacle culturel en langue bonifacienne. 
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Remonter vers la Porte de Gênes percée dans les remparts.
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La Porte de Gênes Unique accès à la ville jusqu’en 1854 et fait face au Bastion de l’étendard . Véritable forteresse, difficile de s'en approcher puisque la porte est doublement surveillée par des « meurtrières ». Seul accès à la citadelle jusqu’au 19 -ème siècle, elle est munie d’un pont levis datant de 1830. Celui-ci remplacé l’ancien (datant tout de même de 1598) et fonctionnait avec un système de poids et de poulie. La Citadelle Bonifacio Il faut oser se perdre dans les ruelles de Bonifacio, lever la tête pour découvrir les miracles d’ingéniosité dont on a fait preuve pour construire ses maisons. Flâner, prendre le temps d’observer. L’atout maître de Bonifacio est l’intelligence avec laquelle cette ville a été construite. tout a été pensé en vue d’un avantage stratégique contre les attaques ou sièges éventuels. De chaque côté de l'église, des arcs-boutants viennent renforcer les murs. Des canalisations ont été également creusées permettant d’acheminer l’eau de pluie récoltée sur les toits vers une citerne dissimulée sous l’église…
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Autre aspect de cette vie : les besoins élémentaire ; Chaque maison avait sa propre réserve de grain ; Les silos  Les escaliers des habitations sont tout aussi intéressants : il faut remonter à l’époque où la ville ne cherchait qu’à se protéger. Les portes étaient quasiment infranchissables : inexistantes en rez-de-chaussée. On accédait aux maisons par une échelle que l’on remontait ensuite derrière soi… Cette citadelle médiévale du XIIIè siècle force l’admiration de part sa conception en haut des falaises, et sa parfaite conservation.   Rendez-vous, le vendredi matin au marché qui se tient sous loggia de l'Arsenal de debut avril à fin octobre dans la haute ville de 8h à 13H; L'occasion de vous rapprocher de culture culinaire des lieux que vous visitez Mais vous y trouverez des produits locaux comme : - de la charcuterie, - biscuits, - légumes, - préparations culinaires - huiles essentielles...... C'est occasion d'échanger avec les Bonifaciens et de récupérer quelques bonnes adresses.
Ne quittez surtout pas cette pointe de la Corse sans aller faire un tour :
Le Bastion de Létandard
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Certains pourraient croire qu'il s'agit d'un château, mais il s'agit en réalité de l'imposante forteresse qui domine l'entrée du port.  Le Bastion de l'Etendard date du XIIIe siècle et fut bâti par les Génois. Détruit au XVIe siècle par les bombardements de l'armée franco-turc, commandée par Dragut, le bastion fut rebâti dans la foulée en respectant le tracé du bastion génois. Il fut néanmoins adapté aux nouvelles techniques de sièges, notamment grâce à des fortifications « à la Vauban », bien plus solides. En savoir plus
L'Eglise-Sainte Marie-Majeur
La présence de l' Eglise Sainte-Marie-Majeure : Attestée dès le XIIIe siècle dans des actes notariés dont le plus ancien remonte en 1222.La façade occidentale dotée de trois portes d'entrées percée d'une grande rose qui constituait, à cette époque, l'éclairage principale de l'église. L'ensemble correspondant à la nef, aux bas côtés et aux absides remanié aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. En sovoir plus
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Le cimetière marin de Bonifacio
Il vous dévoilera les voyages périlleux que les marins ont entrepris pour rejoindre ces rivages. Ainsi que les tombes ornementées des braves âmes qui n'ont pas survécu. Vous allez découvrir la véritable signification de la mer pour la ville et bénéficier d'un spectacle somptueux, lors du coucher de soleil sur la mer Méditerranée. En savoir plus
Le Gouvernail
Un point de vue insolite sur le détroit situé juste à côté du Cimetière Marin, à l’extrême pointe de la presqu’île, ce site militaire : un long tunnel de 168 marches creusées dans la falaise. En savoir plus
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le grain de sable
Situé Sutta Rocca est un célèbre et énorme rocher dans la mer, détaché de la falaise. Il y a plusieurs siècles, les cartes anciennes le nomment "scoglietto". La partie qui émerge de l'eau est haute d'une quarantaine de mètres environ. Sa partie supérieure est recouverte d'une maigre végétation persistante. Il est aussi le paradis des oiseaux de mer. En raison de ses proportions massives mais harmonieuses, les Bonifaciens l'avaient surnommé "u Diu Grossu" (le Gros Doigt ou le "Pouce").  En savoir plus
