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#FCPE
le-journal-catalan · 5 months
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« Glyphosate : c’est stop pour la FCPE 66 ! »
Rémy LANDRI président de la Fédération des Conseils de Parents d’Elèves des Pyrénées-Orientales (F.C.P.E. 66) nous communique avec prière d’insérer : “Comme vient de l’annoncer la Commission européenne, le glyphosate, herbicide très certainement hautement cancérigène, reste finalement autorisé pour dix ans au moins. Aucun accord n’a été trouvé par les États membres de l’Union européenne…
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djackenew · 1 year
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Brumath et sa Bourse aux Vélos 2023 le 7 Mai
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nicolasanoto · 7 months
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Community schools américaines : La revanche de l’école publique
Partout dans le monde, une sourde bataille oppose le service public d’éducation à sa concurrence lucrative (ou confessionnelle). Ecole publique vs école privée, la lutte comprend des acteurs différents, des soutiens politiques et associatifs bien distincts. Au Royaume-Uni, aux Pays-Bas, l’école privée a gagné et le marché éducatif s’organise autour d’un cadre public bien léger. Aux États-Unis, en France, en Australie, pour l’instant, le public résiste mais le privé rayonne d’attractivité dans un contexte d’inégalités sociales et spatiales exacerbées, notamment dans les grandes villes, où les écoles qui sélectionnent jouent facilement sur la « réputation » des établissements face au service public qui accueille tous les élèves sans distinction.
Le sujet de cet article est de parler du modèle des « community schools », un type d’établissements scolaires de proximité qu’on trouve aux Etats-Unis qui ont une vision intégrative de l’éducation autour des besoins de l’enfant et la famille.
Ce modèle est le fer de lance des organisations syndicales enseignantes, notamment l’American Federation of Teachers et la National Education Association, pour promouvoir une école publique offensive, performante et bousculer l’individualisme porté par l’école privée.
En quoi ce modèle peut-il être intéressant dans les pays où l’école privée gagne en force dans cette concurrence ?
Face à l’essor de l’école privée, les partisans de l’école publique se sont organisés depuis plusieurs décennies. En France, c’est l’émergence dès la seconde guerre mondiale de la Fédération des Conseils de Parents d’Élèves de l’École Publique (FCPE) soutenue par le Syndicat National des Instituteurs et la ligue de l’Enseignement. C’est la création d’un Comité National d’Action Laïque en 1953 par ces mêmes acteurs, la Fédération de l’Éducation Nationale et les DDEN, qui réussit le tour de force de rassembler 10 millions de signatures contre la Loi Debré qui institutionnalise l’école privée en 1959. Son action continue aujourd’hui. Face à l’école privée, certains acteurs ont voulu revenir sur les avantages accordés dans les années 70 et 2000, sans succès. Intégrer l’école privée dans un grand service public, en 1984, sans succès. Forcer l’école privée à prendre sa part des inégalités sociales et des besoins éducatives particuliers, comme tente de le faire l’Espagne depuis la mise en œuvre de la loi LOMLOE en 2019 dont on n’a pu encore évaluer tous les effets. On ne sait pas encore si les engagements pris par le secrétariat général à l’enseignement catholique, en France, en mars 2023, seront tenus à ce sujet.
Ces efforts pour gagner la bataille de l’opinion, en France, doivent continuer, évidemment, et ils s’appuient sur des politiques ambitieuses de mixité sociale menées par des collectivités territoriales de gauche. Mais il s’agit aussi de convaincre qu’un enseignement public de qualité est possible sans renoncer à l’inclusion de tous les élèves. Qu’on peut viser l’excellence dans un cadre bienveillant. Qu’on peut être performant sans faire peser une pression évaluative écrasante. C’est le pari lancé par le modèle des community schools.
Comprendre la community school américaine, c’est imaginer une école publique, quel que soit le niveau, qui choisit de se transformer en impliquant tous ses acteurs à égalité, personnels, enfants, parents, associations de voisinage.
