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#Comment arrêter une relation sans avenir
maraboutbadou · 2 years
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Comment Rompre et Mettre Fin à une Relation à Distance
Comment Rompre et Mettre Fin à une Relation à Distance Le professeur Badou est un professionnel reconnu du maraboutage africain. A votre écoute et à votre service, Il est l’homme de confiance qui sera en mesure de vous apporter une aide précieuse afin de résoudre les divers problèmes de votre existence : les conflits familiaux, le retour d’un être aimé, des révélations sur les événements futurs…
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Comment briser un couple, comment briser la nouvelle relation de mon ex
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poesiescendrees · 4 years
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— 6 P E R S O S . C H A L L E N G E
@mysterious-corvidae​
Et me voilà pour le challenge qu’a proposé CORVIDAE, alliant notre patte graphique à nos personnages (leurs noms sont pour ma part et dans l’ordre : Lio, Albane, Declan, Erhart, Semyon et Andreas, puis de nouveau Erhart, Lio, Andy et Declan). Les six premiers avatars ont été réalisés avec la même trame, pour le challenge, en prenant des extraits de leurs RPs ou présentations. (Oui y’a des fautes de frappe dans les citations, j’en ai compté trois, sinon ça serait pas drôle). Et puis je suis allée reprendre les 4 derniers d’anciennes fournées, qui ont été créés et portés spécifiquement pour les personnages en question.
Je mets en spoiler quelques petits mots sur chacun·e d’entre elleux, puisque c’est un peu long et que je veux pas envahir votre feed Tumblr ♥
J’vous fais des bisous, et merci Corvidae pour l’excellente idée ♥ (j’espère que j’ai bien interprété le challenge comme il fallait…)
LIO — celui que j’emporte partout avec moi ft. finn wolfhard [ un et huit ]
Celui que j’emporte partout avec moi, littéralement. J’ai dû l’inscrire sur plus de six forums différents. D’abord simple personnage propulsé un peu à l’aveugle, fait pour ne pas durer, éphémère sans avenir, et puis de plus en plus compagnon d’aventures, héros sans cape et sans panache. Parodie d’un Peter Pan à la rue et aux abois, pété dans ses illusions de réalité improbable. Plus proche de ses addictions que de n’importe quel·le être humain·e, sauf peut-être d’une crisse de folle avec qui il conte ses délires depuis qu’iels sont gosses. Je n’arrive pas, plus, à lui imaginer un avenir, ne parviens pas à faire grandir mon éternel gamin. Alors pour l’instant il reste là, dans un coin de la tête, jusqu’à ce que je sache sur quel chemin il avancera.
ALBANE — celle qui a pris le plus de moi ft. damaris goddrie (autrefois chloé moretz) [ deux ]
Celle qui a pris le plus de moi à l’époque, de mon caractère et mon histoire. Assurément plus élégante, plus douée et plus charmante, avec la cécité comme fardeau en plus, mais le fond y est. Je n’aurais plus les mots adéquats aujourd’hui pour raconter sa douceur et sa compréhension lucide du monde, comme s’il lui suffisait d’être témoin d’un détail pour comprendre l’ensemble du tableau - femme artiste qui s’exprimait au violon comme elle se perdait dans l’infinité des nuits. Elle ne parlait que rarement de sa famille, son adoption, ce malaise qui s’était installé à travers les années et avec la communication rompue. Albane a bien souvent fui ses responsabilités et les possibilités qu’on lui offrait, quand bien même c’était la promesse d’un avenir brillant. Elle était ce genre de personnes qui ne savaient pas se tenir en place face à l’ennui et le manque de passion.