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L’escalier du roi d’Aragon domine les Bouches de Bonifacio,
(inscrit au titre des Monuments historiques).Il figure parmi les sites les plus fréquentés de la Corse. La légende raconte : il aurait été creusé en une seule nuit par les troupes d’Alphonse V le Magnanime, à l’occasion du siège de Bonifacio en 1420.Situé à l’extrême pointe sud de l’ile de Beauté. Il relie la mer à la citadelle, en débouchant au pied de la terrasse, sur laquelle se dressait autrefois la tour du Castellet.  Taillé par la main de l’homme dans la falaise calcaire ; Celui-ci compte 189 marches sur une hauteur de 65 mètres, le long d’une pente à 45°. Sa largeur n’excède pas 80 cm par endroit. 54 000 visiteurs font le déplacement tous les ans pour le découvrir.  En savoir plus Découvrir nos logements : Read the full article
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preparedpublic · 1 year
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« Quant à la façon dont je suis arrivé ici, elle a été accidentée et rafraîchie de temps en temps par la saison. Sur la ligne droite des Ardennes en Suisse, voulant rejoindre, de Remiremont, la correspondance allemande à Wesserling, il m'a fallu passer les Vosges ; d'abord en diligence, puis à pied, aucune diligence ne pouvant plus circuler dans cinquante centimètres de neige en moyenne et par une tourmente signalée. » 
(Lettre d’Arthur Rimbaud à sa famille, Gênes, le 17 novembre 1878)
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À quel endroit Arthur Rimbaud a-t-il franchi les Vosges ? Combien de kilomètres a-t-il parcouru « par une tourmente signalée » ?
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La ligne ferrovière Mulhouse-Thann est ouverte en 1839. En 1863, la prolongation de Thann à Wesserling rapproche les voyageurs du col de Bussang, qui n’est plus qu’à 9 km. Ces deux communes situées sur le flanc alsacien des Vosges, deviennent allemandes après la guerre de 1870. Le col de Bussang devient un poste frontière et le restera jusqu'en 1918. 
Il se trouve dans la partie sud du tracé de la nouvelle frontière franco-allemande, issue du traité de paix de Francfort (10 mai 1871). Cette ligne plantée de 4056 bornes, valide la cession du Haut-Rhin, du Bas-Rhin et de la Moselle à l’empire allemand. Elle descend le long du bassin lorrain, rejoint la crête des Vosges, qu'elle suit du nord au sud, traverse le Territoire de Belfort pour atteindre la Suisse. Le col de Bussang se situe à environ 50 km à vol d’oiseau de la Suisse, au niveau de la borne frontière n°3100.
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Dans le sens Vosges-Alsace, Rimbaud monte dans le train à Épinal pour en descendre à Remiremont, le terminus, à 35 kilomètres du col. La diligence le conduit à Bussang, en longeant la Moselle sur 31 km. C’est la dernière commune française avant la montée vers le col où cette rivière prend sa source. C’est donc là que Rimbaud entame très certainement son périple « dans 50 cm de neige en moyenne et par une tourmente signalée. » 
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Après 4 km de marche, il atteint la douane française, à l’entrée ouest du tunnel construit sous le col de Bussang. Sur la carte postale, le photographe est perché à son sommet. Les douaniers français sont au premier plan, leur guérite en rondins à droite. À la sortie du tunnel, du côté alsacien, Rimbaud passe le poste frontière allemand et montre ses papiers. Derrière les  gendarmes à casque à pointe, on aperçoit un poteau frontière allemand que Rimbaud n'a pas pu voir, ce modèle datant de 1889. Celui qu’il a pu voir est moins spectaculaire.
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Rimbaud entre dans une Alsace allemande. La guerre de 1870 a joué un rôle essentiel dans son parcours de poète, peut-être aussi dans sa décision de partir loin de son pays. Le poète qui a fréquenté la Commune, qui a écrit l’un des plus beaux poèmes de la langue française en hommage à un soldat mort en 1870, est le bref témoin d’une déchirure territoriale qui a coûté la vie à 200 000 hommes. En traversant les provinces perdues, il foule une terre étrangère, une utopie dérisoire, un lieu qui n’existe pas sinon dans le cerveau de l’empereur Guillaume Ier, du chancelier Bismarck et du général Moltke. 