Un peu l’idée des projets éducatifs territoriaux qui ont émergé en France dans les années 80. Imaginez une école qui ne se limite plus à organiser un enseignement de fond pour des élèves, mais qui s’intéresse globalement à leur bien-être et à leurs parents dans l’école et hors l’école, sur le temps scolaire et hors du temps scolaire.
Un podcast de la National Education Association, première organisation syndicale américaine avec 3 millions de membres, explique comment on transforme une école publique en community school, comment on réunit tous les acteurs autour de la table et comment on se lance en pratique. Avec des moyens fédéraux, avec des moyens locaux et avec des moyens privés. Un podcast à retrouver ici .
La community school, pour aller plus loin, change le paradigme de l’éducation en intégrant tous les besoins de l’enfant, faisant en sorte qu’ils soient bien nourris pour étudier, que leur santé soit meilleure pour pouvoir se concentrer sur les apprentissages, en donnant accès aux soins, notamment dentaires. C’est une école intégrée à son environnement où les acteurs locaux sont impliqués dans le pilotage, où parents et associations sont incitées à s’impliquer dans le quotidien de l’école. Pour cela, les community schools s’appuient sur des coordinateurs, « side coordinators » ou comme l’indique un expert « personne qui résout tous les problèmes », un personnel dont le rôle est de faire le pont entre les acteurs et les ressources dont elles peuvent disposer, pour résoudre un problème social ou éducatif. Un enfant n’a pas les moyens de manger à midi ? On met en contact la famille avec une association caritative. Un professeur a besoin d’une formation sur l’inclusion ? Le coordinateur contacte un organisme spécialisé pour l’assurer. Un podcast de l’American Federation of Teachers à retrouver ici .
Evidemment, le projet de community school se construit progressivement pour être résolument collectif et intégratif. Il s’intéresse à l’enfant dans sa globalité et passe forcément par le fait de nouer des liens entre tous les acteurs de la communauté éducative. Dans cet esprit, on retrouve dans la « community school » des éléments portés en France pour l’éducation prioritaire (notamment avec le référentiel de l’éducation prioritaire) et dans le concept de cité éducative expérimenté en France depuis 2020.
La community school, d’après le NEA, est un modèle à la fois généralisable et performant. On compte 4000 community schools (sur 99 000 établissements publics) et plusieurs collectivités l’ont adopté : La ville de Cincinnati où les inégalités entre blancs et afro-américains ont été réduites. Tous les établissements publics du Kentucky dans les années 90. Deux établissements d’Austin qu’on voulait fermer pour mauvais résultats ont été transformés en community schools et sont devenus les deux établissements parmi les plus performants de la ville.
La National Education Association se veut porte-étendard de l’école publique, avec un fonds de lobbying pour soutenir les candidats qui la défendent, et la community school est un élément important de son arsenal, avec une page entière du site pour expliquer le modèle ici . D’après la page, elles se définissent comme une école où tous les besoins de l’enfant pour réussir sont pris en charge. Avec des services sociaux et sanitaires, avec un engagement de la communauté, avec un appui donné aux parents. La page met l’accent sur les 25 millions d’américains pauvres, une proportion jamais atteinte, et sur l’urgence de mettre l’école au service des communautés pour répondre aux vraies difficultés, une école qui prend en compte le mal-logement, l’enfant qui n’a pas déjeuné, un enfant qui n’est pas pris en charge côté santé voire santé mentale. Tout ceci pour construire une école résiliente, capable de relever des défis et de dépasser des crises, et les experts qui défendent ce modèle relèvent qu’elles étaient mieux à même dans leur organisation, pour faire face à la crise sanitaire en 2020.