DECLAN — celui que j’aimerais jouer ft. émile woon [ trois et dix ]
Celui que j’aimerais jouer actuellement, quoique mon IRL et mon manque d’inspiration pour l’écriture m’en empêchent. Pourtant il y a quelques semaines, créer l’histoire de Declan et penser à ses thématiques m’ont fait du bien - encaisser certaines révélations dans ma vie. C’est un gars un peu paumé dans sa vie, qui avance sans plan et qui se définit davantage par ses bizarreries que par des rêves et des ambitions. Pas assez stable pour garder un job à long terme, sans diplôme de surcroît, weirdo du coin, qui fait dévier le regard, changer de trottoir, qui bloque sur ce qu’il n’arrive pas à faire et qui se terre dans l’anonymat, inconscient de ses propres forces.
ERHART — cellui que j’aimerais avoir comme ami·e ft. troye sivan [ quatre et sept ]
Cellui que j’aimerais avoir comme ami·e. Erhart existe depuis février 2020 et j’ai rarement pris autant plaisir à jouer un personnage comme ellui, et chez qui j’admire beaucoup de choses. Iel oscille entre plusieurs genres sans être capable de se définir exactement, dans un entre deux flou et les interrogations plein la tête, même s’iel laisse peu de gens s’en apercevoir. Erhart a une douceur naturelle et une fragilité sensible sans cesse tues derrière son sourire poli, qu’iel se sent obligé·e d’afficher sous peine d’imploser. Et puis, le soir, la nuit, iel se laisse aller aux plaisirs excessifs d’une jeunesse increvable, oblitération de soi-même à coups de bédos et vodka à dix livres la bouteille. Fasciné·e passionné·e par un homme aux antipodes d’ellui, mini géant soleil dans la nuit, depuis des mois déjà, sans qu’aucun·e d’elleux ne sache que faire de l(eur) avenir.
SEMYON — celui qui ???????? ft. stephen james [ cinq ]
J’ai honnêtement passé dix minutes à me demander quel “celui” que Semyon pourrait être sans arriver à mettre le doigt dessus mdrrrrr. Semyon, j’suis pas tout-à-fait fière de son caractère et son histoire, à des kilomètres du moindre réalisme et du respect des thèmes que j’abordais avec lui à l’époque, et je m’en excuse très honnêtement. Sale rapport avec la violence, la douleur, la sienne et celle des autres, chien enragé qui sait plus frapper et grogner que penser par lui-même. Méfiant de tout et interné à cause du “trop plein” constant à un certain point de sa vie, engagé dans une (semi??) relation avec un homme dans l’institution où il était placé. Après j’voulais l’inclure dans le challenge parce qu’hormis le côté “jeu”, il m’a permis de rencontrer une merveilleuse personne (coucou @les-maux-de-mer ♥) sans qui je suis plutôt sûre que ma vie ne serait pas tout-à-fait la même aujourd’hui. Donc au final, je dirais que Semyon est celui qui, entre autres, me rappelle que le RPG est plus qu’une question d’écriture et de graphisme ♥
ANDREAS — celui qui a le plus évolué en jeu ft. bogdan romanovic [ six et neuf ]
Un de ceux qui ont le plus évolué en jeu, mais davantage dans une trame commune que d’un côté tout-à-fait personnel. J’ai commencé à jouer Andy en mars 2019 au sein d’une bande de personnages, en rejoignant une poignée de RPGistes (coucou vous tou·te·s si vous passez par ici hihi ♥). On a raconté leurs drames respectifs, celle de deux bandes montées les unes contre les autres et ce depuis que leurs membres sont tout·e·s gamin·e·s. Aucun·e d’elleux ne semblait plus se souvenir du pourquoi du comment, la haine était juste là dorénavant, à alimenter à souhait. Y’a eu des coups bas, des coups de couteau aussi, des blessures et puis des morts, ça a pué les emmerdes et les erreurs. Andy a eu sa part de responsabilité (culpabilité) dans tout ça bien qu’il était infiniment trop loyal (aveugle ?) pour arrêter, il aurait tout sacrifié pour celleux qu’il considérait comme sa famille.
