Tumgik
#FrenchStorie
kayleekujo · 5 years
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Quotes, Demon
“Elle portait une de ces robes que l’on pourrait qualifier de vulgaire, sauf sur elle, elle était affreusement mignonne et sexy en même temps, ses longs cheveux châtains foncés retombaient en cascade dans son dos cachant l’éventuel manque de tissu à cet endroit, jamais de ma vie je n’avais eu l’occasion de la voir dans une telle tenue, c’en était à couper le souffle. Bien-sûr, je savais pertinemment que je n’étais pas le seul à penser ça.”
-Aaron, Blue Smith
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francoise-larouge · 3 years
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Charonne.8juin2021©FrançoiseLarouge (1)
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amaranthem · 3 years
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https://www.webtoons.com/fr/challenge/edel-charpie/list?title_no=580013
Mon webtoon avance encore et toujours et cette semaine c’était la sortie de l’épisode 7 !
Viendez lire ça ! Commentez- partagez- ~ soutenez moi siouplé !
Salopette forever.
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frenchfabulae · 4 years
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La Fontaine hideuse
Our tale takes place in the village of Beuvry (Northern France). The area was not exactly welcoming (surrounded by marshes and ponds) but it was somehow the place some mysterious lord chose as his residence. The story tells that he lived here, in a gloomy castle overhanging the water, during 20 years. He never stepped out of it - and it seems fair to say that no one dared to enter it.
No one ever saw him in those two decades. Actually, no one ever saw a living soul around here, except for the men guarding the castle but the fact that they were unable to speak the common tongue only made things worse.
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The only thing coming out the castle were some petrifying sounds on every Christmas Eve: you could hear people screaming, moaning and weeping, some others laughing hysterically. Everything was back to silence at midnight and stayed so until the next Christmas.
The villagers soon believed that the lord was conspiring with some evil forces, some even thought that he was the Devil himself.
Anyway, they carefully stayed away from this place, even avoided to look in that direction. Those who talked about this strange case mysteriously disappeared so no one dared to discuss it any longer.
On a certain Christmas Eve, the screamings and cries became particularly loud before stopping as they usually did. The villagers discovered the next morning that the castle had vanished into thin air. There was no trace of it but they found a new water spring at this exact location and named it la 𝘍𝘰𝘯𝘵𝘢𝘪𝘯𝘦 𝘩𝘪𝘥𝘦𝘶𝘴𝘦 (which you can translate as horrible fountain).
🖼️: 𝘗𝘦𝘢𝘶 𝘥’𝘢̂𝘯𝘦 (detail), illustration by Gustave Doré published in 𝘓𝘦𝘴 𝘊𝘰𝘯𝘵𝘦𝘴 of Perrault (Paris, J.Hetzel) 1862.
📚 Selected sources (in french):
Jacques COLLIN DE PLANCY, Dictionnaire infernal, Paris, Plon, 1863, p. 663.
René ALLEAU (dir.), Guide de la France mystérieuse, Paris, Sand, coll. Les guides noirs, 2005.
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yaayaa27 · 2 years
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Chapitre 3
Aujourd’hui.
- Enchanté Christi.. Chris ! Moi c’est Daniel.
Il m’a sortie de mes pensées. J’avais complètement oublié qu’il était devant moi.
- Ah ! Je vois que tu es allergique au cacahuète et au fruits de mers. Nous tacherons de faire attention à votre fille Madame Jones ne vous en faîtes pas.
Il sourit à ma mère et cela semble avoir son effet puisqu’elle se met à glousser comme une adolescente. Elle est vraiment minable comme ça.
- Oh ! Je suis en retard ! Il faut que j’y aille sinon je vais me faire tuer par mon avocat !
Ma mère s’agite sur place après avoir reçu un message sur son téléphone.
- T’en fais pas, tu peux partir ! On s’appelle très vite, ok ?
Je le demande comme si je pensai qu’une fois qu’elle serait partie elle m’oublierai pour de bon, alors que je sais pertinemment que ce n’arrivera jamais. Nous nous aimons trop pour nous abandonner toutes les deux. Je la protège de mon père et elle me protège d’à peu prêt tout. Elle est très mère poule avec moi même si elle adore me pousser à bout.
Vue que je suis son unique enfant, a ses yeux, je suis le bien le plus précieux qu’elle possède. Contrairement à mon père qui lui, pense que son seul bien précieux est sa Mercedes noir garé dans notre garage.
Quel connard..
- Oui chérie promis.
Ma mère m’attrape par les épaules pour me regarder encore quelques secondes puis me fait un sourire avant d’embrasser mes joues puis mon front en me répétant qu’elle m’aime fort. Puis après une longue étreinte elle s’approche rapidement de mon oreille pour me chuchoter une dernière phrase.
- Je t’ai mis suffisamment de crédit pour pouvoir m’appeler autant de fois que tu le souhaites.
Elle sourit fièrement avant de me faire un clin d’oeil discret.
Ça me fait sourire en retour. Elle va terriblement me manquer même si je suis aussi très contente de partir.
J’ai regardé sur Google des photos de la ville où nous allons et c’est vraiment mignon et authentique. Un vrais petit coin de paradis. L’île est habité par moins de 3000 personnes, autrement dit, rien du tout. C’est dingue de se dire qu’ils sont si peu nombreux. Celà doit faciliter tellement de choses aux quotidiens. Eux n’ont pas à prendre le métro ou un taxi, ils ont juste à prendre un bateau pour aller là où ils veulent, je trouve ce mode de vie fascinant, encore plus que notre mode de vie. Ils ne doit pas ressentir le stress que l’ont ressent en étant dans les bouchons le matin et le soir. Quelle chance. 
J’ai aussi lu que le jour de pacques, les grecques qui sont croyants se réunissaient au bord de la mer pour regarder un spectacle religieux. Juda entrain de brûler dans une barque flottante sur l’eau, sous les éclats d’un énorme feu d’artifices. Après ils se rejoignent tous devant une église, allume une bougie puis marche jusqu’à chez eux avec. Il était précisé que la bougie ne dois surtout pas s’éteindre tant qu’ils ne sont pas rentrer chez eux, au risque d’apporter malheur et malchance à la famille.
C’est fascinant comme tous les pays du monde ont tous des croyances et des coutumes différentes des uns des autres.
- J’espère que tu n’a rien oublié Chris, en particulier ta crème solaire car Il fait extrêmement chaud en Grèce, surtout l’été !
Daniel parle vite en revenant rapidement vers nous après qu’une surveillante lui ai remit un document concernant une autre fille de la colonie.
- Oui ne vous en faites pas, elle a tout ce qu’il faut et même en double ! On est jamais trop prudent. Lui répond ma mère avec un sourire charmeur.
Ils discutent encore quelques instants de l’organisation des repas et des activités alors j’en profite pour observer mes camarades de vacances qui disent au revoir à leurs parents.
Une fille parmi la foule m’intrigue plus que les autre car elle semble être en détresse et paniquée. J’ai vu sa mère l’embrasser partout sur le visage avant de partir vers sa voiture, de lui faire des signes de la main les larmes aux yeux, puis de monter dans sa vieille Renault  grise en la laissant toute seule avec sa valise au milieu de la place. Elle est toute petite mais semble avoir mon âge. 
Elle est encore plus minuscule que moi c’est dingue !
Je ne pensai pas que c’était possible mais forcée de constater que oui. Je suis agréablement surprise. Pour une fois que ce n’est pas moi la plus petite en taille, ça change. Je fais 1m53 mais elle doit faire 5 ou 6 cms de moins que moi. Je suis stupéfaite. 
Elle à de long cheveux bruns fins attaché en natte. Elle est vêtue d’un jean bleu ciel, d’un pull rouge et de converse blanche.
Elle regarde partout autour d’elle et semble très mal à l’aise. Je crois qu’elle attend patiemment que quelqu’un vienne s’occuper d’elle.
Je suis sûre que c’est la première fois qu’elle part sans sa mère. Elle a l’air trop perdue et apeurée. J’ai presque envie de lui venir en aide. Elle me fait de la peine avec son regard de chien abandonné.
- Bon je vous laisse vous dire au revoir et Chris on se retrouve dans le car !
Je répond oui d’un signe de tête à Daniel avant qu’il ne parte vers une autre famille. Un garçon métisse avec sa sœur et sa maman. Ils ont l’air triste mais content à la fois. Comme tout le monde ici à vrais dire.
- Ma puce, surtout tu fais bien attention à toi ! Je t’enverrai un petit colis de ce qui te fera plaisir et une carte prepayée pour que tu puisse m’appeler d’une cabine proche de votre châlet au cas où il te chopperait ton téléphone. En attendant tu m’enverras des petits messages pour m’assurer de ton côté que tout vas bien.
Elle me fait rire encore une fois. Sa nonchalance et son je-m’en-foutisme vont tellement me manquer. Je ne pars que pour un mois mais j’ai l’impression de partir pour toujours.