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Encore 9 km de marche et Rimbaud atteint la « correspondance allemande à Wesserling ». Il aura donc marché 13 km. Le train quitte la vallée de Thann, atteint bientôt Mülhausen (Mulhouse). Il fait quelques pas dans cette ancienne république protestante longtemps rattachée à la Suisse, aperçoit le Klapperstein, figure grimaçante que les condamnés pour médisance devaient porter autour du cou. Il se réchauffe au café Moll, où il écoute parler un dialecte étrange. Par la vitrine, il contemple le triangle rare d'une jolie place des années 1820, encadrée d'arcades qui encerclent un jardin. Puis il monte dans le train pour Bâle. On le retrouvera bientôt à Chypre, puis en Abyssinie.
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chic-a-gigot · 6 months
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Le Petit écho de la mode, no. 45, vol. 20, 6 novembre 1898, Paris. 1. Costume tailleur et Vêtement d'Hiver (Modèles de Mlle Thirion, 47, boulevard Saint-Michel, Paris. Voilettes en tulle de soie à pois, chenillées à la main, nuances: blanc, noir et blanc à pois noirs. Ville de Paris / Bibliothèque Forney
No. 1. I. Costume tailleur en drap satin, composé d’une jupe coupée en trois lés, doublée, garnie d’une jolie broderie faite à même l’étoffe et disposée en rond et d’un corsage-veste ajusté du dos, avec petits côtés de dos et de devant. Devant demi-ajusté par une pince, découpé au bas et garni de deux revers de soie. Ce corsage s’ouvre au milieu sur un plastron bouffant retenu à la taille par une ceinture en gros grain. Ce gilet est posé sur une doublure ordinaire fermée au milieu du devant. Garniture de broderie rappelant celle de la jupe. Manche à coude brodée dans le haut. Collet rond fait en drap et velours garni de mongolie et surmonté d’un col Médicis doublé de fourrure. Manchon assorti. Chapeau en velours orné de plumes et de velours.
No. 1. I. Tailored costume in satin cloth, composed of a skirt cut in three lengths, lined, trimmed with pretty embroidery made on the fabric and arranged in a round and a fitted back bodice-jacket, with small sides of back and front. Half-adjusted front with a pleat, cut at the bottom and trimmed with two silk cuffs. This bodice opens in the middle onto a puffed bib held at the waist by a grosgrain belt. This vest sits over a regular lining closed at the center front. Embroidery trim reminiscent of the skirt. Elbow sleeve embroidered at the top. Round collar made of cloth and velvet trimmed with Mongolia and topped with a fur-lined Medici collar. Matching sleeve. Velvet hat decorated with feathers and velvet.
Matériaux: 6 mètres de drap pour le costume, 0m60 de soie.
II. Vêtement Noël d’une forme très gracieuse, composé d’un grand collet, arrondi et croisé devant, en velours noir ou drap garni de deux bandes de chinchilla. Col Médicis doublé de chinchilla; doublure du vêtement en satin de couleur ou noir. Capote en jais et roses roses avec oiseau posé sur le devant.
II. Christmas garment of a very graceful shape, composed of a large collar, rounded and crossed in front, in black velvet or cloth trimmed with two strips of chinchilla. Medici collar lined with chinchilla; lining of the garment in colored or black satin. Jet and pink roses hood with bird placed on the front.
Matériaux: 2m50 de drap ou 4 mètres de velours, 5 mètres de satin.