Et voilàààà ! Le post est bien long ahahah, mais ça fait plaisir de repasser sur toutes ces histoires, d’autant que certaines commencent à dater. J’ai hâte de lire les vôtres dans vos posts du challenge ♥
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Ça s'annonce compliqué . Une des plus grandes épreuves de ma vie , pour l'instant . Jamais je ne me suis autant investie dans quelque chose qui déterminera tant mon avenir . Oui je me suis engagée dans des relations , avec des gens , des animaux , j'ai fait des erreurs , je les ai rattrapés , j'en ai refaite . Mais jamais je n'ai du chercher à travailler et à comprendre coute que coûte pendant une si longue période et des problèmes si complexes . Apprendre à faire un truc avec un animal ou ton corps ? C'est quelque chose qui vient naturellement , que tu ressens ,que tu comprends , que tu apprends, que tu entretiens et ça se produit . C'est comme ca . Tu cours 10 fois ou 100 fois puis tu bats ton records . Tu tires un ballon dans un panier jusqu'à ce que chaque position de tir devienne naturelle . Tu essayes un truc avec ton cheval , ca ne marche pas alors tu changes de stratégies et tu réessaye jusqu'à ce que ca marche . Et ca finit toujours par marcher. Tu prends des photos jusqu'à avoir l'image parfaite . Tu te fais des amis , tu en perds , puis tu trouves ceux avec qui tu aurais toujours dû être , et tu ne les lâches plus . Ca ne demande aucune réflexion , c'est comme ça . Malgré les moments de doutes et les embrouilles , au fond de toi , tu sais , quoi faire. Ce genre de truc ne m'a jamais demandé le moindre effort , c'était naturel . Les cours c'était pareil . Il fallait travaillé alors je le faisais , sans chercher à savoir le pourquoi du comment ou si j'étais à la hauteur . Il a fallu passé mon permis et je l'ai fais .
Mais là vers différent ... je ne sais pas , je réfléchis trop , je doute . Je dois arrêter de tout questionné bordel . Foncé tête baisser n'est pas la solution , ca ne l'a jamais été . Mais ces 15 % de réussite me rendent dingue .
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christophe76460 · 5 years
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était un peu une fiction et ça me semblait tellement improbable que, du coup, je n’avais pas continué. C’était juste avant…
Et puis, ce matin, de bonne heure, suis partie me promener dans mon p’tit bois, celui derrière chez moi. Seule.
Ça grimpe un peu. Arrivée en haut, déjà, j’étais contente de voir que mon problème ça n’est pas le souffle… mais plutôt l’entraînement.
Et puis, comme d’habitude, je me suis arrêtée pour profiter de la vue. Le paysage n’avait pas changé… et pourtant, quelque chose n’était plus pareil ?!? J’ai réalisé alors que le bruit sourd qui d’ordinaire monte depuis la plaine, ce bruit-là avait disparu. C’était calme, mais vraiment calme. Comme avant, comme la fiction que je m’étais faite. J’ai compris que ma fiction était devenue réalité.
Je m’étais imaginée comment ça pouvait être avant. Avant, quand la région était peu peuplée, quand la forêt était un lieu secret réservé à la faune. Je m’étais imaginée me promener au bord du lac, pas sur une route, mais à travers champs et roseaux. Je m’étais imaginée ma ville quand elle n’était encore que village, avec les vignes et les prés qui l’entouraient. Je m’étais imaginée toute une nature sans voitures, sans foule de joggeurs, cyclistes et sportifs du dimanche de toutes sortes… une nature où rien n’avait été apprivoisé. Je m’étais imaginée le silence.
Eh ben, tu sais quoi ? Le vilain petit virus a réussi tout ce que toutes les Greta Thurnberg du monde n’auraient jamais réussi à faire : nous arrêter et faire silence! Du coup, la planète elle va se faire un lifting de 10 ans !
C’est un des bons côtés.
Du coup, on va devoir retrouver l’essentiel. Et le premier essentiel est peut-être d’aimer son prochain comme soi-même. De penser à son prochain tout autant qu’à soi-même. Tu n’as pas envie d’être malade ? Ton prochain non plus. Tu penses à toi… pense aussi à lui. Ton avenir peut dépendre du soin que tu prends de lui.