Je relativise en me disant que c’est comme ça à chaque fois que je pars en colonie mais j’ai quand même du mal à contenir ma tristesse.
Nous avons les moyens de partir en famille mais ce genre de voyage est unique. Pas de parents, pleins d’activités, les bêtises, les découvertes. Tout ça c’est vraiment génial.
Je veux profiter pleinement de ma dernière fois. L’année prochaine je ne pourrais plus accéder à ce type de voyage alors je veux que le dernier soit épique. Grandiose et inoubliable.
Et puis je sais aussi que ca arrange ma mère que je parte cette année. Son divorce et son travail de journaliste lui prenne beaucoup trop de temps pour qu’elle s’occupe de moi tout l’été.
Je pourrais traîner avec des amis mais j’en ai pas. C’est pour ça que ma mère a eu l’idée de m’envoyer en colonie quand j’étais encore au collège. Je sais qu’elle s’est dit que ça m’aiderait peut être à me décoincer et à me faire des amies plus facilement mais malheureusement ca n’a pas fonctionné, je suis toujours sans amies et seule. Même si j’ai adoré mes voyages en colonies j’ai jamais réussi à revenir avec une amie en poche. J’étais plus jeune et encore plus coincée qu’aujourd’hui. Si quelqu’un venait me parler, je commençais à paniquer et me contracter de partout puis je faisais tout pour refroidir la personne venu me parler pour qu’elle parte et ne revienne plus. Soit je me taisais et la personne perdait patience et disparaissait soit j’étais aussi aimable qu’une porte de prison et la personne disparaissait aussi. Dans tous les cas, je me retrouvais très rapidement seule.
J’étais toujours paniquée à chaque fois qu’on venait me parler. Je ne savais pas gérer la pression. J’angoissais de me retrouver avec des gens de mon âge. Je savais qu’ils avaient l’oeil critique et je ne supportais pas qu’on pose les yeux sur moi plus de dix secondes. Ça me mettait vraiment mal à l’aise.
Aujourd’hui c’est toujours pareil mais disons que mon caractère m’a aidé a gardé la tête haute et m’a donné la force de me défendre des filles qui avait l’horrible envie de m’emmerder au lycée.
Elles aiment bien se moquer de moi et de mes fringues qu’elles estiment trop «masculine» et «ringardes», comme elles aiment si bien dire. Alors moi, de temps en temps quand l’envie m’en prend et que j’ai du temps à perdre, je me venge en leur volant leurs maquillages rangés dans leurs sac à main ou alors je vole leur repas du midi et le mange sous leur nez.
Je sais que c’est puérile et ridicule mais c’était ma facon à moi de me venger de ce que je subissais au quotidien. Il ne me reste plus qu’une année à tirer dans ce lycée pourrie. Il va falloir que je tienne le coup encore un peu. C’est dur mais je sais que j’en suis capable. Je les ai supporté pendant toute mon adolescence alors une année de plus ne va pas me tuer. 
- Putin c’est lourd !  Râle ma mère en soulevant ma valise.
Elle la jette avec difficulté dans le fond du coffre du car avant de revenir vers moi, un sourire dessiné au coin des lèvres.
Je ne peux pas m’empêcher de sourire meme si je suis triste car je sais qu’elle va partir au travail et me laisser seule avec tous ses inconnus. 
Elle me regarde puis m’attrape le visage pour m’embrasser partout. Sur les yeux, le front, le nez, les joues, le menton. Partout où elle le souhaite.
Je la laisse faire car elle va trop me manquer et à ce moment là je me fiche totalement que des gens m’aient vu ou non. Ça n’a pas d’importance. Elle est mon monde, ma raison de vivre et de respirer.
Nous nous enlaçons une dernière fois puis je me dirige vers la file de jeunes qui attend pour rentrer dans le car. Je me retourne une dernière fois vers ma mère pour lui faire un signe de main alors que je me tiens debout derrière mes camarades. 
- J’allais oublier .. Je t’ai mis de quoi te protéger dans ton sac !
Elle dit ça en criant et bien évidemment tout le monde autour l’entend et se tourne vers moi pour me regarder avant de rigoler.
Je me sens tellement honteuse et mal à l’aise que je rentre dans le bus et ne me retourne pas une seule fois pour voir ma mère.  
J’en reviens pas qu’elle est osé me faire un truc pareil.
Elle a toujours aimé me taquiner et m’embêter mais je ne pensais pas qu’elle me dirait ce genre de choses. Encore moins devant des gens qu’ont ne connaient pas. C’est vraiment trop la honte.
Maintenant tout le monde va me prendre pour une marie couches toi là ! C’est super.
Réctification : Ma mère ne me manquera pas finalement. J’ai même hâte qu’elle se barre le plus loin possible de moi.
Je cherche une bonne place isolé de tous et j’en trouve une à droite au fond du car.
Je regarde par la fenêtre et voit ma mère qui me fait des grand sourires accompagnés de geste de bras. Je lui lance des regards noirs mais lui fais quand même un signe de la main avant qu’elle ne parte en courant vers sa voiture.
Je suis triste de la voir partir mais après le coup qu’elle vient de me faire, bon débarra !
J’allume mon Ipod et fais défiler la liste de mes musiques pour en trouve une correcte qui me fera passer ce sentiment désagréable en un sentiment d’euphorie et de joie.
Je clique sur la musique « I Lived » des OneRepublic : Mon groupe préféré.
Au bout de quelque secondes, mon corps se dandine de lui même au rythme de la musique et le car se remplie entièrement pendant que les parents partent petit à petit à tour de rôle. Seuls quelques uns restent pour dire au revoir jusqu’à à la fin.
- Je peux m’asseoir ici ?
J’entends une voix de fille alors je lève la tête de mon écran et reconnaît assez vite la jeune fille qui me semblait désespérée tout à l’heure au milieu de la foule. 
Elle semble différente. Plus heureuse que tout à l’heure, plus détendue.
- Euh .. oui bien-sûr.
Je lui souris, timidement, avant de retirer mon sac à dos et mon manteau pour les mettre sous mes jambes et lui libérer son siège.
- Je m’appelle Tamara. Et toi ? Dit-elle gentiment en s’asseyant à côté de moi.
- Christina mais... appelle moi Chris, je préfère.
On se sert la main en souriant.
- C’est la première fois que tu pars sans tes parents Chris ?
- Non... Je pars tous les été depuis mes dix ans. Et.. et toi ?
J’essaye maladroitement de lui répondre mais ma timidité me met mal à l’aise. Mes joues sont chaudes et tremblantes. J’ai les mains moites. Me retrouver seule avec une file de mon âge n’est pas vraiment dans mes habitudes. Ca n’a pas changé, j’ai toujours autant de mal à rester avec les autres. 
Je sais que je m’étais dis que je devais profiter de ce dernier voyage en colonie de vacance mais mon insociabilité va me mettre des bâtons dans les roues. Il va falloir que je me batte avec moi-même si je veux me faire enfin des amies et m’amuser avec les autres. Je suis là pour profiter, comme tout le monde ici, alors il faut que je mette mes principes de côtés pour pouvoir faire des rencontres et profiter de la Grèce avec tout les autres. C’est mon dernier voyage. Je veux garder des souvenirs agréables et pourquoi pas me faire des amis. Il faut que mes habitudes de louve solitaire changent.
En plus Tamara me semble sympathique. Je ne dois pas commencer à paniquer pour rien, ca va bien se passer j’en suis certaine.
- Waouh t’as de la chance ! C’est la première fois que je pars en colonie moi, ma mère est assez.. protectrice.. elle n’aime pas trop me savoir loin d’elle.. d’ailleurs, elle m’a même donné ça pour rester en contact tous les jours avec moi.
Elle met la main dans sa poche en souriant avant d’en sortir un téléphone à clapet. Le même que le mien.
Je souris, choquée, avant de sortir le mien discrètement pour le lui montrer. Elle observe le téléphone dans ma main et on se met à rire toutes les deux.
- Bon jeunes gens ! Écoutez moi attentivement s’ilvouplait !
Daniel parle fort depuis l’autre bout du bus pour nous faire taire. L’ambiance générale est plutôt bonne. Tout le monde a l’air assez content et excité à l’idée de faire ce voyage.
- Scott et Jason vont passer pour vérifier que personne ne manque parmis nous puis Phillipe, notre chauffeur ici présent, partira en direction de l’aéroport !
Scott ? Tient, quelle coïncidence.
De là où je me trouve je n’arrive pas à voir les têtes de nos surveillants. Tout le monde est debout devant son siège et étant trop petite je ne vois rien. 
J’ai aussi grave la flemme de me lever je dois l’avouer.
- J’ai hâte d’être la-bas ! Le soleil, les plages, les beaux grecques ! Je m’y vois déjà. 
Tamara semble surexcitée et c’est assez communicatif. J’ai envie de sauter dans mon siège avec elle pour extériorisée ma joie mais comme je ne suis pas de ce genre là, je me contente de sourire timidement.