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wehadtodayandstuff · 1 year
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Le domaine d'Arnheim
Ceci est l’histoire d’un petit oiseau qui vécut dans les montagnes. Un Tichodrome échelette, comme les humains en viendraient savamment à l’appeler. Notre oisillon est né au milieu d’une portée de trois œufs blancs comme la neige, dans un nid de fortune construit sur le col d’une montagne, à quelques centaines de mètres d’altitude. Ça vous met tout de suite dans l’ambiance, de sortir la tête de sous cette chaude coquille après de longues minutes à batailler, pour découvrir un tel paysage lorsqu’on réussit enfin à ouvrir les yeux. Et ce n’est pas tâche facile que de décoller ces minuscules paupières, encore moins lorsque le monde alentour est éblouissant de blancheur, d’une lumière du soleil aveuglante se reflétant sur la neige reposant le long des façades de ces géants de roche. Mais notre petit oiseau a du caractère, et son arrivée dans notre monde se réalisa avec brio. Avec une certaine grâce, même, pourrait-on dire. Il fut le premier, devant ses deux frères, à sentir la froideur du vent glacial des hauteurs sur son plumage naissant. Si ses premières heures dans cette vie se sont plutôt bien déroulées, accueilli rapidement par une mère aimante et protectrice, bien que peu présente, le sort allait rapidement lui jouer un vilain tour. Voyez, ce petit oisillon, qui avait tout pour s’épanouir et éclore aux yeux du monde, est né avec une malformation. Ses jolies ailes rouge-carmin, oh aussi majestueuses fussent-elles, n’allaient tenir qu’un rôle se limitant à l’esthétisme, n’ayant bien malheureusement aucune utilité fonctionnelle. Il ne pouvait pas voler, et se retrouva ainsi incapable de satisfaire l’instinct primaire de son espèce. Mais rassurez-vous, ce n’est pas ce qui allait l’arrêter, et sûrement pas ce qui allait l’empêcher d’atteindre l’objectif qu’il s’était fixé. Alors que ses frères focalisaient toute leur attention sur la maigre nourriture que pouvait dénicher leur mère, dérapant parfois jusqu’au combat de becs, la sienne était tournée vers tout autre horizon. Dès qu’il fut en capacité d’apprécier pleinement le paysage qui l’entourait, notre oiseau fut distrait par une petite lumière brillante, hypnotisé par un point chatouillant, l’appelant depuis les hauteurs, tel un trésor inaccessible. Dès lors, il fut obnubilé par cette idée, aussi fantasque qu’insensée, de partir à la découverte de ce joyau. Alors quand les petits furent jugés assez débrouillards, et évincés sans préavis de leur cocon natal, et que les frangins n’eurent pas le choix que de réussir à s’envoler, il se retrouva seul au pied de la montagne, avec une idée fixe en tête. Pas le temps de faire le deuil de son doux nid, ni celui de sa famille, il fallait dès à présent débuter le périple d’une vie, qui le mènerait à son trésor. Il ne savait alors pas que ce qu’il considérait comme un joyau étincelant, n’était en fait que le reflet d’un rayon de soleil sur une pointe givrée du sommet de la montagne. Et il ne le saurait sans doute jamais. Il commença pour autant à grimper, et à grimper encore. Une petite patte s’enfonçant dans la neige devant l’autre. Vent, tempête de neige, froid, faim, soif, rien ne l’arrêterait, il continua, centimètre exténuant après centimètre exténuant. Et malgré la tristesse que l’on pourrait logiquement ressentir pour ce petit oiseau combattant les forces de la nature, il y a également énormément de poésie qui se dégage de ce brave acte. Une leçon de vie, pourrait-on même concéder. Il y a de la beauté dans cette abnégation vers un seul et unique but, celui d’une vie. Un désir pur et incorruptible. Refuser toute satisfaction annexe et temporaire, rester focalisé sur ce qui compte, sur qui donne du sens à notre existence. Les êtres vivants sont si souvent distraits, attirés par la facilité, par la récompense immédiate. Les humains veulent tout posséder et finissent par n’en tirer aucun plaisir réel, par ne même plus savoir ce qu’ils veulent. Objectif après objectif, tout évolue beaucoup trop vite, tout est interchangeable. À peine l’un est atteint, qu’on a déjà le suivant en tête. Les désirs sont fugaces, et de fait perdent de leur intensité. Plus rien ne fait vibrer le fond des tripes, plus rien ne fait battre le cœur à des rythmes effrénés, ou ne provoquent l’ébullition du cerveau, noyé sous une seule et unique pensée, multipliée en milliers d’exemplaires différents. Mais notre petit oiseau, qui continuait à avancer envers et contre tout, lui, montrait l’exemple. Les rafales de vent soufflaient fort dans ces ailes, les faisant se dresser vers l’arrière, donnant l’impression qu’elles fonctionnaient, qu’il les utilisait réellement. Il baissait la tête pour pousser et pousser vers l’avant, toujours. Mais l’inéluctable dénouement de ce périple commençait bien malheureusement à se dessiner. Il n’avançait guère plus beaucoup, la fatigue envahissant tout son corps, de ses petits yeux jusqu’à ses petites pattes. La faim, même s’il ne la sentait plus au milieu de tous ces stimuli négatifs, le paralysait désormais. Il ralentissait à vue d’œil, jusqu’à ce qu’il soit finalement quasiment à l’arrêt total, stoppé par un mur glacial et impardonnable. On dit souvent qu’il vaut mieux avoir eu et avoir perdu, que de ne jamais avoir eu. Mais si ce courageux petit oiseau avait pu parler, il aurait dit que l’important ce n’est pas d’avoir eu ou d’avoir perdu, non, le cœur des choses, le grand secret de la vie, c’est d’avoir voulu. De tout son cœur, de toute son âme, à en perdre toute raison, à y dédier sa vie. C’est d’avoir désiré quelque chose à en mourir. Et alors qu’il se recroquevillait sur lui-même et qu’il ne pouvait empêcher ses yeux de se fermer, accablé par la faim et la fatigue, recouvert d’une couche de neige qui s’épaississait et pesait lourdement sur tout son plumage et l’entièreté de son petit corps fragile ; on l’aurait presque vu afficher un léger sourire, satisfait. 