Ou… le premier essentiel c’est peut-être d’obéir. Juste obéir, sans analyser, comprendre, estimer… juste faire ce qu’on nous demande de faire ou ne pas faire. Mais c’est compliqué parce qu’on est devenus si … indépendants qu’on se trouve toujours des exceptions.
Est-ce que ça n’est pas aussi ce que Dieu nous demande, de Lui obéir, Lui faire confiance ?!? Tu trouves que tu reçois peu de Dieu, qu’il n’y a pas de puissance dans tes prières ? Est-ce que tu suis ce qu’Il demande… ou t’en fais un peu à ta tête, comme tu penses, comme tu le sens ? Tu ne dois pas sentir, tu dois obéir. Pareil avec le vilain virus !
Et puis, il va falloir se contenter de moins… de ce qu’on estime être essentiel. Est-ce qu’on va y arriver ? Se contenter de ce qui reste dans le frigo. Se contenter de moins de shopping. Se contenter de moins de resto, bistrot, tea-room… Se contenter de moins de sorties entre amis, en famille. Se contenter de moins de sport. Se contenter de dépenser moins … et plus profiter. Se contenter de moins de futilités et découvrir enfin le véritable essentiel.
L’essentiel. Se réjouir de ces journées qui sont si belles. On dirait même que le soleil est plus heureux, plus lumineux que jamais. Prendre le temps de voir la nature éclore, chaque jour un peu plus, chaque jour un peu plus colorée. Tendre l’oreille pour entendre les oiseaux. Ils sont heureux, eux. Personne ne les dérange… et puis, sans le bruit des voitures on n’entend qu’eux ! Quel bonheur ! …et ce calme ! Tu as entendu ce calme ? Je vais vite m’y habituer, c’est sûr. Déjà la moindre voiture qui passe me heurte les oreilles !!!
L’essentiel, ne rien faire… juste être.
L’essentiel, découvrir que l’autre existe et qu’il te manque, que nos relations sont essentielles.
L’ESSENTIEL : DIEU, mon refuge, ma forteresse. Dieu ma force, mon consolateur. Dieu, l’Eternel qui me donne rendez-vous chaque jour. Dieu qui continue à soutenir Sa création. Dieu qui ramène chaque saison en son temps et qui nous montre par là Sa fidélité.
Dieu qui semble avoir appuyé sur « pause » dans nos vies trépidantes pour qu’on puisse avoir une chance de voir l’Essentiel. Le voir.
Vas-tu Le voir ?
« Souvenez-vous des premières choses de jadis. Car moi, je suis Dieu, et il n’y en a pas d’autre ; je suis Dieu, et il n’y en a point comme moi. »Esaïe 46.9
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zonzon-93-blog · 7 years
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Chapitre 1 : Jusqu’ici tout va bien
Tout avait bien commencé pour Lucas. Il vivait dans une petite maison modeste mais agréable d’une banlieue en pleine mutation. Des familles aisées venaient s’y installer en nombre depuis quelques temps et l’environnement avait changé bien vite ces dix dernières années. Les immeubles décrépis laissaient peu à peu la place à des maisons d’architectes qui débordaient d’ingéniosité et les espaces publics délabrés étaient rénovés pour accueillir des parcs, des aires de jeux ou de repos, des espaces ouverts, propres, qui laissaient circuler l’air et où il faisait bon vivre. Rien qu’autour de chez