 Je suis assez introvertie et très peu démonstrative de mes sentiments même si interrieurement je suis une bombe à retardement. Mes émotions sont toute enfouies en moi alors parfois on pourrait croire que je ne ressens jamais rien mais on se trompe. 
Au moment où je souris à Tamara,  mon regard se détourne automatiquement d’elle pour se poser sur quelqu’un situé juste derrière elle, debout, dans le couloir du car.
Est-ce-que je suis entrain de rêver ???
Mon cœur explose dans ma poitrine et mon souffle se coupe quand je reconnais ce visage que je pensais ne jamais plus revoir de ma vie. 
Scott. 
Il est de profil mais je le reconnais directement. Il est entrain de s’occuper du groupe de filles dans les sièges juste en face des notres.
J’arrive pas à y croire ! Scott, le garçon que j’ai épié sans arrêt depuis la fenêtre de ma chambre est là, j’y crois pas !
Quand vient notre tour il se tourne pour venir s’occuper de nous mais il ne lève pas tout de suite les yeux alors il ne me voit tout de suite. 
Pendant un court instant j’envisage de me cacher mais je ne sais même pas où je pourrais aller. Je suis coincée dans mon siège et puis cette idée serait complètement débile. 
Dès qu’il pose les yeux sur nous et qu’il me voit enfin, son regard s’ouvre en grand. Sa bouche aussi. Il me fixe comme s’il était entrain d’halluciner.
Quelle probabilité avaient-ont lui et moi pour se retrouver ici, ensemble, dans ce car, quatre ans plus tard ?
C’est inimaginable.
Je n’arrive pas à croire qu’il est là devant moi. Je crois rêver.
Il n’a pratiquement pas changé. Il est toujours aussi charmant et séduisant. Peut être même encore plus.
Ses cheveux sont toujours courts et légèrement bouclés. Ses petites taches de rousseurs sur son nez et son regard noir provoquant sont toujours autant attirant qu’avant, voir plus. 
Il a même une petite barbe maintenant. Et son piercing à l’oreille a changé, ce n’est plus un diamant mais un anneau. Ça lui donne un cote rockeur alors que c’est un garçon issue de bonne famille. Ça lui va encore mieux. 
Je le dévore du regard. Je ne le quitte pas des yeux à aucun moment. Lui non plus. Je crois qu’il est aussi surpris de me voir que je ne le suis. Nous nous fixons de longue minutes sans rien dire. 
Il secoue sa tête de gauche droite et je ne sais pas ce que ce geste signifie. On dirait qu’il chasse une pensée de son esprit. Il pose la main sur l’épaule de Tamara pour lui faire savoir qu’il est là avant de lui demander son prénom et son nom de famille.
Quand les yeux bleus de Tamara se posent enfin sur notre surveillant, son sourire enjouée disparaît aussitôt.
- Je.. c’est.. Je suis .. euh.. Tamara Gates !
Elle essaye de parler mais je crois que Scott l’intimide. Elle bégaye tellement que ces joues sont devenues rouge. J’aperçois même ses genoux trembler sous sa veste en Jean.
Il ne fait pas attention à ses bégaiement et cherche son prénom sur une liste qu’il tient dans sa main avant de cocher une case avec son stylo.
- Ok… moi c’est Scott. Je serai un de vos surveillants pendant le séjour.
Il parle mais ne me regarde pas. Seule Tamara à ce privilège.
C’est blessant mais je ne peux rien dire. On ne peut pas dire que notre dernier échange ai été des plus courtois et des plus agréable. La dernière chose qu’il m’est dite c’est que j’étais puéril et inintéressante.
- Et.. toi.. tu es ? Dit-il sans lever les yeux de sa feuille.
Pardon ? Qui je suis ? Je suis ton ancienne voisine, tu sais, celle que tu as insultée et méprisée juste avant de déménager !
Sa façon de faire semblant de ne pas savoir qui je suis me met hors de moi. 
Vu la manière dont il m’a fixé, comme si j’étais un vieux fantôme, je sais que Scott m’a reconnu. Il évite mon regard volontairement j’en suis certaine.
En plus je n’ai pratiquement pas changé depuis le collège. Certes je n’ai plus le même corps mais mon visage lui, n’a pas bougé d’un poil. Tout ceux qui me connaissait à l’époque, et ils ne sont pas nombreux, me reconnaîtraient sans hésiter. Scott sait qui je suis, il prétend le contraire. J’ignore seulement pourquoi.
- Chris... Christina Jones.
Il cherche mon prénom sur la liste d’appel et quand il le trouve je le vois esquisser un petit rictus discret avec ses lèvres que je suis la seule à remarquer.
- Si vous avez besoins de quoi que ce soit.. N’hésitez pas à m’appeler.
Il regarde très brièvement Tamara puis me fixe un petit moment dans les yeux avant de se lever et d’avancer vers la rangée derrière la notre.
Voir ses yeux noir m’observer avec une telle intensité fait battre mon cœur à vive allure. 
Rahh... Il me fait toujours de l’effet cet idiot ! Encore plus qu’avant..
Rien qu’à l’idée qu’il se trouve dans le même car que moi, je n’arrive même plus à penser normalement, mon esprit commence à partir en couille et mon cœur s’affole dans tous les sens. J’ai du mal à respirer.
Il va partir en Grèce avec moi. Il est mon surveillant. SCOTT !  Tout ça n’est pas réel.
- Il est super beau ! S’exclame Tamara en chuchotant alors qu’elle se tourne pour le regarder.
Oh oh…
Je la fixe d’un air perplexe.
Pour le moment je l’apprécie alors ça m’embêterait de me la mettre à dos dès le premier jour. Et même si je n’aime pas la conversation qui va suivre, je ronge mon frein et prend sur moi. Après tout, elle ignore totalement ce que j’ai pu ressentir pour ce garçon.
Je sais très bien que Scott plaît. Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir.
- Tu trouves toi ?
Elle sourit avant de me répondre.
- Je t’ai vu tu sais ? C ’est tout juste si tu ne le mangeais pas du regard !
- Je ne le mangeai pas du regard, ne dis pas n’importe quoi..
Je ne pensais pas qu’elle avait lever les yeux vers moi pendant que Scott était là. Je croyais qu’elle était trop occupée à baver sur lui pour faire attention à moi.
Elle me regarde avec des gros yeux et semble ne pas vouloir gober mon mensonge.
J’ai pas envie de lui dire ce que je pense de lui, c’est trop personnel.  
Pour le moment mon béguin pour ce garçon doit rester secret. Je ne tiens pas à ce que ça s’ébruite.
- Il est mignon mais c’est pas du tout mon genre.
Je mens honteusement et je ne sais pas si c’est le ton froid et distant que j’ai utilisé pour lui répondre mais ca semble efficace puisque Tamara semble y croire vu le regard crédule qu’elle me lance.
- Sérieux ? Mais alors c’est quoi ton type de garçon ?
Elle dit ça d’une manière qui sous-entend que c’est impossible de ne pas craquer pour un mec comme Scott. Bien évidemment je la rejoins sur ce point là mais je m’abstiens de lui faire savoir.
- J’en sais rien. Je m’en fiche des garçons.. C’est tous des gamins.
- Tu es lesbienne ?
Quoi ??
Elle me prends de court et je m’étouffe en buvant une gorgée d’eau dans ma gourde.
- Non ! Fais-je en toussant. - C’est juste que..
Est-ce-que j’ai une tête de lesbienne ? Pourquoi elle a pensé à ça ? C’est véxant !
Je réfléchie à ce que je vais lui dire pour qu’elle me lâche enfin la grappe avec ses histoires de mecs.
- J’attends de trouver le bon. Voilà tout.
Une vrais réponse kitsch de fille par excellence. Je suis sûre qu’avec ça Tamara va enfin me foutre la paix.
Enfin c’est ce que je croyais mais quand je vois son sourire je reste perplexe. Elle sourit de tout son long en fronçant les sourcils et si je la connaissais mieux je pourrais croire qu’elle se retient de se moquer de moi.
- Le bon ?
Elle met ses doigts devant la bouche pour se cacher mais j’ai bien compris qu’elle est entrain de se foutre de ma gueule. 
Je pensais que ma réponse allait la faire taire mais enfaite Tamara est comme moi, les filles un peu cul-cul la praline ca la fait gerber. 
Je crois que cette fille à le même caractère que moi.
Je lui met un coup de poing dans l’épaule et on rit ensemble de bon cœur.
Tout le reste du trajet jusqu’à l’aéroport Daniel nous parle de la Grèce et des activités qu’ils ont prévus pour nous : Kayak. Camping. Randonnée à pied et à cheval. Parc d’attraction. Pic nic à la plage. Tire à l’arc Paddle. Visite du Canal de Corinth pour les intéressés, soirées à thème, balades en quad et fabrications de souvenirs pour les familles. Tout ce que j’aime.