Le but des organisations syndicales américaines est d’inciter les personnels à s’organiser pour transformer leur école dans ce modèle, en leur donnant des ressources et en les accompagnant (voir le clip du NEA ). Alors qu’aux Etats-Unis, les partisans de l’école privée sont forts et organisés, et ont convaincu certains états de défendre l’idée d’un school voucher, ce chèque éducation qu’on peut donner à l’école de son choix pour remplacer l’investissement public dans le service public. Le rêve absolu des ultra-libéraux.
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jogallice · 10 months
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Repenser le temps scolaire : la FCPE veut réfléchir « dans l'intérêt de l'enfant et non plus dans l'intérêt de l'économie ou dans certains impératifs de société ».
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Entretien : Grégoire Ensel, président de la FCPE, réclame « la reconquête du troisième trimestre ». Il estime que dans de nombreux collèges et lycées les cours sont dans les faits terminés « depuis maintenant quelques semaines ».
JamesO's insight:
Via l’agence JamesO Média❗️N.D.L.R. : article de presse (temps de lecture : 4 minutes) publié par Franceinfo (Radio France) le mardi 27/06/23.
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  #lycées #lycéens
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L’économie, la politique et le syndicalisme.
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onenettvchannel · 10 months
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SEC-Philippines halts to register the Online Lending Platforms
MAKATI, MANILA -- The Securities and Exchange Commission in the Philippines (SEC-PH) has put a halt to online lending platforms that have newly registered due to a series of massive complaints regarding loan harassments and debt shaming from a lending institution. This halt was put into effect indefinitely by last Tuesday morning (June 20th, 2023 -- Makati local time).
In a report from 24 Oras of GMA News, the newly registered lenders have all stopped due to delinquent borrowers failing to repay or reimburse themselves to the lending company online instead of through traditional banking institutions in this generation. Loan sharks and debts are prevalent throughout the Philippines, as many loans are unsecured and lack proper regulation from the SEC-PH.
There are also data breaches that can occur when guarantors or co-makers put themselves at risk. As ASec. Mico Clavano said in a press briefing: "Contacting the debtor's list, including those who were guarantors or co-makers, is already a violation. If they are no longer on the guarantor's list, it will also constitute a violation of FCPE."
Online lenders in the Philippines may be facing multiple charges with a fine of PHP2M each (roughly U$D36k) and can be sentenced to up to 5 years in prison. Due to the persistent issues and a lack of regulation with loan sharks complaints, as well as debt shaming, SEC-PH will no longer accepting new lending registrants. This serves as a reminder that the financial industry must consider proper regulation and ethical practices for the safety of all monetary parties involved.
PHOTO COURTESY: Lourdes Escaros of DZXL-AM 558khz's Radyo Trabaho: RMN Manila via FB Photo BACKGROUND PROVIDED BY: Tegna
*https://www.gmanetwork.com/news/topstories/nation/872849/story/ [Referenced News Article via GMA News] *https://www.facebook.com/100045347622025/posts/789288365926077 [Referenced FB News Article via DZXL-AM 558khz's Radyo Trabaho: RMN Manila] *https://www.youtube.com/watch?v=LgOJaocDw3Y [Referenced News Item via GMA Integrated News] and *https://news.abs-cbn.com/news/06/20/23/6-companies-32-individuals-face-abusive-collection-raps [Referenced News Article via ABS-CBN News]
-- OneNETnews Team
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seodijon · 1 year
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Les jeunes et les réseaux sociaux : une conférence pour comprendre et mieux accompagner - Loire-Atlantique