lui, en un an, Lucas avait vu s’installer Mathilde, sa nouvelle meilleure copine, dans une maison a trois étages bizarrement agencée, deux boulangeries et une toute nouvelle bibliothèque entourée d’un jardin avec de drôles de bancs tout arrondis. La première fois que Mathilde l’avait invité chez elle, un “wouah” mêlé de surprise et d’admiration était sorti de sa bouche sans même qu’il s’en rende compte. Le salon paraissait immense et traversait les trois étages jusqu’à un toit en verre qui donnait l’impression que la maison s’étendait à l’infini.  Il s’était tout de suite dirigé avec excitation vers le fauteuil rond qui pendait, au milieu, à un fil déroulé depuis le plafond. Il se balançait et se demandait comment ils avaient bien pu faire pour accrocher ce truc. En tournant, il observait aussi les pièces réparties tout autour, même pas alignées, sur les trois étages qui l’entouraient. Il en avait presque le tournis à avoir le nez en l’air sur son siège qui tourbillonnait, mais ça l’amusait bien. Il était vraiment impressionné, il n’avait jamais rien vu de semblable : - Quand je serai grand, je veux une maison comme ça ! Ils font quoi tes parents ? - Maman est médecin et papa est avocat. - Trop cool. - Ouais peut-être. - Qu’est-ce qu’il y a ? T’es pas contente de vivre dans une maison aussi cool ? - La maison, ça va, c’est mes parents. - Ils sont pas cool ? - Je sais pas, je les connais pas trop. Je connais surtout Fanny. Ils sont tout le temps au travail ou partis je sais pas où. Ils disent que c’est pour des enfants pauvres et tout. - Moi je l’aime bien Fanny. - Ouais. Mathilde avait l’air triste et il n’a pas insisté. Il l’a taquinée un peu avec ses pieds pour la faire rire et, après, ils sont allés dans une pièce remplie de jouets et de jeux et ils y ont passé l’après-midi. Lui aussi, ça l’aurait ennuyé de ne jamais voir ses parents. Il les aimait et appréciait de passer du temps avec eux. Surtout le samedi. Le samedi, c'était le jour des “trucs” avec ses parents. La semaine, il ne voyait guère son père à cause de son travail. Il ne savait pas très bien ce qu’il faisait, il était dans un bureau à concevoir des “objets” comme il lui disait tout le temps, mais il travaillait toujours très tard. Le samedi aussi parfois, mais lorsqu’il était libre, il ne manquait pas de passer du temps avec ses enfants. Lucas avait une petite soeur de quatre ans. Depuis sa naissance, on ne peut pas dire qu’un lien s’était vraiment créé entre eux. Ils jouaient parfois ensemble mais, la plupart du temps, ils s’ignoraient, vivant dans deux mondes qui semblaient déjà ne jamais devoir se toucher. Le samedi donc, il faisait des “trucs”. Ce qu’il aimait le moins, c’était d’aller faire des courses avec sa mère et sa soeur. Il ne détestait pas non plus, il avait toujours le droit de choisir un paquet de bonbons ou de gâteaux rien que pour lui, mais ce n’était pas non plus le plus palpitant. Parfois, ils allaient à la piscine, au musée, ou se promener dans Paris, et il trouvait juste ça beaucoup mieux que le supermarché ou le centre commercial. 