Tout le monde est encore plus surexcité et Daniel doit à plusieurs reprises nous rappeler les règles pour en calmer plus d’uns.
- Ecoutez moi attentivement  ! Je sais qu’à votre âge on est pleins d’hormones et un peu.. «foufous».
Il mime des guillemets avec ses doigts quand il prononce le mot foufou.
Ont rigolent tous, même les surveillants. Scott sourit aussi en regardant le sol.
J’arrive à le voir car je me tiens debout sur la pointe des pieds en m’agrippant au siège juste devant moi. Aussi parce que les deux filles juste devant nous sont rester assises alors ca facilite forcément les choses.
Daniel nous fais des signes de mains pour nous faire taire mais parler de sexe à des jeunes c’est comme agiter de la viande devant un chien en pensant qu’il ne réagira pas. C’est impossible.
Au bout de plusieurs minutes Jason et Scott sont obligés de siffler avec leurs doigts pour nous obliger à la fermer.
Technique efficace. Le bruit est tellement aigu que tout le monde se tait.
Daniel les remercies d’un sourire avant de reprendre son explication
- .. Plus sérieusement. Si j’en attrape un ou une, entrain de sortir de son dortoir pour aller voir une fille, un garçon, un amie, un arbre, peu importe qui. Si jamais j’en attrape un après le couvre-feu, je n’hésiterai pas à le ou la punir et à appeler ses parents. Vous avez tous compris ?
- Oui ! Crient-ils tous en cœur.
- Parfait ! Bon dans cinq minutes nous arriverons à l’aéroport alors prière de ne pas vous bousculer les uns des autres en sortant du car !
Bien évidemment, une fois arrivé, les dires de Daniel ne sont pas du tout respectés.
Tout le monde se lève précipitamment pour sortir le premier de l’autocar et récupérer sa valise à l’exception de Tamara et de moi qui attendons sagement de pouvoir nous lever quand ils seront tous dehors.
Je ne sais pas si elle partage mon point de vu mais ce délire de se lever en premier pour sortir rapidement d’un train, d’un bus, du métro et même de l’avion, c’est quelque chose qui me révulse. J’ai horreur de voir ça. C’est tellement dangereux en plus.
Je préfère attendre que le car soit complètement vide pour me lever, comme ça je pourrais tranquillement préparer mes affaires et sûrement pas en me précipitement parce que la personne derrière moi voudra à tout prit sortir.
- Arrêtez  ! Crit Jason sur un groupe de garçon qui fout le bordel.
Il est accompagné de Lara, une des surveillantes. Ils compte ensemble les jeunes un par un à la sortie du car. Les deux se regardent en souriant comme des adolescents. Ils ont l’air de bien s’entendre.
Scott lui se trouve au fond car avec une autre surveillante. Julie.
Elle rigole avec lui pendant qu’ils poussent certains d’entre nous pour qu’ils sortent du car. Eux aussi ont l’air de bien s’entendre. 
Je n’aime pas le voir rire avec cette fille mais je ne peux rien dire. Scott ne m’appartient pas et il a le droit de parler avec qui il veut même si ça me dérange.
Salope.
Une fois le car vidé nous nous levons de nos sièges avec Tamara au moment où ils arrivent à notre niveau pour fermer la marche.
- Allez les traînardes, hop hop hop ! S’exclame Justine en se moquant de nous alors que Scott nous regarde sans réagir, accoudé à un siège juste derrière.
Cette fille m’énerve déjà. Nous ne sommes pas des moutons qu’elle fait rentrer dans leurs enclos, j’espère qu’elle le sait ça au moins.
Ça se voit trop qu’elle veut se la jouer femme mature devant Scott. Ça m’agace tellement. J’ai envie de lui dire ma façon de penser mais je m’abstiens parce j’aurais l’air d’une gamine et je pense qu’auprès de Scott, ça n’arrangerait sûrement pas mon cas d’agir comme une ado en crise. Il risquerai de se dire que je n’ai toujours pas grandis depuis le temps.
Je devrais me foutre royalement de ce qu’il pense de moi mais je n’y arrive pas. Le revoir après ces quatre années d’absences à fait ressortir tous ces sentiments que j’avais enfouie en moi pendant longtemps.
Je lui en veux encore de m’avoir traitée comme une moins que rien sans me laisse le temps de répliquer. J’étais trop choquée pour réagir rapidement, j’arrivais pas à croire qu’il avait comprit qu’il me plaisait. J’espère du plus profond de mon cœur qu’il a tourné la page et qu’il a changé, je ne voudrais pas qu’il vienne me provoquer devant les autres en disant devant tout le monde que j’avais le béguin pour lui. Scott était capable de beaucoup de chose à l’époque pour blesser et faire du mal aux autres alors je prie pour que ce côté là en lui est mûrit et qu’il ai changé. 
Je descend du car en serrant les dents pour contenir ma rage, accompagnée de Tamara qui ne se rend compte de rien.
Nous sortons l’une après l’autre alors que nos deux surveillants restent encore dans le car pour vérifier que personne n’a rien oubliés sur et sous les sièges.
J’en profite pour vérifier si mon téléphone et mon ipod sont toujours là en tapotant la poche de mon gilet. Petit sourire vainqueur quand je les sens sous mes doigts.
Tous les jeunes sont devant, souriants et bien apprêtés. Certains et certaines sont même déjà entrain de se rapprocher. En passant devant eux, j’aperçois plusieurs garçons entrain de tenir d’autres filles par les épaules. Comme si elles étaient déjà leurs propriétés. C’est vraiment ridicule.
Je lève les yeux au ciel pour exprimer mon ras le bol puis je pars vers l’arrière du car pour aller récupérer ma valise. Je laisse Tamara prendre la sienne en première car ma mère a mit la mienne tout au fond du coffre. Je suis carrément obligée de rentrer dedans en rampant jusqu’au fond pour la récupérer.
Étant suffisamment agile, je la tire vers moi en me poussant avec mes jambes et mes fesses pour pouvoir ressortir du car mais je ne me rend pas compte que je suis déjà au bord alors je tombe par terre en arrière avec ma valise sur le ventre. Je pousse même un léger cri au moment où mes fesses touchent le sol.
Je râle en me levant et masse ma fesse droite pour faire passer la douleur qui commence à me lancer. J’essuie brièvement ma tenue et vérifie que personne ne m’ait vu tomber.
Heureusement personne ne semble avoir remarqué quoi que ce soit. Tant mieux, je tiens pas à rajouter une ligne de plus sur la liste de la honte pour ce matin.
Cette histoire de capote avec ma mère m’a déjà positionné sur le top 10. Si les autres m’avaient vus tomber je serais passé pour une idiote en plus d’une cochonne.
Trop peu pour moi, merci !
Tamara est entrain de m’attendre derrière les autres.
Je me précipite en me recoiffant légèrement puis avance vers le groupe avec ma valise, mon sac à dos et mon manteau l’air de rien. 
Je vérifie sur ma fesse droite qu’aucune tâche ne se remarque et je ne vois rien. Je suis rassurée.
- 25, 26, 27, 28, 29, 30 ! Le compte y est, on peut partir !
Daniel tape dans ses mains puis accroche son sac à dos à son épaule avant de prendre la tête de la marche.
Nous marchons deux pars deux, comme des enfants d’école primaire et tout le monde nous fixe quand nous entrons dans l’aéroport.
Au bout de quelques mètres on entend déjà des gens se plaindre du bruit que nous faisons. Daniel et les surveillants essayent de nous calmer mais nous sommes tellement euphorique que personne n’écoute. Même moi j’écoute à peine leurs consignes. Je passe mon temps à m’extasier sur les vitrines des boutiques de l’aéroport.
Tout est parfait. Chaque article est soigneusement posé et rangé à sa place par taille ou par marque. Ça donne envie de tout acheter. 
Je crois bien que c’est le but et c’est efficace !
Au moment où nous arrivons à l’enregistrement, je sens quelqu’un derrière moi qui tire légèrement sur mon manteau. Je me tourne pour voir qui me touche et je suis stupéfaite quand je remarque que c’est Scott. 
Il me fait un petit signe de tête, me faisant comprendre de venir vers lui à l’écart des autres.
J’hésite sans trop savoir pourquoi mais je finis par reculer, en moon-walk, sans quitter le groupe des yeux, jusqu’à arriver à sa hauteur.
Je laisse même ma valise prêt de Tamara qui est entrain de vider sa bouteille d’eau en l’avalant d’une traite pour ne pas la gâcher.
Mon cœur s’emballe dans tous les sens quand, sans que je m’y attende, il soulève ma main pour y déposer quelque chose avant de la refermer par dessus. Le pire c’est qu’il ne la lâche pas tout de suite et que nous nous regardons même dans les yeux sans rien dire.
Sentir sa peau sur la mienne me donne l’impression qu’à tout moment je vais m’effondrer par terre, je n’étais pas du tout préparer à ça. 