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omagazineparis · 2 months
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Pulls pour femme : comment les différencier et choisir
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Le pull est un élément essentiel de la garde-robe féminine, surtout durant les saisons froides. Mais avec une multitude de styles, de matières et de coupes disponibles, comment s'y retrouver et choisir le pull idéal ? Cet article vous présente les différents types de pulls et quelques conseils pour faire le bon choix. Les différents types de pulls Le pull col rond C'est le modèle le plus classique. Il se porte aisément avec un jean ou une jupe et peut être associé à un collier pour une touche féminine. Le pull col V Il dégage le cou et met en valeur le buste. Parfait pour celles qui souhaitent afficher un joli décolleté. Le pull à col roulé Idéal pour les jours les plus froids, il enveloppe le cou et offre une allure élégante et sophistiquée. Le cardigan C'est un pull ouvert sur le devant, généralement muni de boutons. Il est polyvalent et peut être porté ouvert ou fermé. Le pull oversize Avec sa coupe ample, il est à la fois confortable et tendance. Idéal pour un look décontracté. Le pull crop Plus court, il laisse apparaître le bas du ventre. À porter avec un pantalon taille haute ou une jupe pour un look moderne. Les matières à privilégier La laine Chaleureuse et naturelle, la laine est idéale pour se protéger du froid. Le cachemire C'est la matière luxueuse par excellence. Doux et chaud, un pull en cachemire est un investissement durable. Le coton Léger et respirant, le coton est parfait pour les pulls de mi-saison. Les matières synthétiques Moins chères, elles offrent une grande variété de textures et d'effets. A lire également : Découvrez comment soutenir les marques de mode locales et faites la différence ! Conseils pour choisir son pull Pensez à votre morphologie Certaines coupes seront plus flatteuses en fonction de votre silhouette. Par exemple, si vous avez des épaules larges, privilégiez un col V. Prenez en compte l'occasion Pour une soirée, optez pour un pull avec des détails élégants comme des sequins. Pour le quotidien, un modèle simple et confortable sera idéal. Entretien Vérifiez les instructions de lavage. Certains pulls délicats peuvent nécessiter un lavage à la main ou un nettoyage à sec. Le pull est un indispensable de la mode féminine. En connaissant les différents styles et matières, et en tenant compte de vos besoins et de votre morphologie, vous pourrez choisir le pull parfait pour compléter votre garde-robe. Read the full article
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chicinsilk · 5 months
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Pierre Balmain Haute Couture Collection Fall/Winter 1954-55. “Jolie Madame de France”. “Rue Royale” overcoat set with collar and lining in black astrakhan from South West Africa and suit in “Topweed” tortoiseshell cheviotte from Raimon, beret in black taupé draped in tortoiseshell jersey, matching black astrakhan muff.
Pierre Balmain Collection Haute Couture Automne/Hiver 1954-55. "Jolie Madame de France". "Rue Royale" ensemble paletot à col et doublure en astrakan noir du Sud-Ouest Africain et tailleur en cheviotte écaille "Topweed" de Raimon, béret en taupé noir drapé de jersey écaille, manchon en astrakan noir assorti.
Modèle Marie-Thérèse.
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petermellalieu · 2 months
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PAIN DE SUCRE Bodywear F/W 21 from Pain de sucre on Vimeo.