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Les jeunes et les réseaux sociaux : une conférence pour comprendre et mieux accompagner Publié le 24/01/2023 Le Département de Loire Atlantique et l’association FCPE 44 organisent une conférence destinées aux parents d’élèves, ainsi qu'aux membres de la communauté éducative. Le sujet : "Les jeunes et les réseaux sociaux : Quels réseaux ? Quels usages ? Quels impacts ? Mieux comprendre pour mieux accompagner ". Rendez-vous le 24 janvier, en présentiel ou en visioconférence, à partir de 18h45. Les intervenants Avec la participation de Jocelyn Lachance Jocelyn Lachance, socio-anthropologue de l'adolescence et Docteur en sciences de l’éducation et en sociologie, est aussi maître de conférences en sociologie à l'Université de Pau, membre du laboratoire TREE et responsable du master de sociologie "Jeunesse, mobilisation et environnement". Ses recherches socio-anthropologiques portent sur le devenir adulte dans les sociétés hypermodernes. Il dirige actuellement un projet de recherche sur le rôle des enjeux environnementaux sur la santé mentale des jeunes. Il poursuit également un travail d'accompagnement des professionnels du travail social, de l’éducation et de la santé, notamment sur les sujets des conduites à risque, et du rapport des jeunes aux images dans un monde connecté et de l'engagement écologique. Il partage ainsi son activité professionnelle entre la recherche, l'enseignement universitaire et l'accompagnement des professionnels de l'adolescence. En présence aussi des élus du Département : Vincent Danis, Vice-Président du Département de Loire-Atlantique, Education et politique éducative Cécile Bir, Conseillère départementale, en charge de l'animation du projet éducatif départemental Une conférence qui s'intègre dans "Mon parcours collège" Le Département de Loire Atlantique s’est engagé dans un projet éducatif départemental "Mon parcours collège ". Conformément à l’engagement pris par ses élus, la collectivité souhaite proposer aux parents d’élèves, et aux acteurs de la communauté éducative, des cycles de conférences thématiques, afin de partager des connaissances et des outils mais aussi de faire connaitre l’offre éducative du Département. En partant des besoins exprimés par les parents d’élèves, la conférence du mardi 24 janvier, organisée avec La Fédération des Conseils de Parents d'Elèves (FCPE), permettra de partager différents points de vue entre les intervenants et les personnes présentes, et aussi de mettre en commun les ressources disponibles pour toutes et tous. Inscription Pour vous inscrire à la conférence, vous avez deux possibilités : Je me déplace Rendez-vous au Collège la Colinière Amphithéâtre (Bâtiment F au 2ème étage) situé au 129, rue du Landreau à Nantes. Je m'inscris pour venir au collège La Colinière Je suis la conférence en visioconférence Pour suivre la conférence à distance, inscivez-vous en cliquant sur le lien ci-dessous. Le lien de connexion vous sera transmis par mail, avant la conférence. Je m'inscris pour suivre la conférence en visio Bon à savoir Vous ne pouvez pas vous déplacer le mardi 24, ou suivre la visioconférence à distance ? Pas de souci, le replay des échanges sera disponible sur cette page dès le 25 janvier. Vos contacts Pour toute information complémentaire, contactez : Perrine Châtelet [email protected] Estelle Peron 02 40 99 15 [email protected]
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antikorg · 3 years
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Appel au 12 juin : pour les libertés et contre les idées d’extrême-droite
2021-05-20 08:44:23 La France Insoumise Suite à l’appel paru dans Libération pour les libertés et contre les idées d’extrême droite, des syndicats, associations, collectifs, revues, partis politiques, responsables politiques et des personnalités du monde artistique et intellectuel appellent à une journée nationale de manifestations le 12 juin. Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un…
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profenscene · 3 years
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Vendredi 9 juillet
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Aux membres de la rédaction de Charlie-Hebdo,
Dans un article du 8 juillet (disponible ici), l'un de vos dessinateurs a publié une série de trois dessins satiriques, intitulés, je cite "Quand les larbins de l’Éducation Nationale deviennent les complices des fous de Dieu".
Ces dessins représentent respectivement un professeur d'Histoire-Géographie invitant ses élèves à ouvrir leur Coran, une professeure d'Arts Plastiques à brûler Charlie-Hebdo, et un professeur de SVT, à côté d'un corps décapité, expliquant à ses élèves que ce cadavre de "blasphémateur" va être disséqué.