Scott me dévisage un court instant, comme s’il voulait analyser mon visage. Voir à quel point j’ai changé et grandit depuis ces quatre  dernières années.
Je me sens extrêmement nerveuse. Je ne sais plus où regarder. Le sol, sa main sur la mienne, son polo bleu ciel, les autres. Je ne sais même plus ce que je dois faire. 
Le contact de sa peau sur la mienne, mélangé à son regard sur moi et à son parfum que je n’avais encore jamais senti, font trembler mes jambes et battre mon cœur comme des forcenés.
Je ne pensai pas qu’il avait encore autant d’influence sur moi. Je me sens tellement mal à l’aise. Je ne veux plus jamais qu’il puisse lire en moi comme il a su le faire à l’époque. Je ne veux plus qu’il sache l’effet qu’il a sur moi. Il m’a fait trop de mal et je lui en veux encore de m’avoir traitée comme une gamine.
Je ne sais pas si encore une fois il a lu en moi ou bien si c’est une coïncidence mais il finit par me lâcher délicatement la main en me regardant dans les yeux une dernière fois. Il se mord même la joue. 
Tiens donc.. Son tic nerveux est de retour.. Ca me fait bizarre de le revoir faire.. J’ai trop de souvenir qui ressurgissent et qui me ramène dans notre allée il y a quatre an.. Toutes ces fois où je l’ai vu se mordre la joue parce que quelque chose ou quelqu’un l’avait énervé ou que quelque chose le travaillait de l’intérieur. Le revoir faire ca, devant moi, ne me laisse pas indifférente. J’aimerai savoir pourquoi il a fait ca. Qu’es-ce-qui l’a poussé à se mordre la joue alors qu’il me regardait ? 
Scott baisse les yeux des miens puis s’éloigne de moi pour retourner vers Jason, Daniel et le reste de l’équipe, comme si de rien était.
Je suis encore trop choquée de ce qu’il vient de se passer que j’oublie pendant un instant qu’il vient de me donner un objet. Je l’observe au loin faire mine de parler à Jason alors qu’il regarde vers moi à plusieurs reprises de façon pas très discrète. 
Ce n’est qu’au bout de quelque minutes que je regarde enfin ce qu’il m’a donné dans la main.
Un petit bruit aigu sort de ma bouche quand je réalise que c’est le téléphone portable que ma mère m’a offert ce matin. Il a du tomber de ma poche au moment où j’ai chuté du car.
Je n’avais même pas remarqué que je l’avais perdue. J’ai oublié de vérifier que je l’avais toujours après ma chute.
J’y crois pas..
Non seulement, ca veut dire qu’il m’a vu tombé du coffre et ca c’est vraiment trop la honte mais en plus, et je ne sais pas quoi en penser, il m’a rendu mon téléphone sans rien dire à personne. 
Je ne comprends pas pourquoi il vient de faire ca. Ca ne lui ressemble pas. Le Scott que je connaissais, aurait utilisé le moindre prétexte pour m’en faire baver, comme il savait si bien le faire. Et pourtant ce n’est pas ce qu’il a fait. Il aurait pu et du me le confisquer puis me punir mais il n’a rien fait.
Pourquoi ?
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maylszawarudo · 6 years
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L-o-v-e-l-y
« [...]
Lovely, tu sais,je t’aime. Je t’aime tellement. Tu as beau être énervante, capricieuse, tu ne sais jamais ce que tu veux, tu es possessive et beaucoup trop jalouse, quand tu es fatiguée tu cries sur tout le monde car tu crois que les gens sont dans ta tête mais ma chérie, rien ne marche comme ça. Enfin mis à part moi. 13 ans qu’on se connaît ma belle. Et je ne t’abandonnerais pour rien au monde. Tu es mon soleil, ma lune et mes étoiles. Tu me rends heureux, passionné,motivé.
Oh Lovely crois moi tu es extraordinaire comme fille. Chaque instant de ma vie j’ai envie de les passer à tes côtés car tu es touchante, aimante, douce, souriante, adorable. Ton sourire me fait si fondre. Tes mains qui m’applaudissent quand je te joue une chanson me fond fondre.
Et J’espère que tu me laisseras longtemps continuer à te serrer dans mes bras, te chanter des berceuses, t’emmenais là où tu veux même si tu as eu ton permis mais tu peux rêver que je te prête ma voiture. J’aimerai que rien ne change entre nous. Je t’ai vu grandir et je veux continuer à le faire. Je t’aime si fort Loly. Mon rayon de soleil, ma petite tulipe...
Ne m’oublie pas.
Cordialement.
Ton meilleur ami. »
Il plia la lettre, l’a mis dans une enveloppe, la referma et la cacha sous son lit.
« Un jour. »
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frenchnessbysabrina · 3 years
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French songs you can understand
Top 10 French songs that are built like stories
Let’s face it : songs, sometimes, no matter what the language is, do not mean that much and can sound like gibberish… Of course, they can be poetic or can sound beautiful to your ear, but they might be hard to understand. I selected, for you, 10 songs that are actually built like stories and that you can understand (yihoo!).
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carolejury · 4 years
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Thank you #rachelscharly from @lepetitjournal_newyork ! I’m delighted to be part of your women’s stories🙏 * #expatlife #expat #expatfamily #frenchstory #interview #frenchpainting #frenchpainter #sponsoredartist #sponsoredart #contemporaryart #contemporarypainting #artadventures #princeton #frenchcommunity #backinamerica #lepetitjournalnewyork (at New York City, N.Y.) https://www.instagram.com/p/B9aBs4_nfbp/?igshid=1pf1ujks87oul
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amlitlover · 5 years
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Honore de Balzac
"Now the lovely Countess, as soon as she was grafted on the constable, only nibbled more eagerly at the love with which her heart was laden for the aforesaid Savoisy, which that gentleman clearly perceived." https://americanliterature.com/author/honore-de-balzac/short-story/the-high-constables-wife
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kadaric · 3 years
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Hi every one ! This week end I worked on the dark French novels from Brittany. I hope you’ll appreciate the horrible yet refined details 🤣 Bonjour à tous, ce week-end : session contes noir d’antan de Bretagne ! Voici déjà trois résultats finaux avec leur lot de détails raffinés mais horribles 🤣 #novels #darknovel #nouvelles #contes #histoires #horror #horreur #horrorstories #patrimoinefrancais #bretagne #folklore #histoireaucoindufeu #histoirequifaitpeur #spooky #frenchillustrator #artistoninstagram #ink #britanny #frenchstories #auteurindependant https://www.instagram.com/p/CPzxrkIBOo-/?utm_medium=tumblr
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kayleekujo · 5 years
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On était.
“On était. Puis maintenant, plus rien. Plus de nous. Juste elle, et moi. Je savais pertinemment qu’un jour, tout s’arrêterait, que nous devrions nous séparer pour faire nos vies chacun de notre côté mais jamais je n’aurais pensé que cela irait si vite et que ça ferait aussi mal. Je pensais que seule la mort allait nous séparer mais apparemment, j’avais tord. Tout s’est arrêté trop brusquement à mon goût, je vais remédier à cela, peut n’importe ce qu’il en adviendra. 
Je la veux, elle et ses jolis yeux noisettes, elle et sa timidité, elle et sa façon de toujours être intelligente sans paraître hautaine, elle et ses cheveux de couleur éclatante, elle et sa passion pour l'art, elle et tous ses défauts, toutes ses qualités, elle, juste elle, et rien d’autre.”
-Sammy Wilkinson
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amaranthem · 3 years
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UP DATE
Envie d’une promenade en forêt ? Envie d’une aventure (qui commence doucement) sympatoche à suivre ? 
Ou tout simplement envie d’être GENTIL et de me soutenir, de m’encourager, de me conseiller ? 
Viendez lire mon webtoon et ne vous retenez pas de lâcher du comm’ !
C’est par ici ==>
https://www.webtoons.com/fr/challenge/edel-charpie/les-listes/viewer?title_no=580013&episode_no=3
Lalie vous remercie ~♥
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frenchfabulae · 4 years
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The Black Hunter of Chambord
Some texts report the presence of a ghostly hunter haunting the famous estate of Chambord.
We have to go back to times prior to the construction of the emblematic castle that we know today: the estate was then known by the name of Montfrault. It included a hunting lodge, or maison de plaisance, property of the counts of Blois. Legend has it that if you go around the location of the former lodge at midnight, you will see a hunter dressed in black, followed by his pack of hounds.
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That hunter is usually identified as a tenth-century lord: Theobald I, first count of Blois, also known as the Trickster (French: Thibault Ier Blois dit le Tricheur). Theobald is depicted as an evil and cruel man who earned his nickname by giving himself the title of Count of Blois - and allegedly by taking some lands around Chambord by force. He also terrorised the locals by leading raids in the area.
The story tells that one day, Theobald stabbed a priest in full mass after he began the office without waiting for his lord to return from the hunt.