Découvrez la collection : paindesucre.com/collections/collection-bodywear-f-w-21
Ambiance sport chic, esprit military, cet hiver la maison PAIN DE SUCRE propose un vestiaire de caractère composé de pièces au style affirmé. L’esprit « jungle » version camouflage et « sport zen » habillent tops, culottes ou shorty galbants, leggings et sweats à capuche. Le temps n’a pas d’emprise, on rembobine… Revisite d’une dentelle vintage sur brassière à dos sporty, body et bombers trendy. Arrêt sur image. Le jogging se fait bulle de douceur en molleton, couleur Snow, pour des journées cocooning. À contre-courant, des pièces bohèmes marquent les esprits par leurs couleurs chatoyantes dans des nuances de rose indien, orangé et vert claquant... On craque pour des tailleurs féroces façon croco relief ou zébrés de noir et de blanc. Les projecteurs mettent en lumière les jolis ensembles en dentelle rehaussés de liserés or : bleu persan, orange paprika, noir infini, blanc écume raviveront la saison hivernale. Entrée en scène de Bingo, le body en majesté et son décolleté V renversant, réinterprétation contemporaine du classique col bateau. Enfin, les petites robes noires restent de rigueur, immuables, réinventées dans des matières mixtes dont une ligne en jersey recyclé qui s'inscrit dans la dynamique de nos temps modernes.
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fafou-le-voyageur · 3 months
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Mercredi 17 Janvier :
Lever vers 8h, pas trop tard car il faut que j'arrive à choper le seul bus du matin qui va vers Ponta de Rosais, l'extrêmité ouest de l'île.
Je vais d'abord prendre mon petit déjeuner dans la pâtisserie non loin, O suspiro, tenu par une gentille dame. Je prends un double café et deux pâtisseries.
Je discute pas mal de temps avec une retraitée italienne avant de filer attraper mon bus.
Je suis le seul client à bord jusqu'au terminus. Le chauffeur me laisse au départ de la piste qui rejoint la maison forestière et le parc attenant de Rosais.
Je marche avec un bon rythme et m'arrête souvent prendre des photos des quelques passereaux et merles qui peuplent les forêts sauvages de lauriers et de bruyères arborescentes.
Je fais un bon tour dans le parc qui est joliment aménagé, avec un parcours entre les cryptomerias, et des jolis petits étangs. Il y a même un parc avec des cervidés.
Je passe un bon moment à mitrailler un rouge gorge puis reprend le chemin original en direction du phare de Rosais.
Le paysage de bocages très verts avec des murs de pierres volcaniques sombres crée un contraste intéressant, avec le bleu de l'océan au loin ponctué d'arcs en ciel.
Je ne tarde d'ailleurs pas à me faire doucher par une des averses mais arrive à temps pour me mettre à l'abri dans la vigie des baleines.
J'en profite pour déjeuner et dès qu'il fait meilleur je monte observer depuis la plate-forme.
Je descends ensuite au phare et croise par la même les premières personnes de la journée, une voiture de touristes portugais.
L'accès aux points de vue derrière le phare abandonné sont interdits mais le grillage a été éventré alors je m'y avance.
Les apics sont impressionnants et la vue magnifique, je ne regrette pas d'avoir transgressé les règles. La pointe est protégée et n'est pas accessible du tout.
Il me reste maintenant à remonter en passant d'abord par le même chemin puis par un autre. J'y vois de belles vaches et un beau taureau et des colonies de pigeons sauvages et de mouettes.
Après un passage de col je ne fais que redescendre vers le terminus du bus. J'ai un peu d'avance alors je marche un peu plus sur la route, en attendant que le bus repasse le récupérer.
J'ai fait en tout 15 km en 3h30 et presque 450m de d+. Il est temps d'arrêter car j'ai la semelle extérieure de ma chaussure droite qui se décolle.
En arrivant en ville je fais une course au supermarché et achète de la colle neoprene pour recoller la semelle.
Je me pose ensuite un peu à l'auberge, recolle la chaussure, bouquine un peu et repars faire un tour en ville après une averse soudaine, presque 24h tout pile après celle de la vieille quand je venais en taxi.
Je finis par me poser au Café Apneia où je sirote une Sangria en bouquinant. Je remonte juste à temps et récolte les premières gouttes d'une belle averse.
Je tombe sur un film français avec Dujardin de 2016, un homme à la hauteur et le regarde jusqu'au bout.
Je vais ensuite dans la petite cuisine la faire à manger tandis que des étudiants qui logent ici font de même.
Je traîne encore devant la TV et le couche vers minuit.
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