Votre publication est souvent définie comme satirique. Si j'en crois la définition, donc, "une critique de son sujet (des individus, des organisations, des États, etc.), souvent dans l'intention de provoquer, prévenir un changement ou de porter à réfléchir." (Wikipedia. Oui, je sais, c'est basique, mais la définition est claire).
Me sentant provoqué - parmi une foule de sentiments infiniment plus violents - j'ai donc tenté de réfléchir. En cela, je suppose que votre publication est pertinente. Je me suis penché sur l'étude ayant servi d'argument à ces dessins. Étude expliquant que les "jeunes profs" auraient de la laïcité une vision plus "ouverte, libérale et inclusive" que leurs aînés. Ces trois adjectifs semblent être ceux qui ont provoqué cette envie de caricature, étant donné qu'ils sont en tête de votre article.
J'ignore où je me situe sur votre curseur. J'ai trente-huit ans, enseigne depuis quatorze. Suis-je un Ancien, ou un Moderne ? C'est le premier problème de cette étude. Catégoriser les enseignants en camps. Les Jeunes et les Vieux. Le Mal et le Bien. Parce que, clairement, c'est un peu l'idée, non ? Les Hussards Noirs de la République contre les Relativistes Culturels. Ceux qui barrent la route à tous les extrémismes contre ceux qui les laissent entrer dans les écoles.
Jusqu'à l'année dernière, j'étais enseignant en banlieue parisienne. Je n'ai pas le chiffre, mais à la louche, je dirais que plus de 60% des "jeunes profs" s'y trouvent affectés, après leur concours. Et ils vont souvent enseigner dans des espaces où des religions diverses coexistent. Et parfois, oui, se laissent à voir de façon plus "ostentatoire" qu'à Pont L'Abbé ou Rennes-Le-Château. Il est très probable qu'à la première rencontre parents-profs de Mantes-La-Jolie, un collègue voit arriver une maman voilée, à la remise du bulletin de son enfant. Que des élèves mettent en avant leur religion. Et alors, que font-ils, ces jeunes fous de collègues ? Ils s'en remettent à la laïcité dans son sens juridique ! Ils se servent de la loi comme d'un cadre servant à définir les rapports sociaux d'un pays ! Voilà qui est dingue !
Et cela vous chatouille. Parce que ces trois dessins appellent aux valeurs, et non à la loi. Les enseignants devraient être un socle, un pilier servant à défoncer du curé, de l'imam ou du pasteur. Bien entendu : c'est par la religion que l'extrémisme arrive. Il est temps que ces jeunes cons comprennent que la mort de Samuel Paty - à laquelle, il faut le dire, il est difficile de ne pas penser en regardant le dernier dessin, surtout que personnellement, j'y reviens tous les jours - c'est la faute à la complaisance face à la religion. Qu'il est urgent de revenir à une laïcité de combat. Celle qui permet une société saine et apaisée !
Bon. Nous sommes dans un pays où la liberté de la presse n'est heureusement pas un vain mot. Ni celle de la caricature.
Quelques observations cependant.
Tout d'abord, vous n'êtes certes pas enseignants. Donc peut-être ne savez-vous pas que ces tentatives de division (jeunes-vieux, contractuels-titulaires, certifiés-agrégés) nous les vivons au quotidien dans notre profession, et notamment depuis les dernières élections. Enseigner est une activité souvent très solitaire, même si l'on est entouré d'élèves. Cette opposition débile entre génération de petits cons et de vieux sages est un coup supplémentaire dont on se serait bien passé. Surtout après l'année venant de s'écouler, où les coups ont plu de partout. Littéralement. Je ne dis pas que cela nous exempte de toute critique. Mais il existe des moments très difficiles où peut-être, juste peut-être, il est bon de savoir différer les moqueries. Notamment lorsque l'on est en deuil.