According to the tale, the Count had to answer from his sins at the moment his death and has been condemned to hunt endlessly in those woods without being able to catch a single prey.
On very windy days, you can hear the uproar of this ghost hunt, moving to the neighboring domain of Bury, then returning back to Montfrault.
This tale displays the recurring elements of the Wild Hunts, which is a very common theme in European folklore. Some variations of this myth have been identified in the area, often referred to as Chasses à Ribaut (chasse means hunt / Ribaut may be a distortion of the name Thibault).
📚Selected sources (in french):
Jean-Jacques BOURRASSÉ, « Chambord » in Résidences royales et impériales de France, Tours, Mame, 1864, pp. 312-313.
Louis de la SAUSSAYE, Le Château de Chambord, Blois, 10th ed., 1864, p. 36.
Bernard EDEINE, La Sologne: Documents de littérature traditionnelle: Contes, légendes, … Paris-La Haye, Mouton, 1974, pp. 55-56.
Xavier PATIER, Le roman de Chambord, Monaco, Editions du Rocher, 2019.
🖼️ (not related to Chambord directly): The Wild Hunt (unfinished), by Johann Wilhelm Cordes, 1856-57. Benhaus Museum, Lübeck, Germany.
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yaayaa27 · 2 years
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Voyage au centre de mon cœur.
                                                       Chapitre 1 
- Christina ! Dépêche toi ! 
Ma mère m’appelle en criant en bas de la maison. Je déteste quand elle fait ça, pourtant elle le sait mais c’est le seul moyen qu’elle a trouvé pour me faire descendre les marches plus vite.
- C’est CHRIS  ! Criai-je seule dans ma chambre, assise sur le rebord de mon lit entrain de mettre mes bottes noirs à toute hâte
Aujourd’hui est un jour particulier pour certains jeunes comme moi car, roulement de tambours, nous partons en colonie de vacances.
Je suis ravie que ce jours soit enfin arrivé ; j’attendais ça depuis des semaines. Le seul «hic», si je peux dire, c’est que ce sera la dernière fois que ça se produira car j’ai eu dix-sept ans cette année.
J’ai une petite pointe au cœur en me disant que ce seront mes derniers souvenirs de colonie mais j’ai pas vraiment le choix. Je vais avoir dix-huit ans ce mois-ci et à la rentrée je partirai faire des études littéraires.
Je n’aurai plus l’âge requit pour pouvoir partir et encore moins le temps. A l’avenir, le seul temps libre que j’aurai sera consacré aux révisions et aux siestes.
Finit la belle vie.
J’ai l’impression que ça marque mon passage à l’âge adulte.
C’est triste mais je préfère me concentrer sur le positif, j’ai passé de très bon moments en colonies.
J’ai voyagé dans divers pays. En Tunisie : à Djerba. En Espagne, deux fois : A Lanzarote et à Alicante. Et pour finir au Portugal : à Madère. J’ai fais des activités de malade que je n’aurai sûrement pas fait dans mon pays d’origine. Je ne regrette rien. J’aurai juste aimé que ce derrnier séjour dure jusqu’à mes tentre ans au moins, qu’il se prolonge un petit peu plus longtemps mais je ne peux pas ralentir le temps, malheureusement
- Allez, c’est partie chérie ! S’exclame ma mère en ouvrant sa portière d’un geste pressé.
Je lui sourie de manière forcée avant de monter dans sa voiture, de m’assoeir sur le siège passager et d’attacher ma ceinture.
J’aime ma mère mais pas le matin. Non, le matin, je n’aime personne. J’ai envie de voir personne tant que je suis pas complètement réveillée. Je suis très ronchon.
Oui je sais, je suis une saloperie mais je ne suis pas faite pour me lever tot.
Il est 7h25 mais j’ai l’impression qu’il est seulement 04h00 du matin. Mes yeux sont tellement lourds. J’arrive à peine à les garder. Ils se ferment plusieurs fois sans me demander mon consentement.
- Au faite… j’allais oublier. S’exclame ma mère, me faisant rouvrir les yeux une en énième fois.
Elle se retourne pour prendre son sac à main posé sur la banquette arrière et en sors une boite carré en carton qu’elle dépose sur mes cuisses.
- Tu n’auras pas le droit au téléphone comme tu le sais alors tiens...
Je l’observe entrain de fouiller dans sa boite à gant et rien qu’en voyant son regard soit disant innocent, je sais déjà ce qu’elle va me donner,  un téléphone à clapet avec une carte prépayée à l’interrieur. Elle a toujours fait ça.
Je souris alors que ma mère me tend la boite puis je la récupère, en sors le téléphone et le chargeur avant de les ranger précieusement dans mon sac.
Quand je repense aux nombre de fois où elle a essayé de m’en refourguer un en cachette ça me fait beaucoup rire.
Au bout de plusieurs jours on me le confisquait avant d’appeler ma mère pour me dénoncer.
Bien entendu elle le savait déjà et faisait toujours semblant de l’ignorer en disant qu’elle me punirai en rentrant. Ce qu’elle ne fit jamais bien sur.
C’est vraiment une femme têtue. Elle a toujours le dernier mot.
Parfois son comportement enfantin m’amuse mais d’autre fois c’est aussi extrêmement embarrassant.
Elle a souvent tendance à n’en faire qu’à sa tête et ça peut arriver que ça me retombe dessus.
Comme la fois où elle avait estimé que le orange m’irait très bien nouvelle comme couleur de cheveux. Pendant des semaines je ressemblais presque a Emma Stone. En plus jeune, moins belle et moins talentueuse, bien sur.
- Tu ne lâches jamais l’affaire hein ?
- Jamais. Répond-elle en secouant la tête avant d’appuyer sur la pédale d’accélération car que le feu est devenu vert.
Arrivées devant la mairie, elle se gare en double-file alors que le parking est vide, puis sort ma valise à roulette du coffre et verrouille les portières sans avoir pris la peine de se mettre en warning. Ça me surprend pas mais je trouva ça très bête de sa part.
- Maman.. On pourrait t’enlever la voiture.
Je suis lasse, habituée de voir ma mère agir comme une fille de mon âge qui se fout des règles de notre société.
 Elle me répond sans même me regarder en même temps qu’elle tire ma valise derrière elle.
- Je m’en fou, j’ai pleins de chose à faire avant le rendez vous avec ton père. Je n’ai pas le temps de faire dans la dentelle, allez Chris magne toi !
Elle se retourne et râle en voyant que je traîne des pieds pour garder une certaines distances entre elle et moi. Je me sens vraiment mal à l’aise à côté d’elle là tout de suite. Elle parle beaucoup trop fort pour une heure aussi matinale.
- Tu me fous la honte...
Par chance et surtout parce qu’il est encore tôt, il n’y a très peu de monde dans les rues. Encore moins prêt de la mairie. En même temps, rien d’étonnant à ça. Les bureaucrates sont des fonctionnaires. Ils ne commencent pas leur journée de travail avant 8h30/9h00 du matin.
Un jour, j’étais venue ici pour refaire ma carte d’identité mais il n’était que 7h57 et les filles qui s’occupaient du service «Carte identité et passeport» n’étaient pas encore arrivées.
Leur collège lui, était présent mais apparemment il était nouveau et donc pas encore formé sur le sujet. Sachant que je ne suis pas du matin et que ma mère m’a fait lever aux aurores pour être dans les premières à passer, j’étais légèrement, voir énormément en colère.
Si j’avais eu les couilles de le faire, j’aurai attrapé la tête de ce mec pour la fracasser sur son bureau. Juste histoire de me soulager. 
Mais en réalité jamais je n’aurais fait ca, ce genre d’agissement ne se produise que dans mon esprit. Je ne suis pas du genre à me battre, je ne suis pas comme ça. J’ai du caractère, beaucoup même, mais je ne suis pas une fille violente. Je me suis battue une seule fois et c’était parce qu’un garçon de mon collège m’avait insulté de grosse parce que je refusais ses avances.
J’ai eu quelques remords car je lui ai écrasé les testicules à coups de genoux mais il le méritait. On n’insulte pas les autres gratuitement sans en subir les conséquences et puis je n’étais absolument pas grosse.
Oui j’ai des formes, mais elles sont harmonieuses. Je ne suis ni enveloppée ni rondelette.
Plus petite j’étais complexée, j’avais peur du regard des autres et je me cachais sous des vêtements amples et larges. Arrivée au lycée j’ai changé d’état d’esprit quand j’ai aperçue quelques garçons me regarder du coin de l’oeil. Voir même, me sourire.
J’ai compris que même si j’avais quelques formes par ci par là, cela semblait plaire aux garçons.
Ça à aidé pour la confiance en soit même si en réalité j’en avais strictement rien à faire.
Les garçons de mon âge ne m’ont jamais intéressés. Ils sont si peu attrayant. Trop immatures et volage pour moi.