Mais ce qu’il aimait par-dessus tout, c’étaient les samedis qu’il passait seul avec son père à la bibliothèque, surtout lorsqu’il faisait beau. Sa soeur n’aimait pas trop lire. Elle ne savait pas encore très bien, moins bien que son frère, et elle avait déjà déchiré quelques livres d’images alors que les deux hommes étaient absorbés dans une histoire et ne s’occupaient pas d’elle. Du coup, il était préférable pour tout le monde que Zoé reste à la maison quand ils partaient “en voyage” comme ils appelaient leurs expéditions à quelques mètres de la maison. Son père adorait lire. Il était tout le temps en train de feuilleter quelque chose. Le journal, un livre, une notice, et même les paquets de céréales, il fallait sans cesse que ses yeux soient en mouvement, comme s’il allait arrêter de respirer si ses pupilles n’avaient plus de quoi s’alimenter en permanence. En général, ils choisissaient un livre ensemble et son père commençait toujours par lui faire la lecture. Il savait bien prendre toutes sortes de voix pour vous faire imaginer les personnages à la perfection. Un ogre, un chevalier, une princesse, un monstre, rien ne lui faisait peur. Il ne parlait pas trop fort, pour ne pas gêner les autres enfants, mais certains s’approchaient quand même parfois pour suivre les aventures du jour. Quand il ne faisait pas trop froid et que le temps était sec, c’était encore mieux. Ils s’installaient confortablement sur les drôles de bancs tout arrondis du parc ou sur l’herbe, et ils lisaient. Ils pouvaient s’en donner à coeur joie et se montrer en spectacle avec de grosses voix et de grands gestes. Un vrai spectacle ! Au bout d’un moment, le père passait le relais à son fils, et Lucas tentait de faire aussi bien, de lire avec autant de fluidité, et avec toutes les variations vocales. Il ne trouvait pas toujours ça facile, mais il faisait de son mieux, et ça suffisait. Ça suffisait toujours qu’il fasse de son mieux avec son père, et c’est ce qu’il préférait quand il était avec lui. Ils ne terminaient presque jamais la lecture, sauf quand le livre était vraiment court et, dans ce cas, ils couraient en emprunter un autre pour le rapporter à la maison. Souvent, Lucas reprenait la lecture au début pour sa soeur, surtout pour lui en fait, et ils s’endormaient ensemble. Ces samedis là, même Zoé il l’aimait bien.
C’était un gamin intelligent et curieux, tout le monde s’accordait là-dessus. Ses professeurs le trouvaient certes un peu turbulent parfois, mais il cherchait toujours à bien faire. Lorsqu’il se levait sans demander la permission, c’était souvent pour aider un camarade en difficulté, et quand il parlait à tort et à travers, c’est parce qu’il était excité de donner la réponse qu’il savait par avance correcte. Ça énervait parfois les adultes, mais ils reconnaissaient en général qu’il partait toujours d’une intention, même s’ils lui répétaient sans cesse de faire attention. Tous, sauf cette “vieille pie” de Mme Casenoi. Lucas la détestait et l’appelait sans cesse Casse-Noix, ce qui n’avait pas arrangé leur relation. Heureusement, tout cela était fini, c’était en CE2 et il était bien content d’avoir passé cette année pénible et de se retrouver ENFIN en CM1. Mme Casenoi avait d’ailleurs bien failli réussi à le faire échouer, en tout cas dans sa tête d’enfant qui voulait juste apporter les meilleures notes possibles à ses parents. Ses résultats avaient bien chuté cette année-là, mais les premiers tests de CM1 étaient rassurants. C’était une maîtresse “à l’ancienne” même si elle n’avait pas l’air si vieille que ça. Elle était très rigide et ne supportait pas que Lucas, ou tout autre, se lève, parle, respire, pense, sans lever le doigt et demander la permission avant. Et souvent, elle ne l’accordait même pas car elle jugeait les demandes “inappropriées”. La plupart du temps, Lucas et ses copains ne comprenaient même pas ce qu’elle entendait par là. Alexandre avait bien essayé de lui le demander un jour, mais elle lui avait répondu sèchement, devant toute la classe, que s’il était trop bête pour comprendre, il n’avait rien à faire en CE2. Il avait été tellement impressionné qu’il s’était mis à pleurer. Mme Casenoi lui avait alors crié de sortir en lui disant qu’il se permettait de continuer à déranger la classe. Et alors Lucas n’avait pas pu s’en empêcher, il savait qu’il ne devait pas répondre, mais c’était plus fort que lui : - Personne ne comprend, c’est peut-être vous qui n’avez rien à faire en CE2. Ça avait bien fait rire toute la classe, mais Mme Casenoi avait piqué une énorme colère, l’avait directement envoyé chez le directeur et fait convoquer ses parents. Ils n’étaient pas contents du tout et Lucas n’avait même pas cherché à se défendre. Il savait qu’il avait mal agit et s’était tout de suite excusé mais ça n’avait rien changé. La maîtresse continuait à être fâchée contre lui malgré la punition qui avait été sévère, encore plus à la maison. Plus l’année avançait, plus Lucas s’effaçait. Il n’osait plus parler en classe, il était triste d’aller à l’école, souvent malade. Ses notes baissait mais Mme Casenoi remarquait sur ces bulletins que son comportement s’améliorait et le félicitait pour ça, même si ses notes étaient moyennes. S’il continuait à bien se concentrer comme cela, il arriverait certainement à remonter la pente. Lorsqu’ils avaient lu ça, les parents de Lucas avaient décidé de prendre rendez-vous avec elle. Ils avaient tenté de lui expliqué que Lucas avait toujours été un bon élève, que ses interventions intempestives étaient aussi la marque de son intérêt et que, en les étouffant, il se retrouvait de plus en plus apathique et n’arrivait pas à s’intéresser en classe. Mais Mme Casenoi n’avait pas du tout été contente d’entendre ça. Elle s’est énervé, a expliqué que ce n’était pas à elle d’intéresser les élèves, mais qu’ils devaient être conscients qu’elle leur apportait le savoir, quelque chose d’utile pour leur avenir, et que l’école était le lieu de tous, et que si elle laissait Lucas envahir la classe, ce n’était pas juste pour ses petits camarades. Les parents avaient beau essayer de lui expliquer que sa scolarité avait été exemplaire jusqu’ici, lui demander de consulter ses collègues, Mme Casenoi était de plus en plus fâchée. Elle n’en démodait pas : - Lucas a fait des progrès et vous devriez l’encourager. S’il fait des efforts sur les apprentissages, il rentrera dans le moule et réussira admirablement sa scolarité. Impuissants, le père et la mère de Lucas ont souri, lui ont serré la main et sont partis. Lucas aurait tellement aimé qu’ils lui rentrent dedans à la vieille Casse-Noix, il était en colère. Une fois à la maison, ils s’étaient installé avec lui sur le canapé, et lui avaient expliqué pourquoi ils n’avaient pas réagi : - Parfois, il vaut mieux se taire, être patient et savoir prendre sur soi. Ta maîtresse n’avait pas l’air d’être très ouverte à cette conversation pour le moment et si nous nous étions énervé, ça n’aurait rien changé, ça aurait même été pire pour toi lundi. En plus, elle aurait certainement refusé de nous écouter un autre jour, ça aurait coupé toute possibilité d’amélioration. Tu comprends ? Lucas comprenait, mais il était quand même furax. Il savait qu’il devait se taire et attendre la fin de l’année, en essayant de faire de son mieux, mais c’était de plus en plus difficile. En secret, Mr et Mme Camaré avait pris rendez-vous avec le directeur. Ils n’en avaient pas parlé à Lucas de peur de le frustrer encore plus. Il les avait écouté, avait acquiescé plusieurs fois de la tête, leur avait dit qu’il comprenait la situation et leur inquiétude. A la fin de l’entretien, il leur avait promis de parler au professeur de leur fils. Puis, il leur avait dit que le meilleur était parfois d’être patient et de prendre sur soi. Il n’avaient aucun espoir et espérait, comme Lucas, que l’année finisse vite, et que Mme Casenoi serait partie dans une autre académie lorsque Zoé aurait sept ans.
Heureusement, le CE2 était terminé et Lucas semblait bien démarrer sa nouvelle année avec Mr Fuset. C’était la première fois que Lucas avait un maître et il en était ravi. Il lui rappelait son père. Mr Fuset aussi adorait raconter des histoires et faire jouer des personnages aux enfants. Lucas allait de nouveau à l’école avec enthousiasme, il racontait sans arrêt ses histoires avec entrain le week-end et paraissait avoir repris vie. Cette entrée en CM1 avait aussi été un tournant. Il était dorénavant assez grand pour amener sa soeur qui entrait en CP. Lucas était fier et prenait la tâche très au sérieux, ses parents gagnaient quelques précieuses minutes de sommeils, ils étaient plus détendus, surtout au petit déjeuner. Lucas était heureux, tout était parfait.
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