Ensuite, tourner les religions en ridicule est une chose. Un droit précieux et inaliénable (dont je ne me prive pas, étant donné que je suis déjà voué sept-cent-dix fois à l'enfer s'il existe). Par contre, une fois encore, les caricatures présentes dans l'article trahissent une méconnaissance totale des réalités du métier d'enseignant. Et puis aussi, peut-être, un peu de paresse. Ahah, maintenant on lit le Coran dans les écoles (parce que le Coran, forcément, ça fait poper des intégristes dès qu'on l'ouvre), lol, et on met le feu à Charlie Hebdo. Je sais pas. C'est pas un peu prétentieux de présenter sa propre publication comme étant le flambeau des Lumières ? Je dis pas que vous auriez pu le remplacer par les Lettres Persanes, mais pourquoi pas Libération (ahahah, vous avez vu comme on se marre ?)
Enfin, et c'est là le plus ironique, le chapeau de votre article met en exergue une citation hyper élégante de la coprésidente de la FCPE qui expliquait sans transpirer que l'école "ne parvenait plus à faire vivre la laïcité", ce qui expliquait, encore une fois, l'assassinat de M. Paty. (ce propos a depuis été retiré des réseaux sociaux d'ailleurs). Mais franchement, j'aimerais comprendre, si c'est là votre opinion : vous pensez qu'il existe un endroit où elle vit davantage, la laïcité ? Que dans les espaces infiniment divers, infiniment complexes que sont les écoles, les collèges et les lycées ? Où des enseignants formés à toute vitesse - quand ils sont formés - se doivent de traiter des problèmes d'une complexité épouvantable, dans des délais ridicules ?
Parce qu'il me semble - mais ça n'est que mon avis, de prof sans doute corrompu par trop de temps en Essonne - que si la laïcité des Hussards Noirs fonctionnait encore, on s'en servirait, hein. On ne change pas de comportement parce que c'est plus à la mode, hop hop hop tous en crop top ! On change de comportement parce que le monde change. Parce que nous vivions dans une société de plus en plus complexe (punaise, je dois vraiment écrire la phrase précédente, qu'on dirait sortie d'un manuel de socio pour les 8-10 ans ?). Et surtout nous changeons de comportement parce que nous sommes devenu la première digue sur laquelle se brisent ces mutations de société. Nos collègues ne se font pas agresser, brutaliser, tuer parce qu'ils ne savent pas "faire vivre la laïcité", ou parce qu'ils ont une vision "inclusive" de la laïcité (d'ailleurs, vous êtes allé voir comment ça se passait Outre-Manche ? Leur Apocalypse se déroule bien ? Parce que si on suit votre logique, ce doit être la fin du monde, chez eux) : tout cela arrive parce que nous ne sommes plus protégés, ni formés, ni respectés.
Eh oui.
Parce que les profs sont désignés comme responsables au moindre dysfonctionnement d'une machine dont, ironie sublime, ils pointent lesdits dysfonctionnements depuis des lustres. Qu'ils tentent de rafistoler avec les moyens du bord, tandis que leur hiérarchie se rengorge de ce qui fonctionne et se défausse de ce qui déconne. Les profs sont, plus que jamais, la cible numéro uno des critiques quant aux problèmes qu'ils rencontrent au quotidien dans leurs classes. Et osent-ils se demander comment faire évoluer les choses, osent-ils se demander si, justement, il ne faudrait pas envisager d'autres modalités quant aux rapports aux différences de cultures, de croyances et de religion, qu'on sonne l'hallali. Et que quand tout le monde nous a bien tapé dessus, un journal satirique vient nous mettre un dernier petit coup de pied dans les côtes parce que, hey, il n'y a pas de raison que nous y coupions.
Et puis bon. L'année prochaine, le Ministère de l’Éducation Nationale remettra la charte de la laïcité en couleur dans les carnets de correspondance des élèves, il rappellera bien "qu'il faut la lire en Éducation Civique" et tout le monde applaudira, et remettra deux euros dans la machine à bashage des profs si cette jolie double page n'a pas réussi à régler tous les problèmes de la laïcité.