Il m’arrive comme tout le monde de me rincer l’œil mais cela fait des années que je n’ai plus regardé de garçons. Je le vois comme une perde de temps. Je préfère me consacrer à mes passes temps et à aider ma mère quand elle a besoin de moi.
- Toi aussi ! Alors arrête de tirer une salle tronche ou je te laisse ici toute seule.    Dit-elle en regardant sa montre comme si de rien était.
Je lève les yeux vers le ciel mais dans le fond en voyant ma mère qui est une femme forte et accomplie je ressens aussi un peu de peine pour elle.
Depuis longtemps je me suis faite à l’idée que mon père ne fera plus jamais vraiment partie de ma vie mais pour elle, c’est différent. Elle est tout le temps en colère et stressé à cause de lui.
Ça fait seulement deux mois qu’ils sont en instance de divorce mais j’ai l’impression que ce processus dure depuis bien plus longtemps.
Mon père n’était jamais vraiment à la maison. J’étais toujours avec ma mère à l’attendre alors qu’il passait son temps au travail ou avec des collègues à lui. Il n’était jamais présent pour nous. Il vivait avec nous mais on ne le voyait jamais. C’est tout juste si je le connais vraiment.
Ils se sont rencontrés au lycée quand elle avait dix-sept ans. Lui en avait dix-huit. D’après ma mère, quand ils se sont croisés pour la première fois ça a été le coup de foudre.
Ils se sont rapidement mis ensemble et deux ans après ils m’ont conçu. Ma mère venait tout juste d’avoir son diplôme de commerce et mon père travaillait comme éditeur dans une grande boite d’édition depuis peu mais ils ont tous les deux été très heureux de m’avoir eu.
Pendant 7 ou 8 ans c’était le bonheur absolu. Tout les deux était follement amoureux, mais petit à petit mon père a commencé à rentrer très tard le soir. Voir le lendemain.
Elle pensait qu’il la trompait avec une collègue de travaille ou une prostitué mais il a toujours nié.
Je les ai déjà entendu se disputer sur le sujet mais quand j’arrivais dans la pièce pour écouter discrètement, mon père remarquait  ma présence et partait dans sa chambre. Ou alors, et ça c’était encore pire, il disparaissait de la maison pendant plusieurs jours sans nous donner la moindre nouvelle.
Au début ça me brisait le cœur, je comprenais pas pourquoi il m’abandonnait comme ça. Moi, son unique fille et unique enfant. Au point que je ne dormais plus la nuit et faisait d’horribles cauchemars le concernant.
Je rêvais qu’il partait en voiture sans regarder dans ses rétroviseurs alors que j’étais débout, en larmes, devant notre garage à le regarder s’éloigner de notre maison.
D’autre fois, mes rêves me faisaient imaginer mon père avec une autre femme et deux autres enfants dont il s’occupait avec beaucoup d’amour.
Je me réveillais en sueur et en pleur la plupart du temps. J’étais terrifiée.
J’en ai jamais parlé à ma mère parce que je ne voulais pas lui faire encore plus de mal. Je savais que cette histoire la touchait et peut être même encore plus que moi. Je ne voulais pas en rajouter une couche alors je me taisais en espérant que chaque nuits à venir serait meilleures que les précédentes.
Au fil du temps j’ai finis par m’habituer à son absence et ça ne me faisait plus rien quand on me parlait de lui. Ce qui est encore plus triste c’est que je me sentais beaucoup plus heureuse quand il n’était pas là. Le peu de fois où il était là à la maison, l’ambiance était glaciale. Personne ne parlait. Ma mère lui en voulait de nous abandonner sans nous donner d’explications et elle lui faisait très bien comprendre. A base de pique sanglant ou de regard noir au quotidien. Elle était énervée pour elle mais aussi pour sa fille. Elle ne comprenait pas que mon propre père ne s’occupe pas de moi comme il le devrait. Moi aussi je lui en voulais, mais j’étais encore trop jeune pour vraiment comprendre ce qu’il se passait et surtout comprendre ce que je devais ressentir à ce moment là. J’avais très peu d’informations vu qu’ils passaient leurs temps à s’engueuler en cachette mais je savais que quelque chose clochait à la maison. Il me suffisait de me comparer aux filles de mon âge qui parlaient constamment de leurs papas et de leurs mamans en classe ou à la ré-créaction alors que de mon côté je n’avais rien à raconté. L’ambiance était tellement chaotique à la maison que j’avais honte de parler de mes parents. Je me trouvais différentes des autres. C’est toujours le cas d’ailleurs mais j’ai grandis et j’ai beaucoup plus de caractère et de personnalité qu’à l’époque. 
C’est idiot quand j’y repense, comment j’ai pu avoir honte ? La seule personne qui devait avoir honte dans cette histoire c’était mon père et sûrement pas moi.
Aujourd’hui, j’ai réussi à vivre ma vie sans lui. Sans ses conseils et sa protection car ma mère s’est très bien débrouillée toute seule. Elle a réussit à jouer les deux rôles à la perfection. Quand il fallait me parler comme une mère elle le faisait et quand il fallait me parler comme un père elle était là aussi. Même si elle a ses côtés chiants, c’est une mère parfaite pour moi. Je ne l’échangerais pour rien au monde. Je l’aime plus que tout et je même pourrais lui donner ma vie si elle me le demandait.
Ma petite maman..
Ont avancent en direction de plusieurs groupes de personnes qui attendant patiemment que quelqu’un vienne s’occuper d’eux. Certains parents ont l’air stressés de laisser leurs propres enfants partir loin d’eux. Ils regardent partout autour. Ils ont l’air nerveux.
- Vous êtes vraiment nombreux cette année dit donc... S’exclame ma mère, perplexe.
Elle a raison. Nous sommes au moins une cinquantaine d’enfants. J’ai l’impression que nous n’avons pas tous le même âge. Certains semblent plus jeunes que moi, on dirait qu’ils ont entre quinze et seize ans.
D’habitude nous sommes répertoriés par âge. Nous ne sommes pas mélangés. Peut être que cette année ce sera différents. Je ne sais pas.
Je secoue la tête de haut en bas en guise de réponse en même temps que j’observe les autres.
Certains n’en n’ont rien à faire de quitter leurs familles et attendent avec impatience de monter dans le car alors que d’autre sont en larmes enlacés dans les bras de leurs parents.
Moi, je suis plutôt impatiente de partir même si je sais que la route pour arriver à Ermioni va être très longue.
10 heures de vol. Youpi.
Heureusement que j’ai mon Ipod. De toute façon, je ne serai jamais partie si je ne l’avais pas emmené avec moi. Je ne peux pas vivre sans ma musique. J’en ai trop besoins. C’est mon anti-stress, ma bouée de sauvetage. 
Quand je suis sur le point de péter un cable ou de m’effondrer en larme, j’enfonce mes écouteurs dans mes oreilles, j’appuie sur la touche play de mon Ipod et une musique aléatoire se lance par la suite pour venir m’apaiser et me détendre. J’ai toujours fais ca à chaque fois que quelque chose n’allait pas dans ma vie. La musique m’aide à y voir plus clair.Enfaite, mon Ipod, c’est un peu comme un psychologue. Je l’écoute et il m’aide à me calmer. Efficace et surtout ca ne coute pas un rond. Pratique.
J’ai aussi apporté quelques livres pour m’occuper puisque pratiquement tous les appareils électroniques nous sont interdits. Heureusement que j’ai une super maman qui s’en contre-fiche du règlement. J’aurai pu mourir si je n’avais pas un SMS d’elle par jour pour savoir comment ça va à la maison.
La plupart des enfants ici ont des cartes rechargée pour appeler d’une cabine mais je préfère pouvoir parler à ma mère quand j’en ai envie. Et je sais que c’est pareil pour elle. On est comme chiens et chats. On ne reste pas plus de deux jours sans s’appeler à chaque fois que je pars quelque part.
- Bonjours Mesdames ! Comment allez vous ?
Un homme de l’âge de ma mère s’approche de nous avec un cahier dans les mains.
Blond, grand, souriant et légèrement musclé sous un polo Lacoste bleu ciel. Il est plutôt pas mal pour son âge. Ma mère semble penser la même chose que moi vous vu la manière dont elle bave sur lui.
Je ne dis rien et observe en silence sur le côté.
- Bien.. je.. je vais bien merci. Oh ! Fait-elle en secouant la tête. - Et,  euh.. ma.. ma fille aussi va.. bien. Finit-elle par dire en se grattant le frond pour exprimée sa gêne.
La voir bégayer devant un homme qui n’est pas mon père devrait m’enerver ou me m’embarrasser mais c’est pas le cas. Je suis même amusé de la voir dans cet état. On dirait moi devant mon crush.
J’aurai enfin quelque chose de concret pour contre-attaquer contre elle quand elle voudra me pousser à bout comme elle sait si bien le faire. Bien fait pour elle !
- Ravis de vous rencontrer…
Il lui sourit en rougissant comme un ado.
Ces deux là se plaisent physiquement ça ne fait aucun doute.
C’est  vrais que ma mère est vraiment belle pour son âge. Elle ne fume pas et ne boit pas. Elle court régulièrement et fait des activités sportives avec ses copines tous les week-ends. Elle a toujours prit soin d’elle et vu les regards d’hommes qui se tournent sur son passage, j’en ai conclus qu’elle plaisait encore beaucoup pour son âge. Surtout à mon futur directeur.
Ce qui la rend encore plus attirante c’est qu’elle n’a même pas conscience de sa beauté. Ma mère est du genre bombe au naturel. Une Angélina Jolie en moins charismatique et moins sexy, celà va de soit.
L’homme fixe ma mère dans les yeux avant de reprendre ses esprits en s’adressant à moi.
- Alors.. euh.. est-ce-que je pourrais avoir ton prénom s’ilteplait ?
Il me sourit en tenant son stylo d’un main et le cahier dans l’autre, prêt à cocher la case «présente».
- Christina Jones.
Je déteste mon prénom. Je préfère quand on m’appelle Chris.
Mon prénom sonne bien sur une fille douce et calme mais moi je ne fonctionne pas comme ça. Je suis de nature assez rebelle et insociable sur les bords. Presque garçon manqué. Je ne dis pas que je n’ai pas ma petite touche féminine comme les autres filles, ça non.
Il m’arrive souvent de prendre soin de moi en faisant des masques de beauté ou des masques pour les cheveux à la noix de coco. Des fois il m’arrive même de mettre du mascara et du blush quand ma mère organise des soirées avec ses amies. Oui parce que, je ne traine pas avec les filles de mon âge. Elles sont bien trop immatures à mes yeux pour que je m’interesse aux meme choses qu’elles. 
Et même si je mets du mascara pour faire la grande, mes vêtements eux, sont plutôt sobres et loin d’être vulgaire, mais ils me conviennent. C’est mon style.Ils ne sont pas moulant, ni trop extravaguant. Des jeans, des shorts, des pulls, des débardeurs et des gilets. Gris, bleus, noirs, blanc et marrons. Rien de plus.
Les jupes et les robes c’est rarement mon truc. J’ai l’impression que tout le monde me dévisage et me juge quand je porte ce genre de fringues. Je suis bien plus à l’aise dans un bon jean ou un survêtement. Je suis comme ca. Et je ne changerai jamais. 
Pour ses vacances, ma mère m’a forcé à faire un petit effort en m’achetant deux ou trois combi-short et deux petites petites robes d’été.
Au début j’ai râlé et j’ai même refusé en prétextant que si elle me forçait je n’irai plus à l’école et je m’empêcherai de manger tous les jours. J’étais extrême mais je ne voulais vraiment pas qu’elle m’oblige à porter ses vêtements ridicules.Je ne me sens vraiment pas à l’aise dans de genre de tenue et puis j’ai l’impression d’être nue.
Ma mère a simplement dit qu’elle me punirait en m’interdisant d’aller en Grèce si je continuai de dire des bêtises. Ça m’a calmé très rapidement et suis partie en râlant de tout mon être vers la cabine d’essayage pendant qu’elle souriait en signe de victoire.
Mis à part ses tenues ridicules misent dans ma valise par obligation, le reste est de moi. Simple, authentique, naturel.
Plusieurs fois, j’ai essayé de lui faire plaisir en essayant de me faire des amis filles de mon collège pour aller en soirée ou au bowling, peut m’importait l’endroit où j’irai, je voulais lui montrer que j’étais comme les autres filles, que je pouvais me mélanger à elle, mais j’ai jamais réussi.
Les filles de mon âge sont tout le temps méchantes et odieuses. Elles ne parlent que d’elles-mêmes et se moquent des autres. Je ne me sens jugée et rabaissée auprès d’elles. Pas à ma place.
Et puis, il faut dire que leurs sujet d’intérêts ne sont pas même que les miens.
Parler manucure, shampoing, sexe et garçons pendant des heures c’est vraiment pas mon délire.
Moi je suis de ces filles qui écoute du One Republic comme du Nicky Minaj mais qui peut tout aussi bien écouter du Hans Zimer en lisant un livre de Jane Austen dans le bain et dans mon hamac préféré.
Alors que les jeunes de mon âge sortaient en boite ou organisaient des soirées pour picoler et baiser, moi je partais en randonnée, toute seule pendant des heures avec juste un sac à dos et une gourde. Ou encore, j’escaladais des arbres ou des mûrs spécialisés dans l’escalade, juste pour le fun. 
J’ai n’ai jamais été comme tout le monde. J’ai toujours aimé l’aventure et le goût du risque. J’ai toujours adoré les sensations forte et les sports extrêmes. Rien ne me fait peur dans ces domaines car j’ai la maîtrise total de mon corps. C’est ça que j’aime le plus. Je sais que je suis douée et j’adore ressentir de l’adrénaline. J’adore sentir mon cœur battre contre ma poitrine. C’est exaltant. Il n’y a pas meilleure sensation.
J’ai toujours eu un esprit compétitif alors dès qu’il y avait un jeu d”équipe ou des activité en groupe je faisais tout pour faire remporter mon équipe et gagner. Je suis une combattante. J’ai ca dans la peau depuis toute petite. 
En revanche, avec les garçons c’est une autre histoire. Ils me rendent nerveuse et maladroite. J’ai du mal à être moi-même devant un garçon. Surtout s’il me plaît. En général je prends peur et je perds mes moyens très rapidement.
Je n’ai eu qu’un seul et unique coup de cœur dans ma vie. Il a réussit à occuper mes pensées à chaque secondes de ma journée. C’est également le seul qui a réussit à me briser le cœur.
Scott...
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maylszawarudo · 4 years
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Charlotte
Encore un matin où Kroma se leva avec beaucoup de difficultés. Elle s’était posée près de ses amis en grognant quelque chose incompréhensible. Lovely essaya de décrypter brièvement mais elle n’y arriva pas. Scones n’essaya même pas, il ramena directement une grande bouteille d’eau avec du jus de citron. 
“-Boit ça Krô et ne discute pas. dit-il.
-hmmm merci J’nen ai pas envie... Répondit-elle
- ne. discute. pas.” 
Elle prit une gorgée et ferma les yeux. Elle s’endormit dans le canapé.
“Charlotte ? Charlotte?” demanda une voix inconnue.
Kroma ouvrit les yeux, le soleil l’aveuglait, elle sentait une énorme chaleur sur sa peau, elle était au sol vêtue d’un maillot de bain, sa mère la cachait du soleil.
“MAMAN? Hurla Kroma.
-Mais voyons Charlotte calme toi. Il faut qu’on retourne chercher ton petit frère. 
-Demi. Mais d’ailleurs que fait-on ici ?
- Charlotte !! Sa mère haussa le ton. Qu’est ce que tu racontes ! C’est toi qui voulait qu’on vienne ici. Ne fais pas l’idiote tu as dû attraper une insolation. On rentre ! ”
Kroma leva les yeux en l’air et suivit sa mère. La situation la rendait confuse. Elles s’étaient posées sur le bord de la plage, les gens semblaient heureux. Kroma aimait beaucoup aller à la plage, en effet à Tahiti, l'accès à l’eau était plus facile. 
Dans la voiture, sa mère racontait ses problèmes au travail mais Kroma n’écoutait pas, elle se concentrait sur la voiture verte pomme devant celle de sa mère. 
“Charlotte je suis enceinte. 
-Aha elle est drôle Marie Fanny !”
Sa mère explosa de rire, Kroma la regardait bizarrement, sa mère reprit 
“Tu ne changeras jamais... Mais je dirais à Marie Fanny que tu la trouves drôle. Je t’aime Charlotte.” 
Kroma resta dubitative mais elle répondit “Très bien maman.”
Sa mère lui fit un sourire. Puis d’un coup un bruit sourd, la voiture percuta celle de devant. 
Le choc reveilla Kroma en sursaut. Il n’y avait plus personne dans la pièce. Elle tremblait un peu. Il y avait posé sur la table basse du salon un bol de nouille froid. Les autres étaient surement encore sortis pour ne pas changer.
Recroquevillée sur elle même, elle avait un regard vide, Sidoine arriva en pyjama, se jeta à côté d’elle et bailla. 
“Yo. dit-il
- Yo. Tu n’es pas sorti avec les autres ? demanda t-elle en le regardant tout en gardant ses jambes contre elle.
- Je viens de me réveiller. Beaucoup trop violente la soirée de hier soir.
-Tellement ! Kroma se mit à rire. 
- Tu es sûre que ça va Kroma? 
- Un cauchemar mais ça va et toi ? 
- ça va. dit il en mettant Gumball à la télé.” 
Un silence s’installa dans le salon.
 “Tu vas manger ton bol de nouille ?” Demanda Sidoine.
Elle lui passa le bol en souriant légèrement et mit à boire son eau citronné. 
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luggageandbags · 4 years
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