Vous savez, les gens de Charlie, j'adore rire de moi, de mes collègues. Il y a des milliards de comportements à brocarder chez les profs. Mais quand vraiment, les fondations tremblent, on a du mal à prendre les choses avec humour.
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a-room-of-my-own · 3 years
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Après le planning, l’UNEF, la FCPE, c’est au tour du Genepi… Les wokes détruisent tout…
J'ai vu ça ce matin ! D'une vulgarité et d'une bêtise ce communiqué...
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mirrorontheworld · 4 years
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Rodrigo Arenas, le président de la fédération des parents d’élèves FCPE, dénonce les sanctions qui pèsent sur les élèves, qui protestent contre le nouveau bac voulu par Jean-Michel Blanquer, dont les premières épreuves de contrôle continu ont débutées en janvier.
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le-journal-catalan · 3 years
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Fcpe66/ « Recrutons des enseignants remplaçants, des A.E.S.H., et des A.T.S.E.M., pour nos enfants ! »
Fcpe66/ « Recrutons des enseignants remplaçants, des A.E.S.H., et des A.T.S.E.M., pour nos enfants ! »
Ce lundi 3 mai 2021, les parents de la Fcpe (Fédération des conseils de parents d’élèves) des Pyrénées-Orientales envoient un courrier à Madame la Rectrice de l’Académie de Montpellier, à Monsieur le Directeur académique des Pyrénées-Orientales, aux 5 députés de notre département pour les interpeller sur le nombre considérable de postes d’enseignants absents, et d’Aesh (Accompagnants d’élèves en…
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djackenew · 1 year
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Brumath Chasse aux Oeufs de Pâques 2023 par la FCPE
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rolup · 6 years
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Contexte du concours de fresques
Dans le cadre de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, l’association Générations Futures, en partenariat avec la FCPE et Kokopelli, organisent un concours de fresques dans les écoles primaires.
Entre le 1er février et le 30 mars 2017, les classes pouvaient réaliser des fresques sur le thème « Mon jardin au naturel». Un jury composé de membres des trois associations partenaires a déterminé des gagnants (deux par catégorie et un seul pour l’IME) dans les catégories suivantes:
#Cycle 1 (maternelle)
#Cycle 2 (CP-CE1-CE2)
#IME
#Périscolaire
Nous souhaitons ici pouvoir exposer toutes les fresques reçues afin de montrer la forte créativité des enfants.
Les classes gagnantes vont recevoir des graines bio à semer de chez Kokopelli ainsi qu’une affiche du film “Zéro phyto 100% bio”.
Thème du concours : « Mon jardin au naturel »
Niveau des classes : Cycle 1 et 2 + périscolaire
Techniques possibles : crayons, feutres, peinture, collage, modelage…
Support : papier dessin en portrait ou paysage
Dimensions maximales de la fresque : 5 à 6 m de long / 1 à 1,30m de haut (il n’y a pas de dimensions minimales)
Dates du concours : 1er février 2017 au 30 mars 2017
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parents-curie-blog · 7 years
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Un blog créé par une maman d’élève, qui épluche avec humour les menus des cantines toulousaines. Rafraichissante approche d’une question essentielle dans la journée de nos enfants...
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udcgt46 · 2 years
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Jeudi 13 janvier : enseignants et parents sont appelés à manifester - Cahors 11h - préfecture
Jeudi 13 janvier : enseignants et parents sont appelés à manifester – Cahors 11h – préfecture
  La CGT, l’Unsa, la FO, la FSU, Sud Education et la FCPE appellent à la grève jeudi 13 janvier et à manifester à Cahors: rassemblement à 11h place Chapou, devant la préfecture Après une semaine de rentrée, fatigue et exaspération sont les maux que vivent l’ensemble des personnels de l’enseignement et les parents d’élève. Depuis 2 ans avec la crise sanitaire le constat et le même : -des…
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